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salle Jacques Tati salle Jacques Tati programme du 3 octobre au 6 novembre 2012 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire photo du film Mobile home

Saint-Nazaire • Jacques Tati

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du 3 octobre au 06 novembre 2012

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programme du 3 octobre au 6 novembre 2012le théâtre scène nationale de Saint-Nazaireph

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Level fivedocumentaire de Chris Marker• France • 1997 • couleur • 1h46avec Catherine Belkhodja, KenjiTokitsu, Ju'nishi Ushiyama…

Laura termine l’écriture d’un jeu vidéoconsacré à la bataille d’Okinawa (île duJapon où les civils, à l’annonce de ladéfaite, se sont jetés par milliers duhaut des falaises). En rencontrant, parl’intermédiaire d’un mystérieux réseauparallèle à Internet, des informateurs etmême des témoins de la bataille, dontNagisa Oshima, Laura accumule lespièces de la tragédie, jusqu’au momentoù elles commencent à interférer avecsa propre vie.

«Level Five est un film-installation,poursuite dans le dispositif traditionnelde la salle obscure de ce Silent Movieque Marker agença en 1995 dans desmusées pour le centenaire du cinéma.Fragmenté et discontinu, ce film nousplonge dans des problématiques inex-tricables : rapport entre réel et virtuel,l’histoire et ses mensonges, la manipu-lation des images, la mémoire contrel’oubli. Marker y bouscule nos certitudes,en affrontant le non-dit et le trop-pleind’images. Au croisement des expressionstechnologiques et cinématographiques,il élabore un rubicube narratif etesthétique ensorcelant». Wikipédia

film proposé et présenté parl’association Version Originale,vendredi 5 octobre à 20h30.Débat à l’issue de la projection.

Chris MarkerLe réalisateur de La Jetée et deSans Soleil, Chris Marker, né Christian-François Bouche-Villeneuve, qui sereprésentait souvent sous la formed’un chat orange, s’est éteint en juilletdernier à l’âge de 91 ans.«Esprit curieux, cinéaste infatigable,poète amoureux des chats, vidéaste,personnage secret, immense talent,sommes orphelins de Chris Marker»,a écrit Gilles Jacob, le président dufestival de Cannes sur Twitter.

C’est sur les Jeux olympiques d’Helsinkiqu’il réalise en 1952 son premier film(Olympia 1952), avec de modestes moyens,après avoir publié son premier roman,Le cœur net, en 1949, dont le personnagecentral est un aviateur.Il était l’un des grands cinéastes denotre temps mais le plus secret aussi.On lui doit des chefs-d’œuvre témoinsdu temps, notamment, La Jetée en 1962,dont s’était inspiré Terry Gilliam pourL’Armée des douze singes, et qui auraitdonné son nom à un bar, à Tokyo, dansle quartier de Shinjuku. Marker entre-tenait des relations très privilégiées avecce pays, qui lui vouait un culte particulier.Il a toujours préféré laisser parler sesimages plutôt que son image : moinsd’une dizaine de photos de lui existent,ses interviews sont encore plus rares.

«Son œuvre a suivi et épousé la deuxièmemoitié du XXe siècle en se tenant à labonne distance des événements histo-riques qui ont bousculé le monde: Cuba,le communisme soviétique et chinois,la guerre du Vietnam, Mai 68 en France,le Chili, les luttes ouvrières, les combatspour l’émancipation et l’indépendance»,soulignent Serge Toubiana et CostaGavras.

Terricomédie de Azazel Jacobs• USA • août 2012 • couleur• 1h45 • VOSTFavec Jacob Wysocki,John C. Reilly, Bridger Zadina…

Terri vit dans une petite ville des États-Unis où il est difficile d’être différent.Abandonné par ses parents, il est confiéà son oncle James, un homme souffrantqui a bien plus besoin de l’aide du garçonque Terri de la sienne. Sensible, maladroitet en surpoids, Terri a pour particularitéde se rendre en cours en pyjama. Prenantconscience de façon douloureuse quesa situation l’exclut irrémédiablementdu cercle fermé de la vie du lycée, il serésigne à son statut d’étranger. Aussiest-il surpris lorsque le proviseur adjointaux méthodes peu conventionnelles,M. Fitzgerald, s’intéresse à son cas.Grâce à lui, Terri va tisser une relationinattendue et imparfaite avec deux autresélèves marginaux exclus de l’impitoyablesystème scolaire : Chad, un solitaire àfleur de peau révolté et angoissé et,Heather, une fille sexuellement précoce,prise au piège de sa propre beauté.

«Sur une trame simplissime et munide références lointaines, le film resteau plus près des émotions de sespersonnages, flottant avec une douceinsistance derrière les pas incertainsde son protagoniste».Florence Maillard – Cahiers du Cinéma

«Aux côtés du toujours surprenant JohnC. Reilly, qui interprète le proviseuradjoint, le jeune Jacob Wysocki, touten force tranquille et dignité, donneune belle puissance au film en incarnantTerri». Corinne Renou-Nativel - La Croix

semainedu 3 au 9 octobre

semainedu 3 au 9 octobre

ciné-débat

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The deep blue seadrame/romancede Terence Davies• USA/Grande-Bretagne • juin2012 • couleur • 1h38 • VOSTFavec Rachel Weisz, Tom Hiddleston,Simon Russell Beale…

Hester Collyer, épouse de Sir WilliamCollyer, haut magistrat britannique,mène une vie privilégiée dans le Londresdes années 1950. À la grande surprisede son entourage, elle quitte son maripour Freddie Page, ancien pilote de laRoyal Air Force, dont elle s'est éperdu-ment éprise. Sir William refusant dedivorcer, Hester doit choisir entre leconfort de son mariage et la passion.

«La beauté, chez Terence Davies, tient aumouvement permanent : les personnagessemblent constamment muer sous nosyeux. (…) Tout étonne dans ce film quiglace autant qu'il brûle».Pierre Murat – Télérama

«Rarement sentiments violents aurontété traités avec tant de délicatesse. Lapassion comme maladie enviable, lesregrets comme viatique durable, on avécu une merveilleuse plongée dans laprofonde mer bleue de la mélancolie».Danièle Heymann – Marianne

Hommageà Otto Preminger

À la suite de la Cinémathèque françaisequi, jusqu’au 8 octobre, rend hommageà Otto Preminger avec une rétrospectivede ses films, nous avons choisi deprésenter deux de ses films noirsrestaurés tout récemment, Laura, sonchef-d’œuvre inaugural, adapté duroman de Vera Caspary et Whirlpool(Le mystérieux Docteur Korno), adaptéd’un roman de Guy Endore sur le tour-nage duquel Otto Preminger retrouveGene Tierney et renoue avec certainsthèmes et figures exploités dans Laura.

Cinéaste d’origine viennoise, OttoPreminger s’installe aux États-Unis en1934 où il signe de remarquables filmsnoirs dont certains ont acquis unecélébrité immortelle comme Laura,qui marque les véritables débuts ducinéaste, davantage à cause de lamythologie du film noir et la présenceinoubliable de Gene Tierney que pourla signature de son auteur. Son cinémaapparaît aujourd’hui comme l’apogée

du classicisme et repose sur un art del’équilibre et un génie de la compositionplastique aussi bien que de la narration,qui englobe destins individuels et Histoire,violence et rétention, intelligence froideet émotion, scepticisme hautain ethumanisme.Grands succès de l’histoire du cinémaaméricain, ses films portent tous l’em-preinte et la personnalité d’un cinéastequi a vite suscité l’admiration de lacinéphilie européenne, tandis qu’il étaitau mieux considéré comme un habileentrepreneur de spectacle aux États-Unis.

Les films noirs de Preminger méritentsans doute une place à part, car ilsn’obéissent pas tout à fait aux canonsdu genre. À partir de Laura, Premingersigne une série d’études psychologiquesremarquable par sa cohérence et sadensité romanesque : Fallen Angel(Crime passionnel), Whirlpool (LeMystérieux Docteur Korvo), Where theSidewalks end (Mark Dixon, détective),Angel face (Un si doux visage).

semainedu 3 au 9 octobre

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Laurafilm noir de Otto Preminger• USA - 1945 • version restaurée31 août 2012 • noir et blanc • 1h28• VOSTFavec Gene Tierney, Dana Andrews,Clifton Webb…

Qui a tué Laura Hunt, une ravissantejeune femme qui doit une partie desa notoriété au chroniqueur WaldoLydecker ? L’inspecteur Mark McPhersonmène l’enquête et interroge notammentLydecker, qui considère Laura nonseulement comme sa création, maisaussi comme un être lui appartenant.

«Le summum du film noir et, surtout,une magistrale illustration de l’ambiguïtédes rapports humains. (…) Premingersigne ici un film dont on ne se lasse pas,qui se bonifie à chaque vision. Un chef-d’œuvre d’une extrême richesse, pleind’ambiguïtés, d’un noir bien plus pathé-tique, dépravé et diabolique qu’unclassique mystery picture».Marianne Spozio – aVoir-aLire.com

«L’un des 10 films noirs à avoir vu danssa vie. Quant à Gene Tierney, rarementune actrice aura été aussi belle etfascinante à l’écran».Ilan Ferry – Écran large

en partenariat avec le Centre de CulturePopulaire dans le cadre du Lancementdu Prix Pelloutier 2013, prix des lecteursconsacré au roman noir «Polar desmots qui sang mêlent», vendredi 12octobre à 20h30.

Le mystérieuxDocteur Korvo(Whirlpool)film noir de Otto Preminger• USA • 1949 • version restauréeaoût 2012 • noir et blanc • 1h38• VOSTFavec Gene Tierney, Richard Conte,José Ferrer…

Atteinte de kleptomanie, une femmedécide d’utiliser l’hypnose pour guérirson mal. Mais un jour, elle reprendconscience sur une scène de crime,sans pouvoir prouver son innocence etcomprend qu’elle a été piégée par sonmédecin.

«Plus qu’une relation triangulaireambiguë organisée autour de l'uniqueet troublante Gene Tierney, le film estune élégante variation aux accentsdoux-amers sur la part obscure dechacun».Clément Graminiès – Critikat.com

Dark horsecomédie dramatiquede Todd Solondz• USA • août 2012 • couleur• 1h25 • VOSTFavec Jordan Gelber, Selma Blair,Justin Bartha…

Abe, la trentaine, s’accroche à sonadolescence et notamment à la collectionde jouets qui décore sa chambre. Il vittoujours chez ses parents, travaille pourson père qui le considère comme unloser et passe ses soirées à jouer avecsa mère au backgammon. Lorsqu’Aberencontre Miranda, trentenaire dépriméerevenue vivre chez ses parents, il entre-voit la possibilité d’une grande histoired’amour et parvient à la convaincre del’épouser. Alors que le couple préparecette nouvelle vie, Abe est en proie audoute et au manque de confiance en luiqui le minent depuis l’enfance.

«Ce qu’il y a de formidable avec ToddSolondz, c’est qu’il ne filme jamais leplan de trop, le plan attendu, le planqu’auraient tourné les autres (…) Ce qu’ily a de formidable avec Todd Solondz,c’est son sens de la comédie donc(critique sociale + hors champ + ellipse).Mais une comédie qui n’oublie pas d’êtreaigre, amère, grinçante».Grégory Valens – Positif

«Fun mais cruel, très soigné dans sonstyle mais agressif dans sa nature, DarkHorse est un drôle d’éloge du losercontemporain, dont le héros failli sera leseul de sa tribu à recouvrer, in extremis,une certaine dignité : le meilleur humour,souvent, est le plus amer…»Olivier Séguret – Libération

semainedu 10 au 16 octobre

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Teodorapêcheressedocumentaire de Anca Hirte• France/Roumanie • sept. 2012• couleur • 1h25 • VOSTF• Prix de la meilleure photographie– Astra-Sibiu 2012

C’est une histoire d’amour. Au cœur dela Roumanie, 450 «petites mères» viventen communauté dans le monastère deVaratec. Ce sont les promises, lesfiancées, les mariées du Christ. Toutde noir vêtues, elles ont fait le choix debannir leurs corps pour atteindre levisage angélique. Mais tout corps vivantest charnel et sensuel, fut-il couvertde noir, caché aux regards des autresainsi qu’à sa propre perception. Teodoraest belle et gracieuse, elle porte cesvêtements noirs, rêches et sans formes,comme si elle était une princesse duMoyen Âge. Teodora est radieuse, elleprépare l’événement le plus importantde sa vie : son mariage avec cetamoureux sans corps.

«Dans mon film, je veux filmer le corpsde mes petites mères comme des corpsardents, vibrants, pulsants de vie, pourmieux approcher leur âme. C’est unfilm sur les corps et sur l’amour.»Anca Hirte

«Un étrange film, fascinant, apaisant, etporteur de tant de questions essentiellesauxquelles notre époque ne prête plus lamoindre valeur (…). Teodora, Pécheressefait penser au beau film d’Alain CavalierThérèse, l’histoire d’amour passionnéevécue par une enfant exaltée pour unprince charmant éternellement horsd’atteinte et très exigeant. Filmés auplus près, les corps et les visages deces femmes en noir nous aimantentmystérieusement».France-Inter – L’humeur vagabonde

Anca Hirte, cinéasteNée en Roumanie, Anca Hirte étudieà l’École Polytechnique de Bucarest.Chimiste de formation, elle devientconservatrice du Musée du PaysanRoumain à Bucarest. Elle se formeau documentaire aux Ateliers Varan.Cette école de cinéma, créée sous l’im-pulsion de Jean Rouch, propose unepédagogie axée sur l’apprentissage parla pratique et dispense son enseignementprincipalement sous forme d’ateliers,en France comme à l’Étranger. Installéeen France depuis 1994, elle co-réaliseavec le cinéaste Jean Lefaux plusieurscourts métrages dont le remarqué Dela Chute. En 2004, leur collaborationdonne naissance à long métrageVoyage dans l’Irréalité Immédiate.Son dernier long métrage, Teodorapêcheresse, tourne autour de cetteinterrogation : Comment vivre l’amouren l’absence du corps de l’être aimé ?

Soirée-débat en présence de laréalisatrice Anca Hirte, vendredi 19octobre à 20h30

Alyahdrame/thriller de Elie Wajeman• France • septembre 2012• couleur • 1h30avec Pio Marmai, Cédric Kahn,Adèle Haenel…• Prix du Premier scénario de longmétrage – Festival Premiers Plansd’Angers 2011

Paris 2011. Alex a vingt-sept ans. Il venddu shit et vit dans l’ombre de son frèreIsaac, lequel après avoir été son soutienest devenu son fardeau. Alors quandson cousin lui annonce qu’il ouvre unrestaurant à Tel-Aviv, Alex imagine lerejoindre pour changer enfin de vie.Déterminé à partir, Alex doit dès lorstrouver de l’argent et faire son Alyah.Mais il devra aussi tout quitter : Paris qu’ilaime tant, Esther son ancien amour,Mathias son ami de toujours et Jeannequ’il vient de rencontrer. Saisi entre sonAlyah, la vente de drogue, ses amourscomplexes et un frère destructeur, Alexdevra trouver sa voie.

«On ne sait rien de l’atmosphère dutournage mais on peut dire qu’à l’écranl’osmose entre le regard du cinéaste etle corps de l’acteur joue à plein».Didier Péron – Libération

«Il y a dans cette histoire une énergieet un parfum de polar psychologico-romantique tenu par le charisme desacteurs». La rédaction – Le Parisien

«Dans Alyah, premier film d’un jeunetrentenaire, Elie Wajeman, on ne parleque de choses pas belles, la drogue, lefric, et pourtant s’en dégagent un charme,une noirceur légère, une modernité».Danièle Heymann – Marianne

semainedu 17 au 23 octobre

semainedu 17 au 23 octobre

ciné-débat

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Brokendrame de Rufus Norris• Grande-Bretagne • août 2012• couleur • 1h30 • VOSTFavec Tim Roth, Cillian Murphy,Bill Milner …• Avertissement : des scènes, despropos ou des images peuvent heurterla sensibilité des spectateurs

Après avoir été témoin d’une agressionbrutale, Skunk se rend compte que lamaison où elle vit, son quartier, sonécole, lui sont devenus étrangers, presquehostiles. Les certitudes rassurantes del’enfance ont laissé place à l’inconnu età la peur. Et, alors qu’elle se tourne versun avenir devenu soudain plus sombre,son innocence n’est plus qu’un souvenir.En cherchant le réconfort dans l’amitiémuette de Rick, un garçon doux maisabîmé par la vie, Skunk va se trouverconfrontée à un choix. Poursuivre unchemin dans lequel elle ne se reconnaîtplus, ou quitter les ruines de sonancienne vie…

«En s’immisçant avec subtilité dansl’intimité de ces «cocons» plus ou moinsprotecteurs, (Rufus Norris) signe un trèsbeau film, parfois rude mais remarquabledans sa manière d’évoquer les différentsvisages de l’amour et du manque, l’inno-cence perdue et le mal insufflé, le pro-cessus incontrôlé qui amène des vies àprendre un chemin plutôt qu’un autre».Arnaud Schwartz – La Croix

«Même si le film est parfois un peu tropdonneur de leçons, il est solidement tenupar la jeune Eloise Laurence et le grandTim Roth. À noter, la musique, magnifique(…).» Julien Welter – L’express

Kurdish loverdocumentaire de Clarisse Hahn• France • septembre 2012• couleur • 1h38 • VOSTF

Avec son compagnon kurde rencontréà Paris, Clarisse Hahn découvre «un paysqui n’existe pas», une zone sinistrée,immobilisée par la guerre et la misèreéconomique, perdue entre traditionet modernité : le Kurdistan. Commeun cousin lointain venu d’ailleurs, lespectateur partage le quotidien d’unefamille où l’amour se confond souventavec l’emprise. Un quotidien où lepaganisme régit le rapport aux choses età la vie, le magique se mêlant au trivial.Les personnages sont drôles, parfoiscruels, souvent d’une grande théâtralitépour oublier qu’ils font partie d’unecommunauté oubliée du monde.

C’est d’abord une immersion dans lamaison où les jeunes femmes sont sousla coupe des plus âgées, où les jeuneshommes partis à l’étranger reviennentau pays chercher une femme. Ensemble,une fois la brebis égorgée, on disserteavec luxe de commentaires sur la ma-nière dont le partage avec les voisinssera fait. Les jours se déroulent entrela «maison monde» et l’extérieur, lacaméra de Clarisse Hahn glisse alorsde l’un à l’autre comme pour mieux

tisser les contours ce «pays qui n’existepas». Dans le village où patrouillentles soldats turcs, marque d’un «pays»encore en guerre, puis vers les champsarides et les montagnes glaciales à larencontre d’autres personnages : lechamane peu scrupuleux, l’ermite enmanque de sexe, le jeune homme lâchépar sa fiancée via Internet, la grand-mèreet ses sangsues ou la bru qui n’a pasle droit d’apprendre à lire. À traversces situations et ces saynettes souventirrésistibles, on découvre des famillesqui trouvent comme elles le peuvent,une façon de vivre ensemble, pour tirer lemeilleur – ou le pire – de chaque instant.

«La sortie en salles de Kurdish Loverconfirme l’art documentaire de ClarisseHahn comme un art vibrant du portrait».Florence Maillard – Cahiers du Cinéma

«À moins d’avoir une connaissanceprécise de l’histoire et des us et coutumeskurdes, on ira de questionnement enétonnement. Jusqu’à l’émerveillement».Thomas Sotinel – Le Monde

«Clarisse Hahn livre un objet unique».Sophie Boutboul – L’Humanité

«Clarisse Hahn n’a rien perdu de laverdeur de son regard ni de la cruditéde son approche (…) sur ce plan, on esttotalement comblé».Vincent Ostria – Les Inrockuptibles

semainesdu 17 au 23 octobreet du 24 au 30 octobre

coup decœur

Cannes2012

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cinémômesClarisse Hahn

Née en 1973 à Paris, Clarisse Hahnappartient à cette nouvelle générationde cinéastes qui, venus de ce qu’il estconvenu d’appeler « l’art contemporain»,renouvellent en profondeur le cinémaen important dans le format bien définidu long métrage et dans le circuit dela diffusion en salles, une audace etune liberté qui caractérisent la créationdans le domaine des arts plastiques.Clarisse Hahn y apporte aussi la fraîcheurde regard de celle qui veut comprendreavidement le monde mais sans se laisserfasciner et surtout sans tabou.

À travers ses films, ses photographieset ses installations vidéo, Clarisse Hahnpoursuit une recherche documentairesur les communautés, les codes com-portementaux et le rôle social du corps.Clarisse Hahn tente de percevoir lacomplexité des relations qui relient,ou séparent les êtres, dans leurs ambi-valences et leurs contradictions. Unquestionnement sur les systèmes devaleur et la construction de l’identité.Dans chacune de ses œuvres, le corpsest mis en question, interrogé commelieu de médiation et frontière : contraintde diverses manières, mis en valeur,manipulé, caché, modifié par unegestuelle professionnelle ou raidi pardes attitudes dictées par un rôle social.

dans le cadre du Mois du FilmDocumentaire

10, 11, 12Pougnele HérissonUn programme de 3 courtsmétrages d’animation• France • 24 octobre 2012 • 50’• pour enfants de 4 à 8 ans

Nikita le tanneurde Iouri Tcherenkov• 2010 • couleur • 15’La princesse du royaume est enlevéepar le terrifiant dragon Zmey Gorinich.Connu pour ses prouesses physiques,Nikita le tanneur est désigné toutnaturellement par le village pour lecombattre, mais c’est par la ruse etnon par la force qu’il va en venir à bout.

Tout conte faitde Sandy Bienvenut, AlexandraCondoure, Vincent Dromart,Nicolas Quinssac, Mathieu Ringot• 2011 • couleur • 5’Un Roi et une Reine n’arrivent pas àmarier leur fille. La Princesse s’enfermealors afin qu’un Prince Charmant viennela délivrer… mais à quel prix?

L’automne de Pougnede Pierre-Luc Granjonet Antoine Lanciaux• 2012 • couleur • 28’Après 1, 2, 3 Léon, 4,5,6 Mélie pain d’épiceet 7, 8,9 Boniface... le dernier épisode dela collection Les Quatre saisons de Léon.Un programme parrainé par YannickJaulin.Tous les livres du royaume se videntétrangement de leurs histoires. Aussitôt,le bon roi Balthazar s’ennuie à mourir,entrainant avec lui son peuple tout entierdans une profonde déprime. «Ça, c’estencore de la faute de Boniface leconteur !» lance Pougne le hérissongrognon. Mais comment peut-il en êtresi sûr ? Pougne et ses amis réussiront-ilsà faire revenir les histoires au royaumede Léon ?

semainesdu 24 au 30 octobreet du 31 octobreau 6 novembre

semainesdu 24 au 30 octobreet du 31 octobreau 6 novembre

sortienational

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cinémômes

Les enfants loupsAme & Yukifilm d’animationde Mamoru Hosoda• Japon • août 2012 • couleur• 1h57 • VO et VF • à partir de 6 ansavec les voix de Aoi Miyazaki,Takao Osawa, Amon Kabe…

Hana et ses deux enfants, Ame et Yuki,vivent discrètement dans un coin tran-quille de la ville. Leur vie est simple etjoyeuse, mais ils cachent un secret : leurpère est un homme-loup. Quand celui-cidisparaît brutalement, Hana décide dequitter la ville pour élever ses enfants àl’abri des regards. Ils emménagent dansun village proche d’une forêt luxuriante…

«Rarement le vrai faux naturalisme del’animation aura été aussi bien exploitéqu’ici. Il permet, d’un magnifique traitde crayon et avec une précision virtuosedu découpage, de conjuguer à la foisl’hyperréalisme de la vie de famille,le fantastique féerique des contestraditionnels japonais et un burlesquesavoureux».Xavier Leherpeur – Le Nouvel Observateur

«Mamoru Hosoda nous ensorcelle unefois encore avec ce sublime portrait demère courage, au fil d’un scénario à lafois terriblement efficace et émouvant».Marine Quinchon – Les Fiches du Cinéma

«Certes, Les Enfants loups est un filmd’animation, mais il est parfois aussitroublant qu’un Kubrick, aussi mélo,élégant et stylisé qu’un Sirk. L’imageest systématiquement frappée par lagrâce, l’humour tendre et l’éclat».Olivier Séguret – Libération

La dettedrame/thriller politiquede Rafael Lewandowski• Pologne/France • sept. 2012• couleur • 1h48 • VOSTFavec Borys Szyc, Marian Dziedziel,Magdalena Czerwinska…

À son retour d’un voyage en France,Pawel constate avec stupéfaction quela photo de son père fait la Une d’unjournal polonais. Considéré jusqu’alorscomme l’un des héros du syndicatSolidarnosc, le père de Pawel estaujourd'hui soupçonné d'avoir été unetaupe au service du régime.

«Enfants de la révolution polonaise,ils ont grandi dans un pays libre, maisleur quotidien demeure hanté par lesluttes de leurs pères. La Dette en faitun argument de thriller politique.Cinglant».Elise Domenach – Positif

«Si le film est un peu trop lisible, ilconvainc par sa manière de ménagerune complexité dans l’écheveau desmotivations et des jugements».Jacques Mandelbaum – Le Monde

Mobile homecomédie de François Pirot• France/Belgique • août 2012• couleur • 1h35avec Arthur Dupont, GuillaumeGouix, Jean-Paul Bonnaire…• Prix Valois Magelis Festival du FilmFrancophone d’Angoulême 2012

Simon a quitté son travail et son amieen ville pour rentrer dans son villagenatal où vivent ses parents retraités.Il y retrouve Julien, son copain d’enfance,lequel vit avec son père qui se relèved’une grave maladie. Un soir, sur un coupde tête, ces deux trentenaires décidentde réaliser un rêve d’adolescence :partir à l’aventure sur les routes. Ilsachètent un camping-car, et se lancentdans leur projet avec enthousiasme,mais une panne les retarde. Qu’à cela netienne, ils commenceront leur voyage…sur place. Cette première étape quis’éternise, les petits boulots qu'ils doiventtrouver pour survivre et les rencontresqui s’ensuivent leur ouvrent d’autresperspectives sur leurs désirs réels et surcet avenir qu’ils ont, un peu vite, rêvé…

«Loin de nous accabler des atermoie-ments et des états d'âme de ses héros,cette comédie douce-amère raconte avecdrôlerie et sensibilité leur difficulté àdevenir adultes».Corinne Renou-Nativel – La Croix

«Joliment fantaisiste, dans ses ressortscomiques comme dans ses escapadessentimentales, Mobile Home est undivertissement de choix : léger, relevéd’un doux parfum d’absurde, bien joué».Noémie Luciani – Le Monde

«Un beau et tendre film sur l'intelligenceet ses mystérieuses circonvolutions».Jean-Baptiste Morain – Les Inrockuptibles

semainesdu 24 au 30 octobreet du 31 octobreau 6 novembre

semainedu 31 octobreau 6 novembre

semainedu 31 octobreau 6 novembre

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calendriersemainedu 3 au 9octobre vendredi 5 samedi 6 dimanche 7

Level five 20h30 - -ciné-débat

Terri (VO) 15h ciné-café 19h 17h et 21h

The Deep blue sea (VO) 18h 17h et 21h 15h et 19h

semainedu 10 au 16octobre vendredi 12 samedi 13 dimanche 14

Laura (VO) 20h30 19h45 15h

Le mystérieuxDocteur Korvo (VO) 18h - 18h45

Dark horse (VO) 16h 18h et 21h30 17h et 20h45

semainedu 17 au 23octobre vendredi 19 samedi 20 dimanche 21

Teodora pêcheresse (VO) 20h30 18h 16h45ciné-débat

Broken (VO) 16h30 21h30 18h30

Alyah 18h15 16h15 et 19h45 15h et 20h15

semainedu 24 au 30octobre mercredi 24 vendredi 26 samedi 27 dimanche 28

Kurdish lover (VO) - 17h 21h 19h

Broken (VO) 21h15 19h 17h15 et 21h

Les enfants loups : 14h (VF) + goûter 19h (VO) - 15h (VF)Ame & Yuki (VO et VF) cinémômes cinémômes10,11,12 Pougne le Hérissoncinémômes 16h30 + goûter - 11h + goûter 11h + goûter

semainedu 31 octobreau 6 novembre mercredi 31 vendredi 2 samedi 3 dimanche 4

La dette (VO) 21h 19h15 17h15 et 21h15 18h50

Mobile home 19h 21h15 19h30 17h et 21h

Kurdish lover (VO) - 15h ciné-café - 15h

Les enfants loups : 16h30 + goûter 17h (VO) 15h (VF) -Ame & Yuki (VO et VF) cinémômes (VF)10,11,12 Pougne le Hérissoncinémômes 15h + goûter - 11h + goûter 11h + goûter

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La programmation cinéma de lascène nationale c’est :salle Jacques Tati,33, bd Victor Hugoà Saint-Nazaire

la salle Jacques Tati estdésormais équipée pour laprojection numérique maisconserve son projecteur35 mm pour la diffusion decertains films.

• plein 6 €• réduit* 5 €• carte 6 entrées 24 €• cinémômes** 3,50 €*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans,demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,adhérent des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiaire dela Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séancecommence par le film !l’accueil cinéma est ouvert1/2 heure avant les séances

informationspratiquescinéma

tarifs

salle classée Art et Essai,

labellisée Recherche et Découverte,

labellisée Patrimoine

Nouveau numéro de téléphoneet répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

à voiren novembre• le 9Sidewaysde Alexander Payne

• le 10L’esprit du vin, le réveil desterroirs de Olympe et YvonMinvielle + débat

• le 21Soirée Enfance et famille+ débat

• du 23 au 25Festival des 3 Continents+ débat

• le 28Soirée Algérie + débat

• le 30Into Eternityde Michael Madsen + débat

• Saudade de Katsuya Tomita

Page 12: Saint-Nazaire • Jacques Tati

les projections ont lieu salle Jacques Tati33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazairenouveau numéro de téléphone et répondeur programme : 02 40 53 69 63 conc

eptio

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