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Regards critiques sur l’usage de la carte mentale en science politique. Sébastien Brunet et Frédéric Claisse SPIRAL, Université de Liège Congrès de l’ACFAS Colloque « De l’usage de la carte mentale en sciences sociales » 10 mai 2010. Objectifs et questions initiales. - PowerPoint PPT Presentation
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Regards critiques sur l’usage de la carte mentale en science politique
Sébastien Brunet et Frédéric ClaisseSPIRAL, Université de Liège
Congrès de l’ACFASColloque « De l’usage de la carte mentale en sciences sociales »
10 mai 2010
Objectifs et questions initiales
• Nouveau territoire, anciens problèmes: « biais », « influence », « artefact »
• Représentation vs performatif: déplacer et repenser le problème
• 3 expériences participatives avec des cartes conceptuelles :– SCoPE– SEPIA– Expérience pédagogique (« Qu’est-ce que la
science ? »)
« Et si cette substance qu’on prétend saisir ainsi n’existait pas ? ou pas sous cette forme ? Et si elle n’existait pas ailleurs que dans les représentations du clinicien ? Et si les représentations du clinicien, qu’il a besoin de penser vraies afin de maintenir la cohérence de son monde interne, n’étaient que des outils lui permettant d’établir un certain type d’interaction thérapeutique ? »
Tobie Nathan, L’influence qui guérit
« Performatif »
• John L. Austin:– 1er moment: constatif vs performatif. Pas de
valeur de vérité, mais des conditions de félicité– 2nd moment: théorie des actes de langage
(locutoire, illocutoire et perlocutoire)
• Usage analogique en sciences sociales (STS):– « Producteur d’existence » (Stengers) : objet
« performé », « fait faire »– Représentation émergente
SCoPE et SEPIA, points communs :
– « Air de famille » (société du risque, incertitudes, réflexivité, participation, approche intégrée)
– Expertise de l’enquêteur <<< expertise des sujets– « Cartes conceptuelles » : point de vue
rétrospectif– Cartes comme support d’un savoir:• Émergent• Négocié• Répertoire disponible pour l’argumentation
individuelle et collective
SCoPE : processus de décision pour les champs électromagnétiques
• Phase préalable (entretiens) : identification des acteurs (4 groupes)
• « Open Process Workshop »– Partie fixe : étapes (théoriques) d’un processus
décisionnel soumises aux participants– Partie variable : interactions
• Ciblage sur le processus par la facilitateur
SCoPE: processus de décision EMF (partie « fixe » de l’atelier)
Exploration /Étude
préalable
Définition des options
Définition technique
Réalisation Evaluation
Est-il opportun d’implanter une antenne
GSM à cet endroit ?
Est-il possible d’implanter une antenne
GSM à cet endroit ?
Quelles sont les possibilités concrètes pour implanter une
antenne ?
Comment traduire les options en
projet définitif ?
Comment mettre en
œuvre le projet définitif ?
Comment assurer la
pérennité du projet ?
SEPIA: construction de scénarios énergétiques durables pour 2050• Mêmes prémisses que SCoPE (société du risque,
approche intégrée, participation)• Ateliers-scénarios avec des experts• Backcasting : 8 objectifs de développement
durable• Phases de la recherche :
1) Élaboration des scénarios2) Modélisation informatique3) Évaluation multi-critères par un panel de stakeholders4) Retraitement informatique (logique floue)
SEPIA : étapes de la construction des scénarios
1) Sélection et définition des facteurs (atelier)2) Hiérarchisation des facteurs (matrice d’impacts
croisés) => 6 facteurs retenus3) Élaboration de 2 à 3 hypothèses d’évolution quant
aux 6 facteurs et évaluation par les experts (Delphi informatisé)
« gap » entre (2) et (3)
4) Construction des scénarios proprement dits par associations successives d’hypothèses (arbres de décision) + lignes du temps
SEPIA : les scénarios
1) « Global consensus » ≈ « utopique », best case
2) « Confident in R&D » ≈ « miraculeux », business as usual
3) « Big oil shock(s) » ≈ worst case=> lien entre scénarios élaborés
Conclusion
• Raisonnement analogique : – efficacité variable selon les contextes de recherche– Déficit de validation : pas de « mauvais » résultat– « Pensée magique »
• Dimension « performative » présente dans toutes les méthodes (valeur « illocutoire ») :– Modification de l’univers cognitif des participants– Effets d’apprentissage– Technique de représentation de processus mentaux