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IT'S ALL ABOUT BEING ROCK'N'ROLL, HIP HOP HI.TECH ... AND SEXY b.boydisitar: I?A, + Uae,, grcd6 self.made men f@ \ V-rc") MARK.K.R., LAG NUFF R .PI / DEATH IN JUNE / tA / MINERAL / CRADTE OF

Reactor 000

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It's all about being r'n'r, hip, hi-tech and sexy, baby.

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Page 1: Reactor 000

IT'S ALL ABOUT BEINGROCK'N'ROLL, HIP HOP HI.TECH

... AND SEXY

b.boydisitar: I?A,

+

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grcd6self.made men

f@\ V-rc")

MARK.K.R., LAG

NUFF R .PI/ DEATH IN JUNE / tA/ MINERAL / CRADTE OF

Page 2: Reactor 000

lmpressr0n: I r l,r fr,'r ,'[/r'!'r l] L rf r-Lilho+Flashage 0lrP!,1 1'! l"lr rjI i

BEACT0R est tûé a 50 000 eremplaires.NickySl.GillestheDragStrip69babeparFablenneL0urs.Slyliste:Manoe Cheveux+maquillaqe:Floth0nel

Terles. pholos el ill!shali0ns sonl propriélé des auleurs el ne doivent pas èhe repris sans leur actord

O

naU,6JC

REACTOR. N. M. (1995, DE REACTEUR) 1'MOTEUR SYSTEN/E

CANALISANT L'ENERGIE DISPONIBTE AFIN DE SE PROPULSERVERS LAVANT 2" DISPOSITIF A L INTERIEUR DUQUEL SEPRODUISENT ET S'ENTRETIENNENT DES REACTIONS DE

FISSION D EXPLOSION D'EXPANSION DE LIBERATION

REACT - OR. /NJONCTTON (1gg7, ANGL.: "REAGIR, OU ")

N/AROUI I A NECI SSITF I I L URGI NCE D UNL REAC IIONFACE A DES CIRCONSTANCES DIFFICILES MORBIDES ET/OUPOTENTI ELLEMENT DANGEREUSES

RE - ACTOR. INTR. (1998, ANGL. , "RE - ACTEUR"). SE Dlr DUBESOIN VITAL DE REDEVENIR ACTEUR (DE SON EXISTENCE.DE SON EPOQUE EIC). PRIS AU SENS DE ACTIF PAROPPOSITION A CONSOI\i MATEUR PASSIF. VICTIME

p*eoo

tl.lWorld Trash News&i Shit Happenstl5 Hi-Tech/0 Subcultures/l' Pitchschifter/3 Mineral/.lGitane Demone/5 Refused/d Club Babe's Diary/5 RZA'rl The Young Gods','Drag Strip 69

--J Kobla prod.l5 Snuff records16'La nouvelle Usine2; La nouvelle Dolce Vita, la Markthalle,?!l CD reviews

4ôPS: Cette voix est aussi la vôtle Conlactez-nous d0nnez volre avis. pârlicipez, laites-v0us entendre

Page 3: Reactor 000

IUne soc été plerne aux asqui vrre plus de 7'000person nes se dort d'êtrecritrquée partout, mêmesur le site du Contre Temps

N no Tagl atela et Luca Tognola de DJ BEAT sont genti s.

Alors que nous ne eur av ons strictement rien demandé,ces deux mons eurs nous ont envoyé un p e n gros cartor.tde "Pump lt Up L ve 16 class ques house (Adamski,Moby, Degeneraton. Blast...) m xés par Mister M ke deCouleur 3. Adrrirateur de lVr Miche , ce CD t'attend contreur s mple téléphone/faxle-ma ou carte postaie à larédact on de REACTOR (coordonnées err p.3), enpréc sant "CD Monsreur Mickey .

fre À.lXD f s_r/l -phosptorescerlCàll lhe rccl.1clail Gaod pilca

FAITES VOTRE PROPRE MAGAZINEI r,(l I r)r l)r)Lrr []ri l.lLr I rrr (tLr rl{' ri rr [] t' 1 rr il ltt) rtl :

(ll ()tl L lAtJl ll^V() ll Itr,rj | ;rlir/ f( :,r',:rrflr)'! 1',i{ !r lrirr'1,r,1|1,|llilrLrvifl.r (l,lrt.i(1,,1)rr,frrrl() I virr;ll)r'r,,r'.r!r)l(|[, r'r)L]vl'l lLIi,l(li'.r ilr I ( 1,, l(lL,,

I )Ltl)l ( l',r.{ I u) ,i lliiff(,r r,Ir'1'13,,;l;;[;;. "'

Http ://www.wel co m.vitri ne.co m/d g rrr

Page 4: Reactor 000

Baba-[0u:I,éso faule

BAtsA LOU BUT)I)YDISII] EPALINCTS I]f COI]DS

Page 5: Reactor 000

straight from the REACTOR laboratory

:.!#Ëi5:,ffinRetro GomputingC'est très tendance. s'acheter un PC àplus de 2'000 balles et aller téléchargerdes émulateurs sur 1e web pourtransformer sa bécane superpuissanteen une vieille croûIe (C64, Spectrum,Aplle ll, TO7 !, etc.) On peut ainsr jouerà ces bons vieux leux (Winter Games,

Summer Games, etc.) qui ont bercétoute notre adolescence bou

tonneuse.Nostalgie quand tu nous

tiens!

Tekken 3Une nouvelle bombe est arrivée surPlaystation, Tekken 3. Un Xième jeu debaston? Oui, mais celui-là est mieux quetous les autres avant. Ah bon? Ouais,ouais, comme je te le dis mon petit gars.Et on va même te donner un tip: tu peuxjouer avec GON (e petit dinosaure dansle manga culte au Japon) en tapantG.O.N. dans les Hi-scores, cooooll

TetSuO presents

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7LaII\ll rT \TZI

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BILL GATES SUCKS!RAS LE BOL DE BILL GATES ET DË SES PROGRAMMES À LA CON OUI CRASHENTSANS ARRÊT ENVIE DE LES JÊTER PAFI LA FENÊTRE? SI C'EST LË CAS, ET QUE TUES JEUNE ET PUNK DANS TA TÊTE À TOI, TU PEUX UTILISER TON PC SANS RËCOURIRÀ r-osE 95/98 ET sES pLANTÉES. EN EFFET, PouR 40 FRANcs, TU PEUX TEPROCURER *L//NIIX'' UN SYSTÈME D'EXPLOITATION BEAUCOUP MOINS LOURD QUEFENÊTRE 95/98 ET ÉCNITI,IEruT CAPABLE DE LIRE TOUS LES FICHIERS WINDOWSMAIS SANS LES INNOMBRABLES BUGS DE FATAL ERROR 95/98. DESRENSEIGNEMENTS SUR CE PROGRAMME ET L'ENSEMBLE DES PRODUITSDÉVELOPPÉS PAR LES PROGRAMMATEURS LIBRES SE TROUVENT SUR LE SITE"WWW.LINUXMALL.COM". ILS Y DÉVELOPPENT ÉCRITVEruT LEUR PHILOSOPHIE DERÉSISTANCE À I vpIRT MICROSOFT, CAR ILS SONT, COMME TOI JEUNËS ET LIBRESDANS LEURS TÊTES À EUX.

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score

Page 6: Reactor 000

LE PUNK

Le punk dure et perdure depuis 1976. Cette photo a été prise au

milieu des années 80. ouinze ans plus tard, ces types sont touiours

punks. Plus de crêtes, mais le même état d'esprit: anarchie,

rnsoumission et indépendance. Quand 0n tombe dans la marmite

punk, on en garde quelque ch0se pour le restant de ses jours.

HIP-HOP

lssu des ghettos des mégacités américaines en .1982

(avec "The

lvlessage" de Grandmaster Flash); le hip-hop s'est d'abord répandu

dans les banlieues. A I'origine musique d'exclus, le rap parle à la

première personne, véhicule une mentalité "mach0" de survie

urbaine, de compétition - entre semblables - d'affrontement - face

aux autres 0u à I'autorité. La culture hip-hop, riche et vivante, est

aussr lrimeuse et poseuse, et colle donc bien à son époque.

HAROCORE

Cette version américaine (côte est des Etats-Unis, vers 1982) d'un

punk mâtiné de skinhead originel, donc apolitique, a donné

naissance à la scène la plus volontariste, organisée et positive que

le rock ait iamais connu. De nombreux fans de HC suivent les

préceptes "straight-edge": ni drogues, ni alcool, ni lumée. D'autres

s'intéressent à la voie védique des Disciples de Krishna.

131,",ruH";';ur'''

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(.THE WORLD IS FUCKED! LA TERRE ESTAGÉE DE PLUS DE 150'OOO MILLIONS

D'ANI.ilEES. EN A PEINE DEUX SIECLES,DEPUIS.ICS OÉSUTS DE L'ÈRE INDUSTRIELLE,

L'HOMME A CAUSE LA DISPARITION D'UN TIERSDES ESPECES ANIMALES. ET LA DESTRUCTION SUII

Z UNE COURBE EXPONENTIELLE. ACTUELLEMENT, PLUSDE 70 espÈces soNT ÉnnotouÉEs cHAQUE JouR. oN

Dorr poRTER DES vÊreurrurs PRoTEcTEURS PARCE QUELA COUCHE D'OZONE EST DETRUITE. MAIS PERSONNE NE

sEMBLE RÉellrvrNT s'EN tltQutÉtrR."

Grand rire sardonique. ,"Big" Jon Clayden, 1 mètre 85 de muscles, est un ,

homme habité, un type'redoutablement éveillé et incapable de supporter la

médiocrité, I'hypocrisie et le mensonge ambiant. Un créatif polymorphe, peintre, '

graphiste (il réaise tout Ie:design de Pitchshifter), parolier, idéologue et agitateur- ,

propagandiste en chef, de PSI leitcnShifter Industries), programmeur, fan de ,

nouvelles technologies, àccro du net, libertaire, révolté par nature, débordant ,

d'une énergie qu'on sènt difficilement maÎtrisée, alimentée par une rage ,

profonde.que la musique.lui.permet.de.canaliser. .Une.personalilé attachânte au

charisme èertain. Le bonhomme est investi d'une mission, se sert de tous les ffimédias pour faire passer,son message. 'Ï:

MANIPULATIONS MÉDIATIQUES t..:

^Nous sommes entièrerhent manipulès. On ne s'en rend même plus compte, ;.tant c'est profond et subtile. L'actualité est entièrement fabriquée, creée de5.i',. ":

toutes piéces; les infos sont sélecttonnées ou écartées, on privilégie le:it"sensationnel et on passe sous silence les faits rèellement importants ,

des fonds et des économiseurs d'écran, iuste pour montrer que tout le mondepouvait le faire, avec trè€ peu de moyens. C'est punk. La technologie est unearme, il est important de la maîtriser..PITCHSHIFTER UK :

.tVous, /es Anglais, avons une mentalité rnsulaire. Techniquement, I'Angleterre;est un pays en voie de développement. Plus de la moitié des enfants en âgede scotaité vivent en dèssous du seurl de pauvreté européen. ll n'existe pasde salaire minimum garanti, pas d'horaire hebdomadaire maximum.L'Angleterre.e.sÎ.un..en.drD.it.horrib.l.e...Nous.a.vans mts.les..uoiLes..dès..que..no.usen avons eu les moyenslActuellement les prétendus sociaux-démocrates de Tony Blair veulent introduirele "New Deal". Les jeunes de 18 à 21 ans n'auront plus drort au chÔmage, ilsdevront obtigatorrement'accepter I'un des 290'000 postes non-qualifiés queI'Etat compte créer au sein des entreprises - par exemple dans les restaurantsfast-food, ce genre de job. Leur salatre: 2601 par mois (env. 650 franc, sera payépar t'Etat. C'est donc de .la main d'oeuvre gratuite pour les entreprises, qui n'ontpar conséquent aucun intérêt à conserver leurs employés, payés plus cher,

alors que les jeunes chômeurs sont gratuits et n'ont pas le choix. C'est del'esclavage moderne. Et les gens laissent faire."Nous savons tout, mais nous avons renoncé a essayer de modifier le cours deschoses. Nous nous sehtons impuissants, avec la certitude que nous nepouvons rien changer de, toute faÇon.

"C'est trop facile. On a lè devoir moral de réagir. "lls" savaient, dans les années60 déjà, que les gaz CFC détruisatent la couche d'ozone. lls ont bien entenducontinué d'en produire,l car trouver une substance de remplacement auraitcoûté cher et réduit momentanément leurs prollts. Sl /es consommateurs avaientété correctement informés et avaient massivement dit: NON, ils aurarent dÛ

changer. ll y a 6 millrons de végétariens en Angleterre, nous sommes tousvégétariens dans ce gtoupe. Si la premrère personne qui a choisi d'êtrevégétarien s'était dit, "à quoi bon? Je suis tout seul", nous n'en serions pas là."/LARSK i

: JS CLAYDEN - VOIX, PROGRAMMATION

i la ceRren - cuITARES, PROGRAIVII\ilATlONI MD CLAYDEN - BASSEI D - BATTERTESI JIM DAVIES - GUITARE LIVE

i 1.tS CtAvoeNS rOe s,1

: FILN/: "COLD-HAND LUKE', AVEC PAUL NEWMAN: BOUQUIN: IAN BAINKS. "THE WASP FACTORY": DISQUE: BIG BLACK, "ATOMIZER": BOISSON: JUS D'ORANGE

DROGUE: ADBENALINE

Page 8: Reactor 000

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V lN li l?r\1.

AT'STIN I TIilg\S

QUE LE MONDE ENTIER LE SACHE: MINERALEST UN GROUPE IMMENSE! MALHEUREUSEMENT

ET ESSENTTELLEMETI À causE D'UNE rnÈsMAUVAISE DISTRIBUTION, MINERAL DEMEURETorALEMerur uÉcoNNU DU cRAND, puBLtc.Reste I'oeuvre, composée en tout et pour tout de deux disquesincontournables, essentiels!

ALORS POURQUOI? POURQUOI UN GROUPE AUSSI TALENTUEUXQUE MINERAL NAVIGUE T'IL ENCORE ET TOUJOURS DANS LESSoMBRES spHÈnes DU RocK uNDERcRouruo euÉRrcRrruzPOURQUOI tES GRANDES MULTINATIONALES DU DISQUEpnÉrÈnerur-ELLES GASpTLLER LEUR pocNoN suR DESGROUPES INSIPIDES ET ININTERESSANTS? NUL NE LESAIT VRAIMENT (peut-être que le mauvais goût fait partiedes critères déterminants pour l'obtention d'un job dedirecteur artistique chez Sony Music???).

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Page 9: Reactor 000

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Page 10: Reactor 000

l?l=l=lrSl=l)

eur uEûr cRU? ALoRS oue peffiEPENSAIT sÉRreusEMENT pouvotRPARDoNNER UN JoUR À Ia SUÈIDE DESnruruÉes DE Dtsco neÂrRnotE ET o'ttteprresABBAESQUES, LA SEULE MUSIQIUE DEREFUSED pARVtENT À ruous nÉcolctLtERAVEC LE PAYS DES RENNES, DES BISCOTTESET DES GRANDES FEMMES BLONDES.

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l;\ Mr\Nll=l?l=

s Jamais redui

nord de la Suede, Refusedderniers vrais groupes

lu,rart survécu à ses propresfiriitivement rompu avec lesroutine d'un style trop

tant son nom comme ledémarche à la fois musicale

cherche constammentque la scène har:dcore

croit qu'en sa seule forcetravers I'expérimentation el

musicaux. Ainsi, "TheCome", troisième efforl

Suédois, est un vivier dequt sans aucun complexe

z, la pop la techno, avec pour seulsurprendre où on s'y attend le moins et

la tension et l'énergre qui

Pour Dennis, chanteur et idéologue de Refused,la puissance salvatrice du punk prend tout sonsens, en tant que source de contestation et demobilisation, à la condition d'un retour auxprincipes et idéaux originels du mouvement.Son message va dans la direction pleinementassumée d'un constant rejet de I'establishmentet de Ia mise sous tutelle qui accompagnenttoute démarche inteilectuelle ei enJermentl'artiste dans un statut en cohtradiction avec sonaction. De là, une perpétuelle volonté de placerRefused sous le sjgne de la révolte sociale etd'utiliser ce moyen d'expression dans uneperspective franchement anarchiste oùBakounine aurait troqué sa barbe pour une crêteverte, ou plutôt pour une coupe de crins styleBeatles (avorr l'arr aussr con que Mac Cartney à la grandeépoque représentant apparemment pour eux un moyen desrbversron conme Ln autre.. ). L'Art doit être dans larue. contre lelitisme des musées el le populismedu prêt-à-consommer MTV sinjstre caricature detoute forme d'innovation mais. helas, grandeordonnatrice de I'univers du disque.

Le Grand Soir est pour demainet les titres parlent d'eux-mêmes: de "Protest song 68',à "Liberâtion frequency" enpassant par "SummerholidaysVs Punkroutine", la ligne deconduite de Refused ne laisseaucun doute. Rassurant, lorsquetanl de musiciens baissenilesbras face aux difficultés d'unmilieu oir avancer impliquefréquemrrnent de déroger àcertains idéaux, de constaterqu'une réflexion habite encoredes groupes de qualité et qued'autres voies existent. Etcomme le scande Dennis: "Ihkis the new noise!./ BRUNO FERRARI

raversent les positions de part en partAlors que les albums étarent plus oumoins fortement s-tendus par des accentshardcore clas parfois lassants, The ShapeOf Punk... représ te une réussite totale àlaquelle toutde prèter une

de musique pointue se doit

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Page 11: Reactor 000

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Page 13: Reactor 000

RZA..*AvecBobbyDigital,jeretournedansmonpassé.BobbymeressembIebeaucoup,çnestàlalimitedelacomme un héros de bandeé dessinées, softi tout droit de ces films de kung-fu qui avaient énormément de succès dans les années 'Une pièce de mon4are a dt

70/80 à New york. En fait, tout cela res;sembte au projet de Georges Lucai qui a commencé par réaliser la trilogie de la Guerre des d'une société, d'un système

Etoites, et aujourd'hui sort Ltn nouveau film, dont I'ilistoire se situà avant et qui explique t'origine et tes.antécédents des personnages. des mécaniques... Avec I

De la même'manière, fhistoirc de Bobby Digital est antérieure à Ia création du Wu Tang, ette dévoile les racines de RZA." Nous savons gérer les ch.plus dans aucun club de N

RZA et Bobby Digital, c'est un peu Docteur Jekyll et Mister Hyde, les deux faces d'une seule et même personne?. de 25 ans. Le problème est

.pas tout a Ait. fn hnt que figure centrale du Wu-Tang, je suis aussi le moins indépendant du Clan: ]es autres, Ghostface ou Lehip-hopn'auraitpasleMethod Man par exemple, ontôhoisi leurs maisons de disques, ont fait ce qu'ils voulaient et ont pu parler d'eux-mêmes. Mais en 'Si, naturellement. Si le ht

tant que RZA, je représente le Clan, et je dois faire attention à tout ce que je iais. Le personnage fictif de Bobby Digital me donne la iustement séduire les gens

porribilité d'évoquer mon passé à" A-Ooy. Le Wu-Tang parle de progression, d'amélioration personnelle. Le prochain album de R n' B - Rap n' Bullshit! Le

hop

'RZA(prévu pour début 99, Ndr) ira égalément dans cétie direction. Bobby Digital, par contre, traite plutÔt d'un état d'esprit que deuxchosesdifférentes.

1!w"Jift:,'l#i:i::r:::r"3:â",!':#î: "ry,i;:#{.âif,K',;::#i::H,Tû,tr"i;rÏl",ii,i::;"

personnase (( RAP Er'fÊ';ixr"":wï::: ,'f"ï,{3,Êî'â"'i,,lif?!i;,é""'"2'i,,;?':i!::"H'Ï f,!l{",:i:::i"{::::,: y3::rJJr?:ni'":;âT:::! HIP-HoP;;"it"i:i,i;i:,':'",;:13:::îfl2::;:: :#";"":,:;;";:,il:ii:T""i:'y;,:,i,:":;':::;::!':our

créer tes images dans ta tête Le SONT DEUXLe média "film" est-il un nouveau champ de création pour RZA?

vle nrofanriément atdiovisrrct ri,auiourd'hui il esr GHOSES*J'ai assez d'idées pour au moins 12 fijms! Je crois aussi que dans le monde profondément audiovisuel d'auiourd'hui, il est

S"qli::,:#"i{,.ï':',',îi,ï1f'"'iJJîY-#:i"fiif'82i,:i.T:i:;''i'ïâiË:iii:! irus;eune z DIFFÉREN'n;z"l;l:x:azîi:li;îi!T,:î;"'î::;"::l'::""Æt#;:ï":"i::ll:w:,:i,';:,i:"venir

à ma jeunesse' â une époque oit je ne TEs. TourLE MONDEPEUTRAPPERsuRN'TMPORTE

ler

OUEI BEAI,MAIS C'ESTtE BEATQUI FAIT LEHIP.HOP.,t

lSnmP;r';tu'"

Page 14: Reactor 000

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âgé, on suspend des "brjoux" à ces branches, des bijoux commerciaux qui s'appellent soul, popdu hip-hop doit être un processus naturel, issu du hip-hop lui-même. Rap et hip-hop sont

nles. le monde peut rapper sur n'importe quel beat, mais c'est le beat qui fait le hip-hop."

"s gens

Éhit! Le

N.,T

isr

le la tà...lnaie a faces. J'ai été Bobby, un B-boy, un rough boy (un dur). Par ces attitudes, tu cherches à te défendre

te rabaisse parce que tu es né au sern d'une couche défavorisée de la population. Alors tu roulessystèmeAvec l', nous sommes devenus plus professionnels en tant qu'artistes et plus adultes en tant qu'hommes.

et aussi en jouer. Bobby Digital n'est qu'une de ces choses. Tant mieux d'ailleurs, car tu n'entres/es

Ub de NY D ce genre de fringues!! lls ne veulent plus que des types sapés Armani, le genre hip-hop de plusla culture hip-hap touche principalement les moins de 25 ans....bme esl

lpas le de vieillir, selon toi?Si le était un arbre, il grandirait, devrendrait simplement plus vreux et plus sage. Mais en pensant

En dépit de ton style d'écriture bien reconnaissable,de ton amour pour les samples de musique classiqueet de BO de films, l'album sonne beaucoup plusextraverti."ll est clair qu'à travers le personnage de Bobby, je peu>me permettre d'emprunter des chemins nouveaux et desurprendre les fans avec des choses qu'on n'attendraitpas de RZA..Cela signifie-t'il que l'album de RZA sera uncontrepoint voulu à l'album de Bobby?.Un contrepoint en ce qui concerne la manière de vivre tI'attitude, certainement. RZA est plus introverti, alors queBobby représente mon aspect superficiel. Mais Bobbysera aussi de la partie sur mon disque, comme guest staet sur son disque il y a aussi trois morceaux de RZA."Que penses-tu des artistes qui prétendent se servir dlhip-hop pour éduquer les jeunes, comme KRS One -"hip-hop as edutainment"?.C'est un fait. Ecoute bien Wu Tang: Tu en apprendrasdavantage sur la vie et les enseignements qu'on peut entirer qu'à I'écob. Ou écoute les albums de mon projetparallèle, Gravediggaz: le premier disque étaitincroyablement sombre, le second par contre de la purelumière. Nous avons traversé cette obscurité pouratteindre la clarté. C'est ce genre d'expériences que nouvoulons transmettre."Ce concept de Bobby Digital me rappelle Pras, quis'est aussi inventé un alter ego pour son album"Ghetto Supastar"....Ah oui? ll m'a sûrement copié (il rit). J'aime bien Pras,mais voilà... (rire) il copie toujours mes idées. Wyclef m'adit un jour: tu es le seul dont nous écoutions sérieusemerles productions. Et effectivement, ils le font, comme onpeut facilement s'en rendre compte (Ça va l'ego? Ndlr)//,/ ROLAND AMSTUTZ

9I019 décêmbre+janvierNUMERO O.OOO

Page 15: Reactor 000

IrrII FI= HtrUNtr trtrEl 5DE REToUB sun scÈrue pnÈs oe cHEz Nous cES DERNIERS

Mors (RocK o'z nnÈrues D'AVENcHES, FESTIvAL DES

ARTEFACTS A srRASBouRG, FESTIvAL HoRlzoNS À tnusarurue;,LES YOUNGS GODS SE RAPPELLENT A NOTRE BON SOUVENIR'

ET NOUS FONT SAVOIR QU'ILS SONT TOUJOURS LES LEADERS

RESPECTABLES ET RESPECTES DE LA SCENE ROCK SUISSE,

AUTANT EN TERMES D'ENERGIE QUE D'INVENTIVITE'

Page 16: Reactor 000

i f'-"I.ETIQUETTE YOUNG GODS

, fut le cas sur I'album précédent avec le single Kissing The Sun et consorts. Une concession obligatoire dulnitiateurs jadis de l'adultère guitare-machine, groupe à son public et à son image?. - : - i "p1écu rseurs des hybridations industrialo- ,,Quand on iamme ou qu'on compose, je dois dire qu'on ne se pose pas vraiment la question. ll est vrai qu'on semétalloïdes,- Franz Treichler et ses deux

'dirige de plus en plus vers des thèmes' ambient, plus psychédéliqueâ, et on se foû cômplètement de saioir si ça

cômparses démontrent, après quelques mois ,conespond ou pas à ce qu'on a pu faire jusqu'à naintenant! Depuis qu'on a un local àt, on s" retrauve tous tesde silence, qu'ils ne sont pas encore à court ,trors pour jammer et finaliser les morceaux,:on a tendance à se laisser entraîner par des sons plusd:idées. lls se_sont simplement accordé un ,atmosphériques, plus planants. Le genre de choses auxquelles on s'est essayé avec Heavén Decohstrucilàn. Etmoment de répit, le temps de digérer un ,c'est peut-être à ce moment qu'inteyient un certaii:t auto-contrôle, au momenide ta sortie d'un albuni.

,Le nouvel album, dont I'enregistrement devrait débuter cet automne, semble poursuivre la,lancée desextrapolations ambianto-rock-trance d"'Only Hearien": aller plus loin soit dans la création d'ambiances, avec lanégation de toute velléité rythmique, soit dans l'ajqrstement du tempo avec des sons plus électroniques où ne se:hasardent plus que de rares guitares. Subsistent bien sûr toujours quelques techno-rocks puissants, comme ce

changement de batteur,- d'asseoir leur,Quand on allait sortir Heaven Deconstruction, c'est vrai que je me suis dit: "Ça ne peut pas être Lin album desnouveau O.G. à Artamis à Genève, el deiYoungs Gods, ce n'est pas ce que les gens attendent de nous., Le nom a éié meniionnè sur ta pochette, plutôtdécider de f a démarche à adopter pour le 'pouiinciter les gens à'la curiosité, maié 1e n'ai pas voulu que Ça soit un atbum officiel ae" louÂg aiiiJ';r;;;prochain album, maintenant qu'ils ne sont eu I'impression de flouer le public, car des gens I'auraient peut-être acheté aveuglément, sans écouter d'abord leplus affiliés à aucun label en Europe. contenu. C'est peut-être là qu'on est quelque part dépendants de notre style, ;t qu'on a intégré, comme tout teExplications avec Franz: <Après une année et monde, un sorte {d'étiquette young Gods}."demie de négociations, nous avons décidé de Cette étiquette empêcherait-elle les délires musicaux cosmiques de Treichler & Co de vagabonder? .Nousne pas renouveler notre contrat avec notre paNenons bien à faire la part des choses entre ce que les gens préfèrent entendre, sur scène notamment, et noslabel européen PIay lt Again Sam, et même si envies de choses plus calmes, que nous pouvons à present amener en concert sans que ça ne choque.nous sommes touiours signés sur lnterscope Parallèlement aux horizons plus psyché qu'on essaie d'explorer, on aime toujours autant fairé des titres quiaux Etats-Unis, I'autoproduction nous paraît bastonnent, en pensant notamment au live. La confrontation avec te public est primordi4e, nousêtre une bonne solution. l!9v9 t!!9ns peutêtre n'abg!!9!!9p!s donc iamais les titres ptus rythmés. J'ai d'ailleurs toujours énormément de ptaisir à rejouer

SOIN D'AVOIR UN DISCOURPOUR ÊTNE POLITIQUE. FAIR

Gods nationaux n'ont pas I'air d'avoir trop à craindre le cap fatidique de Ia quarantaine. Après ci"et demi", et quelques changements de line-up, la motivation est toujours présente, et les idées

elles aussi, ce qui n'est pas négligeable après presque quinze ans. La fatigue semble se faisentir, la musique ressemblant furieusement à un sacerdoce.

.Quand Use (l'ancien batteur) nous a quittés il y a une année, je dois avouer qu'on s'est demandé sio'était pas le moment d'anêter Mais faire de Ia musique est essentiel, c'est un besoin. Je suis peut-être naifidéaliste, mais je crois que ce que nous faisons, et la musique en général, dégage quelque choseçtt gette,at, uvvagÇ quçtquo vrrvov

ique, d'universel, de fondamental et de positif en fin de compte. Au niveau de l'expression des arti,'ils composent, autant que pour le public qui écoute.

'est aussi quelque chose de fondamentalement politique. Je pense qu'il n'y a pas besoin d'avoir unou des slogans pour être politique. Les Young Gods n'ont jamais été ouvertement engagés, si ce

participation ponctuelle pour soutenir des manifestations ou des associations, à but humanitaireA mon sens, faire de la musique est déjà un engagement en soi.

y a aussi le risque de tomber dans le localisme qui guette n'importe quelle revendication. Le message'oupe sera interprété différemment si le groupe joue dans I'endroit d'oit il vient ou à des milliers de kilomt

pense par exemple à RATM qui ont joué juste avant nous en Russie il y a quelque temps et quioché des drapeaux communistes sur leurs amplis: cela passait assez mal auprès de gens qui ont subide totalitaisme et qui ont souvent vu des parents mourir du communisme. Même si Ie message de bi

louable, il perd son sens dans un autre conbrte. Et puis, il y a le paradoxe pour eux d'avoir un distestataire, par exemple lorsqu'ils militent pour les lndiens du Chiapas au Mexique, et d'être signés survu vt ilqyao au ,yto^t.|uç, ça u çarÇ Jrgt tçafinance la recherche en armements de pointe aux States. Difficile d'être cohérent aussi à ce

si le but n'est que de trouver les moyens d'atteindre une audience maximale pour un discourspeut se poser la question."

-vous, qu'y disaient... / RENO.

Uhit ENGAGEMENT EN SOl.,> *"fii,"JËî8.ôïf 9l

Page 17: Reactor 000

I' IAB OLI X SU PE N E'IANE E N gTN I PS !I' NAE NAE I NE U N I' E NE NO U N I' !WILD WOMEN & HOT W'IEELS!I'ANEENOUS BABES & TUSTOM

'ilN'TOMPETITION!

Prolectron le 5 décembre dans le cadredu Festival Undergroundrl Usine à

ttr{

/+,

ans son garage, un typeen chemrse à carreauxcommence à déboulonner

amoureusement un énormemoteur d acier noir. CUT/ Unmonstre mécanique de tôle etde chromes monté sur quatreroues arrache le bitume dansune immense gerbe de feub eutée et se propulse sur aroJle corrr.e ure balle horsd'un 357 Magnum CUT/ Desfillcs vere^euses aLx .orps

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r\Ë,ii.1;":"*:";"b;,: o\

t'><Reconverti daf s lc c ncma. I a clepuis réal sep us curs c ips eL sLrrlorl lrois CoLrrls-rnetrac,;csauto;rrorlurts. tro s ovr s v srcls lolalerreIljou ss fs qri ressuscilenl un certit r c rcrralurderrgrornd: 'Nicky the Stripper'. 'NitroNicky'ct 'Drag Strip 69'. slarr n(t loLrs tro s lasLrbl rre Nicky St Gilles. notrc covcr qir cle cenLil|ero.

\îrr\

trt'Drag Strip 69'irs1 rrt /r/rr trpi'rlrir,rr1,r/. rri

lit:littn ni LloL]Ltnlt n1;ttta. //,.1 tr,:^1 ('ar/l:r1/r/1 i1l,r lll/r:1 ri lttcstac si?/rs srra/lit//() l)/i' i,{ //1 ./,r/(ro/lt/7te/l(re tr;at ItItttr)t t//r sl//l)1ait:,-t. I)t//s (J(l/\.1]|ts r/tr. l! /tlsltrd d.s /rr/r{ ()/r//.:i ./,rie,suile o| e:nvtt: tl y,rrr/Lrr r/r.s irrr,k1t,.s t/ rrrrr,aOt t ll-)a'ttttOtl dat (//r{/s1rt/.ç i i iir,, i,,ir, r i r1,,, i,,,,,,(,)/r/r 1r/,,/ri,rri r, ( r/r,,rr /,,,irr r,1 L rl,rr,,. ll l,tli;ltl t.l,l ltl/otiqa crrsl (rar //lolcr// Ltn Chevrolet VB it'tnLtlt:Ltt L tltitttt:. qLt t't,t prilltaiu()/ll(r/r/ l),?sarvo/t/o drrpt/is s, r)fÉr?/i()/r rrr /!].'iir i11 , r lr.tlllrfurl.s /e:.s terr;clcls rltr ytltrssc (Jlr;lrl ,rr,,rrltakrqLlcrs t1t:. l;l lt;tnLltt i-{)/r. i/i- s.)/r1 t,\1/,tillltl ttnt: Itt:ttlatt). a/r. llrTls r-'{///tr.çTourner des films semble être un excellentprétexte pour déshabiller des jeunes filles...comment trouves-tu tes danseuses?

,hI

:.:.t:::l::t(

Un trip macho sorrs LSD ur c itrr

sat.rr quo dc 30 m f lles. ledclirc yserg que d ulr-nécar cr clr crotomane. le rockn ro I en rude-o-rarna ..? Un pcr-r

de tout cc a rna s su[toul r]nhomrraqe aLrx légendes dcslrash rlov cs dcs annees 60.Russ Meyer. Keneth Anger ouRoger Corman. Pas tropctonnanl qLrarcl or s.r t qucMark cta t. sors e nom de Marc;DrVla l rr.l .,lLLaMuerte. rryth que qroLrpe berlqese pare er !J4.

'uË

Nrcky the Slflppcr

FêtesMark Lagoon: .Mes frlms sont plus souventproletés dans le cadre de sorrées, c1ans c1es

clttbs, que dans des crnénas. Je les conçotspour cela. pour être vus au setn d uneambiance cJe fête. J organrse mor-mène desfètes à Bruxelles pour la sartte de chaquenouveaLt filtn, d assez gros evenements. avec1000 à 1500 person/rcs.

s'cyl)/()rlirllrr/r tttt Harilson Marks Lrn Arrr1l,lsIlds perl t-.ot)nLt. (lont lt: f rlrn 'Peeping Tom'tn a l.ttlattt:ottl-t tnllttt-,nL:e r,..;1/rclrrTlrrrrrirrrl L)lt..nt:ort.. Bruce Brown lt,. pttlrrr r1tr ltlrn tlt: :;Lttl(lrrs rlrnircs 64. pottr.sr.rrr 'Endless Summer'i//,id,,,/ l,1't,1 1,,O. t,, t,. \. s

1.rr:lcrkrs Mt)s ftlnts sortl 1rlerrt.s (/{, /(,/(,/t,/rr'.rs1-tottr t:tttepIIiIt.'.s //,i?/s ()/r l)t1i1 /rrll ,t/)l)/{,.r(r/p()t, alli\ tlltlttttls. .çil/7.S f/{,// (r(rlll, l/l/(,,lI hislttitt: tlLt L:tntttDa ./irltllsrr s//]rl)/(i/ll(,/r/ ( (,a/t/rr /ar a-rr/r/lit/.s /tt rrrreilr .soil /ir.s lr.tr/rrrr/i.s i.1

k:s lerrtlttrr.s./ Si 7r: lri lrrsr:lis rJt?rrs rirrr, lt,ttltltttrtsi /c par/pafu/a Ltn nlylltt:. {rirsl ily.t/r1 ltrr11 li./t/ilà le t:ttltt: rlt' l;t ft:ntrnt,. -

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Page 18: Reactor 000

Drsco:I/IAXI VINYL CONNEXION TLE MEME COI\TBAT .

lKORRA PFOO ) "FAT BEAT EN PHfSSAOE U S

MAXI 2 TITRE CD 'DE GRE OU DE FOF]CE] MESSAGE DANS UNE

BOUTEILLE IKoBFA PFOD ]

ALBUM COMPIL.: .LE BOUT DU TUNNEL I(OBFA PBOD )

Tout a débuté par la rencontre entre Laurent et Daniel. Laurent, un Lausannois qui triture les

beats et Daniei, un Marseillais arrivé en Suisse grâce au foot. Après avoir eu I'occasion

d'aller écouter les beats de Laurent dans son local, celui-ci lui parla de son envie de

produire des groupes locaux, en les réunissant avec des groupes parisiens et

marseillais. Rien n'est dÛ au hasard: Daniel connaissait bien certainsmembres du 3ème CEil pour avoir jouer avec eux à Marseille.Le lendemain, Daniel leur téléphone, leur propose de venir écouter le

travail de Laurent. Débarquent le 3ème Oeil et Def Bond, qui

rencontrent Laurent, discutent du projet et repartent en Francetravailler sur ce qu'ils ont récolté ici. Lorsqu'ils reviennent' c'estpour se lancer sur I'idée d'un maxi, enregistré au Mont-sur-Lausanne, mixé à Marseille avec I'ingénieur du son d'lAM et

masterisé à la Hit Factory (NYc). Résultal: deux titres sottisen vinyl, produits de main de maÎtre par DJ K et Yvan du

Double Pact. Featuring sur Connexion (DJ K): Menzo(F.F.), Nega (D.P.), Nostra, Mambi One (3ème (Eil), et

sur Le même combat (Yvan): Stress (D'P.), Fresh(Venin), Boss One (3ème Gil) et les scratches de

Junk D.N.A. aka DJ Seb. A partir de là plus rien ne lesretient. Aujourd'hui leur travail a abouti à la sortie dela compile Kobra 'Le Bout du Tunnel'.

ARTISTES FRANçAIS,CELA FAITMAINTENANT PRÈSD'UN ANS QUEKOBRA PRÉPARE LASORTIE DE SACOMPILATION.

LE SERPENTt

S'EVEILLEFan de Public Enemy (Bigup!!), Daniel (akaDany) est celui qui tient les rênes du label,décidant de ce qui sort ou ne sort pas.

Ta vision du rap en suisse romande?Daniel: -Y'a un très bon niveau, ouais. lct' lesjeunes ont beaucoup d'avance techniquenentpar rapport à la France. /es sons sont plusphat, plus gras, ce qui manque a certatnsgroupes français. Ce qui m'a étotltlé lorsque iesuis arrivé, c'est le nombre de Blancs qui fontde la musique. A Marseille c'est toulaursconsidéré comme une nustque de Norr. tu vois

c est quand même là que le FN fatt de très bonsscores, alors forcément le mélange se fait plus

tôt entre Black et Beurs.-Et le rap international?-Je trouve que la black musique a amené tout ceque I'on connaît, du rock au rap, sauf pour la

musique classrque. Elle a ouvert beaucoup deportes ces dernières années et en ouvrira encoreC'est comme un raz de marée qui va nous tomberdessus. Et c'est fort! Dans /es sons y'a des groupescomme Public Enemy qui sont pour moi la base lesracines, les pères et le sommet de ce que \on peut faire.

Après, c'est sùr y'a des groupes comme Grandmaster Flash,

Kool G, Rakim , tu vois...?-Et la'new schcel'?-J'aime bien ce que fait Wu, Gangstarr bien sùr' Trtbe Mob Deep. ."Tes obiectif concernant le label?.Déjà éortir les maxis, puis I'abum. Et voir ou on en est dans 5-10 ans Le

but serait de devenir un Delabel suisse (Delabel étant LE label qui a lartcé le

rap en France, avec notamment IAM) !!"

Page 19: Reactor 000

Drsco:KNUI .LEFTOVEBS"

FF]AGMENT "TRONC'GRACE 'NOW I THINK'TANTRU[/ .TWISTED

IN ANGUiSHKNUT 'BASTAF]DISER'

NOSTROIVO "ARGUED STRIBUTION D SCTFADE

COUP FnAttton est donné en mars 97 avec la sortie simultanée du premier album de Knut "Leftc)vers"

bombe), et du maxi de leur confrères de Fragment. Depuis, en à pe ne plus d,un aruatre autres disques estampillés Snuff ont vu le jour. Une ligne directrice essentielleme11l

qur correspond bren à l'activité rock du bout du lac, réputée pour son méchanl

QU'ILPOUR LE MOINS

digipack), le travail du label consiste bien sûr à assurer lapromotion, ce qui ne va pas sans des Trais que la simple

vente des disques ne peut pas couvrir. .Pour lancer lelabel, nous avons reÇu une petite subvention de pTR.

POUR UNROMAND

DECROCHER LAputs nous avons organrsé des sorrées disco à Genèw:à I Usine notamment, pour récupérer des fonds.Pourtant, à I'avenrf nous allons tenter de nousfinancer d'une autre manière, en organisant desévénements plus en rapport avec les produits €t laphilosophie du label. ll faut être cohérent..

RE SIGNATUREUN LABEL DIGNE

FONDENT LEUR !Y#,ç,f 9,çg"y,,l'r!,^?"n,,"",imilesdupays, notamment vers la France (Tripsichord) etl'Allemagne (We Bite). Une expansion qui n'estsans doute pas sans rapport avec la rlualité desdisques et l'assiduité des responsahres du label

MAISON D'ÉDITION.E FUT LE CAS

TAMMENT À CEruÈVEY A BIENTOT DEUX ANS

"ll est très difficile de trouver des Ctstributeursfassent un travatl adéquat au niveau de laVEC LA CRÉATION DEpromotion. C'est à cette etape que se situe le

penchant pour tout ce qui est radical et sans concession. La sélection des groupes estd'ailleurs en grande partie genevoise. .Pour des raisons de proximité,èxplique Rodcric

un des responsables de la maison. Nous aimons voir ce que les groupes valent surscène avanT cle les stgner-. snuff tend pourtant à s'ouvrrr géographiquement,

déjà avec Tantrum, puis peut être Carn, de Nancy, dans un proche avenrr..Nous nous somnes un peu emballés en sortant autant de disques en sr

peu de temps. et nous allons à présent nous concentrer sur ceux_làavant de penser à d autres. Nous avons pour le noment comme

objectif de les exporter en Belgique et en Hollande-. Outre les fradu pressage et de l'élaboration des pochettes (une lrgne

graphique soignée, d'arlleurs mise en valeur par l'édition en

CE NOM, NOMBREUXNT LES MUSICIENS

FF RECORDS, DONTTENANCIERS SONT

NTRE AUTRES MEMBRESKNUT ET/OU

DE LA SCÈNEK GENEVOISE.

problème pour les petits indépendants. La prioriteest toujours mrse sur quelqu,:s têtes d'affiches

jugées plus vendables, et .-:'est toujours à nous defaire le boulot pour obten,'r le moindre écho, à

l étranger comme en Sr,rsse-. Spécialement pourdes productions aussr pointues, pour qui le grand

public ne peut avoi; qu'un maigre inlérêt.Underground "pl!s par expérience que par choix",

Snuff Rec. priviiégie le travail avec les petites

DIGTES REPRÉSEilTAIITS DE'ÉcuRtE stuFF, t(ilur ET tosrRoMo

SOTT I''ACTUALITÉ AUEC CHACUT

IOUT O'ABORD "ARGUE" DEQUI APRÈS AUOIR

LO]IGTEMPS EXERGÉ SUR SCÈilEUR SAUAilT UIBROMASSAGE

DE TYMPATS, lIOUS GRATIFIEilTT DISQUE I'OTT LES BPM

FOTT PASSER LA GABBER POUR UTTEuE D'ÉCOL|ERS.

PILOTITAGE DE BATTERIE'À FOilD ÀÀ roto'1 MouLttETs ItE GutrAREs DtcItEs D'utr

APALm DEATH, LE TOUT ASSAtSOililÉ D'UilE UO|XCHATT UERS LE HARDCORE, trARGUE' EST

DU DÉBUT À U TTII. LEURS UOISITIS DEKTIUT TE SOTTT PAS ET RESTE, ET COTFIRMETT QU'ILSSOTT LE GROUPE MÉIAI SUTSSE DU MOMETT AUEG CE"BASTARDtSER", puR cHEF-D'GUURE OE

TSTRUCTIUISME IYIUSIGAL, QUI PASSE DE LA

]IOUUEL ALBUM.

STROMO,

Et ilEU; T|TRES, rtuT tous FAIT Ut RÉSUMÉDIT DES TEilDATGES ACTUEI.I.ES DE LA TUIUSIQUE

uYAtTE, AUEC Et pRtME ut ttIsTRuMEIfTAl

infrastructures comme les associations et la vente parcorrespct rdance. "Même si nous ne négligeons pas

I'imrvct de la presse à gros tirage et des chaînes deCtistrrbution, nous mrsons beaucoup plus sur le travail avec

les fanztnes et les mailorders, dont les membres sont despassronnés qui s'rnvestissent à fond clans leur travail. De plus

le public concerné par le type de mustque que nous offrons estnettement plus facile à atteindre de cette manrère. ". Un public

destiné à se développer, espérons-ie. / RENO

,REXC!TAT!Oil LA PLUS JOU|SS|UE (THE WHtp HIGH/LOWUTE ÉGRASATITE RÉPÉT|IIU|TÉ ToUTE ITDUSTRIELLE

AUDACIEUX ET LA]ICITATT (FUNGUS MAD.

liAcc.ltot

"''ffi'JÈÀb.àil6"91

Page 20: Reactor 000

TELLE eu'oil rA corlniT lrr onrr euE DE reeo. MAts sEs syMpATHteuEs HABtrAttrs s'ActrAtEltr oÉrÀ steil nunrililArr coMME Urr rÉoÉRRrtoil D'ASSOC|ATTOf,S, ELLE REGROUPE Et SOil SElll PLUSIEURS ORGAIIISMIS _DISf!!_CIS:

pE LE pLUs AlctE1 Esr prp, AUTREMEIIT Dtr posr TEITEBRAS Roctç QUI FUT roloÉ E! !e8s. ETAT D'uRGEtlcEs llE vtllrAls pLUs IARD, Mrlrrnrr Éoun uilE cuLruRE ALrERIrArruE Er cHERc!!11I l9I1YE!!F!I_9t_t!ltJ9gI _a_Y::t-lE::11?liËliîrlJjoc,Ë;ôiîËiltïi ;iliC rÀ nrc-ir-néii or ôunrnr MURs BrEr À rux. Er reeo, npnÈs ots 4rnÉts pnssÉrs

LorrEs Er urLLAs squriË?Ëè,-rièHÂir-Àn-i èoncERrs snùvncn Er MArrFs pLUs ou Mo-tlts pActFtsrEs, LA urrr cÉon À eEltcEs u1E tMMElsr inriésr, uucDo, uslrtE cElEUorsE or oÉcRosstssAcE D'oR, À coilDtrtol{ QUE PTR Alr AusstiliiiÀns ÀpiÈs, rr slrE FAtr phnrtr DE UIMAGE DE rutAReuE or crrÈua oil Y A uu LEs coIrcERTs LEs PLUS Rocl( Er lLLA euEUE pouR hrrsR Rux rRÈs pRlsÉs 'BoULEUARD DEs Hlrs".

rv

: voisinage. Du budget de cinq millions voté par la Ville, la moitié environ va

ervir à des travaux extérieurs, rafraÎchissement des façades etdes murs principalement. Pour la Ville, il s'agit d'une opératlon

conservation du patrimoine, l'Usine étant I'un des derniers bâtimentsustriels du début du siècle'est-ce qui va changer?reste de l'argent sera utilisé pour les travaux d'aménagement intérieur

ndés par les exploitants. Là, c'est la révolution totale. CommenÇons par

rez-cle-chaussée. Des deux salles de concerts, il n'en restera plus qu'une

tant d'accueillir 700 à BOO personnes. Elle sera néanmoins modulable'rideau séparant l'espace en deux, une scène plus petite à I'arrière servira

des concerts plus intimes, avec 100 à 150 personnes

'accueillir des têtes d'affiches plus conséquentes, mais le problème du

achet se posera puisque I'Usine lravaille par principe sans sponsors. Pour

e PTR, et les petites frictions ponctuant la cohabitation des deux TEUVEres donc les deux salles bien distinctes connues sous le nom du Kab el

ions respectives, notamment pour savoir qui balayerail le couloirlvont-elles subsister toutes les deux? 'Tout à fait'' explique Seb

UITE FOURMITIÈRE DE DEUX ÉTNCTSesponsable à PTR, .nous ot9âniserons chacun à notre tour desLes deux associattons explotteront dcnc le même outtl.' Passons maintenant au deuxième étage, territolre jadis du Débido, à la I

se répartiront les programmations? La question n'est pas bistro, resto et disco. Ce lieu fétiche de toute la faune alternative

ore résolue et risque d'être épineuse. Une grande salle permettralt désormais en paix. A sa place, une salle réservée aux expositions, ou à

a cure de iouvence que s'est offerte 1'Usrne aura duré près d'une année. Bul

la manceuvre: facililer l'exploitation du site et améliorer les rapports avec

oooBASTION DE LA CULTURE ALTERNATIVE GENEVOISE,L'USINE S'EST ACCORDÉ, APRÈS 8 ANS DE BONS ETLOYAUX SERVICES, UN LIFTING A CINQLI/IILLIONS, AUXFRAIS DE CETTE BONNE VILLE DE GENEVE.

FATTPEAU

événements ponctuels, dont les mythiques "Thés dansants" du dimanche (

fin d'après-midi Rebaptisé le Zoo, l'espace sera géré par l'association El

tiendra sur le pallier du premier, à la place d'anciens bureaux Les murseront abattus pour taire place au nouveau bar qui n'a pas encore de nom

Le cinéma restera planqué en fond de salle, au-dessus du théâtre

Toute les activités qui siégeaient à l'Usine sont maintenues, du salon decoiffure au magasin de disques, en passant par les ateliers photo, sculptureel mode. Urgences Disk ne bougera donc pas de son petit cagibi à la décodestroy, à l'entrée du premier étage. En outre, l'Usine entend désormaiss'investir davantage dans le monde associatif et revenir à des activités pluspolitiques.f inauguration est donc prévue pour le dernier week end d'octobre, mais

rien n'èst encore sÛr. Un gigantesque bamboula s'impose de toutes façons,fidèle à la tradilion usinesquel Be there! / ODILE DE RAY

moment, les deux groupes restent donc on ne peut plus myslérieux sur le d'Urgences. Celle-ci cédera son statut d'association faîtière à un nouve

de leur proqramme groupe qui sera connu sous le nom de L'Usine, pour simpliTier les chosesLe concept de bistro subsiste cependant, en verslon plus lntlme, elthéâtre, lui, sera repoussé au fond du bâtiment, dans I'ancienne salle PTR,

qui permettra une meilleure exploitation des deux activités 'L'idée estaméliorer les interactions entre les divers exploitants de I'Usine Avant

une seule entrée commune, on ne pouvait pas ouvrtr les portes pour les

ts avant que le théâtre n'ait termtné. soit vers 22h. Désormais' tl y aura Quanl à l'antre de David Weber, à savoir le Studio des Forces Motrices, il

entrées, une côté place des Volontaires, une autre du cÔté du RhÔne et été déplacé vers I'avant du bâtiment, ou le maÎtre pourra operer en I

tranquillité et dans le confort moderne de son nouveau studiotroisième dans la rue de la Coulouvrenière, à l'opposé du RhÔne"'Seb

IWARKTHALLEfBE>LA KULTKELLER MARKTHALLE DE BERNE (LITTERALEMENT LA

;ftf;ft'J5Jâ"?T,iT'13*=?E3,l,lo=? J3L?,oH,'h1,Yf 3â*""' r(AV E K U LTIER SAMEDI DU MOIS: llARl( MOOII - PARIY

TEGHTO HARDCORE PAR LES UTITED D''S2ÈME SAM.: TllE GAUE - PARTY GOTHIC'

ELEGTRO-OARI(, WAUE & lllDUS AUEG DES llJ's lilulrEs. EtlpRÉutsror: TllE SAIIGTUARY (LAUSAIIilE), UlllcE DU XYMOXcLUB (USTER), VAIIil D'ABSTRAGT mAlL-ORDER (GEIIÈUE /BER]IE) ETG.

3ÈME SA]UI.: STAHLI(LAilG . PARTY ELECTRO.DETROIT AUEC DES DJ'S ITU|TÉS

4ÈME SAM.: DIE KATAI(OMBETI . SOIREEBATGAUE, RITUAL, AUAIIT-GARDE, ITDUS AUEG COIICERTS LIUEET D, MICHEL DU GROUPE MlSr. PREUISIOilS: MOTHERDESTRUCTIOil / SIXTH GOMM, SHADOW PROJECT' l(lRLlAIlGAMERA, ETC.

Page 21: Reactor 000

FERMÉE DURANT TOUTt'ÉtÉ PouR cAUSE DEDETTES ET DERESTRUCTURATION ENPROFONDEUR, LADOLCE VITA "NOUVEAUsrYLE" e nernouvÉSES RACINES ROCK.

r'p;',Nl,. t-' u,g

tlE'*S

DES LA FIN DU MOISD'OCTOBRE, PUIS DEvRrurÈne ÉcneloruruÉeLES NOCTAMBULESGENEVOISDECOUVRIRONT PETITA PETIT LE NOUVEAULOOK DE L'USINE. LECII.IÉN/lR OUVRIRA ENPREMIER, SUIVI DUZOO. LA SALLE DECONCERT, ELLE, ESTpeu À l-Rrnnîrue vRrssenR opÉAU PLUS TARD ENoÉcenlteRe, pouR LEFESTIVALUNDERGROUND.

AVEC UNE SEULEGRANDE snue ÀPARTAGER ENTREASSOCIATIONS, LAQUESTION DE LAPROGRAMMATIONPAS ENCORE RESOLUEET RrseuE o'ÊrRrÉprrueusr.

OLCEWTLLTE]IERDTET

Relookée par les mêmes décorateurs quel'hallucinant Veaudoux de Monthey,revitalisée, son rôle redéfini, la Do revientde loin et promet beaucoup, portée par lafoi d'une nouvelle équrpe professionnellebien décidée à offrir une alternative àl'omniprésence techno. Programmationsans faute, soirées à thême, prix d'entrée"découvertes" à une thune, bistro sympa àl'étage ouvert toutes les nuits jusque à 5hdu mat'... Lausanne possède enfin denouveau un lieu rock de qualité. ll étaittemps (cf. Shit Happens: "chronique d'unweek-end annoncé"). / LARS K.

t\ Mais les temps changent, et ce grand club a préféré choisir Ia carte de

.)::'m'',",""'.ï.1,uii:Ë;ii:,3:':i":îH:ffi HJ:"n:"Ë,:3f, :"f,ï""t r ;il :3;i", i'.'J'3 ff :?'fiîj "î:i Ë:iJ:f 3: ,3' i.î",i ;T ii i: î?::,3"ï::, J Ë

de la Cave (nouveau programme ci-contre).En outre le club est aussi ouvert du rundi au vendredi de .r6'30

à 0o:30 etconstitue le lieu de rencontre idéar pour res fétichistes des années BOcomme pour les nouveaux fans de musique érectronique. Les vendrediseront dédiés à des parties indje-rock et disco.La Markthalle est un beau symbole de la fin de ce siècle en ce quiconcerne les clubs: résurrection du rock, métissage des culturesmusicales et ouverture d'esprit dans I'organisation de concerts, par desgroupes proposant une musique hors du régime_dictature MTV

, IANTOINE INDACO

Die MobiliqrVersicherungen E Vors orge027 decembre+tanv er

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Page 22: Reactor 000

music lab. factory

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\PARADISE I Yettow/KarbonBob Sinclarl Sous ce pseudo ridicule se cache en fait Chris, un desfondateurs du label Yellàw 6ne uignty Bop, La Yellow 357, Kid Lo@ ou encorel.Dimitrifrom Pais). C'est donc en parfaite connaissance de cause qu'il apris d'assaut les dancefloors avec notamment LE maxi qui tue, "Gymonic", ode délirante et délurée à Véronique et Davina. Son album est

ldans la même veine house funky avec ce brin de dérision quilaractérise les producti[ns frenôhyâctuelles. Un premier album sexy

>l.e.aQUALITY BOLLS i Liquid Sky/Karbonon commence à connaître les Grooveridet, ôiË1Ë!i""on.ort.de la scène drum'n'bass anglaise, à jforce d'un rabattagemédiatique industriel, forcené et inces$ant qui commence ànous foutre la gerbe. i

Pour change-r de latitude, déplaçor'frs-nous au pays duhamburger, à New York plus précisémfnt, ou réside le labelLiquid Sky qui sort la dernière productiop de 1.8.7., annonçantla fin de I'exclusivité anqlaise sur la drdm'n'bass. lci pas tropd;effets jazzifiants ni de iitournelles tinoqtres a nien ptuà tinir, çâavoine sec et pour de bon!>EOUilBOUI|SFTELLITES I

SEuEN IGNITIONS I R&S/Musikveftriebll vous suffira de jeter une oreille sur cej CD pour vous rendre

que quand les Japonais font {u big beat c'est pasrigoler. Et quand vous aurez posé un æil sur la pochettelvous verrez qu'ils nent pas du tout, avec des remixes de Meat Beat Manifesto, Optical, Depth Charge...

Bref du beau monde et surtout, pour le plus grand plaisir de tous,jde la bonne musique.En plus, ce double CD n'est en fait qu'une espèce de gros sinQle préparant le terralnpour I'album qui va suivre et qui risquerait d'en intéresser plus d'ud. / SOLEX

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>SOPHIFTHE INFINITE CIRCLEOn I'attendait depuis deux ans!! Le nouveau Sophia arriveI'automne, histoire de nous aider à traverser la pire saison deSheppard, chanteur-gultariste de Sophia, toutes les saisonsApparemment encore très mal remis de la mort de son ancienbassiste @vec tequet il olficiait au sein des mythiques God Machine), Robintraîne son spleen existentiel tout au long des dix plages de cedisque touchant et sincère. Avec une production sans faille, etune majorité de titres dignes des meilleurs songwriters, "Thelnfinite Circle" emmène ses auditeurs dans les méandres despensées les plus noires de son leader. Un rythme lent, très lent,quasi comateux, des guitares Iimpides mais définitivementoppressantes, le tout agrémenté d'arrangements superbes(viotons, piano, violoncelle, pedal steel), pour un album essentlellementacoustique. Du magnifique "lf Only" au grandiose et troublant'The River Song", Sophia atteint la perfection et place la bane àune hauteur démesurée.C'est beau, c'est bon, c'est triste, on en redemande...>PLRCEBOWITHOUTYOU rM NOTHING HuWirginQue dire sur Placebo qui n'aie pas déjà été dit? Un premieralbum éponyme ayant rassemblé la majorité des critiques? Unleader charismatique et androgyne dévoilant à toute la presse sabisexualité? Ses accointances avec le du rock'n'roll laowieen tête de rsr4? Non... laissons tout celaià la presse "people"spécialisée et occupons-nous plurôt'dsce fameux deuxième album. Un essaitrès réussi: 12 titres, autant de tubes enpuissance. "Without You l'm Nothing"possède en effet toutes les qualités deson prédécesseur: puissance, mélodie etélégance. Passant aisément d'un registretrès bruyant @rick Shithouse, You Donl,Cate-About Us, aux reminiscences très Cure, période

'Head on the Doot"') , à des composrtionsbeaucoup plus aériennes et intimistes"Ask For Answers" ou le magnifique"Summer's Gone", Placebo transcendeses démons intérieurs et laisse éclater satristesse viscérale sur la perle de cetalbum Without You I'm Nothing, dont elleporte fièrement le nom. Un mustl!/ FRANK

et kitsch à souhait, tout comme sa "cover",êt déôiilément très réussi.>THE WI5E6UY5THE ANTIDOTE W. of S./MusikvertriebBig Beat? Hip Hop? ni I'un ni l'autre ou tousles deux à la fois, I'ensemble baigné dansune sauce easy-listening. Le son desWiseguys, pour ce deuxième opus n'a rienperdu de son énergie festive, même s'il nereste plus que DJ Touché aux commandes.A l'lmage de son label, Wall of Sound, il faitpreuve d'un éclectisme et d'une ouvertured'esprit qui fait malheureusement défaut àde nombreuses productions hip-hopactuelles. Attention toutefois, I'utilisationprolongée de cet album pourrait bien fairepousser des palmiers sur vos enceintes./TETSUO

t!tal

i4'1i,l

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Shop Recordingspile-poil au début de

. Pour Robin Proper-insurmontables.

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MOMENT OFTRUTHi Virgin/EMl*The reeeel hip-hop,iMC'ing aild DJ'ing in your own mind youknow... I guess right nQw we start the show..." c'est comme ça quecommence ce putainjd'album. Pour les inconditionnels c'est unmoment très, très, tttrrfèèèèès attendu, et pour ceux qui n'auraientaucune idée de ce qLii ce fait actuellemenl @tréettemen\ en rap ouqui n'aurait que Wutang en tête c'est le moment de remettre lespendules a I'heure! Qeats carrés, constructions originales, flow"sans décoration", tektes intelligents qui ne vous refont pas lemonde du genre: y'eç a marre du système, faut tout péter pourmieux tout re-péter... Dans le genre mature et foudroyant y'à qu'astopper sur Robbin Hood Theory... RAAAAHHH...Les prods sont dues pour la plupart à l'un des MONSTRES du Hip-Hop Art, sieur DJ Premier, et les lyrics à I'un des Maître deCérémonie les plus reconnus: sieur Guru! lls ont lancé Jeru deDamaja, M.O.P., Bahamadia, travaillé avec Rage, Snoop, KrumbSnatcha, O.C. et tellement d'autres; pour cet album ils ont invité: K-Ci, Jojo, lnspectah Deck, M.O.P., Hannibal, Big Shug, Freddie Foxx,Krumb Snatcha, G-Dep, Shaggy Sha et le non moins célèbreScaface sur Betrayal (trahison). Ok, en résumé: si I'on ne maîtrisepas I'anglais, rien que les beats valent la peine d'y poser uneoreille, au risque de ne pas la récupérer!>wF550U1?Pour leur cinquième album,les Tribe Called Quest nous emmènentavec "The Love Movement" à la recherche d'un son épuré etconstruit. Positive vlbration ln full effect!

de même, partent pour l'âge d"'Aquemini" a larecherche de nouveaui< horlzons et le prouvent par un album dont on ne peut que dire qu'ilest magnifique chez lLa Face Production, en featuring avec Joi, Peach, Goodie Mob,Rewkwon, George Cliqton et Eryka Baddu.Eric Sermon - ReadM{n - Keith Murray arrivent en forces avec "El Nifro", chez Def Jam. Fullcooperation is a must... est I'un des maxis tirés de l'album et c'est de la bombe style phat!Jay-Z aussi avec son volume 2 "Hard Knock Life" chez Def Jam, Canibus et son "Can-l-Bus"(Universal), Fat Joe se fait "Don Cartagena" (Relativity), Heather B balance sa voix chezMCA avec "Do You", son dernier album. Et pour finir le dernier Heltah Skeltah du BootCamp et il fait du bruit !! "Magnum Force" chez Priority Records... Rien que du bon sonpour vos enceintes alors...pas d'hésitatlons! / MIKE

5*'1fiû",frîô.À".3;f'91

Page 23: Reactor 000

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Headstrong/EMlrir>SUlClDE trOMilFNOOCONSTRaJCT >< DESIFUCf Off Beat/PhonagC'est au moins depuis "Eites" de Skinny Puppy (etectro lo's) que j'attendais un album

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iÈ;";il;i ;;.i;îpiéri';nf ôu'i"*i' â"ni .on "ititro"

et sa musique:imetal hardcore radicall ultraouissant, technique, $ombre et torturé. Les,meiâl hardcore radical I u ltrapiuissant, technique,rmetal hardcore radicalj ultrapuissant, technique, sombre et torturé. Les

[itres, en français comni,e les paroles, parlent d'euxtmêmes: Chair, Plomb,Nerf, Bave...Méchant, rnais redoutablement intelligent: les composltlonsrouleau-compresseur dê "Flux" ne se contentent pas de vous coller aumur, elles vous y clouênt avec une précision toute chirurgicale et une

lsophistication sadique. Comme tous les groupes dé la Headstrong family,'_F.âgmé1têstalléenreiistrerenSuède;laproduction, massive, est signée DanielBergstrand (Meshuggah, Stiapping Young Lad, Stuck

Moio...). lJne tuerie sanglahte, violente et belle à

la fois. / LARS K. l

>sYsTEil OF R trOw]{SYSTEM OF A DOWN I American/BMG AriolaSystem of a what?? s'initerrogent les fouille-merde yankees ou britofis lorsqu'ils trempentleur museau dans la gelép nervurée de Systemof a Down. Mais qu'est-cê que ce truc, du post-autiste metal, de la trandejusion inversementémotionnelle ou du trisomiô-gogol-core?Mike Patton de Faith Nq More, lui, s'en foutcomme de sa permièrel crise d'épilepsie etadore ces arméno-califirniens sublimant le

,spa-sme-, Çonstammentlen grand écart sur

>ULTFFSPFNK i

Sony

id'electro-dark-indus aus$i destructeur, décapant et sombre en même temps. Dans

'une scène electro-indus très encombrée dans laquelle tout semble être dit et où les

projets ne cessent de de ressembler, Suicide Commando réussit un des albums-phares de la nouvelle soène EBM. Rares sont les groupes qul arrivent à proposer

des disques dans lesduels aucun morceau n'est en retrait et à maintenir des-sonorités aussi saturées sur des basses martelantes et des textes aussi acides.Chaque morceau peut qtre choisi comme fond sonore idéal pour une course dansChaque morceau peut qtre choisi comme fond sonore idéal pour une course dansrles méandres obscurs cf'une usine désaffectée, parmi les vapeurs asphyxiantes. .

rcar en effet cet album nfest qu'une critique de notre société moderne progressisteet sans-âme: Une musique pour les nouvellesgénérations post-consuméristes?>BLOOtr FXISBLOT, SACRIFICE lN SWEDEN Cold Meat industryll s'agit ici d'un enregistrement "live", effectué lors dufestival marquant les 10 ans du label Cold Meat lndustry,reférence de la musique death-industrielle nordique.Blood Axis, formation culte de la nouvelle scène diteeuropéenne, se présente pour cet album sous forme detrio, pour nous proposer une musique dark-folk/svmohonique grandiose. L enregistrement est parfait,

et des morceaux tels que "Lords of Ages' ou '"fhe Gospelof the lnhumanity'' prennent des nouvelles dimensions parI'utilisation d'instruments live en lieu et place des samplersutilisés en studio. Lutilisation d'un violon et de percussionsclassiques rendent les morceaux plus chauds, moinssynthétiques et donc plus proches des ambiancespaiennes évoquées par les textes. Un must pour lesamants des musiques néo-symphoniques.>FOsF CFUXNOCTES INSOMNES Rosa Crux productionEnfin: le nouveau CD de Rosa Crux est sorti! Depuis lemilieu des années 80, cette formation de Rouen distillesavamment des perles précieuses d'une musique qu'onpourrait définir comme médiévale-gothioue-wave-industrielle-rituelle. Toujours autoproduits, leurs disquesont une présentation raffinée jusque dans les odeurs (ils

souventleurs disques pour donner I'impression à

I'audlteur de se retroÛver dans un temple enfumé). Cette fois-ci, leurs chantsmonastiques en latinlsont agrémentés de sonorités plus expérimentales, etd'autres plus néo-classiques par la mise en avant d'un piano. Pour les fans de la

première heure, une agréable surprise consiste en la reprise de "Aglorl", un

morceau-culte des soirées new wave. Le CD est en outre complété d'un CD-Romavec vidéo et photos qui présentent leur monde magique et envoÛtant à ceux qui

n'ont jamais assisté à leurs concerts, sorte de rituel ancien. (en conceft à la Matkthalle

de Beme lors de la soirée de Nouvelan...)/ ANTOINE

>DERTHTHE SOUND OF PERSEVERANCE Nuclear Blast/Phonag

aaamh À la larili+A)Chuck Schuldiner, pionnier du death métal, aurait-il succombé à la facilité?Lhypothèse se confirme à l'écoute de ce nouvel opus. Affligeant constat: Chucks'est contenté de plagier les parties les plus techniques d'Atheist (v compris te

timbrede vox) en les associant aux riffs les moins accrocheurs de Death AngelLabsence de I'excellent (exrbatteur de DarkAngel, Gene Hoglan, induit un cruelvide dans la sectronirythmique. Résultats des courses: un produit moyen.

-|es-doigrts-pour qu'il ne s'agisse que d'unefausse note dans I'impressionnant cursus de ce groupefantastique. http ://www. nuclearblast-usa.com>EESEECH...FROM A BLEEDING HEART Metal Blade /PhonagLa désolation et la dépression semblent être de rigueurchez les groupes scandinaves, et Beseech ne fait pas

exception. Suite à leur fabuleuse démo "Tears", cetalbum propose dix titres de Doom Metal lent, souventmélodique et langoureux, influencé par Paradise Lost("Shades of God"), incorporant astucieusement flÛte,violon, voix rauque, accompagnés par une superbechanteuse. Disque intéressant à plus d'un égard, bienque les titres les plus récents soient moins inspirés queles anciens. Bref, un groupe chargé d'émotions, idéalpour se consoler du tragique virage musical deParadise Lost.http://hem. passagen.se/beseech

lLes Lausannois de Hefdstrong Records sont en train d'écrémer la scènejrock romande: aprèd Shovel, qui est passé be Noise Product à

Headstrong (album prévù en févrie\, c'est au tour dq Fragment de quitterSnuff ltire én page 25) pbur son premier véritablej album. Pour autant,

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|/LIFAJTATYT\ i i ev,rrN'ayant aucun lien dQ parenté avec les activlstes hollywoodiens del'organisation susmentionnée, je souligne d'emblée qu'Ultraspank parUltraspank représente l'ârchétype de l'æuvre parfaite dans tout ce que Ia

ULTBASPANK

musique bruyante est susceptible d'apporter auf critiques utilisant lamauvaise foi pour vendre leur daube.Faisant moi-même partie de cette corporation degâche-plumes frustrés, je m'incline face à tantd'originalité, de puissance, de sensibilité,d'intelligence et de talent. Ultraspank, rien à jeterdans ces 1B grammes d'orgasme glacé, d'uneindispensabilité rare. Quant aux étiquettes, vousles collerez vous-mêmes. / DUJA

>FUtrETHE RUDE E.P, /Rude porte fièrement son nom: la délicatesse et laretenue sont des notions dont les cinq membressemblent n'avoir cure. Conçu comme un bulldozer,leur premier EP témoigne d'une volonté d'arrondirles angles Ie moins possible. Ça burine, çacastagne, et c'est sacrément puissant. Dans uneveine mi-hardcore mi-métal qui tend à devenir lanouvelle norme, Rude sait pourtant aérer quand iile faut des rythmiques graissées à I'huile de vidarige, et prend un malinplaisir à casser le rythme quand l'occasion se prpsente. Au micro, une6rute épaisse place son chant titanesque avec uni iudicieuse précision,

non sans rappeler son aîné de Clutch. On se rend cpmpte de plus en plusqu'Helmet, en démissionnant, ont laissé un héritqge plutÔt convoité, etRude n'est pas parmi les plus mauvais prétendants. !

>JUDCHASING CALIFORNIA Rec RecMalheureusement méconnus après plusieurs années de pratique assidueet trois albums (dont un en formute acoustique), Jud démontrent qu'on peut êtrecalifornien et avoir de la grâce. Depuis The God Machine, on n'avait pas vu

un power trio sachant cultiver le spleen distorsionné avec autant desensibilité et de pulssance. Ce "chasing calilornia", tout en noirceur,n'hésite pas à réunir des harmonies noisy-poo douloureuses et des riffsfaçon stoner-rock détournés pour I'occasion. Dans le registre d'unelourdeur éléphantesque autant que dans celui d'une intimité cristalline, Judparviennent toujours à dégager le même désarroi poignant: "Just sittingaround here and waiting for this world to end. . . " / RENO

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