RAPPORT ANNUEL 2018 - Sonatrach · 2020-03-23 · Mohamed Ministre des Finances, Membre Houari KHACHAI, Représentant de la Présidence de la République, Membre PRÉSENTATION DU

RAPPORT ANNUEL 2018

4 5

-

Sommaire

1PRÉSENTATIONDU GROUPEPAGE 7

• L’Assemblée générale • Le Conseil d’administration• Le Comité exécutif• L’organigramme• Les grands agrégats

3PRÉSENTATIONDES ACTIVITÉS EN 2018 PAGE 35

• Bilan global• Exploration-Production - Exploration - Production • Transport par Canalisations • Liquéfaction-Séparation• Raffinage et Pétrochimie• Commercialisation • Holdings & Participations • Transition Énergétique• Recherche & Développement

2PILIERS MAJEURS 2018PAGE 27

• Les partenariats

5POLITIQUE HSEPAGE 117

4POLITIQUE RHPAGE 109

6POLITIQUE SOCIALEPAGE 127

6 7

1PRÉSENTATIONDU GROUPE

8 9

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Mohamed ARKAB, Ministre de l’Energie, Président

Amar HIOUANI, Gouverneur de la Banque d’Al-gérie, Membre

Mohamed LOUKAL,Ministredes Finances, Membre

Houari KHACHAI,Représentant de la Présidencede la République, Membre

PRÉSENTATION DU GROUPE

10 11

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Mustapha HANIFI,Membrereprésentant du Ministère de l’Énergie

Faycel TADINITE, Membre représentantdu Ministère chargé des Finances

Kamel-Eddine CHIKHI, Président Directeur Général

Djamel-Eddine BENBELKACEM,Membre représentant de la Banque d’Algérie

Hamou TOUAHRIA,Membre représentant des Travailleurs

Ahmed El HACHEMI MAZIGHI,Membre Représentant, SONATRACH

Salah MEKMOUCHE,Membre représentant, SONATRACH

Toufik HAKKAR, Membre représentant,SONATRACH

Hamid DAHMANI, Membre représentant du Ministère de l’Énergie

M’Hamed KAROUBI,Membre représentant, SONATRACH

KhellafDJERROUD, Membre représentant des Travailleurs

FaridGHEZALI, Membre représentant, SONATRACH

AliAbdelahamid RAIS, Membrereprésentant, SONATRACH

Noureddine BENMOULAI,Membrereprésentant, SONATRACH

Slimane ARBI-BEY,Membre représentant, SONATRACH


12 13

COMITÉ EXÉCUTIF

M’Hamed KAROUBI,Vice-Président Finances

Salah MEKMOUCHE,Vice-président Exploration et Production

Noureddine BENMOULAI,Vice-PrésidentLiquéfaction et Séparation

AhmedEl HACHEMIMAZIGHI,Vice-PrésidentCommercialisation

Farid GHEZALI, Vice-PrésidentStratégie et Planificationde l’Entreprise

Toufik HAKKAR, Vice-président BusinessDéveloppementet Marketing

Ali Abdelahamid RAIS, Vice-PrésidentRaffinage et Pétrochimie

Kamel BROURI, DirecteurExécutif Ressources Humaines

Slimane ARBI-BEY,Vice-PrésidentTransport par Canalisations


Kamel-Eddine CHIKHI, Président Directeur Général

14 15

L’ORGANIGRAMME

Président Directeur Général

Comité exécutif

Secrétariat général

Direction Corporate A�aires

Direction Transformation SH2030

ActivitéExploration-Production

ActivitéTransport par Canalisations

ActivitéLiquéfaction et Séparation

ActivitéRa�nage et Pétrochimie

ActivitéCommercialisation

DCP Stratégie, Planification & Économie

DCP Finances

DCP BusinessDevelopment& Marketing

DCPRessourceshumaines

DCPProcurement& Logistique

DC Ressourcesnouvelles

DC Engineering & Project

Management

DCJuridique

Comité d'éthique

Cabinet

Direction Audit et Risques

Service Sûreté interne d'établissement

Direction Communication Conseillers

DC Digitalisation

& Système d’information

DC SantéSécurité &

Environnement

DC Recherche&

Développement


16 17

Production de pétrole brut —

PRODUCTION PRIMAIRE DE PÉTROLE BRUT

En E�ort propre En Association

2014 2015 20172016 2018

24,6

50,7

26,1

49,0

26,2

22,9

50,7

28,4

22,3

49,3

28,2

21,1

48,5

27,7

20,7

2017 2018

21,1

28,2

Taux de réalisation%

98 %49,3 48,5

20,7

27,7


Unité : Millions Tonnes


2014 2015 20172016 2018

24,6

50,7

26,1

49,0

26,2

22,9

50,7

28,4

22,3

49,3

28,2

21,1

48,5

27,7

20,7

2017 2018

21,1

28,2


98 %49,3 48,5

20,7

27,7


Evolution de la production primaire de pétrole brut

LES GRANDS AGREGATS

La production primaire totale d’hydrocarbures réalisée durant l’année 2018 s’est élevée à 192,28 millions TEP dont 25,2 % réalisés en association.

PRODUCTION PRIMAIRE D’HYDROCARBURES

2017 2018

46,6

149,9


98 %196,5 192,3

48,4

143,9



2014 2015 20172016 2018

49,3

195,2

145,9

191,0

144,0

47,0

192,3

147,2

45,1

196,5

149,9

46,6

192,3

143,9

48,4

Pétrole brut25 %

Gaz naturel65 %

Condensat5 %

GPL5 %

2017 2018

46,6

149,9


98 %196,5 192,3

48,4

143,9



2014 2015 20172016 2018

49,3

195,2

145,9

191,0

144,0

47,0

192,3

147,2

45,1

196,5

149,9

46,6

192,3

143,9

48,4

Pétrole brut25 %

Gaz naturel65 %

Condensat5 %

GPL5 %

2017 2018

46,6

149,9


98 %196,5 192,3

48,4

143,9



2014 2015 20172016 2018

49,3

195,2

145,9

191,0

144,0

47,0

192,3

147,2

45,1

196,5

149,9

46,6

192,3

143,9

48,4

Pétrole brut25 %

Gaz naturel65 %

Condensat5 %

GPL5 %

Répartition de la production primaire totalede 2018 par produit

Evolution de la production primaire d’hydrocarbures

Production primaire totale —

Unité : Millions TEP

RÉALISATIONS 2017 RÉALISATIONS 2018

Pétrole brut 106

Tonnes

49,3 48,46

Dont Association 21,1 20,74


18 19PRÉSENTATION DU GROUPE

PRODUCTION PRIMAIRE DE GAZ NATUREL


2014 2015 20172016 2018

20,9

130,9

110,0

128,3

108,4

19,9

128,5

109,6

18,9

135,0

113,2

21,8

132,0

107,9

24,2

2017 2018

21,8

113,2


99 %135,0 132,0

24,2

107,9



2014 2015 20172016 2018

20,9

130,9

110,0

128,3

108,4

19,9

128,5

109,6

18,9

135,0

113,2

21,8

132,0

107,9

24,2

2017 2018

21,8

113,2


99 %135,0 132,0

24,2

107,9


Unité : Milliards Sm3

Évolution de la production primaire de gaz naturel

Production de GNL—

GL2Z21 %

GL3Z36 %

GL1Z13 %

GL1K30 %

GL1Z GL3Z

2014 2015 20172016 2018

29,0

9,3

26,8

144,0

25,5 27,1

149,9

22,2

143,9

6,4

8,4

6,44,6

5,0 2,8

10,07,74,08,9

7,7

6,8

7,6

8,1

6,3

7,9

6,84,7

1,4

GL1KGL2Z

2017 2018


102 %

27,1

22,2

Unité : Millions m3 GNL

GL2Z21 %

GL3Z36 %

GL1Z13 %

GL1K30 %

GL1Z GL3Z

2014 2015 20172016 2018

29,0

9,3

26,8

144,0

25,5 27,1

149,9

22,2

143,9

6,4

8,4

6,44,6

5,0 2,8

10,07,74,08,9

7,7

6,8

7,6

8,1

6,3

7,9

6,84,7

1,4

GL1KGL2Z

2017 2018


102 %

27,1

22,2

Répartition de la production de GNL par complexe

GL2Z21 %

GL3Z36 %

GL1Z13 %

GL1K30 %

GL1Z GL3Z

2014 2015 20172016 2018

29,0

9,3

26,8

144,0

25,5 27,1

149,9

22,2

143,9

6,4

8,4

6,44,6

5,0 2,8

10,07,74,08,9

7,7

6,8

7,6

8,1

6,3

7,9

6,84,7

1,4

GL1KGL2Z

2017 2018


102 %

27,1

22,2 Évolution de la production des complexes GNL

PRODUCTION DES COMPLEXES GNL

Production de gaz naturel—

PRODUCTION DE GAZ NATUREL

UNITÉ 2017 2018

Total

MilliardsSm3

135,0 132,0

En effort propre 113,2 107,9

En association 21,8 24,2

20 21

Traitement des raffineries—

95 %

4,8 4,6


95 %24,422,4

2017 2018

RA1K66 %

Adrar2 %

RA1Z20 %

RA1G7 %

HMO5 %

RA1K Adrar

2014 2015 20172016 2018

18,0

27,1

24,4

22,2

1,1

4,2

1815,8 14,7

2,9

4,3

17

3,9

1,02,94,4

1,1

RA1GRA1Z

26,5

2,81,1

1,7 4,4

1,1

25,522,4

26,0

HMD

2,6

Pétrole brut Condensat

95 %

4,8 4,6


95 %24,422,4

2017 2018

RA1K66 %

Adrar2 %

RA1Z20 %

RA1G7 %

HMO5 %

RA1K Adrar

2014 2015 20172016 2018

18,0

27,1

24,4

22,2

1,1

4,2

1815,8 14,7

2,9

4,3

17

3,9

1,02,94,4

1,1

RA1GRA1Z

26,5

2,81,1

1,7 4,4

1,1

25,522,4

26,0

HMD

2,6



Réparation du traitement de Pétrole brut par les raffineries en 2018

TRAITEMENT DE CHARGE PAR LES RAFFINERIES

95 %

4,8 4,6


95 %24,422,4

2017 2018

RA1K66 %

Adrar2 %

RA1Z20 %

RA1G7 %

HMO5 %

RA1K Adrar

2014 2015 20172016 2018

18,0

27,1

24,4

22,2

1,1

4,2

1815,8 14,7

2,9

4,3

17

3,9

1,02,94,4

1,1

RA1GRA1Z

26,5

2,81,1

1,7 4,4

1,1

25,522,4

26,0

HMD

2,6


Evolution du traitement de pétrole brut par les raffineries UNITÉS RÉALISATIONS 2017 RÉALISATIONS 2018

Sismique 3D Km2 17 515 20 562

Mois-équipe 110 102

UNITÉS RÉALISATIONS 2017 RÉALISATIONS 2018

Sismique 2D Km 12 495 11 733

Mois-équipe 53 52


Foragede Développement

Volume d’activité (mètres)

599 416 563 575

Puits Terminés 230 197

Acquisition sismique—L’année 2018 a été marquée par l’achèvement de 25 campagnes sismiques : 11 campagnes 2D et 14 campagnes 3D, la totalité en effort propre

ACQUISITION SISMIQUE 2D

ACQUISITION SISMIQUE 3D

Forage de développement—L’activité forage de développement a été marquée par la réalisation de 197 puits, dont 171 puits en effort propre.

Forage d’exploration (Effort Global)—L’activité forage a été marquée en 2018 par l’achèvement de 80 puits, dont 77 puits d’exploration en effort propre.


Foraged’Exploration

Volume d’activité (mètres)

324 031 294 696

Puits Terminés 101 80


22 23

En E�ort propre Part SH en association En partenariat

2017 2018

6,0


TR: 64 %

8,2 7,8

6,3

1,4 1,00,8 0,5

TC :-6 %

Réalisations

ExplorationProduction88 %

Autres1 %

Ra�nage et Pétrochimie3 %

Liquéfaction et Séparation1 %

Transport par Canalisations7 %

2014 2018201720162015

9,0 10,4 8,8 8,2 7,8


2017 2018

6,0


TR: 64 %

8,2 7,8

6,3

1,4 1,00,8 0,5

TC :-6 %

Réalisations


Autres1 %




2014 2018201720162015

9,0 10,4 8,8 8,2 7,8

INVESTISSEMENT GLOBAL (EN ALGÉRIE)

Réalisations 2018 par Segment d’activité

Investissement—


2017 2018

6,0


TR: 64 %

8,2 7,8

6,3

1,4 1,00,8 0,5

TC :-6 %

Réalisations


Autres1 %




2014 2018201720162015

9,0 10,4 8,8 8,2 7,8

Unité : Milliards US$ équivalentINVESTISSEMENTS DANS L’EXPLORATION-PRODUCTION

En E�ort propre Part SH association En partenariat

2017 2018

4,9


7,1 6,8

5,3

1,4 1,00,8 0,5

TC :-4 %

Exploration21 %

Autres7 %

Installationde surface41 %

Opérations aux puits10 %

Forage DEV21 %

TR : 68 %

En E�ort propre Part SH association En partenariat

2017 2018

4,9


7,1 6,8

5,3

1,4 1,00,8 0,5

TC :-4 %

Exploration21 %

Autres7 %

Installationde surface41 %

Opérations aux puits10 %

Forage DEV21 %

TR : 68 %

Réalisation E&P par rubrique

Exploration-Production En effort propre et en association—Unité : Milliards US$ équivalent


24 25PRÉSENTATION DU GROUPE

Raffinage et Pétrochimie—

Ra�nage Pétrochimie

2017 2018

198


22 %

274

25518 19217

IMFS PEC4 %

IMFS RAF13 %

Développement RAF80 %

Développement PEC3 %

INVESTISSEMENTS DANS LE RAFFINAGE ET PÉTROCHIMIE

Ra�nage Pétrochimie

2017 2018

198


22 %

274

25518 19217

IMFS PEC4 %

IMFS RAF13 %


Développement PEC3 %

Réalisations RPC par rubrique

Unité : Millions US$ équivalent

Liquéfaction et Séparation—

2017 2018

61


43 %

65

IMFS90 %

Infrastructures10 %

2017 2018

61


43 %

65

IMFS90 %

Infrastructures10 %

Réalisations LQS par rubrique

INVESTISSEMENTS DANS LA LIQUÉFACTION ET SÉPARATION Unité : Millions US$ équivalent

26 27

PILIERS MAJEURS 2018

2

28 29

LE PARTENARIAT AU CŒUR DES MÉTIERS

LES PARTENARIATS

Les domaines de coopération développés par SONATRACH :

• L’exploration, la production, la valorisation et la commercialisation des hydrocarbures en Algérie et à l’international ;

• Les services pétroliers ;

• L’engineering et la production d’équipements dans le domaine des hydrocarbures ;

• Le développement des énergies et ressources nouvelles.

Restaurer la confiance avec les investisseurs dans le secteur—SONATRACH a dû relever plusieurs défis durant l’exercice 2018 parmi lesquels celui de rassurer les investisseurs étrangers pour encourager leur retour en Algérie. En attendant la nouvelle loi sur les hydrocarbures, plus attractive en matière de fiscalité, pour les compagnies étrangères dans le pays, SONATRACH a octroyé de nombreux contrats d’exploration, de développement ou d’extension sur des gisements en production, à travers la création de sociétés mixtes et de joint-ventures (JV). La part des investissements réalisés en partenariat s’est élevée en 2018 à 1 milliard de dollars contre 1,4 milliard de dollars un an plus tôt. Ces investissements en parte-nariat restent concentrés sur l’exploration-production et la pétrochimie.

Le renouvellementdes réserves,une priorité—Face à la déplétion des grands champs pétrolifères historiques du pays, SONATRACH s’est attaché en 2018 à concentrer ses efforts sur le renouvellement des réserves et l’amélioration de la production d’hydrocarbures et de leurs dérivés. Dans l’exploration, SONATRACH a ainsi conclu un accord avec la compagnie italienne ENI, dans la recherche de nouveaux gisements dans le périmètre minier de Zemlet Elarbi, Sif Fatima et d’Ourhoud II dans le bassin de Berkine. Selon les termes de l’accord, SONATRACH a cédé 49 % de ses parts dans cette zone d’exploration à ENI. Ce projet prévoit la réalisation d’un programme d’investissement de 1,1 milliard de dollars portant sur le forage de 5 puits et l’acquisition et le traitement de

L’augmentation des capacitésde production—Contraint par une politique des quotas dans le cadre des accords des pays membres de l’OPEP pour soutenir le cours du baril de brut et de ses dérivés sur la marché pétrolier, SONATRACH a dû en fin d’année, réduire sa production journalière de pétrole brut à 1,087 million de barils/jour. Pour autant, SONATRACH a tenu à renouveler ses engagements avec ses partenaires historiques dans l’amont pétrolier, pour accélérer son programme d’investissement dans de nouvelles capacités de production et pour valoriser ses ressources en hydrocarbures.

Plusieurs grands accords ont été finalisés dans ce domaine. En janvier dernier, SONATRACH a notamment signé un contrat avec l’espagnol CEPSA et l’Agence nationale (ALNAFT) pour l’exploitation du champ pétrolifère de Rhourde El khrouf (RKF), situé dans le bassin de Berkine. D’une durée de 25 ans, ce nouvel accord de partenariat porte sur la modernisation de ce champ pétrolier mature découvert il y a 25 ans, pour accroître la capacité de production de pétrole brut et lancer la production de GPL grâce aux nouvelles tech-niques de récupération des hydrocarbures. Le plan de développement de ce gisement prévu à cet effet, com-prend le forage de 30 nouveaux puits, la construction d’une nouvelle usine de traitement ainsi qu’une unité de récupération de GPL et des installations pour l’expédi-tion de GPL. Les nouvelles installations de traitement disposeront d’une capacité de production journalière de 24 000 barils de pétrole brut par jour et de 10 000 bep de GPL. Ce projet, dont l’investissement est évalué à 1,2 milliard de dollars, devrait insuffler une nouvelle dynamique de croissance dans la région, et surtout générer entre 1 000 et 1 500 emplois durant la période de pointe de la construction.

Dans le même cadre, SONATRACH a signé en juin 2018 avec les sociétés indonésienne Pertamina, espagnole Talisman (filiale de Repsol) et italienne Bonatti, un contrat d’Ingénierie, de Procurement et de Construc-tion (EPC2) d’augmentation des capacités de réinjec-tion de gaz au niveau des champs pétroliers de Menzel Ledjmet nord (MLN). Situé dans le Sahara central de l’Algérie, ce projet vise un accroissement de la capacité de production de 17 000 barils/jour à environ 30 000 barils/jour d’huile. Le développement de cette phase IV du projet MLN représente un investissement de 430 millions de dollars.

2 600 km2 en sismique 3D pour valoriser la production de ce gisement en pétrole et en gaz. Souhaitant étendre le champ de ses recherches à des zones plus complexes et difficiles d’accès, SONATRACH a par ailleurs noué son premier accord dans l’Offshore avec ses partenaires ENI et TOTAL sur l’évaluation du potentiel pétrolier de son domaine maritime dans ses parties orientale et occidentale.

Concernant l’exploration des hydrocarbures non conven-tionnels, SONATRACH continue d’étudier le développe-ment des gaz de schiste. La Division Exploration du Groupe a poursuivi en 2018 son programme de prélèvement de données pour évaluer tout le potentiel de cette activité. SONATRACH a ainsi signé en octobre 2018, un accord avec BP et Equinor pour l’exploration et le développement des ressources non-conventionnelles dans les bassins du sud-ouest algérien.

Bilan 2018— La stratégie de SONATRACH en matière de coopération, s’est voulue offensive en 2018. Après avoir résolu pas moins de 13 litiges avec des compagnies étrangères, SONATRACH a clairement affiché sa volonté de renforcer sa politique de partenariat afin de mieux valoriser ses ressources en hydrocarbures sur le territoire national comme à l’international. Au cours des douze derniers mois, SONATRACH a ainsi pu conclure de nouveaux accords avec ses partenaires historiques, à l’instar de TOTAL, ENI, CEPSA, Repsol, BP, Equinor ou Pertamina. Mais aussi avec d’autres grands noms de l’énergie : Statoil, Petrofac, ou bien encore JGC Corporation, Maire Tecnimont, DEA Deutsche Erdoel AG et Transneft.L’année 2018 a d’ailleurs été particulièrement riche en événements dans l’ensemble de la chaine de valeur des hydrocarbures. Le géant public algérien a développé de nombreux projets stratégiques en coopération dans l’amont avec de grands acteurs des secteurs pétrolier et gazier, aussi bien en Onshore qu’en Offshore. Mais aussi dans l’industrie du raffinage et de la pétrochimie, deux axes forts du développement de l’activité Aval du Groupe.


30 31

Des partenariats stratégiques dans le transport de gaz—Poursuivant sa politique d’expansion de son réseau de transport par canalisations dont 53 % sont au service du réseau de transport du gaz naturel, SONATRACH a conforté son partenariat avec ENI en concluant un autre accord en juillet 2018 pour la réalisation d’un hub gazier dans le bassin de Berkine. Ce hub gazier reliera les ins-tallations existantes de BRN (bloc 403) et MLE (bloc 405b), avec la mise en pose d’une ligne de 180 km. Cet accord s’inscrit en droite ligne avec le programme am-bitieux de relance des activités d’exploration et de dé-veloppement dans la zone. Toujours dans une logique d’optimisation du réseau de transport par canalisations, SONATRACH a signé en décembre deux accords avec l’entreprise natio-nale russe Transneft, spécialisée dans le transport du pétrole par canalisations. Le premier contrat, signé par la filiale Transneft Diascan, porte sur l’inspection de trois oléoducs par racleurs instrumentés. Le second accord a été conclu entre SONATRACH et la filiale Transneft R&D dans la recherche et le développement. Sa mission : éla-borer un diagnostic de l’état du système de protection contre la foudre, du parc de stockage d’hydrocarbures du terminal à l’arrivée du port de la ville de Bejaïa, dans le centre de l’Algérie et réaliser une étude d’ingénierie pour sa mise à niveau. Ces deux accords constituent le premier investissement de l’entreprise russe sur le continent africain.

Miser sur le gaz—Dans le secteur gazier, contrairement au pétrole, la commercialisation du gaz n’est soumise à aucune limitation. Dans ce contexte, SONATRACH a décidé de porter l’effort sur le développement de grands projets gaziers. Surtout dans un marché gazier mondial marqué par une hausse soutenue de la demande. SONATRACH, dans le cadre de sa nouvelle stratégie de transformation de l’Entreprise, vise la commercialisation de 50 % de gaz sur de nouveaux marchés.Cette nouvelle dynamique s’est notamment concrétisée en mars 2018 par la mise en production du champ gazier de Timimoun. Ce champ, contrôlé à hauteur de 51 % par SONATRACH, Total (37,75 %) et CEPSA (11,25 %), produit 1,8 milliard de m3 de gaz naturel. Le projet, opéré conjointement par les trois partenaires, va porter sur l’exploitation de huit gisements situés sur un périmètre de 2 500 km2 (Barouda, Barouda Nord, Afflisses, Abiod, Hassi Yakour, Drina, Irharen et Irharen Sud), à travers le forage d’une quarantaine de puits. Il prévoit également la construction d’installations de collecte et de traitement du gaz afin d’assurer une production de 5 millions m3 /jour de gaz brut. Le développement de Timimoun qui fait partie des trois projets phares conduits par SONATRACH dans la région, sera raccordé au gazoduc que SONATRACH a décidé de réaliser pour relier les gisements du Sud-Ouest algérien à Hassi R’mel (GR5). Cette mise en service fait suite au lancement du complexe gazier Reggane Nord fin 2017, opéré par le Groupement Reggane Nord et dont la production est estimée à 8 millions de m2 de gaz par jour. La capacité de production de gaz de l’Algérie va d’ailleurs considérablement augmenter avec la mise en production au premier semestre 2019 du projet Touat-Gaz dans la wilaya d’Adrar : d’une capacité de production de 4,5 milliards de m2 par an, ce projet est le fruit d’un partenariat entre SONATRACH et la société française Neptune Energy. A ce titre, SONATRACH a conclu en 2018 avec l’énergéticien français Engie un accord de partage de production de gaz du gisement de Touat, situé dans le Sahara algérien pour une durée de 27 ans.Ces projets devraient aboutir à une hausse de la pro-duction gazière de 9 milliards de m2 par an lorsqu’ils seront pleinement opérationnels.Par ailleurs, SONATRACH a signé un autre contrat de recherche et d’exploitation avec Total et Repsol dans le bassin d’Illizi dans la zone de Tin Foye Tabankort (TFT). Ce contrat, d’une durée de 25 années sera financé à hauteur de 51 % par SONATRACH, 26,4 % par Total et

22,6 % par Repsol. Le Groupement prévoit par ailleurs la réalisation de nouveaux investissements (324 millions de dollars) pour assurer le maintien de la production du champ de TFT à plus de 80 000 barils équivalent pétrole/jour pendant six ans, ce qui représente environ 3 milliards de m3/an de gaz produits sur cette période.

Dans le même esprit, SONATRACH a également an-noncé la signature en décembre dernier, d’un accord de 500 millions de dollars avec les compagnies BP et Statoil pour extraire 11 milliards de m3 supplémentaires du complexe gazier de Tiguentourine.

En matière d’ingénierie, le groupe Sonatrach s’est accordé avec la société italienne Maire Tecnimont pour réaliser d’ici 2021, un quatrième train de Gaz de pétrole liquéfié (GPL) au niveau du complexe industriel GPL- ZCINA se trouvant à six km de Hassi Messaoud. Ce projet, d’un montant de 248,5 millions de dollars, permettra de traiter essentiellement le gaz associé produit au niveau du champ Nord Hassi-Messaoud afin d’augmenter la production du GPL de 3 600 tonnes/jour à 4 800 tonnes/jour et du condensat de 330 t/jour à 480 t/jour. A noter également les avancées en matière de commercialisation : SONATRACH a confirmé sa volonté de permettre aux entreprises étrangères, à travers la création de sociétés mixtes et de joint-ventures (JV), de commencer à commercialiser le gaz algérien. En témoigne l’accord signé le 28 juillet 2018, avec ENI, autorisant la compagnie italienne à exporter le gaz qui sera découvert dans les profondeurs des champs BRN et de MLE. Pour rappel, ENI représente le premier client de SONATRACH en gaz.

La pétrochimie, un axe fort—Dans l’Activité Aval, le groupe SONATRACH s’est montré particulièrement actif, en multipliant des partenariats stratégiques pour transformer son gaz naturel en produits pétrochimiques. Cette politique de valorisation des ressources s’est illustrée en 2018 par la signature d’accords majeurs. Dans le secteur de la pétrochimie, SONATRACH a privilégié des investissements sur le sol algérien mais aussi dans des pays cibles, selon les opportunités de croissance. La mise en œuvre de cette politique s’est notamment concrétisée en 2018 par la création d’une société commune entre SONATRACH et Total pour construire une unité de production de polypropylène. Un pacte d’actionnaires a été conclu : la nouvelle structure, baptisée SONATRACH Total Entreprise Polymères (Step) est détenue à hauteur de 51 % par SONATRACH et à 49 % par Total. Cette nouvelle entité aura en charge la construction et la gestion d’un complexe de déshydrogénation du propane et de production du polypropylène (PDH-PP), à Arzew près d’Oran (nord-ouest), en bordure d’une raffinerie et d’un complexe de liquéfaction de gaz. SONATRACH fournira ainsi, à partir de ses installations de GPL à Arzew, les 640 000 tonnes de propane annuelles nécessaires à la production de 550 000 tonnes de polypropylène par an. Une production dont la société commune Step assurera la commercialisation. Cet investissement, de l’ordre de 1,4 milliard de dollars, va permettre à l’Algérie de réduire ses


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importations de plastiques utilisés par de nombreuses industries (textile, pharmacie, automobile, films plastiques et emballage). Pour rappel, il s’agit de la réalisation du premier projet de polypropylène et du deuxième projet de pétrochimie en Algérie. SONATRACH a, par ailleurs, conclu un partenariat de coopération pour le lancement d’un mégaprojet intégré d’une valeur de 6 milliards de dollars pour l’exploita-tion de phosphate dans l’est de l’Algérie notamment la région de Bled El-Hadba (Tébessa).Toujours dans l’optique de trouver de nouveaux débou-chés à l’exportation dans le gaz naturel, SONATRACH s’est également montré offensif à l’international. Le Groupe a investi un milliard de dollars pour prendre 30 % du projet de construction d’une usine de polypro-pylène dans la zone franche de Yumurtalik d’Adana en Turquie. A cet effet, SONATRACH a signé un accord en décembre dernier avec deux importantes entreprises turques spécialisées dans le secteur pétrochimique, Ronesans et Bayegan. Dans le cadre de ce partenariat, SONATRACH alimentera ce complexe pétrochimique de 450 000 tonnes de propane par an pendant une dizaine d’années afin de satisfaire la demande du mar-ché turc en matières plastiques.

A terme, SONATRACH affiche l’ambition de se situer à la pointe de la technologie pour exporter des produits pétrochimiques en plus d’exporter son gaz naturel.

Une offensive en Afrique—Depuis le début des années 70, SONATRACH est présent sur les cinq continents. SONATRACH a néanmoins décidé de concentrer désormais ses efforts sur l’Afrique afin de développer les gisements frontaliers. La mise en œuvre de cette stratégie s’est traduite en 2018 par la signature en janvier d’un accord cadre avec la compagnie libyenne NOC (National Oil Corporation) pour renforcer leur partenariat, mais aussi par une reprise du dialogue avec plusieurs pays : l’Angola, la Namibie, l’Éthiopie et le Mozambique pour prospecter de nouveaux territoires dans la perspective de nouveaux accords de coopération.

Un programme ambitieux dans les énergies renouvelables—Cherchant à préserver le potentiel des produits dérivés issus du gaz notamment, dont la valorisation sur le mar-ché international permet d’augmenter les recettes du Groupe, SONATRACH mise également sur la transition énergétique en mettant l’accent sur les énergies renou-velables (ENR). Cette diversification s’appuie aussi sur le partenariat pour favoriser le partage d’expertise et la montée en puissance de son programme d’investisse-ment dans la solarisation de 80 % de ses installations industrielles. C’est à ce titre, que SONATRACH a lancé avec son partenaire ENI, la mise en service en novembre de la première centrale photovoltaïque d’une capacité de dix (10) mégawatts, en Algérie. Cette nouvelle uni-té de production s’inscrit dans le cadre du programme d’investissement du Groupe à l’horizon 2030, d’un parc d’une capacité de production de 1 300 MW en énergie solaire. SONATRACH a également signé en 2018, un accord de coopération avec Total pour identifier de nouvelles opportunités de projets dans le domaine des énergies renouvelables. En matière de Recherche et Développement, il faut sou-ligner la signature en février entre SONATRACH et le groupe Engie d’un Protocole d’Entente de « Recherche et Développement » dans le domaine de l’Efficacité En-ergétique et des Energies Renouvelables. SONATRACH va ainsi bénéficier de l’expérience du groupe français pour améliorer l’efficacité énergétique dans le secteur industriel algérien, lequel représente actuellement le quart de la consommation énergétique finale du pays.

Principaux faits marquants en 2018—La stratégie de SONATRACH en matière de partenariats s’est illustrée en 2018 par la mise en service des projets : • l’exploitation du gisement gazier de Timimoun, opérée

en association avec TOTAL / CEPSA, d’une capacité de production de 5 millions de m3/jour de gaz en février 2018 ;

• le lancement en partenariat avec ENI de la centrale solaire photovoltaïque d’une capacité de 10 mégawatts à Bir Rebaa Nord en novembre 2018 ;

• le pacte d’actionnaires conclu avec TOTAL pour la création d’une joint-venture (JV) pour la réalisation à Arzew d’une usine de PDH/PP, d’une capacité de 550.000 tonnes/an en octobre 2018 ;

• le pacte d’actionnaires avec la société turque Ronesans Holding pour la création d’une joint-venture en vue de la réalisation d’un complexe pétrochimique en Turquie, d’une capacité de 450.000 tonnes/an de polypropylène en novembre 2018 ;

• création d’une joint-venture avec Baker Hughes GE, destinée à la production en Algérie d’équipements pour l’industrie du pétrole et du gaz (Octobre 2018).

• le mémorandum d’entente avec le groupe chinois Citic-construction pour la création d’une joint-venture (JV) en vue de la réalisation d’un méga-projet intégré de transformation de phosphate en novembre 2018 ;

• le partenariat avec Total et Repsol d’une durée de 25 ans, pour l’exploitation et le développement des hydrocarbures sur le champ de Tin Fouye Tabankort en juin 2018 ;

• le contrat d’association avec CEPSA sur le champ de Rhourde El Khrouf pour une durée de 25 ans en jan-vier 2018 ;

• l’accord avec ENI et TOTAL pour l’exploration de l’offshore Algérien en octobre 2018 ainsi que l’obtention des autorisations de Prospection sur les périmètres « Offshore Algérie Zone Est » (Bloc : 145 a) et « Offshore Algérie Zone Ouest » (Bloc : 143b) en décembre 2018.

• l’accord entre SONATRACH et les compagnies BP et Statoil pour extraire 11 milliards de m3 supplémentaires du complexe gazier de Tiguentourine en décembre 2018.

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Transport parCanalisations7 %

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Ra�nage etPétrochimie3 %

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Transport parCanalisations7 %

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INVESTIMENT GLOBAL

Unité : Milliards US$ équivalent

Réalisations 2018 par segment d’activité

Chiffres clés 2018—


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3PRÉSENTATIONDES ACTIVITÉSEN 2018

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BILAN GLOBAL

UN BILAN 2018 SOUS LE SIGNE DE LA TRANSFORMATION

Acteur incontournable sur la scène inter-nationale, SONATRACH tient sa force à sa capacité d’être un groupe complètement intégré d’amont en aval et de créer de la valeur dans chacune de ses activités dans le pétrole et dans le gaz : de l’explorationproduction au transport par canalisations en passant par la transformation et la commercia-lisation des hydrocarbures et de leurs dérivés.

SONATRACH est la première entreprise africaine en termes de chiffre d’affaires.Le Groupe est aussi le premier employeur public d’Afrique avec 120 000 personnes.

*Source : selon le classement PIW Top 50 Ranking of the world’s Oil Companies, datant de 2016, Sonatrach occupe la 12e place dans le classement des plus grandes compagnies pétro-gazières du monde.

Bilan 2018— Dans un marché mondial des hydrocarbures, marqué par une volatilité très forte des prix, l’année 2018 s’est achevée pour SONATRACH sur une note positive en termes de résultats financiers. Durant les douze derniers mois, SONATRACH s’est attaché à mettre en œuvre la nouvelle stratégie de transformation de l’Entreprise « SH 2030 », pour devenir un acteur de référence mondiale sur toute la chaîne de création de valeurs du Groupe et demeurer l’étendard de l’économie algérienne. SONATRACH a ainsi confirmé son ambition d’accroître ses capacités de production et de développer son industrie de la transformation de ses ressources natu-relles, afin de renforcer la sécurité énergétique de l’Algérie. Avec un chiffre d’affaires à l’exportation en hausse de 17,5 %, à 39 milliards de dollars en 2018, contre 33,2 milliards de dollars un an plus tôt SONATRACH a bénéficié de la bonne tenue des cours pétroliers l’an dernier. Cette performance en termes de volume, s’est néanmoins traduite par une diminution de 7 % des quantités globales exportées, à 99,1 millions de TEP en 2018 contre 106,2 millions de TEP

PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS EN 2018

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en 2017. Le Groupe attribue cette baisse de la production principalement à la mise en œuvre de l’accord OPEP-non OPEP portant sur la réduction de la production de pétrole brut au 3è trimestre 2018, pour assurer la stabilité du marché pétrolier. L’Algérie, à l’instar des autres pays producteurs de pétrole, a dû réduire son quota de près de 25.000 barils/jour. Soutenu par ces accords OPEP- non OPEP, mais aussi par les tensions géopolitiques ravivées par le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, le prix du sahara blend a enregistré une hausse de 32 % sur la période 2017-2018. Dans ce contexte, la production primaire de pétrole brut a ainsi été ramenée l’an dernier à 48,5 millions de tonnes (contre 49,3 millions de tonnes en 2017), dont 20,7 millions de tonnes ont été réalisées en association avec des com-pagnies étrangères. La production primaire de condensat a pour sa part atteint 8,9 millions de tonnes (contre 9 millions de tonnes en 2017), dont 2,1 millions de tonnes produites en association avec des compagnies étrangères. La production de gaz de pétrole liquéfié (GPL) est, quant à elle, restée quasiment stable à 7,9 millions de tonnes (contre 8 millions de tonnes en 2017), dont 2,1 millions de tonnes en association avec des partenaires étrangers. Concernant le gaz naturel dont la production n’est soumise à aucune politique de quotas, la production primaire de gaz naturel s’est établie à 132 milliards de m3 standard (Sm3) en 2018 (contre 135 milliards Sm3 en 2017), dont 24,2 milliards Sm3 produits en association. Une baisse justifiée selon SONATRACH par la déplétion des gisements historiques du Groupe et par le retard constaté dans la mise en production de nouveaux gisements.

Si l’on ajoute les quantités destinées au marché national (52,5 millions TEP), les volumes d’hydrocarbures liquides et gazeux commercialisés en 2018 ont affiché une baisse de 6 % à 151,4 millions de TEP contre 161,2 millions de TEP en 2017. Ainsi, globalement, la production primaire totale du groupe SONATRACH s’est élevée à 192,3 millions de TEP en 2018, dont 48,4 millions de TEP en association avec des compa-gnies étrangères. Elle s’inscrit en recul de 2,1 % par rapport à 2017 (196,5 millions de TEP produits).

Dans l’Activité Aval, les activités de liquéfaction, raffinage et pétrochimie, la production de gaz naturel liquéfié (GNL) s’est établie à 22,2 millions m3 en 2018 contre 27,1 millions m3 en 2017. En matière de produits raffinés (pétrole brut traité et condensat), SONATRACH a réduit sa production à 25,7 millions de tonnes en 2018 contre 28,2 millions de tonnes en 2017.S’agissant des investissements, SONATRACH s’inscrit dans la continuité des engagements pris en 2017 : ils se sont élevés à 7,8 milliards de dollars en 2018 (dont un milliard réalisé en partenariat) contre 8,2 milliards de dollars en 2017. Le Groupe a maintenu l’effort sur l’Activité Exploration-Production (88 % du budget) et l’Activité Transport par canalisations (7 %).

Cherchant à accroître ses réserves en hydrocarbures,SONATRACH a réalisé en effort propre la découverte de 30 champs pétroliers et gaziers sur les douze derniers mois.

À noter sa première grande offensive à l’international dans le raffinage avec l’acquisition de la raffinerie d’Augusta, en Sicile (Italie) ainsi que de trois terminaux pétroliers. Cet investissement de près d’un milliard de dollars vise à sécuriser les approvisionnements de l’Algérie en carburants, dont la demande progresse rapidement en raison d’un parc automobile en pleine croissance sur le territoire. SONATRACH, à travers cette stratégie de valorisation des ressources, cherche aussi à limiter les importations de produits dérivés en essence et en gasoil pour réduire la facture des importations de 2 milliards de dollars par an. SONATRACH a prévu un programme d’investissement en Algérie de plus de 59 milliards de dollars à moyen terme dont 45,8 milliards de dollars dans l’Exploration-Production et 8,6 milliards de dollars dans le Raffinage-Pétrochimie.


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EXPLORATION-PRODUCTION

L’AMONT PÉTROLIERET GAZIER

Axes directeurs de la Stratégie Exploration-Production—Le pôle Amont de SONATRACH, a pour mis-sion la recherche, l’exploitation et la production des hydrocarbures.

Il s’articule autour de quatre axes :

• le renouvellement constant et l’augmentation du portefeuille des réserves ;

• le développement et l’exploitation des gisements pour une valorisation optimale des ressources ;

• la gestion des activités en partenariat dans les phases d’exploration, de développement et d’exploitation des gisements ;

• la recherche, la négociation et le développement de nouveaux projets en effort propre et en parte-nariat sur le territoire national et à l’international.

Le domaine minier occupé par SONATRACH couvre une superficie de 707 962 km2, soit 46 % du domaine minier national.

Bilan 2018— Dans un contexte incertain, marqué par une forte volatilité des prix des hydrocarbures et le maintien d’une demande soutenue tant au niveau national qu’à l’international, la production primaire des hydrocarbures de SONATRACH s’est inscrite au 31 décembre 2018, en recul de 2,1 % par rapport à 2017, à 192,3 millions de TEP dont 25,2 % ont été réalisés en partenariat. Cette baisse de production s’applique à l’ensemble des produits : la production pri-maire de pétrole brut s’est élevée à 48,5 millions de tonnes en 2018 contre 49,3 millions de tonnes en 2017 ; la produc-tion primaire de condensat s’est légèrement contractée à 8,9 millions de tonnes, contre 9,3 millions de tonnes en 2017 tout comme la production de GPL (7,9 millions de tonnes en 2018 contre 8 millions de tonnes en 2017), tandis que la production primaire de gaz naturel s’est établie à 132 milliards de m3 standard (Sm3) en 2018 contre 135 milliards de Sm3 en 2017.

Cette réduction de la production primaire des hydro-carbures s’explique essentiellement par les accords OPEP - non OPEP signés au cours de l’exercice 2018 pour soutenir les prix du baril sur le marché pétrolier. L’Algérie, à l’instar des pays membres de l’OPEP et des pays producteurs de pétrole non membres de l’OPEP, a dû réduire son quota de près de 25 000 barils par jour. Avant la mise en œuvre de ces accords, la production de l’Algérie se situait à 1,132 million de barils par jour.

Si la production en effort propre a accusé une baisse de 4 % à 143,9 millions de TEP par rapport à 2017, il est im-portant de souligner la hausse de 3,87 % de la production réalisée en association en 2018.

Soutenu par ces accords OPEP - non OPEP, mais aussi par les tensions géopolitiques ravivées par le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, le prix du sahara blend a enregistré une hausse de 32 % sur la période 2017-2018.


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Une haussede l’investissement en effort propre— Au cours de l’année 2018, SONATRACH s’est attaché à impulser la dynamique de croissance amorcée un an plus tôt en Algérie comme à l’international, dans le cadre de la stratégie de transformation de l’entreprise publique. Plaçant l’expertise et la performance opérationnelle au cœur de la création de valeur dans l’ensemble des activi-tés du Groupe, SONATRACH, en tant que locomotive du développement national, a accéléré son développement dans l’Amont.

En effort propre, la compagnie nationale des hydrocar-bures a ainsi livré 248 puits dont 77 puits en exploration et 171 puits de développement. En matière de forage d’exploration, le volume d’activité en termes de mètres forés a atteint un taux de 108 % à la fin de l’année 2018. Au 31 décembre 2018, le montant des investissements engagés pour l’activité Exploration-Production s’est élevé à 6,8 milliards de dollars contre 7,1 milliards de dollars en 2017, soit un taux de réalisation de 68 % par rapport à l’objectif visé pour cette période. En dépit de cette réduction des investissements par rapport à 2017, SONATRACH continue de maintenir l’effort sur l’Explora-tion-Production en effort propre : sur les douze derniers mois, la compagnie a ainsi consacré 5,3 milliards de dollars à cette Activité contre 4,9 milliards en 2017, soit 88 % du budget global d’investissement du Groupe. C’est la Direction centrale Engineering project management au sein de SONATRACH qui contrôle désormais les coûts et le planning des grands projets de la compagnie.

A travers cette politique volontariste d’investissement, SONATRACH veut assurer le renouvellement constant de ses réserves en étendant le périmètre de recherche et d’exploration de gisements pétroliers et gaziers dans les bassins encore peu explorés et dans des zones plus complexes sur le territoire algérien. Pour y parvenir, le Groupe mise également sur l’amélioration des taux de récupération des gisements en exploitation grâce au déploiement des technologies EOR/IOR. Globalement, sur la période 2018-2022, SONATRACH prévoit un inves-tissement de plus de 56 milliards de dollars dont plus de 80 % dans l’Exploration-Production.


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DÉVELOPPEMENT ET EXPLOITATIONDES GISEMENTS EN PARTENARIAT EN 2018

• La signature le 18 janvier 2018 du nouveau contrat d’association RKF pour une durée de 25 ans ;

• La signature le 11 juin 2018 du nouveau contrat d’association TFT pour une durée de 25 ans ;

• La signature le 4 juin 2018 entre le Groupement MLN et l’entrepreneur Bonati, du contrat EPC-2 pour l’augmentation de la capacité d’injection de gaz de 6,4 à 7,8 millions Sm3/j, pour un montant de 85,24 millions d’euros ;

• La signature le 19 mai 2018 du contrat « Pré-Projecy FEED Synergy Studies » entre le Groupement El M’Zaid et l’entrepreneur CPE, pour un montant de 2,5 millions de dollars ;

• La conversion le 13 décembre 2017 du contrat d’association Timimoun, du PSC à la loi 05-07. Adoption en Conseil des Ministres en date du 5 juin 2018 ;

• L’entrée en vigueur le 29 mars 2018 de l’avenant n°5 du contrat d’association In Amenas ayant notamment pour objet la prorogation de la période d’exploitation d’une durée de 5 ans, à compter du 14 octobre 2022 ;

• Le passage en phase de développement du projet Hassi Bir Rekaiz, suite à l’approbation du PoD par Alnaft, le 12 avril 2018 ;

• SONATRACH a fait part à Alnaft le 9 juillet 2018 de sa décision d’engager la procédure de résiliation du contrat pour la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures sur le péri-mètre Gara Tisselit (SONATRACH/Rosneft-Stroytransgaz) ;

• L’inauguration officielle le 25 novembre 2018 de la centrale photovoltaïque de BRN ;

• La signature d’un MoU entre SONATRACH et BP le 26 février 2018, portant sur la consolidation du partenariat existant et l’identification de nouvelles opportunités de coopération ;

• La signature d’un accord entre SONATRACH et ENI le 17 avril 2018, sur la mise en œuvre de synergies entre le groupement SONATRACH-Agip et l’OC SONATRACH-FCP, pour réduire les coûts et optimiser la conduite des opérations.

Renforcer les partenariats— Sans attendre l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les hydrocarbures visant à favoriser et encourager les investissements étrangers dans l’Exploration-Produc-tion (EP), SONATRACH a accéléré son développement en partenariat dans l’Amont. La compagnie nationale des hydrocarbures a signé de nombreux accords stra-tégiques avec des compagnies étrangères en 2018 pour mieux exploiter les ressources pétrolières et ga-zières en hydrocarbures afin d’augmenter les réserves du Groupe sur le territoire algérien. Au cours des douze derniers mois, il a notamment renforcé son partena-riat global avec la compagnie pétrolière TOTAL dans le cadre d’un nouvel accord signé le 7 octobre 2018 à Alger. Ce nouveau contrat d’exploitation situé dans le périmètre de Tin Foyé Tabankort Sud (TFT Sud) porte

Exploiter les hydrocarbures de schiste— Parmi les autres pistes à l’étude pour accroître les ré-serves du Groupe, SONATRACH a réaffirmé l’an dernier sa volonté de développer les ressources non convention-nelles. Une réflexion a été lancée sur l’exploitation des gaz de schiste. Le programme d’acquisition de données, lancé par la division Exploration pour évaluer tout le potentiel de cette activité, a été maintenu durant l’exercice 2018. SONATRACH a ainsi signé en octobre 2018 un accord avec BP et Equinor pour l’exploration et le développement des ressources non-conventionnelles dans les bassins du sud-ouest algérien. Aujourd’hui, l’Algérie se situe au troisième rang mondial en termes de capacités de production de gaz de schiste. SONATRACH vise à l’horizon 2030, un volume de 20 milliards m3/an en termes de ressources non conventionnelles et de 70 milliards m3/an en 2040.

Développerl’offshore algérien— Dans sa stratégie de conquête de nouveaux gisements, SONATRACH a poursuivi en 2018 l’exploration de gise-ments gaziers en Méditerranée. Avec la déplétion des gisements en exploitation sur le domaine minier algérien, SONATRACH a prévu d’augmenter ses capacités de production dans l’offshore. Bénéficiant d’une superficie de plus de 100 000 km2 et d’une bande côtière de 1 200 kms, le domaine maritime en offshore algérien est encore sous exploré. Ce programme de développement s’est concrétisé en 2018 par plusieurs accords importants. Les deux premiers ont été signés en octobre et en décembre 2018 entre SONATRACH et ses partenaires, la compa-gnie nationale italienne ENI et la compagnie française TOTAL. Ils concernent l’exploration et l’évaluation du potentiel pétrolier du bassin offshore algérien dans ses parties orientale et occidentale. Les travaux porteront sur l’acquisition de données sismique 3D, le traitement sismique et leurs interprétations. La réalisation d’un puits de forage d’exploration est également prévue dans chacune des deux zones.

SONATRACH a également conclu un autre accord avec ENI sur l’exploration et l’évaluation du potentiel pétrolier du bassin offshore algérien dans sa partie orientale (zone d’intérêt est), soit une superficie de près 15 000 km2. Les deux compagnies se sont ainsi accordées sur la cession au groupe ENI de 49 % des intérêts de SONATRACH sur les trois périmètres de recherches Zemlet El Arbi, Sif Fatima et Ourhoud II. Ces contrats de recherche et d’ex-ploitation d’une durée de 25 ans, seront financés à hauteur de 51 % par SONATRACH et de 49 % par ENI. Le consortium SONATRACH-ENI prévoit de réaliser un premier pro-gramme de travaux d’exploration représentant un inves-tissement de plus 80 millions de dollars pour financer le forage de 5 puits, l’acquisition et le traitement de 2 600 km2 en sismique 3D. Ce projet prévoit aussi des travaux de développement de la première phase, à hauteur de plus d’un milliard de dollars, pour réaliser une station de compression à BRN, une ligne d’évacuation de condensat 8” de 188 kms et le forage de 18 puits de développement. Mais aussi la réalisation d’un réseau de collecte des puits producteurs d’huile et leur raccordement aux installations de BRN ainsi que la réalisation d’un réseau de collecte des puits producteurs de gaz et leur raccordement à la ligne de gaz de BRN-MLE. Globalement, ce programme de développement devrait permettre au Groupe d’atteindre une production cumulée de 145 millions TEP dont 14 GSm3 (milliards standards m3) de gaz sec.

sur le développement conjoint et la valorisation de ré-serves en hydrocarbures estimées à plus de 100 mil-lions de barils équivalent pétrole (BEP).A noter également le nouveau contrat signé en janvier 2018 entre SONATRACH, ALNAFT et CEPSA pour l’ex-ploitation du champ pétrolifère de Rhourde El khrouf (RKF), situé dans le bassin de Berkine. Cet accord d’une durée de 25 ans, porte sur la réhabilitation d’un champ pétrolier mature après 19 ans de production pour aug-menter sa capacité de production en pétrole brut, mais aussi pour commencer à produire du GPL à partir de ce gisement, grâce à la mise en œuvre de nouvelles tech-niques de récupération des hydrocarbures sur ce site. Le plan de développement de ce gisement comprend plusieurs volets, notamment le forage de 30 nouveaux puits, la construction d’une nouvelle usine de traite-ment, une unité de récupération de GPL et des installa-tions pour l’expédition de GPL.


46 47

7,4


TC -4 %

68 %

2018

6,8

1,00,5

5,3

7,1

1,40,8

4,9

2017

Part SH en associationEn E�ort propre Associés

Forage DEV21 %

Exploration 21 %

Exploration en e�ort proporeExploration en associationForage de développementInstallations de surface en e�ort propreInstallations de surface en associationAutres

-407-122-427-1174-661-422

76 %42 %77 %65 %51 %73 %

TOTAL -3214 68 %

Ecart (millions US$)

Taux de réalisation (%)

Opérationsaux pluits

10 %

Installations de surface 4 1%

Autres 7 %

EXPLORATIONS

ACCÉLÉRER LA RECHERCHEDE NOUVEAUX GISEMENTS Présentation de l’activité exploration—Les travaux de recherche et de prospection ont commencé en Algérie en 1948 dans le bassin du Chéliff à Oued Guetrini. Depuis cette date, le Groupe n’a eu de cesse de porter l’effort sur la recherche de nouveaux gisements pé-troliers et gaziers sur le territoire, mais aussi à l’international, pour renouveler ses réserves et sécuriser ses approvisionnements énergétiques.

Bilan 2018— L’activité Exploration a maintenu un effort significatif en 2018 sur le renouvellement des réserves du Groupe avec la découverte de 30 champs pétroliers et gaziers en effort propre. Ils sont situés pour l’essentiel dans les bassins de Oued Mya, d’Illizi et de Berkine. Globalement, ces nouveaux gisements en hydrocarbures représentent en volume quelques 193 millions de TEP en 2P (prouvés et probables). L’investissement engagé par SONATRACH en effort propre dans l’exploration au cours de l’exercice 2018 s’est élevé à 150,97 milliards de DA, soit un taux de réalisation de 76 % par rapport à l’objectif annuel fixé pour l’année 2018 et une baisse de 12 % par rapport à 2017.

Au 31 décembre 2018, le domaine minier exploré par SONATRACH couvrait une superficie de 70 7962 km2, soit 46 % du domaine minier national. Six nouveaux contrats de recherche en prospection en partenariat ont été accordés en 2018 sur une superficie de 19 832 km2. A noter également l’acquisition en 2018 de 11 733 km2 en sismique 2D et de 20 562 km2 en sismique 3D. Dans le cadre de sa stratégie de transformation du Groupe pour booster sa croissance, SONATRACH veut doubler son volume annuel de découvertes (de 50 à 100 millions de TEP par an) en augmentant notamment l’exploration de nouveaux gisements dans les bassins encore peu explorés et dans des zones plus complexes.

Un taux de réalisation record dans le forage— L’exercice 2018 s’est achevé sur une note positive dans l’activité forage avec la livraison de 80 puits en exploration dont 3 en association et de 197 puits de développement dont 26 en association. Il s’agit du meilleur taux de réali-sation (de l’ordre de 103 %) enregistré par l’activité forage en effort propre sur la période 2010-2018 par rapport aux objectifs fixés en termes de réalisations annuelles. Cette performance résulte notamment d’une meilleure produc-tivité du groupe en matière de forage. Dans le cadre de sa stratégie SH2030, SONATRACH affiche l’objectif de passer à six (6) puits/an en développement et à quatre (4) puits/an en exploration. L’activité Exploration-Production porte en effet l’effort sur le déploiement de technologies EOR/IOR et sur une expertise spécifique pour augmenter les volumes récupérables et accroître ses réserves. Ainsi, le taux NPT (temps non productif) global par rapport au temps d’activité sur puits, a été réduit à 23,7 % en 2018 contre 26,8 % en 2017. En matière de forage d’exploration, le Groupe compte sur un total de 106 puits forés, 77 puits de forage d’exploration terminés en 2018.

En exploration, le nombre de puits réalisés en effort propre pour l’huile et pour le gaz en 2018 se répartit comme suit :

• 13 découvertes d’huile : bassin d’Amguid Messaoud (4), bassin d’Oued Mya (3), Bassin de Berkine Est (2), bassin d’Illizi (2), bassin de Bechar Oued Namous (1) et bassin du Sud-Ouest Constantinois (1) ;

• 5 découvertes de gaz : bassin d’Ahnet Gourara (3), d’Ahnet Gourara (2), de Tindouf Reggane Sbaa (1), bassin de Bechar Oued Namous (1) et bassin d’Illizi (1) ;

• 9 découvertes de gaz à condensat : bassin d’Oued Mya (3), bassin de Berkine (2), bassin d’Illizi (2), bassin de Tindouf Reggane Sbaa (1) ;

• 2 découvertes huile et gaz : bassin de Berkine (1) et bassin d’Illisi (1) ;

• 1 découverte huile et gaz à condensat : bassin d’Oued Mya (1).

Chiffres clés en 2018— INVESTISSEMENT DANS L’EXPLORATION-PRODUCTION : 6,8 MILLIARDS DE DOLLARS(Les écarts et les taux de réalisation sont calculés par rapport à l’objectif 2018)

7,4


TC -4 %

68 %

2018

6,8

1,00,5

5,3

7,1

1,40,8

4,9

2017

Part SH en associationEn E�ort propre Associés

Forage DEV21 %

Exploration 21 %

Exploration en e�ort proporeExploration en associationForage de développementInstallations de surface en e�ort propreInstallations de surface en associationAutres

-407-122-427-1174-661-422

76 %42 %77 %65 %51 %73 %

TOTAL -3214 68 %

Ecart (millions US$)

Taux de réalisation (%)

Opérationsaux pluits

10 %

Installations de surface 4 1%

Autres 7 %

Réalisation E&P par rubrique



48 49

L’explorationdes réserves gazières — Le renouvellement des réserves du Groupe s’appuie également sur l’exploration des gisements de gaz naturel dont les zones encore inexplorées demeurent considérables sur le territoire algérien. Cet axe de développement est d’autant plus stratégique pour le Groupe que, contrairement au pétrole brut, la production de gaz naturel n’est pas limitée. SONATRACH n’est pas tenu à des quotas annuels. C’est la raison pour laquelle SONATRACH affirme sa volonté d’augmenter la part du gaz dans son portefeuille d’hydrocarbures.

Le programme visant la mise en production de nouveaux gisements s’est notamment traduit en 2018 par la mise en production de nouveaux gisements :

• des champs gaziers dans la périphérie de Gassi-Touil (réseau de collecte) avec COSIDER/Canalisation et ENGTP en décembre 2018 ;

• des champs gaziers de Tinrhert avec ENGCB et PE-TROFAC en novembre 2018 ;

• de la capacité d’injection de gaz des champs pétroliers de Menzel Ledjmet Nord (MLN) avec Bonatti en juin 2018

Faits marquantsdans l’explorationen 2018 — • la mise en évidence de 30 découvertes en effort propre

pour un volume placé en 2D de 193,03 millions de TEP ;

• la découverte DDNH-1 située dans le bassin Sud Est Constantinois qui représente 12 % du volume global enregistré en 2P ;

• le taux de succès en matière de réalisations s’élève à 49 % en effort propre ;

• 110 puits ont été forés dont 80 ont été terminés ;

• le volume enregistré en acquisition sismique 3D en effort propre est le plus important depuis son introduction : 20 562 km2 ;

• le transfert de 7 nouveaux gisements de la division Exploration vers la division PED, ce qui représente en volume placé en 2P de 132,76 millions de TEP.

Chiffres clés 2018—

Découvertes d’hydrocarbures en 2018— Découvertes d’hydrocarbures en 201830 découvertes d’hydrocarbures en e�ort propre

BASSIN D’OUED MYA3 découvertes, Huile4 découvertes, Gaz à Condensat

BASSIN DE BECHAROUED NAMOUS1 découverte, Huile

BASSIN DE TINDOUF REGGANESBAA1 découverte, Gaz à condensat2 découvertes, Gaz

BASSIN D’AHNET GOURARA2 découvertes, Gaz

BASSIN SUD ESTCONSTANTINOIS1 découverte, Huile

BASSIN DE BERKINE2 découvertes, Huile2 découvertes, Gaz à Condensat1 découverte, gaz

BASSIN D’ILLIZI3 découvertes, Huile2 découvertes, Gaz à Condensat2 découvertes, Gaz

BASSIN D’AMGUIDMESSAOUD4 découvertes, Huile

OuarglaOued Noumer

Laghouat

Tlemcen

MostaganemAlger

El Oued

Djelfa

Bechar

Taghit

Adrar

12

1

1

2

3

4

5

7

7

UNITÉS RÉALISATIONS TAUXDE RÉALISATION

FORAGED’EXPLORATION

(EN EFFORT PROPRE)

VOLUME D’ACTIVITÉ (MÈTRES)

294 696 108 %

PUITS TERMINÉS 80 95 %

FORAGEDÉVELOPPEMENT

(EN PARTENARIAT)

VOLUME D’ACTIVITÉ (MÈTRES)

563 575 105 %

PUITS TERMINÉS 197 102 %


50 51

PRODUCTION

AUGMENTER LA PRODUCTIONDES HYDROCARBURES Bilan 2018— Au 31 décembre 2018, la production primaire d’hydrocar-bures, tous produits confondus, s’est établie en baisse de 2,13 % à 192,28 millions de TEP dont 25,2 % ont été réalisés en partenariat. Un taux de réalisation de 98,4 % par rapport à l’objectif fixé pour l’année 2018. Cette moindre performance s’explique en partie par les retards et reports dans la mise en service de plusieurs projets et raccordement de puits dans l’ensemble des secteurs (gaz naturel, pétrole brut, GPL et condensats). La production globale de pétrole brut s’est établie à 48,46 millions de tonnes, soit un taux de réalisation de 98,3 % par rapport à l’objectif 2018. Ce volume de production représente 25,2 % de la production globale, tous produits confondus, réalisée en 2018. La production globale journalière réalisée en moyenne sur l’année 2018 ressort ainsi à 1,04 million de barils par jour.

Des investissementsen hausse— Pour relancer la dynamique de croissance, la Division Production a augmenté de manière significative l’inves-tissement : en hausse de 94 % par rapport à 2017, il s’est élevé à 272,97 milliards de DA en 2018, soit un taux de réalisation de 104 %. L’an dernier, la division Production a consacré 50 % de son investissement global annuel dans la région d’Hassi R’Mel. L’année 2018 a ainsi été marquée par le maintien de la production des unités de Hassi R’Mel, suite à la chute de pression du gisement après 50 ans d’exploitation. Pour mémoire, le champ de Hassi R’Mel, exploité en effort propre par SONATRACH, représente l’un des plus grands gisements de gaz au monde : celui-ci contribue à hauteur de 69 % à la production annuelle de gaz en Algérie, soit 90 milliards de m3.

Un autre projet structurant porte sur le revamping et la réalisation d’un nouveau système de production au niveau des unités satellites sud de Hassi Messaoud, trop vétustes et de technologie dépassée. Les investissements relatifs aux équipements spécifiques représentent, à eux seuls, 65 % de l’investissement global en 2018.

Boosterles grands projets— Cette baisse de la production globale s’explique en partie par la réduction de la production de gaz naturel qui, pour sa part, est passée de 135 milliards de m3 en 2017 à 132 milliards de m3 en 201 8 contre 135 milliards de m3 un an plus tôt. Les principales baisses de production ont été constatées en 2018 au niveau de la région RNS (-2,54 milliards S m3), du groupement Touat Gaz (-1,31 milliards S m3) ou du groupement Tiguentourine (-485 millions S m3). A noter toutefois que la production de gaz naturel en association participe à hauteur de 19 % du volume de gaz produit en Algérie contre 17 % en 2017.

Parmi les axes prioritaires de la nouvelle stratégie de transformation de SONATRACH (SH2030) pour 2018, figure le développement des régions gazières du Sud-Ouest algérien pour augmenter la part du gaz dans le portefeuille d’hydrocarbures du Groupe. Cette orienta-tion stratégique répond à un double objectif : accroître la production de gaz pour développer l’industrie de la transformation dans l’Aval. Les nouvelles restrictions en termes de production dans le pétrole brut suite aux accords OPEP-non OPEP en matière de quotas favorisent cette politique de croissance dans le gaz naturel. Troi-sième fournisseur en gaz de l’Europe après la Russie et la Norvège, l’Algérie prévoit d’augmenter sa production de gaz à 134 milliards de m3 d’ici à 2020.

Pour accélérer la production de gaz naturel, SONATRACH multiplie les grands projets en partenariat dans le gaz naturel. A noter le coup d’envoi en mars 2018 de la mise en production du champ gazier de Timimoun pour une capacité de 1,8 milliard de m3 de gaz/an. Le champ contrôlé par SONATRACH à hauteur de 51 % ainsi que par la société française TOTAL (37,75 %), et la société espagnole CEPSA (11,25 %), produira 1,8 milliard de m3 de gaz naturel à partir de 37 puits. SONATRACH, TOTAL et CEPSA opéreront conjointement le projet de Timimoun. Le plan de développement du projet prévoit la mise en production de huit (8) gisements : Barouda, Barouda Nord, Afflisses, Abiod, Hassi Yakour, Drina, Irharen et Irharen Sud. Ils s’étendront sur une superficie de 2 500 km2 à travers le forage d’une quarantaine de puits. Ce projet comprend également la construction d’installations de collecte et de traitement du gaz issu du périmètre

contractuel en vue de produire 5 millions m3 par jour de gaz brut, ainsi que le raccordement au gazoduc que SONATRACH a réalisé pour relier les gisements du Sud-Ouest algérien à Hassi R’mel (GR5). Timimoun figure parmi les trois projets phares opérés par SONATRACH dans la région. SONATRACH a par ailleurs signé un accord en janvier 2018 avec ses partenaires ALNAFT et CEPSA pour l’exploitation du champ pétrolifère de Rhourde El khrouf (RKF), situé dans le bassin de Berkine. Cet accord, d’une durée de 25 ans, nécessite le réaménagement significatif d’un champ pétrolier mature après 19 ans de production afin d’augmenter la production de pétrole brut et de produire du GPL pour la première fois à partir de ce gisement, grâce aux nouvelles techniques de récupéra-tion des hydrocarbures. Le plan de développement de ce gisement porte sur le forage de 30 nouveaux puits, la construction d’une nouvelle usine de traitement, une unité de récupération de GPL et des installations pour l’expédition de GPL.

Le Groupe a par ailleurs opéré en septembre 2018 le Boosting (compression) du gisement d’Alrar dans sa phase I afin de permettre le maintien de pression à l’entrée du complexe à 24,7 millions de m3/jour. Il a aussi procédé au développement des gisements de gaz du nord de Tinrhert vers Ohanet Full Development (EPC1) avec la création d’un centre de séparation et de compression (CSC) au niveau de l’usine d’Onahet. Mais aussi des gisements de gaz sud de Tinrhert avec le traitement du gaz au niveau de l’usine d’Alrar afin de livrer du gaz de vente, du GPL et du condensat.

La compagnie nationale des hydrocarbures a également porté l’accent sur le développement :

• des champs du sud d’In Salah Gas, en association avec SONATRACH, BP et Equinor pour la réalisation d’une unité de déshydratation de gaz, un pipeline d’évacua-tion de gaz vers le champ de REG ; le désengorgement des installations de REG et dédoublement de la ligne d’évacuation de REG cers TEG ; le forage et le raccor-dement des puits producteurs de gaz ainsi que les réseaux de collecte.

• des gisements gaziers de Reggane Nord (EPC1) en association avec SONATRACH, REPSOL, RWE-DEA et EDISON INT pour la réalisation d’une usine de traitement de gaz et d’un réseau de collecte.

• des gisements gaziers de Touat en association avec SONATRACH et GDF pour la réalisation d’une usine de traitement de gaz d’une capacité de 8 millions de Sm3/J, d’un pipeline d’expédition du gaz et d’un réseau de collecte.

• de la phase IV de développement des champs de MLN et Satellites (EPC2) en association avec SONATRACH et PERTAMINA pour l’augmentation de la capacité de réinjection de gaz (GCIP) et l’amélioration de la récu-pération des réserves d’huile.

SONATRACH en association

La production de gaz sec en association a atteint 24,15 milliards Sm3, soit un taux de réalisation de 95,7 % par rapport à la prévision de l’année considérée.

La contribution des gisements exploités en partenariat à la production globale de gaz sec est de 19 %.

PROJETS DE DÉVELOPPEMENT EN ASSOCIATION

II.3.2- Sonatrach en association

La production de gaz sec en association a atteint 24,15 milliards Sm3,soit un taux de réalisation de 95,7% par rapport à la prévisionde l’année considérée.La contribution des gisements exploités en partenariat à la productionglobale de gaz sec est de 19%.

La répartition de la production par groupement se présente comme suit :

G.INAS30,96 %

G.MLE4,23 %

G.TIM3,24 % G.REG

9,93 %G.TFT15,53 %

G.ISG36,12 %

La répartition de la production par groupement se présente comme suit :


52 53

Répartition de la production primaire totale de 2018 par produit

Condensat 5 %


Pétrole brut 25 %

Gaz naturel 65 %

GPL 5 %

En E�ort propre En association

2017 2018

98 %


196,5 192,3

46,6 48,4

149,9 143,9



195,2

49,3

145,9

2014

196,5 192,3

46,6 48,4

149,9 143,9

2017

192,3

45,1

147,2

2016

191

47

144

2015 2018

Unité : Millions Sm3

Production Pimaire de Gaz naturel

Evolution de la production primaire de gaz naturel


135,0 132,0

113,2 107,9

21,8 24,2

99 %



2014 201720162015 2018

135 132

113,2 107,9

21,8 24,2

128,5

109,6

18,9

128,3

108,4

19,9

130,9

110

20,9

2017 2018

Faits marquantsdans la productionen 2018 — • la mise en production fin juillet du nouveau périmètre

Hassi El Gassi au niveau de la région de Hassi Messaoud avec le puits HGI 3 ;

• la mise en service début juillet du périmètre SIF Fatima Sillon avec les puits SFext1 et SFext3 (BBK) ;

• le démarrage fin mars de l’unité DMS et le début de pressurisation de la ligne d’expédition vers SONELGAZ de Tamanrasset ;

• la mise en service en mars de la ligne 12 AMA-CS1 dans la région de Tin Fouyé Tabankort pour la récupération des gaz associés (200 103 Sm3/j) ;

• le lancement du projet de transfert de la production de Mesdar vers Rhourde El Baguel ;

• le démarrage en septembre de la station de séparation et le boosting d’Alrar ;

• la mise en production au niveau du Groupement de Reggane des nouveaux puits AZSE-21 début juillet, KLS-1 début août et AZSE-5ST en décembre ;

• la mise en service et le démarrage des expéditions de gaz en février au niveau des installations du projet Timimoun, inauguré fin mars.

Production primaire d’hydrocarbures Répartition de la production primaire totale de 2018 par produit

Évolution de la production primaire de pétrole brut

Évolution de la production primaire de gaz naturel


PRODUCTION PRIMAIRE DE PÉTROLE BRUT

PRODUCTION PRIMAIRE DE GAZ NATUREL

Chiffres clés 2018 — PRODUCTION PRIMAIRE TOTALE

La production globale d’hydrocarbures réalisée durant 2018 s’élève à 192,28 millions TEP dont 25,2 % réalisés en partenariat.

Production Pimaire de Pétrole brut

49


2017 2018

98 %




2014 201720162015 2018

48,5

27,7

20,7

49,3

28,2

21,1 50,7

26,1

24,6

26,2

22,9

50,7

28,4

22,3

28,2

49,3

21,1

48,5

27,7

20,7


Unité : Millions Sm3

Production Pimaire de Gaz naturel

Evolution de la production primaire de gaz naturel


135,0 132,0

113,2 107,9

21,8 24,2

99 %



2014 201720162015 2018

135 132

113,2 107,9

21,8 24,2

128,5

109,6

18,9

128,3

108,4

19,9

130,9

110

20,9

2017 2018

Production Pimaire de Pétrole brut

49


2017 2018

98 %




2014 201720162015 2018

48,5

27,7

20,7

49,3

28,2

21,1 50,7

26,1

24,6

26,2

22,9

50,7

28,4

22,3

28,2

49,3

21,1

48,5

27,7

20,7



Condensat 5 %


Pétrole brut 25 %

Gaz naturel 65 %

GPL 5 %


2017 2018

98 %


196,5 192,3

46,6 48,4

149,9 143,9



195,2

49,3

145,9

2014

196,5 192,3

46,6 48,4

149,9 143,9

2017

192,3

45,1

147,2

2016

191

47

144

2015 2018


Condensat 5 %


Pétrole brut 25 %

Gaz naturel 65 %

GPL 5 %


2017 2018

98 %


196,5 192,3

46,6 48,4

149,9 143,9



195,2

49,3

145,9

2014

196,5 192,3

46,6 48,4

149,9 143,9

2017

192,3

45,1

147,2

2016

191

47

144

2015 2018



Unité : Milliards Sm3


54 55

TRANSPORT PAR CANALISATIONS

PRIORITÉ AUX GRANDS PROJETS

Présentation de l’Activité Transport par Canalisations— L’Activité Transport par Canalisations (TRC), en tant que maillon régulateur de la chaîne des hydrocarbures, a pour mission le développe-ment, la gestion et l’exploitation du réseau de transport et des installations portuaires. Elle assure le transport des hydrocarbures liquides et gazeux produits par l’Activité E&P vers les différents clients nationaux et étrangers, à la grande satisfaction du groupe SONATRACH et de ses associés dans les conditions optimales d’économies, de qualité et de sécurité.Elle contribue également, à travers son exper-tise dans l’operating des réseaux de transport des hydrocarbures, au développement des activités internationales et des filiales et par-ticipations nationales et internationales du Groupe.Pour faire face à la croissance des autres ac-tivités opérationnelles pétrolières et gazières du Groupe dans un contexte de forte demande énergétique sur le marché national comme à l’international, l’Activité Transport par Cana-lisations, de par son caractère névralgique, doit continuellement développer, fiabiliser et sécuriser son réseau de transport pour garantir une continuité de service.Pour mémoire, SONATRACH est à l’origine une entreprise de transport créée en 1963, soit une année après l’indépendance de l’Algérie, avec la mise en service de son premier oléoduc en

1966 : l’OZ1 reliant Haoud El-Hamra à Arzew. Il importe de souligner que le premier oléoduc de l’histoire du transport des hydrocarbures par canalisations a été mis en service en 1959. Il s’agit de l’oléoduc OB1, d’un diamètre de 24 pouces et d’une longueur de 668 kilomètres, reliant le centre de stockage de Haoud El-Hamra au port pétrolier de Béjaïa. À noter également que le premier gazoduc entre Hassi R’Mel et Arzew a été mis en service en 1961 pour ali-menter l’usine de liquéfaction La Camel située à Arzew.

Depuis, le réseau de transport par canalisations s’est considérablement étendu et couvre au-jourd’hui 21 290 km, dont 53 % au service du réseau de transport du gaz naturel. La capacité installée de transport de gaz du pays avoisine 134 milliards de m3/an, dont 53 milliards de m3/an via les trois gazoducs (GPDF, GEM et Medgaz) destinés à l’approvisionnement de l’Europe, le solde étant attribué au marché na-tional et aux complexes de liquéfaction d’Arzew et de Skikda.

Bilan 2018— Soutenue par la forte croissance de la demande en hydrocarbures sur le marché au niveau national comme à l’international, l’Activité Transport par Canalisations (TRC) a enregistré au 31 décembre 2018, un volume glo-bal transporté de 239,28 millions de TEP, tous produits confondus, sur les réseaux du nord et du sud du pays, contre 238,42 millions de TEP en 2017. Le taux de réalisation par rapport à la prévision annuelle fixée pour l’exercice 2018 s’établit à 101 %. Cette légère progression de 0,4 % des réalisations de transport est principalement liée à une hausse de 3 % de l’activité sur le réseau sud (84,14 millions de TEP en 2018 contre 81,88 millions de TEP en 2017).

A travers le réseau nord, le niveau des réalisations s’est inscrit en recul de 1 % pour atteindre 155,14 millions de TEP, soit un taux de réalisation de 102 % par rapport à la prévision annuelle. Cette hausse des volumes transportés a néanmoins été freinée par la baisse de production de pétrole brut suite aux accords OPEP - non OPEP sur la réduction des quotas de pétrole brut pour soutenir le prix du baril sur les marchés internationaux. Le volume de pétrole brut transporté au cours des 12 derniers mois a ainsi enregistré un repli de 3 % par rapport à 2017, pour s’établir à 73 millions de tonnes. Concernant le gaz naturel dont la production n’est limitée par aucun accord inter-national, SONATRACH a affiché en revanche un volume transporté en progression de 3 % en 2018, à 143 milliards de Cm3 contre 139 milliards de Cm3 un an plus tôt. Cette baisse de la production s’est traduite pour l’Acti-vité TRC par un manque à transporter dans le pétrole brut, le condensat et le GPL sur les réseaux nord et sud. Dans le gaz naturel notamment, SONATRACH a affiché des écarts négatifs au niveau de certains STC, à l’instar

de GR5 48”: l’objectif annuel fixé pour 2018 a été atteint à hauteur de 67 %, soit un écart négatif de 1 526 730 103 Cm3, qui s’explique par le manque du produit au niveau des champs (Touat : 83 %, Reggane : 06 % et Timimoun : 11 %). Dans le cadre du prochain plan à moyen terme 2019-2023 de l’Activité TRC, les équipes vont concentrer leurs efforts sur l’achèvement des projets en cours de réalisation ainsi que sur les projets majeurs afin de permettre à SONATRACH de consolider sa place sur l’échiquier mondial du marché des hydrocarbures.

À TRAVERS LE RÉSEAU DU NORD :

L’analyse de ces réalisations de transport à travers le réseau du nord par produit fait ressortir ce qui suit :• La part du gaz naturel a représenté 58 % (95 milliards

de m3) des réalisations de transport, dont 40 % ont été exportés à travers les gazoducs (GEM, GPDF et Medgaz) vers l’Europe. Ces réalisations sont en hausse de 1 % par rapport aux réalisations de l’année 2017 ;

• La part de pétrole brut a atteint 30 % (soit 47 millions de tonnes) des réalisations de transport, dont 56 % sont destinées à l’exportation. Soit un taux de réalisation de 99 % par rapport à la prévision annuelle. Ces réalisations sont en retrait de 3 % par rapport aux réalisations de l’année précédente ;

• La part du condensat dans les réalisations de transport s’élève à 6 % (9 millions de tonnes), dont 52 % sont des-tinées à l’alimentation de la raffinerie de Skikda (TOPC) ; soit un taux de réalisation de 97 % par rapport à la pré-vision annuelle. Ces réalisations sont en recul de 4 % par rapport à l’année 2017 ;

• La part du GPL représente 6 % (8 millions de tonnes) des réalisations de transport, soit un taux de réalisation de 97 % par rapport à la prévision annuelle. Ces réalisations sont en baisse de 1 % par rapport à l’année précédente.


56 57

Des livraisons en hausse— Durant l’année 2018, SONATRACH a enregistré une hausse de 0,4 % des livraisons par canalisations aux différents clients nationaux et internationaux, pour atteindre 96,77 milliards de Cm3 de gaz naturel, soit 104 % par rapport à l’objectif annuel fixé par le Groupe. À l’international, SONATRACH a ainsi exporté 38,44 milliards de Cm3 vers l’Europe, à travers les trois corridors majeurs exploités par TRC (le GPDF, le GEM et le Medgaz), soit 40 % du total livré dont et 17,42 milliards de Cm3 livrés aux com-plexes GNL et 40,91 milliards de Cm3 livrés au marché national. A noter la livraison de 34,53 milliards de Cm3 à l’énergétique algérien Sonelgaz. La capacité d’exporta-tion de gaz algérien vers l’Europe s’élève à quelque 53 milliards de m3 par an. Concernant les gazoducs Hassi R’mel, le niveau des réalisations s’est inscrit en hausse de 18 % en 2018 à 377 millions de DA, soit un taux de réalisation de 41 % par rapport à l’objectif annuel. De la même manière, le Gazoduc Pedro Duran Farell a affiché l’an dernier une augmentation de 16 % par rapport à 2017 pour atteindre un niveau de réalisation de 448 millions de DA. Le gazoduc GEM a accusé, quant à lui, une légère baisse de 0,2 % en termes de réalisation par rapport à l’année 2017, à 277 millions de DA.

Priorité aux investissementsgaziers— Les investissements consacrés à l’Activité TRC se sont élevés à 552 millions de dollars durant l’exercice 2018, soit 7 % du budget global d’investissement du Groupe. Ce budget a ainsi été réalisé à hauteur de 97 % par rapport au programme annuel prévu. L’effort a porté essentiellement sur le développement du réseau (46 % du programme) et la réhabilitation des installations (26 %). De fait, TRC continue de donner la priorité aux investissements dans le secteur gazier en raison de la demande soutenue en gaz naturel (GN) sur le marché national et à l’international. Ce plan d’investissement répond également à la nécessité d’assurer la continuité et la flexibilité de l’approvision-nement en gaz naturel à partir des nouveaux gisements de gaz naturel de SONATRACH.

À noter le lancement de nombreux appels d’offre en 2018 portant sur l’extension du réseau de transport à travers le lancement en 2018 du projet d’extension du gazoduc GPDF à partir du Terminal Départ situé à El Aricha jusqu’à Beni Saf sur une longueur de 200 km, ainsi que l’amélio-ration des conditions d’exploitation et la modernisation du réseau telles que la réalisation de refroidisseurs de gaz naturel pour les cinq groupes de stations des GZ1.2 et GZ3, la réalisation d’un système de mélange et la mise à niveau du CNDG. L’Activité TRC a également lancé un appel d’offre pour la construction d’un centre de super-vision des pipelines. Elle a aussi finalisé son cahier des charges pour la réalisation de deux centres de contrôle des gazoducs relevant la région Ouest (RTO) et la nappe de pipes de la région Est.

Une optimisationdu réseau en effort propre— Durant l’exercice 2018, TRC a maintenu son effort de sécurisation et de fiabilisation du réseau à travers la pour-suite de son vaste plan de développement du réseau, de réhabilitation et de mise en conformité des installations. Le niveau des réalisations d’investissements a atteint 63,53 milliards de DA, soit un taux de réalisation record de 97 % par rapport à l’objectif annuel notifié pour 2018. Ce niveau de réalisations en recul de 22 % par rapport à 2017, résulte notamment du fait que les projets majeurs de développement à l’instar du GR7, stations Hassi R’Mel du GR4 et GR5 ont connu leur achèvement en 2017, ce qui explique le recul des niveaux de prévisions 2018 par rapport à la prévision 2017.L’écart de réalisation de 3 % enregistré en 2018 est dû essentiellement aux retards constatés dans la mise en œuvre des plans de passation des marchés des diffé-rents projets, d’appels d’offres infructueux ainsi que de la défaillance de cocontractants. Les réalisations liées au programme de développement et de réhabilitation du réseau à l’instar des gazoducs GR6, GR7, stations HRM du GR4 et GR5, y compris les projets d’alimentation en gaz naturel des villes d’Adrar, Djanet et Tamanrasset ainsi que le projet 12” Assekaifaf – Tiguentourine, et réhabilitation de l’oléoduc OB1 et gazoduc GG1 , représentent au total 71 % des réalisations globales de l’Activité.Concernant les installations portuaires, TRC a procédé durant l’exercice 2018 à la poursuite de la réhabilitation des infrastructures de surface et à la mise à niveau des systèmes de sécurité des installations portuaires pétro-lières d’Arzew, de Béthioua, de Bejaia et de Skikda. Les réalisations ont atteint fin 2018, 7,2 millions de DA, soit un taux de réalisations de 55,4 % par rapport au coût global qui s’est élevé à 13 millions de DA.

• Condensat : la quantité livrée a été de 4,57 millions de tonnes contre un objectif annuel de 4,81 millions de tonnes, soit un taux de réalisations de 95 %. Ces réali-sations sont en baisse de 5 % par rapport à l’année 2017.

Les livraisons aux différents ports pétroliers se sont en revanche inscrites en hausse de 5 % par rapport à 2017 : Quelque 31,02 millions de TEP de pétrole brut et de condensat ont été livrées aux différents ports pétroliers en 2018, contre une prévision de 30,30 millions de TEP soit un taux de réalisations de 102 % en 2018.

À TRAVERS LE RÉSEAU DU SUD :

A travers le réseau du sud, les réalisations ont atteint 84,14 millions de TEP, soit un taux de réalisations de 99 % par rapport à la prévision annuelle (85,33 millions de TEP). Ces réalisations sont en hausse de 3 % par rapport à 2017.

L’analyse de ces réalisations de transport à travers le réseau sud par produit fait ressortir ce qui suit :• Les volumes de gaz naturel transportés à travers le

réseau du sud, ont progressé de 8 % à 47,67 milliards de Cm3 par rapport à une prévision annuelle de 48,08 milliards de Cm3 pour 2018, soit un taux de réalisation de 99 % ;

• Les volumes de pétrole brut transportés en 2018 ont enregistré une baisse de 3 % à 26,39 millions de tonnes, soit un taux de réalisation de 99 % par rapport à la prévision annuelle fixée pour 2018 ;

• Les volumes de condensat transportés se sont établis à fin décembre à 4,90 millions de tonnes soit un taux de réalisations de 96 % par rapport à l’objectif annuel pour 2018. Ces réalisations se sont inscrites en baisse de 3 % par rapport à l’année 2017.

• Les volumes de GPL transportés au cours des douze derniers mois, se sont élevés à 6,29 millions de tonnes, soit un taux de réalisation de 94 % par rapport à la prévision annuelle et une baisse de 0,24 % par rapport à 2017.

Globalement, ce manque à produire et à transporter a impacté l’activité des raffineries. En 2018, quelque 25,86 millions de TEP de pétrole brut et de condensat ont été livrés aux raffineries, soit un taux de réalisation de 95 %. Ces réalisations sont en baisse de 9 % par rapport à l’année 2017. En 2018, les livraisons aux raffineries se répartissent comme suit :

• Pétrole brut : 20,77 millions de tonnes ont été livrées contre une prévision annuelle de 21,87 millions de tonnes, soit un taux de réalisations de 95 %. Ces réalisations

sont en baisse de 10 % par rapport à l’année précédente.


58 59

Un rôle moteur dans le tissu industriel algérien— En 2018, SONATRACH a encore joué pleinement son rôle moteur dans le tissu industriel algérien en renforçant sa politique de partenariat pour développer son réseau. Dans le cadre de ses projets en cours de réalisation, le Groupe a notamment signé en 2018 avec les entreprises algé-riennes COSIDER et ENAC un contrat pour la réalisation de l’extension du STC GPDF Hassi R’Mel-El Aricha. D’une longueur de 200 kms, ce nouveau gazoduc assurera la continuité et la flexibilité de l’approvisionnement en gaz naturel de la péninsule ibérique. Le Groupe a également fait appel à leurs compétences pour la construction de l’interconnexion des gazoducs GZ3/GZ4 au niveau de Sougueur ou bien encore pour le raccordement des lignes d’interconnexions au niveau du PC6 GR4 HRM pour l’évacuation du gaz GR6 vers SC GR5.

Pour le compte de l’Activité Exploration-Production, l’Activité Transport par Canalisations de SONATRACH a conclu des partenariats avec l’entreprise ENGCB, filiale de SONATRACH pour la réalisation du projet du gazoduc 12” Tiguentourine - Assekaifaf (109 kms de long) mais aussi, aux entreprises COSIDER, ENAC et KANAGHAZ pour réaliser le gazoduc 28 PS$/GR5-ADRAR.

Dans le cadre de sa stratégie de transformation de l’en-treprise, SONATRACH compte investir 221 milliards de DA dans l’Activité de Transport par Canalisations d’ici 2023. Ce plan de développement prévoit notamment l’attribution de 40 % des marchés aux entreprises natio-nales, publiques et privées. Ces entreprises algériennes ont ainsi construit entre 2014 et 2018 quelque 1790 km.

Faits marquants en 2018— Pour l’Activité Transport par Canalisations, l’année 2018 a été émaillée d’une série d’évènements majeurs :

À travers la réception provisoire prononcée :

• le 08 mars 2018 pour le gazoduc GR5 48’’ (Reggane - Krechba) ;

• le 24 avril 2018 pour le gazoduc 16’’(Tidikelt –Taman-rasset) ;

• e 12 mai 2018 pour le gazoduc 10’’ (Djanet – Illizi) ;

• le 24 mai 2018 pour la station de pompage de l’expansion de l’Oléoduc LR1 Phase II à Hassi Messaoud réception ;

• le 06 novembre 2018 pour la station de compression à Hassi R’Mel du gazoduc GR4 48’’ ;

• le 15 novembre 2018 pour la base de vie à Krechba ;

• le 17 décembre 2018 pour la station de compression GR5 Hassi R‘mel du Gazoduc GR5 48’’ Reggane-Hassi R’mel ;

• le 27 décembre 2018 pour le gazoduc GZ3 42’’ SC5 (Kenanda) – TA (Arzew) 117 km ;

• le 30 décembre 2018 pour la base de vie à Nezla.

À travers la signature de contrats pour :

• La réalisation d’un hôtel à Hassi R’mel, le 25 février 2018 ;

• Le gazoduc 12’’ Tiguentourine – Assekaifaf, le 11 mars 2018 ;

• L’acquisition de 111 000 ML de tubes du Gazoduc 28’’TD PS N° 04/ GR5 – TA Adrar, le 13 juin 2018 ;

• La réalisation d’une base de vie à Tin Fouyé Tabenkort (TFT) le 14 juin 2018 ;

• L’acquisition de 203 000 ML de tubes du Gazoduc EGPDF 48’’ El Aricha – Beni saf, le 17 juin 2018 ;

• La réalisation d’une base de vie à Rhourd Nouss, le 20 juin 2018 ;

• L’extension du STC GPDF 48’’ El Aricha – Beni Saf, le 18 juillet 2018 ;

• Le gazoduc 28’’ PS4/GR5-Adrar, le 18 juillet 2018 ;

• L’étude de préfaisabilité pour la réalisation d’un stockage souterrain du gaz naturel (GEOSTCK), le 06 août 2018 ;

• L’interconnexion des gazoducs GZ3/GZ4 au niveau du PC04, le 05 septembre 2018 ;

• Le raccordement des lignes d’interconnexion au PC06 GR4/GR6 et la mise à niveau du comptage GR1/GR2 au niveau de SC4/HRM, le 05 septembre 2018 ;

• La réalisation de la phase 1 (audit technique) d’un système de mélange de gaz (CNDG) à HRM, le 27 septembre 2018,

AUTRES ÉVÈNEMENTS ET FAITS MARQUANTS :• Le rattachement le 22 Septembre 2018 par la décision

n°414/DG de la Direction Télécommunications à l’Ac-tivité TRC.

Chiffres clés 2018— INVESTISSEMENTS DANS LE TRANSPORT PAR CANALISATION


2017 2018

97 %

719552

Télécommunication3 %

Exploitation & gestion réseau

25 %

Réhabilitation26 %

Développement0 %

Infrastructures10 %

Développement46 %


2017 2018

43 %

61 65

CANALISATION

IMFS90 %

GL1Z GL2Z GL1K GL3Z2017 2018

27,1

22,2

2014 2015

1,4

29,0

9,3

8,4

10,0

8,9

4,0

7,7

6,4

25,526,8

6,4

4,6

6,8

7,7

27,1

6,3

8,1

7,6

20172016 2018

22,2

2,8

7,9

6,8

4,75,0

GL3Z36 %

GL2Z21 %

GL1Z13 %

GL1K30 %


2017 2018

97 %

719552



25 %

Réhabilitation26 %

Développement0 %

Infrastructures10 %

Développement46 %


2017 2018

43 %

61 65

CANALISATION

IMFS90 %


27,1

22,2

2014 2015

1,4

29,0

9,3

8,4

10,0

8,9

4,0

7,7

6,4

25,526,8

6,4

4,6

6,8

7,7

27,1

6,3

8,1

7,6

20172016 2018

22,2

2,8

7,9

6,8

4,75,0

GL3Z36 %

GL2Z21 %

GL1Z13 %

GL1K30 %

Réalisation TRC par rubrique


Des partenariatsstratégiques— En décembre 2018, la compagnie nationale algérienne SONATRACH et l’entreprise russe Transneft ont signé deux contrats dans le domaine de l’inspection des oléo-ducs ainsi que dans la recherche et le développement. Le premier, signé par la filiale Transneft Diascan et l’activité TRC, porte sur l’inspection par racleurs instrumentés de deux oléoducs : l’oléoduc de transport pétrole brut NH2 30” allant de Ohanet à Haoud El Hamra (Hassi Messaoud) ; la section (Rhourd Nouss - Gassi Touil) 16” de l’oléoduc GPL LR1 pouces de Hassi Messaoud.Le second contrat signé avec Transneft R&D, porte, quant à lui, sur le renforcement du niveau de protection contre la foudre «des Terminaux Marins» abritant des parcs de réservoirs de stockage de pétrole brut et de condensat ainsi que l’étude d’ingénierie pour sa mise à niveau. Ces deux contrats s’élèvent à près de 1.5 million d’euros.


60 61

LIQUÉFACTION-SÉPARATION

ACCROÎTRE LES CAPACITÉSDE PRODUCTION

Présentationde l’activité Liquéfaction-Séparation— Le Segment Aval de SONATRACH en charge de l’élaboration et la mise en œuvre des poli-tiques de développement et d’exploitation de l’aval pétrolier et gazier est désormais scindé en deux entités distinctes : les activités Liqué-faction et Séparation (LQS) d’un côté, et les activités Raffinage et Pétrochimie (RPC) de l’autre. La mise en œuvre de cette nouvelle organisation harmonisée dans le cadre de la nouvelle stratégie de transformation de l’en-treprise publique algérienne, permet d’ériger la fonction Liquéfaction & Séparation des gaz au rang d’Activité à part entière dans la chaîne de valeur du groupe SONATRACH.

L’activité LQS du groupe SONATRACH a pour mission de liquéfier le gaz naturel et de séparer les GPL en propane et butane. L’activité LQS exploite actuellement quatre Complexes de GNL, dont trois à Arzew (GL1Z, GL2Z et GL3Z) et un à Skikda (GL1K), d’une capacité totale de production installée de 55,95 millions M3 GNL/an.

L’activité LQS dispose également d’une capaci-té totale de production de GPL de 11,9 millions tonnes/an, dont 10,4 millions tonnes/an issues des deux Complexes de GPL d’Arzew (GP1Z et GP2Z) et 1,5 million tonnes/an issues des complexes de GNL.

L’Algérie se situe actuellement au neuvième rang mondial en matière d’exportation de GNL (selon Statista 2019 ; dernière mise à jour le 10 juilllet 2019).

Bilan 2018— Durant l’exercice 2018, la production de gaz naturel liquéfié (GNL) s’est inscrite en retrait de 18 % à 22,2 millions m3 contre 27,1 millions m3 en 2017. Le taux de réalisation s’est néanmoins établi à 102 % par rapport à l’objectif annuel fixé pour l’année 2018.

La production de gaz de pétrole liquéfié (GPL) s’est, quant à elle, réduite de 1 % par rapport à 2017, à 7,96 millions de tonnes. Le taux de réalisation a atteint 97 % de l’objectif annuel fixé pour 2018. Les exportations de GNL se sont élevées à 13 % des ex-portations totales (99,1 millions de TEP) à 12,9 millions de TEP. Elles sont destinées, pour l’essentiel, à la France (6,6 millions m3 GNL), à la Turquie (7,6 millions m3 GNL) et à l’Espagne (2,4 millions m3 GNL). Les exportations de GPL ont représenté pour leur part, 8 % des exportations totales, soit quelque 7,6 millions de TEP en 2018.


62 63

CCI RÉALISATIONS 2017 RÉALISATIONS 2018

GL1.K 9,978 8,137 6,751

GL1.Z 17,563 4,968 2,846

GL2.Z 17,820 6,320 4,745

GL3.Z 10,586 7,649 7,882

TOTAL 55,95 27,07 22,224


COMPLEXES DE SÉPARATION 7,63 7,566

GP1.Z 6,29 6,221

GP2.Z 1,34 1,345

COMPLEXES GNL 0,43 0,396

GL1.K 0,17 0,138

GL2.Z 0,13 0,097

GL3.Z 0,13 0,161

TOTAL LQS 8,06 7,962

Production de GPL en 2018— La production de GPL par complexe en 2018 se répartit comme suit :

Production de GNL— En 2018, 17,42 milliards de Cm3 de gaz naturel ont été livrés aux complexes de GNL. La production de GNL par complexe en 2018 se répartit comme suit :

PRODUCTION GNL 2018

PRODUCTION GPL PAR COMPLEXE


IMFS DIVISION GNL ET GPL 3 254 4 894

DÉVELOPPEMENT

GAZ 695 38

INFRASTRUCTURES 1255 715

IMFS DÉVELOPPEMENT - 90

RAF* 245 326

PEC** 0 26

DIVISION INVESTISSEMENTS 2195 1195

AUTRESINVESTISSEMENTS

DRIZ 975 767

DRIK 524 526

DGS 336 422

TOTALAUTRES INVESTISSEMENTS 1835 1715

TOTAL INVESTISSEMENTS ACTIVITÉ LQS 7 284 7 804

SYNTHÈSE DES INVESTISSEMENTS EN 2018 DANS L’ACTIVITÉ LQS

* Etude FEED du projet Unité de conversion du fuel et installations associées à RA 1K Etude FEED du projet Traitement Naphatas RA1K & RA2K (NHT / ISOM I REFOR.)

** Etude de faisabilité du Complexe Vapocraquer Ethane + GPL.

Des investissementsen hausse— En 2018, le programme d’investissements de l’Activité LQS s’est élevé à 65 millions de dollars (7,8 milliards de DA) contre 61 millions de dollars (7,2 milliards de DA) un an plus tôt. Le taux de réalisation a atteint 44 % par rapport aux objectifs notifiés pour 2018. Pour optimiser la performance opérationnelle de l’activité LQS, SONATRACH a maintenu sa politique d’optimisation de l’outil de production avec plus de 4,9 milliards de DA investis dans le maintien, la fiabilité et la sécurité (IMFS) des installations en 2018, soit une hausse de 50% par rapport à 2017. A noter le renforcement de la fiabilité des complexes de liquéfaction du gaznaturel, GL1Z et GL2Z situés dans la zone industrielle d’Arzew dans l’ouest de l’Algérie.

Moderniserles installations— L’activité Liquéfaction a lancé plusieurs projets dans la zone de Skikda pour augmenter la capacité de stockage du GNL, mais aussi pour accélérer la modernisation et la sécurisation des installations de chargement de GNL. SONATRACH a notamment investi en 2018 dans la réalisation d’un bac GNL d’une capacité de 150 000 m3 et d’une nouvelle jetée GNL au port de Skikda.

Ce programme d’investissement comprend quatre tranches :• La première porte sur la construction d’une jetée équipée d’un nouveau poste de chargement

dédié au GNL pour le Complexe GL1K de Skikda. Ce projet doit permettre l’accostage de navires Méthaniers de plus grandes capacités (220 000 m3) ;

• La deuxième tranche prévoit la reconversion du poste existant de chargement de GNL « M1 » en poste de chargement GPL (propane et butane) ;


Unité : Millions cm3



64 65

Faits marquants en 2018 dansl’activité LQS— • La prorogation du contrat de vente GNL avec BOTAS expirant en octobre 2019 de 5 années

supplémentaires ;• Signature d’un contrat, le 15 octobre 2018, avec APCI pour le projet « étude, la fourniture et le

montage de 3 échangeurs principaux au complexe GL1Z » ;• Entrée en vigueur, le 1er juillet 2018, du contrat de prestations PMC avec la société PROES

CONSULTORES SA pour le projet de réalisation d’une nouvelle jetée GNL à Skikda.

Chiffres clés en 2018— INVESTISSEMENTS DANS LA LIQUÉFACTION ET SÉPARATION


2017 2018

97 %

719552



25 %

Réhabilitation26 %

Développement0 %

Infrastructures10 %

Développement46 %


2017 2018

43 %

61 65

CANALISATION

IMFS90 %


27,1

22,2

2014 2015

1,4

29,0

9,3

8,4

10,0

8,9

4,0

7,7

6,4

25,526,8

6,4

4,6

6,8

7,7

27,1

6,3

8,1

7,6

20172016 2018

22,2

2,8

7,9

6,8

4,75,0

GL3Z36 %

GL2Z21 %

GL1Z13 %

GL1K30 %


2017 2018

97 %

719552



25 %

Réhabilitation26 %

Développement0 %

Infrastructures10 %

Développement46 %


2017 2018

43 %

61 65

CANALISATION

IMFS90 %


27,1

22,2

2014 2015

1,4

29,0

9,3

8,4

10,0

8,9

4,0

7,7

6,4

25,526,8

6,4

4,6

6,8

7,7

27,1

6,3

8,1

7,6

20172016 2018

22,2

2,8

7,9

6,8

4,75,0

GL3Z36 %

GL2Z21 %

GL1Z13 %

GL1K30 %

Réalisation LQS par rubrique

PRODUCTION DES COMPLEXES GNL


2017 2018

97 %

719552



25 %

Réhabilitation26 %

Développement0 %

Infrastructures10 %

Développement46 %


2017 2018

43 %

61 65

CANALISATION

IMFS90 %


27,1

22,2

2014 2015

1,4

29,0

9,3

8,4

10,0

8,9

4,0

7,7

6,4

25,526,8

6,4

4,6

6,8

7,7

27,1

6,3

8,1

7,6

20172016 2018

22,2

2,8

7,9

6,8

4,75,0

GL3Z36 %

GL2Z21 %

GL1Z13 %

GL1K30 %


2017 2018

97 %

719552



25 %

Réhabilitation26 %

Développement0 %

Infrastructures10 %

Développement46 %


2017 2018

43 %

61 65

CANALISATION

IMFS90 %


27,1

22,2

2014 2015

1,4

29,0

9,3

8,4

10,0

8,9

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7,7

6,4

25,526,8

6,4

4,6

6,8

7,7

27,1

6,3

8,1

7,6

20172016 2018

22,2

2,8

7,9

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4,75,0

GL3Z36 %

GL2Z21 %

GL1Z13 %

GL1K30 %


2017 2018

97 %

719552



25 %

Réhabilitation26 %

Développement0 %

Infrastructures10 %

Développement46 %


2017 2018

43 %

61 65

CANALISATION

IMFS90 %


27,1

22,2

2014 2015

1,4

29,0

9,3

8,4

10,0

8,9

4,0

7,7

6,4

25,526,8

6,4

4,6

6,8

7,7

27,1

6,3

8,1

7,6

20172016 2018

22,2

2,8

7,9

6,8

4,75,0

GL3Z36 %

GL2Z21 %

GL1Z13 %

GL1K30 %

Répartition de la production de GNL par complexe

Évolution de la production des GNL




De nouveaux contrats en partenariat— Dans le cadre de la stratégie de transformation de l’entreprise, le groupe SONATRACH a poursuivi en 2018 sa politique de coopération pour accélérer son programme de développement dans le GNL et le GPL.Durant l’exercice 2018, le Groupe a ainsi conclu plusieurs contrats de réalisation de projets :

• La prorogation de 5 années supplémentaires du contrat de vente de GNL avec BOTAS, la société publique turque de négoce de pétrole brut et de gaz naturel. Dans le cadre de ce contrat, les deux partenaires ont également revu le volume annuel de GNL à la hausse de 1,6 milliard Cm3 : les livraisons du GNL algérien passent de 4 milliards Cm3/an à 5,6 milliards Cm3/an afin de permettre une meilleure sécurisation du marché gazier turque ;

66 67

RAFFINAGE ET PETROCHIMIE

UNE MEILLEURE INTÉGRATION ENTRE LE RAFFINAGE ET LA PÉTROCHIMIE

Bilan 2018— En matière de produits raffinés (pétrole brut traité et condensat), SONATRACH a produit 25,6 millions de tonnes en 2018 contre 28 millions de tonnes en 2017. Les exportations de produits raffinés se sont élevées à 15,7 millions de TEP en 2018, soit 16 % de la production totale commercialisée (99,1 millions de TEP au 31 dé-cembre 2018).

Limiter les importations— Dans l’Activité Raffinage et Pétrochimie, l’exercice 2018 a été marqué par une forte diminution des importations de produits raffinés. Elles se sont établies en volume, à 1 million de tonnes contre 3,7 millions de tonnes un an plus tôt. Le coût des importations est ainsi passé de 1,8 milliard de dollars en 2017 à 0,5 milliard de dollars en 2018. Le groupe explique cette réduction des coûts par la forte baisse des importations sur la période 2017-2018, suite au démarrage des opérations de processing du pétrole brut algérien à l’international avec le groupe VITOL en février 2018. Mais aussi, en raison du rapatriement des produits dérivés en essences et en gasoil en Algérie. Le processing du pétrole brut à l’étranger qui s’est élevé à 4,6 millions de tonnes en 2018, soit un taux de réalisation de 118 % par rapport aux objectifs fixés pour l’année, a permis de limiter les importations de carburants (essence et gasoil). Malgré une demande soutenue sur le marché national (57 millions de TEP contre 55 millions de TEP en 2017), les importations de carburants (essence et gasoil), se sont ainsi inscrites en très net recul, à seulement 0,2 million de tonnes contre près de 3 millions de tonnes en 2017. Cette opération a coûté 270 millions de dollars pour l’année 2018.

Présentation de l’Activité Raffinage et Pétrochimie— Le pôle aval de SONATRACH est désormais scindé en deux entités distinctes : les Activités Liquéfaction et Séparation (LQS) d’un côté, et les Activités Raffinage et Pétrochimie (RPC) de l’autre. La mise en œuvre de cette nou-velle organisation, orchestrée dans le cadre de la stratégie SH2030, vise une meilleure intégration des Activités de Raffinage et de Pétrochimie pour mener à bien les grands projets de développement en s’appuyant sur la nouvelle Direction centrale Engineering & Project Management.L’Activité Raffinage et Pétrochimie (RPC) a pour mission de raffiner le pétrole en GPL, carburants, lubrifiants, bitumes et aromatiques, et de valoriser les produits hydrocarbures en méthanols, polyéthylène, formurée UFC, formal-déhyde et autres résines uréiques. Les produits raffinés représentent 16 % des exportations du Groupe.

SONATRACH compte aujourd’hui six raffineries d’une capacité de plus de 30 millions de tonnes sur le territoire national, dont une dédiée au condensat, et une raffinerie à l’international. Elle détient également, en propre, deux complexes pétrochimiques en activité.

Le Groupe entend renforcer ses opérations de Processing après le rachat à ESSO Italiana Srl (filiale à 100% d’Exxon Mobil) en décembre dernier, de la raffinerie d’Augusta en Sicile (Italie) et de trois terminaux pétroliers situés à Augusta, Naples et Palerme ainsi que leurs systèmes d’oléoducs associés. Cette raffinerie d’une capacité de 10 millions de tonnes par an, peut traiter à la fois du Sahara Blend et du fuel résiduel issu de Skikda. Ces produits ex-cédentaires en Algérie, une fois traités dans la raffinerie d’Augusta, pourront alors être réimportés sous forme de gasoil et d’essences pour satisfaire les besoins du marché national et réduire la facture des importations.


68 69

Des partenariats porteurs de croissance— Les développements en partenariat ont été particulièrement fructueux en 2018 dans l’Activité RPC. SONATRACH a axé sa stratégie sur des projets créateurs de valeur, en mettant l’accent sur son industrie pétrochimique. Parmi les accords les plus importants signés en 2018, il est à noter le partenariat entre SONATRACH et la compagnie pétrolière française TOTAL conclu le 7 décembre 2018, pour installer le premier complexe pétrochimique en Algérie. Ce projet pétrochimique situé à Arzew (dans la wilaya d’Oran), comprend la construction d’une usine de déshydrogénation de propane (PDH) et d’une unité de production de polypropylène (PP) d’une capacité de 550 000 tonnes par an. Ce projet sera conduit par une société mixte baptisée SONATRACH TOTAL Entreprise Polymère (STEP) dont SONATRACH détiendra 51 % du capital, le solde (49 %) revenant au français TOTAL. Le coût de l’investissement s’élève à 1,4 milliard de dollars. Les deux partenaires ont lancé les études d’ingénierie dès novembre 2018.A l’international, SONATRACH a également décidé en 2018 d’investir un milliard de dollars dans la réalisation d’un complexe pétrochimique dans la zone franche de Yumur-talik d’Adana en Turquie. SONATRACH a ainsi signé un accord en décembre 2018 avec deux entreprises turques spécialisées dans le secteur pétrochimique, Ronesans et Bayegan. SONATRACH détiendra 3 % dans ce projet d’une capacité de production de 450 000 tonnes de propylène par an.

Des investissements axés sur les projets à forte valeur ajoutée— L’investissement global dans l’Activité Raffinage et Pé-trochimie s’est inscrit en hausse à 274 millions de dollars en 2018 contre 217 millions de dollars en 2017, soit un taux de réalisation de 22 % par rapport à l’objectif an-nuel fixé pour le dernier exercice. Dans le cadre de son programme de transformation de SONATRACH compte maintenir l’effort en investissant 68 milliards de dollars dans de nouveaux projets à forte valeur ajoutée, afin de pouvoir assurer un approvisionnement régulier de son industrie dans le raffinage et la pétrochimie.La stratégie mise en œuvre par SONATRACH est clai-rement exprimée : tout en continuant à honorer ses contrats de vente de gaz avec ses clients à l’instar d’ENI, d’Enel ou Total, SONATRACH affiche l’ambition d’ac-croître ses exportations de produits pétrochimiques en remplacement des exportations du gaz naturel en tant que matière première.

Globalement, le plan de développement de SONATRACH dans l’industrie du raffinage et de la pétrochimie pour la période 2019-2023, porte sur la réalisation en parte-nariat de 4 projets pétrochimiques : celui de production de polypropylène à Arzew (Oran) en partenariat avec le groupe TOTAL, le complexe de téréphtalique acide et de polyéthylène à Skikda, le complexe de vapocraquage d’éthane à Arzew et le complexe de méthanol à Arzew.

Les développementsen effort propre— En effort propre, SONATRACH prévoit également la réali-sation d’ici 2021 d’un complexe de production de Linéaire Alkyl Benzène (LAB) et de commercialisation du produit fini à Skikda. Il va également construire d’ici 2021, une unité de production de MTBE (METHYL TERTIO- BUTYL ETHER) à Arzew au niveau du site du Complexe CP1.Z. Cette unité de production doit alimenter les raffineries du Groupe en MTBE dont les besoins sont évalués à 200 KTA en 2020.

Une optimistationde la fiabilité de l’outilde production— Pour améliorer la performance opérationnelle au niveau des installations de l’Activité Raffinage et Pétrochimie, SONATRACH a maintenu sa politique d’optimisation de l’outil de production avec plus de 4 milliards de DA d’in-vestissements en 2018 dans le maintien, la fiabilité et la sécurité (IMFS) des installations. Durant cet exercice, le Groupe a notamment poursuivi son programme de réhabilitation dans l’industrie du raffinage.Concernant les raffineries du Nord (Alger, Arzew et Skik-da), l’accent a essentiellement porté sur l’augmentation des capacités de production pour accroître la capacité de traitement des produits primaires (naphta et fuel) de plus de 3,8 millions de tonnes par an sur la période 2012-2019. Ce plan vise aussi une croissance de la pro-duction de carburants (essence et gasoil) par rapport aux produits primaires et l’adaptation de l’outil de pro-duction aux normes de consommation européenne (Euro V), mais aussi aux normes de sécurité industrielles et environnementales.


70 71

UNITÉSRÉALISATIONS EXERCICE 2018

RÉAL. 2018 (T) % / 2017 % / 2016

RA1.K 14 735 450 93 % 82 %

RA1.Z 4 394 225 101 % 114 %

RA1.G 1 706 849 58 % 66 %

RA1.D 401 214 131 % 100 %

S/TOTAL 21 237 738 91 % 85 %

RA2K 4 574 355 95 % 112 %

TOTAL 25 812 093 92 % 89 %

Traitement des raffineries— En 2018, la production des raffineries (y compris la raffinerie de condensat de Skikda (RA2K) s’est établie à 26 millions de tonnes. Le volume de pétrole brut traité s’est élevé à 21,23 millions de tonnes, soit un taux de réalisation de 95 % par rapport à l’objectif annuel (22, 29 millions de tonnes) et 91 % par rapport à la réalisation de l’exercice 2017. Cette baisse de production s’ex-plique principalement par l’arrêt programmé de la raffinerie RA1G pour travaux de réhabilitation. Le condensat traité, quant à lui, s’est élevé fin décembre à 4, 57 millions de tonnes contre 4,81 millions de tonnes un an plus tôt. Soit un taux de réalisation de 95 % par rapport à l’objectif annuel fixé de 4, 8 millions de tonnes. La production des raffineries se répartit comme suit :

RAFFINAGE

PRODUCTION DES RAFFINERIES Naphta29 %

Fuel22 %

Gasoil30 %

Essences9 %

Autres4 %Kéro Jet

6 %

30,5 29,3 29,1 28,2 26

RAFFINAGE ET PÉTROCHIMIE


2017 2018

96 %

28,2

26,0

Gasoil Essences Naphta Fuel Kéro

2014 2015 20172016 2018

Naphta29 %

Fuel22 %

Gasoil30 %

Essences9 %

Autres4 %Kéro Jet

6 %

30,5 29,3 29,1 28,2 26



2017 2018

96 %

28,2

26,0


2014 2015 20172016 2018

Naphta29 %

Fuel22 %

Gasoil30 %

Essences9 %

Autres4 %Kéro Jet

6 %

30,5 29,3 29,1 28,2 26



2017 2018

96 %

28,2

26,0


2014 2015 20172016 2018

Répartition de la production de raffineries en 2018 par produit

Évolution de la production des raffineries


DÉSIGNATION RÉALISATIONS 2017 RÉALISATIONS 2018

GPL 729 579 635 183

ESS. NORMALE 1 074 753 864 226

ESS. SUPER 951 242 776 204

ESS. SANS PB 424 345 407 460

TOTAL ESSENCES 3 179 919 2 683 073

NAPHTA 8 087 965 7 633 650

KEROSENE 1 560 885 1 513 604

GAS OIL 8 404 587 7 674 906

FUELS 6 402 450 5 821 988

WHITE SPIRIT 13 550 10 595

BITUMES 191 352 203 130

LUBRIFIANTS 99 904 104 304

AROMATIQUES 41 187 29 369

TOTAL 27 981 799 25 674 619

Production des raffineries par produits pétroliers— La production de produits pétroliers réalisée en 2017 s’élève à fin décembre à 25,58 millions de tonnes, soit un taux de réalisation de 96 % par rapport à l’objectif annuel de 26 619 868 tonnes. Par produit, la production pétrolière réalisée à fin décembre 2018 se présente comme suit :

Traitement de pétrole brut et de condensat :


72 73

Développement PEC3 % IMFS PEC

4 %


IMFS RAF13 %

2017 2018


Autres1 %

Ra nage &Pétrochimie3 %

Liquédaction &Séparation1 %

Transport parcanalisations7 %

22 %

2017 2018


En partenariat Part SH en association En E�ort propre


4 %


IMFS RAF13 %

2017 2018


Autres1 %




22 %

2017 2018



PÉTROCHIMIE

Production par produitdu complexe CP1.Z— La production de méthanol du complexe CP1Z s’est établie fin décembre 2018 à 66 480 tonnes, soit un taux de réalisation de 71 % par rapport à l’objectif annuel prévu de 94 000 tonnes.La production totale du complexe Pétrochimique CP1Z, par produit, s’articule comme suit :


MÉTHANOL 90 950 66 480

FORMURÉE UFC 5 540 9 265

FORMALDÉHYDE 410 175

RÉSINE URÉIQUE LIQUIDE 888 1 180

Pétrochimie-commercialisation 2018— COMPLEXE CP1ZLes quantités vendues par le complexe CP1Z, en 2018, sont présentées comme suit :

COMPLEXE CP2KA fin décembre 2018, le cumul des ventes de polyéthylène (PEHD) s’est élevé à 903 tonnes.


TOTAL MÉTHANOL 80 654 64 482

-MARCHÉ NATIONAL 654 560

-MÉTHANOL-UNITÉ SH - 52

-EXPORT 80 000 63 870

FORMURÉE UFC 5 347 7 312

FORMALDÉHYDE 199 285

RÉSINE URÉIQUE LIQUIDE 890 1 161

Complexe CP2K— Après un arrêt pour maintenance approfondie, le complexe CP2K a repris son activité le 10 décembre 2018. Le redémarrage de la production a permis de fournir 1 720 tonnes de PEHD/Grade 5502 en 20 jours.

Chiffres clés 2018 — INVESTISSEMENTS DANS LE RAFFINAGEET PÉTROCHIMIE


Réalisations RPC par rubrique



4 %


IMFS RAF13 %

2017 2018


Autres1 %




22 %

2017 2018




4 %


IMFS RAF13 %

2017 2018


Autres1 %




22 %

2017 2018



INVESTISSEMENT GLOBAL


Réalisations 2018 par segment d’activité

Faits marquants 2018 — • Acquisition de la raffinerie d'Augusta de Exxon Mobil en Italie, d’une capacité de 10 millions

tonnes/an et envoi de la première cargaison de Sahara blend à cette raffinerie (Décembre 2018).• Début des opérations de Processing du pétrole brut algérien à l’international avec VITOL

(Février 2018).• Pacte d’actionnaires avec TOTAL pour la création d’une Joint-Venture (JV) pour la réalisation

à Arzew d’une usine de PDH/PP d’une capacité de 550 000 tonnes/an (Octobre 2018).• Pacte d’actionnaires avec la société turque Ronesans Holding pour la création d’une Joint-

Venture en vue de la réalisation d’un complexe pétrochimique en Turquie d’une capacité de 450 000 tonnes/an de polypropylène (Novembre 2018).

74 75

COMMERCIALISATION

VALORISERLES EXPORTATIONS

Actuellement, ces marchés à l’international représentent 63% des ventes globales d’hy-drocarbures liquides et gazeux du Groupe.

Pour valoriser au mieux ses exportations et consolider son rang de fournisseur fiable de tout premier ordre, SONATRACH s’appuie sur sa po-sition géographique privilégiée, mais aussi sur un réseau d’infrastructures de qualité, présent sur toute la chaîne de production pétrolière et gazière du Groupe. En tant que groupe complè-tement intégré, SONATRACH gère aussi toute une flotte de navires lui permettant d’assurer la livraison du GNL, du GPL et du pétrole brut. La compagnie nationale dispose actuellement d’un VLCC, de 9 GPLiers, de 8 méthaniers et d’un bitumier. Pour les besoins de ses activités de transport maritime, le pôle Commercialisation dispose aussi de deux unités portuaires, l’une à l’ouest (Béthioua) et l’autre à l’est (Skikda), ayant pour mission la gestion des opérations de chargement et de déchargement des hydro-carbures. Elles jouent aussi un rôle d’interface avec les unités de production et les autorités portuaires et douanières.

Bilan 2018— Le volume global des exportations réalisées au titre de l’année 2018 a atteint 99,05 millions de TEP, en recul de 7 % par rapport à l’exercice précédent (106,2 millions de TEP en 2017), dont 6,6 millions de TEP représentant la part des partenaires. La part des exportations des hydrocarbures gazeux a représenté, 57,4 % du volume total exporté, soit 56,9 millions de TEP, dont une part de 860 milliers de TEP, revenant aux partenaires. La contribution en volume des hydrocarbures liquides s’est située à 42,6 %, équivalent à 42,18 millions de TEP, contre 46,50 millions de TEP exportés un an plus tôt. Le recul des exportations entre 2017 et 2018 s’explique essentiellement par le lancement en février 2018, de l’opération de processing du Sahara Blend à l’interna-tional, dans le cadre d’un accord avec le groupe VITOL, l’une des trois premières sociétés de courtage de pétrole brut au monde. Tenant compte des ventes destinées au marché national (y compris les besoins des unités de SONATRACH), le volume d’hydrocarbures liquides et gazeux commercia-lisés, s’est établi à 156,06 millions de TEP contre 161,22 millions de TEP en 2017, soit une baisse de 3,2 %.

Durant l’année 2018, la production de gaz naturel mise en vente sur les marchés national et international, a atteint 96 milliards de Cm3.

Confronté à de nombreuses contraintes et incertitudes d’une part sur l’offre : Canada, Venezuela, Iran, les efforts d’ajustement de la production des pays membres de l’OPEP et de ses alliés, les tensions géopolitiques au Moyen Orient et le rythme d’évolution de la production américaine), et d’autre part sur la demande : risque économique, baisses des marchés boursiers depuis fin mai, …, le prix du Sahara Blend a augmenté de 32% sur la période 2018 et 2017. Tirés par la hausse des prix du pétrole brut, les prix moyens du gaz naturel et du GNL réalisés par SONATRACH ont enregistré, pour leur part, une progression de 21% et de 27% sur la période 2017-2018.

Le chiffre d’affaires à l’exportation s’inscrit ainsi en hausse de 17,5 % par rapport à l’année 2017, soit 39 milliards d’US$, dont 4,23 milliards d’US$ équivalents aux enlèvements des partenaires.

Présentationde l’ActivitéCommercialisation— L’Activité Commercialisation est chargée de l’élaboration et de l’application des politiques et stratégies de commercialisation sur le mar-ché national et international dans le cadre des objectifs stratégiques tracés par SONATRACH. L’Activité Commercialisation a pour mission de veiller à la sécurité en approvisionnements énergétiques du marché national et d’optimiser la valorisation des hydrocarbures destinés à l’exportation.

L’Activité Commercialisation intervient dans plusieurs domaines :• La vente sur le marché national du gaz naturel, des GPL, des produits pétroliers et dérivés, et des gaz industriels ;• La vente sur le marché international du gaz naturel, du GNL, des GPL, du pétrole brut, des produits raffinés et dérivés, et du condensat ;• Les importations des produits pétroliers (BRI, bitumes, etc.) et autres produits spéciaux ;• La gestion du processing à l’étranger ;• Le transport maritime des hydrocarbures.

Les exportations algériennes représentent au-jourd’hui 8% de la consommation en gaz de l’Europe. SONATRACH occupe la première place en termes d’exportation de GPL sur la région Méditerranée.Depuis le début des années 1970, SONATRACH met l’accent sur l’international en développant une stratégie de conquête sur les cinq conti-nents. Cette diversification répond à la volonté de SONATRACH d’élargir son portefeuille de clients sur l‘échiquier mondial, afin de réduire les risques en période de volatilité des prix du baril de pétrole brut sur la valeur de ses exportations.


76 77

Le processingdu pétrole brutà l’étranger— Dans le cadre du contrat de processing avec VITOL, SONATRACH a envoyé 4,65 millions de tonnes de pétrole, pour rapatrier un volume de 1,54 million de tonnes d’es-sences et 2,33 millions de tonnes de gasoil.

Des importations à la baisse— Soutenu par la forte croissance de la demande en hy-drocarbures sur le marché national, le volume des hy-drocarbures commercialisés sur le marché national (y compris les unités de SONATRACH) est passé de 55 millions de TEP en 2017 à 57 millions de TEP en 2018, soit une hausse de 3,6 %. A noter toutefois la baisse de 12 % des ventes de produits raffinés sur le marché national, à 10,52 millions de tonnes. Les importations se sont inscrites à 1,1 million de tonnes en 2018 contre 3,7 millions en 2017, dont 0,2 % réalisé en gasoil et en essences. Cette baisse des importations sur la période 2017-2018 s’explique par le rapatriement de l’essence et du gasoil, découlant du processing du pétrole brut à l’international. Le coût d’importation en 2018 a ainsi été ramené à 0,5 milliard de dollars, contre 1,8 milliard de dollars en 2017. Le chiffre d’affaires réalisé sur le marché national est resté en revanche quasiment stable à 264 milliards de DA en 2018 (-0,2 % par rapport à 2017).

Renforcer sa stratégiede coopération— La stratégie mise en œuvre pour accroître le niveau des exportations de pétrole brut et de gaz, tout en continuant à assurer la sécurité d’approvisionnement du marché domestique, passe notamment par la recherche de nouveaux accords et la prolongation des contrats existants. Ainsi dans la vente de pétrole brut, SONATRACH a étendu son portefeuille clients en 2018 aux groupes LITASCO, S-OIL, RELIANCE et AMPOL. Le Groupe a également conforté sa position d’acteur majeur sur la scène énergétique européenne en signant le 14 juin, avec son partenaire historique Naturgy, des accords portant sur le renouvellement des contrats de vente et d’achat de gaz naturel à destination de l’Espagne. SONATRACH est le quatrième actionnaire de Naturgy avec une participation de 4 %, depuis les accords conclus en juin 2011. SONATRACH a exporté 38,44 milliards de Cm3 vers l’Europe, à travers les gazoducs GEM, GPDF et Medgaz, soit 40 % du total livré en 2018. En juillet dernier, SONATRACH a par ailleurs conclu un accord avec la compagnie publique turque Botas, visant le prolongement de cinq ans du contrat en vigueur dont l’échéance était attendue en octobre 2019. Les deux partenaires ont également revu à la hausse le volume annuel des exportations algériennes afin de permettre une meilleure sécurisation du marché gazier turque.

Principaux faitsmarquants— • Le début des opérations de Processing du pétrole brut

algérien à l’international en février (avec VITOL) ;

• L’envoi de la première cargaison de Saharan blend à la nouvelle raffinerie de SONATRACH à Augusta en Sicile (Italie) en décembre ;

• La signature entre SONATRACH et Naturgy, le 14 juin, des accords portant sur le renouvellement des contrats de vente et d’achat de gaz naturel à destination de l’Espagne ;

• La signature entre SONATRACH et la compagnie pu-blique turque Botas, le 31 juillet 2018, d’un accord visant le prolongement de cinq ans du contrat en vigueur expirant en octobre 2019 ;

• La prorogation des contrats de vente de gaz Sagane 1 et Sagane 2 pour une durée de 5 années ;

• L’élargissement du portefeuille client pétrole brut à LITASCO, S-OIL, RELIANCE et AMPOL.

Chiffres clés en 2018— PRODUCTION COMMERCIALISÉE


2017 2018

101 %

55,0

161,2

106,2

156,1

57,0

99,1

Exportations Marché national Exportations Marché national

2014 2015 20172016 2018

51,1

149,5

98,4

151,6

98,1

53,555,0

162,3

108,7

53,6

161,2

57,0

106,2

55,0

156,1

99,1

57,0

Gaz naturel GNL Condensat GPL Pétrole brut Produits ra�nés

2014 2015

98,4

25,9

16,9

8,3

23,6

18,4

98,1

25,9

15,8

8,7

24,2

17,9

108,7

36,8

14,9

8,4

25,2

17,5

106,2

36,0

15,7

8,0

24,7

17,1

20172016 2018

99,1

36,3

15,7

21,7

Gaz naturel50 %

Produits ra�nés18 %

Pétrole brut14 %

GPL7 %

GNL8 %

Condensat3 %

2017 2018

106,2

99,1

Gaz naturel36 %


Pétrole brut22 %

GPL8 %

Condensat5 %

GNL13 %

12,9

7,6


2017 2018

101 %

55,0

161,2

106,2

156,1

57,0

99,1


2014 2015 20172016 2018

51,1

149,5

98,4

151,6

98,1

53,555,0

162,3

108,7

53,6

161,2

57,0

106,2

55,0

156,1

99,1

57,0


2014 2015

98,4

25,9

16,9

8,3

23,6

18,4

98,1

25,9

15,8

8,7

24,2

17,9

108,7

36,8

14,9

8,4

25,2

17,5

106,2

36,0

15,7

8,0

24,7

17,1

20172016 2018

99,1

36,3

15,7

21,7

Gaz naturel50 %


Pétrole brut14 %

GPL7 %

GNL8 %

Condensat3 %

2017 2018

106,2

99,1

Gaz naturel36 %


Pétrole brut22 %

GPL8 %

Condensat5 %

GNL13 %

12,9

7,6


2017 2018

101 %

55,0

161,2

106,2

156,1

57,0

99,1


2014 2015 20172016 2018

51,1

149,5

98,4

151,6

98,1

53,555,0

162,3

108,7

53,6

161,2

57,0

106,2

55,0

156,1

99,1

57,0


2014 2015

98,4

25,9

16,9

8,3

23,6

18,4

98,1

25,9

15,8

8,7

24,2

17,9

108,7

36,8

14,9

8,4

25,2

17,5

106,2

36,0

15,7

8,0

24,7

17,1

20172016 2018

99,1

36,3

15,7

21,7

Gaz naturel50 %


Pétrole brut14 %

GPL7 %

GNL8 %

Condensat3 %

2017 2018

106,2

99,1

Gaz naturel36 %


Pétrole brut22 %

GPL8 %

Condensat5 %

GNL13 %

12,9

7,6

Répartition des ventes totales de 2018 par produit

Évolution de la production commercialisée


Le chiffre d’affaires à l’export est de 39,02 Milliards US$ contre 33,20 Milliards US$ en 2017.

PRODUCTION COMMERCIALISÉE : LES EXPORTATIONS


2017 2018

101 %

55,0

161,2

106,2

156,1

57,0

99,1


2014 2015 20172016 2018

51,1

149,5

98,4

151,6

98,1

53,555,0

162,3

108,7

53,6

161,2

57,0

106,2

55,0

156,1

99,1

57,0


2014 2015

98,4

25,9

16,9

8,3

23,6

18,4

98,1

25,9

15,8

8,7

24,2

17,9

108,7

36,8

14,9

8,4

25,2

17,5

106,2

36,0

15,7

8,0

24,7

17,1

20172016 2018

99,1

36,3

15,7

21,7

Gaz naturel50 %


Pétrole brut14 %

GPL7 %

GNL8 %

Condensat3 %

2017 2018

106,2

99,1

Gaz naturel36 %


Pétrole brut22 %

GPL8 %

Condensat5 %

GNL13 %

12,9

7,6


2017 2018

101 %

55,0

161,2

106,2

156,1

57,0

99,1


2014 2015 20172016 2018

51,1

149,5

98,4

151,6

98,1

53,555,0

162,3

108,7

53,6

161,2

57,0

106,2

55,0

156,1

99,1

57,0


2014 2015

98,4

25,9

16,9

8,3

23,6

18,4

98,1

25,9

15,8

8,7

24,2

17,9

108,7

36,8

14,9

8,4

25,2

17,5

106,2

36,0

15,7

8,0

24,7

17,1

20172016 2018

99,1

36,3

15,7

21,7

Gaz naturel50 %


Pétrole brut14 %

GPL7 %

GNL8 %

Condensat3 %

2017 2018

106,2

99,1

Gaz naturel36 %


Pétrole brut22 %

GPL8 %

Condensat5 %

GNL13 %

12,9

7,6

Répartition des exportations de 2018 par produit



78 79


2017 2018

101 %

55,0

161,2

106,2

156,1

57,0

99,1


2014 2015 20172016 2018

51,1

149,5

98,4

151,6

98,1

53,555,0

162,3

108,7

53,6

161,2

57,0

106,2

55,0

156,1

99,1

57,0


2014 2015

98,4

25,9

16,9

8,3

23,6

18,4

98,1

25,9

15,8

8,7

24,2

17,9

108,7

36,8

14,9

8,4

25,2

17,5

106,2

36,0

15,7

8,0

24,7

17,1

20172016 2018

99,1

36,3

15,7

21,7

Gaz naturel50 %


Pétrole brut14 %

GPL7 %

GNL8 %

Condensat3 %

2017 2018

106,2

99,1

Gaz naturel36 %


Pétrole brut22 %

GPL8 %

Condensat5 %

GNL13 %

12,9

7,6

Évolution des exportations

IMPORTATIONS ET PROCESSING DE PÉTROLE BRUT À L’ÉTRANGER

Essences Gasoil Bitumes Autres



2017 2018

102 %

3,7

1,0

0,4

0,4

0,40,2

1,4

1,6

2014 2015

2,8

0,5

1,1

1,0

0,2

20172016 2018

4,2

0,50,4

1,7

1,6

3,8

0,30,4

1,5

1,6

3,6

0,4

1,4

1,6

0,2

1,0

0,4

0,20,3

118 %

4,64,0

2,3

1,5 1,1

2,6

Essences Gasoil Pétrole brutImportations en volumes


Le coût d’importation en 2018 est de 0,5 Milliard US$ contre 1,8 Milliards US$ en 2017. Le processing du pétrole brut à l’étranger a coûté 270 Milions US$ pour l’année 2018

La baisse des importations entre 2017 et 2018 est expliquée par le début de l’opération du processing de pétrole brut à l’étranger et le rapatriement de la contre partie en essences et en gasoil.




2017 2018

102 %

3,7

1,0

0,4

0,4

0,40,2

1,4

1,6

2014 2015

2,8

0,5

1,1

1,0

0,2

20172016 2018

4,2

0,50,4

1,7

1,6

3,8

0,30,4

1,5

1,6

3,6

0,4

1,4

1,6

0,2

1,0

0,4

0,20,3

118 %

4,64,0

2,3

1,5 1,1

2,6

Essences Gasoil Pétrole brut

Évolution des importations

À noter les bonnes performances des exportations de gaz naturel par gazoduc, qui ont affiché, pour leur part, une hausse de 4 % par rapport aux volumes notifiés pour l’année. Cet écart ré-sulte de la livraison de quantités additionnelles de près de 2,2 milliards de cm3 pour les clients du GEM et du MEDGAZ.


80 81

HOLDINGS & PARTICIPATIONS

Depuis sa création en 1963, SONATRACH s’est progressivement déployée sur toute la chaîne des hydrocarbures. En propre ou en partena-riat, le géant pétrolier algérien s’appuie sur un portefeuille de 154 filiales et participations pour renforcer ses positions sur la scène internationale de l’industrie pétrolière et gazière.

SONATRACH est aujourd’hui présente dans une dizaine de pays : au Mali, en Mauritanie, en Tunisie, en Libye, en Turquie, au Niger, en Italie, en Espagne, en Angleterre, au Pérou et à Singapour, en Hollande et en Belgique (à Bruxelles).

Ces filiales sont regroupées au sein de sept hol-dings œuvrant au quotidien à la valorisation de la chaîne de valeur pétrolière et gazière du pays.

Au vu de l’importance stratégique de ses holdings et de la diversité des expertises techniques au sein des filiales, SONATRACH a créé en 2018 la Direction « Pilotage des Holdings ».

Outre la gouvernance des filiales et participa-tions du Groupe, cette nouvelle Direction a pour mission d’assurer l’interface entre les différentes sociétés composant le Groupe SONATRACH. Do-tée des outils de gestion nécessaires, elle est également chargée d’optimiser l’organisation et le suivi des filiales de SONATRACH.

L’objectif, à travers cette nouvelle organisation, vise le développement des synergies opération-nelles entre les filiales pour gagner en perfor-mance technique et en profitabilité. Entre différentes entités indépendantes, la Direction Pilotage des Holdings, relevant du Secrétariat Général, représente le canal de communication le plus fiable au sein de la maison mère SONATRACH, pour permettre au Groupe d’atteindre ses objectifs.

LES FILIALES ET PARTICIPATIONS DU GROUPE SONT RÉUNIES AUSEIN DE SEPT HOLDINGS

• la holding SONATRACH International Corporation (SIHC BVI) ;

• la holding Services Parapétroliers (SPP) ;

• la holding SONATRACH Investissements et Participations (SIP) ;

• la holding SONATRACH Valorisation des Hydrocarbures (SVH) ;

• la holding SOALKIM ;

• la holding Société de Gestion et Services de Soutien (SGS) ;

• la holding Activités industrielles externes (AIE).

LE DÉVELOPPEMENT DES SYNERGIES OPÉRATIONNELLES ENTRE LES FILIALES POUR GAGNER EN PERFORMANCE.

Bilan 2018— Durant l’exercice 2018, SONATRACH a mis en œuvre son programme de transformation de l’Entreprise. Cette nouvelle dynamique s’est notamment traduite par la refonte organisationnelle de son portefeuille de filiales et participations avec la création de la Direction « Pilotage des Holdings ».

SONATRACH INTERNATIONALHOLDING CORPORATION (SIHC BVI)

Le Groupe dispose de plusieurs fers de lance pour développer ses activités. À l’international, cette présence sur tous les maillons de la chaîne des hydrocarbures est regroupée au sein de la holding SONATRACH International Corporation (SIHC BVI) qui détient aujourd’hui un portefeuille de 34 filiales et participations rattachées à neuf sub-holdings.Ces sub-holdings sont organisées autour de cinq segments d’activités spécifiques au secteur des hydrocarbures.

BILAN 2018

Au 31 décembre 2018, la Holding SIHC BVI a dégagé un résultat net de 364 millions de dollars contre 234 millions un an plus tôt. Cette performance s’explique essentiellement par la hausse de 64 % des dividendes versés à la Holding SIHC BVI durant les douze derniers mois. En 2018, la Holding SIHC BVI a engrangé 377,39 millions de dollars de dividendes. La contribution la plus élevée en termes de dividendes revient à la filiale SIPEX (50 %), notamment grâce à sa filiale SH PERU dont SIPEX est actionnaire à hauteur de 80 %, aux côtés de SIHC (20 %). À noter la contribution significative des autres filiales SIPCO, (26 %) et SPC (17 %). En 2017, SIHC BVI a perçu 229,91 millions de dollars de dividendes.

LES FAITS MARQUANTS 2018 • La création par SPIC BV en juillet 2018 de la filiale

SONATRACH Raffineria Italiana (SRI Srl) en prévision de la réception par SONATRACH de la raffinerie d’Augusta le 1er Décembre 2018 ;

• La fermeture de la Succursale NL de SIHC BVI en date du 31 Décembre 2018.

LES FILIALES DU GROUPE INTERVIENNENT DANS DES DOMAINES TRÈS DIVERS

• l’Exploration-Production ;

• les services parapétroliers ;

• la production et la commercialisation d’engrais et de fertilisants ;

• la construction et l’engineering et Maintenance ;

• le dessalement d’eau de mer ;

• le transport aérien ;

• la formation et les assurances ;

• le trading ;

• le transport maritime.


82 83

Activité Amont(SUB-HOLDING SIPEX BVI)— • Créée en juillet 1999, SONATRACH INTERNATIONAL PETROLEUM EXPLORATION & PRODUCTION

CORPORATION (SIPEX BVI) est une sub-holding détenue à 100 % par SIHC BVI. Elle est spécialisée dans l’activité Amont de SONATRACH à l’international. Ses activités sont axées sur la Recherche, l’Exploration et la Production pétrolière hors du territoire national. SIPEX BVI est présente dans six pays, notamment en Libye, au Niger, en Mauritanie et au Pérou. En l’espace de 15 ans, son portefeuille est passé d’un projet en partenariat à un portefeuille de 12 projets, dont six sous la conduite de l’opérateur SIPEX.

• SIPEX BVI est notamment à la tête d’une importante filiale, SONATRACH Perú, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 291,01 millions de dollars en 2018, contre 232,98 millions de dollars en 2017.

TABLEAU : LES BRANCHES DE SIPEX BVI

LES FAITS MARQUANTS DE SIPEX BVI EN 2018

BILAN 2018

En matière de réalisations, SIPEX BVI a dégagé fin décembre, un résultat net de 57 millions de dollars contre près de 140 millions de dollars en 2017.

La Société NUMHYD :• La procédure de renonciation au permis Kaboudia

entamée ainsi que la préparation du programme d’abandon définitif des puits MAH-2 et MAH-3 ;

• L’abandon définitif du puit d’exploration KB-2 dans le périmètre Nord des Chotts, dont le forage s’est avéré négatif.

La société SIPEX Niger (Projet Kafra) :• La découverte d’huile à l’issue du forage du premier

puit d’exploration Kafra-1 dans le bloc Kafra / Niger ;• La signature avec ENAGEO du contrat portant réalisation

de l’acquisition sismique 3D dans le bloc Kafra.

La société SIPEX Libye :• L’achèvement des travaux de sécurisation et d’abandon

provisoire du puit d’exploration A1-96/02 du Bloc 95-96 ;• L’évaluation du potentiel pétrolier du bloc 95/96 – Libye

montrant des volumes certifiés de gaz découverts ;• La poursuite de l’étude de faisabilité du programme de

développement du Bloc 65.

SIPEX Mauritanie :• Le rendu du bloc Ta29/Mauritanie à l’échéance de la

première période de recherche, au même titre que l’opérateur Total, en raison de la non rentabilité du projet ;

• Le rendu du bloc Ta1/Mauritanie à l’échéance de la troisième période de recherche, suite à l’actualisation de l’étude technico-économique qui a conclu que le projet n’était pas rentable ;

• La décision de fermer la branche SIPEX Mauritanie ainsi que le bureau de Nouakchott.

SIPEX Mali :• La signature de l’avenant n°03 à la Convention de

Concession du Bloc 20 pour consacrer la révision des obligations contractuelles durant la force majeure ;

• La signature avec l’Institut Algérien du Pétrole (IAP) d’un contrat de formation pour les cadres de l’Autorité pour la Promotion de la Recherche Pétrolière (AUREP) du Mali ;

• Des actions de formation à l’IAP lancées en septembre 2018 au profit de l’AUREP.

ACTIVITÉ

SUB-HOLDING

FILIALES/PARTICIPATIONS

AMONT

SH Peru

SIPEX Libye

SIPEX Niger

SIPEX Mali

SIPEX Mauritanie

Numhyd

Mali

Libye

MauritanieSIPEX BVI

100%

SIPEX BVIen partenariat

SIHC

DÉNOMINATION PAYS D’INCORPORATION

CAPITALSOCIAL

MONTANT USD

% DÉTENTION

SONATRACH PÉROU Pérou1 000 000 actions,

1 $/action800 000 80 %

SIPEX NIGER BLANCHE Niger100 parts à 10.000 CFA

Francs/part2 000 100 %

SIPEX MALI BRANCHE Mali100 parts à 10.000 CFA

Francs/part2 087,03 100 %

SIPEX LIBYE BRANCHE Libye 150 000 DLY (Dinar libyen) 120 000 100 %

SIPEX MAURITAINE BRANCHE

Mauritanie 1 000 000 MRO (Ouguiya) 4 100 100 %

NUMHYD Jersey100 000 actions à 10$/

action500 000 50 %


84 85

Société TGP (Transportadora de Gas del Perù) :Transportadora de Gas del Perù (TGP), dont SIPCO est actionnaire à hauteur de 21,18 %, est la société concessionnaire et exploitant les deux ouvrages (Gazoduc & Oléoduc), reliant respectivement Malvinas à Lima et Malvinas Pisco.TGP a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 2 % à 691 millions de dollars en 2018 et un résultat net de 232 millions de dollars, en hausse de 9 % par rapport à 2017.

LES FAITS MARQUANTS 2018 DE TGP : • Le taux de disponibilité du système NG et NGL a été

de 100 % ;• La distribution de 268 millions de dollars de dividendes

aux actionnaires, dont 57 millions de dollars pour SIPCO ;• Fitch, S & P et Moody’s ont ratifié les notations BBB + /

Baa1 de TGP qui conserve ainsi son rang parmi les sociétés péruviennes affichant les meilleures notes des trois agences de notation.

Société TMPC (Trans Mediterranean Pipeline Company) :Créée en 1975, la TransMediterranean Pipeline Company Ltd (TMPC) est chargée de la réalisation et de l’exploitation du gazoduc sous-marin transméditerranéen, reliant Cap Bon (Tunisie) à Mazarra Del Vallo en Sicile (Italie). Cette filiale est détenue à parité entre SIHC BVI et par l’opérateur italien ENI spa.

LES FAITS MARQUANT 2018 de TMPC :• La société TMPC a enregistré en 2018 un chiffre d’affaires

stable par rapport à 2017, à 50 millions de dollars. Elle a dégagé un résultat net de 16 millions de dollars en 2018 contre 15 millions de dollars en 2017, soit une augmentation de 7 % ;

• La préparation des nouvelles conditions de partenariat dans la société à partir du 30 septembre 2019.

Activité Transport par Canalisations (SUB-HOLDING SIPCO BVI ET LTD TMPC)— Le segment transport par canalisations s’articule autour de la sub-holding SIPCO BVI et d’une participation à 50 % dans la société (TMPC Trans Mediterranean Pipeline Company), et a pour mission, l’exploitation du gazoduc sous-marin reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie.

SIPCO BVI (SONATRACH International Pipeline Corporation) est une sub-holding détenue à 100 % par SIHC BVI. Elle gère en partenariat la filiale TGP (Transportadora de Gas del Perú) dont elle détient 21,18 % du capital.

ACTIVITÉ

SUB-HOLDING


TRANSPORT

TMPC (50 %)

SIPCO BVI (100 %) SIPEX BVIen partenariat

SIPEX BVIen partenariat

SONATRACH PERU PIPELINE (SPP) (100 %) TGP (21,18 %)

SIHC

Activité Aval & Trading (SUB-HOLDINGS SIFID, SPIC)— Le segment Aval & Trading s’articule autour des sub-holdings SIFID et SPIC comme indiqué dans le schéma suivant :

1. LES SOCIETES INDUSTRIELLES :

La Société BASF SONATRACH Propanchem S.A (BSP S.A) :SONATRACH et le groupe allemand BASF, ont signé, fin 1999, un contrat d’association pour la réalisation d’une unité de production de propylène baptisée PropanChem S.A Tarragone (Espagne), au niveau du site pétrochimique BASF de Tarragone. L’entrée en production de cette unité a démarré en février 2003 et son inauguration officielle a eu lieu le 16 mars 2004.La société PropanChem S.A est détenue à hauteur de 49 % par SPIC BV et par BASFESA (51 %).

LES FAITS MARQUANTS 2018 DE BSP• BSP S.A a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 37 % à

340 millions d’euros en 2018, contre 249 millions d’euros en 2017.

La Société Regasificadora Del Noroeste S.A / REGANOSA :La société Regasificadora Del Noroeste S.A/REGANOSA a été créée pour la construction et l’exploitation des installations de stockage, de regazéification de GNL à Murgados, et du système de transport à Galicia (Espagne). Le gaz acheminé à travers le terminal est destiné à alimenter deux centrales électriques au nord-ouest de l’Espagne et le réseau national espagnol. L’entrée en

SGM (100 %)

SGC (100 %)

CGC (30 %)

ACTIVITE

SUB-HOLDING

FILIALES/PARTICIPATIONS AVAL/TRADING

SIFID LUX(100 %)

SPIC BV(100 %)

SIHC

Sociétés Industrielles Société de Trading

BSP (49 %)

REGANOSA (10 %)

SRI (100 %)

GEPESA (30 %)

production de l’unité a démarré en mai 2007. Cette société est détenue à hauteur de 10 % par SPIC BV, Group Tojeiro (51 %), Xunta de Galicia (24 %) et Sojitz (15 %).

LES FAITS MARQUANTS 2018 DE REGANOSA• REGANOSA a réalisé un chiffre d’affaires en hausse

de 3 %, à 56,54 millions d’euros en 2018, contre 54,79 millions d’euros en 2017.

La société Generación Eléctrica Peninsular S.A / GEPESA :La société Generacion Elèctrica Peninsular (GEPESA) a été constituée le 22 novembre 2002, en partenariat avec CEPSA, pour la gestion et l’exploitation de quatre unités de cogénération d’une capacité globale de 200 MW. Elle a aussi en charge la commercialisation des produits dérivés (électricité et vapeur).Cette capacité de production de 200 MW est répartie entre les quatre unités de production (50 MW chacune) qui sont toutes situées en Espagne : Rabida, Gegsa, Getesa et Gemesa. La société GEPESA est aux mains de SPIC BV à hauteur de 30 %, tandis que Cepsa détient les 70 % restants.

LES FAITS MARQUANTS 2018 DE GEPESA • GEPESA a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 10 % à

200,7 millions d’euros en 2018, contre 182,7 millions d’euros en 2017.


86 87

SONATRACH Petroleum Corporation (SPC BVI) a été créée en 1989 pour couvrir les activités de trading et de shipping des hydrocarbures, liquides et gazeux. SPC BVI dispose de deux bureaux, l’un à Alger et l’autre à Londres.

Activité Trading & Shipping(SUB-HOLDING SPC BVI)— Le segment Trading & Shipping est organisé autour du sub-holding SPC BVI qui détient un portefeuille de plusieurs sociétés comme indiqué dans le schéma suivant :

SIHC

SONATRACH PETROLEUM TRANSFORMATION BVI CORP. (SPTC BVI) (100 %)

TRADING / SHIPPING

Bureau d’Alger

Bureau de Londres

SGCC BVI (Reggane - 100 %)

SPOT BVI (Djanet - 100 %)

ALTC BVI (Alrar - 100 %)

HMTC BVI (Hassi Messaoud 2 - 100 %)

RNTC BVI (Rhourde Nouss - 100 %)

NOSVL BVI (Mesdar - 100 %)

ACTIVITE

SUB-HOLDING

BUREAU LIAISON


Activité de ShippingActivité de Traiding

2017 2018 TAUX ÉVOLUTION

SGCC BVI (REGGANE) 9,52 9,96 5 %

SPOTC BVI (DJANET) 9,99 9,18 -8 %

ALTC BVI (ALRAR) 9,02 9 -0,2 %

HMTC BVI (HASSI MESSAOUD 2) 9,02 9 -0,2 %

RNTC BVI (RHOURDE NOUSS) 9,02 3 -0,2 %

NOSVL BVI (MESDAR) 13,85 13,87 0,14 %

TOTAL NAVORES (SPC) 60,83 60,29 - 0,7%

Unité : Millions USD

2. LES SOCIETES DE TRADING :

La société SONATRACH Gas Marketing UK Limited / SGM :SONATRACH Gas Marketing UK Limited (SGM) est une filiale à 100 % détenue par SPIC BV. Créée en décembre 2005 à Londres, elle assure la commercialisation du gaz au Royaume-Uni.

LES FAITS MARQUANTS 2018 DE SGMSGM a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 53 % à 190,46 millions de livres sterling en 2018, contre 124,20 millions de livres en 2017.

La société SONATRACH Gas Comercializadora S.A / SGC :SONATRACH Gas Comercializadora (SGC) est basée à Madrid pour assurer la commercialisation du gaz en Espagne. Cette filiale est détenue à 100 % par SPIC BV.

LES FAITS MARQUANTS 2018 DE SGC• SGC a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 26 % à 305,40 millions d’euros en 2018, contre

241,91 millions d’euros en 2017.

La société SONATRACH Gas Italia S.P.A. / SGI :Créée en juillet 2006 à Milan, la filiale SONATRACH Gas Italia (SGI) assurait la commercialisation du gaz en Italie. La dissolution de la société a été prononcée le 30 juin 2016 et elle est en liquidation actuellement.

1. SONATRACH PETROLEUM CORPORATION (SPC BVI)

SONATRACH Petroleum Corporation BVI a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 1 % à 2 032,60 millions de dollars en 2018, contre 2 015,19 millions de dollars en 2017.

2. LES SOCIÉTÉS DE SHIPPING DE SPC BVI

Les réalisations des sociétés de shipping de SPC BVI ont été comme suit :

CHIFFRES D’AFFAIRES

Activité trading en partenariat (SUB-HOLDING SPI BVI)— Le segment Trading en partenariat est organisé autour de la sub-holding SPI BVI qui détient un portefeuille limité actuellement qu’à une seule société :

La société Helison Marketing (HeM Jersey) La société Helison Marketing Ltd a été créée le 21 juin 2004 pour la commercialisation de l’Hélium produit par « Helison Production » à Skikda. Le capital de cette société est réparti entre SPI BVI (49 %) et Linde (51 %).

LES FAITS MARQUANTS 2018 DE HEM :

HeM a réalisé un chiffre d’affaires en baisse de 1 % à 42,96 Millions USD en 2018, contre 43,55 Millions USD en 2017.

SONATRACH PETROLEUM INVESTMENT BVI CORP.

(SPTC BVI) (100 %)

ACTIVITÉ

SUB-HOLDING


TRADING EN PARTENARIAT HELISON MARKETING (HEM (49 %)SIHC


88 89

Activité shipping en partenariat (SUB-HOLDING SPTC BVI)— Le segment Shipping en partenariat est organisé autour de la sub-holding SPTC BVI qui détient un portefeuille de sociétés comme indiqué dans le schéma suivant :

La société SONATRACH Berge Arzew Corporation (SBAC BVI) :SONATRACH Berge Arzew Corporation (SBAC BVI) est filiale 100% de SPTC BVI, créée en 2004, pour détenir 50 % du capital du méthanier « Berge Arzew », en partenariat avec l’Armateur norvégien Bergesen, qui détient les 50 % restant du capital du méthanier.Le « Berge Arzew » a été mis en service en 2004 et dispose d’une capacité de 138 000 m3. Il est détenu en partenariat avec Bergesen à travers sa filiale Berge Arzew Partner A.S

LES FAITS MARQUANTS 2018 DE SBAC :SBAC a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 3 % à 13,95 Millions USD en 2018, contre 13,50 Millions USD en 2017.

SONATRACH PETROLEUM TRANSFORMATION BVI CORP.

(SPTC BVI) (100 %)

ACTIVITÉ

SUB-HOLDING


SHIPPING EN PARTENARIAT

SONATRACH BERGE ARZEW CORP.BVI SBAC (100 %)

SONATRACH BERGESEN SHIPMANAGEMENT CORP.BVI - SBCS (20 %)

SIHC

• ENSP • BASP : 51 % ESP et 49 % Halliburton

• MESP : 49 % ENSP et 51 % MEDES (Mediterranean Environmental Services)

• BASP : 40 % ENSP et 60 % Halliburton

• WESP : 49 % ENSP, 51 % Weatherford Holding BVI

• BJSP : 80 % ENSP et 20 % Baker Hughes

• ALBARYTE : ENTP 20 %, ENAFOR 20 %, ENSP 20 % et ENOF 40 %

• ENTP • ALBARYTE = ENTP 20 %, ENAFOR 20 %, ENSP 20 % et ENOF 40 %

• IDIS : IDIS : ENTP 49 %, WEATHERFORD BVI Ltd 51 %

• ENTP Libyan Branche

• SSPA CSC (99,01 %)

• ENAFOR • FORAQUA : ENAFOR 67 %, ORGM 33 %

• SAHARA WELL CONSTRUCTION SERVICES spa : SHLUMBERGER SA 51 %, 49 % ENAFOR

• ALBARYTE : ENTP 20%, ENAFOR 20%, ENSP 20% et ENOF 40 %

• SSPS JSS : ENAFOR 75% ; Club Amateurs 21,4% et Autres

• GTP • SARL SOGISS : 19 % GTP ; 26 % SNVI, 19% ENAD, 19 % DIPROCIM, 19 % AGRODIV

• SAFIR (100 %)

• SEP Ex BRC, en liquidation (SPP : 51 %, SONATRACH : 49 %)

• GCB (100 %)

• ENGTP (100 %)

• ENAC (100 %)

• APEC (51 % SPP ; 49 % Nuovo Pignon Holding « GE » )

• ALGESCO (SPP : 24 %, Sonelgaz : 24 %, GE : 52 %)

• SIMAS (en liquidation)

• ENTP (100 %)

• ENAFOR (100 %)

• ENSP (100 %)

• ENAGEO (100 %)

• MI ALGERIA (40 %)

ENGINEERING

HOLDING SERVICESPARAPÉTROLIERS (SPP)

Le portefeuille de la holding SPP est constitué de quatre groupes :

SERVICES PÉTROLIERS

CONSTRUCTION& MAINTENANCE

PARTICIPATIONS& FILIALES


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BILAN 2018

Le chiffre d’affaires des filiales du holding SPP a progressé de 13 % en 2018, passant ainsi de 254 421 millions de DA à 287 419 millions de DA. Concernant la filiale SEP, aucun chiffre d‘affaires n’a pu être réalisé en raison de sa mise en liquidation. Quant à la filiale APEC, son activité n’a pas commencé en 2018. Les filiales GCB et SAFIR ont enregistré les plus fortes croissances en termes d’activité, avec des hausses respectives de 28 % et de 22 %.

TABLEAU : CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2018

2017 2018 EVOL. (18/17) %

ENAGEO 27 089 30 881 14 %

ENAFOR 43 520 48 997 13 %

ENTP 56 172 60 575 8 %

ENSP 22 994 23 955 4 %

GCB 40 329 51 618 28 %

ENGTP 33 367 36 354 9 %

ENAC 14 065 15 426 10 %

SAFIR 1 238 1 516 22 %

MI-ALG 5 097 4 474 -12 %

ALGESCO 10 549 13 623 29 %

TOTAL 254 421 287 419 13 %

Unité : Millions DA

LES FAITS MARQUANTS 2018

• Le versement au Holding SPP Spa par ses filiales d’un montant de 3,8milliards DA de dividendes au titre de l’exercice 2017 ;• Le versement à l’actionnaire de 1,1 milliard DA de dividendes au titre de

l’exercice 2017 ;• L’augmentation du capital social de GCB Spa de 7 630 millions de DA à

8 160 millions de DA ;• L’augmentation du capital social de l’entreprise ENGTP de 6 390 millions

de DA à 16 500 millions de DA ;• Le prolongement de la durée de vie de la Société MI-ALGERIA pour cinq

(05) ans et la révision de l’Accord de Coopération ;• L’allongement de la durée de vie de la JV MESP après l’accord des actionnaires

MEDES et ENSP, pour une période de 4 ans.

LA SIP détient un portefeuille de :

FILIALES

• STH Spa (60 %);• CASH Spa (63,82 %);• Sarl 2SP (98 %);

• SOTRAZ Spa (100 %);• SOMIZ Spa (100 %);• SOMIK Spa (100 %);• GCCO Spa (100 %);• SARPI Spa (100 %);• BAOSEM Spa (SIP 50 %, SONELGAZ 35%, NAFTAL 15 %).

PARTICIPATIONS

• ISGA Spa (16,66 %).

Parmi ses principales filiales, figurent notamment :

Société de Gestion et d’Exploitation des Terminaux marins à Hydrocarbures (STH)La Société de Gestion et d’Exploitation des Terminaux marins à Hydrocarbures (STH), créée le 25 juillet 2004, est une filiale détenue à 60 % par la holding Société d’Investissements et de Participations (SIP).Elle est détenue à hauteur de 60 % par la holding SIP et à 40 % par Groupe Serport. Sa mission porte sur la gestion et l’exploitation des terminaux marins d’hydrocarbures situés aux ports d’Arzew, de Bethioua, de Skikda et de Béjaia.

FAITS MARQUANTS EN 2018STH Spa a réalisé un chiffre d’affaires de 3 593 millions de DA en 2018, contre 3 214 Millions de DA en 2017, soit une augmentation de 12 %.

Compagnie d’Assurances des Hydrocarbures Spa (CASH)La Compagnie d’Assurances des Hydrocarbures (CASH) est agréée par les pouvoirs publics pour couvrir toutes les opérations d’assurance de dommages sur l’ensemble du territoire national. Cette filiale de SONATRACH est détenue à 63,82 % par la holding SIP, et à 18,23 % par NAFTAL.CASH Assurances est leader dans la gestion des risques et l’assurance des stations de dessalement d’eau de mer, des cimenteries, en plus des installations pétrochimiques (puits de pétrole, raffineries) et d’hydrocarbures (GPL/GNL). Elle est également l’assureur de plusieurs compagnies de transport aérien et maritime.

HOLDING SOCIÉTÉ D’INVESTISSEMENTS ET DE PARTICIPATIONS (SIP)

FAITS MARQUANTS EN 2018CASH Spa a affiché un chiffre d’affaires de 9 500 millions de DA en 2018, contre 10 760 millions de DA en 2017, soit une diminution de 12 % .

Gestion du Centre des Conventions d’Oran (GCCO)L’entreprise Gestion du Centre des Conventions d’Oran (GCCO), créée en juin 2011, est une filiale à 100 % de SONATRACH.Elle est organisée au sein de l’unité Siège en deux entités opérationnelles :• L’unité GCCO/LMO (Le Méridien d’Oran), dont le management est confié à la société STARWOOD ;• l’unité GCCO/PEX (Palais des Exposition) : la gestion de cette structure est prise en charge par GCCO/Siège.

LES FAITS MARQUANTS 2018GCCO a réalisé un chiffre d’affaires de 1 573 Millions de DA en 2018, contre 1 173 Millions de DA en 2017, soit une augmentation de 34 %.

Société de Maintenance industrielle d’Arzew (SOMIZ) Créée en 1991, la société de maintenance industrielle d’Arzew Spa (SOMIZ) est une filiale détenue à 100 % par la holding SIP. Elle est spécialisée dans le domaine de l’ingénierie, de la maintenance et la rénovation des installations industrielles.

LES FAITS MARQUANTS 2018SOMIZ a affiché un chiffre d’affaires de 6 027 millions de DA en 2018, contre 5 500 millions de DA en 2017, soit une augmentation de 10 %.

Société de Maintenance industrielle de Skikda (SOMIK)La société de maintenance industrielle de Skikda, (SOMIK), créée le 5 mai 1991, est une filiale détenue à 100 % par la holding SIP. Sa mission principale est de doter le pôle des hydrocarbures de Skikda d’une entité de maintenance spécialisée dans la maintenance industrielle.

LES FAITS MARQUANTS 2018En 2018, SOMIK a réalisé un chiffre d’affaires de 3 670 millions de DA, contre 2 876 millions de DA en 2017, soit une augmentation de 28 % .

Société de Sécurité et de Prévention des installations industrielles (2SP)La Société de Sécurité et de Prévention des installations industrielles (2SP), créée le 17 août 1997, est une filiale détenue à 98 % par la holding SIP (1 % SOMIZ, 1 % SOMIK). Elle est chargée de la sûreté, de la sécurité et de la protection des biens et des personnes.


92 93

LES FAITS MARQUANTS 20182SP a réalisé un chiffre d’affaires de 7 354 millions de DA en 2018, contre 6 532 millions de DA en 2017, soit une augmentation de 13 %.

La société BAOSEMLa filiale du groupe SONATRACH a été fondée le 17 novembre 2002 dans le cadre de la politique de passation des marchés du Secteur de l’Energie. Elle est spécialisée dans l’édition et la publication du bulletin des appels d’offres du secteur de l’Energie, incluant les publications d’appels à concurrence :- Appels d’offres des sociétés du Groupe SONATRACH ;- Appels d’offres des sociétés du Groupe SONELGAZ ;- Appels d’offres d’autres Entités du Secteur de l’Energie.

LES FAITS MARQUANTS 2018La société Baosem a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 24 %, passant ainsi de 353 millions de DA en 2017 à 438 millions de DA en 2018.

Société de transport d’Arzew (SOTRAZ)La société de transport d’Arzew, « SOTRAZ », créée le 4 décembre 2012, est une filiale détenue à 100 % par la holding SIP. Son objet social principal consiste à assurer le transport du personnel des complexes d’Arzew.

LES FAITS MARQUANTS 2018SOTRAZ a enregistré un chiffre d’affaires de 2 454 millions de DA en 2018, contre 2 239 millions de DA en 2017, soit une augmentation de 10 %.

Société algérienne de Réalisation des Projets industriels (SARPI)Créée le 27 juin 1992, SARPI est une filiale à 100 % de la holding SIP. Elle a en charge :- La réalisation des études, fournitures, travaux et prestations requis en matière de conception, construction, montage, réfection, supervision et démarrage de tout ouvrage de canalisation ;- La réalisation de canalisations, d’ouvrages concentrés, dans le domaine du pétrole, du gaz, de l’eau et de l’énergie électrique ;- La réalisation de toute installation industrielle ;- Le développement des activités de maintenance globale des installations complexes et toutes opérations industrielles, commerciales et financières, mobilières et immobilières se rattachant à l’objet social ou susceptibles d’en faciliter la réalisation ainsi que toute autre activité connexe ou annexe.

LES FAITS MARQUANTS 2018SARPI a réalisé un chiffre d’affaires de 7 898 millions de DA en 2018, contre 4 289 millions de DA en 2017, soit une progression de 84 %.

PRÉSENTATION DU PORTEFEUILLE DE LA HOLDING SVH

La holding SONATRACH Valorisation des Hydrocarbures dispose d’un portefeuille de 4 filiales nationales et de deux 2 sociétés en participations.L’objet social de la Holding SONATRACH Valorisation des Hydrocarbures (SVH) porte sur la prise de participation, l’acquisition, la gestion et l’administration des capitaux détenus ou à détenir, sous forme d’actions et/ou autres valeurs mobilières dans les activités de valorisation des hydrocarbures.

• NAFTAL (100 %)• COGIZ (100 %)• HYPROC (100 %)• AEC (50 %)• NEAL (45 %)• SPP1 (14 %)

CHIFFRE D’AFFAIRES DES FILIALES :

FAITS MARQUANTS 2018

• Le versement de dividendes à la Holding SVH par ses filiales et participations d’un montant de 6 340 millions de DA en 2018, contre 4 421 millions de DA, en 2017, soit une hausse de 43 % ;

• La signature le 11 novembre 2018, d’un accord entre SVH Spa et SONELGAZ, portant sur la cession des actions de SONELGAZ dans AEC au profit de SVH Spa.

HOLDING SVH

Unité : Millions de DA

FILIALE / PARTICIPATION 2016 2017 2018

NAFTAL 388 008 412 925 475 315

HYPROC SC 19 633 22 854 22 935

AEC 90 264 89

COGIZ 938 1 013 957

NEAL - - -

SPP1 3 398 4 869 4 984

TOTAL 412 067 441 925 504 280


94 95

NAFTAL :NAFTAL est chargée de la commercialisation, du stockage, du transport et de la distribution des produits pétroliers et dérivés.

LES FAITS MARQUANTS EN 2018La signature le 2 décembre 2018, d’un contrat pour l’acquisition de 2 navires ravitailleurs de 2 500 TM chacun et d’un caboteur de 4 500 tonnes, avec l’entreprise chinoise NORINCO CNVC/DYOE .

HYPROC SC : Hyproc Shipping CompanyL’Entreprise nationale de Transport maritime des Hydrocarbures et des Produits chimiques(HYPROC SC), créée le 14 août 1982, est une filiale à 100 % de la holding SONATRACH Valorisation des Hydrocarbures (SVH). Acteur majeur dans la stratégie de commercialisation du Groupe, elle s’est vue confier la mission de « réhabiliter, valoriser et développer le Transport Maritime des hydrocarbures et ses activités annexes ».

LES FAITS MARQUANTS EN 2018• La réception en décembre 2018 du navire Gplier « Hassi Berkine » construit au chantier CSSC, d’une capacité de 13 000 m3 ;

• La signature d’un contrat relatif à la construction d’un second navire Gplier, inscrit en option avec le chantier naval CSSC. Baptisé « Hassi Touareg », ce navire d’une capacité de 13 000 m3, doit être livré en novembre 2019 ;

• La signature le 12 juin 2018, d’un contrat pour la construction d’un navire Tanker transporteur de produits raffinés d’une capacité de 40 000 TM. La livraison est prévue pour le mois de décembre 2019 ;

• La réception des deux 2 navires de servitude Ain Bia II et Mactaa II, construits par le chantier naval de Mers El Kébir. La gestion de cette mission a été confiée à la filiale Najda Maghreb.

AEC : Algerian Energy CompanyLa société Algerian Energy Company est chargée de développer des projets en partenariat avec des investisseurs étrangers, notamment dans le domaine du dessalement d’eau de mer et des centrales électriques et :• Les projets de réalisation de trois usines de dessalement d’eau de mer situés à Alger Ouest, El Tarf et à Skikda ;

• Le projet de réhabilitation de l’usine de dessalement d’eau de mer de Souk Tlata ;

• Le projet de réorganisation de la société AEC;• La reconfiguration de l’actionnariat (actionnaire unique SVH) ;

• La production d’eau de 588 Millions de M3 d’eau dessalée potable ;

• La production de 15Twh d’énergie électrique.

COGIZ : Conditionnement Gaz IndustrielsLa société Conditionnement Gaz Industriels a pour mission le conditionnement, le stockage, la commercialisation et le transport des gaz industriels, notamment l’hélium et l’azote.

LES FAITS MARQUANTS EN 2018• La société a maintenu une dynamique commerciale concrétisée par la réponse systématique aux demandes d’azote de ses clients ;

• La signature de deux contrats de vente et achat d’azote, d’oxygène et d’argon avec la société HELIOS, dans le cadre de la réalisation de cette dernière de deux unités situées à Arzew et Haoud Berkaoui.

NEAL : New Energy AlgeriaCréée en 2002, NEAL est une société commune entre SONATRACH, SONELGAZ et le groupe privé SIM. Elle a pour mission la promotion et le développement des énergies nouvelles et renouvelables.

SPP 1 : Solar Power Plant OneCréée en 2006, la société Solar Power Plant One a en charge l’exploitation de la centrale électrique de Hassi R’mel d’une capacité de production de 150 MW, dont 25 MW sont issus de l’énergie solaire. Les actionnaires de SPP1 sont respectivement ABENER ENERGIA (66 %), NEAL (20 %) et la Holding SVH (14 %).

LES FAITS MARQUANTS EN 2018• SPP 1 a réalisé un chiffre d’affaires de 4 970 Millions de DA pour une production d’énergie électrique facturée s’élevant à 1 169 344 MWh ;

• La société a enregistré une production réelle de 1 062 459 KWh dont 49 726 KWh d’origine solaire soit 5.06 % ;

• La société a dégagé un résultat net de 1 470 Millions de DA en 2018.

Le portefeuille de la HOLDING SOALKIM SPA est constitué de deux filiales et de quatre participations.

FILIALES

• Groupe ASMIDAL (100 %) • HELIOS (51 %)

PARTICIPATIONS

• SORFERT (49 %)• AOA (49 %)• HELISON (49 %)• EL BAHIA FERTILIZER (49 %)

NOTA : Le projet El BAHIA FERTILIZER est gelé suite à une décisiondu conseil National de l’investissement (CNI).

LE PORTEFEUILLE DE LA HOLDING SOALKIM

Le chiffre d’affaires des filiales et participations de la holding SOALKIM s’est inscrit en hausse de 151 %, passant ainsi de 58,08 milliards de DA en 2017 à 145,78 milliards de DA en 2018. Cette très bonne performance s’explique principalement par l’augmentation de la production des deux complexes d’urée et d’ammoniac SORFERT et d’AOA. Leur chiffre d’affaires a respectivement affiché une progression de 85 % et de 377 % en 2018 par rapport à 2017, en raison des niveaux élevés de production d’urée à 1.05 million de TM pour SORFERT et à 2.42 millions TM pour AOA.

Le chiffre d’affaires d’HELIOS, affiche une baisse de 25 % en 2018. Ce recul intervient néanmoins après une année 2017 exceptionnelle suite à la mise en œuvre des accords de partenariat entre SONATRACH et AIR PRODUCT portant sur la revalorisation des prix de vente de l’HELIUM entre 2016 et 2017.

HOLDING SOALKIM

SOCIÉTÉS ACTIONNARIAT VAL. PARTICIPATION CAPITAL SOCIAL CAPITAUX

PROGRÈS 2018

SORFERTORASCOM CI 51 % 22 516 728 000

44 150 440 000 80 476 611 301SOALKIM 49 % 21 633 712 000

AOAGROUPE SBGH 51 % 25 500 000 000

50 000 000 000 90 064 937 174SOALKIM 49 % 24 500 000 000

HELIOSSOALKIM 51 % 352 410 000

691 000 000 2 391 322 747HELAP 49 % 338 590 000

HELISONLINDE AG 51 % 3 187 500 000

6 250 000 000 3 778 903 322SOALKIM 49 % 3 062 500 000

El BAHIAFERTILIZEZR

FERTIBERIA 51 % 2 371 500 0004 650 000 000 1 162 500 000

SOALKIM 49 % 2 278 500 000

ASMIDAL SOALKIM 100 % 6 964 000 000 6 964 000 000 55 201 268 077


96 97

2015 2016 2017 2018 Evol (17/18) %

ASMIDAL - - 5 386 5 552 3 %

HELIOS 991 1 202 3 639 2 742 - 25 %

HELISON 1 686 1 331 2 080 2 001 - 4 %

AOA 17 502 29 056 16 659 79 410 + 377 %

SORFERT 48 638 36 734 30 319 56 073 + 85 %

TOTAL 68 817 68 323 58 083 145 778 + 151 %

Cette évolution, par société, est illustrée par le tableau ci-dessous :

FAITS MARQUANTS EN 2018

Holding SOALKIM• Le rattachement du Groupe ASMIDAL, ses filiales et participations, au Holding SOALKIM,

conformément à la décision des Pouvoirs Publics et à celle du Groupe SONATRACH ; • La liquidation de la Société ACTIM, après la tenue de son Assemblée Générale de clôture le 31

décembre 2018 ;

SORFERT• L’acquisition de plusieurs Equipements Stratégiques, dont deux Waste Heat Boiler.• La signature de plusieurs contrats et conventions dont le contrat de transport d’urée avec

l’entreprise publique AGEFAL et la convention de maintenance des systèmes DCS avec YOKOGAWA.

AOA• La prise en charge de l’Operating & Maintenance du Complexe, suite à la réception de l’ouvrage

survenue fin décembre 2017.

HELIOS• La prorogation du partenariat SONATRACH - AIR PRODUCT de cinq 5 années (2017-2021),

suite à l’aboutissement d’un accord global entre les actionnaires ;• L’approbation et le lancement du projet de connexions de l’unité d’Arzew aux complexes GL1Z

& GL3Z ;• L’extension des activités d’HELIOS à l’exploitation des unités de séparation de l’Air « ASU » ; • L’approbation et le lancement du projet de construction de deux 2 unités de séparation de

l’Air « ASU » au niveau de Haoud Berkaoui et d’Arzew, d’une capacité de 200 T/jour chacune.

ASMIDAL • Le groupe ASMIDAL spécialisé dans les engrais et produits phytosanitaires, est une société

détenue à 100 % par le groupe SONATRACH par décision des Pouvoirs Publics depuis 2018 ;• La création de la société mixte El Hidab Agro Chemicals Spa pour la production des herbicides

liquides et solides entre ALPHYT et la société émiratie Anglo Impex Ltd ;• La signature du MoU du projet de transformation du gaz et du phosphate avec le groupe

MANAL, et le groupe chinois CITIC ;• La formulation et mise sur le marché national par ALPHYT, d’un nouveau produit de traitement

des semences : le Tebuzole FS, sous forme de suspension concentrée, en substitution du produit importé ;

• L’ouverture par ASFERTRADE, d’un dépôt de vente de l’urée au niveau de l’unité commerciale d’ALPHYT à Annaba ;

• La mise en service d’un laboratoire mobile d’analyse des sols (kits-Malettes).

Unité : Millions de DA


BILAN 2018

La Holding SGS a enregistré un résultat négatif par l’effet des déficits de la compagnie aérienne.La restructuration de la filière aérienne conditionne de façon systématique les performances de cette dernière, se répercutant sur les résultats de la Holding.L’évolution des principaux agrégats financiers pour l’exercice 2018 (Holding SGS) et ses filiales est illustrée par société, dans le tableau ci-dessous :

AGRÉGATS FINANCIERS TAL 2017 2018 VARIATION

CHIFFRE D’AFFAIRES 9 348 9 743 + 4 %

RÉSULTAT (837) (893) - 7 %

AGRÉGATS FINANCIERS TTA 2017 2018 VARIATION

CHIFFRE D’AFFAIRES 1 240 1 470 + 19 %

RÉSULTAT 68 41 - 40 %

AGRÉGATS FINANCIERS COMINTAL 2017 2018 VARIATION

CHIFFRE D’AFFAIRES 384 435 + 13 %

RÉSULTAT 107 131 + 22 %

AGRÉGATS FINANCIERS IAHEF 2017 2018 VARIATION

CHIFFRE D’AFFAIRES 139 159 + 14 %

RÉSULTAT 21 17 - 19 %

La holding SONATRACH Gestion et Services de Soutien est détenue à hauteur de 100 % par SONATRACH. Elle assure la gestion du portefeuille des parts détenues par SONATRACH Spa au capital des filiales et participations nationales liées aux activités de « Services », notamment de gestion et de valorisation du patrimoine, d’assurance et de crédit, de transport aérien, de transit, d’exploitation d’installations sportives ou de loisirs, de relations publiques, d’édition et de publicité et de toutes autres activités de services.Plus globalement, il revient à la holding SGS de réaliser toutes opérations financières, commerciales, mobilières et immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement, en totalité ou en partie, aux activités précitées ou à toutes autres activités similaires ou connexes de nature à favoriser son extension ou son développement.

La holding SGS dispose en portefeuille d’une filiale aérienne et de deux participations d’activités diverses:1 - Tassili Airlines Spa (TAL) et sa filiale Tassili Travail aérien Spa (TTA)2 - COMINTAL Spa, avec une participation de 20%3 - IAHEF Spa avec une participation de 10%

HOLDING SGS

98 99

FAITS MARQUANTS HOLDING SGS EN 2018• La fusion absorption de la filiale TAL Group par la

Holding SGS à compter du 1er janvier 2018, le processus de radiation de la société absorbée se poursuit conformément à la réglementation en vigueur.

FILIALES EN COURS DE TRANSFERT VERS LA HOLDING SGSLa diversité en activité du portefeuille SONATRACH, se confirme par l’existence en son sein de deux autres filiales hors hydrocarbures :

AAA SpaCréée le 02 décembre 2012, La société Agro-alimentaire Activité « AAA Spa» est une filiale détenue à 100% par SONATRACH avec un capital social de 300 000 000,00 DA. Ses activités sont essentiellement :- La production et la transformation des produits agricoles ; - L’aménagement et l’entretien des espaces verts, la pépinière - travaux forestiers - Le commerce en gros des produits agricoles et agroalimentaires

Sspa MCALe Doyen Mouloudia Club d’Alger, société sportive par actions, est détenue par SONATRACH à hauteur de 99, 47%

FAITS MARQUANTS EN 2018 TASSILI AIRLINES • La concrétisation du contrat d’acquisition de 3 avions

Boeing (module 150 sièges) réceptionnés respectivement le 30 septembre, le 3 octobre et le 18 novembre 2018 ;

• Le renouvellement de la certification IOSA délivrée par l’IATA ;

• Le renouvèlement des contrats charter pétrolier pour des périodes pluriannuelles ;

• Un nouveau contrat charter pétrolier avec ENTP (entrée en vigueur en Novembre 2018) ;

• Le lancement de deux 2 nouvelles dessertes domestiques (Oran-Béchar) et (Alger-Laghouat) en Décembre ;

• L’extension du réseau régulier par le lancement d’une nouvelle ligne internationale pour la période estivale Juillet 2018 (Oran-Strasbourg) ;

• L’ouverture de nouvelles agences commerciales aux aéroports d’El-Oued et Béchar ;

• La décision de la fusion-absorption de Tassili Travail Aérien (TTA) par Tassili Airlines (TAL) à compter du 1er Janvier 2019.

FAITS MARQUANTS EN 2018 TASSILI TRAVAIL AÉRIEN• Le renouvellement de l’A.O.C ; • La mise en place d’un partenariat commercial stratégique

avec la compagnie AIR – TEC. COMINTAL Spa

La Compagnie des Infrastructures de Télécom Algérie (COMINTAL) est une Entreprise Publique Economique de télécommunication créée dans le but de « rationaliser et de mutualiser les investissements » de ces actionnaires (ALGERIE TELECOM 55%, Holding SGS 20%, SONELGAZ 20%, SNTF 5%).COMINTAL a pour rôle principal de Gérer les excédents des capacités mis à sa disposition par ses actionnaires SONATRACH, SONELGAZ et SNTF et le cas échéant, toute entreprise à capitaux publics autres que les opérateurs publics. Elle se charge également de fournir des services de télécommunications au bénéfice des opérateurs de télécommunications et TIC détenteurs de licences ou autorisés à établir des réseaux de télécommunication ouverts au public conformément à la législation et la réglementation en vigueur.

FAITS MARQUANTS EN 2018 COMINTAL SPA• La modification du registre de Commerce de la Société

en date du 05/12/2018 suite au transfert du siège de la société d’Oran vers Alger et l’élargissement du portefeuille d’activités de la société.

IAHEF SpaL’institut des hautes études financières IAHEF est une société par actions, appartenant à des banques (BNA, BEA, BADR, BDL CNEP, CPA) et des compagnies d’assurance (SAA, CAAR, CAAT, CCR) en plus de la société de refinancement hypothécaire (SRH) et la Holding SGS dont la part est de 10%. L’institut est un organisme de formation dans le secteur des services financiers. Il a pour objectifs : - de contribuer au renforcement et au perfectionnement des compétences exerçant dans le secteur financier ; - d’accroître les connaissances dans le domaine de la finance, audit et contrôle etc. ; - d’élaborer des programmes de formation efficaces et accessibles au public et aux personnes exerçant dans les institutions financières.

FAITS MARQUANTS EN 2018 IAHEF SPA• L’élargissement de la vocation de l’IAHEF, initialement

centré sur la finance, à d’autres thèmes fortement corrélés aux métiers nouveaux ou stratégiques ;

• Une augmentation du portefeuille clientèle dépassant les 120 clients ;

• Les résultats enregistrés en 2018 sont positifs et reflètent une stabilisation des indicateurs de performance.


HOLDING AIE

La Holding AIE dont le siège social est situé à Ain El Bia, dispose d’un capital social de 5,6 milliards de DA. Détenue à 100% par SONATRACH, elle a en charge la gestion des activités industrielles hors hydrocarbures du Groupe. Dans le cadre de la gestion les opérations de dessalement d’eau de mer pour le compte de SONATRACH, la Holding AIE assure également la gestion des contrats de vente et d’achat de l’eau dessalée, inclus dans les projets de dessalement d’eau de mer.

Elle détient un portefeuille de six participations à travers :

- Les projets en exploitation : 5 Centrales Électriques sont en production et dans lesquelles la Holding AIE est actionnaire :• Skikda (30 %) • Hadjeret En Nous (10 %) • Berrouaghia (49 %) • Koudiet Eddraouch (49 %)• Terga (49 %)

- Autre : projet de Gara Djebilet à travers sa participation dans le capital social de : • FERAAL (20 %)

Le programme de dessalement consiste en la réalisation de 13 stations : 11 sont en exploitation (Kahrama, Hamma, Skikda, Beni Saf, Souk Tlata, Mostaganem, Fouka, Honaine, Cap Djinet, Magtaa, Ténès). 2 projets en maturation/développement : SKIKDA (Gerbes) et ZERALDA.

SKB LES FAITS MARQUANTS EN 2018 • La société a réalisé un chiffre d’affaires de 4 984,24

millions de DA en progression de 23,27 % par rapport à 2017 ;

• La société a dégagé un résultat net de 2 029,35 millions de DA, soit une hausse de 63,14 % par rapport à 2017.

SKS LES FAITS MARQUANTS EN 2018• SKS a réalisé un chiffre d’affaires en progression de 9 %

par rapport à 2017, à 15,50 milliards de DA ; • La société a dégagé un résultat net de 6,58 milliards

de DA en augmentation de 1,4 % par rapport à 2017.

SKD LES FAITS MARQUANTS EN 2018• SKD a réalisé un chiffre d’affaires de 21 539 millions

de DA ; • La société a dégagé un résultat net de 4 235 millions

de DA.

SKT LES FAITS MARQUANTS EN 2018• SKT a réalisé un chiffre d’affaires de 19 051 millions de DA ; • La société a dégagé un résultat net de 7 132 millions

de DA.

SKHLES FAITS MARQUANTS EN 2018 • SKH a réalisé un chiffre d’affaires de 16 452 millions

de DA ; • La société a dégagé un résultat net de 4 175 millions

de DA.

FERRAALLa société FERAAL est actuellement au stade d’élaboration de l’étude de faisabilité.Préparation des conditions nécessaires à l’élaboration de l’étude de faisabilité permettant la prise en charge du passage en réalisation du Projet d’exploitation du gisement de minerai de fer de Gara Djebilet.

LES FAITS MARQUANTS EN 2018 • Un Total bilan pour l’exercice 2018 : 2 968 millions de DA ;• La finalisation d’un avenant au contrat entre FERAAL

et la société chinoise SINOSTEEL.

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TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

UN ACTEURENGAGÉ

Le gaz et les énergies renouvelables sont appe-lés à jouer dans un futur proche un rôle majeur dans le mix énergétique du pays. SONATRACH pleinement investie dans la transition énergé-tique inclut dans le cadre de la stratégie de transformation de l’entreprise à l’horizon 2030 tout un programme relatif au développement des énergies renouvelables. La compagnie na-tionale des hydrocarbures s’est fixée plusieurs objectifs : • Développer son savoir-faire ; • Développer les capacités de production d’électricité issues des énergies renouvelables (ENR) ;• Maîtriser la technologie de l’énergie photo-voltaïque devenant de plus en plus rentable et moins chère ;• Economiser les volumes de gaz naturel consommés en électricité par les unités de production, pour les orienter vers l’exportation.

Cette stratégie vise à suppléer partiellement la baisse de production continue des énergies fossiles et à satisfaire la demande toujours croissante en énergie sur le marché intérieur comme à l’international. SONATRACH s’inscrit pleinement dans le cadre de la politique natio-nale de développement des énergies renouve-lables pour gagner en efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Le programme national de développement des énergies renouvelables prévoit de porter à l’horizon 2030, la production d’électricité issue des énergies renouvelables, destinée au marché intérieur à 22 GW, en plus des 10 GW supplémentaires prévus pour l’exportation.Cet objectif devrait permettre au pays de ré-duire de plus de 9 % sa consommation en énergies fossiles à l’horizon 2030, et d’éco-nomiser 240 milliards m3 de gaz naturel ; ce qui représente une économie en valeur de 63 milliards de dollars sur une période de 20 ans.

SONATRACH contribue à ce programme am-bitieux à travers plusieurs actions : outre la création de filiales et joint-ventures avec des groupes étrangers, leaders dans le domaine des énergies renouvelables, l’équipement en centrales solaires de ses sites industriels de production pétroliers et gaziers va permettre de couvrir 80 % de ses besoins énergétiques. À plus long terme, le Groupe affiche clairement son ambition de devenir l’un des leaders dans le domaine de l’énergie solaire avec une capacité de production de l’ordre de 2,3 GW d’ici 2030, soit plus de 10 % du programme national de production de 22 GW en énergies renouve-lables. Grâce à ce programme, SONATRACH permettra à l’Algérie d’augmenter la part des énergies renouvelables à 27 % du bouquet énergétique algérien d’ici 2030, contre 2 % actuellement.


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Le transfertde savoir-faire— SONATRACH a réaffirmé en 2018 sa volonté d’entre-prendre le développement des énergies renouvelables à travers un ambitieux programme qui devrait compter 2 300 MW à installer en d’ici 2030. L’exercice 2018 a ainsi été marqué par d’importants accords de coopéra-tion, principalement dans le solaire. En novembre 2018, SONATRACH a notamment opéré dans le cadre de son partenariat avec ENI, la mise en service de la centrale solaire située à Bir Rebaa Nord (BRN) dans le bassin de Berkine. Exploité par le groupement SONATRACH-Agip (filiale d’ENI), elle doit fournir en énergie une partie des besoins en électricité du champ pétrolier de Bir Rebaa Nord et permettre d’économiser l’équivalent de 6 millions de m3 de gaz par an.

D’une capacité de 10 MW, cette nouvelle unité de pro-duction vient s’ajouter aux 400 MW en énergies renou-velables déjà produites dans le pays.

Le développement des énergies renouvelables en par-tenariat est essentiel pour SONATRACH qui souhaite développer une expertise de premier ordre dans ce sec-teur. SONATRACH va pouvoir s’appuyer sur un transfert de savoir-faire à travers toute forme de partenariat dans ce domaine pour atteindre son objectif de solariser 80 % de ses sites.

De fait, cette centrale solaire pilote de BRN intègre un laboratoire solaire intelligent pour tester les technologies solaires dans les conditions climatiques extrêmes du sud du pays. Ainsi, lorsque la technologie développée en partenariat avec le groupe italien sera éprouvée, le

Groupe prévoit d’équiper toutes ses installations indus-trielles afin de préserver la partie du gaz naturel jusqu’ici utilisée pour les alimenter en électricité. Les volumes de gaz récupérés seront alors destinés à l’exportation.

Le groupe italien s’est par ailleurs attelé à réaliser plu-sieurs études technico-économiques pour la réalisation de plusieurs centrales photovoltaïques dans plusieurs sites exploités par l’association SONATRACH-ENI.

Dans le même registre, SONATRACH a aussi conclu un accord de coopération avec le groupe TOTAL en octobre 2018, portant sur la faisabilité de nouveaux projets de construction et d’exploitation de centrales photovoltaïques sur les sites industriels de l’association SONATRACH-TOTAL et autres sites de SONATRACH en effort propre. SONATRACH va pouvoir bénéficier, à travers cet accord de partenariat, d’un transfert de savoir-faire et des compétences du groupe TOTAL dans la construction et l’exploitation de centrales électriques renouvelables.

En plus des 1.3 GW inscrits dans le programme de sola-risation interne, SONATRACH a été mandatée pour une participation à la réalisation du programme national des énergies renouvelables.SONATRACH prendra en charge la réalisation d’un pro-gramme de développement d’une capacité solaire de 1 GW à connecter au réseau et d’en assurer sa mise en œuvre à l’horizon 2020.

La Recherche et Développement— La Recherche et Développement représente un autre axe fort de SONATRACH dans les énergies renouvelabes, en témoigne le nouveau Protocole d’Entente de « R&D » dans le domaine de l’Efficacité Energétique et des Energies Renouvelables, signé en février 2018 entre SONATRACH et l’entreprise française ENGIE. D’une durée de trois ans, ce protocole d’entente s’articule autour de quatre priorités : • Réaliser des économies d’énergie sur les installations de SONATRACH ;• Solariser les stations de compression ;• Valoriser les gaz torchés lors de l’extraction du pétrole et du gaz ;• Développer des applications solaires innovantes pou-vant être intégrées dans les processus industriels de SONATRACH, notamment dans l’exploitation-production et dans la liquéfaction.

La transition énergétique est une réalité. Ses deux principaux piliers sont le gaz et les renouvelables. SONATRACH est idéalement bien placée pour en tirer parti. SONATRACH est proactive et compte jouer un rôle clé dans cette transition.

Bilan 2018— Engagé dans la transition énergétique depuis 2012, après avoir été primé pour la réduction des gaz torchés par le Global Gas Flaring Reduction, organisme rele-vant de la Banque Mondiale, SONATRACH a rejoint en août 2018 l’opération « Zero Routine Flaring by 2030 ». Ce programme, lancé en 2015 par le Secrétaire Général des Nations Unies et le président du Groupe de la Banque Mondiale, vise à mettre fin au torchage systématique de gaz d’ici 2030. Depuis 2017, SONATRACH affirme son ambition d’équiper l’ensemble de ses sites pétroliers et gaziers de centrales solaires photovoltaïques afin de réduire de façon durable les émissions de gaz à effet de serre. Actuellement, chaque installation industrielle consomme jusqu’à 20 % de sa production. Ce programme s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables, élevées au rang de priorité nationale.


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RECHERCHE & DÉVELOPPEMENT

PRIORITÉ SUR LA RECHERCHE EXPÉRIMENTALE ET LES INTERACTIONS CHERCHEURS – OPÉRATIONNELS

La Direction Centrale Recherche et Dévelop-pement joue un rôle stratégique dans le déve-loppement de SONATRACH sur toute la chaîne de valeur des hydrocarbures. Depuis le 11 août 2018, la Division Technologie et Développement (DTD) a été rattachée à l’activité Exploration & Production (E&P). Dans le rapport d’activité 2018 de la DC R&D, seules les activités de la DC R&D, Amont et Aval sont ainsi présentées.La Direction Centrale Recherche et Dévelop-pement (DC R&D) est chargée de promouvoir la recherche appliquée et le développement de technologies et procédés innovants, per-formants et respectueux de l’environnement dans l’ensemble des métiers de l’entreprise. La DC R&D a également pour mission, la mise en œuvre de process industriels favorisant les économies d’énergie et les réductions des coûts.

Bilan 2018— Les Ressources humaines représentent un pilier essentiel de la Direction Centrale Recherche & Développement. SONATRACH a résolument mis l’accent en 2018 sur le croisement des expertises entre chercheurs et ingénieurs au sein du Groupe pour faire avancer la connaissance dans ses projets en recherche et développement. Cette stratégie de coopération a également été étendue à l’ensemble de la communauté scientifique algérienne et internationale ainsi qu’à ses clients et fournisseurs.L’objectif visé par la Direction Centrale Recherche et Développement (DC R&D) porte notamment sur l’opti-misation des capacités de production, en accord avec les orientations fixées par le management. La Direction Centrale Recherche et Développement a, en outre, porté l’effort sur la recherche appliquée et l’innovation dans le cadre de ses travaux expérimentaux fondés sur l’amélioration des connaissances existantes, en vue de lancer la fabrication de nouveaux matériaux, produits ou dispositifs, et d’établir de nouveaux procédés. Aussi, pour favoriser l’émergence de nouveaux systèmes de conception et/ou de production destinés à accroître la rentabilité des projets au profit des Activités opération-nelles, la Direction Centrale Recherche et Développement veille à mettre en place les moyens nécessaires et de meilleures conditions de travail aux équipes de recherche.

Faits marquants et réalisations majeures en 2018— • La signature en février du protocole d’entente en matière

d’efficacité énergétique entre SONATRACH et ENGIE ;• La signature en juillet de la Convention Cadre entre

SONATRACH et l’organisme accréditeur ALGERAC pour la mise en œuvre d’un programme visant la pré-évaluation des laboratoires d’étalonnage et d’essais selon la norme ISO 17025 ainsi que celle de la fonction d’inspection, selon la norme ISO 17020 ;

• Le rattachement en août de la Division Technologie et Développement (DTD) à l’activité E&P ;

• La désignation de l’unité GP1Z comme site pilote pour la réalisation de la première action « Diagnostic en efficacité énergétique » avec Engie ;

• La réalisation d’un sondage sur le niveau de prise en charge de la Métrologie au sein de SONATRACH ;

• La réalisation d’un cas pratique d’audit énergétique mutualisant théorie et exercices pratiques au sein du complexe pétrochimique (CP1Z) dans le cadre du Par-tenariat Energétique Algéro-Allemand (GIZ ) ;

• Le lancement du projet de mise en place de la norme ISO 26000 sur la responsabilité sociétale des organisations ;

• L’élaboration d’une grille des seuils limites admissibles

en matière de polluants dans le sol. Ce programme s’inscrit dans le cadre du Projet de l’établissement d’une norme nationale limitant la teneur en HC et Métaux lourds dans le sol (SONATRACH, M. Environnement et Energies Renouvelables, MESRS/DGRSDT) ;

• La finalisation de l’essai pilote de traitement biologique des bourbiers par Landfarming au niveau de HMD ;

• La mise en place et l’exploitation des bases de données techniques ;

• Le pilotage des Conventions Cadre/MoU : DGRSDT, ALGERAC, Eni, Engie et KEITI ;

• La finalisation/Implémentation de 3 projets de Recherche ;• La première opération pilote d’inspection et d’expertise

au niveau de la région DP/TFT.

Avancement des projets de recherche— • La réalisation du Projet Management de la Corrosion

et Inspection des Installations. Une première opération pilote menée par l’équipe de la DC R&D au niveau de la région DP/TFT vise deux objectifs : d’une part, la mise en conformité de l’ensemble des installations straté-giques par rapport aux normes et à la règlementation et nouvelles exigences du décret 349, et, d’autre part, la qualification des ingénieurs à « l’établissement de


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Gouvernance et processus de recherche : planification, suivi et évaluation— • L’élaboration et l’adoption des 11 Directives de Fonc-

tionnement des Projets de Recherche : initiation des projets, contribution, fonctionnement, suivi, évaluation, partenariat, valorisation, implémentation ;

• La vulgarisation et l’adaptation de la norme ISO 16290 de novembre 2013, relative au Niveau de Maturité Technologique (TRL : Technology Readiness Level / Echelle de 1 à 9) pour le suivi et l’évaluation des projets de recherche de SONATRACH ;

• Le lancement de la démarche de mise en place des Relais R&D au niveau des activités et filiales de SONATRACH (vulgarisation de la démarche et désignation des représentants des structures) ;

• La réalisation des outils de cadrage : analyse des be-soins, objectifs, budget, rôles et responsabilité, cahier des charges par projet selon le WBS ;

• La mise à jour des feuilles de route par projet de recherche.

TABLEAU : MÉCANISMES DE FONCTIONNEMENT DES PROJETS DE RECHERCHE

Production scientifique et encadrement— • Une vingtaine de publications internationales dans des

revues de Rang A ;• Une trentaine de communications internationales/

nationales ;• Le dépôt et l’enregistrement d’un brevet à l’INAPI ;• L’encadrement et le suivi de 10 Thèses de Doctorat

dont 4 en co-tutelle avec les universités françaises de Pau et de Strasbourg, et d’une dizaine de stagiaires en Master II.

Journées d’étudeet workshop— • La mise en œuvre du protocole d’entente entre ENGIE

& SONATRACH ;• La première réunion, le 23 octobre 2018 des Relais R&D

de l’activité E&P ; • L’organisation le 25 octobre 2018 de la première ren-

contre dédiée à la présentation des projets numériques au profit de l’Activité E&P ;

• L’organisation le 27 novembre 2018 des Journées d’Etudes sur Ia digitalisation ;

• L’organisation le 28 Octobre d’une journée dédiée à l’innovation dans les métiers R&D ;

• L’organisation en Décembre 2018 d’une réunion entre les structures de SONATRACH et l’IPAG Business School (France) dédiée aux thématiques : Environnement, Changements climatiques et Transitions Energétiques ;

Conventionde coopération / MoU /Partenariat— • La signature le 7 février 2018 du protocole d’entente

entre SONATRACH et ENI dont les axes de collaboration de recherche sont les suivants : Energies Renouvelables, Imagerie et Pétrophysique, Flow assurance ;

• La signature le 11 juillet 2018 de la convention cadre entre ALGERAC et SONATRACH ;

• La signature le 8 octobre 2018 du Mémorandum d’en-tente (MoU) entre l’Institut Coréen de l’Industrie et de la Technologie Environnementale « KEITI » et SONATRACH

.

plan d’inspection, de réparation, de contrôle » et du traitement des écarts constatés.

Cette action pilote a permis :• l’établissement d’une procédure de réparation des

perforations du fond du bac R9 dues à la corrosion par piqûres (colmatage à froid) ;

• l’étude du dossier de réparation du four-réchauffeur cylindrique qui a fait l’objet d’un incendie, ce qui a per-met de relever des non conformités dans la proposition de réparation du sous-traitant ;

• la formation et la qualification sur place de 12 ingénieurs de la région.

• L’Optimisation des formulations du ciment pétrolier et le lancement de l’audit avec l’API sur la cimenterie de Ain El Kebira (Projet avec Forage, BJSP/ENSP et GICA : Groupe Industriel des Cimenteries d’Algérie) ;

• La finalisation du projet EOR (Enhanced Oil Recovery).Screening par l’intelligence artificielle, logique floue : Projet avec PED (Phase Sub-category) ;

• L’installation d’une application numérique dans le cadre du traitement des données du CT Scan (Tomographie X) : Projet avec DLCC/DLab et CDTA ;

• La finalisation et le succès de l’essai pilote en matière de traitement biologique des bourbiers pétroliers par biostimulation-bioaugmentation, réalisé sur un bour-bier de forage à HMD (Collaboration avec D. forage/HMD et DLab) ;

• Finalisation de la première phase du Projet MEOR (Mi-crobial Enhanced Oil Recovery) sur In Amenas avec l’intégration des chercheurs du Centre de Recherche en Biotechnologie (Constantine) et l’Institut Pasteur d’Alger ;

• La validation de la feuille de route du projet avec la mise en place d’un Laboratoire Intelligent des Technologies Renouvelables Solaire à BRN.

Projet

1Chercheurs

SONATRACH(PP+ EPT)

3PartenaireNational

4Partenaire

International

2Doctorants

SONATRACH(Stagiaires)

Stratégie, confidentialitéet autonomie

Formation d’Eliteet Relève R&D

Partenariat local etIntégration nationale

Projet stratégique

Partenariat International,Besoins d’Expertise et Complémentarité

5Experts

PP : Personne physiqueEPT : Équivalent plein temps

• L’organisation en Décembre 2018 d’une réunion entre les structures de SONATRACH et l’IPAG Business School (France) dédiée aux thématiques : Environnement, Changements climatiques et Transitions Energétiques ;


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4POLITIQUE RH

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Bilan 2018— La valorisation et le développement de la ressource humaine qui constituent un des axes prioritaires du Top Management, continuent à occuper une place primordiale dans la stratégie de développement de SONATRACH.

Le bilan Ressources Humaines 2018 met en évidence les efforts consentis par SONATRACH dans le cadre du développement de ses ressources humaines.

Ainsi, l’année 2018 a été clôturée avec un effectif global de 62 719 agents, en hausse de 5,6 % par apport à 2017. Cette hausse est tirée principalement par l’accroissement de l’effectif permanent de 6,3 %, passant de 48 376 agents permanents en 2017 à 51 445 agents permanents en 2018.

L’effectif permanent représente 82 % de l’effectif global (soit 94 % de l’objectif 2018). La proportion des effectifs exerçant dans les Fonctions Cœur de Métier « FCM » représente 64 %, soit 91% de l’objectif fixé par l’Entreprise (70 % FCM).L’effectif féminin a atteint 8 497 agents (soit 16,5 % du total effectif permanent), en hausse de 10 % par rapport à l’exercice 2017. Près de 31 % de cet effectif exerce dans les fonctions Cœur de Métier et 69 % dans les fonctions de soutien et support.

Par pôle géographique, le sud du pays occupe toujours en 2018 la première place du podium avec 53 % des effectifs permanents de SONATRACH. Viennent ensuite les régions du Centre (21 %), de l’Ouest (17 %) et de l’Est (9 %).

Présentation de la fonction Ressources Humaines— La fonction Ressources Humaines a pour mis-sion de valoriser le capital humain et de veiller en permanence à son adéquation avec les besoins présents et à venir des structures de SONATRACH.

Sa mission répond à plusieurs objectifs : • Une meilleure gestion des ressources

humaines ;• Satisfaire les besoins spécifiques des

différentes structures de SONATRACH ;• Assurer la formation continue des collabo-

rateurs de manière à maintenir les compé-tences à leurs meilleurs niveaux ;

• Concilier les attentes des collaborateurs avec les objectifs de l’entreprise ;

• Susciter l’adhésion des collaborateurs au succès et à la pérennité de SONATRACH

• Recruter les meilleurs talents issus des universités et des grandes écoles.

RESSOURCES HUMAINES

PRIORITÉ AU RECRUTEMENT DE JEUNES TALENTS ET À LA FORMATION CONTINUE

Le renforcement des partenariats entre SONATRACH et les universités constitue un facteur clé de la politique des Ressources Humaines pour assurer le renouvellement des équipes de manière durable au sein de SONATRACH.

Les parcours de professionnalisation, les for-mations ciblées voire spécifiques et les mises en situations professionnelles participent à ce dispositif de développement des compétences.

Valoriser les compétences et encourager la performance des collaborateurs, participent à la montée en puissance de SONATRACH en Algérie et à travers le monde.

Plus de la moitié de l’effectif permanent (soit 26 080 agents) exerce au niveau de l’activité Exploration-Pro-duction, suivie des activités de Transport par Canalisa-tions (TRC) et Liquéfaction & Séparation (LQS) avec les taux respectifs de 14 % et 13 %.

En matière de départs, SONATRACH a enregistré, durant l’exercice 2018, 913 départs définitifs d’agents permanents contre 2 359 en 2017, soit une baisse de 61 %. Le départ à la retraite constitue le facteur le plus dominant pour l’an-née 2018, soit 611 départs, soit 67 % du total départ.

Les départs à la retraite avant l’âge légal (60 ans) repré-sentent 65 % du total retraites, en baisse de 77 % par rapport à 2017, passant de 1 698 en 2017 à 396 en 2018.

Le départ des Ingénieurs, Cadres universitaires et Techniciens supérieurs représentent 38 % du total des départs.

En termes d’arrivée, les recrutements externes, réalisés durant l’année 2018, s’élèvent à 3 928 agents perma-nents, dont plus de 50 % ont été effectués après une formation de spécialisation, essentiellement, des Ingé-nieurs (742) et des Techniciens Supérieurs (1091).

En sus de ces réalisations, l’année 2018 a été marquée par l’organisation des concours de recrutement au profit des jeunes universitaires résidents dans les wilayas du sud (Laghouat, Illizi, Biskra, Adrar & Ouargla) pour lesquels 9 276 candidats ont pris part pour un besoin de 1 676 agents, et ce, dans d’équité et de transparence.

Concernant le personnel temporaire (hors Sûreté Interne), celui-ci a connu une baisse de 29 % par rapport à 2017, passant de 763 agents en 2017 à 543 agents en 2018.

POLITIQUE RH

112 113

Un recentrage sur les jeunes universitaires & les fonctions cœurs de métier— Sur les 3 928 recrutements externes réalisés en 2018, près de 63 % ont été opérés dans les fonctions cœurs de métier. Les recrutements des ingénieurs (1 055 agents), des Cadres Universitaires (480 agents) et des Techniciens Supérieurs (1 780 agents) représentent 84 % du total des recrutements externes.

Ce recentrage sur le recrutement des jeunes universitaires a entraîné, d’une part, un accroissement de la popula-tion diplômée, passant de 63 % en 2014 à 77 % en 2018, et d’autres part un rajeunissement de la population en augmentant la proportion du personnel âgé de moins de 40 ans, de 41 % en 2014 à 52 % en 2018.

2014 2018

Primaire Moyens T SupSecond Licence Ing et +

7 %

4 %

15 % 15 %

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10 %

26 % 23 %30 %

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12 %

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2014 2018

0-5 5-10 15-2010-15 20-25

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30-40

40-50

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33 %24 %

11 %19 %

9 %

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3%

20 % 14 %

8 %

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35 %

32 %33%

30 %

35 %

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2014 2018

TYPOLOGIE DES EFFECTIFS PERMANENTS - ANNÉE 2018Sur un effectif de 51 445 agents permanents

Effectifs par niveau académique

Effectifs par tranche d’âge

2014 2018


7 %

4 %

15 % 15 %

28 %

10 %

26 % 23 %30 %

8 %

12 %

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2014 2018

0-5 5-10 15-2010-15 20-25

20-30

30-40

40-50

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30 %

35 %

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2014 2018

Âge moyen en 2014 : 42 ans

Âge moyen en 2018 : 40 ans

Chiffres clés en 2018— • Le recentrage des recrutements sur les jeunes diplômés a eu pour conséquence :

- L’accroissement de la population diplômée (T Sup et plus) : de 63 % en 2014 à 77 % en 2018 ;

- Le rajeunissement de la population : la proportion du personnel de moins de 40 ans est passée ; de 41 % en 2014 à 52 % en 2018

- La perte en expérience puisque, près de 53 % de l’effectif a moins de 10 ans d’ancienneté en 2018 contre 45 % en 2014

Valoriser les talents — Dans le cadre de sa stratégie de transformation SH2030, SONATRACH, à travers sa nouvelle politique RH ayant pour ambition de garantir la disponibilité des ressources humaines hautement qualifiées en offrant des carrières plus attractives, a mis en place un programme de for-mation pour le développement de leadership de ses Top Managers.

Ce programme a pour ambition de donner aux ma-nagers les moyens nécessaires de déployer la nouvelle culture d’entreprise ainsi que les règles managériales au sein du Groupe. Il s’agit d’instaurer le nouveau modèle de leadership adopté par SONATRACH au regard de ses six valeurs fortes, à savoir :• Simplicité & action ;• Délégation & initiative ;• Communication & coopération.

Il a été lancé en octobre 2018 au profit de 200 Managers de rang de Directeur et plus et a pour but de :• Aligner et fédérer les managers autour de la nou-

velle culture d’entreprise et de ses valeurs fortes afin d’encourager l’adoption et l’ancrage de ces nouveaux comportements managériaux ;

• Assurer l’appropriation par les Top Managers de leur rôle de leader dans la « conduite du changement » ;

• Mobiliser et développer les compétences des Top Managers pour réussir la transformation de SONATRACH.

La formation au cœur de la réussite de SONATRACH— La préparation et l’adaptation continue des compétences aux exigences des métiers de l’Entreprise, font de la formation une préoccupation majeure des managers.

Ainsi, SONATRACH alloue chaque année, une part im-portante de son budget au développement des compé-tences de sa ressource humaine en place et à la formation d’induction et de spécialisation de ses futurs collabo-rateurs.

Pour l’année 2018, une enveloppe de 4,6 milliards DA a été consentie par SONATRACH, soit 3,7 % du montant de la masse salariale. Cette enveloppe a été consacrée à hauteur de 72 % pour le perfectionnement et la pro-fessionnalisation du personnel en place et 28% pour la spécialisation et la mise en situation professionnelle des futurs collaborateurs (ingénieurs et techniciens supérieurs).

Les formations de perfectionnement et de profession-nalisation au nombre de 2 274 actions, essentiellement de courte durée, ont été organisées au profit de 21 995 salariés (soit 43 % de l’effectif permanent) pour un vo-lume pédagogique de 242 426 h/j (soit une moyenne de 11 jours par agent). Près de 64 % des salariés formés relèvent du personnel d’encadrement et 34 % du per-sonnel « Maîtrise ».

Les formations « Corporate » au nombre de 10 actions, organisées au profit de 474 participants de différentes structures de l’Entreprise, ont porté à hauteur de 88%, en termes d’hommes/jours, sur les domaines transverses (Management, RH, Juridique & Finances).

Les formations d’induction, réalisées au profit des nou-velles recrues, ont porté à hauteur de 83% sur les domaines RH, Finances, Juridique, Audit, Approvisionnements & Moyens généraux & Gestion du personnel.

Les formations de spécialisation et de mise en situation professionnelle ont concerné 1 640 Ingénieurs et Tech-niciens Supérieurs pour une durée globale de 188 526 h/j (soit une moyenne de 115 jours par apprenant). Ces formations ont porté principalement sur les domaines relevant des Fonctions Cœur de Métier (Transformation hydrocarbures (31 %), Maintenance industrielle (25 %), Métiers de l’amont pétrolier (22 %) et la Sécurité Indus-trielle (17 %).

POLITIQUE RH

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80%

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E&P

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86%

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TRC RPCLQS COM SIEGE Total

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432

3 318 2 790

347

11

225 2 932 21 995

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E&P TRC RPCLQS COM SIEGE Total

20 480

62 385

55 670 20 975

51 280

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1 880 30 933 242 426

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100%

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80%

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Pré-salariésPermanents Pré-salariésPermanents

Pré-salariésPermanents


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SYNTHÈSE DU BILAN FORMATION - ANNÉE 2018

Effectifs formés

Hommes/Jours

Coûts en Millions DA

Effectifs par ancienneté

2014 2018


7 %

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15 % 15 %

28 %

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26 % 23 %30 %

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2014 2018

0-5 5-10 15-2010-15 20-25

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30-40

40-50

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2014 2018

L’année 2018 a été marquée par le recentrage des efforts de formation sur le perfectionnement et la professionnalisation du personnel en place.

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3 318 2 790

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55 670 20 975

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1 598 663

595

238 257

560

21 568

1 309

3 346

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POLITIQUE RH

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5POLITIQUE HSE

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EFFECTIF PRÉSENT

NOMBRE D’HEURES

TRAVAILLÉES

NOMBRE DE DÉCÈS NOMBRE D’ACCIDENTS DE TRAVAIL

TOTALAAA

TOTAL ASA

TOTAL D’ACCIDENTS

NOMBRE DE JOURNÉES PERDUES

TAUX DE FRÉQUENCE

TAUX DE GRAVITÉ

SUR LE LIEU DE TRAVAIL DE TRAJET DE SPORT

NATIONAUX ÉTRANGESAA SA AA SA AA

55376 124 970 765 3 - 219 178 44 35 21 10 284 223 507 22 449 2,27 0,17

Synthèse :accidents & incidents année 2018— Ce bilan fait ressortir un total de 507 Accidents, dont 3 décès, contre (4 en 2017). Ils ont engendré une perte de

EFFECTIF PRÉSENT

NOMBRE D’HEURES

TRAVAILLÉES

NOMBRE DE DÉCÈS NOMBRE D’ACCIDENTS DE TRAVAIL

TOTALAAA

TOTAL ASA

TOTAL D’ACCIDENTS

NOMBRE DE JOURNÉES PERDUES

TAUX DE FRÉQUENCE

TAUX DE GRAVITÉ

SUR LE LIEU DE TRAVAIL DE TRAJET DE SPORT

NATIONAUX ÉTRANGESAA SA AA SA AA SA

55 376 124 970 765 3 - 219 178 44 35 21 10 284 223 507 22 449 2,27 0,17

TABLEAU RÉCAPITULATIF DES STATISTIQUES DES ACCIDENTS ENREGISTRÉS EN 2018

22 449 journées de travail, contre 28 043 en 2017, soit une réduction d’environ 20 % (5 594 journées).Ces accidents sont répartis comme suit : • 284 Accidents Avec Arrêt (AAA) • 223 Accidents Sans Arrêt (ASA). • Le Taux de Fréquence (Tf) a enregistré une légère

augmentation passant de 2,04 en 2017 à 2,27 en 2018• Taux de Gravité (Tg) a connu une diminution, passant

de 0,20 en 2017 à 0,17 en 2018.

REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DE L’ÉVOLUTION DES INDICATEURS TF & TG (2013 – 2018)

Taux de gravité

2,97

0,32 0,34 0,39 0,20 0,20 0,17

2013 2014 2015 2016 2017 2018

3,05 2,94

2,58 2,04

2,27

Taux de fréquence

Evolution des Indicateurs TF/TG (2013-2018)

P 144 C40%

P 144 C20%

P 144 C10%

P 144 C60%

P 144 C

80%

Évolution des indicateurs TF/TG (2013-2018)

Le facteur humain demeure la principale cause des accidents enregistrés durant l’année 2018, avec un taux de 73 %, principalement caractérisé par la méconnaissance des risques professionnels et ceux liés à l’environnement de travail, le non-respect des procédures et des règles, ainsi que le manque de qualification. Des efforts sup-plémentaires sont consentis pour prévenir la récurrence des accidents et réduire les niveaux de risques à des niveaux acceptables, plus particulièrement, le risque routier (79 accidents dont 2 décès) et les problèmes liés

à l’organisation de travail, et les conditions de vie et de travail (35 % sont dus à des chutes et glissades, 23 % à des chocs et heurts d’objets). Une attention particulière doit être accordée à l’amélioration des comportements des travailleurs en matière HSE.Pour les indicateurs de performances (taux de fréquence et taux de gravité), on note l’évolution durant les six dernières années comme suit :

dents, mise en œuvre des recommandations des audits, des inspections et des assureurs, mise en conformité règlementaire, maitrise opérationnelle, mise en œuvre des référen-tiels et la gestion des urgences et des crise),

• la santé au travail pour l’amélioration de la santé mentale et physique des travailleurs, (activités de médecine du travail et des com-missions paritaires hygiène et sécurité,

• l’environnement, par les différentes activités des projets d’amélioration de l’environnement (traitement des pollutions générées : rejets liquides, déchets, émissions atmosphériques, etc.)

• la conformité réglementaire par le contrôle réglementaire des installations et équipements soumis et celui des études réglementaires,

• la formation et la sensibilisation à travers les actions de formation et de sensibilisation visant l’amélioration et la compétence des ressources humaines dans le domaine HSE.

Introduction— Le présent bilan de réalisation Santé Sécurité et Environnement est synthétisé sur la base d’une consolidation des informations et des données contenues dans les différents rapports des activités opérationnelles et fonctionnelles de SONATRACH. Il donne un bref état des accidents enregis-trés durant l’exercice 2018 avec une tendance des indicateurs de performance Tf et Tg ; et une description récapitulative des principales actions engagées par les différentes activités, pour garantir une gestion efficace des risques et permettre d’assurer la Santé et la Sécurité des personnes, la protection de l’Environnement et l’intégrité des Installations et du Patrimoine comme énoncée dans la déclaration générale de la politique de l’Entreprise. Les actions engagées ont couvert essentielle-ment les volets de :

• la sécurité des installations et la réduction des accidents particulièrement ceux liés à la sécurité routière (investigations des acci-

POLITIQUE HSE

120 121

Synthèse :bilan des réalisations HSE 2018— 1. VOLET SÉCURITÉLa gestion des risques

La gestion efficace des risques est fondamentale pour assurer la santé et la sécurité de personnes, la protection de l’environnement et l’intégrité des installations et du patrimoine. Pour cela SONATRACH développe et met en œuvre systématiquement des dispositifs appropriés pour leur maitrise et/ou leur réduction. Les résultats obtenus sont régulièrement mesurés. Durant l’exercice 2018, la gestion des risques pour la réduction des accidents au travail a été marquée par des actions multiples autour des axes suivants :• la mise à niveau et le renforcement des capacités

matérielles inhérentes à la prévention et à la protection des personnes, des biens et de l’environnement (EPI, EPC, Systèmes de Sécurité et de Mise en Sécurité) ;

• la conduite des audits et retour sur audits, ainsi que des inspections et diagnostics ;

• L’introduction de nouvelles dispositions relatives à la gestion HSE de la sous-traitance et des entreprises extérieures ;

• la généralisation à travers tous les sites de l’entreprise des opérations d’évaluations des risques HSE et l’éla-boration, la planification et la mise en œuvre des plans de prévention y découlant ; 20 % (5 594 journées).

• la systématisation des investigations des accidents et incidents de niveau criticité 1 et 2 ;

• gestion du retour et du partage d’expérience, à travers

notamment la diffusion des « Safety Alerte », et l’orga-nisation d’ateliers et autres évènements thématiques relatifs à des risques, classés critiques dans le processus d’évaluation de entreprise, tels que, les risques élec-triques, les risques chimiques, les risques incendie, les risques liés aux travaux et à la gestion des entreprises extérieures, les risques liés à la maitrise opérationnelle.

La gestion des urgences et de crisesDans le cadre de la gestion des urgences et des crises SONATRACH élabore et maintiens ses propres plans d’urgences et engage les moyens et les ressources adap-tés, pour assurer une réponse rapide, efficace et intégrée. Ces plans sont périodiquement testés par des exercices de contrôle et remis régulièrement à jour. Dans ce contexte, plus de 1 000 exercices de simulations tous types confon-dus (plan interne d’intervention, plan intervention unité, exercices d’évacuation, simulations d’activation des postes de Commandement Tactique « PCT » dans le cadre du déploiement de l’ICS) ont été effectués durant l’exercice 2018, à travers l’ensemble des sites de l’entreprise.

La mise en œuvre des référentiels HSE Pour la mise en œuvre de sa politique HSE, SONATRACH a adopté une approche systémique, basée sur la gestion proactive des risques. Cette approche est concrétisée par la mise en œuvre des exigences du système de management HSE-MS, de ses référentiels et procédures y afférant qui s’adaptent à la grande variété des installations et des activités de l’entreprise. Durant l’exercice 2018, 11 référentiels ont l’objet d’élaboration, de déploiement et /ou d’évaluation fait au niveau des différents sites opérationnels, selon l’illustration du tableau ci-dessous.

TITRE DU RÉFÉRENTIEL ACTION /2018

Management des entreprises extérieures Déploiement

Procédure générale de sécurité routière Evaluation

Reporting HSE Evaluation

Gestion des urgences et des crises Evaluation

HSE – MS Evaluation

Identification des dangers et évaluation des risques HSE Elaboration

Audit sécurité des installation de production & infrastructure Elaboration

Évaluation des risques professionnels (EVRP) Elaboration

Gestion des déchets Elaboration

Protocole audit environnemental Elaboration

Inventaires des Gazs à Effet de Serre (GES) Elaboration

TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉFÉRENTIELS MIS EN ŒUVRE2. SANTÉ AU TRAVAIL

En matière de surveillance médicale, durant l’exercice 2018, les taux de réalisation des visites médicales obligatoires tout type confondus a connu une nette amélioration, atteignant un taux de couverture annuel global de plus de 90 %. Dans un autre registre, le fonctionnement des commissions paritaires hygiène et sécurité (CHS) a connus une nette amélioration. En effet, ayant pour mission de contribuer à la protection de la santé physique et mentale et de la sécurité des travailleurs ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail, et de veiller à l’observation des prescriptions législatives et réglementaires fixées en ces matières, les commissions paritaire hygiène et sécurité ont été au cœur de la stratégie de prévention des risques de SONATRACH durant l’exercice 2018.

Une attention particulière a été accordée à l’amélioration de leur fonctionnement, notamment à travers la planifica-tion et la réalisation de plusieurs sessions de formations à l’adresse des membres des CHS, et l’amélioration de leurs conditions matérielles et organisationnelles de leur fonction, ce qui a permis d’améliorer la qualité et la consistance des travaux des commissions, où plusieurs unités de l’entreprise ont atteint le taux de tenue des réunions obligatoires de 100 %. Les principales actions ont porté sur l’analyse des risques professionnels, les inspections et la participation à des enquêtes en matière d’accident du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel.

POLITIQUE HSE

122 123

3. LE VOLET ENVIRONNEMENT

Consciente de sa responsabilité en matière environne-mentale, SONATRACH s’inscrit depuis plusieurs années dans une démarche volontariste à travers la mise en œuvre de programmes développés auprès de l’ensemble des parties prenantes internes et externes, en Algérie et dans toutes les filiales du Groupe à travers le monde.Le développement durable et la maîtrise des risques environnementaux constituent les principes fondateurs et stratégiques des activités de SONATRACH. Il s’agit d’un engagement concret pris auprès de ces parties prenantes et pour les générations futures.

L’efficacité énergétique des installations répondant aux normes internationales

Soucieuse de sensibiliser davantage ses collaborateurs aux économies d’énergies, et dans le cadre de la mise en œuvre de la convention signée en juin 2017, avec l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisa-tion de l’utilisation de l’énergie (APRUE) pour la mise en conformité des installations du Groupe. Un vaste programme d’amélioration de l’efficacité énergétique au sein de l’entreprise a été lancé durant l’exercice 2018. Ce programme a couvert la réalisation des prestations d’audit énergétique, de formation, de sensibilisation et d’accompagnement dans le cadre d’un système de management répondant aux normes internationales en vigueur.Ces actions ont été destinées au renforcement des compétences internes de SONATRACH à travers des formations qualifiantes. Elles répondent également à deux exigences : d’une part, la mise en conformité avec la loi sur la maîtrise de l’énergie tel que stipulé par le décret N°99-09 du 15 Rabie Ethani 1420, en date du 28 juillet 1999 et ses textes d’application relatifs aux audits énergétiques obligatoires pour le suivi et le contrôle de la consommation énergétique des établissements dans les secteurs de l’industrie. D’autre part, la réalisation de diagnostics énergétiques ont permis d’identifier les sources d’économies d’énergie dans les différentes unités de SONATRACH.

La réduction des gaz torchés : un objectif permanent chez SONATRACH

Engagé depuis les années 70 en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans ses installa-tions industrielles, SONATRACH continue de maintenir l’effort sur le torchage de ses installations industrielles. Les gros investissements réalisés à différents niveaux de la chaine de production de l’entreprise ont permis en 2018 de réduire les volumes de gaz torchés de 2 % par rapport à l’année 2017. Le taux de torchage, quant à lui, a baissé de 3 % par rapport à l’année 2014, passant ainsi de 8 % à 5 %. L’objectif est d’atteindre un taux inférieur à 1 % de gaz torchés en 2021.Cet engagement s’inscrit dans la Contribution Prévue Déterminée au niveau National (CPDN) de l’Algérie dans le cadre des Accords de Paris sur le réchauffement climatique. Il répond aussi à l’engagement de SONATRACH en faveur de l'initiative "Zero Routine Flaring by 2030", lancée en 2015 par le Secrétaire Général des Nations Unies et le président du Groupe de la Banque Mondiale, visant à mettre fin au torchage systématique de gaz d'ici 2030.Cette tendance à la baisse du taux de torchage depuis 2014, a été soutenue par la mise en œuvre de plusieurs mesures en 2017 :• la concrétisation des projets de revamping, de dévelop-

pement, et de réalisation d’installations de compression et de réinjection de gaz ;

• la mise à niveau règlementaire et opérationnelle des installations et des équipements de production ;

• la mise en œuvre d’une stratégie de maintenance basée sur l’anticipation et le respect des plans de maintenance ;

• la formation du personnel sur la maîtrise des procédés et des opérations.

Le traitement des rejets liquides

Dans le cadre de la protection des milieux naturels récep-teurs contre la pollution par les rejets liquides issus des opérations et les activités de l'entreprise, SONATRACH continue à déployer des efforts soutenus afin d'atteindre son objectifs "zéro rejet". À ce titre l'année 2018 a été marquée par la réalisation et la finalisation de plusieurs projets pour le traitement des effluents liquides, qui se résument principalement en :• la réhabilitation de 5 unités existantes de traitement

des eaux domestiques ;• la construction de 3 stations d'épuration (STEP) ; • l'acquisition de 6 stations mobiles traitement des eaux

usées et des effluents industriels ;• la réalisation de 5 unités d’une unité de traitement des

eaux usées industrielles ;• la réalisation d'une (1) station de déshuilage. • prise en charge des rejets de forage solides et liquides

(Drying Process & Recyclage d’eau) de 196 puits termi-nés dans le cadre de la prestation "Total Fluid Manage-ment", avec un nombre de 57 packages opérationnels au 31/12/18 ;

• prise en charge des rejets de forage liquides (recyclage d’eau) de 57 puits dans le cadre de la prestation "Total Fluid Management", avec 16 packages opérationnels au 31/12/18.

En support à ces actions, plusieurs dispositifs de contrôle de surveillance de la qualité du processus de traitement des rejets liquides ont été mis en place, notamment à travers des inspections internes de l'efficacité des traite-ments, et la surveillance des milieux naturels récepteurs. Dans ce contexte, une convention a été signée avec l'Of-fice National de l'Environnement et du Développement Durable (ONEDD) pour les prestations des analyses physico chimiques des eaux traitées.

Traitement et valorisation des déchets et sites contaminés

Les principaux projets et actions réalisés dans le cadre de traitement et valorisation des déchets, en vue de répondre aux exigences règlementaires, notamment la loi 01-19-2001 relative à la gestion, contrôle et élimination des déchets, peuvent se résumer principalement comme suit :• signature de plusieurs conventions dont les prestations

concernent la vente des déchets ferreux et non ferreux, et l'enlèvement des déchets ;

• élimination des déchets spéciaux et spéciaux dangereux (PCB, ASKAREL, amiante.),

• récupération et valorisation des huiles usagées, et autres déchets ;

• l’incinération des produits chimiques périmés et déchets de soins, récupération des bidons vides de peinture au niveau de RTE et pour la cession des huiles usagées ;

• la réalisation d’aires de stockage pour déchets ;• caractérisation environnementale des sites et sols

pollués ;• mise en place de plusieurs conventions pour la collecte

des déchets ménagers et assimilés ;• réalisation de l’inventaire des déchets conformément

au DE 06-104 ;• traitement des boues issues des stations d’épuration

des eaux huileuses et sanitaires (STEP et CPS) ;• enlèvement d’une quantité importante de batteries à

base de plomb (à titre indicatif 1 439 batteries enlevés des périmètres de l’activité LQS) ;

• protocole d’accord ENPEC de Sétif-DRIZ, pour la cession de batteries usagées à base de plomb ;

• convention NAFTAL-GP1Z pour la cession à titre gra-cieux des huiles usagées.

• traitement des bourbiers de Work-Over, production des résidus et des dépôts des installations de traitement et de stockage des hydrocarbures et sols contaminés ;

• réalisation d’un centre de compactage des déchets (Pa-pier/carton, plastique (PET) et canette en aluminium).

POLITIQUE HSE

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4. CONFORMITÉ RÉGLEMENTAIRE Etudes d’impacts sur l’environnement et études de dangers réalisées en 2018

Durant l'exercice 2018, plus de 40 études règlementaires dans le domaine de la sécurité et de la protection de l'environnement ont été réalisées, celles regroupent des Etudes de Danger (EDD), des Etudes d'impact sur l'environnement (EIE) et des mises à jour des EDD et des EIE. Elles couvrent toute la chaine des valeurs de l’entre-prise, depuis les projets d'exploration et de production jusqu'aux projets de transport, de transformation et de commercialisation des hydrocarbures. Plus de 70 % d’études réalisée ont fait l'objet d'une approbation de la part des autorités compétentes, notamment de l'Autorité de Régulation des Hydrocarbures.

Contrôle et vérifications règlementaires des installations et équipements soumis

Dans le cadre du contrôle et vérifications règlementaires des installations et équipements, plusieurs opérations de contrôle des appareils à pression et vapeurs, appareils de levage et installations électriques ont été effectuées dans le cadre des vérifications périodiques, atteignant un taux appréciable de 80 % des appareils et installations soumis.Mise en application du décret exécutif 14 - 349 relatif à la mise en conformité des installations et des équipements relevant du secteur des hydrocarbures.Des efforts considérables ont été fournis durant l'exercice 2018 pour la finalisation de la phase de diagnostic et de planification de la mise en œuvre des programmes de mise en conformité. Ces efforts ont permis de réaliser plusieurs études, et de réduire les retards accusés dans la prise en charge de ce dossier, ce qui permettra d'en-gager les travaux de mise en conformité dans des délais raisonnables.

5. FORMATION ET SENSIBILISATIONLa formation et le développement des compétences dans le domaine du HSE

La bonne gestion des compétences (et donc formation), constitue un des éléments clés de la prévention et de la protection des personnes et de l’environnement. A ce titre, durant l’exercice 2018, un effort particulier a été déployé pour l’amélioration des compétences HSE des travailleurs, dans le souci de l’amélioration de la maitrise opérationnelle. Ces actions de formation ont concerné plus d’une vingtaine de thématique, (ci-après indiquées), et a couvert plus de 50 % des travailleurs concernés par les formations en question et atteignant dans certaines unités et direction des taux de 80 %. • Secourisme ;• Habilitation électrique ;• Formation au profit des membres CHS ;• Permis de travail ;• Evaluation des Risques Professionnels (EvRP) ;• Port des Appareils Respiratoires Isolants ;• Les zones ATEX ;• Sécurité incendie et système de protection ;• Protection de l’environnement ;• Maitrise de risque opérationnel ;• Normes et système de Management et HSE ;• Analyse des risques en milieu industriel ;• Système de Gestion de la Sécurité (SGS) ;• Risques liés aux travaux ;• Gestion des urgences et des crises ;• Homme énergie ;• Audit énergétique ;• Audit interne ;• Investigations incidents / accidents.

La sensibilisation en matière de HSE

Consciente que les actions de sensibilisation font naître un comportement adéquat de la part des personnes ayant été sensibilisées, SONATRACH a toujours intégré cet aspect dans ses stratégies d’amélioration de ses performances HSE. Les principales thématiques de sen-sibilisation abordée durant l’exercice 2018, ont porté sur : • la prévention des risques incendie et l’initiation à la lutte incendie ;• la prévention des risques routiers ;• la prévention des risques chimiques et des risques électriques ;• la prévention des risques liés aux travaux (espaces confinés, excavation, travaux en hauteurs, consignes générales…) ;• la prévention des maladies professionnelles et des maladies liées au travail ;• la gestion HSE des sous-traitants et des entreprises extérieures ;• la gestion des déchets ;• économie de l’énergie et efficacité énergétique.Ces actions ont touché toutes les catégories sociopro-fessionnelles de l’entreprise ainsi que le personnel de sous-traitance et des entreprises extérieures.

POLITIQUE HSE

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6POLITIQUESOCIALE

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Les affaires sociales,une longue traditionà SONATRACH— Soucieuse du bien-être de ses collaborateurs, SONATRACH a toujours mis un point d’honneur à respecter ses engagements en matière de politique sociale. La Direction des Affaires Sociales, en sa qualité de soutien aux « œuvres sociales » de l’Entreprise, a pour mission l’amélioration constante des conditions de vie et de travail des salariés, des retraités, de leurs familles et des familles d’agents décédés dans les neuf régions du territoire national où sont présentes les unités opérationnelles de SONATRACH. Ce programme passe par la mise en œuvre d’actions socioculturelles, médico-sociales et d’aides à l’accès au logement.

NOS ACTIONS SOCIALES

LES ENGAGEMENTS FORTSDE SONATRACH

Bilan 2018 : des actions sociales axées sur la sécurite,la santé et la détente— ACTIONS PÉDAGOGIQUES POUR LES PLUS JEUNES

La prise en charge des enfants des collaborateurs de SONATRACH dès leur plus jeune âge, est au cœur des préoccupations de la Direction des Affaires Sociales. En 2018, elle a renforcé son programme pédagogique et ludique auprès de 3 549 enfants âgés entre 2 et 5 ans. Tout au long de l’année scolaire 2018-2019, ces derniers ont été accueillis dans les 26 jardins d’enfants répartis dans les neuf régions que couvre la Direction des Affaires Sociales sur le territoire algérien. Ils ont été encadrés par des éducateurs spécialisés et formés aux méthodes d’éducation créées par Maria Montessori. Ces éducateurs participent régulièrement à des réunions visant à approfondir la réflexion sur l’amélioration du programme d’enseignement, à l’instar de celles du 3 et 4 décembre 2018, lors de la rencontre annuelle du comité pédagogique au siège de la Direction des Affaires Sociales.

Le programme mis en œuvre en 2018, a ainsi permis l’organisation de 158 sorties pédagogiques, 87 sorties récréatives, 35 spectacles à caractère éducatif animés par des acteurs professionnels. Dans un souci de faire découvrir aux parents, la prise en charge pédagogique, psychologique et médicales de leurs enfants ainsi que leurs acquis, 150 rencontres et journées portes ouvertes ont été organisées l’an dernier. En 2018, 3 230 enfants ont notamment bénéficié de soins médicaux et dentaires, soit un taux de réalisation de 94 %.

ACTIONS POUR LES TRAVAILLEURS ET LEURSFAMILLES

Pour agrémenter les périodes de loisirs des salariés de SONATRACH et de leur famille, la Direction des Affaires Sociales a organisé de nombreuses activités socio-culturelles au profit des jeunes et des adultes. Cette politique s’est traduite en 2018 par l’accueil de 3 355 enfants dont 415 enfants originaires du Grand Sud et 425 enfants adhérents de différentes organisations et associations, dans les 5 centres de vacances ouverts du Groupe. La Direction des Affaires Sociales a également offert des sorties en centres aérés à 1 175 enfants âgés entre 8 et 12 ans et des week-end à 340 adolescents âgés entre 13 et 15 ans.

En matière d’éducation sportive, 2 605 enfants ont pu profiter des 12 disciplines enseignées dans les 99 écoles de sport que compte la Direction des Affaires Sociales. Et en termes d’actions culturelles, 105 enfants ont pu suivre une formation dans les 6 activités proposées dans ses écoles culturelles.

Pour encourager l’épanouissement des salariés dans le Groupe, la Direction des Affaires Sociales a également multiplié tout au long de l’année des activités sportives collectives. L’an dernier, elle a organisé au niveau régional, 589 rencontres avec la participation de 12 096 collaborateurs. Au cours des douze derniers mois, 1 979 salariés de SONATRACH ont pu s’inscrire à des programmes sportifs de détente. Et à l’occasion du mois sacré de Ramadhan, du 1er mai, du 1er novembre et du 31 décembre, 430 rencontres sportives commémoratives rassemblant 5 465 participants ont été organisées dans différentes disciplines telles que la pétanque pour les femmes, le football, l’athlétisme ou le volleyball féminin. Au niveau national, des tournois sportifs et culturels (football, basketball féminin, jeux d’échec, etc.) ont per-mis la participation de 1 511 salariés de SONATRACH. L’année 2018 a été également ponctuée de 106 ma-nifestations culturelles et de 13 ateliers culturels pour adultes au profit de 6 867 participants.

POLITIQUE SOCIALE

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La Direction des Affaires Sociales propose par ailleurs des activités de camping : 1 681 familles d’agents de SONATRACH ont ainsi séjourné dans les camps de toile du Groupe durant la saison estivale 2018. Durant cette même période, 2 126 familles de salariés ont pu également aller se reposer dans les centres familiaux du Groupe. Enfin, elle a offert à ses collaborateurs des séjours en couple en cures thermales, des excursions en Algérie, à l’étranger et des visites aux lieux saints de l’islam (séjours Omra).

Aides pour décès 512

Campagnes de circoncision619

319 enfants SONATRACH et 300 enfants d’associations

Aides financières aux cas sociaux 1 317

Aides annuelles aux familles d’agents décédés 2 896

Aides annuelles aux retraités et agents en invaliditéqui ont touché des pensions annuelles 700

Aides et secours 1 154

Frais assistanat 166

Hébergement pour les malades 1 566

Séjours Omra 395

Remboursements Hadj 143

Cadeaux de fin de carrière 1 368

Trousseaux scolaires 959

Démarches médico-sociales (hospitalisations, rendez-vous médicaux, imagerie médicale et cataracte pour les retraité,

visites des malades, enquêtes sociales, évacuation et acheminement des malades etc)

7 809

Tiers payant8 217 adhérents

entre retraités, retraités à pension supé-rieure à 40 000 DA et familles d’agents

décédés

Visites annuelles des travailleurs de l’entreprise 52 328

Visites particulières 19 568

Visites d’embauche 9 350

Visites de reprise de travail 2 564

Visites spontanées à la demande de l’employeur 3 325

Visites spontanées à la demande du travailleur 3 578

Urgences médico-chirurgicales 5 425

Campagnes de vaccination 4 375

Orientation vers la médecine de travail 25 789

Soins infirmiers 242 931

Dépistages des néoplasies 10 658

Reclassements professionnels 344

Maladies longue durée et invalidité 254

Activités en milieu de travail 4 508

Reclassements professionnels 344

TABLEAU DES RÉALISATIONS DES ACTIONS SOCIALES EN 2018TABLEAU DES RÉALISATIONS DES ACTIONS SANTÉ AU TRAVAIL EN 2018

ACCÈS AU LOGEMENT

La Direction des Affaires Sociales est également très attentive au mieux-vivre de ses collaborateurs. Grâce à ces actions d’aides au logement, 126 salariés de l’En-treprise ont profité d’un prêt à l’achat et 1 137 agents se sont vu attribuer un prêt à la construction en 2018.

ACTION MÉDECINE DU TRAVAIL

A l’écoute des travailleurs pour satisfaire au mieux leurs besoins en matière de santé au travail, la Direction des Affaires Sociales a mis l’accent en 2018 sur la qualité des prestations des soins et l’amélioration des condi-

tions d’accueil. Ce programme s’est notamment traduit par la modernisation et le renouvellement des équipe-ments spécifiques ainsi que par l’approvisionnement régulier en médicaments et autres produits.

Médecine du travail

L’activité Médecine du travail a en charge l’application d’un programme de protection de la santé (prévention des maladies professionnelles, prévention des acci-dents du travail, etc.), la promotion de la santé (mana-gement des maladies cardiovasculaires, dépistage des néoplasies, etc.) et un plan de formation du personnel affecté à l’activité santé.

ACTIONS ET PROTECTION SOCIALES

Particulièrement active dans sa politique de protection sociale, la Direction des Affaires Sociales maintient sa démarche d’assistance aux salariés, à leur famille et aux retraités de SONATRACH, particulièrement dans les moments difficiles survenus lors d’accident, d’invalidité, de mise à la retraite ou de décès d’un agent du Groupe. Cette politique volontariste se concrétise par une série d’actions sociales se déclinant sous forme d’assistance à la personne, d’aides financières et de pensions annuelles. Durant l’année 2018, quelque 28 405 retraités, 7 285 veuves, 104 agents en invalidité et 1 861 orphelins de collaborateurs décédés ont pu en bénéficier.

Elle a pour missions principales de :• mettre en conformité la réglementation en matière de santé au travail ;• accompagner les unités dans la mise en œuvre de la politique santé et des projets du Groupe ;• doter le groupe d’un système de management de san-té et de mettre en place les procédures de santé ; • veiller à la qualité de vie des salariés du Groupe ;• la formation ; • les prestations santé.

En 2018, la Direction des Affaires Sociales dispose de 203 infrastructures réparties dans les neuf régions en Algérie où sont présentes les unités opérationnelles de

SONATRACH. Son réseau compte 80 centres de méde-cine du travail (CMT), 6 centres régionaux de médecine du travail (CRMT), Centres de radiologies, unités den-taires, laboratoires et les 63 infirmeries. Ces structures sont animées par quelque 30 médecins de travail, 161 médecins généralistes exerçant également la médecine du travail, 49 chirurgiens-dentistes ainsi que 42 infir-miers. Durant les douze derniers mois de l’année, ces spécialistes de la santé se sont attachés à protéger les 61 961 salariés de SONATRACH contre les risques liés aux conditions de travail et à leur fournir des presta-tions de qualité en matière de santé.

POLITIQUE SOCIALE

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CENTRE ÉQUESTRE

La Direction des Affaires Sociales offre aux salariés de SONATRACH la possibilité de faire de l’équitation dans son centre équestre composé de 41 chevaux, d’un poney et de 14 chevaux placés en pension par leur propriétaire.

Consultations Médecine Générale 121 773

Consultations Médecine Spécialisée 105 558

Prestations Analyses Médicales 187 254

Prestations Imagerie Médicale 68 932

Soins de Chirurgie Dentaire 211 165

Soins Para Médicaux 60 139

Prestations Rééducation Fonctionnelles 25 742

Prestations PMI 4 219

Explorations Fonctionnelles 19 649

Rééducations fonctionnelles 25 742

Prises en charge délivrées 11 733

TABLEAU DES RÉALISATIONS DES ACTIONS SANTÉ DE SOINS CLINIQUES EN 2018

CENTRE NAUTIQUE

Le centre nautique a connu un franc succès en 2018 : pas moins de 5 318 personnes dont 1 372 agents de SONATRACH se sont inscrits au programme « natation » ; 1 335 personnes dont 678 agents de SONATRACH et 130 adhérents de l’association nationale pour l’insertion scolaire et professionnelle des trisomiques (ANIT) ont également participé au programme « forme ».

Faits marquants 2018— • SONATRACH, à travers la Direction des Affaires Sociales, a entrepris la cession de 7 scanners

de 16 barrettes et de 32 coupes acquis auprès du groupe Général Electric Healthcare en Algérie et de 7 ambulances médicalisées à la Société Algérienne pour la Fabrication des Véhicules « Mercedes ». Ce programme estimé à 324 058 000 00 DA, est destiné au renforcement des équipements des centres médicalisés de la Direction des Affaires Sociales dans les wilayas du Grand Sud : Tamanrasset, Ouargla, Illizi, Adrar ainsi que les wilayas déléguées d’In Salah, Djanet et de Timimoun.

• La visite début avril d’enfants de l’association « Anciens Scouts Musulmans Algériens » dans les installations LQS de la wilaya de Médéa et à la Direction des Affaires Sociales d’Arzew.

• Une campagne de circoncision s’est tenue durant le mois sacré du Ramadhan au profit des en-fants d’agents en activité ou en retraite ainsi qu’aux enfants d’associations. A cette occasion, la Direction des Affaires Sociales a distribué des trousseaux de circoncision.

Médecine de soin L’activité médecine de soin, à travers ses centres présents sur l’ensemble du territoire, couvre tous les salariés du groupe SONATRACH en activité ou en retraite et leurs ayants droits, mais aussi les travailleurs d’entreprises conventionnées ainsi que les populations locales dans certaines régions isolées.

POLITIQUE SOCIALE

Documents

RAPPORT ANNUEL 2018 - Sonatrach · 2020-03-23 · Mohamed Ministre des Finances, Membre Houari KHACHAI, Représentant de la Présidence de la République, Membre PRÉSENTATION DU