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Racine catalogue printemps 2012

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Racine catalogue printemps 2012

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Gastronomie et art de vivre Pudding Rock se met à table 4 Du terroir dans nos assiettes. 65 recettes de Christian Tirilly 5Les p’tits secrets de cuisine des Wapi Chefs 6Le goût des Belges. La saga 7Albert de Belgique. Les joyaux culinaires de la couronne belge 950 accords bières & fromage 10Le Domaine de la Romanée-Conti 11La cuisine sportive. Les recettes favorites des athlètes belges 12La famille en forme 13Villas. Frank Missoten 15 Les 100 meilleurs… de Beta-Plus 16

tourisme et nature Namur vue par les peintres 25Sur les pas de Victor Hugo 27Le beau vélo de RAVeL 2012 28

société Yves du Monceau 34Elio Di Rupo. Une vie, une vision 35

Histoire et Patrimoine Lilian. Une princesse entre ombre et lumière 41La patrouille des enfants juifs 42Les bourreaux de Breendonk 43Les retrouvailles de Nieuport 46Migrants flamands en Wallonie 47Redécouvrez les péripéties de Toine Culot et de sa tribu 48Marguerite Yourcenar et les États-Unis 51

art, Beaux-arts et arcHitecture Les Pleurants. Les tombeaux des ducs de Bourgogne 57Musée des Beaux-Arts de Tournai. 101 chefs-d’œuvre 59La ruine fructueuse 60Making of 2 62Golden Years, rock 70/80 63

Sommaire

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Gastronomie et

art de vivre

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4 | gastronomie et art de vivre

Pudding Rock se met à tableDes recettes faciles pour en bluffer plus d’un…

Tout a commencé dans la cuisine de sa grand-mère sur un réchaud non raccordé !Danièle Zaïf jouait avec des morceaux de carottes et des bouts de pâtes en trop...Aujourd’hui, sans aucun doute, c’est sa passion, qu’elle partage tous les jours avec ses clients au gré des saisons ou de la musique qu’elle écoute. Son restaurant, qu’elle transforme au fil des expositions d’artistes belges, lui sert de laboratoire pour créer sans cesse de nouvelles recettes.C’est si facile quand on aime.Et si elle vous le racontait...

danièle zaïf est née dans une casserole, autodidacte, passionnée de cuisine. Chef inspirée et 100% rock, elle a ouvert trois restaurants : Pudding Rock, Eat & love, Cooking. mireille roobaert a étudié la photographie. Elle est aujourd’hui une artiste belge reconnue internationalement.

Pudding rock se met à tableDanièle Zaïf & Mireille Roobaert19,95 € | avril 2012 | couverture cartonnée | 195 x 240 mm | env. 192 pages isBn 978 2 87386 783 6

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Du terroir dans nos assiettesChristian Tirilly, chef au Sheraton Brussels Hôtel, rencontre ses producteurs et nous régale avec 65 recettes

Rédigé par deux passionnés du terroir, ce livre vise à partager les rencontres d’un chef atypique avec des producteurs et des artisans, ses émotions gourmandes et autres coups de cœur gustatifs. Car comme Christian Tirilly le dit : « Ce qui m’intéresse, c’est créer des liens entre ceux qui produisent et ceux qui consomment. »On y trouvera 65 recettes réalisées à partir de produits locaux fermiers organisées comme un menu, des mises en bouche jusqu’aux desserts, les tours de main et astuces d’un chef pour réussir les recettes, 19 portraits de producteurs réalisés par Malika Hamza, plus de 200 photos de produits, de plats, de producteurs et le carnet d’adresses de Christian Tirilly.

christian tirilly est executive chef au Sheraton Brussels Hôtel et l’initiateur du programme 100 % belge des hôtels du groupe Starwood en Belgique. Consultante en alimentation et gastronomie durables, créatrice de recettes et styliste culinaire, malika hamza organise Goûter Bruxelles. La semaine du goût alexandre bibaut est spécialisé en photographie culinaire et a déjà collaboré à plusieurs ouvrages.

du terroir dans nos assiettes. 65 recettes de Christian TirillyMalika Hamza & Christian Tirilly | Photographies d’Alexandre Bibaut29,95 € | mars 2012 | couverture cartonnée | photos en couleurs | 250 x 250 mm env. 192 pages | isBn 978 2 87386 776 8

5 | gastronomie et art de vivre

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6 | gastronomie et art de vivre

Les p’tits secrets de cuisine des Wapi ChefsLes meilleures recettes du terroir de la Wallonie picarde

Dans ce tout premier livre de cuisine de Wallonie picarde,vous retrouverez 27 recettes composées à partir des bons produits de notre terroir.Vous découvrirez tout d’abord les aventures de quatre amateurs passionnés, lauréats du concours de cuisine Wapi Chef et invités d’honneur de l’émission Délices et Tralala de No Télé. Ensuite, ce sont des cordons bleus et des artisans de notre région qui vous livreront leurs plus belles recettes et de précieux conseils en matière de gastronomie. Cet ouvrage constitue aussi un répertoire des bonnes adresses gourmandes 100 % Wapi : restaurants, producteurs, boutiques ; un vrai régal pour les fins gourmets !

Les p’tits secrets de cuisine des Wapi chefs

9,95 € | disponiBle | couverture cartonnée | photos en couleurs 140 x 200 mm | 54 pages | isBn 978 2 87386 770 6

Vu dans l’émission délices et tralala de no télé

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7 | gastronomie et art de vivre

Le goût des BelgesRetour sur de délirantes aventures gustatives !

Le goût des Belges, ce sont plus de 250 produits culinairesqui font partie de notre inconscient collectif : de l’After au Zizi Coin Coin, en passant par le Chipito, les boulets sauce lapin, les croquettes aux crevettes, le Giant, la mitraillette, les croustillons, le fromage de Chimay, le Potjesvlees, le stoemp, les pêches au thon, les macaronis au sucre, le vol-au-vent, les nic-nac, les Sugus, les baisers de Malmedy, la Bru, la Kriek, le Maitrank, l’Eau de Villée ou l’élixir d’Anvers…Avec talent, humour et impertinence, Éric Boschman et Nathalie Derny nous guident du nord au sud du pays à travers ses variétés gastronomiques.Une saga de toutes leurs aventures gustatives à savourer sans modération à la veille de Brusselicious 2012 !

Diplômé de l’école hôtelière de Namur, éric

boschman est l’auteur de nombreux articles sur la gastronomie dans différents médias et a déjà publié plusieurs livres. Depuis 2000, il est à la tête de la Food & Wine Academy (FAWA). nathalie derny est passionnée d’écriture gastronomique… tout en étant gynécologue. Elle a déjà participé à la rédaction d’une encyclopédie gastronomique Le monde à table et est l’auteure de la saga de L’Agent 53.

Le goût des Belges. La sagaÉric Boschman & Nathalie Derny24,95 € | février 2012 | couverture souple à raBats | photos en couleurs220 x 220 mm | env. 200 pages | isBn 978 2 87386 772 0

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8 | gastronomie et art de vivre

Ducienda aliquiatio. Cescide netum cus dit dolutaectat.Optam verro odi susda dolor solupta ipienda ex et esto erem exerchil mo qui berro que consequi cor sitatenis veleni to vollique es adipsam, que parios-sit quibust emperum aut as doluptalat ectissim ad ende alibusam, am diae. Sam, sundi cupicienda cum faccatur.

Coupez la viande en morceaux de 3cm et cuisez-les à feu vif avec un peu de beurre .Mélangez l’ail et l’oignon à la viande et poursuivez la cuisson. Ajoutez ensuite le curry madras, les feuilles de laurier et les graines de cumin. Mélangez bien et déglacez au bouillon de viande et au lait de coco. Diminuer la source de chaleur, couvrez et laissez mijoter une heure. Il faut que la viande devienne très tendre. Un quart d’heure avant la fin de la cuisson, ajoutez les carottes et la courgette. Ajoutez le miel, selon vos goûts personnels. Liez la sauce avec la fécule de maïs. Terminez en décorant de coriandre finement hachée.Dolup-tate voluptam quamus dolorep editend ipisqui blaut lantibus, cum utem es eos molescid magnationParcia ipsundiatur sed et, cuscita spicilici omnihiliquas susdaes nectasitatis di to tem volor sum aut omnis inctiis quas iscipid maximus-am qui accabor sum quo qui as sitaepr aecusantiate idi dolorro magnimo lore-pelit ium et laut perchil luptur, sitatquo ipsam et velendis pratium quae pore-

ribearum res doluptium inimus nobis-citae ni offictorro erroria volupti res nusam, sum que pellandisi utectecate quam idernam andigenihic tore qui nes cum excerundant officae plibea dolup-taspic temolup tassincti debis rerovit resectus eat.Di offictur? Quidus pori utem con net resto beatur, sit faceperianda nobita-que nobis am andam lam autem nihil mos ne opta sandessi ad untur, omni-magnia que et et a id eos es excerfer-sped minit aut qui cumquun tionse offi-cilique nos reprae occulparia nus aut ut expliqu iasitame deleseq uaest, cuptas aut fugitatioria vero dolor aut este vi-tae cus aut odionseque pe prorum qui dendit ad ut ut aut re solorro berferu pietur, quodiatem eos de lant, es aut ut porruptatur?Quiam, volessuntiam et aut eos dernati officidunto moloriaspic totatem porum, ipitiis moluptatur? Re, quo odit rem vEd explit es et es erspietum quatusandel ipsam que nus min rendi antius.Met auda venectasin repuda pedi om-nihillauta quam si autectotae doluptate

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Flandre-O

ccidentale

les crevettes de la mer du Nord

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Flandre-Occidentale1

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lorem ipqum ester vino

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400 g de puréé de pommes de terre2 cervelas 1 oignon20 g de persil frais haché15 g de beurre1 c.à.s. de moutarde4 beaux pistolets du boulanger (petits pains)

Coupez la viande en morceaux de 3cm et cuisez-les à feu vif avec un peu de beurre .Mélangez l’ail et l’oignon à la viande et poursuivez la cuisson. Ajoutez ensuite le curry madras, les feuilles de laurier et les graines de cumin. Mélangez bien et déglacez au bouillon de viande et au lait de coco. Diminuer la source de chaleur, couvrez et laissez mijoter une heure. Il faut que la viande devienne très tendre. Un quart d’heure avant personnels. Liez la sauce avec la fécule de maïs. Terminez en décorant de coriandre finement hachée.Doluptate voluptam quamus dolorep editend ipisqui blaut lantibus, cum utem es eos molescid magnatione lit enit officae aute prepero mi, conem re la cus magnam ium re pellacerum vendite si as in non pa qui dolorro rrovidendi dolor as mil molupta volore, omnit, ullatempor atus.

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Flandre-O

ccidentale

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Sauce avec la fécule de maïs. Terminez en décorant de coriandre finement hachée.Doluptate voluptam quamus dolorep editend ipisqui blaut lantibus, cum utem es eos molescid magnatione lit enit officae aute prepero mi, conem re la cus magnam ium re pellacerum vendite si as in non pa qui dolorro rrovidendi dolor as mil molupta volore, omnit, ul-latempor atus.

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9 | gastronomie et art de vivre

Albert de BelgiqueLes joyaux culinaires de la couronne belge

Albert Verdeyen nous livre les classiques de la cuisine belge.Il nous emmène à la découverte culinaire des richesses de notre terroir et rassemble dans ce livre près de 150 recettes authentiques.

Le chef met également la main à la pâte et vous prépare de bons petits plats bien de chez nous : vous trouverez dans cette bible de cuisine, entre autres, des mignardises oubliées, des classiques intemporels et des plats raffinés pour les gourmets.

albert Verdeyen est consultant pour deux restaurants bruxellois et est l’auteur de plusieurs livres de cuisine.

du même auteur :

start to cook17,95 € | ISBN 978 2 87386 651 8

start to cook 218,95 € | ISBN 978 90 209 9714 9

stoemp 219,99 € | ISBN 978 90 209 1530 3

albert de Belgique. Les joyaux culinaires de la couronne belgeAlbert Verdeyen29,99 € | mai 2012 | couverture cartonnée | photos en couleurs | 188 x 245 mm env. 288 pages | isBn nl 978 90 209 2163 2 | isBn fr 978 90 209 2103 8

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10 | gastronomie et art de vivre

Que se passe-t-il quand on confronte les mémoires gustatives de deux spécialistes chacun dans leur domaine ?Le sommelier de la bière Ben Vinken a fait goûter 50 des meilleures bières belges par le maître fromager Michel Van Tricht, qui leur a cherché le fromage approprié.Leur longue expérience de la dégustation de bières et de fromages a débouché sur 50 sublimes accords, qui font oublier le binôme classique vin et fromage. Tous les grands types de bières et de fromages répondent à l’appel. Un ouvrage destiné au véritable épicurien.

50 accords bières & fromagesBen Vinken & Michel Van Tricht29,99 € | disponiBle | couverture cartonnée | photos en couleurs 195 x 255 mm | 192 pages | isBn nl 978 90 209 9758 3 | isBn fr 978 90 209 2398 8

50 accords bières & fromagesQuand Ben Vinken rencontre Michel Van Tricht

Après des fonctions commerciales dans des brasseries comme Palm et AB Inbev, ben

Vinken a lancé en 1991, ses propres publications sur la bière, dont les Great Beers

of Belgium de Michael Jackson et le magazine Bière Passion. michel Van tricht achète les meilleurs fromages d’Europe pour les fournir à leur apogée, aux meilleurs restaurants et amateurs de fromages d’ici et d’ailleurs.

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11 | gastronomie et art de vivre

Le domaine de la Romanée-ContiLa version de luxe du Domaine de la Romanée-Conti

Découvrez ce domaine de vins prestigieux !

Le domaine de la Romanée-Conti produit l’un des vins les plus connus au monde.

Découvrez-le grâce aux textes de Gert Crum, un ami du Domaine et aux fascinantes photographies de Jan Bartelsman.

gert crum est un auteur spécialisé en vins réputés. Il écrit régulièrement pour divers médias et a déjà publié de nombreux livres sur le sujet. jan bartelsman est un photographe culinaire renommé. Il collabore régulièrement à des livres de cuisine et des guides.

Le domaine de la romanée-contiGert Crum & Jan Bartelsman100,00 € | avril 2012 | couverture avec reliure luxueuse | photos en couleurs 280 x 360 mm | env. 300 pages | isBn nl 978 90 209 9549 7 | isBn fr 978 90 209 9605 0

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12 | gastronomie et art de vivre

La cuisine sportiveLes recettes favorites des athlètes belges

Quand sport rime avec cuisine saine !Découvrez dans ce livre vingt entretiens avec nos athlètes belges : ils nous dévoilent leurs meilleurs souvenirs de moments passés à table et leurs plats préférés.Frank Fol adapte ces plats et y ajoute sa touche personnelle pour vous offrir 20 recettes.Avec des conseils de spécialistes en alimentation pour tous ceux qui, de manière récréative ou plus assidue, s’adonnent au sport et qui veulent être guidés avant, pendant et après leur sport.

frank fol, maître-coq de la cuisine des légumes, aussi appelé le Chef Légumes®, est aujourd’hui conseiller culinaire à temps plein. Il guide des restaurants et des entreprises alimentaires dans le cadre de l’utilisation créative et contemporaine de tout un éventail de légumes. Il participe également à des activités culinaires lors d’événements en Belgique et à l’étranger.

La cuisine sportive. Les recettes favorites des athlètes belgesFrank Fol24,99 € | mars 2012 | couverture cartonnée | photos en couleurs 195 x 240 mm | env. 176 pages | isBn nl 978 90 209 9826 9 | isBn fr 978 90 209 9827 6

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13 | gastronomie et art de vivre

La famille en forme220 délicieuses recettes illustrées par Weight Watchers

Pour que votre famille soit pleine d’énergie, suivez les conseils de Weight Watchers !Comment faire en sorte que votre famille soit en bonne santé ? Ce livre vous guide pour montrer le bon exemple à vos enfants.Avec des conseils pratiques, des témoignages et 220 recettes succulentes pour faire plaisir à toute la famille : du petit-déjeuner rapide et sain durant la semaine, au déjeuner dominical, en passant par le lunch. Des recettes pour tous les jours, pour les dîners festifs du vendredi soir ou les dîners à préparer en famille durant le week-end. Chaque plat a été choisi pour vous permettre d’avoir une alimentation équilibrée.

weight watchers est une organisation réputée pour les programmes d’amaigrissement. Depuis plus de 40 ans, elle aide des millions de personnes dans le monde entier à perdre du poids.

La famille en forme. 220 délicieuses recettes illustréesWeight Watchers29,99 € | avril 2012 | couverture cartonnée | photos en couleurs 188 x 245 mm | env. 320 pages | isBn nl 978 90 209 0016 3 | isBn fr 978 94 014 0035 0

dans la même collection :

Weight Watchers. approuvé par la vie29,95 € | ISBN 978 90 209 9694 4

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14 | gastronomie et art de vivre

Mangez de tout, choisissez les aliments intelligemment…

Chef confirmé ou amateur, nous sommes tous à la recherche de réponses claires, pratiques et vraies.Comment repérer et choisir des produits sains et authentiques ?Quelle attitude respecte au mieux la saveur et les vertus santé de nos assiettes ?Vous trouverez toutes les réponses à ces questions dans ce guide pratique et gourmand au quotidien.

mangez ! Le guide de cuisine sain, pratique et gourmandGeneviève Moreau & Olivier Coudron9,95 € | couverture Wire-o photos en couleurs 150 x 210 mm | 28 pages isBn nl 978 2 87386 769 0isBn fr 978 2 87386 742 3

… et cuisinez gaiement grâce à Geneviève Moreau et Olivier Coudron

Choisissez des produits issus de filières de production animale ou agricole respectueuses de l’environnement, mais également respectueuses de l’authenticité de l’aliment. Ce livre vous propose des recettes de base qui vous permettront d’adopter une nouvelle attitude pour vous et votre famille, d’adopter la nutrition raisonnée, l’Intelligent Nutrition.

mangez, votre santé va changer !Geneviève Moreau & Olivier Coudron19,95 € | disponiBle couverture Brochée à raBats photos en couleurs 220 x 220 mm | 192 pages isBn 978 2 87386 719 5

manGez maLin !

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15 | gastronomie et art de vivre

Villas

VillasLe livre de photographies d’intérieurs de Frank Missotten

Voilà déjà 20 ans que Frank Missotten bâtit de somptueuses habitationsdans le style typique de la région de la Campine.Ce livre vous emmène pour une visite guidée de quelques-unes de ces magnifiques maisons. Qu’il s’agisse d’une nouvelle construction à l’esthétique imposante, d’une bâtisse largement rénovée, d’une villa de style campinois ou d’une ferme de château, toutes allient le savoir-faire avec un grand S à la personnalité de leurs occupants.Cette impressionnante collection montre qu’il est parfaitement possible de combiner un style classique avec tout le luxe et le confort modernes.

frank missotten Villabouw jouit d’une longue réputation de partenaire solide, fiable et apprécié en matière de construction. Un partenaire qui vous aide à réaliser votre rêve : une habitation traditionelle de classe exclusive.

villas Frank missottenEva De Geyter, photographies de Cees Roelofs & BOA49,99 € | février 2012 | couverture reliée sous jaquette | photos en couleurs 340 x 270 mm | env. 320 pages | trilingue fr-nl-en | isBn 978 90 209 0509 0

nouvelle édition

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16 | gastronomie et art de vivre

Les comPiLations des meiLLeurs

Les 100 meilleures cuisines & salles à mangerUne compilation des meilleurs reportages de la collection d’ouvrages sur l’habitat de Beta-Plus : des centaines de photos inspiratrices de cuisines et de salles à manger à un prix imbattable.

39,50 € | février 2012 | couverture reliée sous jaquette | 245 x 290 mm | 232 pages isBn 978 2 8755 0006 9

Une compilation des meilleurs reportages de la collection d’ouvrages sur l’habitat de Beta-Plus : des centaines de photos inspiratrices à un prix de vente imbattable. Des maisons en construction en bois, l’utilisation du bois dans la maison et dans le jardin.

39,50 € | février 2012 | couverture reliée sous jaquette | 245 x 290 mm | 232 pages isBn 978 2 8755 0007 6

Les 100 meilleurs intérieurs & maisons en bois

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17 | gastronomie et art de vivre

Les 100 meilleurs projets de matériaux anciensUne compilation des meilleurs reportages issus de la collection d’ouvrages sur l’habitat de Beta-Plus : des centaines de photos inspiratrices pour illustrer l’utilisation des matériaux de construction anciens dans et autour de la maison.

39,50 € | février 2012 | couverture reliée sous jaquette | 245 x 290 mm | 232 pages isBn 978 2 8755 0008 3

Une compilation des 100 plus belles chambres d’enfants et d’adolescents.

39,50 € | février 2012 | couverture reliée sous jaquette | 245 x 290 mm | 232 pages isBn 978 2 8755 0009 0

Les 100 meilleures chambres d’enfants

rePortaGes sur L’HaBitat de Beta PLus

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18 | gastronomie et art de vivre

Demeures de campagne exclusivesCe livre propose sept nouveaux reportages de demeures de campagne exclusives en Belgique et en France.

79,50 € | février 2012 | couverture reliée sous jaquette | 295 x 290 mm | 200 pagestrilingue | isBn 978 90 894 4109 6

Une sélection des travaux des célèbres architectes australiens Roger Wood & Randal Marsh : projets publics et demeures privées.

89,50 € | mars 2012 | couverture reliée sous jaquette | 370 x 240 mm | 240 pages trilingue fr-nl-en | isBn 978 90 8944 115 7

Wood Marsh architects / selected works

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19 | gastronomie et art de vivre

décorez vos maisons,c’est La saison !

Vient de paraîtreDes conseils de déco indémodables, pour tous les novices en la matière.

toute la déco en 150 conseilsMarie-France Adnet & Mireille Roobaert19,95 € | isBn 978 2 87386 730 0

20 techniques de peinture Redonnez vie à vos intérieursTilly Cambré19,95 € | isBn 978 2 87386 710 2

20 techniques de peintureRedonnez vie à vos vieux objetsTilly Cambré19,95 € | isBn 978 2 87386 631 0

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20 | tourisme et nature

Pour Les amoureux

Cette 3e édition de l’ouvrage, écrit comme une sorte de « testament », est un classique de base pour toute bibliothèque d’amateur de jardins. Étudiants, professionnels, propriétaires ou simples amateurs y trouvent depuis quinze ans une source constante d’inspiration et de sagesse en matière de conception ou d’aménagement de jardins.

Grammaire des jardinsSecrets de métierRené Pechère22,95 € | isBn 978 2 87386 280 0

Pour les amateurs et les professionnels

La bible du jardin de René Pechère

Ivo Pauwels propose à tout jardinier des techniques de recyclage permettant de réduire considérablement les déchets de jardin. Compost, mulch, tonte, projets de jardins adaptés, choix et entretien des plantes, broyage et autres techniques de recyclage vous permettront de jardiner sans trop de travail et de façon économique et naturelle.

compostez et recyclez !Jardinez créatif avec des feuilles, du mulch, des branches, des rocaillesPréface de Luc Noël Ivo Pauwels10,00 € | isBn 978 2 87386 634 1

promo de printemps10,00 €

17,95 €

Trucs et astuces pour recycler les déchets de jardin

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Ce livre offre des solutions pour des centaines de difficultés au jardin. Les réponses privilégient le bon sens et des méthodes bio-respectueuses de l’environnement. Rassemblés en chapitres correspondant aux différentes zones du jardin, du potager au verger en passant par les parterres, leurs conseils permettront un jardinage sans découragements.

Bonjour marc, bonjour LucLuc Noël & Marc Knaepen19,95 € | isBn 978 2 87386 759 1

Une foule d’astuces et d’idées pour un parterre encore plus beau. Luc Noël nous ouvre les portes de son jardin et nous livre ses secrets les plus précieux pour en prendre soin.

Luc au jardinLuc Noël19,95 € | isBn 978 2 87386 620 4

21 | tourisme et nature

Des solutions pour tous les problèmes au jardin

L’almanach du jardinier de la télé

du jardin

Best-seller

Best-seller

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tourisme et

nature

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24 | tourisme et nature

racine Présente nos viLLes

Bruxelles-ville (tome 1)

Ces guides partent sur les traces de peintres, professionnels ou amateurs, connus ou inconnus, qui nous font découvrir un Bruxelles oublié, parfois disparu...

Bruxelles vue par les peintres. tome 1Fabien De Roose24,95 € | disponiBle | couverture Brochéephotos en couleurs | 160 x 230 mm | 192 pagesisBn 978 2 87386 679 2

7 promenades pour découvrir les communes de Schaerbeek et Saint-Josse-ten-Noode, Woluwe-Saint-Pierre, Woluwe-Saint-Lambert, Auderghem et Watermael-Boitsfort .

8 promenades pour découvrir Bruxelles-ville.

Bruxelles vue par les peintres. tome 2Fabien De Roose24,95€ | disponiBle | couverture Brochée photos en couleurs | 160 x 230 mm | 192 pagesisBn 978 2 87386 755 3

Six communes de Bruxelles (tome 2)

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25 | tourisme et nature

NamurPromenades au confluent de la Meuse et de la Sambre

Capitale de la Région wallonne, Namur s’étire entre collines verdoyantes et berges animées.Sa situation stratégique a privilégié un développement dont témoigne le spectacle de ses rues et de ses opulentes maisons patriciennes. Les peintres ont été séduits tant par la richesse de son architecture que par la beauté naturelle de sa campagne. Parmi ces nombreux artistes amoureux de leur ville, citons Albert Dandoy, Louis-Marie Londot, Jean Legrand, Ferdinand Marinus, Renée Prinz…Du Grognon à la place de l’Ange, de la citadelle au pont de Jambes, ces peintres ont fixé l’image d’un paysage ou d’un instant de la vie des Namurois.

Fondateur et animateur de l’asbl Dédale, guide à la fondation Claude Monet à Giverny depuis quinze ans, fabien de

roose organise des promenades picturales. D’Ostende à Pont-Aven en Bretagne en passant par la Normandie, Paris et Bruxelles, il entraîne ses promeneurs à travers villes et campagnes à la découverte de notre patrimoine.

namur vue par les peintresFabien De Roose19,95 € | juin 2012 | couverture Brochée | photos en couleurs | 160 x 230 mm env. 144 pages | isBn 978 2 87386 787 4

vues Par Les PeintresEn regard de la peinture ancienne, une photographie actuelle prise sous le même angle de vue permet de constater les multiples mutations et transformations de la ville du xve siècle à nos jours.

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26 | tourisme et nature

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27 | tourisme et nature

Sur les pas de Victor HugoHuit promenades entre Bruxelles et Paris, autant de week-ends exceptionnels

Ce livre a été conçu à l’occasion du 150e anniversaire de la parution de son chef-d’œuvre Les Misérables à Bruxelles.L’épopée de Jean Valjean et de Cosette, pourchassés par l’inspecteur de police Javert, nous fait en effet parcourir une série de lieux et de sites qu’elle incite à revisiter : les côtes du Nord, le champ de bataille de Waterloo, Paris… Ses va-et-vient entre Paris et Bruxelles inspirèrent également ses pièces de théâtre, poèmes et autres romans.

Cette « Route Victor Hugo » comprend 8 étapes, conçues comme autant de buts de week-end : Bruxelles, Wallonie, Nord-Pas de Calais, Côte normande, Rives de la Seine en Normandie, Île de France et Paris.

kris clerckx est un des journalistes de tourisme les plus en vue de Belgique. Ses articles, notamment pour De Standaard, et ses reportages de télévision excellent à présenter les thèmes touristiques, culturels et historiques auxquels ils sont consacrés. Fasciné par la figure de Victor Hugo, il est l’initiateur, à Bruxelles, des événements organisés dans le cadre du 150e anniversaire des Misérables.

sur les pas de victor Hugo. Entre Bruxelles et ParisKris Clerckx22,95 € | février 2012 | couverture Brochée | photos en couleurs | 160 x 230 mm env. 176 pages | isBn 978 2 87386 775 1

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Le beau vélo de RAVeL 201213 nouvelles étapes

Symbole de convivialité, de retour à la nature et d’alternative aux déplacements motorisés, le RAVeL – Réseau autonome des voies lentes – connaît un succès croissant. Le beau Vélo de RAVeL, présent aux quatre coins de Wallonie chaque été, et ses émissions radio et télé, s’inscrivent dans cette lignée. Cette philosophie est également celle de ce nouveau guide richement illustré qui reprend, avec topo-guides détaillés, informations pratiques, touristiques et historiques, treize balades familiales inédites pour vous inviter à sillonner les petits recoins de chez nous… et goûter aux bons produits locaux grâce aux recettes concoctées par les plus grands chefs du Sud du pays.

Dès qu’il y a un chemin, adrien joVeneau, frédérique thiébaut, francis hubin et thomas merVeille enfourchent leur bicyclette. Leur aubaine ? Vivre une aventure quotidienne au coin de la rue.

Le beau vélo de raveL 2012Adrien Joveneau, Francis Hubin, Frédérique Thiébaut & Thomas Merveille17,95 € | avril 2012 | couverture Brochée | photos en couleurs | 140 x 220 mm208 pages | isBn 978 2 87386 784 3

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29 | tourisme et nature

découvrez Les Guides téLétourisme

stavelot & malmedy et la région14,95 € | isBn nl 978 2 87386 663 1isBn fr 978 2 87386 657 0

durbuy et la région14,95 € | isBn nl 978 2 87386 686 0 isBn fr 978 2 87386 686 0

verviers à la porte des Fagnes14,95 € | isBn 978 2 87386 6752 2

La thudinie et la route des abbayes14,95 € | isBn 978 2 87386 738 6

vient de paraître

à paraître

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30 | tourisme et nature

Pour Les amoureux

Pour chaque espèce, la capacité de se reproduire fait partie de sa définition même. Ce livre parle d’alliances, de leurres, d’attachement, parfois même de fidélité et, souvent, de beauté. Il parle aussi de « gènes égoïstes », de séduction, d’amour, mais aussi de rivalités et de luttes, parfois mortelles, et même parfois d’Alice aux Pays des merveilles et de la Reine Rouge.

Les jeux de l’amour, du hasard et de la mortComportement animal et évolutionPaul Galand22,50 € | isBn 978 2 87386 729 4

Ce livre dévoile des parcours exceptionnels dans les espaces verts et les sites naturels de Bruxelles, où les plantes et les animaux bénéficient d’une protection européenne accordée à peu d’autres grandes villes de cette importance.Il nous donne aussi l’occasion d’aller à la rencontre de plusieurs personnes qui veillent à assurer la diversité des espèces.

Bruxelles, ville verte, ville natureÀ la découverte de la biodiversité urbaineHerman Dierickx29,95 € | isBn 978 2 87386 678 5

Pour mieux comprendre le fascinant monde animal

À la découverte de la biodiversité de Bruxelles

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Abondamment illustré, ce livre vous apprend à les reconnaître et donne quelques indications sur leur biologie. Quel est leur statut, que mangent-ils, où et quand peut-on les observer, d’où viennent les migrateurs, où vont nos oiseaux en hiver ? Autant de questions auxquelles une réponse concise est apportée dans un style clair et accessible aux non-initiés.

Les oiseaux de chez nousAndré Burnel24,95 € | isBn 978 2 87386 753 9

L’ouvrage rend hommage aux chauves-souris, ce petit peuple de la nuit saisi à très haute vitesse, en vol, lors des chasses nocturnes ou reposant dans leur gîte souterrain.C’est aussi l’histoire d’une admiration et d’études de près d’un demi-siècle qui sera évoquée au fil des rencontres.

chauves-souris. Les acrobates de la nuitGuy Deflandre19,95 € | isBn 978 2 87386 728 7

Pour vous familiariser avec nos oiseaux

Pour mieux connaître les chauves-souris

de La nature

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société

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Yves du MonceauUn des « pères » de Louvain-la-Neuve

Yves du Monceau de Bergendal est, avec Michel Woitrin, un des « pères » de Louvain-la-Neuve. Digne descendant du maréchal Dumonceau, il a toujours cultivé le sens de l’État.À travers des entretiens avec feu Jacques Van Damme d’abord, avec Christian Laporte ensuite, on découvre comment le « gamin du Stimont » est entré dans la Brigade Piron après moult aventures en France et dans le Maghreb. Après avoir participé à la libération de la France et de la Belgique, il mena une brillante carrière dans le monde des affaires tout en devenant parlementaire. Il a aussi été commissaire-adjoint du pavillon du Saint-Siège à l’Expo de 1958, année où il ceignit pour 30 ans l’écharpe mayorale à Ottignies qui devint Ottignies-Louvain-la-Neuve.

christian laporte, d’abord journaliste au Soir et depuis 2004 à La Libre Belgique, a vécu « en direct » la naissance de Louvain-la-Neuve. Il est observateur de la vie politique, mais aussi de l’évolution de la société belge. Très attaché aux valeurs qui font sens, il est l’auteur d’ouvrages sur l’Église de Belgique et sur le cardinal Danneels mais aussi d’une biographie sérieuse du roi Albert II.

Yves du monceauChristian Laporte24,95 € | février 2012 | couverture Brochée | photos en noir et Blanc et en couleurs 155 x 240 mm | env. 256 pages | isBn 978 2 87386 774 4

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Elio Di Rupo. Une vie, une visionEntretiens avec Francis Van de Woestyne

C’est l’histoire d’un petit « macaroni », fils d’immigré italien, né dans une baraque en bois et élevé par sa maman qui devint, au fil des ans, l’homme politique le plus influent du pays.Désigné « régent du royaume » par la presse, Elio Di Rupo ne se contente pas de raconter sa vie. Il livre aussi sa vision du monde. De la Wallonie et de Bruxelles, de la Flandre, de la Belgique et d’une Europe en crise, un continent dans lequel il est bien difficile aujourd’hui de tendre vers un idéal de liberté et d’égalité.Mais qui se cache réellement derrière ce nœud papillon ? C’est la toute première fois qu’Elio Di Rupo se livre à cœur ouvert. Sobrement, mais complètement. Son récit est sincère, souvent amusant, parfois bouleversant. Il n’a rien oublié et il offre ici un récit truffé d’anecdotes : de sa première élection à la section locale du PS aux dernières négociations institutionnelles de 2011.

Éditorialiste en chef à La Libre Belgique, francis Van de woestyne est journaliste politique depuis 1980.

elio di rupo. Une vie, une visionEntretiens avec Francis Van de Woestyne17,95 € | disponiBle | couverture Brochée | photos en couleurs | 155 x 240 mm 224 pages | isBn nl 978 94 014 0061 9 | isBn fr 978 2 87386 771 3

aussi disponible en Version ebook sur ibookstore

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aussi disponible en Version ebook sur ibookstore

Pour mieux connaître Le monde de L’entrePrise

Une aventure bancaire et financière passionnanteCette saga familiale s’inscrit dans l’histoire de la Belgique, depuis les débuts du crédit industriel jusqu’aux déploiements étonnants inaugurés après la deuxième guerre mondiale.La Banque Lambert a lancé des innovations majeures : les certificats au porteur représentatifs d’actions étrangères, les fonds communs de placement, une politique sociale et culturelle inédite.

Lambert. Une famille, une banque, une aventure financière

Traceurs d’avenirCe livre est une source essentielle d’inspirationpour les gestionnaires d’entreprise, les décideurs et les responsables politiques. Mais surtout pour les jeunes, qui auront à prendre en main la construction de leur futur. L’art d’anticiper l’imprévisible est aussi un plaidoyer pour organiser le débat sur l’avenir au niveau politique, économique et social.

Lambert. Une famille, une banque, une aventure financière. 1831-1975Paul-F. Smets29,95 € | mars 2012 isBn 978 2 87386 748 5

traceurs d’avenirL’art d’anticiper l’imprévisibleDerrick Gosselin & Bruno Tindemans24,95 € | isBn 978 2 87386 744 7

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37 | société

L’objectif de cet ouvrage est de définir les principales expressions utilisées régulièrement en parlant de judaïsme. Sont ainsi abordés les sources de la religion juive, les valeurs et les symboles ou encore les étapes de la vie, pour conclure avec les principes de foi.

À la découverte du judaïsme en 101 motsAlbert Guigui19,95 € | isBn 978 2 87386 757 7

À la découverte du judaïsme en 101 mots

Sébastien de Fooz a pris la route, à pied, avec un bâton et cinquante euros en poche pour rejoindre Jérusalem. Un périple de six mois à travers une douzaine de pays pour rejoindre cette destination mythique, émaillé de rencontres enrichissantes. Le récit d’un cheminement intérieur.

À pied à Jérusalem. 184 jours, 184 visages

À pied à jérusalemSébastien de Fooz22,95 € | disponiBle isBn 978 2 87386 512 2

sur Le cHemin de La sPirituaLité

édition revue et augmentée

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Histoire et

Patrimoine

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41 | histoire & patrimoine

LilianUne princesse entre ombre et lumière

Il y a dix ans disparaissait Lilian de Réthy. Héroïne de l’un des destins les plus controversés de l’histoire de Belgique. Pour certains, elle fut un ange noir, responsable de la chute de son époux, le roi Léopold III, pour d’autres, la victime des circonstances.

À l’occasion de cet anniversaire, sa fille, la princesse Esmeralda de Belgique, nous a ouvert son album de famille. Et l’on découvre une autre Lilian : belle comme une star de cinéma, certes, mais aussi une femme intellectuelle, passionnée par l’Histoire, les sciences et la nature.Parce qu’une rencontre peut changer une vie, Lilian est entrée dans l’histoire. Grâce à des documents souvent inédits, se révèle une femme, loin des polémiques et des préjugés.

Journaliste de formation, esmeralda de

belgique est l’auteure de plusieurs livres dont deux sur le roi Léopold III. Engagée dans le domaine de l’environnement, elle est présidente du Fonds Léopold III pour l’Exploration et la Conservation de la Nature et présidente d’honneur de l’association Delphus. patrick weber est historien de l’art. Journaliste et écrivain, il est le chroniqueur royal de RTL Belgium.

Lilian. Une princesse entre ombre et lumièreEsmeralda de Belgique & Patrick Weber29,95 € | mai 2012 | couverture cartonnée | photos en noir et Blanc et en couleurs 215 x 240 mm | env. 144 pages | isBn 978 2 87386 786 7

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42 | histoire & patrimoine

La patrouille des enfants juifsUne histoire vraie, souvent tragique, toujours émouvante

Cette histoire raconte comment, entre 1943 et 1945, une centaine d’enfants juifsde Bruxelles et Anvers ont été soustraits à leurs poursuivants nazis, dissimulés en scouts dans un château le long de la Semois, au sud du pays, et sauvés de la déportation par des hommes et des femmes qui ont pris des risques au péril de leur vie.

Dès la première publication en 1994, le réalisateur français Louis Malle avait été impressionné par ce livre. Il en avait signé la préface et avait établi le parallèle entre l’aventure extraordinaire de Jamoigne et son célèbre film Au revoir les enfants.

dominique zachary est journaliste depuis 1985 au journal L’Avenir à Arlon. Lauréat en 1992 de la Fondation Roi Baudouin pour ses reportages, il a été nominé en 2010 pour le Prix Dexia de journalisme. Chez Racine, il est aussi l’auteur de Marie-Antoinette. La fuite en Belgique et de Madeleine Ozeray. Ondine de la Semois.

La patrouille des enfants juifs. Jamoigne 1943-1945Dominique Zachary, préface de Louis Malle19,95 € | mai 2012 | couverture Brochée | photos en noir et Blanc | 140 x 210 mm 200 pages | isBn 978 2 87386 785 0

cette réédition en 2012 est publiée à l’occasion de l’inauguration du mémorial des enfants cachés, au château de jamoigne.

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Les bourreaux de Breendonk

Le fort de Breendonk fut utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale comme geôle et camp de transit par la Sipo-SD, la police politique du Troisième Reich. Les conditions de vie inhumaines qui y régnaient s’apparentaient à celles des camps de concentration. Cet ouvrage rend compte des crimes des bourreaux de Breendonk ainsi que du procès de Malines où, en 1946, les Belges parmi eux répondirent des atrocités commises dans le fort. Le tribunal militaire prononça des peines particulièrement sévères à l’encontre des vingt-trois accusés. Pour terminer, l’ouvrage aborde la question fondamentale : comment devient-on un bourreau ? Le régime de terreur nazi ne constitue pas à lui seul la réponse à la question.

Les bourreaux de Breendonk est l’œuvre d’une équipe de cinq historiens : le professeur émérite Mark Van den Wijngaert (auteur de plusieurs livres sur l’histoire de la Belgique et de la maison royale belge), Patrick Nefors (auteur de Breendonk 1940-1945), Olivier Van der Wilt, Tine Jorissen et Dimitri Roden (tous trois attachés au Mémorial national de Breendonk).

Les bourreaux de BreendonkMark Van den Wijngaert, Patrick Nefors, Olivier Van der Wilt, Tine Jorissen & Dimitri Roden22,95 € | avril 2012 | couverture Brochée | photos en noir et Blanc | 155 x 240 mm env. 256 pages | isBn 978 2 87386 777 5

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44 | histoire & patrimoine

Pour Les Passionnés

Le témoignage émouvant et marquant de Paul Sobol qui, après avoir été dénoncé avec sa famille et déporté à Auschwitz-Birkenau, parviendra à survivre, à fuir pour se réfugier dans un village. Ce livre contient également un dossier pédagogique à l’usage des enseignants.

je me souviens d’auschwitz… De l’étoile de shérif à la croix de vieDossier pédagogique d’Éric Lauwers

Paul Sobol19,95 € | isBn 978 2 87386 680 8

Herman Vandormael, historien, a interviewé soixante enfants juifs de Belgique et des Pays-Bas qui ont dû se cacher pour échapper à la terreur du régime nazi.L’auteur a rassemblé ces derniers témoignages, illustrés par des documents inédits, et les a replacés dans le contexte historique de l’époque.

Les enfants cachés se souviennent. Les années de guerreHerman Vandormael29,95 € | isBn 978 2 87386 689 1

Les enfants cachés se souviennent

Je me souviens d’Auschwitz

dossier pédagogique

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45 | histoire & patrimoine

L’infirmière oubliéeL’histoire inconnue d’Augusta Chiwy, héroïne de la bataille des ArdennesMartin King19,95 € | isBn 978 2 87386 747 8

L’histoire inédite de l’infirmière congolaise de la bataille des Ardennes qui a risqué sa vie en soignant de nombreux soldats américains pendant l’hiver 1944-1945 à Bastogne. Une émouvante histoire de courage et de ténacité, qui vaudra à Augusta Chiwy d’être décorée en 2011, à l’âge de 90 ans, de la Croix de guerre belge.

Sur les pas de Belges que cinq années de guerre ont bouleversés, les auteurs racontent des destins singuliers.Prisonnier en Chine ou correspondant de guerre, coureur cycliste ou jeune résistant, collaborateur ou évadé, tous revivent dans un livre d’histoires qui tend à montrer que les témoins - bien souvent anonymes - de la guerre en sont aussi et surtout les acteurs.

apocalypse en Belgique 1940-1945Destins singuliersBruno Deblander & Louise Monaux19,95 € | isBn 978 2 87386 712 6

L’infirmière oubliée

Apocalypse en Belgique

d’Histoire(s)

vient de paraître

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46 | histoire & patrimoine

Les retrouvailles de NieuportBasé sur trois véritables récits de guerre

LES RET

ROUVAILLES D

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IVAN P

ETRUS

NIEUPORT, LE 31 OCTOBRE 1914.

Trois soldats se rencontrent dans les tranchées de la Première Guerre mondiale alors qu’ils se ba� ent pour leur propre vie et celle de leurs camarades. Raoul Snoeck, Jean-Marie Philippe De Blic et Thomas Ernest Hulme : un Belge, un Français, un Anglais.

Ensemble, ils arrivent à repousser la première vague d’assaut des Allemands à l’Yser. C’est le début d’une histoire d’amitié qui dépassera de loin la vie et la mort…

Le lendemain, juste avant de se séparer, ils décident de se donner rendez-vous exactement dix ans plus tard. Qui sera au rendez-vous le 1er novembre 1924 ? En d’autres termes, qui aura survécu à la guerre ?

9 7 8 9 0 2 0 9 3 2 0 0 3

www.lannoo.com

LES RETROUVAILLESDE NIEUPORT

Ivan Petrus

Nieuport, le 31 octobre 1914. Trois soldats se rencontrentdans les tranchées de la Première Guerre mondiale, alors qu’ils se battent pour leur propre vie et celle de leurs camarades. Raoul Snoeck, Jean-Marie Philippe De Blic et Thomas Ernest Hulme : un Belge, un Français, un Anglais. Ensemble, ils arrivent à repousser la première vague d’assaut des Allemands à l’Yser. C’est le début d’une histoire d’amitié qui dépassera de loin la vie et la mort… Le lendemain, juste avant de se séparer, ils décident de se donner rendez-vous exactement dix ans plus tard. Qui sera au rendez-vous le 1er novembre 1924 ? En d’autres termes, qui aura survécu à la guerre ?

Les retrouvailles de nieuportIvan Petrus19,99 € | disponiBle | couverture cartonnée | dessins en noir et Blanc | 220 x 270 mm 248 pages | isBn nl 978 90 209 9705 7 | isBn fr 978 90 209 3200 3

iVan petrus adriaenssens est dessinateur-scénariste et collabore à des films d’animations, des bandes dessinées et des productions de pièces de théâtre. Il est passionné par l’histoire de la Première Guerre mondiale. www.ivanpetrus.com

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47 | histoire & patrimoine

Migrants flamands en Wallonie1850-2000

Au cours des cent cinquante dernières années, des centaines de milliers de Flamands sont partis pour la Wallonie.Des agriculteurs, des mineurs et des ouvriers… Certains revenaient chaque semaine, d’autres séjournaient en Wallonie pour la saison des récoltes. Mais beaucoup s’y sont établis définitivement. Des historiens se sont penchés sur ce phénomène, ont déchiffré les mouvements migratoires et analysé les processus d’établissement. Ils ont étudié le rôle mobilisateur de l’Église et du mouvement flamand ou encore envisagé la migration flamande en Wallonie dans un contexte plus large.Outre des analyses scientifiques, cet ouvrage contient des témoignages d’émigrés flamands. L’ensemble est illustré par des photographies inédites.

Slavologue et historien, idesbald

goddeeris est lié à deux unités de recherches historiques de la KULeuven. Il enseigne l’histoire impériale et transnationale. Ses recherches portent principalement sur l’histoire migratoire et la guerre froide. roeland hermans est diplômé en histoire et en études culturelles de la KULeuven. Il est lié au KADOC-KULeuven, où il est notamment responsable des expositions organisées par le centre.migrants flamands en Wallonie

1850-2000Idesbald Goddeeris & Roeland Hermans (éd.)29,99 € | mars 2012 | couverture souple à raBats | photos en couleurs | 210 x 260 mm 248 pages | isBn nl 978 90 209 9568 8 | isBn fr 978 94 014 0146 3

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48 | histoire & patrimoine

(Re)découvrez les péripéties

toine culot, obèse ardennaisArthur Masson19,95 € | avril 2012 couverture cartonnée 150 x 230 mm | 216 pages isBn 978 2 87386 778 2

toine maïeur de trignollesArthur Masson19,95 € | avril 2012 couverture cartonnée 150 x 230 mm | 240 pages isBn 978 2 87386 779 9

Lire ou relire Arthur Masson, c’est se plonger dans un bain de jouvence, de bonne humeur et de sagesse terrienne. Pour le plaisir de ceux qui aiment la bonne littérature de terroir centrée sur la vie quotidienne d’un village wallon, les récits tragicomiques contés avec humour ou tendresse et les personnages hauts en couleurs, voici de retour le souriant et malicieux Toine Culot au fil des 5 volumes de la célèbre « Toinade ». Celle-ci fit d’Arthur Masson l’écrivain le plus lu de Wallonie et justifia pleinement l’appellation de « Pagnol wallon ».

Un patrimoine littéraire unique à découvrir ou redécouvrir !

(Re)découvrez le premier titre de la « Toinade » : des images d’une étonnante poésie et un vocabulaire riche et sans pédanterie se mettent au service d’une histoire simple et drôle, pimentée de jovialité wallonne où Toine, jeune campagnard des Ardennes belges, découvre la vie et l’amour.

Ce deuxième volume nous montre Toine, jardinier, marié et père de quatre filles, acceptant la charge maïorale de Trignolles. Encouragé par son cousin T. Déome, il s’y résoud après moult événements tendres ou pittoresques, tels la naissance d’un fils qu’il n’attendait plus.

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(Re)découvrez les péripéties de Toine Culot et de sa tributoine dans la tourmenteArthur Masson19,95 € | avril 2012 couverture cartonnée 150 x 230 mm | 368 pages isBn 978 2 87386 780 5

toine retraitéArthur Masson19,95 € | avril 2012 couverture cartonnée 150 x 230 mm | 200 pages isBn 978 2 87386 782 9

toine chef de tribuArthur Masson19,95 € | avril 2012 couverture cartonnée 150 x 230 mm | 208 pages isBn 978 2 87386 781 2

Dans ce volume, Toine se retrouve sur les routes de l’exode, au début de mai 1940. Revenu au pays après quelques semaines passées en France, il se voit destitué de sa charge maïorale. Il subira, la colère au cœur, l’occupation allemande jusqu’à la grande liesse de la Libération.

Davantage encore que dans les volumes précédents, l’ancien secrétaire communal T. Déome est le véritable héros de Toine chef de tribu. Sa philosophie souriante est celle de l’auteur lui-même, longuement exposée dans le « credo » paysan prononcé par T. Déome lors des cérémonies organisées à Trignolles.

Le succès des premiers Toine encouragea Arthur Masson à boucler, vingt ans plus tard, la saga de la famille Culot, en envoyant l’ex-maïeur de Trignolles cultiver les jardins de sa tribu. Ce changement de statut n’enlèvera rien à la verve et à l’omniprésence de notre héros.

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50 | histoire & patrimoine

Pour Les amoureux d’étYmoLoGie

Le nouveau dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à BruxellesJean-Jacques Jespers34,95 € | isBn 978 2 87386 733 1

dictionnaire des noms de famille en Wallonie et à BruxellesJean Germain & Jules Herbillon49,95 € | isBn 978 2 87386 506 1

des rues et des hommes à BruxellesGeorges Lebouc24,95 € | isBn 978 2 87386 574 0

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51 | histoire & patrimoine

Marguerite Yourcenar et les États-UnisAvec une interview et des lettres inédites

Tout le monde connaît ou croit connaître Marguerite Yourcenar, l’auteure de Mémoires d’Hadrien et de L’Œuvre au Noir, la première femme élue à l’Académie française il y a trente ans. Ce livre explore une dimension méconnue de la vie de l’écrivaine : les cinquante ans qu’elle passa aux États-Unis, dont elle avait pris la nationalité. L’influence de sa compagne américaine, la puissante inspiration de la nature sauvage du Maine, la dimension protestataire de l’histoire et de la culture des États-Unis ont influencé Yourcenar.

En témoignent cette visite guidée de l’œuvre sous l’angle américain, une correspondance inédite, en anglais, et une interview demeurée inédite avec le journaliste Timothy Allman.

bérengère deprez est docteur ès lettres, romancière et spécialiste de l’œuvre de Marguerite Yourcenar. Ce livre est l’un des fruits d’un séjour d’un an à Harvard University, au cours duquel elle s’est plongée dans les archives Yourcenar et a longuement visité sa bibliothèque dans sa maison de Northeast Harbor (Maine).

marguerite Yourcenar et les états-unis. Du nageur à la vagueBérengère Deprez19,95 € | février 2012 | couverture Brochée | photos en noir et Blanc | 140 x 210 mm env. 192 pages | isBn 978 2 87386 773 7

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52 | histoire & patrimoine

Histoire & patrimoine

Une série de 11 volumes consacrés à l’histoire et au patrimoine architectural, artistique et naturel de chaque ville, commune ou village de Belgique.

La région de Bruxelles-capitaleisBn fr 978 2 87386 585 6 isBn nl 978 90 209 7603 8

Province du Brabant wallonisBn fr 978 2 87386 579 5isBn nl 978 90 209 9230 4

Province de namurisBn fr 978 2 87386 580 1isBn nl 978 90 209 9233 5

Province du HainautisBn fr 978 2 87386 599 3isBn nl 978 90 209 9232 8

Province de LuxembourgisBn fr 978 2 87386 600 6isBn nl 978 90 209 9231 1

Province de LiègeisBn fr 978 2 87386 637 2isBn nl 978 90 209 9234 2

Retrouvez la collection complète

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53 | histoire & patrimoine

Histoire & patrimoine

Une manière de s’offrir chaque jour une « journée du Patrimoine » !

Province d’anversisBn fr 978 2 87386 703 4isBn nl 978 90 209 7550 5

Province du Brabant flamandisBn fr 978 2 87386 708 9isBn nl 978 90 209 7553 6

Province de Flandre-occidentaleisBn fr 978 2 87386 702 7isBn nl 978 90 209 6835 4

Province de Flandre-orientaleisBn fr 978 2 87386 706 5isBn nl 978 90 209 7552 9

Province du LimbourgisBn fr 978 2 87386 707 2isBn nl 978 90 209 7551 2

des communes de Belgique

Chaque commune ou localité fait l’objet de cinq types d’informations : renseignements généraux, bref historique, aperçu des curiosités et des sites « à voir », événements et spécialités gastronomiques.En plus des cartes IGN, vous y découvrirez des photographies inédites et d’une grande qualité.

34,95 €le livre

Page 56: Racine catalogue printemps 2012
Page 57: Racine catalogue printemps 2012

art Beaux-arts

et arcHitecture

Page 58: Racine catalogue printemps 2012

56 | art, beaux-arts & architecture

Pour Les amoureux des arts

Le Baroque dévoilé Nouveau regard sur la sculpture à Bruxelles et en BelgiqueDenis Coekelberghs e. a.24,99 € | Bilingue | isBn 978 2 87386 741 6

Georges simenon Parcours d’un écrivain belge24,95 € | isBn nl 978 2 87386 767 6 | isBn en 978 2 87386 768 3 isBn fr 978 2 87386 766 9

Florilège Musée des lettres et manuscrits de Bruxelles39,95 € | isBn nl 978 2 87386 764 5 | isBn en 978 2 87386 765 2isBn fr 978 2 87386 763 8

GeorGes simenon

Parcours d’un écrivain belge

Page 59: Racine catalogue printemps 2012

57 | art, beaux-arts & architecture

Les PleurantsLes tombeaux des ducs de Bourgogne

Une émouvante sculpture, pleine de grâce.

Le cortège funéraire qui se trouve sur les tombeaux des ducs de Bourgogne nous émeut tant par sa qualité artistique exceptionnelle que par l’énorme variété de représentations.

Ces sculptures sur la tombe de Jean sans Peur proviennent du musée des Beaux-Arts de Dijon. Restaurées aux États-Unis, elles sont de passage à Bruges le temps d’une exposition, avant de retourner à Dijon.

sophie jugie est directrice du musée des Beaux-Arts de Dijon, dans lequel sont exposés les tombeaux des ducs de Bourgogne.

exposition du 11 mai au 19 août 2012 au musée de l’hôpital saint-jean à bruges

Les Pleurants. Les tombeaux des ducs de BourgogneSophie Jugie29,99 € | mai 2012 | couverture cartonnée | photographies en couleurs | 310 x 210 mmenv. 128 pages | isBn 978 90 209 5827 0

Page 60: Racine catalogue printemps 2012

076 077éloge de la folie éloge de la folie

pHilippe-auGuste Hennequin lyon 1762 - leuze 1833

FR

L’étroite filiation qui unit ce peintre d’origine lyonnaise – réfugié dans les Pays-Bas pendant la Révolution française – à son maître Louis David, tout aussi impliqué que lui dans la tour-mente révolutionnaire, transparaît clairement à travers cette remarquable esquisse qui servit de préparation à l’exécution d’une composition mo-numentale du même sujet, aujourd’hui encore conservée à Paris (Louvre)� Le tableau final qui correspond à cette ébauche (et dont les dimen-sions originales faisaient environ 15 pieds sur 12) fut présenté au salon de Paris en l’an 1800 (an VIII de la Révolution)�

Le thème illustré, directement emprunté à la my-thologie grecque et conforme à la nouvelle rhéto-rique républicaine, raconte la vengeance d’Oreste – ici agrippé à l’épaule de sa sœur Electre – contre sa mère Clytemnestre, laquelle gît poignardée sur le sol aux côtés de son complice Egisthe agonisant qui tente désespérément de contenir l’assassin� En même temps, les Erinyes – déesses infernales de la fureur – armées de fouets se précipitent à leur tour vers le fils d’Agamemnon afin de le punir de son crime�

Le pathos grandiloquent et l’emphase drama-tique qui la caractérisent sont tout à fait dans l’esprit d’une œuvre comme le célèbre « serment

des Horaces », peint par David en 1784� son style typique de propagande serait un peu l’équivalent, pour notre époque, de ce que l’on a regroupé sous le terme générique de « Réalisme socialiste »� Art de portée et d’aspect résolument militant�

selon certains également, le ton particulièrement violent de la représentation pourrait avoir un lien direct avec les années sombres et sanguinaires de la Révolution française�

Voici enfin comment la scène était encore décrite (et accompagnée d’une gravure) par le peintre Landon dans les Annales du Musée et de l’Ecole mo-derne des Beaux-Arts publiées en 1815 :

Oreste, fils d’Agamemnon et de Clytemnestre, avait vu, fort jeune encore, son père assassiné par cette même Clytemnestre et par Egisthe, son amant et son complice. (…) Oreste brûlait de venger la mort d’Agamemnon. Devenu grand (…) il entre secrètement dans Mycènes et n’y est pas reconnu. (…) Il se glisse dans le temple d’Apol-lon, au moment où l’usurpateur du trône et sa criminelle épouse venaient d’y entrer. Oreste, accompagné de quelques soldats, disperse les gardes, tue Egisthe, et n’écoutant que sa fureur… déjà Clytemnestre n’est plus… Ce crime, qui révolte à la fois la nature et les dieux, trouble sans cesse le repos d’Oreste. Poursuivi par les remords, qui le chassent et le retiennent ; déchiré par les furies, qui l’accablent de coups, il voit toujours l’une d’elles occupée à lui montrer le poignard encore plongé dans le sein maternel (…).

les fureurs d’oreste - Ca 1800huile sur toile - 46 x 56 cm

nl

L’étroite filiation qui unit ce peintre d’origine lyonnaise - réfugié

dans les Pays-Bas pendant la Révolution française - à son maître

Louis David, tout aussi impliqué que lui dans la tourmente révoluti-

onnaire, transparaît clairement à travers cette remarquable esquisse

qui servit de préparation à l’exécution d’une composition monumen-

tale du même sujet, aujourd’hui encore conservée à Paris (Louvre).

Le tableau final qui correspond à cette ébauche (et dont les dimensi-

ons originales faisaient environ 15 pieds sur 12) fut présenté au salon

de Paris en l’an 1800 (an VIII de la Révolution).

Le thème illustré, directement emprunté à la mythologie grecque et

conforme à la nouvelle rhétorique républicaine, raconte la venge-

ance d’Oreste – ici agrippé à l’épaule de sa sœur Electre - contre

sa mère Clytemnestre, laquelle gît poignardée sur le sol aux côtés

de son complice Egisthe agonisant qui tente désespérément de con-

tenir l’assassin. En même temps, les Erinyes – déesses infernales

de la fureur - armées de fouets se précipitent à leur tour vers le fils

d’Agamemnon afin de le punir de son crime.

Le pathos grandiloquent et l’emphase dramatique qui la caracté-

risent sont tout à fait dans l’esprit d’une œuvre comme le célèbre

« Serment des Horaces », peint par David en 1784. Son style typique de

propagande serait un peu l’équivalent, pour notre époque, de ce que

l’on a regroupé sous le terme générique de « Réalisme socialiste ». Art

de portée et d’aspect résolument militant.

Selon certains également, le ton particulièrement violent de la re-

présentation pourrait avoir un lien direct avec les années sombres et

sanguinaires de la Révolution française.

Voici enfin comment la scène était encore décrite (et accompagnée

d’une gravure) par le peintre Landon dans les Annales du Musée et

de l’Ecole moderne des Beaux-Arts publiées en 1815 :

Oreste, fils d’Agamemnon et de Clytemnestre, avait vu, fort jeune en-

core, son père assassiné par cette même Clytemnestre et par Egisthe,

son amant et son complice. (…) Oreste brûlait de venger la mort

d’Agamemnon. Devenu grand (…) il entre secrètement dans Mycènes

et n’y est pas reconnu. (…) Il se glisse dans le temple d’Apollon, au

moment où l’usurpateur du trône et sa criminelle épouse venaient d’y

entrer. Oreste, accompagné de quelques soldats, disperse les gardes,

tue Egisthe, et n’écoutant que sa fureur… déjà Clytemnestre n’est

plus… Ce crime, qui révolte à la fois la nature et les dieux, trouble

sans cesse le repos d’Oreste. Poursuivi par les remords, qui le chas-

sent et le retiennent ; déchiré par les furies, qui l’accablent de coups,

il voit toujours l’une d’elles occupée à lui montrer le poignard encore

plongé dans le sein maternel (…).

en

L’étroite filiation qui unit ce peintre d’origine lyonnaise - réfugié dans

les Pays-Bas pendant la Révolution française - à son maître Louis

David, tout aussi impliqué que lui dans la tourmente révolutionnaire,

transparaît clairement à travers cette remarquable esquisse qui ser-

vit de préparation à l’exécution d’une composition monumentale du

même sujet, aujourd’hui encore conservée à Paris (Louvre). Le tab-

leau final qui correspond à cette ébauche (et dont les dimensions

originales faisaient environ 15 pieds sur 12) fut présenté au salon de

Paris en l’an 1800 (an VIII de la Révolution).

Le thème illustré, directement emprunté à la mythologie grecque et

conforme à la nouvelle rhétorique républicaine, raconte la venge-

ance d’Oreste – ici agrippé à l’épaule de sa sœur Electre - contre sa

mère Clytemnestre, laquelle gît poignardée sur le sol aux côtés de

son complice Egisthe agonisant qui tente désespérément de conte-

nir l’assassin. En même temps, les Erinyes – déesses infernales de

la fureur - armées de fouets se précipitent à leur tour vers le fils

d’Agamemnon afin de le punir de son crime.

Le pathos grandiloquent et l’emphase dramatique qui la caracté-

risent sont tout à fait dans l’esprit d’une œuvre comme le célèbre

« Serment des Horaces », peint par David en 1784. Son style typique de

propagande serait un peu l’équivalent, pour notre époque, de ce que

l’on a regroupé sous le terme générique de « Réalisme socialiste ». Art

de portée et d’aspect résolument militant.

Selon certains également, le ton particulièrement violent de la

représentation pourrait avoir un lien direct avec les années sombres

et sanguinaires de la Révolution française.

Voici enfin comment la scène était encore décrite (et accompagnée

d’une gravure) par le peintre Landon dans les Annales du Musée et

de l’Ecole moderne des Beaux-Arts publiées en 1815 :

Oreste, fils d’Agamemnon et de Clytemnestre, avait vu, fort jeune en-

core, son père assassiné par cette même Clytemnestre et par Egisthe,

son amant et son complice. (…) Oreste brûlait de venger la mort

d’Agamemnon. Devenu grand (…) il entre secrètement dans Mycènes

et n’y est pas reconnu. (…) Il se glisse dans le temple d’Apollon, au

moment où l’usurpateur du trône et sa criminelle épouse venaient d’y

entrer. Oreste, accompagné de quelques soldats, disperse les gardes,

tue Egisthe, et n’écoutant que sa fureur… déjà Clytemnestre n’est

plus… Ce crime, qui révolte à la fois la nature et les dieux, trouble

sans cesse le repos d’Oreste. Poursuivi par les remords, qui le chas-

sent et le retiennent ; déchiré par les furies, qui l’accablent de coups,

il voit toujours l’une d’elles occupée à lui montrer le poignard encore

plongé dans le sein maternel (…).58 | art, beaux-arts & architecture

1 fernand khnopff Des Roses – 2 claude monet Cap -Martin – 3 philippe-auguste hennequin Les fureurs d’Orestes – 4 édouard manet Argenteuil – 5 georges seurat Honfleur. Grève de Bas-Butin

122 123au cœur de l’univers au cœur de l’univers

claude monetparis 1840 - Giverny 1926

CaP-martiN - 1884huile sur toile - 65 x 81 cmLegs Van Cutsem - 1904

FR

Dans une toile apparemment anodine, Claude Monet se révèle pourtant ici une fois de plus le grand maître des « impressions » ; celles-là même qui fai-saient dire à propos de ses fameuses évocations de la gare saint-Lazare à Paris, que l’on pouvait presque y entendre le bruit des locomotives s’acheminant vers leur terminal ou sentir les panaches de vapeur s’échappant de leurs cheminées vers la voûte blan-châtre de l’immense dôme de verre�

De même en l’occurrence, cette extrême sensi-bilité de l’artiste aux conditions physiques de son environnement naturel lui permet de suggérer le fracas des vagues écumantes s’écrasant sur les ro-chers brunâtres – dont la tonalité donna peut-être son nom à la localité ici représentée, Roquebrune-Cap-Martin – du littoral méditerranéen, comme le bruissement des arbrisseaux secoués par les ra-fales de vent et les embruns, tandis qu’au large, un voilier solitaire lutte contre la tempête pour main-tenir son cap à la surface des flots mouvementés� Tout dans cette toile exprime l’irritation de la nature et la nervosité de celui qui, la contemplant, participe à son agitation�

C’est en conquérant de cette façon la quatrième dimension – du temps et de la perception senso-rielle – de la surface picturale que le peintre des « Nymphéas » se fait en quelque sorte le précur-seur des futuristes�

L’œuvre s’inscrit dans une série de peintures que le peintre consacra à cette époque aux éléments dé-chaînés du grand large, comme cet autre tableau intitulé « Mer agitée à Etretat », datant de 1883 (Musée des Beaux-Arts de Lyon)�

nl

Dans une toile apparemment anodine, Claude Monet se révèle pour-

tant ici une fois de plus le grand maître des « impressions » ; celles-

là même qui faisaient dire à propos de ses fameuses évocations de

la gare Saint-Lazare à Paris, que l’on pouvait presque y entendre le

bruit des locomotives s’acheminant vers leur terminal ou sentir les

panaches de vapeur s’échappant de leurs cheminées vers la voûte

blanchâtre de l’immense dôme de verre.

De même en l’occurrence, cette extrême sensibilité de l’artiste aux

conditions physiques de son environnement naturel lui permet de

suggérer le fracas des vagues écumantes s’écrasant sur les rochers

brunâtres – dont la tonalité donna peut-être son nom à la localité ici

représentée, Roquebrune-Cap-Martin – du littoral méditerranéen,

comme le bruissement des arbrisseaux secoués par les rafales de vent

et les embruns, tandis qu’au large, un voilier solitaire lutte contre la

tempête pour maintenir son cap à la surface des flots mouvementés.

Tout dans cette toile exprime l’irritation de la nature et la nervosité

de celui qui, la contemplant, participe à son agitation.

C’est en conquérant de cette façon la quatrième dimension - du temps

et de la perception sensorielle – de la surface picturale que le peintre

des « Nymphéas » se fait en quelque sorte le précurseur des futuristes.

L’œuvre s’inscrit dans une série de peintures que le peintre consacra

à cette époque aux éléments déchaînés du grand large, comme cet

autre tableau intitulé « Mer agitée à Etretat », datant de 1883 (Musée

des Beaux-Arts de Lyon).

en

Dans une toile apparemment anodine, Claude Monet se révèle

pourtant ici une fois de plus le grand maître des « impressions »  ;

celles-là même qui faisaient dire à propos de ses fameuses évocations

de la gare Saint-Lazare à Paris, que l’on pouvait presque y entendre

le bruit des locomotives s’acheminant vers leur terminal ou sentir

les panaches de vapeur s’échappant de leurs cheminées vers la voûte

blanchâtre de l’immense dôme de verre.

De même en l’occurrence, cette extrême sensibilité de l’artiste aux

conditions physiques de son environnement naturel lui permet de

suggérer le fracas des vagues écumantes s’écrasant sur les rochers

brunâtres – dont la tonalité donna peut-être son nom à la localité ici

représentée, Roquebrune-Cap-Martin – du littoral méditerranéen,

comme le bruissement des arbrisseaux secoués par les rafales de vent

et les embruns, tandis qu’au large, un voilier solitaire lutte contre la

tempête pour maintenir son cap à la surface des flots mouvementés.

Tout dans cette toile exprime l’irritation de la nature et la nervosité

de celui qui, la contemplant, participe à son agitation.

C’est en conquérant de cette façon la quatrième dimension - du temps

et de la perception sensorielle – de la surface picturale que le peintre

des « Nymphéas » se fait en quelque sorte le précurseur des futuristes.

L’œuvre s’inscrit dans une série de peintures que le peintre consacra

à cette époque aux éléments déchaînés du grand large, comme cet

autre tableau intitulé « Mer agitée à Etretat », datant de 1883 (Musée

des Beaux-Arts de Lyon).

016 017le bonheur de vivre le bonheur de vivre

nl

Poncif entre les poncifs de la peinture dite académique ou « pom-

pier », ce nu resplendissant et langoureux mérite l’intérêt à plus d’un

titre. Le tableau est en effet lié à une anecdote historique qui serait

à l’origine du don de sa collection que fit Henri Van Cutsem à la ville

de Tournai. Agacé des atermoiements du musée d’art de Bruxelles

qui n’acceptait de recueillir son legs artistique que de manière sélec-

tive – refusant apparemment une série de peintures jugées « incon-

venantes », parmi lesquelles figuraient en premier lieu cette beauté

nonchalante mais même les deux Manet (!!) – le généreux mécène

décida en désespoir de cause de tourner ses regards vers la cité scal-

dienne où il comptait alors parmi ses amis le président de l’Académie

des Beaux-Arts, Louis Pion, qui allait d’ailleurs devenir le premier

conservateur du musée des Beaux-Arts de Tournai.

Un second motif de curiosité par rapport à l’oeuvre tient dans la na-

ture même de son inspiration qui évoque avant tout les exemples de

Giorgione et du Titien. Elève à Paris du plus célèbre peintre « pom-

pier » vers le milieu du dix-neuvième siècle, Alexandre Cabanel, le

Brugeois d’origine Léonce Legendre prit pour modèle direct de sa

peinture une composition d’inspiration analogue que son maître

avait réalisée l’année précédente – La Naissance de Vénus – et qui est

aujourd’hui encore exposée au Musée d’Orsay. Ce sujet mythologique

faisait alors l’objet d’un concours général auquel participèrent plusi-

eurs artistes du moment. La version du peintre Amaury-Duval – avec

le même titre et millésime de création (1863) – encore conservée au

Palais des Beaux-Arts de Lille en faisait sans doute également partie.

Dans l’œuvre de Cabanel cependant, la divinité marine ne reposait

pas sur la plage d’un littoral, mais bien directement sur les flots écu-

mants de la Méditerranée d’où, selon la légende, elle naquit avant

d’être déposée sur le rivage de Chypre. Dans la composition parisien-

ne également, le nu représenté aux hanches plantureuses était sur-

monté d’une ronde de putti célébrant sa venue sur terre, renforçant

ainsi nettement le côté grandiloquent et artificiel de la mise en scène.

Legendre au contraire dépose sa nymphe alanguie, de mensura-

tions nettement plus conformes aux canons de notre époque, sur

une grève de sable fin que vient doucement baigner le plan étal

de la mer, à l’horizon duquel se détachent les ombres à peine per-

ceptibles de quelques îlots perdus directement inspirés de la vision

que l’artiste en eut sur place, dans la baie de Naples, aux dires

de la tradition. Au milieu de cette immensité et comme libéré de

toute pesanteur, le corps abandonné de la déesse simulant l’extase

dégage une forte charge d’érotisme, que renforce encore son abon-

dante chevelure déployée en mèches interminables et serpentines,

comme autant d’objets de tentation.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le premier mot du titre

qui identifie la peinture ne désigne pas directement la jolie naïade

alanguie, mais bien les coquillages – des « périmèles » auxquels le

modèle féminin est bien sûr assimilée, d’où le pluriel mis entre pa-

renthèses – qui l’environnent de toutes parts, comme autant de bi-

joux dont le raffinement chromatique aussi bien que la préciosité de

forme épousent à merveille la splendeur nacrée de la beauté exotique

et sensuelle d’esprit raphaëlesque. L’orientalisme de filiation ingres-

que n’est bien sûr pas étranger à ce type de création, que l’on pour-

rait résumer symboliquement sous le vocable poétique baudelairien :

« Luxe, calme et volupté… ».

en

Poncif entre les poncifs de la peinture dite académique ou « pomp-

ier », ce nu resplendissant et langoureux mérite l’intérêt à plus d’un

titre. Le tableau est en effet lié à une anecdote historique qui serait

à l’origine du don de sa collection que fit Henri Van Cutsem à la ville

de Tournai. Agacé des atermoiements du musée d’art de Bruxelles

qui n’acceptait de recueillir son legs artistique que de manière sélec-

tive – refusant apparemment une série de peintures jugées « incon-

venantes », parmi lesquelles figuraient en premier lieu cette beauté

nonchalante mais même les deux Manet (!!) – le généreux mécène

décida en désespoir de cause de tourner ses regards vers la cité scal-

dienne où il comptait alors parmi ses amis le président de l’Académie

des Beaux-Arts, Louis Pion, qui allait d’ailleurs devenir le premier

conservateur du musée des Beaux-Arts de Tournai.

Un second motif de curiosité par rapport à l’oeuvre tient dans la na-

ture même de son inspiration qui évoque avant tout les exemples de

Giorgione et du Titien. Elève à Paris du plus célèbre peintre « pomp-

ier » vers le milieu du dix-neuvième siècle, Alexandre Cabanel, le

Brugeois d’origine Léonce Legendre prit pour modèle direct de sa

peinture une composition d’inspiration analogue que son maître

avait réalisée l’année précédente – La Naissance de Vénus – et qui est

aujourd’hui encore exposée au Musée d’Orsay. Ce sujet mythologique

faisait alors l’objet d’un concours général auquel participèrent plus-

ieurs artistes du moment. La version du peintre Amaury-Duval – avec

le même titre et millésime de création (1863) – encore conservée au

Palais des Beaux-Arts de Lille en faisait sans doute également partie.

Dans l’œuvre de Cabanel cependant, la divinité marine ne reposait pas

sur la plage d’un littoral, mais bien directement sur les flots écumants

de la Méditerranée d’où, selon la légende, elle naquit avant d’être dépo-

sée sur le rivage de Chypre. Dans la composition parisienne également,

le nu représenté aux hanches plantureuses était surmonté d’une ronde

de putti célébrant sa venue sur terre, renforçant ainsi nettement le côté

grandiloquent et artificiel de la mise en scène.

Legendre au contraire dépose sa nymphe alanguie, de mensura-

tions nettement plus conformes aux canons de notre époque, sur

une grève de sable fin que vient doucement baigner le plan étal

de la mer, à l’horizon duquel se détachent les ombres à peine per-

ceptibles de quelques îlots perdus directement inspirés de la vision

que l’artiste en eut sur place, dans la baie de Naples, aux dires de

la tradition. Au milieu de cette immensité et comme libéré de toute

pesanteur, le corps abandonné de la déesse simulant l’extase dé-

gage une forte charge d’érotisme, que renforce encore son abon-

dante chevelure déployée en mèches interminables et serpentines,

comme autant d’objets de tentation.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le premier mot du titre

qui identifie la peinture ne désigne pas directement la jolie naïade

alanguie, mais bien les coquillages – des « périmèles » auxquels

le modèle féminin est bien sûr assimilée, d’où le pluriel mis entre

parenthèses – qui l’environnent de toutes parts, comme autant de

bijoux dont le raffinement chromatique aussi bien que la préciosité

de forme épousent à merveille la splendeur nacrée de la beauté exo-

tique et sensuelle d’esprit raphaëlesque. L’orientalisme de filiation

ingresque n’est bien sûr pas étranger à ce type de création, que l’on

pourrait résumer symboliquement sous le vocable poétique baude-

lairien : « Luxe, calme et volupté… ».

fernand KHnopffGrimberGen-lez-termonde 1858 - bruxelles 1921

des roses - 1912pastel sur carton - 28 x 40 cmPropriété de l’office National des Musées de Belgique

024 025le bonheur de vivre le bonheur de vivre

FR

« Voir la nature, ça coûte cher… »

La révolution d’une telle peinture – rapidement considérée comme une des œuvres fondatrices de la modernité et l’une des toiles majeures de l’im-pressionnisme – tient à sa clarté et à sa franchise� En la regardant, l’on semble mieux comprendre la maxime de l’écrivain Boileau qui, dans son Art poétique, employait cette formule si caractéristique d’un certain esprit français hérité du classicisme : Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément. On éprouve de fait une grande sensation d’aisance dans cette peinture où rien, jusqu’au moindre détail du quotidien, ne semble se camoufler derrière quelque recette illu-sionniste propre à la tradition d’atelier�

Lumière, simplicité de la vision donc, mais aussi reflet d’une époque – la troisième République héritée de la Commune insurrectionnelle – et d’une société émergente� Dans cette période d’apaisement relatif, les loisirs semblent renaître au quotidien d’une classe aisée particulière, la haute et la moyenne bourgeoisie à laquelle le peintre lui-même appartenait� Le batifolage anodin que l’image traduit à la façon d’un instantané – la spontanéité de la vision n’est sans doute pas étran-gère non plus à l’émergence d’un nouveau média : la photographie – évoque également à sa manière ce côté primesautier et cette légèreté à la française qui tissent aussi le caractère d’une nation�

Dans l’ensoleillement radieux d’un jour d’été, un couple au vêtement assorti de circonstance – le jersey blanc rayé de laque du canotier Rudolph Leenhoff, beau-frère de Manet, et la robe de co-ton rayé de sa compagne anonyme – irradie son

édouard manetparis 1832 – paris 1883

argeNteuil (les CaNotiers) - 1874huile sur toile - 148,5 x 114,5 cmLegs Van Cutsem - 1904

nl

« Voir la nature, ça coûte cher… »

La révolution d’une telle peinture – rapidement considérée comme une

des œuvres fondatrices de la modernité et l’une des toiles majeures

de l’impressionnisme – tient à sa clarté et à sa franchise. En la regar-

dant, l’on semble mieux comprendre la maxime de l’écrivain Boileau

qui, dans son Art poétique, employait cette formule si caractéristique

d’un certain esprit français hérité du classicisme : Ce que l’on conçoit

bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément.

On éprouve de fait une grande sensation d’aisance dans cette peinture

où rien, jusqu’au moindre détail du quotidien, ne semble se camoufler

derrière quelque recette illusionniste propre à la tradition d’atelier.

Lumière, simplicité de la vision donc, mais aussi reflet d’une épo-

que – la troisième République héritée de la Commune insurrection-

nelle – et d’une société émergente. Dans cette période d’apaisement

relatif, les loisirs semblent renaître au quotidien d’une classe aisée

particulière, la haute et la moyenne bourgeoisie à laquelle le peintre

lui-même appartenait. Le batifolage anodin que l’image traduit à la

façon d’un instantané – la spontanéité de la vision n’est sans doute

pas étrangère non plus à l’émergence d’un nouveau média : la photo-

graphie – évoque également à sa manière ce côté primesautier et cet-

te légèreté à la française qui tissent aussi le caractère d’une nation.

Dans l’ensoleillement radieux d’un jour d’été, un couple au vêtement

assorti de circonstance – le jersey blanc rayé de laque du canotier

Rudolph Leenhoff, beau-frère de Manet, et la robe de coton rayé de

sa compagne anonyme – irradie son idylle naissante dans un léger

contre-jour, assis sur le rebord supérieur d’un parapet longeant le

quai. Derrière eux se profile la surface étincelante et miroitante

d’une Seine aux tonalités bleutées d’une intensité méditerranéenne.

Au même moment et pratiquement au même endroit, Claude Monet

– qui avait invité son collègue ami à le rejoindre sur place en ce beau

mois de juillet 1874 – travaillait de concert à capter les incessants

jeux de lumière que pouvait offrir la peinture de plein air.

L’épisode représenté trouve encore son prolongement dans une au-

tre toile célèbre de Manet – « En bateau » (Boating) – conservée au

Metropolitan Museum de New York, et dont la réalisation remonte

également à l’été 1874. On y retrouve le même couple composé du

canotier – d’allure fort comparable à celui figuré sur le tableau de

Tournai, ici représenté à la barre du bateau – et d’une jeune femme

dont la robe rayée ressemble à s’y méprendre à celle du modèle fémi-

nin d’« Argenteuil », naviguant cette fois sur le plan d’eau d’Argenteuil

aux admirables reflets turquoises. Les deux images constituent donc

en quelque sorte – série exceptionnelle pour l’histoire de l’art – les

deux plans arrêtés d’un même film.

Vilipendée dès sa première apparition au Salon de Paris en 1875, de

nombreux critiques s’acharnèrent à dénoncer le naturalisme radi-

cal de cette toile qui représente cependant un des premiers portraits

« modernes ». La franchise de sa technique picturale fait également

songer à l’Anversois Frans Hals dont on reconnaît la grande liberté de

touche et la fraîcheur de tons.

Manet refusa toujours de se séparer de son chef d’oeuvre et ce n’est

qu’après sa mort, en 1889, qu’Henri Van Cutsem put la racheter à sa

veuve pour la somme de 15.000 F.

idylle naissante dans un léger contre-jour, assis sur le rebord supérieur d’un parapet longeant le quai� Derrière eux se profile la surface étincelante et mi-roitante d’une seine aux tonalités bleutées d’une intensité méditerranéenne� Au même moment et pratiquement au même endroit, Claude Monet – qui avait invité son collègue ami à le rejoindre sur place en ce beau mois de juillet 1874 – travaillait de concert à capter les incessants jeux de lumière que pouvait offrir la peinture de plein air�

L’épisode représenté trouve encore son prolonge-ment dans une autre toile célèbre de Manet – « En bateau » (Boating) – conservée au Metropolitan Museum de New York, et dont la réalisation remonte également à l’été 1874� On y retrouve le même couple composé du canotier – d’allure fort comparable à celui figuré sur le tableau de Tournai, ici représenté à la barre du bateau – et d’une jeune femme dont la robe rayée ressemble à s’y méprendre à celle du modèle féminin d’« Argenteuil », naviguant cette fois sur le plan d’eau d’Argenteuil aux admirables reflets turquoises� Les deux images constituent donc en quelque sorte – série exceptionnelle pour l’histoire de l’art – les deux plans arrêtés d’un même film�

Vilipendée dès sa première apparition au salon de Paris en 1875, de nombreux critiques s’acharnèrent à dénoncer le naturalisme radical de cette toile qui représente cependant un des premiers portraits « modernes »� La franchise de sa technique pictu-rale fait également songer à l’Anversois Frans Hals dont on reconnaît la grande liberté de touche et la fraîcheur de tons�

Manet refusa toujours de se séparer de son chef d’oeuvre et ce n’est qu’après sa mort, en 1889, qu’Henri Van Cutsem put la racheter à sa veuve pour la somme de 15�000 F�

124 125au cœur de l’univers au cœur de l’univers

GeorGes seuratparis 1859 - paris 1891

FR

Le hasard – à moins que ce n’en soit pas un – veut que le second paysage impressionniste majeur pro-venant de la collection Van Cutsem obéisse à une composition analogue à celle du Monet� Deux ans environ après l’exécution de « Cap-Martin » par le « père » de l’impressionnisme, un autre génie de la peinture française s’attaque à la représentation d’un littoral vu sous un angle à peu près identique� Dans un esprit radicalement différent toutefois car, à l’exaltation hédoniste du sens chromatique et de la pure perception immédiate développée par le premier, Georges seurat substitue la maîtrise de la contemplation, de la réflexion, et surtout de la

stricte observation scientifique� Et cette opposition de style est également comme la transposition for-tuite du contraste qui peut exister entre l’agressivité du rivage méditerranéen et la douceur normande�

sorte de Masaccio de la peinture moderne dont il partage également la brièveté de l’existence, le fondateur et inventeur du Pointillisme ou « Néo-impressionnisme » part des lois de la complémen-tarité physique des couleurs afin de recompo-ser son univers sublimé� A l’instar des premiers peintres de la Renaissance italienne définissant une nouvelle vision de l’espace à partir des règles de la perspective géométrique définies par Euclide dans la Grèce antique, ce sont les accords méticu-

leux de tons rigoureusement juxtaposés sur la toile sous la forme d’innombrables confettis qui in-duisent cette espèce de magie et d’enchantement que le spectateur éprouve en face d’une œuvre de seurat� Par la calme et méthodique intervention de son pinceau sur le champ de la représentation et le chatoiement du spectre chromatique étalonné sur un mode proche d’une composition musicale, l’artiste raffiné redonne un aspect précieux, qua-siment « miniaturiste » ou « orfévré » à la création picturale en même temps qu’il introduit la notion d’intemporalité dans une peinture impression-niste trop souvent en proie jusqu’alors à une forme de fièvre ou d’impatience créatrice�

Constituée d’une myriade de touches minuscules s’échelonnant dans la gamme des verts, la maigre végétation agrippée aux flancs de la falaise s’étale doucement comme une caresse en direction du littoral argenté, rejoignant l’axe de sa diagonale� Un peu plus haut, les masses étagées des roches calcaires prolongent cette coulisse naturelle en direction de l’estuaire de la seine, lui-même suggéré, tout comme le firmament éthéré qui le surplombe dans l’infini du regard, par la réu-nion d’infimes agrégats de couleur turquoise que sillonnent, ci et là, quelques bateaux à voile ou à vapeur comme autant de jalons immobiles posi-tionnés sur l’échelle de l’horizon�

Cerise sur le gâteau de ce chef-d’œuvre d’harmo-nie naturelle et d’émerveillement silencieux, la propre signature de l’artiste dont la morphologie elle-même fragmentée est comme la manifesta-tion tangible de la présence du créateur et de son immersion totale dans l’espace de son rêve éveillé�

Achetée à l’artiste par Henri Van Cutsem lors de l’exposition des XX à Bruxelles, en février 1887, la peinture tout comme l’oeuvre de seurat en général soulevèrent l’enthousiasme d’Emile Verhaeren : « (…) Jamais on n’est parvenu à réaliser avec plus de précision le détail dans la grandeur… ils sont à la fois minutieux et immenses »�

hoNfleur. grèVe de bas-butiN - 1886(«la falaise»)huile sur toile - 65,5 x 82 cmLegs Van Cutsem - 1904

nl

Le hasard – à moins que ce n’en soit pas un – veut que le second

paysage impressionniste majeur provenant de la collection Van

Cutsem obéisse à une composition analogue à celle du Monet. Deux

ans environ après l’exécution de « Cap-Martin » par le « père » de

l’impressionnisme, un autre génie de la peinture française s’attaque

à la représentation d’un littoral vu sous un angle à peu près identi-

que. Dans un esprit radicalement différent toutefois car, à l’exaltation

hédoniste du sens chromatique et de la pure perception immédiate

développée par le premier, Georges Seurat substitue la maîtrise de la

contemplation, de la réflexion, et surtout de la stricte observation sci-

entifique. Et cette opposition de style est également comme la trans-

position fortuite du contraste qui peut exister entre l’agressivité du

rivage méditerranéen et la douceur normande.

Sorte de Masaccio de la peinture moderne dont il partage également

la brièveté de l’existence, le fondateur et inventeur du Pointillisme ou

« Néo-impressionnisme » part des lois de la complémentarité physi-

que des couleurs afin de recomposer son univers sublimé. A l’instar

des premiers peintres de la Renaissance italienne définissant une

nouvelle vision de l’espace à partir des règles de la perspective géo-

métrique définies par Euclide dans la Grèce antique, ce sont les ac-

cords méticuleux de tons rigoureusement juxtaposés sur la toile sous

la forme d’innombrables confettis qui induisent cette espèce de magie

et d’enchantement que le spectateur éprouve en face d’une œuvre de

Seurat. Par la calme et méthodique intervention de son pinceau sur le

champ de la représentation et le chatoiement du spectre chromatique

étalonné sur un mode proche d’une composition musicale, l’artiste raf-

finé redonne un aspect précieux, quasiment « miniaturiste » ou « or-

févré » à la création picturale en même temps qu’il introduit la notion

d’intemporalité dans une peinture impressionniste trop souvent en

proie jusqu’alors à une forme de fièvre ou d’impatience créatrice.

Constituée d’une myriade de touches minuscules s’échelonnant dans

la gamme des verts, la maigre végétation agrippée aux flancs de la

falaise s’étale doucement comme une caresse en direction du littoral

argenté, rejoignant l’axe de sa diagonale. Un peu plus haut, les mas-

ses étagées des roches calcaires prolongent cette coulisse naturelle

en direction de l’estuaire de la Seine, lui-même suggéré, tout comme

le firmament éthéré qui le surplombe dans l’infini du regard, par la

réunion d’infimes agrégats de couleur turquoise que sillonnent, ci

et là, quelques bateaux à voile ou à vapeur comme autant de jalons

immobiles positionnés sur l’échelle de l’horizon.

Cerise sur le gâteau de ce chef-d’œuvre d’harmonie naturelle et

d’émerveillement silencieux, la propre signature de l’artiste dont

la morphologie elle-même fragmentée est comme la manifestation

tangible de la présence du créateur et de son immersion totale dans

l’espace de son rêve éveillé.

Achetée à l’artiste par Henri Van Cutsem lors de l’exposition des XX à

Bruxelles, en février 1887, la peinture tout comme l’oeuvre de Seurat

en général soulevèrent l’enthousiasme d’Emile Verhaeren : « (…)

Jamais on n’est parvenu à réaliser avec plus de précision le détail

dans la grandeur… ils sont à la fois minutieux et immenses ».

en

Le hasard – à moins que ce n’en soit pas un – veut que le second

paysage impressionniste majeur provenant de la collection Van

Cutsem obéisse à une composition analogue à celle du Monet.

Deux ans environ après l’exécution de « Cap-Martin » par le « père »

de l’impressionnisme, un autre génie de la peinture française

s’attaque à la représentation d’un littoral vu sous un angle à peu

près identique. Dans un esprit radicalement différent toutefois car,

à l’exaltation hédoniste du sens chromatique et de la pure percep-

tion immédiate développée par le premier, Georges Seurat substitue

la maîtrise de la contemplation, de la réflexion, et surtout de la stricte

observation scientifique. Et cette opposition de style est également

comme la transposition fortuite du contraste qui peut exister entre

l’agressivité du rivage méditerranéen et la douceur normande.

Sorte de Masaccio de la peinture moderne dont il partage également

la brièveté de l’existence, le fondateur et inventeur du Pointillisme ou

« Néo-impressionnisme » part des lois de la complémentarité physique

des couleurs afin de recomposer son univers sublimé. A l’instar des

premiers peintres de la Renaissance italienne définissant une nou-

velle vision de l’espace à partir des règles de la perspective géomét-

rique définies par Euclide dans la Grèce antique, ce sont les accords

méticuleux de tons rigoureusement juxtaposés sur la toile sous la

forme d’innombrables confettis qui induisent cette espèce de magie

et d’enchantement que le spectateur éprouve en face d’une œuvre de

Seurat. Par la calme et méthodique intervention de son pinceau sur le

champ de la représentation et le chatoiement du spectre chromatique

étalonné sur un mode proche d’une composition musicale, l’artiste

raffiné redonne un aspect précieux, quasiment « miniaturiste » ou

« orfévré » à la création picturale en même temps qu’il introduit la no-

tion d’intemporalité dans une peinture impressionniste trop souvent

en proie jusqu’alors à une forme de fièvre ou d’impatience créatrice.

Constituée d’une myriade de touches minuscules s’échelonnant dans

la gamme des verts, la maigre végétation agrippée aux flancs de la

falaise s’étale doucement comme une caresse en direction du littoral

argenté, rejoignant l’axe de sa diagonale. Un peu plus haut, les mass-

es étagées des roches calcaires prolongent cette coulisse naturelle en

direction de l’estuaire de la Seine, lui-même suggéré, tout comme le

firmament éthéré qui le surplombe dans l’infini du regard, par la

réunion d’infimes agrégats de couleur turquoise que sillonnent, ci

et là, quelques bateaux à voile ou à vapeur comme autant de jalons

immobiles positionnés sur l’échelle de l’horizon.

Cerise sur le gâteau de ce chef-d’œuvre d’harmonie naturelle et

d’émerveillement silencieux, la propre signature de l’artiste dont

la morphologie elle-même fragmentée est comme la manifestation

tangible de la présence du créateur et de son immersion totale dans

l’espace de son rêve éveillé.

Achetée à l’artiste par Henri Van Cutsem lors de l’exposition des XX à

Bruxelles, en février 1887, la peinture tout comme l’oeuvre de Seurat

en général soulevèrent l’enthousiasme d’Emile Verhaeren : « (…)

Jamais on n’est parvenu à réaliser avec plus de précision le détail

dans la grandeur… ils sont à la fois minutieux et immenses ».

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Musée des Beaux-Arts de Tournai

101 chefs-d’œuvreDe Manet à Dürer

La collection de peinture ancienne et moderne du musée des Beaux-Arts de Tournaipeut être considérée comme une des plus belles en Belgique. Son ensemble impressionniste, exceptionnel, comprend des œuvres de Manet, Monet mais aussi de Seurat, Van Gogh ou Toulouse-Lautrec.

C’est à Tournai que les deux tableaux d’Édouard Manet conservés en Belgique sont exposés, Argenteuil (1874) et Chez le Père Lathuille (1879).Le but de ce catalogue est d’offrir une sélection personnelle de 101 œuvres majeures. Classées par genre iconographique, elles forment une sorte de miroir général de la vie.

jean-pierre de rycke est docteur en histoire de l’art de l’université de Louvain (Belgique). Après un long séjour en Grèce où il enseigna aux universités de Crète et de Thessalie, il revient en Belgique afin de prendre la direction de la rénovation du Musée des Beaux-Arts de Tournai, dont il est le conservateur.

Encore trop largement méconnu du grand public, le Musée des Beaux-Arts de Tournai représente pourtant le plus bel ensemble architectural du genre – œuvre unique de Victor Horta [1911] – et l’une des plus riches collec-tions de peinture ancienne et moderne en Belgique. L’un et l’autre trouvent essentiellement leur origine dans le formidable mécénat du Bruxellois Henri Van Cutsem, qui fut probablement le collectionneur le plus impor-tant du royaume à la fin du XIXe siècle et l’un des tout premiers à acquérir certains chefs d’œuvre impressionnistes comme les célébrissimes Argenteuil et Chez le Père Lathuille d’Édouard Manet. Peu avant sa mort en 1904, il décida d’offrir son trésor artistique à la ville aux cinq clochers ainsi qu’une forte somme d’argent destinée à construire un bâtiment digne de l’abriter. Regroupées en sept thèmes iconographiques majeurs, les cent œuvres de peinture, dessin et gravure présentées dans ce catalogue couvrent une large période de l’histoire de l’art européen allant du XV e au XXe siècle et offrent par la diversité de leurs sujets un « miroir » global de la vie sous toutes ses formes. Si toutes ne sont sans doute pas des « chefs-d’œuvre » esthétiques à proprement parler, chacune se distingue cependant par sa profonde curiosité et par son intérêt. Le cent et unième chef-d’œuvre est signé Victor Horta.

Jean-Pierre De rycke

Musée Des Beaux-arts De tournai

De Manet À DÜrer

www.racine.be

9 782873 861710

Jean-Pierre De rycke

musée des Beaux-arts de tournai. 101 chefs-d’œuvre De Manet à DürerJean-Pierre De Rycke29,95 € | janvier 2012 | couverture souple à raBats | photos en couleurs 250 x 250 mm | 192 pages | trilingue fr - nl - en | isBn 978 2 87386 716 4

59 | art, beaux-arts & architecture

exposition au musée des beaux-arts de tournai du 11 féVrier au 11 juin 2012

Page 62: Racine catalogue printemps 2012

60 | art, beaux-arts & architecture

La ruine fructueuseDécouvrez l’œuvre de Patrick van Caeckenbergh

Patrick van Caeckenbergh vit à la campagne, loin du monde et des hommes, en ermite.

Dans cette solitude, il prend le temps d’observer le monde qui l’entoure et sa propre vie pour ensuite la représenter par le biais de collages et de sculptures étranges. Il tente de représenter un monde fascinant avec des images fantastiques.

Il a participé à de nombreuses expositions notamment à Maastricht, à Londres ou encore au centre Georges Pompidou. Il a également exposé à la Biennale de Venise et au musée des Beaux-Arts de Nîmes.

Docteure en histoire de l’art, natacha

pugnet enseigne à l’École supérieure des Beaux-Arts de Nîmes. Elle est également critique d’art et écrit surtout au sujet de l’art contemporain.

La ruine fructueuse. Patrick van CaeckenberghNatacha Pugnet55,00 € | février 2012 | couverture cartonnée | photos en couleurs | 135 x 180 mm 192 pages | trilingue fr-nl-en | isBn 978 94 014 0053 4

exposition au musée m à leuVen du 2 féVrier au 22 aVril 2012

Page 63: Racine catalogue printemps 2012

61 | art, beaux-arts & architecture

Un ouvrage de référence sur les nouveaux architectes talentueux de Wallonie et BruxellesPlus de 135 travaux - maisons, rénovations, réaffectations, appartements, lofts, bureaux, hôtels ou encore restaurants - de 28 bureaux d’architecture sont présentés dans cet ouvrage richement illustré.

demeures remarquaBLes de BeLGique

architecturesLes nouveaux talentsLaurent Brandajs & Stephan Debusschere24,95 € | isBn 978 2 8738 6736 2

Les auteurs nous montrent Bruxelles d’une façon magistrale à travers la splendeur de ses palais magnifiques, de ses ateliers d’artistes, de ses résidences d’inspiration orientale et de ses maisons modernes intemporelles.Une image à multiples facettes de la vie dans une ville multiculturelle, architecturale et fascinante. Du baroque au design…

Les plus beaux intérieurs de BruxellesFiammetta d’Arenberg Frescobaldi & Jean-Pierre Gabriel39,99 € | isBn 978 90 209 9904 4

Architectures. Les nouveaux talents

Les plus beaux intérieurs de Bruxelles

Page 64: Racine catalogue printemps 2012

62 | société

Making of 2L’histoire de 21 albums mythiques

Dans ce Making of 2, Marc Ysaye nous raconte l’histoire de 21 albums légendaires : Back in Black (AC/DC), Let’s Dance (David Bowie), IV (Led Zep), 461 Ocean Boulevard (Eric Clapton), Parachutes (Coldplay), Violator (Depeche Mode), Brothers in Arms (Dire Straits), Rumours (Fleetwood Mac), So (Peter Gabriel), Goodbye Yellow Brick Road (Elton John), Sgt Peppers’s Lonely hearts club band (The Beatles), Dark Side of The Moon (Pink Floyd), Automatic for the People (R.E.M.), A night at the Opera (Queen), The River (Bruce Springsteen), Breakfast in America (Supertramp), Hotel California (The Eagles), Who’s Next (The Who), Tres Hombres (ZZ Top), The Joshua Tree (U2) et Elephant (The White Stripes). Autant d’invitations à réécouter des albums exceptionnels !

Animateur à la RTBF depuis 1982, directeur de Radio 21 depuis 2000 et de Classic 21 depuis 2004, marc ysaye anime son émission du dimanche matin Les Classiques

de Marc Ysaye depuis janvier 1988. En 2005, il a créé avec Laurent Rieppi l’émission Making of. Il est aussi le batteur du groupe belge Machiavel avec qui il a enregistré plus de quinze albums depuis 1976.

making of 2. 21 albums de légendeMarc Ysaye14,95 € | mars 2012 | couverture Brochée | 150 x 230 mm | env. 160 pages coédition rtBf-racine | isBn 978 2 87386 750 8

du même auteur

Les classiques de marc Ysaye19,95 € | ISBN 978 2 87386 546 7

Page 65: Racine catalogue printemps 2012

63 | société

Golden YearsRetour en images sur l’âge d’or du rock !

(Re)découvrez en image les concerts rock les plus marquants : plus de 500 photos réalisées dans des conditions exceptionnelles (backstage, coulisses, front de scène).Près de 120 groupes et artistes majeurs, comme David Bowie, Bruce Springsteen, Bob Marley, Queen et son chanteur Freddy Mercury, mais encore, Led Zeppelin, Genesis, Clash, Blondie, Pink Floyd et tant d’autres qui remuaient les foules sont présent dans cet ouvrage de référence. Paul Coerten a l’art de capter l’expression, le geste, l’intimité d’un artiste et la passion des foules.Ce livre reprend également la discographie complète de tous les groupes et artistes présentés.

Fusionnant deux passions, le rock et la photo, paul coerten a promené ses objectifs pendant près de 20 ans dans tous les concerts et festivals. Il a été publié par des magazines cultes comme « Melody Maker », « New York Rocker », mais aussi « Télé Moustique » et « Humo ». Il appose sa griffe sur quelques pochettes de disques qui feront le tour du monde : Ted Nugent – album « Scratch Fever » –, Patti Smith…

Golden Years, rock 70/80Paul Coerten & préface de Peter Gabriel29,95 € | janvier 2012 | couverture cartonnée avec jacquette | 300 x 240 mm 240 pages | isBn 978 29 3035 426 7

Page 66: Racine catalogue printemps 2012

édition revue et augmentée

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65 | thema

www.racine.be

ÉDITIONS RACINETour & TaxisAvenue du Port, 86C/bte 104AB-1000 Bruxelles00 32 (0) 2/646 44 44Fax 00 32 (0) 2/646 55 [email protected] 446 201 582 · RC Bruxelles 573 139Comptes bancairesDexia BE05 7775 6719 7775BNP Paribas Fortis BE85 2850 3906 9306 Postchèque BE30 0000 0100 9911 KBC Banque BE39 4721 0100 0119KBC Banque France FR76 2780 0400 0105 0464 5030 154KBC Banque Pays-Bas NL77KRED0633067830ING BE31 3850 5905 2855

ÉditeurMichelle Poskin00 32 (0)2 646 44 44 [email protected] Responsable de projets éditoriauxAstrid Legrand00 32 (0)2 646 91 [email protected]

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Geodif (Groupe Eyrolles) – SodisBoulevard Saint-Germain, 61, F-75005 Paris 00 33 (0)1 44 41 11 58 [email protected]

Cartothèque EGG (tourisme)ZAC de la Liodière · Route de Monts, BP 30445F-37304 Joué les Tours Cedex00 33 (0)2 47 62 28 28Fax 00 33 (0)2 47 62 28 30

SUISSE : DISTRIBUTIONOLF · Z.I. 3 Corminboeuf, case postale 1061CH – 1701 Fribourg00 41 26 467 51 11 Fax 00 41 26 467 54 44

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