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REVlTE BELGE DE NUMISMATIQUE ET DE SIGILLOGRAP.HIE PUBLlÊE UITGEGEVEN SOUS LE HAUT PATRONAGE ONDER DE HOGE BESCHERMING DE S. M. LE ROI VAN Z. M. DE KONING PAR LA DOOR RET SOCIÉTÉ ROYALE KONINKLIJK BELG ISCH DE NUMISMATIQUE DE BELGIQUE GENOOTSCHAP VOOR NUMISMATIEK ET SUBSIDIÊE PAR LE EN MET DE STEUN VAN DE GOUVERNEMENT REGERING DIRECTEURS: PAUL NASTER, ÉMILE BROUETTE, JEAN JADOT, TONY HACKENS CXXII - 1976 BRUXELLES BRUSSEL

PDF Printing 600 dpi21,7 mm; 3,37 g; V. Daterîng: A.D. 245 (RIe, p. 57, 72). De stukken worden bewaard bij de auteur. Of deze Romeinse munten alleen staan, valt te betwijfelen, wan

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REVlTE BELGEDE

NUMISMATIQUEET DE SIGILLOGRAP.HIE

PUBLlÊE UITGEGEVEN

SOUS LE HAUT PATRONAGE ONDER DE HOGE BESCHERMINGDE S. M. LE ROI VAN Z. M. DE KONING

PAR LA DOOR RET

SOCIÉTÉ ROYALE KONINKLIJK BELG ISCHDE NUMISMATIQUE DE BELGIQUE GENOOTSCHAP VOOR NUMISMATIEK

ET SUBSIDIÊE PAR LE EN MET DE STEUN VAN DE

GOUVERNEMENT REGERING

DIRECTEURS:

PAUL NASTER, ÉMILE BROUETTE,

JEAN JADOT, TONY HACKENS

CXXII - 1976

BRUXELLES BRUSSEL

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MÉLANGES MENGELINGEN

Médaille verviétoise. - En 1850, deux ans après leur mariage,Henri-Prosper Laoureux et Thérèse Lieutenant, appartenant tousdeux à des familles notables verviétoises, rassemblaient les souve­nirs de leurs familles dans leur château de Thiervaux (Heusy), créantainsi la « Collection Laoureux - Lieutenant 1). Un de leurs descen­dants, Alfred Laoureux, né à Heusy le 20 janvier 1920, fonda, ily a quelques années, une société de collectionneurs qu'il dénomma(l Cercle Collection Laoureux - Lieutenant internationale >), voulantde la sorte perpétuer le souvenir de ses aïeux. L'association fixason siège à Verviers; deux sections virent le jour il Liège et Aix-la­Chapelle.

Le Cercle vient de commémorer le 125 e anniversaire de la « Collec­tion Laoureux - Lieutenant l) par l'édition d'une médaille, gravéepar les Éts Louis Nelen, à Gan d, cl'après un dessin original de J 0­

seph Fléron, membre titulaire de la Société Royale de Numisma­tique de Belgique et dessinateur. En voici les caractéristiques:

Dr.: Alfred Laoureux, buste en méplat, tourné de trois quarts àgauche.En cercle: ALFRED LAOUREUX PRESIDENTEn exergue, à droite: J. FLERON

Rel'. : En cercle: COLLECTION LAOUREUX - LIEUTENANTINTERNATIONALEAu centre: 1850-1975 / ·VERVIERS / LIEGE - AAr.HEN /

1250

Diamètre : 41 mm.Nombre d'exemplaires: métal doré: 40

métal argenté: 40métal bronzé: 120

Georges-Xavier CORNET

Trouvailles - Vondsten

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Antoniniani nit St. Truiden (Li:mburg). - In 1971 kondenvijf zilveren munten gekocht worden, die aikomstig zouden zijnvan een vondst uit de omgeving van St.-Truiden (Limburg); na­dere gegevens ontbreken.

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168 MÉLANGES - MENGELINGEN

Het zijn aIle antonlniani, die dateren uit de eerste helft van dederde eeuw na Christus. Hierna volgt de beschrijving van de munt­stukken, die nog in goede staat verkeren.

Alle stukken werden geslagen in de muntplaats van Rome.

1. IMP CAES MANT GORDIANVS AVGGedrapeerd borstbeeld van Gordianus III naar r., metstralenkro0 n.

Kz.: VIRTVS AVGVirtus in militaire kledij, frontaal gezien, hoofd naar 1.,de rechterhand rustend op een ovaal schild dat op de grondstaat, in de linkerhand houdt ze een speer vertikaal.

22,6 mm; 4,19 g; stempelrichting: I.Datering: Tussen eînde juli A.D. 238 en einde juli 239 (RIC,

IV, Pl. III, p. 15, 16).

2. IMP M IVL PHILIPPVS AVGGebaard en gedrapeerd borstbeeld van Philippus met stra­lenkroon, naar r.

Kz.: FIDES MILITStaande Fides naar 1., die twee standaarden vasthoudt.

22,0 mm; 3,91 g; stempelrichting: II.Datering: A.D. 244 (RIe, IV, Pl. III, p. 56, 72).

3. Zelfde beschrijving ; andere stempels.23,8 mm; 3,64 g; VI.

4. Zelfde beschrijving van voorzijde.Kz.: SECVRIT ûRBIS

Securitas zittend naar L ; ze houdt een scepter in de recht.er­hand en ondersteunt haar hoofd met de linkerhand.

23,0 mm; 4,45 g; XII.Datering : A.D. : 245 (RIe, p. 57, 73).

5. Zelfde beschrijving van voorzijde.Kz, : LIBERALITAS AVGG II

Liberalitas en face, hoofd naar 1.,. in de rechterhand eenabacus, een 1100rn des overvloeds (cornucopiae) in de lin­kerarrn.

21,7 mm; 3,37 g; V.

Daterîng: A.D. 245 (RIe, p. 57, 72).De stukken worden bewaard bij de auteur.

Of deze Romeinse munten alleen staan, valt te betwijfelen, wan­neer we in het Oudlzeidkundig repertorium van Limburg (1) op pag. 342

. (1) Monique BAUWENS-LEsENNE, Biblioqrajiscl: repertorium van de ouâheid­kunâiqe oondsten in Limburq, behoudens Tonqeren-Koninksem (van a! de »roeç­sie tijden lol de Noormannen), Brussel, 1968.

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TROUYAILLES - VONDSTEN 169

lezen dat er reeds een gouden Gallische munt, romeinse îmbrices entegulae gevonden werden in St.-Truiden en dat de Romeinse heer-baan er verschillende richtingen uitkon. Hubert HEYMANS

Aureus d'Hadrien et m.cnnaies gauloises à Braives. - Lestravaux de recherches menés conjointement par l'Institut d'Archéo­logie de l'Université de Louvain et la Société d'Archéologie de Wa­remme dans le site de l'agglomération routière gallo-romaine de Brai­ves - l'antique Perniciacum't - permettent chaque année de réu­nir un lot assez important de monnaies d'époque romaine (1).

Pour la plupart, ces pièces remontent au Haut-Empire, quelques­unes peuvent être datées du IVe siècle.

En 1975, on signalera la trouvaille d'un aureus d'Hadrien, frappéà Rome en 118 (fig. 1). La pièce provient d'un remblai argileux etne peut servir à l'étude chronologique du bâtiment qui a été décou­vert à proximité du lieu de trouvaille.

FIG. 1 FIG. 2

La pièce peut être décrite de la manière qui suit:

IMPCAESARTRAIANHADRIANVSAVGBuste lauré, cuirassé et drapé à droite, vu de face.

FORTRED PMTRP: cosnFortuna assise à gauche, le pied gauche sur un coussin, tenantgouvernail et corne d'abondance.

Aureus de 7,24 g; 6.Références bibliographiques: RIe 41 c et BMC 72 (2).

On mentionnera également la découverte de trois monnaies gau­loises :

1. Monnaie attribuée aux Ambiani.Type de la tête et du cheval (3).Cu: 2,42 g; 14,4 sur 14,6 mm; 10 1/2 (fig. 2).

(1) On lira les compte rendus dans Archéologie, notamment: 1975, p. 16.(2) Voir aussi COHEN 746; M. 'I'hirion nous communique qu'il s'agit des

mêmes coins que la pièce de la vente RoUin et Feuardent (coll. Pontond'Amécourt) du 25 Avril 1887, nO 224.

(3) Pièce à rapprocher de celle à légende VIRICIVS, voir, par exemple,S. SCHEERS, Les monnaies gauloises dl'. la collection A. Danicourt à Péronne(France, Somme), Bruxelles, 1975, 294. L'exemplaire de Braives ne permetpas une bonne lecture de la légende éventuelle ou du motif placé au-dessus ducheval, au revers.

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170 :MÉLANGES - MENGELINGEN

2. Monnaie au type AVAVCIA-anépigraphe (4).Pièce très usée. Cu: 1,67 g; 12,2 sur 14 mm ;

3. Monnaie attribuée aux Nerviens,Type au Rameau A (li). Au revers: cheval et au-dessus de lui,croissant.Potin: 3,25 g; 18,6 sur 21,5 mm; 3. 1 attaque.

L'exemplaire attribué aux Arnbiens mérite d'être signalé pour sarareté. On remarquera également la diversité du monnayage gau­lois que nous retrouvons il Braives, même si celui-ci s'avère particu­lièrement exceptionnel. Antérieurement à ces découvertes, en effet,on ne connaissait qu'une seule pièce provenant de ce site: un statèreattribué aux Éburons et actuellement conservé au musée Curtiusà Liège (G).

La rareté du numéraire gaulois à Braives contraste singulière­ment avec l'abondance des monnaies de cette époque que l'on re­trouve dans un site similaire comme celui de Liberchies par exem­ple.

Les trois exemplaires découverts en 1975 permettent de localiserun secteur d'occupation parmi les plus anciens clans le vicus de Brai-ves. Raymond BnuLET

Aspirant au FNRS

(4) Type A. BLA"CHET, l'ruilé des monnaies qauloiscs, Paris, 1905, p. 357,

fig. 317.(5) Type M. Tmruox, Le trésor de Fraire. Monnaies quuloises en potin, clans

RBN, CVIII, H)52, p. 70, cl IL DE Li\. TOUll, Allas de ttumn aics qaulciscs,

Paris, 1892, pl. XXXV, 8620.

lB) Bulletin. tic l' Institut Arcluio loqiqtu: liéyeois XII, 1878, p. 229-2:30.

Faits divers - Cemengd lUeUWS

Un de nos membres à l'honneur. - Le jeudi 23 septembre eutlieu à Louvain-la-Neuve l'ouverture de l'année académique 1976-77 del'Université catholique de Louvain. Ces cérémonies marquèrent un re­gain de faste à l'occasion du 550 e anniversaire de la fondation de l'Uni­versité par Martin V. Après une concélébration eucharistique à laquelleparticipèrent d'éminentes personnalités religieuses, le cortège académi­que se rendit au Grand Auditoire des Sciences olt il fut accueilli par denombreux invités de marque. Les discours d'usage ayant été pro­noncés, suivit la proclamation solennelle de plusieurs doctoratshonoris causa. Notre confrère, M. Georges Le Rider, Administrateurgénéral de la Bibliothèque Nationale à Paris, membre honoraire de la

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FAITS DIVERS - GEMENGD NIEUWS 171

Société royale de Numismatique de Belgique (1970), fut créé docteurhonoris causa en Archéologie et Histoire de l'Art à l'initiative del'Institut d'Archéologie et d'Histoire de l'Art de l'Université et reçutl'épitoge, insigne de cette haute distinction, des mains du recteur,Mgr Massaux, Le lendemain, le nouveau promu fit une conférencetrès documentée sur les monnayages de Philippe II de Macédoine. Nostrès vives félicitations. Émile BROUETTE

Islam-nurnisrnatiek ten dienste van het wetenschappelijkonderzoek. - Op 13 en 14 april 1976 werd in het kader van hetWorld of Islam Festival voor hot eerst een colloquium ingericht datuitsluitend gewijcl was aan de Islam-numismatiek. Reeds het thema :Islamie coins in the service ofresearch, gaf duidelijk aan dat de sprekerszich niet beperkten tot de (1 zuivere » numismatiek maar dat de nu­mismatiek geplaatst werd in het breder veld van het totale geschied­nis onderzoek. De mceste van de meer clan 15 lezingen (meer danoorspronkelijk aan gekondigd!) handelden dan ook eveneens overhlstorische en ekon omische problemen waarbij de numismatiek eenoplossing kan geven.

Een verslag geven van elke lezing en de daarop volgende discussiesin de School of Oriental and African Studios zou teveel plaats vergenmaar toch willen wij hier vooruitlopen op de publikat.ie van de tekstendoor de meest interessante referaten te vermelden,

Tijdens de eerste dag viel vaoral de lezing van M. L. Bates van deAmerican Numismatic Society op (A new approach to the study of thecoinage of the Ummayyads). De spreker stelde een volledig nieuweklassifikatîe van de Ommayyaden-munten VOOl' en drong aan op eenmeer diepgaande studie van de muntstempels vaal' deze periode.Dr. Bates legcle el' eveneens de klemtoon op dat een meer geografischebenadering van de Ommayyaden nurnismatiek absoluut noodzakelijkis voor een beter begrip van de verschillende opeenvolgende munt­slagen, De voordraeht "verel geïllustreerd met enkele, bijzoridertreffende voorbeelden -; o.m, uit Damascus, Egypte, Noord-Afrîka,Spanje, die ten valle de thesis van de spreker bewezen.

M. Abu 'l-Fara] Al- Ush (The Ayyubid coins of al-Zahir Ghazi andal-'Abdil Abu Bakr bearing dates after their death) besprak het pro­bleem van de Ayyubiden munten geslagen na de dood van al-ZahirGhazi en al-'Adil Abu Bakr en wees erop dat deze onmogelijk uitgiftenvan de kruisvaarders kunnen zijn. Er zijn immers niet alleen paral­lellen hekend van munten uitgegeven na de dood van een heerser maarook het hele uiterlijk aspekt (juiste taalgebruik, goede kwaliteit vande muntslag) staat duidelijk in tegenstelling met wat men van andereimitaties kent (fouten in de legende, grave muntslag, enz.),

J. Bacharach (Ikhshidid coins as a source for political , economieand monetary history) vestigde er terecht de aanclacht op dat in deislam-tradltie van o.a, Egypte van de 4e eeuw A. H. het recht opmuntslag (= het gebruik van de eigen naam op de munt) niet nood­zakelijk gekoppeld is aan het recht op de khutba (het recht om de

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vrijdagpreek in eigen naam te doen uitspreken), Literaire bronnen,die steeds melding maken van de vorst, die in de khutba vermeld wordt,mogen dus niet gebruikt worden bij de datering van munten.

M. B. Mitchiner (Evidence for Viking- Islamie trade provided bySamanid silver coinage) onderzocht het probleem van de handel tussende islam-wereld en Scandinavië en probeerde de grens te trekken tus­sen het gebruik van samanidische munten als rnunt en als edelmetaal(bullîon).

De tweede dag was vooral gewijd aan meer gespecialiseerde studiesvan beperktere uitstraling. Vooral de Iezingen van S. Album (Themonetary system of Iran in the 14th century) en van D. Kouyrnjian(The comage of the 12tl1-13th century Maliks of Darband ; the searchfor an identîty) vielen op bij de specialisten ter zake.

Dit tweedaags colloquium mag zeker een sucees genoemd wordenen het is te hopen dat de publikatie van de teksten niet te lang op zichzal laten wachten. R. VAN LABRE

Une exposition nuInisznatique à Auxerre. - Dans les salonsde l'hôtel Ribière eut lieu au cours de l'été (juin-septembre) une trèsbelle et très instructive exposition de médailles, organisée sous lesauspices de la Société des Amis des Musées d'Auxerre. On sait quel'orgueil du musée du chef-lieu de l'Yonne est sa splendide collectionde monnaies bourguignonnes assemblée par Ernest Gabriel et léguéepar lui en 1883. Exposées en 1970 à l'occasion des Journées annuellesde la Société française de Numismatique, ces séries vont incessam­ment faire l'objet d'une exposition permanente. La manifestation decette année procède d'une découverte récente et inattendue faite dansl'immeuble même du musée: celle d'une collection de médailles de1848 et de la lIe République. Disons-le immédiatement, ces objetsbravent totalement ce qu'il est convenu d'appeler l'art métallique,étant fabriqués à la diable, sans moyens financiers et avec des pro­cédés techniques rudimentaires. Les esthètes diront que, pour lemoins, ils sont d'un goût douteux. Ils n'ont pour eux que leur naï­veté et leur sincérité. C'est juste. Mais ici, quel éblouissement! IIest rare et même rarissime que l'historien - particulièrement l 'his­torien des mentalités - voie ressusciter avec autant de vérité crueun épisode capital pour l'histoire de France et même pour l'histoired'Europe. Le parti est évidemment celui des révolutionnaires (so­cialistes et francs-maçons) et les artistes anonymes - peu nombreux- qui à leur façon nous ont livré ces témoignages n'ont sans cloute paspensé être un jour des historiens du XIXe siècle. Mais ils avaient foien Louis Blanc et en la grande Révolution. À cette exposition théma­tique c'est un monde secret et captivant qui s'offre à nous: de l'imaged'Épinal à la caricature des élégantes médailles bourgeoises, tout estrigueur et richesse de pensée: mieux que dans les documents officiels,les reportages balbutiants des journaux de l'époque, les mémoires desmeilleurs écrivains et les manuels des spécialistes d'aujourd'hui,l'image est là, naïve, mais ruisselante de vérité. Elle est la traduction

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BIBLIOGRAPHIE - RECENSms 173

objective des espoirs, puis des déceptions d'hommes simples et res­pectables, entiers dans leurs convictions. Un catalogue illustré despièces les plus représentatives. d'excellente érudition, avec une pré­face de M. J ean-Pierre Soisson, maire d'Auxerre et secrétaire d'Étatà la Formation professionelle, et une postface de M. Le Rider, s'ou­vrant sur des notices introductives signées G. Lelong, M. Pastoureaux,M. Poullet et A. Bataille, a été établi par Mlle Martine-Hélène Pom­miès, Cet ouvrage sera désormais dans toutes les bibliothèques deshistoriens du XIXe siècle et des numismates qui le consulteront tou-jours avec grand profit. Émile BROUETTE

Bibliographie - Recensies

GRIERSON (Philip), Monnaies el monnayage. Introductionà la numismatique. Édition française par Cécile MORRISSON.

Paris, Aubier, 1976, in-Sv, 286 p., 67 fig. (Collection historique,dir. P. Lemerle). - Prix: FF 45.

Nous saluons comme une initiative heureuse la publication entraduction et adaptation française du manuel de Ph. Grierson, Nu­mismaiics, dont nous avons rendu compte dans le tome précédent decette Revue, p. 166-167. Le sous-titre de l'édition française ditbien ce qu'est l'ouvrage. Il n'est pas sans importance que la personneresponsable de cette édition française soit elle-même une numismateréputée. Dans un avant-propos, l'auteur, Ph. Grierson, signale que latraduction a nécessité de légères adaptations principalement enrelation avec la terminologie technique là où elle diffère dans les deuxlangues; un bref passage a été ajouté au sujet des monnaies françaisesdu 18e siècle. Quant à Mme Morrisson, elle souligne que le but del'auteur et le sien ont été de « donner au non-spécialiste les moyens oudu moins le désir d'utiliser » le « témoignage » des monnaies, de « con­tribuer à répandre le goût du contact avec cette source trop mécon­nue l>. Voilà tout un programme. Nul doute qu'également le numis­mate, rarement introduit dans tous les domaines de la numismatique.lira ce livre avec profit. P. NASTER

Sylloge Nummorum Graecorum. Volume V. AshmoleanMuseum Oxford. Part III. Macedonia. Londres, OxfordUniversity Press et Spink and Son, 1976, in-fo, [36] p., pl. XLI­LXVIII. - Prix: f: 17.

Ce fascicule est, comme les autres de cette série consacrés à laGrande-Bretagne, édité pour la British Academy. Il est l'œuvre deC. M. KRAAy et a été réalisé avec la collaboration de Daphne NASH.

Nous disposons ainsi des nOS 2195 à 3312 du catalogue des monnaiesgrecques de I'Ashmolean Museum. Les villes et peuples de la Macé-

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174 MÉLANGES - MENGELINGEN

doine y figurent avec plus de deux cents pièces, dont p. ex. quelquesbeaux tétraclrachmes cl'Acanthe et des octadrachmes des Derronnieset, en fin de volume, une vingtaine de pièces de la province romaine deMacédoine. Entre deux, la grosse part du volume est occupée par lesmonnaies royales. Philippe Il et Alexandre le Grand y ont évidem­ment la part du lion, parfois, il est vrai, il s'agit de frappes posthumes;les monnaies sont soigneusement classées par atelier. Ce fasciculecomprend ses propres index et, en tête, une note importante au sujetdu trésor de Kuft (Koptos, Égypte), découvert vers 1875, avec lerépertoire des exemplaires qui proviennent de ce trésor: c'est unexemple qui mérite imitation là où il y a lieu. Les planches sontde bonne qualité. P. NASTER

Sylloge Nummoriun Graecorum. Suieden 1. The Collection0/ His Laie Mojcslt] King Gusia] VI Adolf. The Fred ForbatCollection. Stockholm, Kungl. Vittcrhets Historie och Antik­vitets Akademien, 1974, In-Iv, 4-9 p. dont 19 pl.

Avec ce fascicule, qui est l 'œuvre de Mme 'Ulla \VESTERMARK, la Suè­de édite sa première contribution à la SNG. Il comporte deux collec­tions, assez réduites quant au nombre de pièces (respectivement 104et 534), mais de très haute qualité. La première de ces collectionsn'était plus entièrement inconnue, puisque le regretté Willy Schwa­bachet en avait fait connaître un très large choix (v. RBN, CX, 1964,p. 144-145). Les deux sont très éclectiques et sont, la deuxièmegrâce au nombre évidemment plus que la première, représentatives detout le domaine grec, de Cadix jusqu'à l'empire des Parthes. Lenombre d'exemplaires d'excellente qualité y abondent, même dansdes séries de pièces qui peuvent paraître plus banales, tels les tétra­drachmes de Philippe II de Macédoine; des pièces assez rares s'yrencontrent. Comme il se doit, d'autant plus que ce volume formeun tout, l'ouvrage se termine par un sextuple index.

On veut espérer que la Suède persévèrera et nOLIs donnera d'autresexcellents volumes de SNG. Que cet exemple puisse susciter desimitations ou émulations ct que d'autres collections, numériquementmodestes - et surtout si elles ne sont guère ou pas accessibles auxchercheurs -- soient également rendues utilisables par une publica-tion adéquate. P. NASTER

\VEIDAUER (Liselotte), Problème der [rtthen Eleklronprâçutiq.Fribourg, Office du Livre, 1975, in-Sv, 114- p., 29 pl. (Typos.Monographien zur antiken Numisrnatik, 1). - Prix: FS 90.

Il importe en premier lieu de souligner qu'avec cet ouvrage laSociété suisse de Numismatique inaugure une série de monographiesqui sera consacrée à la numismatique antique. Cinq ouvrages sont

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BIBLIOGRAPHIE - RECENSŒS 175

dès à présent annoncés. La direction en est assumée par le professeurH. A. Cahn et le Dr L. Mildenberg.

L'ouvrage de L. Weidauer est en fait une thèse de doctorat del'Université de Heidelberg. L'auteur s'est concentrée sur certainsaspects, réservant d'autres questions comme la fonction économiquedes premières monnaies, les sens des types, le métal, la métrologie àdes recherches et sans doute des publications ultérieures.

Dans le volume actuel, l'auteur donne d'abord un catalogue, com­portant les résultats de la comparaison des coins, puis elle consacredes chapitres à la technique de frappe, aux légendes, aux attributions,à la datation.

Dans le catalogue fort détaillé, sont décrites 206 monnaies. Onpeut regretter de trouver trop souvent, lorsqu'il y a deux carrés creuxau revers, une expression telle que: « eines davon vom gleichen Punz­stempel wie bei (puis le numéro d'ordre d'une autre pièce) » ; pouraider le lecteur il aurait fallu imaginer un système pour indiquer lequeldes carrés creux était ainsi désigné; de même dans le commentairep. 55. Nous croyons, bien que notre documentation (les planches)ne vaille pas celle dont a disposé l'auteur, pouvoir aller parfois plusloin qu'elle dans l'identification de coins ou de poinçons: au nO 53le carré creux qui se trouve au-dessus dans l'illustration est le mêmequ'aux nOS 52 et 54 ; les deux carrés de 100 sont identiques à ceux de 99(à reprendre p. 111) ; il en est de même pour 107 comparé à 103 et 104.

Dans l'étude de la technique de frappe, en particulier en ce quiconcerne l'usage et la disposition des poinçons pour obtenir les creuxau revers, elle arrive aux mêmes constatations que celles que nousavons présentées à Rome en 1961 au Congresso internazionale diNumismatica (II. Alli, p. 25-36), mais elle ignore, semble-t-il, cetexposé.

Dans l'étude des légendes, la lecture valvel est préférée, non sansraisons, à celle qui avait été généralement admise: ualoci, ce qui im­plique qu'on ne peut plus penser au nom du roi de Lydie Alyatte pourl'interpréter.

Pour ce qui est de l'attribution à des ateliers monétaires, six groupe­ments sont proposés dont trois seraient l'œuvre respectivement desateliers de Sardes, de Milet et d'Éphèse, tandis que pour les troisautres aucun nom n'est avancé.

Pour la datation, l'auteur reprend la question du dépôt de fondationde l'Artémision d'Éphèse; le dépôt serait au plus tard de 626. Assezdéveloppée, pour en arriver à formuler des conclusions d'ordre chrono­logique, est l'étude iconographique et stylistique des types qui s'ac­compagne de diverses comparaisons avec la céramique à figuresnoires ou la sculpture grecque archaïque. Le monnayage, encoresans représentation au droit, commencerait vers le début du 7e

siècle; les premiers types véritables seraient du 2e quart de ce siècleet le plein développement serait du 3e quart du 7e siècle.

Les combinaisons de coins font l'objet de trois graphiques enannexe. Le deuxième (Beilage II, p. 111) devrait être complété, ce

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176 MÉLANGES - MENGELlNGEN

nous semble, pour les nOs 99 et 100 comme indiqué ci-dessus, tandisque sous le nO 84 il Y a lieu de supprimer le premier carré.

L'impression et la présentation générale du volume sont excellentes,bien qu'on puisse regretter certaines faiblesses dans la qualité del'illustration. Ce bon et beau travail fait augurer au mieux de la suitede cette nouvelle collection; on se doit de féliciter ceux qui en ontpris l'initiative ct la direction. P. NASTER

BODENSTEDT (Friedrich), Pliokàisches E leklron-Geld von600-326 v. Chr. Sltulien ZUT Bedeulunq und zu den \Vand­Iunqen einer anliken Goldwiihrung. Mayence, Verlag Philippvon Zabern, 1976, in-4°, 170 p., 22 pl., 1 carte et de nombreuxtableaux. - Prix: DM 120 (en souscription jusqu'au 31/12/1976 : DM 90).

Les monnayages en électrum ne nous auront pas de sitôt livré tousleurs secrets. Mais la manière dont ils sont abordés ici résoud déjàplusieurs problèmes et l'auteur en circonscrit d'autres de manièreprécise, grâce aux multiples méthodes qui sont mises en œuvre,il annonce d'ailleurs que ses recherches se poursuivent. Si, d'unepart, l'étude du style principalement des têtes humaines, de la tech­nique de production des coins et de frappe, de l'iconographie et desrelations commerciales intéressent l'auteur pour mettre autantd'ordre que possible au point de vue chronologique, ce sont, d'autrepart, les recherches de laboratoire qui sont l'objet des plus longsdéveloppements et de plusieurs rapports émanant des institutionsscientifiques elles-mêmes, publiés et commentés en plusieurs appen­dices (p. 116-Hi2). Un grand nombre de hektès de Phocée (59), deMytilène (95) examinées aussi attentivement que celles de Cyzique (8)ont été soumises à la pesée, à la mesure du poids spécifique, à l'ana­lyse par activation par neutrons et à la radiographie (p. 32-41 et89-115). Quatre pièces ont en outre été sacrifiées: une de Phocéeet trois de Mytilène et soumises à l'analyse par fluorescence derayons X en surface, en coupe (microsonde), par diagrammes RX,par examen cristallographique de coupes, par mesure de la dureté,par spectrographie à arc, par analyse chimique. Les résultats, parfoislégèrement divergents (v. p. ex. le tableau p. 148), sont confrontésavec esprit critique. Voici quelques-unes des conclusions: les flanssont coulés en un alliage or-argent-cuivre (pour l'or: entre 50 et 60 %pendant la première période, de 600 à 522, moins de 50 % à partir de521, lorsque également Mytilène commence à frapper, après le déclinde Samos, mais toujours plus de 33 %, ce qui contribue à maintenirla résistance de l'alliage à la corrosion; pour le cuivre plus de 6 0/0, cequi prouve que l'alliage est artificiel, la proportion de cuivre augmentemême jusqu'à 13 %, le point de fusion s'en trouve abaissé et la duretéet la résistance à l'usure augmentées) ; la frappe a lieu à froid, mais

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avec une force de frappe insuffisante pour faire disparaitre toute tracede la coulée j on n'a pas constaté d'enrichissement de l'alliage ensurface; l'analyse chimique a révélé pour les quatre pièces sacrifiéesune très légère teneur en plomb : 0~2 % et 0,3 %, ce qui est un nouvelindice du caractère artificiel de l'alliage.

L'auteur s'est d'autre part étendu sur la circulation de ces monnaies,sur leur cours par rapport à d'autres numéraires et sur leur impor­tance dans la réserve de la première ligue maritime attique.

Ce monnayage intéressant a cessé en 326: déjà l'abaissement duprix de l'or sous Philippe II de Macédoine avait causé des difficultéset entraîné la parité 1 statère phocaïque = 16 drachmes attiques (aulieu de 24 précédemment), mais le succès du numéraire d'Alexandre arendu inéluctable sa disparition.

Les conclusions d'ordre historique ont été répétées en traductionfrançaise et anglaise.

Cet ouvrage, à l'origine une thèse présentée en 1974 à la Joh. Wolfg.Gœthe-Universitât à Francfort s. M., est d'une très grande originalité,il rénove la matière et montre la méthode pour bien d'autres secteursde la numismatique. Pour atteindre le résultat il n'a pas paru indis­pensable de dresser le catalogue des monnaies phocéennes. L'illus­tration reproduit les pièces plus spécialement soumises à examen(Prüflinge), leur radiographie, des agrandissements et des photogra­phies métallographiques des coupes des quatre pièces sacrifiées (enagrandissements 11,5, 160 et 800 x). C'est un volume d'une rare im­portance.

(Qu'il me soit permis de corriger à cette occasion une erreur que j'ai ccmrnisedans A Survey 01 Numistnatic Researcli 1966-1971. I, New York, 1973, p. 147,où l'ouvrage de R. T. Williams, annoncé au moment de la rédaction et signalén, 87, ne concerne peint Phocée, mais la Phocide. Cf. REN, 119, 1973, p. 200­202).

P. NA5TER

GaRINI (Giovanni), La monelazione incusa della l\Ilagna Grecia,224 p. în 4°, nombreux agrandissements en pleine page.Milan, Edizioni arte e moneta, Viale Vittorie Veneto, 6, 1975.- Prix: 30.000 Lire.

Les éditions (1 Arte e Moneta » présentent ici leur troisième volume,qui est consacré à un phénomène monétaire et historique dans letemps et dans l'espace: les monnaies incuses apparues entre 550 etenv. 440 en Italie méridionale, dans certains ateliers.

La qualité typographique de cet album commenté est séduisante:papier couché mi-mat sans reflets, photographies à effet plastiqueoptimal, texte présenté dans une mise en page moderne mais d'ungoût parfait et d'un raffinement peu commun (fac-similés des légendes,usage de teintes de papier). Tout cela est digne des exemplaires

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illustrés, choisis dans une seule collection (à l'exception de quelquespièces uniques), réunie avec autant de sévérité pour la qualité que dediscernement scientifique.

Le texte comporte une partie synthétique, où toutes les opinionsconcernant le «( problème » des incuses sont passées en revue et où lesprincipales acquisitions de la science sont reprises dans une vue d'en­semble, ce que l'on n'avait pas encore tenté, comme le dit justementM. Gorini.

L'auteur insiste sur quelques vues personnelles. Il a tendance àinterpréter la technique comme inspirée par l'usage du sceau et ducontresceau. C'est un essai d'explication, mais évidemment les ana­lyses détaillées de M. Naster restent les meilleurs textes que l'onpuisse lire à ce propos. De même, l'auteur voudrait rattacher lesincuses à l'Asie-Mineure, tant pour la technique que pour la métrolo­gie (plutôt qu'à Corinthe) et les ornements accessoires. Tout celacadre avec les hypothèses métrologiques de Mlle Breglia, qui supposeque l'étalon «( chalcîdien 1> serait venu d'Asie directement, sans l'inter­médiaire de Corinthe.

Toutefois, il n'est rien dit sur le commerce corinthien en Italie mé­ridionale, dont les vases ont laissé un témoignage massif, le commercedes régions orientales étant attesté par quelques objets et tessonsseulement (ce qui n'exclut pas a priori qu'il ait porté sur d'autresbiens périssables). De plus, des (1 Pégases» corinthiens ont été sur­frappés très tôt, phénomène analogue à celui des « tortues l> d'Éginesurfrappées d'abord à Andros, au début du monnayage de cette ville.Et les hypothèses de Mlle Breglia n'ont pas recueilli un assentimentunanime dans le monde savant (cfr H. Calm, Kniâos, p. 178-179).Pour la technique, rien ne la lie plus à l'Asie Mineure qu'à la Grèce.Elle constitue une variante des revers creux et cette variante a connuun succès régional (avec des extensions momentanées à Tarente,Rhégion et Zancle), à cause de la force économique et politique desprincipaux adeptes, Métaponte, Crotone, Sybaris et ses alliés. Lesdébuts (Siris ? Sybaris?) sont difficiles à placer dans une chronolo­gie relative, la fin de la tradition technique a été bien décrite parC. M. Kraay pour Métaponte.

La circulation semble, à première vue, locale. Mais ce type deconclusion est fragile pour une époque aussi haute: l'exemplaire trouvéà Corfu (RBN 1968, pl. XXIII, 1) n'est pas isolé. Deux exemplairesdes anciennes fouilles d'Olympie nous avaient échappé et il y en a eudans les fouilles plus récentes. Et surtout, le trésor d'Asyut, compor­tant une variété impressionnante de frappes archaïques, recelait aussides monnaies d'Italie, on se reportera à la publication récente. L'Égyp­te pourrait même avoir été le lieu de rencontre des monnaies d'Italieet de Macédoine, région dont quelques exemplaires furent surfrappésen Italie.. M. Gorini a entrevu le type de traitement global que l'on peut ap­pliquer à ces monnaies: s'il avait lu les écrits du Dr Colbert de Beau­lieu, il serait tenté, comme nous, de parler de « méthodologie des

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ensembles ». Et ce serait bien intéressant d'approfondir les observa­tions de l'auteur sur les monnayages « inspirés de », ou « ressemblantà 1) celui de Sybaris, de voir aussi dans quelles conditions Cauloniaet Paestum commencèrent la frappe et pourquoi, vers la fin du VIe S.,

le phénomène des « incuses 1) atteint son maximum de diffusion dansdes ateliers divers, pour disparaître aussitôt, sauf dans Métaponte etdes cas isolés. Une analyse serrée des conclusions sûres des mono­graphies (plutôt que des aspects positifs d'études spéculatives, quifoisonnent toujours d'autant plus que les spécialistes sont perplexes),une décantation des dates et données historiques bien assurées don­neront une nouvelle rigueur à l'étude des origines du phénomène moné­taire en Grèce d'Occident. Accorder trop de révérences à Eckhel,Lenormant et tant d'autres, c'est aussi rester dans la résultante deleurs ornières alors que l'observation nouvelle des sources, avant toutecompilation d'opinions, donnerait l'air de Renaissance dont manquece secteur d'études. Tony HACKENS

YOUROUKOVA (Yordanka), Coins of the Ancieni Thracians.Oxford, British Archaeological Reports, 1976, in-dv, 129 p.,XXVIII pl. (British ArchaeologicaI Reports. SupplementarySeries, 4). - Prix: f: 2.80.

L'auteur n'a pas eu l'intention de dresser un corpus des monnaiesthraces. Elle ne s'adresse pas non plus à un public de lecteurs stricte­ment spécialisés. Elle se méfie de la très grande quantité de faux ets'est pour cela limitée aux monnaies provenant de trouvailles faitesexclusivement en Bulgarie. Ceci a comme conséquence que les mon­naies de diverses tribus thraces, p. ex. des Edoni, des Blsaltes, nesont pas représentées dans l'ouvrage, parce qu'on n'en trouve pas surle territoire bulgare et parce qu'il n'yen a pas dans les collections desmusées bulgares.

Le catalogue comprend 213 numéros et est précédé d'un exposéexcellent (p. 4-65) qui fait connaître l'évolution des monnayagesthraces du 6e siècle av. J.-C. jusqu'au 1er siècle de notre ère et les faitshistoriques essentiels pour la compréhension de l'histoire monétaire,

En premier lieu est étudié le numéraire des Derroniens et des Orescii.Ensuite ceux des rois thraces. Le premier royaume thrace émetteur demonnaies est celui des Odryses ; leur roi le plus ancien dont des mon­naies nous sont parvenues est Sparadocus, dont le règne est à daterd'env. 445 à 435. Divers problèmes sont éclairés par l'histoire d'autresmonnayages p. ex. de Chalcidique ou de Macédoine. Il en est de mêmepour Seuthès et les autres souverains de cette dynastie. Plus encoreque pour cette période des 5e et 4e siècles, la chronologie des règnes etdes frappes des trois derniers siècles avant notre ère devait être pré­cisée; sa complexité est pour une bonne part clarifiée par l'auteur.

Sous Rhoemetalcès 1er et ses successeurs, les monnaies témoignentde la dépendance de la Thrace à l'égard de l'empire romain.

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L'illustration n'est pas complète. Quelques pièces intéressantessont reproduites en agrandissement (5 x ). Malheureusement, leprocédé de reproduction laisse à désirer. Le texte est dactylographiéet reproduit en offset, ce qui ne gêne guère et permet de mettre cebon instrument de travail à la disposition des chercheurs à un prixfort abordable. P. NASTER

ABRAMISHVILI (T. 1.), Katalog Parthinskicii monet Gosiular­stvennego Muzej Gruzii, (Akademia Nauk Gruzinskoi SSR,Gosud. Muzej Gruziï), 1 vol. in 4°, 156 p., 543 figures surplanches non numérotées, Tbilissi, éditions « Metchnireba »,1974. - Prix : 1 rouble et 65 kopek.

Le corps du présent catalogue des monnaies parthes conservéesen Géorgie est publié en géorgien, avec un abrégé très étendu enlangue russe, de même qu'un catalogue des lieux de trouvailles enrusse (avec bibliographie) et, enfin, trois pages denses et détailléesen anglais. Tous les exemplaires sont reproduits de manière satisfai­sante.

L'intérêt historique de cette étude est capital. Les monnaies té­moignent de l'influence considérable des souverains parthes en Trans­caucasie, surtout aux temps d'Orocles 1er (76 drachmes, de 57-37 av.J.-C.) et de Gotarzes (150 drachmes, de 40-51 ap. J. C.). Les autressouverains sont représentés chacun par quelques drachmes, maisl'afflux cesse après 147 ap. J.-C.

L'auteur remarque que les monnaies romaines ont circulé côte àcôte avec ces drachmes. Il n'y a pas de signes de la rivalité Rome­Parthes dans la circulation monétaire. Les exemplaires publiés ici(et conservés en partie dans divers musées locaux: Gori, p. ex.)furent découverts notamment dans les importantes fouilles de Mtche­ta. Ils attestent l'importance de la route vers l'Orient, partant de laColchide le long de la Kura et des rivières Rioni et Kvirila. L'auteur aajouté les monnaies arsacîdes plus récentes que 147 et présentes dansles collections, mais sans provenance.

Il est hautement souhaitable que des publications de ce genre soientmultipliées pour d'autres régions caucasiques et d'autres types demonnaies: de cette façon on disposerait d'une source historique irrem­plaçable pour ces régions et l'on pourrait cesser de regretter l'absence,dans la plupart des bibliothèques, des répertoires de trouvailles dePachomov. La publication remarquable de M. Abramishvili pourraitsusciter une saine émulation. Tony HACKENS

. WOLOCH (Michael), éditeur, The McGill University collec­tion of Greek and Roman Coins. Vol. 1. Roman Coins in theMcGill University Collection, par D. H. E. Whitehead, in 8°,

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XIII et 237 p., 25 pl. Vol. II. Greek Gold and Silver Coinsin the McGili University Collection, par Franziska E. Shlosser,1 vol. in 8°, 72 p. et 25 pl. Amsterdam, B. R. Grüner Publishingce., 1975.

L'université canadienne de McGill possède une collection d'étudede monnaies de diverses provenances (souvent difficiles à retrouver,même dans les archives du xxe siècle!) et de qualité moyenne. Unepublication très propre en offset, avec photographies des exemplaires,rend ce matériel accessible aux savants du monde entier et des tempsfuturs. Le travail de plusieurs jeunes thésistes a été coordonné parM. Woloch. Le fascicule grec (324 exemplaires) ne comprend pasencore les monnaies de bronze (env. 400 exemplaires). On y trouve unensemble de monnaies de Tarente (214 expl.) , quelques monnaiesceltiques des régions danubiennes et une centaine d'exemplairesreprésentant de nombreuses régions et villes grecques. Pour Tarente,Cahn et Ravel ont été utilisés, pour les autres villes, la littérature estquelquefois citée, mais pas toujours utilisée. Les monnaies ne sontpas datées, c'est un peu étrange pour un travail qui fut un mémoireuniversitaire, mais réjouissons-nous de pouvoir consulter la collectionsans embarras de correspondance ni frais.

Le volume romain a bénéficié de la collaboration de John Sullivanet de Vivien Law, qui a rédigé le catalogue d'un deuxième lot parallèleau premier, publié par D. H. E. Whitehead. Cette addition est mal­heureuse, mais l'éditeur explique qu'il n'a pas pu procéder à l'inté­gration des textes. La Collection comprend quelques deniers répu­blicains, l'un ou l'autre beau bronze impérial et beaucoup d'anto­niniani. Les pièces sont identifiées et datées par référence aux ou­vrages courants (R le, Cohen). On relève un médaillon en bronze deConstantin (RIC VII, 279) et un sesterce de Néron, où figure le portd'Ostie au revers. Sur la pl. XX l, S1 et 82 ont été intervertis.

Tony HACKENS

CRAWFORD (Michael H.), Roman Republican Coinage. Cam­

bridge, University Press, 1974, 2 vol. in-Llo, xv-âêô p., XI­

353 p., LXII tableaux, LXX pl. - Prix: f: 35.

Ce livre qui constitue en quelque sorte une synthèse du monnayagerépublicain est destiné, de toute évidence, à remplacer le «( Syden­ham » dont la carrière vient à terme comme ouvrage de référence.Le premier tome est consacré à justifier l'arrangement chronologiqueet le classement des séries proposés dans le catalogue où chaque émis­sion reçoit un numéro d'ordre (au total 550) ; le cas échéant, la des­cription y est accompagnée cl'un bref commentaire. Dans le secondtome sont passés rapidement en revue les différents thèmes plus géné­raux qui peuvent retenir l'attention des chercheurs: technique ettechnologie, métrologie, magistrats monétaires, « formules l} particu-

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Hères, administration et contrôle du monnayage, unités de compte,monnayage et finances, carrières des magistrats monétaires, types etlégendes, art monétaire. Il est complété par des indices et une biblio­graphie considérable qui rendra de nombreux services. On y trouveaussi des tables de concordance entre les numéros du présent cata­logue et ceux de Sydenham et de Babelon. Sont de la sorte livrés lesrésultats d'un travail considérable et mené rapidement à terme.

Dans le cadre de ce bref compte rendu, il n'est pas possible dedonner libre cours aux nombreuses réflexions critiques nées d'unepremière lecture. Il serait, du reste, présomptueux de vouloir traiteravec une égale compétence de tout ce qui fait la substance d'un telouvrage: la matière est vaste, trop vaste peut-être pour être embras­sée dans le détail par un seul homme. Je me contenterai donc de fairepart, à titre personnel, de quelques remarques générales, de choisiraussi quelques exemples particuliers pour illustrer la manière quime parait être celle dont l'auteur a conçu son travail.

Il n'est pas toujours aisé de suivre M. Crawford dans ses raisonne­ments et ses découvertes. Cela tient à un certain point de vue sur lanumismatique, à une façon de procéder par approches stylistiques etpar intuition plus que par raisonnements structurés logiquement.Une telle méthode peut donner d'excellents résultats; elle n'en estpas moins tributaire du degré de confiance que chacun lui reconnaîtet, en tout cas, rend parfois difficile l'appréciation exacte des résul­tats. Il faudra donc user de ce livre avec discernement, car, à côtéd'idées stimulantes, il en est aussi qui surprennent à plus d'un titre,Ainsi, quand nous lisons (p. 46) que le monnayage en or au type de lascène de serment serait <! an emergency coinage... produced in anattempt to bolster confidence in the coinage despite the reduction ofthe bronze standard », on peut se demander si l'auteur est conscientdu paradoxe qu'il énonce. La surprise: n'est pas moindre en ce quiconcerne le principe de répartition chronologique des didrachmesantérieurs au denier: ayant constaté par un simple calcul «! to mymind very plausible », ajoute l'auteur) qu'entre l'expédition de Pyrrhuset la deuxième guerre punique, sont comprises douze périodes cen­soriales, M. Crawford en vient à penser sérieusement qu'il suffiraitde répartir les différentes émissions entre 280 et 225, en les attribuantchacune à une paire de censeurs. C'est un peu court, certainementerroné et cela laisse perplexe. L'agencement chronologique proposé de lasorte respecte les tertnini proposés par M. Thomsen ; il est donc fondésur la date traditionnellement reconnue pour la réduction du di­drachme tarentin. Or, n'était-ce pas l'occasion d'y regarder de prèset de vérifier la solidité de l'argument - personnellement les raisonsavancées par Sir Evans ne m'ont jamais convaincu et moins quetoutes, la présence du symbole du foudre sur les didrachmes taren­tins -, plutôt que d'examiner le contenu des trésors à la lumière va­cillante de la chronologie tarentine et d'en tirer des conclusions qu'ilest bien difficile de prendre au sérieux?

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Une mise en garde relative à la période suivante ne me paraît pasdéplacée. Pour tout ce qui concerne le monnayage anonyme et lesémissions échelonnées jusqu'au milieu du lIe siècle, je crains que M.Crawford n'ait voulu trop démontrer avec trop peu de moyens. Sur cepoint, un examen minutieux, attentif et patient de la métrologiel'eût conduit plus sûrement au but que des rapprochements stylistiquesaléatoires ou l'analyse du contenu de quelques trésors sporadiqueset trop peu homogènes. En déclarant d'emblée: ({ there ls no pointat which the weight standard evidently became uncial » (p. 11), l'au­teur s'est engagé dans une voie sans issue, un tel postulat étant inad­missible. Les conséquences en sont graves, notamment celle-ci:en s'efforçant de dater l'étalon sextantaire (p. 28 55.), M. Crawfordne s'est pas aperçu qu'il proposait pour ainsi dire autant de ierminiante quctn valables en fait pour l'étalon oncial. D'autre part, l'indiffé­rence avec laquelle il traite de la métrologie l'amène à associer dansune même série d'émissions des deniers dont la moyenne des poids esttantôt de 4,31 gr, tantôt de 4,04 ou 4,06 gr et à déclarer que tous cesdeniers étaient étalonnés à 4,5 gr. Comment pourrait-on l'admettre?De même, ce ne peut être un hasard si les trois groupes de quinairesémis en Sardaigne sous trois magistrats différents pèsent en moyenne2,13, 1,99 et 1,92 gr; il est exclu de toute manière qu'ils aient étéétalonnés indifféremment sur un denier de 4,5 gr, comme le prétendM. Crawford. Enfin, pour n'avoir pas repéré l'étalon oncial et pourn'accorder aucune attention au poids des pièces, il a confondu en unemême masse monétaire les émissions d'asses à symboles pesant± 35 gr, antérieures à l'introduction de l'étalon oncial, et les émissionsultérieures d'asses identifiés par des monogrammes détaillés ou l'abré­viation du nom des magistrats, lesquelles sont postérieures à l'étalononcial et marquent une reprise, au début du Ile s., des émissions, aprèsun ralentissement très net de celles-ci, voire une interruption plus oumoins longue. Pour comprendre comment le poids de ces dernièresest alors voisin de 32 scrupules, il fallait mener une enquête métrolo­gique approfondie qui présentait l'avantage, comparé à tout autremoyen d'investigation, de reposer sur des faits quantitatifs et com­parables. Alors que la métrologie n'entre pas en ligne de compte etque la chronologie, en l'absence de trésors suffisamment nombreuxet denses, ne repose sur rien de tangible, quelle confiance pouvons­nous accorder aux raisonnements de nature stylistique et au classe­ment qui en découle pour la période 211-143 av. J.-C.? Le traite­ment du monnayage anonyme est révélateur. Il s'agit typiquementd'un monnayage de guerre, dont les différentes émissions s'inscriventdans une trame historique connue. Chacune d'elles répond à deséchéances précises. Devant l'éparpillement des armées en Espagne,Sardaigne, Sicile et Italie, alors que dans chacune de ces régions fonc­tionnaient de nombreux ateliers « autonomes »), il me paraît essentielde poser certaines questions: comment l'atelier romain a-t-il assuréla distribution du numéraire; où et quand a-t-il fait frapper ces in­nombrables émissions de deniers et d'asses à symboles? Tant qu'on

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n'a pas formulé de réponses cohérentes à ces questions, comment peut­on apprécier la ressemblance stylistique de tel denier avec tel autre ,]C'est juger de l'effet en ignorant délibérément la cause, privilégierun aspect au détriment de tous les autres; alors que les rapproche­ments stylistiques deviendraient probablement très intéressants si lesémissions étaient préalablement classées d'après leur métrologie.

Un mot encore sur la manière dont M. Crawford évalue l'impor­tance des émissions en nombre de coins. Il était, bien entendu, im­possible de proposer un décompte indépendant pour chaque émission.Toutefois, reporter à l'ensemble du monnayage les données statis­tiques réunies pour une vingtaine d'émissions généralement peu abon­dantes, c'était peut-être aller un peu vite.

Qu'on ne se méprenne pas sur le sens de ces remarques. La matièreembrassée par M. Crawford était à ce point vaste que le traitement enest forcément inégal. La synthèse n'en est pas moins riche et le nom­bre de données réunies est tel que le livre rendra d'innombrables ser­vices. Et si je me défends de vouloir porter sur ce livre un jugementde valeur trop subjectif, sera-t-il jugé présomptueux toutefois d'enrecommander une utilisation judicieuse et prudente? Il me paraî­trait, en effet, regrettable qu'on prenne au pied de la lettre les classe­ments de l'auteur, au lieu de vérifier, chaque fois que l'occasion s'enprésentera, jusqu'à quel point sont fondées ses hypothèses, ses tenta­tives d'explication, les rapprochements stylistiques qu'il propose etles conclusions qui en découlent.

Avec la parution quasi-simultanée du livre excellent de M. Zeh­nacker, qui complète celui-ci, l'heure n'est plus aux tentatives de syn­thèse sur le monnayage républicain mais aux examens minutieux, auxétudes limitées, à une patiente remise en question des critères. Cesera d'autant plus facile à entreprendre que nous disposons avec lelivre de M. Crawford du tremplin idéal pour ces recherches futures.

Patrick MARCHETTI

K.ELLNER (Hans-Jërg), Bernhard OVERBECK et MechtildOVERBECK, Die Fundmünzen der rômischen Zei l in Deutsch­land. I. Bauern. 6. Unteriranken. Berlin, Gebr. Mann Verlag,1975, in-d>, 159 p., 1 carte (Rômisch-Germanische Kom­mission des Deutschen Archâologisehen Instituts zu Frank­furt a. M.). - Prix: DM 75.

Le nouveau tome des FMRZD réunit les trouvailles monétaires del'époque romaine dans le district Unterfranken, Bavière. Pour lerecensement des trouvailles, les anciennes limites territoriales de1964 ont été conservées afin de faire concorder ce tome avec les quatretomes précédents parus concernant la Bavière avant la réforme terri­toriale de 1972.

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Les trouvailles de monnaies romaines dans cette partie de l'Alle­magne sont peu abondantes. L'importance du tome réside notam­ment dans le fait qu'il contient le relevé des trouvailles dans plusieurscastella du limes le long du Main: Stockstadt, Niedernberg, Obern­berg, Worth, Seckmaueren et Miltenberg-Altstadt, Dans aucun desvolumes concernant la Bavière, les monnaies celtiques n'ont été en­registrées; un volume séparé leur sera consacré.

Simone SCHEERS

Aangesteld navorser bij het NFWO

GORINl (Giovanni), La colleziotie di tnonete d'oro dellaSocieià isiriana di archeologia e sioria patria. 1 vol. in-Sv,pp. 99-200, 73 fig. dans le texte, 1 carte, 1 tableau. Trieste,1974.

Notre collègue, M. Gorini, continue la publication des collectionspubliques de monnaies en Italie du Nord: entreprise des plus louables,même si elle ne garantit pas toujours les collections du vol (voir letriste exemple d'Udine). L'intérêt de telles publications est aussi defaire connaître des éléments de la circulation monétaire locale et,dans le cas présent, la provenance des monnaies a été bien notée piècepar pièce. La collection compte surtout des monnaies d'or byzantinesjusqu'à Léon III et Constantin V (741) et une série de ducats et autresdénominations vénitiennes (nOS 44 à 68), il reste quelques monnaiesisolées de Florence, Olmütz, Hollande, Hongrie et d'Autriche. Dansun appendice très précieux, l'auteur a recueilli les mentions de mon­naies avec provenances entrées au Musée Provincial de Parenzo. Cedépouillement du périodique local (Aiti della Società istriana di sioriapatria) serait à répéter ailleurs pour d'autres publications du mêmetype.

Il est encourageant pour l'avenir de voir que l'on collectionne iciles faits plutôt que de lancer de nouvelles théories. Ajoutons que leprésent volume semble un extrait des Aiti de la Société istrtenne, sansque cela n'apparaisse sur la couverture ou dans le texte.

Tony HACKENS

Nor (Vladimir), Soupis numismaiické lileraiury v krome­rizke zamecké knihooe (Numismatica Morauica, IV). Brno,Musée de Moravie, Section numismatique, 1974. In-Sv,103 p. et index non paginé, 48 reproductions de pagestitres en facsimilé.

Ce catalogue de la bibliothèque numismatique du Château deKromeniz comprend une intéressante série d'ouvrages consacrés aumonnayage des évêques d'Olmütz, dans la même région. À côté dece fonds, un grand nombre d'ouvrages anciens ayant servi jadis à

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l'étude d'une collection générale de monnaies maintenant disparue,méritent l'attention pour l'intérêt qu'il présentent pour l'histoiredes études numismatiques, spécialement dans les abbayes et châteauxqui furent les «( Académies des Sciences 1) et les « Maisons de la Cul­ture 1) de jadis.

De tels recensements précis de fonds anciens peuvent restituertout un monde d'études scientifiques, qui fut brutalement détruitpar deux guerres récentes, dont les plaies sont encore béantes dans nosbibliothèques comme dans celles de l'Europe centrale.

Tony HACKENS

GRIERSON (Philip), Monnaies du Moyen Âge (Con. L'Universdes Monnaies), Fribourg (Suisse), Office du Livre, grand in-8°(23 x 18 cm), 320 p., 112 planches hors-texte. Relié pleinetoile. Jaquette plastifiée. - Prix (en Belgique) : FB 1460.

Par ce volume la numismatique médiévale s'est enrichie d'un guideexcellent, c'est-à-dire d'une valeur scientifique élevée et d'une présen­tation impeccable, voire luxueuse. Les éditeurs nous proposent 112planches reproduisant à grandeur 600 monnaies, dont 20 planches encouleur réservées à 70 exemplaires rares de monnaie d'or, parfaitementlisibles. Ces hors-texte ne satisfont pas uniquement l'exigence desyeux et elles ne seront pas seulement appréciées des seuls esthètes.Elles sont le complément utile et même nécessaire à la concrétisationdes explications. Un manuel de 280 pages d'exposé sur deux colonnesne se présente pas comme une œuvre à lire de bout en bout, d'une traite.On serait toutefois tenté de le faire étant donné la richesse de la docu­mentation, la clarté et la force des lignes de faîte et la beauté du lan­gage (travail patient dont nous sommes redevables à Mlle H. Huvelin,que nous félicitons). On pourrait y ajouter la netteté de l'impressionet le cadrage impeccable du texte tout à l'honneur d'un maître impri­meur bien connu.

Le Professeur Ph. Grierson, spécialiste réputé, qui a derrière luiune longue série de publications, a usé de sagesse. Dans l'extrêmecomplexité du monnayage européen du Moyen Âge, la méthode his­torique, la plus éprouvée et la plus sûre, conserve toute sa clarté ettoute sa précision. Notre savant confrère l'utilise avec bonheur. Car- et nous le soulignons ici - ce manuel n'a pas pour but de démon­trer des thèses ou d'ouvrir des polémiques, mais de faire le point enpartant des meilleures données analytiques. Le lecteur survole unexposé divisé en 3 livres chronologiquement ordonnés et quadrillésselon les peuples et les pays vedettes de l'époque. Dix siècles de nu­mismatique défilent: la réduction initiale due aux invasions barbares,le haut Moyen Âge, l'époque féodale, l'âge gothique. On reconnaîtles termes classiques d'imitations impériales, triens, deniers d'argent,sous d'or, florins etc. Les monnaies sont décrites avec minutie, maisles phrases restent claires et les détails n'ensevelissent pas l'essentiel.

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Ce manuel si élégamment présenté est un instrument completd'initiation avancée. Au traité proprement dit sont joints une biblio­graphie poussée jusqu'en 1974 (200 ouvrages), un glossaire de 120termes techniques de numismatique et un index de personnes et delieux de près de 600 noms. Bref, un ouvrage soigné que tout numisma­te sera heureux de posséder dans sa bibliothèque et de consulterquotidiennement. Émile BROUETTE

SKAARE (Kolbjern), Coins and Cain age in Viking Age Nor­way. Oslo-Bergen-Trornsô, Universitetsforlaget, 1976, in-4°,272 pp. dont 13 cartes et 22 planches. - Prix: Nkr. 120 - US$ 24.

Dans cet ouvrage, l'auteur a précisé la présence et la fonction desmonnaies en Norvège avant 1100. Il a dressé en même temps uncorpus détaillé des monnaies norvégiennes frappées de 995 environ à1065 environ, la frappe de monnaies nationales commençant seule­ment vers la fin de l'époque des Vikings. Cette période s'étale de 793à 1050 environ.

Le titre de l'ouvrage ne couvre qu'une partie de la période étudiée,car en fait l'auteur commence bien avant l'époque viking et il continuejusqu'à 1100. Le territoire de la Norvège est défini d'après les fron­tières de 1660.

Cette étude est basée principalement sur les monnaies elles-mêmes,les sources écrites de l'époque faisant à peine mention du monnayage.Jusque vers le milieu du IXe siècle, les monnaies d'or et d'argentétrangères: romaines, byzantines, angle-saxonnes et franques, étaientgénéralement considérées comme des bijoux. Même dans les centrescommerciaux, tel que Kaupang, les monnaies n'étaient pas acceptéesd'après leur valeur faciale, mais d'après le poids. Dans la secondemoitié du IXe siècle et au xe siècle, un changement de mentalité s'opèreet la monnaie est acceptée comme un moyen de payement facile. Lesmonnaies étrangères affluent en très grand nombre, d'abord les dir­hems arabes et, à partir du xe siècle, les monnaies byzantines, alle­mandes et angle-saxonnes. Le nombre de trésors enfouis durant cettepériode est impressionnant.

Toutefois, avant le règne de Harald Hardrâde (1047-1066), laNorvège ne possédait pas de numéraire national. Il est vrai qu'avantlui, Olaf Tryggvason (995-1000) et Olaf Haraldsson (1015-1030)avaient fait des essais, mais leur monnayage est d'un caractère éphé­mère. Le monnayage de Harald Hardràde, appelé le monnayage autriquètre, est riche et varié et sort des ateliers de Ridarosj'I'rondheimet de Hamar. Tous les aspects de ce numéraire, étudiés avec soin,prouvent que ce monnayage important se substitue lentement auxmonnaies étrangères et précède les séries nationales du dernier tiersdu XIe siècle, frappées par Olaf Kyrre (1067-1093) et Magnus Barefoot(1093-1103). Ce dernier prince a procédé à une réforme du numéraire.

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Les catalogues des trouvailles monétaires en Norvège et à l'étrangeret le corpus des monnaies norvégiennes frappées de 995 à 1065 environconstituent une documentation très utile, tandis que la bibliographie,les différents index, les 13 cartes et les 22 planches facilitent l'utilisa­tion du livre.

Cet ouvrage est destiné au chercheur déjà initié en la matière, carl'auteur se fonde souvent sur des ouvrages antérieurs. D'autre part,l'emploi du livre est rendu difficile par le fait que le renvoi à l'illus­tration ne figure pas dans le texte, mais est fait de façon globale à lafin de chaque chapitre, de sorte qu'il faut se reporter chaque fois àl'explication des planches ou, en ce qui concerne les monnaies norvé­giennes, au corpus des p. 191-206 pour pouvoir identifier la monnaieétudiée.

Ce livre est un instrument de travail important pour tous ceux quiétudient l'époque viking et aussi pour ceux qui s'intéressent aux dé­buts du monnayage national en Norvège; ils y trouveront une docu­mentation abondante et une illustration soignée des numéraires decette période. Simone SCHEERS

Aaugesteld navorser bij het NF\VO

BERNOCCHI (Mario), Le moneie della Republica Fiorentina.Florence, Leo S. OIschki, Editore 1975, in-4° (30 x 19 cm),641 p. Reliure pleine toile. - Prix: Lires 100.000.

Nous avons fait l'an dernier la recension du premier volume decette œuvre de très bon aloi. Nous en avons expliqué le but et faitremarquer la valeur du travail (RBN, t. CXXI, p. 181-182). Lesouvrages de numismatique sont généralement de bonne présentation,parfois même luxueux, mais rares sont ceux qui atteignent la somp­tuosité du livre que nous présentons ici. C'est la tradition de l'excel­lent éditeur Olschki de livrer au public des productions impeccables:reliure, papier, caractères (un fin garamond neuf), agencement typo­graphique, netteté des clichés, tout cela fait une véritable œuvre d'art.La qualité scientifique en est à la même hauteur. Le travail est dû,comme pour le volume précédent, au Prof. Mario Bernocchi, numis­mate bien connu pour ses recherches considérables sur les monnaiesde la ville des Médicis. Il s'agit de l'édition intégrale du Livre desMaîtres de la Zecca florentine, de 1250/52 à 1533. Ce répertoire semes­triel des relevés des frappes introduit le lecteur dans l'activité duplus réputé et du plus célèbre des ateliers de l'époque: on connaît lafaveur dont jouissait à l'époque le florin d'or au St. Jean-Baptistedebout et à la fleur de lis. Après une introduction diplomatique etcodicologique, l'éditeur du texte présente en 3 livres les Signori dellaZecca répartis selon les types. Suit le relevé semestriel des monnaiesbattues au nom de la République et, en annexe, un court relevé decelles qui le furent à l'extérieur. Le volume se clôt par les tables dé­taillées des noms des Maîtres (35 p.), un minutieux glossaire et un

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relevé général des personnages cités (environ 1200 noms). Il est évi­dent que dans un ouvrage de ce genre, l'iconographie joue un rôle trèsimportant. On ne trouvera pas ici de reproductions des types moné­taires, qui n'eussent guère ajouté que du connu, mais la découverteest à chaque page in margine et en regard de chaque nom, où sontfinement reproduits les symboles ajoutés au nom des monétaires, telsqu'on les a dessinés à la plume dans le Libro della Zecca. In fine setrouve un répertoire chronologique qui compte plus de 1300 de cessymboles. Par cette publication savante, le Prof. Bernocchi a faitconnaître et apprécier cette source capitale pour la connaissance etl'activité de la Zeccha. II a aussi apporté un monument à la gloirede sa ville. Nous ne pouvons que vivement l'en féliciter.

Émile BROUETTE

CAeR (Frantisek), Nejstarsi ëeské mince. III. ëeské a mo­rauské mince doby brokieâtooé. Prague, Ceskâ NumismatickàSpoleénost, 1974, in-Sv, 110 p., [29] pl., 2 cartes.

Faisant suite à deux volumes de peu antérieurs (REN, 120, 1974,p. 260-261), celui-ci est consacré aux bractéates de Bohême et deMoravie datant du 13e siècle et de quelques monnaies contemporaines.L'auteur examine pourquoi et comment on en vint à remplacer lesdeniers d'argent par des bractéates, au début du 13e siècle dans lesdeux pays. L'attention est attirée sur les fluctuations dans le module,sur des caractéristiques techniques et notamment sur la facilité degravure des coins et de frappe en un seul coup, ce qui a permis uneaugmentation de la cadence de production pour subvenir à une de­mande croissante. L'étude des bractéates, monnaies généralementmuettes, doit se doubler de l'examen attentif des trésors, dont 122sont répertoriés en détail. Grâce à ses nombreux tableaux, au résu­mé en allemand et en anglais, comme pour les tomes 1 et II, à sa tren­taine de planches gravées au trait, ce volume, consacré à un monnay­age important qui n'en reste pas moins toujours un peu énigmatique,est de consultation aisée. P. NA5TER

METCALF (D. M.), Ashmolean Museum, Oxford. Part III.Coins of Henry VJJ. Londres, Oxford University Press etSpink and Son, 1976, in-Sv, IL p., LIlI pl. avec pages nonpaginées en regard. (Sylloge of Coins of the British Isles,23). - Prix: f 15.

On reste quelque peu perplexe devant le fait que plus de vingt vo­lumes de cette Sylloge ont paru en moins de vingt ans. La plupartont été commentés dans cette Revue. En général, c'étaient les numé­raires britanniques (dans un sens fort large du terme) qui y étaient

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catalogués. Avec ce volume 23, nous nous trouvons à l'aube destemps modernes, vers 1500, bien que le monnayage soit techniquementet épigraphiquement encore exclusivement médiéval, mais témoignede cette maturité atteinte dès le 14e siècle, comme également en Franceet aux Pays-Bas. Près d'un millier de pièces (84 en or et le reste enargent, essentiellement des gros et demi-gros) de ce seul souverainHenri VII (1485-1509) permet à l'auteur de faire l'histoire approfon­die des émissions durant ce règne. Grâce aux qualités techniques dece beau livre, un certain charme rayonne de ce monnayage, et cer­tainement pas le moins des premiers shillings et gros à portrait deprofil à droite, ce qui constitue un dernier pas vers les temps modernes.

P. NASTER

JUNGWIRTH (Helmut), Corpus Nummorum Ausiriacorum(CNA). Band V. Leopold J. - Karl V J. (1657 - 1740).Wenen, Bundessammlung von Medaillen, Münzen und Geld­zeichen, 1975, in-4°, VIII + 232 p., 42 pl. - Prijs : AS 594.

Deze vijfde band, de eerste uit de geplande achtdelige reeks CNA,is een bewerking van de in twee uitgaven (1920 en 1948) verscherienOsterreictusclie Miuizpriiqutiqen 1519-1938 von V. Miller zu Aich­holz - A. Loehr - E. HoIzmair. De auteur heeft op verdienslelijkewijze het werk op zich genomen om de oorspronkelijke uitgave - eengedrukt handschrift in moeilijk hanteerhaar formaat - in een nieuwevorm te brengen. Hij volgt in principe het vroegere schema, maarheeft nu door het nieuwe koôrdinatensysteern een duidelijk citerenvan een bepaaid stuk vergemakkelijkt. De uitgave is bovendien aan­gevuld met verwijzingen naar vellingscatalogi en de reeks afbeeldingenis verruimd. Het fotografische deel zou misschien wel beter kunnenverzorgd zijn : de opnamen verschillen zeer in kwaliteit en bemoeilijkendikwijls de identificatie van een stuk. Dit deel behelst siechts deaanduiding van de geslagen munten volgeus regeringen, muntplaatsen,muntsoorten. De geschiedenis van het muntwezen zai in hel eersteboekdeel van de CNA behandeld worden. Dit werk is een zeer goedhulpmiddel en referentiewerk tot verdere studie voor degenen, diezich een diepere kennis willen toeeigenen van het muntwezen o.m.tijdens het Oostenrijks tijelvak in België. M. Th. RATH

DE LUCA (Piero), Medaglie papali. Papals Medals, 1 vol.in-Sv, avec de nombreuses illustrations. Santa Severina (Ca­tanzaro), Editions Selin, 1975 (Supplemento straordinario deIl Gazeiiino Numismalica). Relié en simili veau raciné.­Prix: L. 18000.

Cet ouvrage bilingue (italien avec traduction anglaise en regard)est de présentation soignée, voire luxueuse. Il sera utile et même in-

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dispensable autant aux collectionneurs et aux numismates profes­sionnels qu'aux historiens et aux historiens de l'art. On sait que laPapauté est sans doute la seule institution dont 1'histoire métalliquese déroule sans interruption depuis le xve siècle. L'A. n'a pas eu des­sein d'en retracer le déroulement dès cette époque, mais il nous offreune sorte de « corpus >) des médailles et, en appendice, un répertoiredes monnaies des derniers pontificats, les premières de Pie X à PaulVI, soit de 1903 à nos jours, les secondes à partir du Traité de Latran(1929). 137 médailles sont étudiées. M. de Luca les a classées chro­nologiquement en distinguant les m. annuelles et les m. extraordi­naires. Pour chacune d'elles, il s'est appliqué à donner une courtedescription, le diamètre, le matière, le poids, l'indice de rareté et leprix établi en mars/avril 1975 sur le marché romain. Un appendicede 50 p. nous renseigne sur les prix des monnaies vaticanes sur cemême marché. Quelques documents historiques clôturent l'œuvre.Ce n'est pas la partie la moins intéressante, loin de là, que la trèsabondante illustration du livre. Chaque médaille est reproduite àgrandeur réelle face et revers, en simili gravure. Ces quelques 270clichés sont dignes de la plus grande attention. La plupart sont trèsbons et beaucoup sont excellents. Tous les médaillistes qui consulte­ront ce répertoire seront sensibles à l'effort ainsi réalisé. Ils y trouve­ront matière à information précise sur les médailles vaticanes contem­poraines et aussi à réflexion: d'abord sur le nouveau visage de l'Églisequi tend à se débarrasser de tout triomphalisme même dans son his­toire métallique, ensuite sur l'art des médailleurs qui ont difficile et neréussissent que rarement à trouver un équilibre harmonieux entre unréalisme descriptif excessif tenant de la photographie et un schéma­tisme outrancier soi-disant dépouillé mais qui n'est que sécheresseet mort de l 'œuvre. À noter quelques heureuses exceptions toutefois,notamment certaines médailles de Pie XII. Le travail de M. de Lucaet sa présentation par l'éditeur Solin méritent des félicitations.

Émile BROUETTE

Kurjiirst Max Emanuel. Bayern und Europa um 1700.Band J. Zur Geschichle und Kunslgeschichle der Max­

Emannel-Zeit. Herausgegeben von Hubert GLASER. Mün­chen, 1976, in-4°, talrijke afb. in de tekst, waarvan vele inkleur, XVII p. + 486 p.

Band Il. Katalag der Ausslellung im Allen und NeuenSchlass Schleissheim. Schleissheim (München), Altes undNeues Schloss, 1976, in-4°, talrijke afb. in de tekst, waarvanvele in kleur, XVI p. + 393 p.

Naar aanleiding van de 25ûd e sterfdag van keurvorst Max Emanuelwerd te Schleissheim bij Munchen in het Alte en Neue Schloss een

13

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tentoonstelling ingerlcht. Het beeld van deze periode wordt samen­gesteld uit vele artistieke en archivalische objecten : beeldhouwwerken,schilderijen, tekeningen en etsen, medailles, jetons, wapens, meubelsen tapijten, oorkonden en hrieven. Het is zo rijk en zo gedifferentieerdals de periode zelf.

Bij deze gelegenheid werd niet alleen een catalogus voor de tentoon­stelling maar ook een overzicht van de geschiedenis en kunstgeschie­denis van de tijd om 1700 uitgegeven. In Band 1 behandelt Hr. L.SEELIG in een artikel Aspekle des Herrscherlobs - Max Emanuel inBild und Allegorie, o.a. de iconografie van de medailles, waarvan ereen dertigtal ter illustratie van de geschiedenis van Max Emanueltentoongesteld zijn. Aan de catalogus zelf hebben buiten L. SEELIG,

Mevr, I. SCHEIKLIES - WEBER en Hr. P. VOLK meegewerkt, en methun beschrijvingen een uiterst waardcvolle bijdrage tot de studie vande medailles van de 17de/18de eeuw geleverd,

Tenslotte is deze tentoonstelling niet alleen merkwaardig en aan­trekkelijk vanuit numismatisch oogpunt, maar ook omwille van hetteit, dat zij een stuk van de geschiedenis van België uitmaakt ; MaxEmanuel was immers stadhouder van de Spaanse Nederlanden van1692 tot 1701 en van 1704 tot 1706. M. Th. RATH

PASTOUREAU (Michel), Les armoiries, 1 vol. in-BD, 81 p.Turnhout, Éditions Brepols, 1976 «1 Typologie des sourcesdu Moyen Âge occidental », fasc. 20).

Ce petit traité de typologie héraldique est excellent, mais ne satis­fera pas tout le monde: les historiens, en particulier les médiévistes, ysont dits manquer de rigueur dans leurs études héraldiques (p. 9),rarement capables de blasonner correctement et refusant de fournirl'effort pour le faire (p. 54). Les héraldistes et les sigillographes (lansleurs revues ne sont guère favorisés non plus (p. 19). L'Universitéelle-même reçoit son coup de griffe (p. 54, note 1) (1). De tout cela il ya évidemment une part de vérité. Pour ses devanciers, l'A. est sou­vent sévère, mais a parfois des appréciations qui étonnent. Évidem­ment les héraldistes débutants et même chevronnés ne devront paschercher dans ce volume des descriptions savantes et modèles dont ilspourraient s'inspirer pour leurs propres exposés. L'A. n'a cure de cepoint de vue. Avec raison, HIe laisse à d'autres, car la typologie, selonles termes mêmes de la collection, laquelle se dit ambitieusement dé­sireuse de reconstituer le passé sous toutes ses formes, formule desméthodes, mais n'aligne pas des faits. En matière de méthode, l'A.

(1) Notre Revue a l'honneur de figurer (p. 20) parmi les 7 périodiques (dont3·français) non spécialisés en héraldique mais « qui publient assez régulièrementdes articles d'excellente qualité consacrés aux armoiries et aux sceaux du MoyenAge e,

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excelle. II laisse loin derrière lui ses prédécesseurs par la densité de sonérudition, la rectitude de son jugement et la clarté de son exposé.Divisé en chapitres traitant successivement de la bibliographie, desproblèmes de définition et de terminologie (2), de l'évolution des ar­moiries, des sources et de leur critique, de l 'héraldique comme scienceauxiliaire et comme discipline nouvelle, ce bref traité est harmonieuse­ment situé entre l'ouvrage de vulgarisation et les hauteurs touffues duHandbucli. Il se lit avec plaisir et sera d'un grand profit notammentpour les numismates si souvent obligés de décrire des armoiries et,dès lors, d'en comprendre l'origine, l'évolution et la signification. L'A.doit en être félicité. Il est cependant regrettable que dans ce précisrien ne soit dit des devises et des cris qui forment un élément impor­tant et inséparable des armoiries, pas plus que des légendes des sceauxdont l'A. faît grand cas, avec raison.

Émile BROUETTE

NOHEJLOVA-PRATOVA (Emmanuela), Zdklady numismatiky,Prague, Academia, 1975. 1 vol. in 80 , 263 p., 64 pl. Prix:70 Kr.

Cette introduction à la numismatique vise, par la langue, un publicd'Europe centrale. L'ordonnance est claire et logique et les exempleschoisis relèvent de préférence du Moyen âge et des temps modernes.L'auteur tient compte de certaines acquisitions des méthodes ré­centes, mais le livre est destiné notamment à un public d'historiens,pour lesquels la numismatique est une science auxiliaire. Les mon­naies grecques n 'y sont pas considérées, leur bibliographie est absente.En revanche, on trouvera un bon chapitre sur les sources écrites utilesau numismate, une illustration originale pour l 'histoire des cabinetsnumismatiques (Bruxelles et Athènes y sont cités sans plus) et pourla technique de frappe, sujet où la science tchécoslovaque nous a valude bonnes contributions par ailleurs.

Le Dr. E. Simek a dressé la bibliographie de la numismatiquetchèque et des contributions de savants de son pays à la numisma­tique (1771-1971). C'est une partie éminement utile de ce livre pourtout qui doit s'occuper de l'Europe centrale.

Tony HACKENS

(2) Je ne comprends pas l'idée développée à la note 4 de la page 22. Pourquoipourrait-on dire: le blason des ducs de Brabant est de sable au lion d'or, et nepourrait-on pas dire: le portrait du duc de Brabant est orné d'un blason de sableau lion d'or? L'héraldique ne languit-elle pas autant d'un purisme excessifque d'un relâchement de langage? D'ailleurs, l'A. lui-même confond sous unterme unique de u support» ce qui est à distinguer en support, tenant et soutien(p. 23 et 47). Autre question: l'aigle éployée est-elle nécessairement bicéphale(p. 55, note 2)?

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Nous accusons réception de;

1° La Vie Numismatique (nOS 1 à 3: janvier à juin 1976), organebimestriel né de la fusion du Bulletin de l'Alliance Européenne Nu­mismatique et de celui des Jeunesses Numismatiques créé par leCERCLE D'ÉTUDES NUMISMATIQUES (rédaction: MM. M. Colaert, M.Plume et J. Daubry). On y trouve d'intéressants articles de fondbien illustrés, des renseignements sur les frappes nouvelles, des in­dications sur la vie numismatique belge et un très utile calendrierdes manifestations de l'année. Réd.: 20, rue de l'Anémone, 1180Bruxelles.

20 Monedas (17e année, 1975), publication trimestrielle de la So­CIETAS NUMISMATICA DE PUEBLA (Mexique) comportant quelquesarticulets illustrés sur la numismatique mexicaine et internationale.Dir, : Apartado postal 329, Puebla.

30 La Numismaiica, revue mensuelle d'histoire de la monnaie ac­tuellement dans sa 7e année, qui contient notamment (na de décem­bre 1975) une courte étude sur les premières monnaies de l'Inde an­tique, le relevé des émissions de monnaies et de médailles de l'Annéesainte 1650 (à suivre), l'annonce de la fondation d'une Académie deNumismatique à Reggio nell 'Emilia, ainsi que des cotations pourcollectionneurs. Dir; : via Pace, 8, Brescia.

40 Il Gazzetiino Numismatico, un périodique bimestriel édité parla maison Selin, dont nous avons reçu les numéros d'octobre 1975 àavril 1976 (4e année, nO 5 à 5e année, nO 2). On peut y lire des no­tîces sur les expositions et manifestations numismatiques en Italie,des indications sur les faux, des comptes rendus livresques et une belleétude d'Ercole Scerbo sur les monnaies des camerlingues depuis leXVIe siècle. Le tout avec abondante illustration. Dir.: Casa editriceSELIN, Santa Severina (Catanzaro). É. B.

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SOOIÉTÉ ROYALE DE NUJ\fISMATIQlTEDE BELGIQUE

ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIF

SOUS LE HAUT PATRONAGE DE S. M. LE ROI

KüNINKLIJK BELGISCH GENOOTSCHAPVOOR NUMISMATIEK

VERENIGING ZONDER WINSTBEJAG

ONDER DE HOGE BESCHERMING VAN Z. M. DE KONING

EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUXUITTREKSELS DIT DE VERSLAGEN

Assemblée générale d'été tenue à Maredsous,le diDnanche 7 septenibre 1975

La Société est accueillie à 11 11 par le Rév. Père Prieur et DomFrédéricq Plissart. Au nom du président, M. Brouette, vice-président,qui avait organisé la journée, remercie la communauté monastique deMaredsous pour son aimable hospitalité.

L'assemblée générale des membres titulaires est ouverte sous laprésidence de M. Brouette. Y assistaient MM. J. Jadot, président,P. Naster, président honoraire, T. Hackens, secrétaire, P. De Baeck,trésorier, H. Frère, contrôleur, Dom de Clercq, MM. J. Viérin L. Ausse­let, M. Colaert, A. Dumoulin, Mme Van Gansbeke, Juffr. S. Scheers.

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de l'assemblée géné­rale, tenue le 16 mars 1975. Ce texte est approuvé. Il n'est procédéà aucune élection, le bureau n'ayant pas reçu de candidatures.

A 11 11 15 s'ouvre l'assemblée plénière. Étaient présents, outreles membres cités, MM. O. Jacobsen et M. Dhénin, membres étrangers,ainsi que Mmes Naster, Frère, Viérin, Dhénin et Jacobsen, invitées.

On entend d'abord la communication de M. Michel Dhénin, con­servateur au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale deParis: Les monnaies des Pays-Bas bourguignons et espagnols trouvéesdans le tombeau de saint Druon à Sebourg (Valenciennes). Ce travaila donné lieu à l'article publié ci-dessus, p. 99-131.

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196 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX

On faît circuler la Sylloge Nummorum Graecorutn, Grèce, Coll. RénaH. Euelpidis, fasc. 1I, Macédoine - Thessalie, publiée par le Séminairenumismatique de l'Université catholique de Louvain, œuvre du se­crétaire et de Mme Argyropoulou, membre étranger de notre Société.

La séance est clôturée à 13 h. Après un déjeuner servi dans unesalle de l'abbaye, les membres et les invités visitèrent les diverses par­ties de celle-ci, notamment la bibliothèque et la collection numisma­tique sous la conduite érudite de Dom Thomas Delforge et de DomGislebert Ghysens.

Le président remercia les religieux pour leur accueil et la journéese termina par une visite guidée du château-ferme de Falaën.

Séance tenue à la Bibliothèque royalele 11 octobre 1975

La séance est ouverte à 15 h par M. Jean Jadot, président.M. le chanoine L. Matagne présente une communication: La

succession d'Héraclius, publiée ci-dessus, p. 87-98.

M. le professeur Naster commente quelques publications récentes,envoyées à la Société pour compte rendu.

Séance tenue à la Bibliothèque royalele 20 décembre 1975

La séance est ouverte à 15 h par M. Jean Jadot, président.On entend la communication du R. P. G. BUNGE : Les persécutions

religieuses d'Antioehue IV el les villes grecques.Cette communication donnera lieu à une publication ultérieure.Divers membres avaient apporté des monnaies d'argent et de bronze

séleucides, en rapport avec la communication.

Séance tenue à la Bibliothèque royalele 17 janvier 1976

La séance est ouverte à 15 h par M. Jean .Iadot, président.On entend deux communications:M. J. VIÉRIN parle du Dépistage des trouvailles monétaires.Notre confrère, puisant dans sa longue expérience d'architecte et

de numismate, l'apporte les péripéties qui ont entouré le sauvetagede quelques trésors, et dont le mérite lui revient. Les membres pré­sents purent admirer, d'ailleurs, un certain nombre de trouvailles,que M. Viérin avait apportées grâce à la collaboration des proprié­taires actuels. Cet exposé très vivant et illustré par les monnaieselles-mêmes, suscita un vif intérêt et démontra en même tempsl'efficacité des services qu'un membre actif de notre Société peut

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UITTREKSELS UIT DE VERSLAGEN 197

rendre pour la connaissance et la conservation du patrimoine his­torique et artistique de notre pays.

M. T. Hackens présente une Note d'iconographie orientalisante àpropos de siatères de Mallos et d'une fibule étrusque.

À partir d'une fibule conservée actuellement au Musée de la RhodeIsland School of Design à Providence (USA), où figure une divini­té à tête janiforme et munie d'ailes, l'orateur présente quelques au­tres figurations d'êtres mythologiques ayant les mêmes caractéris­tiques notamment dans la céramique et surtout, à la fin du VIe 5.,

un siècle après la date présumée de la fabrication de la fibule, surdes statères de Mallos, en Cilicie. Cette analogie n'est pas la seuletrace d'une parenté entre l'iconographie orientale et celle des Étrusques.Ce point est repris dans le catalogue des bijoux classiques du musée,publié par l'auteur en juin 1976 à Providence.

Séance tenue à la Bibliothèque royalele 21 février 1976

La séance est ouverte par M. Jean Jadot, président, à 15 h. Deuxcommunications sont présentées:

M. le professeur P. Naster, À propos des monnaies archaïques enélectrum. On lira l'essentiel de cette communication sous forme decompte rendu critique ci-dessus, p. 174-176.

M. A. Louant, conservateur honoraire des Archives de l'État: Iden­tification d'un mystérieux insigne de pèlerinage.

L'objet de cette communication se rapporte à la découverte parun militaire anglais, en 1918, dans les environs des vestiges de l'ab­baye des Dunes, où son régiment était cantonné, d 'un petit diptyqueen plomb (h. environ 10 cm, 1. un peu plus de 9 cm). Le premiervolet représentait un évêque coiffé de la mitre et surmonté du brasde Dieu se terminant par une main montrant du doigt. Le secondvolet montrait un personnage satanique; en regard une inscriptionen caractères inconnus qui n'a pu être déchiffrée. L'objet, examinéen 1955 et 1956. a aujourd'hui disparu, mais il en subsiste des photos.Des savants belges et étrangers consultés n'ont pas alors pu l'iden­tifier. C'est grâce à la compétence et à la perspicacité du professeurKurt Kaster, directeur général de la Bibliothèque de Francfort,que M. Louant put identifier l'objet. Il s'agit d'un des inombrablesinsignes de plomb forgés à Londres par deux ingénieux faussairesqui se trahissent par des anachronismes nombreux et ridicules. Cesfaux, conservés nombreux, notamment au British Museum, ayantété dénoncés dès 1858 par la British Archeological Association, ontdonné naissance à un procès en diffamation soutenu devant le Tribu­nal de Guilfort par un antiquaire londonien qui jugeait calomnieusescertaines expressions du compte rendu publié par l'Association. M.Louant commente avec humour les débats du tribunal et les t.émoi-

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198 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX

gnages d'experts appelés à la barre. Il conclut en mettant en gardeles collectionneurs contre la fausseté évidente de l'objet qui trompamême la perspicacité des experts du British Museum. Il apporteaux amateurs des indices très sérieux à propos de son identification.

Assemblée générale tenue le 21 m.ars 1976,à la Bibliothèque royale

La séance est ouverte à 10 heures sous la présidence de M. JeanJadot.

Sont présents MM. P. Naster, président honoraire, É. Brouette,vice-président, T. Hackens, secrétaire, P. De Baeck, trésorier, H.Frère, contrôleur, MM. Tollenaere, Herssens, Fléron, Dumoulin, Vié­rin, Ghyssens, Elstrorn, L. Ausselet, Dom de Clercq et le ChanoineMatagne, Mme van Gansbeke et Mlle Scheers, membres titulaires.

S'étaient fait excuser: Mlle Maes, M. van der Elst, l'Abbé VanBockrijck, MM. Schindel, Bogaert et Michaux.

Le secrétaire lit le procès-verbal de l'assemblée générale d'ététenue à Maredsous le 7 septembre 1975. Ce texte est adopté.

Le trésorier présente le bilan de l'exercice 1975. Les recettes sesont élevées à 378.287 frs et les dépenses à 92.066 frs. Il est à remar­quer que le coût de la Revue de l'année 1975 n'est repris que pourpartie, le solde devant être payé en 1976.

Ce rapport est adopté sur avis conforme du contrôleur, M. Frère.Sur proposition du trésorier et après délibération, la cotisation est

fixée à 800 Fr. pour les membres belges et les membres étrangers rési­dant en Belgique. Elle sera de 900 Fr. pour ceux qui résident à l'étran­ger. Le prix de vente de la Revue sera de 1.200 Fr. pour l'année encours.

L'assemblée prend acte de la démission de M. Baerten, membre,titulaire, de MM. de Jonghe, Spitaels, Terroir et Versluys-Sohie,membres correspondants.

À l'unanimité sont élus membres titulaires: MM. De Wit, Meertet Cockshaw,

Sont élus membres correspondants, à l'unanimité: M. F. .Iouret(présenté par le Chan. Matagne et M. Colaert), de heer E. Frans(voorgesteld door dhr De Baeck en Herssens), Mevr. Artemis-Gyselen(voorgesteld door Prof. Naster en Juffr. Scheers).

Sont élus membres étrangers, à l'unanimité: M. C. Thelinge (pré­senté par MM. Hackens et De Baeck), Mlle Desphina Alatsis (prés.par MM. Frère et Hackens) et M. G. W. de Wit (présenté par MM.Hackens et Frère).

L'assemblée prononce à l'unanimité l'exclusion d'un membre cor­respondant après avoir entendu les plaintes dûment justifiées pardivers membres.

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UITTREKSELS DIT DE VERSLAGEN 199

L'assemblée élit par acclamation le nouveau Bureau pour les an-nées 1976-79, composé comme suit:

Président: M. É. BrouetteVice-Président: M. P. De BaeckSecrétaire: M. T. HackensTrésorier: M. M. ColaertContrôleur: M. H. FrèreSecrétaire-adjoint: M. H. De WitBibliothécaire: M. P. Marchetti.

La Commission de la Revue reste composée de MM. P. Naster, É.Brouette, J. Jadot et T. Hackens. M. Brouette remercie les membres.

Sur proposition de M. Brouette, l'assemblée élit à l'unanimité etpar acclamation M. Jean Jadot président honoraire.

L'installation du nouveau bureau aura lieu le 22 mai, lors d'uneséance à caractère spécial, à Bruxelles.

À 11 heures s'ouvre l'assemblée plénière.y assistaient, outre les membres cités, Mme Van Haeperen, M. P.

Vilain, F. Jouret, membres correspondants, et Mlle Josèphe .Iacquiot,M. J. Duplessy, Juffr. M. Th. Rath et M. C. Thelinge, membresétrangers.

Le secrétaire présente le rapport de l'année écoulée. Il relève notam­ment diverses activités des membres:

Mlle De Strooper est boursière des accords culturels belgo-helléni­ques, M. R. Brulet a été promu docteur en Archéologie et Histoirede l'art à l'U.C.L. avec une thèse comportant un important chapitresur la circulation monétaire dans nos régions au IVe s. ap. J.-C. Pourles contacts avec l'étranger, il faut citer le président honoraireP. Naster qui assure la présidence du sous-comité pour la Syl/ageNummorum Graecorum, Mlle Scheers qui a participé au symposiumsur la circulation monétaire organisé à Francfort en février et T.Hackens, qui a été invité à la tribune de la Société hellénique denumismatique en janvier 1976. Le séminaire de numismatique del'Université de Louvain a reçu le Dr P. Bastien qui a parlé du mon­nayage de Lyon entre 276 et 285, sujet repris de son ouvrage monu­mental qui vient de sortir de presse dans la série Numismatiqueromaine. De plus, le secrétaire et Mme Argyropoulou ont publié lesecond fascicule de la Sylloge Nummorum Graecorum, Grèce, etMlle Scheers a publié le catalogue des monnaies gauloises de la Col­lection Danicourt à Péronne, dans le cadre des Études numis­matiques du Cercle d'Études numismatiques.

Le secrétaire termine son rapport bilingue en adressant ses remer­ciments très respectueux au président, M. Jadot, sous l'égide duquelil a pu collaborer aux travaux de la Société et du Bureau au coursdes six années écoulées. Il remercie également les membres pour leurprésence et spécialement ceux qui ont présenté une communicationou des exemplaires remarquables de leur collection.

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200 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX

On entend ensuite la communication de Mlle Josèphe Jacquiot, an­cien conservateur au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationa­le: La médaille satyrique à l'époque de Louis XI Vaux Pays-Bas.

Cet important travail donnera lieu à une publication ultérieure.La communication, présentée avec de nombreuses illustrations et

une verve qui ne se dément jamais, suscita de nombreuses questionsdans l'assistance, qui pouvait contempler par ailleurs des séries demédailles apportées par divers membres et illustrant une partie dusujet de l'orateur. Les conversations très animées continuèrent aurestaurant (l Le Londres 1), où bon nombre de membres se retrouvèrentaprès la clôture de la séance, à 13 heures.

Séance d'installation du nouveau Bureautenue à Bruxelles le 22 mai 1976

C'est à l'extrême obligeance du collège des Bourgmestre etÉchevins de la Ville de Bruxelles que notre Société eut ce jour leprivilège de se réunir dans un cadre exceptionnel de beauté et deprestige, celui de la Maison patricienne de la Ville, sise rue du Chêne.A 15 h diverses personnalités invitées et de nombreux membres,certains accompagnés de leurs épouses, étaient présents dans lessalons du premier étage. Le Président sortant, M. Jean Jadot, pritla parole. En termes choisis, il salua la présence de Mlle Mina Martens,archiviste de la capitale, et de M. De Cuypel', chef du protocole.Il souhaita la bienvenue aux dames qui avaient bien voulu rehaus­ser de leur présence cette réunion. M. Jactot remît ensuite le jetond'honneur, en argent, de notre Compagnie à Mlle Martens, rappelantà cette occasion que, depuis 1961, les archives de la Société étaientconfiées à la garde sage et vigilante des Services qu'elle dirige, qu'en1966, lorsque se fêta notre CXXVe anniversaire, Mlle Martensavait proposé de tenir notre séance académique en l'hôtel de villemême de Bruxelles et qu'aujourd'hui encore c'est grâce à sonobligeant appui que nous nous réunisions quelques heures danscette belle demeure, dont la gestion dépend de son Administration.

Se référant à une tradition récente mais fort judicieuse, M. Jadotremit solennellement la médaille de membre titulaire à MM. H. Dewitet C. Meert, élus en cette qualité au mois de mars dernier (1). Il eutdes mots aimables pour tous deux, rappelant les mérites qu'ilsacquirent à l'égard de la Société. Enfin, s'adressant aux membresdu Bureau installés ce jour, M. Jadot évoqua leur attachement,leur dévouement et leurs publications numismatiques ou sigille­graphiques. Il leur souhaita de maintenir l'audience exceptionnelle

(1) M. P. Cokshaw, également élu en mars, qui n'a pu assister à la séance,reçut la médaille des mains de M. Brouette à la séance d'octobre.

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de la Société et s'adressant plus spécialement à M. Brouette, il rappelales services éminents qu'il avait déjà rendus à la Société. Il concluten énumérant les titres du nouveau Président, insistant sur sescentaines de publications. En l'assurant de sa certitude que l'avenirde la Société était en de bonnes mains il lui remit le sceau et le cachetde la Compagnie, reliques vénérables matérialisant l'autorité prési­dentielle.

Prenant à son tour la parole, M. Brouette, après avoir rendu hom­mage au Roi, notre Haut Protecteur, évoqua l'œuvre de ses prédé­cesseurs et retraça les grands traits de leur sage administration.Il s'attacha, en particulier, à dégager la personnalité du présidentsortant, évoquant sa compétence et son dévouement, montrant que,l'amour de la monnaie et de la médaille aidant, M. Jadot restaitle très grand administrateur de la Société, qu'il avait connu plus d'unquart de siècle et qui avait porté au zénith le rayonnement de notreCompagnie, en particulier par l'impeccable organisation de l'expo­sition de 1966 qui fit sensation dans le monde de la numismatique.Au nom du nouveau Bureau, il prit l'engagement de conserver in­tactes les traditions qui font de la Société royale de Numismatiquede Belgique une compagnie scientifique ouverte aux disciplines del'humanisme.

Une réception suivit cette séance académique.

Séance tenue à Anvers, à la Maison de Rubens,le 20 juin 1976

À 10 h 30, les membres se retrouvèrent dans la grande salle dela Maison de Rubens à Anvers. M. le président Brouette remerciale Conservateur pour son accueil très aimable et donna la parole auVice-président qui fit, en langue néerlandaise, l'historique de la collec­tion numismatique de Rubens et, indépendamment, celle de la col­lection Prosper Michaux, léguée au Rubenshuis. M. De Baeck fitensuite une visite guidée de la collection exposée dans la salle mêmede la réunion. Ensuite, le personnel scientifique du musée fit auxmembres les honneurs de la maison en guidant deux groupes suivantles préférences linguistiques des membres et des invités.

Tony HACKENS

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NÉCROLOGIE - OVERLIJDENS

LUCIEN FOUREZ

Le 7 avril 1976 mourut à Dinant Lucien Fourez. C'était un de nosplus anciens membres, des plus fidèles aussi. Notre confrère étaitné à Beclers, près de Leuze en Hainaut, le 3 août 1905. Porteur desdiplômes de docteur en droit et en sciences historiques, il s'inscrivitd'abord au Barreau, puis accéda à la magistrature et termina à Tournai,en août 1975, une brillante carrière judiciaire en qualité de vice-prési­dent du Tribunal de Première Instance. Notre Société l'élut cor­respondant régnicole en mars 1940. Il devint membre effectif en1949. Malgré la distance qui sépare Tournai de Bruxelles, il étaitfort assidu à nos réunions, prenant une part active aux discussionset s'intéressant vivement à la vie de la Société. Il s'était spécialiséen héraldique et en sigillographie et nos confrères purent maintesfois profiter de ses sagaces réflexions et commentaires. Ils eurent l'oc­casion d'entendre à notre tribune, lors de ses communications, devéritables leçons de méthode et d'érudition. Le défunt signa plusieursétudes clans la Revue belge de Numismatique: La matrice en ivoiredu sceau du chapitre de la cathédrale de Tournai, t. XCIII, 1947,p.l09­116; Les sceaux à eltigies des évêques de Tournai, t, XCVI, 1950,p. 89-99; Les matrices en argent du grand sceau et du contre-sceau dela ville de Tournai, t. XCVIII, 1952, p. 83-90. Il avait déjà publié,en 1932, un important ouvrage sur Le droit héraldique dans les Pays­Bas catholiques et, en 1943, un excellent Manuel d'initiation à l'héral­dique.

Il s'occupa aussi de généalogie et en plusieurs circonstances desspécialistes de cette science profitèrent de ses connaissances.

Lucien Fourez, qui était fier du passé de sa ville d'adoption, s'inté­ressait passionnément à son histoire. Très tôt membre de la Sociétéroyale d 'Histoire et ct'Archéologie de Tournai, il en devint le présidentet aussi le conservateur du très riche musée de cette ville. Par ail­leurs, ses qualités d'archéologue firent de lui un érudit correspondantde la Commission royale des Monuments et des Sites et un éminentprésident de l'Académie royale d'Archéologie de Belgique. Anciencombattant et prisonnier de guerre, il portait le grade de capitaine­commandant de réserve. Ses mérites dans la magistrature et sa belle

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204 NÉCROLOGIE - OVERLIJDENS

conduite aux armées furent récompensés de l'octroi de plusieursdistinctions honorifiques: il était notamment commandeur de l'Ordrede la Couronne.

Lorsque, affaibli par l'âge et la maladie, il se sentit incapable dese déplacer jusqu'à Bruxelles, Lucien Fourez eut la délicatesse d'espritde s'effacer et de remettre son titre de membre titulaire à la discrétionde notre Société pour que celle-ci pût lui élire un successeur. Il seretira, démissionnant en 1973. La dernière fois que je le rencontrai ­c'était au printemps 1975 à l'Hôtel de Sociétés scientifiques de larue des Champs-Élysées - il me dit sa peine de ne plus être desnôtres et souhaita longue vie et prospérité à notre Compagnie. Telétait Lucien Fourez. Érudition et aménité, droiture et couragecivique furent les grandes qualités dont témoignait notre regrettéconfrère. Son souvenir sera gardé très longtemps par nous, commepar tous ceux qui l'ont approché.

Émile BROUETTE

La Société a aussi été douloureusement affectée par le décès detrois autres membres: Pierre Fisch, Administrateur-Délégué de lafirme Fibru-Fisch, qui a toujours témoigné un vif intérêt pour toutce qui concerne la numismatique et les médailles et qui était membrecorrespondant depuis 1967 ; l'Avocat Alexandre Lejeune, du Barreaude Bruxelles, membre correspondant depuis 1970, et André Weber,Président du Cercle Numismatique de Mulhouse, membre étrangerdepuis 1971, qui trouva une mort tragique ainsi que son épouse etun de ses petits-fils le 8 juillet dernier dans un accident de la route.Que les familles en deuil soient assurées des condoléances de la Société.

É. B.

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RÈGLEMENT DU PRIX TRIENNALDE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE

DE BELGIQUE

Art. 1. - II est créé un « Prix de la Société royale de Numisma­tique de Belgique », qui sera attribué tous les trois ans et pourla première fois en 1979.

Art. 2. - Ce prix sera décerné à l'auteur d'un mémoire scienti­fique, original et inédit se rapportant à la Numismatique ou à laSigillographie, sciences qui font l'objet de l'activité de la Société.Ce mémoire devra compter un minimum de cent pages dactylo­graphiées (33 lignes de 55 caractères ou espaces à la page). Ilpourra être illustré et rédigé dans une des langues suivantes:français, néerlandais, anglais, allemand. L'illustration et les do­cuments justificatifs seront exclus du comptage des cent pages.

Art. 3. - Les mémoires seront exclusivement signés d'une deviseet l'auteur joindra à son manuscrit une enveloppe cachetée conte­nant le texte de la devise choisie et ses nom et adresse au complet.La devise figurera aussi sur l'enveloppe.

Art. 4. - Les mémoires et enveloppes jointes seront envoyés re­commandés au Président, en double exemplaire. Les manuscritsobligatoirement dactylographiés devront être définitifs et de pré­sentation impeccable. La date limite de leur réception sera le 1cr

janvier de l'année au cours de laquelle le Plix sera attribué.

Art. 5. - Le Jury chargé de l'examen des mémoires se composerades membres de la Direction de la Revue belge de Numismatiqueet de Sigillographie, et, éventuellement, d'un spécialiste réputé desmatières traitées. Leur décision sera sans appel.

Art. 6. - Aucune distinction de sexe, d'âge, de diplôme, de titreou de nationalité ne sera prise en considération. Le Prix est doncattribuable à toute personne physique. En sont cependant exclusles membres du Jury et du Bureau de la Société.

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206 RÈGLEMENT DU PRIX TRIENNAL

Arl. 7. - Ce prix se composera d'un diplôme et d'une sommed'argent représentant tous frais déduits l'intérêt du capital y af­fecté, soit environ 20.000 fr. Si, pour une période, le Prix n'estpas attribué, son montant sera ajouté au capital. Ce Prix seraconféré solennellement lors de l'Assemblée générale de la Société,en mars.

Art. 8. - Le lauréat aura toute liberté pour l'impression de sonmémoire, mais s'engagera à faire suivre immédiatement le titre del'étude de la mention clairement indiquée et éventuellement tra­duite dans la langue du mémoire: Prix de la Société royale deNumismatique de Belgique, suivie des millésimes de la périoded'attribution.

Art. 9. - Tous les manuscrits seront rendus aux auteurs après laremise du prix au lauréat.

REGLEMENT VAN DE DRIEJAARLIJKSE PRIJSVAN HET KûNINKLIJK BELGISCH GENOOTSCHAP

VûûR NUMISMATIEK

Art. 1. - Er werd overgegaan tot de stichting van een « Prijs vanhet Koninklijk Belgisch Genootschap voor Numismatiek », die omde drie jaar zal toegekend worden en dit voor 't eerst in 1979.

Art. 2. -- Deze prijs zal uitgereikt worden aan de auteur van eenwetenschappelijke, oorspronkelijke en onuitgegeven bijdrage tot deNumismatiek of de Zegelkunde, wetenschappen die het voorwerpzijn van de werkzaamheden van het Genootschap. Deze studîe zaleen minimum van honderd getikte bladzijden bedragen (33 regelsvan 55 letters en afstanden per bladzijde). Ze mag geïllustreerdzijn en dient gesteld in een van volgende talen: Nederlands, Frans,Duits, Engels. De illustratie en de documcntatie dienende tot be­wijsvoering worden niet medegerekend in de honderd bladzijden.

Art. 3. - De bijdragen zullen uitsluitend met een kenspreuk wor­den ondertekend. De auteur voegt bij zijn handschrift een verze-

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REGLEMENT VAN DE DRIEJAARLlJKSE PRIJS 207

gelde omslag, waarop de kenspreuk wordt vermeld en waarin naamen volledig adres en ook de kenspreuk zij n opgegeven.

Art. 4. - De bijdragen en toegevoegde omslagen dienen, in dubbelexemplaar, aangetekend aan de Voorzitter gezonden te worden.De teksten moeten in machineschrift, in definitieve en onberispe­lijke vorm overgelegd worden. De uiterste datum voor ontvangstis 1 januari van het jaar waarin de Prijs zal worden toegekcnd.

Art. 5. - De Jury belast met het onderzoek van de bijdragen zalzijn samengesteld uit de leden van het Bestuur van de Revue belgede Numismatique et de Sigillographie, waartoe, gebeurlijk, een be­kend specialist van de behandelde onderwerpen kan toegevoegdworden. Tegen hun beslissing kan geen beroep worden aange­tekend.

Art. 6. - Er wordt geen onderscheid van geslacht, leeftijd, diplo­ma, titel of nationaliteit gernaakt. De Prijs kan dus toegewezenworden aan elke licharnelijke persoon. Worden echter wel uitge­sloten de leden van de Jury en deze van het Bureau van het Ge­nootschap.

Art. 7. -- De Prijs zal bestaan uit een diploma en een som gelddie, na aftrek van aIle onkosten, beantwoordt aan de interest vanhet kapitaal dat ervoor is bestemd, wat neerkornt op ong. 20.000 B.F.Indien VOOT een periode de Prijs niet wordt toegekend, wordt zijnbedrag aan het kapitaal toegevoegd. De Prijs zaI plechtig wordenuitgereikt op de Algemene vergadering van de maand maart.

Art. 8. - De laureaat zal in voIle vrijheid de schikkingen kunnennemen VOOT het drukken van zijn werk, doch verbindt er zich toede titel van de studie onmiddellijk te laten volgen van de, gebeur­lijk in de taal van het werk vertaalde, duidelijke verrnelding :« Prijs van het Koninklijk Belgisch Genootschap voor Numisma­tiek », gevolgd door de jaartallen van de periode van toekenning.

Art. 9. - Alle handschriften zullen aan de auteurs worden terug­gestuurd na uitreiking van de Prijs aan de laureaat.

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LISTE DES MEMBRES LEDENLIJST

(Août 1976 - Augustus 1976)

Haut Protecteur - Hoog Beschez-mer-

S. M. le Roi - Z. M. de Koning

Bureau de la Société (1976-1979)

Bestuur van hat Genootschap (1976-1979)

Président

Présidents honoraires

Vice-PrésidentSecrétaireTrésorierContrôleurBibliothécaireSeerétaire-adjo lnt

É. BrouetteP. NasterJ. JadotP. De BaeckT. HackensM. ColaertH. FrèreP. Marchet.tiH. Dewit

Voorzitter

Erevoorzitters

OndervoorzitterSecretarîsPenningmeesterControleurBibliothecarisAdjunct-Secretaris

Conunission de la Revue pour les années 1976 à 1979

Corn.m.issie voor het tijdschrüt voor de jaren 1976-1979

MM/HH. P. Naster, É. Brouette, J. Jadot, T. Hackens

1. Meznbre d'honneur - Erelid

S. M. le Roi Léopold III - Z. M. Koning Leopold III

1L Titulaires du jeton de la SociétéRouders van de penning van het Genootschap

1921

1. Mlle Augusta MAES, inspecteur général honoraire de la Ban-que nationale de Belgique, Bruxelles 1973

2. M. Herman LlEBAERTS, grand maréchal de la Cour, Bruxelles 19733. MUa Mina Martens, archiviste de la Ville, Bruxelles . 1976

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210 LISTE DES MEMBRES - LEDENLIJST

HI. Membres honoraires - Ereleden

1. BABELON (Jean), conservateur en chef honoraire du Cabinetdes Médailles de la Bibliothèque nationale, rue St-Guillaume,21, F 75007 Paris (France) 1950

2. AUGUET y DURAN (Luis), directeur général honoraire de laFabrica Nacional de Monedas y Timbre, Plaza Aunos, 8

(Cruz dei Raya), Madrid 2 (Espagne) 1956

3. MALÉCOT (Yves), président du Crédit Populaire de France,avenue de Wagram, 131, F 75017 Paris (France) 1957

4. ENNO VAN GELDER (H.), directeur van het Koninklijk Pen­ningkabinet, Zeestraat, 7tb, 's-Gravenhage (Nederland) .

5. VAROUCHA-CURISTODOULOPOULOU (Irène), conservateur hono­raire du Musée Numismatique national, Neophytou Vamva,1, Athènes 138 (Grèce) 1965

6. SUTHERLAND (C. H. V.), ancien président de la Commission in­ternationale de Numismatique, conservateur du Heberden CoinRoom, Ashmolean Museum, Oxford OXl 2PH (Angleterre) 1966

7. CASTELIN (Karel), dr. phil., Slrnâèkova, 4, 17000 Prague 7,

Holesovice (Tchécoslovaquie)8. GRIERSON (Philip), professeur aux Universités de Cambridge

et de Bruxelles, Gonville and Calus College, Cambridge(Angleterre)

9. LAFAURIE (Jean), professeur, rue de l'abbé Guil1eminault,3, F 94130 Nogent-sur-Marne (France)

10. BASTIEN (Pierre), docteur en médecine et en histoire, boule­vard Alexandre III, 48, B.P. 6315, F 59379 Dunkerque(France) 1968

11. LE RIDER, Georges, administrateur général de la Biblio­thèque nationale, rue de Richelieu, 58, F 75084 Paris Cedex02 (France) 1970

12. COLBERT DE BEAULIEU (Jean-Baptiste), docteur en médecine,en histoire et ès lettres. directeur de recherches au C.N.R.S.,av. de Palissy, 12, F 94340 Joinville le Pont (France)

13. CREPY (Max), président de la Société de Numismatique du Nord,rue du Lazaro, 25, F 59700 Marcq-en-Barœul (France) 1974

IV. Membres titulaires - Werkende leden (l)

1. DE MEESTER DE BETZENBROECK (Le baron Hervé), membredu Conseil héraldique, av. Alphonse XIII, 20, 1180 Bruxelles (1932) 1948

(1) Le millésime entre parenthèses indique la date de nomination de'membre correspondant, le second celle de l'élection de membre titulaire. ­Het jaartal tussen haakjes duidt de datum aan van aanstelling ais correspon­derend Iid ; het tweede, de benoeming ais werkend lido

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LISTE DES MEMBRES - LEDENLIJST 211

2. JADOT (Jean), membre titulaire de l'Académie royale d'Ar-chéologie de Belgique, av. Louise, 22, 1050 Bruxelles (1946) 1948

3. NASTER (Paul), gewoon hoogleraar aan de Katholieke Uni ver-siteit, Bogaardenstraat, 66 D, bus 1,3000 Leuven (1946) 1949

4. VANDER ELST (Charles), docteur en droit, président de la So­ciété royale des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique, LangeGasthuisstraat, 32, 2000 Antwerpen (1946) 1949

5. Nowé (Henri), ere-archivarts van de stad Gent, Prinses Cle-mentinalaan, 5, 9000 Gent (1930) 1950

6. LACROIX (Léon), professeur à l'Université de l'État, rue desGlacis, 153, 4000 Liège (1949) 1953

7. D'ASPREl\fONT LVNDEN (Le comte Geoffroy), ambassadeurhonoraire de S.M. le Roi, château de Mouffrin, 5335 Natoye. (1949) 1954

8. BINGEN (Jean), professeur à l'Université libre, av. des Mimo-sas, 97, 1150 Bruxelles (1950) 1954

9. LALLEl'tIAND (Jacqueline), chef de travaux au Cabinet des Mé­dailles de la Bibliothèque royale, av. Voltaire, 139, 1030 Bru-xelles (1951) 1954

10. DE WALSCHE (Jules), greffier honoraire à la Cour de Cassa-tion, rue Sallaert, 13, 1000 Bruxelles (1935) 1956

11. FRÈRE (Hubert), notaire, avocat honoraire à la Cour d'Appel,rue F. Nicolay, 15, 4100 Seraing (1950) 1958

12. ROSART (Fernand), administrateur de banques, square Fran-çois Riga, 26, 1030 Bruxelles (1946) 1958

13. SCHINDEL (Pierre C.), docteur en sc. chimiques, av. de la Jonc-tion, 60, 1060 Bruxelles (1951) 1958

14. DE WALSCHE (Louis), docteur en médecine, rue de la Vic-toîre, 185, 1060 Bruxelles (1951) 1958

15. BROUETTE (Émile), docteur en philosophie et lettres, ancienmembre de l'Institut historique belge de Rome, rue Jennay,28, 5852 hnes (1952) 1958

16. DE CLERCQ (Dom Gregorius, O.S.B.), archivaris van de St.­Picter-en-Paulus Abdij, Vlasmarkt, 23, 9330 Dendermonde (1953) 1958

17. PRÉAUX (Claire), professeur honoraire à l'Université libre, ruede l'Abbaye, 109, 1050 Bruxelles (1957) 1958

18. HERSSENS (Willy), Residentie «Amberes ~ C 8, Gounodstraat,2, 2000 Antwerpen (1948) 1959

19. FLÉRON (Joseph), conservateur du Musée, rue Ma Campagne,119, 4801 Stembert (1950) 1959

20. DEMEYER (Norbert-Jean),leraar aan hel Koninklijk Atheneum,Casinoplein, 28, 9000 Gent (1951) 1959

21. VIÉRIN (Jacques), architect, voorzitter van 6 Pro Cortoriaco &,

Mgr. de Haernelaan, 76, 8500 Kortrijk (1955) 196022. WELLENS-DE DONDER (Liliane), attachée scientifique au Cen­

tre national d'histoire des sciences, rue de Lombardie, 41,1060 Bruxelles (1959) 1960

.23. DE BAECK (Paul), algemeen bestuurder van verzekerings-maatschapijen, Van Putlei, 72, 2000 Antwerpen (1952) 1962

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212 LISTE DES MEMBRES - LEDENLIJST

24. GYSELINCK (Jean-Marie), notaire, av. Louise, 422, 1050 Bru­xelles

25. HAcKENs (Tony), professeur à l'Université de Louvain, av.

Léopold, 28A, 1330 Rixensart (tél. 02{653.96.91)

26. SMOLDEREN (Luc), ambassadeur, représentant permanent dela Belgique à l'Agence internationale de l'énergie atomique,

Marokanergasse, 22, 1030 Vienne III (Autriche)

27. AUssELET(Lucien), avocat, quai de Brabant, 22, 6000 Charleroi28. TOLLENAERE (Charly), officier AB en retraite, Résidence

Europa 11, av. G. E. Lebon, 53, 1160 Bruxelles29. SCHEERS (Simone), doctor in oudheîdkunde en kunstgeschie­

denis, Steenweg op Zaventem, 117, 1920 Diegem30. MATTHEESSENS (Frans), advokaat, St.-Jozefstraat, 5, 2000

Antwerpen31. COLIN (Albert), inspecteur des Douanes, av. Paul Deschanel,

88, 1030 Bruxelles32. SCUFFLAIRE (Andrée), chef de département aux Archives gé­

nérales du Royaume, av. W. Churchill, 165 D, 1180 Bruxelles33. COLAERT (Maurice), avocat à la Cour d'appel, rue de l'Ané­

mone, 20, 1180 Bruxelles34. VAN GANSBEKE (Marie-Hi), professeur au Lycée royal d'Ixel­

les, rue Cervantès, 35, 1190 Bruxelles35. BOGAERT (Raymond), gewoon hoogleraar aan de Rijksuniver­

sltelt, Koning Albertlaan, 38, 9000 Gent36. MICHAUX (Étienne), secrétaire général de société, rue de

Bovenistier, 57, 4350 Remicourt .37. KESTERS (Mgr. Hubert), vicari s-generaal, Statiestraat, 31,

3800 St-Truiden

38. MATAGNE (Le chanoine Léon), inspecteur des bibliothèquespubliques, Place, 26, 7935 Mainvault

39. DUl\IOULIN (Alexis), géographe, ~ Le Bocage &, rue de laBruyère, 179, 1320 Genval

40. AussELET (Michel), magistrat, boulevard Audent, 30, 6000

Charleroi41. MAES (Augusta), inspecteur général honoraire de la Banque

nationale de Belgique, Rouge-Cloitre, 10, 1160 Bruxelles42. GHYSSENS (Joseph), rue Th. Decuyper, 123, bte 6, 1200 Bruxelles43. VOGELEER (Robert), commissaire des Monnaies, rue Hôtel des

Monnaies, 97, 1060 Bruxelles44. MARCHETTI (Patrich), membre belge de l'École Française

d'Athènes, B.P. 208, Athènes (Grèce)45. ELSTR0M (Harry), beeldhouwer-médailleur, buitengewoon

hoogleraar aan de Katholieke Universiteit te Leuven, To­reckensstraat, 20, 1040 Brussel

46. VAN BOCKRlJCK (Eerw. Heer Albert), St.v.Iozef Rusthuis,Wijngaardstraat, 18, 3700 Tongeren

(1948) 1963

(1960) 1964

(1956) 1967

(1958) 1965

(1959) 1967

(1965) 1967

(1947) 1967

(1952) 1967

(1966) 1968

(1962) 1968

(1966) 1968

(1965) 1968

(1947) 1969

(1950) 1971

(1966) 1971

(1932) 1971

(1962) 1971

(1971) 1972

(1966) 1972

(1966) 1973

(1971) 1973

(1970) 1973

(1932) 1973

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LISTE DES MEMBRES LEDENLIJST 213

47. MEERT (Christian), sous-directeur de société. avenue ReineAstrid, 137, 1410 Waterloo (1969) 1976

48. DEWIT (Harry), bibliothécaire, Tervuurse Vest, 21, app. 19/F193, 3030 Heverlee (1970) 1976

49. COCKSHAW (Pierre), assistant à la Bibliothèque Royale, av.Puccini, 99, 1070 Bruxelles . (1972) 1976

V. Membres correspondants - Corresponderende leden

1. LANOTTE (Le chanoine André), conservateur du Musée dio-césain, rue de l'Évêché. 1, 5000 Namur . 1935

2. VAN NECK (Hugues), journaliste, ~ De Gracht u, 17, Veurne-

laan, 8460 Koksijde 19473. CARPENTIER (Jean), dl'. [ur., Gentse straat, 36, 8700 Izegem4. CASTERMAN (Louis), éditeur, av. des Sorbiers, 13, 7500 Tour-

nai 19485. GOCHEL (Félix), comptable, thier des Critchions, 107, 4600

Chênée

6. HOLLENFELTZ DU TREUX (Pierre), a La Clairière u, Franse lei,15, 2080 Kapellenbos-Antwerpen

7. DANCI{AERS (Charles), pharmacien-chimiste, Steenweg opMerchtem, 33, 1810 Wemmel 1951

8. STIBBE (Jacques), docteur en médecine, square Ambiorix,6, 1040 Bruxelles 1952

9. VANDERMEER (Justinus), verzekeraar, Visserstraat, 51,8370 Blankenberge 1956

10. CORNET (Georges), membre de la commission administra­tive des Musées communaux de Verviers, rue Grand-Ry, 7,4801 Stembert 1959

11. DANIUEUX (Luc), rijksarchivaris te Brugge, Konlnginnelaan,82, 8370 Blankenberge . 1960

12. VAN ROl\IPUY (Willem), handelaar, Meysbrug, 1,2800 Meche-len 1961

13. TAELi\lAN (Juliaan), adjudant bij de Rijkswacht, Schaak-straat, 92, 8310 St-Kruls-Brugge . 1962

14. DOHOGNE (Alexis), bourgmestre honoraire de la communede Cornesse, Jonckay, 4, 4860 Pepinster 1966

15. GROLLET· (Jean), ingénieur commercial, av. Ptolémée, 16,boite 9, 1180 Bruxelles

16. RENARD (Lucien-Paul), ingénieur, avenue de l'Observatoire,140, 4000 Liège

17. GURNET (Robert), ingénieur civil des mines et géologue, drè­ve Richelle, 178, 1410 Waterloo .

18. VAN BIESEBROECK (R.), Advokaat, Ere-pleithezorger, Langerei, 35, 8000 Brugge

19. SANDRÛNT (Henri), docteur en médecine, rue du Marché, 20,5200 Huy

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214 LISTE DES MEMBRES - LEDENLIJST

20. DEcosTER (Micheline), collaboratrice de l'orfèvrerie De­

coster, rue Royale, 102, 1000 Bruxelles21. WILLEl\IS (Fredy), llcentiaat in de geschiedenis der Oudheid,

Oude Vest, 26~28, 9330 Dendermonde 196822. BOUCHAT (Pierre-Louis), négociant, 120, avenue Mullendorff,

4800 Verviers23. SYMOENS (Jean Jacques), professeur à l'Université de Lubum-

bashi, rue Saint-Quentin, 69, 1040 Bruxelles . 196924. HUBLET (François), professeur, chaussée de Boitsfort, 146, 1170

Bruxelles25. SYl\JIŒNS (Albert), industriel, rue Lairesse, 42, 4000 Liège26. GENARD (Guy), antiquaire, rue des Clarisses, 12, 4000 Liège27. BnuLET (Raymond), chargé de recherches au F.N.R.S., rue

de Jumet, 36, 6200 Gosselies28. VAN HAEPEREN-POURBAIX (Agnès), licencié en philosophie et

lettres, rue des Confédérés, 118, 1040 Bruxelles 197029. MIGNOLET (André), antiquaire, rue des Clarisses, 64, 4000 Liège30. VAN DER MADE (Raoul), juge de paix, rue des Vennes, 206,

4020 Liège31. LALOUX (Monique), licenciée en histoire ancienne, biblicthé­

caire à l'Institut d'histoire de l'art de l'Université, Dtestse­straat, 157, 3000 Leuven

32. MICHIELS (Alfred), Ilcentlaat in de klassieke filologie, Brook­lei, 8, 2640 Niel

3a. THYS (Michel), licencié en sciences économiques, rue Dartois,3D, 4000 Liège

34. BAURIN (Georges), général major en retraite, rue Galliot, 24,5000 Namur 1972

35. VAES (Michel), professeur à l'Université catholique de Lou­vain, La Basse Terre, chemin du Petit Brou, 5992 Nodebais .

36. VAN DAMME (Fernand), av. Paule, 17, 1150 Bruxelles .37. DELIRE (Armand), pédiatre, av. Général de Gaulle, 32, 7000

Mons38. BERNES (Jean), entrepreneur-électricien, rue de Fétinne, 8,

4020 Liège39. CASSIERS (François), licencié en histoire ancienne, av. Nep­

tune, 12, boîte 14, lHJO Bruxelles40. VAN LABRE (Raf), liccntiaat in de geschiedenis, Grote baan,

126, 3510 Kermt .41. POELS (Francis), licencié en histoire ancienne, secrétaire­

documentaliste, rue Toussaint, 13, 5988 Néthen42. STEVAUX (Karniel), bibliothekaris, Kapelhof, 7, 3815 Brus­

tem43. HENDRlCKX (Marcel), architekt, Hamontstraat, 20, 3680

Maaseik-44. KIRSCH (Jean), chirurgien, chemin du Berger, 1, 1400 Nivelles

DE GEETER (Maurits), Zurenborgstraat, 37, 2000 Antwerpen45. Sr.fETS (M.), apotheker, Lulkerstraat, 40, 3800 Sint-Truiden

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LISTE DES MEMBRES - LEDENLIJ8T

46. CLAASEN (Eerw. Heer Adriaan), directeur van de Norrnaal­school, Bergeind, 1, 3581 Achel

47. AERTS (José), kandidaat in de oude geschiedenis, waarn. bi­bliothekaris van de toegep. wetensch. aan de Katholieke Uni­versiteit, Naamsestraat, 94, ~OOO Leuven .

48. NOTHOMB (Simon-Pierre), directeur à l'Université de Louvain,49. château de Ry, 5361 Mohiville50. HUYNEN (Jacques), avocat près la Cour d'appel, rue de la

Campine, 71, 4000 Liège51. VILAIN (Pierre), conseiller au Conseil central de l'Économie,

avenue de Broqueville, 15, 1200 Bruxelles52. DE BACI<ER (Philippe), administrateur-gérant de société,

Generaal Cabrastraat, 13, 2020 Antwerpen .53. DUCATTEAU (Maurice), ingénieur commercial, Houtemse

steenweg, 5, 3081 Perk54. Moons (Edgard), ambtenaar, Oude Antwerpsebaan, 161,2800

Mechelen55. SCHRAEPEN (Pierre-Paul), vîertalig handelskorrespondent, Sint

Martinusstraat, 22, 3300 Tienen56. BLocl<MANs (Willem), eerstaanwezend assistent aan de Rijks­

universiteit Gent, Cederstraat, 25, 9810 Drongen57. VANDER STRAETEN (Albert-Paul), docteur en droit, inspecteur

général à la Banque nationale, avenue de Boetendael, 17,1180 Bruxelles

58. DE STROOPER (Anne), licentiaat in de geschiedenls der Oud-heid, Rollegemstraat, 62, 8650 Ledegem

59. RENNEBOOG (Fr.), rue Scarron, 41, 1050 Bruxelles60. VAN HENGEL (Jozef), Breughel Park, 6/40, 1730 Zellik61. S'l'ASSENS-VANDAEL (Anne), Iicenciée en histoire de l'art et

archéologie, rue Trieu-Plaqueu, 2, 6090 Couillet62. HODIAMONT (Chantal), candidate en histoire de l'art et ar­

chéologie, av. Guilleaume-Gllbert, 76, 1050 Bruxelles63. TTELEMAN~VJNOIS (Kathleen), candidate en histoire de l'art

et archéologie, rue de Frames, 43, 7890 Ellezelles64. VAN HEEseR (Johan), student, Isabellalei, 84,2000 Antwerpen65. FRANS (Eugène), beheerder, Holrakkerstraat, 55, 3510 Kermt66. JOURET (Fernand), rentier, chaussée de Wemmel, 159, 1090

Bruxelles67. ARTEMIs-GYSELEN (Louise), licentiaat in de klassleke Filo­

logie, Tichelrij, 6, bus 4, 2800 Mechelen

V I. Membres étrangers - Buîtenlandse leden

215

1973

1974

1975

1976

1. SCHULMAN (Jacques), numismaat, Keizersgracht, 448, Ams-terdam C. (Nederland) 1945

2. FRANCESCHi (Bartolomeo), numismate, rue de la Croix-de-Fer, 10, 1000 Bruxelles 1947

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216 LISTE DES MEMBRES - LEDENLIJST

3. SCHNEIDER (Herbert), administrateur de sociétés, Leopolds­plaats, 10, bus 8, 2000 Antwerpen

4. SCHULMAN (Hans), numismate, Westend Avenue: 150, NewYork (N. Y. 10024, États-Unis d'Amérique)

5. CARN (Herbert A.), docteur en philosophie, numismate,Malzgasse, 25, Bâle (Suisse)

6. BOURGEY (Émile), numismate, rue Drouot, 7, F 75003 Paris(France)

7. LAFOLIE (Paul), industriel, rue Chapon, 23, F 75003 Paris(France)

8. SEFERIADÈS (Euripide), orfèvre, rue Havriou, 5, Athènes 125(Grèce)

9. BERGHAUS (Peter), Professor Dr., Museumsdirektor der Kunstund Kulturgeschlchte, Domplatz, 10, D 44 MünsterjWestfalen(Rép. îédér. allemande)

10. POCHE (Adolphe), docteur en médecine, consul de Belgique,B.P. 128, Alep (Syrie)

11. PANVINI ROSATI (Franco), professeur de numismatique àl'université de Bologne, directeur du Médaillier du MuseoNazionale Romano, Viale Giulio Cesare, 47, Rome (Italie)

12. KAPAMADJI (Nadia), numismate, directrice de la maison Flo­range et Cie, rue de la Banque, 17, F 75002 Paris (France)

13. KIRCHACIŒR (Camille), directeur honoraire de banque, Ger­migny, Villers-les-Ormes, F 36250 Saint-Maur (France)

14. CHEVILLON (Pierre), 0 Chantoiseau &, F 74 Sion Val de Fier(France)

15. RAYMOND (Doris), Ph. D., chairman of the Department of classi­cal languages, Mercer University, Panormos LocridosjGrècc)

16. VON AULOCK (Hans), directeur de banque, Set Sokak, 12,Istanbul-Arnavutkôy (Turquie)

17. DUPLESSY (Jean), attaché au Cabinet des Médailles de laBibliothèque nationale, rue Désiré-Ruggieri, 8, F 75018 Paris(France)

18. PFLAUM (Hans-Gr), directeur scientifique au C.N.R.S., ruePoulletier, 8, F 75004 Paris (France)

19. BaUTIN (Serge), numismate, rue des Petits-Champs,7, F 75001Paris (France)

20. ARESE LUCINI (Le comte Francesco), docteur en droit, viaVisconti di Modrone, 27, Milan (Italie)

21. MARTIN (Colin), avocat, rue Pépinet, 1, 1002 Lausanne (Suisse)22. SIl\fONETTI (Luigi), numismate, Piazza della Stazione, 1,50123

Florence (Italie)23. RADNOTI-ALFOLDI (Maria), Seminal' für aIte Geschichte der

Universitât, Mertonstrasse, 17, D 6000 Francfort/M. (Rép.fêdér. allemande)

24. JACOBSEN (Ole), ingénieur chimiste, directeur technique,Kortrijkse steenweg, 435, 9000 Gent

1947

1949

1949

1953

1954

1955

1957

1958

1959

19601962

1963

1964

Page 50: PDF Printing 600 dpi21,7 mm; 3,37 g; V. Daterîng: A.D. 245 (RIe, p. 57, 72). De stukken worden bewaard bij de auteur. Of deze Romeinse munten alleen staan, valt te betwijfelen, wan

LISTE DES MEMBRES - LEDENLIJST 217

25. CARAlIIESSINI-OECONOl\IIDÈS (Mande), conservateur du MuséeNumismatique national, Odos Tositsa, l, Athènes (Grèce) 1965

26. SPRENGER (J.), dr. in de oudheidkunde en kunstgeschie­denis, St-Hubertuslaan, 25, Maastricht (Nederland) .

27. PEGAN (Efrem), Prinzenauestr., 1, D-8, Munich 81 (Rép. fédér.allemande)

28. KOWALSKI (Heinrich), docteur en sciences physiques, squareAmbiorix, 23, boîte 43, 1040 Bruxelles 1966

29. RICHARD (Jean-Claude), archéologue, professeur de lettres clas­siques, rue du Chèvrefeuille, 9, F 34000 Montpellier (France)

30. ARGYROPOULOU-EvELPIDIS (Irène), Stésichorou, 11, Athènes(Grèce)

31. MILDENBERG (Dr. Leo), chef du département numismatiquede la Banque Leu et Cie, Bahnhofstrasse, 32, Zurich (Suisse) 1966

32. BOISSEL (R.), rue Chanteloup, 60, F 53000 Laval (France)33. WEILLER (Raymond), numismate au Cabinet des Médailles

des Musées de l'État, av. de la Fayencerie, 6, Luxembourg-Limpertsberg (Gd-Duché de Luxembourg) 1967

34. Pnonsr (Romain), inspecteur de ventes, rue des Ligures, 11,Luxembourg-Merl (Gd-Duché de Luxembourg)

35. PAOLINI (Fulvio Nina), docteur en droit et en sciences poli­tiques, fonctionnaire à l'Euratom, av. de Broqueville, 129,1200 Bruxelles

36. ROSWAG (Françoise), rue des Pyrénées 346 bis, F 75020 Paris(France) . 1969

37. BERNAREGGI (Ernesto), dottore in Iegge, libero docente innumismatica all'Universltà di Milano, Corso Garibaldi, 104,1 20121 Milan (Italîe)

38. KLAASSEN (Cornelis J. Fr.), tandarts, Walenburgerweg, 25,3004 Rotterdam (Nederland) .

39. JOURDAN (Robert), chef de service, rue du Verger, domainede la Plaine, 59, F 59300 Valenciennes (France)

40. RATH (Maria-Theresia), licentiaat in de oudheidkunde enkunstgeschiedenis, Vital Decosterstraat, 45, 3000 Leuven

41. BIDAUD (Pierre), pharmacien, place Croisollet, 5, F 74 Rumilly(France)

42. WAGNER (Norbert), inspecteur de direction aux Assurances so­ciales, Résidence Essonne, route d'Esch, 50, Luxembourg-Hollerich (Grd-Duché de Luxembourg) 1971

43. KOENIG (Heinrich), industriel, Tilgesbrunnen, 5, D 6604 Gü­dingenfSaar (Rép. Iédér, allemande)

44. HESS (Wolfgang), professeur à l'Université, Blsmarckstrasse,12, D 355 Marbourg (Rép. fédér. allemande)

45. AMANDRY (Michel), diplômé de lettres classiques, cio Schoritz,rue Général-de-Gaulle, 9, F 67200 Oberhausbergen (France) .

46. BENDALL (Simon), numismate, cIo A. H. Baldwin and SonsLtd, Adelphi Terrace, 11, Londres WC2 N6BJ (Grande-Bre­tagne)

Page 51: PDF Printing 600 dpi21,7 mm; 3,37 g; V. Daterîng: A.D. 245 (RIe, p. 57, 72). De stukken worden bewaard bij de auteur. Of deze Romeinse munten alleen staan, valt te betwijfelen, wan

218 LISTE DES MEMBRES - LEDENLIJST

47. RINALDI (Alfio), expert numismate, via Cappella, 23 (Casadi Giulietta), 1 35100 Vérone (Italie)

48. PIOLLET-SABATIER (Luce), expert-numismate, rue Drouot, 17,F 75009 Paris (France) 1972

49. MELVILLE JONES (John), professeur à la Western AustrallanUniversity, Department of Classlcs, Nedlands, WA 6009(Australie)

50. DHÉNIN (Michel), conservateur au Cabinet des Médailles, ruede Richelieu, 58, F 75084 Paris Cedex 02 (France)

51. MANFREDI (Giulio), comptable de banque, via Staurenghi, 37,121100 Varèse (Italie) .

52. DELESTRÉE (Louis-Pol), docteur en droit, fondé de pouvoirs,av. V. Hugo, 16, F 92 Vanves (France)

53. DE GROOT (Paul), géologue, Rosery Dr. N.W. T2K 1L?,Alta (Canada)

54. GRIMALDI (Tonino), docteur en médecine, viale Dante Ali­ghieri 25, 1 96010 Palazzolo Acreide (Italie)

55. JACQUlOT (Josèphe), conservateur honoraire au Cabinet desMédailles de la Bibliothèque nationale, rue des Plantes, 45,F 91 Montgeron (France)

56. KLEINER (Fred S.), numismate, 1250 Ocean Avenue, Brook­lyn N. Y. 11230 (États-Unis d'Amérique)

57. VILLARONGA (Leandre), Corsega, 351, 2n, Barcelone 9(Espagne) 1973

58. Dnuxtrx (André), rue Vantroyen, 2 bis, F. 59000 Lille (France) 197459. HERSH (Ch. Augustin), P.O. Box 268, Mineola, New York

11501 (Etats-Unis d'Amérique) .60. LANZ (Hermann), Haupt Platz, 14/1, A 8011 Graz (Autriche).61. DI FALCO (Giuseppe), numismate, corso Umberto, 24,

80138 Naples62. y ANNOPOULOS (Panayotis), docteur en sc. historiques, chargé

d'enseignement à l'Université de Louvain, Naamse straat,108, 3000 Louvain 1975

63. BUNGE (Rév. P. Gabriel), docteur en histoire, bibliothécaireà l'Institut œcuménique, rue du Monastère, 65, 5395 Chevetogne

64. LASHLEY VALLET (Julius A.), Postbox 1045, Dk·1007 Co­penhague (Danemark)

65. DEPEYROT (Georges), licencié ès lettres, 16, rue Pasteur, F46000 Cahors (France)

66. FREUND (Douglas E.), étudiant, 7035 North 69th Place,Scottdale, Arizona 85253 (États-Unis d'Amérique)

67. ALATSIS (Desphina M.), 19 Ierosolîmon St., America Sq,Athènes 823 (Grèce) 1976

68. DE WIT (G. W.), verzekertngsbedrijver, Burgm. Le Fèvrede Montignylaan, 190, Rotterdam

69. THELINGE (C.), président de l'Amicale des Acheteurs de laGrande Distribution, avenue Molière, 63, boite 7, 1180,Bruxelles

Page 52: PDF Printing 600 dpi21,7 mm; 3,37 g; V. Daterîng: A.D. 245 (RIe, p. 57, 72). De stukken worden bewaard bij de auteur. Of deze Romeinse munten alleen staan, valt te betwijfelen, wan

LISTE DES MEMBRES - LEDENLIJST

VII. Metnhres institutionnels - Instellingenleden

219

1. CABINET DES MÉDAILLES DE LA BmLIOTHÈQUE NATIONALE, ruede Richelieu, 58, F 75084 Paris Cedex 02 (France) . 1953

2. UNIVERSITETS MYNTI<AIlINET, Frederiksgt., 2, Oslo (Norvège) 19623. MUSÉE RÉGIONAL, Alba Julia (Roumanie) . 19684. ISTITUTO DI STORIA ANTICA E DI ARCHEOLOGIA DELL'UNIVER-

SITÀ, Lecce (Italie) 19705. CABINET DES MÉDAILLES DE LA BIBLIOTHÈQUE ROYALE, bouI.

de l'Empereur, 4, 1000 Bruxelles 19746. SOPRINTENDENZA ALLE ANTICHlTÀ DELLE PROVINCIE Dl NAPOLI

E CA5ERTA, Naples (Italie)

7. BANK OF CANADA - BANQUE DU CANADA, Ottawa K 1 A -~~G~ lm

8. MUSÉE DtARCHÉOLOGIE ET D'ARTS DÉCORATIFS, rue HenriMaus, 201, 4000 Liège 1976

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INDEX

(Lorsqu'un passage comporte plus d'une page, seule la page initiale est indi­quée. - Van de Iangere passages wordt alleen de beginbladzijde aangeduid).

Généralités Antiquité en généralAnalyses 11, 176 Alexandrie 30Archimède 12 Argyroskopos 15,28Armoiries 192 Archimède 12Bimétallisme or-argent 54 Aristophane 16Collections numismatiques : Athènes, Agora 2.0

Anvers, Rubenshuis 201 Carthaginois 7Anvers, Vleeshuis 143 Colleciarius 31Auxerre, Exposition et musée 172 Corinthe 34Colmar, Bibl. municipale 80 Delphes, Inscription 54Krotneniz, (château et bibliothèque) Dokimasiai 23

185 Égypte 6, 8, 24, 33Maredsous, abbaye el collection 195 Érétrie 13McGill University 180 Essai 5, 15Munich, Schlass Schleissheim. 191 Essayeurs 19Stockholm 174 Hérakleidès de Salamine 53Trieste 185 Hemiolion 49

Cours du change 35,50 Hittites 8Essai 5, 15, 21 Iconographie 197Étrusques 197 Julien l'Apostat 28Islam 171 Korykos 34Manuel de numismatique générale 173 Lydius Lapis 9

Monnaies fausses 13, 23, 65 Mésopotamie 6

obsidionales 133 Monnaies fausses 13rognées 17,30 Obrussa 7, 32

Or natif 6 Pactole 8Pèlerinage (insignes) 197 Papyrus de Leyde 7. 17n.Pierre de touche 9 Papyrus de Zénon 25Rubens, coll. num. 201 Pierre de touche 8,9

Saint Druon, culte 99, 101 Pirée 23Société Royale de Numismatique: Pseudo-Dérnos thène 40, 51

Prix triennal 205 Séleucie du Kalykadnos 34

Renouvellement bureau 199,200 Sidè 34Trébuchet 18 Sillogeis Lou dèmou 22Technologie 175, 178 Talmud 18

Trésors 196 Tessarae nummulariae 20,27

Page 54: PDF Printing 600 dpi21,7 mm; 3,37 g; V. Daterîng: A.D. 245 (RIe, p. 57, 72). De stukken worden bewaard bij de auteur. Of deze Romeinse munten alleen staan, valt te betwijfelen, wan

222 INDEX

Monnaies romainesEn généralAlexandrieAntonin le Pieux

Monnaies celtiquesAmbiant

AriovisteAoaocia

BronzesCaleledou

La TèneNerviensSuèvesTrésors et trouvailles:

Braives

HoussenRobache

77184

16976

7765

107184

59

7372

70,

171

18595

91, 95

8892, 94

87, 89

89, 90

89, 90

9594

948989

9389

70

59, 182

72168

68, 73, 168, 169

76

70, 76, 77

183

66, 67, 71

7372

16859

59, 1817373

Monnaies islam.iques

Claude

Début du monnayage

Galba

Gordien III

Hadrien

Lucius Verus

Marc Aurèle

Métrologie

Néron

Nerva

Monnaies byzantinesEn généralBronzesConstant II

Constantin IIIConstantin IVHéracliusHéraclius-Co nstan tinHéraclonasHexagrammesJustinien IILéonceMarinusMartineTibère IITiberius

OthonPhilippe

Pomponius

République

Titus

Trajan

Trésors et Trouvailles:Bacchlas

Bavière

Braives

Égypte

Karanis

LuxerSint-TruidenUnlerfranJcen

Trlumoiri moneiales

VespasienVitellius

1936, 37, 49

28

175174

175

16981

17079

79, 81, 85

83170

84

16979

83

181

6675

18119651

178, 185

200

3036

174, 176, 197

177173197

179180171176196

Graecorum 173,174, 196

181

179

TrapezltesXénophonZygostate

Monnaies grecquesEn généralAntîochus IV

AthènesCirculation monétaireColl. Prosper MichauxCyziqueDariquesÉlectrumIncusesMacédoineMallosOdrysesParthesPhilippe IIPhocéeSéleucidesSylloge Nummorum

TarenteThraceTrésors:

Éphèse

Kufl 18'15

Va Ivel

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INDEX 223

197

167

167200190200197

172167

180

7959

188176

5, 36

133, 1-10

1331:12, 151

133, 1--14136, 1-16, I-Hl

103, 109, 114107, 112, 114

113157

10,1, 115

187

157

156

115, 129, 155

104,108,113,114,

122

103, 120

118157

99

189160

90

154161135

Marie de Bourgogne

Maximilien

MaximilieneModène

Namur

Norvège

Nuremberg

Overijssel

Philippe II

Philippe le Beau

Gagnepain, Jean-Louis

Monnaies obsidionales

\Volschot

Époque conteznporaîne

Anvers

Carnot

Médailles

FauxFléron, JosephLaoureux, llenri-Prosper

Louis XIV

PapalesPays-Bas

Pèlerinage

Révolu Lion 18-18Verviers

Philippe le Bon

Plomb

PortugalSaint Druon (culte)

Tchéco-Slovaqu ie

TrouvaillesSebourq

MalinesCourcelles

Zélande

Auteurs et personaliaAbramishvili, T. I.

Allen, Derek P.

Amandry, Michel

Bernocchi, MarioBodenstedt, Friedrich

Bogaert, Raymond

Moyen Age et TeInps modernes

En général 186

Angleterre 156

Ateliers

Arnhem 116, 130

Anvers 104, 155

Brandebourq 157, 1fi8

Bois-Le-Duc 1:iO

Bordeaux 118Bruges 103, 104

Cambrai 117, 130,157, 158

Gand 10-1, 106, 127

Limbrichi 106

Louvain 139

Maastricht 104, 155, 158

Malines 105, 139

Nimègue 156

Olmütz 185

Rummen 116, 129Sirasbourq 158

Ulrechl 117, 130VaLenciennes 102

Vianen 156

11Î luordc 139

Autriche 156Bavière XVIIIe s. 191

Brabant 103, 10,1, 115, 135, 155

Charles VnI 117Charles Quint 115, 128, 155

Charles le Téméraire 103, 122, 115,

Commerce Vikings-Islam 172Corpus Nummarum Auslriacorum 190

Dauphiné 118Flandre 1O:~, 10 r, 112, 115, 155

Florence 185, 188

France 117, 131, 157

Gueldre 10·1, 156

Guillaume ScheiHart de Mérode 106

Hainaut 101, 102, 120

Henry VII d'Angleterre 189Hollande 104, 112, 135, 136, 185

Hongrie 185

Innocent VIn 157Jacqueline de Bavière 102, 120

Jean de Manderscheid 158

Jean II de Frankenberg lOG

Jean IV 102, 120

Lucques 157

15

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224 INDEX

Tony HACIŒNS

Matagne, Léon 87, 196Metcalf, D. Michael 189Metcalf, William E. 65Michaux, Prosper 201Mitchell, R. 59Nash, Daphne 173

Naster, P. 173, 179, 189, 190N ewell, E. T. 65Nop, Vladimir 185Nohejlovà-Pràtovà, E. 194Overbeck, Bernhard et Mechtild, 184Rath, Maria-Theresia 190, 191

Scheers, Simone 184, 187Skaare, K. 187Steenecruys, A. J. 141Ter Bruggen, E. 140Thomsen, Rudi 59Van der Straelen, J.-B. 133, 134, 146Van Laere, Rai 171Verachter, F. 140Viérin, J. 196

Weber, André 204Weidauer, Liselotte 174Westermark, Ulla 174Woloch, Michael 180Youroukova, Yordanka 179Zehnacker, Hubert 59, 184

170, 172, 186, 188,

190, 192, 194, 203169196189153

79, n. 1167

59, 18120119099

195

203,204177, 185173, 186

19-1-, 177, 180, 185,

197167200200133190184173204170197

35, 181200

Brouette, Émile,

Heymans, HubertJacquiot, JosèpheJadot, Jean.Iennes, MichelJungwirth, HelmutKeller, Hans-JôrgKraay, Colin M.Lejeune, AlexandreLe Rider, GeorgesLouant, A.Marchetti, PatrichMartens, Mina

Brulet, RaymondBunge, R. P.Cach, FrantisekColaert, MauriceColbert de Beaulieu, J.-B.Cornet, Georges Xavier,Crawford, MichaelDe Baeck, PaulDe Luca, PieroDhénin, Robert et Michel

Ftsch, PierreFourez, LucienGorini, GiovanniGrierson, PhilipHackens, Tony

Page 57: PDF Printing 600 dpi21,7 mm; 3,37 g; V. Daterîng: A.D. 245 (RIe, p. 57, 72). De stukken worden bewaard bij de auteur. Of deze Romeinse munten alleen staan, valt te betwijfelen, wan

TABLE DES MATIÈRES - INHOUDSTAFEL

MÉMomEs -ARTIKELS

Raymond BOGAERT, L'essai des monnaies dans l'Antiquité. 5Patrich MARCHETTI, Le cours du cyzicène au 1 ve siècle 35Michel AMANDRY, Le témoignage de Pomponius et la date de

création des Triumuiri moneiales 59William E. METCALF, Two Alexandrian Hoards (Pl. I-In . 65D. F. ALLEN ct), The Houssen Hoard ai Colmar (Pl. III-V) . 79Chanoine Léon MATAGNE, La succession d'Héraclius (Pl. VI et

VIn 87Robert (t) et Michel DHENIN, Offrandes à sairü Druon (XVIl-XVlil

siècles) (Pl. VIII) 99Michel JENNES, De Numismateti J. B. Van der Straeleti en

F. Verachter ooer de Anlwerpse Noodmunt van 1814 . 133Maurice COLAERT, Un trésor de monnaies d'or du XV]e siècle

trouvé à M atines 153

MÉLANGES - MENGELINGEN

Médailles verviétoises, par Georges-Xavier CORNET 167Trouvailles - Vondsten - Antonioni uit St, Truiden (Lim­

burg), do or Hubert HEYMANS. - Aureus d' Hadrien et mon-naies gauloises à Braives, par Raymond BnuLET . 167

Faits divers - Geznengd nieuws - Un de nos membres àl'honneur, par Émile BROUETTE. - lslam-numismaiiekten âienste van het tuetcnschappeliik onderzoek, door RafVAN LAER. - Une exposition numismatique à Auxerre,par Émile BROUETTE. 170

BIBLIOGRAPHIE - RECENSIES

Philip GRIERSON, Monnaies et monnayage. Introduction à lanumismatique (Paul NASTER) 173

Sylloge Nummorum Graecorum. Vol. V. Asmolean Museum, Ox-ford. Part. III, Macedonia (ld.) 173

Page 58: PDF Printing 600 dpi21,7 mm; 3,37 g; V. Daterîng: A.D. 245 (RIe, p. 57, 72). De stukken worden bewaard bij de auteur. Of deze Romeinse munten alleen staan, valt te betwijfelen, wan

226 TABLE DES MATIÈRES - INHOUDSTAFEL

Syllogc Nummoruni Graecorum. Sweden 1. The Collection of HisLaie Majesti; Ring Gusta] VI Adolf. The Fred ParbatCollection (ld.) 174

Liselotte WEIDAUER, Problème der [riiheti Elektronprâqunq (ld.) 174Friedrich BODENSTEDT, Phokâisclies Elekiron-Geld von 600-326

v. Chf. Studieti zur Bedeutunq und zti den Wand lunqen eineraniiken Golduuilirunq (ld.) 176

Giovani GORINI, Le monetazione iticuso. della 1l1agna Grecia(T. HACIŒNS) 177

Yordanka YOUROUKOVA, Coins 01 the Ancietit Tliracians (P. NAS-

TER) 179T. 1. ABRA:\USHVILI, Kataloq Parthinskicli monel Gosiuiarsluetui

ego Muzcj Gruszii (1'. HACIŒJ\:S) 180Michael 'VüLOCH, éditeur, The McGlll University collection of

Greek and Roman Coins. Vol. I. Roman Coins in the McGillUniversity Collection par D. H. E. Whitehead. VoL II.Greek and Silver Coins par Franziska E. Schlosser (Id.) 180

Michael H. CRA WFOHD, Roman Republicati Coinage (PatrichIVIARCHETTI) 181

Hans-Jôrg KELLER, Bernhard OVERBECK et Mechtild OVElŒECK,

Die Furulmûnzen der Rômisclieti Zeii in Deu lscli land. 1.Btujern, 6. Unlcrlranlceti (Simone SClIEERS) 184

Giovanni GORINI, La collczione di moneie d'oro della Socieiâ is-triana di archeoloqia e sioria patria (1'. HACKENS) 185

Vladimir Nor-, Soupis tuunismaiické Iiieraturij v kromerizke za-tnccké (Niunismatica Moraoica, IV) (Id.) . 185

Philip GRIEnSON, Monnaies du Moijen Age (l~. BROUETTE). 18(jKolbjorn SJ{AARB, Coins and Coinaqe in Viking Age Noruuuj

(S. SCI-iEEns) 187Mario BEHNOCCHI, Le moucle della Republica Florentina (É.

BHüUETTE) 188Frant.isck CAClI, Nejslarsi ccslcé mince. III. Ceské a moranské

mince dobi; brakteatoné (P. NASTER) 180D. 1\'1. lVIETCALF, Ashmolean Museum Oxford. Part III. Coins of

Henry 1'll (1d.) 189 -IIclmut JUNGWIRTlI, Corpus Nummorutn Austriacum, Band V.

Leopold 1. - Karl VI. (1fJ5'7-17.J0) (lV1. Th. RATH) 190Piero DE LUCA, Meâaqlie populi. Papals Metlals (É. BRom;TTE) 190Kurliirsl 1IJax 1I1aIlucI. Bayern und Europa uni 1700. Band. I.

ZUT Geschiclite und Kunslqcschichle der Mux-Ernanuel-Zeil.Band II. Kataloq der Aussiellunq im A lten und NeuenSchloss Schleisslieim (M. Th. RATH) . 191

Michel PASTOUREAU, Les armoiries (É. BROUETTE) 192Emmanuela NOHEJLOVA-PRATOVA, Zaklady tutmismatikt (1'.

l-L>\CIŒNS) . 193Accusé de réception (La Vie Numismatique, Monedas, Il Gaz-

zeiino Nutnismatico (É. BROUETTE) 194

Page 59: PDF Printing 600 dpi21,7 mm; 3,37 g; V. Daterîng: A.D. 245 (RIe, p. 57, 72). De stukken worden bewaard bij de auteur. Of deze Romeinse munten alleen staan, valt te betwijfelen, wan

TABLE DES MATIÈRES - INHOUDSTAFEL

SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUEDE BELGIQUE

KONINKLIJK BELGISCH GENOOTSCHAP VOORNUMISMATIEK

Extraits des procès-verhaux - Uittreksels uit de verslagen

227

Assemblée générale, Moredsous, 7 septembre 1975. - Séancedu 11 octobre 1975. - Séance du 20 décembre 1975. - Séancedu 17 janvier 1976. - Séance du 21 février 1976. - Assem­blée générale, Bruxelles, 21 mars 1976. - Séance d'installa­tion du nouveau bureau, 22 mai 1976. - Séance tenue à An-vers le 20 juin 1976 . 195

NÉCROLOGIE - OVERLIJDENS

Lucien Fourez (É. BROUETTE)

Pierre Fisch, Alexandre Lejeune et André Weber (ld.)• 203

204

Règlem.ent du prix triennal de la Société royale de Numis­m.atique de Belgique - Regle:rnent van de driejaar­lijkse prijs van het Koninklijk Belgisch Genootschapvoor Nurnismatiek . . 205

Liste des membres. - Ledenlijst

Index (T. I-L\.cKENs)

Table des rnatières - Inhoudstafel

209

221

225