Paroles de Prem Rawat

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Numéro 1

Paroles dePrem raWaT

Pourquoi avons-nous créé ce que nous avons créé ? Pour être satisfait.

Cela nous satisfait-il ? Non. Continuons-nous à chercher ? Oui.

ADI sIgNIfIe ANCIeN : Ce quI A les quAlItés D’uNe sAgesse ANCIeNNe. Ce quI vIeNt Des temPs ANCIeNs. Ce quI A les quAlItés PrOveNANt De l’âge, De l’exPérIeNCe véCue Ou D’uNe lONgue PrAtIque. Ce quI est véNérAble.

le message de paixde Prem rawatPrem Rawat parcourt le monde depuis plus de 40 ans pour inviter les gens à trouver la paix en eux. Il est aussi appelé Maharaji, un titre honorifique qui lui a été attribué en Inde alors qu’il était enfant.

Son message est d’une grande simplicité. Lors d’une allocution qu’il a été invité à donner au centre des Nations Unies à Bangkok, en Thaïlande, il a déclaré : « Chacun doit ressentir la paix dans sa vie. De toutes les choses que nous avons essayées, il en est une à laquelle nous n’avons jamais donné la moindre chance. Cette chose-là, c’est la paix. Si notre cœur devait espérer une chose, peut-être devrait-il espérer la paix. La paix que nous recherchons se trouve en nous. Elle réside dans notre cœur et attend d’être ressentie. Je peux vous aider à la connaître. Ce n’est pas le monde qui a besoin de paix, ce sont les gens. Lorsque les gens seront en paix, le monde sera en paix ».

A ceux qui souhaitent réellement connaître la paix dans leur vie, il propose inspiration et indications. « Je n’offre pas que des mots, dit-il, j’offre un moyen de porter son attention en soi pour y goûter la paix. »

Né en Inde, il s’exprime pour la première fois en public à l’âge de trois ans et, à quatre ans, il est publié pour la première fois. A huit ans, il commence à présenter son message de paix à travers l’Inde. A treize ans, il est invité à parler à Londres et à Los Angeles. Depuis, plus de 10 millions de personnes à travers le monde ont assisté à ses conférences dans 250 villes et 50 pays.

Son message est aujourd’hui diffusé dans plus de 90 pays et il est traduit en 70 langues. La diffusion de ce message est entièrement financée par des dons et par la vente des documents permettant de le faire connaître. Prem Rawat ne reçoit aucune rémunération pour ses conférences ou les documents vendus : lui-même et sa famille s’assument financièrement de manière indépendante.

Il a créé la Fondation Prem Rawat, qui relaie son message de paix et mène d’importantes actions humanitaires à travers le monde.

ADI magazinebienvenuePrem Rawat a choisi d’appeler ce magazine ADI. Ce mot signifie ancien en hindi. ADI est synonyme de sagesse venant des temps anciens, de qualités provenant de l’âge, de l’expérience vécue ou d’une longue pratique. Il semble que ces qualités puissent être associées au message de Prem Rawat, unique propos du magazine ADI. Il est, en outre, à la fois intemporel et toujours d’actualité.

La manière dont Prem Rawat fait part de son message échappe à l’emprise du temps. Il parle de ce qu’il ressent dans l’instant, face à son auditoire, sans jamais préparer ce qu’il va dire. Lors de ses allocutions, il dit souvent : « Bien d’autres avant moi ont abordé ce sujet ». On peut aisément concevoir qu’au cours de l’histoire de l’humanité, il y a toujours eu des personnes pour adresser un message identique à leurs contemporains.

Les paroles de Prem Rawat sont vivantes et destinées à des êtres vivants. Elles ne s’appuient pas sur les dires d’autrui. Elles ne constituent pas une philosophie. On pourrait presque dire qu’elles ne constituent pas un enseignement au sens habituel du terme. Elles viennent de l’expérience de la vie. C’est leur essence qui est ancienne et non pas les mots utilisés. Leur objet est toujours d’éveiller le cœur de chacun aux différentes possibilités liées au fait d’être en vie. Espérons que les paroles de Prem Rawat, une fois imprimées, pourront être perçues comme les mots d’une lettre nous venant d’un ami.

Sincères salutations,La rédaction

Êtes-vous libre de comprendre ?Ou bien êtes-vous l’esclave des idées d’autrui ?Plus beau que tous les rêves, page 15

Les propos de Prem Rawat figurant dans le magazine ADI ont été révisés pour une lecture aisée. Leur style oral a été conservé. Ils sont ce qu’ils sont — des paroles imprimées. Au cours d’une année de voyages presque continus, Prem Rawat s’adresse à toutes sortes de gens — jeunes ou âgés, riches ou

pauvres, citadins ou villageois. Les photographies figurant dans ce magazine ont été prises lors de conférences de Prem Rawat, mais pas nécessairement pendant celles qui sont retranscrites dans ce numéro. Les propos de Prem Rawat sont ici publiés dans une traduction de l’anglais.

Si vous souhaitez faire part de vos remarques sur la forme ou le contenu de ce magazine, vous pouvez écrire à [email protected]. Distribution et ventes : [email protected].

ADI Magazine est édité en français par Médiathèque France, association à but non lucratif, BP 31168, 87053 Limoges cedex 2. Directeur de la publication : Jocelyne Casta. Responsable de la rédaction : Nathalie Renaud. Impression : Cloître Imprimeurs, ZA Voie express – RN 12 – 29800 Saint-Thonan. Dépôt légal à parution (novembre 2007). ISSN en cours.

Numéro 1 - 2007

la réalité de l’existence Page 6Il y a de nombreuses réalités qui prennent forme au cours d’une journée. Si je reçois une mauvaise nouvelle, c’est une réalité. Si j’ai des responsabilités à assumer, c’est une réalité. Mais pour toutes ces réalités qui changent en permanence, il en est une qui reste

toujours la même. Et cette réalité a à voir avec moi.

Plus beau que tous les rêves Page 15Tant qu’on ne connaît pas la valeur de la vie, on vit dans un monde plein d’incertitudes. Et soit on essaye d’y remédier, soit on s’invente une histoire sur ce que l’avenir nous réserve. Mais une histoire n’élimine pas l’incertitude. Et il existe une réalité bien

plus belle que toutes les histoires qu’on peut inventer.

Penser autrement Page 27Nous observons le monde. Il y a du bon et du mauvais. Nous désirons éliminer le mauvais et, si possible, retenir le bon. Mais parfois, nous devons aborder certaines situations de manière différente. Certains diront que la nature de l’être humain est de livrer des combats. Je ne suis pas d’accord. La paix réside dans le

cœur de tous les êtres humains.

qui est ce « je » ? Page 38Qu’est-ce que le souffle ? Qu’est-ce que cette vie ? Si je l’ai, j’ai tout, si je ne l’ai pas, je n’ai rien. Alors, permettez-moi de vous poser une autre question : avez-vous entendu l’appel de votre cœur ? Écoutez-en la requête, parce qu’il est question de paix, de joie, de satisfaction profonde. Pas demain. Pas après-demain.

Maintenant.

l’ancienne nouvelle est que dans ce monde changeant et en mouvement constant, il existe une réalité qui a toujours été la même, alors que tant de choses se sont passées dans nos vies. la réalité dont je parle est la réalité de l’existence.

Je parle de quelque chose de très simple. Bien sûr, certains espèrent entendre quelque chose dont ils n’ont encore jamais entendu parler, car nous avons associé le « nouveau » et le « différent » à « l’excitant ». Mais le nouveau et le différent n’ont rien à voir avec l’excitant. Ce qui est excitant est excitant, que ce soit nouveau ou ancien, différent ou très courant. Cela ne change rien, car le sentiment d’excitation doit venir de l’intérieur.

Cela fait quatre décennies que je m’adresse aux gens, c’est-à-dire depuis longtemps. J’ai commencé très jeune. J’ai voyagé dans le monde entier et je me suis adressé à de nombreuses personnes qui vivaient des choses très différentes. Certaines pouvaient éprouver une immense tristesse, d’autres une immense joie. D’autres pouvaient penser que tout allait bien pour elles et qu’elles n’avaient besoin de rien de plus. D’autres encore, qu’elles n’avaient rien. La diversité, l’éventail et l’amplitude des sentiments ont été incroyables.

DE NOMBREUSES RÉALITÉSPour moi, il y a sans doute de nombreuses réalités qui prennent forme au cours d’une journée. Si je reçois une mauvaise nouvelle, c’est une réalité. Si j’ai des responsabilités à assumer, c’est une réalité. Mais je sais aussi que, pour toutes ces réalités qui changent sans cesse, il en est une qui reste toujours la même. Et cette réalité a à voir avec moi. Ces réalités nous confrontent fortement. Nous sommes prêts à faire face à de nombreuses situations, mais lorsqu’il s’en présente une nouvelle, elle est complètement inattendue. Elle nous tombe dessus, comme si quelqu’un nous disait : « Occupe-toi de ça ». Et, parce que nous n’y sommes pas préparés, nous nous disons : « Ouh là là ! Comment vais-je faire ? ».

Je me souviens très clairement d’une dame que j’ai dépassée sur l’autoroute lorsque j’étais à Boston. Elle partait pour le week-end dans son 4x4 sport, avec les skateboards, les vélos, les glacières, comme si elle allait faire la fête. Et puis, un vélo s’est détaché et un gendarme était là et la regardait alors qu’elle essayait de le remettre sur la voiture. Il n’y avait même pas besoin de voir la scène, on pouvait sentir la frustration.

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C’est un peu comme si — et c’est comme ça qu’on considère ce genre de situation — quelqu’un lui avait dit : « Tiens, voilà. Tu veux passer un bon moment ? Pourquoi attendre d’arriver à destination ? On peut s’amuser tout de suite. On va détacher le vélo ». Evidemment, en elle, quelque chose n’était pas disposé à s’amuser et préférait attendre l’arrivée à Cape Cod. Et elle essayait donc de fixer le vélo.

Ce genre de choses arrive. Elles fluctuent, elles changent. L’ancienne nouvelle est que dans ce monde changeant et en mouvement constant, il existe une réalité qui a toujours été la même, alors que tant de choses se sont passées dans nos vies. La réalité dont je parle est la réalité de l’existence.

QUI SUIS-JE ?Je sais comment vous vous voyez. Vous vous voyez tout à fait différemment de ce que vous êtes en réalité. Ce n’est pas flatteur. Cela va, mais ce n’est pas flatteur. Qui suis-je ? S’il y a un de mes enfants devant moi, je deviens un père. « Tout va bien ? Comment vas-tu ? Quoi de neuf ? Où vas-tu ? Quand rentres-tu ? ». Cette partie de moi existe et c’est ce que je deviens. Puis, je vais dans mon bureau et j’ai plein de travail et de paperasserie à faire, et c’est ce que je deviens. Mais qui suis-je vraiment ? Que suis-je ? Suis-je la personne compliquée que je vois ? Ma vie est-elle vraiment aussi compliquée que ce que j’en ai fait ?

Toutes les choses avec lesquelles je soupèse et j’évalue ma vie, le bien et le mal, est-ce vraiment moi ? La personne qui traverse une crise, celle qui part en vacances, celle qui traverse telle et telle chose ? Ou bien suis-je autre chose ? Vous avez entendu dire : « Maharaji parle de paix ». Mais qu’est-ce que la paix a à voir avec ceci ? C’est complè-tement lié. Laissez-moi y venir.

Que suis-je ? Si je pouvais voir qu’en moi, il y a non pas la complication, mais la simplicité, non pas des critères d’évaluation, mais un océan de joie, alors je pourrais comprendre que c’est ce que je suis. Simple. Beau. Avec une soif toute simple. La soif d’être satisfait. La soif d’être en paix. La soif de ressentir la joie. La soif de comprendre. Je suis devenu très doué pour poser des questions et je pose des questions sur tout. Cependant, ma capacité à poser des questions n’a en rien diminué ma capacité à comprendre. Et je veux comprendre, pas seulement poser des questions en perma-nence. Je veux des réponses, pas seulement des questions. Comment est-ce que ça marche ?

Je vais vous donner un exemple. Une voiture est en panne. Toutes les tiges de pistons sont fichues et il y a de grands trous dans les pistons eux-mêmes. L’arbre à came est cassé et l’allumage hors-service. La voiture ne peut pas démarrer. Arrive quelqu’un de brillant qui dit : « Ah ! Il y a un vrai problème ici. Le problème, c’est que la voiture est rouillée, la peinture s’écaille, les vitres sont coincées, les pneus sont à plat. Je vais vous aider à réparer cette voiture. Nous allons la repeindre. Et la voiture devient toute belle : nouvelles vitres, nouveaux chromes bien polis, nouvelle peinture, de beaux

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pneus flambant neufs. La voiture est devenue magnifique et vous dites : « Oh ! Merci beaucoup d’avoir tout réparé. Merci ». Mais vous avez toujours un problème, non ? Elle ne va pas démarrer. Auparavant, vous aviez une voiture laide qui ne démarrait pas. Maintenant, vous avez une belle voiture qui ne démarre toujours pas. Pourquoi vouliez-vous cette voiture, au départ ? Pour qu’elle soit belle ou laide, ou bien pour aller quelque part, ce qui nécessite de toute évidence qu’elle démarre ?

Où est-ce que je veux en venir avec cette analogie ? Le fait est que tout ce que nous faisons, c’est pour être heureux. Nous voulons être heureux. Cela inclut les voyages sur la lune. Cela inclut l’envoi de signaux aux extraterrestres, le forage des puits de pétrole — tout ce que nous faisons. Nous trouvons beaucoup d’excuses pour faire ce que nous faisons, mais au bout du compte, si nous pouvions tout simplement en retirer un peu de joie, ce serait très bien.

Le besoin de paix n’a pas été créé : il est inné pour chaque être humain. Dès que l’on commence à comprendre qu’il existe de manière innée en chaque être humain, on se dit : « J’ai intérêt à m’occuper de ce besoin, car quoi que je fasse, si je ne m’occupe pas de cette soif innée, rien ne marchera ». Et même si ça marche, ce sera éphémère. On entend dire beaucoup de choses. On entend : « Il y a des jours avec et des jours sans ». Moi aussi, je le dis. J’appelle cela des hauts et des bas. Mais il y a un endroit en nous qui n’est ni haut ni bas. Il y a un endroit en nous qui est stable. Il s’y trouve un miracle merveilleux, la splendide symphonie de l’existence s’y joue.

La paix est en nous. La soif de paix se trouve en nous. Bonne nouvelle ! Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que l’on n’a pas besoin de partir à sa recherche. Tant de gens venaient me voir — et viennent encore me voir — pour me dire : « Je cherche ». Et, bien sûr, je leur demande : « Que cherchez-vous ? ». Si vous cherchez vraiment la paix, vous ne la trouverez pas. Pourquoi ? Parce que vous l’avez déjà. Comment trouver quelque chose que l’on a déjà ? Comment trouver quelque chose que l’on n’a jamais perdu ? Comment trouver quelque chose qui nous a accompagné chaque jour de notre vie ? La paix se trouve dans le monde du souffle qui va et vient et nous apporte le cadeau de l’existence. Et ça, mes amis, c’est le plus grand des miracles.

LE VÉRITABLE MIRACLEJe suis né en Inde et, en Inde, les gens aiment tout autant les miracles que ceux qui vivent ailleurs. Mais quelle est la définition d’un miracle ? Si du lait jaillit d’un rocher, c’est un miracle. Cela me laisse perplexe. Pour les gens, qu’une vache qui mange de l’herbe verte donne du lait blanc, ce n’est pas un miracle. Mais si du lait jaillit d’un rocher, c’est un miracle. C’est un événement extraordinaire ! Mais est-ce que vous en boiriez ? Moi, non. Si je suis sur la route et que tout à coup du lait jaillit du volant, je vais me garer sur le bas côté. Je ne vais pas me dire : « Miracle ! », et boire le lait. Nous sommes fascinés par les miracles, mais nous ne comprenons pas ce qu’est un vrai miracle, car lorsqu’il se produit sous notre nez, nous n’en sommes pas conscients. Le fait d’exister est un miracle. C’est le plus grand miracle qui soit.

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Vous existez. Vous. Vous êtes en vie. Vous pouvez ressentir. Vous pouvez ressentir de la douleur, mais surtout, vous pouvez ressentir de la joie. Vous pouvez ressentir le chaos, mais surtout, vous pouvez ressentir la paix. Pensez-y. Vous pouvez ressentir la paix. Vous avez la capacité de ressentir la satisfaction. Ce n’est pas un hasard si, encore et toujours, ceux qui en ont fait l’expérience ont transmis très clairement ce message : « Ce que vous cherchez se trouve en vous ».

Il y a plusieurs milliers d’années, Socrate a fait cette petite suggestion : « Connais-toi toi-même ». De nos jours, c’est devenu une question : « Que pensez-vous que Socrate ait voulu dire par Connais-toi toi-même ? ». Il n’a pas dit : « Que pensez-vous que cela signifie de se connaître soi-même ? ». Il aurait pu dire : « Que se passerait-il, pensez-vous, si vous vous connaissiez vous-même ? ». Il n’a pas dit cela non plus. Il n’a pas dit : « Pensez-vous que ce soit important de se connaître soi-même ? ». Il a tout simplement dit : « Connais-toi toi-même ». Connaissez-vous vous-même. Sachez ce que vous êtes.

La belle symphonie que vous êtes. La belle graine que vous êtes. Le beau poème que vous êtes. La belle histoire que vous êtes. La belle œuvre théâtrale que vous êtes. Connaissez cette œuvre. Connaissez ce poème. Connaissez cette chanson. Connaissez cette symphonie.

CHANgEZ LE FILMLe fait de connaître ce qui se trouve en soi apporte par essence la joie, la paix. Évidemment, les gens ont leur définition de la paix. Ils regardent le monde et disent : « Arrêtez la guerre et il y aura la paix ». La métaphore que j’utilise, c’est que le monde que vous voyez n’est qu’un écran. Qui est le projecteur ? Ceux qui nous gouvernent ? La situation est vraiment particulière. C’est un peu comme une foule en marche. Au début, il y a quelqu’un qui marche sur la route. Et pourquoi marche-t-il ? Il marche parce qu’il ne sait pas où aller. Mais il cherche à savoir où il pourrait bien aller, alors il marche. Quelqu’un d’autre le voit marcher sur la route et se met à le suivre.

si vous demandez à ceux qui nous gouvernent s’ils savent où ils vont,

ils répondront : « bien sûr que nous savons où nous allons. regardez

tous ces gens derrière nous ».

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Quelqu’un d’autre encore les voit marcher ensemble sur la route et se met à les suivre. Très vite, il se crée une foule immense. Et qui sont ceux qui marchent devant ? Savent-ils où ils vont ? Tout dépend à qui vous posez la question.

Si vous posez la question à ceux qui sont à l’arrière, ils vous diront : « Bien sûr que nous savons où nous allons : ceux qui sont devant nous y conduisent ! ». Et si vous posez la question à ceux qui sont devant : « Savez-vous où vous allez ? », ils vous diront : « Bien sûr que nous savons où nous allons, regardez tous ces gens qui nous suivent ! ». Aucune de ces deux réponses n’indique que quelqu’un sait vraiment où il va.

Je sais qu’il y a des gens que cette histoire fâche. Si vous êtes dans ce cas, lisez les livres d’histoire. Tout y est raconté. C’est exactement ce qui se passe constamment. Le temps n’est-il pas venu d’assumer personnellement la responsabilité de la paix ? Si vous n’aimez pas ce que vous voyez sur l’écran, pas la peine de lui en vouloir. Pas la peine d’en vouloir à l’écran. Pas la peine de nettoyer l’écran, de l’astiquer. Il ne fera que mieux réfléchir ce qui est projeté dessus. Si vous n’aimez pas ce que vous voyez sur l’écran, changez le film, pas le projecteur. C’est un point très important, car c’est précisément ce qui se passe dans le monde. Les gens se disent — et on leur dit — qu’ils ne sont bons à rien. « Il faut vous améliorer. On va changer le projecteur. On va modifier le projecteur. »

Changez le film. C’est ce qui est important. Le miracle, la paix, le film le plus exquis attend d’être mis sur le projecteur afin de pouvoir être vu. Et ce n’est pas une histoire de désespoir, de traumatisme, de drame, de ce qui manque dans le monde. Beaucoup de gens se focalisent sur ce qui manque. La prochaine fois que vous voyez une forêt, posez-vous la question suivante : « C’est quoi, au juste, cette forêt ? ». C’est une histoire de graines qui ont germé et non pas de graines qui n’ont pas germé. Aucune forêt n’affiche un petit panneau sur lequel il est écrit : « Ci-gît la graine qui n’a pas germé ». Cela fait partie du passé. La vie, ce sont les graines qui ont germé. Vous êtes l’illustration de ce qui marche, pas de ce qui ne marche pas. Apprenez à mesurer l’existence à l’aune de ce que vous avez, et non pas de ce que vous n’avez pas.

LE CŒUR VOUS DIT D’ALLER DE L’AVANTVous commencerez alors à voir que ce que vous avez est tellement plus puissant, tellement plus beau que ce que vous n’avez pas. Les rêves se réalisent. Il y a une paix qui danse, qui est plus belle, plus tranquille que tout ce que vous pourriez imaginer. Tout cela est en vous. Les gens disent : « Je suis trop loin de tout ça ». Trop loin de tout ça ? Un jour, vous le serez, c’est vrai, mais pas en ce moment. Je ne suis pas là pour vous parler de ce qui vous arrivera après la mort. Désolé. D’autres pourront vous en parler.

Heureusement que dans la vie, il y a quelque chose qu’on appelle le cœur. Il vous pousse, non pas à faire machine arrière, mais à aller de l’avant. Nous sommes nombreux à nous trouver au sommet de notre vie, à ne faire que regarder en arrière. Et le cœur dit : « Non, fais demi-tour et va de l’avant ». Suivez la rivière du temps.

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voulez-vous connaître la définition de la réussite ?

regardez-vous. vous êtes la réussite.

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N’allez pas à contre-courant, avancez avec elle. Apprenez à couler avec elle. Elle vous emmènera loin. Là où vous n’êtes jamais allés. Là où c’est simple. Un endroit qui doit vous devenir familier. Avancez. Avancez avec certitude.

Beaucoup de gens me demandent : « Comment savez-vous que vous pouvez me procurer la paix ? ». Voici un exemple. Imaginez que vous alliez quelque part. Vous êtes dans une ville que vous ne connaissez pas et vous vous perdez. Bien sûr, ce que vous faites en premier, c’est éviter d’admettre que vous êtes perdu. Alors, vous continuez à rouler en espérant tomber sur quelque chose qui corresponde aux indications qui vous ont été données, et que tout ira bien. Mais cela ne se passe pas ainsi. Tout ce qui se passe, c’est que vous êtes de plus en plus perdu.

Finalement, vous retrouvez un peu de bon sens et vous vous dites : « D’accord, je vais demander ma route ». Mais voici comment vous vous y prenez – et c’est la partie amusante : vous baissez votre vitre et vous dites : « Pardon monsieur, savez-vous où se trouve telle rue ? ». L’homme vous répond : « Oui. Continuez sur deux pâtés de maisons et tournez à droite ». Et vous dites : « Très bien, merci beaucoup ». Vous remontez votre vitre et vous voilà parti. Comment savez-vous que cet homme sait où se trouve la rue ? Peut-être est-il là à attendre que quelqu’un lui indique son propre chemin et pourtant, vous n’avez aucun doute.

Nous ne remettons pas en question ce qui devrait l’être. Et nous remettons en question ce qui ne devrait pas l’être. Mais même en remettant en question ce qui ne devrait pas l’être, nous obtiendrons une réponse en posant la bonne question. Est-il possible de transformer la confusion en clarté ? Oui. Est-il possible de transformer le compliqué en simplicité ? Oui. Est-il possible de remplacer l’obscurité par la lumière ? Oui. Est-il possible de connaître la paix dans sa vie ? Oui. C’est possible. Maintenant.

TROUVER ?La paix se trouve en nous. Que doit-on faire pour la trouver ? Les gens demandent : « Comment puis-je la trouver ? ». Je réponds : « Trouver quoi ? La trouver ? ». Comment pouvez-vous la trouver, vous l’avez déjà. La trouver ? Si vous pensez que vous devez aller la trouver alors que vous l’avez déjà, vous ne comprenez pas. Et si vous voulez vraiment la trouver, alors comprenez que vous l’avez. Vous comprenez ?

Tout, dans ma vie, a toujours été loin de moi et j’ai donc dû aller le chercher. Tout ce que j’appelle un accomplissement a nécessité que j’aille à sa recherche — que ce soit un diplôme, un certificat, un permis, peu importe. Toute notre vie, cela a été comme ça : aller chercher, aller chercher, aller chercher. Puis, tout à coup, quelqu’un arrive et dit : « Oh ! A propos, ce que vous voulez vraiment trouver, vous l’avez ». Cela ne se passe pas comme pour le riz instantané : vous mettez le récipient dans le four à micro-ondes après avoir fait quelques trous et vous avez du « riz instantané ». Là où j’ai grandi, en Inde, nous avions une ferme et nous faisions pousser nous-mêmes du riz basmati. Lorsqu’on faisait cuire du riz à la maison, on le sentait à quatre rues de

là, et ça sentait bon. Du riz instantané ? Autant manger ses chaussettes. Il se pourrait même que ce soit plus nourrissant et moins chargé en hydrates de carbone. Et il est tout à fait possible qu’elles aient en fait plus de goût que du riz instantané. Qui sait ? Cela dépend combien de temps vous les avez portées. Nous vivons dans un monde de l’instantané, où nous voulons tout avoir immédiatement. Mais lorsqu’il s’agit de quelque chose que vous avez toujours eu dans votre vie, il n’est pas question d’ « ins-tantané ».

Voulez-vous entendre le murmure ? Pourquoi est-ce un murmure ? Parce que cela a été placé tellement en retrait. Baissez le volume. Une chose murmure. Laissez-la approcher. Faites-lui signe de s’approcher de plus en plus. Alors, cette voix, ce

murmure, ce désir, ce souhait de paix et de satisfaction ne sera plus ignoré mais entendu. C’est à cela que vous devez vous préparer. C’est la chose la plus simple que vous ayez à faire. Je ne parle pas de la voix bizarre du grand complicateur, qui complique tout. Tout d’abord, il vous fait tomber amoureux d’un truc dans la vitrine, jusqu’à ce que vous l’achetiez. Ensuite, l’intérêt à son point culminant vire à 90 degrés et plonge à 45 degrés jusqu’à ce que vous rapportiez l’objet à la maison et en perdiez tout intérêt. Alors, celui-ci atterrit dans le grand placard.

Les gens adorent avoir de grands placards, car ils savent qu’ils vont faire des achats quand le grand complicateur viendra leur dire : « Achète ça, tu en as besoin ». Vous entrez dans le magasin, le prix est élevé. « Oh, je vais y réfléchir, d’accord ? » Oui, bien sûr que vous allez y réfléchir. Vous allez penser : « J’en ai besoin. Je le veux. J’ai besoin de me faire plaisir. Je ne me suis rien acheté depuis si longtemps. Ce sera un cadeau, mon cadeau d’anniversaire, avec un peu d’avance. » Des prétextes, en veux-tu, en voilà. Et puis, bien sûr, vous retournez au magasin et sortez votre carte de crédit. Maintenant que vous l’avez, vous n’en voulez plus. Et il atterrit dans le placard.

La voix intérieure vous a toujours demandé une seule chose, et c’est la paix, la tranquillité, rien de plus. Ni une troisième chose, ni une quatrième, ni une cinquième.

Connaissez-vous. Connaissez la belle histoire que vous êtes.

Connaissez cette pièce de théâtre. Connaissez cette chanson.

Connaissez cette symphonie.

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Une seule requête. Elle existe depuis votre petite enfance et elle existera toute votre vie : connaître le bonheur. Voilà l’histoire de votre vie. Peut-être n’y a-t-il là rien de nouveau. En fait, c’est quelque chose de très ancien, et c’est passionnant. Soyez enthousiaste de savoir que la paix se trouve en vous et sera toujours en vous. Soyez enthousiaste de savoir que c’est là votre opportunité. Soyez enthousiaste de savoir que le plus grand miracle a eu lieu. Vous êtes en vie. En vie.

Changez votre échelle de valeurs. Voulez-vous connaître la définition de la réussite ? La réussite, c’est qu’à chaque occasion qui se présente, elle soit saisie. Une occasion qui se présente et qui n’est pas saisie, ça, c’est un échec. La réussite ? Regardez-vous. Vous êtes la réussite. Chaque souffle qui vient en vous est un grand rappel. C’est le battement du tambour, c’est la symphonie qui dit : tu es en vie, tu existes. C’est le rappel le plus gentil, le plus doux qui soit. Et en lui se trouve votre paix.

JE PEUX AIDERLa plus grande des priorités devrait être de connaître la paix dans sa vie. Point, à la ligne. C’est tout. Cherchez la paix, faites tout ce que vous avez à faire pour trouver la paix. Si vous ne la trouvez pas, venez me trouver. Je peux aider. J’offre ce que j’appelle la Connaissance : une méthode, quatre techniques, pour aller en soi.

Je n’ai rien à vendre. Vous avez besoin de paix dans votre vie. Voilà ce que je suis venu vous rappeler, car vous avez un emploi du temps bien chargé, maintenant. A cause de votre emploi du temps bien chargé, vous êtes devenu quelqu’un d’important. C’est vrai. Dieu fasse que cet emploi du temps ne devienne trop léger. Vous ne seriez plus aussi important. Je suis là pour vous dire : « Vous êtes important indépendamment de cet emploi du temps, parce que vous êtes en vie. C’est le plus grand des miracles. C’est le plus grand des cadeaux. Et il vous a été donné ». Donné.

Ne dites pas : « Qui me l’a donné ? ». Prenez-le. Il est donné. Si vous voulez réussir dans votre vie, vous devez être opportuniste. Si vous voyez la vie comme l’opportunité de connaître la paix, alors saisissez-la. Si vous voyez l’existence comme l’opportunité d’être satisfait, saisissez-la. Voilà ce qu’est la réussite. Le diplôme affiché au mur de votre bureau, ce n’est pas ça, la réussite. Le diplôme affiché au mur de votre cœur, voilà la réussite. Sur le mur de votre cœur, encadrez le magnifique poème qui vous réveille tous les matins et vous inspire à saisir toujours plus cette opportunité de belle paix qu’il est possible de connaître dans la vie. Voilà ce qui est important.

Si vous voulez la paix, la paix est possible. Commencez par baisser le volume de la radio, cette radio qui fait bla-bla-bla. Baissez la radio et écoutez la douce voix qui a toujours été présente dans votre vie, la voix qui vous invite à être satisfait. Et soyez satisfait.

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Par la logique, nous ne pouvons arrêter ce sentiment qui nous pousse à connaître ce qui nous rendra vraiment heureux. savez-vous que chaque instant de la vie est unique ? Il n’y en aura jamais deux identiques. Jamais. voilà l’art de vivre : quand vous commencez à apprécier chaque instant.

C’est tellement beau. les mots à eux seuls sont déjà très beaux, mais ce n’est pas de mots dont il s’agit. Il s’agit de traverser le mur des mots pour atteindre la réalité.

La vie est en constant mouvement. Rien n’est statique, tout change en permanence, tout continue d’avancer. Et nous devons apprendre à avancer aussi. Autrement, nous serons à la traîne. Quand nous regardons le monde, nous voyons tellement de gens qui se sont laissé distancer et qui essaient, tous les jours, de tenir le coup, qui essaient de faire ce qui est juste, qui essaient d’être simples en devenant extrêmement compliqués. C’est parce nous ne comprenons pas ce qu’est réellement la simplicité. Nous pensons que si nous renonçons à tout, nous deviendrons simples. Ce n’est pas vrai.

Certains vont même jusqu’à proclamer haut et fort qu’ils ont renoncé : « J’ai abandonné tant de choses. Et je veux vous faire savoir que je les ai abandonnées. Je veux vous dire que j’ai renoncé ». Mais en essayant de renoncer, ils n’ont pas renoncé à ce à quoi ils devraient renoncer. Alors, qu’est-ce que la simplicité ?

Si j’abandonne mon travail, vais-je devenir simple ? Non. Parce que pour comprendre la simplicité, nous devons comprendre tout ce qui rend les choses compliquées. Et qu’est-ce qui les rend compliquées ? Voici un beau verset d’un poète indien du XIVe

siècle. Il dit que l’infini n’est pas un sujet de conversation. On ne peut que le ressentir. En faire l’expérience. C’est à ce moment-là que l’on comprend. Pourtant, tout le monde veut parler de ce qui est infini, de ce qu’est Dieu, de ce qu’est le souffle. Tout le monde veut parler de ce qui est bon, de ce qu’est la vie.

ÊTES-VOUS SANS REPOS ?La vie doit être ressentie. Vous sentez-vous vivant ? Quand je pose cette question, les gens pensent aussitôt : « Bien sûr, je suis vivant parce que ci ou parce que ça ». Mais ce ne sont pas ces choses qui font que vous vous sentez vivant.

Plus beau que tous les rêves

Quelqu’un a dit que les tambours du souffle résonnent nuit et jour. L’inconscient dort sans les entendre, et celui qui est éveillé ne trouve pas le repos parce que ces tambours résonnent nuit et jour. Le fait de ne pas trouver le repos peut être négatif, cela peut être le cas quand vous vous ennuyez. Ou vous pouvez ne pas trouver le repos parce que vous êtes impatient à l’idée que quelque chose doit arriver. Et c’est bien là ce que je veux dire.

Ne trouvez-vous pas le repos parce que vous vous ennuyez ? Ou êtes-vous impatient et, par conséquent, sans repos ? Tellement impatient que vous ne pouvez attendre le prochain battement du tambour du souffle, tellement impatient de l’entendre de nouveau, de le sentir à nouveau entrer en vous. Vous brûlez d’impatience d’être fasciné, d’être transporté de joie. Encore un pas. Un battement de plus. Pour fêter la danse de la vie. C’est ça, se sentir vivant.

Ressentir. Comprendre, chaque jour, ce qui est important dans son existence. Voilà ce qu’est la simplicité. Ce n’est pas de se demander : « Que va-t-il m’arriver ? Quand je mourrai, est-ce que je vais aller au paradis ? ».

Des gens disent que nous sommes ici pour souffrir, et que si nous souffrons assez, nous irons au paradis après notre mort. Sur terre, il y a des moyens incroyables de souffrir. Par exemple, vivre dans le désert en été, sans climatisation. Ou bien s’installer au pôle nord en hiver, sans chauffage dans la maison. Là, vous allez souffrir.

Avec les explications, nous perdons de vue ce qu’est la vie. Je ne dis pas de se référer à un livre. Je dis de se référer à soi-même. De se demander à soi, et non à quelqu’un d’autre, ce qu’on veut de l’existence.

Il s’agit de votre vie. La chance d’être en vie vous a été donnée. En vous résonne le tambour du souffle. Vous avez la conscience. Vous avez l’éveil, ou du moins la possibilité de l’éveil. Vous avez la capacité de vous souvenir et vous avez la possibilité

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l’infini n’est pas un sujet de conversation. On ne peut que le ressentir. en faire l’expérience. C’est à ce moment-là que l’on comprend.

d’oublier. Vous avez le bien et vous avez le mal. Vous avez ce qui est juste et vous avez ce qui est faux. La laideur et la beauté ne sont pas très loin de vous. A quelle distance ? L’épaisseur d’un cheveu. Ce n’est pas beaucoup.

Voici un exemple : vous êtes au restaurant. Le serveur vous apporte un plat superbe. C’est appétissant et vous commencez à saliver. Vous avez hâte d’y goûter. Il est là, devant vous, et au moment où vous prenez votre couteau et votre fourchette, vous voyez un cheveu dans l’assiette. Maintenant, vous n’en avez plus envie. Vous dites : « Reprenez-le ! », parce que vous ne savez pas à qui est ce cheveu. Il pourrait venir d’une personne qui ne s’est pas lavée depuis six mois. L’épaisseur d’un cheveu. Cela suffit à séparer la laideur de la beauté.

CONNAîTRE LA VALEUREn vous, dans cette vie, existent tous les possibles. Il n’y a pas de limites. Que voulez-vous ? La réponse doit venir de votre cœur, de cet endroit en vous qui est sincère. La réponse doit venir de ce cet endroit précis — quel que soit le nom que vous lui donnez — qui depuis toujours vous interpelle et vous demande : « Que veux-tu vraiment ? ».

Vous pensez que votre maison vous appartient. Ce n’est pas le cas. La maison sait qu’une fois que vous serez parti, quelqu’un d’autre viendra y vivre. Que pouvez-vous considérer comme vôtre dans ce monde ? Qu’est-ce qui est réellement à vous ? Ce souffle vous appartient. A l’instant même, il est venu, et reparti. Il revient, et repart. Et il revient à nouveau. C’est ça, votre miracle. Voilà la grâce dans votre vie.

Combien de fois vous êtes-vous dit : « Dieu, si tu existes vraiment, je veux te voir » ? Et Dieu est venu en tant que souffle et vous a béni. C’est la bénédiction la plus vraie qui soit.

Et il est venu sans aucune ambiguïté. Pas comme un visage ou un œil. Pas comme une bouche ou une dent. Nous avons besoin d’yeux pour voir. Ce pouvoir n’a pas besoin d’yeux pour voir. Nous avons besoin d’un nez pour respirer. Ce pouvoir n’a pas besoin de nez, mais nous lui donnons un visage. Que recherchez-vous ? Que voulez-vous ? De quoi avez-vous besoin ? Vous savez que vous avez des besoins, mais savez-vous combien d’entre eux ont déjà été comblés ?

On ne devrait pas demander à une personnne qui ne connaît pas les diamants d’aller en acheter. Si on ne sait pas cuisiner, on ne devrait pas aller au marché pour choisir les légumes. C’est très simple. Si on déteste les fruits, on ne devrait pas aller cueillir les fruits. Quand on n’y connaît rien en maisons, on ne devrait pas être chargé d’en acheter. Si on n’en connaît pas la valeur, on n’y comprend rien.

Tant qu’on ne connaît pas la valeur de la vie, on vit dans un monde de totale incertitude. Par ignorance, l’être humain est en lutte, parce qu’il vit dans l’incertitude. Il n’est pas sûr du lendemain. Et quand un être humain n’est pas certain de quelque

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Nous connaissons nos différences. Nous ne connaissons

pas nos similitudes.

Chaque être humain veut ressentir la paix. Chaque être

humain veut ressentir de la joie.

chose, de deux choses l’une : soit il l’accepte et se dit qu’il va y remédier, soit, comme la plupart des gens, il s’invente une histoire sur ce que lui réserve l’avenir. Une fois que l’histoire a été inventée, l’être humain va tout faire pour y croire, même si c’est difficile. Mais c’est une histoire. Et une histoire n’élimine pas l’incertitude.

La connaissance. Savoir. Comprendre. Ce sont les seules choses qui peuvent éliminer l’incertitude, afin de pouvoir enfin accueillir ce lendemain tel qu’il est. Non pas ce qu’il amène, mais ce qu’il est. Parce qu’il s’agit du rythme de tambour du souffle. Et je veux être dans l’attente de le ressentir à nouveau, de l’entendre à nouveau. Encore et encore. C’est mon souhait le plus réel. C’est mon souhait le plus sincère. D’un côté, j’ai toute une liste de choses à l’extérieur : « Alors, ceci serait bien, cela serait bien, et cela aussi ». Et toutes ces choses qui, je pense, seraient bien, peuvent se passer ou non. Donc, mon succès et mon échec ne peuvent en dépendre. Ma réussite dépend de mon impatience à écouter le battement de mon souffle.

Mon aspiration. Mon désir le plus véritable de me sentir en vie. De ressentir l’existence, de ressentir la bénédiction de mon Dieu qui me touche. Cette bénédiction m’a été donnée. Et je veux continuer à recevoir cette bénédiction. Je veux être ébloui par ce miracle. Je veux être témoin de ce miracle. Sans aucune ambiguïté, l’existence est un miracle incroyable. Pour nous, le miracle se produit quand du lait coule d’un mur. C’est amusant, c’est même très drôle, tant que ce mur n’est pas le nôtre. Mais si, dans votre salon, du lait se met à couler sur un mur, alors là, c’est un problème. Vous appellerez un exorciste, car ce n’est plus un miracle. Mais sur le mur de quelqu’un d’autre, c’est un miracle.

Nous pensons savoir reconnaître les miracles. Mais quand un miracle a lieu juste sous notre nez, nous ne saisissons pas. Les gens aiment créer des histoires et croire en ces histoires pour, d’une manière ou d’une autre, oublier ce qui se passe au quotidien. Nous disons : « Je suis jeune, je suis âgé, je suis riche, je suis pauvre ». Il y a un autre poète indien qui dit une chose simple et belle : « A l’intérieur, chacun de nous est le même, tout comme la lumière d’une lampe est la même, qu’elle éclaire la maison d’un mendiant, la maison d’un roi ou celle d’un saint. Elle donne la même lumière ».

CONNAîTRE SA NATURENous connaissons nos différences. Nous ne connaissons pas nos similitudes. Chaque être humain veut ressentir la paix. Chaque être humain veut ressentir la joie. Peu importe le nom qu’on emploie. Ne vous perdez pas dans la sémantique. Chaque être humain veut ressentir de l’amour. Pourquoi ? Parce que c’est notre nature.

Quand nous sommes fatigués d’être debout, nous avons envie de nous asseoir. Et si nous ne trouvons pas de chaise, un banc fera l’affaire, un rocher aussi, de l’herbe, de l’asphalte, du sable, un morceau de bois également. Certains se compliquent la vie à penser : « Il n’est pas vraiment assis, puisqu’il est assis sur l’herbe. Être assis, c’est sur une chaise. Donc il n’est pas vraiment assis ». Mais s’asseoir, c’est s’asseoir.

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Quand nous sommes fatigués, nous avons envie de fermer les yeux et d’aller dormir. Pourquoi ? Parce que c’est notre nature. Je l’ai constaté dans des cockpits, alors qu’on volait à 85 pour cent de la vitesse du son, dans un bruit de tonnerre. On était au-dessus de l’Atlantique nord, où de nombreux avions et de nombreuses vies ont été perdus. J’y ai vu d’excellents pilotes — assis tranquillement, à 15 000 mètres, avec les moteurs qui ronronnent et personne à qui parler — s’assoupir. Je les ai aussi vus se réveiller après, regarder autour d’eux et faire comme si de rien n’était. Je ne les critique pas. Je leur dis simplement : « Pourquoi n’iriez-vous pas faire une petite sieste à l’arrière ? Dans dix ou quinze minutes, vous serez frais et dispos. Je m’occupe de l’avion. Pas de problème ».

Par la logique, nous ne pouvons pas arrêter ce sentiment qui nous pousse à connaître ce qui nous rendra vraiment heureux, et pas de façon imaginaire. Parce que tant qu’on ne le sera pas, on aura tout, sauf la satisfaction. On aura tout, sauf la paix. On aura tout, sauf l’amour. Tout, sauf la compréhension. Et ce sont les choses dont nous avons besoin. Chaque jour.

Quand on a faim, on a envie de manger. Lorsqu’on a soif, on a envie de boire. C’est notre nature. La solution est-elle de vaincre notre nature ? Non. Mais nombreux sont ceux qui le pensent : « Je vais vaincre ma nature. Je vais la changer ». Non. Comment le pourriez-vous ?

J’ai vu un documentaire à la télévision qui expliquait que si la terre avait été créée il y a vingt-quatre heures, l’être humain aurait été sur terre depuis seulement quinze secondes. Et vous voulez changer ? Nous sommes un peu trop jeunes pour changer. Cela ne fait sans doute même pas une seconde que l’objet qu’on appelle une chaise a été inventé, et nous sommes déjà en train de batailler avec elle. Nous ne pouvons pas rester assis trop longtemps. Pourquoi ? Parce que nous avons les os d’une queue au bout de notre colonne vertébrale. Pourquoi ? Parce qu’auparavant, nous avions une queue.

Maintenant, nous avons des téléphones portables, et parce que nous avons des portables, nous pensons que nous n’avons jamais eu de queue. Demandez à votre chiropracteur. Votre portable n’a rien à voir avec votre queue. Votre coccyx est toujours là. Nous voyons le progrès, et nous nous emballons : « Nous sommes tellement différents, maintenant ». Non, vous ne l’êtes pas. De quoi parlez-vous sur votre portable ? De choses nouvelles ? De choses différentes ? Non. C’est toujours : « Allo ? Allo ? Allo ? ».

Quelqu’un nous donne un morceau de papier sur lequel il est écrit : « Maintenant, vous êtes Docteur Untel ou Commandant Untel ». Et je crois alors que c’est ce que je suis. En Inde, j’ai été interviewé dans une émission télévisée nationale. L’animateur m’a demandé : « Alors, qui êtes-vous ? Quel est votre vrai nom ? ». J’ai dit : « Moi ». « Non, non, non. Quel est votre véritable nom ? ». J’ai dit : « Moi, moi ». « Non, non, non. Qu’est-ce qui est écrit sur votre passeport ? »

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Je lui ai donné un exemple. Imaginez que vous êtes dans une maison. Tout va bien. Votre nom est Untel. Puis survient un tremblement de terre, et la maison s’effondre. Maintenant, vous êtes enfoui sous les décombres, mais vous êtes en vie. Vous entendez de l’aide venir du dehors. Qu’allez-vous dire ? « Aidez monsieur Untel ? » Non, simplement : « Aidez-moi ». C’est bizarre ! Tout à coup, les noms disparaissent et n’ont plus d’importance.

LIBRE DE COMPRENDREVous avez peut-être un lieu de résidence, mais pensez-vous être libre parce que vous pouvez aller et venir à votre guise ? L’année dernière, je suis allé dans une prison pour parler à des détenus. C’était très beau. Des gens très beaux. Parce que ce sont des gens. Ils ont fait quelque chose de mal, évidemment, c’est pourquoi ils sont en prison. Mais je n’étais pas venu pour les juger. Le juge l’avait déjà fait. Je n’y étais pas allé non plus pour les sortir de prison. Il ne s’agissait pas d’une évasion. J’y suis allé pour leur montrer la liberté à l’intérieur d’eux-mêmes, parce qu’ils l’avaient toujours. Le tambour du souffle résonne toujours, et ils devraient l’entendre. Ils devraient l’écouter, et ils devraient s’éveiller à son écoute. Cela devrait se passer ainsi, car cette possiblité existe.

Il s’agit réellement de connaître la liberté intérieure. C’est la vraie liberté. La liberté de comprendre. Êtes-vous libre de comprendre ? Ou bien êtes-vous l’esclave des idées d’autrui, au point de ne pouvoir comprendre rien de plus ? Si vous n’êtes pas libre de comprendre, alors vous n’êtes pas libre.

Êtes-vous libre de comprendre ? Êtes-vous libre de connaître ? Faites-vous partie d’une histoire, d’un conte de fées qui n’est pas réel ou bien faites-vous partie d’une histoire où l’on peut apprécier sans limite ? Si vous ne savez pas cuisiner, il ne s’agit que de cuisine. Mais si vous savez cuisiner, la première chose que vous comprenez, c’est qu’il s’agit de faire une nourriture délicieuse, de faire ressortir les arômes d’un plat. C’est complètement différent. Si vous n’y connaissez rien en peinture, il ne s’agit que de peinture. Mais quand vous vous y connaissez, il ne s’agit pas de peinture. Il y a autre chose. Il y a la danse de la vie. Il y a la couleur, la subtilité, la façon dont elle joue avec nos yeux : « Que vais-je mettre sur cette toile et quelle émotion cela va-t-il susciter ? ».

Quand on ne sait pas apprécier, on dit : « Appréciez donc la vie chaque jour. » Quand on sait vraiment apprécier, on apprécie la singularité de chaque instant. Savez-vous que chaque instant de votre vie est unique ? Il n’y en aura jamais deux identiques. Jamais. Voilà tout l’art de vivre — quand on commence à apprécier chaque instant. Pas rester là, à se dire : « Un instant passe, un instant passe, un instant passe ». Mais être prêt pour cet instant avant qu’il ne vienne, avoir le cœur ouvert. Un cœur tellement ouvert, une compréhension tellement belle, une ardeur pour l’appréciation si complète que lorsque cet instant arrive, vous le voyez exactement tel qu’il est. C’est la seule chose qui soit réelle.

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Les couples se posent toujours la question : « Est-ce que tu m’aimes ? ». Le protocole veut que l’autre dise « Je t’aime », et que vous répondiez : « Je t’aime aussi. » A ce moment, votre esprit peut être totalement préoccupé par quelque chose d’autre, mais que sort-il de votre bouche ? « Je t’aime aussi. » C’est ça, l’imaginaire.

Nous disons « J’aime » sans comprendre. Nous disons « Je comprends » sans comprendre et « Je sais » sans savoir. Et le sujet de l’infini est traité par des théories et des discours, alors qu’il devrait seulement être ressenti, pas discuté. Il n’est pas nécessaire de vivre dans un rêve. C’est ce qu’il y a de beau avec la vie. Inutile de trouver vos indices dans un rêve. Il vous suffit de fermer les yeux afin qu’ils puissent s’ouvrir sur le pays intérieur.

Se reposer de la manière la plus profonde. Rentrer chez soi pour de vrai, pas dans l’imaginaire. Se sentir en vie, pas parce que quelqu’un vous en a donné la permission, mais parce que c’est ce que vous sentez. Ne pas emprunter la compréhension de quelqu’un d’autre, mais comprendre pour soi-même. Comprendre que ce souffle est une bénédiction parce que vous l’avez ressenti — pas parce que je le dis. C’est tellement beau. Les mots seuls sont déjà très beaux. Mais il ne s’agit pas de mots. Il s’agit de traverser le mur des mots pour atteindre la réalité.

UN IMAgINAIRE DANgEREUXIl y a un très beau verset de Kabir : « Qu’une goutte réside dans l’océan, tout le monde le sait. Mais que l’océan réside dans la goutte, très peu le savent ». Pensez-y. Qu’une goutte réside dans l’océan, tout le monde le sait. Mais que l’océan réside dans la goutte, très peu le savent. Je veux que vous fassiez partie de ces rares personnes qui le savent. Qui est la goutte ? Et qu’est-ce que l’océan ? Vous êtes la goutte. Moi, vous, nous sommes les gouttes. Et en nous réside l’océan. Ce ne sont pas des mots. Quand vous ressentirez cet océan en vous, vous saurez et vous comprendrez. Alors, ce sera clair et tout sera comme cela devrait être. Vous vous sentirez vivant. Inutile d’attendre le printemps pour cela. Même au cœur d’un hiver rude, même dans la pauvreté, vous vous sentirez vivant.

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Inutile de trouver vos indices dans un rêve.

Il vous suffit de fermer les yeux afin qu’il puissent s’ouvrir

sur le pays intérieur.

Quelqu’un m’a posé cette question : « Je suis pauvre, je n’ai pas d’instruction et je suis âgé. Pensez-vous que je puisse ressentir cette paix ? ». Dans les contes de fée, si vous êtes pauvre, vous n’êtes personne. Mais qui a inventé cette histoire ? « Je n’ai pas d’instruction. Je n’ai aucun avenir. Et je suis déjà âgé. Je suis faible. » Quand la question m’a été posée, j’ai répondu : « Bien sûr que vous pouvez la ressentir ». Plus tard, j’y ai repensé. « Mon Dieu, cet homme avait lu la mauvaise histoire ! »

Mais savez vous ce qui est dangereux ? C’est qu’on nous a raconté la même histoire. Nous avons peur des trois mêmes choses que cet homme. Nous ne voulons pas vieillir. Nous ne voulons pas paraître manquer d’instruction. Nous redoutons d’être pauvre. Et nous pensions que cet homme était vraiment différent de nous ? Non. On lui a raconté cette histoire et il l’a prise pour argent comptant. C’est de l’imaginaire.

Quel espoir peut avoir une personne qui vit en prison ? Chaque fois que cette personne accepte le cadeau de la vie, sa vie est pleine d’espoir. Il ne s’agit pas d’une histoire. Il s’agit de la réalité. Vous n’avez rien à voir avec une histoire. Vous êtes en vie. Ressentez cette bénédiction dans votre vie. Écoutez le tambour du souffle et dansez sur son rythme. Soyez passionné parce que vous êtes en vie, aujourd’hui. Comprenez, en vous.

LE PRINTEMPS DE LA VIEIl ne s’agit pas d’apprivoiser la frustration. Certains pensent que si quelqu’un a la paix intérieure et qu’on lui annonce que son vol est annulé, cette personne restera parfaitement calme. Cela ne fonctionne pas comme ça. Dites à un chien que son avion est annulé. Que va faire le chien ? Remuer sa queue et être parfaitement heureux. Vous croyez que ça se passe comme ça ? Et que vous pouvez être exactement comme ce chien ?

Ce n’est pas le propos de l’existence. Et son propos n’est pas non plus de devenir Superman. Le propos de l’existence est de voir cette merveilleuse peinture que Dieu a créée, qui s’appelle vous et moi, de la manière la plus belle. Lorsque cela se produit dans son existence, alors, seulement, peut-on commencer à dire, un tant soit peu, que l’on est en vie.

Chaque année, les saisons se succèdent. Les saisons de la vie n’arrivent qu’une fois. Le printemps va venir dans votre vie une seule fois. Allez-vous laisser ce printemps fleurir ? Fleurir avec certitude, réellement, en en saisissant l’opportunité ? Pas comme une pensée sur le lendemain, mais comme un ardent désir : « Demain, je pourrai être comblé de nouveau, comme aujourd’hui. Comme je le suis maintenant. Sans mes faiblesses mais avec ma force. Sans ce que j’ignore, mais avec ce que je connais ».

Il y a de la passion dans l’air. C’est une bonne chose. Laissez les bonnes choses se dérouler. Que les individus s’éveillent. Quand ils peuvent trouver cette réalité en eux, la joie en est la récompense. La joie est le cadeau. Donc, pas d’imaginaire, mais une réalité. La réalité est bien plus belle qu’une histoire inventée.

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« qu’une goutte réside dans l’océan, tout le monde le sait.

mais que l’océan réside dans la goutte, très peu le savent. »

Pensez-y. moi, vous, nous sommes les gouttes.

et en nous réside l’océan. Ce ne sont pas des mots.

quand vous pourrez ressentir cet océan en vous, vous saurez

et vous comprendrez.

Inutile d’attendre le printemps pour cela. même au cœur

de l’hiver, on se sent vivant.

Prem Rawat

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Nous voulons que les gens se montrent bons et fassent preuve d’un peu de considération les uns envers les autres. Ce sont de bonnes valeurs. Il y a des moments où une telle attitude nous vient naturellement. lorsque nous nous sentons bien, notre bonté se manifeste. sans qu’on ait besoin de nous le demander.la question n’est donc pas de savoir comment l’on devrait se comporter, mais bien de connaître cette chose fondamentale qui, lorsqu’elle est perçue, amène les gens à être automatiquement et naturellement ce qu’ils sont en réalité.

Vous êtes tous venus pour entendre parler d’un sujet à la fois fascinant et — d’après mon expérience — assez difficile à saisir.

Nous observons le monde et nous voyons ses problèmes. On y trouve du bon et du mauvais. Et bien sûr, étant qui nous sommes, nous désirons éliminer le mauvais et, si possible, retenir le bon. Mais parfois, il peut être nécessaire d’aborder les choses différemment. Je vais vous décrire un scénario très simple, car je sais que nous voulons que la société honore certaines valeurs.

Nous voulons que les gens se montrent bons et fassent preuve d’un peu de considération les uns envers les autres. Ce sont de bonnes valeurs. Et voici ma façon d’aborder les choses autrement. Examinons les faits : il y a des moments où une telle attitude nous vient naturellement. Quels sont ces moments ? Quand nous nous sentons bien. Quand ce bien-être vient de l’intérieur — pas de l’extérieur — notre bonté se manifeste. Sans qu’on ait besoin de nous l’enseigner ni de nous le demander.

Je sais que lorsque je fais la queue au cinéma et que quelqu’un veut passer devant, si je me sens bien, il n’y aura pas de problème. Je dirai même : « Allez-y ». Mais si je suis contrarié ou mal dans ma peau, je dirai : « Non. Pas question ». La même chose peut se produire sur une autoroute ou dans un parking. Quand je me sens bien et que quelqu’un veut passer devant moi, je le laisse faire. Quand je suis contrarié, je klaxonne et j’essaie même de coller à sa voiture.

Penser autrement

Une version courte de cette allocution a été publiée dans le livre d’Andrea Cagan, La paix est possible, Vie et message de Prem Rawat, qui sera bientôt disponible en français.

Il me semble — et, encore une fois, c’est ma façon d’aborder les choses autrement — qu’il existe chez l’être humain quelques caractéristiques innées et que ces caracté-ristiques font partie de sa nature profonde. Certains diront que la nature de l’être humain est de se battre, puisque nous le faisons tellement. Je ne suis pas de cet avis. Aucun soldat ne veut aller à la guerre. Pour chaque soldat qui s’y trouve, il y a une femme qui attend au foyer, priant quotidiennement pour son retour. Il y a un enfant qui attend son père, une famille qui attend un fils, un frère, un oncle. Et cette famille, chez elle, ne peut arrêter la guerre. La seule chose qu’elle puisse faire est, peut-être, de prier pour que ce soldat revienne sain et sauf.

D’ABORD LA PAIX, ENSUITE LA PROSPÉRITÉQuand les choses vont mal, nous n’hésitons pas à tendre la main aux autres, pour autant que nous nous sentions bien. La question n’est donc pas de savoir comment l’on doit se comporter, mais bien de connaître cette chose fondamentale qui, une fois perçue, amène les gens à être automatiquement et naturellement ce qu’ils sont en réalité. Parlons donc de votre nature, de ma nature. Quelle est notre nature ? La paix n’appartient à aucune religion. La paix n’appartient à aucun pays ni à aucune société. Des discours sur la paix ont régulièrement été tenus tout au long de l’histoire. La paix réside dans le cœur des êtres humains. En vous, en moi.

Voilà bien longtemps, il fut établi que la paix était importante pour l’humanité. La formule suivante a alors été énoncée : d’abord la paix, ensuite la prospérité. Nous avons oublié la paix pour ne retenir que la prospérité. Cette formule ne fonctionnera pas sans la paix. Nous sommes allés sur la lune, mais avons échoué à établir la paix sur terre. Nous avons développé des armes de destruction massive. Leur mise au point est devenue une forme d’art qui engloutit des milliards de dollars en frais de recherche. Mais quand il s’agit de paix, nous nous contentons de faire des signes de la main pour dire : « La paix, la paix, la paix ». Nous devons essayer de comprendre ce qu’est la paix, et où elle peut être trouvée.

Est-ce la paix lorsque les voisins ne se disputent plus ? Construisez donc une maison où il n’y aura pas de voisin. Si on ne se chamaille plus en famille, est-ce la paix ? Alors, tous les célibataires doivent assurément être en paix. La paix se trouve-t-elle dans un monastère ? Au sommet d’une montagne ? Au fond des océans ? Non. La paix demeure en chaque être humain. C’est là que vous la trouverez.

Les êtres humains sont comme des lampes qu’il faut allumer. Si vous désirez la paix dans le monde, ce n’est pas par le monde qu’il faut commencer, c’est par l’individu. Ce sont les gens qui ont besoin de paix. Pas les corbeaux, pas les singes, pas les girafes. C’est nous qui avons soif de paix. C’est nous qui ressentons le besoin de paix dans nos vies.

Mais la paix demeure insaisissable. Pourquoi ne la trouvons-nous pas en accomplissant tout ce que nous faisons dans ce monde ? Si vous essayez sans succès de faire démarrer

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une voiture, combien de temps allez-vous insister ? Un jour ? Deux jours ? Cinq jours ? La batterie est à plat. La voiture ne démarrera pas. Elle n’a peut-être même pas de moteur. Alors, allez-vous continuer à essayer de la faire démarrer ?

Voilà ce que font les gens : ils appliquent des formules qui, depuis des milliers d’années, ne fonctionnent pas. Nous continuons de penser : « Le problème se règlera ainsi. Non, plutôt ainsi ». Mais rien de tout cela n’apportera de solution. La seule chose qui apportera la solution se trouve dans cet indice que Socrate nous a donné il y a bien longtemps : connais-toi toi-même. Cherchez en vous les réponses que vous désirez trouver. Cherchez en vous ce dont vous croyez manquer. Si c’est la paix qui fait défaut dans votre vie, ne cherchez pas plus loin : cherchez-la en vous. Ne soyez pas étranger à vous-même. Demandez-vous qui vous êtes, quelle est votre nature.

NOUS SOMMES DES LIONSVoici une histoire qui peut faire réfléchir. Un jour, en sortant de la jungle, un berger trouve un lionceau qui a perdu sa mère. Il le prend chez lui, le soigne, et le met avec ses moutons dans la bergerie. Chaque jour, quand les moutons sortent paître, le lionceau les accompagne. Il grandit avec le troupeau. Un jour, un grand lion sort de la jungle et se met à rugir à la vue des moutons. Tous se cachent et le petit lion aussi. En voyant le lionceau qui essaie de se cacher, le grand lion s’avance vers lui et lui demande : « Que fais-tu ? ».« Je me cache. »« Pourquoi te caches-tu ? »« Je me cache, car je ne veux pas être mangé. »Le lion lui dit alors : « Je ne vais pas te manger. Ne sais-tu pas qui tu es ? ».« Non, fais ce que tu veux, mais ne me mange pas. »Alors, le lion lui répond : « Je ne vais pas te manger. Tu as oublié qui tu es. Viens avec moi. Je vais te le montrer. »Il l’amène à l’étang et dit : « Maintenant, regarde ton reflet ».

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si vous ne connaissez pas votre véritable nature, vous aurez

beau connaître plein de gens, vous demeurerez étranger

à votre propre existence.

Quand le lionceau aperçoit son reflet, il s’exclame : « Je ne suis pas un mouton. Je suis comme toi ! Je suis un lion ». Nous avons, nous aussi, besoin de regarder dans le miroir de nos cœurs afin de voir qui nous sommes vraiment. Ayant grandi avec des moutons, nous pensons être aussi des moutons. Mais nous sommes des lions. Nous pensons que la paix viendra de l’extérieur. Nous pensons qu’elle viendra à une certaine date. Nous ne regardons jamais dans notre cœur, là où la paix danse jour après jour.

Voilà qui nous sommes. C’est notre vraie nature. Avec tout ce que nous faisons dans nos vies, combien de temps passons-nous en réalité avec nous-mêmes ? Savez-vous ce que l’on considère comme la pire forme de châtiment ? C’est d’être mis en cellule d’isolement, où l’on ne peut être qu’avec soi-même. Voilà où nous en sommes. Les jeunes disent : « Le moment n’est pas venu pour moi de chercher la paix. Je suis jeune. C’est le moment de faire la fête. C’est le moment de faire ceci, de faire cela ». Moi, je vous dis : « D’où vous viennent de telles idées ? De vous ? Croyez-moi, il existe là-haut un service qui a ses propres projets. Et peu lui importe votre jeunesse. Peu lui importe que votre maison soit neuve. Il n’accorde pas d’importance à l’âge. Il fait ce qu’il veut ». Les gens sont choqués quand une personne jeune meurt. « Oh ! Mon Dieu, il était si jeune ! »

Le moment approprié pour rechercher la paix n’a rien à voir avec le fait d’être jeune ou âgé. Recherchez la paix, tant que vous êtes en vie. Connaissez la paix dans votre existence, car c’est ce qu’il y a de plus important.

Vous pourriez poser la question : « Si la paix est en moi, comment puis-je l’atteindre ? ». Tout d’abord, comprenez réellement qu’elle est en vous, parce que depuis toujours, ce que vous avez tenté d’éviter, c’est d’accepter la possibilité que la paix puisse se trouver à l’intérieur de vous. Quand vous voulez franchir un pont fait de cordes, que faites-vous ? Vous vous assurez qu’il pourra supporter votre poids, en mettant un pied dessus. Vous ne sautez pas dessus. C’est la même chose quand il s’agit de rechercher la paix. Pour commencer, on doit comprendre que ce qu’on cherche est véritablement à l’intérieur de soi. Et alors, et seulement alors, peut-on entamer ce processus d’acceptation de la paix dans sa vie.

Si nous continuons de croire que la paix se trouve ailleurs — si nous ne savons pas ce que nous cherchons — alors nous ne la trouverons jamais. Elle est toujours en nous et elle sera toujours en nous. Et oui, la paix est possible. Pourquoi est-elle possible ? Parce que cet élément insaisissable que nous avons cherché est en nous depuis toujours.

QUI PEUT ÊTRE HEUREUX ?Nous nous laissons distraire. Tant de questions se posent. Et pourtant, la paix dont je parle est tellement innée qu’elle peut être ressentie même en pleine guerre. C’est la liberté qui peut être ressentie par un prisonnier dans sa cellule. Personne ne peut vous l’enlever. Elle ne dépend que de vous, et non des circonstances extérieures. Vous portez

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cette paix en vous où que vous alliez, quelles que soient les circonstances. Voilà la paix dont je parle, une paix fondamentale. C’est cette paix que vous devez sentir chaque jour.

La paix n’est pas une chose que l’on ressent une fois et dont on peut dire : « Voilà, ça suffit ». On a besoin de goûter la paix chaque jour qui passe et à chaque instant, si possible. Et c’est vous qui saurez si vous la goûtez. Personne d’autre ne viendra vous dire : « Maintenant, tu es en paix. Tout va bien ». On ne peut la définir.

Les gens vous croient sans doute heureux parce que vous gagnez bien votre vie, parce que vous avez une famille magnifique, un bon emploi, de grands projets. Mais le bonheur inné qui est en chaque être humain ne considère ni caste, ni couleur de peau, ni richesse. Un pauvre peut être heureux, tout autant qu’un riche.

Au cours de mes voyages, les gens viennent vers moi avec le désir de trouver le bonheur dans leur vie. Un paysan me demande un jour : « Je suis vieux et sans instruction. Pensez-vous que je puisse être heureux ? ». Quelques jours plus tard, un riche industriel me demande la même chose. « Pensez-vous que je puisse être heureux ? ». Il était jeune, très instruit et riche. Mais il m’a posé la même question.

Il y a le bonheur d’avoir une belle famille ainsi que le bonheur d’avoir un bon travail. Mais il y a une autre sorte de bonheur. Et c’est de ce bonheur dont je parle. J’ai donc répondu la même chose à tous les deux : « Oui, vous pouvez être heureux, car le bonheur, la paix que vous cherchez sont en vous ».

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Il y a une lampe qui éclaire le cœur de chaque être humain. Allumez

cette lampe et chassez l’obscurité.

Ce n’est pas une idée toute faite. C’est la réalité. Vous êtes vivants. Vous existez, et votre existence est le miracle de tous les miracles. Il y a trois faits majeurs qui se produisent dans votre existence : le premier, vous naissez, le deuxième, vous êtes vivant. Et vous connaissez le troisième. L’un d’entre eux s’est déjà passé, un autre est en train de se dérouler et le troisième va arriver — non pas pourrait arriver, mais va arriver.

Nous ne parlons pas de ce qui s’est passé — c’est passé. Nous ne parlons pas non plus de ce qui se passera, parce que ça viendra. Nous parlons de ce qui est en train de se passer. Il se passe que vous êtes en vie. Et ce potentiel qu’apporte le fait d’être en vie est toujours là. Puisez en lui.

SACHEZ QUI VOUS ÊTESIl y a des gens qui veulent devenir « meilleurs ». Je leur dis : « Ne cherchez pas à être meilleur. Vous êtes déjà ce qu’il y a de mieux ».

On dit que les montres fabriquées en Suisse sont les meilleures. Savez-vous qui vous a fabriqué, vous ? Qui vous a conçu ? Le Créateur lui-même. Et chacun de nous est unique. La vie produit l’unique, pas la répétition. Certains me demandent : « Aurai-je une autre vie ? ». Je leur réponds : « Je ne sais pas. Echangeons nos e-mails, si vous voulez. Si vous partez le premier et découvrez qu’il y a une autre vie, envoyez-moi un mail. Si je pars le premier et le découvre, je vous en enverrai un ».

Si vous allez dans une banque pour dire : « Accordez-moi un prêt. Je vous rembourserai dans ma prochaine vie », vous n’obtiendrez pas votre prêt. On vous mettra à la porte de la banque. Vous vous dites peut-être : « Tout va bien. Je peux gaspiller mon temps, parce que j’aurai une autre vie ». La vie, ce n’est pas ça du tout.

Sachez qui vous êtes. Comprenez que la paix est possible et qu’elle est en vous. Célébrez le fait d’exister. N’attendez pas votre anniversaire. Célébrez chaque souffle qui pénètre en vous, chaque jour qui vous est donné. Trouvez la paix dans votre vie.

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Il y a longtemps, une formule a été énoncée : d’abord la paix, ensuite la prospérité. Nous avons oublié la paix pour ne retenir que la prospérité. Cette formule ne fonctionnera pas sans la paix.

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PAS DE BONHEUR DANS L’IgNORANCECherchez la paix. Peu importe où vous la trouvez, c’est de la trouver qui compte. Si vous ne la trouvez pas, je suis là pour vous aider. J’ai un moyen qui permet d’aller en soi. Les gens disent : « Pourquoi ne nous dites-vous pas ce que c’est ? ». C’est ce que je fais, mais vous devez d’abord faire le lien entre deux points essentiels : un, que la paix se trouve en vous, et deux, qu’elle est possible. Si vous n’êtes pas conscient de ces deux choses-là, vous la chercherez sans cesse, mais vous ne la trouverez pas. Lorsque vous savez que ces deux facteurs existent dans votre vie, vous pouvez commencer à chercher. Vous pouvez alors prendre au sérieux cette recherche de paix.

Où que vous alliez, que vous vous sentiez seul ou que vous ayez beaucoup d’amis, la paix est toujours en vous. C’est là qu’elle demeure. Si vous n’avez pas envie d’être un mouton et désirez voir votre vrai visage, regardez-vous dans le miroir du cœur et vous verrez qui vous êtes en réalité. Si vous ne connaissez pas votre nature véritable, vous aurez beau connaître plein de gens, vous demeurerez étranger à votre propre existence. Il faut que vous le sachiez. Et ce qu’a dit Socrate est vrai à cent pour cent. Connaissez-vous vous-même. Parce que ce que vous recherchez est en vous. Y a toujours été et y sera toujours.

C’est un message fait de passion. Ressentir — non pas les responsabilités, parce qu’on le fait déjà bien assez — mais prendre aussi la responsabilité de se sentir vivant, chaque jour qui passe. Parce que c’est l’opportunité qui vous est donnée. Nous avons besoin de connaître ce qui est réellement, réellement important pour nous-même. Important pour vous. Vous êtes vivants. Vous êtes un être humain, pareil aux autres. J’ai fait et refait plusieurs fois le tour du monde. Nous, les êtres humains, sommes tous les mêmes. Nous avons les mêmes aspirations, nous avons la même soif, et nous avons les mêmes désirs.

Nous pouvons dire « eau » dans dix langues différentes, mais nous parlons exactement de la même chose. Nous vivons sur cette planète. Il s’agit d’un don que nous recevons en abondance chaque jour. Comprenez-en le sens avant qu’il ne soit trop tard. Comprenez le prix de chaque souffle avant qu’il ne soit trop tard. Si vous le faites, vous commencerez à vivre. Vous commencerez à voir alors ce que vous n’aviez jamais vu auparavant. A comprendre ce que vous n’aviez jamais compris auparavant – sur vous-même. Vous ne trouverez aucune faille. Il y a une lampe dans votre cœur. Allumez-la et chassez l’obscurité.

L’ignorance est la plus grande faillite de l’humanité. Nous nous complaisons à plaider l’ignorance. Un dicton dit que l’ignorance engendre le bonheur. Mais c’est faux. Soyez parfaitement éclairés pendant votre existence. Quoi que cela vous demande. C’est votre potentiel, et il vous faut l’accomplir. Voilà mon message. C’est ce qui me fait dire aux gens que je rencontre : « Vous êtes bien plus fortunés que vous ne l’imaginez. Le temps est venu de le découvrir, afin d’éprouver de la reconnaissance, afin d’être comblé ».

la paix n’appartient à aucune religion.

la paix n’appartient à aucun pays.

la paix réside dans le cœur

de chaque être humain, en vous comme en moi.

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vous êtes venus nombreux, aujourd’hui, pour écouter ce que j’avais à dire.

Je vous en remercie car vous aussi, vous avez la possibilité d’avoir une vie comblée.

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la question qui se pose est : qui est cette personne qui dit « je » ? qui est ce « je » ? Pour y répondre, nous devons commencer par comprendre ce que signifie notre existence.

La plupart du temps, on s’entend dire comment les choses étaient dans le passé ou comment elles pourraient être. Mon message n’a rien à voir avec cela. Dans la vie, surtout en prenant de l’âge, nous pensons à ce qu’était la vie quand nous étions jeunes. Souvent, j’ai entendu des gens dire : « Quand j’étais jeune, je faisais ceci, cela. Quand nous étions jeunes, nous allions ici et là. »

Tant de souvenirs, tant de pensées dédiées au passé. D’où proviennent nos espoirs et nos aspirations ? Ils surgissent de ce qui pourrait être. C’est à cela que nous travaillons. Nous nous tournons vers le futur et nous tentons d’y voir ce qui serait bien et comment cela pourrait devenir réalité. Nous considérons nos rêves, nos aspirations, nos idées, et nous nous disons : « Je vais travailler dur. Je vais faire ceci. Je vais acquérir cela. Et puis un jour, quelque part dans le futur, je serai heureux. Je serai satisfait ».

Je suis ici pour vous parler d’une autre dimension, d’un autre instant. Cet instant ne se situe pas dans le passé et il ne se situe pas dans le futur. L’instant dont je suis venu parler est l’instant présent. En cet instant, à cette seconde même, le souffle qui vient en nous est porteur de la possibilité d’une joie immense. Voilà ce qui est vraiment intéressant : dans l’instant appelé « maintenant », tous mes désirs et souhaits sont en train d’être comblés.

La question qui se pose est : qui est cette personne qui dit « je » ? Qui est ce « je » ? Pour y répondre, nous devons commencer par comprendre ce que signifie notre existence.

LA COMPRÉHENSION FONDAMENTALEImaginons un homme. Son travail est de fabriquer des cadres. Les gens lui apportent leurs toiles, des œuvres magnifiques, et il les encadre. C’est tout ce qu’il fait. Il fabrique des cadres et encadre les toiles. Et il fait ça très bien. A mesure que sa renommée grandit, de plus en plus de gens lui apportent des toiles et cela l’occupe jour et nuit. Il encadre, il encadre, il encadre. Les toiles qui lui parviennent sont magnifiques, mais hélas, il n’a plus le temps de les regarder, de les admirer, car il est trop occupé à les encadrer. Quand une toile lui parvient, il ne la regarde pas. Il en mesure la longueur, la largeur, il taille un cadre et, armé d’un marteau et de clous, il encadre la toile. Et il

qui est ce « je » ?

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dit : « au suivant », puis « au suivant », puis « au suivant ». Quand, après des heures de travail, il est fatigué, il se dit : « Maintenant, il faut que je me repose ».

Il quitte alors son atelier, sort, regarde autour de lui et se dit : « Je suis tellement fatigué ». Il fait alors une pause pour boire un café ou un thé. Puis, il regarde sa montre et il retourne travailler. Et que fait-il alors ? « Au suivant. » Il mesure, il encadre. « Au suivant. » Il mesure, il encadre. « Au suivant. » C’est ce qu’il fait.

C’est ainsi que nous agissons tous. Parce que pour beaucoup de gens, la préoccupation est : « Que faire de mon temps ? ». Oublions le « que », oublions le « faire » et aussi le « de ». « Mon » et « temps » est ce qui nous importe, voilà ce dont il est question.

Certains disent : « J’aime le bleu ». D’autres disent : « J’aime l’orange » ou « J’aime le vert ». Le plus important, dans ces affirmations, n’est pas la couleur. C’est le « je », parce que sans le « je », on peut avoir toutes les couleurs qu’on veut, mais il n’y aura personne pour dire : « J’aime ». C’est le « je » qui permet d’être un père, une mère, une épouse, un professeur, un pilote, un médecin, un avocat ou ce que vous êtes. Quoi que vous soyez, c’est le « je » qui vous permet d’avoir un travail, d’être un enfant, de jouer. C’est ce « je » qui vous permet — et vous permettra — de prendre votre retraite. Un jour, ce « je » n’existera plus et alors… inutile d’en parler. Vous savez. Quand le « je » n’est plus, rien n’a plus d’importance.

Ce qui compte vraiment, en fait, c’est que vous ayez pris conscience du « je » dans le « je ». Avez-vous pris conscience du « je » qui vous permet d’être tout ce que vous êtes et vous permettra d’être tout ce que vous serez ? Qui est donc ce « je » ?

LA FORMULEQu’est-ce que le souffle ? Qu’est-ce que cette vie ? Qu’est-ce que cette existence ? Si je l’ai, j’ai tout, si je ne l’ai pas, je n’ai rien — et encore moins que ça. Je n’ai pas d’effort à faire pour l’obtenir. Je n’ai pas à la mériter. Je l’ai. Qu’ai-je donc en ma possession ?

Commençons par comprendre ce « je », ce « vous » ! La compréhension fondamentale de ce que vous êtes passe entièrement par la compréhension de ce que vous avez. Le monde vous dira toujours ce que vous pourriez avoir. Chaque panneau publicitaire illustre ce que vous pourriez avoir. Pas ce dont vous avez besoin. Ce que vous pourriez avoir.

Le monde vous dit ce qu’il faut faire pour être heureux, mais on ne vous présente jamais quelqu’un qui l’aurait fait et qui serait devenu heureux. La formule que le monde vous offre n’est pas suivie du signe égal. Ce n’est qu’une formule. Mais à quoi cette formule aboutit-elle ? Que produit-elle ? Quel est son effet ? Personne ne le sait. « Faites ceci, faites cela. » Je ne suis pas critique. Je dis que l’ingrédient clé manquant dans tout ce qui se passe dans le monde, c’est vous. Je dis cela parce que vous avez, dans

votre vie, toutes vos responsabilités, mais vous avez aussi la responsabilité de reconnaître ce qui vous a été donné.

Vous avez des oreilles. Et je sais que beaucoup d’entre vous ont assisté à de très beaux concerts et les ont vraiment appréciés. De très belles symphonies. Des morceaux de violon magnifiques, des harpes, un piano incroyable. Vous vous êtes dit : « C’est magnifique ». Je sais que vous avez écouté beaucoup de conférences qui vous ont donné à réfléchir, et dont vous avez ensuite discuté autour d’une tasse de café, en demandant : « Que penses-tu de ceci, de cela ? ».

Alors, permettez-moi de vous poser une autre question : avez-vous entendu l’appel de votre cœur ? Aucun poème n’a jamais été écrit qui soit aussi doux que celui du cœur. S’il existe une conférence parfaite, c’est celle du cœur. Et s’il y a une voix qui est douce, c’est bien la voix du cœur. Écoutez-la. Prêtez-y attention, parce que quelque chose de très doux se passe dans votre vie. Écoutez-en la requête, parce qu’il est question de paix, de joie, de satisfaction profonde. Il s’agit d’être comblé. Pas demain. Pas après-demain. Maintenant. D’être comblé maintenant. PRESQUE ABOUTIHier, j’ai donné une conférence dans une université, et l’un des sujets dont j’ai parlé est le fait d’être « presque abouti ». Pas terminé, « presque abouti ».

Quand je m’exprime en public, je n’écris pas mes discours à l’avance. Ainsi, quand j’ai dit ce que j’ai dit hier, j’en étais tout aussi étonné que mes auditeurs. Et, plus tard, j’ai réfléchi à ce « presque abouti ». L’œuvre qui est « presque aboutie » n’exprime pas tout ce qu’elle pourrait exprimer. Son potentiel n’est pas réalisé. La chanson qui est « presque aboutie » n’exprime pas ce que son auteur désire exprimer.

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Je suis ici pour vous parler d’une autre dimension, d’un autre instant. Cet instant ne se situe pas dans le passé et il ne se situe pas dans le futur. l’instant dont je suis venu parler est l’instant présent.

Nous sommes ainsi « presque aboutis », nous aussi. A l’image d’un pont qui serait splendide mais à qui il manquerait trois mètres. Personne ne peut l’emprunter, parce qu’il n’est pas terminé. Tout comme une robe ou un manteau à qui il manquerait les manches. Vous ne pourriez les porter. Ou des pâtes qui seraient presque cuites. Elles sont immangeables.

Comment devient-on abouti ? Que faut-il pour réaliser notre existence ? C’est vraiment simple. Prendre conscience de ce que nous avons reçu. En prendre conscience. C’est tout ce que cela demande. Après, tout se passera automatiquement. L’agriculteur ne peut que semer les graines. Il ne peut pas les presser entre ses doigts pour les faire germer. Sinon, il détruit tout. Il n’a qu’à les semer. Et je n’ai qu’à prendre conscience. Et alors, tout commence à prendre forme. C’est là tout le propos de la connaissance de soi.

LA CONNAISSANCE DE VOUS-MÊMELes gens demandent : « En quoi la connaissance de soi est-elle si importante ? ». Voici une bonne analogie : vous habitez Madrid et vous connaissez plein d’endroits — le café, le cinéma, le bureau, le supermarché et l’aéroport. De tous ces endroits, quel est le plus important ? L’endroit où vous habitez est celui qui a le plus d’importance. Il se peut que vous alliez au supermarché un jour, mais pas le lendemain, alors que vous voulez rentrer chez vous tous les jours.

Où que vous alliez dans le monde, vous voulez rentrer chez vous. Vraiment. Pensez-y. Imaginons que vous ayez travaillé très dur, et que vous ayez acheté un billet pour vos vacances. Que faites-vous à la maison ? Vous préparez votre départ en vacances. Mais — et c’est ce qui importe le plus — vous voulez revenir chez vous. Si quelqu’un vous disait : « D’accord, pars, mais tu ne pourras pas revenir », vous répondriez : « Je ne pars pas. Je reste à la maison ».

La maison, c’est moi. Je peux acquérir beaucoup de connaissances dont je n’aurai, globalement, jamais besoin. Les choses changeront. Mais tant que je serai moi, j’aurai besoin de connaître ce que je suis. Moi. Tant que le souffle entre dans ce corps et que cet instrument joue la douce musique de la vie, je veux pouvoir l’écouter. Je veux pouvoir danser sur ce rythme, cet accord, cette joie, ce souffle, cette compré-hension.

Beaucoup de gens ont un mantra : « Souris, souris, souris ». On leur dit : « Soigne ton apparence. Souris ». Et ils doivent se rappeler : « Souris, souris, souris ». C’est difficile s’il n’y a pas de raison de sourire. Tôt ou tard, vous oubliez votre mantra et, dès que vous l’oubliez, vous recommencez à froncer les sourcils. Le sourire disparaît. Alors,les gens écrivent partout : « Souriez, souriez, souriez ». Mais tôt ou tard, votre vue baissera. « Qu’y a-t-il d’écrit sur le mur ? Je ne sais plus. J’ai oublié ». Vous voyez ce que je veux dire ?

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Il y a des choses changeantes par nature et qui le resteront. Tant de choses changent autour de moi, continuellement. Ma vue ? Plus aussi bonne qu’auparavant. Mon ouïe ? Plus aussi bonne qu’auparavant. L’odorat ? Je crois qu’il reste assez bon, mais il change, et changera encore. Mais savez-vous ce qui n’a pas changé ?

Le souffle qui vient en moi et l’appel de mon cœur ont toujours été les mêmes. Aucun battement n’a été omis. L’appel de mon cœur a toujours été : « Sois comblé. A chaque instant, sois comblé ».

Certains me disent : « C’est très difficile ». La question n’est pas de savoir si c’est facile ou difficile. Sachez simplement que chaque souffle contient la possibilité d’être comblé. Peu importe que vous l’acceptiez ou non. L’essentiel, c’est que cette possibilité existe.

Beaucoup de gens sont venus aujourd’hui pour écouter ce que j’ai à dire, et je vous remercie beaucoup d’être venus, parce que vous aussi, vous avez la possibilité d’avoir une vie profondément comblée.

Cependant, beaucoup d’entre vous vont sortir d’ici en se disant : « Je n’ai pas saisi un mot de ce qu’il a dit. Personnellement, je suis déjà plutôt heureux ». Comment savoir si on est heureux ? Je vais vous le dire. Le jour où l’appel du cœur passe de « Sois heureux » à « Merci », ce jour-là, vous savez que vous êtes heureux.

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écoutez l’appel de votre coeur

CHERCHERCette nuit, j’avais soif. La pièce était sombre et je ne voyais rien. J’ai donc cherché une lampe de poche. Je l’ai allumée. J’ai vu la bouteille d’eau. Je l’ai débouchée. Et j’ai bu, bu, bu, jusqu’à ce que je n’aie plus soif.

Modifions cet exemple. La pièce est obscure. Je sais qu’il existe une lampe de poche et je la cherche pour l’allumer et voir où se trouve la bouteille d’eau. La question n’est pas de trouver l’eau. Je cherche d’abord la lampe de poche pour voir l’eau. Et puis, j’allume la lampe principale. Je vois clairement la bouteille d’eau, mais je cherche toujours la lampe de poche. Pourquoi est-ce que je cherche encore la lampe de poche ? Parce que j’ai oublié que la raison pour laquelle je cherchais la lampe de poche était de voir l’eau. Alors qu’une lampe plus puissante a été allumée, je continue à chercher la lampe de poche. Comme je ne la trouve pas, je ne bois pas et je continue à avoir soif. Ça vous rappelle quelque chose ?

Pourquoi avons-nous créé ce que nous avons créé ? Pour être satisfait. Est-ce que cela nous satisfait ? Non. Continuons-nous à chercher ? Oui. Combien de temps allons-nous continuer à le faire ? De façon simplifiée, ce que je veux dire, c’est que ce que vous cherchez, ce que vous avez cherché, et ce que vous chercherez se trouve à l’intérieur de vous.

Par où commencer ? D’abord, écoutez l’appel de votre cœur. Faites le silence. Cessez de parler. Vous parlez, parlez, parlez. Pour dire quoi ? « Je crois avoir tout ce dont j’ai besoin, je crois avoir tout ce dont j’ai besoin. » A Dieu ne plaise qu’un jour vienne où vous direz : « Je croyais tout avoir ». Mais il faut connaître. Connaître. Parce qu’il est possible, dans cette vie, d’être comblé. Avancez avec certitude. C’est ce que cela demande. C’est ce que la vie demande, ce qu’elle exige. Avancez avec certitude. Pas avec des doutes. Votre vie entière en sera modifiée.

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le monde vous dit ce qu’il faut faire

pour être heureux, mais on ne vous présente jamais

quelqu’un qui l’aurait fait et qui serait devenu heureux.

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Je veux entendre sans cesse

le roulement de tambour de la respiration.

Vous commencerez à chercher la valeur d’aujourd’hui, plutôt que celle de demain. Votre vie changera. C’est ce que cela demande. La différence est si fine. Il n’y a pas beaucoup de différences entre demain et aujourd’hui. Très peu, en fait. Techniquement, il n’y a qu’une seconde de différence, mais cela fait toute la différence, parce que demain n’est que spéculation — aujourd’hui est une certitude. Avancez avec confiance. Avancez en ayant cette soif.

Dans votre vie, avancez vers le puits qui étanchera votre soif. Et si vous ne savez pas où se trouve le puits, alors regardez en vous-même, pas à l’extérieur. Regardez en vous-même. Vous avez regardé trop longtemps à l’extérieur. Je ne dis pas que vous n’avez rien trouvé à l’extérieur, mais souvenez-vous, vous n’avez pas trouvé ce que vous cherchiez, cet élément particulier qui a déclenché la quête de toute une vie. Et quel est cet élément ? Je ne vais pas vous le dire. Vous le savez déjà.

Vous êtes celui qui cherche. Certains diront : « Je ne crois pas chercher ». Si, vous cherchez. Lorsque votre regard est attiré par un signe, le long de la route, vous cherchez. Lorsque vous regardez une boutique et dites : « Mmm », vous cherchez. Lorsque vous regardez passer une moto rutilante, vous cherchez. Bien sûr que vous cherchez. Lorsqu’une lune magnifique brille dans le ciel et que vous la regardez, vous cherchez. Vous cherchez et chercherez jusqu’à ce que vous trouviez.

C’est aussi simple que cela. Pour certains, c’est très compliqué. On me demande parfois : « Et ma religion ? ». Suivez votre religion. Cela n’a rien à voir avec votre religion. Il s’agit de vous. De vous et de votre découverte de la vie.

Est-ce que cela vous rendra meilleur ? Je l’ignore. Aurez-vous plus de succès en affaires ? Je l’ignore. Aurez-vous plus de succès avec les femmes ? Auprès des hommes ? Je l’ignore. Mais je sais une chose : votre cœur vous appréciera beaucoup. Vous souhaiterez ardemment être proche de votre cœur. C’est aussi simple que cela.

LE LIVRE DE VOTRE VIEExiste-t-il un livre dont je m’inspire pour parler ainsi ? Non. Parce que tout ce dont on a besoin est déjà écrit dans les chapitres de notre cœur. Dans votre cœur existe un livre qui a été écrit, qui sera écrit. Il y a un livre qui est en train de s’écrire. Et c’est votre livre. Est-il intéressant ? Personne n’en saura rien, sinon vous, car vous en êtes le seul lecteur. Personne d’autre ne le lira. Alors, est-il intéressant ? Eh bien, cela dépend. Étiez-vous attentif lorsque vous l’écriviez ?

J’y prends un tel plaisir. Il m’arrive parfois de prendre des notes, rapidement. Et quand je les relis, deux jours plus tard, je me dis : « Qu’est-ce que j’ai écrit là ? ». Je sais que je l’ai écrit, mais je n’y prêtais aucune attention. Maintenant, je n’arrive pas à le relire. C’était pourtant important, puisque je l’ai écrit. Je me dis donc : « J’aurais dû faire plus attention. Écrire plus lentement, plus clairement ». Qu’avez-vous écrit dans le livre de votre vie ? Avez-vous du mal à le lire ?

Est-ce la raison pour laquelle personne n’aborde le sujet ? On dit : « C’est bon. Il n’y a rien là-dedans ». Non. Chaque jour, prenez un moment, parce que le livre est en train de s’écrire. C’est le livre de la vie. Chaque page est en train de s’écrire. Écrivez-la clairement, parce que vous aurez à la relire. Vous aurez envie de la lire. Et espérons qu’elle sera agréable à lire, car ce sont vos mots que vous y trouverez. C’est de cette possibilité dont je parle.

Il est question de joie. De joie véritable, de la joie du cœur. A partir de cet endroit simple, vous pourrez comprendre, vous aussi. Car ce sont les choses les plus simples qui portent en elles le plus de sens. Ce sont les choses que nous oublions, les choses que nous supposons, qui nous font souffrir. À quand remonte la dernière fois où vous avez dit à vos proches que vous les aimiez ? En ce monde, les pères oublient de dire leur amour à leurs enfants. Les enfants oublient de dire à leur père qu’ils les aiment. Les époux oublient de dire à leurs épouses qu’ils les aiment. Et les épouses oublient de dire à leurs maris qu’elles les aiment. Et ces oublis s’enchaînent de telle sorte que nous oublions de dire à nos proches combien nous les aimons. Nous oublions.

Alors, il est temps de se rappeler de la possibilité dont j’ai parlé. Dès que la soif devient évidente, le rôle de l’eau devient aussi très évident. Mais avant cela, sans ressentir la soif, tout n’est que spéculation. Ne vivez pas votre vie avec des spéculations. Ne vivez pas votre vie dans l’incertitude. Chaque pas devrait être fait, chaque respiration devrait être prise en toute certitude.

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INterNet

www.wopg.orgLe site international de référence, “Words of peace global”, sur lequel on peut visionner et télécharger des conférences de Prem Rawat traduites en français.

www.parolesdepaix.frPour découvrir le message de Prem Rawat.

www.maharaji.netLe site de Prem Rawat, également connu sous le nom de Maharaji.

www.thekeys.maharaji.netLe message de Prem Rawat ne se limite pas à des mots. Il offre un moyen pratique pour trouver la paix en soi, qu’il appelle la Connaissance. Les Clés sont une série de vidéos qui ont été conçues pour aider à se préparer à la Connaissance.

INfOrmAtIONs frANCOPHONes

En France : [email protected]épondeur téléphonique : 01 48 40 68 05

En Belgique : [email protected]épondeur téléphonique : 02 521 86 04

En Suisse : www.contact-info.chRépondeur téléphonique : 0848 000 345

Au Canada : www.wordsofpeace.caRépondeur téléphonique : 514 381 9071

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