OFFICE IlE LA RECIŒRCHE SCIENTIFI~ET TECiiNI~ Oill:Œ-MER

CENTRE DE BRAZZAVILLE

CONTJ.IBUTION A. LtETUDE DES P~EJ..UX BMEKES

( G'ologie, g~omorphGlogie, hydrogéologie )

par

A.. le MABECHAL

Cha.rg6 de recherches sta.giaire

Brazzaville. }~vril 1936~

-.lVANT-PROPOS-

Oe travail a ét' entrepris sur la proposition de Monsieur PAULIAN,

&ujourd:'hu:1 Becteur de l'Universi~ d'Abidjan, qui dirigeait le Centre

O.B"S.!.O.H. de Bruz.ville A mon arrivée. ç'eat ~ lui que revient l'idée

d'une étude interdisoiplinaire des plateaux 'batékés. Monsieur P. VINCENT

professeur l la Faculté des Sciences de Yaound~ assure.:lt 1& direotiOJl scien­

tifiqae de mes tr.va.x et bien que spécialisto des questiaaa ~oanologi­

que. il .ta cou"il14 toujours très utilement dana l'orientation de mes re­

eherohea. 3e "JUreie 'galement Messieurs J. B.I~ et p. de BOISSEZON

respeotivement Direoteur et Maitre de BeQherch.s en Hdologie l l'ORSTOH

&'9'90 lesquel. 1-' ai e. de fructueuses oonversati.. et Monsieur A. NOVIKOFF

qui .'0 iDiti' l l'aual)'Se thermique différentielle.

J'ai , .., eftioaoement secondé SŒr le t.rrain par C. PERI, .éologue

prospeoteur qui .'a fait partager sa longue ••rienoe de l'.Afrique.

Le pri.eDt traTai1 rassemble toute. le8 ob.ern.tioae d'ordre géolo­

gique t&:I:'-. &D'Urifllr9ment et les complltte par 4ell obs.natiOlUt et études

persomwUee ocmeenumt la stratigraphie, la p'tropaphie, 1& .édimentoloS{0f

la g'omozophologle et llhydrogé ologie •

f.ABLE DES M .A fIE RES

INTRODUCTION

Chapitre l - SmUCnr:2 GEOLOGIQUE Ef SfRATIGRAPHIE

1 - La s.hoie stratigraphique1-1 SIne du Staule1'-Pool

a Niveau inférieurb Niveau DlOyeno Niveau su}MSrieur

1-2 S'rie des plateaux baték'

a Couche inférieure des gr~s polymorphes Ba. lb Couche supérieure des sables oores Ba 2

1 Limites8 Puissance, .AgeG Paléontologie

Ohapit1'8 XX. EUDE PETBOGRAPHI~ ET SEDDiENTOLOGI~

1 Mlthodea d'4tude

1-1. Analyse granulométrique1-2 JDa.11'se JIlorphoscopique1-3 Min4»aux lourda1""" Analyse de la fraction argileuse

a Les gNs du Stanle,-Pcol

1-1 Ravin de Hak~l'k'l's-a l'alaises de Do1r;rGs

8 Les gfts polymorphes

3-l Les gr~s tendres

8-1-1 GranuloÉtriea-l-2 MOrphosoopie~1-3 Mlnéraux lourdsa..a.-4 Les stratifications entrecroisées8-1-1 Les surfaces dl aplanissement~~6 Ph'nom~Des intraforca.tioD11els

~2 Le s Diveaux si1icifiés

8-2-1 G~s si1icifi~s

~2-2 Boches polymorphes

4. Les .ables ocres

4-1 Granulm.a.ftrie4-1 Horphoscopie de la fraotion sableuse4-3 Minéraux lourds et fraction argileuse

l5 Silic:lfi.'\'lation ct Ferru.ginisation

lSr-l Silici.fi.~~ation

5-2 Ferraginisation

6-~1 Ferru.ginisation dans les gr~s

5-2-2 l!'erruginisation dans les sablas ocrell

8 Conclusion

Chapitre III ,;. GEOU)RPE:OLOGIE

1 Formes actU3l1es

1-1 Erosion des sables ocros1-2 Erosion des gr~s batékéL~ Dépressions fermées1-4 Les sables issus de l'érosion

2 Formas anciennes

2-1 Vallées s~ahas

2-·1-1 Morphologie2-1-2 Signifioation

2-2 Ter~asce~ alluviales2-3 Réseau hydrogra.phique

Chapitro IV - ESQUISSE BYDROGEOLœI~UE

1 La platea"u' Koukouya.

1-1 Points d'eau naturels

1-1-,1 Sourae s1-1.,..2 Mares

1-2 Points d'eau artificielsl....a Clonc1~oion • les eaœ souterraines du P. Kouk01J7B.

2 Le plateau do M'Bé

3 CQnclu~ion g3nérale

... BIBLIOGRAPID'.E

c.... ~f~:r",.~tm .

- LJ:STE DES ECRl..NTILLOliS

... 1l1NEXES l - oane des plateaux au 1/10 000 0 0001

2 - ooupon de..=..s les plateaux

3 ~ 6a~e dos vallées sèches au 1/200.0001

4. - (Ial'te de loca.lisation des ~cha.rt-U1OD.s au l/lSOO.OOOI

l

INTRODUCTIŒ-r

Les plateaux Ba1éké 9ol~ constituent un Taste ensemble structural

oouvrant 'WlO st:.perficie de plusieurs milliers de kma, (oarte amlexe 1). Le

Nseau hydrographiqua subdivise cet ensemble en 4 unit's. Du Sud au Nord 88

suoolfdent e,c.., ;:;.0 platee.u de M'Bé ou plateau Batéké s.s. cO!i1pr1s entre le

Congo ct la Ufini d'une superfioie d'onviron 7.500 km2.

<AI l.e platea.u de Nsa entra la Léfini et la l~'Kéni cOUYrB.Dt enn­ron 4 0 000 km2 0

.- le plateau Koukouya entre la Upa.ma. et l~ L'kéti C01lY1'e envi.­ron 410 lCIl2 0

La surf<:l.Oe de chacun d'eux s'incline lag?trement de ltOuGst TOre l'....

oomme l'indiquent les altitudes suivantes des points les plus 'levés et les

plus bas, relevés sur les oartGS topogra.phiques au 1/200.000 ?tœ.

• sPlateau i 8Plateau do. ~lP. dos • P. do • •tJAkétieKoukouyag}fpa.mas Djambala 'sN'Kén:i.! NS8 •L'fiDi • X'B' • Caugo ,1• 1 i S El il • • • •8- 8 8 0 i 1 ••• 's '" •l 8 800 a 1 800 8 S "!t?,o 8 , 800 • •" 1 g 8 & 8 1 • • .... 4.30 a !:! 430 s 8 510 S Il 300 , • 1915 .,• 8 Il 8 • 8 1 , • &1 8 800 s 8 120 " 8 600 8 '. 800 •• •, g L' 2 8 g • , • •"

Cet enSGmble est bordé à. ItOuest: eu Nord et au Sud par de halltGs "01­lin.es dont leD somroots sont à. peine moins élevés que los plateaux.

La CouvG!'ture 'végétalG est for:mée Gn majeure partie d'une savane plus

ou moins arbustivo au milieu dG la.quelle sont 6parpUlés quelques JDaee:l.fs

forestiers ct des bosquets~

Chapitl'G 1 - STItUCm1E GEOLOGIOJE ET STB.ll.TIGil.t.PIIIE==-==::= : -- _= . n-----

1 - Lp ,6rie stratigraphique

Le, platea.ux Bat'k6 ont dé jA fa.it l'objet do nombrewses observations

dtordre ~olog1qus. Les plus .importa.ntes, d'ailleurs los plus a.n.ciennes,

sont celles de V. B.lJIEf J:'J (1) qui datont de 1933. Il a recoDDll les prin­

oipalGS oa,zoact'ri,tiques de la sarie sédimentaire. C'est on 1955 qua J. COS­

SON a. o&rtographi6 le. r6gion au 1/500.000 'ma et a fait une mise au point do

la s41'ie ....tllraphiqae DiT. Nous rappelons ci-dessous les carnct'res don­

œs p~r oat aut0111".

On disting1le de ba. en haut •

1-1 le séria du St8.1ller-Poo1 roposan-:; en discordaDCê

sur las ~8 de l'ID!d.ei datés du PNoambrien supGrieur.

BUIj èompreDd 8 niTeaux •

o.) Xiveau W'rieur .dtarg!ates rouges A pa.ssées gclseuses. Da l'

OODDait des fossiles 1 genre Istben@: et gastéropode. Inconnu on

affleuremant co niveau a 6t' rencont" souleI:1Gnt dans les sonda­

89' 1 Bras.aville.

b) tf1:om! I9DJl -4ep'l.coSiHte blanos looa.lement induNs, parfois

liUs BaDS stratifioation entrecroisée. Il est -~ransgressif par

:rapport A la base •

• ) !!:veau '!P290ur 49 cr', kaoliniW!2s tendres Agrein moyon de

oouleur jaune A stratifioa.tion entreoroisée. Il es·t Ngressif

par rapport eu niveau moyen meiB plus puiBS&Dt.

LG contact eTOO la sério du Sta.nl01'-Pool n'a jn.mcl.s été observé car

il ost ODJl~ sous les sables provenant do le. désagrégation dos gr~s qui

o011Sti-tuaDt les pla.teaux.

(1) Les J1UIIIéros entre croohets renvoient A le. bibliogre.phie à. la fin durapport.

Lx

Cette série se subdivisa en E

a) ~ouches inférieures ~~!,!_gr~s J221;ymorphe.~ qui compronnent des gr~s

tendres à grain fin et régulier do teinte va.riable a:voo, vers le

sommet, des niveaux: silicifiés a gr~s quartzeux: et oe.lcédonieux en

benos lenticulaires discontin~so

b) !louches supérieures des scbl.;;.s ocres (d~nom:ina.tion préférable à. cel­

le de limons sableux:) reposant on concordance sur l'ensemble pr3cé­

dent et transgressiveo vors ltOuest ot le Sude

00 oadre stratigraphiquo étant posé, il importe de s'y tenir not2r~;lent

en CG qui ooncerDe les noms des différentes séries o En effet on c essayé de

oomparor les premi~ros observations à ce quG l'on ,",onnaissait plus a.u Sud en

AfriquG Anstrale d'abord puis au Congo-Léopoldville o C'est ainsi quo l!on

avait assimil~ la. drie dos p;.l:;~eaux Batéké au syst~ll1G du Kalahcri ot la. r.é­

rie du Stanley-Pool au système du Karroo après d'ailleurs quo BlillET ait adope.,

té le déncrdination de système du Luala.ba. - Lubilesh pour l' onsenblo 0 :me tel­

le attitude est une ca.use d'orreurs1 oar mOu. en reconnaissant los nOwbreusep

s~litudes des formations ri3n ne permet d'affiroar qu'olles sont contompo-

reines. Il est donc indispeusablo do conserver les termes regioucux plus ox.....plicitos aussi bien en Afrique du S'ad qu'au Cengo-Léopoldvillo o·t cu Cougo .

. ontBrazza:villo - quitte per le. suite à fcire des corrélations qui/d~e.illours

été fdtes pe.r les géologuos Bcügos olltro l'Urique du Sud et 10 0ongo-!Jc3o­

poldville. f:C.mEN et LEP:J:E.SONUE - 20._70

Do notre oe-:.~~ nous ferons dos ccrrélations de pert et d'autre du flou­

ve Congo;, oar il est oerta.in qu! il y e continuité des foroations qui cons~,

·~ituent los plateaux batéké dtun.o pert et le plr..tcau du KW'~go dt cutre :pc:::'"'~o

2 - l4..m:ltoB ....

hn Congo-Brazzaville oertaines liuites sont très difficilos à préciser

et jusqu-à présent les eutours ont cdopté les conclusions das géolo~aoD BG1­

gas [élJIEN J.il tout en cherchant à oettro en évidence les cri.t~rGs oèseNés

au Congo-Léopoldville. Cette façon de pro\l~éder nanque éviden:.::ent de ritrilOur

oependcnt elle se justifie du fait de l~ BL~litude et de la proxinité des

fO:I"J::mtions rencontrées de part et d~ eutre du fleuVG.

..;.,-Le série du Stn.nl.Gy-.PooJ. .repose sur 1.e8 'gr~B do l'Inkisi df!ga pr:iJ:JD.i-

.'~.'. '... -X'G... Ln. l:i.J:d:te. inférioUX'G est uno discordance mejeura soulignéo par un con-

gloœro.t de base. Sa limite I!JU~riBIIrG est cerqu60 par une transgression qui

s'es~ f~e sur une surfeoe ~"rosion plane téuoin d'une lacune do sé~nta­

tion.

La série des platoaux batéké débuto localeuent per un cODglonéret de

baso pas oncoro observé au Congo-Brazzaville et, de.ns la région de Brazza...

ville où les doux séries afflourent, il est tr~s difficile de los distinguer

oar les gr~s qui les constituent ont dos Ce.re.ct~rc8 "iÏr~s voisins a grr..nulo­

œtrie, struoture, ainéraux lourds [POliIBMJ.D Tg. So\Ùes des considérations

d'cl.titudo ct d'épaissour pOrrlottent de fomu1er des hypoth'sGS, toujours he..-·

serdouses cependc.nt.

Par contre le contact entre sables ocres et gr~s polyuorphes est tou­

jours net à causo do le différence de faci~s et do structure des terrains o

Ce contect n'est oarqwS par aucuno fo1"tletion particu1i~re tout au plus pout,­

on p~rlor d'UDG surface d'érosion ondulée que los auteurs Belges signalent

uno cuirc.sso liuonitique et des graviers au coins ~occler::ent.

Oependent il n'y a pas un parallélisI.:.!G rigoureux entre los subdivisions

", adoptéos par COSSON et par LEPZ~1S0NNE ou LLillIv.iIT1o.l.iNT. En offot COSSON no PN-

'r/ ciso pas le puissance de le série du Stanle;r-Pool !:lais il consid~ro quo col­

10 dos platoaux batéké a 400 n. alors quo pour ~~~ los sables ocres ot

los gr~s polyt1orphos n'etteï.pont pc..s 200 n. Les deux: amours ne pIncent doDO

pas le liI:Ii.te e.u c6œ niveau et COSSON rattacho e.ux gNS polynorphes tOU-'G iO

onsenblo dG gr~s tondres fins quo L/.IDifu1.L.NT individualise sous le non dG O1'é­

ta.ciquo et qui ont 10 fc.ci~s du sOl.11et de la série du Kwango. C'ost CG que

l'on peut voir sur le tablecu pago 6. Cos gr~s constituent los "falaisGs de

Dot..'"7rGs1t qui docinont le Ste.nlo;r-Pool et nous Torrons epr~s l"tudo COI:1pc::-a­tivo dos différents gr~sJ quo le li.wito cdoptéo pe.r COSSOl'l sonblo le pl"ŒE J.I)-

gi.quoo

3 - PuiS$ri.nco -

Une conséquGncG des ronarquGs préo~dontes ost quG l'épaissour des for­

oc..tions diff~rG notc.blor::ont au Nord ot au Sud du flouVG • .Au Sud, le. puissn.r.~,

00 globelo des 2 sérios ost d'environ 420 J:1. qui sa pe.rte.gcmt on 280 no pour

le sério crétaciquG, 50 D. pour les g~s poly~orPhos et 90 n. pour los scb10~

.ocros. Cas chiffras sont donnés pe.r los Belgos e.u bord du Congo gg.

L

..

':15-

Tendis qu'A Brazzaville pour ~œ puissaaoe globc.le cm a -90 c. de

sables ocros, 280 c. do gr~s polyoorphes et 50 D. pour ln s~rio du Stan­

ley-Pool.

Cos épnisseurs ne varient pns de fegon l~t'rleœDt, ~a il existe

un. pandege non négligea.ble de ces fOl'1::t:.tious Tel'8 l'Est (œmexe 2.) En of··

fet si le !'!occot des gr~s polynorphel!l ao situa ,"ra le oote 600 dans le. ré...,

gion de Brazzaville, autour du plateeu Koukou,'a. Tors 10 Nord. il sa situe

?Ors le oote 800.

QnD.nt A le sériG du S"èo.nley-Pooi il est difficile d'ail pcr10J; oe~ on

dehors do le région de Bro.zzaville elle n'affleure pe., tout au plus peut-o~.l

penser que les rivi~res los plus profondes l'atteignent ::ais il n'y Co D.ucuna.fflouro~ent.

Los Beblos ocres a~ontont sonsibleoen~ d"p~s.eur , le fois vors

l'Est ct Tors le SUd 1 40 n. cu plctoau Kouko1qQ. oontre 90 De yers BraJ:;z~

ville.

D'Ouest en Est la pente topographiquo l'_rale G,1I SL'.DJI doute stru.!l)­

turele et n'iDpliquo pes forcéœnt une diJ:linution de l'~pa.isDeu:r des for:::u:­

tions. Elle ast le conséquenoe de la subsidenoe do l'ensenble de le Cuvott8

Congo1ciso, phénocène pénécontecporain do le nise en pinee das séries gr-3-

ssueee.

Le prob1èoe de 1 t ago do·.os·s'ries e tro~ une solution gr~e eux

trevcux des cuteurs Belges. Le. question étldt dé1ioa.te du fcit de l'absoncG

cocp1ète de fossiles caractéristiques et leB rares Zossilos da faciès ne

perse·ttc..ient pas d'indiquer autro chose quo l'~re g'ologique. C'est une des

rtisons pc..r 1equelle il y a eu pendant longtc!:lps des inpr6oiaioJ1s dens le

nononoleture dos diff~rantes forontiou..

Las tr~vcux Be1gos ont porté essential1ecent sur l'~tudG des s~~fe.~oa

d'6rosion Ciu'i1s ont suivies 1etérc1eoent sur des grendes distc.nces ct ~·:·:U ,.

ont raccordlSes de proche en proche A des nivoc:ax bion dn.t48 de le NgiC'"' .~~

tière A couchas nc.rines fossilifères Liil. Les Nsultc.ta obtenus sont pré­

sent's dAns le tc.blecu où ont été rcsseeb1'"s 01; pera.1'llis.ses les dénoni-·

nctions belges et frmlglÛses (voir pcge suive.nte) •

_.. IH! "'5W?W- ·-'4"!Q''f''g,''#·-'"1'&#t5irii''--V&''''4''ih'... if It' iol",'-'P'R'+"""V ~"""",","'k>'''''"'-"-~Ù''.~ Nd' ""-·'j;~",--~...V_"ir.,""""------

( 1955) [29JCOSSON

FRANÇAI SEBELGE S et

Age

DES SERIES STRATIGRAPHIQUES

( 1954)CAHEN [ JI Notice15 carte géologique [!t9]

1 1 LADMIRANT \ 1964)

r=l.. II--~ORRESPONDANCE! 1

1

5érie des sables ocres SABLES OCRES (50)SERIE DES PLA TE AUX BA TE K E

ep nldX 120 rn ep_ 60 a' BD rn

NéogèneLimons sableux ( B02)

ep. max, fOOrn-

Ser le des grès polymorphe:,60 à BO m

GRES POLYMORPHES (Gp)Born

_ Crés tendres bfdnes

Surface mllertldire

Eocène

Concordance el transgression

Grès p-.9Jymor phes ( Ba 1 )

30om-

- roches sth cdie'es

III ï-S-e~I~-d~-~~~~~O-~9~:,---i-- ---ë-R~~;C~QU~ ---- SurfaCe fin cretace'

CD

~~e de \a.1{gLECrës tend'es rouges

Etage de "INIIA

Arglhles /te d. vin ct gres

Série du LUA LA BA( 350 rn)

Etage de la LOI~

Cris tt'ndr~s .t a'gilflS

Etage de STAN LEYVI LLE

Arglt1tes el gres

_ Grès tendres très fin

blanc a' rose (C c b )

- Cris L4'nd,es 'ouges

bigarrés a' glam5 moyen

avec galels et passées

d-argilltes (Cc Q)

- - - - - - - - - - -- - - --~o lJ L', t" ~ ci~_)~ar'.!..ey_,,:~

- Argl/Iles

- Gnis

CrtÙdcé supérieur

Transgression

Jurassigue supérieur

---------------SERIE DU STANLEY-POOL (5 p.)

- Cres ka%nic/ue

- Glès compacts

- Argilites rouges

1 1 LACUNE- DISCORDANCE MAJEURE 1 1

.., , i

Le peu d'affleurements de le. série du StanleT-Pool. rend son étude dif­

ficile 0 Ces formations affleureraient- dallS certains fonds de.....va.llées ~.

l'indique la carte géologique. En fait on ne l'obsern pratiquement ja.m~

à. oause de la pNsence non seulement de la végétation en p.orOQ galerie, ~o

aussi des alluvions sableuses ou sablo-argileuses provene.nt du dé1DNltl»lem.ent

des gr~8 par l'action érosive des eaux de ruissellem.ent sur les bords du

plateau" Seules les considérations de puissance permettent de supposer que

les rivières on-, entaillé le sommet de la série du Stanley-Poolo

5 - PaJ.éontolorie

Les seules déoouyertes de fossiles faites au Congo-Brazzaville datent

de RllBEr .LsJi Elles se situent sur le. rive du fleuve l 300 l!lo environ du

poste à. bois de K01DlZoulou Melé•• en 8Jl1ont de Brazzaville parmi. des blocs de

grès polymorphes; il s'agit d'une dalle Agastéropodes du genxe ~l~ia (dé­

te~2ination de Douvillé). Cette dalle n'est pas en place, elle provient du

niveau des grès polymorphes. Ce gastéropode est un fossile d'eau douce qui

ténoigne d'un faciès lacustre.

Les ~4tes fossilifltres s'ont plus nombreux au Congo-Léopoldvi.lle: plus

pa.rticulièrement dans la région du Katanga et a.ux confins du Congo et de 11

Angolaa Plusieurs auteurs en donnent des descriptions ! LERICHE !J2-54-5iJ,POLINlill.D J]37·..a!17, PASSAU Dg, J»I)TTE gg. Les gttes se trouvent pour 1&

plupart de..n.s le niveau des grès polymorphes, les formes rencontrées sont

const~tes et indiquent un fa.ci~s d'ea.u douce 1

- Ostracodes du genre Cypris- Gastéropodes pulmoœs des genres

- ODgones de chare.oées.

1 Phva, PhysoRsi!r .E.lanorbis~ lJ'ep;oI?&,sa." Limnea.

L

Nous reparlerons de le significa.tion de ~es gites ~i ne constituent

jc.oa.is des horizons tr~s étendus.

Mantionnons également les quelques fossiles rencontrés par les F:rt..D.­

gc..i.s et les Belges f.36-6iJA la base de la série du Stanley-Pool ct de le sé­

rie du Kwango dans des argilites rouges 1

- Ostracodes du genre Darwinula

- Phyllopodes des esp~ces 1 Ba.i.rdestheria - EstheriellaEuestheria passaui

- Restes de poissons & Lepidotus ou Hacrosesiidce

0"l1ap{:tro II ~ ETUDE PETROGlUPHIQUE ET SEDDJENTOLOGlQUE~~=".:----=:'-::~ ~.;~---- =--.,

DEl LA SERIE DES GRES BATEXE;--:';'~~"·I-~::S== - - =s

Cott~ ~~udG OGt facilitée par les affleurements abondents sur le

rebord de3 pleteau~ qai présente dGS fn.laises abruptes domin~~t des pen~

teL; sableuses d~oil émergent do nombreux pitons rocheux ténoins SOUVGn-~

i2pos~to isolas p~r 1 7érosioll,

Le:=- cbser'OTéZtioJ'ls ent porté essentiellanent sur le ple;lieau Koukouyo.

dont les diLlensions réduites permettent l'exa.r:en de bec.uooup d'affle~

oen-iis à des nivec.ux différGnts D

Le. série des gr~5 betéké conprend 2 forcations bien distinotes cr..rl.

oonsti:èu.ent les 2 parties de cGtte étude 1

__les sc.blos ocres ~u SOI:lI:let

-les gr~s pol~orphes à la base

.À titre de coopc.raison une rapide étude dos gr~s de le forca1ion

du StlnleY··PoOol. pré c9do l' ensec.ble.

l ~THO:;)ES D~ETTJIlE1.o

00 Gant celles couracment utilisées pour les formations Leubles~

l~ plupar"& des gr~s se désc.erégeQJlt fe.ciloIJen'tf dans les er~s indurés e-:C

silicifiéa des lwces r~~es ont été teillées.

:t· ·1 ~lyseJI-c..nulométrique.

Elle a été effectuée en 2 stades 1

, .• ~?...nj sage hunido au to.m:l.s de 0,050 JJlJ. pour sépcrer le s 81:.-

bles des linons et argiles.

Tc.l11iGcgc la. se~ de 10. fraction sableuse sur une colonne dG

tarin de tnillea sI, 0,75, 0,30, O,30f 0,20 et OslO rn::l

pui.e:HablissoJ!1ont de 130 courbe granulocétriquo en coordonées SOI;rl.~.j~Og~.

rithDiq~es~ Tailles croissantes on cbscisses logcrithmiques et pource~~

tn.gos cucru.1.és en ordonnées c.ritlu::Jatiques.

Ge~i percet de cc.r~ctériser chaque éChantillon par différents coof­

ficion·bs~ Dans le oes présent seulos. sont utilis~es Aa médic.ne ou dOC),

et lihétéronétrie Bé o

1-2 ~ I:lO:I1!hosoopiqueo

?01U' che,qo.19 fraction du ta.nise.ge, on a étudié l la loupe binoculaire

la I:lOr::>hoscopie des grains o Pour oette étudeit on a. suivi la. m6thode préconi­

sée pe~ le L.I.GoU~S. Laboratoire de l'Institut de GéograPhie de l'Unive~

sité do Strasbourg dirigé par Jo TRIC.An.T Di! notB.l:Jœent pour la. distinction

des différGnts types de grains" Nous avons oependant quelque peu modifié

la nomenc:!.ature utilisée par cet auteur. Notamment nous a' a.vons pas dis­

tingué systématiquement forme et aspect de -rtoee GaZ' les grains se répa1"­

tissent en quelques catégories bien définies dont s'est servi J.~ BERGE

pour étudier des sables similE'.ires au Congo-Léopoldville lJil. Ce sont 1

- Ronds Mats et Arrondis Hats (a.Me + A.M.)- Ovoides et Emousoés Luisants sur Mats (OL{M et EL{M)~ Emoussés et Ovoides Luisants (OL et EL)..... Non TIsés (NU)

Cha~ aspect de surfage témoigne d'un mode d'usure particulier et

per.uwt de connaitre le ou les a.gents de transport. De plue 011 détennine

11 indice dt émoussé du matériau l partir des proportions des grains de diffé-

rentes formes o Cet indice ca.:rac~érise le degré d'usure et par suite la durée

et ln distance du transport.,

1-3 Minéraux lourdsl>

A pertir de la fraction sableuse 011 a sépar4 les minéraux lourds au

moyen. du bromoforme 0 La. nature de ces minéraux peut dODD.er des indications

sur l'origine du matériau~

1-4 Analyse de l~ fraction argtleUle •IolCo frc.ction ergileuse Co é-ié soumise Al' c.ncl;yse thermique Ufiéren­

tielle (AoT~Do) qui fournit le composition miDérclogique de oette phasoo

2 - LES G:~..ES DU STj.NLEY~OOL.

Z-l Grès du ravin de Makélékélé.

Ils exisentent en. plaoe l Brazzaville dan. le ravin de Makélék~lé otA.

un IllCrigct ente.ille los grès sur une épaisseur globale d'une vingtaine de

m~treBo

On pelIt y voir des gr~s oonpacts blanos et des roohes silioifiées an bloos~

L'Gnsonble passe vers le b~s à des grès feldspathiques rouges du type grèD

do l'Inkisi.

Les grès blencs sont feldspathiques et se pr'santent on stratificaiion

oblique ou ontracrois~ej tendras ils sont oonstitués de grcins ~ux fornas i~

régulières aveo cwent kaolinique. Ils renfe~nt, outre du quartz, des fold~.

paths en voie d' alt~ratio~ des produits ciccoés altéNs, du zircon et dor o.i··

n6raux opaques. Certains gr~ins de quartz ont ét' nourris socondci.renent c' On

rencontro aussi dos galets de grès de l'Inld.si (Fig 1).

Enfin les blocs de roches silicifi'os ne sont pee en plc.co o Ils ont \0

aspeot do oeulière avec des lentilles de oalc'doino ot des ruhannecents dG

silice. ns proviennent d'mle dalle silicifiée située A le pertie supérieure

de l' cffleuronent qui d~teX'Cine mle oasoade dans le ~rigo't. Son épaissGUJ1'

ost de quelq':1os D~tres~ Do noubreux blocs de roches silicifiéos jaloD:lGnt :La

rive droite du fleuvo en &lont du Pool. Ils proviennent vraisonblablGLOnt non

do cette delle qui s'enfonce vers l'Est, nois des niveaux: silicifiés qtie l.~cu

conneit dc.ns les grès batékés BUp'riGarlt.

Le. présence d'un nivecu silicifié séparnnt les niveaux Doyen et fmp6 k'

rieur de l~ série du Stc.nley-Pool peut s'expliquar per un 'cha.ngeccmt deo l':on~,

ditions de sédi.r1entation 1 on effet los grès du niveau supérieur BO difféY'GD..c

oient nettement dos préoédents COCI'le le nontre ce qui suit.

2-2 Grès des fala.ises de DoU\"1'es.

De l' c.nclyse de 6 échlmtillons (Fig. 1) il ressort que le ontérir..u iJ['..f"-'

bleux: ost cssez fin èt bicn clessé. Les grains tous arrondis :cats son·~ typ:ï.,­

ques d'une usure et d1un trc.nsport per le Tent. Los strc.tifioQ.ti.onE"_:._î~r~..:.."c

séGS sont égaleI:2<:1lt diorigine éolienne et cette fom.ntion t~noiene d'un réei..

De c.ride qui devait régner dnns le. zone de le ouvotte congole.ise o

Les cinéraux lourds sont pou abondnnts nais const~ts 1 stc.urot1do~

tOl1r.2Clino, zircon, il:c.énito, rutile. Les eSpOoes intergrnnulcires sont pC:t'­

tiellenent recplis de keolinito.

On recnrque donc 1 l' ebsGnce coopl~te de feldspa.ths et surtout 10 :f.c-'1.)!'

nenent éolien tr~s poussé des grci.ns qui leur donne des foraes tr~s c.rroudJ.o;<:

alors quo les gr~s du niveau coyon ne présontont aucune traoe de cette USU-~a

Figure n9 1

Formation du Stanley Pool

1 m/m

Muscovi te

Fel dspa~h

--~---- 0 uartz

MAKELE 2 - Galet dans le niveau moyen du Stanley Pool

Grès de l'Inkisi L'. P.

Grè'S partiellement recristallisé

[,,;ntre 0 R5TOM Bral1avi Il," NS 7'30

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1D' 1,--- •._----_.._._----\.-

1

1 0 ..l' n02

Ces demiers sont des fo1't1C.tions do type flu'Vio-l~ll8'tre CJ,Ui. pD60'dent des

forcations éolioDDes. Co chemgenent a. pu fttre œr~ p~ une lc.oune de sédi­

centation 1 assiacheœnt progressif o.ooonpagn6 de ph~nook1es de silioifioa­

tion qui serMent à. l'origine do le dalle nentionnée eu pcrcgrc.pho 2 _ 1.

!rous oes oaraotftras rapprochent oes gr~s des gr's polycorphes et nondes gr~s du Stcnley-Pool.

8 - lES GRES POLYH>~S.

De haut en bes on distingue los horizons 8ui.,~t8 1

l - gr~s tendres de teinte ble.nahe donnc.nt pCor cWsap'égationdes se.bles blanos. .

2 - ~s durs silieifiésl quArtzitiqasl de teinte oleire,blancho, brune ou ros4e pouvant pa.ssezo lc.téra.1eoant ldes rochos silieifi4Gs diverses • oelo'doÏJ1Os, oa.lcédoinesgr6seuses, grias à. nodules oo.loé4oniaux eYGO noCbrousGspetites géodes de ~z.C'est le Tariété d'espoct de oea roChes qat leur c valule qualifiea.tion do polyoorpbes.

8 - grias tendres bll'.IlOS jeun!tres et grie pcr altération otgrfts rouges. Ce nivea.u a qu.elquos dizc.:1nel dG œtresd'épaisseur.

Notons quo les auteurs Bolges ont étebli une sucoession 8eDsiblenent

identi~e a.u Congo-Léopoldville L517.fous les gr~s p~sontent à l'cffleurocen~ uno 8·~retiftco.tion entrecroi .

sée; de.ns le d'teil le grenuloDétrio est assez TariAble • on Toit des lits

nonogro.nulc.ires de grains alternativotlent fins et plus gws.

Los niV3l:l.UX de gr~s non silieifiés sont trias fric.blos. Il n'y Co prati­

qum::ont pes de CUlent, sinpleoent une pellioule dG sil100 seeondE.iro autour

des points do eontcct dos greins et un peu de keolJ.m:te. Perlois 10 aicent .

ost ferrugineux.

3-1 Les gr~s tendres.

3-1-1 Gre.nulocétrie.

Une quinzaine d'échantillons ont été c.IW.lysée (ftr.a). Ln œdiauo va­

rie de 0,15 à. 0,30 tJJ:J, l'hétéroœtrio de 0,10 Ar 0,10.

Les grias blc.nes supériQl~ ocmprennent 108 niWe,1IX lQ8 plus fins ot

les doux olass~s (fcible hét~roœtriG ot t'cible œdi.c.ne). (Pig. 4.)

•~ r ~-------------------~--l.. 2: J .' • "Ji,.: 2 ù

'5

_ .. _ .. sr

0,14 à 0,35

0.10 à 0,70

Mi

Hé

~

_.. - . --- .. , -_..- --_ ..__ ..~ - .._----~._ ..- ...-- - _. _.. ~.~ --~ ----

9 échan~ilfons

. Fig. 3 Analyse-s granulom~~rique&

de grès baték~s• __•• _ ,~. <' __,,_•• _ ..... .~__ ._o_~__ ....... _._R_"_~ __-_~ ~

f~

• 0

.- -- ---"-.----+~ t . - ._.-.-- --~._._..- - -----

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sc

80

'"."l\"

4J

20

11

Cl , .. ; [

Figure nQ 4

Grès Ba té kés

~taurotide

DJ A M 12.1 Grès f dl b1em ~ Il tin du r é L. N. j n dur d t 1Li r1 Cl U bau ni e

NOTER: Id ::.trdtification et II:' classeml:'nt des grain!;, ICl fOrme

dl:'5 grains, arrondie pout IH plus gros, anguleuse

pour les plus petit.

1~,l

- 12 -

3-1-2 ~rphoscoptQ. (T~bleau 1)

Tous los grains sont énoussés ou ronds et leur aspect de surface est

:cat" Dc..ns les fractions fines on a p~rfois une fo.iblo proportion de grains

subanguleux dont l'aspeot est picot~ luisant.

L'indice d'énouss~ est de 0,400. L'aspect de surfaoe Gst parfois dif­

ficile à. observer à. oause d'une pollicule de silioo . secondnire blo.n.chtltrc

et oate.

8-1-3 Minéraux lourds (Tc.blco.u 2)

On en trouve à. tous les nive~ux en faible proportion 0,1 à 0,2 %QLes osp~ces rencontNes, les meoos sur toute le. heutour, son·~ los suivnntos

pe.r ordre d'icportance 1

ilcénite, staurotide, tourrJalinor zircon, rutile.

Tous les grains sont arrondis, soule la steurotide. se présente ongroins do forcos assez ir~guli~res dont le surface ost fo~e de fe.cetteo

concaves.

3-1-4 Stratifications entrecroisées.

Tous los gr~s de pl~teo.ux ba.ték~, tendres ou quar1;zifiés, présGntcmt

des stratifica.tions entrocroisées. Les gr~s étant d'origine éolienne: :e8

stratifications entrecroisées correspondent TraiseDble~t à. d'anciennes fo~·

œtions duno.ires dont on peut essayer de retrouver l'orientation générale;,

l' t'..ne.lyse des pendages des stratifica.tions sur cWJGvas de Wu1ff per12et do

préciser ce point. En effet on peut considérer chaque dune COI1D.G une so:r:""l:o

d'cntiolinal dont l'v..xe est la di:l'Oction générale de le dune, et si Iton COD.-'­

sid~re un chccp de dunes actuel, on voit qu'il y a une oriontation g~Lé:r.r;,lo

de oes dunesf qu'elles soient rectilignes ou plus ou noins o.rquses (bc.:r1iJ.~-.,nos)" La vent qui leur donno naissance e une direction perpendiculaire à.

oottc orientation gén~rele.

Le canoTas obtenu (Fig. 5) cocporto un oQrtcin nor.:.bro do_pointa ll.uz.,~

quels il est icpossible de fciro correspondre un seul axe 00 qui est no~~l

ocr c.ssi.ciler unG dune à. un c.nticlincl. siJ:Iplifie beeucoup los choses? Po-ur

une seulG dune l'OoXe peut varier eussi bien en direction (le long d'uno bc.'t'­

khone pcr exeople) qu'en plongec.ent (subhorizonte.l au centre il e.u;;nen-t'd

Ters les erlrétIités), Anssi avons nous rassGr.1blé le Dc".xirnm do points d'..:l9

un fUBeeu cuquel corrospond une seule direction nnis plusieurs inclincisons

de l'axe ce qui est na.turol puisque le. o~te des dunes n'est pl:'.s horizontcleo

N

E

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15

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Figure nC2 5 Stéréogramme des pendages des stratifications entrecroisées

relevés sur le plateau KOUKOUYA

~ 13-

La pre!lller f"'.lsea.u. renferme le maxi mum de points QI8.1a p&6 tou,. .aue:L....w.I.étâ décomposé e~ 2 fUBe~~ qui contienuent l'ensemble des points; les pe~

dioulu.X'ea a.ux d..'trections correspondantes délimitent lm seoteur que l'on peut

considérer COllllil3 celui des vents dominADts ayaJlt déterr~iJu$ la formation des

dmleo"

Les r~sultais sont les suivants 1

+ pO'U.'!' le fuseau moyen angle de 611 ano le Nord.

+ pOlU' les fuseaux extrttmes angles de 361 et 1288 a.no le Nord.

donc sensib~ement les directions S.W. - NeE. et N.W. ~ S.E.

I:es vants dominants: a.gents de transport des sables batéké, sont donc

de secteur NoWa A S~W~ ou bien NQE. A S~. Pour prdoiser oe point il faudrait

avoir des dollllées paJ..éogéographiq'U.9s. Les seuls éléments dispoDibles sont les

matériaux déposés en particulier les minéraux lourds. Parmi oeux-ci la. staD­

ro·~ide est constcnte et elle est oaraotéristique d'une oatégorie de roches

métaoorphiques nota.rnmant des schistes à. staurotide. Et B. œo~Di/au

Ga.bon signale deo mi~I~"~etes à. staurotide en dé'Y'eloppement assez important,

ils font partie de la sér-.ie cristallophyllieDDe dit.e de l'l:ko,-. O'est 1D1e~

gine poosible dec séd..iments des plateaux batéké. Mais l'absenoe de rensei­

gnemento sur les terrains affleurS'J;D:t à. l'Est de la Cuvette Oongolaise ne pe1'­

D1Gt pe.s de précîaer da":"/antago 0

D1.gnelcns «r~e 130 sa.bles du KaJ.ahar:L do Rhodésie du Sud contieDDent

égaJ.ement de la s·~av~otide et G. BOND s' est pNOCCup~ de l r origine de ce Dd.­

narel en u-tilisaD.t une autre méthode plus précise que la préoédente maie que

D.OUS n! CVOU3 pc..s pu utiliser" En offet les sables du Kalahari eont superfi­

cie:;,s e'~ il a 6té possible d'en pNlover sur 1Dle plue grande surfaoe. OGt

2.utGUJ~ c. donc é-'&udié ~a :>....apartition ot 1& plus grande cli.Joonsion deB gra1na

on fOll~~io~ dos ~oordo~âes do l!échentillon. Il a ainsi d~tor.min' qaa la

stC'tlrQ-/;:i.dc provona:it diun r:le.ssif de schistes" staurottdG et disth~ne sitw1

:;..u Nord Est da pa.ys Dj! ~

3<...].......3 .t~u:rfaoos di al!.lanissement

r~s fc.lc.:l.sos de le. bordure des plateaux: montrent quo les stra.tifioa­

tiQns cntrecroiséos sont interrompues plusieurs fois par dos surfaoes hori.­

zon"cc.J.os qui st étond.cmt lc.rgoment sur l'ensemble des plnteo.uz:.

~ 1.-Oo~ n.planissements repNsen'tent OOs interruptions dans ln. séd..iJ:nGn"tati.on '0­J.io:l:1G .et la. formation des dunes qu'il est Traiseab~ d'attribuer ê. une

submarsion temporaire. Il est impossible d'observer ces surfaoes ~ui n'ap­

pc..rdssont jr.mais déga.gées. Mais l'absence de toute traoe nnime.le fcit éca.r­

t0r l 'hypoth~se d'une submersion merine. Il s'egit p1ut&t d'unG submersion

1agunaire ou 1a.custre. Il nI)" oorrespond en outre aucun dép&t à s-trc..tifica,..

tion horizontale ( Fig. 6)

3-1-6 ,Phénom.~nel. iptraf01"Dle.tionne1s6

Plusieurs affleurements permettent dl observer des nivea.ux c.voc des

ondulations de fa.ib1e amplitude (10 cm) dont la pente générale rGste en can­

oordance ll.TQO les stratifioa.tions entreoroil!uSes. Ils sont d 1ci.11e.urs insérés

Gntre des niveaux qtd n'ont pD..S été effectc$s pnr oes phénomènes. Ces p1isse­

oonts peuvent ~tre tNS localisés ou se produire tout le long d'un horizon

suivent son pendage.

CG tYPG de structuro est à rcpprocher de cel1c:e observées dnns les gr~s

de llInkisi pcr P. MAC.AR J:5jJ et leur formation se sernit produitG lors des

submersions pc..ssag~res dont témoignent les surfaoes d'aplenissemont et qui

n.".U'cient provoqué des tcssements et des Nnrrc.ngements dans le m.ctér.b.u sa.­

bleux éolien.

Us se situent dans le tiers sup·3ri.eur dG la. formation des gr~s be.té­

ké Gt comportent 2 types de fa.ci~s 1 gr~s si1icifiés et rochos po1ynorphes,

cvoc pc..ssage latéral de l'un à l'e.utre.

&-a-l Les gr~S silieU"I_

La si1icificationdes gr~s conduit à des quartzites {Fig. 7)y mais on

:rencon·~ro tous les intermédie.i.res entre le . gr~s frieble· ot le gr~s quartzi­

'ta" Las grains de quartz s'ontourent progressivement de silice secondcire

Cjui se présente soit en petits cristam:: ori0ntés perpendicu1airenGnt à la

surfeoe du grcin et dans ce Gas on obsGl'Te jusqu'A, 3 a.uréo1es concentriques,

soit 1erge~ont.crista1liséeaTec la. même orientntion optique quo le grain

dlorigine lequel comporte souvGnt une pellicule ferrugineusG 0

Figure n~ 6

Coupe géologique schéma tique

du plateau KOUKOUYA

Roches polymorphessilicifiées

Sables ocres

Kaolinite

35m Grè5 t~ndre

blanc

Grès de teinte

variable

à stratification

en trecroi sée290m

--------1lSm

- - -- - - ---t

Surface d'aplanissement

40m

----- -- - - - --- -----t-

----------------------,

~~~~~~~---------

m

mBOO

700m

500m

600m

• 420 l·::....:....:·.~.:.....:.....:.....:.. ",:,,-,.~••:..:..:.::........:...:..:..:......:•....:..• .:.:• ..:.:.....:....:...:.-....:.....:...:....:..........:...::.......:.....;...:....:...:...-=--..:.•....:.....:...--:....'...,:.•....;,•...,;.--:...• ..:..-....;.•....;....... .:...:...~...:...:..-.-_

Cpnht ORSTDM- Brazzaville Ni 736

Figure n9 7

Roches Silicifi ées

lm/m

LEK 102 L.R. Quartzite avec petit.es géodes

t:api ssé. de cristBul'. automorphes

Ciment siliceux largement cristallisé

Mauvais classement- Grains arrondis

Centre ORsrOH-Brèlzzaville NlI 792.

~ 15-

Ces deux lZlOdos dG oristallisation peuvent ooexistor Q,uiiour d l un ~mo

Outre les grains de quc.rtz on trouve dGS grains de cc.lc6doine et de

fines leoelles de muscovite.

Le stade quartzite est préoéd~ dlun stec1G do grlts à cmont silicoux

finement cristallisé voiJ9cryptocristallin (Fig. 8).3-2-2 Les roches polYIllOrphos.

Grendo dureté, structure bréchique cvec parfois aspect de Deuliltre,

couleur violacée ou ble..nchdtre, taIs sont les oaractlt:res g~ra.ux do oes ro­

ches. Elles sont constitdes de noduJ.es parfois ferrlJglnisés de celcédoine~

de c;;:ucrtzite, de silico mcro à cryptocristalline, cimentés toujours par de

le. silice finement cristcl.lisée. En lame minco on rencontre des auréoles de

silice _~20radiée autour des nodules et dos sphérolitos de quartzine. En

outra des grc.ins de quartz détritiques sont éparpillés à llintérieur de aes

nodules. On trouve aussi des minéraux lourds, zircon. ot tOU1'Qll.line surtout"

(Fig. 9)

Un Coutre type de roche silicifiée ost un qut.l.rtzita violc.oé à nodules

do silicG blanchatre (ca.lcédoine), fréquellll:1ent entourés do kaolinite assez

lcrgement cristallisée.

Fréquo!l11llGnt on trouve des géodos tepisséos de cristc.ux dG qunrtz.

Llespoot vecuolaire n'ost. quo superficiel. Il ost d~ au lessive.go préfé­

rentiol de la silice dos nodules •

.ActuelleDent on ponse quo ces roches représontent dl a.:lciens cnloaires

grésoux ayant subi uno silicification intense.

Ces roches silicifiées so présontent en b~cs massifs diaclesés nais

discontinus et déterninent la pré sonco d'une corniche cvoc rupturo do ponte

en bordure du plateau. Plusieurs descriptions sont donnéG' per les eutotll's

Belges [45, 57, 6fi! ~ntrœrt llorlonsion considérablo dos silicifica·~ions.

4. ~~~~S ~HE~.

Ils fOl.'DOnt un enseoble trlts homoglJne par la grcnulooétrio ot la

structure. Âllcune stratificetion n'ost visible, I:la.is doux zones sont pero­

fois distinctes par le coulour (!.non! at pla.teau Koukouya) : une zono OO~

jauno :repose sur une zona ocre rouge foncé par llinterœdic.iro dlune cara­

pcoe fer:ru.giniséG d' epnissGur variabla. (voir plus loin pera.grepho 5-2-2).

Figure n'2 8

Roches 5 i lie i fiées

LE K 101 Grè s 9u a rt z i t j 9 u e L. P.

L

NOTER: Le classement des grains, leur forme arrondie

le ciment siliceux microcristallin en mosaïque

les pellicules de silice secondaire discontinues

Centre 0 R5TO M- Braz zavllle N' 795

Figure nli 9

Roches Sj(icifiées

, m/m

Ouartz ilu~omorphe

Quartz en mosaïque

Quart z ~utomorphe

Quartz détri t;que

LEK 27 - Cal ca ire gréseux sil ;c;fi~ - L. P.

Toute la calci~e es~ remplacée par la silice

1

Centre ORSTOH-BrOizuville Nt 7~'

Oes sables s'étendent A la surfaoe des plateaux et recouvrent 1GG col­

1inas au N.~. de Brazzaville où ils reposent soit sur les er~s batéké soit

sur les gr~s de l'Inkisi o Mais ils sont absents de la région des hauteo col­

lines.

On observe' Inoni le passage des gr~s batéké aux sables ocres o

n est marq".1é par une zone cuirassée située ~:peu en dessous de la. sur:fa"'l~

ondulée du contact. La coupe est la suivante de haut en bas 1

- gr~s oore f~.able.: grlts lie de vin 10 cm- grlts fin rouge à. pellioules blanches 20 , 30 cm.- ouirasse A structure pisolithique dans la parti.e supérieurG r

compacte en dessous 10 cm.- gNs peu induro jaune.

Il reste , savoir si ces niveaux sont oaractéristiques du conta.ct au

bien si leur existenoe est fonction de leur position on bordure du plateauo

~ Granulométrie (Fig. 10)

La. proportion d'éléments de taille inférioure A 0,05 mm (limons l]" a:t....

gi1es) ost inférieure A 25 %, les sables constituant le reste. La fra'j~iou

sableuse est fine et bien classée, le mode étant compris entre 0,1 Gt °12 mmot l'hétérométrie variant de 0,40 A 0,75.

Le. fra.ction supérieure A 0,5 DDIl no repré8ento jam.a.is plus do 10 %d.u

matériau Cl Quant A la fraction argi1euso « A 0,02 DDD) elle varie de ::,t) il.

20 %.4-2 Horphoscopie de la fra.çtion sableuse (Tableau 3)

!fous les grains do dimonsipn supérieUl'G Jo 0,5 DDIl sont a.rrondi.s '- O~

émoussés)o Dans los tailles inférieures apparaissent dos gra.i..ns. ..rnzb~aou.p~1s

dont la. surfaoe comporte do no::abrouses fa.cettes planes. Ils constituant 12..

majeure partie de 1a~fraction inférioure A0,2 mm."

Los plus gros grains sont toujours mats, 1w.r surfaoe présente dG nom-

breuses stries dont la forme on plan est un arc da carc1e. Quand la taille

diminuo apparaissent des g~a.ins striés mais o~enda.nt luisants (OvoidGS etEmoussés Luisants sur Mat) tandis que les grains A facettes son-li toujours

parfaitomont limpides.

En outre dans toutes les fractions se rencontrent des quartz pyri1lddés

non us~s.

L'indice d'émoussé diminue a.vsc la taille de 0,400 A 0r200Q

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4-3 HLntSn:UX 10Ws (~a.bleau 2).

ns représentent un pourcentage tr~s faible, de 0,1 , 0, 2 ~.

Par ordre d'importance dtScroissante on rencozrh'8 co~zrt t ilm4nite, h'­

me.tite brune, staurotide, tource.line, zircon, rutile et parfois disth~ner

amphibole. Tous les grains sont fortement U8~s sauf le. sta.urot1de qui se

présente en grains 8ubarrondis A sullaDgu1eux.

En comparant aveo les minéraux: lourds des gr~s on constata que plu­

sieurs sont constants en proportions varia.bles suivant les ~chantillons, oe

sont : i1.Jlœnite, staurotide, tourmaline, zircon et rutile. Lth~.lllB;~ite brune

se rencontro dans les sa.bles ocres de bordure des pla.tee.ux là. où les phéno­

!U~nes de cuire.sseoent sont les plus importants. La forme angulouse des

gr~ins dG ce minéral qui contraste fortement aveo les formes arrondies et

émouss~os des autres pemet d'affi:na.er que son origine est secondaire. Le

disthène qui e.ecompagno' orlina;i rament la staurotide est pratiquooent absent"

Enfin l' ana.lTso thermique différentielle de la fraction a.rgileuse mon-,

tre que cotte derni~re est oonstitu'e essent1ellenwnt de ka.olinite à. laquel"

le so m8lent parfois des traoos d'il11te. La goethite est fNquonte.

Les sc.bles ocres sa prtSsontent fina.lement oo~e dos sablos ayant subi

un double façonnement, 'olion puis aquoux, qui traduit un trœ18port complexe

pa.r le vont puis l'eau alors quo les auteurs bolges les oonsidt.rent COJDlDG

uniquotlent .soliells.

Cette formation se distingue des gr~s sous-jaoonts par •

- la non induration- le. teneur en argiles et liI'lons- la toneur en fer.- l' absenoe do stre..~if10ation- 1a. pré sonoe de quartz e.utomorphes non us4

15-1 Las silioifioati01ll.

La phanom~no de silicifica.tion a une gra.nde importance sur les pla­

tOc.ux be.t'ké. Il affecte une tranche de terrain de plusiours m~tres ~ ·1:,""'';:­

seur qui s' ($tend de me.ni~1'G discontinue 8ur l' GJ1semb1e de la. rE1gion dans la

partie supérieure dos gr~s ba.t.sk'.

La "sultnt cm est la préSOllcc do gros bancs do quartzites et de cc..lcniros

silicifi~s qui constituent les roches polymorphos~

L'origine de ces silicificc.tiO!lS est oeric.inolllont clil:u:.tiquo CO!l:11OO

toutos colles signaléos dc.ns deo régions dé SGriiquos par do nombreux auteurs

oités par G. MILLOœ LJi~o Le. p~sencG de plusieurs auxéoles do quc.rtz socon­

daire pourrait indiquer dos Gpisodos successifs do silicifioation.. On a peut

etro lA 10 témoignage de l' oristenco d'lmo anoienne nE.ppe phroo.-&ie.:.uo dont 10

nivoau piézo~triquo nurc.it oscillé.

Ln sil1cifioetion aurnit joué aussi dans los grès du Stt'.Jl1oy-Pool o

(of. pare.grcpho 2-1)

6-& Les ferruginisations.

~108 pronnont plusieurs aspocts ~

6-2-1 FerrugiIrl.sations .dans les ~."

Il s'agit de ooncentrctions do fer oxydé formant des horizons peu

'pals, (quolques oont~tres nu plUS) do grès forruginisés constituant dos

Divec:ax irréguliors sans aucun rapport a"V"ec los strc;i;ifioations ontrecroisae:.

00 sont po.rfois dos remplissages de fissurGBo Ils sont plutOt liés aux v&1­léos eotualles qui découpent le. bord:n'0 des plc..teaux ot don-li ils suiveD.t ln

ponto dos thalwegs. Cos sortes de c~oatos ferruginiséos sont pou induréos et

on en trouve souvent plusieurs sup0rposées ou se reooupant .. (Fig~ U) I.l

s'agit donc de Phénomènes cssez ~cents~ dus A des circulc.tions d'cau c..veG

fluctuction du nivea.u dt écouloll.:cmt o .ActuelloI:lent beauooup do cos horizons

sont roooupés par les ravins ct oortc.ins jouent lm rOlo dc.ns le l::orpholog:i.G~

ocr le. forruginisation st c..CCOOpl1gno d' uno induration notc..blo qui froine 1. i é­

rosion linéairo ot dét3rmine dos petites cûsQcdos d~s les rnvins~

5-2-2 rerrugi.nisc.tions dans les sabJ.os ocres.

BlIes ont ét6 nentiomWos préc6dor.:ment (pcragraphe 4)6 Le phénomènG

~st distinct du préo~doDto E:1 offet o.lors que dans les grès 10. f13rruginisn.­

tion DO donne qua des grès forraginisés pou indurés ct looalisés, on se

trouve ioi devant de wri.tablos cuirc.sses élaboroos en mlf.za sabloux" (~f

TRIC,ARf et C.AILLEUX ffiil> Cl Il se:J.blo qu'il s' c.gis 50 d'ailleurs do ouirasse B

ov./O?O

Figure n2 11

Localisation des ferruginisations

dans les plateaux Batékés

INON 1

•

.. . . ... .

Cui rassE'

. . '....

. . . .. ' .

.. ' . .

Cuirasse de bordure de plateau (INQNI)

dans les 5ables ocres

• , o .

.'. ',' ',., " , '.' . ' :' ... " .. ' ... "., . , ..,.: . .-: ...... ::::~; ....',- '. .' Sab! e .o~re . r.ouge. ' ' " " . :' . ','.' '. ',: . .' '. ~ ,·. .. . . ., . . . '.· . ..... .

.': : ·:-,"S~bl~ ~c;e"jau~e:':"'-,',, ." . .. . - .. '· ... ' .

. . .

.. . . ..

1

.1•i'I­Il

Il

~~~~~~z:s~- Cascade. sourceou sui nlemen t

Profil en travers Profil en lon~t

1t .

Il1)

Niveaux ferruginisés au fond et a flanc

de t ha Iwe9 dans les grès ba te"kés

(Plateau KOUKOUYA)

Centre OM~T(H1- ElraLLcville W 793

do flano de valléo~ et da bas de pente encoro que le ~quo de sondagGsllQ

por.metto pes d'affirmer leur non existenco à l'int'rieur des p~etoauxo

La oarapaoe fCrr"..Jginouse rencontréo dc.ns les sables ocres donne lieu h

leur différencio.tion 0::.1. s~blos ocros jaunes et /Jables ocrcs rouges fonoés"

00 changement de coU:Gl::!' oat accompagné d'une variation do la teneur en fer e- ~~3 %de Fo20a dens los s~bles oores jeunes

2('f2 % ~ ft dans los scblos ocres rouges

- le cuirasse qui les s'pa.re do:me 54 %0 il semble qu'elle a.it

fcit l!objot d'une exploitation artisanele par les hcbitnnts

oar on troU'V'o fréquel!1J!lent sur le pletoeu Koukouya des moroell.U1

de BCOrlO,

Outre ces cuirasses f le ferruginisction donne lieu à le for.mation de

concrétionncm.enta di"TOrS ~ gre.villons, boules à structure concen-l:.rique, .10­

l.nne. re.tta.chées à le cuircsse .. Le. fOI"1l1D.tion do.O'.3s oolonnes qui présen­

tent toutes un cannl cen-trel non !\nd~ pose un probl~me. On invoquG soit

la présence d'nnciennec racinGsr soit un passage préférentiel de l'ecuo Mni~

jusqu'à présen~ aucun are'.Jmont ne poroet de résoudre définitiveIllent le ques"'

tion.

En position plus élevée et plus vers l'intérieur des platecux on ren­

oontre une cuiracse dont l'épo.isset1r se réduit à quelques centimètres mcis

toujours accompe!7,D.30 de concrétionnenonts sphériques et tubulaires de dinen-·

sioas- proportionnéec" C'est snns doute un stooe de le. fonmtion des ('~:dr~~"",

see p1~ import~~es~ L4 où l'érosion a joué ces petites cuiro.sses se sont

fre.gmontées en dO!Ulr...:2~ "œ:.opandnge superficiel de greviD ons ferrugineux

qu'on peut obseT:re:zo sU!:" les premièros collines qui bordent les plateaux., Sm:­

].es pentes, défla-tion et ruissellG!~ent provoquent le forme.-liion de i:rl.nuscu1eo

pyr~des de féoa~

Le fer <r.rl. se concen:Jire cinsi étant déjà préexi.stant dans les snbles

ocres, il s'agit dl~G cuiressG d'e.ocumule.tion rela~ive aTG~ en plus 1essi­

Tage oblique sur leDversants.

Le figure Lor: :t"3 S'l.lI:ID toU't CGci 0

En conclusicn uilicificction et ferruginisntion sont deuz prO~OGSUD

qui ont joué un r~le iDportant dc..ns cetto région, ils ·~é:::.oignent do' conài­

tions climc.tiquGG pcrticulières ~cis se~blo.bles d~s los deux ons a clinn~

humide à seison sèche accentuée. Cepend~t ils se sont produits à des épo­

ques diff6rentes; le Gili{lificc-~ion avc.nt le dépOt des scbles ocres Gt eve.n.t

le. ferruginise.tion o

Toutes deux: on-:; des conséquences géonorphologiques du premer ordre.

-Jl)-

OqppJvioy du4rA1.ep sB ln l'rie des plctea.ux Bct'k'.

~oua les onrQOt'res des gr~s Bat'k' sont 8e~lcblGs 1 ceux dg. ~.

de la. feWse du Pool 1

; stratifioations entrocrois'o8- graaulomlStrie- fOfounement 'olion- m:Ln'raux lourds

Eu l'nbsonce do toute observction du conta.ot rien ne permet de dis­

tiJ:lgUar lei d8UX formations. POLIN.ARD sipc1e les mOlles difficult's dDJ1S

le Xe&d eD lWpubliqa.e Dé:cocratiqua du Congo lf!il. Le coupure entre les deux8~ries po.rnit dono assez arbitraire du moine au Nord du fleuve Oongo puisque

llis enteurs Belgos aig'lUl.lent localemeDt un oongloœl'c.t 1 le. base des gr~B po..

lymor,phos. Ce cODglo~rat t~moigno d'une le.oUDa de s'dtmentetion et souligne

\me. ...,QGe atth~o8ioD plOoDe fin or'tt\O'. LEPERSONNE ["&il, CAREN [ii!Cette lecuue D' e:d.8te peut-$tre pas 8ur le platee.u BatcflE' me..is quoi

qutil on soit, 19s conditions de mse en plaoe des gr~s du Pool et des gr~s

&'Wk4 sont les dmes. Dono nous n' C.VODS aUCUILe ra.tson do s'perel' oes deux

s&riGS eoJllC8 l'ont fait 108 cuteurs belges, Elles s'individue.liseDt per oon­

tre netteaent des horizons infériours et il aemble bieD quo le pessElogG soit

~ par 1-horiJ:OD de roche. silicifi'ea. On. a oJ.ors le succession suiva.n­te 49 be. eD hnut •

- ugilites rouges et gNs• roChes silicifi'es- ,Ns tendres contiDenteux

forœ.tion fluvio-laoustreorigine continQntcle (ass~ohement)torme.tion 'ol1eune, d'pat en lagu­ne ou sur le continent.

- roohes silicifi'ee• .cbles ocros fo~tiOD fluvio-lacustre.

JIu oe qui OOJlCe:r.ne los sables oores on y trollVe los cèœs minsraux

lourds que ceux des g~81 la. granulométria de l~ . frDDtion 8c.bleuse est 1amAs 8'190 cependent un milleur clc.ssaoent et un fuseau repr'sentc.tif plus

'trolt eDti'rement oompris dans celui des gr's Bnt4Sk'. La c.orphoscopie mon­

tre un fetoDne!I18ut per 10 Tant puis p:::.r l'eau. Ces snbles oores pOU1'2aient

dODO provenir d'D :remtmiaIllGnt de s~blo8, type gr~s beték' ot les quarts

ppœd.Ms qlJQ l'on '7 trouvo sore.ient issu de le d,élJl3.gNgation de roches si­

licifi'es ofl. ils sont abondents. L'ensemble est probablement le "sulta.t de

l'ér08ion locale de8 nivecux supérieurs des gr~s bat'k4S, oonsécutive aux mo~,

~Dts épirog~niqmes ~ ont affect' l'ensemble de la C~tte Oongolaise et

ont entrc.1.û ln. surélé.,.c.tion de la. bordure Est pa.r repport l la. partie oen­

trc.le.

..... IC- '""'L~ partie situ6e ~ ltOuest des ~ctuels plcteeux curcient ~lors subi

une forte ~rosion doni le. produits sc scr~ient eccuoulés dnns le pe~ie pluw

bo.sSGJ' vers le cell·~rc de l~ Cuv0t~o Congolc.ise" DDJl8 cct"te hypothèse l! nug~

oontetion des puissoncec des seblas ocres vers le Sud et l'Est trouve une

explice-:;ion logique de ~m que le dér:entèloraent iIIportent dG le région dGG

heutos collines situées à l'Ouest des pletecux baték~, zone constitu~o par

les ~œs .IJe..téricux no.i.s où sont justencnt o.bsen1D les nivecux supézoieurs (110

BOISSEZON Di!) en pc..rticulier les scbles ocres limoneux et les roches si.li­

cifiées qui sont partout présentes dons les plctecux ~De si elles ne fo~­

mont pc,s un nivecu cCDtinU~

Quoi qu'il en soit les sn':>les ocres :ca.rquent un chE:.ILgeccnt iJ:Iportnnt

de~s les conditions de dépôts : le régine cride de l'époquo des grès bctéké

fcit plece à un régine à fortes pr6cipi~tions.L'ciro do dép~t des sablos

ocres correspond à uno zonG lcg~o-lecu~ro qui s'est conblée on pertio evo~

1cs oc.téricux: enlevés à le.. zone de borc:.ura des plctecux: bct~ké cotuollcDCut

région do hcutco collincs o

Dens cette hypothèse on conprend qua les cnractères sédinontolcgiquüG

dos deux forontions soient très voisins (grunulo~trio, i'in?rcux lourds)

cvec toutefois une différenco dcns ln nûrphoscopie dos grcins qui traduit :e

trcnsport d~s l'oeu ceie sens effncer le fnçonnecent éolien priueirc o De

~nc les qucrtz c'.ltonorphcs non USGS ot les nor::breux qunrtz linpidoG très pere.

usés dos seblos ocrcs peuvent provenir des nivecux 8ilicifiés r.~nsi é~odés

et déscg:L'égés.

En conclusio~ il est possi~le do dégcgor l~s grendes phnscG q~. DC Dont

su~oéd6es depuis le début de ln fo~ùntion des plate~ux batéké g

dépô'~s :le ~:.a série du S"tc..nley-:Pcol dens un oilieu lc.gno-lccus-:'JiX., CoDi.lieu deviont cridc cc qui se trcduit pcr une silicificc;tion"

d.éJ'lH d:;Hl grès batéké. Ce-l:;te phcse est c.ride, le paysc.ge ost désc'rti,que o Des ccnnunicnticns tenpornires avec la DSr (lng~o) GO t~c.dui­sont dans Il:'.. strc-l:;ificc~ion pc.r des su..."'"'fooes horizon·~cles .. ~n.o phcSGl.:J.gtmo<ulacustro s' intarcelG r dont le. fin est ccr~c pe..r ".ClO ::d.l:J.ci-­ficction inportento donno.nt lcs roches polynorphes, dépl)ts dG <H~l~.,

rcs lacustros J'l~ ou ~oins gréseux cntièrenont trcnsfor~sQ

il se constitue ~ veste lcc à l' onplc.cctlcnt dc la Cuvette Congol:-....( ~.'

~es bords sont intenséccnt érodés ct les produits de cotte érosionSiccc~~cnt dcns 10 fond cn constituent los scbles ocres lioonoux"

l'ais à le fe.vour do nouvcr:cn-:;s épirogéniques qui mu'élèven-t 1.:. régie.:.'on le y,e..uchissc.nt.. le lac se vide. Dos vcllécs tonporc..ircs so Cir'CU­

scnt ot donnent los c.ctuelles vallées sèches. Le rGsGeu hydrogrcphi~"

quo eotuel slét~blit on i~~cel~t lcs plc.tecux a

l.GS ph1nonènoD de cuircsscnon-l; so produisent, donncn-i; d' iopor-lie.ntescuirasses gréseuses on bordure dos plctecux et des oer~p~~os noins:lrrportc.ntcs vers l'in-Mriour e

~~._~~.-.~:;: ..•-::'.:;';-:-.';:-.~.'.~"':'"J,"".::.. ... ==:=1Chapitre rll - i.> (l- E 0 lil 0 IL P li 0 LOG ;r E 1

! ,-t;. ~:: ';:.': 1:-.~-==~·'r_ .~-i: = f

I:A g6omorphologie de cetto :,',1gio:l est celle dlun plo.tec.u si;rucS".t"'~:"'" cm

voie do déIJQ.D.tlllenent. Los gr.:l.::c:'oc lienea soat si.qJles, .cci.s on rencon":,:",c

dos fO:i"rlGS de détail intéreBuc..:::-licc ..

Elles sont typiques ?;lour chc..q::e type de terre.in, sll.blos ocres et tt~--&.-;)

L'Grosion c.ctueU~ ost sUY.'-/iout la fdt dos pNcipitctions. Los f::u..1.:"C

son-c ,'~orttmte8 tant on e;;:tlc..:n.titB qll!on in-:'ensit6 ot lour notion nécc.::,:l ~'.:~,_

sur 10 sol est fll.voris~e par le.. fc,ibJ.o protoction do le COUVO:i~-jjuro Tée-3~":~:'c

ré~~ièronGnt détruite par lcc feux do brousso&

1-1 'rosion dee scb186 ocros~

Elle no lieu en bordure doc plc:/;oe..u.x où lion trouve do nonbroux ~J~,';':~:::"

~ de. Bta,dQs diff4rente di évolutio!l.o Le terco do lavaka d6sigIlG ici l.?. f :;-.,:,'

dt érosion c:.ui est tout à feit sm::blable à ce que lion rencontre à &dn.gc:,::,:,,:;,

cais la nature des terrains en oauce ost généralenent diff6ron-~e 1 ro:ogi:.oc.

latéritiques l Madagascar, sablas limoneux sur les platec.ux: bat6k6 o E~".:· "

lOB scilles surplctmb.nt toujOl.U"S do ha.u·tes fale.ises et on observe rarcry::n.·::'

des le:vekas dG gre.ndos di.DensiOèlc r:.e.is les processus de g6n~se et d'<hrol,: .. ·

tion sont les t13œs (.iUQUI.ER l(~iï) ':1

A. l'origine se produit 'Xl dscoller~ent pl.~ovoqu.é par des sou:rcins è....:U__~u

men-~(Js par les eaux d'infiltra:~iono A:u cours dG la saison des plu:L:H~ ~G'>~:'"

force est pa.rticulillrGnGl:"~{ acti.7e et un écouleI:lGnt torrentiel slétc.bli;- ;>.~'"

dan"'.; cette pé:l"t.cde, il s'indivièl::r.e.lise au fond du levake. et Si éve.cUG Fc:.:' ~.:H

raviœa profondos entailléos d~s los grèa -tendres puis dans les se.b:~."~' i,:;

ponte pour e.bou1iir dans los ve..JJ.t3GS plus wporte..ntes du pied des ple..-éçc:.~;;c.,

En dG ~oI:lbreux points ces ravi:1Go aux versc.nts nus slinscrivent de.nE "..n ;"J...

viu plus 6vasé aux: versants couïTerl::; de végétation herbec6e de ~l:.e tl:J.G :',8:-;

lavakas so fo~ent souven-h au fond d'un plus vaste cirqua aux: fOrDes clOt':<H":

p:récédeI:JIJ.ent érod6 et envcl1i la '7ég:~tation" Clest llindioe dlune rep:::,:,:1.::G

d1érosion récente.

23 -

Laa sinércux évaoués so oomposent d'~rgilest limons, sables ct gra­

viers fer~neuxl issus du démant~laillGnt des petites cuirassas. L'ensemble

s'é~le ~u fond dos vall~os.

lr~,2 !lrosion des gr~s bat~k~

Los grès batéké sont soumis à l'eotion de l'érosion eu niveau des fa­

Idses et dos pointemonts qui constituent les seuls afi'leurouonts en plus dos

grès ·~endres 3upériours qui sont atteints par certains lavakas. Il y a effon­

drement de blocs, progressivement détaohés p~r le oombinaison de fissures et

de l'action do l'ecu. Ces blocs se désagr~gent pou à peu en sables qui des­

oendent en pontas douces jusqu'aux vall~os voisines.

Enfin les collinos sableuses arrondies dominées par ces corniches et

couvertes de végétation herbeuse ot arbustive sont soumises à l'cction topor­

tente du ruisselle::.ent diffus le long des pentes et ooci maIgre la. grcnda p01'l­

méabilité doo sols sa.bleux. Il 80 fo~o dos touradons m~~o par ponie faible

on certa.ins endroits de la surfaoe des plateaux (dépressions fer.m6es).

Lorsque les pentes sont plus fortes ot les dénivellations plus importan­

tes il sc produit des o~nes d'érosion dont SAVT~LJ!7 donne dos desoriptions

et des oxplioctions sur les prooessus de formation. Les dénivollés peuvent

atteindre 300 Do, les pentes sont tr~s uniformes (31 A 38 gr). A l'origine

uno 130uroO effouille le picd des versc.nts puis par des décolloi2ents et glie­

seoonts successifs le o~no s'ouvre progrosBivocont jusqa'A atteindre un pro­

fil d'équilibre. Alors le processus sc ralontit. Lo r&le du ruissellemont

sous est-imé pa.r cet auteur n'est pas n~gligoable et il G été souligné récom­

mont peI' RIc:uIER !Ji!. Le mode de fOl"!!lCtion est oncore semblablo à celui dos

lavcltas o

Aotuellonent beaucoup de oeB o~nes no sont plus cotifs, la végétation

fixent los pontes et 10 piod dos versants ~YCDt suffisamcont roculé pcr rap­

port à le. souroe:. JEUllS locaJ.eo.c:mt on. ..peut,-obs~rver des. ·ropri.sea. d' é.I'osi.on

dc.ns-coscirquoso

1-3 Les ahnssiop.s.

Cette 1'abriquo traite $l'JJDo .f()1"100 de reliaf dont l'existence SU1'Prend

au. premier abord l la sur.faeo da plateaux g:NSOUX a.ssoz palSll6ablos. Il s' agi't

en offet de cUYattos de dimansio2UJ allso. Tal"i40s cpd Jt1'éson1;ont la. parlioula­

ri'W d' ~tro ma.rt$oageusas au moins pondnnt une ~ riode do l' a,puéo 0 t e s"t-à-d.i.rela. sdson dee pluies et un tompsplus ou moins long apNs cetto sa.i.sono Il en

existe égalemont eur los terrassas doe grandes vall'os.

Pour 'claircir ootto qmostion il a ét~ effoctud dans las zones inté­

rGSSQ,Dtos uno soixautaiDo do -tr()us l la 'tc.ri~J:'O, totaJ.isant 250 m. de souda-­

g08,

1-3-1 Desor1.pti01lJ!.

v. B..&BE! Li-§! a ab0Dd8lllllGnt décrit los d~prGssions qu'U nommait 10s­ségués, te1'!110 indig~DG quj. désigne aussi bien la dépression olle-mOma quo la

potite gr~o qui 7 pousso. Cetto Tégétation particulUtra tra.ncho nettement

sur 10 reste de la It8vnno. Uno déprossion typique ost arrondie, la.rge d'UDG

oantainG de c~tras ot pr()fondo de qu.olquoe m~tres. Elle ost occupéo par une--"CO poDdaut 1DlO grando pArtie da l'emnée. Sas bards sont tapiss's d'lUlG

coucho de SAble blano de neige plu ou moine épaisse ot oontinuo. La JIUU"9

Gatsou. 1 prorlJ:lité du Km. '5 ost la saulo qui soit oocup'o en son oentre par

un tlo't d'arbres. foutos les eutres déprossions sont mc.rtlUéos par l t absence

totnlo do rigétation arbusti"VG.

Sur 10 plan éoonomLque ellos constituant dos résorYos d'cau do pluio

qui sont utilisées par los indig~nas bien qu'elles soiont essez fOrruginaUSOB~

1-3-2

-~-

Looalisat1oa. (of 0 .Annoxt) 4.)

Los dépressions ne sa situent pas sur l'ensemble des platoa.ux et leur

localisation est remarquable 1 ellos sont comprises dans une banda do 1 ou 2

km do large qui suit la bordure occidentale des platea'llXf la plus élln"éo o

Cc n'est oortainoI!tont pas un eff..Jt du hasard et 11 en sJra. tonu compto plus

loin pour oxpliquer cotto l!lOrphologie.

1-3-3 §truoturo

o - 0t50 m.0, 15O A. ~, 50 m.l,50 à 1,70 m.

![lo est bien connue grAoo aux multiples sondages effoctués o On retrou­

'VO 10 memo schéma partout, A. quolques variantes prlts qui pouvent s'expli<r.tOr

en fonction de la topographio.

Le profil typique est le suivant. (fig. 11a zone II) 8

Horizon trlts humiflJre argilo-sableuxoPassage progrossif A un oablo blanc peu argileuxHorizon ferru~nis' sous forme do plaquo~tos ot gra­villons de sablo. cimenté par los o.xy\~S de fe~o

Il constitue la limite inférieure do la zono susceptible d1etre aqui-

fltre1,70 m et en dessous Sable ocre avec parfois quelquvs niveaux

ferrugi.nis~s.

L'aspect dos horizons ferruginis~s fait penser que lour formation ost

oontempora.ine.

Un profil ùn peu différ,)nt se rencontre dans la zone d'une vallée cus~

pondue s (fig. 11 b zono IV). 10 nivoau imperméable est bee..ucoup ...:lu.s net ct

il est formé d'un alios brun noirt très compact généraletlen"t à faible. prJfo~.~

dour, 50 cm Bu plus. Par con~re co nivoau a une extension ·~rès restreinto"

limit'o au fond do la valléo alors quo l'horizon à gravillons forruginiDés

s'étend dans touto la. zono occidentale de s platoaux et l' ea.u que l! or.:. ron~

oontre dans les sond3..ges faits·· jus·~o à coté du fond do la vùlGe provion~:;

probable!!lOnt do l' 'coulemont latéral do l' cau ro-tenuc par l'alios ain::;i quo

10 suggltro la figuro.

°ricino •

L'interprétation de ces dépressions est délicate 1 oela rovien~ à che~

cher l'oripno de l'ali08 et des ferruginisa.tions. En abordent ce dornier

point a.u ohapitre précédent on a. souligné la. localisa.tion de oes phénomènos

en bordure des platea.ux ot peu"&-Otrc les marécages no son-t-ils g:u.e la con­

s~quenco do l'imporméabilisation do cetto zone.

EJ.gures n!lla - Dépressions

Zône l

Boulankio

t.. 200m

Vallée sèche

•.If!A~....~WIJ,p~ Dépression

Zône II

MBA

-.-~~ 100m ~";':"'~'::E •••• •• ".. "" ." .. ". :.. ....w tJt • ~ "" .. ".. ". .. ..N .\0::0 ~~._ - -3+"'" .L __ ~. ~~~·~·.~·7.rr:-:~~·- ..... -

LEGENDE

Sondage

[-_ -r lône aquifère

I ~ ",II..... Dépression

1-1 Horizon ferruginisi

1 1 Zône humique

Elg ure s n~ 11 b - 0épre S 5 ion S

--- 100 m --

tc~~~~= _~~7Affl.u"m,,'

:_~~Alios

Zône Il Mba

Zône li Bois de Bilanko étang

tEo

IS0m _-20 m -

Zône ID Bois de Bilanko etang

100m ~ 100m1

Marigot de !:>urface

__._.~_~~.L'_,-,,-:--+-

. ." . :~ ' . . ..' .. "'.\;\ ~ ..,.. ': <"....~ -'~:- .' ~~': .'..

---

Eo

Î~'

, . ::---~.~-

. . --. ~ ~ ,,- .."

~ /'l/.l ~:-=--;.~

Zône N Inkoubi Vers 1. nappe inférieure

LEGENDE

[TI

~

Rl~~~]

~::~

[~~:.J

Sondage

Sol enterré noir sec

Horizon ferruginise rouille

Alios noir a brun nOir

Zône aquifère

Concrétions Sableu~es ferruginis.ée~

-2&-

Mais "8:1i n'explique pas l'origine du creux en lui-mft».

On a pensé égalenent à les mettre,· en liaison avec la paUogéographie

et la lagune qui devait occuper -tout le secteur COJlllïW il a éoW dit 1 propos

de l'origine des sables ocres, Le secteur en cause correspond Ml diet &--lA

zODe riveraine de ce lao où ont pu se produire des ph3nom~nes climatiques

en rapport avec la nappe phréati~e analogues à ceux qui produisent l'alios

des Landes en France. La dépression topographique ne serait qa'une simple

ondulation de la surface.

Âvant de te~9r il faut signaler que des dépressions semblables exi~

tent sur le plateau du Kwango J L. CAHEl~ et J. JZREil.SOm:ŒJ.ïi1les consid~­

rent comme des subsidences locales dues 1 des actions kars~iqnes dans le

soubasse~ent gréseux, tandis que le Prof. F. G~TOPS de Louvain y voit

plut&t le résultat d'une action éolienne sous forme de tourbillons qui se­

raient notamment à l'orisine des sables blancs, Cette th~8e est également

soutenue par J. DE PLOEY ~~ qui cGmpale 09S dépresoions aux blowouts des

grandes plaines occidentales ~ux Etats-Unis. Soulignons enfin la localisa­

tion des dépressions du plateau du Klo4ngo le long de sa bordure occiùnta.le

comme sur le plateau de M'bé,Enfin en C&te d'Ivoire F.X. HUi.:llEL Di! a étudié dss dépressions tout

1 fait sS:lblables : mAme position topographique, mime :ri.lieu de fOr.118.tion

peu-~fttre plus argileux, même localisation préférentielle en bordure d'un

plateau. Son étude est surtout pédologique et pour lui c'est "un a.:,aigris-,

sement des couches du pl~tee..u par départs d'é16ments sOlubilisablesciulntrai­

nés le long des drains verticaux ou obliques d'écoulement des eaux,!provo­

que la formation de dépressions ~ Le fer, la silice et les oolloides seraient

surtout en cause. Cette hypoth~se ne tient pas pour les platac:ux batéké où

à l'aplomb des dépressions on rencontre plut&t des concentrations ferrugi­neuses et humiques,

En oonclusion la discussion reste ouverte mais nous pensons que cette

forme de relief est d'origine ancienne, pénéconteaporai.Jle des vallées s~cheBr'

et qu'uns connaissance plus précise de l' évolution pal'o~éographique locale

éclairerait grandement le problltme.

1-4 Les sables issua de 1 t érosion.

L'6tude des formes du relief nous a conduit à 6tudier lestr~

tions subies pe.r le matériau originel; grlts et sa"Jles ocres. Elles ne peu­

vent affecter que le façonnement de. grains et leur c1&ssement.~_:fa1.los

courbes granuloJOOtri~smontrent que les rem.aJ1iements ni affectent gultre le

C1aS88mant mais p1ut&t l'~tat dG surfaoe des graine.

L I 6chanti11onnage a 'té fait essentiellement dans les terrasses-des

grandes riviltres et les collines et vallées situes eatre Brazzaville et le

plateau de M'b6.

1-4-1 Pau la Ta.P.ée de la Lékéti.

Ces sables qui constituent la terrasse sont ~ps.i.s d'une dizaine de mlt­

t:rea. Ils sont tt'lts blancs, une grande partie des é1cbl<:lnts fins ont disparu

et la fra.ction coçrise entre 0,1 et 0,5 cm repNSGnte plus de 80 ~ du sable.

La. morphoscopie traduit un ·~ra.nsport par l'eau mais peu important car l' as­

pec~ mat a.été un peu effaoé 1~ grains paraissant légltroment brillants. Onpeut dire qu'il s'agit plus de colluvions quo d'alluvions.

1-4-2 Au nord de Brazzaville se situe une region de collines

dont les a.1titudes augnentent progressive~entpour ~joindre celles du pla­

tea.u de M'bé. Là on peut distinguer plusieurs t7.Pee de sables :

- des sables très b1e.ncs dans le fond des vallées (la Dji11i notamment).

Ils sono:; anal.gues aux préoédents et encore moins marqués par le transport

dans l'eau. La vallée de la Djil1i entaille d'ailleurs les grlts non remaniiSs

de la. base de le. série des plateaux. On les retrouve également sur la pre­

miltre terrasse qui surplombe le Congo dG quelques mlttras. Ce sont les sab1e.s

ftb1anos de neige" dont parle BARET.

- des sables ocres jaunes clairs sur le sommet et les versants des col­1ines. Ceux-ci sont beaucoup plus mat'~8 par un. rema.nie::lent dans l'eau et

les grains d'aspect luisant sur mat sont fraquenment recouverts d'une pe11i­

oule ferrugineuse. Ils soni; coœposés de sa:JIGs fins et de sables grossiers

en parties sensiblement égales et la fraction argile + limon reste trlte fai­

ble. La reca.ni.ement plus in~ense est certainament la fe.it du Congo lorsqu'il

a établi son cours. On peut résumor la position da cas différents types de

de· sablas sur 10 schéma dela figure II o.

Fig. n- 11 c

600

Position de différents types de sable

près du Stanley Pool

Sables ocres jaunes remaniés

des grès Batékés

srè5 fins, blancs à jaunâtres

peu indurés

Ba ...e de la sene

l

- --soo

400

300

200

"­'\

\\'\

'\.....

...........

.............

............

...........

......

Sables blancs remaniés

congo

28-

~ - !,es forces ancienno!o

2-l VaJ.1~os s~ches et Réseau hydrogrc.phique.:>

Le.. p~io la. plus élevée du plateau de Mtbé se trouve disséquée per un

résoau assez dense et bion hiére..rchisé de va11éos s~cheso Elles se rassec­

b1e~t toutes pour forcer la. val1éo de Ir. Me.ry'r rivH~re dont le souroe se si·.

tue à. 36 krJs on aveJ. du point de départ dGS va.l1ées. Ou-~ro 10 réseau dG le.

Mazy il enste dt autres vallées s~chGS 1 la. Mobana G-~ le Me.ti d~c la perli..e

Sud du plateau de M'bé et quelques unGS sur les autres pleteaux. Enfin la

région des haut.)s collinGS Gst conpartkontéo par un réseeu très dense do

valléos de oe type.

Leur existGnce est ~n~ionnéo égale@ent au Congo-Léopoldville L~7o

Llorientation générale de toutos les vallée·s :lst .·tRoot-Est cepondant oerta.i­

nes sont dirigées vars l'Ouest et forcent dans ce oas dos vallées suspendues

typi~es (Inkoubi).

Description du réseau dG la Mary (oarte e.nnexe 3)

Le treoé en plan ost un trc.oé en dents dG scie -très carec-'.;éris-liiquG3"

Los "Versants sont constituGs pa.r une Guccossion do croupes en position el··

toméo de part et d'e.utrG du thc.1weg. Ceci est vaJ.a.ble pour los cours supé....

rieurs c.lors ~e vers l'aval les v3rsants sont plus réeuliorso

La pente du thalweg décroit régulièNl!!ent jusqu'à. le. source do lé. ~l.<",,::;,.

onsui-~e le profil de le Mary ost oarqué par un accroisser:ent de 1". :p:ur..-:::~ gé­

néralo aveo 2 ruptures vers 560 et 460 no (Fig. 12)0

Les vallées présentent un fond plat et des versants à. pe~~es c.ssc~ for­

tes G,:.périeures à. 5 %. Dos coupes en -trevors contrent qu' GD..dessous do l Jh';.> ..

rizon pédologique les sables sont ocres sur les pentes, cc.is très bl&~CG

dcns 19 .fond du fait du lessivagG à. l'époque du fonctionne=ent des va~léGsu

(Fig~ 12)0 A part1~ de le savane, la vallée s'enfonce profondéeont Gans s~é­

1ergir beeucoup"

2-1-2 Signifi&ation - R~le actue1~

L'onsGoblo des vallées sèches représonte un ancion réseau dG dreinago

d'une région qui se trouve ~tro e.otuellonent le pcrtio supérieurG d':l pla-to.:J.u

de M!bé. L'oriontation généra10 vers l'Est o'est-à-dire vers 10 centra de IG

CuvettG Congolaise pernot da dire que la foroe.tion des vel1éos Got postariGu,

ro oy. contooporaine des nOUTG~ents épirogéniqu.es déjà nen·~ionnés à. propos do

uu 1---- Va 1/ e-e ~èche700

600

500

4UO

300

PROFI L EN LONG DES 2 RIVIÈRES DU PLATEAU DE,

M BE

o 10 zn 30 40

o

50

o

60

2D

70

3D

80

4D

90

50

100

60

110

70

120 130

\ ' \ 1

\ '-'---\ .• , 11

. \ \ \ "

\,\\ ,,\' \ ". 1

,\\\\\.

\~~\\!

2 kms4- ------- ------ - ------ -- ,

1

Sable blanc

-- -------------

•150 m

------------ - ----_.- -- ------- _. ---.Sable ocrE' Jaune clair

Profil en travers de la vallée sèche de la Mary

TRACÉ EN PLAN DES VALLÉES SÈCHES

DR5 T flt.lRRA!IAVlltl N()803

l'origine des sables ocreg. Elles ont dÛ sa for.ccr lors de l'cssèche~ont de

la la~e ou du lac c;:u.i pareit Otro 10 cilieu de d~p3t le plut! ·vrc,isoI:!bla.ble

de ces sables ocres o

Puts l'~oart augnentant entra le niveau de basa at le. surfcce dos sc­

bles ocres et vue la percéabtlité da ces darniers, los eeux n!ont pl~s oula possibilit6 de séjourner ni de s'écouler en surfaoe et omconsti~u6 une

nappe souterraine qui s'est enfoncée progressivocent.

Il ressort do ceci qua It:. p6riode de fonctionneoent do cos vclléofJ a

~t6 rolativaoent br~ve et qu'elles sa sont établies d~s una région ~ü le

couverture végétale était que.si nulle ce que seohle confirocr le :r0~lnrité

du tracé.

Aujourd'hui ca résea.u ne donne lieu à a.ucun écouler:ont pOr'w.e:J.ant: :ies

verscnts subissent une faible érosion par le ruissellocont on nc.ppe, froinée

oependant pcr 10 tcpis végétoJ.o Il se produit dc.ns les sols du fond dOf1 'm.!.~·

l6es une augnentction du taux d'ergilG diminuent le. paro.éabili-cé l:.eis i:!suf-

fisnnte à eopôcher l'infil~rationverticale, elle percet seulocent 10 rpin­

tien da 1~hUDidit6o

Les grandes rivH~res qui sépe.rGnt les pleteeux, Léfinif Lô'kéti, MpnJ:l<.J.rooulent dnns i.o larges val160s à fond plat. Les lits en sont très sim~.c>.Œ[

bordés par des for6ts galeries typi~es et creusés dans des nlluvions zcblol1....,

ses issues de le déscgrége.tion des erès batéké et des sables ocres CO:::'l::G 10

oontrent grcnulonétrie (Fig. 13) morphoscopio et rrl.néraux lourds (~a.blec,ux

, et 5).

CGS ~lluvions constituent actuelleoent lUle terre.sse dont 10 I:12.--rvé~:::.....,

est très h080gène verticclenent et lctérclecent Q

On rsncontre cependnnt VGrs 2,75 n" de profondeur un nivec.u 8p,-5r: :10

2 o. d'un gr~s pl';.l;è._c·" nains induré à ciI:len"t huno-ferrugineux de COulG'l.L:

brune à noire et cnc.lo~e à un alios .. 1:1 retient un peu d'ecu l:.:eis pcc suÎ-

fisC2ent pour qu'il sc fort.20 une ncppe. L'origine de cet horizon cet SGU­

bl~ble à cello do l'clios a Ac~uellecon~ il est en surpl.lob de ylusiour8 ~è~

tre8 pa:;:- rapport .:.u nivecu de 1.:. rivière et à celui de le. nnppG c.lbl'n.::J..ee>

Il senbl~rait donc que ce soit un horizon fossile COE_e ceux ~~e 110~ ~o~~

contre à faible profondeur sous le. surfaco des platee.uxo

....

!.

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00 --

Oette terrasse supporte de nOrIDrGuz potits z:o.nréc\ages snisonniG:rs ou non sui-.

Tc.nt leur inportc.noe (Fig. 14) l' Cert.:.in!l FY:.lt dl e..ncio:::lS œc.ndre3 et rcc-t:m"é

entourés de lccbeeux de forôts gelerieo o

Les nOces trci.ts de géo2orpholo[;ie se rotrouvont n.u Sud du fleu.\1'G dans

le. r6gion du Kwango ff-2g.

Le. région des platoeux est frc.e;o.entée par plusieurs grnnd.Gc J.'iviè!:'GS

tribu-licires du Congo. Ce sont du Sud nu Nord 1

- la. Lék6ti et ses dfluents : Lounc., Loubilikc.] D~~:i.::1:::'., IJoudji.-

~kc.ré sur le rive droite, DjouélGs lbDbouli, LGno sur le. rive gc.".l'~hG;

- la N'kéni- le Mpo.ca~ le Lékéti et le D~iélé ~ài se réunissent pour fc~er l'l~lnc

- L'Ali.ca qui recoit le M.?rtJ~ sur sc rive droite.

Le trooé de -toutes ces rivill:res est l'0r.erqu.n.bles par sc ::'Ge;ulc:ti-té", :&.

effet les cours supérieurs et Doyens S,):l-t tous pn.rn.ll~les suivcn-;; ...nG dire0-­

tion Sl1 - NE tc.ndis que les OOtU~s :Ulfé:t'iGl rD sont NW - SEo Ceci resto égale-.

cant Tala.ble pour le. M..1.iy rivière don-!:; il e. été pa.rlé au pa.ragr.::.Iilie 2··-1 oi­

dessus.

En ou-tre le zone où se "lirouvon-(; loc sources foment à peu près ~n~

bande ~1 - SSE qui coincide cvec ln. lir,ita Ouest de la région des h.::.ates

oollines et le. ligne de pcrle.ge des oc;w= des bassins du Nic.ri et du GœJ.go o

J,. l'Est de cette ligne on renco::ltro le. D6r~3 des plctoe.ux bc.t6k6 et à 1.' Ouest,

les séries pr600ubrienneso

Ceci est un precier fc..it d' oooon-.:.-(j:i.o::. o U:l seoond concerne le., ait':J"':>~

tian dG le rogion pcr repIlort à l~ c-i:r~t-to COi1go1tiso .. Les poi:n-~s les }J3.:'.l.s

bc.s de oetie Cuvette sont je.lonnGs pcr :.0 Congo ct le. région é-~udiéG CiÙr..S~·

titue touie~ordure Ouest de le Cavotte Congolnisc .. On r~Qn.r~~o alors ~~)los oours inféri<Jrs des rivièras o:n'~ :me diro~~on radiele tc.ndù. 11110 los

cours Doyens et suporieurs ont une ài.:;'3ction sonsiblecont pc..rc.llèle à I.E:. bor­

dure.

Coopto tenu de ces fcits; deux hypo1Jhèses se présonten.t l}OT.1,Z' GXJ?iiÇ.....e~

l'origino du résoaux hydrogZ'c.phi.quG.,

Figure no 14

TERRASSES ALLUVIALES

Haute colline-

700

600

500

400

Bois

~'a .al".....6::...:;~;~.• ::

Sables de .pen te-

5avane

arborée

j

Dépression

marécageuse

...

lékéti

Alluvions

300

Versant et va II ée de la 1ékét i

Terrasse

Sables humifères

lm

Sables clai rs

Coupe dans les alluvions de la lékéti

ORSTUM- BRAZZAVILL[ N° 802

Lékéti

a) Le. C1lVGtte ét8Qt une r6gion do subsidence, son so1lbo.ssG::.:en-t Gs-t

une zone de faiblesse ét il a ·pu s'y produire. un NSOtlU de ftilles à le foir:,

ra.d:f111es e-l; concentriÇl'1WS suivant un sohoca. classique, Sc.nB qu'il se soi~

produi.t des nouveœnts icporte.n.ts entra les ooopnrtiDents ainsi cré's. Il

ost possible, si ces fci.Y.les existent, qu'elles aient influenoé 10. surfnce

et par conséquent l'orientation des rivi~res. MalheureusGDGnt il n'est p~s

possible d'observer 10 soubasse~ent donc d'cffiroer l'existence de toIles

frco"tures.

b) Le. seconde hypoth~sa est égc.lenent fondée sur le teotonique. Après

le fOr'..:!c.tion d'un bourrelet N'tl - SE il s'$tablit do p~rt et d'o.utre un 1'6­

seeu hydrogrc.phiqae dont l'orientation est perpendicultire à ce bourrelet:

o'est le. direotion des cours supérieurs des rivi~res puis les cours sont

influencés par la subsidence de le Cuvette Centrele et les rivières se diri­

gent Ters les points les plus bcs oe qui les oblige à. forcer un coude à on­

zIa droit c:vec leurs cours su~riours.

Ces deux hypoth~ses ne s'excluent pcs r:utuellenent et il est possible

que bourrelet et fnilles cient concuuru à. réa.liser 19 résec.u hydrographique

o.otuel.

k q:::.ostion do l' ocu sur les plctea:m: batéké a été posoo depuis long­

tarIps d-~c.nt dOml6 10 lJC.:lq":.lS de points d'eau en surfeoe, le n.:.uvaise qualité

des eellA (~Ul on y trouve et dc.ns bien deu Oo.s leur ass~cha~ent en saison s~

che. l'Iusiaura rc.pports font lapoint da 10. situation 1 ~~:ill. [62, ail:mTDELEY /ft:È.7~ lJEP..t'vllLLOD Lr.3J?r 1I.Il.CHJ...MB1.UT fiT, PALAUSI I:6i/, Rcppon SoAoSoI"F

fiJlr B.c.pp:»rt SOGETHA LB§]oL~ plc.tec.u Koukouya de loin la plus paupl~ Co fait l'objat de le plu­

pc.rt de ces études tandis ~~ue sur los autres plctoc.ux on n' Co quo des obser­

Tetions >,!,::'c.gœntaires~ Mc.is 10 cOrIporta!:.ent hydrogéologique des 4: unit3B est

le~ étant donnée leur honogénaité, seules les diconsions chcngent~ Nous

reprrv.l0ns succintel:.lent dcns ce chapitre les observations ot los conclusions

dos euteurs préoédonts.

":..'

J ....,. !!21Lvo:i,nts d'eau naturels.

1,'*1-1 !pa souroes.•

kt piod du plc.toeu et tou-t autour il se troUVG un grnnd nonbro da SOlL."'­

oe s alirl:mtent uno tron-~aino de ruis sea.ux au débit :lcportant (plusiouro n3/s ~

Les litel Bon-t sebleux ocis les berges nontrent des ooncentrc.tiolls de ka:.l::~,u

nite assoz ±.oporte..ntes qu'on retrouve jusqu'eux sources. Ce sont los oxutoi·.....

ro s d' uno nappa souterrc.ine qui SI étend sous le pletecu Koukouyc. 0 Le s Gc.::L~

sont trèo pur3s ("OI:IIJ.G l'indiq-J.ent quelques anéÙyses effectuées par la t~b·I}:':'c.

toira du Contrû ORST0I1 pour le coopte du B.C.C.O. 1 los rosistivit6s t::r·è13éleT60G 7'c.rient do 88<)500 à 19(L,OOO chcs-cn et les rares élé::J.en-~s présa:::.ts

sont aD -4ir.:1C3[l non dosables par les méthodes habituelles.

Diautzes sources se oiiuent au bord du plateau mais à des cotes t~és

variéeoo Le~IS débits sont bien moindres, de l'ordre du litre par seccnie au

ma:xjlJu.~ et elles ne sont parfois que temporaires. Elles sono;' iSSU";.~L,:.1H.1

gr~s soi-& à la fa.veur de fissures, soit en suintement diffus e-~ tradui.sen"t

l'eris':;ence dt écoulemen'ta la"~éraux certa.inement fa.vorisés par 136 strat:i.f:i.­

cations entrecroisées~

- 33J.-l-a Les mares. (of chap. III 1-3 P.2d:)

Il s:agit de dépreaa.ions plus ou moins accus~es de la. surface du pla­

toc,ut de forme ovale et de dimensioDs géD6ralenent importantes. Assez nom­

breuses elles retiennent l'eau soit par un niveau d'alios analogue 1 celui

rencont~ dans la Tallâe de la. Lékéti, soit par un niveau où l'argile s'est.

concentNe, soit par un niveE:.u ferruginisé.

Ces points d'eau sont rarement permanents et apr~s la saison des pluie~

évaporation et infiltration lente contribuent 1 leur assèchezaent. Finalement

oes dépressions freinent et empt!cheat localement la ~tration des eaux de

pluies.

1-2 Les poUt,. d'eau artificiels.

Plusieurs puits ont été oreusé. 1 en 1951 1 1 Lékana p?ofondeur 23 m;il n:: cèche jamais et il est alimenté par les infiltrations de la. L1are voi-

sine ...

A N'Koua profondeur 65. - faible débit.

à L'kana profondeur ~ Dl _ seo.

A Nt TchoUJllou profondeur 89 m - seo.

à OssieDka profondeur 55 m - faible débit, eeu à 45 m.

Ces quatre dernier. puits creusés en 1954-1956 sous la direction du

Génie Rural ne sont pas utilisth. Il n'y a aucun document à leur sujet.

En 1960 un forage profond est effectué 1 N'Tchoumou par la S.A~S.IoF.

~..alheureusement le prooédé u"tilisé (rotary) n'a pas permis d1établir une

coupe détaillée des terra.i.D.s t1"aTersés. Le rapport donne les indications

euiva.ntes "

o - 38 m38 - 96 m

98 - 115 mUS - 152 Dl

:;'52 ... 157 m

~.57 - 166 m

:!.86 - 190 Dl

1.90 - 205 m

205 - 280 m

280 - 303 Dl

argiles sableuses

sable plus ou moins agglom'~

perte totale de boue - cimentations successives

sable aggloméra lég~reoent argileux

argile sableuse

perte totale de boue

sable argileux

a.rgile sableuse

sable tr~s fin légl.rement argileux

sable tendre Don aggloméré

-34

Le forage .. rencon1ïro une nappe profonde à-252i 50 I:l do::l-~ le :üveel'.

statiqua s' est ~tabli à la cote approxio.ative de 550 D n Lé:. couche aquif'àrG

est constitu5e par un sable quartzeux très hODogène de t~il13 Doyenne (mo­

de compris entre 0,40 et 0,315 mm)o De~ 3S0aiS d!oosorption OU-:; donllé 1eo

rosultats suivants 1 le débit sp~cifique absorbé aot de l! ordre de 25,J 1

pe.r heure et par m~tre de surcha.rge, 1& pernéali~it~ des grès dans la. zon9

considérée est voisine de 10-5 m/G~ L& société envisageait un débit d 1 ez­

ploitation de 5 à 10 ma/ho

Enfin en 1961 la mftille société faisait un sondage de 55 u o à Xébaza au

Sud-Ouest du plateau Kou.kouY'8.r qui confirma. l'existence d: 1O.e ~'.r:~~le en .l.r­

ri~re des sources de Kébara situées un peu en con-:;rebas du ple:~eauo

1-3 .Qgnclusi.Qi 3 !les eaux sDuterrai.nes du '21ato<:'11 KouJçQun

COI!Xpte tenu des observations préoédentes e-~ de le, strt\c-~u::'e géologig:ae

de ce plateau on arrive aux conclusions suivantes g

1-3-1 Existence d'una importante naEpe 90u·~erraine à la bas~

du platea1!"

Elle albente un oertain nonbre de ruissea"..!X: et rivières drainée pe.r

la Lékéti et la M'p8.J>JB.. Son substratwn n'est pe.s connu.", ~'Vec certitude1 naia

il est possible que la kaolinite rencontrée eu voisinage de la plupart des

souroes constitue un nivea.u iElperuéable contin~ cette concentration étant :vrésultat du lessivage vertical des grès et seblss o Cependen~ on na peu~ pas

éoarter l'hypoth~se selon laquelle le substre.tun inpe~~éable Ge situerait

plus en profondeur. Seul un bilan précipitation,- écoulenen-'0: <hrapotranspira.­

tion percettrait de conclure o

.A l'aide des relev~s e.ltiDétriqu.es

la oote du niveau static:'J.e dans le forage

quissé la oarte izopi~zométrique de cette

forme (Fig. 15)0

di un certain nou7J:.:'e de souy.'"G: S e~ ci:­

de N'-tchoumou, P.lli.i.US:C /617 t":- ec--. ~ ~

ne.ppe ~ui donne une iàa9 da se

l-3,...·2 ~!t:one de pet;ltes l!appe['. p37.'cl;éeo à Wle p::'.2.fo,!~

voisiDe de 50 mo Elles reposen-t su.r les ;;.antilles de :ro-

ches silicifiées:, mais vues 1e$ d.iL.lensions assez reo-tre:L1.A.tes de ces l0ntil.le'

et leur horizontalité la quantité dteau retenue est ~aiblej ces nappes débo~­

dent et s'6coulent vers la nap?c principale inférieure ou bien donnent des

sources à différents niveaux lorsqu'elles sont situées à p~ozinité de la bor­

dure du plateau (Kébara, Djambala, etc •• ,,) ..

Figure no 15

Esquisse des courbes isopiézométriques de la nappe du plateau Koukouya

\\

\

\

,

Echelle: 1/200.000

-- ------ _._--~. --~. -- ---

D'après PALAUSI 1 ReM 1%0

..

N2 806

Le sohémn. de la figure 1(3 illUZ"t:rc~ le 0 ci.z'èulations souterraines.

n se diff~rencie du plateau KO-.HO':.ty?i, par lHl plus va.ste étendue" nest oerné par plusieurs cours di ea.u1, J:rOun.IJ':~_·.3fini.r Congo, qui jouent le

même r~le que la Lékéti et la .Mpana. viz à y113 <:tu plateau Koukouya. Il exis­

te aussi une nappe libre profonde bo~~ée et ~o~e le plateau est A la fo~s

plus grand et moins élevé, le EloElle-t éie la nappe est beauooup plus proche

de la. surfaoe topographique à tel point que ce~te der.ni~re recoupe la s~

faoe de la nappe au niveau deo deux vallGes de la Mary et de la Gamboma

(Fig. 16a). C'est la seule explicetion val~ble de l'existence Qe ces riviè­

res. En outre les habita.nts d' Cè.ziba ont reua.rq-.lé ,:;.19 depuis 1960 la source

de la Mary se déplaçait vers li amont le long de la vallée sèche, augmentant

la longueur de la rivi~re de qualques kilo~~treoQ

Oe fait surprenant s' expliq'';.9 très bien :;:>ar un accroisser;lent du volu­

_ de la nappe qui pourrait 8t!."9 la cO:..lz6q'O,en-,e d'une augmenta.tion des PN­

oipitations J ce dernier point est pl".ls diffi.oile à mettre en évidence en

absence de toute station de m.0sure sV.r le plateau de lvl'Bé mais une étude

s-lia-tistique faite par le géogra.phe Ba GUILLOT (collJlJ.unication orale) sur les

relevés pluviométriques de la ota-Uo;:], de I1ja.::i!JaJ.a EQntre effectivement un

aooroissement de la pluviométrie depu:i.s q:~.el'IUes années.

3 - RonclUB.!2~o

La masse des grès tend~es des plateaux ba~éké foroe un impol~ant ~

servoir d'eau souterraine., Ce réGs:::rvoir 8Cl'& aliLlenté par les infiltrations

verticaJ.es qui constituent une prop:>rtiou i':''!piJl--tante des précipitations o

Ccmme il n'exis~e aucun pièg3 la~éral il y a un écoulement continu sur le

po~tour de chacun des plateaUJ: ct leurs pccitions topographiques éle-vées

rendent très difficiles l'utili.sation de l'ea.tT. emwagasinée. Le cactelU' dao

souroes de la Mary et de la G::;.;nbo:na est 021l9l:G.e..:J.t privilégié, mais W'lG étu­

de hydrogéologique complèie ne se justiflerai~ que dans le oadre d'un pro­

jet de mise en valeur de la région~

Signalons enfin que daJ",-s le cad.':'''O de l':.ê.zsis-lia.nce fechnique runss1

un barrage sur la Mpama pour 1; :irrigs.;l;i0:J. e-1; 1.' alimentation en eau du pla.­

teau Koukouya est en cours d!8tude~

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Figure n'l 16

Coupe Schématique montrant le comportement

des eaux souterraines du plateau KOUKOUYA

Nkoua = Pui~s

NTchoumou = Nappe profonde à 2S0m

640m

820m

145m

- - - - - Source Kebara - -

1()i~'7't-',.,:.,;<-;..~~ - Cui rasse

Roches silicifiées

Lékana

= {puits permanent

Pui~s sec

Lékana

/Nkoua

i.·· ..i·

Figures n~16a

Relation entre la Mary et la nappe aquifère

du plateau de Mbé

Amont

Niveau

piézomètrique

Source

- - - - - - - - -~-~;;;:;."--

Profi 1 en Ions

niveau -- ----

Prof il en l ravers

---------

- 36-

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Ann. ou Bull. Soc. G~ol. Belg. Annales ou Bulletins de le SociétéGéologique de Be1giqae.

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..a:

DOCUMENTS CARTOGRAPHIQ-:IES

1 Cartes topogre.phiques au 1/200 0 000 ème

Feuille NSA ,;.. MPOUYA S.A - 33 -~ XTI...xvIIFeu.i.lle MBE - NGABE SA -. . ,.> :n::n:Feuille DJ.AMB.ALA S.A. - 33 - XVFeuille BRAZZAVILLE SB - 33 - IV

Coupure spéciale au 1/500.000 ~me Platecux Batéké

2 Cartes géologi~s au 1/2.000.000 ~mG

Feuille SoU. de le carte géologiCl'~e de l'AoE.F o par G. GE1Uû.lJ> 1958.au 1/500 DOOO èIJ.G.

FeuilleFeuille

Feuille

POINTE-NOD.lE - BB.AZZAVILLESIBITI-Est

au 1/200.000 èI:ID D

LEOPOLLVILLE.

3 Photographies aériennes

~assion AE 001 1953 - 1914N:l.ssion.AEF 038 1954

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"8 13 ANALYSE MORPHOS~OPIÇUE DE SABLES PROVENJ.NT DES 88 FORJ.IATIONS DES PLATEAUX BMEJŒ ( Ba l ot Ba. 2 ) 1________1

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•

•

•wt~DESE~NS

Sign1tication des symboles

Ba. J.Ba 2AoToDoMoL.

llrès bD.téké&bles ocres.Atu::.lyso thormiqueMinéraux: lourds

différentielle

L.,lt'k,FaSPGr

Irc.wo rri.ncafonour on ferSoction polie.An.n.lysG s grnnulotlétr.l.­quo et .norphoscopique

::Désignction: Na.turo lithologique PNivooo ~rBL.MaA.TD'M L'Div8 'l,i i 8 8· 8 •

8 , -8-'-'&-.-"-DJOUE '.Grès do l'Inkisi a.ltéré 8 J a + 8 1 1NAKET.E 1 'sgrès bln.nc feldGpcthir:::uo a ~ 1 + 9 , 1M/JŒT,E 2 agalet cplait de grès do l'Inki.si 1 8 1 + 8 1 'sMBE l agrès blano 8 BD. 1 i • + 3 Z •2 8concrétion forrugineuso 8 8 & 1 a •3 '8cuirassa g:reseuse 8 1 8 + 1 J 3

3B '!O~tiODDemeDtferruginemr: tubu--. '8 8 + 1 1 1" Iaire 8 F 1 " t ..

4 sgrès ferrugineux 8 Bal a s + a a '80 8 tubulaire 3 5 Q 1 S a Fo

• 6 'sconcrétions ferruginouses en boule 9 a 1 1 1 , SP'T • tubulai.re 8 r , 1 1 18 asable ocre jaune 1 Ba 2 fi +8 8 + 1 + IFe9 ,sable ocre rougo 1 Ba 2 8 +1 1 + 1 + a Fe

10 8qaart~ite violot à. nodule de CD.loG 8 :&.1 B 8 + 'LM 1 B

'. doine 8 8 e 8 a •Il 'Sgrès quartzi'ti.que 1 BD. 1 B 1 + ,LM 8 a

12 ~.c .sable li.::loneux blano 1 Ba 2 S +8 '3 + 1 + 81 ~. agrès bigarri 1 Ba l g i + 's Il 8.J~

14 agrès blanc J &.1 i 8 8 S a15 agrès blc.no i Bô 1 J '8 ~ ~ g

15 'egrès blanc quartzitiqUG •Ba l 8 3 + a g 81'1 '3grès rouge à !\ilice blanchatre g & 3 + 2 " 8

9 S ! '. '1 '1 aDJAM 10 gBoche silicifiéa ! Ba l f S + '~ S 8

il 'ggrès blcnc jaunatre B Ba l 2 +'a 'f 3 + 81.2 agrès blcne g Ba 1 i 'g 'S '3 'S

100 '/3grès gris g Ba 1 ,~ 8 + ! , 8l..2l. '3grès blelle jaun~tre g Be J. '8 8 + 's li !13 8quartzite violet 8 Ba 1 i 1 +3 Il l1.4 agrès bigarré a Ba 1 S +i '8 8 + g

).5 slinon sableux ferruginisa i S +3 Il + 8 + IFe16 agrès quartzite bln.no , Ba l 1 1 + 1 1 li11 agrès blt..IlO friable E Ba l ~ +! 2 + 1 + f

1.8 trocho silicifi~e 8 Ba 1 3 1 + 1 8 819 SIUorcea.ux: de cuirasse 1 ~ +1 1 + 8 II

00 "sable de colline 8 S +1 8 ! + li21 Bt1Orcoaux de cuires Be ! 1 +8 a 8 + 8

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•

8 IJ:ST.E DES ECIUNTILLONS 8 1 1 1 a 'S

Dési~tion g {sui-',o } aNiveautGr. aLoM.a.ATDsM.L. &Div.s s • 1 1 S 1S N~ture litholoeiqua 8 8 8 1 S 1

-"lf 'a a~'--I---'----ILEK 100 s gr~s induré rose 1 Ba. 1 1 8 +1 8 1

101 '8 grlls quartzitique rose 1 Ba 1 1 a +8 • 8102 B gNs qnartzitiquG rose 1 Ba 1 1 8 + 8 1 1110 'B grès blnnc à. ciJaont siliceux a Ba 1 1 1 + .. J •11.1. s sable ('lN rougo 8 Ba 2 1 + J '. S + aFe11.2 8 cuirasse ferrugineuse 1 1 • '8 a 1113 8 rooM silicifi~e J Ba 1 a • + a 1 8

114.A et B 8 gr~s qucrtzitique 1 Ba l a 1 + '8 1 ,12 , gr~ s fe rrugineux 1 &1 1 a + • • 813 s ouira.sse sableuse ferrugineuse 1 1 1 +. 1 114 8 gr~s blanc indur6 1 Be. 1 • 1

+ '. • •1.00 i sa.b1e ocra rouge 1 Be 2, + 1 1 +a + 's Fe151 '8 seble ocre p-~r\'i • Ba 2 .. + 1 .. +. +8 Fe152 8 ouirassa ferr~ineuse 8 a 1 .. 'S 813 • gr~s blanc friable •Ba l • 8 + 8 a 817 8 gr~s à niveau ferruginisé ~ Ba l 8 1 + .. 8 '818 g gr~s gris •Ba 1 J 1 + " • 81.9 .~ gr~s ferruginisé J Ba. 1 1 .. + .. • 1 Fa00 s g:r~s blc.nc friable 8 ! + • •+1 + 121 8 sable ocre jaune • a + '. 's S + 122 8 argile noire à débris charbon- 1 J 1 " 1 B

8 neux: et pyrite 1 • 1 • •23 a gr~s ferruginemr 8 8 • 1 124 8 grès blanc jaunatre Ba 1 • + 'a '8 '8 + 825 B grès blanc Ba 1 1 + .. '1 • + 823 t grès blanc qu.artzitique Ba 1 1 S +. 1 a21 8 rocbo silicifiée Ba. l '. 1 + .. • 128 ! quartzite rose Ba 1 • .. + .. '1 129 '8 grès gris Ba 1 t 8 1 8 830 '3 gr~s Be. 1 3 8 a 1 8al & gNS gris Ba 1 1 J + " B + S32 8 sable de colline 8 + 1 1 1 i33 8 scorie 8 S 'S 8 134 '~ grès gris Ba 1 8 8 + '8 8 835 8 grès jaune friabl(J 1 Ba l

• +j 's • 8

33 a gr~s quartzi-liiquo rose 8 Ba. 1 a " + '8 • '8

31 '~ kaolinite e 1 • 1 • 833 ~ c.rgilo sablause • 8 + '! '8 .. + ..39 8 gr~s huoofar:ruginoux 8 8 + 'S 1 8 + 840 's alluvions de le.. Lékéti • 1 + 1 S 1 + a4:L 8 kaolinit.:~o 'S 's .. .. 1 e42 .~ all.uvions S a + 8 a • + 8

43 8 gr~s ferrugineux et hwniqus a 1 + '8 .. .. + 844 '8 gr~s qun.rtzitique 8 Ba 1. l '8 + 'B " '845 '8 kc.olinite .. 'S " 1 • '8

46 ! scorie g • 1 l a 8

41 B gr~s rouge friable a Be 1 8 + .. .. 8 + 84.8 8 g:r~s fer~ineux 1 Ba. 1 • • .. • a

• 49 8 g~s i1b~ ONIJ& ~ Ba 1 ! + '1 a + J + 850 's gr~s blc.nc 1 &1 1 1 '8 1 a51 6 gr~s hu.ooferrugineux • 8 +a • • + 85B 8 gr~s ferruginisé 1 Ba 1 a • + • a a

i 1 a 1 t ! !Désignation ,~ Nature lithologique INivGo..usGr.&LoMo8~DaM.L",Divo

8 • 1-8-8-8-'LEK 53 a cuirasse ferruz~eUBa a 1 1 S 's •54 l roche silicifiée 1 Ba 1 a 8 + 1 1 •55 II roche silicifiée 1 Ba 1 1 8 + '8 " a

00 8 sables f,101"98 1 Ba 2 1 S 1 8 161 A 66 8 sebles d~s la va1l~a de le .

8 '1 • 8. • 1 +Lékéti +'s • • " i 1 111 A. 15 8 -id':' a •+ 8 1 1 18O~90 8 - :ld - 1 1 + 1 a 1 + •:POO11 a gNs désagrégé - feltise du Paola • + 1 8 + '1 + 1

2 & gr~s désagrégé - id- 1 1 + • 1 + 1 + 13 1 gr~s désagrégé - id- • 8 + 1 l + •+ •4 i g:r~s désagr~gé - id- 1 , + 1 " 1 + 15 • gr~s dész:.grégé - id- • a + 1 'c .. + 8

30 , sables au bord du Congo 1 1 + 1 " S + 140 1 '1 1 + 1 '1 " + '1

BAR 10 9 sables de oollioo .. •+ 1 a l B• 11 a " " If • • + '1 1 1 812 il " " .. 1 '8 + '1 's l l

" 00 8 sablos alluviaux 1 1 + 8 's 1 a.. 21 .. .. 'c S1 • & +1 'c22 1 • " 1 1 + 1 • a t31 1 alluvions sableuses (Djilli) • 1 + , " • l40 8 sa.bles de terrasses du Congo 1 " + 1 a • l41. 1 Il .. .. If 1 •+ , 1 • «60 1 ft " ft ft • .. + 8 • 1 a61 8 " " " .. • • + 1 1 8 aao 8 n " n " • 1 + g • 1 861 1 sables de penta at fonds dG • " +3 's 1 ft70 8 vcJ..lée ( Djilli ) • 1 + 1 8 , •80 8 .. " " ft • • • + 1 1 '8 S81 ! " " " " " • .. + " 's 1 S90 's " " " " • • 's +' 8 8 8 8

t 1 8 ! !! a 1F.IW. l A 10 ! snblos ocres du platocu de Hbé '1 1 +Jl '1 1 i

tI .. 1 '8 l l ..MASA 10 l. 218 ~:I.d~ • '8 + 's .. " 's

s • • 8 8 ! li

A n ne ~e

LES GRAN[f JNITES JRPHOLOGIQUES DE LA REGION DES PLATEAUX

Echfl\le ; 1/1000.000

H .l// .l, '')

BATEKES 1

Sables ocres

---

Grès ttéké1

1

11---- +--,------

1 "COUPES SCHEMATIQUES A TRAVERS LES PLATEA~X BATEKE

1

MONTRANT LES POSITIONS RELATIVES DES DIFFERENTËS FORMATIONS

--

Annexe 2

UJ

Plateau de ~

z Plateau de NSA Plateau de M BE« Ngo~ OJA M BA LA ;:) 0~ 0 z >- C>

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5

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Echelle de longueur: 1/1.000.000

Voir la situation des coupes sur la carte Annexe 1

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Centre DR5TOM-Braz.zavi/le N° 79'7

700

600

500

400

300- -- --- ---

Annexe 3 Réseau des va Hees sèches

Su d _ouest du

en amont de la source

pla teau de M bé

de Mary

Echelle: 1/200.000

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685

ORS TOM - BRAZZAVILLE N!' 804

Courbe de nivedu 6BOm

d bord du pldtedu

Vall~~ s~cllt Source t'ours q'eilu.......-.-.0 ..

~ Vallee sLJsfJendu~

PLATEAUX BATÉKÉ

14° 30 150 30'

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Annexe 4 lOCALI SATION DES ÉCHANTI LlONS

LOCALISATION DES DÉPRESSIONS FERMÉES

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Bordure des pla teaux et limite d'extension des sables ocreslimoneu x ( Bq 2 ) .,.---- .....

PI a in e Nlsoyan

.-'-. _.. Limite sud-ouest de la rfgion des hautes collines

f,11

650

• 700 Cote approximative des sommets des hautes collines

Milndielé

lône étudiée par sondages

Zône d'extension dépressions fermées + Q

• MBÉ13 Affleurement échantillonné ou Prélèvement

Piste principale

Piste secondaire

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Centre 0 R S T 0 H - Brazzaville - Pedologie Nf!

Echelle: 1/500.000FlFI:J:H:c:e'1I====1~~~-== .J=F"""'"""""1==:;:;ç:===l""F4~;;,;;ç==:::::jIF"='~i====~

K~l; n l; ln P; :ln 7'> ::\0 ~s 4.0 45 50Km