24
Assemblée des délégués, sport et culture à Berne Les présidents de sections ont été formés à Macolin L’expédition de chercheurs suisses en Chine Le Gigathlon, une expérience polysportive d’envergure N 0 60 – septembre 2005 Maga in

Nr 60 - Sep 2005

  • Upload
    sas

  • View
    240

  • Download
    7

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Nr 60 - Sep 2005

Citation preview

Page 1: Nr 60 - Sep 2005

Asse

mbl

ée d

es d

élég

ués,

spo

rt e

t cul

ture

à B

erne

Les

prés

iden

ts d

e se

ctio

ns o

nt é

té fo

rmés

à M

acol

inL’

expé

diti

on d

e ch

erch

eurs

sui

sses

en

Chin

e

Le

Gig

athl

on, u

ne e

xpér

ienc

e po

lysp

orti

ve d

’env

ergu

re

N0 6

0 –

sept

embr

e 20

05

Maga in

Page 2: Nr 60 - Sep 2005

No 60 - septembre 2005En couvertureLors du tournoi de football qui s’est tenu avant l’Assemblée des délégués, les Sasleurs se sont bat-tus pour le gain du ballon. A cette occasion, ils ont pu démontrer qu’ils ne sont pas agiles que sur des skis! Roli Eggspühler

Alpinisme / Recherche

Schnetzler aux limites physiques en Asie 10L’expédition sur le «Muztagh Ata» avait un but scientifique. Gabriel Schnetz-ler à été sujet à différents tests.

Sports d’été

Un SAS-leur gagne deux médailles en CO 16Le champion du monde 2000 de ski d’orientation en relais (et champion suisse universitaire 2001 en ski de fond) s’offre deux médailles aux CM de course d’orientation (CO): Marc Lauenstein (SAS Berne) a vécu au Japon des moments de bonheur intense.

Contenu Inhalt Innhold

Impressum

Le SAS-Magazine paraît quatre fois l’an en 1400 exem-plaires. Il est l’organe de parution officiel du Ski-club académique suisse SAS.

Rédacteur Redaktor Redaktør

Roli Eggspühler, journaliste et dipl. architecte ETH SIA

Rédaction Redaktion Redaksjon

Redaktion SAS-Magazinc/o a2plus Architektur & Media Fon: 041 220 03 12Mythenstrasse 7 Fax: 041 220 03 146003 Luzern [email protected]

Changement d'adresses Adressmutationen Adresseendring

Martin Hauser Fon: 044 915 32 85Pflugsteinstrasse 31 Fax: /8703 Erlenbach [email protected]

Imprimerie Druckerei Trykkeri

Koprint AG Fon: 041 672 90 10Untere Gründlistrasse 3 Fax: 041 672 90 196055 Alpnach-Dorf [email protected]

Délai de rédaction Redaktionsschluss Redaksjonslutt

No 61 – novembre 2005 20 octobre 2005

L’Assemblée des délégués 2005 s’est tenue un samedi, comme par le passé, alors que la fête centrale avait encore lieu le même soir. Ce-ci a permis l’organisation de joutes sportives, élément pilier du SAS. En effet, dans l’après-midi, un tournoi de football a été organisé au Neufeld bernois, rassemblant huit équipes issues des sections ainsi que du Comité central. Dans le même temps un programme cul-turel avait été prévu. C’est ainsi que tous se sont retrouvés, les jambes fatiguées pour les uns, cul-turellement enrichi pour les autres, à l’occasion d’un apéritif au «Du Théâtre», où voilà 81 ans le SAS a été fondé.

Des chiffres noirs grâce aux CUSLes Championnats universitaires suisses n’ont pas uniquement été accueillis chaleureusement par les actifs (Cf. SAS-Magazin No 59). Ces derniers ont également permis au Comité central de présenter des comptes positifs. Les synergies qui ont pu être dégagées de l’or-ganisation commune de cet évé-nement, ainsi que des actions de sponsoring particulièrement réus-sies ont permis de dégager un bé-néfice conséquent. Le Budget pour la saison à venir a toutefois été élaboré de manière conservative, puisque concernant les CUS, il ne table pas sur un pareil succès.

Proposition genevoise rejetéeAprès les habituels rapports con-cernant la saison passée, dont les points forts ont déjà fait l’objet du SAS-Magazin No 59, et après que le CC ait reçu l’indispensable dé-charge, le Président central, Marc Russenberger, présenta une pro-

L’AD du SAS à Berne n’a pas fait de vagues.

Le CC a présenté son premier bilan annuel,

ainsi que la saison à venir. Les délégués ont

confirmé la politique du Comité central et ont

élu Jean-Philippe Rochat Membre d’honneur.

AD à Berne, 4 juin 2005

Superbe année

Roli Eggspühler (Et Gilles Frôté, Traduction)

Comitée central Zentralvorstand Sentralstyre

Page 3: Nr 60 - Sep 2005

Le nouveau «Prix des mousquetai-res», offert par (de gauche à droite) LorenzHeer, Jack Heuer et Vincent Losin-ger. Egg

3

position genevoise visant à dimi-nuer de moitié au moins la cotisa-tion des «AH» de plus de 75 ans. Cette pro-position ne res-pectant ni les conditions for-melles, ni les délais prévus par les nou-veaux statuts, les délégués n’ont pu se prononcer qu’à titre consultatif. La proposition gene-voise n’a trouvé un écho positif que chez les représentants gene-vois eux-mêmes, ainsi que chez une partie des Lausannois. L’in-

tention des Genevois concernant un dépôt officiel d’une proposition

allant dans ce sens pour l’AD 2006 n’était pas connue de la rédaction au moment d’écri-re ces lignes.

Rochat nou-veau Membre d’honneur

Le Président central lausannois Jean-Philippe Rochat (2001-2004) a été nommé Membre d’honneur en remerciement de son engagement pour le SAS et pour le ski suisse. Raoul Imseng a dressé un portrait

AD à Berne, 4 juin 2005

Superbe année

flatteur de l’actuel Vice-président de Swiss-Ski. Jean-Philippe Rochat n’a été interrompu dans son discours que par quelques estomacs affamés qui, après une journée bien remplie et quelques chips à l’occasion de l’apéritif, se réjouissaient fortement du repas qui allait suivre.

1er «Prix des mousquetaires»L’assemblée se termina par la re-mise des prix aux vainqueurs de la SAS-Cup, ainsi que du nouveau «Prix des mousquetaires» (offert par Lorenz Heer, Jack Heuer et Vincent Losinger) à Mirco Auer. Le souper qui suivi calma les esto-macs affamés et ouvrit la porte à bien des discussions.

«Nous aimerions que les cotisations pour

les membres de plus de 75 ans soient diminuées de moitié au moins.»Carole JauffretPrésidente SAS Genève

Le Président central du SAS, Marc Russenber-ger conduisant les Délégués au travers de l’ordre du jour (reconnais-sable dans le miroir...).Roli Eggspühler

Jean-Philippe Rochat (SAS Lau-

sanne, à droite) nouveau Membre d’honneur. Raoul

Imseng (à gauche) en dressa un por-trait flatteur. egg

Sentralstyre Comitée central Zentralvorstand

Page 4: Nr 60 - Sep 2005

RioPicanto

Vergleichen Sie unsere Produkte mit der Konkurrenz. KIA besticht mit sensationellem Preis-Leistungsverhältnis, hoher Zuverlässigkeit und 3 Jahren Werkgarantie ohne km-Begrenzung.

Mehr Auto fürs Geld.

Cerato Magentis Opirus Carens Carnival Sportage Sorento

NEU NEU

KIA Motors AG, 5745 SafenwilTel. 062 788 88 99, Fax 062 788 84 50www.kia.chEin Unternehmen der Emil Frey Gruppe.

Finanzierung und Leasing: MultiLease, www.multilease.ch

Ein Meisterstück,das in jeder Hinsicht fasziniert:ab CHF 39’990.–

Fairplay2.5 L CRDi ab CHF 39’990.– (Version Family mit Komplett-ausstattung, Laderaumvolu-men 900–1960 l).

Sicherheit inkl.ABS, EBD, 6 Airbags.

Power purWirtschaftlicher 2.5 L CRDi-Motor mit 314 Nm bei 2000 U/min., Gesamtver-brauch lediglich 7,7 l/100 km! Leistungsstarker 3.5 L V6 mit 195 PS/295 Nm. Beide Modelle überzeugen mit einer el. ge-steuerten 5-Stufen-Automatik.

Carat: Luxus pur3.5 L V6 Automat (Carat) CHF 47’580.– Serienmässig mit Automat, Ledersitzen, el. verst. Fahrer-sitz, Sitzheizung, autom. Klimaanlage, Tempomat, Multimeter, Radio/CD mit 8 Lautsprechern etc.

Hightech purGemeinsam mit dem Porsche-Entwicklungszentrum konzi-piertes Fahrwerk. Permanen-ter 4-Radantrieb, var. Kraft-verteilung v/h, el. zuschaltb. Geländeuntersetzung, autom. Sperrdifferenzial h, Anhänge-last gebremst 2,8 t.

GOOD NEWS

ENDLICH LIEFERBAR

Gemäss einer Image-Umfrage unter Fachjournalisten bietet KIA das beste Preis-Leistungsverhältnis aller Automarkenin der Schweiz!*

Preisangaben: empfohlene Nettopreise inkl. MWSt. Verbrauch gesamt l/100 km (Energieeffi zienzkategorie, CO2 g/km): CRDi 7,7 / Aut. 8,4 (A, 205 / Aut. B, 223), V6 11,9 (E, 286)

* Quelle: Trimedia Communications Schweiz 2004

HvS

For

ch

4

Die SAS-Olympiakandidaten: Andrea Florinett, Bettina Gruber, Gaudenz Flury.

Die SAS-«Jugend» von heute und früher in den «Du Theatre»-Sälen von damals

Zentralvorstand Comitée central Sentralstyre

SAS-ZV-Nachwuchschef Thomas Stüdeli mit Felix Gey (Präsident SAS Fribourg).

Präsidenten unter sich: Ian Russi (SAS Basel) und Gilles Frôté (SAS Bern).

Ex-Ski-O Juniorenweltmeister Boris Fischer (rechts) mit Freundin Ilona Zeller.

SAS-Nordisch-Chef Alexander Walpen mit Freundin Catherine Kobel.

Frédéric Juillard und Stéphane Chevrier mit Léonie Frôté (SAS Lausanne).

Das neue SAS-Ehrenmitglied Jean-Philip-pe Rochat und Peter Steffen (SAS ZH).

Pierre-François Dysli (SAS GE) und Vin-cent Losinger (SAS BE). Roli Eggspühler

Christoph Schmid, Ivan Wagner, Domini-que Brandt und ZP Marc Russenberger.

Hinweis

Die SAS-Delegierten-versammlung 2005 wurde im «Du Theat-re» in Bern durchge-führt. Dort, wo der SAS 1929 gegründet wurde, posierten die heutigen Aktiven und ein paar ältere Herren vor den histo-rischen Bildern...

Page 5: Nr 60 - Sep 2005

5

Sentralstyre Comitée central Zentralvorstand

Im Gegensatz zu den Profis, die im windigen Toftir auf den Färöer-In-seln nur drei Tore erzielten und in einem fehlerhaften Spiel ihr offen-sives Konzept nur mal phasenwei-se durchsetzen konnten, ereignete sich auf dem Berner Neufeld ein wahres Torfestival.Die «Geschichte» des DV-Grüm-pel-Turniers begann eigentlich schon im Frühjahr – mit der Idee, die in der Natur ihrer Sache «tro-ckene» Delegiertenversammlung mit einem sportlichen Rahmen-programm etwas attraktiver zu ge-stalten. Es standen insgesamt acht Sektionsmannschaften und ein Zentralvorstands-Team zum Anpfiff bereit.

Kämpfen um jeden BallSchnell zeigte sich, dass nicht nur die Teilnahme und Spass an Sport und Spiel, sondern vielmehr der Turniersieg zum erklärten Ziel der meisten Equipen gehörte. Ehrgei-zig und mit viel Einsatz wurde um jeden Ball gekämpft, gespurtet und auch schon mal mit einem Weitschuss der Torerfolg gesucht. Nach dem Beschluss, dass «Da-mentore» doppelt gewertet wer-den, kamen auch die SAS-lerinnen etwas besser ins Spiel.

Favoritensterben im HalbfinalIn den Viertelfinals setzten sich bis auf die nordischen Zürcher al-le Favoriten aus den Gruppenspie-len durch. Basel entschied dank taktischem Kalkül in den letzten Spielsekunden die Partie gegen Lausanne 2 für sich und Bern 1 erarbeitete sich gegen das ZV-Team nach einem 1:0-Rückstand trotzdem noch den erwarteten Pflichtsieg. In einer umkämpften Partie scheiterte Bern 3 nur ganz knapp am alpinen Zürcher Team.

Die beiden Zürcher Daniela Strässler (SAS Basel) und Christoph Nater (SAS Zürich) im Kampf um den Ball. Egg

Rangliste

1. Lausanne 1 + 2 (Léonie Frôté, Sandro Jelmini, Stéphane Chevrier, Serge Allemand, Frédéric Juillard); 2. Zürich 1 (Marion Hess, Chris-toph Nater, Thomas Fisler und Mario Wittenwiler); 3. Basel (Daniela Strässler, Fiona Forrer, Ian Russi und Stefan Gasser); 4. Bern 1 (Miriam Spychiger, Aline Bütikofer, Pius Schöpfer und Lukas Bärtschi).

SAS-Fussballturnier am DV-Samstag, 4. Juni 2005

«Neufeld»-Torfestival statt nur 3:0 auf den FäröernWährend die Schweizer Fussballnationalmannschaft

auf den Färöer-Inseln an ihrer WM-Qualifikation ar-

beitete, trafen sich neun SAS-Teams zum fussballeri-

schen Kräftemessen im Rahmen der diesjährigen DV.

Diese Zürcher wurden nur wenige Minuten später dank einem «Gol-den-Goal» in der Nachspielzeit auch gleich zum Stolperstein für die letzte im Turnier verbliebene Berner Mannschaft. Da auch das sonst so geschickt agierende Ba-sel (gegen Lausanne 2) eine Nie-derlage einstecken musste, fan-den sich Basel und Bern 1, welche die Gruppenspiele beinahe nach Belieben dominiert hatten, «nur» im kleinen Final wieder.

And the winner is…Nachdem sich SAS Lausanne (1 wie 2) in den Gruppenspielen noch be-deckt hielt und nicht alle Trumpf-karten ausspielte, fusionierten die beiden Equipen nach dem Aus-scheiden des einen Teams zu einer Art «Best of»-Mannschaft. Gegen diese – einige ziemlich irritierende – Personalunion aus Lausanne 1+2 hatten die sonst stark aufspielen-den Zürcher im Final keine Chance und mussten sich mit 5:0 geschla-gen geben. Aline Bütikofer

Spannender Museums- besuch als AlternativeWer gegen das Fussball-Virus einigermassen immun ist, hatte mit dem DV-Kulturprogramm im Museum für Kommunikation eine gute Alternative...Die Ausstellung «Weiss auf Rot – United Colors of Switzerland» befasste sich mit dem Schwei-zer Kreuz, das zur Zeit Hochkun-junktur hat. Die Ausstellung zeigte den aktuellen Gebrauch des Schweizer Kreuzes in zen-tralen Bereichen des täglichen Lebens: Sport, Alltagskultur, Staat und Wirtschaft. Sie stellte die Frage nach seinen neuen Rol-len im Zeitalter der zunehmen-den Kommerzialisierung des Alltags und der internationalen Verflechtung. Die Aus stellung stand im Zeichen der Renaissan-ce patriotischer Gefühle und mit traditionellen, aber auch neuen Werten. Alexandra Strobel

Kultur

Page 6: Nr 60 - Sep 2005

6

Präsidenten-/Rennchef-Weekend in Magglingen

Im «Bellavista» viel gelernt – bei Frôté viel getrunken!Die Präsidenten und Rennchefs

der Sektionen trafen sich am

ersten Oktoberwochenende

in Magglingen. Sie wurden in

Vereinsführung geschult, und

diverse ZV-Mitglieder infor-

mierten aus ihren Ressorts.

Gilles Frôté als Badminton-Spieler...

...und als Gastgeber auf seinem Weingut.

Nach dem erfolgreichen «Primeur» vom letzten Jahr in Tenero wurden die Präsidenten und Rennchefs der SAS-Sektionen dieses Jahr zu einem Weekend nach Magglingen ins ehemalige «Grand Hotel» (heu-te: Teil der Sportschule) eingela-den. Für die Info- und Schulungs-blöcke stand gleich nebenan das neue «Bellavista» zur Verfügung.

Diskussion über neue ZV-StrukturIn einer längeren Diskussion wollte der aktuelle Zentralvorstand von den Sektionspräsidenten wissen, wie sie einer eventuellen Umstruk-turierung des ZVs gegenüberste-hen. Interessan-terweise kamen die Anregungen in Richtung Ent-schlackung und Verkleinerung (bei gleichzei-tiger Auslage-rung von permanenten Aufgaben) von den Sektionspräsidenten. Inte-ressant ist dies deshalb, weil jeder der anwesenden Sektions-Präsis potenziell ein zukünftiger Zentral-präsident oder eine zukünftige Zentralpräsidentin ist!

Schulung in VereinsführungZentralpräsident Marc Russenber-ger, in den achtziger Jahren selber einmal Präsident seiner Sektion Zürich, schulte die Präsis in Sa-chen Vereinsführung. «Ich will, dass ihr genau wisst, wie ihr heikle Abstimmungen organisieren müsst – das gab es im SAS immer wieder, und gerade in solchen Momenten müsst ihr die Versammlung souve-

rän führen. Das ist sehr wichtig.» Russenberger erklärte die wichtigs-

ten Grundlagen und Artikel aus den Statuten. In anschauli-chen Beispie-len und über Modellübungen wurden die Prä-

sidenten und Präsidentinnen für diese Situationen «fit» gemacht.

Auch körperliche FitnessDie Teilnehmenden hatten auch Ge-legenheit, ihre körperliche Fitness unter Beweis zu stellen: Badmin-ton, Unihockey und Fussball boten wie auch das Wasserballspiel viel Abwechslung. Die Jura-Bike-Tour fiel jedoch dem nasskalten Wetter zum Opfer. Den kulturellen Hö-hepunkt bildete der Besuch auf dem Weingut von Familie Frôté in La Neuveville, wo Qualitäts-Chas-selas aus eigenem Anbau – Gilles Frôté feierte an diesem Tag seinen Geburtstag! – umfangreich gekos-tet werden durfte. Roli Eggspühler

Zentralvorstand Comitée central Sentralstyre

«Ihr müsst wissen, wie man heikle Abstim-

mungen organisiert.»Marc Russenberger, Zentralpräsident

Page 7: Nr 60 - Sep 2005

7

SAS-Magazin: Wie gefällt dir die Arbeit im Bundesamt für Sport?Matthias Remund: Die Arbeit ist eine grosse Herausforderung, der Campus in Magglingen ist super, das Gelände für Sport noch bes-ser. Und das Beste ist die Bar, die ist gleich unter meinem Büro!

Nein im Ernst: Für einen SAS-ler ist es eine Ehre und eine Verpflich-tung, wenn er hier arbeiten darf. Vor mir waren Noldi Käch († EM, Sektion Bern) und Kaspar Wolf (EM, Sektion Basel) in dieser Posi-tion. Ich bin nun der dritte SAS-ler von insgesamt fünf Direktoren, der dem BASPO vorstehen darf.

Ist das BASPO ein Verwaltungsbe-trieb, der die einem Bundesamt oft zugeschriebene Trägheit aufweist?Ich habe ein Bundesamt angetrof-fen, das sehr gut funktioniert. Aber als Aussenstehender kann man das BASPO, das vielfältige Aufgaben abdeckt und meist mehr im Hin-tergrund als in der grossen Öffent-lichkeit tätig ist, nur schwer fassen. Das BASPO ist die Kompetenzstelle des Schweizer Sports und fördert diesen direkt und in Zusammen-arbeit mit den Partnern, also den Sportverbänden, Kantonen und Gemeinden. Das BASPO betreibt die eidgenössische Hochschule für Sport, die Sportbetriebe in Magglin-gen und Tenero, produziert Medien über Sport und betreut die schwei-zerische Sportpolitik.

Wie muss man sich diese Unter-stützung vorstellen?Wir definieren mit dem jeweili-gen Fachverband ein Projekt, in dem die notwendigen Spezialis-

ten eingebunden oder zugezogen werden. Zum Beispiel beim Orien-tierungslauf-Verband, wo wir im Vorfeld der «Heim-WM» 2003 im mentalen Bereich und auch im Vor-feld der WM in Japan mit Gelände-simulationen und Höhentraining wissenschaftlich sehr gezielt ge-arbeitet haben. Und diese Erfolge der Orientierungsläufer, wo dieses Jahr neben Simone Niggli mit Marc Lauenstein und Vroni König-Salmi auch zwei «SAS-Leute» Medaillen gewonnen haben, haben mich per-sönlich sehr gefreut. Sie zeigen, dass diese Projekte wirklich zum Erfolg führen.

Und der Breitensport – die Schweiz wird ja immer dicker?Die Schweiz bewegt sich heute viel zu wenig. Vor allem bei jenen 60 Prozent der Bevölkerung, die sich «mässig bewegen», ist der He-bel anzusetzen – da kann man im wahrsten Sinne des Wortes viel be-wegen. Heute ist die Situation mit über 20 Prozent übergewichtigen Kindern alarmierend. Und bei vie-len Kids sind erschreckende Män-gel im koordinativen Bereich aus-zumachen. In Amerika ist man so weit, dass die Lebenserwartung der heutigen Kinder tiefer zu werden droht als jene der älter werdenden Generation. Das stimmt mich nach-denklich. Interview: Roli Eggspühler

Am 1. Oktober 2005 hat Matthias Remund, Direktor

des Bundesamtes für Sport (BASPO) den SAS-Sekti-

onspräsidenten in Magglingen Einblick in seine viel-

schichtige Arbeit gegeben. Das SAS-Magazin traf das

prominente Mitglied des SAS Bern zum Gespräch.

Baspo-Direktor Matthias Remund bei den SAS-Sektionspräsidenten

Für Aussenstehende schwierig zu fassen!Hintergrund:

Matthias Remund ist seit dem 1. April 2005 Direktor des Bundesamts für Sport in Magglin-gen (BASPO). Den Tag, an dem er ein halbes Jahr im Amt war, verbrachte das Mitglied des SAS Bern zusammen mit den SAS-Sektions-präsidenten und den Rennchefs.

Matthias Remund stellte seine Arbeit und das BASPO in einem kurzen Referat vor. egg

Euro 2008

«Euro»-Federführung bei Remund Eine weitere Herausforderung für Matthias Remund ist die «Euro 2008», die Fussball-Europameister-schaften in der Schweiz und Österreich. Die Euro ist das grösste Sportereignis in der Schweiz seit 50 Jahren (Fussball-WM 1954), Matthias Remund ist für die Aufgaben der öffentlichen Hand federführend. Vor allem wegen den hohen Aufwändungen für die Sicherheit kostet dieses Sportereignis die öffentli-che Hand sehr viel – gemäss «Sonntags Zeitung» sind es 178 Millionen Franken. «Das ist politisch sehr heikel, weil der Gewinn von rund einer Milli-arde Franken vor allem an die UEFA gehen wird», erklärt Remund. Rund eine Million Matchbesucher und 50 Millionen TV-Zuschauer (in rund 150 Länder) werden die «Euro 2008» verfolgen. egg

Sentralstyre Comitée central Zentralvorstand

Page 8: Nr 60 - Sep 2005

8

Martin Berthod, in Giessbach am Brienzersee aufgewachsen, war nach seiner kaufmännischen Aus-bildung von 1972-1978 Mitglied der Schweizer Ski-Nationalmannschaft und erzielte im Weltcup mehrere Spitzenresultate in Abfahrt und Riesenslalom. Auch sein älterer Bruder René war in den siebziger Jahren in der Weltelite des alpi-nen Skisports. Martin Berthod ist heute noch ein ausgezeichneter Skifahrer – und es scheint, dass sich sein Talent auf seine beiden Kinder vererbt hat, sind doch Marc (22) und Pascale (18) bereits als viel versprechende Nachwuchs-hoffnungen international in Er-scheinung getreten und werden im B- bzw. C-Kader von Swiss-Ski weiter gefördert.

Pentathlon und Anglo-SwissNach seinem gesundheitlich be-dingten Rücktritt vom aktiven Rennsport (Knieprobleme) war Martin Berthod von 1978-1981 Sportsekretär in Grindelwald. Hier bewies er im SAS-Kreise erstmals seine organisatorischen Fähigkei-ten beim neu gegründeten SAS-Pentathlon. Seit Martin Berthod 1982 durch den St. Moritzer Kur-direktor Hanspeter Danuser zum Sportsekretär und Vizedirektor des Kur- und Verkehrsvereins St. Mo-ritz berufen wurde, hilft der Berner Oberländer mit seinem Team rund um das Anglo-Swiss jedes Jahr

grosszügig mit, die Organisation tatkräftig zu unterstützen.

Aufnahme mit grossem ApplausAufgrund seines langjährigen Ein-satzes zugunsten dieser zwei den Teamgeist und die Freundschaft pflegenden wichtigen SAS-Anlässe ist Martin Berthod mit zahlreichen SAS-AH befreundet. Seine an der Frühlingsversammlung der Sektion Zürich vom 24. Mai 2005 mit gros-sem Applaus gutgeheissene Auf-nahme in den SAS bildet die Basis für weitere anregende kollegiale Begegnungen – auch mit jüngeren SAS-lern. Fredi Wittenwiler

Die Aufnahme einer Persönlichkeit als «befreundetes

Mitglied» im SAS, die im oder für den Skisport Her-

ausragendes geleistet, sich für den Sport in beson-

derem Masse eingesetzt und durch einen Geist der

Freundschaft im SAS ausgezeichnet hat, ist ein Privi-

leg. Martin Berthod ist die achte Person in der ach-

zigjährigen SAS-Geschichte, dem diese Ehre zufällt.

Abfahrtslegende Martin Berthod im SAS neu «befreundetes Mitglied»

Hinweis

Die «befreundeten Mitglieder» des SAS sind (Aufzählung in alphabetischer Reihenfolge): Martin Berthod (SUI), Luigi Donà dalle Rose (ITA), Marie-Luce Délez (SUI), Carlo Durazzo (ITA), Ian Murray (GBR), Clee-ves Palmer (GBR), Ottfried Seuberling (GER), Dino Zamboni (ITA).

Zentralvorstand Comitée central Sentralstyre

Die SAS-Stiftung hat in den vergan-genen fünf Jahren rund eine vier-telmillion Franken für Training und Wettkampf im SAS beigesteuert. Der Stiftungsrat beabsichtigt, die engagierte Arbeit des SAS-Zentral-vorstandes im Bereich des Spit-zensportes und der Nachwuchs-

förderung auch in Zukunft gezielt zu unterstützen. Die Erträge des Stiftungsvermögens reichen nicht aus, um diese Ziele zu erreichen. Die SAS-Stiftung ist daher – im Zei-chen der Solidarität zwischen den alten Herren und den Aktiven – auf Spenden und Legate der SAS-Mit-glieder angewiesen. Roli Eggspühler

Der Stiftungsrat: Christoph Schmid (Präsi-dent), Dominique de Weck (Vizepräsident), Wilfred Stoecklin (Finanzchef), Ralph Büchi, Pierre-Etienne Poncet, Jean-Philippe Rochat, Ruedi von Siebenthal (Mitglieder).

Für Auskünfte wende man sich an Christoph Schmid, c/o Wenger & Vieli, Dufourstrasse 56 / Postfach, 8034 Zürich.

[email protected]

Die SAS-Stiftung bezweckt die Unterstützung von

Training und Wettkampf des alpinen und nordischen

Skisports im Schweizerischen Akademischen Skiclub.

Auch finanziert sie mit einem (vergleichsweise klei-

nen) Betrag das SAS-Jahrbuch «Schneehase» mit.

SAS-Stiftung

Wichtige Stütze für den Skisport im SAS

Martin Berthod auf seiner damaligen Autogrammkarte beim «Hundsschopf». zVg

Page 9: Nr 60 - Sep 2005

9

Er war ein Sportskamerad wie aus dem Bilderbuch – beim Jassen in der Hütte, bei Skilaufen oder beim Klettern. Oder dann beim Vorberei-ten seiner legendären Fondues. Typisch für einen Infanterie-Regi-mentskommandanten mit über 2000 Diensttagen: Hans Steineg-ger musste den Engadin Skimara-

thon gründlich vorbereiten. Jeden Winter, natürlich nach umfang-reichem Vortraining, kam er für einige Wochen in seine Wohnung nach Maloja, um sich den letzten «Schliff» zu geben. Nicht, dass er um jeden Preis besser sein wollte als die jüngeren SAS-ler. Er selbst war das Objekt seines Ehrgeizes. Er wollte den Lauf immer mit inne-rer Befriedigung beenden. Hans Steinegger konnte packende Geschichten erzählen. Auch wenn im Laufe der Jahre neue Erlebnisse rarer wurden und bereits Gehör-tes wieder zur Sprache kam: Man hörte ihm interessiert und gebannt zu. Er war Meister in der ausführ-lichen und besonnenen Darstel-lung, auch wusste er immer wieder substanziell Neues einzuflechten. Seine Geselligkeit, seine angeneh-men Umgangsformen hinderten nicht, dass er auf seine klaren und eindeutigen Meinungen in Politik, Gesellschaft und Familie verzich-ten musste, wenn andere nicht gleicher Meinung mit ihm waren.Man wusst bei ihm, wo und mit wem man es zu tun hatte. Des-halb war unser Hans Steinegger ein wahrer Freund und ein SAS-ler «erster Lesung». Camillo Kind / Red

Hans Steinegger-Flückiger war ein SAS-ler aus einem

Guss: Offen, sportlich und kameradschaftlich. Aber

auch fröhlich, humorvoll und zuverlässig. Zusam-

men mit seiner Frau Vreni war der Berner SAS-ler

auf Touren und Ausflügen stets sehr willkommen.

Hans Steinegger-Flückiger (SAS Bern), 1917-2005

Freund und SAS-ler «erster Lesung» «Strobel- ursliputtel»Alexandra Strobel ist nicht nur eine vielseitige Sportlerin: Be-ruflich profiliert sie sich als en-gagierte Kultur-Allrounderin mit viel Flair für die praktische Um-setzung.Die frühere Universiade-Teil-nehmerin und heutige Chefin Nordisch im SAS-ZV hat im Historischen Museum Luzern die Ausstellung «Struwwelur-sliputtel – Hereinspaziert ins Bilderbuch» entworfen und um-gesetzt. Egg

Historisches Museum Luzern, 21. Septem-ber 2005 bis 29. Januar 2006, Öffnungs-zeiten: Dienstag bis Sonntag 10-17 Uhr.

www.hmluzern.ch

Kultur

Nekrolog Nécrologie Nachruf

«Retten Sie den Schweizer Skistar...»:Mit Selbstironie zu neuen Geldquellen für den Nachwuchs

Eine Werbekampagne ist vor al-lem dann gut, wenn man von ihr spricht. Und diese Kampagne von Swiss Ski gibt viel zu reden. Denn die hohe Dosis Selbstironie gefällt nicht allen! Unangenehm ist dabei wohl vielen, dass die Selbstironie von einem aktualitätsbedingt ho-hen Realitätsbezug durchsetzt ist. Und dies weniger wegen Luchs, Bär & Co...

An der Medienkonferenz vom 3. Oktober im Zürcher Zoo war das Interesse der Medien-schaffenden unübersehbar hoch. Und das ist bei Kampagnen dieser Art sonst eher unüblich!

www.sfdrs.ch (Sendungen > Tagesschau > 3.10.) www.sfdrs.ch (Sendungen > Sport aktuell > 3.10.)

Vreni und Hans Steinegger. zVg

Page 10: Nr 60 - Sep 2005

Gabriel Schnetzler beim Velotest auf 5500m: Da geht bald einmal die Luft aus. Stefan Wüthrich

10

Jeder Schritt ist eine Qual. Weshalb mach ich das nur? Auf meinem Oberkörper kleben Elektroden, und steife Kabel führen zum Minicom-puter in einer zusätzlichen Bauch-tasche. Im Handschuh ist der linke Mittelfinger mit dem Sauerstoff-sättigungssensor schon ganz taub. Zum Glück sind die anderen Finger dank den Wärmebeuteln in den dicken Fäustlingen bei vollem «Be-wusstsein». Ich verfluche das (zu) enge «life»-Shirt, das jede meiner Atembewegungen registriert, denn ich ringe nach Luft. Die Worte von Karl Kobler, dem Organisator, krei-sen im Kopf: «...und der Schluss bis zum Gipfel zieht sich verdammt, aber wirklich verdammt in die Län-ge.» Hier bin ich also, irgendwo im weissen Nichts unweit des Gipfels. Die Sicht ist seit einigen Stunden schlecht, gerade mal zehn Meter.

Die Kälte hätte ich schlimmer erwar-tet – ist mir auch recht, dass meine Befürchtungen nicht eintrafen. Ich muss immer wieder kurze Pausen machen, denn zehn Schritte haben den selben Effekt wie ein 100m-Sprint. Die Sauerstoffsättigung auf 6800m war mit 60 Prozent schon total im Keller. Im Spital würde ich intubiert und auf die Intensivpflege-station geschoben...

Immer wieder kurze «Aussetzer»Ich habe Mühe, den Anschluss an die Gruppe nicht zu verlieren. Hin-ter mir ist noch Bole. Auch er kämpft. Vor mir stochert Pneu-mologe Otto Schoch mit sei-nen Skistöcken im Schnee, um nicht das Gleichgewicht zu ver-lieren. Ich merke, wie ich immer wieder kurze Aussetzer habe und konzentriere mich maximal, um nicht hinzufallen. Die Luft ist wirk-lich dünn. Aus Angst vor einem Hö-henhirnödem nehme ich ein stark wirksames Steroid und beschlies-se den Abstieg. Just in diesem

Moment laufen uns einige Träger entgegen und gratulieren zum Er-folg: Schemenhaft zeichnet sich ein Schutthaufen mit flatternden Gebetsfahnen ab. Wir sind oben: 7546m, halleluja! Und ich hätte es um ein Haar nicht bemerkt.

TV-Interview statt LungentestEs geht schnell: Jubel, Gratulatio-nen. Wegen eines TV-Interviews, das ich nach Luft ringend gebe, verpasse ich den Lungentest, was ich jedoch keinesfalls bedaure! Felle weg und schon geht’s wie-

der runter. Der (Pulver-)Schnee ist bei dieser Sicht kaum zu geniessen, und die Atemnot nach wenigen Schwüngen fast

unerträglich. Die Pause im Lager 3 auf 6800m kommt wie gerufen. Karl Kobler lockt uns mit frisch zu-bereiteter Rösti und einem kühlen Bier ins Basislager. Hundemüde, aber überglücklich, lasse ich mich dort am Abend in den Stuhl fal-len und geniesse die kulinarische Köstlichkeit in vollsten Zügen...

Der Arzt Gabriel Schnetzler (Ex-Präsi SAS Basel)

war vom 12. Juni bis 18. Juli 2005 bei der grössten

je durchgeführten medizinischen Höhenexpedition

als Proband dabei. Er schildert seine Erlebnisse und

beleuchtet, wie er an seine Limiten gekommen ist.

Gabriel Schnetzler auf Schweizer Forschungsexpedition (12. Juni bis 18. Juli 2005)

Was man für eine Rösti nicht alles tut...

«...und der Schluss bis zum Gipfel zieht sich

verdammt in die Länge!»Karl Kobler, Organisator

Vorbereitung, Anreise und Akklimatisierung waren wichtige Elemente für den Erfolg der Schweizer Expedition

Ziel der Schweizer Expedition war, die unterschiedlichen Anpassungsvor-gänge des Körpers in grossen Höhen abhängig von der Aufstiegsgeschwin-digkeit zu unter-suchen. Denn bei einem erheblichen Prozentsatz der Bergsteiger kommt es zu Beschwerden, die unter dem Begriff Höhenkrankheit (z.B. akute Bergkrankheit, Höhenlungen- und Hirnödem) zusam-mengefasst werden. Trotz der relativen Häufigkeit solcher durch Sauerstoff-mangel bedingter Erkrankungen sind deren Ursachen nur unvollständig bekannt, und es besteht ein Bedarf an Methoden zur frühzeitigen Erken-nung, Verhütung und Behandlung der Hö-henkrankheiten.

Heisse Turns wurden mit brutalster Atemnot bestraft. Kobler

Alpinismus Alpinisme Fjellsport

Page 11: Nr 60 - Sep 2005

11

Die Einheimischen nennen den 7546m hohen «Muztagh Ata», einen Fels- und Eiskoloss am östli-chen Rand des Pa-mirs, liebevoll «Vater der Eisberge». An ihm führte einst die südliche Route der Seidenstrasse von Kashgar (China) über den Khunje-rabpass (4700m) nach Westen in Richtung Peshawar (Pakistan). Ob Marco Polo im Mittelalter tatsächlich bis hier-her vorgedrungen ist, wird wohl immer eine akademische Spekulation bleiben. Sicher ist jedoch, dass sich schon der schwedische Forscher Sven Hedin bei seiner ersten Orientexpedition im Jahre 1894 eine Besteigung plante. Auf einem Yak rei-tend musste er das Unterfangen jedoch auf knapp 6300 m abbrechen. Die Erst-besteigung gelang einem chinesisch-russischen Team im Jahre 1956, und 1980 erreichte ein ameri-kanisches Team den Gipfel erstmals auf Skiern. Heute gilt der «Muztagh Ata» als der höchste Ski-tourenberg der Welt.

Nach einer 1500km langen Fahrt entlang der eindrücklichen Hi-malajagipfeln erreichten die 64 Teilnehmenden der Schweizer For-schungsexpedition das Basislager oberhalb von Subash. Zusammen mit 3 Bergführern und 15 weite-ren Probanden der «langsa-men Gruppe» kam Gabriel Schnetzler als letzter in der Zeltstadt an. Neben einer gleich grossen «schnellen» Ver-gleichsgruppe waren ein Dutzend Forscher, einige Bergführer, eine Equipe des Schweizer Fernsehens, sowie eine ganze Armada von pakistanischen, chinesischen, ti-betanischen und nepalesischen Köchen, Helfer und Träger mit am Berg.

Kopfweh als steter BegleiterGabriel Schnetzler hatte in den ersten Tagen bis auf auf 4400m, wie einige andere Probanden, ste-te Kopfschmerzen und litt unter Durchfall. «Die Atemnot nach den Sprints auf die Toilette war beklem-mend», erinnert sich Gabriel Schnetzler zu-rück: «Bei einem ersten Aufenthalt im Lager 1 auf 5500m sank meine Leistungsfähigkeit im Fahrradtest im Vergleich mit dem gleichen Test in Zürich gerade mal auf die Hälf-te!» Zum Glück blieben noch einige Tage mit weiteren Auf- und Abstie-gen sowie ein weiterer Testaufent-halt im Lager 1 zur besseren Akkli-

matisation. «So konnte ich auch die Vorzüge der wohl luxuriösesten Expedition aller Zeiten etwas ge-niessen», lächelt der Baselbieter. «Es gab drei verschiedene Küchen, jederzeit warme Duschen und Ein-zelzelte für alle Teilnehmenden!»

Gipfelaufstieg nach zwei WochenNach zwei Wochen setzte die Ex-pedition zum eigentlichen Auf-stieg an, wobei in jedem der drei Lager (auf 5500m, 6200m sowie 6800m) ein zusätzlicher Testtag eingeplant war. Die stundenlan-gen Untersuchungen zur Messung

des Blutflusses im Augenhin-tergrund, Än-derungen in der Hornhaut-schicht, der Reaktionszei-ten, sowie die

Lungenfunktionsteste wurden für die Probanden mit zunehmender Höhe immer unangenehmer. «Bei den Aufstiegen setzten uns nicht nur die dünne Luft, die schweren Rucksäcke und zusätzlichen Atem-messapparate sondern auch die gleissende Sonne im mit 25 Grad ideal nach Süden exponierten Hang zu», erzählt Schnetzler: «Ich träumte von einer herrlichen Sulz-Abfahrt.» Doch da sich die Wetterprognosen verschlechterten, wurde der Gipfel-tag vorgezogen und auf ein Teil der

Untersuchun-gen im Lager 3 verzichtet. So startete Gabri-el Schnetzlers Gruppe am 9. Juli bei klirren-der Kälte, stahl-

blauem Himmel und etwa 30cm Neuschnee in Richtung Gipfel. Die Spurarbeit war hart, und Führungs-wechsel schon nach jeweils weni-gen Metern notwendig. «Zum Glück half uns später der Engelberger Sepp Hurscheler aus der Patsche. So wie er schon ohne Sauerstoff den Mount Everest bestiegen hat-

te, führte er unsere Gruppe durch das unendliche Weiss. Den unend-lich langen Schlusshang werde ich wohl nie mehr vergessen. Ich bin froh, den Sinnfragen getrotzt und mich bis zum Gipfel hochgekämpft zu haben.»

Ende gut, alles gut!Um unvergessliche Eindrücke und Erfahrungen reicher, kehrten alle Expeditionsteilnehmenden un-versehrt nach Zürich zurück. Die meisten wissen jetzt, wo ihre per-sönlichen körperlichen Grenzen liegen (Schnetzler: «nämlich bei rund 7000m...»), oder dass auch Butangas gefrieren kann.Gabriel Schnetzler ist um eine wertvolle persönliche Erfahrung reicher, und den Forschern bleibt ein riesiger Berg an Daten, die über die nächsten Monate analysiert werden müssen und bestimmt neue Kenntnisse zur Höhenphysi-ologie bringen.

Das Schweizer Fernsehen berichtet in zwei DOK-Sendungen am 20. und 27. Oktober 2005 von der Expedition.

Schon jetzt laden viele Bilder und weitere Berichte auf der Expeditions-Website zum Verweilen ein:

www.swiss-exped.ch

«Ich genoss die Vorzü-ge der wohl luxeriö-

sesten Expedition!»Gabriel Schnetzler, Proband

Vorbereitung, Anreise und Akklimatisierung waren wichtige Elemente für den Erfolg der Schweizer Expedition

Es war keine normale Expedition. Die Forschungs-

inhalte gaben dem Ganzen einen sehr speziel-

len Rahmen. Denn nicht das Gipfelerlebnis des

Einzelnen stand im Vordergrund, sondern die

wissenschaftliche Erfassung unzähliger Daten.

«Die Atemnot nach den Sprints aufs WC

war beklemmend.»Gabriel Schnetzler, Proband

Lastkamele warten bei Subash auf den Gepäcktransport ins Basislager am Fus-se des Muztagh Ata. Gabriel Schnetzler

Fjellsport Alpinisme Alpinismus

Page 12: Nr 60 - Sep 2005

12

Notre entraîneur, Jacques Luthy, varia technique, mini-piquets, sauts et ski libre pour mettre à ni-veau notre petite équipe. Nos après-midis furent rythmés par differentes activites sportives clont un acrobranche, la luge d’été, des parties de foot, du roller, la piscine et des marches le long des sen-tiers. Malheureusement, notre pe-

tite expedition vers les marmottes ne s’avéra pas très fructueuse, la pluie s’étant mise a tomber, aucu-ne d’entre elles ne sortit malgré les biscottes déposées a la sortie de leurs terriers.

La bonne ambianceEn fin d’après-midi, le jacuzzi, le hammam et le sauna de l’hôtel fu-

rent très appréciés par tous pour apaiser quelques tensions muscu-laires. La bonne ambiance, la ca-maraderie et I’esprit déjà très SAS des jeunes régnèrent tout au long du camp. Jacques et moi eurent beaucoup de plaisir a entraîner et encadrer cette super équipe de jeunes qui, j’espère, deviendront de futur SASlers!

Cette année, le beau temps accompagna le

camp et nous permis de faire cinq formidab-

les jours de ski sur les pentes enneigées et

parfois même poudreuses de Saas-Fee.

SAS Kids-Camp à Saas Fee, été 2005

Cinq formidables jours de ski

Alpin Alpin Alpint

LL-Textilien bestellenDieses Jahr bezieht das SAS-Nordisch-Team wieder Lang-lauftextilien bei Trimtex (www.trimtex.no). Diese funktionellen Kleider (im gleichen Design wie bisher, siehe Titelseite SAS-Ma-gazin Nr.59) können alle SAS-le-rinnen und SAS-ler bestellen:

Rennanzug-Hose (CHF * 90.-) Rennanzug-Oberteil (100.-) Wärmejacke, leicht (160.-) Wärmehose m.Träger (150.-) Gilet (110.-)

Diese Textilien haben sich im Nordischkader in den letzten Jahren sehr bewährt. Red

* Die Preise hängen von der (SAS-Gesamt-) Bestellmenge ab, sie werden sich aber un-gefähr im genannten Rahmen bewegen.

Bestellungen via E-Mail bis Mitte Oktober an Christoph Burckhardt ([email protected])

Swiss-Ski

Geraldine de Gautard

le 5ème camp d’été du SAS s’est super bien deroule. En effet, les jeunes ont pu skier les 5 jours en com-pagnie de Jacques Luthy, entraîneur fi-dèle, et de Géraldine de Gautard. En con-clusion, le 5ème camp d’été, malgré sa faible participation, reste un succès. Et il sera réorganise I’an-née prochaine!

SAS Opening neu in Engelberg (2.-4.12. 2005)

Engelberg heisst die Destination des diesjährigen

SAS Openings. Nach Zermatt und Saas Fee hat sich

der ZV für einmal für die Zentalschweizer Ski-Metro-

pole entschieden. Auch zu Gunsten der Nordischen.

Gemäss den verbreiteten Naviga-tionsprogrammen ist die Fahrt von Genève nach Engelberg gerade mal 30 Minuten länger als nach Saas Fee – rechnet man den im autofreien Walliser Kurort notwen-digen Transfer zum Hotel mit ein, ist die Anreise sogar kürzer. Engel-berg hat viel zu bieten, auch für die Nordischen. Am Samstag ist beim Eindunkeln ein Sprint für Sekti-onsteams im beleuchteten Auslauf der Weltcup-Schanze vorgesehen – bevor es dann zum offiziellen Abend mit dem grossen Buffet übergeht. Egg

Es stehen verschiedene Hotelkategorien zur Auswahl. Diese können unter dem Stichwort «SAS» zu Spezialkonditionen gebucht werden. Details sind zu erfahren beim SAS-Zentralse-kretariat (Martin Hauser, Pflugsteinstrasse 31, 8703 Erlenbach ZH – 044 915 32 85 oder [email protected]).

www.sas-ski.ch

SAS-Opening 2005 in Engelberg

2.12. Anreise, Apéro (19:00), Fondue im Restaurant «Engel-berg».

3.12. Wendling & Aequalitas (10:00) / Sprint nordisch (17:00 - 18:30) bei der Sprungschanze, Nachtessen.

4.12. Indivuduelles Skifahren / Trai-ningsmöglichkeiten Alpin & Nordisch.

Page 13: Nr 60 - Sep 2005

13

Als Durchführungsort für den Grasski-Anlass bot sich die Mar-bachegg im Entlebuch an. Sie ist Trainingsstützpunkt für den Grasski club Marbach-Escholzmatt, welcher sich spontan bereiterklärt hat, den SAS in seine Sportart ein-zuweihen.

Spielerischer EinstiegAm Morgen standen die ersten Versuche mit dem ungewohn-ten Material auf dem Programm. Als erstes mussten die Skis ge-ölt werden. Peter Portmann vom Grasskiclub Marbach/Escholz-matt brachte uns spielerisch

seinem Sport näher. Nicht alle lernten gleich schnell. Felix Gey beherrschte die Skis am besten, während andere nur mit Mühe die Kurven kriegten. Dies stellte sich besonders am Nachmittag heraus, als ein Stangentraining angesagt war. Am nächsten Tag galt es ernst. Ein Grasski-Rennen stand auf dem Programm, welches für den Swiss Grasski Cup zählte. Es wurden je zwei Läufe Riesenslalom und Sla-lom gefahren.

SAS-ler schlugen gleich ein!Felix Gey, Walo von Mühlenen und Marc Walpoth hatten genug Selbst-vertrauen, um eine Startnummer zu fassen. Obwohl es während des Slaloms stark geregnet hatte, haben sie als Anfänger sehr gute Zeiten eingefahren. Das Team vom Grasskiclub Marbach/Escholzmatt hofft natürlich, einige von uns für seine Sportart gewonnen zu ha-ben. Nicht zuletzt trainieren man-che Profirennfahrer nicht nur auf dem Gletscher, sondern auch auf den Grasskis. Silvan Bözinger

Es ist im SAS Fribourg Tradition, dass jedes Vor-

standsmitglied einen Sommeranlass organisiert.

Der Gedanke, seine liebste Sportart ausüben zu

können, ohne auf Schnee angewiesen zu sein, fas-

zinierte den Initianten Silvan Bözinger so, dass er

seine Sektionskollegen Mitte August ins Entlebuch

führte: Zu einem Grasskitag auf der Marbachegg.

Grasski-Wochenende in Marbach vom 13./14. August 2005

Für Anfänger sehr gute Zeiten!

Elegante Konstruktion

Grasskifahren ist eine abso-lute Randsportart, welche nur an ganz wenigen Orten in der Schweiz betrieben wird. Dies gilt auch für die Grasskis, die haupt-sächlich von einer einzigen Firma in Österreich hergestellt werden. Die Ski weisen eine Raupenkon-struktion auf. Die Raupe besteht aus einem mit Plastikplättchen besetzten Textilband, welches auf kleinen Rollen die Laufschie-ne mit Bindungsplatte umrun-det. Diese Konstruktion und die Grasfahrbahn verunmöglichen jegliches Rutschen mit dem Ski. Pflugfahren, seitliches Ab-rutschen oder Bremsschwünge können nicht ausgeführt wer-den. Gefahren wird deshalb ausschliesslich mit der Carving-Technik. Zum Bremsen muss gegen den Berg gecarvt werden, was eine bestimmte Pistenbreite erfordert. SB

www.swissgrasski.ch

Hintergrund

Resultate:

Riesenslalom, Herren: 1. Andy Wyss, 59.57; 2. Felix Gey, 61.97; 4. Marc Walpoth, 73.99. Herren AK: 1. Rudolf Wüthrich, 59.98, 2. Walo von Mühle-nen, 113,53. Nicht gestartet: Silvan Bözinger und Roman Kilchherr.

Slalom, Herren: 1. Marcel Wampfler, 64.46; 2. Felix Gey, 74.09; aufgegeben: Marc Walpoth und Walo von Mühlenen. Nicht am Start: Silvan Bözinger und Roman Kilchherr.

Felix Gey (links): Der Fribourger Präsi-dent präparierte seine Grasski gleich selber und hatte viel Spass daran. Rechts im Bild ist Walo von Mühlenen.

Walo von Mühlenen in voller Fahrt im Riesenslalom. zVg

Alpint Alpin Alpin

Page 14: Nr 60 - Sep 2005

14

Total absolvierte Florinett mit sei-nem Renn-Partner Christian Ben-derer 726 Kilometer mit 22‘000 Höhenmeter und kraxelte dabei 18 Pässe hoch. Die Tour führte durch Deutschland, Österreich und (erst-mals) die Schweiz, das Gesamtziel war am Gardasee in Italien. Weil Scuol Etappenort war, wurde An-drea Florinett über Scuol Touris-mus eingeladen.

«Wir kannten jeden Meter!»Das Duo Florinett-Benderer wur-de Gesamt-Siebte und gewann in Scuol das «Heimspiel», wie sie es sich zum Ziel gesetzt hatten: «Wir kannten natürlich jeden Meter!», schmunzelt Andrea Florinett ver-schmitzt. Im Gesamtklassement hatten die beiden gegen die nach-

maligen Gewinner aber keine Chan-ce (sie waren beide Deutsche Meis-ter, und der eine bis letztes Jahr ein Helfer von Jan Ulrich). Florinett hat das Ganze mehr oder weniger aus dem Training heraus gemacht. Im Feld fahren war für ihn darum sehr ungewohnt. «Das war ‹Stress pur›,

vor allem am ersten Tag, wo es flach war und alle noch mithalten konn-ten. Nachher in den Pässen klas-sierte es gut und in den Abfahrten zog es sich auseinander.» Egg

Das Schweizer Fernsehen DRS berichtete über Andrea Florinetts grossen Triumpf.

www.sfdrs.ch (Sport Aktuell > Archiv > 28.6.)

Seit drei Jahren gibt es die «Transalp Challenge»

nicht nur für Mountain-Biker, sondern auch für

Rennvelofahrer. Erstmals kamen die «Gümmeler» in

die Schweiz – und weil Scuol Etappenort war, stand

der einheimische SAS-ler Andrea Florinett am Start.

Das Vorhaben gelang: Er gewann «seine» Etappe!

Transalp Challenge, 26. Juni bis 2. Juli 2005

Heimsieg in Scuol für Andrea Florinett

Andrea Florinett (links) zusammen mit seinem Renn-Partner Christian Benderer unterwegs an der Transalp Challenge am Passo dello Stelvio. zVg

Transalp Bike:

Das «Transalp-Origi-nal» findet auf dem Mountainbike statt (16. – 23. Juli 2005): SAS-Zentralpräsi-dent Marc Russen-berger war dieses Jahr unter den Teil-nehmenden. Er fuhr das über 725km (mit 22300m Steigung und 20 Pässen) führende Rennen im Team mit Eric Grote-feld, betreut wurden die beiden von Mar-tin Wyser (Ex-Präsi SAS Zürich) und Katja Mathys, einer professionellen Out-door-Guide, die in Kanada wohnhaft ist und extra für diese Betreuungsaufgabe in die Schweiz kam.

Sommersport Sport d'été Sommersport

Am 20. August fanden sich trotz nicht wirklich sommerlichem Wet-ter (18 Grad und Regen...) gut 30 Personen im Badehaus der Fa-milie Spillmann in Küsnacht ein,

um zusammen einen gemütlichen Grillabend zu verbringen. Seeknall eben. Und ein paar völlig Durchge-knallte versuchten sich sogar beim Wakeboarden – die einen mehr, die anderen etwas weniger erfolg-reich! Wenigstens konnten sich die «Taucher» bei ihrem Tun immer wieder etwas aufwärmen: Denn der Zürichsee war stolze zwei Grad wärmer als die Luft – was alles nicht wirklich für die Qualität des Sommers 2005 spricht, aber umso mehr für die Härte der SAS-ler! Vom Wakeboarden existieren im übri-gen keine Fotos, weil die Batterie der Kamera den kalten Temperatu-ren nicht gewachsen war... HhS

www.seeknall.zh (...viel Glück!)

Der Seeknall mit ein paar «Durchgeknallten»

Familie Lehmann-Kissling beim Seeknall 2005. Hans-Heiri Spörry

Chips

Nordisch-Chef Alexander Walpen ist so intensiv mit seinem Power-Book G4 unterwegs (auch an der SAS-DV!), dass er es inzwischen als «Lebenspartnerin» aufführt. Egg

«Partnerin» Power Book G4

Page 15: Nr 60 - Sep 2005

15

L’AISTS (Académie Internationale des Sciences et Technique du Sport) organisait dimanche 22 mai une journée portes ouvertes à son «Master of Advanced Studies in Sport Administration and Techno-logy». A cette occasion, Paul Ter-gat, cinq fois champion du monde de cross et actuel recordman du monde du marathon, a livré quel-ques unes des clés du succès des coureurs africains et donné de nombreux et intéressants conseils d’entraînement.

Travail et intelligencePour bâtir un palmarès aussi com-plet que le sien « il faut travailler très dur chaque jour », s’entraîner deux à trois fois quotidiennement et courir jusqu’à trois cents kilo-mètres certaines semaines. Mais l’intelligence et la flexibilité sont

également essentielles à la réus-site. Paul Tergat n’utilise pas de cardiofréquencemètre lors de ses entraînements. Il préfère être à l’écoute de son corps, rester flexi-ble face à ses plans d’entraîne-ment, s’adapter et être en harmo-nie avec la nature. Conséquent avec lui-même, il re-fuse également de consommer des suppléments alimentaires, si populaires sous nos latitudes. « Les plats traditionnels kenyans, tel l’ugali (l’équivalent de la po-lenta), suffisent largement à mes besoins. Je ne manque de rien. » Les tests sanguins auxquels il ad-met se soumettre régulièrement confirment en effet ses dires.

Une enfance difficileLa plus importante source de ses succès vient du mental, si im-portant à la force et au courage. «Quand j’étais enfant, la question n’était pas de savoir ce que nous allions manger pendant la journée, mais si nous aurions quelque cho-se à manger.» Cette enfance si dif-ficile a forgé sa force mentale ex-ceptionnelle qui lui permet d’aller

au bout de lui-même et qu’il puise à présent auprès de sa femme Mo-nica. Son enfance et ses problè-mes pour se nourrir correctement, il ne les a d’ailleurs pas oubliés, puisqu’il est devenu aujourd’hui ambassadeur des Nations Unies contre la faim. Christian Baumann

Paul Tergat, le légendaire coureur kenyan, était de

passage au Musée Olympique de Lausanne le 22

mai dernier pour y donner quelques clés de son

succès. Il était invité par l’AISTS dont le directeur

exécutif n’est autre que le SASler Claude Stricker.

Paul Tergat chez Claude Stricker, 22 mai 2005

Rencontre et confessions

Quelle rencontre exceptionnelle pour le SASler Claude Stricker ! PD

Sommersport Sport d'été Sommersport

Der SAS-ZV produziert haufenwei-se Ideen und Events, ...und auch Kinder. Rund um ihre ZV-Tätigkeit wurden Urs Schmidig (Aurel, 9. Oktober 2003), Roli Eggspühler (Es-

pen, 7. August 2004) und Thomas Stüdeli (Anna, 25. Mai 2005) Papi – die drei inspirierten ZP Marc Rus-senberger. Am 24. Juni 2005 war es auch beim Chef soweit (Kai) – findi-ge Rechner stellten fest, dass das Präsidenten-/Rennchef-Weekend vom Herbst 2004 dazu den Rahmen gegeben haben muss. Die nächsten «ZV-Babys» stehen übrigens schon Schlange: Bei Schmidigs soll es Mit-te Oktober wieder soweit sein, und Alexandra Strobel hat den Termin Mitte Dezember. Der ZV 2004/2007 entpuppt sich also als furchtbar fruchtbar – und dies nicht nur im Fall von «Chef Nachwuchs» Thomi Stüdeli, bei dem das ja schon fast zum «Pflichtenheft» gehört! Che

SAS-Zentralvorstand 2004/2007 ist furchtbar fruchtbar!

Kai (mit Papi Marc), ein SAS-Baby aus dem ZV 2004/2007. zVg

Page 16: Nr 60 - Sep 2005

Vroni König-Salmi holt (endlich) eine Medaille in der Orientierungslauf-Königsdisziplin!

Marc Lauensein (milieu) entre joie et incertitude après sa victoire dans la course de qualification. Lors de la finale ses problèmes médicaux étaient résolus. Egg

16

Quelques jours avant le début des champinnats du monde au Japon Marc Lauenstein s’était blessé lors d’une chute à l’entraî-nement. « J’ai eu de la chance que la jambe ne soie pas fracturée » raconte le Neuchâtelois, mais la blessure profonde a quand même dû être cousue et s’est infectée par la suite. Ce n’est que le matin de la course de qualification que le médecin d’équipe Peter Züst a donné son autorisation à prendre le départ. Encore sous antibioti-ques il remporta la qualification dans son groupe! A l’arrivée il fut accueillit avec un sac de glace et c’est ainsi que commença sa pré-paration pour la finale qui eu lieu 4 jours plus tard. « Avant la finale je croyais que la blessure allait me ralentir. Mais en allant au pre-

mier poste j’ai senti que ma jambe était en ordre et cela m’a donné des ailes » se souvient l’étudiant en médecine dentaire. Pendant la course il fut rattrapé par le Russe Andrey Khramov qui était parti 2 minutes derrière lui. Se poussant l’un l’autre ils firent une course magnifique. Khramov devint cham-pion du monde et Lauenstein rem-porta l’argent.

Bronze avec le relais Lors du relais clôturant les cham-pionnats du monde, Marc Lauens-tein remporta sa 2ème médaille. Sur

le 1er relais Matthias Merz réussi à faire oublier ses courses indivi-duelles décevantes et lança Marc Lauenstein peu derrière le groupe de tête. Lauenstein fit une excel-lente course et sortit en premier de la forêt. Sur le 3ème relais Daniel Hubmann se fit dépasser par la Nor-vège et la France. Il pris cependant sa revanche dans la bataille pour la médaille de bronze sur le Sué-dois Emil Wingstedt qui lui avait soufflé de quelques secondes le titre de champion du monde en sprint quelques jours auparavant. Cornelia Hänggi / Traduction: sl

Marc Lauenstein (SAS Bern) a un passé de ski-

orienteur (champion du monde junior 2000) et de

fondeur (champion suisse CSU 2001). Maintenant

il mise sur la course d’orientation et est devenu

vice champion du monde sur la longue distance.

Cet exploit était imprévisible avant la course.

Championnats du monde de course d’orientation à Aichi (Japon), 6-14 Août 2005

Marc Lauenstein revient avec deux médailles!

Die in Finnland lebende Vroni König-Salmi, die Schwester des früheren Zürcher Sektionsprä-sidenten Urs König, träumte seit rund zehn Jahren von einer Weltmeisterschafts-Medaille im Langdistanz-Orientierungslauf. Immer wieder kam etwas dazwi-schen (Fehler, Schwangerschaft, kein Startplatz) – nun klappte es in Japan: Hinter Simone Nig-gli-Luder, die alle drei Einzel-konkurrenzen für sich entschei-den konnte, und der Finnin Heli Jukkola holte Vroni König-Salmi Bronze. Die Sprint-Weltmeisterin 2001 zählt ja eher zu den «coo-leren» Athletinnen im Feld, aber in Japan weinte sie vor Glück – in

den Armen von Simone Niggli, die es sich nicht nehmen liess, ihr als Erste zu gratulieren. Zwei Tage später kam es noch besser: Nach einer teaminternen Umbesetzung auf der Startstrecke wurden die Schweizerinnen ihrer Favoritenrolle gerecht und «flogen» förmlich zu Gold. Diesen Weltmeis-tertitel in Japan konnte Vroni König-Salmi in vollen Zügen geniessen, nachdem sie nach der Goldmedail-le in der Schweiz (2003) mit «Heim-vorteils-Vorwürfen» eingedeckt worden war, als die Staffel wegen Sturmschäden im «Chlosterwald» (Jona) kurzfristig in Vronis Jugend-gelände «Pfannenstil» verschoben werden musste. che

Sport d'été Sommersport Sommersport

Simone Niggli-Luder (links) gratuliert Vroni König-Salmi zur Bronzemedaille über die Langdistanz. Yoshiko Kusano

Page 17: Nr 60 - Sep 2005

17

Sommersport Sport d'été Sommersport

Rangliste 1. Mor-schacher Dorf-OL:

1. Bettina Gruber / Antonia Bünter, 48:24; 2. Armon Steiner / Matthias Nyikos, 54:00; 3. Roli Eggspühler / Andrea Florinett, 55:32; 4. Alexander Walpen / Thomas Nyikos, 55:37; Gau-denz Flury / Thomas Fisler, 58:05; 5. Boris Fischer / Jlona Zeller, 64:09; 6. Christian Michel / Röbi Horath / Hans Grüter, 74:45; 7. Moritz Neun / Andrea von Däniken, 90:10; 8. Alexandra Strobel / Marc Rus-senberger, 98:40; 9. Philipp Neun / Simo-ne Bürgler, 99:40.

«Das Weekend war polysportiv im Quadrat», freut sich Alexandra Strobel, die das Ganze mit weite-ren ZV-Mitgliedern organisiert hat-te: «Wir konnten das breite Ange-bot des ‹Swiss Holiday Parks› voll ausnutzen und mit eigenen Inhal-ten ergänzen.»

OL von Top-BahnlegerThomas Stüdeli, der in Orientie-rungslauf-Kreisen als Top-Bahn-leger gilt und dieses Jahr auch an den Langdistanz-Schweizermeis-terschaften in dieser Funktion tätig war, organisierte einen OL rund um das Dorf Morschach. Obwohl die Karte aus dem Jahre 1996 da-tierte, gelang es Stüdeli, einen attraktiven Lauf zu gestalten: So-

wohl für die Fortgeschrittenen wie die Noch-nicht-OL-Läufer bot er einiges. Marc Russenberger, in frü-heren Jahren regelmässig an OLs dabei, musste seine Lust etwas zü-geln, er litt noch unter den «Nach-

wehen» seiner Rückenoperation. Er tat sich mit Alexandra Strobel zusammen, die sich eine «Dros-selung» auferlegte, weil sie kurz vor Morschach 120 Gramm Titan aus dem ein Jahr zuvor operierten Bein entfernen lassen musste. So war es an anderen, die Top-Zeiten aufzustellen: Bettina Gruber (frü-her im Bündner OL-Regionalkader) und Antonia Bünter gewannen mit der Souveränität einer Simone Nig-gli und wiesen all ihre männlichen Kontrahenten in die Schranken.

Positive BilanzDass gleich bei der ersten Austra-gung zwei Dutzend Teilnehmende verzeichnet werden konnten, über-raschte das OK. «Wir denken, dass sich das nun auch bei den Alpinen und den Romands herumspricht, und wir nächstes Jahr noch mehr Teilnehmende haben», blickt Ale-xandra Strobel in die Zukunft: «Die Lokalitäten sind bereits reserviert, und das Programm steht in groben Zügen!». Roli Eggspühler

Das 2. Polysport-Weekend findet vom 19. bis 21. Mai 2006 wiederum in Morschach statt.

Das erste Polysport-Weekend in Morschach (Kanton

Schwyz) war ein äusserst gelungener Anlass. Nicht

weniger als 24 Aktive und Alte Herren (und Frauen)

nutzten die Gelegenheit für ein Wochenende im Zei-

chen von Sport und Wellness. Höhepunkt war dabei

der Dorf-Orientierungslauf von Thomas Stüdeli, ...und

natürlich die Badeanlage des «Swiss Holiday Parks».

Nordisch-/Alpinweekend in Morschach, 21.-23. Mai 2005

Sport und Spass im «Swiss Holiday Park»

Der Nordische Armon Steiner entpuppte sich am Weekend in Morschach als grosses Volleyball-Talent... Roli Eggspühler

Auch Bowling und gemütliches Bei-sammensein standen in Morschach auf dem (abendlichen) Programm. Für Geselligkeit war ausreichend gesorgt, und genau das gehört ja auch zu einem polysportiven Weekend in der Neben-saison. Roli Eggspühler

Page 18: Nr 60 - Sep 2005

18

Bettina Gruber und Gaudenz «Gagi» Flury, das «Päärchen» aus dem SAS-Olympiaprojekt, startete beim Swiss Olympic Gig-

athlon in der Kategorie «Couple» und klassierte sich im feinen 10. Rang. Für das «SAS-Magazin» schildern die beiden Bündner

exklusiv, wie sie die zwei anstrengenden Tage zwischen Tenero und Basel auf der Strecke und beim Warten erlebt haben.

Swiss Olympic Gigathlon Tenero-Luzern-Basel, 9./10. Juli 2005

Einzigartiges Erlebnis als «SAS-Päärchen»

Rangliste:

Die beiden SAS-Langläufer Gaudenz Flury und Bettina Gruber brillierten mit einem 10. Rang bei den «Couples». Wegen einem kurz-fristigen Wechsel des Zeitmess-Chips war ihre Klassierung lange Zeit unklar – die Zeit musste von den Organisatoren manuell korrigiert werden. Ansonsten lief aber fast alles wie geplant, wie ein Blick auf die Couple-Rangliste zeigt:

www.gigathlon.ch

Die Vorbereitungen auf den Gigathlon nahmen mehr Zeit in Anspruch als erwartet. Sämtliche für die einzelnen Diszi-plinen benötigten Sportgeräte mussten bereitgemacht und kontrolliert werden. Da Bettina mitten in den Prüfungen steckte und ausgerechnet ein Tag vor dem Start noch den Nummerus clausus für Medizin absolvierte, blieb dieser organisatorische Aufwand an mir hängen. Aber mit einem guten Supporter sind auch solche Probleme zu lösen.

Nach rund vier (!) Stunden Schlaf (eigentlich benötige ich mindestens neun...) hiess es dann bereits aufstehen, mitgebrachtes Frühstück runterwürgen, Schwimmanzug überstreifen und in den überfüllten Shuttelbus nach Te-nero steigen – Bettina schlummerte noch immer friedlich vor sich hin, während ich versuchte – gleichzeitig mit den rund 1000 anderen SchwimmerInnen – mein morgentli-ches Geschäft zu erledigen. Stau gehört zum Gigathlon, auch für die alltäglichen Kleinigkeiten!

Schon bald ertönte die Startmusik, und wir stürzten uns guter Dinge ins kühle Nass. Nach ewig langen 3,5 Kilo-meter oder rund 56 Minuten stieg ich beim Lido Locar-no aus dem Wasser. Doch leider war unsere Supporterin nirgends zu finden. Verzweifelt rannte ich in der Wech-selzone umher. Nach einer halben Ewigkeit (so kams mir jedenfalls vor) tauchte sie dann nach gut 5 Minuten doch noch auf, und mit einem Frust im Bauch düste ich Rich-tung Maggiatal. Es lief perfekt, bis meine Skates plötzlich stark bremsten. Zwei Achsen hatten sich gelöst und muss-ten fortan alle 20 Minuten (mangels Imbusschlüssel von Hand!) wieder angezogen werden. Ein denkbar ungüns-tiger Start ins Gigathlonabenteuer. Nach total 2 Stunden und 15 Minuten durfte ich endlich an Bettina übergeben und freute mich auf rund vier Stunden Pause.

Zugegeben, ich war nicht gerade sehr erfreut, als ich er-fuhr, dass der diesjährige Nummerus Clausus ausgerech-net am 8. Juni, einen Tag vor dem Gigathlon stattfinden würde. Aber ändern konnte ich daran nichts – und so nutzte ich diesen Umstand, um mich ein wenig vor den Vorbereitungen zu drücken. Als ich dann gegen Abend mit müdem Kopf in den Bus hüpfte, war ich froh an nichts mehr denken zu müssen – Gagi hatte alles im Griff. Auf der Fahrt ins Tessin erledigten wir die letzten Besprechungen und Vorbereitungen. In Cevio angekommen, erwies sich das späte Einchecken sogar als Vorteil (ein Dank an den Nummerus Clausus...): Wir hatten «freie Bahn» – denn wir waren das letzte «Couple» beim «Check In»...

Samstag, 5:30 Uhr, gäähn! Wer denkt, als Gigathlon-«Couplepartner» ausschlafen zu können, hat sich gewal-tig getäuscht. Nur eine knappe halbe Stunde nachdem Gagi auf musste, stand auch ich in Bikeshorts und Trikot bereit, im Magen ein grosses Müesli. Ich zwängte mich mit einer Meute nervöser Biker in den überfüllten Shut-tlebus. Während ich in Cevio wartete, bekam ich schon bald die ersten Informationen über den Zwischenstand nach dem Schwimmen. Demnach hatte ich nun noch ei-ne knappe halbe Stunde bis zu meinem ersten Einsatz. Aber die Entscheidung, ob ich jetzt nun einen Rucksack mitnehmen sollte oder nicht, war immer noch offen. Weit-aus mehr Sorgen bereitete mir dann aber, dass sich mein Partner auch nach einer weiteren Dreiviertelstunde noch nicht blicken liess.

Als ich mich dann doch noch auf meinen Stahlesel schwin-gen und Richtung Passo del Naret losstrampeln konnte, flog ich anfangs nur so vor Motivation. Bereits nach ei-ner knappen Stunde passierte ich Fusio und der höchste

Hinweis

Gaudenz Flury und Bettina Gruber schildern ihre Er-lebnisse analog der Rubrik «Schreiber vs. Schneider» der «Coop Zeitung».

Zur besseren Les-barkeit sind die Ausführungen zu jenen Abschnitten, wo Bettina oder Gaudenz «on» (also im Rennen) waren, in kursiver Schrift dargestellt. Die Abschnitte im «off» sind normal belassen.

Sommersport Sport d'été Sommersport

Von Gaudenz Flury und Bettina Gruber

Page 19: Nr 60 - Sep 2005

19

Punkt schien nicht mehr weit. Doch dieser Passo del Naret wollte einfach nicht kommen. Oben war ich ziemlich erschöpft und ausge-pumpt! Nach einer steilen, obligatorischen Laufpassage war gute Abfahrtstechnik gefragt. Die postierten Rega-Helikopter motivierten mich nicht gerade zum Risiko, weshalb ich manchmal lieber schnell abstieg um einen Felsblock zu passieren als einen Sturz zu riskieren. Als ich nach knapp vier Stunden Fahrzeit, endlich Airolo erreichte, wartete Gagi bereits ungeduldig auf seinen nächsten Einsatz.

Hunger! Ich hatte unterwegs gar nicht bemerkt, wie mein Bauch knurrte, und so machte ich es mir hinten im Bus mit ein paar Teig-waren, Regenerationsdrinks und Brötli bequem. Doch noch bevor wir die ersten Kurven Richtung Gotthardpass hinauffuhren, schlief ich schon tief und fest. Als ich dann in Sarnen erwachte, blieb mir nicht einmal mehr eine Stunde! Doch der lange Schlaf schien sei-ne Wirkung nicht verfehlt zu haben, denn die ersten Laufkilometer frass ich genüsslich auf, als hätte ich an diesem Tag noch nichts gemacht. Den Aufstieg Richtung Pass meisterte ich ohne grosse Probleme – das Strengste lag somit hinter mir. Ich hatte jedoch nicht mit den schwerwiegenden Folgen des für eine Langläuferin ungewohnten abwärts «seckla» gerechnet. Meine Beine fühlten sich plötzlich total verschlagen an. Die letzten Treppenstiege hin-unter nach Luzern waren die reinste Tortur. Als ich dann endlich im Ziel eintraf, war ich darum echt erleichtert – nur Treppenlaufen ging ich mittlerweile wirklich nur noch rückwärts! Wie soll ich bloss mit diesen Beinen den morgigen Tag überstehen?

Sonntagmorgen: Schwimmanzug – jawohl; Badkappe – okay; Schwimmbrille – hier; Schuhe und T-Shirt – da; Bidon – ja... Es scheint ja alles parat zu sein. Also los, anziehen, in den Bus hüp-fen und ab zum Start. Dort angekommen, noch schnell hinter die Büsche und dann mal Richtung Wasser, Temperatur testen. Halt! Ojeoje, da hatte ich doch wohl noch was vergessen. Schock, was mach ich denn jetzt ohne Zeitmessungschip!?! Aber glücklicherwei-se waren die Organisatoren auf so Schlafmützen wie mich vorbe-reitet und führten am Start Reservechips. Hui, nochmals Schwein gehabt. Dafür blieb nun keine Zeit mehr um mich an die Wasser-temperatur zu gewöhnen, weshalb ich anfangs echte Probleme mit dem Atmen hatte. Nach einigen hundert Metern beruhigte ich mich jedoch wieder und erreichte das Strandbad ohne weitere Probleme. Ein schneller Wechsel auf die Inlines, ein halber Stängel und weiter ging’s. Nach ein paar ungewohnten städtischen Hindernissen (Un-terführungen, Treppen, Schienen) führte die Strecke ein wenig auf-wärts, bevor’s dann coupiert Richtung Sursee ging. Mit Windschat-tenfahren und guter Teamarbeit liess sich das jedoch problemlos meistern, weshalb ich früh an Gagi übergeben konnte.

Dieses Mal blieb mir jedoch keine lange Verschnaufpause, weshalb ich ohne mich recht versehen zu haben, nach 2h schon wieder im Einsatz befand. Für die letzte Strecke hatte ich mir noch ein wenig Energie aufgespart. Von Anfang an trat ich mit voller Kraft in die Pe-dalen und war erstaunt, dass ich noch ein paar «Couple»-Fahrer ho-len konnte. Die abwechslungsreiche Strecke gefiel mir genial gut, weshalb auch der letzte «fiese» Anstieg die Freude, bald das Ziel zu erreichen, nicht trüben konnte. Sichtlich erschöpft und jetzt doch ziemlich auf dem Hund traf ich dann mit einem letzten Endspurt in Laufen ein. Geschafft! Für mich hiess es nun: feines Essen, Massage und Beine hochlagern. Ob wohl Gagi noch gut in Form ist?

Ich döste im Bus vor mich hin, während Bettina wohl gerade schweissgebadet Richtung Stausee am Passo del Naret unterwegs war. Trotzdem fühlten sich die 4 Stunden etwa so kurz an wie der «Check In» vom Vorabend.

Beim Start in Airolo brannte die Sonne schon ganz schön auf der Haut, und so nahm ich nur eine Mütze und eine wasserdichte Wind-jacke mit. Ein grober Fehler, denn kurz vor der Nufenen-Passhöhe fing es an leicht zu hageln! Dass ich in der Abfahrt ins Obergoms gefroren habe wie ein Schlosshund, brauche ich nicht weiter zu er-läutern. Der Aufstieg zum Grimsel wurde für den stark unterkühlten Körper zur Tortur. Ein erstes Mal verfluchte ich diesen Gigathlon. Und auf der Passhöhe empfing mich eine wunderschöne Nebel-wand mit einer Sichtweite von knapp 50 Metern... Die Strasse war nass, und so hielt sich die Raserei hinunter nach Meiringen in Grenzen. Der Brünig war dann wider Erwarten doch etwas mehr als bloss eine Bodenwelle, aber mit Hilfe der billigen M-Budget-Kopie des Flügel verleihenden Energy-Drinks war diese Hürde auch noch zu schaffen. Nach 4:40 h konnte ich in Sarnen endlich an Bettina übergeben.

Während Bettina die 26 Kilometer nach Luzern rannte, genoss ich bereits mein Abendessen und die anschliessende Massage, dann schlief ich ein. Und als Bettina am Sonntag in der Früh ihre Züge durch den See machte, würgte ich meine letzten Bissen des Frühstücks hi-nunter. So gegen neun Uhr erwartete ich sie in Sursee, nachdem sie noch die rund 30 Kilometer lange Inline-Strecke absolviert hatte. Nun begann auch für mich der zweite Tag des Gigathlon-Abenteuers.

Gleich von Beginn weg legte ich einen hohen Gang ein, um schnellst-möglich meine 70 Rennvelo-Kilometer abzustrampeln. Leider war bei uns «Couples» wie bei den «Singles» Windschattenfahren nicht erlaubt, und so schmerzte es jedes Mal, die vorbeiflitzenden «team of 5»-Fahrer ziehen lassen zu müssen. Nach rund 2h 10 min erreich-te ich die Übergabe in Welschenrohr und freute mich auf rund zwei Stunden Pause vor dem «lockeren auslaufen» nach Basel.

Meine Beine fühlten sich eigentlich noch recht gut an, als mir Bet-tina in Laufen den Zeitmessungschip übergab und so machte ich mich auf, die ruppigen 31 Kilometer im Basler Jura zu «fressen». Zu Beginn musste eine lange Steigung überwunden werden, wobei ich mich bewusst etwas zurück hielt, um auf der 2. Steckenhälfte noch zulegen zu können. Als mich eine schnelle Frau überholte ent-schied ich mich ein Stück mit ihr zu laufen. So vergingen die nächs-ten sieben Kilometer wie im Fluge. In einer längeren «Abfahrt» bei Streckenhälfte musste ich dann die Dritte der Marathonschweizer-meisterschaft ziehen lassen, denn ein erster Hungerast machte sich bemerkbar. Am nächsten Verpflegungsposten füllte ich meine Bat-terien wieder und versuchte das Tempo zu erhöhen. 13 Kilometer vor dem Ziel kam mir mein Betreuer entgegen. Von aussen sah ich anscheinend noch recht schnell aus, aber ich hatte das Gefühl, ich werde bald einmal sterben. So legte ich den Rest im «Halbkoma» zurück und konnte kaum noch wahrnehmen, was sich am Stecken-rand abspielte.

Nach fast drei Stunden kam ich dank mehreren Koffeingels im Ziel beim Messeturm in Basel an. Ich war völlig erschöpft. Bettina mach-te zu diesem Zeitpunkt schon wieder einen ganz guten Eindruck, und man hätte fast meinen können, ich hätte den ganzen Gigathlon alleine bestritten (und sie bloss zugeschaut!)

Sommersport Sport d'été Sommersport

Page 20: Nr 60 - Sep 2005

20

Sommersport Sport d'été Sommersport

Tout particulièrement l’équipe AH en a surpris plus d’un. Au final les «SAS Heublüemeler» ont perdu une demi-heure sur les «SAS Chal-lengers», qui étaient constitués des cadre de l’équipe nordique SAS.

2006, 24 h – l’aventure continue!L’année prochaine le Gigathlon entame une nouvelle histoire:

pour la première fois cette aven-ture se déroulera en 24 heures et dans 5 disciplines. Les gigathlètes prendront le départ à Genève, le 7 juillet 2006 à minuit et se rendront à Berne. Le SAS sera à nouveau de la partie si le tirage des dossards se déroule bien.

2007, avec «Right to Play»Dans deux ans lorsque le Gigath-lon se déroulera sur une semaine (comme en 2002), l’équipe AH portera les couleurs de «Right to Play». Cette initiative est lancée par Marc Russenberger qui tient à faire de la publicité pour notre partenaire. Marc Walpoth

Lors du dernier Gigathlon, certains SASlers se

sont discernés avec brio. En 2006, il débutera à

Genève et ira jusqu’à Berne. Le SAS se présente-

ra, en 2007, avec un événement très particulier..

Info:

Mises à part les trois équipes «officielles» du SAS, plusieurs SASlers ont participé au Gigathlon 2005 de Tenero jusqu’à Bâle.

Au City-Gigathlon à Bâle ont prit part Matthias Nyikos (9) et Roland Eggspüh-ler (27).

Gigathlon 2006 en Romandie, de Genève à Berne

Speziell die AH-Equipe überraschte mit ihrer Leistung viele – die «SAS Heublüemeler» verloren nur gera-de eine halbe Stunde auf die «SAS Challengers». Marc Russenberger, eben erst von einer Rückenoperati-on genesen und kurz vor dem Gig-athlon Vater geworden, Urs Schmi-dig und Jürg Schweizer hatten vor drei Jahren schon zusammen das Race Across America (RAAM) be-stritten. Die beiden Frauen Jenny Müller und Simone Mösli Wald-hauser (als Ersatz für die schwan-gerschaftsbedingt verzichtende Alexandra Strobel) komplettierten das Team.

Auch Aktive voll dabeiBei den Aktiven lieferte Thomas Nyikos die Top-Platzierungen (auf dem Mountain-Bike am Samstag und auf dem Rennvelo am Sonn-tag), während Simone Bürgler im

Laufen (Sa) und auf dem Bike (So) Mühe hatte, sich gegen die über-wiegend männliche Konkurrenz behaupten zu können – obwohl sie eine sehr gute Leistung vollbrachte.

Christoph Burckhardt (als Schwim-mer), Gian Caviezl (Sa: Rennvelo, So: Laufen) und Antonia Bünter (als Inlinerin) lieferten stabile Ab-schnittsleistungen. Cornelia Hänggi

Am Gigathlon haben sich die SAS-ler ausgezeichnet

in Szene gesetzt. Bettina Gruber und Gaudenz Flury

erreichten eine TopTen-Platzierung in der Kategorie

«Couple». Und die beiden «Teams-of-5» klassier-

ten sich auf den Rängen 43 (Aktive) und 58 (AH).

Die Aktiven im Team «SAS Challenger»: Antonia Bünter, Gian Caviezl, Simone Bürgler (hintere Reihe von links), Christoph Burckhart und Thomas Nyikos (vorne). zVg

Hinweis:

Nebst den drei «offi-ziellen» SAS-Teams waren diverse wei-tere SAS-ler in ver-schiedensten Teams mit Arbeits- oder lokalen Sportskol-legen am Gigathlon von Tenero nach Basel unterwegs.

Am City-Gigathlon in Basel standen Matt-hias Nyikos (9.) und Roland Eggspühler (27.) in der «Single»-Kategorie am Start.

www.gigathlon.ch

Die «alten Säcke» waren am Gigathlon fast so gut wie die (nordischen) Aktiven

2006 gibt es am Gigathlon keine Über-nachtung – die Zeltstadt-Atmosphäre kann 2007 im einwöchigen Gigathlon wieder erlebt werden. swiss-image.ch

Page 21: Nr 60 - Sep 2005

Service totalwww.heizen.ch/erneuerung

a WMH Company

Oertli Service AGBahnstrasse 24Postfach8603 Schwerzenbach

InfoLine 0800 867 [email protected]

Bei der Entscheidung – Sanierung oder Neuinvestition –stehen wir Ihnen als erfahrener Partner gerne zur Seite.Wir zeigen Ihnen fachmännisch und neutral, welcheAuswirkungen die Verbesserung auf die Umwelt undIhr Portemonnaie hat.

Umbau und Renovation verändert das Wärmekonzept

2751_Ins SAS 10.2.2005 16:20 Uhr Seite 1

21

Race Across America: Urs König im Spital!Der in den USA lebende Urs König (Ex-Präsi SAS Zü-rich) erreichte am Race Across America als «Solo»-Athlet das Ziel nicht. Er hatte Flüssigkeit in der Lun-ge und musste das härteste Radrennen der Welt nach drei Tagen oder 2200 Meilen vor dem Ziel aus gesundheitlichen Gründen aufgeben.Beim «Check Point» in Pagosa Springs begab sich Urs König ins lokale Spital. Dort zeigte sich, dass seine Lungen-Kapazität auf ca. 40 Prozent (!) gesunken war. König wurde per Helikopter in eine tiefere Höhenlage geflogen, wo er zur Observation die Nacht im Spital von Albuquerque (New Mexico) verbringen musste. Egg

Der SAS bedankt sich bei den drei Hauptsponsoren herzlich für die Unter-stützung und sagt «Merci» für alles: Die grossen Geldbeträge, mit denen die Spit-zensport- und Nachwuchsarbeit betrie-ben werden konnte; die eventbezogenen Aktivitäten, mit denen der Rennbetrieb unterstützt wird; und natürlich die Inse-rate im SAS-Magazin, die einen wichti-gen Beitrag für die Gestaltung einer leb-haften Zeitschrift bilden. Alex Reinhart

Hauptsponsoren SAS

«Merci!»

Partner Partenaires Sponsors

Urs König kurz bevor er das «Race Across America» in Pagosa Springs aufgeben musste. zVg

Page 22: Nr 60 - Sep 2005

22

Natascha Kind / Mathieu BoucherLors d’un week-end SAS à Vil-lars lors de l’hiver 2002-2003, un président de section et président du comité d’organisation a fait la rencontre d’une charmante candi-date qui participait à son premier week-end SAS. Mathieu Boucher et Natascha Kind se sont dès ce week-end de fin janvier rapprochés petit à petit et au fil des saisons SAS aimés un peu plus. Mathieu, ancien président de la section Fri-bourg, enseignant au collège de Bulle et doctorant à l’université de Fribourg a découvert le grand amour en Natascha, membre du SAS Fribourg et future juriste. Le 16 juin 2005 nos deux tourtereaux se sont dit oui pour la vie. Quel-ques jours plus tard de nombreux amis et SASlers ont dignement fêté cette union SAS. Nous espé-rons que les mariages SAS vont soulager le Comité Central qui se fait tant de soucis pour la relève; quelle bonne idée d’avoir accepté les femmes! Andrea von Däniken

Leur nouveau nom est le suivant: Natascha et Mathieu Boucher.

Der Sommer ist die Hochzeits-Hochsaison, und bei den SAS-lern natürlich umso mehr. Denn im Winter hat man für solche

Dinge einfach keine Zeit. Mit Mathieu Boucher und Natascha Kind tauschten erstmals ein SAS-ler und eine SAS-lerin die

Ringe aus. Aber auch ZV-Mitglied Alexandra Strobel und die Genfer SAS-lerin Sibylle Glutz traten in den Bund der Ehe.

In der Sommersaison wurde im SAS fleissig geheiratet

Das erste «SAS-Ehepaar» vor dem Standesamt

Alexandra Strobel / Tobias KlieseDie Langläuferin Alexandra Stro-bel (SAS Zürich) hat ihren Tobias Kliese beim Après-Ski nach einem Alpin-Tag auf der Lenzerheide ken-nengelernt. Nicht etwa voll roman-tisch im Sonnenuntergang an einer Schneebar, sondern im Flutlicht des Spitals. Denn Alexandra war nach einem schweren Sturz zur Operation nach Chur geflogen wor-den, wo Tobias als Pfleger arbeitet. «Gefunkt» hat es sofort, aber das Kleingedruckte in Tobias Anstel-lungsvertrag liess die beiden Tur-teltäubchen mit dem ersten Kuss noch etwas zuwarten...Am 13. August 2005 war die kirch-liche Hochzeit im Sertigtal, nach-dem sie tags zuvor in Klosters zivil geheiratet hatten. Wettermässig machte die Hochzeitsgesellschaft Mitte August so ziemlich alles durch, was man sonst in dieser Jahreszeit eigentlich nicht erlebt. Für das Hochzeitspaar spielte das keine Rolle: Die Sonne schien im Herzen! Roli Eggspühler

Die korrekte Schreibweise ist wie folgt: Alexandra Strobel Kliese (ohne Bindestrich).

Sibylle Glutz / Régis d‘ArgentC’est à Vitrolle, petit village de la vallée de la Durance, entre les vergers, que Sibylle Glutz et Régis d’Argent nous ont reçu. Après la cérémonie religieuse, nous avons pu nous rafraîchir avec un superbe buffet-apéritif de spécialités valai-sannes orchestré par Anton Glutz (SAS Genève). La nuit tombée nous avons profité de la tente pour la suite des festivités.Certains se demanderont com-ment Sibylle Glutz (Architecte EPFL), résidente à Genève, et Ré-gis d’Argent (Agriculteur), résident à St Ennemond (Allier / France), se sont rencontrés... Tout simplement sur les skis! Malgrès les kilomèt-res qui les séparent, leur amour n’a pas fondu. Depuis, nous avons pu les croiser, entre autres au der-nier SAS Opening. Nous espérons qu’ils feront souvent le trajet de-puis St Ennemond jusqu’aux stati-ons suisses pour les événements SAS et profiter des copains de skis. Carole Jauffret / FG / MWa / Red

Son nouveau nom est le suivant: Sibylle Glutz d‘Argent (sans trait d’union).

Übersetzung der 1. «SAS-ler»-Hochzeit

Während eines SAS-Weekends in Villars im Januar 2003 hat ein Sektions- und OK-Präsident eine charmante Kandidatin im Schnee entdeckt. Von da an, haben sich Mathieu Boucher und Natascha Kind kennen und lieben gelernt. Mathieu, ehemaliger Präsident der Sektion Fribourg, Gymnasiallehrer in Bulle und Doktorand an der Universität von Fribourg, hat in Natascha, Mitglied vom SAS Fribourg und angehende Juristin, seine grosse Liebe gefunden. Am 16. Juni 2005 haben die beiden zueinander Ja gesagt. Einige Tage später haben zahl-reiche Freunde und SAS-ler diesen Bund voller Stolz gefeiert. Das Zentralkomitee wird hoffentlich mit SAS-Hochzeiten von der Nachwuchssorge befreit; was für eine gute Idee, Frauen im SAS aufzunehmen!

Marc Walpoth

Le 16 juin 2005 Natascha Kind (SAS FR) et Mathieu Boucher (SAS FR) se sont dit oui pour la vie. Marc Walpoth

Alexandra Strobel und Tobias Kliese am 13. August 2005 vor dem Kirchlein in Davos-Sertig. Simone Mösli

Sibylle Glutz et Régis d’Argent se sont unis le 6 août 2005 sous le soleil des Hautes Alpes (France). Carole Jauffret

Sektionen Séctions Seksjoner

Page 23: Nr 60 - Sep 2005

Matchtelegramm

Stadion: Fluntern, Zürich; Zuschauer: ca. 15 (inkl. Zürcher Auswechselspie-ler); Wetter: 28°C, feucht; Schieds-richter: Thomas Zumbrunn; Tore: (Zürich) Florian Schmid, Dave Stoll und Aron Blaesi – Angaben ohne Gewähr..., (Bern) Mirco Auer, Ian Russi (Penalty) und Fredi Baumann. Einwechslungen: Bern keine (man-gels Auswechsel-spieler), Zürich fliegende Wechsel alle paar Minuten (mangels Ausdau-er!); Bemerkungen: Bern ohne Frôté, Schöpfer, Bärtschi, Gaelazzi, Moll, Spychiger, Iseppi, Baumüller, Welten, von Düring, Langen-egger, Werder, Hug, Burkkhardt, etc. Zü-rich ohne komplet-tes Nordisch-Team.

23

Am 1. Juni 2005 traf sich eine Grup-pe von 12 Männern und 2 Frauen zum Velorennen in Forch. Die Teil-nehmerzahl war dieses Jahr erfri-schend hoch und bunt durchmischt mit Aktiven, AHs wie auch einzel-nen (Noch-)Nicht-Members.Die Strecke beträgt etwa 40 Kilo-meter, wobei die ersten drei Vier-tel quer durchs Zürcher Oberland in lockeren Aufwärmtempo gefah-ren werden. Auf den letzten 10km geht’s dann hart auf hart. Meist kurz nach dem Start werden schon die ersten Attacken gestartet, und wer sich nicht in aussichtsreicher Position befindet, muss seine Siegeschancen schnell begraben.

Hinweis

Jeden Frühling führt die nordische Abteilung des SAS Zürich die «SAS classic», ein Velo-rennen rund um den Pfannenstiel und den SAS Triathlon durch. Wobei diese Anlässe natürlich für jedermann/-frau ge-dacht sind, und auch nicht unbedingt ein besonders hohes Leistungsniveau erfordern. In den vergangenen Jahren traten immer wieder auch Mitglieder von anderen Sektionen an..

SAS Classic, 1. Juni 2005

Goldener Sattel für Andrea FlorinettDieses Jahr splittete sich das Feld schon bald einmal in eine Spitzen-gruppe und zwei Verfolgergruppen auf. In der Spitzengruppe wurde dann die Entscheidung am letzten Berg von Wetzwil nach Rütihof von Andrea Florinett gesucht. Er konn-te seinen Vorsprung dann sicher bis ins Ziel halten. Dies war nun der dritte Sieg für An-drea am SAS-Velorennen, nach ei-nem Jahr Unterbruch (Sieger 2004: Boris Fischer) konnte er sich den begehrten Wanderpreis (den gol-denen Velosattel) wieder zurücker-obern. Antonia Bünter

Die weiteren Plätze belegten Thomas Nyikos, Armon Steiner, Gaudenz Flury.

Art & Dinner in ZürichDie SAS-lerinnen und SAS-ler der Sektion Zürich trafen sich am 15. Juni 2005 zu einem Stadt-rundgang der besonderen Art. Unter der sachkundigen Führung einer Historikerin begaben sie sich auf die mittelalterlichen Spuren Zürichs. Der Weg führte uns vom Fraumünster auf den Spuren Karls des Grossen über die Limmat, und dann in den Un-tergrund von Zürich: Mit einem guten Wein und ein paar feinen Häppchen liessen die Zürcher den interessanten Abend im Nie-derdorf ausklingen. Auch «echte» Zürcher konnten noch etwas dazulernen. Oder hättest du gewusst wie viele Brunnen es in der Stadt Zürich insge-samt gibt?

Kultur

Antwort: 2000

Um die «Krähe» – dem Highlight der SAS-Fussballsaison – wurde ab der ersten Spielminute mit viel Eifer und Engagement um jeden Ball gekämpft – und auch mal ein Foul in Kauf genommen!

Chancenplus für ZürichWährend die Berner Offensive vor dem Zürcher Tor für wenig Gefahr sorgte, enteilte Florian Schmid – nach einem Pass aus der Tie-fe – der Berner Abwehr und hob den Ball gekonnt über Goalie Alex Walpen ins Tor. Der frühe Gegen-treffer vermochte die Berner aus dem minuziös ausgearbeiteten Konzept zu werfen und verhalf den Zürchern zu einem Chancenplus in den Startminuten. Nachdem die Berner Abwehr eine gute Möglich-keit nach einem Corner der Zürcher noch auf der Torlinie vereitelte, stürmte schon der nächste Angriff

Richtung Berner Strafraum. Dave Stoll wirbelte quer durch die Ber-ner Platzhälfte, umdribbelte die Berner Spieler gleich reihenweise und traf zum 2:0.

Berner Abwehr wie «Emmentaler»Während in der ersten Hälfte bei den Gästen kaum eine Spur von Torinstinkt zu beobachten war, ge-lang den Bernern nach dem Seiten-wechsel endlich der Anschlusstref-fer. Doch die Berner Hoffnungen auf eine Ausgleichschance wurden von den konterstarken Zürchern kaltblütig begraben. Mit einem

perfekten Pass in den Strafraum umspielten die Zürcher die gesam-te Berner Abwehr, Florian Schmid stand alleine vor dem Tor und knallte den Ball millimetergenau ins Netz. Die Entstehung des Tref-fers war kein Zufall, da die teilwei-se schwächelnde Berner Defensive einen ähnlich löcherigen Eindruck wie der Emmentaler Käse hinter-liess. Aline Bütikofer

Der Sieg wurde anschliessend bei einem ge-meinsamen Pastaessen gefeiert. Schliesslich hatten ja beide Equipen etwas zu bejubeln – die Zürcher den Erfolg des Tages und die Ber-ner, dass sie den hässlichen Pokal nun für ein Jahr an die Sektion Zürich abgeben dürfen...

Nur zwei Wochen nach dem DV-Grümpelturnier tra-

fen sich die Sektionen Bern und Zürich wieder auf

dem Fussballplatz, um sich in einem prestigeträch-

tigen Spiel um die begehrte Krähe zu duellieren.

Fussballspiel um die «Krähe» in Zürich-Fluntern, 17. Juni 2005

Zürich siegt 6:3 gegen «Emmentaler»

SAS Zürich gewann den diesjährigen Match um die «Krähe» souverän. Aline Bütikofer

Seksjoner Sektionen Séctions

Page 24: Nr 60 - Sep 2005

AZ

BP.

P. /

Jou

rnal

6000

Lu

zern

2

24 Sch

wei

zeris

cher

Aka

dem

isch

er S

kicl

ubZe

ntra

lsek

reta

riat

Her

r Mar

tin

Hau

ser

Pflug

stei

nstr

asse

31

8703

Erl

enba

ch

Die SAS-Nordische Antonia Bün-ter, die in Engelberg aufgewach-sen ist, wurde wegen drohendem Hangrutsch evakuiert, ebenso Rö-bi Horat (OK-Chef SHM): In Ibach bedrohte die wild gewordene Muo-ta das Wohngebiet, in dem Horat mit seiner Familie wohnt. «Die Evakuierung war nicht besonders angenehm, aber so waren wir we-nigstens sicher», schildert Röbi Horat jene bange Nacht. ZV-Nor-dischchefin Alexandra Strobel, die im Historischen Museum in Luzern arbeitet, half die historischen Uni-kate aus dem Keller zu retten.

Engelberg auf dem Weg «zurück» Im Klosterdorf, wo vom 2. bis 4. Dezember 2005 das SAS-Opening stattfinden wird, war die Katastro-phe besonders schlimm. Oberhalb des Dorfs war eine Brücke wegge-rissen worden. Diese verkeilte sich so unglücklich im Fluss, dass sie die Wassermassen ins Dorf «umleitete».

Unterhalb von Engelberg wurde der Viadukt der Zufahrtsstrasse stark unterspült, und ein grösseres Stück stürzte in die Fluten. Das im Viadukt fehlende Stück war zu gross, um es mit einer einfachen Notbrücke repa-rieren zu können. So musste durch anderes Gebiet eine Notstrasse er-stellt und ein Bauprojekt gestartet werden. Gemäss Terminplan ist der betroffene Brückenabschnitt spä-testens Mitte November zumindest einspurig befahrbar – also recht-zeitig vor Beginn der Wintersaison. «Über die Notstrasse würde das nicht funktionieren, denn diese ist bis zu zwölf Prozent steil», erklärt Antonia Bünter: «Im Winter ist in Engelberg wieder alles ‹ganz nor-mal›!» Roli Eggspühler

Die intensiven Regenfälle zwischen dem 19. und 21.

August 2005 liessen in der Zentralschweiz Flüsse und

Bäche rasant anschwellen, auch traten die Seen über

die Ufer. Diverse SAS-ler waren betroffen oder tan-

giert, schlimm war die Situation in Engelberg, wo der

Viadukt der Zufahrtsstrasse eingebrochen war. Bis im

Winter wird alles wieder funktionieren, dem SAS Ope-

ning (2.-4. Dezember 2005) steht also nichts im Wege.

Alexandra Strobel evakuiert historische Unikate aus dem Hochwasser gefährde-ten Bereich des Museums. Egg

August-Hochwasser in der Zentralschweiz

Engelberg ist wieder erreichbar

Dieses Stück Strasse fehlt auf dem Weg nach Engelberg. Bis Mitte November wird diese Stelle wieder befahrbar sein. Schweizer Luftwaffe

Hintergrund Fond Bakgrunn

Hinweis:

Nebst den im Text erwähnten (Zen-tralschweizer) Per-sonen waren im Rest der Schweiz weitere SAS-ler von den Fol-gen der intensiven Regenfälle betroffen.

Vom Hochwasser nicht direkt be-troffen, aber stark tangiert war die Redaktion des SAS-Magazins. Dies ist mit ein Grund dafür, weshalb diese Aus-gabe mit Verspätung erscheint.