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Notes du mont Royal Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres www.notesdumontroyal.com

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Notes du mont Royal

Cette œuvre est hébergée sur « No­tes du mont Royal » dans le cadre d’un

exposé gratuit sur la littérature.SOURCE DES IMAGES

Google Livres

www.notesdumontroyal.com 쐰

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CALILA ET DIMNA,’

h FAÈLÈSDDE BIDPAI.

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Ouvnacns de M. DE SACY,QUI SE vacuum. c322 un mimas humus.

MÉMOIRES sur diverses antiquités de la Perse, et sur les médailles des Roisde la dynastie des Sassanides, traduits du persan de Mirkhonri. Paris ,I de l’im-primerie du Louvre, :793 , in-4.°, figures, broché..-.. . . . . . . . . . . . . . . 15’

CHRESTOMATHIE ARABE, ou Extraits de divers écrivains arabes, tant enprose qu’en vers , en arabe et en français. Paris , 1806 , trois volumes

În-8.°, bfoché’lcatout...a...aucun-cloutoit.otclnloioccoololu. 36.GRAMMAIRE ARABE. Paris, 181°, deux volumes grand in- 8.°, figures,

broché’ICCÛ.........ll...IÛ.I...CII...IIOIIQIÛIUIQIOIIIIOCDUQ 24.

CONTES Tunes, en langue turque, extraits du roman intitulé le: QuaranteVirirs, epar feu M. Belletête, Paris, 1812, in-4.°, broché.. ... ...... 8.

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CALILA ET DIMNA,

FABLES DE BIDPÂI.EN ARABE:

"tentas D’UN même!" son L’ORIGINE me en LIVRE, ET sax LBSDIVERSES TRADUCTIONS QUI EN ONT ÉTÉ FAITES DANS 120mm",

ET SUIVIES

DE LA MOALLAKA DE LÉBID,

EN ARABE ET EN FRANÇOIS;

PAR M. SILVESTRE DE SACY.

mœwmualyurâu

A PARIS,DE L’IMPRIMERIE ROYALE

1816.

IL

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Je trouve À PARIS,

Chez DEBURE frères, Libraires du Roi et de la Bibliothèque du

Roi, rue Sanguine, n.° 7.

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Je»? fui.

(z .z

«flanqua j’ai amhhbnna’ l’fionnwr d’olfh’r à 970M

la 0mm orWlo du faste. De,155M , de ce libre à [Mafia Mue! dont alia-clwâ la nom du (du! 11104er (10006er Je l’wïodia,

je n’ai malté que le 6640i!) que j’éprouooù, lampa-mer,

V à la face Je l’É’uropa Javanle, tout ce que douma a.

wbemmt Je rayai, d’amour et (la Maman! Pour la

97500M906 chéri que fi; J’mædmæ a Mary! www

tout-à-la fié, et le douvain? de n04 [’0an W1, et

celui du tarifie cfiâùm dont allez ont été partial.

970Mo bafoua pariât) protéger

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a! à fioorijer la! «8011,01, a accueilli? ce vœu.«il» 500105, en 000261011! ma! chah, m’tmlnh la [lardtèdda

de 080i dire, que, dam" que:qu ahomùmoed que me fhôâ

dèormaù la ambla?! de colm- qui hlm! entre M mailla la

dort (la taud W que now 40mm, ioula mai rendu,taud Inca vœux, adorai-je cybutcr taud ma 16;le fixa,

acron! W à; durée, la filtbzïé et la gloire (la règne de

990m , et que 44’ ma travaux oôùbnnmt unun! de da rcywrdj,

MM 5ième» vouiez.

Je fluât avec la pica profimd reqmot,

«72?,

(De 970W; ÜYGW.

Q M-Êumfiee, M-ogâoom. on.

M-fùège ou’ ’ Le B." SILVESTRE DE SAcx.

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AVERTISSEMENT.

LE principal objet que je me suis proposé, lorsquej’ai entrepris la publication du texte Arabe du Livre deCalila et Dimna, plus connu parmi nous sous le nomde Fables de Bidpai, a été de fournir aux personnes quise livrentà l’étude des idiomes de l’Asie, un nouveau

moyen de s’exercer dans l’intelligence de la langue Arabe.

Le fragment de cet ouvrage qu’a publié le savant H. A.Schultens, quoique peu correct, m’a toujours été fortutile dans mes cours, pourlla première année d’instruc-

tion de mes auditeurs. Je ne doute point que l’ouvrageentier ne soit d’une utilité encore plus grande, sous ce

point de vue. A a I . , 1,Mais ce n’est pas seulement aux élèves de l’École des

langues orientales et à la jeunesse. studieuse. que j’ai vou-

lu olfrir cet antique monument dalla, sagesse de l’Orient.J’ai pensée que tous les amateurs décelgenrekde littéra-

ture liroient avec plaisir, dans la. plus ancienne rédac-tion qui soit parvenue jusqu’à nous , un livreydont larenommée a rempli l’Orient et l’Occident, que les nations

les plus cultivées de;l’Eurape se sont empressées àtl’envi,

depuis plusieurs siècles, de faire passer dans leurs langues,

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vj AVERTISSEMENT.et que les plus illustres souverains de l’Asie, Nouschi-réwan le juste , Mamoun, Mansour, Acbar, Soliman I,ont unanimement honoré de leurs suffrages.

Cette publication n’étant destinée qu’aux personnes

qui peuvent lire l’original, et les fables de Bidpai étantd’ailleurs traduites dans la plupart des langues de l’Europe,

j’ai cru inutile de donner avec le texte Arabe une nouvelle

traduction; mais il m’a paru convenable de joindre àcette édition un Mémoire sur l’origine et l’histoire de

ce livre célèbre. Ce Mémoire offrira aux lecteurs le ré-

sultat des nombreux travaux que j’ai faits pour éclaircir

les nuages dont étoit encore couvert ce sujet, malgré legrand nombre, ou plutôt àcause du grand nombre d’écri-

vains qui en ont parlé , et qui n’ont souvent fait que propa-

ger des erreurs, ou en ajouter de nouvelles à celles danslesquelles on étoit tombé avant eux.

Je ferai cependant observer ici que les diverses tracductions Françaises que nous possédons des Fablesde Bidpai , ont été faites, non sur le texte Arabe, maissur la version Persane de Hosaïn Vaëz, intitulée Anvari

Sahaïli, ou sur la version Turque qui a pour originalcette même traduction Persane, et qui porte’le titre deHomayoun-namêh. On peut consulter ce que j’ai dit surces traductions Françaises, dans le tome 1X des Noticeset Extraits des manuscrits de la bibliothèque du Roi,

. part. I, p. 429 etruiy. Aux renseignemens que l’on y trou-vera, j’ajouterai seulement que la traduction de David

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AVERTISSEMENT. vijSahid d’lspahan, au plutôt la traduction de Gaulmin,intitulée le Livre de: lamièrermz de la Conduite des Rois , aéte réimprimée àBruxelles , conformément à l’édition de

Paris , 1698 , et sans la même date. J’ai aujourd’hui entre

les mains un exemplaire de cette édition de Bruxelles.Si je n’ai pas joint une traduction Françoise au texte

Arabe des Fables de Bidpai, j’ai mu nécessaire de l’ac-

compagner de notes michelines, dans lesquelles j’ai re-cueilli les variantes des plus importantes des manuscrits,et expliqué les passages qui pourvoient .afi’rir quelques

difficultés. . 4 . ïEn même temps que j’ofl’rois aux jeunes amateurs des

langues de l’Orient, un cuvage en prose ,d’im style facile

à entendre, j’ai cru qu’ils me saunoient gré de leur pré-

senter aussi un des poèmes les «plus estimés parmi ceux

que les Arabes placent au premier rang de leur litté-rature, et qui partent de nom de ,Moaflaka, parce qu’ilsont mérité d’êtrensuspendus ou affichés aux portes du

sanctuaire de la Mecque , de l’antique et vénérable Caaba.

Plusieurs de ces poèmes fameux ont été publiés en ori-ginal: la MoaHaltd de Lébid, que je donne ici, ne l’a été

qu’en partie , et d’une manière peu satisfaisante. J’ai joint

au texte le commentaire entier de Zouzéni. Une traduc-tion Françoise de ce poème m’a paru devoir aussi accom-

pagner la publication du texte.Je dois offrir ici mes remerciemens à M. Delagrange,

employé à la bibliothèque de l’Arsenal, et l’un des plus

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viij AVERTISSEMENT.distingués entre mes anciens auditeurs , qui a bien Voulu

se charger de copier le texte Arabe pour cette éditibn.M. Delagrange, qui m’a. donné par-là un témoignage pré-

cieux de sa reconnaissance, est déjaiconnu par quelquesmorceaux de littérature orientale,’qu’il- a publiés dans

divers ouvrages périodiques. Les Muses de l’Orient at-

tendent de lui des services plus importans, et, je ne crainspoint de dire que leur attente ne sera pas trompée.

Puisse ce nouveau travail, qui a.été pour moi uneconsolation dans des jours d’aflliction et d’effroi, et undélassement au milieu d’occupations graves et pénibles,

mériter l’approbation des Savans, et la reconnaissance deceux qui aspirent à le devenir! C’est la seulerécompense

que je puisse encore ambitionner, après l’honneur quem’a.- fait, en daignant-en accepter l’hommage , le Prince

qui’fait le bonheur et la gloirede la «France,Quo nihil’imajur meliurve terrir; .

» Fata donavére. [ionique .Divz’,

Nec dabuntr guamvir redeant in aurum’lTer’npora prircum.

[Han Cam. 1V, 2.]

Paris, 3o juin i8i6.

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Notes du mont Royal

Une ou plusieurs pages sont omises ici volontairement.

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w A a L îA fi y NOTICE fisunna ÏPOËT’E mégalo,

Tirée de l’ouvrage-intitulé -Kitab alagani Q tome Il];

Voici la’généalogie de Lébîd, telle que lardonne l’auteur du

,Kitab alagam’; , 1- ’ * ’ e”. l) ’Lebid, fils de Rébia, fils de Malec, fils de Djafar, fils de" K61

lab , fils de Rébial, fils d’A’mer, fils de Sasaa , fils de Moawiag’fils

de Becr , fils de Hawazen , fils de Mansour ,lfils d’Acrama; fils deKhasefa (1), fils de Kaïs, fils. de Gaïlan,’ fils de Modhadrsn .

Jobmlggng .-,la; www u: a)! urf» a. MJ» a

Rébîa; pète du poële Lébid , étoit surnommé Re’biat-almoktirià

affin 23.4.3) , c’est-à-dire , le Rébia des indigens. àcause de sa llbéÀ

ralité. Son oncle paternel, Abou-Bérà (z) Amer, fils de Malec , est

connu sous le.su;nom de oMolaïb-alasimm , c’est-à?dire; niai. (la! joute contre le; lances, à cause quel-le poëte’ Ans,

fils de Hadjar , a dît à son sujet : n I l a l’. p a. n-J Â h: .1 .1 l u . -

Amer ajouté contre les pointes des lances , tandis que la ligne entièrede l’escadron avoit été enfoncée et avoit cédé à leur violence.

w (-1)’Le’manusc1jit P9116 , mais Abou-Nézar; mais on trouve dans leYc’est.une faote. Abou lléda,l:bIn-Kotafibal ghahde Djewhari’ Abomggmjbiyï,Flpïeïvlïaflfiaf’.’ le f’l’tfh’ CÉÏlYçm tous et c’est ainsi qu’il faut lire. Voyez aussi

unanimement . Reiske, Pro]. .ud A10all. Tlmr. p. aux;(2) On la dans notre texte, lejifil et le K içal: alagani, ci-dmous. ,,»

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NOTICE: La mère de Lébid se nommoit Tamira ; elle étoit fille de Zinbaa;

de la tribu d’Abs.

Lébid est un des poëtes les plus célèbres du paganisme z il estdu nombre de ceux qui ont vécu en partie dans le temps du pa-ganisme, et en partie sous l’islamisme.

On rapporte que Lébid vint trouver le prophète avec les députésde la famille de Kélab, qu’il embrassa à cette occasion l’islamisme ,

qu’il accompagna ensuite le prophète dans sa fuite à Médine,et fut un sincère musulman. il s’établit à Coufa sous le règned’Omar, et y mourut vers la fin du règne de Moawia,, âgé decent quarante-cinq ans, dont il en avoit passé quatre-vingt-dix

dans le paganisme. I’ Lorsqu’il eut atteint l’âge de soixante-dix-sept ans, il composa;

dit-on, à ce sujet, les vers suivans :

’ a a r, J ’ a a fi 75 : a

- ’ Mon ame est venue m’adresser ses plaintes, fondant en. larmes (et medisant) : Déjà je t’ai porté sept ans au-delà de soixante-dix ! Eh bien ( lui ai-jerépondu) si on t’accorde encore trois années , tu seras parVenue au dernierterme de l’espérance z car trois années compléteront pour toi le nombre de

quatre-vingt. I v

Il:

Parvenu àrquatre-vingt-dix ans, il dit : , - i .

La.J i... gala (.riçwtwaosfllàDepuis que j’ai passé l’âge de quatre-vingt-dix ans, on diroit que, par

(t) Dansle manuscrit des Moallaltat[m5. Ar. de la bibi. du Roi, n.n 1416 ],on lit , et alors ces mots doiventnécessairement être mis dans la bouchede l’ame. S’ils étoient adressés par le

poëte à son am: , il faudroit lire .Les mots suivans gogs et se rap-portent indubitablement à ” l’ame ,et , par conséquent, le second vers ne eutêtre mis que dans la bouche de Lebid.

J’ai donc dû supposer que les motset étoient sous-entendus.

(a) Les manuscrits de l’Agani portentl a au lieu de J’ai corrigé-

cette faute d’après le manuscrit n.° i4r6.Le même manuscrit donne ici trois Versau lieu d’un ; les voici :

o-SJÂLG:JHjMM CC

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SUR LE POËTE LÉBID. u;ce grand âge, j’ai ôté: de dessus mes épaules le manteau qui me couvroit.(Ç’est-à-dire, je pense; Je suis exposé nu et sans défense aux coup: de la

firtunc, )

A l’âge de cent dix ans, il dit de nouveau:

N’est-ce donc pas avoir vécu , que d’avoir prolongé ses jours cent ans ,et encore dix autres années par-delà!

Arrivé à cent vingt ans, il dit (1)3 (que!

www unau: Je.) walesdaiys ont: si

. , - r I. .. p ..Ace-l Mes-d’w lu dise": U919: (50quJ’ai vécu un siècle avant la course de Dahès : ah! si l’ame que rien ne

satisfait pouvoit vivre sans fin (a) ! Pour moi, je suis ennuyé de la vie etde sa longue durée; je suis las d’entendre les hommes se demander :Comment se porte Lébid!

Enfin, quand il se vit âgé de cent quarante ans, il dit :

39-1 A): des-1° ,43 ais-s défi) siHLM-1l La: L426 mil-«:49 (le à): coll-ers

J a o’e a o se n o v a û "ny-OJWJ M?Par le laps des années qui se sont succédées les unes aux autres, letemps a triomphé des hommes, sans avoir jamais éprouvé lui-mêmeaucune perte. Je vois le jour et la nuit se remplacer alternativement; je

d)’Y°Ê. et ,0" t’a-ï.)

dis-e aux); qH 94

JJl MJn Depuis que j’ai passé l’âge de quatre-

» vingt-dix ans, on diroit que, par cegrand âge, j’ai ôté de dessus mes joues

es courroies de la bride (qui servoientà et les cou s de mes ennemis). Les

nfi es de l’in ortune me lancent des

a!

HI)

utraits, sans que je voie la main de la;a) quelle ilspartent: comment peut échap-» per celui sur lequel des traits pleuventse de toute part, et qui ne sauroit en lan-a: cerf Encore si je voyois les traits quin me sont lancés! Mais ce ne sont pointa) des flèches auxquelles je sers de but. a

(i) l’abandonne ici le Kimb alaganipour suivre le man. Arabe n.° 1416.

(a) Je doute du sens de cet endroit.(3) On lit ailleurs ce vers ainsi:

43L! bips! IP

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U4 NOTICEles vois revenir après qu’ils sont passés; ils sont toujours tels que je les aiVus précédemment, et n’ont éprouvé aucune diminution. Tandis que jeme suis afi’oibli, ils semblent avoir pris de nouvelles forces.

L’aventure suivante est racontée sur l’autorité d’Asmaï:

I Amer, fils de Malec , qui avoit pour prénom Abou-Be’ra, etauquel on a donné le surnom de MoIaïb-alasinna , s’étoit renduavec la famille des Bénou-Djafar, auprès du roi Noman. Il avoitavec lui Lébid , fils de Rébia. Ils trouvèrent à la cour de Noman ,Rébi , fils de Ziad , de la tribu d’Abs, dont la mère étoit Fatime,fillede Harschab. Rébi, avec un Syrien appelé Zaraltoun. filsde Naufil, et un médecin nommé Nitasi, formoient la sociétéhabituelle de Noman , quand il vouloit faire débauche. Toutesles fois donc que les Arabes de la famille des Bénou-Djafarvenoient à la cour du roi pour lui exposer leurs affaires, ils ytrouvoient Rébi, et ils n’étoient pas plutôt sortis, que celui-ciparloit mal d’eux , et indisposoit le roi contre eux. Rébi réussit sibien à lui inspirer de l’aversion pour eux, qu’un jour ce prince,qui jusque-là leur avoit fait un accueil gracieux , les traita avecdureté. Ils sortirent donc de la cour transportés de colère. Lébidétoit resté avec leurs bagages pour avoir soin de leurs chameaux,et ignoroit ce qui s’étoit passé. Une nuit qu’il s’étoit rendu auprès

d’eux , il les entendit parler de Rébi , et leur demanda: de quoi ils’agissoit. Comme ils persistoient à lui. en faire un secret, il juraqu’il ne garderoit plus leurs bagageset ne mèneroit plus le matinleurs chameaux au pâturage, s’ils ne lui-découvroient ce qu’ilsvouloient lui tenir caché. Il faut savoir que la mère de Lébidétant orpheline, avoit été élevée dans la maison de «Rébi. Ils

lui dirent donc : Ton oncle maternel nous a ravi le coeur du roi,et l’a indisposé contre nous. Pouvez-vous, leur dithébid, faireen sorte que je me rencontre avec lui; je saurai bien le mettrehors d’état de vous nuire , et je vous vengerai de lui en lui tenantdes discours piquans, après lesquels Noman ne voudra plus mêmele regarder. Nous voulons, lui dirent les Arabes de sa famille,éprouver auparavant de quoi tu es capable. Lébid se montrantprêt subir telle épreuve qu’ils voudroient, ils lui dirent de faire

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son LE POËTE LÉBID. n,une satire contre une plante potagère qui se trouvoit là devanteux, dont les rameaux étoient minces, qui avoit peu de feuilles,et ne s’élevoit presque point ait-dessus de la terre. Cette plante.étoit de l’espèce qu’on nomme the’rijya [c’est-à-dire, humide

Lébid obéit sur le champ et dit :

les: bisée-33L U) Je? la Lili 3x lits-l) isfll ’5’:me le; Les. a sa si au bæsws Les.-Wqul,ilbftîl;l.filc Patauuigœsu sans

Cette thériyya qui n’est propre, ni a produire-un feu vif et brillant, nià alimenter une maison, ni a plaire a un voisin , a une tige grêle, un feuil-lage léger et peu de bonnes qualités: de tous les légumes c’est le moinsbon a manger, le plus court en feuillage, le plus difficile a arracher: letemps de sa fraîcheur est déjà bien éloigné ( i) ; celui qui le mange resteaffamé , et quiconque en fait sa nourriture habituelle , peut se vanter d’unegrande tempérance. Menez-moi près du frère d’Abs z je le repousserai

,loin de vous par mes paroles (2), et je le laisserai dans un embarras cruel.

Sa famille remit encore au lendemain à statuer sur sa demande ,résolue à la lui refuser, s’il se laissoit aller au sommeil durant lanuit, et à la lui accorder, s’il passoit la nuit en veillant. Dans lepremier cas, ses parens devoient être convaincus; qu’il n’avoir faitque répéter des choses que sa mémoire lui avoit fournies; dans lesecond, ils devoient croire que ce qu’il avoit dit étoit de son in-

; vention. Cette nouvelle épreuve tourna encore à l’avantage deLébid Ainsi le lendemain au matin, ils lui rasèrent la tête,à l’eXCeption des cheveux qui tomboient sur son front, le revê-tirent d’une tunique, et le conduisirent avec eux chez le roi. Ils

(i) Lemotl-Do-quulestécrît L, t n: ’,-- wLe ’dans un manuscrit, me paroit (3’ e un!» e .5 ’3’corrompu. Peut-être faut-il lire blair, ù) rat-5:! r?! tu?) 9b) MJ -sa patrie primitive. l Je crois avoir saisi le sens de ce passage,

(2) Un manuscrit pane M, l’autre mais, si je l’ai bien compris, il n’est pason, , Je Pense qu’il faut écrire .1 de nature a erre traduit. Dans un ma-

n q W, . , a .. . . . - t OS)et la rune lavons: cette supposition. nu’cn’ °n ” f

P2

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’116 NOTICEtrouvèrent le prince à table, mangeant seul avec Rébi, fils deZiad. Les appartemens étoient pleins de toute sorte de personnes.Les Bénou-Djafar-ayant été introduits , exposèrent leur demande,dont ils sollicitoient une prompte décision. Rébi les ayant inter-rompus, Lébid prit la parole et dit :

O ’va-..’ TilÔiMmWL ciselai-m4 us. ’3.5.3,); bïwldæëliy

W. ’ W. A ’gj-Î’wÎ-M. Tél

Ma tête sera-t-elle donc menacée chaque jour, prince dont il vautmieux éprouver la valeur guerrière que la douceur! Nous sommes les des-cendans de celle que quatre fois ont rendue mère autantd’enfans mâles (a) ,(nous sommes de cette famille) dont les glaives n’épargnent rien (3) ,dont les tables sont toujours couvertes de mets. Nous sommes l’élite dela descendance d’Amer, fils de Sasaa; c’est nous qui faisons tomber lestêtes au milieu du tumulte des armes (4) , qui offrons ( aux indigens)des plats remplis de mets abondans (5). Prince, que Dieu te garantissede toute malédiction! garde-toi de manger avec cet homme. Une lèpremaligne a teint de diverses nuances le tour de son fondement; il y plongele doigt (6) jusqu’à la dernière phalange; on diroit qu’il cherche unechose qu’il a perdue.

(t) Les manuscrits portent us... , ceui ne donne aucun sens, et n’ofi’re pas

mesure requise. ’(2) Le oëte dit la mère de: quatreenfin: mais ; mais Ebn-Kotaîba re-marque que celle dont il s’agit ici est lafemme de Malcc ben-Djafar, et u’elleeut cin enfans mâles, savoir, mer,

- Tofaïl, ébia,Obaïda et Moawia. C’est,suivant lui, à cause de la rime que Lébida dit quarre au lieu de cinq. Voy. Mon.antiquis. hist. An p. us.

(3) Mot à mot sontjbux.(4) Djewhari, dans le diluait, cite ce

vers de Le’bid, et dit que, suivant les uns,veut dire le bruit des épées qui sechoquent, et , selon d’autres, un casque.

(5) Les manuscrits portent , maisc’est une faute, et on doit lire i ’ 4Djewhari, au mot as) , fait observerqu’on dit han,» , c’est-à-dire,ï , son plat est plein. *

(6) Pour se gratter, à cause des dé-mangeaisons qu il éprouve.

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SUR[LE’P0ÈTE LÉBI’D. 117Noman n’eutpas plutôt entendu ces vers, qu’il retira sa main

des mets qui étoient devant lui, et ne voulut plus y toucher.Jeune homme, dit-il à Lébid, tu m’as soulevé le cœur, et faitprendre à dégoût ma nourriture; je n’ai jamais éprouvé rien desi désagréable que ce qui m’arrive aujourd’hui. Rébi s’approchant

cependant de Noman, lui dit: Par dieu , il en a menti, ce fils d’uninsensé; j’ai fait de sa mère tout ce que j’ai voulu. Quoi, lui ditLébid, un homme tel que toi en auroit agi ainsi avec sa pupilleet sa proche parente! Ma mère étoit de ces femmes qui n’agissent

as comme tu viens de le dire. Noman se hâta de terminer l’affairedes Bénou-Djafar et de les congédier ;4 pour Rébi, il se. retira aussi-tôt chez lui. Noman ne lui fit plus autant de largesses qu’aupa-ravant, et il lui ordonna de retourner dans sa famille. Rébipria le roiid’envoyer quelqu’un pour le visiter , et pour s’assurerqu’il n’était atteintd’aucun mal dugenre de celui que lui avoitreproché Lébid ; mais le roi, pour. mute. réponse, lui fit dire quetout ce qu’il faisoit pour se laver du reproche que lui avoit faitLéhid , étoit inutile, et lui intima de nouveau l’ordre de se retirerauprès de sa famille, ce qu’il fit. Dans cette sorte d’exil, Rébi,

pour se venger du roi. lui adressa les vers suivans: I

g a ’ ’ ’ - - .æw354.3], La; «Je; la (me... à! AL; milLa»: vêler Lie) Mi Lei-HTPEJÇ-üasjcesL333, LÀ. (1.355 Juinïl (al-.4, J’iÀlJLQlJlàrJl au;

1.9,; Un, 5;. :5...le C. p mœiflwas ’Certes si je selle mes chameaux, ce sera pour me transporter dans un

séjour ou l’on jouit d’une aisance sans bornes, qu’on chercheroit vaine-ment ailleurs. Quand la famille de Lakhm (3) y viendroit toute entière,toutes leurs richesses n’égaleroient pas le prix d’un seul vêtement du fils

(l) Les manuscrits portent 1...... dl Y suivant le Sihah, ce qui se mange sansce qui ne donne aucun sens. être cuit - ,L. ’ je, L.

(2) Le manuscrit parte 5l : la cor. ’ C Î h: . .rection que j’ai faiteest exigee parle sens (3) Les m" de Hua au"! de het la mesure. On appelle J Jbl, famille de Lakhm.

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fn8 . - ïNOTICEY. . :vde Samuel (x). La, les bêtes de somme se nourrissentdes plantes pota-gères (a); elles ne sont pas, comme chez vous, réduites a manger desherbes saumâtres ou nitreuses. Reste donc dans la terre de ta demeure quej’ai abandonnée, et contente-toi pour compagnons de table , tantôt de Ni-tasi , tantôt d’Ebn-Naufil. i ’ ’ ’ ’ l

Noman répondit sur le même, ton à Rébi i.illui envoya ces vers,

dont la mesure et la rime sont les mêmes que celles des vers deRébl :

M, W un: * ’ il, t "M; * tu..." Lès-pu,nga. 1 , .- - . 3 ’ a Î. a .’ Miplu-alidâlraaù) la au...) UJSFü JAS

’ .. - .’", z 4:, .- ».:’ .la à; wajsaslu. J, a. U! .24ng si

l H. .l . ’ A” *’,’ a 139° «si, la? col 04m L6!be W5 com cab très; «34LQue ta, monture en fuyant t’emporte loin de moi, par-tout ou bon te

semblera; mais ne m’accable plus de tes discours , et renonce a tes vainesfanfaronnades. On a dit de toi une chose qui ne s’effacera jamais de mamémoire, aussi long-temps que les habitans de la Syrie seront voisins del’Egypte et du Nil.Aquoi bon te défendre de cette inculpation, aujourd’huique les pas précipités de tes chameaux l’ont emportée près du fils de Sa-muel! Ce discours, vrai ou mensonger, a pété tenu : que te sert-il de tedisculper d’un reproche, quand une fois il a été prononcé l Fixe ton séjour

ou il te plaira. La terre est vaste; jette sur elle tes regards , et parcours en

des yeux la longueur ou la largeur. I 4On attribue à Lebid d’autres vers satiriques contre Rébi’; mais

quelques personnes les regardent comme supposés.Lebid devenu musulman ne mit plus aucun prix aux poésies

(I) Je suppose qu’il faut lire 3,, , Doreîdi, de l’édition d’Aggée Haitsma,et qu’il s’agit ici de Samuel, fils d’ dia, p.191 et suiv.jui célèbre parmi les poëles Arabes, à (a) Le mot l )l lSemble désivcause de sa fidélité. Schultens a publié gner des plantes potageres propres à lades vers de Samuel, fils d’Adia, tirés du nourriture de l’homme,du genredecellesHammam, dans son édition de la Gram- que nous nommons vulgairement salades.maire Arabe d’Erpenius. On peut con- (3) Les manuscrits portent a; , cenuiter, sur Samuel, le, Poëmation Il": qui est sans doute une fauter

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SUR LE P-OËT’ETLÉBID. "9’qu’il avoit composées avant. sa.con’xiersion,’:et il n’en parloit que

malgré lui. On rapporte quelques faits qui prouvent, cela. q uUn jour, dit-on, WéIid fils d’Akaba, qui étoit’gouverneur de

Coufa, avoit réuni chez lui plusieurs personnes dont la professionétoit d’amuser une assemblée en racontant. des aventures. Lébidétoit du nombre ; l’émir le pria de raconter ce qui lui étoitarrivé avec Rébi fils de" Ziad à la couride Noman. Cela appartient,lui répondit Lebid , au temps du paganisme :-depuisl ce temps-là ,Dieu aenvoyé l’islamisme. Je t’en conjure,llui. dit l’émir. Dans ce

siècle, on se faisoit une sorte de, devoir de déférer à la demanded’un émir , quand il se servoit de cette expression , je vous conjura.Lebid se mit donc àconter son aventure. Il se trouvoit là un hommeade la famille Arabe de .Gani (i), qui, jaloux du mérite de Lébid ,l’interrompit’en disanç; Nous n’avons point eu .connoissance des

cela. Je le crois’bien, filsde mon père, lui dit Lébiçl; ton pèrene t’a jamaÎS’aPPI’ÎS deschoses comme pelle-là. Ton père émit-

il un personnage adm’s.dans.les lieux pin ces chosesvlà. se sontpassées , pour qu’il lui fût possible. de, Ute,lçs,,raconterî..:

; Lebid, dit-on, depuisisapconyersiohn, ne se vantalqu’uneiseule’fois de ce qui avoit fait sa gloire auparayant. Voici comment on

racontecefait; gy ;.,;.; g, pli-me; 1I Lebid étoit (un jour dans upe,plaqehabitée parles. Arabes deGani z il étoit couché, au; le des et enveiqppépdans annimantçau.»lorsqu’un jeune homme (le la,famille deççani s’approchant. dit:Que Dieu maudissqy’ÏI’ofaïl pour avouât-mes vers: p , 3’ .

.. .n ’(;’J-’. -.,. ,;.r si, :fI’I’LUv . Â l’,’ m4 ;’A 21.4",l .IÏ. ;.-:l.;’li.r:ar’.l’d :ljl”)”!

«4-11 lM gag-5.4: grilla». Jg;gs),la-15:wl.l&-el,(l) Djewhari dit que Gani est une ce signe usité, r, qu’il y avoit là une

famille ouvuibu qui descend de .Gapfan.ï faute. Ilfaut çn cfi’et :lire 0133.),SuivantEbn-KotaïbarGam’ alun-des on bien d I ukl, . pfils d’Aasor., frèrendefimf’an , et, comme i ’ f” . . . - ’lui,- filsde Saad, fils de Kaïs-Gailan. Lé- L (3) A" ne" de L’Jh’ ’ le l’Eo’s-volon-l

- bicl descenqoit de’Khatàfa, frère: dé’Sààd, tiers;Li”Lg. r: mais peut-être du peur-il

v on h a?" les r9""’°.!m”fiql*b) 1 signifienëtreinquindù son de quelqu’un,dflh Le copiste ou un-kruçtiramstruit. l sèment; m 1,21";ng k «mm-in,aindiqué, dans l’undesmahuécritsfpar - ’ 1*! 5’ ” ’ W ” i t

p o

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1-20 f.’.. NOTICE . .. U l Ü u I a I I.- -x,.-..t.î.:.1,..âr.u mes...)ng du,»

(où-14 est-s dope-l). 4.955, juil 51L.» 5A5,V Que Dieu rende pour nous aux enfans deijafiir la reconnoissance qui

leur est.due ( pour la manière dont ils nous ont traités ), "lorsque notrechaussure a glissé sur la terre que nous foulionsauxpieds , et a causé notre.-chute (3). Ils ont refusé de venir à notre secours. Certes, "si notre mère lesavoit vus dans un état tel que celui oùils nous voyoient, elle en auroit été vifvement affligée: riches ou pauvres , ils eussent été reçus dans des logemensou ils auroient treuvé la chaleur et un abri salutaire. Elle leur eût dit: Hâtez-vous d’entrer dans cette tente, jusqu’à ce que vous puissiez vous recon-noître , et que l’obscurité de la nuit se dissipe; ( et elle les y eût retenus)jusqu’au lever du jour.

Je voudrois bien saVoir, ajoutoit cet homme , quelle injureTofai’l’avoit reçue des enfans de Djafar, peur s’exprimer ainsi sur

leur compte. Lébid entendant ce discours, ôta son manteau dedessus son visage , et dit: Fils de mon frère, vous êtes venu aumonde dans un siècle où il’y a une force publique établie pour pprotéger les hommes lesuns contre’les autres, des maisons desecours (4) d’où un employé sortant avec des. besacesdestinées au

service de ces maisons , distribue la subsistance à ceux qui en ontbesoin , enfin un trésor public où chacun reçoit le salaire auquel il

(a droit. Si vous" euSsie’z’vécu avec Tofaïl, au temps où il disoit

cela, Vousne lui en auriez) pas fait un reproche. Ensuite il sej ’recoucha sur le dos, en disant : Mon Dieu , je vous demande par-don , et il ne ïcessa de’répéter Ces mots jusqu’à ce qu’il se leva. ’

, Lébid , dit-on encore, ’passoit un jour5 dans la ville de Coufa,près d’un lieu ou étoient rassemblés les Bénou-Nahal: il. portoitun bâton sur lequel ils’appuyoitxlls envoyèrent qüelqu’un’ lui.

(t) On lit dans’un manuscrit ,i Lorsque , layant. Perdu m montures, etétant réduits à marchera pied, nous avons’

r , ce glissé et nous sommes tombés.

(t W . . v .. . , , L : F-À i5’ (3) A la lettre: a Lorsquenossouliers ’4’ e ’îx’e. Po clé t a» (31”»n0us ont réduits à être du,nombrevde 6))4 «à f3 , ss: ceux qui marchent sur la terre, et ont-v Peut-étreily a-t-il la quelque faute .:’j’ai-,a: glissé. a Cela veut dire sans doute : 1 ruerois mieux lire

(a) On lit dans un manuscrit

demander

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SUR LE PORTE LÉBID.demander quel étoit le plus excellent des poëtes Arabes. Lébidrépondit que c’étoit le roi errant couvert d’uIcêres Ils lui firent

demander de nouveau de qui il entendoit parler; à quoi il répon-dit qu’il vouloit dire Amrialkaïs. Prié par un nouveau messagede dire quel étoit le meilleur poëte après Amrialkaïs, il’réponclitque c’étoit le jeune [tomme de la famille de Ben, qui avoit e’te’tue’, ou, *

suivant un autre récit , le jeune homme de dix-[mit ans. Il fallutencore qu’il leur expliquât qu’il entendoit parler de TarafaEnfin , interrogé à quel poëte il donnoit le troisième rang: C’est,répondit-il, à l’homme qui porte un bâton (3), à cause de ces versqu’il avoit lui-même composés :

MJ 61-3) fl’ 05”!) 6.353 Ê)

AJpYJmlHl t«35” La en, tu)? ait-3’131 J» me

Il!

La crainte de notre souverain maître.est le butin le plus précieux: si je

’ (t) Reiske, dans ses Prolîgomènes surla Moallaka de Tarafa, a éjà observéque les Arabes désignent Amrialkai’s, àcause de ses infortune: et de ses voyages,sous le nom de J35." dm, ce qu’iltraduit Re: planera. Amrialkaïs étoitfils de roi et ap elé par sa naissance àrégner. Son père e chassa d’auprès de lui,

a cause de son libertinage et de son goûtpour la poésie et les plaisirs. La mort deson pèremelui procura pas une meilleurefortune, et il fut obligé, dit-on, à cher-cher du secours auprès de l’empereurGrec, ui, après lui en avoir accordé,le fit périr en lui envoyant une robe em-poisonnée. C’est cette dernière circons-tance qui donne lieu à Lébid de le dési-gner par l’épithète de couvert d’altérer ,

Î, l J5 : car Amrialkaïs, étant maladees suites de ce oison et se faisant por-

ter dans une litiere , a dit de lui-même :

ujmwzmlvlsoïlWhôlau-am

il: a...) L.9-Al) la); E35,

I U; oncap: (,44 au... auce Un homme avide, du fond de son

a: pays lointain , a voulu me couvrir de laa) maladie dont lui-même il est tout cou-a) vert. Au lieu de la santé dont je jouis-» sois, je me suis vu attaquer d’un ulcèren sanguinolent. On diroit que ses dons se»sont chan és en cruelles adversités. a)

J’ai hasar é de corri er par conjectureces vers ui se lisent ans les gloses du

oëme d’ bn-Doreïd, publié par Agg.

aitsma, p. a2.f(a) On connoît la fin tragique de Ta-

ra a,qui paya de sa vie ses vers satiriqueset son imprudence. Reiske a rapporté fortau long cette aventure dans ses Prolégo-mènes surla Moallaka de Tarafa. Reiskedit que Tarafa avoit vingt-six ans.

(3) Lébid se désigne lui-même parl’épithète de porteur du bâton ML.

fil: la même idée se retrouve danses vers qui seront cités plus loin.

Q

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122 -NOTICEmarche lentement ou a pas précipités, c’est que Dieu le permet ainsi.Louanges a Dieu qui n’a pointde rival ! le bien est entre ses mains, et il faittout ce qu’il veut. Celui qu’il dirige, marche avec un esprit tranquilledans les sentiers de la vertu ; et il égare qui il lui plaît.

Suivant quelques traditions, Lébid, depuis sa conversion àl’islamisme, n’a fait que ce seul vers:

V I I3!qu (id) wwéz. 3.2...) si a» «AGrâces soient rendues a Dieu de ce que l’heure de mon trépas n’est

point arrivée, avant que je*me fusse revêtu du manteau de l’islamisme.

(Le khalife Omar ordonna un jour à Mogaïra, gouverneur deCoufa, de demander aux poëtes qui habitoient cette ville, qu’ilslui donnassent les poésies qu’ils avoient composées depuis leurconversion à l’islamisme. Mogaïra fit venir Aglab Adjali, poëtesatirique, et lui demanda ce que désiroit Omar. Aglab lui chanta(le poëme qui commence ainsi ) :

’è’ê’y-fi Lena à) ’Jt-èMS (l ’è’f-s

Est-ce unesatire que tu desires! est-ce un poème régulier! tu demandesune chose facile et qu’il ne tient qu’a toi d’obtenir.

Ensuite Mogaïra fit venir Lébid, et lui dit : Récité-moi tespoésies. Est-ce qùe tu veux, lui dit Lébid , des choses mises enoubli! il vouloit dire, des choses qui appartiennent au temps dupaganisme. Non , lui dit Mogaïra, récite-moi ce que tu as composédepuis que tu es devenu musulman. Lébid se retira, copia le secondchapitre de l’Alcoran , intitulé la Var-lie , puis l’apporta à Mogaïra,

et dit en le lui présentant: Voilà ce que Dieu m’a donné pour metenir lieu de la poésie. Mogaïra rendit compte de tout cela àOmar, qui diminua la solde d’Aglab de cinq cents pièces d’argent,et les ajouta à celle de Lébid. Aglab avoit précédemment deuxmille cinq cents pièces; il se plaignit à Omar de ce que pour lerécompenser de lui avoir obéi, il diminuoit sa solde. Omar ayantégard à sa réclamation, lui rendit les cinq cents pièces qu’il luiavoit ôtées, mais il laissa la solde de Lébid fixée à deux mille cinqcents pièces. Moawia étant monté sur le trône, voulut réduire lasolde de Lébid aux deux mille pièces qui étoient son ancien taux,

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SUR LE POËTE LÉBID. .2,et retrancher les cinq cents. Pour les deux bâtons (1) , disoit-il,soit; mais àquoi bon ce comble! Hélas, lui IditLébid, je ne seraiplus aujourd’hui ou demain qu’une chouette (2) : rendez-moi doncle nom, du moins, de ma solde, car peut-être n’en toucherai-jeplus jamais la réalité, et alors vous aurez et les deux bâtons, et lecomble. Moawia, touché de compassion , lui laissa la totalité de sasolde; mais Lébid ne vécut pas assez pour la toucher.

Lébid s’étoit rendu célèbre parmi les Arabes par sa générosité.

Lorsqu’il vivoit encore dans le paganisme , il avoit fait serment qu’ildonneroit à manger aux indigens , toutes les fois que la bise souille-roit. il avoit deux plats avec lesquels il se rendoit chaque jour, ma-tin et soir, au temple de sa tribu , et ildistribuoit des alimens à ceuxqui s’y trouvoient. Dans le temps que Wélid fils d’Akaba étoitgouverneur de Coufa, il arriva un jour que la bise soufila. Vélidmonta dans la chaire, et dit en finissant la khotba: Votre frèreLébid, fils de Rébia, a fait vœu , dans le temps du paganisme, quela bise ne souffleroit point qu’il ne distribuât des alimens. C’estaujourd’hui un des jours où il doit remplir son vœu, car la bisese fait sentir. Aidez-le donc à s’en acquitter: pour moi, je veuxvous en donner le premier l’exemple. Puis descendant de la chaire;il envoya à Lébid cent jeunes femelles de chameaux, et accom-

pagna cet envoi des vers suivans : ’dag-’4’?! L’a-34”) me. ”:35-4 .55:

Mxùxutsgëszt grecs-M; w gaina:Mlèubgùiflitæ 1 Zz s ( Â :5 . in

(t) Je ne sais pas s’il faut prononcer y L9,.) 3065 [p J) p4) 14.

. a ’ . h d ” ’ uubf ’ la de": 60’” ou 0h55 ’ la au loul . Les Jeux bai: peuvent aussi

b A J Imaux chameaux. Peut-erre à): teut-tl signifier quelque chose d’andogue auxdire un f5", du bat timide la thaï” d’une deux montans d’une moulure à mesurer

bete de somme. Vorcr le texte : je bois. . aagalfl uhlan J5, d (a) 1:5 Arabes-croyoifnâ que gante

. . u es me s patoisoit sous a gare uneUlblM-lJL’ùigLu-QÆMUJÔLH .chouette. s gQ 2

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124 l N O T I CE(ÙJfiéNL’ 9.9L; sans Buffle-3’.

Je vois le boucher aiguiser ses coutelas, lorsque se fait sentir le souilledes vents d’Abou-Akil (a); il porte la tête haute, le nez relevé: c’est undescendant d’Amer : son bras long ressemble à un glaive poli. Le fils dudescendant de Djafar a été fidèle a ses sermens, malgré ses infirmités etson indigence: il a égorgé des chameaux, lorsque la bise dont les sifile-mens se sont fait entendre au coucher du soleil, a traîné sur lui la queuede sa robe flottante.

Lébid ayant reçu ces vers, dit à sa fille : Réponds-lui; carj’ai déjà vécu long-temps, et c’est un effort au-dessus de mesforces de répondre à un poè’te. Elle répondit donc par ces vers:

mais) m un J4» au. a.) sa.» silux-fil 653F» Je au w ë») cigyl’fiblau a. au a. tu: La: émus aux.

sin-adirejfllulmLorsque les vents des Bénou-Akil ont fait sentir leurs (froides) ha-leines, nous avons eu recours a la générosité de Wélid , ce descendant

, d’Abd-schems , au nez relevé, a la figure noble et pleine de charmes.Il a aidé Lébid a remplir ses généreux engagemens, en lui envoyantdes femelles de chameaux, que l’on prendroit pour des monticules surlesquels se reposeroit une caravane des (noirs) enfans de Cham (3).Abou-Wahab , que Dieu te récompense et acquitte notre reconnoissance!Nous les avons égorgées; donne-nous maintenant un potage nourrissant.Renouvelle ta générosité : l’homme généreux se plait a réitérer ses dons.

Oui, tu la renouvelleras, homme illustre, j’en ai un ferme pressentiment.

Fort bien , ma fille, lui dit Lébid , en entendant ces vers , sice n’est que tu lui as demandé qu’il nous donne à manger. On

(t) Ces vers sont du genre nommé bie ou de la Més0potamie. J’aurois pro-JQUI J4 , La mesure est; noncé ce nom Okail, si la rime ne m’avoit

. . . démontré qu’il faut prononcer, commeJeu. aux» allah». je l’ai fait, Alu].(2) C’est sans doute le nom d’une tribu (3) Sans doute ces chameaux étoient

Arabe qui habitoit au nord-est de l’Ara- gras et noirs.

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SUR LE POËTE LÉBliD. u;ne rougit jamais, lui répondit-elle, de demander aux rois desgénérosités. Lébid reprit: Et en cela même, je reconnois encore

mieux en toi un vrai poëte.On dit que le célèbre poëte Ferazdak, passant un jour au-

près de la mosquée des Bénou-Okaïsir, entendit un homme quirécitoit ce vers de la Moallaka de Lébid:

Lui-3l Looks 544-3) LAQKJÈU’ erg lesLes torrens, entraînant la poussière qui couvroit ces vestiges d’habita-

tions , les ont rendus a la lumière: ainsi la plume d’un écrivain renouvelleles traits des caractères que le temps avait effacés.

. 4 Aussitôt Ferazdak se prosterna. Que veut dire cela, Abou-Farès, lui demanda-boni ll répondit: Vous autres, vous con-naissez certains versets de l’Alcoran qu’on ne doit point entendresans se prosterner; moi je connois des vers auxquels est dû lemême honneur.

Le khalife Motasem étant un jour dans une partie de décbanche, un musicien se mit à chanter ces vers (t) :

r43 Je; Fret-1’ Je Y tas-5’13! Jw’ ’9’!)

Les enfans d’Abbas ne disent jamais non, le seul oui s’échappe facilèment de leur bouche. L’éclat de leur naissance reçoit un nouveau lustrede leur douceur; et la douceur est aussi l’ornement de la générosité.

Le khalife demanda de qui étoient ces vers. Le musicienrépondit qu’ils étoient de Lébid. De Lébid , reprit le khalife;et qu’y a-t-il de commun entre Lébid et les enfans d’AbbasiLe musicien avoua que Lébid avoit dit les afin: de Reyyan ne

disent jamais NON, Y (9l?) 19.1.33, et qu’il avoit substitué

les "fait: d’Abbas aux alfa": de Regain. Le khalife lui sut gré decette adresse , et lui fit des présens.

Motasem aimoit beaucoup les poésies de Lébid. Il demanda

(t) Ces vers sont du vigilfi , dont la mesure est MU 93.195 95365 .

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r26 ., NOTICESun jour s’il y avoit parmi ceux qui lui faisoient la cour, quel-èqu’un qui sût le poëme de Lébid , qui commence par. ce vers:

î l jam " -33-3433 2 . Je) le: Le».

Nous nous usons, tandis que les astres qui montent sur l’horizon,ne s’usent point.

Un de ceux qui étoient présens, ayant dit qu’il le savoit parcœur, Motasem lui ordonna de le réciter. il obéit, et chanta les

deux premiers vers de ce p0ëme (t) : I - .abat tu. libellé-«r31 («au au sa; a tu.

t’a-J);Nous nous usons, tandis que les astres qui montent sur l’horizon, nes’usent point, et que les montagnes et les grands édifices nous sur-vivent. .le vivois heureux, sous la protection d’un voisin très-précieux;mais , par la séparation d’Arbed qui m’a quitté j’ai perdu tous les avantages

que me procuroit son voisinage.

A ces mots, Motasem se mît à pleurer, et fondit en larmes.Son frère Mamoun revenant. à sa mémoire , il éprouva une viveémotion , et dit: Tel étoit mon frère, à qui Dieu fasse miséri-corde! Puis il s’en alla en récitant le reste du poëme que voici:

m ëBJoull au la; Hall 3P etéd)? 39-53., L535 fr: lei-fibeleèllâ: w JL’J’ La

êlAOYl du...) K 413:, in. l (9M,(t) Ce poëme est du La PU tu); JL-ë

mesure est: o’r-i- mais dans le secondion lit :(2) Les deux manuscrits de l’Agani . . ..portent La)... - M J; 4.,ka a (9.53 de,

(D’ans un autre endroit du même livre, 1.-; HJL4 )L..;s.°’.’ ’l,a”’e’" raconte la m,°" d Aîbed’ et ai cru devoir adopter cette leçon.

ou on retrouve en partie ce poeme, on .lit ainsi ce vers dans un des manuscrits : Ü) su’van’ une "ne ’eço” ’

ùfigwlggtgos, ’c’uüflùllhged’idfi

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SUR LE. POËT’E LÉBID.

l” â-lèles’ol 9-? l) .2494

En, Cabale 3l) Jl-ll la,aux la; (9.1 Lux! MJ

M), ont me: (au;

1:7 I

..,.-., gLyJL: in au t,

3.3l a. Yl al) la:0’ 3’): me!)

wuhwb’M Mr 54:4) 15

(4) l3) a) LÀ», i ’" Yl la Alibi(3,15433) qui (pafs. 15), (sa), Pal) à») L2 Galaété à») h au) «ses. a sa)». 4333:3) .9.»- u au

Mais il ne convient pas de s’abandonner a la tristesse , "si le tempsnous a séparés l’un de l’autre; car il n’est aucun mortel que le temps

ne frappe a son tour. Il en est des hommes , comme des campementset de ceux qui les habitent, au jour ou ils les quittent , et où ces lieux sechangent en de vastes solitudes. Ils s’en vont en troupes, et leurs habita-tions restent après eux , semblables a la paume de la main , lorsque(laissant échapper. ce qu’ils tenoient ), les doigts se reploient sur eux-mémes ( 5). L’homme n’est qu’une flamme légère, et l’éclat qu’elle répand;

après s’être élevée en l’air, elle se convertit bientôt en cendres: il res-semble aux bonnes résolutions que suggère la piété (6); les richessesaussi ne sont qu’un bien emprunté, un dépôt qu’il faut rendre. Si lamort a tardé a trancher le Cours de ma vie, ne suis-je pas réduit am’appuyer sur un bâton que saisissent mes doigts recourbés! Je ra-COnte l’histoire des générations passées , en me traînant avec peine; etlorsque je fais un eflbrt pour me redresser, ma tête est encore penchée

(J) Suivant une autre leçon, -

èbe me m0134(4) Suivant une autre leçonsJa) Bi

)Uqu a le sens est le même.(5) A la lettre, comme il arrive,lnrsq’ne

(2) Suivant une autre’leçoh , cm .

(3) Un dal-manuscrits litl’autre hâng’avois déjà corrigé

lorsque j’ai trouvé cette leçon, qui est la ,vraie, dans le récit de la mon d’Arbed.

les doigts sere’unissent a l’une des paumes

des mains.(6) Cet hémistiche et le précédent

manquent dans un. des deux manuscritsde l’Agani.

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a

128 NOTICEsur mes genoux. Je ressemble à une épée dont le fourreau est usé : leforgeron qui l’a fourbie a cessé depuis long-temps d’exister, et cependant

sa lame coupe encore. Ne cherche pas a fuir : la mort est pour nous uninévitable rendez-vous; (l’astre fatal ) va paroître , il paroit. Censeur amer,qui t’a appris , si , quand le mortel est une fois parti de ce monde, il estun être qui le rende a la vie! Qu’est-ce la qu’un vain préjugé! Les coups

’dont la fortune frappe les humains, doivent-ils t’inspirer de l’effroi! Quelest l’homme généreux qui ait échappé aux coups du son! J’en iure par

tes jours , il n’est ni devin, ni augure, auquel les combinaisons descailloux ou le vol des oiseaux révèlent ce que Dieu doit faire un jour.

Lébid étant près de mourir, dit à son neveu, le fils de sonfrère (car il n’avoit pas d’enfans mâles) : Mon fils, ton père n’est

pas mort, il a cessé de vivre. Lorsqu’il aura rendu lederniersoupir, tourne-le du côté de la Kibla , enveloppe-le dans seshabits , et’ne pousse aucun cri sur lui. Prends mes deux platsoù j’avois coutume de préparer des alimens; remplis-les et porte-les à la mosquée. Quand l’imam aura fini la prière, présente-les à ceux qui se trouveront la; puis , lorsqu’ils auront mangé,invite-les à venir aux funérailles de leur frère. Après cela ilchanta les vers suivans , empruntés d’un de ses poëmes (1) :

. . . d n ’l ûMl 93W ml.» LM Ulm,hé: a, sali-3l ou» mils;

Lorsque tu auras enseveli ton père, recouvre son cadavre de pièces debois et de terre, et de forts madriers , dont le poids immobile fasse dis-paroître les rides de son corps, afin qu’ils préservent son visage de lapoussière qui le souilleroit : soins inutiles ! ils ne sauroient l’en préserver.

Ces vers font partie d’un long poëme de Lébid. ’

Il dit aussi à ses deux filles, peu de momens avant sa mort :

5L5) La?!) wül up; L034 JAR 9’Y) Le, (-5,1. 4.9l 0k UË

(l) Ces vers sont du JaK’JlJJ. , et de la mesure .355.,

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SUR LE POËTIE LÉBID. r29

Mes deux filles desirent que leur père vive toujours : suis-îe doncd’une autre espèce que les enfans de Rébia et de Modhar ! Si votre pèremeurt un jour, mes enfansi, gardez-vous de vous déchirer le visage onde raser votre chevelure; dites : C’étoit un homme qui jamais n’a aban-donné son allié, ni trahi la confiance de son ami. Répétez ces parolesjusqu’à ce qu’un an soit révolu; puis allez en paix-z car celui qui a pleuré

un an entier , a satisfait a son devoir et ne mérite aucun reproche.

Ses filles accomplirent fidèlement ses ordres. Pendant un an .’chaque jour. dès qu’elles s’étaient revêtues de leurs habits, ellesse rendoient au lieu qu’habitoient les enfans de Kélab , et ypleuroient leur père. Ce temps écoulé , elles se retirèrent.

Lebid avoit un frère utérin nommé Arlnd , fils de Kaïs , qui péritd’un coup de foudre , au retour d’un voyage qu’il avoit fait auprès

de Mahomet. Arbed avoit inutilement cherché à surprendre Ma-homet et à le tuer, et le prophète avoit appelé sur lui la vengeancedivine. Sa mort fut regardée comme l’effet des prières du pro-phète. Arbed étoit considéré comme le chef de sa tribu.

Cet événement est raconté fort au long par l’auteur du Kitaô

aIagani, et il ra porte plusieurs élégies faites par Lebid sur :13mort d’Arbed. e ce nombre est celle dont j’ai rapporté plushaut quelques vers.

m

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la

Lfl’IMOALLAKA’

DE LÉBID.*

iau.

Ls sont évanouis des lieux où elles avoient établi leur campe-ment , les vestiges de leur demeure passagère; pour Mina, qui futlong-temps leur résidence , une affreuse solitude y règne aujour-d’hui sur Goul, sur Ridjam , et sur les escarpemens de la montagnede Reyyan. Là, semblables aux caractères confiés au roc (dont ladureté résiste aux efforts des ans ), les traces de leurs habita-tions ont reparu , découvertes par les torrens qui ont entraîné cequi les déroboit aux regards Depuis que ces lieux ont perduleurs habitans , déjà plusieurs années se sont écoulées; plusieursfois déjà les mois de la guerre ont succédé aux mois de la paix.Les constellations printanières ont versé sur ces campagnes dé-sertes lents rosées fécondes, et les nuées orageuses de l’été les

ont inondées de leurs torrens d’eaux, ou rafraîchies de leurs

N a vdouces ondées ;ltour à tour elles ont reçu le tribut et des nuagesde la nuit (2), et de ceux qui obscurcissent le ciel au (lever del’aurore, ou qui, vers le coucher du soleil, font retentir au loinl’éCho répété de la foudreÏ’Ëà , la roquette sauvage se couvre de

rameaux longs et vigoureux (3); la gazelle devient mère sur lesdeux rives du lit des torrens, et l’autruche y dépose ses œufs. es

* Ce poëme est de la mesure appeléeJoli"); . Chaque hémistiche est com-posé du pied répété trois fois. On

.1 , . .y substitue souvent 0155:; , ou , ce quiJest la même chose

(t) J’ai paraphrasé ce vers pour lerendre lus intelligible. Le sens en estexprime d’une manière plus claire dansle uitième vers : Les torrens entraînantla poussière, 0c.

(2) Les Arabes désignent ces diverses

sortes de nuages par des noms différens.Le poële indique ici les trois saisons quipartagent l’année; car les Arabes n’endistinguent ordinairement ne trois 2 leprintemps, l’été et l’hiver. endant l’hi-

ver, c’est rincipalement durant la nuitque le ciel) est couvert de nuages et qu’ilpleut: les pluies du rintemps tombentplus ordinairement e matin; et cellesd’été, au coucher du soleil.

(3) Le mot ül-lolg,gl se trouve ainsidans le Sihah de Djewhari; dans le K a-

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MOALLAKA DE LÈBID.antilopes aux grands yeux y habitent paisiblement près de leurstendres nourrissons, à peine sortis de leurs flancs, et qui un jourcouvriront ces plaines de leurs nombreux troupeaux Les torrens,entraînant la poussière qui couvroit les traces de s demeuresabandonnées , les ont rendues à la lumière ainsi la plume d’unécrivain renouvelle les traits des caractères que le temps avoiteffacés ainsi renaissent les cercles imprimés sur la peau, lorsquela main d’une femme instruite dans son art les couvre-de nou-veau de la poudre colorante que déjà elle y avoit répandue[Je me suis arrêté près de ces ruines chéries, pour les interrogersur le sort de leurs anciens habitans. Mais hélas! pourquoi inter-roger des pierres sourdes et immobiles , qui ne peuvent produireque de vains sons inarticulési’lDans ces lieux, aujourd’hui nus et

solitaires , habitoit autrefois un peuple nombreux. Ils les ontquittés au lever de l’aurore, ne laissant de vestiges de leurséjour,que les rigoles pratiquées pour l’écoulement des [eaux , et lechaume( qui bouchoit les fentes de leurs pavillons.’ Ton cœur,ô Lebid , brûla pour les belles voyageuses de cette tribu, aumoment où elles s’éloignoient, renfermées sous les voiles de coton I,

qui couvroient leurs litières, et lorsque le bruit aigu des tenteschargées sur les chameaux et emportées avec vitesse , frappoit tesoreilles.”Elles s’éloignoient, dérobées à tous les yeux par les drao

peries qui enveloppoient les montans de leurs litières, et querecouvroient encore les voiles qui en revêtoient les contours, et

e

13!

mon: de Firouzabadi et dans Castel! , il estécrit OWI . Par-tout il est expliqué par

L53... Mais il est bon de remar-uer que Djewhari, qui cite ce vers de

zébid , et qui l’explique comme Zouzéni,

en lisant j au nominatif, propose aussiune antre explication dans laquelle onprend Jus pour le duel du verbesignifiant 9,3l, produire, faire pousser ,on lui donne pour sujet et , eton lit à l’accusatif.

(t) Il est question ici du tatouage.Zouzéni remarque que le mot J): signi-

fie de I’encrefizite avec le noir de fumée,

et que, suivant quelques-uns, il veut direde l’indigo.

Le commentateur n’explique point lemot parce qu’il l’avoir expliqué pré-cédemment à l’occasion du remier versde la Moallalta de Tarafa. in: trouveratout ce qu’on fpeut desirer à ce sujet, dansles notes de eiske sur cette Moallaka,P- 4s.

(2) L’original porte le thorium. Le tho-mam figure toujours chez les poëtes, aunombre des vestiges des campemens aban-

donnés. ’Ra

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r31 MOALLAKA DE LÉBID. jl’étoffe destinée à garantir leurs têtes des ardeurs du soleil andisqu’elles marchoient en troupes, on eût dit que leurs montures por-toient des biches de Taudhih, ou des gazelles de Wedjra, lorsquepressées de jeter sur leurs faons un regard de tendresse , elles détournent le cou avec grâce (1)?” Elles ont hâté la course de leurschameaux; vus à travers les vapeurs qui s’élevoient de la plaine, etqu’ils ont laissées derrière eux, on les eût pris pour les gros tama-

rins ou pour les roches monstrueuses de la vallée de Beïscha.il Mais pourquoi te rappeler encore le souvenir de Nawarai ellea fui loin de toi, et les liens qui te l’attachoient, ont tous étérompus’.7 L’infidèle descendante de Morra (a) a établi sa demeure à.

Faïd; puis changeant de séjour, elle est venue habiter les confinsdu Hedjaz (3) : comment donc pourrois-tu rechercher encore sasociété ijôTantôt elle dresse sa tente dans les campagnes situées àl’orient des deux montagnes (4), ou à Mohaddjar; tantôt Fardalui ofli’e un asyle , et elle habite Rokham (5)7Lorsqu’elle se rap-proche du Yémen, la contrée de Sowai’a la reçoit; sans douteRihah-elkaher, et Tilkham sont les lieux qu’elle choisit pour yétablir son séjou’r’.’ Hâte-toi de rompre tout engagement avec celui

dont l’attachement est sujet à l’inconstance : nul n’est moins propre

aux liens de l’amitié que l’homme qui les brise avec violenceProdigue tes bienfaits à celui qui t’oflre une agréable société: si

(I) Le poëte compare ces femmes àdes biches, à cause de la beauté de leurs ,yeux , et à des gazelles , à cause de la grâcede leur cou et de la douceur de leurs re-

que c’est de cette dernière qu’il s’agit ici.

(3) Fa’id est un lieu situé sur la routeui conduit de l’lralt et de Coufa à laecque.

gards. C’est sur-tout lorsque la gazelle seretourne ,que les grâces de son cou se dé-ploient, et ses regards ne sont jamais plusdoux que quand t s se portentsur son faon.

Dans le texte, lylj bien est. la mêmechose que s’il y avoit : loLgl Lei):mot à mot : et Itinnuli comm convenuntcas ad se.

Le commentaire de Zouzéni ne déve-loppe pas bien ce genre de construction.

(a) il y a deux familles de ce nom :l’une appartient à la tribu de Koreîsch;l’autre descend de Kaïs-Gaïlan. Je pense

(4) Ce sont les montagnes d’Adja etde Solma,habitées parles Arabes de Taï,et qui, suivant Abou’lféda, sont éloignées

de trente-six milles de Faïd.(5) Farda est le nom d’une montagne

isolée , et Rokham , lieu situé près de cettemontagne , est présenté par le poètecomme en faisant partie.

(6) Suivant une autre leçon à laquellele commentateur donne la préférence,lcpoëte a dit: L’homme le plus propre auxliens de l’amitié, est aussi celui qui saitles briser ( quand il lefizutj.

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MOALLAKA DE LÉBID; 333son amitié vient à chanceler, si elle cesse d’être solide, tu serastoujours le maître d’en trancher les nœuds et de le fuir (L monté sur

I l un chameau que de pénibles voyages ont réduità n’être plusxqu’un

squelette , dont le dos et la boise sont maigres et décharnésj’et quil cependant, malgré l’excès de son épuisement , malgré que ses os

soient dépouillés de chair, et que les courroies qui attachent lessemelles de cuir sq s ses pieds , aient été rompues par ses courseslongues et rapides? part encore avec gaieté dès qu’il sent la bridesur son cou. Tel le nuage qui, après avoir déchargé ses eaux , sedétache d’une nuée. pongissante, est emporté par l’Auster dans

w sa course précipitée’à’telle fuit encore la femelle de l’onagre, dont

les mamelles s’empliSsentIdéjà de lait, et qui porte dans son seinle dépôt que lui a confié le mâle aux cuisses blanchissantes, épuisé

par les combats qu’il a livrés ages rivaux, par les coups et lesmorsures qu’il a donnés et reçus Couvert de blessures , il entraîne

sa femelle sur les sommets des collines: sa résistance et les signesde grossesse qu’il remarque en elle , alarment son amour jaloux ( 1).

3j il monte avec elle sur les sommets sablonneux de Thalbout. De celieu qu’aucune hauteur ne domine, il porte ses regards sur toutela plaine: les bornes placées dans le ndésert pour diriger le voya-geur, sont l’objet de ses alarmes Là ils ont enduré six moisentiers les rigueurs de l’hiver; privés de toute boisson, et n’ayantpour se désaltérer que le suc des herbes dont ils faisoient leurnourriture, ils ont long-temps souffert les tourmens de la soif;

5’,- alors ils ont cherché leur soulagement dans une ferme et généreuse

résoluti n z la fermeté d’une résolution est ce qui en assure lesuccèsÎ’î’ ls ont poursuivi leur course, malgré les buissons épi-

neux dont les pointes aiguës leur déchiroient les talons, malgré le

â!) Lesens quej’adopteici, n’estpoint queur éloi ne sa femelle de ses pareils,in iqué par Zouzéni. Le mot La: signi- parce que le refus qu’elle fait de recevoirfie les appétits déréglés d’une femelle dans ses Gare?" i a les flânes d? 5’05”55? quije temps de la gestation. Le se", n’en «manifestent par ses appetits dere lés,donc a, comme le dide commentateur, lui font craindre qu’elle ne lui ait préférésa resirtance actuelle, si di e’rente de un de ses rivaux-l’nnpressement avec lequel elle recevoit au- (a) Il craint que quelque chasseur neparavant ses caresses ,- le oëte a voulu se soit mis en embuscade derrière cesdire, ce me semble, que onagre vain- pierres.

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134 MOALLAKA DE LÉBID;souille brûlant des vents de l’été et leurs fatales ardeursfbn diroitque dans leur course rapide, l’onagre et sa femelle se’disputentà l’envi une large nuée de poussière dont l’ombre ténébreuse’vole

sur leur tête, semblable à la fumée d’un feu agité par le vent dunord , et de qui la Hamme dévore un bois sec mêlé à des buissonsencore verts, ou à celle qui s’élève du faite d’un haut et immensebûcherï’Dans sa course , l’onagre chasse l’ânesse devant lui ; tou-

. . . , . par s .jours Il a som qu elle le précède, quand elle fuit avec lut. Ârrrvésau bord d’un ruisseau , ils traversent ses rives, et fendent les eauxd’une source remplie de roseaux épais et entrelacés;

3.6 Est-ce à cette ânesse que je comparerai ma monture (t) , ouplutôt ne ressemble-telle pas à la biche au nez retroussé, dont unlion a dévoré le faon qu’elle avoit abandonné, se reposant du spinde sa sûreté sur le mâle qui marche à la tête du troupeau i’iNetrouvant plus son cher nourrisson, la tendre mère n’a cessé deparcourir les qqllines sablonneuses, et d’appeler par ses hurlemensce jeune faon’ qui a été renversé sur la poussière, et de qui lesmembres ont été déchirés par des loups au poil gris, avides decarnage, et dont l’appétit cruel n’est jamais rassasiéiï’lls ont saisi

l’instant où elle ne veilloit point sur lui; elle a été frappée dansl’objet de sa tendresse; car jamaisiles flèches de la mort ne s’é-garent et ne manquent leur; butÏElle s’est éloignée, et a étéSurprise par des torreps d’eau que versoit sans cesse un ciel cou-vert de nuages épais:”’elle n’a eu pour abri qu’un tronc d’arbre,

rabougri et isolé, à l’extrémité de quelques monceaux d’un sablemouvant qu’entraînoit sur elle la violence de l’ouraganÏ* Au ’ml-

lieu d’une nuit dont les voiles obscurs déroboient la lumière desastres, son dos a été continuellement inondé des eaux que lesnuages versoient à grands flots” et tandis qu’elle s’agitoit dans l’é-

paisseur des ténèbres , la blancheur de son poil jetoit seulequelque éclat, comme la perle, enfant des mers, lersque restée

(r) Le poëte avoit dit précédemment surun chameau. Ici,il change de langage,en adressant la parole, soit à un interlo- et nous fait voir-que c’était de lui-mêmecuteur supposé, soit àlui-même: Prodi ne qu’il parloit, et que c’est sa propre mon-tes bienflzits. . . . tu seras toujours le martre ture qu’il décrit. Cette espèce de désordred’en trancher les nœuds, et de le fuir monté convient bien à la plus haute poeste.

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MOALLAKA’ DE LÉBID. :35seule , elle vacille et roule sur. la soie qui servoit prétédem’mentde monture à un côllierËr u matin , quand les ténèbres ont faitplace à la lumière, la biéhe s’est hâtée de recommencer sa course

vagabonde : ses pieds glissoient à chaqueiinstant Sur la terre battuepar les orages de la nuit; sept jours et ’sept nuits entières ’vrede douleurs , elle a erré aux environs des maraisuçle Soaid.’ Ellerenonçoitenfin atout espoir, et ses mamellesauparavant pleinesde lait étoient devenues sèches et arides: hélas! ile ne les avoitpas épuisées en allaitant son tendre nourrisson .Ill’orsque tout-à,-

’ coup elle aentendu une voix humaine. Une terreur subite , dontelle n’aperçoit point l’auteur, l’a saisie: car la voix de l’homme

est pour elle le présage de la mort fjellè se croit à chaque instantmenacée par devant.et par derrièrey’Mais les chasseurs sont déses-péré de l’atteindre avec leurs flèches; ils ont lâché contre elle ces

chiens aux oreilles. longues et pendantes, aux flancs maigres et effi- plés , ces chiens dressés à l’obéissanceîïlses cruelsla serrent de près ;

tournant contre eux ses bois terribles, aussi longs. aussi aigus que leslances travaillées par l’habile Sam har, elle fait effort pour les repous-serul’élle sait qu’autrement elle ne peut échapperà la mortqui la me.naceî’zDéjà elle a immolé Casab, couvert de sang; au même instant,

se retournant contre Sokham, elle le laisse étendu sur la poussière.55 Monté sur ce chameau, à l’heure où les vapeurs élevées par

l’ardeur du soleil qui déjà est au quart de sa course, se jouentsur la plaine, et enveloppent comme d’un manteau le sommetdes collines’j j’accomplis les desseins que j’ai formés, sans en rien

retrancher, et je ne m’en laisse détourner par aucune crainte,quand même ma conduite devroit être l’objet d’une amère censure.

55’ Nawara ignore-t-elle dont que je serre et que je tranche .à mongré les nœuds de l’amitiéiËgnore-t-elle que j’abandonne sans retour

les lieux quime déplaisent, à moins que le trépas ne frappe savictime! (1)7’Ah l tu ne sais pas combien de fois j’ai consumé dansd’agréables entretiens, au milieu des délices et des plaisirs d’une

I (t) Le’poëteauroitdû dire, àmoinsque grandeur et de sublimité à une penséemort nese saisisse de mon aine. Au lieu très-ordinaire , et contient en même temps

de cela, il dit, d’une certaine urne. Cette une sorte d’euphe’misme. ’expression vague donne une teinte de

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:36 MOALLAKA DE LÉBjID’.société pleine de charmes, les heures d’une nuit fraîche ;’ combien’

de fois elles se sont écoulées pour moi, sous le toit du marchanddont l’ensei ne m’avoit attiré, lors même que son vin étoit au tauxle plus élevé Là j’achetois à, grand prix la liqueur conservée dans

des urnes brunes et antiques, ou puisée dans des amphores en-duites d’une poixvnoire , dont le cachet avoit été briséf’Souvent

j’ai goûté dès le matin la douceur d’une liqueur vermeille, auxsons mélodieux d’un luth dont les cordes obéissoient aux doigtsd’une musicienne consommée dans son art’.’ Pour me livrer à ces

plaisirs, j’ai devancé l’oiseau dont le chant annonce le retour del’aurore, afin que déjà j’eusse vidé plusieurs fois la coupe, avant

le réveil des hommes qui consacrent au sommeil les premièresheures du jour.’Souvent, au lever du soleil, j’ai protégé le voya-geur contre la bise ou la froidure du Smatin , lorsque l’aquilon tenoitentre ses mains les rênes des ven "ÇtToujours j’étais le défenseur

des droits de la tribu; un cheval agile portoit mes armes , et sabride passée autour de mes reins me tenoit lieu de ceinture,

a’ V lorsque de grand matin je sautois sur son dos , lorsque je me tenois

(f

en observation sur une colline poudreuse dont la poussière tou-choit aux drapeaux de l’ennemiÏfJ’y demeurois jusqu’à ce quel’astre du jour plongeât sa main dans les noires obscurités de lanuit, et que les ténèbres couvrissent de leurs voiles les jpçssagesmal défendus et favorables aux projets de nos ennemis.’Alhrs jedescendois dans la plaine, et mon généreux coursier y demeliroitimmobile à son poste, et la tête élevée: on eût dit le fût d’unpalmier, dépouillé de feuillage. et dont la hauteur fait reculerd’effroi l’homme chargé de monter au faite pour en cueillir les.dattesfzféJe l’ai habitué à courir avec autant et plus de vitesse quel’autruche; lorsqu’il est échauffé, et que son corps ne pèse rien ,

la selle s’agite sur son dos, un torrent d’eau coule sur n poitrail.des flots d’une sueur écumante baignent ses sangles: lors mêmeil dresse la tête , il appuie sur la bride qui contient son ardeur , il lafrappe à coups redoublés. Telle une Colombe qu’entraîne le vol ra-pide de ses compagnes , se précipite vers les eaux pour s’y désaltérer;

f 0 A cette cour qui rassemble une foule d’étrangers, inconnus les

uns

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MOALLAKA DE LÉBID. 137uns aux autres, à cette cour dont tous ils recherchent les faveurset redoutent le blâme7;’où se menacent à l’envi , de leurs implacables

haines, des lions altiers que l’on prendroit pour les génies malfai-sans de Bédhi (1), et dont les pieds ne reculent jamaislfj’ai con-fondu leurs vaines prétentions , et reconnu leurs justes droits ; maisles plus fiers d’entre eux n’ont pu se prévaloir contre moi de la

noblesse de leur origine. 4 .Ï) Souvent aussi j’ai invité mes compagnons à partager entre euxles membres d’un chameau que j’ai sacrifié à leur divertissement,

et j’ai voulu qu’ils consultassent le sort avec des flèches touteségalesi.’ e n’ailaisséau sort que le choix de la victime, prêt à l’aban-

donn toute entière à mes voisins assemblés goit qu’il tombât surun animal stérile ou sur une mère féconde (2j Chez moi, l’hôte oul’étranger qui demande l’hospitalité, se croit dans la vallée de Té-

bala, au milieu de ses plaines fertileé. La femme réduite à l’indi-gence, vient chercher un asyle près des cordages de ma tente : sousles haillons qui la couvrent à peine, elle ressemble au chameaudévoué à la mort et attaché près d’un tombeau, pour y périr de

faim et de langueurw’Lorsque les vents se combattent dans laplaine, les enfans orphelins de cette mère désolée, entourant matable , se plongent dans les canaux de ma bienfaisance.

3 Quand un même lieu réunit les tribus assemblées , toujours ils’élève de notre sein un homme également propre, aux grandeset périlleuses entreprises, et à décider les querellesf’lqui, dans lepartage du butin ,7 assure les droits de sa famille et s’en rend l zélédéfenseur, tandis qu’il sacrifie généreusement les siens propres ; des

chefs dont la libéralité fournit à leurs compagnons les moyens dese signaler par des actes de bienfaisance; prodigues de bienfaits etjaloux seulement de la gloire qui suit les plus nobles vertus , de

(I) Bédlti paroit ici un nom propre: lots formés des diverses parties de l’aniccomme nom appellatif, ou plutôt comme mal; mais u’il s’en est servi pour tirer auadjectif, ce mot signifie un terrain aride, sort celui e ses chameaux qui seroit sa-où il ne pousse point d’herbe. crifié à ses convives, prêt in leur abandon-

(2) Lébid veut dire qu’il n’a as em.- ner l’animal du plus grand prix, commeployé les flèches , comme c’est ’usage, Celui qur a le m0105 de Valeur-

s pour tirer au sort entre les joueurs lesS

axa-t... us «PÂÎD’ --

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138 MÔALLAKA DE LÉBID.-cette gloire que? ar leurs exemples, leurs aïeux leur ont apprisà regarder comm leur patrimoine; car chaque peuple reconnaîtdes lois fondées sur l’usage, et un modèle auquel il se conforme.

fg Pour eux, jamais leur éclat ne sera terni ; jamais leur conduite

Yl

ne sera altérée, parce qu’ils ne savent ce que c’est que de laisser

leur raison céder à laséduction de leurs passions. -. 37 O toi qui nous portes envie, contente-toi du partage qu’a fait

le roi souverain; car celui qui a distribué entre nous les qualitéset les penchans, les connoissoit parfaitemenlï Lorsqu’il a partagéentre une troupe de familles rassemblées la fidélité et la bonnefoi, il nous en a départi la plus riche portio il il a construit pournous l’édifice élevé de la gloire; nos ’eillards et nos jeunes genss’empressent d’en atteindre le faîte (1 Ce sont eux qui, au jourde l’adversité, combattent pour la défense de la tribu; eux quimontent à cheval pour la commander; eux qui jugentses difi’érens.Ils sont bienfaisans comme le printemps, pour le malheureux quicherche un asyle auprès d’eux, p r la veuve au gré de qui lesannées s’écoulent trop lentemenyylls ne forment tous ensemblequ’une seule famille, unie par les liens les plus étroits, pour dé-jouer les mauvais desseins des envieux qui voudroient les empêacher de s’entr’aider à propos, et de leurs indignes compatriotesprêts à s’unir à leurs ennemis.

(t) On apprend parle commentaire de siens. C’est ainsi qu’on lit dans l’éditionZouze’ni,que quelques personnes placent de W. Jones, et je préférerois volontiersce vers , il a construit pour nous ôte. im- cette disposition. Sans cela ,on ne sait tropmédiatement après ces mots, parce qu’ils à quoi rapporter les aflixes dene savent pas ce que c’est ut de laisser leur . Mais aussi alors il faut sous-raisvn céder à la séduction de leur: pas- entendre ml Dieu, pour sujetdu verbe

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I39

SENTENCESgMORALES

EXTRAITES HAMMASA .

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