Négociations commerciales et Assurance: Etude de cas de la CIMA

Sékou F. Doumbouya, Programme Officer, ILEAPPrésentation basée sur Doumbouya, Sékou et Nana, François (2009), “Négociations commerciales et l’Assurance: Etude de 

cas de la CIMA“,  ILEAP Background Paperg p

Douala, 20‐21 février 2009

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PlanPlan

• Introduction/ContexteIntroduction/Contexte

• Formes que prend le Commerce International des Services d’Assurance

• Motivations de la réglementation dans le secteur

• Audit réglementaire du cas de la CIMAAudit réglementaire du cas de la CIMA

• Participation au niveau multilatéral des membres de la CIMA

• Options pour les négociations d’APE

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Introduction/Contexte/• Secteur fortement réglementé; Rôle reconnu dans la croissance 

économique

• Echec de conclusion d’un accord à la fin du cycle d’Uruguay sur l’assurance

• Accord intérimaire de juillet 1995 au titre de l’AGCSAccord intérimaire de juillet 1995 au titre de lAGCS

• Conclusion d’un accord en décembre 1997 au titre de l’AGCS

• Participation de quelques pays d’Afrique dans les négociations d’Uruguay et de 1997

Réf i l d d l CIMA d l 1995• Réformes commerciales des pays de la CIMA dans le secteur en 1995

• Décisions pour l’APE sur le secteur: ne rien faire, consolider au statu‐quo, en deçà ou au dessus (réformes) liberalisation ulterieure reformesen deçà ou au dessus (réformes), liberalisation ulterieure, reformes, 

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Formes que prend le commerce international des i d’ M d 1services d’assurance: Mode 1

• Fourniture de services par des assureurs non résidentsp– Assurance concernant les risques pour transport maritime ou aérien

– Réassurance et rétrocession

l'assurance mondiale d'entreprises multinationales opérant à– l assurance mondiale d entreprises multinationales opérant à l'étranger

• Concrètement: – Envoi des spécialistes à l'étranger pour analyser les risques et établir 

les modalités des contrats

– Lorsque l'assureur non résident reçoit des déclarations de sinistres, il peut choisir de les faire examiner et valider par un agent local ou dépêcher sur les lieux un employé du siège

• Les réglementations peuvent imposer des barrières!g p p

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Formes que prend le commerce international des i d’ M d 2services d’assurance: Mode 2

• Achats effectués par des résidents:p– Assurance pour transport maritime ou aérien

– Marchandises en transit international

Services auxiliaires à l’assurance– Services auxiliaires à l assurance

• Les réglementations peuvent imposer des barrières!

5

Formes que prend le commerce international des i d’ M d 3services d’assurance: Mode 3

• Etablissement  à l'étranger par le biais:– de succursales 

– d'agences

– de filialesde filiales 

• Les réglementations peuvent imposer des barrières!– une succursale peut lier ses risques aux réserves de la société mère au 

li d i t i d l bilité d llieu de maintenir une marge de solvabilité propre dans le pays importateur

– les autorités qui délivrent les licences préfèrent parfois les filiales qui t tit é iété f é t l i d tsont constituées en sociétés conformément aux lois du pays et 

peuvent avoir une participation locale majoritaire

• Les réglementations nationales peuvent imposer des barrières!

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Formes que prend le commerce international des i d’ M d 4services d’assurance: Mode 4

• Admission temporaire de personnelp p

• Souvent associée à une présence commerciale: – cadres de direction supérieurs

– spécialistes en opérations

– spécialistes des services informatiques, des services de télécommunication et des questions comptables de l’assureur

– spécialistes des questions actuarielles et juridiques

• Les réglementations nationales peuvent imposer des• Les réglementations nationales peuvent imposer des barrières!

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Motivations de la réglementation (1)

• Protection du consommateur– Garanties suffisantes de la solvabilité et l’intégrité des assureursGaranties suffisantes de la solvabilité et l intégrité des assureurs

– Raisons: les consommateurs ne sont pas censés devoir évaluer avec exactitude la solidité financière des compagnies

D’où le contrôle réglementaire:– D où le contrôle réglementaire: • solvabilité des assureurs,

• compétence des propriétaires et des gérants, 

• les accords de réassurance,les accords de réassurance, 

• les investissements autorisés, 

• les pratiques commerciales et les modalités des contrats d'assurance.

– les succursales sont généralement moins bien accueillies que les g qfiliales

– Les succursales acceptées sont parfois soumises à des prescriptions de dépôt spéciales destinées à protéger les détenteurs de policesp p p g p

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Motivations de la réglementation (2)

• Rôle de l’assurance dans l’économie nationale

– renforcer les marchés financiers locaux en retenant les capitaux qui résultent des opérations d'assurance

– L'assurance‐vie est l'une des principales sources d'épargne individuelle

– Pourquoi: laps de temps qui s'écoule entre la collecte des primes et le règlement des sinistres

– Obligations réglementaires: Obligation d'investir une part considérable des fonds dans le pays d'origine des primes 

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Motivations de la réglementation (3)g ( )

• Mercantilisme:

– Atténuer l'incidence des importations d'assurances et de réassurances au niveau de la balance des paiements

– encourager la souscription d'assurances transport international ou sur facultés auprès d'assureurs nationauxfacultés auprès d assureurs nationaux

– protection contre la concurrence étrangère pour promouvoir la création d'emploiscréation d emplois

– Éviter une concurrence excessive qui pourrait entraîner l'insolvabilité de certains assureursde certains assureurs

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Le contour du secteurW120 d l’OMC C d CIMA A AGCS lW120 de l’OMC Code CIMA Annexe  AGCS sur les 

services financiers

Services d'assurance sur la vie,  Assurance sur la vie (article 328) assurance directe (y compris l'accident et la maladie coassurance), sur la vie et autre 

que sur la vie

Services d'assurance autre que surl

IARD (article 328), y compris l’ d l

réassurance et rétrocessionla vie l’accident et la vie

Services de réassurance et de rétrocession

réassurance et rétrocession intermédiation en assurance, par exemple activités de courtage et d’agenced agence

Services auxiliaires à l'assurance (y compris services de courtage et d'agence

Services auxiliaires à l'assurance (y compris services de courtage et d'agence

services auxiliaires de l’assurance, par exemple service de consultation, service actuariel, g g , ,service d’évaluation du risque et service de liquidation des sinistres

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Réglementation, Supervision et Principaux acteursg , p p

• Conseil des Ministres de la CIMA: adopte la législation unique ddes assurances

• La CRCA (Commission Régionale de Contrôle des Assurances) est l’organe régulateur de la Conférence (Article 309)g g ( )

• Les directions nationales des assurances placées sous la responsabilité du ministre en charge des assurances 

i l l i l d l CRCAconstituent les relais locaux de la CRCA

• Le Code CIMA est complété par les législations nationales.  Selon l’article 278 du code (Titre II du Livre II), l’assurance desSelon l article 278 du code (Titre II du Livre II), l assurance des facultés à l’importation revêt un caractère obligatoire dans la mesure où les législations nationales le prévoient et est alors régie par les dispositions spécifiques de ces législationsrégie par les dispositions spécifiques de ces législations.

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Réglementation, Supervision et Principaux acteurs (2)g , p p ( )

• En Côte d’Ivoire, la domiciliation de l’assurance des facultés à l’i t ti été d (à ) bli t il’importation a été rendue (à nouveau) obligatoire par l’ordonnance n° 2007‐478 du 16 mai 2007.

• Au Cameroun, l'assurance fret est obligatoire, de même que l'assurance des risques de chantier pour les constructions d l û é i à 100 illi d f CFAdont le coût est supérieur à 100 millions de francs CFA

• Une loi de 1975 oblige à souscrire l'assurance fret auprès• Une loi de 1975 oblige à souscrire l assurance fret auprès d'une compagnie "camerounaise" si le montant des marchandises importées est  égal ou supérieur à 500 000 ffrancs CFA

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Audit réglementaire pour les Assurances sur la vie et autres que sur la vie

Limitations concernant l'accès aux marchés Limitations concernant le traitement national

1) Les risques situés dans un Etat membre de la CIMA doivent être assurés par des compagnies agréées dans l’Etat membre et ne peuvent pas être couverts par

1)  ?

l Etat membre, et ne peuvent pas être couverts par des entreprises non‐résidentes (Articles 308 et 326)

2) ? 2) ?

3) Sauf dérogation expresse du Ministre en charge des  3) ?) g p gassurances, les risques situés dans un pays de la CIMA doivent être couverts par des entreprises agréées localement (articles 308 et 326).

Toute demande d'agrément présentée par une

)

Toute demande d agrément présentée par une entreprise étrangère doit comporter la justification que l'entreprise possède sur le territoire de l’Etat membre une succursale où elle fait élection de domicile (article 328‐6 :e) du Code CIMA)

4) ? 4) le mandataire général des succursales agrées dans un Etat membre de la CIMA doit avoir son domicile et résider sur le territoire de l’Etat membre depuis six mois au moins (Articles 328‐6 : c), 328‐6 :e) et  328‐7)

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Audit réglementaire pour la Réassurance et la Rétrocession

Limitations concernant l'accès aux marchés Limitations concernant le traitement national

1) Toute cession en réassurance à l'étranger  1) ?portant sur plus de 75 pour cent d'un risque situé sur le territoire d'un État membre de la CIMA est soumise à l'autorisation du Ministre en charge des assurances, à l'exception des branches d'assurance portant sur les véhicules et le transport ferroviaires, aériens, et maritimes, pour lesquelles l'autorisation n'est pas requise.

2) ? 2) ?

3) Un traitement de faveur existe pour deux 3) ?3) Un traitement de faveur existe pour deux réassureurs africains à savoir la CICA‐RE et l’AFRICA‐RE: cessions obligatoires 25%

3) ?

4) ? 4) ?4) ? 4) ?

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Intermédiation en assurance : courtage et agenceg g

Limitations concernant l'accès aux marchés Limitations concernant le traitement national

1) non autorisées car l’article 533 sur les documents d’autorisation des courtiers d’assurance et sociétés de courtage d’assurance indique que les personnes physiques et

1) ?

indique que les personnes physiques et morales doivent justifier d’un établissement permanent sur le territoire d’exercice de l’activité.

2) ? 2) ?2) ? 2) ?

3) Conformément à l’article 508 et sous réserve des dérogations prévues aux articles 503 et 504, seuls les ressortissants d'un État membre 

3)

de la CIMA peuvent exercer les professions de courtier et d'agent général.

4) ? 4) ?

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Participation multilatérale des pays de la CIMA

Cycle  Engagements  Engagements  Exemptions d'Uruguay  annexés au 

cinquième Protocole sur les services

unilatéraux NPF

les services financiers

Côte d'Ivoire 18 novembre 1999

Gabon 15 avril 1994

Sénégal 26 février 1998 26 février 1998

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Analyse des engagements pris dans l’AGCS

• Gabon:

– Aucune limitation en prestation transfrontière sur les servicesAucune limitation en prestation transfrontière sur les services d'assurance et relatifs à l'assurance‐vie (CPC 8121‐8129‐81299‐8140). Quelle implication pour le reste de la zone CIMA?

• Tous les pays de la CIMA exceptés le Sénégal et la CI:Tous les pays de la CIMA, exceptés le Sénégal et la CI: 

– Aucune exemption au traitement n’a été demandée pour les ressortissants d'un État membre de la CIMA en vue d’exercer les professions de courtier et d'agentprofessions de courtier et d agent  

• Sénégal et CI:

– L’exemption au traitement NPF pour les professions de courtier et d'agent ne devraient dépasser 10 ans en principed agent ne devraient dépasser 10 ans en principe

– La SEN‐RE n’existe plus: l’engagement pris pour les services de réassurance reste t‐il toujours d’actualité ?

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Options pour les APEOptions pour les APE 

• Option 0:  corriger quelques engagements AGCS de certains p g q q g gpays et ne prendre aucun engagement « AGCS plus »

• Option 1: s’engager à s’aligner sur les engagements du pays (h G b ) i l l t d l’AGCS l d(hors Gabon) qui a le plus ouvert dans l’AGCS pour les pays de la CIMA et les autres pays consolident à un niveau inférieur au statu quo national

• Option 2: consolider le statu quo 

• Option 3: s’engager à procéder à une libéralisation ultérieure

• Option 4: s’engager à ouvrir leur marché

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Par mode et sous‐secteurPar mode et sous secteur

Option 0 Option 1 Option 2 Option 3 Option 4

AM AM AM AM AM

TN TN TN TN TN

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Quelques Références

• Doumbouya, Sékou et Nana, François (2009), “Négociations commerciales et l’Assurance: Etude de cas de la CIMA“,  ILEAP Background Paper

• Skipper, Jr. Harold D. (1997) Foreign Insurers in Emerging Markets: Issues and Concern, International Insurance Foundation

• OCDE (2004) Organisation des négociations fondées sur le principe des “offres et requêtes » dans le cadre de l’AGCS : le cas des services qd’assurance, Paris

• UNCTAD (2007) Trade and development aspects of insurance services andUNCTAD (2007) Trade and development aspects of insurance services and regulatory frameworks, New York and Geneva

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Merci pour votre attention!p

– Pour des questions additionnelles, contacter Sékou Falil DoumbouyaSékou Falil DoumbouyaILEAP/JEICPs.doumbouya@ileap‐jeicp.orgwww.ileap‐jeicp.org

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