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Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie Secrétariat d'Etat à l'Industrie Conseil Général des Conseil Général des Mines Technologies de l'Information Internet et Entreprise mirages et opportunités Pour un plan d'action Contribution à l'analyse de l'économie de l'Internet Rapport de la Mission conduite par Jean-Michel YOLIN, Ingénieur Général des Mines avec Jean-Claude Merlin, Ingénieur Général des Télécommunications

Ministère de l Economie, des Finances et de l Industrietdcorrige.com/doc/1651.doc  · Web viewLes chercheurs américains utilisent très vite ce réseau qui leur permet de se partager

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Ministère de lEconomie, des Finances et de lIndustrie

43

2

Internet et PMI JM Yolin 20 juin 1999 D:\&JM\INTERNET\MIRAGE2001\&1028MIRAGE2001.DOC

Répartition par Pays du nombre de Domaines en Europe

source

www.ripe.net

number of Real Host

sept 2001

Belgique

329

Autriche

529

Suisse

604

Italie

891

Royaume Uni

2.129

France

783

Péninsule

Ibérique

644

Grèce 137

Pays Scandinaves

2.267

Allemagne

2.387

Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie

Secrétariat d'Etat

à l'Industrie

Conseil Général des

Conseil Général des

Mines

Technologies de l'Information

Internet et Entreprise

mirages et opportunités

Pour un plan d'action

Contribution à l'analyse de l'économie de l'Internet

Rapport de la Mission conduite par

Jean-Michel YOLIN, Ingénieur Général des Mines

avec

Jean-Claude Merlin, Ingénieur Général des Télécommunications

Grégoire Postel-Vinay Ingénieur en Chef des Mines

Christian Scherer Ingénieur en Chef des Mines

Mise à jour 29 octobre 2001

Préambule.

Ce rapport 2001 v2 est la cinquième édition depuis la première demande du Ministre en 1997 nous chargeant

· d'examiner de quelle façon Internet pouvait participer à la compétitivité de nos entreprises

· de contribuer à la réflexion sur les actions à conduire notamment au profit des PME.

Depuis lors, dans notre pays, beaucoup de chemin a été parcouru sous l'impulsion d'initiatives tant publiques (dans le cadre du PAGSI) que privées.

De nombreuses missions aux Etats-Unis et dans plusieurs pays européens (notamment dans l’Europe du Nord) et de très fréquentes visites d’entreprises françaises et européennes nous ont cependant montré que si depuis 1998 notre pays a amorcé son décollage, outre atlantique comme chez nos voisins d’Europe du Nord ces dernières années ont vu une accélération des utilisation des technologies de l’Internet par les entreprises traditionnelles.

· Certes nous ne nous laissons plus distancer en valeur relative

· Mais nous ne comblons encore que partiellement notre retard vis à vis de pays qui poursuivent une croissance exponentielle tant en terme de volume qu’en terme de sophistication des usages : ceux-ci progressivement transforment en profondeur le fonctionnement des entreprises de toute taille et de tous secteurs et conduisent à repenser tous les métiers. Finance et logistique sont particulièrement riches de marges de progrès

Notons que, plus encore que les pays latins, le Japon, sans doute pour des raisons culturelles analogues de "gestion du pouvoir" éprouve les plus grandes difficultés à s'adapter à ce bouleversement de l'économie mais que néanmoins de nombreux Français réussissent remarquablement dans ce domaine pour peu que l'environnement soit favorable

En ce qui concerne les créations d'entreprises 1999 et début 2000 ont vu l’explosion des « jeunes pousses » et l’émergence des « Business Angels ». Comme tout phénomène brutal une telle croissance ne pouvait se produire "à-coups" et aux excès qui ont culminé en mars 2000 ont succédé d'autres excès en sens inverse.

2001 a vu de nombreuses fusions ou faillites, soit parce qu'il n'y a pas toujours la place pour plusieurs compétiteurs sur un même créneau, soit pour des problèmes de gestion, soit parce que les capitaux ont manqué pour atteindre le point mort, soit aussi bien souvent parce que les anticipations sur le marché ont été trop optimistes. Pour autant les idées portant ces entreprises ne nous paraissent pas devoir être effacées de nos mémoires car dans d'autres circonstances elles pourront peut-être se révéler fécondes et nous ne les avons donc pas "gommées" de cette édition 2001 v2

Gageons que dans le futur d'autres ajustements auront lieu et gardons à l'esprit que les aventures risquées ne peuvent toutes déboucher sur des succès…

En 2001, si les cours de bourse se sont effondré les usages ont continué à connaître une très vive croissance (plus que doublement d'une année sur l'autre des principaux indicateurs). Une mer ne monte en général pas de façon régulière et continue mais par des vagues successives, qui chacune, après la déferlante, donne l'apparence de se retirer

En particulier les grands groupes français ont véritablement commencé à s'approprier les outils de l'internet pour renforcer leur compétitivité et leur réactivité, au delà des sites institutionnels et de timides essai de commerce en ligne sans grand impact stratégique:

Cette année, année de consolidation, pas d'émergence de concept radicalement nouveaux (si ce n'est le Peer to Peer, véritable retour au source sur le plan conceptuel mais qui n'a pas encore trouvé sa place opérationnelle), mais

· Demarrage effectif de "l'entreprise virtuelle", permettant de faire fonctionner en flux tendu l'entreprise et toute sa cascade de donneurs d'ordre et de sous-traitants, tant pour la conception de nouveaux produits que pour leur production (automobile, aéronautique, chimie, électronique…): les annonces spectaculaires d'Alcatel montrent, face à la crise, un recentrage sur le cœur de métier de chaque partenaire pour gagner en compétitivité

· Plus que le développement des ventes, l'objectif de réduire les couts et les délais. Cela a conduit dans tous les secteurs à un développement des outils de l'internet pour la fonction "achat" : "places de marché" et approvisionnement électroniquequi se comptent aujourd'hui par centaines et dont nombre d'entre elles affichent des objectifs dépassant les 100 milliards de dollars de transactions annuelles

· l'enrichissement des usages et l'ouverture (trop) progressive de la concurrence au niveau des opérateurs entraine une baisse des prix et une poussée très forte vers les réseaux à haut débit et au déploiement industriel des technologies optiques et de l'ADSL (2 points forts de notre industrie), alors que le satellite se marginalise

· le développement des usages "nomades" de l'Internet avec l'intégration progressive des innombrables type de terminaux mobiles, l'explosion de l'usage des "texto" (SMS) pour effectuer des transactions ou même téléopérer des machines (palliant l'echec de la norme WAP) le démarrage du GPRS et l'attribution des licences UMTS

· l'émergence du marché de l'éducation en ligne (e-learning), enjeu à la fois pour la balance commerciale (en dizaines de milliards de dollars) comme pour la balance culturelle, il concerne la principale matière première de demain: la matière grise, tant pour sa première transformation que pour sa maintenance

· remise en cause des principes mêmes de la "normalisation", élément majeur de toute stratégie industrielle: les processus traditionnels, basés sur l'élaboration diplomatiques de consensus entre entités intitutionnelles, ont été complètement balayés car incapables de suivre le rythme qu'implique les NTIC : des forums informels, regroupant les quelques acteurs déterminants se sont substitués à eux, les reléguant au rôle de spectateurs régularisant des "voies de fait" ce qui n'est pas sans poser problème en terme de règles de concurrence

· la prise de conscience des risques en terme de sécurité et de stabilité inhérents au système d'exploitation de Microsoft et le développement des logiciels libres GNU/Linux

Un grand nombre de personnes (entreprises, sociétés de conseil, organismes de formation,…) nous ont suggéré d'assurer la mise à jour d'un rapport qu'ils utilisent comme document de référence (support de cours, source d'exemples d'application pour la sensibilisation et le conseil, guide méthodologique, …).

La présente version essaye de répondre à cette demande: Comme la précédente, celle-ci est consultable à l'adresse www.ensmp.fr/industrie/jmycs (depuis sa première publication ce rapport a reçu 870.000 requêtes provenant de 103 pays), où il est possible de la télécharger ou de l'utiliser en format html comme plate-forme de navigation pour accéder à toutes les sources citées (le sommaire très détaillé essaie de faciliter un accès direct et rapide à la préoccupation du lecteur).

En outre une page de News - www.yolin.net - permettra de continuer à l'enrichir progressivement par des développements spécifiques (intelligence économique, création d'entreprises dans les NTIC, infrastructures et aménagement du territoire, Internet et collectivités locales, …) et de rester à votre écoute pour continuer à capitaliser notre expérience collective.

Merci à tous

161L'Internet en deux mots

1.1Le fruit étrange de la liaison entre la rigueur des militaires et la créativité libertaire des chercheurs sur fond de guerre froide16

1.1.1Dans les années 70, une initiative pour limiter la vulnérabilité des réseaux informatiques en cas d'attaque nucléaire :16

1.1.2Un apport décisif des chercheurs en terme d'ergonomie et de convivialité :16

1.1.3Qui paye ? Qui contrôle ? :18

1.1.3.1Aujourd'hui un financement à 90% privé et une régulation par consensus18

1.1.3.2…sauf pour préparer la génération suivante : une action forte de l'Etat américain18

1.1.3.3Qui le contrôle ? : une régulation par consensus19

1.1.4Une technologie peu onéreuse, et accessible aux PME19

1.1.5Une technologie simple et intuitive dans sa mise en œuvre20

1.1.6Invulnérable aux attaques atomiques... mais pas aux pirates : l'e-crime20

1.1.7Une distinction à opérer entre réseau de transport et règles de circulation: "la tuyauterie"(le réseau Internet) et les "protocoles" (les "technologies" Internet)21

1.1.8Un faux problème: le débat entre contenu ou contenant. Internet est surtout un standard transactionnel permettant l'émergence d'une nouvelle organisation de l'économie et de la société21

1.2Au-delà du mail et de la navigation, les multiples fonctions d'internet:21

1.2.1.1De nouveaux moyens de communiquer rapides, bon marché, efficaces ouvrant de nouvelles possibilités22

1.2.1.1.1Le courrier électronique l'e-mail ou courriel22

1.2.1.1.2La téléphonie "IP" (VoIP): "l'international pour le prix du local" avec d'importantes fonctionnalités en sus22

1.2.1.1.3La visiophonie, la téléconférence, pour une communication plus riche23

1.2.1.1.4voir à distance en trois dimensions : un atout pour le tourisme, l'immobilier ou les catalogues23

1.2.1.1.5Des Forums, des espaces pour bavarder (IRC "Internet Relay Chat", messageries instantannées),23

1.2.1.1.6Un outil aussi de communication entre les machines: à l'usine comme à la maison (domotique)23

1.2.1.1.7La Radio et la télévision sur internet24

1.2.1.1.8Vision 3D, réalité virtuelle24

1.2.1.1.9de nouveaux outils prêts à sortir des laboratoires: goût, odorat, toucher, reconnaissance des expressions du visage25

1.2.1.1.10Trouver des informations parmi des centaines de millions de documents25

1.2.1.1.11Les annuaires et moteurs de recherche26

1.2.1.1.12La recherche à travers les newsgroup27

1.2.1.1.13La recherche dans les banques de données27

1.2.1.1.14Le stockage des informations27

1.2.1.1.15La reconnaissance vocale27

1.2.1.1.16La synthèse vocale28

1.2.1.1.17La traduction automatique28

1.2.1.1.18La reconnaissance de l'écriture manuscrite28

1.2.1.1.19L'exploitation des flux d'information28

1.2.1.2Se procurer des produits et services sur le web28

1.2.1.2.1Le téléchargement de programmes informatiques, de données, d'images, de sons, de vidéo... :28

1.2.1.2.2Faire ses courses sur internet, des magasins ouverts 24/7 payer en ligne ou entre particuliers28

1.2.1.2.3Accomplir les formalités administratives28

1.2.1.3Publier de l'information accessible du monde entier29

1.2.1.4Travailler ensemble malgré les distances29

1.2.1.4.1Partager des documents29

1.2.1.4.2Partager des moyens de calcul29

1.2.1.4.3Partager des moyens de stockage de données30

1.2.1.5Surveiller et agir à distance: télésurveiller et téléopérer, depuis Telnetjusqu'au simple SMS30

1.2.1.6L'arrivée du haut débit et de l'accès internet nomade30

1.2.1.7Le Peer to Peer (P to P), un retour au source, la mise en réseau des ordinateurs sans serveur central30

1.2.1.8Des technologies avec de la réserve de puissance sous le pied: les lois de Moore, de Machrone et de Rock31

1.3Un développement explosif: une "Hot-Technologie"32

1.3.1.1Dans tous les pays développés une croissance exponentielle mais difficile à mesurer32

1.3.1.1.1La fantastique explosion d'Internet : les "dog years"32

1.3.1.1.2…mais que mesure-t-on? Est-ce significatif de la réalité des évolutions importantes?32

1.3.1.2Quelques repères chiffrés néanmoins34

1.3.1.3Les statistiques cachent plus de choses qu'elles n'en montrent: les "achats Online" ne sont que le sommet de l'isberg36

1.3.1.4Erreur que de croire qu'il y a d'un côté la net-économie et d'un autre l'ancienne: les Click & Mortar37

1.3.1.5la croissance en France et dans le monde38

1.3.1.5.1La France est en retard38

1.3.1.5.1.1les dernières années du siècle auront vu le décollage … mais pas le rattrapage.38

1.3.1.5.1.2Encore très masculin et élitiste39

1.3.1.5.1.3Les grands groupes français prennent le virage, l'année du décollage pour les mutations en profondeur39

1.3.1.5.1.4Les PME: en 2001 une prise de conscience encore faible40

1.3.1.5.2L'Amérique du Nord et Israel40

1.3.1.5.3L'Asie, partie plus tardivement mais elle connait une forte croissance41

1.3.1.5.4Les pays européens: la fracture Nord/Sud entre pays latins et anglo-saxons, les champions Nordiques41

1.3.1.5.5Le Minitel : notre langue d'Esope47

1.3.1.5.5.1Un atout :47

1.3.1.5.5.1.1Un fonds de commerce déjà établi pour le commerce électronique (transport, banque, VPC,...)47

1.3.1.5.5.1.2Une profession d'éditeurs nombreuse et prospère grâce en particulier à la formule kiosque qui permet une facturation simple et bien acceptée.48

1.3.1.5.5.1.3Des cyber-commerçants avant la lettre48

1.3.1.5.5.1.4Une profession de "télématiciens" performante48

1.3.1.5.5.1.5Des bases de données et des fonds documentaires très importants48

1.3.1.5.5.1.6Des ressources financières confortables qui permettent le financement du web48

1.3.1.5.5.2Un handicap :48

1.3.1.5.5.2.1le Minitel a renforcé notre tendance à raisonner au niveau Franco-Français48

1.3.1.5.5.2.2il nous a plus habitué à payer le temps que l'information48

1.3.1.5.5.2.3la confortable facilité de gestion d'un outil qui permet de facturer bien des choses…49

1.3.1.5.5.2.4apportant une réponse partielle mais rapide aux besoins principaux il limite l'appétence pour le web49

1.4Internet et les technologies traditionnelles de transfert de données électroniques49

1.4.1Internet : quoi de plus que le Minitel ?49

1.4.1.1beaucoup d'avantages :49

1.4.1.1.1Il est mondial, les "Netizen"49

1.4.1.1.2Peu onéreux … et en baisse rapide50

1.4.1.1.3Il offre quantité de fonctionnalités nouvelles50

1.4.1.1.4Il conduit à la "convergence" entre Téléphone, TV et information50

1.4.1.2Mais encore quelques problèmes à régler :51

1.4.1.2.1Facturation complexe par absence d'une fonction kiosque51

1.4.1.2.2Une lenteur parfois désespérante, plantages et déconnexions nécessitent patience et nerfs solides51

1.4.1.2.3Des règles issues du monde anglo-saxon: il sera difficile de réussir sans accepter d'en tenir compte51

1.4.2Des problèmes de sécurité pour les échanges via internet et pour la conservation des documents51

1.4.2.1Votre correspondant est-il ce qu'il prétend être? vos échanges n'ont-ils pas été altérés? Lus par un tiers?: vers une architecture de confiance permettant de donner une valeur juridique aux échanges51

1.4.2.2Lors de l'établissement d'un contrat électronique chaque "partie" en conserve un exemplaire: comment s'assurer de sa conformité à l'exemplaire d'origine ?52

1.4.2.3L'authentification des documents de toute nature: photo, vidéo, dessin,…52

1.4.2.4la signature électronique, les certificats, "l'Infrastructure à Clés Publiques" (ICP ou PKI)52

1.4.2.4.1le principe des clés asymétriques : Intégrité, authentification, confidentialité, non répudiation52

1.4.2.4.1.1Intégrité et authentification de l'émetteur, en chiffrant à l'aide de la clé secrète de l'émetteur: la signature52

1.4.2.4.1.2Confidentialité: chiffrement avec la clé publique du destinataire52

1.4.2.4.1.3Intégrité, authentification et confidentialité: le double chiffrement52

1.4.2.4.1.4Principe du théorème d'Euler:52

1.4.2.4.2Dans les faits c'est un peu plus compliqué : le "condensé" ou "hachis" et les "clés de session"53

1.4.2.4.2.1Pour l'Intégrité et identification de l'émetteur ou du signataire, le "condensé" ou "hachis"53

1.4.2.4.2.2Pour la confidentialité les "clés de session", clés de cryptage symétriques53

1.4.2.4.3Principe de l'architecture de confiance: comment être certain de l'identité de l'emetteur53

1.4.2.4.3.1L'Autorité de Certification (AC), tiers de confiance53

1.4.2.4.3.2L'autorité d'enregistrement54

1.4.2.4.3.3Les Services d'horodatage et d'archivage54

1.4.2.4.3.4L'architecture de confiance ICP (infrastructure de clés publiques) ou PKI (Public Key Infrastructures)54

1.4.2.4.3.5Une complexité qui heureusement n'est pas perceptible au niveau de l'utilisateur pour les messageries54

1.4.2.4.3.6Une ergonomie encore non stabilisée pour les documents (contrats,…)54

1.4.2.4.4Vers une valeur juridique aussi forte que le papier, aux niveaux mondial, européen et national55

1.4.2.5Les méthodes basées sur le cryptage sont elles sures?55

1.4.2.6Enjeux pour les entreprise et pour le pays de la réglementation de la cryptographie'55

1.4.2.7Des solutions pour sécuriser les transactions financières, problème des vol de numéros de carte de crédit56

1.4.2.7.1La carte à puce et e-card (carte virtuelle dynamique ou CVD)56

1.4.2.7.2Le porte-monnaie électronique (PME)57

1.4.2.7.3Le paiement entre particuliers par e-mail, Web, téléphone, SMS, infrarouge, …57

1.4.2.8Risques d'intrusion dans les systèmes informatiques :58

1.4.2.9C'est un Far-West aussi en matière de droit et de police58

1.4.3Quoi de plus que les RÉSEAUX d'échange de données professionnels existants ?58

1.4.3.1Moins onéreux et plus évolutif :59

1.4.3.2Mais une moindre qualité de service (garantie de sécurité et de débit): nécessité de passer de IPV4 à IPV659

1.4.4Les TECHNOLOGIES Internet : quoi de plus que les systèmes propriétaires ?59

1.4.4.1Des avantages majeurs: des logiciels plus abondants d'une qualité supérieure et moins cher59

1.4.4.2Le paradoxe des Logiciels Libres59

1.4.4.3Aucun inconvénient identifié62

1.5jamais une nouvelle technologie ne s'était imposée aussi rapidement62

2Un degré d'implication des entreprises dans Internet qui dépend aujourd'hui fortement du poids relatif du coût informationnel dans leur valeur ajoutée64

2.1L'information une part majeure et toujours croissante de la valeur ajoutée64

2.2Internet: une mutation majeure dans les processus économiques, il écrase le temps en lançant l'ensemble des phases simultanément et non l'une après l'autre64

2.2.1aujourd'hui des stades de production effectués les uns après les autres64

2.2.2Vers un processus continu: délais écrasés, stocks supprimés, une personnalisation de masse64

2.3L'Internet au service tant de la compétitivité que de l'expansion66

2.3.1.1Les technologies de l'Internet et la compétitivité66

2.3.1.2Les technologies de l'Internet et le développement66

2.3.1.3Internet et la création d'entreprises :66

2.3.1.4Faire une distinction entre PME et PMI n'apparaît pas pertinent67

2.4Les entreprises directement concernées par le fonctionnement d'Internet: nous n'avons sans doute rien à leur apporter mais beaucoup à apprendre d'elles67

2.5Les industries dont le métier consiste à produire ou à traiter de l'information : des clients naturels...mais qui vont devoir repenser leur métier67

2.5.1.1Les producteurs de logiciels68

2.5.1.2Les éditeurs de journaux et magazines (papier, radio ou TV)68

2.5.1.3La formation: un marché qui explose, le "e-learning"71

2.5.1.4Les professions financières: banques, assurance, courtiers, bourses des valeurs…73

2.5.1.5Les producteurs de services de loisir : hôtel, tour operator, opérateurs de billetterie75

2.6les professions où l'information est au cœur de la valeur ajoutée, mais qui, néanmoins, nécessitent un contact physique ou la livraison d'un objet :76

2.6.1.1Parmi les métiers à réinventer : ceux de la chaîne éditoriale76

2.6.1.1.1.1Les livres76

2.6.1.1.1.2La musique77

2.6.1.1.1.3la valeur attachée à la connaissance du client78

2.6.1.1.1.4De nouveaux modes de rémunération : les liens marchands, affiliation78

2.6.1.2Les intermédiaires du marché immobilier78

2.6.1.3Les entreprises et professions concernées par la e-santé78

2.7Enfin les PME "ordinaires" (celles pour lesquelles le contenu "immatériel" dans la valeur ajoutée n'est pas considéré comme l'élément essentiel du métier)80

3Quelles opportunités pour les PME "ordinaires" ?81

3.1Emettre de l'information : Site Web, Commerce électronique81

3.1.1NIVEAU 0 : l'option "zombie" mettre sur le Web une "carte de visite", le site "plaquette"81

3.1.1.1Le site zombie modeste. Un seul avantage, l'achat de votre nom81

3.1.1.2Mais de graves inconvénients83

3.1.1.3Une variante dans les grandes entreprises ou les institutions : le site "zombie trilingue de luxe "83

3.1.1.4De tout cela nous tirons une règle d'ergonomie majeure : la règle d'or des "20 kilo, 3 clic et 0 mépris"84

3.1.2NIVEAU 1 : le catalogue des produits, des services ou du savoir-faire. l'entreprise à l'écoute et au service du client, à la recherche de nouveaux partenaires ou collaborateurs, informant ses actionnaires et son environnement en cas de crise.85

3.1.2.1interactif : à l'écoute du client… en lui apportant des réponses rapides à ses e-mail85

3.1.2.2Ergonomique: penser d'abord à en faire un outil efficace pour le visiteur85

3.1.2.3Mise à jour permanente, richesse de l'information, économies par rapport au papier85

3.1.2.4Une visibilité internationale86

3.1.2.5Beaucoup d'information mais avec une stricte gestion des accès : le principe de la minijupe87

3.1.2.6Le site catalogue un moyen pour trouver de nouveaux partenaires.87

3.1.2.7Un moyen également pour trouver de nouveaux collaborateurs87

3.1.2.8Analyser la fréquentation de votre site pour en améliorer l’efficacité :88

3.1.2.8.1Qui vient vous voir ?88

3.1.2.8.2Comment les visiteurs circulent-ils entre vos pages ?88

3.1.2.9Un site spécifique pour les partenaires financiers88

3.1.2.10La communication en cas de crise : un site « fantôme » prêt à être mis en œuvre ?88

3.1.3NIVEAU 2 : vendre grâce à Internet: Le site transactionnel89

3.1.3.1Le paiement on line : un problème la plupart du temps secondaire et pourtant mis en tête des préoccupations par 43 % des PME françaises interrogées90

3.1.3.1.1Le paiement proprement dit, ne représente que 1% (ou moins) du prix final, sa valeur ajoutée est donc faible (sauf pour les micro-paiements)90

3.1.3.1.2Réinventer une fonction kiosque au profit des éditeurs et des marchands: Telco, Portails ou Banques?90

3.1.3.1.2.1Les professionnels de la facturation: opérateurs de télécommunications, fournisseurs d'accès Internet, compagnies délectricité, …91

3.1.3.1.2.2sites portails, principales portes d'entrée sur le web (AOL, Yahoo !, Netscape, Lycos…)92

3.1.3.1.3"we need banking but not bankers" (Bill Gates) la création de monnaie virtuelle?93

3.1.3.1.4La sécurité : Le risque réel n'est pas toujours où l'on croit93

3.1.4NIVEAU 3: un site à l'écoute du client vecteur d'un dialogue permettant une production sur mesure95

3.1.4.1Le vrai enjeux : la valeur ajoutée de toute la partie commerciale représente généralement 20 à 30 % du prix d'un produit ou d'un service vendu.95

3.1.4.2Ecoute attentive des clients et "production sur mesure de masse95

3.1.4.2.1Entreprises s'adressant à des clients individuels. le cœur de métier: bien connaître ses clients, le marketing "one to one" ou "1.2.1"96

3.1.4.2.2Le véritable fonds de commerce: la connaissance du client. Le problème des fichiers. Le cas Amazon96

3.1.4.2.3L'émergence des communautés d'acheteur : une cible privilégiée pour les PME :97

3.1.4.3Le développement de la marque et du produit, le référencement, la publicité, l'e-pub, l'e-mailing98

3.1.4.3.1Le référencement: une étape essentielle98

3.1.4.3.2la publicité, l'e-pub pourquoi99

3.1.4.3.2.1Le développement de la notoriété de la marque et des produits: un enjeu souvent majeur99

3.1.4.3.2.2Une stratégie qui explique les "pertes comptables" des leaders de la cote100

3.1.4.3.2.3Des techniques publicitaires en pleine évolution: de la pollution vers le service100

3.1.4.3.2.4un domaine promis à un brillant développement: mesure d'audience, base de facturation101

3.1.4.3.2.5des outils pour un pilotage des campagnes en temps réel101

3.1.4.3.2.6mais encore bien des problèmes techniques et surtout déonthologiques101

3.1.4.3.3l'e-pub, oui mais comment ?: 16 stratégies se dégagent pour chasser le pigeon sur le Web102

3.1.4.3.3.1La chasse à l'affût : s'afficher sur un portail, le bandeau, pop-up et pop-down, le sponsoring102

3.1.4.3.3.2La chasse à la glue : Le "mouse trapping"102

3.1.4.3.3.3La souricière : offrir un accès gratuit à ses clients102

3.1.4.3.3.4la technique du coucou: graver directement votre publicité sur le disque dur de votre prospect102

3.1.4.3.3.5l'appeau: payer l'internaute pour regarder votre publicité et attirer des congénères : la "cashbar"102

3.1.4.3.3.6le miroir aux alouettes: loteries gratuites cadeaux, clic humanitaire et jeux concours103

3.1.4.3.3.7La pêche au chalut: une présence sur une multitude de petits sites103

3.1.4.3.3.8La "chasse à courre": ne faire apparaître sa publicité qu'en fonction de l'internaute, les tags.103

3.1.4.3.3.9La chasse au furet : s'introduire masqué dans une "chat-room"104

3.1.4.3.3.10Baguer les pigeons : cookies, web-bugs, brownies, et autre "spywares"104

3.1.4.3.3.11Le braconnage: acheter le nom de son concurrent comme mot clé sur les moteurs, les “hijackwares”105

3.1.4.3.3.12La chasse à l'appât: le "couponing"106

3.1.4.3.3.13La chasse à la mixomatose :Le marketing viral106

3.1.4.3.3.14La chasse en meute: les partenariats, les échanges de bons procédés ( Web Ring)106

3.1.4.3.3.15La chasse en battue à l'aide de rabatteurs: les "liens marchands et les contrats avec les shopbots106

3.1.4.3.3.16La chasse à la mitraille: l'e-mailing, simple, rapide, peu onéreux mais éviter le SPAM : le "permission marketing107

3.1.4.3.4L'e-pub : un marché en forte croissance jusqu'en 2000 et qui entre en phase de maturité108

3.1.4.3.5Ne pas confondre publicité sur le Web et publicité pour votre Web108

3.1.4.3.6La fausse bonne idée : la galerie marchande109

3.1.5Quid des intermédiaires ? La création de la relation de confiance avec le client109

3.1.5.1un contact direct avec le client "d’économisant" tous les intermédiaires?109

3.1.5.2vers une disparition des intermédiaires qui n'apportent que surcouts et délais109

3.1.5.3…mais besoin de Conseil Confiance: dans un univers de plus en plus complexe, la règle "des 2 CON"109

3.1.5.3.1Davantage d'opportunités dans une monde plus complexe et en évolution rapide : un besoin de conseil109

3.1.5.3.2L'éloignement du client et du fournisseur et la nature virtuelle de leur contact pose à l'un comme à l'autre un problème de CONfiance.110

3.1.5.4"De nouvelles chaînes de valeur vont se créer éliminant au fur et à mesure les anciennes": les infomédiaires112

3.1.5.4.1des intermédiaires spécialisés dans les achats: faire gagner du temps et de l’argent aux clients112

3.1.5.4.2Les mandataires de communautés : les "infomédiaires"113

3.1.5.5l'émergence brutale début 2000 des "market places dans tous les secteurs professionnels113

3.1.5.5.1les avantages offerts par les places de marché: économies, rapidité, services, connaissance du marché113

3.1.5.5.2Une plus grande efficacité pour chacun des partenaires à travers le développement d'outils collaboratifs114

3.1.5.5.3La nécessité de poursuivre l'élaboration de standards pour mener l'intégration à son terme (UDDI, Soap)114

3.1.5.5.4Pour essayer de classer les market Places il existe de nombreuses typologies.114

3.1.5.5.5market-places créées par des intermédiaires: start-up, entreprise du secteur et courtiers115

3.1.5.5.5.1les start-up: de forts risques115

3.1.5.5.5.2Des entreprises du secteur concerné: rarement acceptable par les acteurs du marché115

3.1.5.5.5.3Des intermédiaires existants (courtiers, banquiers) : les meilleures chances115

3.1.5.5.5.4Quelques exemples115

3.1.5.5.6Des places de marché constituées par des coopératives d'acheteurs116

3.1.5.5.7Troisième cas enfin: c'est une coalition de vendeurs118

3.1.6Des formes de vente plus sophistiquées : le softselling, la vente et les achats aux enchères, la brocante, les bourses, les "meta-marchands", le we-commerce118

3.1.6.1Le "softselling": des sites pour se distraire ou trouver une information de référence118

3.1.6.1.1Des sites qui attirent, mais surtout qui retiennent: une qualité nécessaire sur le web, être "collant"118

3.1.6.1.2… et qui savent se rappeler à bon escient à votre souvenir119

3.1.6.1.3"labourez moins large mais plus profond", préférez "la part de client" à la "part de marché"": le CRM Customer Relationship Management119

3.1.6.1.4Les sites visant l'achat "coup de cœur"119

3.1.6.1.5Pour des acheteurs recherchant le meilleur rapport qualité/prix: informations, analyses comparatives, forums pour les clients, outils de simulation, liens vers d'autres informations,…120

3.1.6.1.6Des sites qui ne vendent un produit mais qui apportent une réponse globale au problème du client121

3.1.6.1.7Un nouveau marché de gros: celui de l'information, la "syndication de contenu"122

3.1.6.2Les Meta-Marchands122

3.1.6.3La vente et les achats aux enchères sur le Web, les brocantes, le we-commerce123

3.1.6.3.1La vente aux enchères: depuis "e-soldes" jusqu'à un marché majeur123

3.1.6.3.2les ventes aux enchères descendantes125

3.1.6.3.3Les achats aux enchères: les enchères descendantes125

3.1.6.3.4Les enchères inversées125

3.1.6.3.5Les enchères hollandaises125

3.1.6.3.6La brocante, la vente de "particulier à particulier": le "C to C"125

3.1.6.3.7Le troc126

3.1.6.3.8Les achats groupés: le we-commerce: les prix baissent en fonction du nombre de clients126

3.1.6.4Les sites d'appel d'offres :127

3.1.6.5Un outil pour toutes les bourses127

3.1.6.5.1A tout seigneur tout honneur : les bourses des valeurs127

3.1.6.5.2Mais aussi toutes les autres bourses:emploi, fret, déchets, technologies, partenariats, échanges, matériel d'occasion129

3.1.6.6L'écoute du client, la négociation commerciale et le back office129

3.1.6.6.1Première forme de dialogue: les FAQ et les systèmes experts129

3.1.6.6.2Seconde étape : l'échange par e-mail130

3.1.6.6.3Troisième étape : dialogue avec un opérateur, le click&talk et le click&see130

3.1.6.7Mise à disposition du produit, la logistique: coûts et respect des délais, facteurs déterminants du succès130

3.1.6.7.1Dématérialiser totalement quand c'est possible130

3.1.6.7.2Un élément majeur pour la compétitivité : l'infogistique130

3.1.6.7.3La vitesse de livraison et le respect des délais131

3.1.6.7.4Une profession et de multiples métiers promis à une évolution profonde131

3.1.6.8La facturation, l'encaissement, la gestion: elle se trouve très simplifiée132

3.1.6.9Le service après vente: ne pas l'oublier sous peine de voir fuir les clients132

3.1.7Quelles PME peuvent espérer le plus de bénéfice d'un "investissement Internet" pour faire du commerce électronique?134

3.1.7.1Pour le B to C134

3.1.7.1.1Tout d'abord bien entendu, les produits ou services dématérialisables: tourisme, finance, musique,…134

3.1.7.1.2En fonction du produit ou du service134

3.1.7.1.2.1Produits nécessitant beaucoup d'informations et de conseil voire des simulations avant l'achat134

3.1.7.1.2.2produits ayant potentiellement un créneau étroit mais mondial134

3.1.7.1.2.3produits s'adressant à un public de haut niveau culturel135

3.1.7.1.2.4produits s'adressant à une clientèle de passionnés135

3.1.7.1.2.5produits s'adressant à une clientèle "branchée"135

3.1.7.1.2.6produits cadeaux : une "hotte technologie" et cadeaux d'affaires135

3.1.7.1.2.7Services visant au rapprochement de l'offre et de la demande quand celui-ci est complexe et onéreux:136

3.1.7.1.2.8produits à durée de vie courte136

3.1.7.1.2.9produits saisonniers qu'un marché mondial permet de désaisonnaliser136

3.1.7.1.2.10produits définis sur mesure avec le client (marketing "one to one")136

3.1.7.1.2.11produits dont le coût de transport est faible par rapport à la valeur137

3.1.7.1.2.12produits qui peuvent se définir facilement par des caractéristiques objectives137

3.1.7.1.2.13produits nécessitant un service après vente important (gros électroménager, véhicule,….)137

3.1.7.1.2.14produits nécessitant pour leur élaboration des échanges techniques et administratifs nombreux137

3.1.7.1.2.15service rapide et personnalisé nécessitant beaucoup d'informations pour le client et lui économisant du temps:137

3.1.7.1.2.16les produits susceptibles d'être vendus aux enchères ou dans le cadre de bourses137

3.1.7.1.2.17entreprises jouant le rapport qualité/prix et cherchant à être repérées par les agents intelligents spécialisés137

3.1.7.1.2.18entreprises disposant d'une marque forte et qui ne peuvent s'offrir d'être absentes sur le Web137

3.1.7.1.2.19entreprises désireuses de fédérer autour d'elles des offres correspondant à des profils d'acheteurs137

3.1.7.1.3Bien entendu, produits destinés à d'autres entreprises : le B to B (business to business)137

3.2Réception d'information : recevoir, se faire livrer ou aller chercher l'information138

3.2.1Passive : exploiter ce qui arrive, le data mining138

3.2.2Semi-active : définir ses centres d'intérêt afin de recevoir automatiquement l'information pertinente ainsi que les mises à jour des logiciels utilisés (PUSH et Agents Intelligents)138

3.2.2.1La veille économique, technique ou commerciale :138

3.2.2.2Des informations personnalisées : le "narrow casting"138

3.2.2.3Une mise à jour automatique de vos logiciels139

3.2.2.4Une fonction d'alerte qui vous permet de réagir plus vite pour parer un danger ou saisir une opportunité139

3.2.2.5Des agents intelligents qui cherchent à votre place et apprennent à mieux connaître vos besoins140

3.2.2.6Téléalerte et téléaction140

3.2.2.7Ce sujet est de ceux qui soulèvent les passions140

3.2.3Une utilisation active des ressources du web140

3.2.3.1Recherche de compétences, recrutement140

3.2.3.2Une nouvelle voie pour la formation des membres du personnel de l'entreprises141

3.2.3.3Recherche de partenaires technologiques ou commerciaux142

3.2.3.4L'utilisation de services évolués en ligne: les ASP (Application Services Providers)142

3.2.3.5L'Intelligence Economique: Recherche d'informations techniques et économiques (brevets, publications, banques de données, normalisation, marques,.... )142

3.2.3.6Recherche d'information sur l'offre des concurrents143

3.2.3.7Renseignements commerciaux ou financiers sur les clients ou les partenaires143

3.2.3.8Recherche d'appels d'offre143

3.2.3.9Les achats; recherche de nouveaux fournisseurs, robots d'achat ("shopbots"), market-places143

3.2.4En guise de conclusion…144

3.3travail coopératif145

3.3.1A l'intérieur de l'entreprise l'Intranet145

3.3.1.1premier pas: donner à chaque salarié de l'entreprise une adresse électronique145

3.3.1.2Développer un Intranet ?145

3.3.1.3L'Intranet zombie : le e-journal d'entreprise145

3.3.1.4Les Intranets de première génération : la communication interne146

3.3.1.4.1Un point clé, donner l'accès à tous les sites d'implantation et au personnel nomade: les VPN146

3.3.1.4.2une messagerie interne : l'annuaire, la norme LDAP146

3.3.1.4.3Un réseau téléphonique IP146

3.3.1.4.4Un site web avec un portail d'accueil, des forums ou news group et un moteur de recherche146

3.3.1.4.5des fonctions "secrétariat général"147

3.3.1.4.6un système "Push" pour apporter à chacun l'information dont il a besoin147

3.3.1.5Le véritable Intranet: le système nerveux de l'entreprise147

3.3.1.5.1L'Intranet devient l'outil qui permet à la fois de réduire les coûts et d'accroître la réactivité de l'entreprise147

3.3.1.5.2L'intranet siège de la conception des nouveaux produits: le PLM Product Lifecycle Management148

3.3.1.5.3L'intranet permet le passage direct de la conception à la fabrication et la conduite de la production148

3.3.1.5.4L'intranet permet une connaissance et un suivi du client permettant de mieux le servir: le "Customer Relationship Management" CRM149

3.3.1.5.5L'Intranet permet l'intégration des systèmes de gestion (ERP).149

3.3.1.5.6L'Intranet un outil pour les achats le e-procurement, la SCM " supply chain management"149

3.3.1.5.7Il est particulièrement bien adapté pour les organisations par centres de responsabilités ou par chantiers149

3.3.1.5.8Il est un outil précieux dans le domaine de la qualité: organisation, gestion et traçabilité150

3.3.1.5.9L'Intranet devient le siège de l'intelligence économique et de la veille technologique150

3.3.1.5.9.1Il est l'outil qui permet d'alimenter le système en informations150

3.3.1.5.9.2Il est l'outil qui permet de les stocker de façon à les rendre exploitables150

3.3.1.5.9.3Enfin il permet de diffuser en temps réel l'information ciblée aux membres de l'entreprise (Push)151

3.3.1.5.10Il facilite la mise à disposition d'outils d'expertise permettant en particulier des simulations151

3.3.1.5.11L'outil pour construire et capitaliser un potentiel de compétence: le knowledge management (KM)151

3.3.1.5.12La formation interne du personnel : le e-learning151

3.3.1.5.13Démultiplier l'efficacité des commerciaux en les connectant aux services du siège152

3.3.1.5.14Un outil au service des techniciens de maintenance152

3.3.1.5.15La Télémaintenance153

3.3.1.5.16L'Intranet, facteur de décentralisation qui se construit lui-même de façon décentralisée153

3.3.1.5.17Des possibilités nouvelles pour le télétravail153

3.3.1.5.17.1De nombreux avantages pour les salariés, l'environnement et l'aménagement du territoire153

3.3.1.5.17.2Le gain est par contre bien moins évident pour l'entreprise et pour les syndicats de salariés :154

3.3.1.5.17.3Des résultats décevants154

3.3.1.5.17.4Télétravail et téléservices155

3.3.1.5.18l'élaboration de la stratégie de l'entreprise155

3.3.1.5.19L'outil de pilotage pour les managers155

3.3.1.5.20Touchant tous les aspects de la vie de l'entreprise il concerne également les syndicats156

3.3.1.5.21Moins de bureaucratie, plus de contacts humains avec les collègues et les clients156

3.3.1.5.22Le stade ultime, l'Intranet de l'entreprise étendue: les extranets156

3.3.1.6Les pathologies des Intranet157

3.3.1.6.1.1une confusion entre le "physique" et le "fonctionnel"157

3.3.1.6.1.2une confusion entre "information" et "décision"157

3.3.1.6.1.3Un confinement à l'intérieur de l'entreprise158

3.3.1.6.1.4Deux questions test permettent de savoir s'il s'agit d'un Intranet "plaquette" ou d'un véritable Intranet:158

3.3.2L'entreprise avec ses partenaires : Internet ou Extranet158

3.3.2.1Un extranet: l'Intranet de l'entreprise étendue, "l'usine virtuelle"158

3.3.2.2Relations client/fournisseur, donneur d'ordre et sous-traitants, banques et entreprises : le web-EDI159

3.3.2.2.1Un abaissement drastique des coûts de transmission en utilisant le réseau Internet (l'EDI sur IP)159

3.3.2.2.2Plus simple, moins cher, EDI dans IP: le Web EDI, le nouveau protocole XML159

3.3.2.3Echange de données techniques "co-engineering" PLM: gain de temps et d'argent pour concevoir et fabriquer de nouveaux produits160

3.3.2.4Suivi d'exécution des commandes, maintenance dépannage et service après - vente161

3.3.2.5L'animation des réseaux de prescripteurs, distributeurs, importateurs,...162

3.3.2.6Sous traitance de l'immatériel,162

3.3.2.7Les centres d’appel162

3.3.2.8Des partenaires incontournables: les administrations163

3.3.2.8.1Le poids des formalités administratives représente une charge non négligeable163

3.3.2.8.2Une opportunité pour faire des économies et gagner en transparence: les marchés publics163

3.3.2.9L'Internet "classe affaire" et "classe tourisme"163

3.3.2.10Les pathologies des extranets: le syndrome du "territoire"164

3.3.3Les réseaux d'entreprises : un champ d'application privilégié ?164

3.3.3.1La Mondialisation de l'économie entraîne tout à la fois la concentration des grands groupes et le développement d'une multitude de PME travaillant en réseau : le principe de subsidiarité164

3.3.3.2Quels types de réseaux de PME ?167

3.3.3.2.1Entreprises géographiquement proches167

3.3.3.2.2A l'inverse, réseaux d'entreprises quadrillant le territoire167

3.3.3.2.3Des réseaux temporaires167

3.3.3.2.4entreprises sous-traitantes d’un même type de donneur d’ordre167

3.3.3.2.5entreprises appartenant à un club actif d'utilisateurs167

3.3.3.2.6entreprises appartenant à un même secteur professionnel géographiquement concentré167

3.3.3.2.7entreprises appartenant à une même communauté professionnelle géographiquement dispersée sur tout le territoire167

3.3.3.2.8entreprises situées dans un même Technoparc168

3.3.3.2.9Entreprises ayant entre elles des liens capitalistiques168

3.3.3.2.10Entreprises participant à des partenariats internationaux168

3.3.3.3Les communautés virtuelles : travailler ensemble plus efficacement et développer une force de frappe vis à vis de l'extérieur168

3.3.3.3.1Un travail en réseau plus efficace avec mise en commun de compétences et de services168

3.3.3.3.2Une capacité de négociation accrue pour les achats169

3.3.3.3.3Une meilleure visibilité internationale pour la promotion et les ventes :169

3.3.3.3.3.1Un site Web riche en information sur le domaine de compétence de la communauté169

3.3.3.3.3.2Une plus grande richesse dans le catalogue proposé au client169

3.3.3.3.3.3Une politique active de marketing : représentants régionaux, mailing, achats d'espaces169

3.3.3.3.3.4La possibilité de se faire référencer comme fournisseur dans une place de marché169

3.3.3.3.4Comment se construisent de telles communautés ? les "community brokers" et les "infomediaires"169

3.3.3.3.4.1Sous l'impulsion d'un leader de la profession169

3.3.3.3.4.2Sous l'influence d'un fournisseur commun à la plupart des membres de la communauté170

3.3.3.3.4.3A l'initiative d'un donneur d'ordre dont la compétitivité dépend de celle de ses fournisseurs170

3.3.3.3.4.4Sous l'influence d'une structure professionnelle170

3.3.3.3.4.5A l'initiative d'une entreprise qui fait profession de mettre en place de telles organisations170

3.3.3.3.4.6De nombreux magazines professionnels tentent également de jouer ce rôle auprès de leurs lecteurs.171

3.3.3.3.4.7Bientôt aussi les grands sites "portail" comme Amazon.com , Yahoo!, geocities,…?171

3.3.3.3.4.8Sous la direction d'une entreprise qui se crée spécifiquement pour fédérer l'offre de service ou de produit de cette communauté vis à vis de l'extérieur171

3.3.3.3.4.9Soit sous l'impulsion des pouvoirs publics171

3.3.3.3.5Quelques autres exemples171

3.3.3.4Des communautés de métier au niveau des ouvriers "professionnels" et non plus à celui des entreprises172

4Les atouts pour l'entreprise? Comment s'approprier les technologies de l'Internet?173

4.1Les freins et les moteurs173

4.1.1Les arguments évoqués par les entreprises qui hésitent à se lancer173

4.1.1.1.1"Ce n'est pas un outil pour travailler sérieusement"173

4.1.1.1.1.1C'est un gadget qui va faire perdre du temps à nos salariés (Syndrome du Minitel rose).: les "Sniffers"173

4.1.1.1.1.2"avec le courrier électronique les employés vont être submergés de mail"173

4.1.1.1.1.3"Ce n'est qu'une mode, comme les cercles de qualité"173

4.1.1.1.2dans le domaine du Luxe, cela risque d'impliquer un prix uniforme173

4.1.1.1.3Internet, outil pour effectuer des transactions? Alors c'est inutile tant que nos partenaires ne seront pas branchés174

4.1.1.1.4Nous manquons d'information permettant de voir les usages véritablement efficaces174

4.1.1.1.5Crainte d'une technologie complexe réservée aux entreprises de pointe174

4.1.1.1.6il y a des urgences plus grandes174

4.1.1.1.7"Les technologies évoluent trop vite. Attendons qu'elles soient stabilisées"174

4.1.1.1.8"c'est trop cher" ! ou à l'inverse "cette gratuité ne m'inspire pas confiance"174

4.1.1.1.8.1"C'est une technologie trop onéreuse pour ma PME"174

4.1.1.1.8.2À l'inverse la "gratuité" nous a plusieurs fois été présentée comme un facteur de blocage :174

4.1.1.1.8.3Le réel problème des coûts?175

4.1.1.1.8.4Le prix des communications locales pour se raccorder au fournisseur d'accès internet: le forfait?175

4.1.1.1.8.5Malgré des baisses depuis 1998 des prix encore prohibitifs pour les lignes louées175

4.1.1.1.9"C'est un réseau au bord de l'apoplexie : on ne peut pas bâtir une stratégie sur lui"177

4.1.1.1.10"C'est trop dangereux": des précautions nécessaires mais le danger est aussi de surestimer les risques177

4.1.1.1.10.1les risques d'agression177

4.1.1.1.10.2Le risque d'engagements juridiques mal contrôlés177

4.1.1.1.11Mais aussi des blocages liés à la remise en cause des pouvoirs qui transparaissent dans les réactions177

4.1.2Les raisons qui poussent les entreprises à tenter l'aventure178

4.1.2.1"on ne peut pas ne pas faire"178

4.1.2.2"on risque d'être obligé de faire"178

4.1.2.3La compréhension du fait que les outils de l'Internet sont d'abord une source d'économies179

4.1.2.4une source de compétitivité en apportant souplesse efficacité et réactivité179

4.1.2.5La perception qu'Internet ouvre des horizons, certes aléatoires, mais prometteurs180

4.2Les outils de l'Internet concernent les entreprises de toute taille, de tous secteurs. Tous les métiers en sont profondément modifiés181

4.2.1Internet offre des outils pour toutes les fonctions d'une entreprises181

4.2.2Internet au service de la stratégie de l'entreprise182

4.2.2.1Pour renforcer la compétitivité en augmentant productivité, réactivité et flexibilité182

4.2.2.2Pour faciliter l'expansion de l'entreprise182

4.2.3Une modification profonde de tous les métiers dans l'entreprise183

4.2.3.1Les "VRP" : moins de travail administratif, des outils plus puissants mais une perte d'indépendance dans bien des cas183

4.2.3.2Les commerciaux en magasin , vont devoir davantage devenir des conseillers que des vendeurs183

4.2.3.3Le marketing/vente/sav183

4.2.3.4Pour les services les services "appro" et les services comptables183

4.2.3.5Pour le service achat184

4.2.3.6Pour le service logistique184

4.2.3.7Pour l'ingénieur de production184

4.2.3.8Pour l'opérateur de MOCN184

4.2.3.9Pour le Directeur Informatique184

4.2.3.10Pour le DRH185

4.2.3.11Pour les hiérarchies intermédiaires185

4.2.3.12Pour les "cadres" qui doivent devenir des managers185

4.2.3.13Les réponses à toutes ces questions ne peuvent être à l'évidence que celles du "patron".185

4.2.3.14Cela va nécessiter un immense effort de formation186

4.3Ni un problème financier Ni un problème technique : Internet est au premier chef un défi stratégique186

4.3.1.1Peu onéreux pour le matériel et les logiciels, et facile techniquement à mettre en œuvre186

4.3.1.2Mais le véritable problème est celui de la stratégie de l'entreprise, redéfini à partir des opportunités offertes par le Net … et celui de la capacité à mettre celle-ci en ordre de bataille.187

4.3.1.3Quelques questions clé avant de se lancer187

4.3.1.3.1L'entreprise et ses partenaires sont-ils techniquement capables d'accomplir une telle mutation?187

4.3.1.3.2La structure humaine de l'entreprise est-elle capable de tenir le choc?187

4.3.1.4Certaines organisations sont plus propices que d'autres:187

4.3.1.5Les entreprises intégrées dans un réseau sont à l'évidence les premières concernées:187

4.3.1.6La culture de l'entreprise joue un rôle essentiel187

4.3.1.7Ne pas confondre Stratégie et planification188

4.4Par où commencer ?.188

4.4.1.1Start Simple ! Grow Fast ! Do It Now !188

4.4.1.2Une première étape dans tous les cas : l'e-mail189

4.4.1.3Une première stratégie: prudence et d'amélioration de la compétitivité, l'Intranet puis l'extranet189

4.4.1.4Une logique d'expansion et de conquête de marchés nouveaux : le site Web et les techniques de promotion190

4.4.1.5Au bout du processus une intégration de toute la chaîne: internet, extranet et Intranet190

4.5Comment conduire cette évolution : quelques pistes190

4.5.1.1Un nécessaire engagement du patron190

4.5.1.2Détecter, reconnaître et s'appuyer sur les compétences latentes190

4.5.1.3Un autre moyen puissant d'aller de l'avant : les stages longs d'élèves ingénieurs, le win.win.win191

4.5.1.4Savoir utiliser des compétences extérieures191

4.5.1.5Développer les compétences et les moyens internes192

4.5.1.6Enfin ne pas négliger la sécurité192

4.5.1.6.1Les risques de fuite d'information sensible193

4.5.1.6.2Les risques dus aux brigands de toute espèce193

4.5.1.6.3Les risques dus au manque de rigueur dans la conception des sites194

5Les grandes évolutions technologiques : le haut débit et l'Internet nomade195

5.1Le haut débit: Les autoroutes de l'information, l'Internet large bande195

5.1.1.1La fibre optique: effondrement des prix explosion des débits, des hierarchies bousculées195

5.1.1.1.1Les progrès de la R&D195

5.1.1.1.2Dans l'industrie l'augmentation des débits suit également la loi de Moore de doublement tous les 18 mois195

5.1.1.1.3Des couts de déploiement finalement relativement modiques196

5.1.1.2La transmission optique à très haut débit: la technologie laser multiplexée196

5.1.1.3Les constellations de satellites: une technologie de niche197

5.1.1.4Le développement de Drones et de dirigeables: une idée intéressante?198

5.1.1.5Les technologies ATM (voix, vidéo ou données): une technologie intermédiaire?,198

5.1.1.6Les réseaux conçus directement autour de la norme IP semblent être la voie d'avenir198

5.1.1.7Les nœuds d'interconnexion: en Europe un grave goulot d'étranglement199

5.1.1.8Les "bretelles d'accès à l'autoroute: l'actuel goulot d'étranglement, mais les techniques sont prêtes200

5.1.1.9L'utilisation des réseaux câblés: un développement rapide200

5.1.1.10XDSL et ADSL un débit multiplié par 100 sur le fil du téléphone classique: l'enjeu du "dégroupage"201

5.1.1.11la connection directe du client final par fibre optique (fiber to home), une étape intermédiaire la fibre hybride?202

5.1.1.12La boucle locale radio (BLR) pour les zones à faible densité…et une alternative à l'opérateur historique203

5.1.1.13Les WAN (Wide Area Network) radio: la norme 802.11 ("Wi-Fi") et Bluetooth 3203

5.1.1.14La réception directe par satellite: une place sans doute plus modeste que prévu il y a quelques années204

5.1.1.15La technologie PLC (Powerline Communications) utilise les fils de la distribution électrique basse tension204

5.1.1.16Quelques chiffres205

5.2L'Internet nomade205

5.2.1.1Pour les mobiles les normes GSM ("2G"), WAP, GPRS (2,5G) Edge et UMTS (3G) en 2010 la 4G?205

5.2.1.1.1.1Le GSM, les résultats décevants du WAP et le succès spectaculaire et inattendu du SMS205

5.2.1.1.1.2Le GPRS205

5.2.1.1.1.3UMTS et Edge205

5.2.1.1.1.4La future norme "4G"206

5.2.1.2Le protocole ENUM206

5.2.1.3Les révolutions en gestation dans le "portable" la convergence des appareils portables, le m-business et le "m-commerce"206

5.2.1.4Dans la même logique l'automobile va se trouver profondément transformée210

5.2.1.5Il commence à en être de même pour le train et l'avion210

5.3Des techniques permettant de limiter les volumes d'information à transmettre210

5.3.1.1Le développement des techniques de compression notamment d'images vidéo (MPEG) et de sons (MP3)210

5.3.1.2La multiplication des serveurs de proximité (Proxy) et les Content Delivery Network (CDN)210

5.4Une saturation constante quelle que soit la largeur de bande?211

6Internet : une chance à saisir pour développer création d'entreprises et emploi212

6.1La création d'entreprises dans les NTIC: un enjeu majeur, un problème spécifique212

6.1.1Un enjeu majeur au delà des coups de folie de la bourse212

6.1.1.1Pour le développement économique, l'emploi et la balance commerciale213

6.1.1.2Quelques repères sur les montants investis en capital risque213

6.1.1.2.1.1Aux Etats-Unis213

6.1.1.2.1.2En Europe214

6.1.1.2.1.3En France214

6.1.1.3Pour l'innovation dont les plus radicales proviennent quasiment toujours d’entreprises nouvelles214

6.1.1.4Une économie de Standards: les premiers arrivés prennent les places et sont ensuite indélogeables217

6.1.1.5Quid de la stratégie du "me too" (les "suiveurs")?218

6.1.2La création d'entreprise dans les NTIC: de fortes spécificités par rapport aux autres secteurs219

6.1.2.1Dans beaucoup de projets peu d'expérience professionnelle requise pour démarrer219

6.1.2.2On peut distinguer trois catégories de petites entreprises: les enfants les nains et les pygmées220

6.1.2.3Pour démarrer peu de capitaux sont nécessaires220

6.1.2.4Un jeune diplômé est naturellement bien en phase avec ces nouveaux marchés221

6.1.2.5Les artistes aussi221

6.1.2.6Un domaine où la croissance de l'entreprise et la maîtrise d'un marché l'emporte sur une vision patrimoniale de contrôle et de transmission familiale222

6.1.2.7C'est l'âge ou l'on peut se permettre de prendre des risques222

6.1.2.8"vendre ses salades dans le désert"? : Une dose d'humilité souvent nécessaire222

6.1.2.91999: la rupture du contrat moral entre ingénieurs et Grandes Entreprises223

6.1.2.10N'oublions pas cependant une autre source de création : l'essaimage à partir des grandes entreprises223

6.1.2.11Des évolutions boursières spectaculaires en hausse comme en baisse ("Start-up" et "Start-Down"), mais néanmoins une importance contamment croissante dans notre économie223

6.1.2.12Les paradoxes d'une économie de standards: quelle est la valeur d'une start-up? B2B: Back to Basics224

6.1.2.12.1Même dans la "nouvelle économie" la valeur" d'une entreprise reste son espérance de gains actualisée224

6.1.2.12.2L'apparent paradoxe: la valeur économique d'une start-up est un multiple de ses pertes!225

6.1.2.12.2.1Pour une entreprise visant à devenir le standard du marché225

6.1.2.12.2.2pour une entreprise développant des technologies nouvelles et visant à se faire racheter225

6.1.2.12.2.3la relation entre "pertes" et valorisation dans une entreprise de croissance225

6.1.2.12.3les dérives du système, la vague de mars 2000 et le creux de 2001 : le e-krach226

6.2Typologie des entreprises dont on peut considérer la création comme directement liée au développement de l’Internet227

6.2.1.1Les "Chercheurs d'or" : Entreprises exploitant l’internet pour développer leurs activités227

6.2.1.2Les "fabricants de pelles et de pioches" créent les outils exploitant les potentialités de l'Internet227

6.2.1.3Les "Maréchaux-Ferrants" : Entreprises de service Internet228

6.2.1.4"Shérifs, Saloon et banquiers" : Entreprises n’utilisant pas nécessairement Internet mais créées à partir des nouveaux besoins qu’il génère228

6.3Les difficultés à surmonter pour accroitre le nombre de création d'entreprises228

6.3.1.1Aujourd'hui paradoxalement les mieux formés sont les moins créateurs228

6.3.1.2Le contexte culturel est très important : le rôle des médias228

6.3.1.3Il dépend également de la reconnaissance sociale du créateur qui est aujourd'hui tenté de s'expatrier228

6.3.1.4Outre-Atlantique il est valorisant d'avoir créé une entreprise, même si l'aventure s'est terminée par un échec et ce n'est malheureusement pas encore le cas chez nous229

6.3.2Dispositif d'appui : incubateurs et kiosques d'informations229

6.3.2.1Le créateur d'entreprise a besoin d'économiser son temps229

6.3.2.2Il a surtout besoin d'être connecté à des réseaux : les incubateurs publics et privés229

6.3.2.2.1.1L'incubateur: le point d'intersection de 4 réseaux229

6.3.2.2.1.2les incubateurs publics: à dominante technologique230

6.3.2.2.1.3Les incubateurs privés : entre la société de service et le capital risque230

6.3.2.2.1.4Les incubateurs "corporate" : un outil de veille technologique pour les grands groupes230

6.3.3Le financement de la création d'entreprises et du développement des jeunes entreprises: manque d'argent ou manque de projets?230

6.3.3.1Paradoxalement les deux sont vrais230

6.3.3.2Soyons clairs : le banquier stricto sensu, celui qui prête l'argent des autres, ne peut et ne doit prendre de risques que très limités230

6.3.3.3Les investisseurs : Ceux dont le métier est le commerce du "risque"231

6.3.3.4Mais cette profession elle-même se subdivise en de nombreux métiers231

6.3.3.4.1Le capital risque : le plancher du million d'euros231

6.3.3.4.1.1Un retard dans notre pays en cours de rattrappage mais une évolution qu'il convient de consolider231

6.3.3.4.1.2Un financement ciblé sur des projets déjà bien développés: la barre du Million d'Euro232

6.3.3.4.2Les marchés des capitaux : un élément déterminant pour le capital-risque232

6.3.3.4.3Le capital de proximité : une capacité de démultiplication233

6.3.3.4.4La "love money" : essentiel pour le démarrage233

6.3.3.4.5Les "fonds d'amorçage" (Seed Money) : une bonne solution pour les entreprises technologiques233

6.3.3.4.6Les aides publiques (Drire, Anvar, Crédits d'impot,…): problèmes d'adaptation et de vitesse234

6.3.3.4.7Les Business Angels et les stock options : les éléments clé du dispositif234

6.3.3.4.7.1Les Business Angels : de l'argent, mais surtout une expertise et un réseau234

6.3.3.4.7.2Financer et fidéliser des cadres expérimentés, payer avocats, conseil et fournisseurs sans sortir de cash: les stock-options237

6.3.4Manque de projet ou manque d'entrepreneur? la solution de l'atelier de l'innovation237

6.4Une piètre connaissance de la création d'entreprises en France238

6.5Autres problèmes méritant d'être signalés238

6.5.1.1Alléger les formalités, simplifier les procédures : le cri du cœur!238

6.5.1.2Un problème important et urgent : le danger d'adopter une réglementation à l'américaine en matière de brevets sur les logiciels239

6.5.1.2.1le risque de pousser au secret quand le brevet devrait entrainer la connaissance publique des inventions239

6.5.1.2.2une durée de 20 ans inadaptée à l'innovation logicielle239

6.5.1.2.3paradoxalement, un outil au main des gros éditeurs pour s'approprier les innovations des petits239

6.5.1.2.4une arme contre les logiciels libres239

6.5.1.2.5Une opportunité pour l'Europe: créer une réglementation sui generis performante239

6.5.1.3Aujourd'hui les règles des marchés publics éliminent les entreprises qui n'ont pas de références suffisantes et donc les créateurs239

7Propositions pour un plan d'action240

7.1Les pouvoirs publics ne peuvent pas ne pas agir240

7.1.1L'Etat responsable de fixer les règles de droit240

7.1.2Les administrations génèrent des contraintes, facteurs de coûts de gestion240

7.1.3Les pouvoirs publics sont un acteur économique majeur240

7.1.4Les pouvoirs publics responsables d'un développement harmonieux des territoires240

7.1.5Les pouvoirs publics ont une mission "d'éclairage public"240

7.1.5.1Diffuser l'information qu'ils détiennent240

7.1.5.2Mettre en place un observatoire pour que chacun puisse se situer par rapport aux évolutions en cours240

7.1.5.3Assurer une formation adaptée aux évolutions241

7.1.5.4Orienter les efforts de la recherche publique aux fins de donner des armes à nos entreprises pour forger leur avenir241

7.1.5.5Créer les conditions de la confiance : signature électronique, registre du commerce, certification,…241

7.1.5.6Un rôle d'éclairage public vis à vis du tissu des PME241

7.1.5.7Les pouvoirs publics se doivent enfin d'être exemplaires242

7.1.6Le Programme d'Action Gouvernemental pour la Société de l'Information242

7.2Améliorer l'environnement global pour créer les conditions du décollage242

7.2.1Faire évoluer l'environnement juridique242

7.2.1.1Faire évoluer les règles de droit pour qu'elles apportent des réponses claires et stables aux nouvelles questions posées par l'internet242

7.2.1.2Créer les conditions de la confiance ; signature électronique, nommage, registre du commerce, contrats type, certification,…242

7.2.1.3Réunir les conditions permettant un véritable développement du paiement électronique244

7.2.1.4Autoriser un niveau raisonnable dans le domaine du cryptage244

7.2.1.5Adapter le droit de la concurrence et le faire respecter notamment dans le domaine des Télécom244

7.2.1.6Devenir des acteurs encore plus actifs de la construction d'un droit nécessairement international: le problème du ressort245

7.2.1.6.1.1Quid du droit d'expression sur internet246

7.2.1.6.1.1.1responsabilité pénale et civile pour un site accessible depuis tous les pays du monde,246

7.2.1.6.1.1.2protection contre la calomnie, les injures, la diffamation, l'atteinte à la vie privée246

7.2.1.6.1.1.3Quid à l'inverse de la liberté d'expression246

7.2.1.6.1.1.4Quid des lois réglementant les publications?246

7.2.1.6.1.2Quid de la protection des individus246

7.2.1.6.1.2.1protection des mineurs (âge de la majorité?,...)246

7.2.1.6.1.2.2protection de l'adulte contre des tentations préjudiciables à sa santé (drogue, alcool,...) ou à ses finances (jeux, loteries, casino, paris sur les match de foot,...) ou à sa moralité (censure,...)?246

7.2.1.6.1.2.3protection assurée aux malades : vente de médicaments en ligne, publicité pour les médicaments247

7.2.1.6.1.2.4Quid des consultations en ligne (avocats, médecins,…)?247

7.2.1.6.1.2.5protection de la vie privée:247

7.2.1.6.1.2.5.1élaboration et commercialisation des fichiers247

7.2.1.6.1.2.5.2web-bugs et autres spywares248

7.2.1.6.1.2.5.3Quid de la publication sur Internet des décisions de justice?:248

7.2.1.6.1.2.5.4Quid de l'exploitation des caméra de vidéo-surveillance, de la géolocalisation248

7.2.1.6.1.2.5.5protection du secret des correspondances et donc du droit de les crypter248

7.2.1.6.1.2.6protection des travailleurs (télétravail)248

7.2.1.6.1.2.7protection du consommateur? Législation du vendeur ou de l'acheteur?248

7.2.1.6.1.2.8protection de l'épargnant? empêcher les opérations de désinformation:249

7.2.1.6.1.3Quid de la propriété intellectuelle ?250

7.2.1.6.1.3.1droit d'auteur, copyright, droit de suite pour les œuvres d'art, site "warez",...250

7.2.1.6.1.3.2droit du brevet sur les logiciels250

7.2.1.6.1.3.3du droit des marques? problèmes posés par les procédure de nommage sur Internet?250

7.2.1.6.1.4Quid du droit de la concurrence, exclusivités territoriales, monopoles, abus de position dominante?,251

7.2.1.6.1.4.1publicité comparative, dénigrement, appel à boycott, publicité mensongère, parasitisme commercial, paracommercialisme,...251

7.2.1.6.1.4.2Lutte contre les monopoles : le cas Microsoft251

7.2.1.6.1.4.3ententes et abus de position dominante : les Market places ?252

7.2.1.6.1.5Quid du droit commercial, comptable, fiscal, douanier252

7.2.1.6.1.5.1signification de l'exclusivité territoriale d'une concession?252

7.2.1.6.1.5.2Quelle est la période légale des soldes sur la toile?252

7.2.1.6.1.5.3Quid du droit de la preuve en cas de contrats électroniques?252

7.2.1.6.1.5.4Quid de la protection des données sensibles des entreprises252

7.2.1.6.1.5.5Quid de la protection de certains privilèges (monopole des commissaires-priseurs, loi bancaire, quotas, régime des pharmacies d'officine, prix unique du livre,…)252

7.2.1.6.1.5.6Quid des règles comptables253

7.2.1.6.1.5.7Quid des législations fiscales et douanières sur les produits dématérialisés ou vendus sur internet253

7.2.1.6.1.6Quid des règles protégeant la société, lutte contre la cyber-criminalité et le cyberterrorisme253

7.2.1.6.1.6.1Quid de la protection de la société contre la violence253

7.2.1.6.1.6.2capacité des Etats à se protéger (censure, interdiction de la cryptographie, attaque des sites contrevenants...)?253

7.2.1.6.1.6.3protection contre de nouvelles formes de pollution comme le SPAM?.253

7.2.1.6.1.6.4les pirates, les producteurs de virus, de bombes logiques, de Worms, de Hoax, de Chevaux de Troie,…:254

7.2.1.6.1.6.5cyber-escrocs, blanchiment d'argent, chaînes pyramidales, abus de confiance, désinformation, détournement de moyens de calcul, sites de "carding"…254

7.2.1.6.1.6.6Comment être aussi rapides que les délinquants254

7.2.1.6.1.7Quid du rôle régalien de l'Etat254

7.2.1.6.1.7.1droit d'émettre de la monnaie?254

7.2.1.6.1.7.2Quid des organes de régulation dans le domaine des NTIC?254

7.2.1.6.1.7.3Quid du rôle à donner à l'autorégulation (codes de bonne conduite) par rapport au pouvoir normatif des Etats? La "corégulation"?255

7.2.1.6.1.7.4Une révolution dans l'élaboration des normes255

7.2.1.6.1.7.5Des règles nécessairement internationales sinon des "arbitragistes" jouerons des différences de législation255

7.2.1.6.1.8Quid de la e-démocratie256

7.2.1.7Assurer une participation active de spécialistes français aux instances informelles qui élaborent les règles de droit sur le net256

7.2.2Alléger le poids des contraintes administratives,257

7.2.2.1.1moderniser l'Etat, dématérialiser les procédures257

7.2.2.1.2utiliser la géolocalisation258

7.2.3Les pouvoirs publics, acteurs économiques efficaces et facteurs de progrès258

7.2.3.1Gérer les achats publics sur l’Internet: une source d'économie, un facteur d'entraînement258

7.2.3.1.1.1Au minimum publier gratuitement les appels d'offre (et si possible les prévisions)258

7.2.3.1.1.2… de façon à simplifier le travail administratif des soumissionnaires258

7.2.3.1.1.3l'utilisation des enchères sur Internet pour les achats publics258

7.2.3.1.1.4sans oublier une autre source de gain d'efficacité: la gestion de l'exécution des marchés259

7.2.3.2utiliser Internet comme canal de vente259

7.2.3.3Encourager la migration sur Internet des services Minitel259

7.2.4Favoriser toute initiative permettant d'améliorer la vitesse de transmission et de diminuer les coûts pour le client259

7.2.5Une mission d'éclairage public260

7.2.5.1Avoir au niveau des pouvoirs publics un discours fort clair et crédible sur Internet260

7.2.5.2Diffuser l'information publique261

7.2.5.3Favoriser l'usage d'Internet à toutes les étapes du processus éducatif et former les spécialistes nécessaires.261

7.2.5.4Conduire une politique de recherche ambitieuse262

7.2.5.4.1Bien entendu dans le domaine des technologies dures262

7.2.5.4.2Mettre au point les outils adaptés aux PME262

7.2.5.4.3Quelques sujets de recherche qui paraissent essentiels pour permettre aux entreprises et à la société d'utiliser les potentialités d'Internet plus intelligemment262

7.2.5.4.3.1Quelles mutations Internet génère-t-il dans les structures industrielles ?263

7.2.5.4.3.2Quelles mutations dans l'organisation des entreprises ?:264

7.2.5.4.3.3l'Internet une économie de standards et non de High Tech: NTIC ou plutôt NST?264

7.2.5.4.3.4Quelles évolution dans les modèles économétriques: les coûts? La rentabilité des investissements immatériels? Les mécanismes de financement?264

7.2.5.4.3.5l'urbanisme265

7.2.5.4.3.6l'aménagement du territoire265

7.2.5.4.3.7dans le domaine juridique265

7.2.5.4.3.8dans le domaine social et politique265

7.2.5.4.3.9dans le domaine artistique266

7.2.5.4.3.10Dans le domaine militaire: la soft-war266

7.2.5.4.3.11Dans le domaine de la formation: NTE et e-learning267

7.2.5.4.3.12Dans le domaine médical267

7.2.5.4.3.13dans le domaine de la politique de la recherche et de l'évaluation des chercheurs267

7.2.5.4.3.14Dans le domaine macroéconomique enfin : comment évaluer l'impact global, le benchmarking267

7.2.5.4.4Mobiliser tout particulièrement les écoles relevant de notre Ministère268

7.2.5.5Favoriser la création de labels pour éclairer le client268

7.2.5.6Les pouvoirs publics promoteurs du développement économique268

7.2.5.7Aider les PME à se saisir des opportunités offertes par Internet et favoriser la création d'entreprises269

7.3Des mesures spécifiques pour les PME270

7.3.1Une nécessité pour l'administration : travailler en équipe de projet interministérielle270

7.3.2Informer les PME et les sensibiliser aux enjeux d'Internet270

7.3.2.1Une action de sensibilisation est encore malheureusement nécessaire270

7.3.2.2Les grandes réunions de sensibilisation271

7.3.2.2.1En général un coup d'épée dans l'eau271

7.3.2.2.2Une exception : quand c'est le gros client qui organise la cérémonie..271

7.3.2.2.3Egalement la technique du Coucou, efficace et peu onéreuse272

7.3.2.2.4Un risque grave: se reposer sur un grand opérateur pour conduire cette sensibilisation272

7.3.2.3Une sensibilisation par une politique de communication au niveau régional ou local272

7.3.2.3.1.1L'organisation de concours et de prix272

7.3.2.3.1.2Une collaboration avec les organes de presse272

7.3.2.4Un travail d'évangélisation sur le terrain272

7.3.2.4.1S'appuyer sur les réseaux qui travaillent déjà au quotidien avec les chefs d'entreprise272

7.3.2.4.2Donner à ces conseillers les atouts leur permettant d'être efficaces273

7.3.2.4.2.1Une formation aux usages performants et utiles des outils de l'Internet dans une PME273

7.3.2.4.2.2Des moyens techniques permettant une pratique professionnelle quotidienne en adéquation avec le discours273

7.3.2.4.2.3Une banque de success stories pour permettre au chef d'entreprise de voir concrètement ce qu'Internet peut lui apporter273

7.3.2.4.2.4Des outils d'autodiagnostic, cahiers des charge type, guides sectoriels, annuaires des compétences274

7.3.2.4.2.5mettre en commun tous ces outils entre les régions?: le webring des acteurs de terrain274

7.3.2.4.2.6Des actions qui doivent faciliter l'émergence du conseil privé et non se substituer à lui275

7.3.2.4.2.7Sensibiliser les patrons de PME par l'intermédiaire de certains réseaux de professionnels ayant un rôle de conseil, souvent très écoutés, comme les experts-comptables275

7.3.2.4.2.8Des plateformes de démonstration pour pouvoir "toucher du doigt"275

7.3.2.5Utiliser le potentiel que représente les stagiaires en entreprise275

7.3.2.5.1.1Les stages de fin d'étude des Grandes Ecoles275

7.3.2.5.1.2les CFA (Centres de Formation d'Apprentis), un outil fantastique pour toucher les TPE276

7.3.2.6L'utilité des actions tournées vers le tissu associatif276

7.3.2.7Une nécessaire coopération de tous les acteurs de terrain pour mener les actions de sensibilisation276

7.3.3Passer de la sensibilisation à l'action277

7.3.3.1Proposer des prédiagnostics courts277

7.3.3.2Veiller à ce que dans chaque prestation de conseil aidé (FRAC) il y ait un minimum de réflexion sur l'utilisation d'Internet dans le domaine considéré277

7.3.3.3Aider les chefs d'entreprise engagés dans une démarche internet à s'entraider et à se former mutuellement277

7.3.3.3.1.1Des Clubs actifs ou passifs?277

7.3.3.3.1.2…Homogène, hétérogène ou centré sur un cluster d'entreprises278

7.3.3.3.1.3… Gros ou petit, local ou régional?278

7.3.3.4Agir à travers des groupes d'entreprises déjà constitués278

7.3.3.4.1.1Utiliser des réseaux ou clubs existants, autour d'un centre d'intérêt ou d'un projet commun278

7.3.3.4.1.2Organiser (ou de profiter d') un voyage à l'étranger278

7.3.4Une claire priorité : le montage d'actions collectives279

7.3.4.1Six arguments forts pour cette priorité279

7.3.4.2Pistes à creuser pour les actions collectives :279

7.3.4.3Quelques idées de thèmes qui pourraient intéresser les entreprises participant à ces réseaux280

7.3.4.4N'oublions pas l'intendance : la logistique, un facteur clé281

7.3.4.5Des opérations lourdes qui nécessitent la mobilisation de tous les partenaires281

7.3.4.6Un objectif prioritaire pour les Centres Techniques Industriels (CTI)282

7.3.4.6.1utiliser cet outil de communication pour mieux travailler avec les "ressortissants" :282

7.3.4.6.2donner au CTI flexibilité, réactivité, efficacité en comprimant ses couts282

7.3.4.6.3Enfin, et surtout le rôle du CTI est d'aider les entreprises de son secteur à être plus performantes282

7.3.5Accompagner les développements les plus ambitieux283

7.3.5.1Savoir résister à la tentation d'opérations spectaculaires, peu onéreuses, touchant un grand nombre d'entreprises et permettant un fort effet d'annonce...mais contreproductives283

7.3.5.2Par contre savoir intervenir au stade coûteux, risqué, mais à fort enjeu : celui du véritable engagement sur les technologies Internet283

7.3.5.3Ne pas inventer des procédures nouvelles. Le portail des concours publics285

7.3.6Un volet incontournable de tout plan d'action efficace : la formation des acteurs286

7.3.6.1Une priorité : former le patron, ou mieux, l'équipe dirigeante286

7.3.6.2Former les conseillers de l'entreprise sans oublier les experts comptables287

7.3.6.3De nouveaux métiers? Ou plutot un profond changement dans les métiers actuels?288

7.3.6.4Nécessité parfois de certaines formations plus pointues288

7.3.6.5…et à l'inverse de formations touchant un public très large288

7.3.7Utiliser Internet comme un outil d'une politique de développement local289

7.3.7.1Infrastructures de Telecom : quand les pouvoirs publics retrouvent leur responsabilité en matière d’aménagement du territoire289

7.3.7.1.1Progressivement les infrastructures de télécommunications, tant au niveau de leur qualité que de leur coût sont devenues un élément déterminant dans la compétitivité d’un territoire.289

7.3.7.1.2La fin du monopole entraîne une féroce concurrence qui conduit à un effondrement des prix ... dans les zones où cette concurrence se manifeste : le risque est de voir apparaître un accroissement des écarts entre ces zones et les autres290

7.3.7.1.3Les Télécoms : une infrastructure qui pose les mêmes problèmes aux responsables de l’aménagement que les dessertes aériennes, les voies ferrées ou les routes291

7.3.7.1.3.1Les deux notions de rentabilité d’un investissement: pour l'opérateur et pour la collectivité concernée291

7.3.7.1.3.2Les conséquences à en tirer en matière de financement de ces infrastructures292

7.3.7.2Quelques pistes de réflexion sur les actions à conduire au niveau des pouvoirs publics292

7.3.7.2.1Une solution de facilité désormais impossible : faire pression sur l'opérateur historique292

7.3.7.2.2Alors quels moyens d’action ? Pour quels pouvoirs publics ?293

7.3.7.2.2.1Cohésion et solidarité : deux préoccupations au niveau européen:293

7.3.7.2.2.1.1une préoccupation de cohésion293

7.3.7.2.2.1.2une préoccupation de solidarité :293

7.3.7.2.2.2Au niveau national comme au niveau régional ou local à l’appui de la stratégie de développement ou de reconversion définie pour le territoire293

7.3.7.2.2.2.1Gérer la "rente minière" liée à la concession de l'espace electromagnétique293

7.3.7.2.2.2.2Réaliser des infrastructures préalable permettant de baisser coûts et délais pour un nouvel entrant293

7.3.7.2.2.2.3Traiter ces d'investissements comme les autres infrastructures structurantes pour l'aménagement du territoire293

7.3.7.2.2.2.4ceci implique d'autoriser les collectivités à financer les opérations et leur en donner les moyens financiers (LSI et CIAT du 9 juillet 2001)294

7.3.7.2.3La nécessité pour les pouvoirs publics de se doter à chaque niveau des compétences nécessaires295

7.3.7.3Il est clair cependant qu'une telle politique ne peut se limiter aux infrastructures, ni même au développement économique au sens étroit du terme295

7.3.7.4Le projet de Parthenay illustre bien l'extrême imbrication de l'économique et de tous les autres aspects de la vie locale.295

7.3.7.5De nombreuses autres initiatives qui méritent d'être encouragées296

7.3.8Les services de l'Etat chargés de favoriser le développement des PMI se doivent de pleinement maîtriser et utiliser Internet297

7.3.8.1Les 10 points clef pour un Intranet-extranet-web de l'administration297

7.3.8.1.1.1Une messagerie: chaque membre du personnel de la DRIRE doit être doté d'une adresse e-mail,297

7.3.8.1.1.2Un Intranet pour le fonctionnement interne (intégrant l'ERP)297

7.3.8.1.1.3Des bases de données structurées autour d'un SIG (Système d'information géographique)297

7.3.8.1.1.4Cet Intranet devra prendre en compte le nomadisme de la plupart des ingénieurs subdivisionnaires297

7.3.8.1.1.5Un site WEB transactionnel véritable Portail d'accès à tous les services offerts298

7.3.8.1.1.5.1.1Il doit également permettre au grand public et aux associations298

7.3.8.1.1.6Un accès Internet à partir de chaque poste de travail298

7.3.8.1.1.7Une application-serveur PUSH pour diffuser l'information298

7.3.8.1.1.8Une application-client PUSH et d'agents intelligents298

7.3.8.1.1.9Des forums avec les usagers concernés et des listes de discussion298

7.3.8.1.1.10Les DRIRE devront dans le même temps développer des extranets entre elles et avec les administrations centrales qui les concernent: économie, environnement, recherche, transports...298

7.3.8.1.1.11D'autres extranets devront être constitué avec les administrations régionales et les autres partenaires298

7.3.8.2Une démarche originale de la DARPMI: d'abord favoriser les initiatives puis les harmoniser298

7.3.8.3Un outil indispensable pour l'avenir : le KIT extranet299

7.4Des mesures pour favoriser la création d’entreprises299

7.4.1.1Faire évoluer l’enseignement notamment dans les écoles d’ingénieur300

7.4.1.2Favoriser les créations par des chercheurs300

7.4.1.3Créer un contexte culturel favorable à la création d’entreprise301

7.4.1.4Ne plus pénaliser l’échec301

7.4.1.5Mettre en place des incubateurs bien branchés sur les réseaux gestion, finance, technologie et industrie301

7.4.1.6Favoriser l’émergence d’un tissu dense de petites sociétés de services302

7.4.1.7Pour les entreprises à fort potentiel de développement favoriser le développement des Business Angels302

7.4.1.8Eviter que l’évolution sur la réglementation sur les brevets ne donne des armes aux grosses structures pour verrouiller l’innovation302

7.4.1.9Se donner les moyens d’observer la dynamique de la création d’entreprise pour agir de façon plus pertinente302

7.4.1.10Ouvrir l'accès des marchés publics aux créateurs303

7.4.1.11Rétablir les Stock Options pour permettre aux Pme à forte capacité de croissance de recruter les cadres de haut niveau dont elles ont besoin303

7.4.1.12Mener à terme la réforme des FCPRI afin d'en simplifier les règles de gestion303

8CONCLUSION304

Jean-Michel Yolinmise à jour le lundi 29 octobre 2001

"Ce qui est marginal mais croît de façon exponentielle peut devenir majeur"

Jean-Claude Pelissolo

"we haven't seen anything yet"

Jean-François Abramatic (Autrans 2001)

Internet et Entreprises: Mirages et opportunités ?

Quelles initiatives prendre ?

1 L'Internet en deux mots

1.1 Le fruit étrange de la liaison entre la rigueur des militaires et la créativité libertaire des chercheurs sur fond de guerre froide

Aujourd'hui celui que l'on appelle le "réseau des réseaux" est devenu incontournable. Il a ses fans, fascinés par ses possibilités immenses. Il a aussi encore quelques détracteurs de plus en plus rares, qui ne manquent pas une occasion de mettre en évidence ses défauts ou les points faibles liés à sa conception et l'absence de contrôle qui en fait sa force aux yeux des uns et sa faiblesse aux yeux des autres.

1.1.1 Dans les années 70, une initiative pour limiter la vulnérabilité des réseaux informatiques en cas d'attaque nucléaire :

1964 : le Ministère américain de la Défense a l'idée d'un réseau de communication sans véritable direction centralisée, conçu de façon à demeurer opérationnel même si des portions entières du réseau tombent en panne ou sont détruites

Paul Baran de la Rand Corporation en invente l'architecture avec la numérisation des informations et le découpage de celle-ci en petits blocs : L'originalité du système mis en place, qui assure son invulnérabilité à une attaque militaire "physique", est l'absence de point central : Le réseau fonctionne sur un mode purement coopératif avec une multitude d'ordinateurs et de réseaux locaux ayant tous les mêmes prérogatives.

L'idée fondamentalement nouvelle est de mettre "l'intelligence" dans les terminaux et non dans le système de transmission avec ses gros centraux téléphoniques

Chaque ordinateur "serveur" qui se connecte pour émettre et recevoir sur l'Internet, participe en outre au routage des messages qui circulent à travers le monde selon des cheminements quelque peu aléatoires : il reçoit des serveurs voisins des "paquets d'information" (les messages trop longs doivent en effet être tronçonnés en petits "paquets") et en fonction de l'adresse de destination, le transmet à son tour à un autre ordinateur qui se trouve "à peu près" dans la bonne direction et dont la ligne est disponible (les paquets composant un même message empruntent éventuellement des chemins différents et n'arrivent pas obligatoirement dans l'ordre initial)

Réaction d'AT&T: "c'est aussi stupide que de mettre le pétrole dans des tasses à café pour le transporter dans un pipeline".

A cette même époque Engelbart invente la souris www.engr.orst.edu/old_news/121098/engelbart.htm

En 1969, Larry Roberts de l'Agence américaine de l'armement (Arpa) demande à quatre universités américaines de mettre ces idées en pratique dans un réseau expérimental. Quatre supercalculateurs sont interconnectés en 1971 : c'est le réseau Arpanet: http://som.csudh.edu/cis/lpress/history/arpamaps/f8sep1971.jpg

La nécessité d'adopter des standards, élément clé du succès, et d'aller vite a conduit à la mise en place ce que certains ont appelé une "adhocratie" avec une coordination d'étudiants qui développent les idées de "protocoles" et de "RFC" (Request For Comment) permettant de lancer les idées nouvelles et de les tester auprès de la communauté

Cette rupture dans les méthode d'élaboration de la normalisation internationale, porte en germe une évolution dont nous n'avons pas encore tiré toutes les conséquences: elle risque de marginaliser les organes de normalisation officiels et leurs longs processus formels

Les chercheurs américains utilisent très vite ce réseau qui leur permet de se partager des capacités de calcul de quelques très gros ordinateurs, très onéreux à l'époque. Paradoxalement, comme nous le verrons plus tard cette utilisation, vite marginalisée refait surface aujourd'hui avec la mise en réseau de … millions de micro-ordinateurs

1.1.2 Un apport décisif des chercheurs en terme d'ergonomie et de convivialité :

Mais rapidement, comme c'est souvent le cas pour des innovations radicales ce n'est pas l'usage pour lequel il avait été conçu au départ qui prédomine : le réseau est de plus en plus utilisé pour consulter des bases de données, échanger des articles scientifiques puis des messages.

Quelques étapes :

1960 Ted Nelson invente l'hypertexte dont le premier modèle électromécanique fut publié en 1945 par Vannevar Bush. Inventeur du mot "hypertexte", Ted Nelson, conçoit l'hypertexte comme un gigantesque réseau contenant toute la production intellectuelle (littérature, peinture, musique,…) mondiale. Ce réseau, qu'il a nommé "Xanadu" (dont on peut penser qu'il a inspiré "wanadoo"…), serait accessible par tous, chacun pouvant y ajouter ses propres productions. Celles-ci seraient reliées les unes aux autres par d