Ma-aarif-E-Mathnavi (Stories from Masnavi of Maulana Jalaluddin Rumi R.A) (French)

8/9/2019 Ma-aarif-E-Mathnavi (Stories from Masnavi of Maulana Jalaluddin Rumi R.A) (French)

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MAARIF-E-MATHNAWILAuteur

HAKIM MUHAMMAD AKHTAR

Traduction entreprise par

SpiritualitOcan IndienF.M.O.I

Khanqah Immdadiyyah Ashrafiyyah

Suf Abdoul Aziz Sudjee DhabliaKhalifat Madjaz--Bayaat

OfAarif-Bil-lah Hazrat Hakim Akhtar Sahab (d.b)

Ile Maurice

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LAUTEUR

SHAH MAWLANA HAKIM MUHAMMAD AKHTAR

(D.B)

Notre Guide (Murshid) Hakim Muhammad Akhtar Saheb

(qu'Allah santifie son secret) est une toile brillante parmi lesamis d'Allah et de son Bien aim le Prophte Muhammad(saw). Les discours et les crits de son minence ("Aarif-billah"Connaissant par Allah) proviennent en fait de trois sources deconnaissance et d'amour sincre, pour Allah Ta'ala et pour son bien aim Prophte Muhammad (saw). Ces trois grandesfontaines spirituelles sont: Hazrat Mawlana Shah Abdoul Ghani

Saheb (r.a), Hazrat1

Mawlana Shah Muhammad Ahmad Saheb(r.a) et Hazrat Mawlana Shah Abrar-oul Haq Saheb (m.d.z) tousde l'Inde, en compagnie desquels notre Sheikh passa plusieursannes de sa vie, et obtint de ces trois grandes figures, leKhilafat (Investiture spirituelle).

Hazrat Mawlana Hakim Muhammad Akhtar Saheb (d.b) estl'auteur d'un grand nombre de livres traitant divers sujets, mais

particulirement le "Tassawwuf" et la connaissance de Dieu,le Tres haut (Maarifat--ilahi) . Son commentaire du "Distingu Mathnawi" de Mawlana Roumi (r.a) a t salu par degrands experts en hadices, tel que Mawlana Yousouf Bin-Noori(r.a), le Cheikh Zakaria (r.a) et Mawlana Shah Abrarul HaqSaheb (d.b), comme tant un commentaire qui fait s'enflammerl'amour d'Allah le Trs-haut avec un impact impressionnant dans

le cur des lecteurs.Il compte des milliers de disciples au Pakistan, en Inde, auBangladesh, la Runion, en Amrique, au Canada, en Afriquedu sud, l'Ile Maurice et ailleurs travers le monde. Les


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expriences spirituelles obtenues par ceux qui passent un certaintemps en sa compagnie, dsirant sincrement la correction deleur comportement se manifestent de faon vidente par latransformation de leur style de vie. Le fait que les grands

Ulmas et beaucoup d'autres professeurs de Hadices et decommentaires (Tafsir), qui ont eux mme un haut rang de pit,se font ses disciples, en prtant serment d'allgeance (Bay'at)sur sa main, dmontrent leur reconnaissance sincre pour lavision et la connaissance profonde qu'il a de la spiritualit.

La visite de l'minent Matre et pote Hakim MuhammadAkhtar (d.b) la Runion, l'Ile Maurice et dans d'autres pays

du monde est un vrai rveil spirituel, tant pour les jeunes quepour les plus gs, qui se pressent en grand nombre pour assister ses discours difiants sur diffrents thmes.

Mais le sujet principal de ses confrences est toujours ax surl'volution de l'amour d'Allah le Tout puissant, le Crateur et le Nourrisseur, dans les curs des gens. Sur l'observance dumerveilleux mode de vie de L'Envoy (saw), dans

l'accomplissement des commandements et droits d'Allah le Trs-Haut, des droits de ses cratures, et dans le renoncement au pch qui est une condition ncessaire et indispensable pourdevenir un ami d'Allah le Trs-Haut.

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PREFACE

Toutes les louanges Allah d'avoir aussi bni le Isha'at-ul-haqde l'Ile de la Runion, de l'le Maurice de la Gracieuse entreprisede la traduction et de la publication en laugue franaise du"Maa'arif--Mathnavi" du Sheikh Mawlana Hakim Muhammad

Akhtar Saheb (d.b).Innombrables salutations (Dourouds et salaams) au Bien -aim

et noble Prophte Muhammad (saw) duquel les "Ulma s--rabbani"' (Ceux qui ont hrit de la lumire et de laconnaissance prophtique) de la Oummah ont hrit de sonocan de lumire et de connaissance, pour consquemmentguider l'humanit jusqu' la fin des temps.

Le "Ma'aarif--Mathnawi" entrepris par notre Matre HakimMuhammad Akhtar (d.b) est une composition de commen-taires de certains chapitres choisis du clbre chef-d'uvre deMawlana Jalal-oud-deen Roumi (r.a), intitul "Mathnawi- -Roum", qui rassemble quelques 28000 vers de posie. Leslettres de commentaires, d'apprciations et de recommandationsvenant de clbres Mouhaddicines ( Experts en hadices),

Mufassirines (commentateurs) et autres grands savants del'Islam tmoignent minemment de la distinction et de l'estimepour l'auteur.

A l're o l'aspiration pour le progrs matrialiste s'amplifie,o malheureusement la spiritualit est ignore au niveau de priorit vitale, et o la vie s'articule totalement autour desplaisirs charnels et sensuels, de sorte que le vrai sens de la vie

est oublie et le don de vie gaspill.Les beaux traits de caractre relatifs la perfection humainecomme la pudeur, l'humilit, la loyaut, la sincrit, la fidlit,


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la gnrosit, la bont, le pardon, l'Amour, sont actuellement auplus bas niveau.

Les curs sont voils par l'obscurantisme et ensemencs demauvais dsirs de mauvaises intentions, remplis de mchancet,

de cupidit, d'orgueil, d'envie, de jalousie et ainsi de suite.

Voulant satisfaire les tendances bestiales de l'ego, alors que lecur et l'esprit (rouh) sont stupidement dlaisss pour ce qui estphmre et prissable.

La traduction et la publication du "Ma'aarif-e-Mathnawi" en plusieurs langues, cette poque sombre et corrompu, est

certainement une aubaine inestimable pour la Oummah (Lanation mohammadienne).La traduction en laugue franaise a t faite par des disciples

de notre Matre le Cheikh Hakim Muhammad Akhtar (d.b.) Unetude du contenu de ce livre dans une large perspective, et celaavec une intention sincre de se conformer aux conseils et auxenseignements de Mawlana Jalal-oud-deen Roumi (r.a), autant

qu'aux commentaires de l'auteur, savoir Arif bil-lah (leconnaissant par Dieu), l'minent Matre Hakim MuhammadAkhtar (d.b.), serait l'instrument principal pour faire natre etvoluer en nous l'amour divin, pour la transmutation de l'amoursensuel, charnel et mondain, en un lan vers la puret de l'esprit(rouh) immacul et dsintress, propuls par une passion saine,visant uniquement l'obissance Allah le Trs-Haut, sur les

traces de son bien-aim, notre Noble Prophte Mouhammad(pssl). C'est en ralit le remde et la panace de tous les mauxqui dominent au sein de la socit, et cela rallumerait le feu de lafoi en une flamme plus intense en Allah le Trs-haut en samajest exalte, en son pouvoir sur toutes choses, en sa grce,en sa misricorde et en sa bont. De mme elle renforcerait lafoi en sa colre pour ceux qui s'obstinent dans leur complaisance

vivre dans le pch, sans intention d'un repentir sincre.Ce livre est sans aucun doute une grande faveur d'Allah pour lertablissement de la relation intime sincre et durable avec Allahle Trs-Haut, qui est le principe fondamental, pour le vritable

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succs dans les deux mondes. La vie et les uvres de MawlanaRoumi (r.a) ont t traites dans ce livre par l'auteur, et il neserait pas dplac de dire que le "Mathnawi" de Mawlana Roumi(r.a) a inspir et illumin le cur de millions de gens depuis qu'il

a t crit, et a t combien flicit par nos pieux "Savants etAwliyas (Amis d'Allah)".. " Qu'Allah Ta'ala rcompense tous lesfrres et surs gnreusement dans ce monde et dans l'au-del, pour leur prcieuse aide qu'ils ont offerte, afin de lui plaireexclusivement. aamine!"

Suf Abdoul Aziz Sudjee

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Lettres d'apprciations.**********************************************

DU SHEIKH-UL-HADICE MAWLANA MOUHAMMAD

ZAKARIYYAKANHDEHLWI SAHEB (R.A).

Respectueux Mawlana Hakim Muhammad Akhtar Saheb (d.b).Salaam Masnoon.

J'accuse rception de vos deux livres, le Ma'aarif-Mathnawi et le "Dunya-ki-Haqiqat" (Ralit de ce monde) quim'ont combl d'immense plaisir. Cela et encore par rapport votre premier lien spirituel avec Mawlana Abdoul Ghani

Pouhlpuri (r.a) et maintenant avec Mawlana Shah Abrar-ul-Haq(m.d.z). Qu'Allah Ta'ala (le Trs-Haut) vous bnisseabondamment par la baraka de leurs enseignements! Qu'AllahTa'ala vous accorde d'immenses rcompenses dans les deuxmondes, pour ce grand cadeau, autant prcieux et gnreux.

J'ai pu couter la lecture de ces deux livres "maa-chaa-Allah",les thmes sont trs excellents, ayant un puissant impact qui

secoue et rveille les curs. Qu'Allah accepte vos efforts et vousrcompense par des bonifications permanentes ici et dans l'aude-l ! Qu'Allah Ta'ala facilite la publication de "Ma-aarif --Shamsh--Tabriz" dans un proche avenir et que les lecteurs

puissent profiter de ses fruits !Qu'Allah agre vos uvres en les comptant comme un trsor

de bienfaits votre compte dans l'au-del et qu'il vous accordeune fin heureuse !

(Hazrat Sheikh-oul Hadice Muhammad Zakariyya (r.a).Madina Tayyiba.

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DE MAWLANA SHAH ABRAR-OUL HAQSAHEB (D.B)

Khalifat de Hazrat Hakim-oul Ummat Mawlana Ashraf AliTanwi Saheb (r.a).

Distingu Hazrat Mawlana Hakim Muhammad Akhtar Saheb(d.b).

As-Salaamou Alaykoum wa rahmatoullah.J'ai eu l'occasion de parcourir attentivement tout le "Ma-

aarif--Mathnawi" et je fus profondment conquis. MaashaAllah, vous avez rendu un excellent commentaire du MathnawiSharif. Certains jours, je le lisais aprs le Salaat-oul-Asr' auxMoussallis. Ce qui me donna tellement plus de plaisirs encoreen voyant que beaucoup de savants parmi nos ansl'apprciaient avec une admiration trs particulire. Certains

parmi eux souhaitent le faire publier ici, en Inde.Mawlana Manzoor Normani Saheb (d.b) avait lu un

exemplaire du "Ma'aarif-e-Mathnawi" la maison du DjanabMuhammad Anwar Saheb Jeddah. Quand je l'ai rencontr

Bombay, il me fit part que le "Ma-arif-e-Mathnawi" est un livremerveilleux et trs bnfique. Il m'a fortement conseill de le

faire publier ici en Inde. Qu'Allah l'accorde et permette auxgens de tirer de grands avantages !

Was' salaam.

Hazrat Mawlana Abrar-oul-Haq (m.d.z)Nazeem du Madrassa Ashraf-oul madaaris et du Majlis "Da'wat-oul Haq".Hardi U.p, Inde.

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DE HAZRAT MAWLANA MUFTI MOHAMMEDSHAFEE SAHEB (R.A)

Mufti Azam du Pakistanet matre professeur du Dar-ul-uloom, Karachi.


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En raison de ma longue maladie et de ma fbrilit, je suisincapable de lire des livres, ou d'en faire des commentaires.Mais les quelques chapitres du Ma-aarif-e-Mathnawi queMawlana Hakim Mhammad Akhtar Saheb (d.b) m'a fait la

lecture, et certaines pages que j'ai pu lire, taient suffisantespour pouvoir reconnatre le grand service rendu au Mathnawide Mawlana Roumi (r.a) permetant beaucoup de gens de tirer

profit. Qu'Allah l'accepte dans Sa Misricorde sans limite, et lerend profitable tous les musulmans ! Et "Il est le Secoureur dequi on dpend".

(Hazrat Mawlana Mufti) Mohammad Shafee (r.a)

Dar-oul Uloom, Karachi, 23 Ramadaan 1396.

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DEHAZRAT MAWLANA MUHAMMAD YOUSOUF BIN-

NOORI SAHAB (R.A)

Madrassa Arabia Islamia - Newtown Karachi.

En parcourant attentivement l'excellent ouvrage de Mawlana Hakim Muhammad Akhtar Saheb (d.b), le "Ma-aarif--Mathnawi", j'ai observ un attachement et un profond respect

pour Mawlana que je n'imaginais pas. Il a magnifiquementrussi composer de la posie persane et ordonne, en donnant

un dveloppement des vers choisis du "Divaan" de Shamsh--Tabriz (r.a), qui est le guide spirituel de Mawlana Roumi (r.a).L'auteur a su exposer le got de sa sensibilit et de ses penseslumineuses.

Qu'Allah accorde ceux dots de sensibilit l'occasion d'enprofiter ! Ameen.

(Hazrat Mawlana) Muhammad Yousouf Bin'noori (r.a)

Mardi, 8 Rabi-ul-Awwal 1396.***************************************************

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DE MAWLANA ASHIQ ILAHI BULANDSHARISAHEB (R.A)

Ustaad de Hadice, Dar-oul-Uloom, Karachi.

Le Mathnawi de Mawlana Roumi (r.a) qui est une uvrerelevant d'un effort titanesque, demande une trs grandematrise de la langue persane. Il n'est donc pas ais au profanede cette langue d'en tirer un rel profit, et de nos jours noustrouvons bien peu de personnes qui matrisent celle-ci. Leniveau atteint du Persan dans le Mathnawi est trop lev pour

pouvoir l'explorer et le cerner fond.De plus, la comprhension d'un livre ne repose pasexclusivement sur la connaissance parfaite de la langue. Lacomprhension dpend de la sensibilit du cur et de l'esprit(rouh).

Mawlana Muhammad Akhtar Saheb (d.b.) est un Khalifatappartenant la Silsila Chishteeyya de Hadji Immdadoullah

(rha) et de Mawlana Thanwi (rha) et, de l dcoule unedisposition particulire pour la comprhension du "Mathnawi".Les significations du "Mathnawi", sont puises du cur. Il a

pass des heures et des heures d'affiles expliquer en unourdou accessible toute la collection choisi des vers et des critsdu "Mathnawi". C'est un chemin trac pour ceux qui empruntentle parcours de l'aspirant vers l'amour d'Allah.

Et Allah dit : " Par les toiles ils sont guids".

Qu'Allah accepte ces efforts de Mawlana Akhtar Saheb (d.b)et qu' Il fasse de ce livre, une lumire pour ceux qui dsirentsuivre l'itinraire de la Voie !

" Cela est en effet facile pour Lui".

Muhammad Ashiq Ilahi Bulandshari (d.b)20 Jamad-al-Oula 1393.

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DE MAWLANA MUFTI WALI HASSEN TONKISAHEB (R.A).

Madrasah Arabia Islamia-Newtown Karachi.

Le "Mathnawi" de Mawlana Roumi (r.a) est un livre sans pareil. En fait, c'est un livre nonant les principes de lareligion mais au lieu d'tre des rgles se rapportant la

smantique (Ilm-oul Kalaam) qui sont des rgles travers desconstats, ici ce sont des principes universels connus traversle vcu et la prdication.

Il y a des centaines de milliers de gens qui se sont imprgnsde la lumire de la foi (l'Iman) et de la vritable lumired'humanit, et leurs doutes se sont dissips. Et pas seulementcela, mais ils se sont trouvs aussi pris de passion pourl'amour divin. C'est une russite d'envergure sur le chemin de la

Rformation et de l'embellissement du comportement humain.Le "Ma-aarif--Mathnawi" vous est prsent d'une faon

ordonne, crit dans un ourdou simple par Hazrat HakimMuhammad Akhtar Saheb (d.b). J'ai eu l'occasion de parcouriren partie le livre. L'explication est en ourdou trs simple, remplid'normes profits.Qu'Allah rcompense l'auteur pour cela, lve son rang, et

permette aux gens d'en bnficier gnreusement !Wali Hassen Tonki (r.a)

Usatadh, Madrassa Arabia Islamia, Karachi 5.15 Jamad-as-Thani 1393.

************************************DE HAZRAT DR MUHAMMAD ABDUL HAY (R.A)

Khalifa deHakim-oul oummat Hazrat Mawlana Ahsraf Ali Thanwi (r.a)

Le distingu Mawlana Hakim Muhammad Akhtar Saheb (d.b)me lut son commentaire en ourdou des quelques vers duMathnawi. Le vritable effet de ces vers ne pourrait tre ressentiqu'en les lisant. L'auteur a fait d'une partie de son livre, "Ma-

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aarif-e-Mathnavi", une propre composante du Mathnawi et l'aintitule "Mathnawi-e-Akhtar*". Dans le Ma-aarif-e-Mathnawi, l'auteur a rparti le Mathnawi de Mawlana Roumi(r.a) en plusieurs parties et en des thmes diffrents dans une

harmonie qui s'coule habilement entres les rcits. Le Mathnawide Mawlana Roumi (r.a) a t admirablement agenc, remplid'motions et de profit pour les intresss.

Qu'Allah rcompense l'auteur pour ce service rendu etaccorde aux gens les bienfaits destins ! Ameen.

Muhammad Abdul Hay (r.a)24 Ramadan 1392 (1er novembre 1976)

*Ne fait pas partie de la traduction prsente.*********************************************

De Mawlana Mufti Rashid Ahmad Ludhianwy Saheb (d.b).

Recteur de l'Ashraf-oul Madaaris Naazimabad, Karachi.

Mawlana Hakim Muhammad Akhtar Saheb (d.b) m'en avait

fait la lecture, en plusieurs occasions, pendant la rdaction deMa-aarif--Mathnawi et le Mathnawi--Akhtar, quelquesparties, ce qui me donnait un plaisir immense, avec une vraiesatisfaction au cur. De fait, ces crits constituent lesbndictions spirituelles de Hazrat Poulpouri (r.a). La vie deHazrat Poulpouri (r.a) tait la rplique mme ou le reflet fidlede l'me du Mathnawi de Mawlana Roumi (r.a). S'il a lu

Mawlana Akhtar (d.b) pour en faire par la langue de ce dernierson interprte, on peut deviner toutes les prires prolifiques, que bnficient les crits et paroles de Mawlana Akhtar (d.b).Qu'Allah agre et les rendent profitable. Ameen.

Rashid Ahmad (d.b)20 Shawwaal 1392.

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DE HAZRAT MAWLANA ZAFAR AHMAD OUTHMAANITHANWI SAHEB (D.B)

Sheikh-oul Hadice, Dar-oul-Uloum Islamia, Tandolayaar.

J'ai eu l'occasion de lire attentivement quelques parties de latraduction du Mathnawi de Mawlana Hakim Muhammad AkhtarSaheb (d.b). Maa-sha Allah, c'est un excellent ouvrage.

Qu'Allah accepte les services rendus par Mawlana Akhtar(d.b), et qu'Il permette aux musulmans d'en tirer avantage.

WassalaamZafar Ahmad Uthmaani (d.b)4 Zul Qa'dah 1392.

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DE HAZRAT MAWLANA MUHAMADULLAH SAHEB(R.A) DE DACCA.

Khalifat de Hakim-oul oummat Mawlana Ashraf Ali Thanwi(r.a)

On m'a donn l'occasion de vrifier le Mathnawi--Akhtar quise compose de plusieurs couplets, traitant des divers aspects duTasawwuf. J'en ai personnellement tir d'immense profit parcette nonciation de l'amour et par ces lumires clatantes de laMa'rifat qui m'ont ravi. J'ai pu en effet me rendre compte de la\somme de lumire spirituelle qui naturellement se dgagent deslaborations du "Ma-aarif--Mathnawi". J'ai grand espoir que lesgens cherchant la proximit d'Allah pourra bnficier largementde ce livre.Qu'Allah accorde l'auteur une volution spirituelle trs leveet accorde aussi aux serviteurs de ce dernier les bndictions en

sa compagnie travers ses paroles et ses crits.Muhammadoullah Dhakawy (r.a)

Haram Sharif, Mecca26 Zil Qa'dah 1392.

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DE HAZRAT MAWLANA MUHAMMAD ATHAR ALISAHEB(R.A).

Khalifat du Hazrat Hakim-oul oummatMawlana Ashraf Ali Thanwi (r.a).

Respectable Mawlana Hakim Muhammad Akhtar Saheb (d.b)Assalaamou Alaykoum Wa Rahmat-oul-laah Wa barakaatouh.

En parcourant le "Ma-aarif-e-Mathnawi", un fort penchants'est dvelopp en moi, de plus, je l'ai trouv rempli de remdescontre les inclinations de l'me vers le mal, et proposant tant demoyens pour atteindre les vertus spirituelles. Qu'Allah le

gratifie d'une porte universelle, pour moi-mme et pour la

nation entire (la oummat) !Je vous mendie de prier Allah pour qu'Il me rserve une finheureuse et la capacit de travailler honntement en seconformant Sa volont. Ameen.

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DE MAWLANA MOUHAMMAD ABDULLAHSAHEB (D.B)

Mufti, Khayr-oul-Madaaris, Multan.

Je fus trs captiv par la lecture du "Ma-aarif-e-Mathnawi".Les enseignements de Mawlana Roumi (r.a) sont exposs d'unefaon admirable dans un langage facile. Cela montre l'exploitaccord par Allah Mawlana Hakim Muhammad Akhtar Saheb(d.b).

Dans ce monde matrialiste discordant et corrompu, ce donspirituel se revt d'un caractre digne et ncessaire. Ce livredevrait occuper une place de choix dans les bibliothques, dansles coles religieuses, et devrait figurer dans le curriculumourdou, de mme que les fleurs en provenance du jardin deMawlana Poulpouri (r.a) y ont t alignes d'une faon bienordonne.

Il y a un couplet du Mathnawi de Mawlana Akhtar (d.b), quiest mentionn la fin du livre, qui a bloui mon cur :

"Dsertez le Royaume, pour le Matre des Royaumes,


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Afin de conqurir des milliers de Royaumes"Ce couplet est une grande leon pour nous dans ce monde.

Au lieu de gaspiller notre temps lire des littratures futiles,l'tude de ce livre embaumerait notre cur de tranquillit. Les

autres ouvrages de Mawlana Akhtar (d.b), notamment, "Ma'rifat Ilaahiyya", "Ma'-iyat--Ilaahiyya" ont t unanimement louspar les rudits. Ces livres de Mawlana Akhtar (d.b) reprsententun trsor pour les savants, les lettrs et ceux pris dutassawwuf.

Muhammad Abdullah (d.b).

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INTRODUCTION

J'ai ressenti beaucoup d'amour, d'admiration et d'affinit avec

Mawlana Jalaluddin Rumi (r.a) et son Mathnawi, avant mmed'avoir atteint l'ge de la maturit. Plus tard Allah m'a gracid'un tel Sheikh qui se trouvait tre un grand amoureux duMathnawi. Il aurait dit: "Le Mathnawi est rempli d'amourtellement brlant qu'il allume le feu de l'amour dans les coeursde ceux qui le lisent".

Ce Sheikh, Mawlana Abdul Ghani Pouhlpuri (r.a) enseignait

quotidiennement le Mathnawi ses lves aprs la Salatul Asr,et le prsentait d'une faon faire vibrer leurs esprits.J'ai profit beaucoup de bienfaits manant du Mathnawi, ces

bienfaits qu'on retrouve dans mes autres livres, tel Marifat-e-Ilahiyya, ainsi de suite, sont trop vidents. Chaque fois que jecitais quelques lignes du Mathnawi Hazrat Pouhlpuri (r.a) que je commentais avec frnsie faveur spciale qu'Allah

m'accordait cela dclenchait chez Hazrat une motion trsintense. Un jour je me trouvais dans tat trs spcial aprs laprire de l'aube (swalaat-ul-fadjr), jtais assis ct de HazratPohoulpouri, prenant avec lui la permission de commenterquelques vers du Mathnawi quil coutait avec une telle ivresseque cinq heures scoulrent il tait dj onze heures. Et sonminence couta de la langue de cet humble serviteur les

commentaires brlants du Noble Mathnawi. Hazrat et moi-mme nous nous sommes retrouvs dans un tat trs trange quenos yeux tais noys de larmes. Et de ltat ce cet instant jeprsente ces deux vers:

Aujourd'hui cette fontaine toi aussi tu le vois,Alors quen dis-tu tristesse dmesur.

Ce lien spirituel dans le Coeur que jai avec le mathnawi, jaitoujours eu le profond dsir qu'Allah m'accorde par ma plumed'en faire les commentaires d'une faon romantique d'unefrnsie profonde, les lans de soupirs nostalgiques, les


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dbordements de l'amour divin, ainsi que cette sagesse quimane du Mathnawi, de sorte que dans les curs des lecteurs,puisse natre le dsir ardent de l'amour divin.

Mon devoir serait de transmettre les lments de la

connaissance qui permettraient tous, de connatre, decomprendre l'Amour divin, sans distinction et suite. Celui qui,par affinit serait attir, amen ou qui aurait t choisi, pouserl'Amour divin, en cheminant sur cette voie initiatique, tout celasera pour moi compt, sil plat Allah, comme des bonificationspermanentes ("Sadaqa-i-djariyah").

"Ayant t atteint par l'ivresse de l'Amour,Nous desirons rendre toute l'humanit perdument ivre.Et, de la chaire,(minmbar)

Nous invitons tous ceux qui aspirent Ton Amour!"Toutes Louanges sont Allah.C'est grce la grande gnrosit, aux bndictions, et aux

prires du Cheikh Phoulpouri (ra) et de Shah Mawlana Abrar-ul

Haq (m.d.z) que la prparation du Ma-aarif--Mathnawi a tacheve comme un appel l'amour divin. Toutes louangesreviennent Allah.

En outre, Sayyid Muhammad Ishrat Jamil (d.b) a fourni unexcellent travail pour la traduction et la correction du manuscritdu Ma-aarif--Mathnawi. Je demande donc aux lecteurs de prier pour moi, pour Sayyid Ishraat Jamil (Mir sahab), pour nos

parents, nos professeurs, nos Cheikhs, nos proches, qu'Allahnous pardonne tous et qu'Il agre ce livre comme un moyen desalut et de pardon."Et cela n'est pas difficile pour Allah-Ta'ala"

Par la Grce d'Allah, le livre "Bahr' Mathnawi" qui ne fait paspartie de cette traduction, se compose de couplets du mme styleet du mme rythme que le clbre Mathnawi de Mawlana

Roumi (Qu'Allah lui fasse misricorde) imprim la fin duvolume Ma'arif--Mathnawi sous le nom de Mathnawi-e-Akhtar.Nos ans ont montr un intrt et un attachement important

pour ces lignes spirituelles et potiques, comme en tmoignent

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leurs commentaires. Qu'Allah, de par Sa Grce et par labndiction de Son Bien aim le Prophte Muhammad (saw)agre cet effort, et accepte cet ouvrage comme une faveurprofitable la Communaut (oummah), et qu'Il l'accepte comme

bonification permanente pour moi-mme. Amine.

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BREVE BIOGRAPHIE DE MAWLANA ROUMI

(Qu'Allah lui fasse misricorde)

Le nom de Mawlana Roumi (r.a) est Muhammad, plus clbre par "Djalal-oud-deen", mais populairement connu comme"Mawla--Roum".

N dans la ville de Balkh, en l'an 604(h). Il appartenait lafamille du premier calife de l'Islam Abou Bakr le Vridique (ra).Son pre s'appelait Baha-uddn, fils d'Houssain Balkhy et

Muhammad Khawarizm tait son grand-pre maternel dcd en617(h). En 610(h) Baha-oud-dn son pre, quittera Balkh pourse fixer Nishapur. A son arrive Nishapur, il emmena son filschez le clbre Sage Khwaja Fariduddin Attar (ra). MawlanaRoumi (ra) tait alors g de six ans.

Le Matre Farid-oud-din Attar (ra) leur fit don d'un exemplairede son Mathnawi, et dit au pre : "Prenez soin de votre fils qui

est dou, un jour, il fera parler de lui".Son pre choisit parmi ses lves le plus minent, comme

enseignant et conseiller pour son fils. Et ainsi, le jeune Roumi(ra) tudiera presque toutes les branches de la connaissance sousl'auspice de cet lve minent: Le Matre Burhan-oud-dn (ra).

A l'ge de 18 ans, Mawlana Roumi (ra) se maria, et dans lamme anne, il s'en alla avec son pre s'tablir Qonya. A l'ge

de 25 ans, son pre mourut. Mawlana voyagera pour la Syriedans l'unique but de complter ses tudes. Pendant quelquetemps, il va demeurer l'Ecole Jaladiya Alep o il sollicitera ladirection spirituelle et la bndiction de la compagnie de Kamal-


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ud-dn fils de Adeem. Ensuite, il partit tudier Damas. Pendantsept annes a Damas, Mawlana Roumi (ra) tudia toutes lesdisciplines: la scolastique, le Droit, et acquit une bonne matrisedes divergences d'opinions en matire de religion. Il tait aussi

un tre hautement qualifi en philosophie et en Tasawwuf. A lasuite de la mort de son pre Baha-oud-dn, Sayyid Bourhan-ud-dn(ra) fut son conseiller et son initiateur de la voie spirituellependant neuf annes. Et il consacrait le reste de son temps enseigner et donner des confrences.

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DEUXIEME TRANCHE DE LA VIE DE MAWLANAROUMI

(Qu'Allah lui fasse misricorde)

Une transformation totale surviendra dans la vie de Mawlanapar sa rencontre avec Cham's de Tabriz (ra). Celui-ci tait issud'une famille pieuse appartenant la secte Ismalite. Il avaitrompu tous ses liens familio-sectaires, et s'tait vertu acqurir la Connaissance auprs de Baba Kamal-oud-dn Jaundy(ra) dont il fut le disciple. Shms de Tabriz (ra) avait l'habitudede se dplacer de lieu en lieu en compagnie de ngociants.

Une fois, il pria ainsi : "O Allah ! Accorde-moi la compagnied'une telle personne qui pourrait supporter ma compagnie". Eten rponse cette prire, la bonne nouvelle lui fut parvenue :"Allez Roum". Il se mit aussitt en route et gagna Qonya.

A une place o se trouvaient des marchands de cuivre, il yavait une estrade o des notables avaient coutume de s'asseoir.Et c'est l qu'eut lieu la rencontre entre Mawlana Roumi (ra) etCham's de Tabriz (ra). Cest partir de cet instant, que leuramiti et leur compagnonnage prirent naissance. Et ds ce jour,

Mawlana Roumi (ra) fut transform entirement par le feu del'amour Divin qui s'enflamma dans sa poitrine. Il dlaissa " leSama", les auditoires musicaux. Il abandonna aussi

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l'enseignement, les confrences et la prdication. Mais ils'accrocha tellement Chams' Tabrizi (ra) en ne quittant plus.

Un jour cependant, un grand tumulte secoua toute la ville.Par crainte de graves consquences, Shams de Tabriz (ra) s'en

alla secrtement Damas. Ce dpart inattendu occasionna chezMawlana une dtresse pnible. Quelques temps aprs, plusieurspersonnes remarquant la peine et laffliction vcu par Mawlana,s'en allrent trs vite la recherche de Shams de Tabriz (ra).Mais celui-ci n'avait fait qu'un court sjour Damas, puisdisparut de nouveau pour une destination inconnue. Malgr lesrecherches, il ne put tre trouv. Certaines rumeurs disent qu'il

fut tu et martyr.Suite la disparition de Shams de Tabriz (ra), Mawlana subitune priode de peines et d'agitations intenses. C'tait pendantcette priode de trouble qu'il passa un jour ct de l'atelier deSalah-ud-dn Zarkoub qui travaillait le mtal pour en faire defines feuilles. Profondment impressionn par l'tat particulierde Salah-oud-dn qui frappait tellement sur le mtal, qu'il

endommageait plusieurs feuilles. Finalement, il abandonna sonatelier pour vivre en compagnie de Mawlana Roumi (ra). Ilsvcurent ensemble pendant neuf annes. Et ce compagnonnageapportera beaucoup de quitude au cur de Mawlana.

A la fin de l'anne 664(h), Salah-ud-deen quitta ce monde.Aprs sa mort, Mawlana choisit comme compagnon, d'entre sesdisciples, Houssam-ud-deen Tchoulpi (ra). Tant qu'il resta en

vie, il apportait beaucoup de calme et de quitude au cur deMawlana. Mawlana observait un tel gard d'honneur et derespect vis vis de Husam-ud-dn, que la plupart des gensavaient l'impression qu'il tait le guide spirituel de Mawlana.

C'tait grce au soutien de Hussam-ud-dn (ra) que MawlanaRoumi (ra) eut crit le clbre Mathnawi.

LA MALADIE ET LE DECES DE MAWLANA ROUMI (RA).En 672(h). Un puissant tremblement de terre secoua Qonya,

et pendant les secousses durrent 40 jours . Mawlana se mit dclarer que la terre avait faim et qu'elle demandait un peu de


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nourriture. Aprs quelques jours, Mawlana tomba malade. Detrs bons mdecins furent dpchs son chevet mais sanssuccs.

Le dimanche, le 5 Jamaad-ous-Thani 672(h), l'heure du

coucher du soleil, Mawlana s'en alla vers l'au-del.Le convoi funbre partit le lendemain matin. Des gens nobles,

des notables, aux plus modestes, accompagnrent le convoifunraire. Emports par l'motion, des personnes brisrent lecercueil en guise de baraka.

Le convoi funraire (Janaza) arriva destination en fin d'aprs-midi. Cheikh Sadr-ud-dn Qonyawi (r.a) diciple du Cheikh Al

Akbar Muhyi-ud-dn Ibn-Arabi (r.a), de mme que sesmourides accompagnrent le convoi. Il avait t dsign pourdiriger la prire funbre, mais quand il s'y apprtait, il poussa uncri et perdit connaissance. Et c'est le Qazi Siraj-oud-deen (r.a)qui dirigea la prire.

Conformment au vu de Mawlana Roumi (r.a), Housam-ud-dn (r.a) assuma le Khilafaat. Mawlana avait deux fils : Ala-ud-

deen Muhammad et Sultan Walad. En 684 A.H. Hazrat Husam-ud-din (r.a) aussi quitta ce monde, et Sultan Walad devent lekhalifat promu.

LES OUVRAGES DE MAWLANA

De ses uvres on retient un recueil de ses citations, intitul,

"Fihi maa Fihi"ou le "Livre du dedans". Autre uvremonumentale,une anthologie de 50 000 couplets, que beaucoupde personnes malencontreusement attribuent Shams' Tabrizi(r.a).

Le troisime titre est, le "Mathnawi" qui rend clbre le nom deMawlana encore de plus en plus fort de nos jours. Il est parconsquent fort appropri de tracer les particularits

impressionnantes de cette uvre la plus connue pour unepntration requise.

LES PARTICULARITES DU MATHNAWI21


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Vers la fin de l'empire Ghaznawide Hakim Sana (r.a) crivit unlivre, "Hadeeqah" qui tait le premier ouvrage traitant duTassawuf sous une forme potique. Plus tard, Hazrat Farid-ud-

deen Attar (r.a) rdigea plusieurs Mathnawi dont le plus clbretait "Mantiq-out-tar". Un jour o Mawlana Roumi (r.a) futdans un tat spirituel particulier, il pronona involontairementles premiers vers du Mathnawi. Husam-ud-deen Choulpi (r.a)tait prsent et voulait absolument que Mawlana continue sur salance pour parachever le Mathnawi. Rsultat : les six volumesfurent crits. Pendant la rdaction, des intervalles

s'interposrent. Ainsi Husam-ud-deen Choulpi (r.a) fut l'origine de la publication de nombreux couplets.Dans plusieurs volumes, Mawlana donne les raisons pour

lesquelles il fallut un certain temps avant que ce livre fut publicomme par exemple :

Il faut du temps pour l'achvement de ce Mathnawi.Comme un temps au sang pour se transformer en lait!

Il faut la bndiction d'un nouveau-nPour que le sang devienne du lait sucr !

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LE MATHNAWI PRIT NAISSANCE EN 662 A.H.

LE STYLE D'ECRITURE.

Pour crire sur des sujets comme la connaissance et l'thique,il y a cette faon de l'crire en prenant chaque cas, les traitersparment par titre et chapitre et de les runir en un thme enun seul volume. Une autre faon serait d'crire un rcit donn,

et ensuite en extrapoler travers diffrentes rgles de jurisprudences (ilmi mas'alas), pour fournir une explicationrelative. Dans la seconde mthode, il ressort avantageusement


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qu'on se serait fix sur le sujet en question. C'est le style queMawlana adopta dans la rdaction du Mathnawi.Mawlana lui-mme dit !

"O frre ce rcit ressemble une coquille

Et le sens se trouve dans le noyau".Un grammairien disait "En effet Zayd frappe Amr" cela pour

dmontrer le caractre nominatif de "Zadoun" et le caractreaccusatif de "Amr".

L'tudiant (se fiant au sens extrieur) objecta "Pourquoi Zayda frappAmr sans raison ?

L'enseignant remarqua : cette phrase est seulement un rcipientpour la signification!"Seulement retenez le grain, et jetez la coquille".La phrase: "de Zayd et Amr est destin expliquer la fin (du

sujet et de l'objet)Si ce rcit s'avre faux, vous devriez plutt vous soucier de la

fin du rcit".

De tous les livres cris en persan sur le sujet du tasawwuf et del'thique, aucun livre ne traite des sujets aussi dlicats et subtilesqu'on trouve dans le Mathnawi. Le Mathnawi n'est passeulement un livre sur le Tasawwuf et sur l'art de se comporter,mais traite aussi de l'idologie et de la smantique. Qu'il traitedes principes du Tasawwuf ou des principes de la smantique,ceux la sont abords travers des exemples, des comparaisons et

des mtaphores pour ne laisser aucune occasion quiconque deles rfuter. Les principes les plus complexes sont dvelopps demanire les rendre facilement accessibles. Pas un seul principerelatif au Tasawwuf et la smantique nest ignor.

Le Mathnawi a t compos en "Ramal" (une mthode potique) selon une forme hexagonale. Sa gamme et sonbattement particuliers sont "Fa'ilatun, Fa'ilateen Fa'iloun" par

deux fois, soit en deux vers de onze pieds chacun, et Mathnawidu mot "ithnann"(= deux en arabe) par deux ou couplet.Dans ce Mathnawi, il y a une porte rythme congnitale sous-

jacente dans les mots et lettres employes, une exclusivit dans

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l'expression, et une clart dans sa mesure. En sus de cela, lesbn-dictions spirituelles, l'impact, et les sentiments extatiquesressentis en les lisant, sont bien abondants, et c'est bien au-deldes apprciations.

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UN RESUME DE LA VIE DE JALAL-OUD-DINROUMI (R.A).

L'auteur Muhammad Jalal-ud-dn, plus connu comme

Mawlana Roumi (r.a), naquit Balkh en l'an 604 A.H. et tait lefils du Cheikh Baha-oud-dn bin Hussain Balkhi (r.a). Qui taitle petit-fils de Muhammad Khawarizm Shah (r.a). A l'ge de sixans, Jalal-ud-dn quitta Balkh accompagn de son pre et l'gede 18 ans, il se maria cet endroit qui s'appelle "Larda". Lamme anne, il se fixa Qonya et l'ge de 25 ans, il partit pourla Syrie, dans le but de parfaire ses tudes.

En 642 (h), il se fit disciple de Shams de Tabriz (ra) Qonya.En 662 (h), il commena la rdaction du Mathnawi. Ledimanche, 5 Jamaad-ous-Thani, en l'an 672 A.H., l'heure ducoucher du soleil, il quitta ce monde. Il fut inhum Qonya l'ge de 68 ans. Laissant ses deux fils, Ala-oud-dn Muhammadet Sultan Walad.

Signe que le noble Mathnawi fut une uvre inspire,se reflte dans un vers du Mathnawi.

Un signe que le noble Mathnawi fut une uvre inspire, sereflte dans ce vers suivant du Mathnawi :

" Le soleil enjamba l'horizon du cur,Et Il (le Mathnawi) s'arrta.

Et Allah est le plus savant propos de cette affaire!

Mawlana Roumi (r.a) dclare que la fentre intrieure parlaquelle lui parvenaient les sciences secrtes et les


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connaissances! Par la sagesse d'Allah, ce "soleil1" disparutderrire l'horizon.

En d'autres mots, au lieu de la pntration (tadjalli) ce futl'occultation, ces deux tats sont vcus par les gnostiques3. Et

certains sages serviteurs vivent ces tats d'occultation commedes instants plus forts que la pntration (tadjalli). Donc, lorsqueces effluves quintessencielles enjambrent le volet du cur, lesoleil se coucha l'horizon, et ce livre arriva son terme.

Et c'est Allah seul qui connat quel moment et dans quelleschoses Il place les sagesses. Et puisque Allah seul connat lasagesse et qu'il y agit conformment, la sagesse rside

assurment dans ce qu'il fait, et pour le moment, Il en a dcidainsi. Alors je ne dirais rien de mon propre chef, mais il estprfrable de suivre cette dcision, et arrter ici le Mathnawi.

Hazrat Hakim-oul-oummat Thanwi (r.a) a, cet effet, critune note capitale savoir que l'ami d'Allah ne devrait toujourss'exprimer que sur l'ordre de l'instant, c'est--dire, quand il est debonne humeur, lorsque l'auditoire est attentif, et que le flot de

connaissance divine coulerait naturellement, et s'exprimermodestement, sans effort de s'exercer soi-mme, ni de se laisseremporter par son enthousiasme. Et dans de tels moments, ons'occupe de telle faon ce que les autres puissent en tireravantages.Hazrat Thanwi (r.a) dcrit cet tat par les vers suivants :

"Quand Il vous ordonne de parler, alors parlez! Et avec

ferveur".Et s'Il vous ordonne de vous taire, alors, taisez!Et gardez le silence!"

Mawlana Roumi (r.a) avait fait cette prdication:"Qu'aprs moi apparatra un "tre de lumire" qui complterale Mathnawi, et cela est voque dans les deux vers suivants" :

"Le reste de ce rcit demeure cach.Et le secret intrieur a t gel.

Plus de langue pour le reste du discours.

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Mais le rcit sera fait, du cur de cet tre de lumire.

Ainsi donc, cette lumire fut attribu Mawlana Mufti IlahiBaksh Kandehlwi (r.a)par la faveur d'Allah Ta'ala, et c'tait lui

qui en son me bnie, reut les inspirations manant de l'esprit(rouh) de Mawlana Jalal-oud-deen Roumi (r.a) et qui futconsquemment habilit complter le Mathnawi.

Mufti Ilahi Baksh dit ceci:" ! Mawlana Jala-oud-dn Roumi (r.a), de vos illuminations,

vous avez conquis mon me de sorte que j'ai cess d'exister.Vous tiez, tel un lion d'Allah le trs haut qui anantit mon

tre".C'est dire: conformment la prdication de MawlanaRoumi (r.a) au sujet de l'accomplissement de la sixime partiedu Mathnawi, l'esprit (rouh) bni de Mawlana Roumi (r.a)

s'affaire inspirer mon me par des thmes et connaissancesDivines, alors mme si ces paroles sont dites par ma langue, envrit elles seront les paroles de Mawlana Roumi (r.a).

Tout comme a dit un pote :"Quoique le saint Coran fut rvl travers les lvres duMessager (saw),

Et quiconque nie cela comme la parole d'Allah est unincrdule".

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Mufti Ilahi Baksh (r.a) vcu au 12e sicle alors que MawlanaRoumi (r.a) vcu au 7e sicle (de l'hgire). Mufti Ilahi Baksh

(r.a) avait fait ses tudes Islamiques sous l'auspicedu Grand Maitre Shah Abd-ul-Aziz Dehelwi (r.a).

"Bni sois-tu! ! Mon Soupir dmesur !Tu me rends le but de plus en plus proche". H.Akhtar.

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LA RENCONTRE DE MAWLANA ROUMI (R.A)AVEC SHAMS' TABRIZ (R.A)

Selon les paroles de Mawlana Hakim Akhtar Saheb :


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coutez! Chers amis, l'histoire de Mawlana Roumi (r.a)Il tait le plus souvent engag dans l'enseignement !

et passait son temps absorb,

Par la connaissance (zahiri) exotrique.Ignorant les jalons de la voie (soulook).

Ses sances d'enseignements impressionnantesfurent clbres de part le monde,

Alors qu'il lui tait pnible le contact avec la voie.Car l'arrogance par rapport aux connaissances acquises,

loigne les hommes la reconnaissance du vrai.

Puisque l'objectif principal de toute connaissance est deparvenir l'amour Divin, et part Lui tout n'est qu'illusion"Mais celui en qui, reflte la Grce d'Allah,

Un jour ou l'autre il deviendra l'lu d'Allah."La Grce d'Allah se manifesta sur Mawlana Roumi,

Et de l'invisible, les moyens d'assistances lui furent parvenus.Toute ralisation ne s'accomplit que par sa grce,

Et sans Sa faveur rien ne se produit.Du monde invisible Roumi fut lu.Sham's de Tabriz eut suppli au Seigneur :"Seigneur, ce feu qui brle dans mon cur,

cette passion agite qui me tourmente,Ce feu de vrit qui flambe dans ma poitrine !

Et tout cela me fut accord.

Seigneur! Permettez que je rencontre un tel serviteur,Qui en toute authenticit serait digne dpositaire !Que son cur soit rempli de vrit !

Et que je puisse nourrir son tre des joyaux de la sagesse.Permettez-moi de dcouvrir cet hritier qui pourrait

supporter le feu cet Amour qui brle en moi,Car les flammes de cette passion qui me tenaille,

Est comme le Mont Sina de l'Amour dans le cur.Seigneur, l'heure de partir s'approche pour moi en effet,A qui reviendrait ce dpt? Oh, Bien-aim!

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Et de l'invisible soudainement jaillit la rponse."O Sham's Tabrizi, hte-toi vers Roum.

Va faire de Mawlana Roumi le Matre de Roum.pargnez-lui des affaires de Roum."

Ainsi, suite au dcret de l'invisible, Sham's se mit l'uvre,En direction de Roum, comme lui fut ordonn d'en Haut.

Quand son regard se posa sur Mawlana Roumi,Inconscient, ce dernier tomba sur le chemin.

Oublies furent les tuniques de la science et des matires.Affam et assoiff qu'il tait de parvenir et de russir sur la

voie.

Un instant aprs Mawlana Roumi fut levComme un homme de dignit et de splendeur !Celui qui est privilgi des liens exceptionnels avec Khwaram

Shah?Et aussi favoris pour tre un Matre de la connaissance.

Chaque fois qu'il devait se rendre quelque part,Trs vite "ce don" royal lui fut assign.

Et prompts furent soldats, serviteurs et tudiantsQui l'accompagnaient en tout honneur et respect !Et il tait entour de tout ct.

Aujourd'hui il s'vanouit.L'amour divin acquis.

Il ddaigna les manifestations du faste et d'clat,Quel regard lui fut lanc par Sham's de tabriz !

Et grce quoi il devenait un Matre de la voie.Quand le sage de Roum reprit connaissance,

Il suivit les pas de Sham's de Tabriz.Emportant tout en marchant la litire de son guide sur sa tte !

Ayant fait affaire de l'humilit pour l'amour.Quand l'amour divin tient un monde phmre,

Tout se trouve perdu dans la poussire,

Car l'honneur de l'amour divin, c'est ce qui perdure,Et le got de l'Amour dure ternellement.

Et les effets de l'amour taient sur Jalal-ud-dn Roumi.L'influence de Sham's Tabriz sur lui fut totale.


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Et Sham's de Tabriz eut rempli le cur de Roumi d'amourbrlant et de certitude (Yaqeen).

Des mains de son Sheikh les bontes qui lui ont t accordes,Le Mathnawi en est parsem de reconnaissances.

Voyez de quoi quoi, Sham's a transform RoumiA travers leur liaison et association, des merveilles alchimiques

s'en dgagent.C'est grce la gnrosit spirituelle de Sham's

Que Roumi pourra sans peur, danser en tournant le turbanceint.

Telles furent les consquences manifestes chez Pir Roumi

Comme il l'expose dans le Mathnavi, sans aucune contrainte.Que Shamsh Tabriz fut une lumire accomplie!Il tait le soleil et il tait les lumires de la vrit.

Dans le Mathnavi, brle le feu de Tabriz,Les significations sont de Tabrezi, les expressions de Roumi.

Qu'avait obtenu Roumi des mains de Tabrezi (r.a)?Demandez cela Roumi lui-mme.

Mais je dis, O mes amis,Cherchez-le vous-mme dans le Mathnawi.

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LES PENSEES D'AKHTAR.

Un jour mon navire jettera aussi l'ancre.Un jour passionnment nous verrons, la Mecque et Mdine,Quoique la mine de l'amour se trouve dans chaque cur,

Il ne pourrait quoi qu'il en soit, tre dcouvert,sans sang, et sans sueur.

Bon Dieu ! Cette floraison Foisonne d'amour effervescent,En mon cur coule comme une rivire de lave.

larmes de repentir ! Que je sois sacrifi au-dessus de vosvertus,Ce trsor de misricorde a inond un pcheur.

La cl du succs,29


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Ce sont les quelques attentions particulires des tres del'amour.

Autrement, ce joyau de l'amour serait hors de porte.Akhtar ! Je dois avouer qu'il y a des pines sur le chemin de

l'amour,Mais par sa Bont, paix et srnit descende tout de mme du

ciel.

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Maarif-e-Mathnawi

Premire Partie

Ce livre des soupirs profonds d'uncur brlant de nostalgie,


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! Amis,Je ne l'ai crit que pour les vrais

Amants.Sur chaque page j'ai rpandu le sang

de mon cur,Et chaque page j'ai dclam la

douleur de mon cur.J'ai t le voile de la douleur

cache,Afin d'accrotre la douleur dans les

curs des amants.

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RECIT DE JAAFAR AL-TAYYAR (R.A)

Mawlana Roumi (r.a) dclare : "Il est un fait admis que lerenard est connu pour sa poltronnerie". Cependant le renard quia un lion comme arrire garde et qui lui dit :

"Ne craignez rien, je vous protge ! Le poltron, devient eneffet trs brave et sa bravoure s'avre d'une telle ampleur qu'iln'hsiterait pas attaquer un lopard. Comme il est assur du

soutien d'un lion ses cts, il ne craindrait donc pas unlopard.Semblable est le cas des serviteurs choisis d'Allah. En dpit de

leur faiblesse apparente, ils ne montrent aucune crainte face 31


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toutes sortes de forces du mal. Ces Saints prouvent quelquecrainte naturelle, de quelque blessure ou de dommage physique,mais du fond de leur cur, ils ne craignent personne d'autrequ'Allah

Un Sufi dit : Gens! Ne me jugez pas par mon apparence faible car j'ai des

jambes de fer."Sachez que de l'intrieur de mon cur je suis li au Roi des

Rois". A cet effet, Mawlana Roumi (r.a) raconte le rcit deJaafar(r.a):

Une fois Jaafar (r.a) prit d'assaut une forteresse, lui seul,l'attaque tait si violente qu'on aurait dit que la forteresse

succombait aux sabots de son cheval. Les habitants de la forteresse taient tellement saisis de terreur qu'ils fermrenttoutes les portes, et personne n'osait sortir pour livrer bataille.

Le Roi tint conseil avec son vizir afin d'tablir un pland'action.

Le vizir lui conseilla ceci :Suggrant que la meilleur chose faire serait de geler tout plan de guerre contre l'homme, et qu'il conviendrait de vousmunir de votre linceul, de vous rendre lui et de dposer lesarmes.

Le Roi rpliqua :"Mais cet homme seul! Comment se fait-il que vous me

conseilliez de la sorte?Le Vizir l'avertit : "Ne sous-estimez le fait qu'il soit seul.Ouvrez vos yeux et regardez la forteresse et remarquez commentelle tremble. Regardez les habitants de la forteresse, et voyezcomment leurs ttes sont inclines comme des moutons.Quoique l'homme soit seul, le cur qu'il possde n'est pasidentique aux curs des communs des mortels, regardez son

courage face au nombre d'adversaires, il les a en bataille avecune seule pe la main, confiant et plein de vaillance, les invite se battre. Il semble que toutes les forces militaires de l'Orientet de l'Occident s'allient lui. Un homme seul, mais il parait


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comme des centaines de milliers. Ne voyez-vous pas quen'importe lequel des soldats dpchs ses trousses est aussittpris sous les sabots de son cheval ? Quand je me suis aperu dela grande capacit individuelle de cet homme, eh bien! Roi! Je

me suis dit que les nombreux soldats vos cots ne pourrontrien contre lui. Ne vous fiez pas au nombre, l'essentiel c'est laforce d'une ferveur inbranlable qui anime les curs, et c'est cequi est vritablement remarquable propos de son cur. Danscette veine, il est parfaitement dou. Cela est un don d'Allah quiest acquis, force de contact avec lui et travers des exercicesspirituels stricts. Vous ne pourrez aspirer un tel lien lorsque

vous tes en tat de kufr (infidlit)! Donc, il est mieux pourvous de vous rendre face au vaillant croyant et d'ouvrir lesportes de la forteresse, puisque le grand nombre de vos soldatsne servirait rien".

Ensuite, Mawlana Roumi (r.a) cita des exemples pourdmontrer

qu'en face d'une minorit, la majorit est vaincue.

Premier exemple:

"Des milliers d'toiles scintillent et produisent de la clart,Mais au lever du soleil, leur clart disparat."

Deuxime exemple: Si un millier de souris devait attaquer un chat faible etmalade, il semblerait qu'ils seront vainqueurs de la cause.

Quelques-unes l'attraperont par le collet, les autres luienlveraient les yeux, une ou deux lui arracherait les oreilles aumoyen de leurs dents, d'autres lui fendraient le corps pour y

pntrer et dvorer les organes internes.Cela semblerait raisonnable admettre. Cependant, les faits

dmontrent autrement.Aussitt que ce chat faible et malade fait "miaou" toutes les

souriss'enfuiront pour chercher un refuge. Car ds qu'ils entendent

"miaou", elles sont sres de leur dfaite et le fait d'imaginer les

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mouvements des dents et des pattes du chat, suffit leur fairedcamper.- La raison principale se trouve tre la grande diffrence entrele cur de la souris et celui du chat. Le cur unitif du chat et le

courage s'y trouvant, ne se trouve pas chez la souris. Donc, lasouris se trouve dfaitiste en prsence du chat, il va de soi quele chat recle en son cur de la vracit, et du courage.

Autrement, il apparatrait que si un grand nombre de souriss'attaque au chat, il lui serait impossible de s'enfuir.

Ainsi nous concluons que mme si le nombre de souris secompte par centaine de milliers, nanmoins, la vue d'un chat

faible et malade, leur occasionnerait tous de prendre la fuite.Cela prouve que le nombre ne signifie rien. La chose principaleest l'harmonie La fermet du cur et le courage.Troisime exemple:

Le nombre des moutons et des brebis pouvant tre nombreux,mais en prsence du couteau du boucher, le nombre importe

peu.

Quatrime exemple:Toutes ces rflexions et ces penses qui occupent notre mental,se trouvent ananties lorsque le sommeil s'amne.Cinquime exemple:

Le lion, dans la fort s'attaque toutes sortes d'animaux cornes et tout seul il capture et matrise sa proie. De plus, ilchoisit n'importe quel animal parmi eux pour se nourrir.

Leon:Allah, le Roi des Rois est celui qui accorde l'harmonie aux

curs et le courage.

L'harmonie aux curs est de deux formes:La force unitive est naturelle,soit, celle que l'on trouve

communment chez les incrdules, les polythistes et mme chezles animaux._L'autre forme est celle qui est accorde par Allah et survientpar les bndictions rsultant du contact troit avec Allah. C'est


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ce que les Sufis appellent"Nisbat"(le lien), pour lequel nousdevons faire des efforts.

C'est une grande aubaine divine que de nouer des liens avec

Allah. Et il n'y a qu'une faon de s'y prendre, et c'est de suivre laShariat.

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RECIT DU SULTAN MAHMOOD GHAZNAWI (RA).

Un soir le Sultan Mahmoud rendit visite ses sujets, aprsavoir enlev ses habits majestueux, se vtit des vtements des

gens du commun. Quand! Chemin faisant, il surprit par hasardun groupe de voleurs qui se concertaient. En voyant le Sultanvenir, ils lui demandrent.

_Qui tes-vous ?Le Sultan rpondit : "Je suis quelqu'un comme vous". Ils le

considrrent donc comme un voleur aussi, et lautorisrent de

se joindre eux, et ils se poursuivirent la planification de leurprojet. Ensuite, il fut dcid, que chacun d'eux devait rvlerson art ou habilet, de sorte, qu'en cas de ncessit, il devraitdonc assumer ce dont il est capable.

_Un des voleurs dit :"Chers amis, j'ai un don auriculaire qui me permet de saisir

tout ce qu'un chien exprime quand il aboie".

_Le deuxime voleur ajouta:J'ai un don visuel qui me permet de reconnatre en plein jour

ce que j'aperois la nuit._Le troisime voleur dit son tour:

"J'ai un don manuel qui me permet par la force de mes mains,de creuser un trou dans le mur le plus solide, afin de pntrerdans une maison".

_Le quatrime voleur rvla:J'ai un odorat qui me permet, en sentant la poussire d'un sol,

de savoir s'il y a un trsor enfoui ou pas. Tout comme Majnou,

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qui, sans tre inform, put en sentant tout bonnement le sol,trouver la tombe de Layla".

_Le cinquime voleur s'exprima :J'ai une telle adresse qui me permet d'escalader n'importe quel

mur, quel que soit la hauteur du btiment, l'aide d'une corde ety pntrer de la sorte.

A la suite, ils demandrent tous au Roi :"Eh ! Vous Monsieur, quel don spcial dtenez-vous qui

pourrait nous tre utile dans ce projet de vol ?Le roi rpondit :

J'ai un don particulier qui relve de ma barbe, et qui me

permet, en l'agitant tout simplement, de librer immdiatementles coupables destins l'chafaud. En d'autres mots, si en signe de misricorde j'agite ma barbe, les criminels serontgracis.

En entendant cela, les voleurs se rassurrent et dirent :" cher Qutub! En cas de difficult, vous serez notre seul

recours de salut". En d'autres termes, s'il nous arrivait dtre

arrts, par votre intervention donc, nous serons sauvs.Maintenant, nous n'avons plus rien craindre, puisque lesautres compagnons possdent les dons spciaux nous faciliternos plans de vol, mais personne n'avait jusqu'ici les moyens denous pargner des sanctions. Vous seul dtenez cette qualit.Maintenant nous n'avons plus craindre quelque punition quece soit. Nous pouvons ds prsent poursuivre notre entreprise.

Ils se dirigrent alors vers le palais, accompagn du Roi.Chemin faisant, un chien aboya et celui qui comprenait lesaboiements de 1e chien, en informa les autres en leur disant quele chien vient de dire : "Le Roi est aussi parmi nous".

Malgr qu'ils aient eu connaissance de cette information,personne n'y prta attention, tellement la passion pour le trsorles rongeait. L'un d'eux sentit la poussire du sol et confirma la

prsence du trsor royal. L'autre lana la corde et escalada lemur et pntra dans le palais du roi. Un autre creusa un troudans le mur et tous y pntrrent pour cambrioler. Plus tard,


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ils se partagrent le butin et, promptement, chacun partit cachersa part.

Le Roi tint compte de chaque tape et identifia la maison dechaque individu. Puis se spara d'eux, et, discrtement, il

pntra nouveau dans son Palais.Le jour suivant le Roi conta tout le rcit ses courtisans, et

dpcha de suite des gardes pour les arrter et pour lesinformer de la peine capitale qui les attendait. Quand lesvoleurs furent prsents la cour, les mains lies, toustremblaient de frayeur devant le trne du Roi.Cependant, le voleur, qui avait le don spcial de reconnatre

sans nul doute en plein jour quiconque il aurait vu la nuit, gardait son calme. Des lueurs d'espoirs accompagnaient auxsentiments de peur. En d'autres mots, quoi qu'ils taient sujets la peur en se tenant face au Roi, et tout en anticipant l'tat de sacolre et des consquences de sa vengeance, il entretenait ausside l'espoir, que le Roi tiendrait sa promesse et que parmisricorde une fois la barbe agite, les criminels seront

librs. De plus, il tait confiant de pouvoir librer tous sescamarades puisque le Roi ne se dtournerait pas de tous ceuxqui l'avaient vu et reconnu. Le visage de la personne changeaitde couleur du rouge au jaune, et au fond de lui, il ressentait des

sentiments de peur et d'espoir qui se balanaient.Le Sultan Mahmood pronona majestueusement son jugement.

Et tous furent condamns l'chafaud. Comme le Roi tait

tmoin oculaire du dlit, il n'y eut pas lieu d'entendre d'autrestmoins. Aussitt, le verdict rendu, cette personne fit appelhumblement"Sire, avec votre permission, puis-je dire quelque chose ?Le Roi l'autorisa parler!

Et il dit : ! Matre, chacun de nous a mis son art excutionet nous a ainsi conduit au malheur. Maintenant c'est votre tour

de faire valoir votre don et votre promesse. Je vous ai reconnudepuis le dbut. Souvenez-vous de votre promesse de vous servirde votre barbe afin de librer les coupables que nous sommes.

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! Roi, excutez-vous! Et de grce, pargnez-nous de lapunition. Nos talents nous ont conduit l'chafaud. A vousmaintenant de vous servir de votre don pour nous librer. Agitezvotre barbe bienveillamment. Car sous l'emprise de la peur, le

fiel nous monte la bouche. S'il vous plat, sauvez-nous et usezdu don spcial de votre barbe.

Le Sultan Mahmoud souriant, dbordait de misricorde et depardon, ds qu'il entendit cet aveu, il accepta la requte et il dit:

"Chacun de vous s'est servi de son art aux fins qu'il s'taitpromis, pour vous prcipiter au bord de la destruction, exceptdans le cas de celui-ci. Il reconnut le souverain. Car il m'avait

vu dans les tnbres de la nuit et m'a reconnu. Ainsi cause dece regard qui me reconnat, je vous libre tous. J'ai honte de nepas agiter ma barbe et de ne pas manifester mon don devant untel regard qui me reconnat".Leon:La premire leon retenir c'est:Quand une personne est entrain de commettre un dlit, le vrai

Roi des Rois est avec lui, et a entirement connaissance de cequ'il fait."Et Il est prsent o que vous soyez".

Quand une personne commet un acte de dsobissance Allah, il commet en fait une trahison l'gard d'Allah.

Et quiconque manque son devoir envers Allah ou aux droitsqu'il doit son prochain, ressemble un voleur puisant dans

les trsors d'Allah. De ce fait, nous devons toujours avoir l'esprit que le Matre Tout-puissant est tmoin, et a constammentsur nous son regard, et Il a connaissance de tout ce que nousfaisons. Si nous dsobissons ou commettons de l'iniquit, celaquivaut piller et voler son trsor en sa prsence.

Rflchissez un instant ! Vous volez qui ? Ce Roi, ce Matrevous dit : Je vois ce que vous faites. Je suis vos cts. Mes lois

vous ont t rvles. Aujourd'hui vous violez cette loi. Jecacherai vos pchs ici dans ce monde, esprant que vousemprunterez peut-tre le chemin droit. Mais si vous ne vousreprenez pas alors, demain, au Jour du jugement dernier


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lorsque vous serez prsent devant Moi les mains lies, alorsqui pourra vous sauver de Ma colre et de ma vengeance ?

La seconde leon de ce rcit:C'est qu'Allah peut sanctionner les pcheurs dans l'au-del,

sans intervenir dans leur besogne et sans tenir compte de leursdlits commis en ce monde. Nous voyons qu'au moment o lesvoleurs pillaient le trsor Royal, le Sultan assistait la scne. Iltait avec eux, et les laissait faire sans qu'ils soient punis.Cependant, il les fit arrter. Si, tout moment nous gardons enconscience la prsence d'Allah et de son regard sur nous, alors

srement, la crainte de commettre des pchs envahirait notre

cur.La troisime leon retenir:C'est qu'au jour du jugement, aucun art ne sera utile. Toutes

les actions contraires aux Lois d'Allah seront, le jour dujugement, ataches au cou de l'homme, quoique dans ce monde,elles passent comme tant des exploits. Les voleurs faisaientmention de leurs dons et qualits, qu'ils levaient mme au

niveau d'actes vertueux, mais, en ralit ces mmes qualitsauraient pu tre la cause de leur perte :"Chacun d'eux manifestait leur qualit spciale, mais toutes cesqualits les entrana au malheur".

Tout art qui ne rapproche l'humain de son Crateur, qui nerelie pas le cur avec Allah et qui ne sert pas de moyen pour le

souvenir d'Allah, n'est pas acte de vertu. Bien au contraire ce

serait plutt une maldiction.Tous les pouvoirs et attributs de l'humain qui sont employs enrbellion contre Allah, dsobissance ou ngligence, seront un

jour, cause pour lui de comparatre devant Allah.Toutes les nations, qui ont accompli de grands progrs

matriels et par leurs dcouvertes scientifiques ont sduit lemonde entier, mais qui se sont dtournes d'Allah, menant une

vie de dbauche, sauront au jour du jugement, s'ils serontrtribus par les bndictions ou par les maldictions dAllah,selon l'utilisation qu'ils ont faite des moyens de progrs ds auxnouvelles dcouvertes scientifiques.

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" Soyez Bni!Vous qui tes clair par la lumire du soleil et de la lune,

Mais s'il n'y pas de lumire dans le cur,

Il n'y a nulle part".Akbar.La quatrime leon du rcit:

C'est qu'aucun art ne serait profitable moins qu'elleconduise reconnatre Allah. Tout comme la personne ayant vuet reconnu le Sultan. Et grce cette qualit toute spciale, il a

fait appel, et pas pour lui seul, mais intercda en faveur de tousses compagnons. Pour ce qui est de ses autres compagnons, leur

qualit fut une cause encourir la punition d'Allah.

"Seul le regard du bien heureux fut utileAyant reconnu le Sultan dans l'obscurit de la nuit" !

Le conseil prendre: C'est que ce monde ressemble un lieu de tnbres, et dansl'obscurit de ce monde, le serviteur qui se soumet aux loisDivines et de par les bndictions de cette soumission, reconnatAllah, serait donc protg contre la punition du feu de l'Enfer, le jour du jugement. Cette reconnaissance serait aussi un moyend'intercession pour d'autres pcheurs croyants.

Cependant, il ne devrait prouver aucune fiert ni excs deconfiance travers cette reconnaissance. En fait, on doit placersa foi, entre la crainte et l'espoir, et avec une humilit profonde,mendier pour l'acceptation de cette intercession. Ainsi Ilacceptera cette intercession de celui qu'Il souhaiteconformment Sa Misricorde. Pour ceux dont l'intercessionsera rejete, Il le fera en parfaite justice.

Heureux en effet, celui qui dans ce bas monde, ait pu fairenatre en son cur ce regard qui connat Allah et le reconnat.Les gnostiques (Aarifeen) qui par l'intermdiaire de leurs efforts

et exercices spirituels, reconnaissent Allah aujourd'hui par leuresprit.

Demain au Jour de la rtribution ces mme gnostiques verrontAllah et atteindront le Salut, et leur intercession en faveur des


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autres pcheurs sera aussi accepte. Alors que les incroyants etles coupables , de par leurs qualits spciales mmes, serontjets en enfer.

Aujourd'hui, ces pauvres affams aux visages contrits, portant

de grossiers habits rapics, et qui la plupart du temps sontcouverts de ridicule, de blmes ou alors sont des sujets demoquerie, se rjouiront la vue d'Allah. Et, ce jour l, lescoupables les envieront et diront:"Pourquoi navons-nous pas vcu dans le monde comme eux etacquis leurs qualits ?"

Nous aurions connu Allah vritablement :

La cinquime leon du rcit:Apprcie le haut degr d'humilit que ces gens, droits et pieux,

ont atteint.Il est dplorer que des nations et des peuples, semblables

ces voleurs, gaspillent leur court sjour dans ce bas mondeconsidrant le plaisir et le confort comme des paramtres de

russite, et font quivaloir leur progrs matriel au progrsrel.D'autre part, ils ont adopt des pratiques bizarres en urinant

debout et en se servant du papier de toilette aprs avoir t la selle. Ils considrent aussi normal de prendre son bain ens'asseyant dans une baignoire et en se rinant la bouche et lenez avec cette mme eau, souille par son contact avec l'anus.

Ils estiment toutes ces faons de faire comme des normes sociales. Pourrait-on considrer ces gens comme cultivs etprogressistes. Quelle piti de rejeter les coutumes culturelleschries des Musulmans pour s'accrocher des pratiques sansvaleurs !

Prire :"Oh Allah ! Permettez ce que des gouvernants quitables

soient nomms pour rgner, qui appliqueront Vos lois, et qui puniront ceux qui ngligent leur prire (swalaat), lesalcooliques, les joueurs des jeux du hasard, ceux quicommettent l'adultre, les voleurs, etc. Permettez-les de svir

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contre ces femmes qui sont rfractaires l'observance duPardah (voile sur le visage). Permettez-les de procder lafermeture des salles de cinma, des maisons closes des

dbits de boisson". Aamine!

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RECIT DU ROI VOILE.

Cet homme tait le roi d'un pays arabe l'poque de sa vie profane (matrialiste, mondaine), il aimait s'adonner aux

plaisirs sensuels, il aspirait la puissance avec des ambitionsde gouverner. C'tait aussi un trs bon pote, possdant de ladlicatesse, et une beaut remarquable. Quand l'Amour Divineut conquis son cur, il se dtacha de la puissance de laroyaut, et renona mme tous les plaisirs mondains et

sensuels.L'auteur de "Qashida-e-Burda" dit :

Quand la nuit, la pense de mon Bien-aim envahit mon esprit,Je ne puis alors m'endormir de toute la nuit,

Et les plaisirs cdrent place la tristesse et aux chagrins.

Il se leva donc au milieu de la nuit, s'enveloppa d'unecouverture, et quitta son royaume. Car cet instant, le feu del'Amour Divin avait dj pris naissance dans son cur, et les

activits pressantes de l'tat nuisaient au souvenir du Bien-aim. Jusqu' ce qu'il ne puisse plus supporter cette situation. Il

poussa alors un cri et tel un fou, s'en alla vers le dsert.Ce cri sincre de la part du vritable amoureux, le dlivra des

chanes des affaires de la royaut. Les affaires de cette voie seralisent ds le dpart mme, par cette passion sincre.- Mawlana Roumi (r.a) dit :

"Faites natre le don de la folie (pour son Amour) dans votrecoeur.

Car si l'intellect n'est pas clair par la lumire de la rvlation,Il est donc prfrable de demeurer un ignorant".


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Une qualit particulire de l'amour frntique (ishq) est tel que:Lorsque l'amoureux choisit la solitude, pour vivre dans lesouvenir de son Bien-aim, il trouve en cela un immense plaisirdlicieux. Et biensr que le calme du dsert est trs pris par Ses

authentiques amoureux.- L'Envoy d'Allah (saw) disait souvent :

"Bien avant mme de recevoir la prophtie, je fus gratifi duplaisir de la solitude qui m'tait chre".

Donc, il s'isolait de la socit en se retirant dans la cave dumont Hirat o pendant plusieurs jours, il se livrait lamditation et au rappel d'Allah.

En fin de compte, semblable, tait aussi le cas du roi, l'amourdu vrai agit tellement en lui, qu'il dlaissa le trne et lacouronne, et s'en alla au milieu de la nuit, en prenant le chemindu dsert.

"Quand l'Amour Divin fait ressentir ses effets,Repos et confort deviennent dsagrables.

Quand il gota aux dlices de l'amour,Il ta de sa tte la couronne.Il changea son Trne Royal pour la pauvret.Flicitations, oh ! Vritable Amoureux, bravo !

Informez-vous de l'extase de l'amour,Auprs de ceux dont le cur a t bless par l'amour".

[Akthar]

Que peuvent savoir ces matrialistes, ces gens qui sontattachs ce monde, propos de cette passion et de ce plaisirqui en dcoule ?

Quelles ides peuvent-ils avoir, du plaisir de la solitude et desdlices des vents qui soufflent dans le dsert? Demandez aux

serviteurs d'Allah le Trs haut, quels sont les plaisirs sublimes

qu'ils savourent? Eux qui de leur vie durant n'avaient que fairedes plaisirs de ce monde phmre, car ils jouissent de laproximit d'Allah dans la solitude. Le plaisir de cette solitudeest tel qu'ils arrivent sacrifier des milliers de rencontres. C'est

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dans un tel contexte, que le vritable tre aim, fait de ce lieude solitude, un printemps fleuri et parfum.Mawlana Muhammad Ahmad dit :

"Avec moi si Tu n'y es pas,

Mme dans un jardin de roses je me sentirais afflig.Mais Si avec moi Tu y es,

Mme dans le dsert,je dlecterai alors le parfum de laroseraie.

Et dans le silence du dsert,Ils reoivent des lettres de leur Bien-aim.

J'ai oubli toutes les histoires de la roseraie,

Le silence du dsert m'a communiqu le message".Le Roi se mit sillonner montagnes et rivieres, dserts, duneset plaines, jusqu' ce qu'il eut franchi les frontires de sonroyaume et arriva Tabouk o il se voila le visage pour que les

gens ne puissent le reconnatre. A Tabouk, il subit les affres dela faim pendant plusieurs jours. Finalement, ayant t affaibli,il partit travailler avec des ouvriers, employs dans la

fabrication de briques. Il travailla, le visage voil, mais detemps autre, le vent soulevait le voile, et quelquescompagnons de travail pouvaient entrevoir les nobles traits de

son visage. Peu peu une rumeur se rpandit parmi lesouvriers, qui racontaient que l'homme masqu tait unambassadeur d'un quelconque pays, ou pourrait mme tre le

Roi d'un pays. La nouvelle se propagea jusqu'au roi de Tabouk.

Le roi de Tabouk se souciait l'ide qu'un ambassadeur ouqu'un Roi d'un autre pays s'tait joint aux ouvriers dans le butd'espionner son royaume et de prparer un plan d'attaque pour

prendre son pays d'assaut une fois les secrets de l'tat connus. Ilpensa donc qu'il serait mieux d'enquter personnellement surcette affaire.

Le Roi de Tabouk pris aussitt ses effets de voyage, et s'infiltra

parmi les ouvriers o l'homme voil tait occup fabriquer desbriques. Le roi ordonna aux autres travailleurs de se mettre l'cart, et alla soulever lui-mme, le voile du visage de ce nobleet bel homme.


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Et le roi s'adressa ainsi cet homme :"Oh! Bel homme, dites-moi la vrit? Qui tes-vous ? Votre

visage clair me rvle que vous tes le Roi d'un paysquelconque, mais pourquoi cette indigence? Il me semble que

vous avez sacrifi confort et royaut au prix de l'austrit"."Oh! Homme courageux, que mon confort, ainsi que le sultanatde Tabouk et tous les autres sultanats soient sacrifis pour votrecourage, pour votre humilit extrme dans cette pauvret. Vite,dites-moi votre secret. Et si vous acceptez d'tre mon invit, ce

sera pour moi une immense faveur de partager votrecompagnie, et ma misrable vie sera rgnre par de centaines

de vies.Voil comment s'exprima le roi de Tabouk au roi voil vtucomme les pauvres gens. Le roi de Tabouk tait entrain de le

supplier, afin de connatre toute la vrit son sujet. Mais vu leton plaisant et sympathique de ces paroles, l'homme voil, aulieu de divulguer le secret, se mit lui dire l'oreille, de telles

paroles propos de ce mal d'aimer travers cette passion

perdue pour le divin, et du plaisir qui en dcoule de sorte quele coeur du Roi de Tabouk fut en quelques instants conquis parl'amour divin devenant lui aussi un amant ivre du Divin, et qu'ildcida lui aussi d'abandonner son royaume et de vivre encompagnie du roi voil.

Pendant la nuit, d'un commun accord ils prirent tous deux laroute destination d'un autre Royaume, loin des contingences

mondaines, et de la royaut, afin de pouvoir se consacrer ausouvenir d'Allah, dans la solitude. Ils marchrent trs longtempsjusqu' ce qu'ils pntrrent dans un autre pays.

Mawlana Roumi (r.a) dit:- Que ce n'est pas la premire fois que cette passion fait

commettre ce "pch'amour", mais il en est ainsi la plupart dutemps. Ce qui fait, que celui qui exprimente cet tat, se met

abandonner toute richesse, honneur, puissance, royaume etc...- Voyez quel point cet amant sincre, cet homme voil,prouvait du plaisir, vivre dans l'abandon de son royaume, au

point d'entraner dans sa suite le roi de Tabouk, pour qui, le

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royaume et tout confort devinrent illicites. Ainsi tous lesconforts face ce plaisir vcu, se trouvrent insignifiants. Et de

Dieu, une rivire d'amour se mit jaillir dans son cur."! me embrase, qu'avez vous insuffl dans mon cur?

C'est comme une rivire de lave qui me parcourt le coeur".[Khoadja Saheb]Khoadja Majzoob (r.a) avait crit un couplet propos de son

Mentor Hakim-ul-ummat Mawlana Ashraf Ali Thanwi (r.a) danslequel il fait rfrence ce feu d'amour brlant de nostalgie:

C'est un cur dont les soupirs avaient embras des milliers de

curs.Mais, quel est donc ce feu qui brle dans ce cur ! Oh! Allah!

Tout comme le feu dont les flammes qui se rpandent demaison en maison, de mme les flammes du feu de cette passion

frntique (ishq)se propage de coeur en cur.

Les particularits du feu et celles du "ishq" sont les mmes,De poitrine en poitrine, de demeure en demeure.

Le gnostique Mawlana Roumi (r.a) dit:- Qu'il existe des voies secrtes qui relient les curs!- Comprenez donc par cet exemple, le phnomne "de cur en

cur.- Il dit :

- Considrez les voies secrtes et invisibles, comme des liens,qui relient un cur un autre, dans l'exemple suivant :

- Si nous prenons deux lampes que nous allumons, et quechaque lampe serait loigne l'une de l'autre, leurs lumiresseront unies dans le mme espace. Et il sera alors impossible dedfinir les limites de la lumire de telle ou telle lampe. Demme, les corps des croyants sont spars et distincts, mais

quand ils sont assis dans une assemble, les lumires (anwaar)manant de leurs coeurs seront unies dans le lieu et l'espace oils se trouvent. C'est dire les corps sont spars mais la lumirenon.


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C'est une des raisons pour lesquelles le messager de la Shariat,le Saint Prophte Muhammad (saw) conseilla aux Musulmansde se concerter mutuellement propos des questions cruciales.Les loges propos des compagnons de l'envoy (saw) sont

prsentes comme ce passage qui dit:"Et ils se consultaient mutuellement propos des choses

importantes"Parmi les autres signes de sagesse qui mane de la consultation

mutuelle, nous constatons, que lorsqu'il y a dix Musulmans quise runissent, c'est comme s'il y avait dix lampes qui clairent unmme espace, et que la lumire de dix lampes est combien plus

forte que la lumire d'une seule. Ainsi la clart d'une lumire plus grande, la ralit de la foi (Imaan) et de la certitude(Yaqreen), sera alors mieux perue.Mawlana Roumi (r.a) dit :

"Consultez l'assemble des justes,Puisque le Prophte (saw) eut ordonn de le faire.

Les esprits des hommes sont semblables des lampes

lumineuses,Vingt lampes clairent certainement plus qu'une seule.

Mawlana Roumi (r.a) poursuit : "C'est pourquoi l'envoyd'Allah (saw) a interdit le fait de se couper de la socit(rehbaniyyat), parce que, avec le fait de se couper de la socithumaine, et de se retirer dans une grotte dans la montagne, la

possibilit pour la rformation et pour les consultationsmutuelles s'estompe."Ainsi cet effet le Prophte (saw) a interdit cette mthode(rehbaniyyat) dont le mobile est de se couper de la socit, etafin que personne ne soit priv des faveurs et des bndictionsqu'il y aurait profiter par les rencontres, les contacts mutuels, et travers la compagnie des gens pieux (swaalihines).

Et il arrive qu'Allah accorde certains de ses amis, le donalchimique dans le regard, et par la bndiction de leur regard,un pcheur se retrouve transform en une personne pieuse, juste,et dautres malfaiteurs deviennent bienfaisants.

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Le juge Akbar Ilahabadee ce propos dit :" Ce n'est ni par les livres,

Ni par la prdication, ni par la fortune!Mais la voie spirituelle (Deen),

Nous parvient, et prend naissance,Par les regards des justes (swaalihines) ".

On pourrait ici faire une remarque, ayant trait l'histoire duRoi qui abandonna son Royaume et le monde.N'est-ce pas l aussi un cas de monachisme dfendu?- Voici la rponse!

Lorsqu'un Roi abandonne son royaume pour vivre dansl'austrit, et pour se joindre aux gens pauvres, cela ne relvepas du monachisme!

- Monachisme implique rupture de tout contact avec la socit.Le Roi ne s'tait pas coup de la socit, il avait chang de modede vie. Du mode de vie royal celui de la pauvret.

Mawlana Roumi (r.a) poursuit l'histoire en soulignant que le roi

voil a d confier au roi de Tabouk bien des choses concernantl'Amour Divin pour qu'il ait pu nouer un contact immdiat avecAllah.- Le roi de Tabouk en reconnaissance dit :

"Qu'Allah vous rcompense de plus belle, pour m'avoir ouvertles yeux, et pour m'avoir aussi li au vritable Bien-aim".- Il demanda au Roi voil :

"Permettez que je vous accompagne.Pour que dans mon curs'enflamme le feu de cette vraie passion d'aimer !

Car pour avoir abandonn un royaume, de vivre parmi cespauvres ouvriers, en vous mettant fabriquer des briques, et devous vtir de ce froc, eh bien! Un tel constat dmontreirrfutablement que vous avez certainement dcouvert au-

dedans de vous-mme, un tel Royaume, que les royaumes de cemonde ct demeurent sans valeur aucune.Mawlana Roumi (r.a) rappelle que ce phnomne de

transformation de conscience n'est pas arriv qu' ces deux Rois,


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mais il y a eu beaucoup d'autres cas encore de rois o d'hommesd'tat, qui abandonnrent leur Royaume ou leur peuple, pours'accrocher l'amour Divin. Et atteints de cette passion, ilstombrent en proies ravies par l'attraction divine.

Il est dit que:D'tre tu par l'Amour d'Allah une seule fois,Est meilleur que de vivre des milliers de vies.

Et que la servitude qui survient suite cet Amour,Vaut des milliers de Royaumes en sacrifice.

Premirement quand quelqu'un est sous l'emprise de cette

passion, alors le corps se dlabre, cause des pratiquesasctiques et vigoureuses, qu'il endure, mais dans cedprissement physique lorsque le privilge considrable du lien(Nisbat) se rvle, alors l'amoureux par la langue de son tatdclare :

"L'Amour a court ma vie de moitiMais je dtiens aujourd'hui une approche sans pareille".

Leon:La leon de cette histoire est la suivante:

"Oh! Conscience,Regarde-toi avec perspicacit et vracit,

Tu dcouvriras qu'au lieu de gouverner,Une vie de derviche est meilleure".

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RECIT DU ROI SULTAN IBRAHIM BIN ADHAM (R.A)

Cest cette passion d'amour divine qui poussa Ibrahim BinAdham (r.a) abandonner le Sultanat de Balkh, de sorte qu'il sedvoua l'adoration de son Bien-aim, qui lui accorda leRoyaume intrieur.

"Est-ce le Royaume du cur prfrable ?Ou le Royaume phmre de Balkh ?"

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Il y a deux mthodes pour atteindre Allah et la confirmationest faite dans le Coran :1. "Allah choisit pour Lui qui il veut"

En d'autres mots, Allah attire vers Lui ceux qui Lui plaisent.

Cela s'appelle la mthode de l'attraction(jazb).2. "Et Il guide ceux qui reviennent Lui".

Ceux dont l'attention est dirige vers Lui.C'est la mthode de la voie (sulook) ou cheminement vers Dieu."Sulook" est un acte volontaire, alors que "jazb" est un acteinvolontaire.

Une personne peut adopter la mthode du "Sulook", mais

gnralement, toute personne qui suit la voie du "Sulook" (effortvolontaire) subit automatiquement l'attraction d'Allah "jazb"comme rcompense des rigueurs spirituelles qu'il observe, parceque sans la gnrosit d'Allah, personne n'est assur du succs.

Et dans les deux cas "jazb" et "sulook", ce n'est que par lafaveur d'Allah qu'il est possible d'atteindre les objectifsncessaires au progrs du cur.

"Une infime parcelle de faveur Bienveillante d'AllahEst plus fertile que des milliers d'efforts de soumission".Donc, quand la Misricorde et la Grce d'Allah furent attribus

Ibrahim Bin Adham (r.a), sans s'tre engag dans des preuvesspirituelles, le roi de Balkh fut couronn de succs. Il renona auroyaume de Balkh, mais hrita d'un Royaume intrieurincomparable aux cieux et la terre. En fait, tous les trsors des

cieux et de tout l'univers devenaient sans valeur.Le roi ne pensait pas qu'en abandonnant les terres fertiles et lesjardins de son Royaume, il allait contempler l'ruption de cettevraie passion d'Amour pour son Seigneur.

Ds le dbut, il ne pouvait s'imaginer comment des joyaux prcieux, prendraient la place des cailloux sans valeur, etcomment un buisson pineux cderait la place, un jardin de

fleurs. C'est ce qui arrive quelqu'un, lorsque le bonheur lui estdestin.

"Ecoutez, cher ami, quand l'heure du bonheur sonne,


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Elle nous annonce galement les instants d'opportunit".

- Un soir, Hazrat Ibrahim Bin Adham (r.a) tait couch, l'tage suprieur de son palais, quand, tout coup, il ressentit

une secousse sa jambe. Il fut surpris et se demandait quipouvait donc oser pntrer les appartements du roi?

- Il interpella! "Et vous intrus, qui tes-vous ?"C'tait une dlgation d'anges sous forme humaine, qui taitenvoye par Allah pour rveiller un cur en lthargie.

- Ces tres rpondirent :Nous cherchons notre chameau gar.

- Le Roi rpliqua :Je suis trs tonn que vous cherchiez votre animal l'tagesuprieur de mon palais!

Ils rpondirent. Nous sommes davantage tonns que voussouhaitiez trouver Allah dans un environnement de faste et deconfort."Ils lui firent cette remarque:

_Comment se fait-il, que vous vous efforcez de rencontrer Allahen vous tenant sur votre trne ?Aprs avoir dit cela, ces tres de l'invisible disparurent, mais ils

avaient produit un tel impact au cur du Roi que son curdevenait rfractaire son Royaume et son rgne.- Mawlana Roumi (rha) conseille : O! Gens ! Comme Ibrahim Adham, dites adieu votre

royaume, afin que vous puissiez vous aussi conqurir leroyaume intrieur !Le rsultat consquent fut que Ibrahim bin Adham (rah)

renona son Royaume et aux plaisirs mondains.L'auteur du "Qasida--Burda" mentionne :

"Et la nuit, quand la pense de mon Bien-aim m'envahit,Le sommeil s'envole,

Et tous les plaisirs deviennent tristesse, chagrin, et peine".Alors dans la dernire partie de la nuit, le roi se rveilla, et

s'enveloppant d'une couverture, sortit de son palais pour s'en

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aller de son pays. Un soupir ardent, "aah"! Comme un cri perdude nostalgie et d'amour, s'chappa de son cur, pulvrisant lesmurs de son royaume, qui le gardait prisonnier. Et cette frnsielui souleva les voiles de l'esprit.

"Quand il mit un soupir, sa prison disparut.Et quand l'ivresse s'empara de lui, ses sens s'enfuirent."

Aprs avoir quitt Balkh, Ibrahim Bin Adham (rha) se dirigeavers le dsert de Nishapur, s'adonnant au "zikr" et exprimant sapassion par des soupirs puissants venant de la douleur des vraisamoureux.

"Oh! Bien-aim, ces soupirs enivrs,Me rendent tellement heureux.Et jusqu'au dernier des jours,

C'est tout ce que je dsire.Et de grce! Ne me prive pas de ton amour.

Que ma passion, dans ton souvenir,Soit mon unique proccupation.

Et que celui qui a got au plaisir de l'union !Ne subisse point le chtiment de la sparation !Le souvenir du vrai, est la nourriture de l'me,

Et il est un baume, pour le cur malade d'amour.

*Pendant dix ans, Ibrahim bin Adham (rha) demeura dans le

dsert de Nishapur, comme un fol ivre, se consacrantentirement l'adoration.

- Dans le Mathnawi en ourdou, j'ai racont l'anecdote ainsi :

"Ecoutez l'histoire d'Ibrahim bin Adham,Eh! Mes amis ! C'tait le Sultan de Balkh.

Quand la vraie passion s'empara de son cur,

Le sultanat lui parut comme un fardeau.Il renona au Royaume, et au faste.

Et emprunta la voie menant au dsert,Poussant des soupirs brlants de nostalgie,


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S'adonnant au polissage de son cur.Pendant dix ans, captiv par son Seigneur.La vraie passion bril

Documents

Ma-aarif-E-Mathnavi (Stories from Masnavi of Maulana Jalaluddin Rumi R.A) (French)