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HORS-SÉRIE GONDOLA MAGAZINE - AVRIL 2016 Retail facts & trends Loading the Most Innovative Products of the Year...

Loading the Most Innovative Products of the Year - · PDF filedistribution, un univers qui a une ... le 24 mars dernier. ... (nom, packaging, ) 6 Points La promesse est-elle formulée

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HoRs-sÉRie gonDoLa MagaZine - aVRiL 2016

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HoRs-sÉRie gonDoLa MagaZine - aVRiL 2016

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Loading the Most Innovative

Products of the Year...

1er Prix Ten Acre (Blue Pepper) Ten Acre Popcorn 62e Prix Dilea (Vache Bleue) Glace Zero Lactose 73e Prix Dr. Oetker Pizzaburger 7

Dr. Oetker Mug Cake 8Dilea (Vache Bleue) Fromage frais, Fromage d’Abbaye et Brie Zero Lactose 8Tilda (Hain Celestial) Steamed Basmati Rice 8Glacio/IJsboerke Manon Glacé 8D-Drinks Charlie’s Natural Soda 9Bosto Panzani Bosto Mix Brown + Epeautre + Quinoa 9Elvea (CBG) Selezione del Maestro 9Vinalfood Antica Aceteia dei Cavalieri - Mousse au vinaigre balsamique 9Spadel Spa Touch of 10D-Drinks Cawston Press 10Nutrition & Santé Céréal by Nature 10Coca-Cola Enterprises FÏNLEY Mojito 10PepsiCo Naked Green - Blue - Red Machine 12Perfetti Van Melle Look o Look - Mini Candy Pizza 12Perfetti Van Melle Mentos Choco 12

1er Prix Energizer (Pietercil) Energizer EcoAdvanced 132e Prix Benckmar Jordan Easy Reach Flosser 153e Prix Vileda Actifibre 15

Henkel Syoss Color Refresher 16Henkel Loctite - 60 sec. 16

1er Prix Groupe SEB Moulinex Cookeo Connect 17

1er Prix Delhaize Butchers’ Burgers 182e Prix Carrefour So Fresh 193e Prix Delhaize Fondue Shabu-Shabu & Fondue chinoise 19

Tom & Co Twice a day 20Albert Heijn Country Menus - Pulled Pork 20Lidl Assortiment Maya l’abeille 20Delhaize Veggie Kitchen - Tzay 20Carrefour Carrefour Baby - Langes Premium Ultra Protect 21Intermarché Fiorini - Poudre de Tomates 21

Food Category

Near Food Category

Le palmarès complet

INN’awards 2016

Private Labels Category

Non Food Category

inn’ 2016

www.innawards.be 1

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Quoi de neuf? C’est la question que tous se posent en permanence dans l’éternel chantier qu’est le secteur de la distribution, un univers qui a une sainte horreur de l’inertie. Et c’est tant mieux, à quoi pourrions-nous dans le cas contraire consacrer chaque mois les pages d’un magazine consacré à l’actualité de la distribution alimentaire? Les enseignes révèlent de nouveaux concepts, elles réfléchissent au modèle capable de supporter l’émergence de nouveaux canaux digitaux, elles s’emploient à être à la fois plus efficaces et plus durables. La seule chose qui ne change pas, c’est la concurrence, entre enseignes et entre marques, pour s’attirer les faveurs du shopper. Comment faire en sorte que celui-ci place vos produits dans son chariot? Il y a la manière radicale, celle qui consiste à l’attirer avec des prix sacrifiés ou des promotions telles qu’il ne peut les refuser. Ce n’est pas la plus féconde vous diront en choeur tous les acteurs du marché, en vous rappelant qu’elle crée plus d’opportunisme à court terme que de fidélité et de valeur durables.

L’innovation reste donc plus que jamais ce précieux carburant de la croissance que les INN’awards s’emploient, pour la 11e fois, à célébrer. Et à propos, quoi de neuf dans les INN’awards, nous direz-vous? Une foule de petites choses qui, mises bout à bout, s’efforcent de faire de cette initiative bien mieux qu’une simple distribution des prix: un espace de dialogue autour de l’innovation. Nous nous

sommes chargés de supprimer tous les freins pouvant empêcher les fabricants de participer. Nous avons élargi le cercle des professionnels consultés, en permettant aux acheteurs de la distribution de participer online à la présélection d’une shortlist de produits finalistes. Et nous avons invité ceux qui le souhaitaient à venir eux-mêmes défendre leur produit face au jury: une nouveauté très appréciée, puisque permettant de créer de l’interaction entre candidats et jurés.

La seule nouveauté 2016 que nous n’avions pas prévue, c’est la date tardive de la cérémonie de remise de nos trophées aux lauréats. Elle se tient toujours en clôture de notre événement du Gondola Day, initialement prévu pour le 24 mars dernier. Les tragiques attentats de Bruxelles, en empêchant bon nombre des orateurs de rejoindre Bruxelles à temps, nous ont contraints à reporter cette conférence au 9 juin prochain. C’est avec grand plaisir que nous vous accueillerons à Kinepolis Imagibraine pour applaudir tous les lauréats, et écouter les meilleurs classés parmi eux nous présenter leurs produits !

Bonne lecture à tous,

L’équipe des INN’awards

édito

Hors-Série - Supplément au Gondola #216 Avril 2016 - Editeur Responsable: Pierre-Alexandre Billiet - Retail Today nv - Excelsiorlaan 85 - 1930 Zaventem - [email protected]

Quoi de neuf?

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2 www.innawards.be

Première Phase: la Présélection online Cette année, tous les fabricants pouvaient librement proposer la candidature d’un produit lancé sur le marché après le 1er janvier 2015.

Ce sont au total 158 dossiers de produits qui ont été récoltés à cette occasion. Un volume de dossiers trop important que pour pouvoir permettre au jury de délibérer dans de bonnes conditions.

Tous ces produits ont donc été soumis aux équipes d’achat de nos distributeurs, en les invitant à pointer, via un vote online les 10 produits qu’ils jugeaient les plus innovants ou dignes d’intérêt. Ceci a abouti à une “short list” de 70 produits finalistes, toutes catégories confondues. Le seul fait d’accéder à ce groupe plus restreint doit déjà représenter pour les marques concernées un motif de satisfaction: leur produit a manifestement été remarqué par le métier.

Deuxième Phase: les sessions Du jury Une nouveauté est apparue cette année: la possibilité offerte aux marques finalistes de venir elles-même expliquer et défendre leur innovation face au

jury. De l’avis de tous, un vrai progrès: il offre un maximum de transparence aux candidats et permet de vrais échanges entre professionnels. Exprimons à nouveau toute notre gratitude aux membres du jury pour avoir accepté de bon coeur une session de travail inévitablement plus longue et studieuse que jamais.

Deux sessions successives ont été organisées. La première, statuant sur des produits de marques nationales, réunissait des responsables des enseignes de distribution. La deuxième, qui évaluait les produits de marques de distributeurs, évitait au contraire de les impliquer, pour qu’ils ne soient pas juge et partie.

les critères D’évaluation Alors que les produits étaient autrefois jugés sur un critère unique, le degré d’innovation noté sur une échelle allant de 1 à 5, la méthode s’est cette année un peu sophistiquée, suite aux discussions préparatoires avec nos partenaires Nielsen et GfK. Si le caractère innovant reste décisif, il semblait utile de tenir compte de la perspective du shopper, et de différents facteurs contribuant à faire de chaque lancement un succès.

le calcul Des résultats et l’attribution Des awarDs

L’ensemble des fiches d’évaluation remplies de façon anonyme par les membres du jury ont été réunies et encodées.

Afin d’aboutir à une évaluation reflétant l’avis du jury de façon convergente, le calcul aboutissant à la cote finale excluait, pour chaque produit, à la fois la meilleure et la pire note reçue.

Ce calcul a livré le classement de tous les produits candidats. Pour pouvoir figurer au palmarès, un produit se devait d’atteindre une cote supérieure à la moyenne. Sachant que les membres du jury avaient été encouragés à ne pas se montrer “tièdes” et à polariser leurs appréciations, atteindre la barre des 50% était dès lors déjà une performance de choix.

Le palmarès final des INN’awards 2016 s’est montré sélectif, en distinguant un peu plus de 20% des dossiers candidats.

La méthodeComment Les produits Candidats sont-iLs évaLués?

Les Critères

Ce produit représente-t-il une véritable innovation pour le consommateur? Ou y a-t-il déjà d’autres produits qui couvrent le même besoin?

40 Points

Le produit attire-t-il l’attention du consommateur? (nom, packaging, …)

6 Points

La promesse est-elle formulée de façon claire et concise? Est-elle facile à expliquer?

6 Points

La promesse est-elle facile à retenir?

4 Pointst

Le produit touche-t-il un large groupe de consommateurs? Répond-il à un vrai besoin ou désir?

6 Points

L’offre est-elle crédible pour le consommateur?

6 Points

Le prix est-il justifié par la valeur ajoutée apportée, par rapport à la concurrence?

6 Points

L’expérience du produit tient-elle sa promesse? Un réachat est-il probable?

6 Points

Appréciation globale plus subjective, sans référence à un critère particulier.

20 Points

TOTAL: 100 Points

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Jury food & non food

Marie Bersou (Grocery Director @ Carrefour)

Claude Boffa (Academic Director of Solvay Retail Programme)

Jean-Marc Caluwaerts ( Marketing & Commercial Director @

Intermarché)

Karina De Cock (Retail Insights Director @ GfK)

Richie De Jonghe (Headbuyer @ Colruyt)

Ann Guillemyn (Product Group Manager @ Colruyt),

Stéphanie Ledevin (Category & Brand Manager @ Carrefour)

Pascal Léglise (Quality & Sustainable Development Director &

Private Label Director @ Carrefour Belgium)

Christian Lismont (Buyer Dry Food @ Spar Lambrechts)

Laurence Meunier (Afdelingschef Aankoopondersteuning @

Colruyt)

Pascal Meyer (Administrateur délégué @ Provera)

Hans Michiels (Vice President Dry Products @ Delhaize)

Christophe Sancy (Rédacteur en chef @ Gondola)

Kat Vancoillie (Ehb)

Hilde Vanderheyden (Client Business Partner @ Nielsen)

Evi Van Uffel (Business Director Consumer Goods, Retail and

Fashion & Lifestyle @ GfK)

Véronique Vierset (Client Business partner @ Nielsen)

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NEW

Laissez-vous tenter par une collation saine, une nouvelle alternative végétale au fromage frais.

Avec son goût frais, sa texture douce et agréable, il recouvre une délicieuse couche de fruits. Alpro Go On, une pause divine pleine

de protéines de soja de haute qualité et vous êtes de nouveau prêt à affronter tous les défi s.

Gardez le tempo avec Alpro Go On !

Jury Private Labels

Florence Atlas (Journaliste @ Loftkitchenflo Le Soir, Food blogueuse)

Renaud Colette (Conseiller @ FOD - SPF Economie)

Johan De Loof (Professeur Graphic Design @ Arteveldehogeschool)

Damien Legrand (CEO @ Quality Partner)

Christophe Sancy (Rédacteur en chef @ Gondola)

Silvie Vanhout (Managing Partner @ The Retail Academy)

Evi Van Uffel (Business Director – Consumer Goods, Retail and

Fashion& Lifestyle @ GfK).

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inn’ 2016

NEW

Laissez-vous tenter par une collation saine, une nouvelle alternative végétale au fromage frais.

Avec son goût frais, sa texture douce et agréable, il recouvre une délicieuse couche de fruits. Alpro Go On, une pause divine pleine

de protéines de soja de haute qualité et vous êtes de nouveau prêt à affronter tous les défi s.

Gardez le tempo avec Alpro Go On !

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ten acre - popcorn Blue Pepper

On aurait pu le deviner sans même la présence de l’Union Jack sur le paquet: Ten Acre, le producteur de ces pop-corn, est britannique. Voilà une marque à la forte personnalité, qui choisit d’affi rmer sa diff érence premium avec une esthétique à la fois bucolique et psychédélique, et une fantaisie qui attribue à chaque variété le nom d’un personnage imaginaire. Dans le monde sucré de Ten Acre, les pop-corn le sont parfois aussi ! La preuve avec cette variété parfumée à la fraise et à la crème de la cousine Pénélope, impossible à rater en rayon dans sa robe rose. Autre surprise sucrée, un parfum Cappuccino, alors que la gamme complète propose encore 5 autres goûts plus classiquement salés ou aigres-doux, mais toujours aromatisés de façon originale. Ces pop-corn cuits à la main sont de surcroît sans gluten, sans produits laitiers, sans OGM, véganiens, végétariens, Halal et certifi és casher.

best Food innovation of the year

stPrIze1

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dilea - Glace zero Lactose Vache Bleue

dr. oetker - pizzaburger Dr. Oetker

La problématique des allergies ou intolérances alimentaires trouve des réponses toujours plus nombreuses en rayon. La marque Dilea se consacre à développer une gamme toujours plus large de produits laitiers sans lactose. Le lactose est un sucre (glucide) présent dans les laits d’origine animale, et que notre organisme assimile en produisant un enzyme, la lactase. Faute d’une production suffi sante de lactase, des troubles digestifs risquent de survenir. Pour tous les consommateurs dans ce cas, l’arrivée de Dilea permet de profi ter du plaisir d’une glace légère, et garantie sans lactose.

Il fallait une bonne dose d’audace pour oser ce concept mariant ces deux grands classiques

culinaires que sont la pizza et le hamburger. De la première, il reprend le goût, du second la

facilité d’un repas qu’on déguste d’une seule main. Il fallait aussi le savoir-faire de Dr. Oetker

pour dépasser le stade de l’idée et atteindre celui du produit abouti. Conclusion: les

Pizzaburger de la marque ne sont pas passés inaperçus. Une garniture de pizza à l’intérieur,

un pain burger dont on assemble les 2 moitiés lorsque cuites, et c’est prêt! Le leader de la

pizza surgelée prouve qu’il ne manque pas de ressources pour renforcer une catégorie qu’il

a façonnée: 1 million de Pizzaburger ont été vendus, permettant d’atteindre une pénétration

de 7,5%. Trois variétés: Speciale, Diavolo et BBQ Chicken.

rdPrIze3

intolérances alimentaires trouve des réponses toujours plus nombreuses en rayon. La marque Dilea se consacre à développer une gamme toujours plus large de produits laitiers sans lactose. Le lactose est un sucre (glucide) présent dans les laits d’origine animale, et que notre organisme assimile en produisant un enzyme, la lactase. Faute d’une production suffi sante de lactase, des troubles digestifs risquent de survenir. Pour tous les consommateurs dans ce cas, l’arrivée de Dilea permet de profi ter du plaisir d’une glace légère, et garantie

ndPrIze2

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dr. oetker - mug Cake

Dr. Oetker

tilda - steamed Basmati rice Hain Celestial

iJsboerke - manon Glacé

Glacio/IJsboerke

Recette express pour un cake au chocolat au lait, au chocolat noir, ou au goût vanille - pépites de chocolat. Il vous faut un mug, un sachet de mix prêt à y être versé, un peu de lait, une cuillère pour mélanger, et la patience d’attendre 1 minute de cuisson au micro-ondes, top chrono. Si un concept similaire avait été primé voici deux ans par une marque de distributeur (Aveve), Dr. Oetker lui donne sa propre traduction en marque nationale.

dilea - fromage frais, Brie Brie et fromage d’abbaye zero Lactose Vache Bleue

Déjà primée pour sa glace sans lactose, Dilea étend sa gamme, qui comprenait déjà lait, boisson chocolatée, yaourts, desserts, crème, beurre, emmental, gouda et fromage râpé, avec l’arrivée d’un Fromage d’Abbaye d’origine belge, d’un Fromage frais et d’un Brie tendre à la croûte fleurie. La marque ouvre ainsi l’accès d’un plateau plus varié au groupe de consommateurs intolérants au lactose.

Certes, les très élégants doypacks de Tilda se basent-ils sur un principe bien connu: celui d’un emballage micro-ondable permettant de préparer en 2 minutes un accompagnement de riz, que les puristes préféreront sans doute réchauff er à la poêle en... 4 minutes. Mais c’est l’incroyable variété des propositions qui séduit, en associant au très qualitatif riz basmati vingt recettes constituant un tour du monde gourmand. Savoureux ! A tel point que ces riz pourront tout aussi bien représenter une alternative au sandwich de midi. Sans gluten, ni colorants, conservateurs ou arômes artifi ciels ajoutés.

Deux marques belges, IJsboerke et Leonidas allient leur expertise de la glace et du chocolat pour signer un produit de pur plaisir, une véritable praline glacée, où le chocolat blanc enveloppe une glace au café à la texture crémeuse. Le format (6 pralines) et l’emballage apportent une touche de raffi nement encore plus aboutie que le frisco primé l’an passé. Et quand le jury se livre à la dégustation, un ange passe...

aUtres LaUreats Food 2016

dilea - fromage frais, Brie dilea - fromage frais, Brie Brie et fromage d’abbaye

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Charlie’s natural soda

D-Drinks

iJsboerke - manon Glacé

Glacio/IJsboerke

Charlie’s est un nouvel ami qui vous veut du bien: il se propose de vous désaltérer avec ses soft drinks pétillants où la présence de la menthe apporte à la fois une explosion de fraîcheur en bouche et une touche de nouveauté à des goûts aussi connus et appréciés que le citron ou l’orange. La teneur en jus de fruits est plus élevée (10 à 11%) que d’habitude pour un soda, celle du sucre est plus faible (entre 7 et 8 grammes), et Charlie’s évite tout additif. Cool, ce Charlie...

Bosto - mix Brown + épeautre + quinoa Bosto Panzani

En quelques années, le quinoa s’est imposé comme une star de nos assiettes, compte tenu des nombreuses vertus pour la santé qu’on lui prête. Tout le monde n’est pas pour autant forcément séduit par son goût. Bosto permet au consommateur d’adopter ces graines miracle sans se priver de riz, et via un mélange bien plus accessible au niveau du goût, et où prend également place une céréale ancienne, l’épeautre. Riz brun, quinoa et épeautre permettent de faire le plein de fi bres et de protéines avec plaisir.

Le vinaigre balsamique est devenu un incontournable en cuisine, où il apporte souvent une touche fi nale de sophistication aux plats. Voici un produit qui pousse plus loin cette logique en alliant la tradition du vinaigre balsamique de Modène à la modernité d’un format en bombe. Celle-ci diff use une mousse propre à décorer l’assiette, et qui se caractérise au palais par sa saveur aigre-douce. Parmi les variétés: truff e blanche, safran et funghi porcini.

antica acetaia dei Cavalieri - mousse au vinaigre balsamique Vinalfood

elvea - selezione del maestro CBG

Elvea nous a toujours appris que les meilleures tomates sont bleues. Voici que la marque leader des conserves de tomates nous révèle qu’elles peuvent au même moment affi cher une autre couleur surprenante, avec ces Datterini pelées jaunes, une variété ancienne redécouverte, dont le goût naturellement sucré et aromatique fait merveille avec le poisson ou dans un risotto. Plus largement, la nouvelle gamme Selezione del Maestro (qui compte aussi des Datterini pelées

rouges, une Passata de Datterini et un double concentré de tomates) installe dans sa catégorie un segment premium aussi élégant qu’utile.

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Vos meilleures tomates depuis 130 ans!Vos meilleures tomates depuis 130 ans!tomates depuis 130 ans!tomatesLes Tomates Elvea ont une fois de plus été prisées pour leur saveur !

www.elvea.beVos meilleures tomates depuis 130 ans!

Découvrez la complète gamme exclusive Elvea Selezione del maestro!Elvea Selezione del maestro!Elvea Selezione del maestro!Elvea Selezione del maestro!Elvea Selezione del maestro!Elvea Selezione del maestro!Elvea Selezione del maestro!Elvea Selezione del maestro!Elvea Selezione del maestro!

TOMATES DAT TERINI PELÉES ROUGES 350G

Les tomates datterini pelées rouges sont naturellement douces et pleines de goût. Elles sont arrosées de passata et se distinguent parfaitement pour conférer à chaque recette puissance et caractère.

TOMATES DAT TERINI PELÉES JAUNES 350G

Les tomates datterini jaunes sont une variété ancienne dont on a redécouvert la saveur. Elles sont naturellement douces, aromatiques et équilibrées. Les tomates datterini pelées jaunes sont arrosées de passata. Excellent avec du poisson et délicieux dans le risotto.

Double concentré de tomates, doublement savoureux en raison du goût entier riche de tomates 100% toscanes et issues de l’agriculture biologique.

DOUBLE CONCENTRÉ DE TOMATES 100G

Cette délicieuse passata (tomates tamisées) de tomates datterini est intense, douce et d’une saveur pleine. L’origine de ces tomates est 100% toscane et elles sont en outre issues de l’agriculture biologique.

PA SSATA DE TOMATES DAT TERINI 350G

Disponible chez:

Elvea_ad_gondola_228x322_NL+FR_C5_OK.indd 2 6/04/16 09:27

spa - touch of

Spadel

Céréal by nature Nutrition & Santé

Dans la catégorie des eaux, les eaux aromatisées représentent un segment encore modeste, mais qui affi che des taux de croissance impressionnants. Une eau minérale naturellement et fi nement pétillante, rehaussée d’une subtile saveur citron, cassis, pamplemousse ou menthe via l’ajoût d’arômes naturels. Spa Touch of ne contient ni sucre, ni édulcorant ni additif artifi ciel, et n’apporte aucune calorie.

La marque leader de l’alimentation santé développe avec Céréal by Nature une gamme qui joue sur la naturalité: ingrédients bio, absence de colorants et conservateurs, et un packaging qui exprime tout en douceur cet esprit d’harmonie. Les Biscuits Sablés sont aussi produits à partir de farine de blé complet, sans huile de palme ni sucre blanc raffiné. Ce qui ne gâche rien: non content d’être sains, ils sont bons...

Cawston press D-Drinks

Les limonades ont le vent en poupe depuis qu’elles ont pris le parti de s’adapter à des goûts susceptibles de plaire aux adultes. Et c’est encore mieux quand elles y ajoutent un parti-pris de naturalité. Avec ces softs drinks, la promesse de fraîcheur apparaît déjà sur la canette, traitée avec un goût typographique très sûr, qui exprime en toute lettres l’expérience de consommation: une boisson légèrement pétillante, modérément sucrée (8,5 g.), à base de jus de pomme et d’un goût complémentaire souvent original, comme la rhubarbe ou le sureau. Convaincant !

fÏnLey mojito Coca-Cola Enterprises

Avec Fïnley, Coca-Cola a réussi en septembre 2014 son pari de lancer un soft drink fruité spécifiquement développé pour rencontrer les goûts d’une cible d’adultes: fines bulles, goûts subtils, faiblement calorique, sans conservateurs ajoutés. Après Citron & Fleur de sureau, Pamplemousse & Orange sanguine et Orange & Saveur cranberry, tous lancés en 2014, voici que le centre R&D anderlechtois de Coca-Cola s’est attaché à apporter en 2015 une expérience différente pour cette 4e variante, évocatrice du mojito (citron vert, sucre de canne, eau pétillante et menthe). Mission accomplie !

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TOMATES DAT TERINI PELÉES ROUGES 350G

Les tomates datterini pelées rouges sont naturellement douces et pleines de goût. Elles sont arrosées de passata et se distinguent parfaitement pour conférer à chaque recette puissance et caractère.

TOMATES DAT TERINI PELÉES JAUNES 350G

Les tomates datterini jaunes sont une variété ancienne dont on a redécouvert la saveur. Elles sont naturellement douces, aromatiques et équilibrées. Les tomates datterini pelées jaunes sont arrosées de passata. Excellent avec du poisson et délicieux dans le risotto.

Double concentré de tomates, doublement savoureux en raison du goût entier riche de tomates 100% toscanes et issues de l’agriculture biologique.

DOUBLE CONCENTRÉ DE TOMATES 100G

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naked Green / Blue/ red machine

PepsiCo

Née en 1973, Naked Juice est une marque californienne extrêmement populaire aux Etats-Unis. Propriété de PepsiCo depuis 2007, elle ne vient de débarquer que récemment en Europe, avec sa gamme de smoothies sans sucre ajouté, et assemblés comme de vraies bombes de vitamines. Chaque cocktail de fruits a ses vertus, le plus original étant sans doute Naked Green Machine, qui, outre pommes, kiwi, banane, ananas et mangue, contient aussi broccoli, épinards, algues, ail, gingembre, persil, pousses de blés et d’orge...

Look o Look - mini Candy pizza

Perfetti Van Melle

Jamais sans doute la confiserie n’a poussé aussi loin l’esprit ludique ! Ces gommes fruitées imitent l’aspect d’une pizza, y compris dans l’emballage façon carton à emporter. Une friandise qui ravira les enfants jouant à dînette, les parents organisant des goûters d’anniversaires, ou tous ceux qui veulent offrir des bonbons sous une forme originale.

Gros succès pour ce lancement de l’été 2015: la légendaire pastille mentholée Mentos, née en 1932, n’avait plus connu de nouveauté aussi importante depuis 1973 et l’apparition de la version fruitée. Le public a réservé bon accueil à Mentos Choco et ses caramels ronds et tendres, fourrés au chocolat ou chocolat blanc.

mentos Choco Perfetti Van Melle

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inn’ 2016

Cette année, les INN’awards comptent 32 produits primés, et un produit plébiscité: celui-ci. Pourquoi Energizer EcoAdvanced a-t-il conquis tous les suffrages du jury, mieux que tout autre produit alimentaire ou non alimentaire? Sans doute parce qu’il constitue avant tout une véritable innovation. Voici en effet la première pile à incorporer dans sa fabrication des matériaux issus du recyclage de piles alcalines usées. Certes, le pourcentage de matériau recyclé est encore modeste: 4%. Mais la marque, qui a déjà consacré 7 ans de recherche au processus de fabrication concerné, n’entend pas en rester là, et ambitionne d’aboutir en 2025 à 40% de matériaux recyclés.

Une question toutefois: les piles rechargeables, plus coûteuses, ne restent-elles pas quoi qu’il arrive écologiquement plus favorables que des piles alcalines? En théorie seulement: l’expérience tend à prouver que le consommateur ne recharge pas nécessairement ses piles dans les règles de l’art, ce qui diminue souvent le nombre de cycles de charge qu’elles peuvent subir. Les piles alcalines bénéficient dès lors d’un retour de faveur de la part du consommateur. Mais pour convaincre celui-ci d’acheter des piles à base de piles recyclées, il fallait aussi lui prouver que leurs performances seraient à la hauteur. Objectif pulvérisé: les piles Energizer Eco Advanced durent jusqu’à 80% plus longtemps qu’une pile alcaline standard ! Ce qui compense largement le surcoût (+/- 10%) affiché sur l’étiquette.

best Near-Food

innovation of the year

energizer ecoadvanced Pietercil

stPrIze1

powered by

Uitbreidingstraat 84/3 2600 Berchem t +32 (0)3 2182155

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rdPrIze3

ndPrIze2L’usage de fi l ou brossettes interdentaires est

une habitude adoptée par tous ceux qui se préoccupent de leur hygiène bucco dentaire, souvent sur les conseils de leur dentiste. Si le geste est utile, il n’est ni aisé, ni élégant, en particulier lorsqu’il s’agit de faire coulisser le fi l entre les molaires, au fond de la bouche. Jordan a développé avec ce nouveau Easy Reach Flosser un outil parfaitement ergonomique pour faciliter ce nettoyage: la forme en Y recourbé de l’accessoire lui permet d’atteindre sans peine les interstices les plus éloignés, et d’y glisser le fi l dentaire ultra-résistant à l’agréable goût mentholé. L’autre extrémité du “fl osser” sert de cure-dents.

Jordan - easy reach flosser Benckmar

vileda actifi bre Vileda

Vileda maintient une excellente tradition: celle d’être une marque présente pratiquement chaque année au palmarès des INN’awards. Voilà qui en dit long

sur la politique d’innovation de l’entreprise, et sur sa compétence technique dans le domaine qui est le sien. Vileda actifi bre le prouve à nouveau avec cet

accessoire en microfi bre de nouvelle génération. Un produit particulièrement polyvalent qui combine

trois fonctions. Une redoutable effi cacité lorsqu’il s’agit de nettoyer, même sans produit. Un eff et

éponge qui lui permet d’absorber 100 ml de liquide, et de le retenir sans couler. Et un résultat sans trace

lorsqu’il s’agit d’essuyer, semblable à une peau de chamois.

inn’ 2016

16 www.innawards.be

www.innawards.be 16

sec.universal60

Extra Forte &Repositionable

Parfait pour un large champ d’applications

La première colle universellequi ne prend pas

des heures à sécher.

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syoss - Color refresher Henkel

Syoss Color Refresher est une mousse soignante et colorante destinée à raviver une coloration en 3 minutes à peine. La facilité d’utilisation est appréciable: la mousse s’applique sous la douche et sans gants. Doser le produit et le répartir, même sur des cheveux longs, s’avère aisé. Syoss Color Refresher propose 4 teintes diff érentes permettant de raviver la couleur des cheveux entre deux colorations.

Loctite - 60 sec.

Henkel

Loctite 60 secondes est une colle universelle qui change la donne. D’ordinaire, ce type de colles réclame un séchage lent, pouvant atteindre jusqu’à 4 heures. Et la résistance de leur collage dépasse rarement une traction supérieure à 25kg/cm2. Comme son nom l’indique, Loctite 60 secondes colle en à peine une minute, tout en étant repositionnable durant 40 secondes. Elle résiste ensuite à une traction de 130 kg/cm2. Elle est transparente, ne fi le pas et est compatible avec une foule de matériaux, y compris les supports non rigides dont elle ne compromet pas la souplesse. Dernier point: le packaging exprime habilement ses propriétés !

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La catégorie de produits non-food ne connaît qu’un seul lauréat, mais il mérite doublement ses lauriers, puisque il est le deuxième mieux noté, toutes catégories confondues ! Cookeo Connect est d’abord un multicuiseur, un appareil électroménager quasiment universel, puisqu’il est doté de programmes lui permettant de préparer une foule de plats, de l’entrée au dessert. Pocher, Saisir, mijoter, dorer, rissoler, cuire sous pression, réchauffer ou garder au chaud: il sait tout faire ! Véritable assistant culinaire, Cookeo Connect prépare vite et bien, s’adapte au nombre de convives, guide pas à pas et cuit même sans surveillance. Autrefois réservé à un public étroit de professionnels ou d’amateurs de cuisine fortunés, ce type d’appareil s’est considérablement démocratisé, permettant au consommateur de tirer parti de sa polyvalence, de son expertise, et de sa capacité à cuire avec moins de matières grasse, à respecter les saveurs, à offrir des textures plus moelleuses.

A tous les atouts du multicuiseur, Cookeo Connect ajoute un élément nouveau: sa qualité d’objet branché. Ou plus exactement connecté, via Bluetooth, à votre smartphone ou tablette, sur lesquels vous aurez chargé l’app correspondante. Celle-ci vous livre l’accès à une large bibliothèque de recettes, régulièrement enrichie de nouvelles idées. Il suffit de choisir celle qui vous séduit pour que Cookeo Connect se charge du reste: vous livrer ses instructions, se charger de la préparation.

moulinex - Cookeo Connect Groupe SEB

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best NoN-Food

innovation of the year

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Butchers’ Burgers Delhaize

Très disputée, la première place sur le podium de la catégorie Private Labels, puisque un point à peine sépare le premier lauréat de son dauphin ! Ce qui a séduit le jury dans cette innovation Delhaize? D’abord la capacité à se mettre à l’écoute des tendances culinaires en vogue dans la restauration “branchée” et dans le public des foodies, où tout le monde s’emploie à off rir au hamburger une vraie qualité gourmet. Traduire cette exigence de qualité supérieure en rayon supposa de vrais eff orts. Côté sourcing tout d’abord, avec la sélection de viandes issues de races goûteuses: celles du boeuf Limousin ou Angus, celle du porc Iberico. Pour le Limousin, c’est un producteur belge qui fut sélectionné. Pour trouver de l’Angus, il faut se tourner vers le Grand-Duché de Luxembourg, ou encore l’Irlande. Et pour le porc Iberico, c’est forcément l’Espagne !

Mais cette viande d’exception, il fallait aussi la traiter avec respect pour qu’elle exprime sa classe. Un vrai travail a été mené sur le grain, plus épais que pour des hamburgers standards, ainsi que sur l’épaisseur du hamburger, plus généreuse, afi n d’off rir le parfait compromis à la cuisson: une viande saisie en surface, et moelleuse et juteuse à coeur. Le tout est emballé en raviers noirs (le code premium) pourvus d’une étiquette spécifi que. C’est après dégustation que les jurés plébisciteront le résultat: et si le plus gourmet des hamburgers belges se trouvait en grandes surfaces plutôt que sur la carte d’une adresse à la mode?

PrIVate LabeL

innovation of the year

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so fresh Carrefour

C’est l’autre enthousiasme du jury, qui n’a départagé les deux premiers que sur le fi l… Ici aussi, ce qui séduit, c’est l’ambition, et la volonté de correspondre à l’air du temps. Sous le nom “So Fresh” se cache une large famille de légumes 4e gamme prêts à cuisiner. Mieux: ces légumes sont proposés en sachets, dans des volumes qui correspondent à merveille aux tendances nouvelles. De quoi ravir les isolés qui se désolent souvent de ne trouver en rayon que de gros volumes. Ce qui leur impose soit de manger trois fois de suite le même légume, soit de jeter une partie en contribuant au gaspillage alimentaire. Ils disposent désormais de portions individuelles, puisque la gamme s’échelonne entre 175 et 300g. Mais ces portions raisonnables plairont plus globalement à tous ceux qui souhaitent panacher leurs achats de légumes, et mettre de la variété au menu quotidien. Sélectionner vous-même une série de légumes à utiliser pour une recette au wok? Choisir pour un membre spécifi que de la famille un légume diff érent, pour lui éviter la présence dans l’assiette d’un autre qu’il déteste? Tout ceci est possible, avec la facilité du prêt à l’emploi en prime. Cerise sur le gâteau: la présence d’une promotion permanente off rant un troisième produit So Fresh gratuit à l’achat des deux premiers.

fondue shabu-shabu & fondue

chinoiseDelhaize

Décidément, on est audacieux en boucherie, chez Delhaize.

Contrairement aux hamburgers gourmet, on n’a cette fois pas

attendu la mode pour inviter le client à un voyage gourmand vers les saveurs d’Orient. Le concept? Un kit de fondues

prêt à cuisiner, comprenant la viande et tout le nécessaire:

bouillon, sauce dip, légumes, …. De quoi nourrir quatre convives

tout en rompant la monotonie du quotidien. Disponible

uniquement à la saison froide.

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Country menus - pulled pork

Albert HeijnPour tous les adeptes du “slow food”, le “Pulled Pork” est on ne peut plus tendance. Cette spécialité américaine fait de plus en plus d’adeptes sur le Vieux Continent. Son secret? Une cuisson lente et très douce, qui aboutit à cette texture de viande ultra-tendre, qui se détache avec les doigts ou la fourchette, et qu’un assaisonnement judicieux rend encore plus goûteuse.

Albert Heijn surfe sur la tendance en proposant ce plat qu’il suffi ra de réchauff er au four, avant de le manger tel quel, ou effi loché dans un sandwich ou hamburger.

Les aUtres LaUrÉats PL 2016

twice a day Tom & Co

La catégorie pet food voit apparaître, en mass market, une nette tendance à la premiumisation. Elle est non seulement conforme à la nature d’un marché très émotionnel, mais est aussi favorable à la valeur. En tant qu’enseigne spécialisée, Tom & Co entend proposer sous son nom des produits représentatifs de son rôle de nutri-expert. Ce qu’elle fait avec Twice a day, un coff ret de 2kg. comprenant l’équivalent de 16 jours d’aliments pour chats, sous une forme permettant d’associer nourriture sèche (1 sachet de croquettes premium) et nourriture humide (4 x 4 recettes diff érentes).

assortiment maya l’abeille

Lidl

Plus que d’un produit, il s’agit ici d’une perspective éducative, d’un programme fi délisant les enfants et leurs parents autour de valeurs nutritionnelles vertueuses. Lidl a uni ses forces avec Studio 100 autour de la commercialisation d’en-cas sains sous forme de fruits et légumes signés par Maya l’abeille. Le lancement de ces produits (mini-poivrons, mini-concombres, mini-pommes, etc.) est soutenu par un programme de merchandising: boîtes à tartines Maya l’abeille exclusives disponibles via action d’épargne, livres d’activités ludiques et coloriage...

veggie kitchen - tzay Delhaize

Le veganisme n’est plus aujourd’hui un mode d’alimentation confi dentiel. L’off re de produits se développe en rayon, et elle est aussi capable de séduire les omnivores ! Delhaize innove en y proposant un nouveau produit, le “Tzay”, une sorte de tofu préparé à l’origine dans des monastères thaïlandais. Verdict du jury: la consistance du produit rappelle celle du poulet, qu’il pourra remplacer en snacking. En version nature ou avec sauce BBQ, c’est certes un peu coûteux, mais franchement délicieux. Une découverte !

pourra remplacer en snacking. En version nature ou avec sauce BBQ, c’est certes un peu coûteux, mais franchement délicieux. Une découverte !

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Carrefour Baby- Langes premium ultra protect

Carrefour

fiorini - poudre de tomates

Intermarché

Pour les jeunes parents, la question des langes représente un dilemne. D’un côté, ils veulent off rir le meilleur confort possible à leur petit bout de chou. De l’autre, ils voient combien ce poste pèse rapidement lourd dans leur budget, que Carrefour a d’ailleurs estimé à 2.000 euros pour des langes de marque nationale, avant que l’enfant ne soit propre. Comme il n’existait pas vraiment de langes premium en Private Label, Carrefour Baby s’est employé à les développer avec un fournisseur belge. L’économie atteinte, minimum 30%, impressionne le jury. Bravo pour le rapport qualité/prix !

Un concept vraiment novateur, d’abord apparu sur le marché français, et qui trouve à présent sa place dans les linéaires des Mousquetaires belges. Bien abritée dans sa boîte, la poudre de tomates d’Intermarché ne contient ni colorant, ni conservateur. Délayée dans plus ou moins d’eau, elle devient, au choix, concentré, purée, coulis ou soupe. Un futur “basique” du placard? Certains jurés s’étonnent de ne pas lui voir attribué d’autres usages: en décoration d’une assiette, dans le sac d’un routard voyageant léger….

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1. opinion personnelle sur les innovations qui ont marqué l’année et sur les lauréats

L’année a été riche en belles innovations. La nouvelle formule des INN’awards a permis aux participants de venir défendre leur travail devant le jury. Le temps imparti étant limité, le défi était grand de présenter de manière aussi précise que convaincante ‘the reason to believe and buy’ leur produit. Ce qui m’a frappé, c’est que nombre d’innovations étaient nettement plus brillantes que je ne l’avais imaginé. L’‘elevator pitch’ a été bien nécessaire pour comprendre la puissance inventive et l’intérêt de chacune d’entre elles. Si cette nécessité existe pour un jury, elle l’est d’autant plus pour le shopper. Car si la disponibilité est indispensable pour pénétrer un marché, la communication l’est tout autant. Se contenter de poser une innovation dans le rayon ne génère aucune rotation.

Il est regrettable de constater que, faute de moyens, d’excellentes innovations de petits acteurs ne reçoivent pas leur chance. Si les retailers investissaient dans leurs projets, il y aurait pour ces petits acteurs une réelle opportunité de percer et les leaders du marché ne pourraient plus se contenter de se reposer sur leurs lauriers. On introduirait ainsi un beau dynamisme.Dans la catégorie Food, mes trois favoris ont atteint le top 3. Le premier est Ten Acre Popcorn, un produit extraordinaire qui offre aux shoppers les bénéfices qu’ils recherchent en

termes de santé. Dans un segment comme celui du pop-corn, c’est pour le moins courageux.

Mon second coup de cœur est la glace Dilea, dont le parcours me fait songer aux débuts d’Alpro. A l’origine, il s’agissait d’un produit purement fonctionnel répondant à des besoins de santé. La prouesse réside dans le fait qu’il ne sacrifie rien à la qualité ni à l’expérience gustative. Il permet à tous les membres de la famille – intolérants ou non au lactose – de savourer la même glace puisqu’il n’y a aucune différence de goût par rapport à une glace

‘normale’. Le public visé ne se limite donc pas aux personnes ‘malades’ : on saisit d’emblée l’intérêt en termes de volumes de production.

Enfin, comment ne pas citer le PizzaBurger de Dr. Oetker. Le défi que relève cette innovation est étonnant : revisiter totalement le concept de la pizza pour en faire une expérience totalement neuve, axée sur une occasion spécifique. En l’espèce, il ne s’agit pas tant des produits eux-mêmes que de l’expérience nouvelle qu’ils proposent. En outre, Dr Oetker a parfaitement balisé la mise sur le marché, ne négligeant aucune étape de la shopper journey.

Dans la catégorie Near Food, j’avais un seul favori, Actifibre de Vileda, et il figure également dans le top 3. Voilà une innovation réellement disruptive et qui répond clairement aux bénéfices escomptés par le consommateur sur les plans convenience et efficacité. Mais une explication était nécessaire pour bien comprendre les tenants et aboutissants. Vileda

devra être très attentif à sa communication sur tous les éléments de son produit, même sur l’emballage. Me concernant, la démonstration m’a convaincu. Je suis fan !

2. les défis derrière le besoin d’innovation

Le plus grand défi est incontestablement la compréhension de l’impact des changements rapides sur l’organisation. Les marchés dynamiques, qui évoluent au rythme de la technologie, amènent à s’interroger sur le visage que prendra la catégorie à l’avenir.

Ensuite, plus les consommateurs s’expriment, plus il est difficile de garder une longueur d’avance sur leurs besoins et leurs attentes.

Enfin, il est encore un constat récurrent : la pression toujours plus forte de la concurrence. Dans un marché mature et saturé comme l’est celui des FMCG en Belgique, il est besoin, pour un obtenir le meilleur rendement sur investissement, d’une vision précise des innovations nécessaires.

Un exemple de cette pression est l’intérêt de plus en plus prononcé que les consommateurs ont pour l’expérience elle-même plutôt que pour les produits et services qui leur offrent l’expérience en question. Parmi les valeurs personnelles d’un individu, la curiosité prend une importance grandissante : nous sommes davantage curieux du monde qui nous entoure,

Quel regard les experts portent-ils sur l’édition et le palmarès des

INN’awards 2016? Evi Van Uffel, Business Director chez GfK et membre du

jury, nous livre son analyse et ses commentaires.

L’opinion d’evi van uffel

Que penser du millésime 2016?

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Que penser du millésime 2016?

de nouveaux produits, services et modes de vie. Cette motivation à tenter de nouvelles expériences demande des approches novatrices pour trouver la bonne connexion et garder un temps d’avance sur les consommateurs. Un défi immense car diffi cile à manier dans une organisation en silos. Il nécessite assurément une réfl exion multidimensionnelle.

3. Quels facteurs déterminent le succès d’une innovation ?

Nos études ont démontré que ¾ des innovations n’aboutissaient pas. Et parmi celles qui aboutissent, plus de la moitié n’atteignent pas les objectifs de vente et moins d’un quart sont encore en vente après 18 mois.

Qu’est-ce qui fait réellement la réussite d’une innovation ?

LES FACTEURS DE RÉUSSITES:

Un regard dynamique et holistique sur la relation entre consommateurs et marchés

La capacité à anticiper les besoins en observant comment les clients sont infl uencés par le monde qui les entoure

PLUS SPÉCIFIQUEMENT, LES INNOVATIONS QUI RÉUSSISSENT:

Anticipent les besoins futurs du consommateur

Voient au-delà de la catégorie

Créent de nouvelles propositions aptes à off rir de nouvelles expériences consommateur

Optimisent pour des besoins diff érents sur des marchés diff érents

Tiennent compte de tous les facteurs favorisant leur adoption, y compris le timing

Tiennent compte des objectifs de l’entreprise

4. le trajet d’une innovation selon GfK

Il s’agit d’un processus stratégique d’innovation end-to-end qui développe votre pipeline d’innovation et off re un cadre pour l’activation du projet.

Notre feuille de route nous permet :

D’anticiper les lacunes du marché et les opportunités d’aff aires, de défi nir et de quantifi er

De développer un pipeline d’innovation portant sur des expériences attrayantes

De fournir une feuille de route pour l’activation du pipeline d’innovation

D’off rir un rendement sur investissement supérieur et d’assurer le succès sur base de vos eff orts d’innovation Tout au long du processus d’innovation, nous utilisons deux concepts principaux pour coordonner et calibrer vos eff orts d’innovation. Le premier est le Predictive Benefi t Framework, une structure, unique en son genre, d’analyse du marché, de sorte que vos eff orts d’innovation y correspondent parfaitement, tout au long du processus d’innovation.

Le choix du marché est basé sur la satisfaction attendue d’une expérience qui off re des avantages à la fois fonctionnels et émotionnels. Si nous comprenons la relation entre les avantages fonctionnels et l’avantage émotionnel fi nal, nous pouvons développer de nouvelles expériences chargées d’émotion.

Le Predictive Benefi t Framework est basé sur quatre motivations émotionnelles sous-jacentes : Sécurité, Bien-être, Satisfaction et Liberté.

En se servant de cette structure comme d’un langage commun pour inventorier les besoins du consommateur et en les mettant en rapport avec les avantages du marché, nous pouvons analyser de manière systématique les modèles, les lacunes et la maturité du marché. La structure est le fi l rouge qui relie les inputs et les outputs du processus d’innovation.

Le second concept principal est notre système de leviers d’innovation : il permet d’assurer une gestion effi cace de l’innovation tout au long du processus d’innovation.

L’adoption d’une innovation est une interaction complexe entre motivations personnelles et comportements avec ce qui se passe dans le monde qui nous entoure. Les innovations manquent leurs cibles quand, lors de leur introduction, il est trop peu tenu compte des réalités et des complexités du marché. Nous gérons les facteurs qui infl uent sur l’adoption de l’innovation – les leviers d’innovation – dès le début du processus d’innovation. Se focaliser sur les leviers d’innovation tout au long du processus off re de nouveaux KPI pour une gestion plus effi cace de vos eff orts d’innovation, ce qui conduit à un meilleur retour sur investissement.

“Dommage que, faute de moyens, les innovations

de petits acteurs ne reçoivent pas

toujours leur chance en

rayon. Leur rôle de challenger

apporterait une belle dynamique !”

evi van uffeLbusiness DiRectoR consuMeR gooDs,

RetaiL anD FasHion & LiFestyLe cHeZ gFK

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Vous aussi vous voulez offrir à vos clients l’option de paiement la plus rapide ? Rendez-vous sur bancontact.com/eshop

Avec l’appli Bancontact, vos clients paient plus vite que jamais.

Simplement en scannant un code QR sur votre webshop avec

leur smartphone ou leur tablette. S’ils font leur shopping

avec l’appareil sur lequel l’appli est installée, c’est encore plus

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Quelques chiffres éloquents: près de 7 Belges sur 10 possèdent aujourd’hui une connexion de données mobile. D’ici trois ans, le nombre de clients internet

effectuant des transactions via un téléphone portable ou une tablette aura plus que doublé. L’utilisation de l’internet mobile a fortement augmenté : en 2015, quatre visites de sites sur dix ont été effectuées par ce biais, soit 40% de plus par rapport à 2014. Le moment où le nombre de ‘visites mobiles’ équivaudra au nombre de ‘visites desktop’ approche à grands pas. Plus fort encore : l’e-commerce se voit sérieusement concurrencé par le m-commerce puisqu’un quart des achats en ligne est effectué à l’aide d’un appareil mobile.

l’inutilité du lecteur de cartes

Le secteur des paiements évolue à toute vitesse. Singulièrement depuis que Bancontact a lancé, en mai 2014, une app gratuite de paiement mobile pour smartphone et tablette. Désormais, il est également possible de payer en scannant le code QR avant d’introduire son code PIN. Le lecteur

de carte ou le digipass seront bientôt inutiles pour signer une transaction électronique. De même pour la fastidieuse opération constituant à introduire nom, numéro de carte et date d’échéance. «Aujourd’hui, l’app Bancontact comptabilise environ 50.000 transactions par semaine. Nous n’en sommes qu’au tout début tant le potentiel de croissance est énorme » affirme Kris De Ryck CEO de Bancontact Company. « Nous ne cessons en outre de multiplier les connexions à l’app. Jusqu’à début avril, on ne pouvait y relier qu’un seul compte bancaire belge. Aujourd’hui, on peut y relier plusieurs comptes et même plusieurs banques. Un luxe loin d’être inutile quand on sait que de nombreux Belges sont clients de plusieurs banques » explique-t-on chez Bancontact. On notera également que l’entreprise a adopté un nouveau logo.

au café

Avec de telles app, plus besoin de lecteur de cartes pour effectuer ses achats sur internet, partager l’addition au resto ou payer ses courses au supermarché. Lorsqu’on effectue un achat dans un commerce disposant d’un système de paiement mobile, la connexion à l’app Bancontact est automatique. On peut ainsi recharger son

Codes PIN et mots de passe sont

quasiment devenus obsolètes. Quant

aux cartes de banque, leur heure de

gloire est derrière elles. En témoignent

la multiplication des app de paiement en

ligne. Bientôt, nous paierons avec un selfie

ou une empreinte digitale. « Le paiement

de demain sera mobile » affirme-t-on chez

Bancontact..

Geert houben

le paiement de demain sera-t-il mobile ?

Vers la disparition des cartes de banque et des mots de passe

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téléphone auprès de Mobile Vikings ou de Base et payer son entrée à Kinepolis. On voit également apparaître les premières applications dans l’horeca, en l’occurrence l’app Ordr. Plusieurs banques ont intégré l’application à leurs propres app. Le paiement mobile avec cette application compte déjà un millier de points d’acceptation parmi lesquels des acteurs économiques de premier plan comme Base, Colruyt, Doccle, Kinepolis, la Loterie Nationale et la SNCB.

Payer via le code Qr

Parallèlement au m-commerce, on assiste à l’émergence de l’économie participative : les consommateurs échangent directement entre eux des biens et des services. Airbnb, Uber et Peerby ne sont que quelques exemples de ces réseaux peer-to-peer (P2P). Plusieurs applications de paiement contribuent d’ailleurs à l’essor de l’économie participative. Un particulier peut ainsi rapidement et facilement rembourser un autre particulier. L’un introduit le montant à payer et un code QR s’affiche; l’autre scanne le code avec son smartphone et le paiement est effectué. Les deux parties ne doivent même pas être clientes de la même banque.

avec son smartphone au supermarché

Au supermarché, payer avec son smartphone est devenu bien plus facile que de payer en cash

ou avec une carte de banque. Il suffit de scanner le code QR au terminal de paiement ou à la caisse et d’introduire le code PIN. L’an dernier, Delhaize a été le premier retailer à tester un projet pilote. Aujourd’hui, l’app Bancontact est disponible dans tous les magasins du Colruyt Group. Worldline est convaincu de l’avenir du système. Ecoutons Catherine Van Eyken, responsable de la communication : « En 2015, nous avons lancé SmartPay, une innovation révolutionnaire : le paiement avec smartphone dans les magasins physiques via l’app Bancontact. SmartPay combine la meilleure expérience utilisateur possible avec des paiements parfaitement sécurisés, rapides et faciles. Le Sips Direct Mode constitue un pas supplémentaire vers un processus de paiement mobile en ligne encore plus convivial. A partir du webshop mobile, le client est directement connecté à l’app Bancontact et ne doit donc plus passer par la

page de paiement Sips. Grâce à son intégration dans l’app générique Ordr, il est plus facile que jamais de commander et de payer avec Sips Direct Mode repas et boissons lors de n’importe quel événement. »

Présentez…, c’est payé

En magasin aussi de nouveaux moyens de paiement apparaissent. On songe aux transactions sans contact via Near Field Communication (NFC), un moyen de paiement particulièrement simple pour les consommateurs : il suffit de présenter sa carte bancaire devant le terminal et vos achats sont payés. Les paiements jusqu’à 25 euros ne nécessitent pas de code PIN. Dans certains pays, NFC est déjà un concept éprouvé tandis que, chez nous, la technologie en est encore à ses balbutiements. « Pratiquement tous les

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smartphones sont équipés d’un appareil photo apte à scanner le code QR, mais tous ne possèdent pas la puce NFC. »

l’achat en vitrine

L’une des dernières trouvailles en date est l’achat en vitrine. Vous voyez un beau pull à la vitrine d’un magasin, mais celui-ci est fermé. L’app Bancontact, entre autres, vous permet tout de même de l’acheter : vous scannez le code QR du pull en collant votre smartphone ou votre tablette contre la vitrine, vous confirmez l’achat avec votre code PIN et le pull vous est envoyé par la poste ! « La frontière entre magasin physique et virtuel s’estompera de plus en plus» prédit Kris De Ryck. « Le consommateur qui aperçoit un produit dans un magasin physique a la possibilité de le consultre sur Instagram ou Pinterest et de le commander avec son téléphone

mobile. » Dès l’été, Base sera le premier opérateur à proposer le ‘shopping vitrine’.

Payer avec un selfie

Ce qui nous semblait complètement futuriste hier est devenu réalité, ou presque, aujourd’hui. Jugez plutôt. Cet été, MasterCard lancera une app qui permettra aux détenteurs d’une carte de payer avec un selfie ou une empreinte digitale : il suffira de remplir les données du paiement puis, pour le valider, de poser un doigt sur l’écran du téléphone ou de présenter son visage à la caméra. L’objectif de l’entreprise est de rendre ce service opérationnel dès le mois de juillet aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Pour éviter

toute fraude au selfie – en plaquant une photo contre l’écran – il sera demandé aux clients de cligner des yeux. Il ne s’agit dès lors pas d’un véritable selfie, mais plutôt d’une capture vidéo de deux secondes à peine. Toute une série d’algorithmes vérifieront qu’il s’agit bien du détenteur officiel de la carte MasterCard. En plus de la structure osseuse, le programme vérifiera la distance entre le nez et les yeux. Et les reflets sur la peau permettront de vérifier qu’il s’agit bien d’un enregistrement en direct. De la même manière, l’empreinte digitale sera soumise à une multitude de tests. Bientôt, il ne sera donc plus nécessaire de retenir une foule de mots de passe.

reconnaissance par les veines

MasterCard n’est pas le seul acteur à s’intéresser à la biométrie ou reconnaissance des individus

sur base de caractéristiques uniques comme le visage ou les empreintes digitales. Les géants de l’internet Alibaba et Amazon travaillent également à ce type de programmes. Les clients d’Apple, Samsung et Android paient déjà avec leurs empreintes digitales. Mais l’identification biométrique va au-delà des selfies et des empreintes puisqu’il existe également des systèmes de reconnaissance vocale ou de l’iris. On connaît par contre moins la reconnaissance par… les veines ! Au lieu d’entrer un code PIN, le distributeur de billets scanne le réseau veineux de la main, unique pour chaque individu. Cette technologie est déjà répandue au Japon, en Pologne et en Suède.

signer sur un smartphone

Malgré toutes ces innovations, au moment de conclure un accord, la signature conserve toute son importance. Adobe eSign est un système qui permet de signer des documents numériques en apposant sa signature sur son smartphone. En Belgique, la jeune entreprise anversoise Sign2pay a récemment lancé un système similaire. Nicolas Mertens, fondateur de l’entreprise, témoigne : « Quelques webshops belges proposent la signature sur smartphone pour le paiement en ligne. Une signature biométrique est un mouvement unique, propre à la manière d’écrire de chaque individu. Le système va au-delà de la seule signature puisqu’il est également basé sur une reconnaissance du mouvement. Il enregistre la vitesse, le sens de l’écriture et la succession des points et des lignes. Pour confirmer un paiement avec une signature,

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il n’est plus besoin d’un lecteur de cartes ou d’une carte de crédit : un doigt et un smartphone ou une tablette suffi sent. »

chèques-repas et éco-chèques

Le papier ne semble plus avoir sa place dans notre portefeuille. Edenred, la société qui émet sur le marché belge les chèques-repas Ticket Restaurant et les éco-chèques Ticket EcoCheque, contribue à cette disparition. Début mars, elle a lancé l’éco-chèque électronique. « Il permet aux salariés de payer une série de produits labellisés éco-chèques. Autre avantage : vous n’avez plus à craindre de perdre la précieuse enveloppe contenant les chèques papier. Si vous perdez votre carte, il suffi t de la faire bloquer. Avec l’avènement du chèque électronique, les salariés bénéfi ciant des deux types de chèque – repas et éco – ne reçoivent qu’une seule carte d’Edenred. C’est assurément plus écologique mais également plus facile pour le bénéfi ciaire des chèques. Le système soustrait automatiquement le montant exact, quel que soit le produit. Le commerçant y trouve son compte dans la mesure où il n’a besoin que d’un seul terminal. Pour les commerçants qui acceptent nos cartes, le terminal de paiement habituel suffi t. »

sursis pour la carte de banque

Le temps est-il venu de jeter nos cartes de banque au profi t de nos smartphones et de nos tablettes ? Sûrement pas, même si certains experts prédisent que les paiements avec smartphone auront, d’ici 2020, dépassé ceux

eff ectués par cartes de crédit. « A court terme, la carte conserve toute son utilité » dit-on chez Bancontact. « Au milieu de toutes les nouvelles technologies de paiement, la traditionnelle carte bancaire reste incontournable. Entre 2013 et 2015, on a émis 1,2 millions de cartes supplémentaires. Il y aujourd’hui 14,6 millions de cartes en circulation, plus qu’il n’y a de Belges. La carte de paiement reste fermement ancrée dans le paysage et, pour l’instant, les app en sont le parfait complément. N’oublions pas une chose: les consommateurs auront toujours le dernier mot sur le type de solution qu’ils privilégient.»

même pas la fi n du cash !

En dépit des évolutions technologiques et des nouvelles perspectives en matière de paiement, le consommateur continue naturellement à utiliser billets et monnaie. «Le cash reste roi», nous confi rme Patrick Beke (Director Sales chez Gunnebo). «On a prédit plus d’une fois la fi n du paiement en espèces, mais nous constatons qu’il continue de progresser chaque année. Il y a davantage de transactions de façon générale, et le cash surfe lui aussi sur la vague, même s’il progresse moins vite que les paiements électroniques. Les données de la BCE établissent qu’il reste la norme pour les paiements de montants inférieurs à 25 euros.» Le cash est complémentaire des nouvelles technologies, soutient Patrick Beke. «Nous plaidons pour une combinaison de solutions digitales et de cash, qui off re au client la possibilité de poser un choix qui correspond à son propre confort.»

«Même dans 20 ans, on continuera de payer en cash. Et c’est bien pourquoi nous continuerons à in-vestir dans les 10 ans à venir dans des machines de traitement du cash.» Ce qui ne veut pas dire que les machines actuelles soient dépassées, loin de là. Gunnebo met en oeuvre des caisses automa-tiques telles que la SafePay, où le client ne remet plus son argent à la caissière, mais à la caisse elle-même. «La machine ne se contente pas de recevoir, elle se charge également de rendre correctement la monnaie, sans que la caissière n’ait à compter. Sa tâche évolue en fonction: ne plus avoir à gérer le cash la rend plus disponible pour la dimension ser-vice. Et c’est aussi plus sûr. Nous travaillons avec des systèmes “closed cash”. La caissière n’entre pas en contact avec l’argent, lequel est stocké dans un conteneur sécurisé, avec une minuterie et une cassette d’encre marqueuse.» Patrick Beke est convaincu que ce type de systèmes de caisses va conquérir le marché du retail. «Il ne faudra pas trois ans pour que le geste de payer à une machine plutôt qu’à un être humain s’impose en Belgique comme une habitude naturelle.»

Plus d’informations?Gunnebo Belgium [email protected] Square www.gunnebo.beW.A. Mozartlaan 6 www.findyoursafe.com1620 DrogenbosT 02 464 19 11

www.gunnebo.be

Gestion des espèces avec Gunnebo ?Sûr, efficace et convivial !

Le cash reste roi dans les supermarchés, mais constitue un risque de sécurité réel. Les solutions de Gunnebo assurent une gestion adéquate et sûre des espèces, dans tout type de magasin et à chaque caisse.

SafePay, un module de paiement sûrEn tant que pionnier dans la gestion des espèces en circuit fermé, Gunnebo a développé le concept SafePay, qui est utilisé par un nombre croissant de détaillants dans toute l’Europe. Les clients ou le personnel de caisse déposent de l’argent dans l’appareil automatique et reçoivent de la monnaie. Les avantages sont évidents: la caisse est toujours juste, les collaborateurs ne doi-vent plus compter d’argent, et le vol interne est exclu. Les détaillants peuvent recycler l’argent en vue de l’utiliser pour le rendu monnaie aux caisses. Dans les magasins d’alimentation avec service, l’aspect de ’hygiène intervient également. Le convivial concept SafePay existe en plusieurs versions. Les appareils peuvent être intégrés à la perfection dans chaque meuble check-out. On opte souvent pour une disposition avec laquelle la caissière introduit les billets, et le client les pièces de monnaie. Mais une installation 100% libre-service est également possible. Ainsi, SafePay peut être utilisé en tant que module de paiement pour les systèmes de self-scanning.

SurveillanceGrâce au logiciel de contrôle SafePay, le niveau de trésorerie dans chaque caisse est contrôlé (en temps réel) par Gunnebo, et le détaillant reçoit un aperçu détaillé de ses mouvements de caisse. L’argent se retrouve dans des Sealbags ou des cassettes à encre, qui peuvent ensuite être enlevés en toute sécurité par la société de transport de fonds. Le logiciel de surveillance des espèces peut également être relié à d’autres applications. Comme les systèmes de contrôle d’accès et les caméras de surveillance, afin de protéger mieux encore le back-office où se trouve l’argent. Bref, Gunnebo se révèle être un one-stop-shop pour toutes vos questions et préoccupations liées aux espèces dans votre magasin.

Déposer et recycler des espècesIl existe différentes options et exécutions pour le back-office. Une solution très simple pour les petits détaillants est par exemple le SafeCash Counter Deposit Smart, dans lequel les commerçants peuvent facilement déposer des billets de banque. L’appareil compte, vérifieet enregistre l’argent et le stocke en toute sécurité. Le High Speed est une solution idéale pour les moyens et grands distributeurs qui veu-lent déposer rapidement et en toute sécurité un plus grand nombre de billets à la fois. Pour les volumes d’argent plus importants, il y a le SafeCash Recycler, qui non seulement traite et stocke en toute sécurité les pièces et les billets, mais permet aussi à ces détaillants de recycler les espèces pour les réutiliser dans le tiroir-caisse comme rendu monnaie. La crème de la crème est la SafeCash Retail Station, dans laquelle les caissiers peuvent procéder rapidement et en toute sécurité au dépôt ou au remplissage de leur tiroir-caisse. Au début de la journée, le collaborateur prend un tiroir-caisse avec de la monnaie dans l’appareil et, à la fin de la journée, remet le tiroir dans l’appareil. L’argent est automatiquement compté, enregistré et à nouveau préparé pour l’équipe suivante.

Intelligent cash-handling solutions for all types of needs

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Commençons par la Chine. Deux conclusions sont indiscutables selon l’étude : d’abord, les Chinois sont des précurseurs en matière de comportements d’achat. Leur smartphone est

une extension de leur bras et ils n’hésitent pas à le dégainer pour acheter en ligne: lors du Single’s Day 2015 (l’équivalent du Black Friday américain), 69% des transactions ont eu lieu sur mobile (+43% par rapport à 2014). A lui seul, le site Alibaba a réalisé ce jour-là des ventes pour 14,3 milliards de dollars.

Plusieurs raisons peuvent être avancées pour expliquer cet engouement pour les achats mobiles, l’une d’elles étant que le parc d’ordinateurs fi xes ou mobiles est relativement faible par rapport à la pénétration des appareils mobiles. D’autre part, les acteurs chinois du commerce en ligne, comme Alibaba ou Baidu, misent à fond sur la personnalisation via leurs immenses bases de données. Ils proposent dès lors une off re de shopping taillée sur mesure pour chaque utilisateur.

Un autre constat a été établi : ce qui se fait en Chine deviendra la norme ailleurs, à court ou moyen terme. En Belgique, il semble que ce soit même plutôt à long terme. Si entre 2012 et 2015, le nombre d’acheteurs en ligne quotidien en Chine est passé de 4,3 à 19,6%, le chiff re n’a pas bougé entre 2014 et 2015 en Belgique : 3% (la Belgique n’est prise en compte dans cette étude que depuis 2014). On mesure là l’écart qui est en train de se creuser, et de manière générale, la Chine explose les taux de progression des habitudes d’achat via les nouveaux moyens de communication.

Les autres résultats présentés dans l’étude sont du même acabit. «Si les habitudes évoluent en Belgique, elles le font à un rythme nettement moins élevé que dans la plupart des autres pays analysés.»,

Le consommateur belge est-il e-conservateur ?

Le cabinet de consultance PwC vient de publier une large étude, une photographie de l’état du commerce

online : 23 000 acheteurs sondés sur 25 pays et 5 continents. Si la Chine (et l’Asie en général) est sans surprise

le centre de toutes les attentions, on remarque que la Belgique reste assez tiède vis-à-vis de ce secteur en

progression rapide. Une des causes est la méfiance du Belge concernant les achats via son mobile.

manuel di pietrantonio

mathieu van de poeL - pwCsiLvie vanhout - the retaiL aCademy

pierre-aLeXandre BiLLiet - GondoLa Group

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nous confi rme François Jaucot, Partner Consulting de PwC.

Par exemple, l’utilisation du smartphone et des tablettes comme terminaux de paiement progresse très lentement dans notre pays : en 2015, 45% des sondés belges n’ont jamais utilisé leur terminal mobile pour acheter en ligne. Mais ce chiff re était de 70% il y a 4 ans. Ce n’est pas encore un raz-de-marée, mais la tendance s’installe.

La confi ance dans les appareils mobiles et la sécurité des transactions jouent pour beaucoup dans cette progression, ainsi que la facilité de shopping grâce aux apps développées par les vendeurs en ligne. Mais une question de l’étude résume assez bien le sentiment général. « Votre

téléphone mobile va-t-il devenir votre outil principal pour acheter des produits? » : oui à 59% en Chine et à 34% sur l’ensemble des pays sondés, contre 15% en Belgique. Un résultat en stagnation sur les 12 derniers mois, en progression ailleurs.

Autre enseignement : le prix reste un des facteurs majeurs qui pousse le consommateur belge à acheter en ligne, même à l’étranger. Il n’est devancé en cela que par la facilité d’achat. Ainsi, à la question « Pensez à votre revendeur favori, pourquoi achetez-vous là-bas en particulier ? », le prix reste la réponse principale, pour 59% des Belges interrogés (pour 60% sur l’ensemble du panel).Et cela reste vrai pour toutes les catégories d’âges ou de revenus. Ainsi les plus hauts revenus sont 65% à planifi er un achat à l’étranger dans les 12 prochains mois afi n d’obtenir

de meilleurs prix.

La seule tranche de population où la tendance est moins franche se trouve chez les fameux « millen-nials » (18-34 ans), qui restent décidément plus compliqués à comprendre. Si ceux-ci accordent de l’importance au prix, la fi délité à une marque et sa rareté jouent aussi beaucoup sur leurs habitudes d’achat.

Pour François Jaucot (Partner Consulting) et Ma-thieu Van de Poel, (Senior Consultant Finance & Performance Management chez PwC), on assiste toutefois à une accalmie dans la « guerre des prix ». C’est la facilité de paiement et la disponibilité des produits qui attirent aussi les acheteurs belges.

Et selon eux, les réseaux sociaux affi rment leur qualité de grands infl uenceurs, les commentaires et autres retours sur les plateformes jouent un rôle prépondérant.

Toutefois, fi dèle à sa réputation, le Belge aime la brique, le verre, le béton, et donc, il aime se rendre dans une boutique pour manipuler le produit et recevoir des renseignements clairs et précis. Une visite qui devrait être rentabilisée via le smartpho-ne : 43% des Belges interrogés l’utilisent pour une raison ou une autre alors qu’ils sont dans la bouti-que. Un chiff re qui, couplé à une forte appétence du Belge pour les programmes de fi délité, devrait faire réagir les marques et enseignes.

Celles-ci souhaitent deux choses : améliorer la cus-tomer experience et en même temps, développer les services online. Un développement qui passerait par la récolte de données supplémentaires sur les clients, notamment durant leur passage en boutique. Et là, on se heurte à la législation bel-ge qui est moins permissive qu’en Chine ou en Grande-Bretagne. Une valorisation du ‘big data’ qui est aussi confrontée à un autre problème.

« Nos clients ont beaucoup de données mais ne savent pas comment les utiliser correctement. Ils possèdent des systèmes IT qui ne sont pas assez performants. La tendance est à l’engagement d’Omnichannel Ma-nagers, mais les investissements requis sont lourds et dissuasifs. De plus, les marges sont minces et l’impact sur leurs clients reste limité. Les gros retailers s’en sortent mieux que les petits pour ces raisons», in-dique Mathieu Van De Poel. « Ahold Delhaize a désigné un Chief E-commerce et Innovation Offi cer dans sa future structure et l’Hyper Carrefour de Mons mène également une expérience intéressante. Le food retail est un peu à la traîne comparativement au secteur technologique ou fashion. Il faut suivre le marché sans prendre le risque d’être trop à l’avance et de faire fausse route. » Et pendant ce temps, l’écart se creuse encore... franÇois JauCot - pwC

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P our Fujitsu, le retail est un biotope naturel: l’entreprise connait parfaitement ce métier, et fournit à ses acteurs des solutions IT intégrées capables de

couvrir tous les aspects de leur activité. L’entreprise a tout particulièrement dédié une telle solution englobant toutes les facettes d’une configuration omnichannel, baptisée Fujitsu Retail Solution Market Place. Il était donc logique qu’elle s’exprime sur le chantier de transformation que représente la nouvelle donne digitale, et plus encore qu’elle interroge les intentions des principaux retailers européens en la matière. Quelle importance stratégique accordent-ils respectivement aux canaux physique et digital pour les 5 années à venir? Quels sont leurs objectifs en matière de commerce omnichannel et comment s’organisent-ils pour relever ce défi? A quel stade d’avancement en sont-ils aujourd’hui? Quel impact ceci aura-t-il sur leur architecture IT, leurs investissements, leur recours à des partenaires extérieurs experts en la matière? Deux cent retailers de différentes branches du métier (fashion, food, electro, etc.) se sont livrés à l’exercice du questionnaire en mai 2015, dont 20 au Benelux. Leur fonction managériale couvrait majoritairement

des aspects business, à l’exception de 30% de décisionnaires plus spécifiquement concernés par l’univers IT.

Pas mort, le magasin !

Richard Clarke, Vice President Global Retail Business Development chez Fujitsu, et Jose Garcia, qui assure sur notre marché le rôle d’Account Team Manager pour le Département Retail, nous ont servi de guides pour dépouiller les résultats. Le premier des enseignements qu’ils évoquent est rassurant: “Le magasin physique n’est pas mort ! Non seulement va-t-il plus que jamais constituer un lieu déterminant pour concrétiser ses achats, mais son importance va, aux yeux des retailers, se faire encore plus critique. Dans leur stratégie omnichannel, le magasin reste l’élément majeur.” Une opinion partagée par 90% des commerçants, avec toutefois quelques modulations: les retailers britanniques ont par exemple une vision un peu plus équilibrée du rôle de chaque canal. Le rythme de développement des politiques omnichannel est en revanche assez inégal en Europe. Les retailers britanniques ont un peu d’avance sur leurs confrères français ou allemands, et bien davantage encore face aux Espagnols ou Italiens. Pour ces derniers, dans un pays où le “telofonino” s’est imposé depuis

L’approche omnichannel constituait

le point d’attention central du salon

Eurocis 2016. En marge de celui-ci, notre

rédaction a eu accès à une étude conduite

sur le sujet par Fujitsu, au cours d’un

entretien avec Richard Clarke (VP Global

Retail) et Jose Garcia (Account Team

Manager Belgique). Si elle confirme

que les retailers européens sont tous

conscients de l’obligation qui leur est

faite de penser en termes d’omnichannel,

elle révèle aussi que tous n’ont pas encore

pour autant de stratégie claire pour

appréhender le phénomène...

Christophe sancy

Coup d’oeil sur une étude conduite par Fujitsu

Comment les retailers européens perçoivent-ils le Chantier de l’omniChannel?

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longtemps comme un complice permanent du consommateur, on ne s’étonnera pas de voir que le volet du m-commerce soit perçu comme un enjeu majeur.

une évolution réclamée par le consommateur

Autre constatation, nettement moins rassurante, celle-là: 80 des retailers reconnaissent ne pas encore disposer d’une stratégie très claire pour bâtir leur offre omnichannel, souvent faute d’identifier le modèle leur permettant d’asseoir celle-ci. La vraie nature du défi n’est pas d’ordre technique: trois quarts des répondants évoquent plutôt la nécessaire transformation des structures d’organisation interne. Pour des entreprises qui ont eu pour habitude d’évoluer en séparant des domaines précis (le magasin, le stock…), la dimension transversale d’une stratégie omnichannel est un vrai changement de paradigme, qui peut être intimidant.

Interrogés sur leur principale source de motivation pour mettre en place une telle plateforme, 85% des retailers soulignent que c’est la demande de leurs clients qui constitue le moteur principal. Ils sont aussi 89% à évoquer la nécessité d’améliorer l’expérience client. “Ils n’ont pas tort”, constate-t-on chez Fujitsu, “puisque au final, c’est le consommateur, et lui seul, qui leur dira comment il entend effectuer ses achats. Une stratégie bien pensée se doit dès lors de

“tracker” la façon dont les clients utilise les différents canaux, pour mieux les comprendre.”

Impossible bien entendu de vous livrer ici tous les détails d’une étude comptant plus de 30 pages.Mais rien ne vous empêche de contacter Jose Garcia pour avoir accès à l’enquête complète .

Nous ne pouvions toutefois pas terminer l’entretien avec les experts de Fujitsu sans leur demander leur propre pronostic sur la façon dont les retailers vont appréhender ce chantier de changement au cours des 5 années à venir. “Les grands retailers voient davantage cette évolution vers l’omnichannel comme une architecture globale à construire. La chose dont ils ne veulent certainement pas est

l’adoption ‘d’une nouvelle solution software supplémentaire, encore une !’ ”. Et seront-ils prêts à consacrer les investissements nécessaires à cette nouvelle donne, sachant que la nature des commerçants ne les pousse pas aux dépenses? “L’investissement sera incrémental. Il y aura bien des ‘milestones’dans cette évolution où il leur faudra malgré tout le faire. Le vrai facteur d’accélération du

changement sera le moment où viendra le remplacement programmé de leurs matériels ou systèmes actuels devenus obsolètes.”

[email protected] Tel +32 477 42 33 82

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La publicité (non sollicitée) est de moins en moins présente dans l’environnement média quotidien du consommateur, et l’emballage du produit gagne en importance. il constitue un support de communication essentiel en point de vente. nous avons demandé à quelques de spécialistes de la conception du packaging quel regard ils

portaient sur cette évolution.

ine van dongen

Quelles sont les tendances, modes ou facteurs particuliers dont le designer doit tenir compte?Aujourd’hui, le consommateur est demandeur d’un packaging qui lui raconte une histoire. Le nom de l’obscure usine où il est fabriqué ne l’intéresse pas. Il cherche un lien avec ‘son’ produit, souhaite en savoir plus sur son origine. En somme, c’est un peu le ‘raconte-moi une histoire’ avec ses défauts mais aussi de l’authenticité. Le consommateur doit croire au produit, avoir foi en la marque. L’emballage mute donc vers une forme de ‘retour aux sources’ modernisé avec un sentiment de fait main, facile à utiliser et à comprendre : Less is more !

Quels types de contraintes rencontrez-vous ? sont-elles un frein à votre créativité ?Le packaging design doit composer avec de multiples contraintes. Il faut intégrer les codes-barres, les ingrédients, les informations nutritionnelles, le multilinguisme, et ainsi de suite. Quant à savoir si elles limitent ou stimulent la créativité, c’est un peu l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. Il est clair qu’elles sont importantes, surtout chez nous où il faut faire cohabiter les trois langues nationales, mais elles sont aussi un challenge au quotidien : trouver les moyens d’exprimer ces claims de manière créative (une bonne icône peut souvent remplacer bien des mots) sans négliger l’appetite appeal. Tout est design, même un code-barre peut se transformer en message.

les marques prennent-elles plus de risques qu’autrefois pour donner une vraie personnalité à leurs emballages ?Il y a une quinzaine d’années, le consommateur fonctionnait avec une infi nité de réassurances : nos packs arboraient des visuels de produits aseptisés et parfaits. C’était la garantie que l’évolution moderne se chargeait de mettre à sa disposition ce qu’il y a de meilleur pour tous. Aujourd’hui, il est nécessaire de se démarquer, surtout au regard de l’attente du consommateur : ‘raconte-moi une histoire’. Le positionnement est donc beaucoup plus affi rmé et

moins mainstream. Il doit être impactant, facilement identifi able et mémorisable.

les budgets sont-ils sous pression ?Les emballages changeant plus souvent et plus rapidement, les marques sont plus regardantes qu’autrefois. Je dirais que le timing est sous pression et que le budget est plus contrôlé.

Quel est le packaging 2015 dont vous êtes le plus fi er et pourquoi ?A coup sûr l’emballage pour le Saumon Delhaize au Gin : le concept est un savant mélange de storytelling (la bouteille de gin) et d’appetite appeal, humble et sincère (transparence vers le produit) tout en restant très simple.

paCkaGinG desiGn: ParoLes de

sPÉCIaLIstes?

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CédriC winant account & client Relation Manager

Mona Lisa

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Quelles sont les tendances, modes ou facteurs particuliers dont le designer doit tenir compte?Pour moi, la tendance la plus marquante concerne le style de photo. Auparavant, le ‘food styling’ était léché, parfait jusque dans le moindre détail. Tout était méticuleusement mis en scène. Aujourd’hui, on nous demande un emballage aussi naturel que possible. La mode s’est imposée sous la ‘pression’ des foodbloggers, et DesignRépublic a été l’une des premières agences en Belgique à s’en emparer. La tendance la plus récente est celle du rétro, elle pousse encore plus loin le style ‘naturel’.

Quels types de contraintes rencontrez-vous ? sont-elles un frein à votre créativité ? Les mentions légales sont des contraintes qui n’ont aucune influence sur notre créativité. Elles en ont sur l’esthétique de l’emballage et les designers ne manquent pas de s’en plaindre. Je

pense que les consommateurs ne voient plus cette pléthore d’informations. Et même qu’ils ne la lisent pas. Mais c’est un autre débat.

les marques prennent-elles plus de risques qu’autrefois pour donner une vraie personnalité à leurs emballages ? Les marques ont toujours eu besoin de se différencier de la concurrence et l’emballage est et reste un moyen de le faire. Je ne parlerais pas de risque mais plutôt de l’air du temps : si le design de l’emballage ne correspond pas à son époque, c’est effectivement un risque, d’autant plus si la concurrence se montre plus ‘moderne’.

les budgets sont-ils sous pression ?Pas à mon sens. Le budget dépend de l’importance que le client accorde au projet. Prenez un ménage ‘moyen’ : certains préfèrent de l’eau minérale plus chère tandis que d’autres se contentent de l’eau du robinet, et que d’autres encore apprécient de passer de l’une à l’autre. Il en va de même pour nos clients.

Quel est le packaging 2015 dont vous êtes le plus fier et pourquoi ?Le choix n’est pas facile, mais j’en retiendrais deux parce qu’ils représentent bien les tendances 2015. D’abord la glace et le sorbet Delhaize Daylightful : nous avons misé sur le naturel – pas de retouches Photoshop ! – et c’est un bel exemple de ce que la contrainte du trilinguisme n’est pas un frein à la créativité. En second lieu, j’aime beaucoup Vegan Deli de Linck, une création inspirée par la mode rétro. L’emballage est quadrilingue et malgré tout très aéré.

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murtaza tekeManaging Director

DesignRepubLic

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Quelles sont les tendances, modes ou facteurs particuliers dont le designer doit tenir compte?J’en vois au moins quatre. D’abord, il faut faire sourire le consommateur, et affirmer pourquoi les produits rendent heureux : parce qu’ils sont bons, pratiques, malins, décalés, fabriqués avec bonne humeur, imaginés pour simplifier la vie. Il y a mille et une raisons pour que votre produit enchante ses utilisateurs. Je citerais ensuite la green attitude: les consommateurs ecologiquement conscients choisissent de préférence les emballages qui respectent la nature. Les packagings qui ont la cote sont faits de matériaux naturels, peuvent être réutilisés ou sont biodégradables. Cette tendance va se renforcer. Ensuite, le smart packaging: les marques souhaitent établir une relation personnalisée avec leurs consommateurs. Le packaging connecté s’avère être aujourd’hui l’outil idéal pour développer cette

confiance entre la marque et son client. Et enfin, la transparence. Le souci de transparence avec les clients (faire voir le produit) renforce la relation de confiance. L’emballage devient alors minimaliste pour ne pas faire de l’ombre au produit lui-même.

Quels types de contraintes rencontrez-vous ? représentent-elles un frein à votre créativité ?On ne peut pas dire des contraintes légales qu’elles stimulent notre créativité, mais nous essayons toujours de trouver des solutions afin de respecter le parti-pris de la création.

les marques prennent-elles plus de risques qu’autrefois pour donner une vraie personnalité à leurs emballages ? L’emballage est un élément fondamental pour le marketing d’un produit. Il est déterminé par les goûts et les habitudes des consommateurs. En 2015, les produits arguant de leur authenticité ou les produits artisanaux ont eu la cote. Cette tendance va se renforcer. En même temps, les packagings accrocheurs qui permettent de sortir du lot font toujours recette. C’est pour cette raison que les imprimeurs les plus créatifs – ceux qui proposent différents vernis, dorures, effets galbés et coupes originales – seront davantage sollicités. Et les emballages qui intègrent des innovations technologiques (par exemple des étiquettes qui s’illuminent lorsqu’elles détectent un mouvement) se démarqueront très clairement.

les budgets sont-ils sous pression ?Le packaging est devenu le principal support

stratégique d’une marque. Et face à la banalisation des produits, il a pris une nouvelle dimension. Malgré la pression sur de nombreux budgets, certaines marques ont compris ces enjeux et allouent les moyens nécessaires pour une réflexion stratégique et créative.

Quel est le packaging 2015 dont vous êtes le plus fier et pourquoi ?Tête de Pomme, une réponse ludique à un enjeu stratégique: la malbouffe. Il s’agissait d’un fameux challenge : comment valoriser un produit aussi commun que la pomme et cibler les enfants ? Nous y avons répondu au travers d’un principe singulier et ludique permettant aux enfants de créer leur propre personnage avec des stickers comestibles (à base d’azyme). La marque Tête de Pomme est une innovation saine qui bouscule le marché des fruits et légumes et permet d’enfin proposer une offre digne de ce nom à une cible jeune et pas très attirée par ce rayon. Dès le début, Minale Design Strategy a réfléchi globalement, prenant tout en compte : stratégie, innovation, positionnement, nom et packaging.

Quelle sont les tendances, modes ou facteurs particuliers dont le designer doit tenir compte?La naturalité, la green attitude, la confiance, le packaging intelligent (connecté), le minimalisme, l’authenticité, le patrimoine de la marque et l’émotion qu’elle inspire. Mais la pire des choses

pour un designer est de trop consciemment suivre de telles voies. Il faut s’imprégner du briefing client, bien sûr. Mais être ensuite capable de le surprendre avec un résultat qui dépasse la recette préméditée pour atteindre une vraie sincérité, celle qui séduira le consommateur en rayon.

Quels types de contraintes rencontrez-vous ? Codes-barres, liste des ingrédients, informations nutrionnelles ou multilinguisme: rien de tout cela ne peut vraiment brider notre créativité.

les marques prennent-elles plus de risques qu’autrefois ? Elles prennent sans doute trop peu de risques et gagneraient parfois à se montrer moins timides. Le marché belge n’a pas pour réflexe de s’autoriser l’audace, sauf quand il s’agit de jeunes start-up!

les budgets sont-ils sous pression ?Rien de neuf: ils l’ont toujours été !

le packaging 2015 dont vous êtes la plus fière et pourquoi ?Celui conçu pour une start-up qui m’avait donné carte blanche ! J’ai misé sur la simplicité et le minimalisme : une canette, une seule couleur. Le lancement du produit est prévu pour juin. La marque n’a pas les moyens d’autres de mes clients plus puissants, mais l’enjeu n’en est que plus fort.

TÊTE DE POMME

C’est que pour les enfants ...

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dominique deGueLdereManaging partner

becoMe

GwenaëL hanquet Managing partner

MinaLe Design stRategy

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Quelles sont les tendances, modes ou facteurs particuliers dont le designer doit tenir compte?Trois fortes tendances se sont affirmées ces derniers mois. Le retour à l’authenticité est certainement la plus marquante : une créativité ‘hipster’ tournée vers un design et un message à la fois vrais et simples. Notre collaboration avec Spar s’inscrit parfaitement dans cette démarche. En second lieu, la transparence: ne rien cacher, tout montrer, tout expliquer pour rassurer le consommateur sur la qualité du produit. Et enfin l’humour et le fun : des produits de qualité qui ne se prennent pas trop au sérieux.

Quels types de contraintes rencontrez-vous ? sont-elles un frein à votre créativité ?La première chose que je dis à nos jeunes designers c’est que sans contraintes il n’y a pas de design. Nous sommes des solutions makers et nous devons passer par-dessus les contraintes.

les marques prennent-elles plus de risques qu’autrefois pour donner une vraie personnalité à leurs emballages ? Absolument. L’époque où toutes les marques voulaient ressembler au leader du marché est révolue. Nous sommes désormais à l’heure de la différenciation. Les briefings sont plus ouverts, avec des attentes en matière de résultats toujours plus élevées. La versatilité des distributeurs et des challengers fait que même les leaders doivent se réinventer quotidiennement. Nous devons donc plus que jamais faire preuve de créativité, même pour les très grandes marques.

les budgets sont-ils sous pression ? Oui. Cependant, je pense qu’aujourd’hui nous valorisons davantage la qualité du produit et son packaging. Il est donc inutile de lancer une campagne d’affichage ou télévisée si le produit ne colle pas à 100% avec le positionnement de la marque. En tant qu’agence, notre rôle est de guider nos clients

et de les sensibiliser à l’importance du branding et du packaging qui nourriront et soutiendront leurs campagnes marketing.

Quel est le packaging 2015 dont vous êtes la plus fière et pourquoi ?Le projet ‘I Love Fresh’ de Balade. Un briefing très ouvert qui a mené à un résultat fun et efficace ! La clé du succès ? Un message clair et simple dans un esprit jeune et unique ! Une première collaboration avec la marque que nous nous attachons maintenant à faire évoluer en profondeur sur un projet encore plus stratégique. A découvrir très prochainement !

Quelles sont les tendances, modes ou facteurs particuliers dont le designer doit tenir compte?Le design packaging va vers plus de simplicité et surtout vers plus ‘d’artisanat’. Les typographies mais aussi les traits et les formes ont adopté un côté ‘fait main’. Le ‘pas tout à fait parfait’ est à la mode, le vintage aussi, qui renvoie aux origines de la marque.

Quels types de contraintes rencontrez-

vous ? Freinent-elles votre créativité ?Les prescriptions légales ne sont pas neuves et valent pour tout le monde. Cela stimule la créativité. Ce n’est donc pas problématique, contrairement à la liste toujours plus longue d’informations ‘marketing’ à prévoir sur l’emballage et parfois superflues.

les marques prennent-elles plus de risques qu’autrefois pour donner une vraie personnalité à leurs emballages ? Je n’observe pas de différences par rapport au passé. En fait, cela ne dépend pas des marques ou de la taille de l’entreprise mais des décideurs. Et une nouvelle direction peut très rapidement faire évoluer les choses, dans un sens ou dans un autre.

les budgets sont-ils sous pression ? Certainement. Comparativement aux autres budgets ‘marketing’, trop peu de moyens sont alloués au packaging design. C’est pourtant le moyen de communication le plus pertinent (le chemin le plus court entre la communication on pack et l’acte d’achat) et dont le ROI est le plus élevé (selon Nielsen). C’est moins le cas en France ou en Grande-Bretagne où les agences ont su maintenir des niveaux de prix ‘corrects’.

Quel est le packaging 2015 dont vous êtes le plus fier et pourquoi ?Le redesign de la gamme Gini, une marque historique du groupe Orangina Schweppes vendue en Belgique et France. Nous avions gagné le pitch contre l’agence officielle de la marque. Une mission intéressante car il fallait rester fidèle à l’identité de Gini tout en la modernisant. Nous avions également à gérer les problématiques techniques avec des impressions sur des supports aussi différents que des canettes, des films multipack, des bouteilles PET et des bouteilles en verre.

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CharLotte BorGooHead of strategie Design

stRategie agency

Bernard puttaertgeneral Manager

bLueMango Design

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Quelles sont les tendances, modes ou facteurs particuliers dont le designer doit tenir compte?Tout tourne autour d’un storytelling visuel. Des termes comme sketchy artwork, quirky illustrations, graphical text, illustrative branding et vintage characters font partie du packaging de demain. La personnalité et l’identité de la marque n’en seront que mieux exprimées. D’ailleurs, il s’agit moins de ‘branding’ que de ‘personality’. Dans le business model People-to-People (P2P), le consommateur est devenu la marque. Il souhaite qu’un emballage ultra

simple lui montre réellement de quoi il s’agit, que la vérité ne lui soit pas cachée derrière des termes et des claims que plus personne ne comprend. Un design pur et inventif, relevé d’une pointe d’humour est l’idéal dans l’univers interactif qui est devenu le nôtre depuis l’apparition des médias sociaux. Enfi n, il ne faudrait pas négliger l’intérêt d’un design user-friendly qui rend l’emballage accessible à tous.

Quels types de contraintes rencontrez-vous ? sont-elles un frein à votre créativité ?Il y a eff ectivement beaucoup de contraintes à respecter, mais cela ne doit pas nous empêcher d’être créatifs. Le design packaging est probablement une manière plus complexe de communiquer avec le client fi nal, mais vous ferez des merveilles si vous réussissez à placer le bon message au bon endroit.

les marques prennent-elles plus de risques qu’autrefois pour donner une vraie personnalité à leurs emballages ? Absolument ! ‘Do it big or stay in bed’, les marques ont bien compris le message ! L’emballage est le lien le plus direct avec le client et, aujourd’hui, c’est le consommateur qui est devenu le patron. Il est plus curieux et avide de nouveautés. Les marques suivent le mouvement.

les budgets sont-ils sous pression ? Nous nous obligeons à réfl échir avec le client aux conséquences économiques de notre travail. Mais un bon design est au-delà de ces considérations et un bon contrat – qui explique clairement les tenants et aboutissants – peut justifi er le prix demandé.

Quel est le packaging 2015 dont vous êtes le plus fi er et pourquoi ?Le rebrandig de Spa. La marque souhaitait renouer le dialogue avec ses clients en s’appuyant sur sa riche histoire. En réintroduisant la source dans le logo, Spa montre sa belle énergie et sa naturalité. Célèbre dans le monde entier, son Pierrot reste un élément incontournable.

Quelles sont les tendances, modes ou facteurs particuliers dont le designer doit tenir compte?Les marques subissent une pression terrible pour générer de la croissance. Et dans ce cadre, le focus s’est déplacé vers la pertinence de la marque et vers le taux de pénétration. Les nouveaux standards marketing sont inspirés du livre de Byron Sharp – How brands grow – qui n’a pas peur de faire un sort à quelques sacro-saintes ‘vérités’ tenues pour immuables.

Quels contraintes rencontrez-vous ? sont-elles un frein à votre créativité ?

La créativité, ce sont des solutions inattendues et surprenantes qui infl uent sur la perception et le comportement dans un cadre contraignant. Les contraintes n’ont rien de neuf, elles ont toujours été là et n’ont jamais été un obstaclae à une création aussi esthétique qu’effi cace. Mais les contraintes ne cessant de changer, nous devons continuellement nous adapter.

les marques prennent-elles plus de risques qu’autrefois pour donner une vraie personnalité à leurs emballages ? Notre objectif est de toucher au cœur les consommateurs et les shoppers. Nous devons, dans un message cohérent, trouver un équilibre entre drivers fonctionnels et émotionnels. Pour répondre aux aspirations de nos clients (la croissance !), nous recherchons la disruption, la ‘perturbation’, à ne pas confondre avec le design révolutionnaire. Une nouvelle façon de voir comment les marques établies peuvent renforcer la fi délité de leurs clients et en attirer de nouveaux.

les budgets sont-ils sous pression ? Oui et nous sommes parfois même confrontés à des budgets irréalistes. Mais notre portefeuille de clients est composé de professionnels chevronnés qui savent ce que veut dire ‘en avoir pour son argent’… Nos budgets sont le résultat de l’équation entre le talent et la profondeur de notre travail (le

temps que nous consacrons à un projet). Un travail bâclé donne rarement des résultats à long terme.

Quel est le packaging 2015 dont vous êtes le plus fi er et pourquoi ?Knorr Cup-a-Soup pour Unilever Europe. Il a déjà été lancé en Pologne et le sera prochainement dans les autres pays européens. Il répond au problème de pénétration auprès des consommateurs les plus jeunes. Pour que les résultats soient mesurables, nous nous sommes concentrés sur trois choses : casser le code (brouillage des valeurs du produit), donner davantage d’impact à la marque et communiquer sur un goût délicieux et des ingrédients naturels exclusifs (‘naturellement délicieux’).

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patriCk de Grandecreative & Managing director

QuatRe Mains

nike steLLamansManaging Director

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depuis quelques années, le retail est confronté à des changements fondamentaux. On assiste à une croissance exponentielle des points de vente et des appareils venant

bouleverser la manière de faire son shopping : on ‘shoppe’ où et quand on veut. Pour proposer à ces shoppers des offres ciblées et augmenter le ROI des actions, la gestion efficace des big data est devenue une nécessité absolue. L’impact de ces changements est énorme, poussant marques et enseignes à repenser de manière globale leurs stratégies marketing et promotionnelles, leurs supports et leurs canaux de communication.

HighCo Benelux a imaginé un puissant stimulant: les First Awards, dont le vainqueur remportera un financement de 80.000 euros.

Le concours est ouvert à toutes les PME belges de moins de cinq ans ayant développé un produit ou un service digital en lien avec les secteurs du retail, des FMCG ou du parcours du shopper. On songe en particulier à des projets répondant aux problématiques de création de trafic, d’animation de marques, de fidélisation, de gestion des data et de publicité digitale. En France, le grand vainqueur des First Awards fut Mobeye, une start-up dont l’application permet aux marques et aux

entreprises d’obtenir des données marketing en magasin en sollicitant et en rémunérant des consommateurs, et qui anime une rubrique régulière dans notre magazine. Plus de 100.000 shoppers sont déjà inscrits. Le concours belge est exceptionnellement doté: un financement de 80.000 euros pour le vainqueur et de nombreux autres prix, comme la mise à disposition gratuite de bureaux, une grande visibilité et l’introduction auprès de 300 professionnels du secteur de la distribution. Les inscriptions ont démarré le 12 avril sur le site first-awards.highco.be. Les 12 nominés seront invités à venir défendre leurs projets devant le jury en septembre.

Le nombre de formules de magasin ne cesse d’augmenter, l’e-commerce se développe à grande

vitesse, le marketing s’articule autour des big data, le multichannel est devenu incontournable :

ces évolutions témoignent de l’importance de l’innovation et de la digitalisation dans le secteur

du retail. Fort de ce constat, HighCo Benelux a estimé qu’un concours destiné aux start-ups

ayant un projet digital pour le retail avait du sens : les First Awards.

ine van dongen

lance les First awards

le premier ConCours de start-ups innovant

dans le retail

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aGenda:12 avril : lancement o� ciel et ouverture des inscriptions sur le site fi rst-awards.highco.be

17 juin : clôture des inscriptions

24 juin : proclamation des 12 dossiers nominés

6 sePtembre : présentation au jury et sélection des 6 fi nalistes

13 octobre : proclamation du vainqueur lors du HighCo Phygital Insights 2016.

hiGhCo en breF E-couponing, plates-formes online, campagnes multi-channel… le groupe HighCo développe des solutions marketing intégrées qui permettent aux marques et aux distributeurs de toucher le consommateur lorsqu’il e� ectue ses achats, en tout lieu et à tout moment. Pionnier des actions traditionnelles et digitales, HighCo développe constamment de nouvelles technologies, selon un modèle unique en son genre qui couvre tout le trajet d’une promotion, de sa conception à sa réalisation. Le groupe HighCo gère le traitement des données générées par ces promotions et fournit des solutions de qualité pour le reporting.

le juryLe choix du jury refl ète bien le professionna-lisme extrême de ces Awards. Il est composé de : Didier Chabassieu, ceo HighCo, David Vigneron, managing director HighCo DATA Benelux, Gerrit Van Reeth, managing director shelf service HighCo Shelf Service Benelux, Olivier Hublau, managing director HighCo DATA, Raphaël Hodin, Managing director HighCo BOX, Jeremy Le Van, director of design Microsoft, founder of Sunrise, Pierre-Alexandre Billiet, general manager Gondola, Karen Boers, managing director Startups.be, François Laveissière, directeur innovatie Auchan France, Jose Zurstrassen, executive chairman Mymicroinvenst.com, Bruno Schroder, vice president Microsoft innovation center, Bruno Wattenbergh, operational manager impulse.be et Vincent Nolf, managing director METRO. Tous ont accepté avec enthousiasme de participer à la sélection des 12 nominés. In fi ne, il leur reviendra la lourde tâche de désigner les 6 fi nalistes.

Pour tous, il s’agit là d’une occasion unique de rencontrer de jeunes entreprises dont le moteur est l’innovation et qui pourraient contribuer très concrètement à l’évolution du secteur. Jose Zurstrassen n’a lui non plus pas hésité une seconde à accepter l’invitation, considérant ce concours comme une chance de rencontrer des starters. Ce serial entrepreneur a créé Mymicroinvest, une plate-forme de crowdfunding qui off re aux start-ups la possibilité de lever des fonds auprès

d’investisseurs professionnels pour développer des projets innovants. Pour Jose Zurstrassen, soutenir les jeunes est une véritable mission. Karen Boers, co-fondatrice et Managing Director de Startups.be, attend beaucoup de ces awards : “Dans le Manifeste BE Startup (www.startupmanifesto.be), il apparaît une fois de plus que les Belges échouent à donner à leurs succès toute la publicité qu’ils méritent mais, surtout, qu’il manque d’un marketing & sales suffi samment effi cace que pour développer chez nous des entreprises de très gros calibre. Des concours comme celui-ci sont indispensables pour détecter les talents, les aider à développer un projet, les former à mettre un bon concept sur le marché et leur donner une audience (internationale) aussi large que possible. Avec Startups, le one-stop-shop belge pour la technologie et l’entreprenariat, et avec l’European Startup Networkt, nous avons regroupé toutes les compétences et les connaissances disponibles dans le pays pour aider les startups à grandir plus rapidement et plus effi cacement.”

Les First Awards Belges sont organisés par HighCo, en partenariat avec Gondola, Roularta Media Group, Datanews, Lielens et Startups.be. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 12 avril sur le site fi rst-awards.highco.be.

karen BoersJosé zurstrassen © pitsLaMp

GONDOLA DAY

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Un aperçu des orateurs

Dieter Brandes, ex-CEO Aldi

Comment gérer la complexité

dans le retail aujourd’hui?

En avant-première:

Exceptionnellement:

Anders Asarby

CEO Smartmat

Innovation

Francis Plunus

CEO Trendy FoodsProximity:

John Tavolieri, President

Global Operations Nielsen

Tomorrow’s Consumer

Trends, Today

Le 24 mars, vous avez rendez-vous avec tout ce qui compte dans le marché !

Gondola Day est l’événement annuel qui réunit les meilleures perspectives en matière de FMCG et retail, fournies par des experts en la matière. L’ancien CEO d’Aldi, le fondateur de Smartmat,

le président international des Opérations de Nielsen. Tous viendront nous apporter leur vision du marché au cours d’une journée rythmée entre sessions pléniaires et

workshops thématiques. Ne manquez pas ce rendez-vous avec 700 de vos pairs du retail et des FMCG, venus débattre des enjeux du marché en 2016.

9 JUIN

KINEPOLIS IMAGIBRAINE

(BRAINE-L’ALLEUD)

Découvrez tous les orateurs surWWW.GONDOLADAY.BE

Congrats !See you all

@ the INN’awards Ceremony

Gondola DayJune the 9th, 2016

Kinepolis Imagibraine

www.gondoladay.be