16
3 N ° 6 - Janvier 2010 www.mairie3.lyon.fr page 16 L E 3 E BOUGE Le 3 e soigne ses séniors page 4 L’ AUDITORIUM La partition magnifique du 3 e arrondissement Les 5 quartiers du 3 e arrondissement Le magazine des habitants du arrondissement de Lyon

Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

  • Upload
    others

  • View
    6

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

3N°6 - Janvier 2010

ww

w.m

air

ie3

.lyon

.fr

page 16Le 3e bouge

Le 3e soigne ses séniors

page 4L’auditorium

La partition magnifique du 3e arrondissement

Les 5 quartiersdu 3e arrondissement

Le magazine des habitants du arrondissement de Lyon

Page 2: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

page 2 - Janvier 2010

Directeur de la publication : Thierry PHILIPRédacteur en chef : Jean-Pierre TROADEC

Secrétariat de rédaction : Annick NICOLAOUMairie du 3e - 215, rue Duguesclin

69423 Lyon Cedex 03 - Tél : 04 78 95 83 [email protected] - www.mairie3.lyon.fr

Rédaction : Extra25, rue de Sèze 69006 Lyon

Tél : 04 72 75 92 45Crédit photos, illustrations :

Mairie du 3e - DRRéalisation/Edition : Crayon Bleu

118, rue Moncey 69003 LyonTél : 04 72 61 09 99

www.crayonbleu.comImpression : Fot Imprimeurs

56 000 exemplaires

P r o x i m i t é

« Leonardo da Vinci ou le génie univer-sel » est une conférence proposée par Nikos Lygeros. Il mettra notamment en exergue les schémas mentaux de la pensée révolutionnaire de Leo-nardo da Vinci, à travers ses célèbres

arrêté de police le 18 novembre. Il institue, au risque de « verbalisa-tion » par les agents de police mu-nicipale, l’obligation de ramassage des déjections canines générées par leurs protégés, et ce dans tous les lieux publics hormis les espaces sa-nitaires canins. En cas de contrôle,

- Place des Martyrs de la Résistance- Place Rouget de l’Isle- Face aux n° 83 à 87 bis rue Trarieux- Place Henri

carnets, qui représentent une mé-moire du futur et un apport considé-rable à l’évolution de l’humanité.27 janvier à 18 h 30. Mairie du 3e

les personnes accompagnées d’un chien devront être en possession d’un moyen approprié pour ce ra-massage. Mesdames et messieurs les propriétaires de chiens, un petit effort pour le bien-être de tous SVP. On ne rigole plus.

Les jours de collecte sont les : Mercredi 6 janvier : 13 h 30-17 h 30 Samedi 9 janvier : 13 h 30-17 h 30 Dimanche 10 janvier : 13 h-17 h 00 Mercredi 13 janvier : 13 h 30-17 h 30

La mairie du 3e vous convie, le 27 janvier à 18 h 30, à une conféren-ce passionnante sur un personnage non moins passionnant, dont le génie et l’œuvre continuent de fasciner experts et grand public.

Trop c’est trop. Devant le nombre croissant de déjections canines qui jonchent nos trottoirs, squares et autres espaces publics, créant des problèmes d’hygiène, de pollution, des conflits d’usage et des risques d’accident par « glissades », la Ville de Lyon a donc réagi en prenant un

Les fêtes sont terminées. Merci de ne pas vous débarrasser de votre sapin de façon sauvage. Soit vous le portez en déchetterie, soit vous profitez des points de collecte mis en place pour le 3e par le Grand Lyon :

Da Vinci top •

Vous avez perdu quelque chose ! •

Noël : ça sent le sapin •

Avocats et Conciliateurs de JusticeLes permanences-conseils en Mairie d’arron-

dissements sont assurées par des avocats volontaires désignés par le Bâtonnier et ré-munérés par la Ville de Lyon. Trois avocats

se répartissent aujourd’hui les permanences à la Mairie du 3e Toute personne majeure qui a un différend soit de

voisinage, de fournisseur, ou familial, voire le recou-vrement d’une dette, peut également avoir recours

à un Conciliateur de Justice. Le Conciliateur est une personne bénévole nommée par le Premier Prési-dent de la Cour d’Appel dont la mission est de fa-voriser le règlement à l’amiable des conflits qui lui sont soumis. Il peut être utile en cas de désaccord lorsqu’un procès paraît disproportionné avec l’im-portance du problème. Le recours à un Conciliateur est entièrement gratuit et peut éviter les frais d’un procès.

Sur vos agendasProchain « Diagnostic en marchant » Vendredi 19 janvier - Villette / Paul-Bert

Prochain Conseil de quartier Mardi 26 janvier - Maison de quartier de Villette / Paul-Bert - 19 h 30Pour les séniors- Vendredi 29 janvier 10 h : Conseil des Sages14 h 30 : Galette des roisProchains Conseils d’arrondissement- Mardi 16 février à 18 h

- Mardi 6 avril à 20 h (avec CICA à 18 h)- Mardi 4 mai à 19 h- Mardi 8 juin à 20 h (avec CICA à 18 h)- Mardi 29 juin à 19 h- Mardi 7 septembre à 19 hJournée mondiale de l’eauLundi 22 marsPermanences en mairie - Conciliateurs de Justice : lundis sans RDV de 9 h à 11 h 30 - 2 jeudis matin/mois sur RDV - Avocats : 1er et 3e mercredi du mois de 11 h à 13 h sans RDV - 1er

et dernier samedi du mois de 9 h à 11 h sans RDV- FIL (femmes victimes de violence): lundi de 14 h 30 à 16 h 30 sans RDV - HALDE : 2e et 3e samedi du mois de 9 h 30 à 12 h sans RDV- Interprète : lundis de 8 h 45 à 11 h 30 et de 12 h 30 à 19 h 30 - Mercredi de 8 h 45 à 11 h 30- Ligue contre le cancer : 3e mercredi de chaque mois de 13 h 30 à 16 h 30 sans RDV

Page 3: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

Edit

opage 3 - Janvier 2010

Ce numéro 6 de Vision est l’occasion, pour toute mon équipe d’arrondissement et moi-même, de souhaiter à chacun à vous, à votre famille et à vos amis, de

trouver bonheur, santé et joie de vivre au cours de cette année 2010. Qu’un peu de

lumière soit présente au fond de chacun, au quotidien. La fête des lumières de cette

fin d’année passée en est la première illus-tration visuelle. Le 3e avait programmé de nombreuses manifestations et installations qui ont, une fois de plus, suscité la curiosité et l’intérêt du plus grand nombre, et le plaisir de tous. Plus récemment, nous vous avions donné rendez-vous, comme l’an passé, au « Concert du nouvel an du 3e », le 5 janvier à la Bourse du travail. C’est devant une salle comble que le Chef d’orchestre Jean-Philip-pe Dubor et sa formation de musique clas-sique ont interprété Verdi, avec des extraits de Don Carlos et d’Aïda. Une année se ter-mine. La nouvelle débute toujours avec ces

Directeur de la publication : Thierry PHILIPRédacteur en chef : Jean-Pierre TROADEC

Secrétariat de rédaction : Annick NICOLAOUMairie du 3e - 215, rue Duguesclin

69423 Lyon Cedex 03 - Tél : 04 78 95 83 [email protected] - www.mairie3.lyon.fr

Rédaction : Extra25, rue de Sèze 69006 Lyon

Tél : 04 72 75 92 45Crédit photos, illustrations :

Mairie du 3e - DRRéalisation/Edition : Crayon Bleu

118, rue Moncey 69003 LyonTél : 04 72 61 09 99

www.crayonbleu.comImpression : Fot Imprimeurs

56 000 exemplaires

Le Maire du 3e arrondissement de Lyon n n n

« manifestations festives, moments de partage et d’émotion. Elle commence aussi avec de bonnes résolutions. Les nôtres, fort des en-gagements que nous avons pris auprès de vous, sont intactes. Dans la concertation, le partage et la proximité, notre arrondissement est en train de se rénover, de se moderniser, de se transformer. Je souhaite pour notre arrondissement, et ses cinq quartiers, une prospérité et une tranquillité qui s’appuient

sur un développement durable, par et pour les habitants. A ce titre les habitants du 3e ont fait récemment une belle démonstration de ce que nous pourrions appeler la soli-darité durable. A l’occasion de l’opération Téléthon, orchestrée par le Grand Lyon, ce sont près de 5 tonnes de papier qui ont été collectées, place Guichard, les 4 et 5 décembre. Un geste encourageant pour l’avenir. Nous renouvellerons l’opération en 2010 et nous comptons sur vous. La solidarité et le développement durable, sont l’affaire de tous.

2010 : ouverture vers le futur et

solidarité durable

«

Page 4: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

page 4 - Janvier 2010

Z o o m

Un Orchestre au fort rayonnement internationalSubventionné par la Ville de Lyon, le Ministère de la Culture et le Conseil Régional Rhône-Alpes. l’Orches-tre national de Lyon, créé en 1905, s’enorgueillit d’un passé prestigieux et devient en 1969 un orchestre per-manent de 102 musiciens. Depuis 1983, l’Orchestre se consacre au répertoire symphonique. Succédant à Louis Frémaux en 1971, Serge Baudo joue un rôle déterminant à la tête de l’Orchestre jusqu’en 1986 et le fait reconnaître sur la scène internationale. Avec Emmanuel Krivine, de 1987 à 2000, l’ONL connaît une progres-sion artistique majeure saluée par la critique internationale. David Robertson lui succède ; son arrivée confirme le rang atteint par l’Or-chestre et il engage une politique de répertoire ouverte à tous les sty-les. Jun Märkl a pris les rênes de l’ONL en 2005 et continue à dévelop-per une programmation très ouverte à tous les arts et une activité in-tense tant à Lyon, qu’en France et à l’étranger (Europe, Japon, Etats-Unis…).L’Orchestre a collaboré avec les plus célèbres interprètes et compo-siteurs actuels, souvent venus à Lyon pour la création mondiale ou française de leurs œu-vres (Michel Legrand, Maurice Jarre, Pierre Boulez, Thierry Es-caich…). La richesse du répertoire de l’ONL se reflète dans une vaste et brillante discographie. Jumelé aux plus grands orchestres européens (Birmingham, Franc-

fort…) l’ONL est un acteur majeur du rayonnement culturel exception-nel de notre agglomération. Très bien desservi, l’Auditorium/ONL s’adresse à tous grâce à sa programmation étudiée pour tous les publics et à une politique tarifaire adaptée à chacun.Profitez de l’offre découverte qui vous est réservée, et aller écouter le Requiem de Verdi, un des « must » de la musique classique !

Le « 3e » » a le privilège d’abriter une des salles de concert les plus prestigieuses de l’aggloméra-tion. Dédié à toutes les musiques, l’Auditorium est un véritable écrin pour l’Orchestre national de Lyon, pour qui il a été construit.

Un équipement de haut niveauIInauguré en 1975, l’Auditorium Maurice Ravel conçu par Henri Pot-tier, grand prix de Rome, et Charles Delfante, architecte de la Part-Dieu fut la 1ère salle de France construite sans piliers. Cette salle, de 2150 places, en forme de coquille Saint-Jacques, fit l’unanimité pour son confort et pour le rapport idéal que sa forme de théâtre romain crée en-tre le plateau et le public. Fait raris-sime, elle fut dotée d’un orgue his-torique monumental (plus de 7000 tuyaux !). De 1993 à 2002, une rénovation technique et la mise en place d’un superbe éclairage nocturne furent réalisés. Depuis, l’Auditorium offre au public une acoustique remarqua-ble. Avec plus de 150 concerts par an : concerts symphoniques, mu-sique de chambre, récitals, orgue, jazz, musiques du monde, variétés et ciné-concerts sans oublier les spectacles pour enfants, l’Audito-rium, siège de l’ONL, accueille plus de 150 000 spectateurs chaque an-née, affichant sa volonté d’ouverture à tous et à toutes les musiques.

Auditorium de Lyon •La partition magnifique du 3e arrondissement

Page 5: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

page 5 - Janvier 2010

Comment concevez-vous votre rôle d’adjointe à la Vie associative ?

Le tissu associatif du 3e est à la fois créateur de solidarité et le partenaire indispensable d’une action politique de terrain. Chaque adjoint entre-tient des rapports privilégiés avec les associations, en lien avec sa propre délégation. Un tissu large qui concerne aussi bien nos aînés que la petite enfance... Mon rôle est de rencontrer les asso-ciations qui le souhaitent, pour les orienter, mais surtout de fédérer les énergies autour de temps

forts comme le Forum des associations. La 1ère édition, place Guichard, a été un succès, une journée d’échange entre «le noyau associatif» du 3e et les habitants. Il faut poursuivre cette action et, avec l’aide des autres déléga-tions, mobiliser d’autres associations autour de questions d’actualité. Avec un climat économique encore difficile et une crise environnementale sous jacente, le Forum 2010 sera «social» !

Quel regard portez-vous sur les MJC et les Maisons de quartier ?

Nos deux MJC ont un rôle fondamental dans le 3e et nous les encourageons à poursuivre leur mission d’éducation populaire. Ces grosses structures n’hésitent pas à tra-vailler en partenariat avec de plus petites associations et parfois avec des collectifs. C’est le cas de la Maison Pour Tous autour de la « Guill’ en fête ». Nous accompagnons également le projet du Pôle associatif de Montchat, porté par Najat Vallaud-Belkacem. Ces nouveaux locaux regrouperont la MJC de Montchat et une Maison de quar-tier qui nous permettront de développer « en temps par-tagé » de nombreuses activités associatives. La Maison de quartier Villette/Paul-Bert fonctionne également sur ce modèle, qui lui permet d’accueillir plus d’une trentaine d’associations.

Avez-vous des projets pour les Anciens combattants?

Bien sûr, toutes les cérémonies dans le 3e sont organi-sées en collaboration avec les associations d’Anciens combattants. Par ailleurs, le réaménagement du jardin de l’église de Montchat, prévoyant le regroupement des deux monuments aux morts, sera réalisé au printemps prochain. Le souci de la mémoire et de sa transmission est toujours un objectif, un projet de guide des plaques commémoratives du 3e est à l’étude. Il en existe de nou-velles, comme celle de Laurent Matheron, à l’intérieur du central téléphonique Sévigné, rue Duphot. Enfin, dans le 3e, les chemins de la mémoire passent forcément par Montluc. Avec la réhabilitation de la cellule de Jean Moulin, c’est un lieu dédié au souvenir des Résistances qui verra bientôt le jour.

Arnaud Benhamou,Adjoint à la Jeunesse et à la Vie étudiante,« Maire de nuit ».

Quel est le principe de votre action ?Nous essayons de travailler de manière transversale, avec les autres élus du pôle proximité. Notre objectif est de pro-mouvoir des valeurs telles que la solidarité transgénéra-tionnelle, entre les jeunes et les seniors, ou encore entre les jeunes étudiants et les jeunes en difficulté… Mobiliser, créer de l’engagement, de l‘échange, de l’ouverture, des animations, du mieux vivre ensemble, pour faire bouger le 3e arrondissement. Nous oeuvrons chaque jour pour réin-venter l’âme de notre arrondissement.

Concrètement, cela passe par quel type d’action ?Nous nous sommes inspirés du succès du Conseil des Sages, initié par Philippe Castets, pour créer un Conseil des jeunes. Les membres du Conseil des jeunes seront is-sus d’associations, de bureaux des élèves, de structures locales... Ses objectifs seront notamment de réfléchir à l’application du plan de mandat mais également d’imagi-ner l’arrondissement dont on rêve pour les 20 ou 30 ans à venir. Enfin, ce Conseil aura pour rôle de créer des syner-gies entre les différents acteurs (entre les jeunes artistes et les responsables de salles associatives, la sensibilisation des bureaux des élèves aux subventions du programme PRODIJ...). Nous allons également nous investir davanta-ge en matière d’accompagnement et de soutien scolaire, ainsi qu’en matière d’emploi des jeunes. Le maire a chargé Salima Mami et moi-même d’organiser une opération de « speed Dating emploi». Le label « le 3e bouge » est t-il déjà une réalité ?Oui et nous allons encore accentuer notre action. L’anima-tion estivale des berges du Rhône a été un succès. Nous allons renforcer ces activités de plein air avec les associa-tions sportives, sociales et culturelles. En concertation avec les associations de riverains, nous incitons les groupes qui improvisent des concerts nocturnes, à s’exprimer sur les berges de manière officielle et à des heures plus accep-tables. Ainsi, nous assurerons plus de tranquillité et plus d’animation. Nous travaillons également à devenir l’arron-dissement des nouvelles scènes Pop, Jazz et Classique. Un projet ambitieux de proximité, dont je n’en dévoile pas encore la teneur, est en cours de préparation. Enfin, il faut souligner qu’après 18 mois de promotion du PRODIJ (fond de soutien aux projets jeunes), le 3e est de loin en tête des projets présentés et retenus par la commission. Les can-didats soutenus par la Ville vont parrainer à leur tour des jeunes des structures locales, afin de faire la démonstration que l’on peut, avec un peu de volonté, réussir ses projets et sa scolarité.

3 questions à :

F o c u s

Nathalie Rolland-VanniniAdjointe à la Vie associative et

aux Anciens combattants

Page 6: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

page 6 - Janvier 2010

Le 3e arrondissement 5 sur 5

Le 3e arrondissement est riche de sa diversité : diversité et mixité sociale, diversité des activités, diversité urbanistique et architecturale, diversité culturelle… comme à

New-york (la comparaison s’arrête là !). Le 3e arrondissement, le plus vaste et le plus peuplé de Lyon, est le résultat du métissage de cinq quartiers très caractéristiques,

qui ont su garder leur identité propre. Chacun demeure à échelle humaine et peut être considéré comme un village dans la ville. Vision 3 vous emmène à la découverte de ces

différents centres de vie chargés d’histoire, dont l’esprit n’a rien perdu de son authenticité.

Depuis la fin du XIXe siècle, le quar-tier Moncey/Préfecture fut l’objet de nombreux projets qui n’abouti-rent jamais. Longtemps considérés comme « malsains », les projets les plus divers furent pourtant soutenus par la municipalité. L’un des pre-miers aménagements mené à terme fut celui de la « place du Pont » en 1936, aujourd’hui place Gabriel-Peri. Il comprenait la démolition d’un îlot et la construction en retrait du ma-gasin Prisunic pour créer une place ronde de 75 mètres de rayon. La vocation urbaine de la place enten-dait déclarer la guerre aux taudis et à l’insalubrité du quartier. Le bom-bardement aérien du 26 mai 1944 qui visait la double destruction du triage SNCF et de l’École de santé militaire, alors siège de la Gestapo, atteignit beaucoup le quartier. La re-construction fut alors l’occasion de démolir les immeubles insalubres et d’aménager des îlots offrant de vastes jardins et des cours intérieu-res dans les parties Est et Sud du quartier.En 1985, fut lancée une opération de rénovation du quartier avec pour objectif de revitaliser cet ensemble et de mettre en valeur le patrimoine existant. Le Prisunic ferma en 1988 pour laisser place à la réalisation

du CLIP et à l’axe Moncey. Le pro-jet avait vocation à créer une large percée dans l’axe de la rue Moncey pour relier le centre-ville à la Part-Dieu. Aujourd’hui, le quartier est l’un des plus dynamiques de la rive gau-che en termes de vie associative. Les initiatives foisonnent, les struc-tures culturelles et associatives sont nombreuses.Si longtemps traîna au dessus de ce quartier une réputation parfois injustifiée, le nord de la « Guill », après la vaste opération de réha-bilitation effectuée dans les années 80, est devenu l’un des périmètres les plus attractifs de la rive gauche et est considéré comme un quartier riche de vitalité, agréable à vivre, bien relié à la ville par le métro et le tramway et foisonnant de diverses cultures. Lieu privilégié d’accueil de plusieurs vagues d’immigration depuis le 19e siècle, le caractère cosmopolite s’observe dans la rue, par ses commerces, ses quartiers (chinois, indiens, africains…), ses habitants, mais aussi par le caractè-re multiculturel qu’offrent certaines manifestations : marché du Rama-dan, marché du commerce équita-ble…. L’aménagement des berges du Rhône en 2006 a donné au quar-tier une petite touche « balnéaire »

même si certaines soirées estiva-les ont pu nuire à la tranquillité des riverains, avant la reprise en main par la Mairie. Armand Bahadourian, propriétaire de la célèbre épicerie éponyme, fait ici figure d’ambassa-deur de son quartier. « Ce quartier a beaucoup évolué, les habitants bougent, les rues et les bâtiments changent, mais c’est toujours un quartier qui vit. À l’image du ma-gasin, le quartier est cosmopolite, il est aussi devenu une partie du centre de la ville alors qu’il était pé-riphérique à l’origine. Les gens se réjouissent de l’arrivée du commis-sariat de police qui a permis de ré-duire la délinquance dans les rues. Aujourd’hui, on voit des familles amener leurs enfants pour jouer, notamment sur la place Bahadou-rian. » Les nombreux commerçants sont en première ligne pour créer de l’animation, de la vie… une am-biance agréable pour chacun. Ces dernières années, de nombreux aménagements ont contribué à ce mieux vivre ensemble : aménage-ment des berges, bien sûr, mais plus récemment de la place Ballanche et restauration de la salle Edouard Herriot, entièrement refaite dans le Palais de la Mutualité sur la place Antonin-Jutard.

M a c r o

Mutualité/Préfecture/Moncey ou la diversité multiculturelle

Page 7: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

Très prisé pour ses rues calmes et pavillonnaires, ses espaces verts et son ambiance « village », le quartier de Montchat, situé dans la partie orientale du 3e arrondissement, se caractérise par son homogénéité que lui ont conféré les aménage-ments planifiés sur l’ensemble du secteur. Montchat est l’héritier du bourg de Chaussagne qui s’était formé à l’époque romaine au sud-est de Lugdunum. Le nom de « Montchal » apparaît au 15e siècle mais c’est au 19e, suite à une erreur de transcription, que le domaine prit le nom de Montchat. C’est aussi à cette époque que le quartier s’urbanise. En 1858, Jean-Louis-François Richard-Vitton, grand propriétaire foncier, ancien membre du Conseil municipal de la Guillotière et futur maire du 3e arrondissement, aménage l’un des premiers lotissements en morcelant son domaine en plusieurs maisons familiales. Il assure la construction d’une église, d’écoles et d’une sal-le d’asile et cède les sols de rues des lotissements à la Ville de Lyon. Aujourd’hui, et depuis 1926, 65 jar-dins de 150 m² chacun font le bon-heur des familles qui les cultivent. Si à l’origine ces jardins servaient unique-ment à nourrir des familles nombreu-ses et modestes, les potagers sont encore là mais les familles savent aussi profiter autrement de ce lieu de verdure privilégié à Lyon.Au début du 20e siècle, la vie cham-pêtre d’avant-guerre cède la place aux villas, aux commerces et à de petites entreprises. Bientôt, le tissu social d’ouvriers et de petits patrons disparaît au bénéfice du personnel

médical. Entre 1920 et 1934, l’Hôpi-tal Édouard Herriot est construit sur les terrains appartenant autrefois au domaine de Montchat. Dès le pre-mier tiers du XXe siècle, Montchat devient le « quartier des hôpitaux ». Impulsé par la construction de l’hôpi-tal Edouard Herriot, de nombreuses structures médicales choisirent ce secteur pour s’implanter. La vocation médicale du quartier se confirme en 1930 avec l’hôpital militaire Desge-nettes puis, dans les années 70, avec les hôpitaux neurologique et cardio-logique et le Centre international de recherche sur le cancer.Aujourd’hui, le quartier conserve son cachet original tout en poursuivant son développement. L’uniformité de ses aménagements lui confère un caractère intemporel, totalement à part dans l’agglomération lyonnaise.

Jardins ouvriers de Montchat, un terreau vert et vivant dans le quartierLes jardins ouvriers « Clos de Montchat », à deux pas du parc Chambovet, couvrent depuis 1926, 12 000 m2 sur un des points culmi-nants de l’Est Lyonnais. Si les deux tiers des terrains appartiennent aux Hospices Civils et un tiers à la Ville, ce sont bien les 65 « jardiniers » qui rendent cet endroit si particulier et agréable à parcourir. Ce décor char-mant est entretenu selon de nom-breuses règles strictes comme la couleur des cabanons ou encore la superficie des potagers dans cha-que parcelle. Les jardins sont depuis peu rattachés au service Espaces verts de la Ville de Lyon, un atout pour les jardiniers qui pourront

page 7 - Janvier 2010

dorénavant dialoguer avec des responsables qui connaissent bien leurs besoins et leurs pro-blèmes. Les Montchatois n’ont pas fini de profiter de cette verdure en pleine ville car le bail des terrains détenu par les Hospi-ces Civils pourrait être prolongé de 30 ans, au grand bonheur de tout le quartier.

Jean Claude Bouvier Président de l’asso-ciation des jardins ouvriers communaux de la ville de Lyon section «clos de Mont-chat».

Monsieur le Président, quel rôle tient votre association dans la vie du quartier Montchat ?Elle a avant tout un rôle social. Nos jardins sont réservés aux familles avec enfants à charge et aux retraités. Cela permet de leur assurer une occupation ludique et éducative ainsi qu’une activité physique.

Pourquoi avez-vous choisi de vous impliquer dans la vie de votre quartier ?Pour aider les habitants du quartier et être plus près d’eux. Il me semble aussi important de faire connaître nos jardins ouvriers, emblé-matiques d’une vision humaine et active de la vie de quartier, ainsi que notre association.

Le quartier vous semble-t-il un échelon pertinent et signifiant pour les habitants du 3e arrondissement ?Oui, car il y a plusieurs écoles, lycées, crèches, et jardins publics. Les commerces très présents, s’impliquent également dans la vie du quartier. Les habitants ont l’impres-sion de vivre dans un petit village où tous se connaissent, ce lien humain est important.

Interview

Montchat, appellation village contrôlée

Page 8: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

page 8 - Janvier 2010

Le quartier Dauphiné/Sans-Souci est délimité au nord par l’avenue Félix- Faure, la place des Maisons Neu-ves, la rue du Dauphiné et la route de Genas ; à l’est par la rue Feuillat ; au sud par le cours Albert-Thomas et à l’ouest par la rue général Mouton- Duvernet. Ce quartier a su conserver son patrimoine historique et les pla-ques de rues rappellent le souvenir de grands résistants internés à la pri-son Montluc. Ce nom de « Montluc » devient tristement célèbre à partir de 1942 puisque s’y attachent les noms de la Gestapo et du grand nombre de résistants qui y ont été martyrisés. Aujourd’hui, la fresque réalisée par la cité de la création rappelle le souve-nir de la Résistance et la mémoire de Jean Moulin. Par sa richesse culturelle et son patrimoine, le quartier contribue amplement à ce devoir de mémoire, à l’histoire du 3e arrondissement et, plus largement, à celle de la Ville de Lyon et de la France.

Montluc : Un haut lieu de mémoireSi Lyon reste dans les mémoires la capita-le de la résistance française du-rant la Seconde Guerre mondiale, il est un lieu qui porte témoi-gnage du martyr et du courage de tous celles et ceux qui décidèrent de se lever et de dire non à l’op-presseur par amour de la liberté et de

leur pays. Il s’agit de la prison Mont-luc qui servit de lieu d’enfermement, mais surtout de souffrance, à plus de 7 000 héros. Afin de les honorer, afin surtout que personne n’oublie et qu’aucun ne puisse dire : « Je ne sa-vais pas ! » nombreux ont été ceux, au premier rang desquels le maire du 3e arrondissement, qui se sont battus pour que Montluc devienne un lieu de mémoire et de silence. C’est enfin acquis, après des années de travail incessant. Les travaux de préserva-tion du site ont été engagés, évitant à ce lieu historique et symbolique de disparaître sous les coups de pioches de démolisseurs. L’essentiel des bâ-timents du lieu est inscrit aujourd’hui au titre de monuments historiques. Comme l’a dit si justement le Pro-cureur général de Lyon, Jean-Olivier Viout, la prison Montluc est un de ces lieux «… qui arrête le temps et en porte le poids… » Et quel poids, les enfants d’Izieu, les 109 résistants juifs abattus sur l’aéroport de Bron, Pierre Bloch, et

celui, dont le silence sous la torture restera à jamais dans nos

mémoires comme l’une des plus éclatantes vic-

toires de l’humanité sur la barbarie : Jean Moulin. Demeurant propriété de l’État, le lieu est en passe d’être confié au

« Centre d’Histoire de la Résistance et

de la Déportation » qui sera chargé des visites.

Enfin, c’est l’université Jean Moulin Lyon III qui occupera la partie

du bâtiment qui n’est pas concernée par la procédure de classement. Ces réaménagements terminés, Montluc sera plus que jamais un haut lieu de l’histoire.

Skate parc : un quartier qui se tourne aussi vers l’avenirLe Skate Parc de la rue Mouton- Duvernet est en cours de réalisation. En effet, fidèle à sa réputation de ville sportive, dans le plus grand nom-bre possible de disciplines ouver-tes à toutes et à tous, Lyon est une des citées euro-péennes qui ont joué les éclaireurs dans ce type d’équipement de sports urbains. Elle entend bien conserver cette image de précurseur.Ainsi, grâce à une concertation effi-cace entre toutes les parties concer-nées (associations, Comité d’intérêt local, services techniques, Grand Lyon, Ville, etc.), c’est une installation pérenne et adaptée aux attentes des skaters qui voit le jour. Des équipe-ments de qualité, variés, répondant aux demandes exprimées seront désormais disponibles. Tremplin, lan-ceur, fun box, barre de glisse, double mini spine… permettront une pratique assidue de ce sport, dans des condi-tions optimums de sécurité, dans un environnement spécifiquement réa-ménagé à cet effet.

Dauphiné/Sans Souci, un quartier chargé d’histoire

M a c r o

Page 9: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

page 9 - Janvier 2010

Le PLVPB « Patronage Laïque Villette/Paul-Bert », fondé

en 1911, relancé en 1964, est la plus grande associa-

tion culturelle et sportive de Lyon. Ses prix modérés et

son ambiance séduisent de plus en plus de lyonnais…

et de non lyonnais. Elle propose plus de 30 activités à

ses 2 950 adhérents, enfants et adultes. Les fonctions

pédagogiques sont exercées par des éducateurs di-

plômés dont la plupart sont des salariés à temps par-

tiel. L’ensemble des tâches d’animation et de gestion,

y compris pour le village vacances, est assuré par plus

de 120 bénévoles. Cette particularité constitue l’origina-

lité et la force du PLVPB et explique l’attractivité de ses

tarifs. L’association est affiliée à la Ligue Française de

l’Enseignement et de l’Éducation permanente. Un grand

choix d’activités y est proposé : activités de création,

d’expression artistique, d’expression corporelle, des ac-

tivités nature, des activités sportives et de maintien de

la forme, des activités sportives plus compétitives com-

me les arts martiaux, les sports de balle... Par ailleurs,

le PLVPB gère un ensemble de gîtes de vacances à la

frontière des Hautes-Alpes et de la Drôme.

http://plvpb.free.fr

Villette/Paul-Bert constitue un lieu re-marquable dans le 3e arrondissement où règnent proximité et humanisme. Après la création de l’avenue Félix-Faure et l’ouverture du cours Albert-Thomas, aucune opération de voierie significative ne fut réalisée dans le quartier. Son plan général est assez destructuré, mêlant les voies ancien-nes sinueuses comme la rue Paul-Bert et les rues rectilignes comme le chemin de Baraban. Ce mélange crée des biais et des croisements inatten-dus comme la place Rouget-de-l’Isle. Cependant, le quartier offre d’excellen-tes conditions aux industriels désireux de s’y implanter où la relation habitat/travail devient immédiate. Cette partie de l’arrondissement est un quartier es-sentiellement industriel regroupant des

grands établisse-ments automobiles, de chimie, du tex-tile, de l’imprimerie et de la menuiserie. La rue Paul-Bert en donne un très bon exemple. Le quartier est populaire et vi-vant, bien qu’il n’ait pas une densité très forte. Il y sub-siste des maisons individuelles, jardins et petits parcs. « Je suis né dans ce quartier. J’y habite, j’y travaille, j’y ai toujours vécu et j’ai envie qu’il continue d’exister. Mon en-treprise est elle-même dépendante du quartier, comme toutes d’ailleurs. Nous formons une chaîne interdépendante.

Faire avancer mon quartier c’est donc aussi pour moi faire avancer mon en-treprise… et réciproquement. » estime Jean-François Bel, Vice-président de l’association des commerçants et arti-sans du quartier Villette/Paul-Bert.

Villette/Paul-Bert ou la ville à taille humaine

Zoom

Page 10: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

90 490 habitants73 000 emplois53 000 logements8 400 entreprisesLe 2e centre d’affaires de France11 parcs, squares, jardins et espaces verts

12 km d’aménagements cyclables49 stations Vélo’v39 écoles et groupes scolaires29 établissements d’Accueil des Jeunes Enfants15 établissements municipaux et privés d’hébergement pour personnes âgées

Le 3e arrondissement, en chiffres

Le quartier Voltaire/Part Dieu s’illustre par une totale rupture avec les quar-tiers environnants. Ces aménage-ments qui commençaient à dater ont subi ces dernières années une nouvel-le restructuration afin de moderniser de nouveau ce quartier qui se voulait « le plus moderne de Lyon ». Après la réhabilitation des célèbres Halles de Lyon, 2010 verra l’inauguration de la nouvelle tour Oxygène, l’achèvement du nouveau quartier de la Buire, avec son parc, en attendant demain la tour Incity et, après le réaménagement du boulevard Vivier-Merle, la « renatura-tion » de la rue Garibaldi. (voir histori-que page 15).

Un quartier qui prend de la hauteurEn limitant l’étalement urbain au sol, et

en regroupant les fonctions, les tours sont une réponse à la question de la densifica-tion. La tour de la Part-Dieu (165 m) n’est plus seule. Au cœur du quartier d’affaires de la Part-Dieu, la tour Oxy-gène symbolise le renou-veau du paysage urbain. Elle sera officiellement inaugurée au printemps 2010. Avec ses 115 m de hauteur, la tour, conçue par le cabinet Arte Charpentier, comprend

28 étages et est coiffée d’une feuille d’acier en amande, lumineuse la nuit. 80 % de ses 28 000 m² de bureaux sont éclairés par la lumière naturelle. Elle est habillée de verre strié d’acier avec, dans l’espace séparant les deux vitra-ges, des stores électriques permettant d’éviter les déperditions de chaleur. La tour Oxygène est ainsi le premier immeuble lyonnais de grande hauteur dont la consommation énergétique est améliorée (140 kWh/m²/an).La tour Incity devrait voir le jour en 2013 : 200 m de haut et 37 étages, ce sera la plus grande tour jamais construite dans l’agglomération. Elle est le résultat de la coopération en-tre le cabinet d’architectes parisien Valode et Pistre et le lyonnais Albert Constantin. Elle devrait s’élever à l’angle de la rue Garibaldi et du cours Lafayette. Des capteurs devraient recouvrir une part des façades exté-rieures pour capter l’énergie solaire et les doubles parois permettront de diminuer la consommation d’énergie (100 kWh/m²/an). Il n’y aura pas de parking en sous-sol, la tendance ac-tuelle étant que les personnes vien-nent moins travailler en voiture. Les parkings les plus proches pourront d’ailleurs proposer des places de stationnement.

Voltaire/Part-Dieu, ou le centre d’affaires de Lyon

M a c r o

page 10 - Janvier 2010

La réorganisation de cet axe struc-turant du quartier Voltaire/Part-Dieu est l’une des priorités de la Ville et du Grand Lyon. L’objectif est de créer une « coulée verte » capable d’offrir une nouvelle iden-tité paysagère à cet espace. À terme, le projet devrait permettre de relier le nouveau parc Sergent Blandan au parc de la Tête d’Or par une liaison de déplacements en modes doux. Le deuxième ob-jectif est d’en faire un boulevard urbain avec une remise à niveau qui supprime les trémies, ce qui permettra d’avoir une circula-tion plus apaisée. Pour l’heure, seul le tronçon Lafayette/Docteur Bouchut est concerné et devrait être livré en 2014 avec une partie paysagère de plusieurs mètres de large, entièrement dédiée aux mo-des doux de déplacement (vélos et piétons).

La rue Garibaldi passe au vert

Page 11: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

page 11 - Janvier 2010

A p p r o c h e

Super mamy • Centenaire, en forme et toujours exquise

Le quartier Dauphiné/Sans Souci est fier de compter dans ses rangs une centenaire d’exception. Marie Louise Exquis, née en 1909 a toujours vécu à Lyon où elle exer-çait la profession de couturière. Sportive accomplie (randonnée, natation…), elle a épousé un sportif international suisse (bas-ket et natation) aujourd’hui disparu. Elle a continué à faire du sport, et même à skier jusqu’à l’âge de 82 ans ! D’un esprit ouvert

et curieux, Marie-Louise Exquis vit seule et continue à faire son ménage. Une aide de vie sociale lui rend visite chaque matin et l’accompagne pour faire ses courses. Le secret de sa longévité : le sport. Elle continue à faire sa gym matinale et à se promener dans son quartier où elle apprécie les espaces verts et les petits commerces. Cette vie de quartier a d’ailleurs permis aux commer-çants et voisins d’organiser son anniversaire au restau-rant le P4 où elle va parfois déjeuner.

Fierté mutuelle • La salle Edouard Herriot inaugurée au Palais de la MutualitéLe maire de Lyon et le maire du 3e arrondissement ont inauguré le 13 novembre la salle municipale Edouard Herriot au Palais de la Mutualité accompagné de Francis Contis, Directeur Gé-néral de la Mutualité française. La salle a été totalement rénovée et a gagné en confort et en sécurité. Un accès pour les personnes à mobilité réduite a ainsi été aménagé à l’entrée de la grande salle. Le Maire du 3e a tenu pour cette occasion à rappeler que le Palais de la Mutualité était, à Lyon, un lieu emblématique du mouve-ment social français. La rénovation de la salle Edouard Herriot s’inscrit dans la volonté de l’équipe municipale de mettre en valeur et de favoriser l’esprit de partage au sein de ce quartier Mutualité/Préfecture/Moncey.

Pour construire sans se démolir • L’association « STOP CHUT !!! » est néeUne nouvelle association vient de voir le jour au sein du 3e arrondissement. L’ambition de « STOP CHUT !!! » est de prévenir et de sensibiliser sur les problè-mes d’addictions (alcool, cannabis, produits psychotropes), pouvant être rencontrés sur le lieu de travail et tout particu-lièrement dans le milieu du bâtiment et des travaux publics. Le siège de l’association se situe au 63, rue Saint-Anne-de- Baraban dans le 3e. Pour plus d’informations, contacter Gérard Lauby au 06.82.73.47.09

A l’Est, des nouvelles • Un ouvrage sur l’immigration bulgare dans le RhôneJean Solomonof, habitant du 3e arrondissement, vient de publier « Invasion bulgare à Villefranche, le mur de Berlin 20 ans plus tard. » Cet ouvrage est composé de dix-huit nouvelles hétéroclites, mais toutes marquées par un destin commun : l’immigration forcée. Ces histoires ont été réunies par l’auteur à travers des rencontres qu’il a eues en qualité qu’interprète auprès de la Croix-Rouge Fran-çaise et du Secours Catholique. Jean Solomonof est né à Sofia, ex République Populaire Bulgare. Journaliste, il devient rédacteur en chef adjoint du premier journal indépendant bulgare « Démokrazia ». Il arrive à Lyon en 1992 et travaille aujourd’hui dans un collège lyonnais et continue à collaborer avec plusieurs journaux bulgares ainsi qu’à Radio France International Sofia.

Le cancer ? Je suis contre ! • La ligue contre le cancer vous informe

Le Comité du Rhône de la Ligue contre le cancer tient à la disposition du public une série de documents gratuits. Ils exposent, d’une façon ac-cessible à tous, les règles de vie, les précautions à prendre pour réduire les risques d’apparition des cancers ainsi

qu’une information sur les plus fréquents, leurs symp-tômes et les traitements possibles. Cet objectif d’infor-mation a amené la Ligue à participer au financement de nouvelles structures : Espace Rencontre et Information au Centre Léon Bérard et au Centre Hospitalier Lyon Sud. La Ligue travaille également en étroite collabora-tion avec le Kiosque Info Cancer. Renseignements au Comité : 04.78.24.14.74 ou à la Mairie du 3e, le 2e mer-credi après-midi de chaque mois.

Page 12: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

page 12 - Janvier 2010

A p p r o c h e

Enseignes en folie • Les commerçants créent l’ambiance dans le quartier Préfecture L’association des commerçants de la Préfecture, particu-lièrement dynamique (situé entre le cours Lafayette et la Fosse aux Ours) a décidé d’animer son quartier tout au long de l’année. Pour la fête des Lumières, toutes les vitri-nes des commerçants étaient décorées par des compo-sitions originales des élèves de la SEPR et une ribambelle de sapins lumineux éclairait les rues durant les fêtes de fin d’année. L’association renouvellera l’animation de son quartier pour diverses manifestations au cours de l’année 2010, comme prochainement pour la Saint-Valentin, où tout le quartier sera habillé de rose et rythmé par diverses animations de rue.

Le patin synchronisé, ça roule • Lyon Glace Patinage brille aux Masters

Le 8 novembre 2009 se dérou-laient à Lyon les premiers Mas-ters de patinage synchronisé, un tournoi destiné à sélection-ner l’équipe qui représentera la France au prochain champion-nat du monde qui aura lieu aux USA en avril 2010. L’équipe de

Lyon Glace Patinage, basée à la patinoire Baraban dans le 3e arrondissement, a obtenu la deuxième place. Une belle récompense et un résultat très encourageant pour ce club de plus de 500 adhérents, un des acteurs fort du rayonnement sportif de l’agglomération et de l’arrondissement.

Médaille du bon travail • 4 artisans de l’arrondissement distinguésA l’occasion de la cérémonie de la remise des médailles de l’artisanat 2009, organisée par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône dans les salons de l’Hôtel de Ville de Lyon fin octobre, quatre professionnels du 3e arrondissement de Lyon se sont vus distingués : Gabrielle Landon, coiffeuse au 20, rue du Professeur Florence (Mé-daille d’honneur CMA 69), Anne-Marie Sanitaz, attachée technique, exerçant au 146 bis, avenue Félix-Faure (Mé-daille spéciale CMA 69), Youcef Hadjeres, chauffeur de taxi au 80, rue de Pensionnat (Médaille APCM bronze) et Jean-Marie, plombier chauffagiste au 197 bis, avenue Lacassagne (Médaille APCM Or). Parité respectée.

On en fait des tonnes • L’opération Téléthon fait un carton dans le 3e

Fortement impliquée dans l’opération Téléthon organisée par la Direction Propreté du Grand Lyon, la mairie du 3e a organisé une collecte exception-nelle de papiers, journaux, magazines et catalogues les 4 et 5 décembre derniers place Guichard. Une dé-marche caritative conjuguée à une sensibilisation des habitants à la no-

tion de responsabilité partagée pour un tri optimisé. Une belle réussite avec 4,8 tonnes de papier récoltées pour le 3e par les agents bénévoles de la mairie et du Grand Lyon. Vous avez dit « Solidarité Durable » ?Discipline dans le vent •

Taichi éventail, l’art de vivre en bonne santéDrôle de nom pour cette nouvelle forme d’art martial pratiqué avec … un éventail, inventé à l’occasion des derniers jeux olympiques de Pékin. Cette discipline est actuellement très populaire en Chine, où l’on mise plus sur la prévention que la guérison et où l’on pratique régu-lièrement des arts de santé énergétique comme le Taichi, Qi gong ou autres. Le « taichi-éventail kung-fu », pour être précis, est un mé-lange de mouvements lents et rapides, une alternance de yin et yang qui convient au plus grand nombre de per-sonnes.L’entretien de sa santé est la première motivation des adeptes de cette pratique novatrice. Dans le 3e, des cours de taichi-éventail ont lieu tous les jeudis à 20 h au gymnase Antoine Charial. Ils sont dispensés par deux enseignants formés par le docteur Sun, qui a introduit la discipline en France. Renseignements - Brigitte Farah 06 22 97 30 72 ou présentez vous directement un jeudi soir à 20 h au petit gymnase - 102, rue Antoine-Charial pour un cours d’essai.

Des clics

Performance en hausse pour le site internet du 3e

Le site de la mairie du 3e arrondissement a enregis-tré plus de 120 000 pages vues en 2008 et plus de 153 000 durant les huit premiers mois de 2009. Soit une moyenne de presque 20 000 pages vues cha-que mois et une belle progression pour un outil de d’information incontournable, lien permanent entre la mairie et les habitants.

Page 13: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

page 13 - Janvier 2010

Les lyonnais s’emballent pour le commerce équitable

Le commerce équitable, c’est quoi au juste ?

Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parve-nir à une plus grande équité dans le commerce international. Ce com-merce alternatif offre de meilleures conditions commerciales aux pro-ducteurs défavorisés, principalement des pays en voie de développement, en garantissant leurs droits dans le cadre de modes de production plus respectueux de l’environnement. Concrètement, des petits produc-teurs dans les pays du tiers monde se regroupent en coopératives, asso-ciations... et vendent aux distributeurs leur production de café, thé, chocolat, riz, sucre, huile d’olive... qui pré-finan-cent leur récolte, s’engagent dans la

durée (contrat à 3 ans) et veillent à ce que leur activité contribue au déve-loppement durable. Visant à établir un rapport d’échanges satisfaisants pour tous - du producteur au consom-mateur - le commerce équitable est fondé sur les principes suivants : juste rémunération du travail des produc-teurs et artisans les plus défavorisés, respect des droits fondamentaux des personnes (refus de l’exploitation des enfants, de l’esclavage...), préserva-tion de l’environnement, qualité des produits proposés. Le marché du com-merce équitable enregistre une crois-sance annuelle en France de l’ordre de 35 %. Les grande et moyenne distribution représentent environ 60 % des ventes totales aux consom-mateurs, le café 58 % des ventes de produits alimentaires issus du com-merce équitable, les vêtements 39 % et le tourisme 30 % des ventes de pro-duits non alimentaires issus du com-merce équitable (chiffres 2007).

A Lyon, le commerce équitable a pignon sur place.Alors que le commerce équitable commence à s’ancrer dans les pra-tiques des consommateurs, une grande majorité des acheteurs de ces produits réalisent leurs achats en grandes surfaces. En collaboration avec le CLACE (Collectif Lyonnais des Acteurs de Commerce Equita-ble), Philippe Jeantet, Adjoint à l’Éco-nomie sociale et solidaire et Laurent Peiser, Adjoint au Commerce local et à l’artisanat du 3e arrondissement, vous invitent chaque mois à (re)dé-couvrir les produits et les acteurs de

la consommation responsable à Lyon lors du marché du commerce équi-table, installé place Antonin-Jutard (ex Fosse aux Ours). Chaque premier dimanche de chaque mois de 10 h à 18 h, les exposants proposent des pro-duits respectant des normes sociales et environnementales. Les exposants vous font découvrir des vêtements bio-éthiques, des bijoux artisanaux, des objets déco et tendance, des produits alimentaires bio-équitables, des coffrets cadeaux personnalisés. Grâce aux producteurs invités du CLACE, le public peut découvrir et goûter des soupes et des confitures artisanales des Monts du Lyonnais, des vins bios et naturels, des tisanes d’Equateur … Enfin, et c’est une nou-veauté, ne ratez surtout pas la buvette du marché, avec vin chaud aux épices équitables, bissap, tisanes, soupes… Outre le marché, plusieurs animations ont eu lieu le week-end de la Fête des Lumières : concerts, animations mu-sicales et théâtrales, orgue de Barba-rie, conteur, la fanfare traditionnelle de l’IEP de Lyon… Un véritable succès pour ce marché qui reçoit la visite d’environ 500 personnes à chacune de ses éditions. A découvrir.

Grand Angle

A l’heure où nos choix de consommation ont un impact de plus en plus conséquent sur la planète, la notion de commerce équitable commence à s’ancrer

dans les pratiques des lyonnais. La mairie du 3e entend sensibiliser les habitants à cette nouvelle façon de consommer, en organisant notamment chaque mois

son marché de commerce équitable, place Antonin-Jutard.

Troc cool

A propos du CLACLe Collectif Lyonnais des Acteurs de Com-merce Equitable est le regroupement des associations et structures engagées pour un commerce plus équitable à Lyon. Le collectif organise et coordonne notamment la quin-zaine du commerce équitable dans le Grand Lyon avec l’aide de la région Rhône Alpes et d’acteurs privés.www.clace.info.

Page 14: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

page 14 - Janvier 2010

A p p r o c h e

Planète bleue • La mairie du 3e arrondissement mobilisée contre le diabète

Le 14 novembre, en solidarité avec la Journée mondiale de sensibilisation au diabète et à l’instar de grands édifices dans le monde tels que la tour CN à Toronto, la grande roue de Londres ainsi que la Willis Tower à Chicago, le bâtiment de la mairie du 3e ar-rondissement était entièrement

décoré d’illuminations bleues. La Journée mondiale du diabète a pour but de mieux faire connaître cette maladie dans le monde, son ampleur mais aussi les moyens dont on dispose pour la prévenir. L’Organisation Mondiale de la Santé estimait en 2005 à plus de 180 millions le nombre de diabétiques dans le monde. Si aucune mesure n’est prise, il est probable qu’il y en aura plus du double en 2030. Près de 80% des décès attribuables au diabète surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Pour plus d’informations : www.tudiabetes.com.

So long • Un ouvrage sur Vaise signé Guetty LongBien connue des habitants du 3e arrondisse-ment, Guetty Long vient de publier, avec la compli-cité de Sylvie Marion-Feyeux, un nouvel ouvrage : « Vaise, l’étonnante Histoire d’un quartier lyonnais » aux

éditions Bellier. Guetty Long s’était déjà consacrée à deux autres quartiers de la ville que sont Mon- plaisir et Montchat. Des lieux qu’elle connaît bien puisqu’elle y a vécu toute son enfance. Guetty Long est une figure emblématique de notre cité, notamment pour ses nombreuses peintures et gravures. Ses œuvres figurent d’ailleurs dans des collections privées et publiques en France mais aussi dans le monde entier.

www.guettylong.com

Sans brique, y’a plus rien • Le 3e célèbre les 20 ans de la chute du mur de BerlinLe 13 novembre, Gérard Collomb et le maire du 3e arrondissement ont participé à la destruction symboli-que du mur de Berlin sur la place Antonin-Jutard. Étaient également présents Jérôme Maleski, le 1er Adjoint au maire du 3e, Najat Val-laud-Belkacem, Adjointe déléguée aux grands évènements, jeunesse et vie associative ainsi que Geor-ges Képénékian, Adjoint à la culture de la Ville Lyon. Gérard Collomb a cassé le mur symbolique devant la centaine de personnes réunie pour l’occasion. Cette initiative, unique dans la Ville, a été organisée par le Gœthe Institut de Lyon.

Copropié-« terre » • L’environnement : nouvelle charge de copropriété ?

Samedi 7 novembre, malgré un ciel peu clément, les rési-dents d’une copropriété par-ticulièrement active du 3e ar-rondissement ont installé un bac à compost dans le jardin commun. De nombreux en-fants, très motivés, ont par-

ticipé à cette opération. Ils seront les relais auprès de leurs parents et de leur entourage pour encourager ces compor-tements plus respectueux de l’environnement. Grâce à l’uti-lisation de ce bac à compost, les résidents contribueront à réduire une grande partie des déchets de cette copropriété et pourront bénéficier pour leurs jardinières d’un bon terreau 100% bio. Un exemple à suivre pour que cette démarche éco citoyenne fasse son chemin dans les rues de notre ville et développe des rapports sociaux d’un nouveau genre, porteurs d’initiatives capables de transformer durablement notre cadre de vie.

C’est notre tourLa tour Oxygène inaugurée au printemps Ce sera à coup sûr un des grands événements de l’année dans le 3e arrondissement. Après trois ans de travaux, la nouvelle tour de la Part-Dieu sera officielle-ment inaugurée au printemps 2010. Avec ses 115 m de hauteur, celle-ci comprend 28 étages et est coiffée d’une feuille d’acier en amande. 80 % de 28 000 m² de bureaux sont éclairés par la lumière naturelle. La tour Oxygène est le premier immeuble lyonnais de grande hauteur dont la consommation énergétique est forte-ment améliorée (140 kWh/m²/an). La nuit, son éclairage contribuera à valoriser l’esthétique de la ville.

Nouvel « ian »

L’espace Garbis Manoukian habillé de neuf Le 23 octobre, le maire du 3e arrondissement et Jérôme Maleski, premier Adjoint, étaient aux côtés de nombreux élus et des repré-sentants de la communauté armé-nienne pour inaugurer la rénovation de la salle Garbis Manoukian, rue d’Ar-ménie. Cette salle multi-fonctions est un espace de partage et de vivre-ensemble. Durant la semaine, les enfants de l’école l’utilisent comme réfectoire. Le week-end, elle peut servir de salle associative ou être utilisée par la mairie du 3e.

Page 15: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

page 15 - Janvier 2010

R e g a r d s

Tr ibunes L ibres de l ’opposi t ion

un quartier militaire appelé domaine de la Part-Dieu. Après la Seconde Guerre mondiale, le quartier s’est progressivement vidé de ses effectifs militaires. En 1960, le Ministère des armées cède ce terrain au Ministère de la construction qui le cèdera ensuite à la Ville de Lyon. Durant les années 60, le gouverne-ment commença à se préoccuper de l’aménagement du territoire et de la question des grandes agglomérations françaises. Sous l’égide de la DA-TAR, qui voulait expérimenter sur ce territoire la construction d’un « cen-tre régional de décision », une vision futuriste de l’urbanisme et de l’archi-tecture va bientôt émerger, boulever-sant radicalement la ville. Ce nouveau centre est réalisé sur 28 hectares par la SERL (Société d’équipement de la région lyonnaise), sous le pilotage de la Communauté urbaine, présidée à l’époque par le Maire de Lyon, Louis Pradel. L’atelier d’urbanisme de Char-les Delfante associé à E. Beaudouin en qualité de conseiller technique et de J. Zumbrunnen, architecte, était maître d’œuvre. Quartier fonction-nel par excellence, la Part-Dieu a été conçue selon les thèses de Le Cor-

busier et de la charte d’Athènes qui préconisaient la séparation des cir-culations piétonnes et automobiles comme l’illustrent les quelques pas-serelles qui subsistent dans le quar-tier. Sa particularité reste la tour de la Part-Dieu (ex tour Crédit Lyonnais), qui avec sa forme arrondie et ses 165 m de hauteur, est un véritable repère visuel dans la ville. Une res-tructuration amorcée dans les années 90 lance une nouvelle phase de mo-dernisation pour ce quartier phare. 2006 a marqué le coup d’envoi de la conception de la tour Oxygène, à proximité de la tour de la Part-Dieu et de la gare TGV. Conçue par le ca-binet Arte Charpentier, la tour Oxy-gène, haute de 115 mètres, com-prendra un ensemble commercial de 11 000 m² de surface de vente et 28 000 m² de bureaux. La ville de Lyon se dotera également d’ici 2013 d’une troisième tour, déjà nommée Incity. Elle culminera à 200 mètres, sera la première tour « écologique », et aura une consommation d’énergie trois fois inférieure à celle des deux autres tours.

Ce quartier emblématique du 3e arron-dissement a été vraisemblablement baptisé Part-Dieu en souvenir du nom du domaine qui existait sur ce site à l’origine. Signifiant « la part donnée à Dieu », le domaine a appartenu à plu-sieurs personnes dont Madame de Servient, réputée pour son sens des affaires et son legs aux Hospices.Les nombreuses propriétés privées, institutionnelles ou religieuses se sont effacées vers la fin du XVe siècle lors-que la famille Rousselet a racheté ces terres et les a unifiées en un vaste domaine. Celui-ci appartint ensuite à Mazenod, échevin de Lyon en 1659, seigneur et écuyer du Roi, qui l’agran-dît notablement. En 1679, sa fille Ca-therine hérita du fief et devint « Dame de la Part-Dieu » puis Dame de Ser-vient. L’histoire raconte qu’après un massacre dont elle se sentit respon-sable sur le pont de la Guillotière, elle légua son domaine de la Part-Dieu à l’Hôtel Dieu de Lyon (Hospices Civils depuis la Révolution). En avril 1831, le système défensif lyonnais fut remo-delé sur ordre du Roi Louis Philippe. Une mesure d’expropriation obligea les Hospices Civils à céder 24 hecta-res de leur terrain à l’Etat pour établir

Stationnement payant, des choix contestablesIl est louable de souhaiter réduire le trafic automobile dans le centre de l’agglomération, en particulier dans le 3e. Toutefois la politique de stationnement payant at-teint ses limites. Outre qu’il est discutable de taxer les lyonnais qui possèdent une voiture (16 €/mois), il appa-raît que l’extension des zones payantes se fait sans se préoccuper d’enjeux liés à la qualité de vie des habi-tants. L’accessibilité au centre ville pour de nombreuses professions, artisans, commerçants, restaurateurs, etc. n’est pas résolue. Or ces acteurs de la ville sont prêts à s’acquitter d’un droit d’utilisation de l’espace public afin de travailler sereinement mais ils sont les oubliés de la politique mise en œuvre. On voudrait faire du centre une ville dortoir qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Cette politique, par ailleurs volontiers présentée comme une source de recettes locale, interroge justement sur cet aspect. Rien ne dit aujourd’hui que le coût du contrôle ne dépasse pas lesdites recettes.Eric LafondMouvement Démocrate

Le réaménagement de la rue Garibaldi enfin dans les tuyaux !Depuis 1997, les riverains de la rue Garibaldi attendaient la requalification de cette « autoroute urbaine » aux nom-breuses nuisances : sonores, accidentologie (plusieurs personnes ont perdu la vie), pollution, paupérisation des commerces, …Pourtant, en 2000, les élus du Grand Lyon avaient décidé de requalifier la rue Garibaldi (travaux d’embellissement et réduction de la vitesse). Malheureusement, ce projet a été abandonné en 2001 par Gérard Collomb, nouvelle-ment élu président du Grand Lyon.Dès 2003, nous avions interpellé le Maire de Lyon afin qu’il relance le projet de requalification afin que la rue Garibaldi retrouve un visage « humain » et que se des-sine enfin un ensemble cohérent intégrant le quartier des Halles, la Part-Dieu, le secteur de la place des Martyrs de la Résistance, l’intersection avec le cours Gambetta … sans oublier le tronçon du 7e arrondissement.Les élus UMP sont heureux de voir enfin se réaliser ce projet – ils regrettent toutefois que seule une première tranche sera réalisé d’ici 2014.

La Part-Dieu plus près du ciel

Page 16: Les 5 quartiers arrondissement - Lyon

page 16 - Janvier 2010

Mairie du 3e arrondissement - 215, rue Duguesclin - 69423 Lyon cedex 03Tél : 04 78 95 83 50 - [email protected] - www.lyon.fr

Le 3 e bouge !

Les Seniors et leurs amis à l’honneurUn public nombreux a assisté le 7 octobre, à un après-midi « cocktail danses et sons », un spectacle très applaudi en ouverture de la semaine bleue, édition 2009. Sur invitation de la mairie du 3e, plus de 500 personnes ont fait le déplacement à la Bourse du travail pour une manifestation riche en surprises où se sont mêlés musiques, chants, danses et projection d’un film de sensibilisation aux chutes. Une tombola a permis aux plus chan-ceux de goûter aux délices offerts par

les partenaires de la mairie. Cinq personnes bénévo-

les ont reçu des élus du 3e les premiers trophées des « AS de Cœur », en signe de reconnaissance

de la collectivité pour leur dévouement

vis à vis des seniors. « Il faut lutter contre l’isolement

et développer la solidarité » estime Philippe Castets, Adjoint chargé des personnes âgées dans le 3e « nous souhaitons contribuer au maintien des personnes âgées le plus longtemps chez elles et dans de bonnes condi-

tions. Ces « As de Cœur », des bénévo-les amis des seniors, sont distingués pour des gestes d’entraide intergénérationnelle de proximité. »

Bonus bancaireSuite à cette jour-née, le Crédit Agri-cole Centre-est a remis le 5 novembre, dans son agence de la Place Aristide

Briand, un bon cadeau Kuoni de 700 € à Colette Chevrotier. Cette habi-tante du 3e arrondissement de Lyon est

la gagnante de la tombola qui a clôtu-ré cet après-midi festif réservé aux se-niors. La remise du bon cadeau s’est faite en la présence de Martine Elbahar, Adjointe à la tranquillité de la mairie du 3e, de Catherine Guezou, Direc-trice de l’agence du Crédit Agricole et de plusieurs cadres de la banque dont Nathalie Romain de l’agence place Ronde. Colette Chevrotier n’a pas encore arrêté la destination de son voyage mais l’Egypte la fait rêver depuis de nombreuses années.

Séance de rattrapageLe 19 décembre, la mairie du 3e orga-nisait le Noël de seniors. 110 person-nes se sont rendues en mairie, malgré

la neige, pour un nouvel après-midi placé sous le signe de la musique et de la danse. Une tombola dont le gros lot était un lecteur de CD-Radio offert par la BFM a clôturé la rencontre.

Faîtes-vous des amis !Vous aussi, devenez un « As de Cœur ». Il y a plus de 15 000 habitants de plus de 60 ans dans notre arron-dissement, dont 2 000 ont plus de 85 ans. Nombreux sont isolés et ont besoin d’amis. Devenir un Ami des Seniors du 3e, un « As de Cœur », c’est accepter de faire régulièrement de petits gestes : aller saluer ses voisins, prendre des nouvelles, leur proposer de faire leurs courses, arroser leurs fleurs, discuter et boire un café en-semble, les accompagner lors d’une sortie. Etre AS de Cœur du 3e, ce n’est pas une question d’âge, c’est un petit geste d’entraide intergénérationnelle qui peut devenir un formidable élan de solidarité si vous êtes nombreuxà participer. Faites vous connaître, devenez un AS de Cœur du 3e !

Touché en plein cœur

Le 3e soigne ses seniors