catho-aixarles.fr@Février 2020

Fin 2019, nous vous avions fait part de notre forte inquiétude sur le montant du denier de l’Église collecté. Nous avions un très fort retard et nous étions vraiment préoccupés sur notre capacité à payer les prêtres, religieuses et laïcs à votre service.

Votre mobilisation a été au ren-dez-vous et l’archevêché a reçu de très nombreux courriers, avec des petits mots de soutien, des chèques et des demandes de pré-lèvement, témoignant de votre attachement à notre Église diocé-saine. Cela fait chaud au cœur !

11

Merci pour votre soutien !@ L’éditorial

@ Comprendre Le Denier : pour quoi ? Annoncer Jésus à tous ........... p. 2 / 3

Cela fait chaud au cœur !Messeà l’intention des donateurs

Au cours du printemps 2020 une messe en faveur des donateurs sera célébrée. La date de cet événement est fixée au 16 mai 2020 à 18h en la Cathédrale Saint-Sauveur, à Aix-en-Provence. Elle sera l’occasion de les remercier de leur soutien et de porter leurs prières dans la Foi. C’est pourquoi il leur sera proposé pour cette messe de confier leurs intentions particu-lières. Un bulletin leur sera donné pour livrer toutes ces intentions.

À la Une

@ À la Une

« Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’es-pérance ». Ainsi parlait Charles Péguy. Oui, ce qui étonne votre évêque, c’est le témoignage de votre persévérance dans l’espérance. Vous aimez l’Église malgré toutes ses fragilités, vous lui ap-portez votre soutien, vous êtes l’Église et vous la faites vivre. Au sein de notre diocèse, je suis témoin de nombreuses initiatives qui sont les signes d’une

belle vitalité. Une école missionnaire a été créée à Aix pour les étudiants : ils étaient 35 l’an dernier, ils sont 70 cette année. L’École des Témoins a re-démarré dans plusieurs paroisses, une éclosion de nouveaux missionnaires ! Et de nombreux adultes demandent à devenir chrétiens. Rendons grâce au Seigneur pour ses bienfaits.

Mgr Dufour, archevêque d’Aix et Arles

La Feuille diocésaine d’information de l’Église d’Aix & Arles

Pape François discours aux membres de la Congrégation des Causes des Saints

« Les très nombreuses béatifications et canonisations qui ont été célébrées ces dernières décennies, signifient que les saints ne sont pas des êtres humains inattei-gnables, mais sont proches de nous et peuvent nous sou-tenir dans le chemin de la vie »

N° SPÉCIAL DENIER DE L’ÉGLISE

Nous ne pouvons pas répondre individuellement à tous les cour-riers, mais je vous dirais avoir été profondément touché par la contribution des très nombreux fidèles qui nous ont adressé des chèques, parfois avec de très pe-tits montants et un mot d’excuse parce que leur pension de retraite ne leur permettait pas de donner plus. Soyez-en mille fois remerciés.

Merci aussi à tous ceux qui ont pu donner des sommes plus impor-tantes. Notre objectif n’a certes pas été couvert en totalité, mais les dons reçus couvrent un peu plus de 95% du besoin, ce qui de-vrait nous permettre une année 2020 relativement sereine.

Daniel Favreau, économe diocésain

@ @Le point sur la collecte

En 2019, le Denier de l’Église se résume ainsi :

Si vous optiez pour le prélèvement automatique ?■ POUR VOUSVous maîtrisez votre don, qui peut être arrêté ou modifié sur simple demande. Réparti sur l’année, il est prélevé au rythme que vous choisissez, mensuel ou trimestriel. Vous êtes infor-mé des actions du diocèse mais vous recevez moins de courriers.

La (très) bonne idée

■ POUR LE DIOCÈSELa régularité de votre soutien nous permet de mieux planifier nos actions. En vous écrivant moins, nous diminuons nos frais de collecte et augmentons la part destinée à nos actions. Vous recevez un seul reçu fiscal. C’est plus économique.

18,22 % : LE TAUX DE DONATEURS DANS LE DIOCÈSE AYANT CHOISI LE PRÉLÈVEMENT AUTOMATIQUE SOIT 1 863 PER-SONNES (AU 31/12/18) - 27,17 % : LE POURCENTAGE DU MONTANT TOTAL DU DENIER COLLECTÉ PAR PRÉLÈVEMENT

« Je ne fais rien ? Faux, je soutiens mon diocèse ! »

Une donatrice (qui a choisi le prélèvement automatique !)

« Je ne fais rien ? Faux, je gère sereinement les finances ! »

L'économe diocésain (quand le nombre de donateurs prélevés augmente !)

BESOIN 2020 :2,5 M €

■ Prêtres

■ Religieuses

■ Laïcs en missionecclésiale

@ En chiffresGrâce au Denier de l’Église, le diocèse d’Aix et Arles assurera en 2020 le trai-tement de 102 prêtres, 42 religieuses et 12 laïcs en mission ecclésiale.

Cela représente un besoin annuel de 2,5 millions d’euros qui couvrent le traitement des prêtres, les indem-nités versées aux communautés re-ligieuses, la prise en charge de leurs cotisations sociales et de leur com-plémentaire santé ainsi que les sa-laires des laïcs en mission ecclésiale.

Ces derniers, souvent en charge de famille, acceptent des salaires mo-destes pour participer à l’annonce de l’Évangile.

Chaque année, environ 10 000 do-nateurs contribuent au Denier de l’Église et par un don moyen annuel de 250 euros, permettent au diocèse de donner à chacun de quoi vivre dé-cemment au service des communau-tés paroissiales. Merci de contribuer à la vie de notre Église diocésaine.

19 %

60 %21 %

187 €par chèque

274 €par carte bancaire

36 € /moispar prélèvement

Le tout réalisé par :

@ Bon à savoir

9 300donateurs

Mais c'est aussi :

+ de15 000reçus fiscaux émis(Denier, dons libres,Séminaire, Bâtir)

@ @@@Le Denier : pour quoi ? Annoncer Jésus à tous

À la paroisse Notre-Dame de l’Arc à Aix, les initiatives vertes fleurissent dans un contexte de prise de conscience écologique de plus en plus important. Zoom sur ces projets qui poussent et qui invitent les fidèles au changement.Tout a commencé avec les fraternités paroissiales de prière pour l’écologie. Au Sud d’Aix, à Notre-Dame de l’Arc, c’est par la prière et la formation que l’idée d’une Église plus « verte » est née. Au-jourd’hui, les blés sont mûrs et les fruits de ces pro-jets sont déjà visibles. En près de quatre ans, la pa-roisse a lancé des initiatives vertes qui impliquent ses membres. « Ce travail passe par une sensibili-sation à l’importance de préserver les espaces verts de la paroisse » explique le Père Étienne Kern, curé de Notre-Dame de l’Arc. Le groupe Hildegarde de Bingen permet par exemple d’étudier une fois par mois la sainte du XIe siècle, connue pour ses écrits

sur la nature et la médecine. Le groupe se retrouve également chaque 2e dimanche du mois autour d’une table ronde ouverte à tous, pour partager des repas issus des inspirations de la Docteur de l’Église et ainsi mieux la faire connaître. « Nous avons aussi un potager pour les élèves du catéchisme pour les sensibiliser dès le plus jeune âge à la préser-vation de l’environnement » explique encore le Père Kern. Les plus petits ne sont pas les seuls à avoir la main verte. Un espace cultivable situé non loin de l’église Saint-André est exploité par les parois-siens et permet de participer à la vie du quartier. « C’est un lieu de contact et d’évangélisation » affirme le curé de Notre-Dame de l’Arc. Un bac de com-post est également mis à la disposition des fidèles à proximité. Enfin, à l’occasion de la fête de Saint François d’Assise, une bénédiction des animaux est organisée à la paroisse. Une initiative qui per-met « de rejoindre ceux qui partagent un amour pour la création, à l’image du saint italien ».

Église et écologie

En France, l’Église catholique ne reçoit aucune subvention, ni de l’État, ni du Vatican. Seule la participation des fidèles lui permet de vivre et d’agir. Avec le Denier, qui est sa principale ressource, elle peut assurer le traitement des prêtres, des séminaristes, des religieuses engagées en paroisses et des laïcs salariés dans le domaine de la pastorale. Ainsi, votre don au Denier est-il une manière concrète de participer à l’annonce de la Bonne Nouvelle au plus grand nombre et d’assurer la vie matérielle de votre famille qu’est l’Église catholique.

M e s u r e r l’impact éco-logique des églises sur l ’envi ronne -ment ? C’est d é s o r m a i s

possible grâce au label « Église verte ». Lancé il y a quelques an-nées sur une initiative œcumé-nique regroupant catholiques, pro-testants et orthodoxes, l’indicateur permet de certifier les efforts éco-logiques mis en place sur une pa-roisse. « Un diagnostic écologique de la paroisse est d’abord établi grâce à un questionnaire » explique Don Urvoy, curé de Saint-Trophime à Arles, qui possède déjà ce label. « Depuis l’immobilier jusqu’aux ac-tivités, on analyse ce qu’il y a à faire pour faire vivre la paroisse d’une manière respectueuse de l’environ-nement et pas de manière consu-mériste ». Tri des déchets, mise en place de bac à composte, les ini-tiatives ne manquent pas. Un pe-tit groupe, « Laudato Si », lancé en 2017, travaille dans ce sens sur trois axes : former à l’écologie, chercher des initiatives concrètes à réaliser, et communiquer auprès des pa-roisses pour entraîner les fidèles dans ce mouvement écologique.

Avoir la main verte L’écologie, c’est aussi l’appren-tissage du partage de la terre. Et pour cela, quoi de mieux que de découvrir la joie de cultiver ensemble un même espace ? C’est ce qu’a mis en place la pa-roisse de Luynes qui met à dis-position un jardin partagé dans lequel, petits et grands, pour-ront faire l’expérience du ser-vice collectif au profit du bien commun. Plus d’infos : Paroisse de Luynes - 04 42 60 91 25

Pratique

@ Labelisée

C’est là queça se passe...

Le 17 novembre dernier avait lieu la 3e journée mondiale des pauvres, initiée par le Pape Fran-çois. À cette occasion, de nom-breuses paroisses avaient orga-nisé des temps de partage pour aller à la rencontre des plus dé-munis et des plus fragiles.

Pour Tarascon, territoire durement touché par la misère, œuvrer pour les plus démunis est devenu une mission quotidienne. La paroisse n’a donc pas attendue qu’une journée soit dédiée à la pauvreté pour agir. Chaque jour, des personnes dans le besoin sont accueillies dans l’une des

associations pour obtenir du récon-fort, de la nourriture, de l’argent ou de l’écoute et de la chaleur humaine.

Le conseil pastoral a décidé cette année d’instituer une nouvelle dy-namique : un dimanche par mois, la maison de Béthanie, maison parois-siale, est mise à disposition des as-sociations catholiques pour accueil-lir ces plus démunis, quelles que soient leurs convictions religieuses. Elles se relaient donc pour organiser cette journée avec repas partagé, témoignages, projection de film,…

Une belle façon d’être témoins de la charité et de l’amour du Christ !

Les JAAC (Jeunes Animateurs Avec le Christ), un élan pour aller plus loin !

Flashinfos

■ À l’occasion d’une visite pastorale à Septèmes-les-Vallons en novembre 2019, Monseigneur Dufour est resté sensible à la réalisation d’un triptyque fait par les enfants et les catéchistes de la paroisse de Septèmes-les-Vallons. L’œuvre pré-sente la crèche et la naissance de Jésus entouré de Marie et Joseph ainsi que des bergers et des Rois mages. La fin du mois de décembre rimant souvent avec vœux de bonne année, Monseigneur Dufour a ain-si pris la décision de faire de cette œuvre la couverture principale de ses cartes de vœux pour la nouvelle année.

■ « Comme je voudrais une Église pauvre, pour les pauvres ! » déclarait en 2013 le Pape François. Dans notre diocèse,

@ Auprès des pauvres

l’année qui s’est écoulée a vu la naissance d’un nouveau service pastoral, dénommé « Service des pauvretés ». Un service qui a d’ailleurs pu prendre son envol à l’occasion d’une journée organi-sée à Lambesc, au foyer de

Les JAAC est un parcours proposé aux lycéens pour approfondir leur chemin de foi et se former au ser-vice des plus jeunes à travers l’ani-mation. C’est surtout un groupe de jeunes remplis d’ardeur et de joie pour se donner ! Avec leurs t-shirts jaunes et leurs sourires toujours au rendez-vous, les JAAC suivent ce parcours qui est un moyen de pouvoir rencontrer, échanger, par-tager, et exprimer leur foi, posant aussi leurs doutes et leurs ques-tions. C’est un lieu où chacun peut se former et rebooster sa foi tout en apprenant à servir les autres.

Mais, les JAAC sont avant tout des jeunes au service de notre Église diocésaine. L’année dernière, ils ont aidé et soutenu l’organisation du pèlerinage à Lourdes des col-légiens (450 jeunes participants). Ils sont également envoyés en pa-roisse pour se mettre au service de leurs communautés locales. Venus des quatre coins du diocèse, les lycéens qui se lancent dans l’aven-ture s’engagent sur deux années à raison de quatre week-ends par an. Ainsi, près de 200 jeunes sont pas-sés par le parcours JAAC depuis sa création, il y a 10 ans.

04

2

4

5

6

31

05

06

02

01

03

charité de Sufferchoix, le 8 décembre dernier. L’évé-nement a rassemblé des acteurs issus du milieu ca-ritatif mais aussi de nombreuses personnes désirant se mettre au service des pauvres et partager un temps fraternel avec eux. Une très belle initiative appelée à se renouveler.