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CHRISTIAN AFFOLTER
UBS a réussi en 2018 à multiplierson bénéfice net par cinq par rap-port à l’année précédente. Son ac-tion a pourtant été sanctionnéehier. Ce qui paraît totalementcontradictoire de prime abords’explique par le fait qu’au niveaudu bénéfice opérationnel ajustéavant impôts, UBS n’a progresséque de 2,4% par rapport à 2017.Cette énorme différence met bienen évidence qu’une part très im-portante de la différence est àmettre sur le compte d’une chargefiscale moins élevée en 2018.C’est surtout le dernier trimestrequi a provoqué plusieurs décep-tions. Il a impacté la capacité de
l’Investment Bank à contribuerde manière substantielle au béné-fice du groupe, avec un déficit surtrois mois de 47 millions de dol-lars. Plus important encore, au ni-veau de la principale division dugroupe, le Global Wealth Mana-gement, des sorties nettes de 7,9milliards ont été enregistrées, ré-duisant les afflux sur l’année à 25milliards. Cela est plutôt modesteau vu d’une masse sous gestiontotale de 2260 milliards. Une partimportante des interrogationsporte ainsi sur le pouvoir d’attrac-tion d’UBS dans ce domaine. Laredistribution aux actionnairessous forme de dividendes commed’un nouveau programme de ra-chats n’y a rien changé. PAGE 4
Le bond du bénéfice
d’UBS dû à un effet fiscalRÉSULTATS. Le dernier trimestre de la première banque de Suisse a été décevant au sein de plusieurs entités.
SMI 8966.34
-0.50% -1.22%
DOW JONES 24404.48
8943
8966
8989
9012
24240
24400
24560
24720
Inspection minière, contrôle de centrales nucléaires, sur-veillance de sites chimiques, soutien aux forces depolice et aux pompiers,... Les casquettes d’Elios sontnombreuses grâce à sa capacité à voler dans desespaces confinés.
Avec ses 75 collaborateurs, l’entreprise Flyability està l’étroit dans ses locaux lausannois. D’ici un mois,elle déménagera dans de nouveaux bureaux où ellepourra donner libre cours à son développement tech-nique et commercial. Ses recherches se concentrerontsur l’automatisation de son modèle Elios. «A moyenterme, il pourra être opéré par des pilotes de moinsen moins expérimentés, voire par des collaborateurslambda», indique Patrick Thévoz, le CEO. PAGE 8
Bientôt plus de pilote
pour le drone Elios
MATTEO IANNI
Renaissance est une fondation deplacement dédiée aux finance-ments directs dans les PMEsuisses non cotées. La fondationest ainsi spécialisée dans le finan-cement des successions et des ra-chats industriels par le manage-ment. Basée à Lausanne, elle gèreà ce jour 300 millions de francsfinancés par 45 caisses de pen-sion suisses. La société annonce aujourd’huises résultats pour l’exercice pré-cédent. Et l’année 2018 s’est ré-vélée une excellente cuvée pourRenaissance avec une perfor-mance annuelle de respective-ment 33% et 18%, pour ses deuxgroupes de placement «buyout».De plus, la société lance un nou-veau groupe de placement bap-
tisé «Evergreen». Cette solutionde financement s’inscrit dans lelong terme et sans obligation derevente de participation. «Le modèle classique du privateequity impose une revente de laparticipation dans les 4 à 6 ansaprès son acquisition. Or, onparle ici d’une relation sans li-mites de temps, qui tourne au-tour de 15 à 20 ans. De plus,«Evergreen» affiche un profil derisque moindre que les fondsclassiques de private equity dufait que les sociétés sont acquisesessentiellement en fonds propres,avec un recours marginal à ladette bancaire». Dans son processus de dévelop-pement, l’entreprise ouvre uneantenne à Zurich. Entretien avecChristian Waldvogel, directeurassocié de Renaissance. PAGE 6
Renaissance innove
dans le private equity
NON COTÉ. La fondation de placement cible les avoirs
des caisses de pension pour le financement des PME.
UN MILLIARD DE CAPITAL D’INVESTISSEMENT
Record en 2018pour BlueOrchard
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TENDANCE PLUS MARQUÉE EN SUISSEPessimisme amplifié chez les CEO
PAGE 10
DANS LA GESTION DE FORTUNENouveau think tank à Genève
PAGE 6
LE MILLIARD DE REVENUS OPÉRATIONNELSPerformance record pour SGS
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L’IMPACT DE L’ÈRE VINCENZ SUR LE BÉNÉFICERaiffeisen payera cher son passé
PAGE 6
LA CHRONIQUE DE JOACHIM FELSUne «nouvelle neutralité» idéale?
PAGE 14
PRÉSIDENCE DE LA BANQUE CANTONALELa BCN recrute Jean Studer
PAGE 5
VENTE DE PARTS D’INFRANOR ET BLEU-INDIMPerrot Duval accepte une offre
PAGE 4
SOPHIE MARENNE
«Depuis six ans et demi, nousmixons une pincée de super des-ign, un soupçon d’ingénieried’excellence et un zeste de stra-tégie à la fois multimarque etmultiproduit. Cela fonctionne et
nous continuerons à appliquercette recette à l’avenir», a déclaréBracken Darrell, CEO de la so-ciété d’accessoires informatiquesvaldo-californienne, à l’Agefi. Lo-gitech a dévoilé hier ses résultatspour le troisième trimestre deson exercice décalé 2018/19: ils
ont dépassé les prévisions, portéspar les pointers laser de présen-tation, les claviers et les solutionsde vidéoconférence. Son chiffred’affaires est en hausse de 6,4%,s’élevant à 864 millions.Seul hic: les solutions domo-tiques et les enceintes. PAGE 7
La recette du succès
perdure pour Logitech
BRACKEN DARRELL. CEO depuis2013, il est passé par Old Spice,Gillette ou encore Braun.
UBS. Le groupe a réussi à multiplier son bénéfice par cinq grâce à une charge fiscale passant de 4305 à 1468 millions de dollars.
KE
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MAUDE BONVIN
Le mécanisme de déclassementdes zones prévu par l’initiativecontre le mitage du territoire rendl’implantation de nouvelles en-treprises plus difficile. «Nousavons expérimenté ce systèmedans le canton de Vaud, durantprès de quatre ans. Beaucoup deprojets ont été bloqués, voire toutsimplement abandonnés. Je pensenotamment à l’agrandissementavorté de l’entreprise agroalimen-taire Hilcona à Orbe, avec 450postes supplémentaires à la clé»,précise Patrick Eperon, en chargedes campagnes politiques auprèsdu Centre Patronal. Ce derniervoit mal comment un tel proces-sus pourrait fonctionner au ni-veau national. En cas de oui desSuisses le 10 février, plusieurs
projets d’envergure risquent dese retrouver dans l’embarras. Pa-trick Eperon évoque notammentle déménagement du service au-tomobile vaudois à Romanel-sur-Lausanne. «Vous imaginez s’ilfaut compenser 28.000 mètrescarrés de terrain?»Pour economiesuisse, il est aussiimpossible d’estimer commentles besoins en termes d’espacevont évoluer à l’ère numérique.Il est tout aussi difficile d’imagi-ner quelles seront la mobilité, lalogistique et l’industrie du futur.Selon l’organisation faîtière, la so-lution passe par davantage deconstructions dans les centres.Pour ce faire, il convient de réa-liser des édifices plus hauts dansles zones d’habitation déjàconstruites et d’assouplir la légis-lation en la matière. PAGE 3
Vers des dézonages
massifs en Suisse
VOTATION. En voulant geler la surface des zones à bâtir,
l’initiative contre le mitage bloquera des projets d’envergure.
Mercredi 23 janvier 2019Numéro 15Prix 4,50 CHF (TVA 2,5% incl.) - 4,50 EUR www.agefi.com - [email protected] Créé en 1950
JA-PP/JOURNAL — CASE POSTALE 61
CH-1026 ECHANDENS-DENGES
’actuLsur
.agefi.comr www
ualité en continu “ ’INTELLIGENCE ÉCONOML
MIQUE EN DIRECT ”
mercredi 23 janvier 20196 ENTREPRISESPAGE
MATTEO IANNI
Renaissance est une fondation deplacement dédiée aux finance-ments directs dans les PMEsuisses non cotées. La fondationest ainsi spécialisée dans le finan-cement des successions et des ra-chats industriels par le manage-ment. Basée à Lausanne, elle gèreà ce jour 300 millions de francsfinancés par 45 caisses de pensionsuisses. La société annonce au-jourd’hui ses résultats pourl’exercice précédent. Et l’année2018 s’est révélée une excellentecuvée pour Renaissance avec uneperformance annuelle de respec-tivement 33% et 18%, pour sesdeux groupes de placement«buyout». Entretien avec Chris-tian Waldvogel, directeur associéde Renaissance.
Aujourd’hui, plusieurs projetsde fonds de croissance émergent,comme le Zukunftsfonds,par exemple. Néanmoins, ceux-cipeinent à convaincreles institutions de prévoyance.En quoi la stratégiede Renaissance serait-elle plusconvaincante?La Fondation Renaissance se fo-calise exclusivement sur le finan-cement des PME suisses. Le faitde nous concentrer sur des PMEdéjà établies et non sur des start-up, le ratio risque-rendement esten adéquation avec les attentes descaisses de pension. Cette orienta-tion nous a donné un accès direct
et privilégié aux PME suisses etd’établir une base de donnéescomplète répertoriant plus de1000 PME suisses à la recherchepotentielle de financement, dontune centaine sont activement encontact avec Renaissance. Denombreuses PME suisses ont dé-montré leur capacité d’établir despositions leaders dans des mar-chés de niche au plan internatio-nal ou des positions dominantessur le plan national, tous secteursconfondus. Malgré (ou grâce à) lacherté du franc suisse, ces PMEont été obligées d’optimiser leurstructure de coûts et leur compé-titivité à l’exportation. Ainsi, cesPME représentent des opportu-nités attractives d’investissement,d’autant plus qu’elles sont nom-breuses à devoir régler leur suc-cession complète ou partielle dansle court à moyen terme. Quant auchoix du mode de financement,
les PME suisses recherchent dif-férentes solutions. Certaines res-tent attachées au maintien d’unactionnariat stable à travers desinvestisseurs de proximité tel queproposé par Renaissance.
Vous êtes concentrés sur les PMEsuisses non cotées, tous secteurs
confondus. Mais quel est leurprofil? À quel niveau se situeleur chiffre d’affaires?Ces PME disposent d’une taillecritique suffisante, avec un chiffred’affaires entre 20 et 100 millionsde francs, une équipe dirigeanteet des résultats financiers qui ontfait leurs preuves dans le passé etqui sont durables. Les sociétés detype «start-ups» en sont donc na-turellement exclues.
Vous venez de lever 100 millionsde francs en capitaux pourvotre groupe de placementRenaissance Evergreen. Quellessont ses caractéristiques?Le groupe de placement Ever-green a pour objectif la prise de
participations dans des PMEsuisses performantes qui sont àla recherche de partenaires finan-ciers stables, de proximité etorientés sur le très long termesans nécessité de revente. Onparle ici d’une relation financièreallant jusqu’à 15 ou 20 ans. Re-naissance Evergreen permet l’éta-blissement d’un véritable parte-nariat « win-win » et durableentre les PME suisses et les caissesde pension.De plus, ce groupe de placementintègre la notion de durabilité.Nous sommes convaincus que laprise en compte du concept de dé-veloppement durable et des règlesde bonne pratique en matière degouvernement d’entreprise par
les sociétés en portefeuille est unimportant facteur de succès à longterme. Cela implique que les in-vestissements sont effectués enportant une attention particulièrenon seulement aux critères finan-ciers classiques, mais égalementaux paramètres environnemen-taux, sociaux et de gouvernance.
Quelles sont les différencesavec ce qui se fait actuellementdans le private equity?Renaissance Evergreen afficheun profil de risque moindre queles fonds classiques de privateequity du fait que les sociétés sontacquises essentiellement en fondspropres, avec un recours margi-nal à la dette bancaire. De plus,les sociétés investies ont une pro-fitabilité établie et durable. En ou-tre, le modèle classique du privateequity impose une revente de laparticipation dans les 4 à 6 ansaprès son acquisition. Or, on parleici d’une relation sans limites detemps, qui tourne autour de 15 à20 ans.
La finance durable est sur toutesles lèvres. Alors en quoi votrenouveau groupe de placementse distingue-t-ilde l’argumentaire marketing?Les investissements consistent enprincipe dans des prises de parti-cipation majoritaires, ce qui donnela capacité d’être un actionnaireactif et influent, notamment enmatière de gouvernance ainsi quede responsabilité environnemen-
tale et sociale. Les PME sélection-nées offrent en contrepartie un di-vidende régulier fondé sur la basede cash flows récurrents.
À ce propos, quel rendementvisez-vous avec Evergreen?Renaissance Evergreen cible leversement d’un dividende an-nuel qui varie entre 5% et 6% surles capitaux appelés, pour réaliserun rendement global entre 8% et10%. Ces objectifs ont été déter-minés en fonction des rende-ments réalisés par la FondationRenaissance depuis 2005 sur lesinvestissements de type«buyout».
Dans votre élan, vous annoncezl’ouverture d’une nouvelleantenne zurichoise. Nous voulons nous rapprocherde notre clientèle suisse alle-mande. À ce propos, les cantonsd’Appenzell et de Schaffhousesont de nouveaux investisseursqui viennent de rejoindre la fon-dation. Cette antenne zurichoise s’inscritdans une logique opérationnellepuisque le groupe de placementEvergreen a récolté plus de 50%de ses souscriptions auprès decaisses de pension suisses aléma-niques.!
La fondation de placement Renaissance
renforce son offre dans le private equity Basée à Lausanne, Renaissance lance une nouvelle solution de financement pour les PME suisses non cotées. Baptisé «Evergreen», ce placement peut exister indéfiniment.
CHRISTIAN WALDVOGEL. «Evergreen affiche un profil de risquemoindre que les fonds classiques de private equity »
ELSA FLORET
Un think tank dédié à la Wealth-Tech à Genève et à l’internationala été inauguré hier chez SynergyAsset Management. Présidé parJay Oberai, CEO de Synergy As-set Management, il réunit des di-rigeants de banques privées et desgestionnaires de fortune indé-pendants, en collaboration avecl’Etat de Genève. Le comité est composé initiale-ment de membres, tels que: PashaBakthiar, Partner à la banque pri-vée Reyl & Cie, qui veut encou-rager le proof of concept desstart-up; Olivier Bizon, présidentet co-fondateur, 1875 Finance,pour qui le networking digitalavec les clients est important; Pa-trick Hunger, CEO Saxo BankSuisse, dont les deux obsessionssont le client et la technologie;Riccardo Pianeti, VP Citi PrivateBank, Global Investment Lab etMichael Kleiner, observateur,DG DERI (Direction générale dudéveloppement économique dela recherche et de l’innovation),Etat de Genève.«Nous saluons la création de ce
groupe et remercions les initia-teurs de leur invitation à assisteraux travaux», explique MichaelKleiner.
De futurs membres«Le comité des gestionnaires defortune genevois sera le premierthink tank à penser et implémen-ter les idées et les initiatives tech-
nologiques dans le domaine de laWealthTech», résume Jay Oberai,membre fondateur.Par la suite, d’autres acteurs pri-vés et publics de la place finan-cière seront sélectionnés commemembre exécutif, tels que desgestionnaires de fortune indé-pendants, family office et desbanques privées de la place.
«Nous envisageons de compterparmi nos membres observa-teurs, le président de l’Associationsuisse des banquiers et le prési-dent de l’Association des banquesétrangères en Suisse», ajoute JayOberai.L’objectif du conseil est d’être lecatalyseur des technologies dis-ruptives et de la mutation digitale
pour dessiner l’avenir de la ges-tion de fortune à Genève et à l’in-ternational.
Du soutien aux start-up«Comme annoncé, lors du pre-mier WealthTech Forum fin2017, nous voulons accélérer no-tre support aux start-up et établirdes partenariats locaux et avecdes acteurs majeurs de la SiliconValley. Antonio Gambardella(Fondation Genevoise pour l’In-novation Technologique, Fongit)et Thomas Jeng (500 Startups)nous rejoindront comme conseil-lers au lancement», précise le pré-sident du think tank.«La Fongit est fière de contribuerà ce projet dans son rôle de cata-lyseur de l’innovation et se réjouitd’encourager les synergies avecd’autres accélérateurs et incuba-teurs, leaders de l’innovation»,précise Antonio Gambardella, di-recteur de la Fongit.Cette initiative est liée au GenevaWealthTech Hub, organisateur dela deuxième édition du Wealth-Tech Forum, qui aura lieu le 14mars au Campus Biotech à Séche-ron.!
Inauguration d’un nouveau think tank
dans la gestion de fortune à GenèveWEALTH MANAGEMENT. Le Geneva Counsel of Wealth Managers inclut Synergy AM, Reyl, 1875 Finance, Saxo Bank Suisse et Citi Private Bank.
COUNSEL OF GENEVA WEALTH MANAGERS. Avec de gauche à droite: Michael Kleiner, Patrick Hunger,Jay Oberai, Olivier Bizon et Pasha Bakhtiar.
RENAISSANCE GÈREÀ CE JOUR 300 MILLIONS
DE FRANCS FINANCÉSPAR 45 CAISSES DE PENSION
SUISSES.
DANS SON PROCESSUSDE DÉVELOPPEMENT,L’ENTREPRISE OUVRE
UNE ANTENNE À ZURICH.
Raiffeisen
va payer cher
l’ère Vincenz
BANQUES.Si Pierin Vincenz n’apas fait preuve d’un comporte-ment pénalement répréhensibledans les prises de participationsopérées par Raiffeisen, alors quele Grison dirigeait le 3e groupebancaire helvétique, ces transac-tions vont peser lourd dans lescomptes de la banque.Dévoilant les conclusions deBruno Gehrig, l’expert indépen-dant mandaté pour examiner l’èreVincenz, Raiffeisen anticipe dés-ormais au titre de l’exercice un bé-néfice net largement inférieur aurecord de 917 millions engrangésen 2017. Les correctifs de valeurpassés sur les participations dugroupe se monteront à 300 mil-lions. Ce montant, qui couvrel’ensemble des participations, per-mettra de faire table rase du passé.Il évitera aussi toute autre mau-vaise surprise lors de la présenta-tion de la performance 2018 le 1er
mars prochain, a précisé Guy La-chappelle, le président du conseild’administration de Raiffeisen. Le résultat opérationnel devraitrester stable, soit proche des 1,1milliards de francs dégagés un anauparavant. La banque étudie l’opportunitéde lancer des procédures en dom-mages à l’encontre de son hommefort de 1999 à 2015. – (awp)