54

Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes
Page 2: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

2

Page 3: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

3Sommaire

IntroductionRemerciements

1) La communication d’une ville- Collectivités territoriales- Communes- Communication sociale- Communication politique

2) Mon projet- Bilan-diagnostic- Stratégie de communication- Moyens

Diagramme de GanttBilan de stageBibliographie et sitographieAnnexes

Page 4: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

4 IntroductionMes premiers pas dans le secteur de la communication

Pour clore ma première année de BTS communication, je souhaitais effectuer mon stage dans le service de communication d’une collectivité afin de découvrir plus en détails l’une des nombreuses facettes des métiers de la communication. Je tenais aussi à m’intégrer à une petite équipe pour avoir l’opportunité de travailler d’une manière autonome sans avoir les nombreuses contraintes de rentabilité que peuvent avoir les agences de communication.

Le service de communication de la mairie de Givors qui m’a accueillie aborde la communica-tion dans sa globalité puisqu’il s’occupe de la communication visuelle, écrite, audiovisuelle, web, événementielle, … Cette particularité me semble primordiale étant donné que je commence ma formation et que je ne suis pas encore spécialisée dans un domaine. Cela m’a également permit de remplir des missions assez diversifiées.

Je vais commencer par expliciter les notions élémentaires à la compréhension de l’activité du service de communication de la mairie de Givors : la communication publique qui est le type de communication que la mairie utilise, ainsi que la communication politique qu’une collectivité emploie parfois, les collectivités territoriales et les communes ainsi que leurs rôles et leur com-munication puisque Givors est une commune mais également une collectivité territoriale.

Ensuite je présenterai de façon détaillée le projet principal sur lequel j’ai travaillé tout au long de mon stage. J’ai choisi de faire de la communication intramuros d’une commune ce projet, de dégagé un problème lié à cette communication et d’exposer tous les moyens mis en œuvre pour y répondre, en distinguant ceux qui ont fait l’objet de mes missions, et ceux que j’ai pu observer tout au long de ces 6 semaines. Je développerai en particulier une des missions, Les Nuits Mo-zaïques, car il s’agit du projet sur lequel j’ai le plus travaillé.

J’élaborerai le bilan de cette expérience professionnelle en fin de dossier, dans une partie dé-diée à cette réflexion.

J’espère que le lecteur de ce rapport prendra autant de plaisir à lire ces pages que j’en ai eu à les vivre.

Page 5: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

5Remerciements

Tout d’abord, je tiens à remercier mon maître de stage Mohamed BENMESSAOUD pour m’avoir fait confiance dans l’élaboration des documents et m’avoir donné de précieux conseils concernant le métier de communicant.

Je souhaite également remercier Martial PASSI, maire de Givors et conseiller général du Rhône, pour m’avoir acceptée en tant que stagiaire au sein de sa municipalité, ce qui m’a permis de vivre cette expérience très enrichissante d’un point de vue professionnel.

Je tiens aussi à remercier tout le personnel du service communication : Sévim SONMEZ, Sté-phanie PECH, Fatih CANLI, Sylvie PERRIER et Jacques Del PINO pour leur accueil chaleureux qui a facilité mon insertion, leur disponibilité et toutes leurs explications concernant leurs compé-tences professionnelles respectives. Ils m’ont permis de découvrir les différents métiers de la communication.

Et plus globalement je remercie tout le personnel de la mairie de Givors qui n’a jamais été réti-cent à m’accorder un peu de son temps, comme Aïssa BENMESSAOUD qui m’a permis de l’interviewer.

Je remercie également Lucie REVOUX, autre stagiaire en communication qui effectuait égale-ment son stage de fin d’année de DUT pour une période d’un mois, avec qui j’ai pu échanger des connaissances et qui m’a fait profiter de son agréable compagnie.

Enfin, je tiens à remercier les professeurs qui vont prendre le temps de lire et d’apprécier ce rapport de stage que j’ai élaboré avec soin à leur attention.

Page 6: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

6La communication d’une ville

Afin d’être en mesure de comprendre correctement l’activité de la mairie de Givors et ses finalités, il s’avère nécessaire d’aborder quelques notions qui la définissent ainsi que les lois qui peuvent encadrer comme orienter ses missions.

On va tout d’abord se poser la question de savoir quel est le type de communication qu’utilise la commune.

• Les collectivités territoriales :Suite à la loi de décentralisation de 1982, trois types d’institutions coexistent afin de déchar-

ger l’Etat de certaines de ses obligations. Chacune ayant son autonomie. Il s’agit des communes, des départements (qui sont les seules qui existent jusqu’au XII° siècle) et des régions. Depuis, de nouvelles institutions sont apparues résultant de regroupements de communes telles que les collectivités à statut particulier comprenant les communautés urbaines, les communautés de communes ou encore les communautés d’agglomération, autrefois appelées districts. Un pro-blème apparaît néanmoins : du fait de cette superposition d’institutions, les citoyens ont souvent du mal à distinguer les activités et les attributions de chacune des collectivités : il existe 101 départements, 26 régions, 525 000 élus locaux et 1 250 000 employés territoriaux (soit une aug-mentation de 70% depuis la décentralisation car de nombreux fonctionnaires ont été transférés dans les collectivités).

- La décentralisation, origines :La décentralisation consiste à transférer certains pouvoirs de l’Etat aux différentes collectivités

et institutions afin qu’elles puissent atteindre une autonomie matérielle, organique et fonction-nelle. La France, dont le cœur dynamique n’était que Paris il y a encore peu de temps, a connu depuis quelques années un processus de décentralisation s’accompagnant de désétatisation. Malgré ce que l’on peut penser, ce processus et cette volonté de gain d’autonomie a des origines beaucoup plus lointaines que la fin du XXème siècle.

En effet, dès 1789 et la Révolution française, l’Assemblée constituante examine les modalités d’un nouveau découpage territorial qui créerait 80 départements en plus de Paris, chacun divisés en 9 communes ou districts. Dès février 1790, la France fut divisée en 83 départements tentant tout de même de respecter autant que possible les limites des anciennes provinces.

En 1800 on créa les préfets modifiant profondément l’administration de la France : ils sont l’or-gane exécutif unique du département. C’est avec des lois de 1871 et 1884 qu’un régime juridique fut constitué dans les départements et communes et c’est en 1944, dans un contexte particulier qu’est la guerre, qu’on créa des commissaires régionaux de la République à qui étaient confiés des « pouvoirs exceptionnels ».

Néanmoins, en milieu du XXème siècle, malgré toutes les lois en rigueur, les activités et le pou-voir décisionnel, étaient toujours centrés dans la capitale. C’est ce que mit en évidence Jean-François GRAVIER dans une publication en 1947 : « Paris et le désert Français ».

Page 7: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

7

C’est en 1950 qu’apparu l’aménagement du territoire visant à mieux répartir les activités sur l’ensemble du territoire français, mission qui fut plus tard, en 1963, confiée à la DATAR (Délé-gation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale). La délégation a soutenues 3 000 opérations de délocalisation en 20 ans.

En 1972, la région devient un établissement public à vocation spécialisée.Et c’est enfin, entre mai 1981 et mars 1983, que des lois de décentralisation furent créées.

Elles ont résulté, entre autres, à la création des régions. La loi la plus importante fut celle du 2 mars 1982 définissant les droits et libertés des communes, départements et régions. Elle fut com-plétée par plusieurs textes importants relatifs à la réforme de la planification, à la répartition des compétences entre les collectivités et l’Etat ou encore définissant les statuts particuliers de Paris, Lyon et Marseille. Cet ensemble de textes a permis des transferts massifs de compétences et de moyens financiers de l’Etat vers les collectivités locales, la reconnaissance de leur action écono-mique, la mise en place de nouveaux instruments budgétaires et celle de nouveaux « statuts » pour les élus et les fonctionnaires locaux.

Depuis 1983 plusieurs lois furent votées pour améliorer cette administration, concernant par exemples l’intervention économique, le cas particulier de la Corse, la déconcentralisation, le mode d’élection des conseils régionaux, la réforme de l’intercommunauté, le cumul des mandats, la démo-cratie de proximité, la fiscalité locale, …

- Leur communication :En ce qui concerne leur communication rien dans les lois de décentralisation ne comportent

d’obligation d’information et de communication – à l’exception de l’affichage des décisions des organes délibérants dans les mairies – pourtant on constate que cette communication se déve-loppe beaucoup.

En effet, les collectivités territoriales consacrent en moyenne 1 à 1,5% de leur budget (soit 13% du PIB) à leur communication. Celui-ci est formé à partir de trois taxes principales : la taxe foncière, la taxe d’habitation et la taxe professionnelle. Il reste important et comparable à celui des entreprises commerciales, surtout qu’on sait que les collectivités n’ont pas le droit d’être en déficit.

Les collectivités communiquent au niveau de leur sphère économique et industrielle afin de préserver un certain pôle de compétitivité, notamment si elles sont spécialisées dans un domaine ; et également de favoriser le développement.

L’objectif peut également être de rendre la collectivité attractive d’un point de vue écono-mique en communiquant au sujet des différents équipements et organismes.

Page 8: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

8• La commune :

Il s’agit de la division administrative la plus petite qu’il existe en France. Il peut s’agir soit d’une partie d’une ville, soit d’une ville entière, soit d’un regroupement de villes ou de villages. Aujourd’hui il existe environ 36 700 communes en France, ce qui est très important comparé aux autres Etats de l’Union Européenne, notamment du fait du fort sentiment d’appartenance que peuvent avoir les français.

Une commune est administrée par un conseil municipal dont les membres, qui sont au moins neuf, sont élus au suffrage universel direct pour six ans. C’est ce conseil qui élit un maire chargé de préparer et d’appliquer ses décisions. Celui-ci est également assisté d’un ou plusieurs adjoints.

Il est important de bien distinguer la commune, qui est une personne morale à part entière qui prend, par un processus plus ou moins complexe, des décisions concernant toutes ses activités, et la ville qui prend en compte le territoire géographique, et toutes les personnes morales comme phy-siques qui y résident.

- Ses compétences :On peut ainsi distinguer :

- Les compétences traditionnelles, en partie liées à la fonction de représentant de l’État dans la commune du maire, dont :

• les fonctions d’état civil : enregistrement des mariages, naissances et décès ... • les fonctions électorales : organisation des élections, révision des listes électorales ... • l’action sociale : gestion des garderies, crèches, foyers de personnes âgées • l’enseignement : école primaire (construction, entretien et équipement) • l’entretien de la voirie communale • l’aménagement : logement social, zones d’activités, assainissement, protection des sites

... • la protection de l’ordre public grâce aux pouvoirs de police du maire.

- Les compétences décentralisées dont notamment :• l’urbanisme : délivrance des permis de construire, schéma de cohérence territoriale pour

l’aménagement et le développement durable de la ville• l’enseignement : toutes les écoles publiques (construction, extension, réparations, équi-

pement et fonctionnement)• l’action économique : financement des aides directes aux entreprises et possibilité de

mettre en place des régimes d’aides propres (avec l’accord de la région)• les ports de plaisance et les aérodromes : création, aménagement et exploitation des

ports de plaisances, de commerce et de pêche• le logement : définition d’un programme local de l’habitat qui fixe pour au moins six ans

les objectifs et les principes d’une politique pour répondre aux besoins en loge-ment et favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale et allocations pour les logements étudiants et so-ciaux

• l’action sociale : centres communaux d’action sociale (complémentaire à l’action des dé-partements) pour analyser les besoins sociaux et intervenir dans les demandes d’aides sociales (aide médicale par exemple)

• la culture : bibliothèques de prêts, musées, conservatoires municipaux, organisation et financement de l’enseignement artistique initial.

Page 9: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

9

- Sa communication :Aujourd’hui les communes doivent communiquer à propos des décisions prises par le conseil

municipal. La CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs), impose l’affichage de ces décisions en mairie.

Néanmoins de nouveaux besoins se font sentir et font que les mairies communiquent beau-coup plus que le minimum imposé. On remarque ainsi que toutes les communes, même les plus petites mettent en place un service de communication, ou sous-traite cette activité. En effet, pour « survivre », elles doivent attirer les entreprises en renvoyant l’image d’une ville économi-quement attrayante et dynamique et créer ou renforcer les liens entre les habitants, et entres les habitants et les structures communales. Cette dernière demande est notamment très présente dans les quartiers en difficulté ou l’on essaie d’installer une communication de proximité, de par des visites ou encore des réunions, ce qui correspond à l’idéologie de démocratie directe décrite par Tocqueville.

- Législation :Cette réglementation est déterminée, en particulier, par l’article L. 52-1 du code électoral.

Celui-ci prévoit deux cas de figure, l’un concernant la publicité commerciale, l’autre la promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion locale, en les enfermant dans des délais différents.

- La période de trois mois avant des élections : la prohibition de la publicité commerciale :« pendant les trois mois précédant le premier jour du mois d’une élection et jusqu’à la date

du tour de scrutin où celle-ci est acquise, l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite ».

- La période de six mois : l’interdiction de la promotion publicitaire : « à compter du premier jour du sixième mois précédant le mois au cours duquel il doit être

procédé à des élections générales, aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités inté-ressées par le scrutin. Sans préjudice des dispositions du présent chapitre, cette interdiction ne s’applique pas à la présentation, par un candidat ou pour son compte, dans le cadre de l’organi-sation de sa campagne, du bilan de la gestion des mandats qu’il détient ou qu’il a détenus. Les dépenses afférentes sont soumises aux dispositions relatives au financement et au plafonnement des dépenses électorales contenues au chapitre V bis du présent titre ».

- Concernant les écrits :

• Le bulletin municipal :Aucune disposition n’interdit à la commune d’informer ses administrés au travers de ses bulle-

tins, magazines ou lettres du maire, dès lors qu’il ne s’agit que d’information : « La distribution aux habitants d’une commune d’un bulletin municipal d’information qui ne contient aucune al-lusion à la campagne électorale ne saurait être regardée comme ayant été faite en violation des prescriptions du code électoral » (CC, 25 novembre 1988, Loir-et-Cher). Mais, le bulletin ne doit pas contenir de mises en valeur des réalisations de la commune.

Plusieurs principes doivent être respectés :- antériorité. Il n’est pas possible de créer un bulletin municipal dans les six mois précédant

le mois des élections. De même, si la publication de numéros spéciaux n’existait pas avant cette date, il n’y a aucune raison d’en mettre en place à l’ap-proche des municipales ;

- régularité : la périodicité ne doit pas être modifiée ;- identité de la forme et du support : ne pas changer la pagination, la charte gra-phique, les

rubriques, la couverture ou l’aspect visuel du bulletin. Le tirage et le coût doivent également être les mêmes ;

- sobriété : dépersonnaliser le support de communication, préférer les formules «le conseil municipal» ou «la commune» à celles comme «le maire» ou «la municipalité», limiter les photos

Page 10: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

10

de personnes, éviter d’utiliser le bulletin municipal pour faire état de sa candidature éventuelle, même si les autres candidats peuvent en bénéficier dans les mêmes conditions.

• Éditoriaux et tribunes :- La loi n’interdit pas l’éditorial du bulletin en période électorale. Le maire, dès lors que la

pratique est bien instituée, peut continuer à écrire et signer des éditoriaux, même accompagnés de sa photo. En revanche, il faudra être, plus encore que d’ordinaire, très attentif au contenu de l’éditorial qui devra être très neutre. Si le maire préfère suspendre l’éditorial pendant la période électorale, mieux vaut expliquer les raisons de cette suspension.

- Pour les tribunes existant dans certains bulletins municipaux ceux qui utilisent cet espace d’expression doivent s’engager à ne pas mettre en valeur l’action des élus ni les réalisations ou la gestion de la collectivité. La suppression des tribunes libres devrait avoir pour corollaire la sup-pression de l’éditorial du maire.

- Pour les colonnes ouvertes aux associations locales, l’information pure sur l’activité asso-ciative en matière sociale, culturelle ou sportive de tel ou tel type de structure ne pose pas pro-blème. Mais le bulletin ne doit pas être un prétexte pour laisser les associations faire l’éloge d’une réalisation.

• Le bulletin intercommunal :Il constitue un support de communication institutionnel car il est pris en charge par un établis-

sement public de coopération intercommunale (EPCI), donc une personne morale de droit public. Cette personne morale, par l’intermédiaire de ses bulletins, ne doit pas mettre en valeur telle ou telle personne, ni la réalisation de telle ou telle commune, à compter du premier jour du sixième mois précédant le mois du scrutin.

Il est ni dans l’intérêt d’un candidat d’y figurer (sanction pénales), ni dans l’intérêt de l’EPCI et donc de son président de pérenniser cette pratique, car il pourrait également être sanctionné.

• Les livres :La publication d’un ouvrage ne saurait en principe être regardée comme une action de pro-

pagande du seul fait que son auteur est candidat à une élection. Il en va différemment si les moyens pour diffuser cet ouvrage excèdent par leur nature ou leur ampleur, la promotion habi-tuelle d’œuvres de même nature dans le dessein de promouvoir auprès des électeurs l’image de ce candidat (CC, 21 octobre 1993, Paris XVIIIème).

• Les lettres et tracts :En principe interdits, le juge retient difficilement l’atteinte à la sincérité du scrutin au seul

motif d’une distribution de tracts. Il prend en compte l’écart de voix, l’ampleur de la diffusion, le caractère diffamatoire des propos diffusés, la possibilité pour l’adversaire d’y répondre, la faute équivalente de l’adversaire etc.

• Le bilan de mandat :Ainsi que cela a été précisé plus haut, l’article 23 de la loi du 3 janvier 2001 a modifié l’article

L 52-1 du code électoral qui, dans son second alinéa, interdit toute campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité, dans les six mois qui précèdent des élections générales, sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin. Cette mesure a été voulue, à l’origine, afin d’éviter qu’un candidat sortant ne fasse usage des moyens de la collectivité, dont il est élu, pour promouvoir son bilan, quelques mois seulement avant l’élection. La jurisprudence en faisait une interprétation restrictive. Ainsi dans l’arrêt du 2 octobre 1996, commune de Bassens, le Conseil d’État a estimé que la diffusion d’une plaquette, qui valorisait les réalisations et la gestion d’une commune, était contraire à cet article du code électoral, bien qu’elle ait été financée, non par la commune, mais par la participation individuelle d’élus sortants et de sympathisants. La nouvelle rédaction de l’article L 52-1 du code électoral autorise désormais la présentation, par un candidat ou pour son compte, dans le cadre de l’organisation de sa cam-pagne du bilan de la gestion des mandats qu’il détient ou qu’il a détenus.

Page 11: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

11• La communication publique :

- Son rôle :Elle vise à créer des attitudes et des comportements positifs à l’égard de causes d’intérêt gé-

néral, tels que l’emploi, l’environnement, la santé, la sécurité, la culture, …

- Les annonceurs :Elle est couramment utilisée par les ministères et corps constitués (Assemblée Nationale et

Sénat, Service d’Information du Gouvernement, organismes publics), les collectivités locales et territoriales (communes, régions et départements) ainsi que les associations et ONG.

- Les différents types de campagnes :La communication sociale est utilisée pour trois grands types de campagnes (sans compter la

communication interne au sein même des services) :• Les campagnes d’information. Elles servent à expliquer et rappeler les droits et devoirs

des citoyens concernant l’administration, l’économie ou la société.• Les campagnes de promotion. Elles servent à promouvoir des organismes ou des ser-vices

et ainsi à les faire connaitre ou à valoriser leur image.• Les campagnes d’intérêt général. Elles sont faites sous la responsabilité d’un ministère

ou d’une administration afin de modifier le comportement des citoyens concernant leur sécurité, leur santé, leurs comportements sociaux, la défense de l’environnement ou en-core leurs comportements économiques. On y inclue les campagnes de collecte de fonds menées par les associations et les ONG.

- La démarche : La mise en place d’une communication sociale se fait selon une dé-marche identique aux

autres formes de communication, cependant des particularités existent dans chacune des étapes. De plus, étant donné qu’elle est généralement financée par les contribuables, plusieurs contraintes existent : l’appel d’offre est souvent obligatoire pour trouver un prestataire, les cam-pagnes ne doivent pas être abondantes afin que la presse ne dénonce pas de « gaspillage des ressources », …

Les différentes étapes de la démarche sont :

• Les objectifs : Ils sont conatifs (le but est de faire réagir les individus, de les faire s’inter-roger sur leurs comportements et ainsi de les modifier pour les améliorer), ce qui néces-site la possibilité d’une interactivité entre l’émetteur et le récepteur (contrairement à la communication de masse) ; cognitifs (le but peut être de faire connaitre les associations car leur efficacité dépend sou-vent de leur notoriété), il est absolument nécessaire que l’émetteur soit parfaitement informé de l’activité du communiquant pour que celle-ci soit considérée comme légitime ; et enfin, ils sont affectifs (le but est de créer une identité et une image à l’organisme ou à l’association afin de favoriser l’adhésion en s’appuyant sur une culture et des valeurs communes).

• Les cibles : La cible générale est l’individu en tant que citoyen. Néanmoins pour que la communication reste efficace il ne faut pas que la cible soit trop large, d’où la définition

Page 12: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

12

d’autres cibles plus limitées parfois utilisées : les administrés, les publics externes, les membres actifs, les sponsors, les mécènes ou encore les élus.

• Le message : Il s’agit de l’élément fondamental de la communication : il doit à la fois mobi-liser et agir sur les comportements. Il est parfois négatif, basé sur la peur ou la provocaion, contrairement à la communication commerciale qui est en faveur d’un produit. Néan-moins la peur doit toujours être utilisée avec prudence car elle peut heurter les individus et ainsi provoquer l’inverse de l’effet escompté.

• Le ton : Il faut éviter que le message soit trop moralisateur ou autoritaire pour ne pas faire fuir la cible. De nombreux tons sont aujourd’hui exploités comme le spectaculaire, l’humour ou encore la dérision qui permettent de s’affranchir des tabous autour des sujets abordés tels que la misère humaine, la mort, l’homosexualité, …

• L’accroche : Elle doit être percutante, courte et répétée le plus souvent possible. Certaines accroches issues de communications sociales connaissent aujourd’hui encore une grande notoriété : « Un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts » ou encore « La vue c’est la vie ».

- Les moyens : • Les moyens utilisés sont les mêmes que pour toute communication :• Les Médias comme la télévision qui assure un impact important, la radio qui permet de

toucher l’auditeur dans des conditions favorables (trajets en voiture …), la presse qui per-met de toucher des cibles très précises ou encore internet.

• L’édition très utilisée sous forme de dépliants ou de brochures, qui permet de satisfaire largement les besoins en information.

• Les événements et les relations publiques et de presse. On peut prendre les exemples très connus du Téléthon, du Sidaction ou encore de la tournée des enfoirés.

• La mercatique directe qui permet un contact personnalisé avec les cibles visées. Elle est souvent utilisée pour trouver de nouveaux donateurs ou pour fidéliser les anciens.

• Les foires et salons : Ils sont utilisés par les administrations et collectivités territoriales dans le but d’informer les publics larges.

• Internet par la création d’un site web permettant de suivre l’activité d’une association ou d’une collectivité en temps réel.

- La législation: • Loi du 15/01/1990 concernant le financement des campagnes électorales et la trans-pa-

rence de la vie publique : Aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations et de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin, dans une période de six mois précédant les dites élections. Cette loi réglemente le financement des campagnes et plafonne le montant des dépenses engagées par les candidats.

• Code des marchés publics (décret du 7 janvier 2004) : Les appels d’offres sont désor-mais obligatoires à partir de 150 000 euros pour l’Etat et de 230 000 euros pour les collectivi-tés terri-toriales (et non plus 90 000 euros comme auparavant). L’acheteur pourra égale-ment, selon les cas, définir lui-même les modalités de mise en concurrence et ne plus être contraint de choisir entre le gré à gré ou l’appel d’offres traditionnel.

Page 13: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

13• La communication politique :

- En général :La communication politique peut se définir au sens strict comme un moteur d’adhésion et de

gouvernance au sein de l’agora. Désignant depuis l’antiquité un lieu public exclusivement maté-riel où se tenaient le commerce et les échanges d’idées, l’agora est aujourd’hui un espace public dématérialisé (médias), ou un lieu de rencontre(s) occasionnelle(s) (conférences, événements, cafés, porte-à-porte …). La communication politique implique donc une entrée en relation, ver-bale et non-verbale. Ces deux éléments sont moteurs de pouvoir et de décodage, largement utili-sés en techniques de négociation pour mieux comprendre les comportements, lire les intentions ou faire passer un message ou une idée politique.

Aujourd’hui les hommes politiques ont obligation de parfaitement maitriser les codes de ce langage pour créer l’adhésion et l’empathie. Un homme politique ne maitrisant pas la commu-nication (ou n’ayant pas de conseiller spécialisé dans ce domaine) ne pourra jamais réaliser ses objectifs. Alors qu’au contraire, un politique qui sait parfaitement utiliser tous les codes de com-munication et de démagogie peut aisément atteindre le pouvoir sans pour autant partager la même idéologie que ses électeurs. Chaque mot entraîne une responsabilité, mais aussi, chaque projet politique ne pourra exister qu’à travers des mots.

- Au niveau local :Beaucoup n’en ont pas réellement conscience, mais la communication politique tient égale-

ment une place importante au niveau des collectivités locales.

En effet, les demandes de socialisation et d’intégration à la vie locale connaissent aujourd’hui une très forte croissance.

La communication locale construit de par son discours, basé sur des codes communs, la col-lectivité en expliquant ses enjeux, permettant l’adhésion aux projets publics. Les techniques uti-lisées sont les techniques communicationnelles mais les objectifs de la communication politique diffèrent : elle vise à favoriser l’adhésion de ceux qui vivent et/ou circulent dans l’espace de la collectivité et également à assurer la pérennité des choix politiques et la réélection des respon-sables locaux.

Aujourd’hui les élus locaux ont vu leur responsabilité, notamment financière, croître consi-dérablement avec les lois d’aménagement du territoire et de décentralisation. Cette notion de responsabilité financière accrue unit les politiques et les citoyens et donne de l’importance aux discours politiques locaux. En effet, la décentralisation implique de développer une image interne et externe, de légitimer les élus et leurs actions pour leur donner plus de poids, … Il faut que cette image corresponde au plus près de la représentation explicitement construite par la collectivité et qu’elle soit en cohérence avec l’image interne et avec les publics et les espaces visés.

De plus, le développement de la communication politique dans les collectivités favorise large-ment la démocratie locale : le citoyen qui a les moyens de connaitre et de juger les objectifs poli-tiques de ses élus devient un citoyen-acteur. C’est pour cela que les élus font appel à la raison des administrés dans leur discours. Ils deviennent alors crédibles et donc légitimes.

Au niveau des communes, la fonction qui connait un grand essor est celle du maire : elle se « présidentialise ». En effet, il est généralement le politique le plus connu par les administrés, le premier interlocuteur et le premier responsable.

Page 14: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

14

- La communication politique dans le « Vivre à Givors » :Si on interroge les journalistes du magazine municipal à ce sujet, ils répondent : « On trouve

toujours un aspect politique dans nos articles. ». En effet, les élus, comme le maire, y tiennent une place très importante et sont souvent interrogés. Ils peuvent ainsi faire passer leurs messages à travers le mensuel qui est toujours très lu. Plusieurs rubriques sont dédiées aux politiques : « la question au maire », « l’expression des groupes », « la vie municipale », « le conseil municipal », … En plus de cela on retrouve souvent des interviews d’élus dans les différents articles, ou même parfois des suppléments entièrement dédié à la politique comme celui de mai 2011 : « Les rendez-vous de la ville ». Le tout doit toujours être relu et validé avant publication par le maire.

sources : www.vie-publique.fr ; www.wikipédia.org; www.insee.fr ; Projets de communication

Page 15: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

15Mon projet

J’ai décidé de prendre comme projet principal la communication intramuros d’une commune. Je vais ainsi essayer de comprendre les problèmes qu’il existe en terme de communication et quelles réponses y apporte la commune.

Comment communique une commune pour ses habitants ?

BILAN-DIAGNOSTIC

Le bilan diagnostic ne peut pas être traité exactement comme dans le cas d’une communica-tion commerciale pour la simple raison qu’il n’y a pas de produit à vendre. On considèrera donc que ce que veut « vendre » la commune, c’est la ville, dans le but de créer un sentiment de fierté et d’appartenance à ses habitants. On verra également comment procède la commune pour ré-pondre à ses objectifs sociaux. Je traiterai le plan de communication en attribuant à chaque point traité son équivalent dans ce contexte de communication particulier :

L’environnement Le Grand LyonL’annonceur La commune de GivorsLe produit La ville de GivorsLe marché et la concurrence La communication des villes voisinesLa demande Les givordinsLa communication antérieure La communication antérieure de Givors

On n’abordera pas la communication à l’attention de l’extérieur visant à rendre la ville attrac-tive pour les acteurs économiques, qui est tout de même importante, mais qui n’est ici pas traitée par le service communication.

Page 16: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

16• Le Grand Lyon :

- Pourquoi a-t-on créé le Grand Lyon ? :Après la loi du 31 décembre 1966 à propos des communautés urbaines, la France, qui est le

premier pays d’Europe en nombre de communes (36 000), veut remédier au décalage qu’il existe entre les structures administratives et la réalité géographique des agglomérations. Cette initia-tive permet de gérer les services publics de façon solidaire et donc plus conséquente en terme de développement urbain pour pouvoir répondre aux besoins de tous de façon durable. C’est de ce projet qu’est né le Grand Lyon ainsi que 3 autres communautés urbaines (Lille, Bordeaux et Strasbourg). Aujourd’hui dix autres communautés ont vu le jour de façon volontaire (Alençon, Arras, Brest, Cherbourg, Dunkerque, Le Creusot-Montceau-les-Mines, Le Mans, Nancy, Marseille et Nantes).

- Aujourd’hui, le Grand Lyon, que représente-t-il ? :Aujourd’hui le Grand Lyon regroupe 58 communes aux profils très différents et s’étend sur 51

500 hectares au cœur de la région Rhône-Alpes (16% du territoire du département) pour plus de 1 300 000 habitants (80% de la population du département).

Ses communes partagent des moyens communs dans trois grands domaines : l’urbanisme et l’habitat, les services urbains (propreté, eau, voirie) et l’économie.

Le Grand Lyon profite de la dynamique de sa position géographique au cœur de l’Europe et de ses échanges, ainsi que de la diversité de son patrimoine et de ses activités : on y trouve de l’art, de l’industrie, des villes et des campagnes, des villes historiques et des villes modernes … C’est d’ailleurs une des régions motrices dans le secteur de l’information et de la communication.

- Quels sont ses principaux projets pour l’avenir de la com-munauté urbaine ? :

Le Grand Lyon met en place de grands projets concernant tous ses membres à moyen ou à long termes. On peut par exemple citer la mise en place de l’Agenda 21 mettant en place des projets phares dans le domaine du développement durable pour répondre à la crise écologique qui touche la région ou encore la démarche Millénaire3 qui tend à développer la communauté dans l’objectif qu’elle réponde de façon optimale à toutes les attentes de ses habitants. Les ob-jectifs sont aujourd’hui de renforcer le tissu économique, industriel et innovant pour amplifier les filières d’excellence high-tech afin d’être davantage attractive vis-à-vis des régions et pays extérieurs.

Tous ces projets sont favorisés par la mise en place d’une démocratie participative per-mettant aux citoyens de s’impliquer directement dans la vie de la communauté. Cette démarche est très importante et la concertation des différents avis est prise en compte car on reconnait au citoyen une qualité « d’expertise d’usage ». Ce projet permettra au Grand Lyon d’établir un com-promis entre la démocratie représentative, qui est aujourd’hui la réalité française, et l’idéal de démocratie directe, impossible à mettre en oeuvre à grande échelle mais qui connut son apogée dans l’Antiquité Athènienne.

Page 17: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

17

- Comment le Grand Lyon est-il administré ? :Quant à l’administration du Grand Lyon, elle se fait au sein d’un Conseil de communauté com-

posé de 156 membres, désignés pour 6 ans, élus au sein des conseils municipaux des communes adhérentes. Chaque commune dispose d’au moins un siège, selon l’importance de sa population elle peut s’en voir attribuer plus. L’élection est donc indirecte pour le citoyens.

Le conseil se réunit environ dix fois par an lors de séances publiques où sont examinés à chaque fois une centaine de dossiers. Chaque décision est prise par le conseil par délibération à la majorité. Certaines décisions peuvent également être déléguées par le conseil à son président et aux 40 vice-présidents qui sont élus par l’assemblée communautaire. Chaque vice-président à la responsabilité d’un domaine précis, il s’agit par exemples des déplacements urbains, des finances, du patrimoine, …

- Quels sont ses domaines de compétences ? :- Les services au quotidien : ils comprennent la voirie, la distri-

bution d’eau potable et assainissement, collecte et traitement des or-dures ménagères, déplacements et stationnement, …

- L’urbanisme et l’habitat : il s’agit de l’élaboration de documents d’urbanisme, des logements sociaux, espaces publics, grands équipe-ments d’agglomération, …

- L’eau : son rôle est de gérer le circuit de l’eau dans l’agglomé-ration, d’assurer la distribution, de réaliser l’assainissement de l’eau, … Quant à la gestion des installations de production et de distribution de l’eau potable, elle a été confiée par le Grand Lyon a deux fermiers : la compagnie générale des eaux (CGE – Veolia Environnement) sur 3 000 km de réseau et la société de distribution d’eau intercommunales (SDEI) sur 500 km.

- L’économie : elle comprend le schéma de développement économique du territoire, les sites technopolitains, l’implantation des entreprises, les réserves foncières, …

- La voirie : il s’agit de l’entretien et l’aménagement du patrimoine viaire, l’entretien des différents patrimoines des villes, la signalisation et la gestion des trafics, l’amélioration de la sécu-rité routière, la mise aux normes des équipements, …

- Les arbres : l’agglomération compte 66 000 arbres d’alignements qui sont gérer par le grand Lyon. Ils doivent être suivis en permanence et ont leur fiche d’identité comprenant l’âge, l’état sanitaire, … En 2004, 75% des arbres sont dans un état de santé satisfaisant.

- La propreté : la gestion des déchets et le nettoiement des espaces publics.

- Quelle est la place de Givors dans le Grand Lyon ? :En janvier 2007, la ville de Givors est entrée dans le Grand Lyon. Cette adhésion, la première

depuis 40 ans, constitue un événement historique pour l’avenir de ce territoire et de ses habi-tants.

En effet, cette adhésion permet aux givordins de bénéficier des moyens financiers et humains de la communauté urbaine dans de nombreux domaines et elle permettra au Grand Lyon de ren-forcer son essor et son rayonnement.

Givors, ainsi que la commune voisine, Grigny, sont des cas exceptionnels : les villes sont excen-trées du territoire géographique du Grand Lyon. Cela nous montre que l’adhésion à la commu-nauté est une décision politique et stratégique qu’on décide d’adopter par idéologie. On peut par exemple parler du cas de Brignais, très proche de Lyon, qui refuse de faire partie du Grand Lyon afin de garder une autonomie dans ses décisions et sa gestion.

ANNEXE Apages 12 et 13

Page 18: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

18

La communauté urbaine a prévu l’aménagement de plusieurs voiries et espaces publics de Givors tels que la promenade Maurice Thorez, les rues Longarini et Denfert-Rochereau ainsi que la place de la Liberté.

Page 19: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

19• La ville de Givors :

La ville de Givors compte aujourd’hui plus de 20 000 habitants. Elle est située dans la région Rhône-Alpes à mi-chemin entre les deux grandes villes, Lyon et Saint Etienne, ce qui lui permet d’avoir un rôle important de carrefour dans les échanges commerciaux de ces deux villes.

La ville de Givors, en plus de faire partie du Grand Lyon, compte parmi les 9 villes du canton de Givors. Un canton est une subdivision territoriale qui ont été crée par la même loi qui régit les départements. Chaque canton a un conseillé général, pour le canton de Givors, c’est Martial Passi, maire de Givors.

Enfin, la ville coopère ou est jumelée avec six villes de pays étranger (en Algérie, Allemagne, Biélorussie, Italie et au Portugal).

- Historique de la ville :

Epoque Romaine Givors est situé sur la voie antique de Lyon à Vienne

1830 Création de la ligne de chemin de fer St Etienne Lyon (1e ligne créée en France)

1837Construction d’un pont entre Chasse-sur-Rhône et Givors, construction de l’église et de l’hôtel de ville

1954 Extension vers le nord de la partie urbaine

1970 Création de l’A47 (Givors St Etienne) et d’un nouveau pont sur le Rhône

1970-1975 Création du nouveau quartier des Vernes

1974-1980 Création du quartier « les Etoiles » au centre-ville

1982 Mise en service de l’échangeur autoroutier A7-A47

1999 Lancement du projet de ville 2000-20102006 Réaménagement du centre-ville2007 Entrée de Givors dans le Grand Lyon

Vue aérienne de Givors

Page 20: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

20

- Son patrimoine :Au fil des ans, Givors a su se distinguer grâce à un patrimoine industriel, historique et naturel

très pointu. Givors est également une ville ayant des monuments et des richesses artistiques. Elle comporte 3 monuments commémoratifs répartit dans la ville, de nombreuses architec-

tures contemporaines comme les immeubles « les Etoiles » de Jean Renaudie et les immeubles d’habitation conçus par Eric Dubosc et Marc Landowski. On compte 19 sculptures au sein de la ville dont La vierge de Cras, statue monumentale représentant la vierge Marie, en fonte. Givors possède encore bien d’autres monuments et objets immobiliers que l’on peut retrouver soit sur le site Internet soit aux archives de la ville.

- Ses activités :• Givors 2 Vallées :

« Givors 2 vallées » est le 5e pôle commercial de l’agglomération lyonnaise, qui jouit dé-sormais d’un accès direct grâce à la mise en place du nouvel échangeur de l’A47.

Mais, « Givors 2 Vallées » se veut plus qu’un centre commercial. Il veut vivre avec les ha-bitants du territoire et être le théâtre d’animations tout au long de l’année. Partenaire de l’ITEP, l’Institut Educatif Thérapeutique et Pédagogique, le centre commercial expose en photos les dif-férentes missions menées par les jeunes : nettoyage des berges du Gier ou voyage humanitaire à Ouakam (Sénégal).

Plus ludique, Givors propose la découverte du hockey sur glace avec la participation des Lions du Lyon Hockey Club. Enfin, le centre commercial ne manque jamais le rendez-vous du Té-léthon.

• Création d’un pôle automobile :

Givors Développement contribue au développement territorial, en concertation avec les acteurs économiques locaux. Après 5 ans de travaux de dépollution et d’aménagements, les ter-rains de la ZAC VMC ont été vendus auprès des concessionnaires. Un pôle automobile va ainsi voir le jour, première étape de requalification de ce site. Ce village automobile, regroupant cinq concessionnaires, un centre véhicules d’occasion et un contrôle technique, sera ouvert au public au court de cette année.

• Animation de la ville :

Givors sait vivre au rythme de temps forts, d’événements festifs, gratuits et ouverts à tous. À l’occasion de Fêt’art, en mai, l’espace public se transforme en immense scène musicale et colorée, qui met les arts dans tous leurs états. La fête de la ville, en juin, met en avant les acteurs locaux avec de multiples animations musicales et sportives. On compte aussi les fêtes plus tradi-tionnelles : la fête de la musique, la fête nationale, le 8 décembre, …

Page 21: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

21

Néanmoins, Givors est une ville excentrée par rapport à Lyon, souvent considérée comme une banlieue, la ville est populaire et souffre de cette image. Certains de ses quartiers sont notam-ment en difficulté, celui des Vernes tout particulièrement.

• La commune de Givors :

Il faut différencier la ville (territoire et acteurs) de la commune (ad-ministration).

- Ses projets et travaux :- Création d’un pôle petite enfance (200 000 euros)- Création d’un pôle culturel Moulin Moiroud (150 000 euros)- Maison des sports (270 000 euros)- Terrains synthétiques dans les quartiers (210 000 euros)- Développement du centre hospitalier avec le démarrage d’un nouveau bâtiment méde-

cine et d’un nouveau pôle de gériatrie (projet en cours)- 3 000 m² de bureaux et commerces en face de la gare, livrés en 2012 (projet en cours)- Développement du pôle économique Rhône-Gier qui est en cours de construction et qui

pourra bientôt accueillir une douzaine de concessionnaires et ainsi créer des emplois.

- Son budget :Le budget de la ville pour 2011 est principalement défini par trois grands axes : « contenir les

dépenses de fonctionnement avec une augmentation maîtrisée de 1,5%, poursuivre l’important pro-gramme d’investissement de 7 millions par an sans alourdir la dette, et continuer la baisse des taux communaux engagée en 2004. »

ANNEXE Apages 10 et 11

ANNEXE Apages 8 et 9

Page 22: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

22

- Son organisation :La ville est divisée en 10 quartiers : le quartier de Bans, du Canal, du Centre Ville, de la Frey-

dière, des Hauts de Givors, de Montrond le bas, des Plaines/Varissan, du plateau de Montrond, de St Martin de Cornas et des Vernes. Chaque quartier compte deux élus qui vont représenter les habitants à la mairie lors des prises de décision.

De plus, Givors a mis en place depuis peu un système de démocratie participative qui fonc-tionne assez bien. Pour cela, chaque quartier donne un « rendez-vous de la ville » où tous les habitants peuvent faire le point avec les élus, déterminer leurs besoins et choisir les réalisations à mettre en place. Ce système réunit, depuis sa création en 1997, de nombreux citoyens impliqués qui se rencontrent en début de chaque année. Chaque quartier nomme également des « habi-tants ressources » qui sont bénévoles et volontaires, et qui, lors de réunions, représentent leur quartier pour faire des propositions et des constats. A cela on peut ajouter les plus traditionnels conseils et comités de quartier qui ont lieu assez régulièrement.

ANNEXE Apages 14 à 33

Page 23: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

23• La mairie de Givors :

La mairie est le lieu où les affaires communes sont administrées. Elle représente pour les usa-gers la proximité avec l’administration des collectivités territoriales.

Elle est représentée et dirigée par un maire, à Givors il s’agit de Martial Passi, qui a pour mis-sions de gérer le budget de la ville et de représenter le pouvoir exécutif en son sein.

La mairie de Givors se situe place Camille Vallin, son activité principale est l’administration. Elle est dirigée par le premier magistrat de la ville, le maire : Martial Passi, qui est l’exécutant des décisions du conseil municipal qui l’a élit. Elle est découpée en plusieurs services distincts parmi lesquels figure la direction du service communication. Ces services sont regroupés sous la direc-tion d’un secrétaire général qui régule la vie des services et de leurs personnels.

Ci-dessous, la présentation de son organisation détaillée sous la forme d’un organigramme :

Conseil local de la sécurité et de prévention contre la délinquance

Instance plénière

- Maire président du CLSPD + 2 élus Givors- Préfet délégué à la sécurité et la défense. + représentant du préfet- Procureur de la République- Acteurs professionnels siégeant dans le CLSPD

Comité de direction Prévention Sécurité.

- Adjoint au Maire chargé à la Politique de la Ville et la Démocratie Participative.- Adjoint en charge de la sécurité- Directeur général adjoint des services.- Coordinatrice Municipale de Sécurité.- Coordinatrice du C.L.S.P.D.

Page 24: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

24

Commission sécurité Transport :

Acteurs, représen-tants :- C L S P D. service politique de la ville.- Police municipale, DSVA,- Police Natio-nale, KEOLIS TCL- SNCF - Délégué du Préfet C.U.C.S.

Commission « accès au droit » :

Acteurs, représentants :- C L S P D. service poli-tique de la ville- Maison de la Justice et du Droit- Le Mas-Info Victimes.- Police Nationale.- Délégué du Préfet C.U.C.S.

Commission jeunesse :

Acteurs, représentants :- C L S P D. service poli-tique de la ville- Mission Jeunesse de la ville de Givors.- Direction des Sports et vie Associative.- Projet Educatif Local- M.J.C- Centres Sociaux.- P.I.J- Associations de pré-vention ADSEA, ANPAA, FRANCA- Délégué du Préfet C.U.C.S.- Conseiller Etat ACSE

Commission tranquil-lité et cadre de vie :

Acteurs, représen-tants :- C L S P D. service politique de la ville- Maison de la Justice et du Droit.- OPAC du Rhône- Alliade Habitat- IRA. 3f- Police Nationale.- Délégué du Préfet C.U.C.S.- Mission Démocratie Participative M.D.R (C.G69)

- Martial Passi en quelques mots :Martial Passi, né à Givors en 1957, est devenu maire de Givors en 1993, après avoir été adjoint

de l’ancien maire, et enchaine depuis les man-dats. Il est également Conseiller Général du canton de Givors depuis 1998, vice-président du Grand Lyon depuis 2007 et président de la Fédération des Entreprises Publiques Locales depuis 2008. Enfin, il est un membre actif du Parti Communiste Français.

Martial Passi

Page 25: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

25• Le service communication :

L’objectif de ce service est d’informer les habitants de la Ville et de communiquer sur les évé-nements importants de Givors. Ainsi, ce service se doit d’être continuellement en relation avec les autres services de la mairie ainsi que ses partenaires institutionnels et associatifs, afin de mener à bien les missions. Ses bureaux son situés en dehors du bâtiment même de la mairie ce qui lui permet de garder une certaine autonomie. Son budget représente environ 5% du budget total de la mairie.

- Sur quoi travaille le service communication ? :- Le site Internet est géré par le

personnel de la communication. C’est lui qui met en ligne toutes les informations nécessaires aux publics. La personne qui gère ce site est en relation avec tous les autres membres afin de mener une veille informationnelle très pointue. En 2010, le site de la ville a été entièrement renouvelé : tous les menus ont été re-pensés et les illustrations améliorées.

- Le magazine « Vivre à Givors » est le magazine mensuel de la ville. Il permet d’être informé sur l’actualité de la ville, tant sur les animations prévues que sur les travaux, et d’avoir des infor-mations complémentaires (numéro de téléphone, garde médicale …). Les sujets sont déterminés un mois à l’avance afin de permettre aux journalistes de préparer leurs articles et leurs interviews

et d’être au courant des événements à venir. Des réunions de service ont lieu afin de per-mettre aux journalistes de faire le point avec le directeur qui est aussi le rédacteur en chef. La pagination du magazine est éditée afin de faciliter le travail et de pouvoir discuter d’éventuelles modifications avec le directeur. Le photographe est aussi présent pour qu’il prenne connaissance des sujets sur lesquels il devra travailler.

- Le service communication a également à sa charge la couverture des différents événe-ments qui animent la ville tout au long de l’année. On peut par exemples citer les Nuits Mo-zaïques, le marché équitable, le marché Nocturne, la fête de la ville, fêt’art, …

ANNEXE B,C et D

Page 26: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes
Page 27: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

27• Les Givordins :

Ils sont 20 000, vivent généralement à Givors depuis leur enfance, mais qui sont-ils, comment pensent-ils, … ? Ce sont les questions auxquelles il est impératif de répondre quand on veut s’adresser à eux et les atteindre de part nos démarches. Le problème étant que les habitants de Givors sont loin d’être un ensemble homogène, même si c’est en cela que réside leur richesse, la communication est obligée de s’adapter parfois aux différents groupes.

- Leurs différences :On retrouve à Givors des personnes d’âge très différent. La population jeune y est tout autant

présente que celle des séniors. Malgré cela, toutes les générations se côtoient au quotidien avec plaisir : le lien intragénérationnel est généralement très présent malgré le développement de l’individualisme que connait notre société.

De plus, grand nombre de personnes sont étrangères, ou ayant des origines étrangères, sou-vent liées à l’immigration. Cela permet de mélanger des cultures qui sont différentes, enrichis-sant les habitants, qui peuvent bénéficier entre autres, des nombreuses activités que proposent les associations étrangères présentes à Givors : turque, portugaise, espagnole, algérienne, tuni-sienne, arménienne, …

Enfin, se rajoute à cela des différences en ce qui concerne les revenus qui peuvent être très différents d’une personne à l’autre, ainsi que des différences de CSP, tout comme de structure des ménages, … Les habitants de Givors reflètent la diversité qui peut exister dans toute notre société d’aujourd’hui.

- Leurs points communs :Malgré ces différences qui existent entre les habitants, il existe des liens forts, notamment liés

à Givors, qui peuvent homogénéiser l’ensemble des givordins.Tout d’abord, de nombreux givordins sont très attachés sentimentalement à leur ville. Ils l’ai-

ment et sont fiers d’y résider. C’est ce qui est ressorti des dialogues que j’ai pu avoir avec eux lors de la réalisation du questionnaire de satisfaction. Généralement cet attachement est dû au fait que grand nombre des habitants de Givors y réside depuis toujours. Ils ont grandi à Givors et ont toute leur famille à Givors. Ils sont ainsi attachés à la ville qui représente leur propre histoire et parcours.

Les givordins ont également un sentiment d’appartenance à leur quartier très fort. En effet, la ville est divisée en 10 quartiers différents qui sont isolés géographiquement les uns des autres. Les habitants des différents quartiers ont tendance à ne pas se mélanger. En étudiant les Nuits Mozaïques, j’ai pu par exemple constater que de nombreuses personnes du quartier des Vernes se sentent plus attachés à leur quartier qu’à leur ville. Généralement, exception faite aux plus grands événements de la ville, tels que Fêt’art ou la Fête de la ville, les givordins ont tendance à se rendre qu’aux événements se déroulant dans leur propre quartier.

Page 28: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

28• La communication des com-

munes voisines

Malgré des objectifs plus ou moins communs, les communes communiquent différemment. On voit apparaître ces différences au niveau de la communication de Givors en comparaison à celle des villes voisines.

En effet, Givors a aujourd’hui un magazine mensuel, « Vivre à Givors », qui est très important et présent dans les mœurs des habitants. L’essentiel de leur communication y est développée, et tous les mois sortent environ 36 pages qu’attendent impatiemment les givordins.

La situation n’est pas la même partout : certaines communes, Venissieux par exemple, ne sortent que deux magazines municipaux par an. Certaines, encore, celles qui publient tous les mois, comme Grigny, ont tendance à avoir un magazine beaucoup moins important en termes de nombre de pages (16 pages à Grigny).

La question que l’on se pose alors est : par quels moyens communiquent-elles ? Il se

trouve qu’elles sont souvent très axées sur les nouvelles technologies. Grigny ou encore Vaux-en-Velin par exemples, misent essentiellement sur l’outil internet. On peut y trouver le site internet de la ville, souvent très développé et mis à jour régulièrement, le blog du maire par lequel il communique directement, un magazine politique en ligne, ainsi que des comptes sur les réseaux sociaux tels que facebook ou twitter.

Pourquoi cela n’est-il pas mis en place à Givors ? Plusieurs explications :Un compte facebook, par exemple, doit être très réactif. Si un habitant pose une question,

il doit impérativement obtenir une réponse dans les deux heures. Or à Givors, il est impossible que cela soit mis en place du fait que chaque publication doit avant être validée par le maire de la ville. C’est pourquoi un site internet est plus adapté : la réponse doit être publiée dans les 48 heures.

Quant au site internet, plusieurs complications apparaissent également dans le cas de Givors : il est géré par le service communication, alors que dans les autres villes c’est le service informa-tique qui l’a à sa charge, de ce fait les deux journalistes n’ont pas le temps d’écrire des articles dif-férents pour le magazine et pour le site. On retrouve donc généralement le contenu du magazine dans le site, contrairement aux autres communes qui misent sur l’interactivité et le mettent à jour à chaque événement dans la ville.

Enfin, concernant les habitants de Givors, la favorisation d’internet au dépit de la communica-tion papier est inenvisageable. Les givordins sont aujourd’hui très attachés à leur magazine qu’ils ne veulent pas voir se modifier profondément. J’ai également pu constater lors de l’enquête de satisfaction que grand nombre des habitants n’ont pas internet. Le changement de moyen de communication ne peut donc pas se faire dans Givors sans avoir des conséquences très négatives.

Page 29: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

29• L’histoire de la communication à

Givors :

Givors, ancienne ville industrielle qui concentre aujourd’hui une population très diversifiée avec des habitants d’origines, de milieux, de sexes et d’âges différents, a depuis longtemps un besoin en communication plus élevé que les autres communes. En effet la communication est le moyen trouvé le plus adapté pour créer une cohésion au sein des habitants et des élus et ainsi mettre en place un climat favorable au développement de la ville.

La communication locale comme enjeux politique et économique, a été très tôt comprise et développée par la commune, faisant ainsi de Givors une des villes les plus axées sur la commu-nication.

En effet, Givors publie régulièrement un magazine municipal depuis 1953, contrairement à d’autres communes qui n’en possèdent un que depuis quelques années. En 1953 il s’agissait de « Lettre de Givors » qui était moins développé que le « Vivre à Givors » que l’on connait au-jourd’hui, mais qui créait déjà un lien important entre les habitants en les tenant au courant des différentes activités de la ville.

Le magazine s’est par la suite fortement développé, se transformant petit à petit en celui que les givordins reçoivent aujourd’hui. Le service communication a également été créé, prenant à sa charge les relations avec les habitants.

Il existait également, à l’époque où les télévisions n’étaient pas démocratisées comme au-ourd’hui, dans le hall de la mairie, un poste devant lequel les habitants de Givors pouvaient se réunir pour s’informer de la vie locale. Une chaîne télévisée avait été créée à cet effet : TV Givors.

Tous ces éléments ainsi mis en place, la communication a joué un rôle important dans le dé-veloppement de la ville. Elle y joue par ailleurs un rôle encore important étant donné que des problèmes subsistent qui peuvent être réglés par le maintien d’une communication importante.

Page 30: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

30• Bilan :

Givors est une ville populaire qui s’attache à trouver la voie d’un nouveau dynamisme, profi-tant de l’essor des collectivités territoriales pour se développer d’un point de vue économique. Toutes les stratégies et politiques suivies sont en faveur de ce dynamisme. Celui-ci est par ailleurs accentué par la communication qui tient un rôle prépondérant dans la vie locale, visant à créer un climat favorable au développement. Ce qui fait la difficulté de son rôle, tout comme la richesse de la ville, c’est la très grande diversité que l’on peut trouver au niveau des givordins entre qui le lien social est parfois difficile à établir.

• Problème de communication :

Comment faire pour que la communication soit efficace et ait un impact favorable sur chacun des habitants créant ainsi un lien social utile au dynamisme de la ville alors que la population givordine est très diversifiée et n’est pas sensible aux mêmes moyens de commu-nication ?

Page 31: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

31STRATÉGIE DE

COMMUNICATION

• Positionnement :

Le positionnement choisi pour la communication de la commune sera : proche des habitants, concerné et dynamique.

Ainsi il sera :- symbolique : par la possibilité d’une interactivité les habitants se sentiront valorisés, im-

portants et indispensables aux yeux de leur commune.

- attractif : l’image d’une ville dynamique fera que les givordins seront fiers de vivre à Gi-vors, assurant ainsi la pérennité de l’image à l’extérieure de la ville.

- distinctif : l’image d’une commune impliquée socialement dans les mœurs de ses habi-tants diffère de l’image de certaines communes qui privilégient l’aspect économique, cherchant à atteindre une autonomie.

- crédible : la communication de Givors qui est très ancienne et toute l’histoire de la ville, anciennement industrielle et très marquée par les courants politiques de gauche, font que les habitants ont tout à fait confiance dans l’implication de la commune.

• Objectifs :

- cognitif : il faut que les gens connaissent les projets de la communes, les décisions poli-tiques et toutes les différentes activités. Il faut maintenir un niveau d’information élevé et donner aux habitants les moyens de comprendre les raisonnements.

- conatif : il faut inciter les gens à participer à la vie de la ville, à s’impliquer dans les diffé-rentes activités et ainsi à créer des liens les uns avec les autres.

- affectif : il faut donner une image positive de la ville, faire en sorte que les habitants ai-ment et soient attachés sentimentalement à Givors, qu’ils en soient fiers.

Page 32: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

32• Cible :

La cible principale reste les givordins dans leur intégralité sans distinction particulière de sexe, d’âge ou de niveau de vie. Ils sont environ 20 000.

Néanmoins, hormis quelques moyens de communication qui resteront globaux, on distin-guera plusieurs groupes dans cette cible pour mettre en place une communication qui soit plus efficace. Pour chaque communication on définira donc un cœur de cible qu’on déterminera selon des critères précis : l’âge, le quartier d’habitation, les origines, le niveau de vie, la profession ou encore le sexe, … Ainsi pour ces communications on pourra appliquer une stratégie adaptée as-surant un impact plus important.

- Leurs motivations : hédoniste (les habitants veulent profiter des moyens mis à leur dis-position pour améliorer leurs conditions de vie et répondre à leurs besoins), oblative (les parents veulent permettre à leurs enfants de grandir dans une ville leur offrant de nombreuses opportu-nités et leur assurer un avenir confortable) et d’auto-expression (les habitants de Givors peuvent être fiers du dynamisme de leur ville).

- Leurs freins : peurs (ils peuvent se sentir trop différents les uns des autres et ne pas avoir envie de créer des liens de peur qu’il n’existe aucune affinité) et inhibitions (les gens peuvent être sensibles aux apriori qu’il peut exister concernant certains quartiers de la ville et ainsi maintenir leur isolement).

Page 33: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

33MOYENS

Maintenant que le problème de communication de la commune de Givors est définit, il convient d’étudier quelles solutions ont été proposées et appliquées, en distinguant celles qui ont fait l’objet de mes missions et celles que j’ai pu observer durant ma période de stage. J’ai fais le choix de développer davantage le projet autour des Nuits Mozaïques car c’est celui sur lequel j’ai le plus travaillé et que j’ai le plus étudié.

• Les Nuits Mozaïques (mission) :

Afin de répondre au problème de l’isolement de certains quartiers, différents événements ont petit à petit été mis en place dans ceux qui étaient concernés afin d’y créer un sentiment d’appar-tenance par les habitants et un lien social entre eux.

C’était par exemple le cas dans le quartier des Vernes où le festival des Nuits Mozaïques s’est créé il y a 14 ans afin de faire que les habitants s’impliquent dans la vie de la commune.

Cette année j’ai eu à ma charge la communication ce festival.

- Présentation du festival :

« C’est une fête aux couleurs de l’amitié et de la fraternité, que les habitants du quartier doi-vent s’approprier pour la faire vivre au fil des ans »

Majid Boussaïd, président de l’association AVEC, 1997, première édition des Nuits Mozaïques

Mises en place par Aïssa Benmessaoud, aujourd’hui collaborateur du maire, ainsi que l’asso-ciation AVEC, en 1997, cela fait 14 ans que toutes les années au mois de juillet, dans le quartier des Vernes de Givors, ont lieu les Nuits Mozaïques.

Il s’agit d’un festival culturel dans lequel on peut trouver spectacles, animations, marchés, concerts, cinéma en plein air, pique-nique … Il permet de mettre en place des échanges au sein même du quartier et de rapprocher les gens, enfants comme adultes, en les incitant à participer activement à la vie associative qui y est très importante.

L’objectif à moyen terme pourrait être de profiter de cette synergie née entre les profession-nels et les habitants du quartier afin de renforcer le lien social et de faire que tous participent à la restructuration des Vernes.

L’organisation se fait par différentes associations auxquelles les habitants des Vernes parti-cipent : A.V.E.C, 1,2,3 Ho Chi Minh, la MJC de Givors, les centres sociaux de Givors, la MOUS, Alliade, IQRA, l’ADSEA, l’APE Jacques Duclos, le tout approuvé et financé par la ville de Givors, l’ACSE, le conseil général du Rhône et de la région Rhône-Alpes.

Page 34: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

34

La quatorzième édition propose un programme encore une fois très diversifié qui assurera sans doute la pérennité du festival :

Vendredi 22 juillet 20h : Pique nique géant puis cinéma plein air « Tout ce qui brille »

Samedi 23 juillet 14h > 18h : Espace jeux, café souvenirs, marché afri-cain, village estival du sport

19h > 20h30 : Repas convivial19h30 > 23h30 : Concerts : show chorégraphique,

Imaz’elia, ZEP (Zone d’Expression Populaire)

- Interview d’Aïssa Benmessaoud :

Aïssa Benmessaoud, collaborateur du maire, celui qui a été à l’initiative des Nuits Mozaïques il y a déjà 14 ans, accepte de nous accorder un peu de son temps pour ré-pondre à nos questions :

- Pourquoi avoir créé les Nuits Mozaïques ?

Aïssa : « L’idée de créer les Nuits Mozaïques vient parce qu’il n’y avait pas de manifestation ou d’activité culturelle qui se déroulait dans le quartier des Vernes. Il y en avait qui se déroulaient sur le centre ville : la fête de la ville, qui aura lieu très prochainement. Et donc sur le quartier des Vernes il y n’y avait pas de manifestation culturelle qui permettait aux habitants de ce quartier de se rassembler autour d’un moment festif. L’idée est donc de créer cet événement qui a pris maintenant de l’ampleur et qui s’est inscrit dans les habitudes et le calendrier des habitants de ce quartier. »

- Qui a été à l’initiative du projet ?

« Ce qui est intéressant dans la création de ce projet, c’est qu’à l’origine, c’était une association locale qui se posait aussi les questions que nous, la ville, on se posait, c’est-à-dire : pourquoi il n’y a pas de manifestation sur ce quartier ? C’est une association qui s’appelle AVEC (Association des Vernes pour l’Entente et la Communication) qui a initié une première fête de quartier avec des activités pour les enfants et un concert le soir. Ensuite la ville a décidé d’accompagner cette petite association pour essayer de consolider le projet et surtout d’aller chercher des financements. J’ac-compagnais personnellement l’association ce qui a permit de développer cette manifestation qui est devenue, d’une fête de quartier, un événement un peu plus important qui s’est appelé « Les Nuits Mozaïques ». »

Martial Passi

Page 35: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

35

- Pourquoi avoir choisi le nom « Nuits Mozaïques » ?

« Le nom des Nuits Mozaïques c’est pour essayer de montrer que le quartier est arc-en-ciel. C’est un quartier où cohabite différentes populations, d’âge et d’origines diverses. Donc « mo-zaïques », « mélange » … J’aime cette notion d’arc-en-ciel, parce que c’est plusieurs couleurs, ça rassemble donc toutes les opinions, toutes les idées mais aussi toutes les générations. »

 - Considérez-vous que les objectifs qui avaient été fixés aient été atteints avec ces der-

nières éditions du festival ?

« En effet, quand le projet a été constitué et qu’on est allé chercher des financements auprès de l’Etat et des collectivités territoriales (commune, département et région), des objectifs ont dû être définis. On peut dire que 90% de ces objectifs ont été atteints sauf un : c’est de cibler le public 15-18 ans. Tout ce qui concerne la participation des habitants a été atteint, à travers la prépara-tion d’un repas, à travers les stands, à travers les propositions d’animations pour les petits … C’est devenu une partie importante de cette manifestation. Par contre pour ce qui est des jeunes, pour qu’ils viennent nous donner un coup de main pour mettre en place des barrières, qu’ils viennent s’impliquer dans la construction du projet, c’est extrêmement difficile. Les jeunes ont d’autres pré-occupations. Par contre ils sont bien présents pendant la manifestation. »

- Quel est le rôle de la mairie dans l’organisation du festival ?

« Le rôle de la ville a pris de plus en plus d’importance puisqu’une association locale qui ne fonctionne qu’avec des bénévoles n’a pas forcément les moyens logistiques, administratifs et fi-nanciers. La ville a donc pris de l’importance, du fait qu’elle a énormément d’agents pour la po-litique de la ville, que ce soit la direction des sports, la direction de la jeunesse, ainsi qu’énormé-ment de partenaires de la ville, vont vraiment accompagnés les associations qui n’ont pas cette force de frappe. Avec l’objectif à moyen terme de refiler le « bébé » à l’association par la suite même si ça va être difficile. »

Page 36: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

36

- Cahier des charges :

- Périmètre du projet :

• Contexte : Les Nuits Mozaïques sont un festival estival annuel qui a lieu depuis 14 ans à la fin du mois de juillet à Givors. Cette année, le programme se déroulera sur 2 jours : le 22 et 23 juillet. L’objectif de la création de ce festival est de faire que les habitants des quartiers plus isolés, s’intègrent mieux et participent à la vie municipale par le biais de l’organisation des Nuits Mozaïques. Le programme des festivités se veut diversifier : on trouvera du cinéma plein air, un marché africain, des concerts, des spectacles, et toutes sortent d’animations.

• Cible : On distinguera une cible générale : les givordins dans leur intégralité, sans dis-tinction particulière de sexe, d’âge, d’origine ou encore de profession, et un cœur de cible : les habitants du quartier des Vernes, quartier où aura lieu le festival. Il est important de cibler par-ticulièrement ce dernier groupe qui a tendance à se sentir isoler des autres habitants de Givors, notamment à cause de l’isolement géographique du quartier des Vernes. Les habitants forment un ensemble très hétérogène, surtout du point de vue de l’âge et des origines.

• Zone géographique : Le festival aura lieu dans le jardin de Verdure dans le quartier des Vernes à Givors (69700). Quant à la communication, elle s’établira autour de cette zone, c’est-à-dire dans toute la ville de Givors, en se concentrant sur le quartier concerné.

- Modalités d’exécution :

• Nombre d’exemplaires à tirer : 1 panneau 4x3, 100 affiches, 3000 cartes pos-tales.

• Formats : Panneau : 4x3 mètres (format paysage), affiches : 60x40 centimètres (format portrait), cartes postales : 10x15 centimètres (format paysage).

• Papier à utiliser : Panneau : toile opaque 700g/m², affiches : papier couché 115g, cartes postales : papier carton 300g.

• Techniques d’impression : Impression par imprimerie Public Imprim. Panneau : impres-sion numérique grand format, affiches et cartes postales : impression par offset.

Page 37: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

37

- Plan de communication :

- L’annonceur : la ville de Givors

Forces Faiblesses

• La ville fait partie du Grand Lyon, ce qui lui permet d’avoir plus de moyens et plus de no-to-riété dans la région.

• Givors est jumelé avec 6 villes de pays étran-gers (en Algérie, Allemagne, Biélorussie, Italie et au Portugal), ce qui peut générer du tou-risme par des échanges résultant de corres-pondances.

• La ville possède un grand patrimoine cultu-rel, historique et industriel, ce qui l’a rend at-tractive.

• Givors est également très dynamique et met régulièrement des projets en place pour créer une proximité entre ses habitants et une meil-leure qualité de vie.

• La ville est assez isolée de l’agglomération lyonnaise ce qui fait que généralement, seuls les givordins se déplacent aux événements or-ganisés par la ville.

• Le quartier des Vernesest un quartier défa-vorisé et à l’image d’un quartier assez dange-reux.

Page 38: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

38

- Le service : le festival des Nuits Mozaïques

Forces Faiblesses

• Le festival est entièrement gratuit donc très accessible à la population du quartier des Vernes qui est assez défavorisé.

• Il offre aux habitants l’opportunité de dé-couvrir de nouvelles choses grâce à un pro-gramme diversifié dont le contenu se renou-velle tous les ans.

• On y trouve des activités pouvant tout aussi bien plaire aux plus jeunes qu’aux personnes âgées, ce qui attire donc pour des sorties en famille le week end.

• Les habitants peuvent participer directe-ment à certaines des activités et vont ainsi se sentir impliqué par l’événement.

• Le festival est assez ancien (il s’agit de la qua-torzième année d’existence), ce qui fait qu’il a atteint une notoriété importante dans les quartiers de Givors.

• La communication sur l’événement reste li-mitée dans l’ensemble de la ville puisqu’on se concentre généralement sur le quartier des Vernes où se dérouleront les Nuits Mo-zaïques.

• Le festival ne dure pas longtemps : seule-ment une journée et demi, ce qui ne laisse gé-néralement pas le temps pour que le bouche à oreille se développe.

• Le succès des Nuits Mozaïques dépend en partie de la météo du jour même étant donné qu’il se passe en extérieur.

Page 39: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

39

- La communication antérieure :

Forces Faiblesses

• Les affiches et banderoles sont reconnues par la population qui connait déjà l’événement et qui y prête donc une plus grande attention.

• La communication change beaucoup d’une année à l’autre, que ce soit au niveau du posi-tionnement ou de l’apparence générale, ce qui permet de donner un sentiment de renouveau aux givordins.

• Le visuel des Nuits Mozaïques, ainsi que le programme détaillé du festival apparaissent dans le magazine municipal, Vivre à Givors, qui est lu par beaucoup de givordins. De plus, cette année, le visuel de l’affiche apparaîtra en quatrième de couverture du magazine ce qui fera qu’il sera très visible.

• Les moyens de communication restent très limités : seulement 100 affiches sont tirées ce qui ne permet pas de couvrir tout le territoire de la ville, et 3000 cartes postales ce qui ne permet pas une distribution dans les boîtes aux lettres.

Affiche de l’édition de 2010

Page 40: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

40

- Le marché : culturel

Opportunités Menaces

• C’est un marché en pleine expansion, notam-ment dans la ville de Givors où de plus en plus d’événements ont lieu chaque année.

• Du fait du développement des événements culturels dans la vie, les habitants ont ten-dance à confondre les différents festivals entre eux.

• Le festival est concurrencé par tous les loi-sirs que peuvent avoir les givordins pendant le week end.

- La demande :

Opportunités Menaces

• La population attend généralement l’événe-ment auquel elle a pu participer les années précédentes : il s’agit de la quatorzième édi-tion.

• Les habitants ont un fort sentiment d’appar-tenance à leur quartier se qui incite les per-sonnes résidant aux Vernes y participer.

• Du fait de ce fort sentiment d’appartenance, le public est généralement constitué unique-ment par des habitants des Vernes car ceux des autres quartiers sont souvent réticents à se déplacer.

Bilan : La ville de Givors est très dynamique et tend à mettre en place une proximité avec ses habitants, notamment dans les quartiers de la ville qui sont en difficulté. Pour cela elle met en place de nombreux événements culturels qui donnent l’opportunité aux givordins de se rassem-bler. Néanmoins on constate au fil des années que les habitants des quartiers qui sont assez isolés géographiquement, ne se mélangent pas, et ne se rendent qu’aux événements se déroulant dans leur propre quartier. De plus la situation n’est pas arrangée par la communication qui ne bénéficie que de moyens limités.

Problème à résoudre : Comment donner envie aux gens de se déplacer et de participer au festival des Nuits Mozaïques alors que seuls les habitants du quartier des Vernes sont réceptifs à la communication qui reste plus ou moins limitée à cette zone géographique ?

Page 41: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

41

- Stratégie de communication :

- Le positionnement :

Le positionnement choisi pour l’édition des Nuits Mozaïques de 2011 est : moderne, dyna-mique et festif.

Ainsi il sera :• symbolique : participer à cet événement renvoie une image de dynamisme et d’implica-

tion dans l’activité municipale

• attractif : les habitants qui ont envie de s’amuser sont attirés par l’image festive que ren-voie le festival

• distinctif : il faut que la cible arrive à distinguer ce festival des autres événements cultu-rels se déroulant dans la ville

• crédible : on devra introduire des éléments permettant l’identification du quartier des Vernes

- Les objectifs de communication :

• cognitif : il faut faire connaitre le nouveau programme des festivités pour que les gens soient attirés par les nouveautés de l’année, et également augmenter la notoriété du festival à l’extérieur du quartier.

• conatif : il faut inciter les gens à se déplacer et à participer au festival.

• affectif : il faut donner une image conviviale au festival pour donner envie aux habitants.

- La cible de communication :

La cible principale reste les givordins dans leur intégralité sans distinction particulière de sexe, d’âge ou de niveau de vie. Ils sont environ 20 000. Va-t-on réussir à les faire venir ?

On distinguera cependant un cœur de cible constitué des habitants du quartier des Vernes. Il s’agit d’un quartier avec une moyenne d’âge assez jeune, dynamique mais connaissant des diffi-cultés. Les habitants de ce quartier sont assez isolés du reste de la ville et ont ainsi développé un fort sentiment d’appartenance aux Vernes et ne se sentent pas givordins à part entière.

• Leurs motivations : hédonistes (les habitants veulent profiter des animations et s’amuser et sont également attirés par la gratuité de l’événement), oblative (les parents peuvent avoir envie de faire plaisir à leurs enfants et/ou à leur famille en organisant une sortie aux Nuits Mo-zaïques) et d’auto-expression (les habitants des Vernes sont fier du dynamisme de leur quartier).

• Leurs freins : peurs (ils peuvent craindre la foule et des agressions dans le quartier qui est réputé comme étant dangereux) et inhibitions (les gens peuvent être lassés par l’événement qui se déroule chaque année).

Page 42: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

42

- Brief créatif :

- La promesse :

On promet aux habitants qu’ils s’amuseront et passeront un moment agréable à cette nou-velle édition des Nuits Mozaïques qui les fera rêver.

- Les preuves :

• De nombreuses animations sont prévues, elles sont très diverses ce qui garantie qu’elles plairont à tous.

• Un festival dynamique qui fait participer directement les habitants.

• L’univers de la nuit mis en avant donnant un aspect magique à l’événement.

- Le ton :

On choisi d’utiliser un ton convivial et festif par la représentation de tout un groupe de per-sonnes en train de s’amuser, ainsi que dynamique en jouant sur la position des différents élé-ments graphique et des typographies utilisées. Par ailleurs le ton sera aussi onirique, il faut faire rêver les habitants de Givors en communiquant sur ce festival.

- Les contraintes :

• Les logos qui doivent apparaitre : celui du département, de la région, de la ville de Givors et des associations partenaires.

• Les indications de lieux et de dates devaient obligatoirement apparaitre.

Page 43: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

43

- Stratégie des moyens :

En ce qui concerne la diffusion de la communication, deux moyens sup-ports vont être utilisés :

- L’affiche 60 x 40 cm : Elle permet une bonne lisibilité permettant ainsi de faire passer les informations clés, comme la date et le lieu, de fa-çon rapide et ainsi d’atteindre facilement les gens qui passent devant. Une centaine d’affiches seront disposées dans la ville, surtout aux alentours du quartier des Vernes où se déroulera le festival, deux semaines environ avant le début de l’événement, laissant ainsi du temps aux gens de s’y préparer et de prévoir du temps pour s’y rendre.

- La carte postale 10 x 15 cm : C’est le format idéal pour favo-riser l’effet du bouche à oreille, car les gens peuvent l’emporter avec eux, le transmettre à des proches, le glisser dans leur agenda, … 3 000 exemplaires seront distribués dès fin juin (le 18 et 19) lors de la fête de la ville afin de donner une première information et d’y exposer le programme détaillé. Les cartes seront ensuite déposées dans les lieux publics de Givors en libre service.

ANNEXE H

ANNEXE I

Page 44: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

44

- Le panneau 4 x 3 m : Un panneau en format 4 x 3 m sera également imprimé afin de pou-voir être installée sur un lieu de forte circulation dans Givors. On reprendra le même visuel que pour les cartes postales, positionné en format paysage. Ce type de support assure une visibilité optimale et permet de limiter un affichage sauvage par-dessus nos affiches. Le fait de le mettre dans un lieu où la circulation est importante, va permettre aux gens de passer plusieurs fois de-vant et ainsi de faciliter la mémorisation de l’événement.

Pour la réalisation de la communication, le service accorde à ce projet un budget de 3 000€.

Page 45: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

45

- Rétro-planning :

Carte postale60 x 40

Affiche10 x 15

Panneau4 x 3

Avant J-50 - Conception du visuel de l’affiche

Avant J-40

- Conception du visuel de la carte postale à partir de celui de l’af-fiche corrigé

- Validation et correc-tions du visuel

- Conception du visuel du panneau à partir de celui de la carte postale

Avant J-35- Impression des cartes postales en 3 000 exemplaires

- Impression du pan-neau

Avant J-30

- Distribution des cartes postales pen-dant la fête de la ville de 18 et 19 juin et mise à disposition dans les lieux publics

Avant J-15

- Impression des af-fiches en 100 exem-plaires

- Apparition dans le VAG de Juillet (4ème de couverture) + an-nonce du programme page 21

- Affichage du pan-neau dans un lieu de forte circulation

Avant J-7 - Affichage dans Gi-vors

J22 et 23 juillet :

Festival des Nuits Mo-zaïques

Page 46: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

46• Le questionnaire de satisfaction

(mission) :

Afin d’avoir des retombées sur son magazine municipal, le service communication a souhaité mettre en place un questionnaire de satis-faction auprès des habitants de Givors dans le but de savoir si leurs attentes vis-à-vis du Vivre à Givors ont été satisfaites. Pour cela il nous a été demandé d’élaborer un questionnaire, de réaliser l’enquête sur le terrain puis d’en analyser les résultats.

Ce procédé comprend également un autre avantage considérable dans la résolution du pro-blème de communication que peut rencontrer la commune : interroger et prendre en compte les avis des habitants à propos de leur magazine mensuel permet de montrer à quel point la com-mune peut se sentir concernée par leurs avis. Cela permet donc la valorisation de l’habitant qui pourra aboutir à son implication dans la vie locale et au renforcement du lien social.

- L’élaboration : On a élaboré un questionnaire en 15 questions qui traitent à la fois du contenu des articles et de l’esthétique du magazine. On a également essayé de comprendre les habitudes de lectures des habitants de Givors ainsi que leurs motivations et freins.

Pour cela on a élaboré des questions simples de compréhension, afin d’être certain d’atteindre tout le monde. Parfois on a choisi de laisser des réponses ouvertes, laissant les individus s’expri-mer, mais on a favorisé des questions à choix multiples permettant d’avoir des résultats synthé-tiques et de pouvoir aller vite dans la réalisation du questionnaire. On a préféré commencer notre questionnaire par des questions faciles de réponses afin de pouvoir mettre les interviewés en confiance, mais on a poursuivi avec des questions plus développées.

Une fois le questionnaire terminé, on l’a testé auprès des employés de la mairie, afin de vérifier que la compréhension de toutes les questions était bonne et qu’il ne manquait rien d’important.

- La réalisation de l’enquête : Une fois que ce fut réalisé, j’ai pu aller sur le terrain de l’en-quête et la réaliser. Pour cela on s’est rendue deux fois deux heures sur le marché (le mercredi 15 juin et le vendredi 17 juin). On a interrogé les personnes qui ont été en général très coopératives. Il fallait tout de même faire attention de bien interroger des personnes d’âges et de sexes diffé-rents afin d’avoir des résultats représentatifs de la totalité des habitants. Le seul problème étant que sur le marché du centre de la ville ne se trouvait peut être pas les habitants des Vernes du fait que deux marchés se sont installés dans leur quartier.

ANNEXE J

Page 47: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

47

- L’analyse des résultats : Pour analyser les résultats, j’ai utilisé un logiciel qui s’appelle Sphinx. Ce logiciel a été une des découvertes de ce stage et j’ai beaucoup apprécié travailler dessus : il permet de collecter toutes les réponses au questionnaire et de les analyser facilement selon nos propres critères, pourcentages ou effectifs, tableaux ou graphiques, … L’analyse entière de l’enquête et sa présentation en document, ainsi que la découverte du logiciel, ne m’ont donc pris qu’une journée et demi.

Même s’il en ressort que la majorité des personnes interrogées sont des femmes de plus de 60 ans vivant à Givors depuis plus de 10 ans, on retrouve des avis différents et de nombreux conseils. Ce que l’on constate également c’est que la grande majorité des personnes apprécient le maga-zine et y sont très attachées. Le bilan est donc positif et les conseils peuvent être enrichissants.

• La fête au domicile collectif(mission) :

Toutes les années, en début d’été, le foyer collectif de Givors, Jean Vison, organise une fête pour ses résidents et leurs proches. Un barbecue géant y est fait, ainsi qu’un bal de musette per-mettant aux personnes âgées de s’amuser comme à leur plus jeune âge.

Cet événement annuel permet aux personnes âgées de se sentir intégrées dans la vie locale et permet de compenser le sentiment d’isolement que certaines peuvent avoir. C’est également une occasion de renforcer les liens entre les plus jeunes et les résidents et de créer ainsi une complicité intragénérationnelle.

ANNEXE K

Page 48: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

48• Le magazine municipal (observé) :

« Vivre à Givors » est le magazine municipal de la ville de Givors. Gérer par le service com-munication de la mairie, 11 numéros sortent par an (les mois de juillet et août sont réunis en un unique numéro). Ce magazine, qui existe depuis bientôt 60 ans, est toujours très apprécié et attendu par tous les habitants de Givors. On peut se demander comment est-il possible qu’un unique moyen de communication puisse faire une quasi-unanimité dans un ensemble d’habitants très hétérogène.

En effet, on remarque, soit par le biais d’un questionnaire de satisfaction, soit grâce à des interventions spontanées de la part des habitants, que les givordins tiennent réellement à leur magazine. Si la publication a pris le moindre retard, le service communication recevra des appels d’habitants inquiets et impatients.

On peut expliquer ce phénomène simplement : le magazine couvre de nombreux sujets as-surant que chacun puisse en trouver un qui éveille son intérêt, et la rédaction ainsi que le style d’écriture sont travaillés afin qu’ils soient accessibles à tous.

Ainsi, en feuilletant un « Vivre à Givors », on sera tout aussi bien informé sur tous les su-jets comme : la vie municipale, les différentes actualités, l’enfance et la jeunesse, les sports, les aménagements et le développement de la ville, l’économie, la culture, la politique, l’état civil, … Le tout souvent enrichi par une interview permettant aux givordins d’utiliser leur magazine municipal comme moyen de communication. On y trouve également tous les mois un dossier de deux pages où un sujet est approfondi, ou encore le portrait d’un habitant, ainsi que les comptes rendus des événements de la ville. Enfin, les nouveaux commerçants souhaitant se lancer à la conquête du marché givordin, peuvent parfois bénéficier de quelques mots dans le magazine, leur permettant ainsi de bénéficier d’une publicité gratuite et très efficace, parfaite pour le lance-ment d’une nouvelle activité.

Page 49: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

49• Le site internet (observé) :

La ville de Givors possède un site internet depuis les années 2000. Il est très utile à la commune et aux habi-tants qui peuvent à toute heure être informés des événements et activités, être guidés dans leurs démarches ad-ministratives, …

En fin des années 2000, ce site a été jugé obsolète et plus assez attractif. En effet, il avait presque 10 ans alors que la durée de vie d’un site devrait être de 2 ans. Outil de communication indispen-sable pour une commune, il a donc été décidé de le renouveler entièrement. Désormais il est possible d’accéder à de nombreuses photos et vidéos en com-plément des informations écrites, il sera plus ergonomique et pratique per-mettant aux habitants d’obtenir une in-formation rapide, il sera très interactif permettant à tous de poser des ques-tions à la municipalité, il permettra de trouver le nom et l’adresse d’un commerçant de Givors ainsi que de le localiser sur une carte de la ville, de télécharger tous les documents administratifs, de se créer un compte citoyen, de s’abonner à une newsletter de la ville, de télécharger les publi-cations municipales (dont le Vivre à Givors), …

Sa conception a pris environ 1 an. Il a était fait par une agence en communication, SQLI, qui avait répondu à l’appel d’offres qu’avait lancé la mairie et avait proposé un projet, tout comme deux autres agences, qui a été retenu. La conception qui s’en suivit fut longue et très surveillée

: il fallait répondre à tous les critères fixés dans le cahier des charges par la direction de la communi-cation. C’est le 17 février 2010 que le tout nouveau site fut inauguré.

Page 50: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

50

- Interview de Djamel Saadna :

Djamel Saadna, adjoint délégué à la promotion de la ville, au tourisme et aux échanges internationaux, a commenté le nouveau site de la ville lors d’une inter-view à sa sortie, en mars 2010 :

- Quelles sont les raisons qui ont motivé le lance-ment de ce nouveau site ?

Djamel : « La municipalité a compris que le devenir de Givors passait par une politique ambitieuse en matière de promotion de la ville. Il était donc indispensable d’accompagner cette mutation progressive par la mise en place ou l’optimisation d’outils de communication performants. Il nous a paru évident que la création d’un nouveau site internet devait constituer une priorité. Un tel outil a des vocations multiples : au niveau de la communication interne, ce site va aider le givordin à mieux connaitre sa ville, à le guider dans ses démarches administratives, à l’informer sur la réalité de la vie munici-pale, à lui faire connaitre les différents événements qui rythment l’actualité givordine, … »

- C’est donc un nouvel outil de communication mais également un outil de promotion du territoire ?

« Au niveau de la communication externe, le nouveau site de la ville aura pour mission de valo-riser le territoire givordin bien au-delà des frontières communales. Il permettra de faire connaitre les atouts que la ville possède dans de nombreux domaines, d’expliquer les défis que nous enten-dons relever au cours des prochaines années, et notamment sur des thématiques fortes telles que le peuplement ou le commerce du centre-ville. Nous avons conscience qu’internet est un outil incontournable de nos jours. Il s’insère donc dans une stratégie générale qui consistera, au cours des années à venir, à projeter extra-muros l’image d’une ville qui mise sur un futur maitrisé et qui entend en redessiner les contours à partir d’un objectif : rendre son attractivité à la commune et notamment à son centre. »

- Quels sont les avantages de ce nouveau site internet ?

« Sur le plan pratique, le site givors.fr sera plus ergonomique que son prédécesseur, autrement dit, son accès sera très largement simplifié, les informations qu’il contiendra feront l’objet d’une réactualisation quotidienne. S’adaptant aux évolutions des technologies de l’information et de la communication qui privilégient la participation active des internautes, le site a été conçu pour être plus interactif, donc plus participatif. Des photos et vidéos viendront par ailleurs compléter l’infor-mation écrite de givors.fr. Ce nouvel outil de communication, et nous souhaitons que les givordins se l’approprient pleinement, constituera un des éléments fondateurs de la promotion de la ville. »

Djamel Saadna

Page 51: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

51Diagramme de Gantt

Page 52: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

52Bilan

En arrivant dans le service communication, je ne connaissais pas les missions qui me seraient confiées. J’ai été ravie de découvrir que la plupart de mes missions étaient liées au graphisme, car cela fait parti de ce que je préfère dans la communication.

Par ailleurs, ce que j’ai particulièrement apprécié durant ce stage c’est d’avoir pu suivre cha-cune des missions qui m’ont été confiées jusqu’à leur aboutissement. J’ai trouvé très formateur de pouvoir participer à chacune des étapes de conception, les plus agréables, tout comme celles qui posent des difficultés.

Et des difficultés, j’en ai rencontrées. Tout d’abord dans la création, au niveau de l’utilisation de photographies qui s’est avérée être très compliquée étant donné une législation très stricte. J’ai pu trouver des solutions dans la création graphique personnelle, domaine dans lequel j’ai beaucoup progressé durant ce stage, ou encore dans les différentes banques d’images ou de vec-teurs libre de droit. J’ai également rencontré des difficultés au niveau de l’administration. Même si une mairie ne vend pas ses créations à des clients, tous les documents doivent être validés par les différents intervenants qui s’avèrent être très nombreux (administration et différentes associations liées). La validation peut de ce fait s’avérer compliquée, et les consignes données à l’origine peuvent être déformées au fur et à mesure des réinterprétations. Il est donc important d’apprendre à gérer les différentes critiques et de complètement transformer un travail sur lequel on a pu passer beaucoup de temps.

Grâce à ma formation je disposais de certaines techniques et connaissances théoriques qui m’ont permis de réaliser toutes les missions qui m’ont été confiées. J’ai également acquis de nou-velles compétences, telle que l’utilisation du logiciel Sphinx, et progresser dans l’utilisation des logiciels de PAO à force d’utilisation et de recherches. Je peux donc affirmer que je ressors réelle-ment enrichie de ce stage et de ce fait je le conseille à tous les élèves de première ou deuxième année qui seraient intéressés par la découverte de la communication au sein d’une commune.

Page 53: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

53

• Projets de communication – Conduite et vente de Charles SCIBETTA, Alain KEMPF et Car-los ALVES

• Rendez-vous de la ville – 19ème édition (supplément du Vivre à Givors n°25)

• www.givors.fr

• www.wikipedia.org

• www.grandlyon.com

• www.vie-publique.fr

• www.toupie.org

• www.insee.fr

• www.carrefourlocal.senat.fr

• www.assemblee-nationale.asp

Bibliographie &Sitographie

Page 54: Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de ... · PDF fileLéa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie 4 Introduction Mes

Léa

Jour

jon

- BTS

com

mun

icati

on 2

010-

2012

- Ra

ppor

t de

stag

e - V

ivre

à G

ivor

s - S

trat

égie

54Annexes

A : Rendez-vous de la ville. Livret sorti en complément du Vivre à Givors (VAG) de mai 2011

B : VAG mai 2011

C : VAG juin 2011

D : VAG juillet 2011

E : Proposition 1, affiche NM

F : Proposition 2, affiche NM

G : Proposition 3, affiche NM

H : Affiche NM validée

I : Carte postale validée

J : Questionnaire de satisfaction

K : Analyse des résultats du questionnaire