Journée Nationale d’information des · • Comprendre les caractéristiques de la VHD et du virus variant • Acquérir les notions de bases d’un plan de biosécurité • Savoir

Cesson Sévigné Jeudi 29 Novembre 2018

Journée Nationale d’information des

professionnels du lapin

Cap Events –rue du Taillis –rue de Rennes

35510 CESSON SEVIGNE

En savoir plus

Lieu de la session : Cap Events – rue du Taillis – rue de Rennes35510 CESSON SEVIGNE

Inscriptions en ligne sur www.itavi.asso.fr Contact : Christine BOSSU‐ 01 82 73 09 16 – [email protected] Cesson‐Sévigné, 08H45 ‐ 18H15

8h45 – Accueil

9h00 ‐ Ouverture par Anne RICHARD, ITAVI – Dominique LE CREN, CLIPP

VHD : plan de lutte, évolution réglementaire et étude épidémiologique en coursAdeline HUNEAU, ANSES et Isabelle BOUVAREL, ITAVI

VHD : nouvelles souches circulantes et protection vaccinaleHervé MORIN, Tanguy LE MOULLEC et Louise JOUDOU, FILAVIE

Démédication française dans la filière lapin : des avancées significatives dans un contexte sanitaire difficileFrançois CADUDAL, ITAVI

11h00 ‐ Pause café (30 mn)

Revue bibliographique sur les effets du paracétamol chez le lapinBernadette LE NORMAND, Réseau Cristal

Photographie 2017 sur le portage des coccidies en élevage cunicoleChantal DAVOUST, INZO

Intérêt de la biochimie sanguine du lapin de chair dans la bonne gestion du métabolisme, le suivi de la santé digestive et le bien‐être de l’animalSamuel SAUVAGET, RESEAU CRISTAL

13h00 ‐ Déjeuner

L’eau de boisson : les réalités du terrain et leviers de progrès

Virginie BILLAULT, GEOSANE – Bernadette LE NORMAND, RESEAU CRISTAL et Angélique TRAVEL, ITAVI

Sélection génétique pour la résistance aux maladies : projets et avancéesMélanie GUNIA, INRA

L’application EBENE pour évaluer le bien‐être des lapinsLaura WARIN, ITAVI

Impact de la distribution à volonté d’un aliment à faible niveau énergétique en préparation de jeunes femellesFrançois MENINI, MIXSCIENCE

16h50 – Discours de Fermeture par Guy AIRIAU (Président du CLIPP)

18h15 ‐ Clôture de la journée

+

PROGRAMMEPROGRAMME

9h15 – Economie et Santé9h15 – Economie et Santé

15h20 – Génétique, BEA et Alimentation15h20 – Génétique, BEA et Alimentation

Journée Nationale des Professionnels du Lapin de Chair

Le jeudi 29 novembre 2018CESSON-SEVIGNE

29nov 2018

Jeudi

17h30 – Assemblée Générale ASFC17h30 – Assemblée Générale ASFC

PLANPLAN

CAP EVENTS rue du Taillis ‐ Rue de Rennes 35510 CESSON SEVIGNE

Inscriptions en ligne sur www.itavi.asso.fr

Cap Events ‐ Hôtel IBISCESSON SEVIGNE

Pour vous rendre :

Par le train : Gare de Rennes (5.00 km)

Aéroport :

Rennes St Jacques (15.00 km)

VHD : plan de lutte, évolution réglementaire et étude

épidémiologique en cours

Adeline HUNEAU, ANSES et Isabelle BOUVAREL, ITAVI



28/11/2018

1

Journée Nationale des Professionnels du Lapin de ChairLe jeudi 29 Novembre 2018 à Cesson Sévigné

Epi‐RHDV2Maîtriser l’épizootie de maladie hémorragique virale du lapin liée au virus RHDV2 par une

connaissance approfondie de l’épidémiologie de la maladie

Adeline Huneau‐Salaün, Sophie Le Bouquin, Jenna Coton, Ghislaine Legall‐Reculé

Anses Laboratoire de Ploufragan‐Plouzané‐Niort

Etude rétrospective 2013‐2017

Résultats préliminaires

2‐ Développer les connaissances épidémiologiques et les moyens de lutte

Objectif : définir des mesures ciblées de prévention, de gestion et de décontamination qui se fondent sur l’analyse de données épidémiologiques et virologiques de terrain Epi‐RHDV2

3 actions : 1/ Identifier les facteurs structurels et organisationnels des élevages favorisant la survenue de la maladie et proposer des mesures de prévention,2/ Décrire la persistance environnementale du virus et la résistance du virus aux désinfectants pour adapter les protocoles de décontamination, 3/ Comprendre les voies de circulation virale au sein de la filière et entre les élevages de lapins de chair et la faune sauvage pour mieux cibler les mesures de prévention.

Journée Nationale des Professionnels du Lapin de ChairLe jeudi 29 novembre 2018 à Cesson‐Sévigné

28/11/2018

2

3

Etude Epi‐RHDV2

Journée Nationale des Professionnels Poule Pondeuse et Œuf de consommationLe jeudi 07 décembre 2017 à PACE

Etape 1

(2018)

Identifier les facteurs

favorisant la maladie

Etude rétrospective

Etape 2

Prévenir les récidives

Etude sur cas incidents

Etape 3

Identifier les voies de

circulation du virus

Analyse phylogénique

+ financements complémentaires à trouver

4

Etude Epi‐RHDV2: volet rétrospectif 2013‐2017


Données récoltées auprès de 4 vétérinaires SNGTV

Cas RHV 2013‐2017: localisation et caractéristiques d’élevage

Patientèle

Vente de vaccins

OBJECTIFS

Description spatio‐temporelle des foyers

Facteurs d’élevage influençant le risque de maladie

28/11/2018

3

5 Journée Nationale des Professionnels Poule Pondeuse et Œuf de consommationLe jeudi 07 décembre 2017 à PACE

Foyers de RHD entre 2013‐2017• 195 élevages répertoriés – 98 atteints (33%)• 128 épisodes infectieux, jusqu’à 4 dans certains

élevages


Foyers de RHD entre 2013‐2017• Nette augmentation de l’incidence depuis 2016• Aspect saisonnier : automne, hiver à risque ?

2013 2015 2016 20172014

28/11/2018

4


Foyers de RHD entre 2013‐2017


Analyse de « survie »

Comparaison de la survie en fonction de facteurs d’élevage

28/11/2018

5


Analyse de « survie »

Pas d’impact sur le risque de maladie:Taille d’élevage

Tout‐plein / Tout‐videPlein‐air

Un élevage infecté entre 2013 et 2015 n’a pas plus de risque d’être de

nouveau infecté

Couverture vaccinale inférieure aux recommandations dans 30% des élevagesPas de lien entre la couverture vaccinale

estimée et le risque d’infection


Conclusions intermédiaires

• Incidence en augmentation depuis 2016• RHD présente dans différents bassins de production

Cet aspect doit encore être analysé en fonction de la densité de production et éventuellement des signalements de maladie en faune sauvage

• Pas de facteurs d’élevages « macroscopiques » associés à la survenue de la maladie

Nécessité d’une analyse Cas‐Témoin plus fine, particulièrement par rapport à la biosécurité

• La surveillance en place, au‐delà de permettre la gestion des foyers, aidera à mieux comprendre les facteurs associés à la survenue de la maladie

28/11/2018

6


Suite du projet Epi‐RHDV2

• Croisement des données de génétique virale et épidémiologique

• Obtention de financements complémentaires permettant:

‐ l’étude in vitro de la sensibilité du virus aux désinfectants

‐ La mise au point d’un protocole de détection du virus dans l’environnement des élevages infectés

‐ Le suivi longitudinal de foyers pour évaluer l’éventuelle persistance du virus dans l’élevage

…afin de contribuer à une meilleure gestion des foyers


Merci pour votre attention

Les auteurs remercient les vétérinaires et les éleveurs qui ont contribué à cette étude

27/11/2018

1


Le plan de lutte contre la VHD

Isabelle BOUVAREL

ITAVI

PREAMBULE : Le bien fondé d'un plan de lutte contre la VHD

ACTIONS DU PLAN DE LUTTE CONTRE LA VHD

AXE STRATEGIQUE I : Renforcement de l’application des règles de biosécurité et de la vaccination du cheptel reproducteur

AXE STRATEGIQUE II : Surveillance et connaissances épidémiologiques

AXE STRATEGIQUE III : Renforcement des mesures en cas de foyer


Déposé le 6 juin 2018 à la DGAL, en attente de réponse

Plan de lutte contre la VHD

27/11/2018

2

Justification du programme de lutte contre la VHD

Situation de la maladie

‐ RHDV : maladie hautement infectieuse et souvent fatale (60 à 100% des lapins meurent 48 à 72 h aprèsl’infection), affecte les lapins d’élevage, de compagnie et de garenne (Legall‐Reculé et Boucher, 2017)

‐ Depuis 2010 : apparition progressive d’un nouveau génotype de RHDV = RHDV2 échappant partiellement àl’immunité dirigée contre les souches de RHDV :

‐ Durée de maladie un peu plus longue

‐ Taux de mortalité variable (30 à 80%)

‐ Plus forte proportion de forme chronique

‐ Capacité à infecter et à induire des mortalités chez les très jeunes lapereaux

‐ Infecte aussi plusieurs espèces de lièvre (Legall‐Reculé et Boucher, 2017)

‐ Depuis 2015‐16 : augmentation de la sévérité et du taux de mortalité des infections RHDV2 (Legall‐Reculé et

Boucher, 2017)


Justification du programme de lutte contre la VHD

Répercussions de la maladie

• Impact sur la santé animale (élevages et faune sauvage)

• Impact socio‐économique : environ 25% des élevages touchés par la maladieen 2017; de nombreuses fermetures d’élevage


Toute la filière est concernée et à ce titre, toutes lesparties prenantes sont motivées pour participer auprogramme : sélectionneurs, éleveurs, vétérinaires,fabricants d’aliments (FAB), abattoirs…

27/11/2018

3

Finalité et objectifs du programme de lutte

Finalité : atténuation de l’impact sanitaire et économique de la maladie

L’éradication est désormais jugée impossible par les épidémiologistes, notamment du fait de la circulation du virus dans la faune sauvage.

Objectifs :

• Réduire de moitié le nombre d’élevages atteints par an, en passant à 12% en 2018‐19 avec une poursuite de l’effort ensuite

• Eviter les récidives


Renforcement de la biosécurité et de la

vaccination du cheptel reproducteur

• Renforcer l’information et la communication

• Renforcer la formation

• Rendre obligatoire la vaccination du cheptel reproducteur

Renforcement des mesures en cas de foyer

• Informer des mesures renforcées

• 1ère mesure : renforcer la vaccination

• 2ème mesure : renforcer les mesures de biosécurité

Surveillance et connaissances

épidémiologiques

• Améliorer la surveillance des foyers

• Développer les connaissances épidémiologiques et les moyens de lutte

I II III

Trois axes stratégiques


27/11/2018

4

Objectif : Proposer des documents pédagogiques visant à accroître le respect des règles de biosécurité de base

Actions :

1. GBPH

2. 17 fiches synthétiques

3. Un guide de bonnes pratiques pour les interventions

du personnel et pour les intervenants extérieurs

1‐ Renforcer l’information et la communication




Objectifs :

• Comprendre les caractéristiques de la VHD et du virus variant

• Acquérir les notions de bases d’un plan de biosécurité

• Savoir mettre en œuvre les bonnes pratiques d’hygiène

• Concevoir un plan d’action pour maîtriser le risque de contamination.

Actions :

• Le public ciblé est celui des éleveurs et des techniciens.

• Mise à disposition d’un kit pédagogique à destination des formateurs, avec les éléments suivants :• Support de formation

• Déroulement pédagogique

• Plaquettes pédagogiques

2‐ Renforcer la formationRenforcement de la biosécurité et de la



3 formations de formateurs (25) en septembre, octobre Déploiement en cours auprès des éleveurs

27/11/2018

5

Objectif

• Préserver le cheptel reproducteur

Action

• La vaccination, sous prescription vétérinaire, est obligatoire pour le cheptel reproducteur et ce, dès le sevrage des futurs reproducteurs.

3‐ Rendre obligatoire la vaccination du cheptel reproducteur




1‐ Améliorer la surveillance des foyers

Objectifs • Recensement des foyers• Distribution spatiale et temporelle de la maladie• Identification des élevages à mettre sous surveillance : en lien épidémiologique ou situés

dans une zone d’1,5 km de rayon, pour la mise en place de mesures de biosécurité renforcée

Actions• Mise en place d’une cellule de gestion de crise gérant les alertes, les mesures à mettre en

place et la communication.• Etablissement d’une base de données gérée par la FENALAP, recensant les élevages à partir

des déclarations des OP, des vétérinaires libérés du secret professionnel par l’éleveur/propriétaire concerné (formulaire de consentement), des abattoirs et des élevages indépendants

• Extraction des élevages en zone à risque pour alerter les OP ou éleveurs concernés, toutes les 2 semaines ET alerte immédiate de la commune touchée

• Cartographie des foyers et des sites d’élevage


27/11/2018

6

Besoin de se mettre d’accord sur le vocabulaire employé

reprise de la maladie sur la 1ère bande non vaccinée.


Nouveau foyer

désigne un élevage n'ayant jamais eu la VHD depuis 2010

2010

Vacciné VaccinéNon

vacciné

Vacciné VaccinéNon

vaccinéNon

VaccinéNon

VaccinéNon

vacciné

Foyer avec antécédent

2010

désigne tout foyer ayant déjà été touché par la VHD depuis 2010. La maladie réapparaît dans l’élevage alors qu’au moins une bande non vaccinée a été produite sans symptôme.

Foyer avec récidive

2010

1. Améliorer la surveillance des foyers

Pour chaque alerte, la base de données est alimentée de manière à préciser pour les élevages concernés :• La date du diagnostic

• La situation de l’élevage à cette date : nouveau foyer, antécédent ou récidive

• La date de sortie du statut d’alerte : la date de vente de la 2ème bande qui suit la bande touchée (ou la 3ème, lorsque la maladie s’est déclarée tardivement, moins de 10 jours avant la vente)

• Les dates des antécédents et/ou récidives pour l'élevage déclaré


27/11/2018

7

Situation Acteur Action Information

T1 Cas de VHD Vétérinaire Etablit le diagnostic pour confirmer le cas de VHD

Prescrit la vaccination des lapereaux et conseille sur

tout élément utile à augmenter la protection des

animaux

Prévient l’Organisation de Production à la demande

de l’éleveur

Réalise un contrôle du dispositif de biosécurité en

place

Informe l’éleveur du diagnostic

T2 Cas de VHD Eleveur Met en place des mesures de biosécurité renforcées

et la vaccination des lapereaux. En cas de récidive,

vérification des points à mettre en place.

Prévient son organisation de production

T3 Cas de VHD Organisation

de production

Administre dans les meilleurs délais un questionnaire

pour :

‐ Faire référencer le nouveau cas

‐ les intervenants qui ont été en contact avec l’élevage

dans les 8 jours précédant le début des mortalités

imputées à la VHD

‐ les élevages où les intervenants se sont rendus le

jour du passage dans l’élevage déclaré foyer (en lien

épidémiologique)

Envoie le questionnaire dûment

renseigné à la cellule de gestion de crise

Informe les intervenants en élevage du

nouveau cas

T4

Cellule de gestion de crise

Liste et cartographie l’ensemble des élevages atteints

et identifie les élevages situés dans une zone de 1,5

km

Informe du nouveau cas les organisations

de production, les vétérinaires et les

éleveurs indépendants situés dans une

zone de 1,5 km

Informe (en partie) les équarisseurs

concernés

Transmet les données épidémiologiques

à l’Anses et à l’ONCFS

T5 Surveillance Eleveurs Mettent en place les mesures de biosécurité

renforcées et la vaccination des lapereaux

Sous la responsabilité des OP

Equarrisseur Met en œuvre des mesures d’enlèvement adaptées Pas fait pour tous

2‐ Développer les connaissances épidémiologiques et les moyens de lutte

Objectif : définir des mesures ciblées de prévention, de gestion et de décontamination qui se fondent sur l’analyse de données épidémiologiques et virologiques de terrain.

Le projet repose sur une collaboration entre l’Anses, la SNGTV et l’ONCFS.

Actions :

A suivre Présentation Adeline Huneau ‐ ANSES


27/11/2018

8

1‐ Informer des mesures renforcéesRenforcement des mesures en cas de foyer

Fiches synthétiques :

Mesures renforcées à l’élevage

Mesures renforcées pour tous les intervenants extérieurs

Mesures renforcées pour les équarrisseurs


http://www.itavi.asso.fr

1ère mesure :renforcer la vaccination


• Mise en place de la vaccination et/ou revaccination de tous les animaux en engraissement présents sur l’élevage, sous prescription vétérinaire, au moment de la déclaration du cas, à un âge où ils peuvent être vaccinés et à plus de 10 jours de la vente

• Rappel vaccinal sur tous les animaux adultes ayant une vaccination datant de plus de 5 mois (et de plus de 4 mois en cas de récidive)

• Prévoir des changements d’aiguille très réguliers (1 par portée au minimum).

• La vaccination de l’ensemble des animaux est prévue pour deux bandes consécutives, soit la bande touchée et la bande suivante, soit les deux bandes suivantes lorsque la maladie s’est déclarée tardivement (moins de 10 jours avant la vente). En cas de récidive, pour les élevages sous surveillance, la vaccination est fortement recommandée.


27/11/2018

9

2ème mesure : renforcer les mesures de biosécurité


• En cours de bande

• Durant le vide sanitaire

• Gestion des abords

• Gestion des excréments, fumiers ou lisiers

• Mesures renforcées pour tous les intervenants de l’élevage

• Mesures renforcées pour les équarrisseurs (pas fait pour tous les intervenants –discussion à venir dans le cadre de la renégociation contrat ATM)

Prévues pour les deux bandes consécutives


Conclusion

Amélioration continue du système de surveillance

‐ Information immédiate à la cellule de crise, des communes touchées

‐ Identification des liens épidémiologiques (intervenants / élevages) sous la responsabilité des organisations de production

Formation en cours

Connaissances épidémiologiques : impératif pour maîtriser la maladie


VHD : nouvelles souches circulantes et protection vaccinale

Hervé MORIN, Tanguy LE MOULLEC et Louise JOUDOU, FILAVIE



27/11/2018

1


VHD : Nouvelles souches circulantes et protection vaccinale

Hervé MORIN

Tanguy LE MOULLEC

Louise JOUDOU

Odile LE MINOR

2 Journée Nationale des Professionnels du Lapin de ChairLe jeudi 29 novembre 2018 à Cesson‐Sévigné

• VHD classique : RHDV, famille Caliciviridae, lapin européen domestique et sauvage

Hépatite virale mortelle, très contagieuse, 60 à 100% mortalité dans les 72 hEurope en 1986, France en 1988, (Oryctolagus cuniculus)Enzootique populations de lapins (Europe, Australie, NZ)

• RHDV évolution en 6 génotypes au cours des années (groupe 1 à 5 et RHDVa)

• Protection vaccinale RHDV couvre les 6 génotypes

EVOLUTION DE LA VHD SOUCHE CLASSIQUE

27/11/2018

2


• Eté 2010, France (Nord/Ouest) :

Mortalité en élevage : cheptel vacciné et lapereaux

Mortalité importante dans la faune sauvage

• Identification d’un nouveau génotype

RHDV2 (=RHDVb)

Profil antigénique distinct

Pas de protection croisée avec RHDV

• Depuis 2010, souches RHDV2 ont évolué

génétiquement, mais pas de nouveau variant ou

génotype mis en évidence

Le Gall‐Reculé et al, 2011

APPARITION DE LA VHD SOUCHE VARIANTE


FORME CLASSIQUE FORME VARIANTE

Agent RHDV RHDV2

Sensibilité 8‐10 semaines d’âge Dès 10 jours

Evolution Suraiguë/aiguë Aiguë/chronique

Mortalité Elevée (70‐90%) Modérée (2010)

Lésions Ictère +/‐ Ictère plus marqué

Evolution depuis 2010 du tableau clinique de la forme variante (Capucci et al, 2017) :‐ Evolution plus rapide‐ Mortalité augmentée

COMPARAISON VHD SOUCHE CLASSIQUE / VARIANTE

27/11/2018

3


Vaccin FILAVAC VHD K C+V :‐ Souche inactivée RHDV2 (France, 2012)‐ Souche inactivée RHDV (France, 2011)‐ Adjuvant (hydroxyde d’aluminium)

Flacons : 1, 50 et 200 doses (0,2ml, voie sous‐cutanée)

Contrôle d’activité réalisé par épreuve souche variante (France, 2012) et épreuve souche classique (France 1988)

Activité vis‐à‐vis des souches RHDV2 récentes?

EVOLUTION DE LA SOUCHE VARIANTE ET INCIDENCE SUR LA PROTECTION VACCINALE


Vaccination V4Filavac VHD K C+V (0,2ml)

J0 J7

Epreuve V4 et T4 J21

V4 (vaccinés) : 10 lapins EOPS de 4 semaines à J0T4 (témoins) : 10 lapins EOPS de 4 semaines à J0

V10 (vaccinés) : 10 lapins EOPS de 10 semaines à J0T10 (témoins) : 10 lapins EOPS de 10 semaines à J0

Souche épreuve : isolée dans un élevage suite à un épisode clinique de VHD variante en octobre 2017 dans les Pays de Loire.

EFFICACITE DE FILAVAC VHD K C+V CONTRE SOUCHE VARIANTE 2017

Vaccination V10Filavac VHD K C+V (0,2ml)

J0 J7

Epreuve V10 et T10 J21

27/11/2018

4


• Essai en isolateur (pression négative), période d’acclimatation de 24 heures• 5 animaux par isolateur, accès nourriture et eau à volonté, cycle lumineux de 12h• Observation tous les jours de J0 à J21• Vérification du statut séronégatif sur 2 animaux par groupe à J0

EFFICACITE DU FILAVAC VHD K C+V CONTRE SOUCHE VARIANTE 2017


Suivi sérologique (ELISA Anticorps VHD)• Sérologies à J0 : 2 lapins par groupe testés négatifs• Suivi sérologique de J7 et J15 :

‐ 5/5 séroconversion groupes V10 et V4‐ 3/3 T4 et 5/5 T10 séronégatifs

séroconversion induite par vaccinSuivi clinique• Températures moyennes avant épreuve V4 = T4 = 39,5°C; V10 = T10 = 39,3°C• 30 heures après épreuve : hyperthermie observée pour 4 T4 (41,5°C) et 1 T10 (41°C),

ce seront les 5 premiers morts

Observations• 1 lapin du V10 euthanasié avant épreuve (paralysie train arrière) et 1 lapin du T10

retrouvé mort avant épreuve (pas de lésion à l’autopsie)

EFFICACITE DU FILAVAC VHD K C+V CONTRE SOUCHE VARIANTE 2017

27/11/2018

5


0

20

40

60

80

100

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Taux de mortalité cumulée (%

)

Heures post‐épreuve

C4

C10

V4 + V10

EFFICACITE DU FILAVAC K C+V CONTRE SOUCHE VARIANTE 2017


0

100

11,11

100

C4 V4 C10 V10

Taux de survie (%)

T4 V4 T10 V10

• Mortalité (ou euthanasie*) importante chez les témoins (10/10 pour les T4 et 8/9 pour les T10)

• Mort entre 31 et 63 heures pour les T4 (moyenne 42h)• Mort entre 40 et 72 heures pour les T10 (moyenne 58h)

*euthanasie bien être animal


27/11/2018

6


• Les signes observés sont les même chez les morts suite à l’épreuve :‐ abattement, décubitus latéral, tête basse‐ présence d’un ictère en signe précoce chez la plupart (conjonctive et oreille)‐ certains montrant dyspnée en fin d’évolution‐ yeux rouges foncés quelques heures avant la mort‐ épistaxis uniquement chez 2 lapins

• Chez les survivants, aucun signe observé, courbe de poids montrant une croissance régulière dans les standards de la souche


Ictère Congestion


• A l’autopsie des animaux morts suite à l’épreuve (18/19 témoins éprouvés)‐ jaunisse et lésions hémorragiques‐ lésions d’ictère, particulièrement visible sur le foie, les muscles, les tissus

adipeux et les conjonctives‐ lésions hémorragiques en fin d’évolution sur les poumons, les reins et le thymus

• A l’autopsie des survivants suite à l’épreuve (19/19 vaccinés éprouvés et 1/19 témoin éprouvé)

‐ aucune lésion retrouvée


Hépatomégalie et décoloration Hémorrhagies pulmonaires Augmentation de taille et congestion du thymus

27/11/2018

7


• Souche variante utilisée en épreuve très virulente :‐ fort taux de mortalité ‐ évolution rapide

• Protection de 100% des animaux vaccinés :‐ dès 7 jours après vaccination‐ chez des animaux vaccinés à 4 semaines d’âge‐ chez des animaux vaccinés à 10 semaines d’âge

CONCLUSION : Protection par FILAVAC VHD K C+V démontrée vis‐à‐vis desouches VHD variantes récentes à haute virulence.

BILAN D’EFFICACITE DU FILAVAC K C+V CONTRE SOUCHE VARIANTE 2017


Merci pour votre [email protected]

Démédication française dans la filière lapin : des avancées

significatives dans un contexte sanitaire difficile

François CADUDAL, ITAVI



Revue bibliographique sur les effets du paracétamol chez le lapin

Bernadette LE NORMAND, Réseau Cristal



27/11/2018

1


Revue bibliographique sur la toxicité du paracétamol chez le lapin

Bernadette LE NORMAND – MCVet Conseil ‐VELVET

Samuel BOUCHER – LABOVET Conseil


Le citoyen ne connaît pas bien les modes d’élevage

MAIS souhaite que les animaux soient bien traités

27/11/2018

2


PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR

Actes chirurgicaux :

Chiens – chats Elevage : écornage,

castration, coupe de queue ..

Maladies


Douleur digestive Douleur cutanéo‐muqueuse

Douleur d’origine respiratoire

Douleur obstétricale

27/11/2018

3


MOYENS MEDICAMENTEUX POUR GERER LA DOULEUR

=

ANTALGIQUES

Non opiacés Opiacés

AspirineAINS

Paracétamol

FAIBLES : CodéineTramadol

FORTS :Buprénorphine

MorphineFentonyl

Oxycodone etc.


PARACETAMOL

Action antalgique & antipyrétique

Action anti‐inflammatoire faible

Action périphérique ET centrale

Absorption

Distribution rapide et large

Transformation

FoieElimination

Rein

27/11/2018

4


Transformations => Métabolites inactifsSi excès : autres transformations => Métabolite très TOXIQUE NAPQI

NAPQI : Hépatites graves, voire mortellesEtudes hépatotoxicité de produits : comparaison avec paracétamol

Lapin

Dose maximale chez l’homme : 75 à 150 mg/kgAMM porc : 30 mg/kg

Etudes à 3 fois la dose sur truies gestantes / allaitantes : pas d’effets délétères


ETUDES A FORTES DOSES2 à 4 g/kg one shot ou 1g/kg sur 9 j par voie orale

Lésions hépatiques

ETUDES SUR LONGUE DUREE100 à 300 mg/kg durant 4 à 9 semaines

Faible impact hépatique

ETUDES SUR LAPEREAUX (20‐22 jours)Courbes d’élimination similaires à celle des lapines

Elimination un peu plus lente

27/11/2018

5


CONCLUSION

La bibliographie nous permet d’envisager l’utilisation du paracétamol à 30 mg/kg chez le lapin

Etude cadrée à la dose et à 5 fois la dose nécessaire

Possibilité de médicaliser mieux : la gestion de la fièvre et de la douleur est une composante essentielle de la guérison

Intégration de la bientraitance dans la médicalisation des élevages

Remerciements :Mme N. CAPDEVIELLE

M. A. VITRECEVA

Photographie 2017 sur le portage des coccidies en élevage cunicole

Chantal DAVOUST, INZO



27/11/2018

1


Photographie 2017 sur le portage des coccidies en élevage cunicole

Chantal DAVOUST

Chef de marché LAPIN INZO

Pourquoi réaliser sur unephotographie sur les coccidies ?

2 enquêtes précédentes en 2005 et 2010 avec Alpharma Arrivée du Diclazuril depuis 6 ans

Partenaires: Huvepharma, Réseau Cristal et Néovia pour le traitement de cette enquête

15 à 20% des pathologies rencontrées (Réseau Cristal)

Parasite de type protozoaire: installation de colonies dans le tractus digestif (intestin grêle, foie) avec des pathogénicités divergentes

Si portage > 5000 ookystes /gr. de contenu intestinal, risque de baisse de poids ou moins bonne efficacité alimentaire selon la pathogénéicité des coccidies

Approche sur la prévention très différente selon les fabricants et OP : aliment, eau de boisson

OBJECTIF: Réaliser une photographie avec une analyse qualitative et quantitative

dans un nouveau contexte des anticoccidiens.

27/11/2018

2

Les coccidies, c’est quoi?

Parasite unicellulaire

Genre Eimeria, 11 espèces chez le lapin

1 hépatique, 10 intestinales

Pouvoir pathogène variable

Souvent associées à l’EEL ou aux parésies caecales

Où les retrouve‐t‐on?

Source LabovetDr S Boucher

27/11/2018

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Evolution d’une coccidiose

Source LabovetDr Boucher

Pouvoir pathogène des coccidies(D Licois‐ S. Boucher)

Source LabovetDr S Boucher

27/11/2018

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Méthode de récolte

Récolter des crottes fraîches sous une dizaine de cages d’animaux à 42 jours. Faire des prélèvements en différents endroits, la meilleure méthode consiste à mettre des sacs plastiques de copeaux ou des filets sous les cages la veille au soir et faire la récolte le lendemain matin.

Au total il faut 500 g. de crottes.

Ces crottes doivent être mises dans un pot plastique rempli au ¾, étanche et bien fermé. Chaque pot sera identifié avec le nom de l’éleveur et le nom du fabricant et daté au feutre indélébile et conservé au bas du réfrigérateur jusqu’à l’expédition 8 j. maximum.

Présentation del'enquête qualitative

• Description de la structure d’élevage

• Bâtiment

• Raclage

• Type de cages

• Programme alimentaire sur un cycle de production

• Gestion des anticoccidiens via l’eau de boisson

• Contexte sanitaire

• Programme de nettoyage et désinfection des cages

• Niveaux de mortalité des lapines et en engraissement

27/11/2018

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Analyse du fichier coccidies158 enquêtes exploitées (2 écartées)

Répartition des analyses

Analyse du fichier global Méthodologie statistique.

• Cette distribution est asymétrique : la boîte est tirée vers le haut.

• La variable « numération coccidienne globale » n’est pas distribuée selon une loi normale mais selon une loi dite « log-normale »

• Dans le cas d’une distribution non symétrique (comme c’est le cas pour une distribution log-normale), le meilleur indicateur de tendance centrale n’est plus la moyenne (car la moyenne est sensible aux valeurs extrêmes) mais la médiane.

Loi normale

Loi log‐normale

27/11/2018

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Analyse du fichier global Méthodologie statistique.

• De la même manière, le meilleur indicateur de dispersion n’est plus l’écart-type mais l’intervalle inter-quartile, à savoir la différence entre le 3ème et le 1er quartile.

• Les quartiles sont les valeurs qui séparent une population en 4 groupes de même effectif.

• Le premier quartile (Q1) d'une série statistique est la plus petite valeur Q1 telle qu'au moins 25 % des valeurs sont inférieures ou égales à Q1.

• Le troisième quartile (Q3) d'une série statistique est la plus petite valeur Q3 telle qu'au moins 75 % des valeurs sont inférieures ou égales à Q3.

Q1

Q3

Médiane

Analyse du fichier globalMoyenne = 13 814 ookystes/g Médiane = 3400 ookystes/g

Min 0Max 147 000

Min 1 200Max 49 000

Min 200 Max 274 000

Min 200 Max 113 000

Moyenne

Médiane

27/11/2018

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Répartition de la numération

5% d’élevage exempts de coccidie (8 élevages)

24 % d’élevages avec une numération <1000 ookystes/g(38 élevages)

Répartition du type de Coccidiessur l’ensemble des 158 échantillons

46.8% de Media,

31.7% de Magna

27/11/2018

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Relation entre la conduiteet le taux d’excrétion

• TVTP est significativement différente de SS (p < 0,0001) et de SU (p = 0,0396).

• Aucune différence significative entre SS et SU.

53% de l’échantillon conduit son atelier en conduite TVTP

Présence d’un SAS respecté ?

Il y a significativement moins de coccidies avec un SAS respecté plutôt qu’en l’absence de SAS (p = 0,0039).

En moyenne 27% des élevages ne travaillent pas

avec un SAS 2 zones respectées

"ETAT d'ESPRIT"

27/11/2018

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Type d’engraissement / global

Moins de coccidies en engraissement clos qu’en engraissement plein air (p = 0,0033).

Tendance à moins de coccidies dans les engrais. semi plein air que dansles plein air (p = 0,0618).

Pas de différence entre clos et semi plein air.

Fréquence de la rotationdes anticoccidiens

Il y a significativement moins de coccidies lorsque la rotation des coccidiostatiques se fait tous les 6 mois aussi bien quand l’on compare avec une fréquence de rotation supérieure à 6 mois (p < 0,0001) que lorsque l’on compare avec une absence de rotation des coccidiostatiques (p = 0,0159).

On observe également qu’il vaut mieux une absence de rotation qu’unerotation avec une fréquence supérieure à 6 mois (p = 0,0004).

27/11/2018

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Concernant la mortalité en engraissement, aucune différence significative de numération coccidienne n’a pu être mis en évidence (p = 0,326).

Relation viabilité engrais et numération

Intérêt du passage de flammes sur les cages

NS

• En maternité, différence significative de numération coccidienne si passage de flamme sur les cages en maternité (p = 0,0193).

• Pas de différence en engraissement.

27/11/2018

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Nettoyage régulier ou non ?Mat.

• Une différence significative de numération coccidienne a pu être mise en évidence. (p = 0,0083).

Les différences sont les suivantes :

Analyse Random forestHiérarchise les facteurs impactants

L’algorithme de Random Forest est un algorithme de prédiction, qui permet de chercher un lien bien plus complexe qu’une relation linéaire entre variables explicatives et variable à expliquer. Il permet de hiérarchiser des variables explicatives pour une variable qualitative ou quantitatives. Une variable est d’autant plus importante que son indice d’importance est élevé.

27/11/2018

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Conclusion de l'enquête Echantillon représentatif des élevages français:

Taille, productivité, en mode de renouvellement, conduite d’élevage

Ce qui contribue à réduire un portage faible de coccidie (écart de 1 log)

La conduite en salle polyvalente TVTP

Tendance pour la rotation rapprochée des anticoccidiens dans l’aliment

Utilisation du Diclazuril comparé à la Robénidine sur les Magna

Passage de flammes sur les cages en engraissement avant lavage

Nettoyage et désinfection réguliers en maternité

Ce qui contribue à avoir un portage plus important (/2) Tendance

Engraissement plein air surtout si température élevée et relation avec parois tôlées

L’usage de la robénidine en continu sans rotation

Lorsque le nettoyage engrais. n’est pas réalisé à chaque bande

Relation l’état d’esprit avec l’absence de SAS 2 zones

Attention beaucoup de facteurssont liés entre eux !

Quels leviers d'actions pour luttercontre les coccidies?

Aliment avec un rotation des anticoccidiensSi utilisation des anticoccidiens, rotation plus rapprochée entre Diclazuril et

Robénidine

Conduite en TVTPSAS 2 zones respectées

Un bon nettoyage avec un lavage haute pression eau chaude et une désinfection à la bonne dose et ciblé + sur les coccidies

Réaliser des coprologies régulièrement, ++++ vue globale si analyses à 42 jours , cout peu élevé 15 € et environ 40 € si numération

En cas d’infestation, notamment des coccidies pathogènes de type Magna ou Média qui provoque de la mortalité, un protocole spécifique est proposé.

27/11/2018

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RemerciementsHuvépharma pour leur participation financière

Equipes techniques des structures pour l’enrichissement réciproque

Notre partenaire R&D: Emeline

Merci à tous les éleveurs qui ont bien participé à cette enquêtenationale

Aux vétérinaires conseil : Labovet, Velvet, Sudelvet

Intérêt de la biochimie sanguine du lapin de chair dans la bonne gestion du métabolisme, le suivi de la santé digestive et lebien-être de l’animal

Samuel SAUVAGET, RESEAU CRISTAL



29/11/2018

1


Intérêt de la biochimie sanguine du lapin de chair dans la bonne gestion du

métabolisme et du bien-être de l’animal

Dr vétérinaire Samuel Sauvaget

Labovet Conseil

Intérêt de la biochimie sanguine du lapin de chair dans la bonne gestion du métabolisme et du bien-être de

l’animal

Dr vétérinaire Samuel SauvagetLabovet Conseil

29/11/2018

2

Qu’est-ce que n’est pas la biochimie ?

Ce n’est pas une recherche d’agent pathogène

Ne permet pas de mettre en évidence une bactérie, un virus ou un parasite (mais d’en révéler ses conséquences sur le fonctionnement interne de l’organisme)

4

29/11/2018

3

Ce n’est pas une recherche d’agent toxique

Même remarque : peut orienter sur une origine toxique mais n’en donnera pas le nom

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Qu’est-ce que la biochimie ?

29/11/2018

4

Définition

Groupe d'analyses qui permettent de mesurer de nombreuses substances chimiques dans le sang qui sont libérées par les tissus du corps ou produites lors de la décomposition (métabolisme) de certaines substances.

Indication sur le fonctionnement métabolique de l’organisme au travers du dosage de différents paramètres, témoins de l’état des organes internes

Fonctions hépatique, rénale, respiratoire, immunitaire, statut nutritionnel

7

Définition

C’est un examen d’orientation, qui donne des informations sur le fonctionnement d’un organisme et sur les conséquences d’une maladie (infectieuse, métabolique, toxique…) et dont l’ objectif principal est d’ améliorerla prise en charge thérapeutique et nutritionnelle.

8

Technique ?

Infectieux ?

Métabolique ?

29/11/2018

5

Limites et freins en médecine collective

Indications : la biochimie ne permet pas de donner le nom d’un agent pathogène mais permet d’en mesurer les conséquences, importance de la connaissance des indications de cet examen

Représentativité du lot : prélever suffisamment de sujets pour avoir une image représentative du lot sur le paramètre mesuré

En pratique : 4 sujets bien échantillonnés suffisent (validé statistiquement)

Valeurs de référence : importance de créer des bases de données permettant de comparer les résultats

En pratique : échantillonner un lot témoin (4 sujets) pour comparaison

Quels paramètres ? Quelles interprétations ?

Urée, créatinine : évaluation de la fonction rénale

PAL, ALAT, urée : évaluation de la fonction hépatique

Triglycérides, Cholestérol : évaluation du métabolisme des lipides

Protéines totales, albumine, globulines : fonctions rénale et hépatique, métabolisme général, système immunitaire

Calcium, Phosphore : croissance, gestation, lactation

10

29/11/2018

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Paramètres de référence

Exemple de valeurs de référence

Proteines totales 5.4 - 7.3 g/dLAlbumine 2.4 - 4.5 g/dLBUN (urée) 10 - 33 mg/dLCalcium 8.0 - 15.5 mg/dLCholestérol 10 - 80 mg/dLChlore 90 - 110 mmol/LCréatinine 0.5 - 2.2 mg/dLGlobulines 2.9 - 4.9 g/dLGlucose 80 - 150 mg/dLPotassium 4.3 - 5.8 mmol/LSodium 140 - 160 mmol/LPhosphore 4.4 - 7.2 mg/dlALP 4 - 20 U/LAST 10 - 120 U/LALT 10 - 45 U/LBilirubine Totale 0 - 1.0 mg/dL

11

Bibliographie

Que nous dit la bibliographie sur la biochimie sanguine du lapin ? Lapin d’expérimentationLapin de compagnieLapin de chair

Comparatif avec d’autres productions est-il intéressant ?

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Ex de bibliographie lapin d’expérimentation

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On trouve beaucoup d’études de recherchefondamentale dont les conclusions sont peuvoire pas applicables sur le lapin d’élevage

Ex de bibliographie lapin de compagnie

Vet Rec. 2012 Jun 30;170(26):674Clinical value of blood glucose measurement in pet rabbits.Harcourt-Brown FM1, Harcourt-Brown SF.

Blood glucose was measured with a portable glucose meter in 907 rabbits, including 238clinically healthy ones. Blood glucose concentrations ranged from 1.2 to 30.1 mmol/l. Diabetesmellitus was not encountered. No significant effect of sex or sedation was found.Hypoglycaemia was seen in 16 rabbits including one with an insulinoma. There was asignificant relationship between blood glucose, food intake, signs of stress and severity ofclinical disease. Rabbits showing signs of stress had higher blood glucose than rabbits with nosigns and rabbits that were totally anorexic had higher blood glucose values than those thatwere eating normally or those with reduced food intake. Severe hyperglycaemia (>20 mmol/l)was associated with conditions with a poor prognosis. Rabbits with confirmed intestinalobstruction had a mean blood glucose of 24.7 mmol/l (n=18). This was significantly higher

than the rabbits with confirmed gut stasis, which had a mean value of 8.5 mmol/l (n=51). Theconclusion of the study was that blood glucose is a measurableparameter that can be used to assess the severity of a rabbit'scondition and help to differentiate between gut stasis andintestinal obstruction in rabbits that are anorexic.

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Peu d’études de grandeampleur, beaucoup decase reports (cascliniques isolés), peud’implications pour lelapin d’élevage

29/11/2018

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Ex de bibliographie lapin d’élevage

Thèse vétérinaire de 2008

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Ex de bibliographie lapin d’élevage

Travaux de Loïc Nouaille et Samuel Boucher (analyses de 2000 prises de sang à différents stades physiologiques)

Fonctionnement particulier de la femelle allaitante et gestante : paramètres hépatiques particuliers, taux d’urée, mobilisation des graisses

Ces travaux ont permis de mettre en place un programme diététique spécifique et d’améliorer les performances et la durée de carrière des reproductrices

Travaux datant de 20 ans avec évolution des souches de lapins

Nécessité de mise à jour suite à l’évolution génétique des souches

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Ex de bibliographie dans d’autres filières

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L’hypocalcémie induite expérimentalement a réduit l’appétit des bovins, modifié leur métabolisme (baisse de l’insulinémie à l’origine d’une glycémie plus forte et augmentation des AGNE), et a atteint la fonctionnalité des polynucléaires neutrophiles. Ces résultats peuvent contribuer à expliquer l’incidence plus forte de troubles de santé en péripartum immédiat, en raison de la prévalence élevée des vaches en hypocalcémie, et confortent l’intérêt d’une bonne gestion de la balance alimentaire

30 à 50 % des vaches sont encore en situation d’hypocalcémie subclinique (Calcémie <75 mg/l). Les corrélations entre cette situation de déficit de calcium et les maladies post partum de la vache laitière sont très fortes. Pour exemple, il y a 9 fois plus de cas de cétose, 8 fois plus de cas de retournement de caillettes chez les vaches en hypocalcémie.

Ex de bibliographie dans d’autres filières

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Exemples d’indications en élevage cunicole

Bilan métabolique et nutritionnel de l’élevage : au même titre qu’une bactériologie de contrôle permet de connaître le germe présent dans l’élevage et le traitement le plus adapté, une biochimie permet de connaître l’état de santé métabolique du troupeau et d’adapter ou corriger la ration et devient un indicateur de bien-être animal

Repérer et réformer les lapines dont l’état de santé métabolique n’est plus compatible avec la poursuite d’une carrière de reproductrice (intéressant pour les troupeaux de valeur).

Détection et suspicion de certaines maladies. Ex : l’infestation par E.cuniculipeut se manifester par une augmentation des paramètres rénaux ( urée et créatinine) avant le déclenchement de signes cliniques (retards de croissances, amaigrissements…). Le bilan biochimique peut être un outil de détection précoce d’une anomalie

Examen qui participe au diagnostic en complément d’autres examens (sérologie, NFS, PCR, bactériologie…)

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Relation biochimie / BEA

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Détecter des maladies avec répercussions sur la qualité de vie et les performances

des animaux

Vérifier l’intégrité des fonctions

internes

S’assurer de bonnes conditions de maintenance

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BEA

Exemple des productions bovines et caprines : prise de sang sur des animaux sains pour contrôler leur état de santé et valider l’adéquation entre leurs conditions de vie (alimentation , environnement) et leurs besoins physiologiques

Un bilan biochimique normal permet de dire que le troupeau est élevé dans des conditions lui permettant de répondre à ses besoins physiologiques

21

Aspects pratiques en élevage

Prélèvements sanguins sur tube hépariné

Echantillonnage comprenant des animaux sains et des animaux malades (test stat définit le nombre) : nécessaire pour comparer des animaux de même stade physiologique élevés dans les mêmes conditions. Des valeurs de référence existent mais ne reflètent pas toujours la vérité d’une exploitation

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Profils

profils bilan de santé troubles digestifs retard de croissance reproduction lactation

paramètres

Urée X X X X

Créat X X X X

PAL X X X X

ALAT X X X X

Protéines totales X X X X X

Albumine X X X X X

Calcium X X X

Phosphore X X X

Cholestérol X

Triglycérides X

Glucose X X

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Exemple : Problème d’infertilité

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• Contexte : problèmes d’infertilité récurrents non résolus malgré exploration des paramètres techniques

• Paramètres testés : calcium, phosphore, protéines, albumine, globulines, urée, créatinine, PAL, ALAT, cholestérol, triglycérides

• Témoins : femelles de rang 8 n’ayant jamais eu d’épisodes d’infertilité• Malades : femelles de rang 3 ayant eu un épisode d’infertilité

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Différences statistiquement significatives (p‐value < 0,05) sur les paramètres PAL, créatinine, rapport phospho‐calcique et phosphore

• PAL: significatif d’une cholestase (défaut de perméabilité des voies biliaires)• Créatinine et diminution du rapport phospho‐calcique (déséquilibre en faveur du

phosphore) :significatif d’un dysfonctionnement rénal• Tendance à des valeurs plus élevées en lipides


Dysfonctionnement hépato-rénal cohérent avec des troubles de la fertilitéPrescription d’un protecteur des fonctions hépatique et rénale préalablement à l’IAOuverture de la discussion sur les apports énergétiques (femelles plus grasses)

ATTENTION : cet examen ne se substitue pas à l’analyse zootechnique et microbiologique du problème mais vient en complément

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Conclusion

Intérêt de ces analyses pour :Valider les conditions de vie du troupeau (BEA)Explorer autrement des anomalies non expliquées par l’analyse classique de l’élevagePrescrire des compléments nutritionnels adaptés aux besoins

Perspectives : rechercher des paramètres sanguins corrélés à des critères de sélection : certaines anomalies métaboliques sont liées à des caractères familiaux (ex : diabète, maladies cardio-vasculaires…)

le taux de cholestérol (ou d’un autre paramètre) d’une lapine peut-il être révélateur de ses performances futures de reproductrice ?les taux de protéines et de cholestérol peuvent-ils être mis en lien avec le pourcentage de muscles et de graisse sur la carcasse ?

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Merci de votre attention

L’eau de boisson : les réalités du terrain et leviers de progrès

Virginie BILLOT, GEOSANE –Bernadette LE NORMAND, RESEAU CHRISTAL et Nathalie ROUSSET, ITAVI



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1


L’eau et ses circuits : quelques constats en élevage

Bernadette LE NORMAND – MCVet Conseil ‐VELVET

Virginie BILLIAULT ‐ GEOSANE


Qualités d’eau : les analyses

A l’arrivée

En bout de rampe

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TEST DU SEAU :

Seau blanc

endoscopie AQUAFLUSH’R


Vidéo VidéoVidéo

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POURQUOI S’INTERESSER A L’EAU D’ABREUVEMENT EN ELEVAGE

LAPINS

2

Le Traitement de l’eau

◣ Généralités

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2

En règle générale, le 1er aliment des animaux après l’air, c’est l’eau.

le rapport consommation d’eau / aliment est:

de 1,5 au sevrage pour arriver à 2 dès 8 sem pour lapin d’engraissement

Une cage mère: la consommation d’eau peut passer de 2 à 6.

A/ Importance de l’eau• Eau = 1er Aliment (2 fois quantité d’aliment

consommée et jusqu’à 7 fois en fonction de la T° )

• Représente» 80% du poids corporel chez le lapereau» 66 % du poids pour une lapine adulte

• Véhicule:» Nutriments, médicaments, désinfectant» Microorganismes invisibles et quelque fois dangereux

• Consommation» Homme: 15 ml/kg PV» Lapin: 160 ml/kgPV et jusqu’à 350 ml/kgPV

POURQUOI S’INTERESSER à L’EAU?

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3

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Les Biofilms Hydriques

LES CONTENANTS

6

Qu’est ce qu’un biofilm… une armée très organisée

- une communauté multicellulaire plus ou moins complexe

- composé de micro-organismes* bactéries, champignons, algues ou protozoaires

- vivant en symbiose

- liaison des bactéries entre elles * par des pilis

- et à une surface* système d’accroche rapide de certaines bactéries

- marquée par la sécrétion d'une matrice adhésive et protectrice.* Composée de polysaccharides.

Notion de biofilm

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4

7

Adhésion primaire Adhésion primaire CroissanceCroissance DétachementDétachement

Les Biofilms Hydriques

8

Notion de biofilm

2 Colonies de colibacilles

La colonie B s’est adaptée pour

se fixer sur paroi lisse

(Verre, inox, téflon,…)

Extrêmophiles

La colonie A est adapté à une

paroi rugueuse

(béton, bois,…)

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Notion de biofilm

3 jours post

sevrage

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Notion de biofilm

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6

11 Pied de page 11

Hygiène de l’installation

Comment entretenir son circuit d’eau ?

◣ Au vide sanitaireProtocole de nettoyage des canalisations1‐ AQUAFLUSH’R à systématiser 1/an2‐ Base / 30’ / rinçage3‐ Acide / 12 h / rinçage4‐ Désinfectant / rinçage avant MEP

◣ En cours d’élevage1 ‐Traitement de l’eau2 ‐ Nettoyage en présence des animaux

‐ mécanique‐ chimique

12

AQUAFLUSH’R

AQUAFLUSH’R

2◣ Décapage mécanique

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13 Pied de page 13

◣ Pour le décapage des canalisations… toutes espèces !!

‐ En présence des animaux, lors d’un bouchage!ou‐ Au vide sanitaire avant le protocole habituel.

◣ Action mécanique par FLUSHING Air/Eau

‐ Alternance d’injection air/eau sous pression‐ Création de fortes turbulences par un flux air/eau alterné‐ Fréquences variables / ajustables et indépendantes.‐ Pression variable et ajustable

◣ Décaper le maximum de biofilm…

‐ Possibilité de compléter par une base / acide‐ Contrôle avec un endoscope en fin de session

Le décapage mécanique

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◣ Fonctionnement

AVANT

APRES


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◣ Fonctionnement

AVANTAPRES


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Le Traitement de l’eau

◣ ANALYSES BACTERIOLOGIQUE ET PHYSICOCHIMIQUE

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◣ En entrée de ligneQualité entrante du réseau ou du forage

◣ En début de ligneQualité d’eau en début de distribution dans le ou les bâtiments

◣ En Bout de ligneEtat du circuit en distribution ( contrôle son traitement de l’eau)

Réseau

Plan d’ensemble de l’exploitation

Source contaminée

Habitation

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◣ L’impact de la physico ‐ chimique

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Les paramètres physico‐chimiques

◣ Le pH = potentiel HydrogèneReprésente la concentration en ion H+PH > 7 est BasiquePH< 7 est Acide

◣ Le TH ou Titre hydrotimétriqueTeneur en calcium et magnésiumExprimé en degrés °Français0‐10 Très douce / 10‐20 Douce / 20‐30 Dure / >30 Très dure

◣ Le Fer et le ManganèseRisque de corrosion, coloration, bouchage.Support pour les bactéries et le biofilmSe fixe sur le chloreExprimé en mg /litre

20

◣ La TurbiditéMesure le trouble de l’eauIndique la matière minérale et organique en suspension

◣ La Conductivité Indique la matière minérale Représente en micro siemens/ cm

>400 ùs/cm est fortement minéralisée< 400 ùs/cm est faiblement minéralisée

◣ Le T.A.C. = Titre Alcalimétrique CompletMesure le pouvoir tampon de l’eau

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21

◣ Paramètres bactériologiques

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Les paramètres bactériologiques

◣ Les Germes

Aérobies revivifiablesColiformes totaux et fécaux

Coliformes Thermo tolérantsEntérocoques

ColibacillesSulfito‐réducteurs

PseudomonasSalmonelles

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Germes totaux (revivifiables)

Définition:– Ou germes aérobies revivifiables:

– Ensemble des bactéries, levures et champignons présents dans l’eau = la flore de l’eau.

– Pas forcément pathogènes pour l’animal si faible quantité.

– Recherche à 22°C sur 72 heures (bactéries environnementales adaptées à la température de l’eau)

– Recherche à 37°C sur 48 heures (bactéries intestinales pouvant devenir pathogènes)

Objectifs:– <10 UFC/ml.

– Ancien décrets de 1989: <100 UFC/ml pour 22°C et <20 UFC/ml pour 37°C.

Interprétation:– Augmentation témoigne d’une contamination bactérienne de l’eau.

Coliformes totaux

Définition:– Ensemble de bactéries identifiées morphologiquement: E.coli; Yersinia, Salmonella, Klebsielle.

– Ensemble de germes d’origine fécale présents naturellement dans le sol (dégradation de MO) ou par contamination.

Objectif:– 0 UFC/ml.

Interprétation:– Contamination fécale directe.– Marqueur de pollution dite de "ravinement" / d'un puit souillé.– Sol pas assez filtrant.

Conséquences:– Diarrhée, csq digestive…– Arthrite..

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Coliformes thermotolérants

Définition:– Ensemble de bactéries identifiées morphologiquement: E.coli; Yersinia, Salmonella, Klebsielle qui ne peuvent se développer qu’à au moins 44°C donc pas dans le sol.

Objectifs:– 0 UFC/ml

Interprétation:– Reflète les germes provenant exclusivement des matières fécales.

– Germes qui ne peuvent pas se développer dans le sol à base température.

– Ex: Forage ou puits à proximité de fumier ou épandage récent avec sol peu filtrant.

Conséquences:– Diarrhée.

– Impact digestif

E. coli

Définition:– Escherichia coli: colibacille..

Objectifs:– 0 UFC/ml

Analyse:– A 37°C avec milieu chromogène

Interprétation:– Reflète les germes provenant exclusivement des matières fécales. . – Ex: Forage ou puits à proximité de fumier ou épandage récent avec sol peu filtrant.

Conséquences:– Diarrhée.– Impact digestif– Arthrite.

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Entérocoques

Définition– Pollution fécale

Objectif:– 0 UFC/ml

Interprétation:– Reflète la contamination fécale, germes non présents dansl’environnement.

– Bonne résistance en conditions extérieures

Conséquences:– Diarrhée.

– Mortalité en lapereau.

Définition:– Vivent sans O2

– 2 formes (végétatif et spores)• Spores d'ASR : Bactérie sous forme résistante aux conditions extérieures; Spores de c.

perfringens Très restrictif dans la grande famille des ASR.

• Forme végétative: forme vivante résultant d’une maturation de la spore, dans un milieu propice,pas le sol.

Objectif:– 1 UFC/ml

Interprétation:– En relation avec matières organiques, turbidité, Flore bactérienne.

– Spores d’origine tellurique ou animale.

– Présence prédominante de formes végétatives marque un pb de biofilm dans lescanalisations

– Contrôle de la source de l'eaux, contamination d'origine animale souvent ancienne(cadavre) PUITS DE SURFACE

Conséquences:– C perfringens: agent de l’entérite nécrotique/enterotoxémie.

– Diarrhée/ dégradation des performances.

Anaerobie‐Sulfito‐Réducteurs: ASR

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15

Pseudomonas

Germe opportuniste dont le pouvoir pathogène s'exercegénéralement sur les sujets sensibles (immunodéprimés)comme les poussins ou les lapereaux.

Présent surtout dans les eaux riches en matières organiquespas spécifiquement d'origine fécale

Bon indicateur de l'état général des infrastructures

En relation avec le taux de matières organiques

30

◣ Les molécules du traitement de l’eau

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16

31

Cl2

CIO2

H202cide organique

Peroxyde + acide phosphorique

DCCNa

ATTENTION AU POUVOIR OXYDANT

SI TRAITEMENT ATB ET/OU VITAMINES

◣ Chlore

◣ Dioxyde de Chlore

◣ Peroxydes

◣ Acide + péroxyde

◣ Dichlorocyanurate

Les molécules du traitement de l’eau

32

◣ Contrôler son traitement d’eau

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17

33

Matériel de diagnostic

34

Contrôler son traitement d’eau

◣ Le PHBandelettes PH ou PH mètre électroniqueIdéal : 5,5 de pH

◣ Le potentiel redox ou ORPMesure l’ oxydo‐réductionAppareil de mesure électroniquePerox: 250/350mv – Chlore :300/500mv –

◣ Le Péroxyde d’hydrogèneMesure le taux d’oxygèneBandelettes test péroxydeIdéal : 30 mg

◣ Le ChloreMesure le chlore actifTest DPD (Et non Orthotholuidine)Idéal : 0,5 à 1mg

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18

35

◣ En résumé … Comment faire?

36

En résumé … comment faire?

◣ Filtrer l’eau à l’arrivée / physico chimique1 – FILTRATION un filtre à cartouche ou filtre AG2 – TRAITER la physico‐chimie TH, FER, MN,…

◣ Nettoyage des canalisations au vide sanitaireMECANIQUE ou CHIMIQUE

1 – AQUAFLUSH’R – 1 fois par AN2 ‐ BASE à 2% ‐ temps de contact : 30 ‘ à 1 h / rincer3 ‐ ACIDE à 2 % ‐ temps de contact : 6 à 12 h / rincer4 ‐ Désinfectant à 1 % ‐ temps de contact: VS / rincer MEP

◣ Traitement bactériologique1‐ Un oxydant en continu pendant la durée d’élevage2‐ Le contrôle bout de ligne

‐> une fois par semaine

◣ Analyse d’eau Bactériologique BL si PB Performances

1 fois par an pour l’eau du réseau2 fois / an pour forage, captage, puit : AVRIL et OCTOBRE

27/11/2018

19

37

Conclusion

◣ Chaque eau est différente dans chaque régiontant en physico chimie que bactériologie

◣ Les adductions sont différentesEau de réseauForage, puit ou captage

◣ Les moyens de distribution sont différentsbac / pompe doseuseMatériel

◣ Les coûts sont différentsDe 0,05 €/m3 à 0,50 € / m3

◣ C’est du cas par cas !

L’équipe de

Vous remercie

27/11/2018

1

L’eau : les leviers du changement

1 Journée Nationale des Professionnels du Lapin de ChairLe jeudi 29 Novembre 2018 à Cesson Sévigné

A. Travel et N. Rousset ‐ ITAVI

Quels sont les facteurs qui expliquent les changements de comportement?

Je change mes pratiques, j’applique les bonnes pratiques préconisées en matière de gestion de

l’eau d’abreuvement parce que….

J’ai les connaissances (ex: je sais que l’eau de boisson peut être vecteur de maladies, je connais

les critères de potabilité humaine)

Je pense que c’est bien, que c’est justifié (ex: je fais des purges

régulières parce que je pense que cela me permet de contrôler le biofilm de mes canalisations)

D’autres m’influencent (ex: famille, pairs, voisins, amis,

conseillers…)

C’est matériellement possible (ex: mon matériel

d’abreuvement est équipé d’un système de purge?…)

d’après Kling‐Eveillard, 2012


27/11/2018

2

« Chacun ses logiques d’action et ses motivations et freins pour changer »

Un entretien semi directif Directif dans le contenu Non directif dans sa forme

Un échantillon restreint (18 éleveurs: 11 L et 7 V)

MAIS significatif de la diversité (géographique, tailles, origine de l’eau, équipements)

Une analyse du discours thème par thème et par profil

une enquête qualitative


Quels éleveurs ont été enquêtés au final?

4

La population ciblée

Taille: 5 : 400 – 800 CM

6 : 800 et plus CM

Géographie: 3: Bretagne

8: Pays de la Loire

8: Performances économiques moyennes

3: quart inférieur et supérieur à la moyenne GTE

Taille: 7: + 2000 m²

Géographie: 4: Bretagne

3: Pays de la Loire

7 : Performances économiques moyennes

11

7

V: 3 groupements

Des critères de diversité au sein de cette population

12: traitements biocides 6: aucun

traitement biocide

Origine de l’eau9: Réseau (L en maj)

7: Privée 2: Réseau et privée

L: 5 groupements11

7


27/11/2018

3

Quels sont les facteurs de maîtrise que les éleveurs associent spontanément à la santé animale?

5

L’aliment (6 L + 3 V)n°2

L’eau (5 L + 2 V)n°3

L’environnement extérieur (4 L + 2 V)n°4

L’ambiance du bâtiment (8L + 6V)n°1

« c’est la ventilation qui amène la maladie, si je maîtrise mieux ma ventilation, je maîtrise mieux ma litière, donc je vais mieux maîtriser

mes problèmes de pattes »


Et quand l’enquêteur évoque la qualité d’eau comme levier ou risque pour la maîtrise de la santé

animale?

Oui, l’eau est bien un facteur important pour la maîtrise de la santé animale (5 L + 5 V en plus des citations spontanées)

« L’eau joue sur 75% de l’élevage, si ton eau n’est pas bonne tu n’y arriveras pas »

« En lapin c’est le gros point noir, ce n’est pas le truc où l’on fait le

plus attention »


27/11/2018

4

« il faut qu’elle ait un pH à 6-7, la dureté à 15, pas de

coliformes »

Quelles connaissances les éleveurs ont‐ils de la qualité d’eau?

7

7

11

0

2

4

6

8

10

12

Définition avec des critères bactériologiqueset ou physico‐chimiques assez précis

Définition générale, peu précise

Nombre d’élevages

« c’est une eau claire, propre »

« il faut qu’elle soit consommable pour

l’Homme et les animaux

(5 L + 2 V)

(6 L + 5 V)


3

15

non oui

0

5

10

15

Nombre d’éleveurs

« Ce sont des algues présentes dans l’eau je pense »

Dont 3 éleveurs qui en donnent une définition presque complète

« L’image du biofilm c’est un gros dépôt noir, graisseux,

qui bouche les canalisations, c’est tous les

microorganismes qui se développent »

Quelles sont connaissances les éleveurs ont‐ils du biofilm?

8

(2 L + 1 V)

(9 L + 6 V)


27/11/2018

5

Le technicien, un relai important des bonnes pratiques : 12/18 font

des purges car elles sont conseillées (8L + 4 V)

Un point sur les pratiques et motivations des éleveurs à les appliquer: l’exemple des purges

9

9 9

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

purge fréquentes etrégulières

purges peu fréquentes oupeu régulières


Les habitudes, un facteur explicatif important des logiques d’actions : 6/18 font des purges

par habitude (3L + 3V)


Quels sont les attentes des éleveurs en terme de conseils sur la qualité d’eau?

10

11

7

0

2

4

6

8

10

12

Suffisement conseillés Insuffisement conseillés


(5 L + 2 V)

(6 L + 5 V)

« comme il y a toujours des nouveautés il faudrait répéter les informations »

« On a juste été informé sur les pratiques mais c’est tout. On nous a

juste dit qu’il fallait que le pH soit entre 6‐7. »

Des attentes diverses

Et des outils de communications peu connus à l’heure actuelle : 5/18 connaissent les plaquettes ITAVI sur la qualité d’eau (3 L et 2 V)


27/11/2018

6

Des étapes pour motiver à changer: un support de réflexion pour développer des outils de sensibilisation

1. Attirer l’attention / sensibiliser :

« ça existe et cela me concerne »

2. Intéresser, expliquer, motiver :

« je comprends et cela m’intéresse»

3. Décider, inciter à changer :

« j’ai envie de le faire»

4. faire Agir : «je fais»

« L’eau c’est le sujet où moi personnellement je ne me penche pas »

« Je ne m’y intéresse pas, mais peut être que je devrais m’y intéresser »

« Je sais que c’est important mais… »

« L’eau c’est ce qu’il y a de plus important »


Attirer l’attention et sensibiliser


27/11/2018

7

13

MERCI DE VOTRE ATTENTION!

Cette présentation a été réalisée sur la base du projet

13

Et le soutien financier de

Angélique Travel – 02 47 42 76 84, [email protected] Rousset – 02 30 62 00 09, [email protected]

Pour toute demande d’information, n’hésitez pas à contacter :

Réalisé avec la participation de:

Le projet


Sélection génétique pour la résistance aux maladies : projets et avancées

Mélanie GUNIA, INRA



27/11/2018

1


Sélection génétique pour la résistance aux maladies : projets et avancées

Mélanie GuniaM. SHRESTHA, J‐M BABILLIOT, E. BALMISSE, B. BED’HOM, E. BELMONTE,S. BERTAGNOLI, S. BOUCHER, S. BRETON, E. CHAMBELLON, T. CHAUMEIL, F. COISNE, I.DAVID, J‐J. DAVID, R. DELAUNAY, E. GUITTON, V. HELIES, E. HELLOIN, J. HURTAUD, D.JARDET, F. KEMPF, I. LANTIER, S. LAVILLATE, D. LE CREN, G. LENOIR, B. LE NORMAND,C. MARAIS, M. MAUPIN, H. MORIN , C. PONCET, S. PUJOL, R. ROBERT, C. ROSSIGNOL ,J. RUESCHE, F. SARCE, C. THIEBOT, F. LANTIER, H. GARREAU

La sélection génétique c’est quoi?

Choisir les meilleurs animaux pour engendrer la génération suivante

27/11/2018

2

La sélection génétique : comment on fait?

1. On attribue une note, appelée « Index génétique» à chaque animal. Elle combine:

Une mesure sur l’animal (ou des apparentés)

Une correction pour des effets d’environnement: la saison, la bande, le sexe, le rang et la taille de portée

L’information sur les frères, sœurs, parents...

2. Les animaux avec le meilleur Index génétique deviennent reproducteurs

Ce que les éleveurs ont toujours fait avec un peu de statistiques en plus

La sélection génomique : comment on fait?

1. On attribue une note, appelée « Index génomique» à chaque animal. Elle combine:

‐ une source d’information en +

‐ meilleure précision

‐ intéressant pour la prédiction de performance d’animaux sans mesure directe du caractère à améliorer

‐ couteux (lecture de l’ADN = génotypage = 100€/lapin)

Une mesure sur l’animal (ou des apparentés)

Une correction pour des effets d’environnement: la saison, la bande, le sexe, le rang et la taille de portée

L’information sur les frères, sœurs, parents...

2. Les animaux avec le meilleur Index génomique deviennent reproducteurs

L’information lue sur l’ADN de l’animal « génotypage »

27/11/2018

3

Améliorer la santé des animaux

De nombreux leviers:


... Et le sélection génétique ou génomique:

‐ long (générations)

‐ cumulatif et durable

‐ mise en œuvre parfois complexe

6

Deux approches

Mesure directe en élevage de sélection

Inoculation expérimentale,challenge sur apparentés

Type de maladiesMaladies et symptômes non‐spécifiques : troubles digestifs, troubles respiratoires

1 pathogène ou 1 maladie spécifique: pasteurellose, myxomatose, EEL....

Type de mesuresDirectes sur les animaux à sélectionner

Indirectes: mesure sur des apparentés

DifficultésFaible prévalence de maladies dans les élevages de sélection: caractère qui peut être difficile à observer

Couteux, compliqué à mettre en place: bâtiments confinés, normes expérimentales...

Mise en application ImmédiateComplexe=> Peut être couplée à la sélection génomique pour plus d’efficacité

27/11/2018

4

RELAPAGénomique pour la résistance génétique

des lapins à la pasteurellose2016‐2019

Pectoul GABI

Laboratoire de Touraine

Identifier des gènes (ou des parties de l’ADN) associés à la résistance aux maladies

Tester la sélection génomique

=> Identifier et sélectionner des animaux résistants à la pasteurellose dans les élevages de sélection sans les rendre malades

Buts du projet

27/11/2018

5

Inoculation de 955 lapins

Réponse à l’infection étudiée pendant 14 jours

Jour 14: autopsie

Jour 0

Poids, température, Mortalité, morbiditéNumération bactérienne Réponse anticorps, Comptage cellules sanguines

X

Le projet Relapa60 ♂ (lignées maternelles)

100 ♀

717%

253%

61765%

13114%

10611%

Note de résistance

Présence of Pasteurella multocida (Pm) dans les organes (rate, poumon, foie), dissémination des abcès, mortalité

1. Pas d’abcès, pas de Pm détectées

2. Abcès au site d’inoculation uniquement, pas de

Pm dans les organes

3. Abcès sous‐cutanés, aucun abcès dans les cavités

internes, pas de Pm dans les organes

4. Abcès dans les cavités internes, organes

contaminées par Pm

5. Morts ou euthanasiés porteurs de Pm

27/11/2018

6

‐30

‐20

‐10

0

10

20

30

40

50

60

70

Témoins 1 2 3 4 5

Semaine 1 Semaine 2 Total

GMQ (Grammes / jour)

Croissance en fonction de la note de résistance

M. Shrestha, WGALP, 2018

Caractères de résistance héritables => utilisables en sélection

Note d’abcès Note Bactéries Note de résistance

Héritabilité

27/11/2018

7

Détection de régions du génome (en cours)

significativité(importance)

ADN du Chromosome 1

Gène de la Tyrosinase (couleur noire des oreilles dans une lignée)

Projet RELAPA: perspectives...

Détecter des gènes ou des portions de l’ADN liés à la résistance à la pasteurellose

Etude de méthodes de sélection génomique pour prédire la résistance à la pasteurellose à partir de l’ADN


27/11/2018

8

15

Deux approches

Mesure directe en élevage de sélection

Inoculation expérimentale,challenge sur apparentés

Type de maladiesMaladies et symptômes non‐spécifiques : troubles digestifs, troubles respiratoires

1 pathogène ou 1 maladie spécifique: pasteurellose, myxomatose, EEL....

Type de mesuresDirectes sur les animaux à sélectionner

Indirectes: mesure sur des apparentés

DifficultésFaible prévalence de maladies dans les élevages de sélection: caractère qui peut être difficile à observer

Couteux, compliqué à mettre en place: bâtiments confinés, normes expérimentales...

Mise en application ImmédiateComplexe=> Peut être couplée à la sélection génomique pour plus d’efficacité

0

500

1000

1500

2000

2500

Palp 1 Palp 2 Palp 3 Palp 4 Palp 5 Palp 6sans Maux de pattes avec Maux de pattes

Effectifs de femelles à la palpation

0,1%1,9% 6,0%

9,7%

15,7%11,7%

• Caractère peu étudié au niveau génétique• Lignée INRA • 2933 reproducteurs entre 2004 et 2015, 2200 ♀ + 733 ♂• Femelles: 96,5% des animaux atteints

Première étude des maux de pattes

Caractère héritable (0,11) => Il y a une base génétique aux maux de pattes, on peut sélectionner sur ce critère

27/11/2018

9

Enregistrements sur le jeune en engraissement

engraissement

Naissance Sevrage28‐35j

Pesée avant abattage63 ou 70 jours

Mortalité Morbidité

Codes sanitaires enregistrés: diarrhée, ballonnement, maux de pattes, torticolis, problèmes digestifs, problèmes respiratoires, coryza, conjonctivite, métrite, mammite...

Création de caractères de santé (binaires):• Troubles digestifs en engraissement• Troubles respiratoires en engraissement• Mortalité digestive en engraissement• Maladies non‐spécifiques

Caractères héritables (0,03 à 0,11) donc sélectionnables

Utilisé dans les schémas de sélection de lapin de chair français

Projet GRAAL /GEMAL Génétique de la Résistance aux maladies des Lapins

27/11/2018

10

Projet GRAAL /GEMAL Génétique de la Résistance aux maladies des Lapins

• Preuve de concept: sélection possible sur la résistance générale aux maladies

• Comprendre les mécanismes biologiques• Trouver des nouveaux marqueurs de résistance générale aux

maladies• Trouver des gènes ou portions d’ADN associés avec la résistance

aux maladies

Pourquoi

• Comparaison simultanée d’animaux sélectionnés et de témoins issus des embryons congelés des fondateurs

• Elevage sans antibiotique• Mesures fines : microbiote, réponse immunitaire, ADN (génotypage)

Comment

Conclusion


Les débuts de la sélection génomique en lapin

Vers une amélioration la résistance à la Pasteurellose

Intégration de caractères de santé dans les schémas de sélection français

Vers une meilleures compréhension et sélection pour la résistance générale aux maladies

L’application EBENE pour évaluer le bien-être des lapins

Laura WARIN, ITAVI



27/11/2018

1


Evaluation du bien‐être animal avec la méthode EBENE

Laura Warin ‐ ITAVI

Un contexte en évolution

Attentes sociétales nombreuses

Bien‐être animal = sujet dominant Qu’est ce que le bien‐être ? Comment l’évaluer de manière objective ?


27/11/2018

2

Qu’est ce que le bien‐être ?

Définition consensuelle du bien‐être

Les 5 libertés(FAWC, 1992)

Liberté physiologiqueAbsence de soif, faim,

malnutrition

Liberté sanitaireAbsence de maladies

ou de blessures

Liberté environnementaleAbsence d’inconfort

Liberté psychologiqueAbsence de peur ou

d’anxiété

Liberté comportementaleComportement « normal »

Journée Nationale des Professionnels du Lapin de Chair Le jeudi 29 Novembre 2018 à Cesson Sévigné

Comment évaluer le bien‐être ?

EBENE : outil d’auto‐évaluation du bien‐être, adapté de méthodes validées scientifiquement

EBENE : faisable, fiable, complète


27/11/2018

3

EBENE en quelques mots

Un outil de progrès pour :

‐ Les volailles de chair

‐ Poulets, dindes, pintades, cailles

‐ Les poules pondeuses

‐ Les lapins (engraissement et maternité)


EBENE en quelques mots

Un outil de progrès pour les filières avec des indicateurs :

‐ Pertinents sur le plan du bien‐être animal

‐ Mesurables sur l’animal, peu nombreux

‐ Partagés par les différents acteurs (professionnels,

scientifiques, distributeurs, ONG et administration)


27/11/2018

4

Co‐construction d’EBENE

EBENE : une centaine de personnes impliquées

SociétéSociété

RechercheRecherche

FilièresFilières

Groupe projet

ITAVI

Groupe projet

ITAVI

Autres membres de la société (distribution, RHD

administration)

Consultation (3 réunions)

Premier cercle professionnelGrille d’évaluation

Choix des indicateurs et des méthodes de

mesures

ONGs et recherche Avis sur les

indicateurs et leur mesure


EBENE en pratique

Grille d’évaluation retenue

Principes Critères

Bonne alimentationAccès à une alimentation adaptée

Accès à un abreuvement adapté

Bon environnement

Confort au repos

Confort d’ambiance

Capacité de mouvement

Bonne santé

Prévention des blessures et soin des animaux blessés

Prévention des maladies et soin des animaux malades

Bonnes pratiques des interventions sur l’animal

Comportement approprié de l’espèce domestiquée

Comportement du groupe

Adaptation aux exigences comportementales de l’espèce domestiquée

Comportement professionnel approprié vis-à-vis de l’animal

Prévention de peur et de stress


27/11/2018

5

lorsque leurs lapereaux ont

Quand évaluer ?

Comment ?

Pour les lapines en maternité

entre 25 et 30 jours

0 jours 35 jours

Seules les lapines sont évaluées

Pour les lapins en engraissement

Entre 60 et 65 jours

35 jours 70 jours



Durée totale :≈ 1 heure pour la maternité

≈ 1 heure pour l’engraissement

27/11/2018

6

QuestionnaireDes informations de diverses natures

Informations sur les logements

Dimensions, linéaire de mangeoires, enrichissements, …

Informations sur le lot

Souche, âge, effectif, …

Photo : INZO


En maternité :Manipulation de 45 femelles bien réparties dans le bâtiment

Protocole sanitaire MATERNITEOù observer ?


27/11/2018

7

En maternité :Manipulation de 45 femelles bien réparties dans le bâtiment

Protocole sanitaire MATERNITEComment observer ?


Protocole sanitaire ENGRAISSEMENTOù observer ?

En engraissement :Observation SANS MANIPULATION de la moitié des lapins


27/11/2018

8

Maternité : observation de 50 femelles

Protocole comportemental MATERNITEComment observer ?


Engraissement : observation de 12 logements pendant 2 minutes, bien répartis dans le bâtiment

Protocole comportemental ENGRAISSEMENTComment observer ?


27/11/2018

9

Protocole comportementalQuels comportements observer ?


Je situe le lot évalué par rapport aux autres lots du groupe dont

je fais partie

Lapins

Lapins de Touraine


Lapins

TouraineLap

27/11/2018

10

Fiabilité de la méthode

1 même lot évalué 2 jours consécutifs par le même évaluateur Résultats similaires

Un même lot évalué en même temps par 2 évaluateurs différents Résultats similaires

Fiabilité validée


Base de données sécurisée

Portail web d’administration

Application

Systèmeinformations

interne

Architecture informatique

Anonymisation

Entités économiques


27/11/2018

11

• Objectifs :‐ Garantir le bon usage de la méthode développée;

‐ Assurer la fiabilité des données utilisées pour l’ajustement ultérieur de la méthode.

• Formations inter et intra‐entreprises

‐ Prochaine formation inter‐entreprises :• 1er trimestre 2019

• Places disponibles

• Modalités pratiques pour les formation :

‐ Une partie théorique en salle le matin;

‐ Une partie pratique en élevage l’après‐midi.

Des formations à la méthode EBENE


Vidéo réalisée par

avec le soutien financier de


Impact de la distribution à volonté d’un aliment à faible niveau

énergétique en préparation de jeunes femelles

François MENINI, MIXSCIENCE



28/11/2018

1


IMPACT DE LA DISTRIBUTION A VOLONTE D’UN ALIMENT A FAIBLE NIVEAU ENERGETIQUE EN

PREPARATION DE JEUNES FEMELLES

François‐Xavier Menini

Importance de l’alimentation des jeunes Lapines

Bonne préparation pour une meilleure longévité et productivité

Objectif : maintenir une pyramide des âges équilibrée


28/11/2018

2

Importance de l’alimentation des jeunes Lapines

Au cours des 14 dernières années :=> + de Nés totaux (+1)

+ 10,3 %

=> + de Renouvellement+ 5,3 %

+ 2,1 %

=> + de Pertes de femelles

Source : RENACEB


Pratique courante d’alimentation de jeunes femelles :

• jusqu’à 10 semaines : comme les lapins d’engraissement

• Individualisation

• De 10 semaines à la première IA (16‐19 sem)

Aliment maternité lactation ou engraissement rationné entre 135 et 150 g/animal (2300 à 2500 Kcal/Kg)

=> le rationnement permet de maîtriser la croissance des lapines. A l’encontre du bien‐être?

=> En rationnement, la dose peut varier en fonction de la personne ou du système qui distribue

=> La dose est identique pour toutes les lapines, alors que leurs besoins ne le sont pas

Difficulté de mise en place

du rationnement de précision

Alimentation de 10‐11 semaines d’âge à la 1ère IA


28/11/2018

3

2003, (Verdelan et al): possibilité de réduction

significative du poids 19s en rationnement énergétique 1770 à 1110 kcal/kg

Essais précédents


2005, (Verdelan et al): Poids identique à l’IA à

1550 Kcal

3 semaines d’adaptation pour atteindre le même ingéré énergétique par kg PV

Tendance +7% Tx MB

Essais précédents


2016, (Dorchies et al): à 1575 Kcal/kg (lots successifs) Meilleure fertilité en rangs

1, 2 et 4 (+9,9%) Meilleure persistance

jusqu’en rang 9 (+14,9%)• Hypothèses,

Meilleure préparation

2016, (T Gidenne, Le Lapin, De la Biologie à l’élevage): Jeunes femelles, capacités

d’ingestion ‐5 à ‐15% et ‐10% de lait

Déficit énergétique en fin de gestation qui augmente au cours de la lactation

Bon développement du microbiote digestif qui va dans 1er temps interagir avec le système immunitaire et réduire les problèmes digestifs et dans 2eme temps améliorer la digestion de quantité plus importante d’aliment

Moins de stress lors du passage à volonté à l’aliment maternité.

Meilleure Fertilité

Aliment riche en fibres => meilleure utilisation

des réserves corporelles en fin de gestation et en

fin d’allaitement => meilleure fertilité

28/11/2018

4

Essai alimentation à volonté : Protocole

• Elevage du Maine et Loire, souche Hyplus, 400 IA/6 sem

• Fin 2016 et début 2017 : répétition de l’essai sur 2 lots à intervalle de 42 jours

• 1 lot témoin + 1 lot essai contemporain


Lot Préparation10 à 12 sem.

12 à 19 sem

19 à 20,5 sem.

20,5 semà MB – 7 jrs

TémoinAliment Aliment Croissance blanc

Rationnement A volonté 150 g/j A volonté 150 g / j

EssaiAliment Stabilib blanc

Rationnement A volonté

Densité : 2/cage (10‐12 sem) et 1/cage (>12sem)

Eclairage : 12h/j et 16h/j (19 à 20,5 sem)

MB-7

AlimentStabilib

Ou Croissance

MB+25 MB+26 MB+35

Maternitéà volonté

Péri-Sevrageà volonté

Sevrage à 35 joursPas de traitement antibiotique

• Données sur 3MB, Allotement = 8 (MB1); 9 (MB2); 10 (MB3)

Essai alimentation à volonté : Poids et croissance du précheptel


Poids femelles (22 sem): +160g et +162g

GMQ (12‐19sem):+10,5 g/j et +7,8 g/j

Ecart Type GMQ‐8,82g/j et ‐0,71g/j

=> Alimentation à volonté : croissance plus régulière

2000

2500

3000

3500

4000

4500

10 sem(mise en lot)

12 sem 14 sem 16 sem 18 sem 19 sem 20 sem (IA) 22 sem

Poids (en g)

Témoin Lot1 Essai Lot1 Témoin Lot2 Essai Lot2

4200-4153

4040-3991

GMQ Témoin Lot1 Essai Lot1 Témoin Lot2 Essai Lot2

10 à 12 sem 44,6 39,7 28,4 25,3

12 à 19 sem 14,9 25,4 20,5 28,3

19 sem à IA 55,6 15,5 36,7 7,2

IA à 22 sem 13,4 13,2 15,1 19,8

Ecart type 13,59 9,90 8,59 7,23

A volonté

150 g/j A volonté 150 g/j

Aliment à volonté :

28/11/2018

5

Essai alimentation à volonté : consommation pré‐cheptel


Consommation Journalière (10s à MB‐7):215 g/j vs 162 g/j (+53.2)192 g/j vs 139 g/j (+53.1)

164

150 150 150 150

235

150 150

203

244 240255

280261 254

229

100

120

140

160

180

200

220

240

260

280

300

10 à 12 sem 12 à 14 sem 14 à 16 sem 16 à 18 sem 18 à 19 sem 19 à 20,5sem

20,5 à 22sem

22 sem àMB‐7

Consommation (en g/j)

Témoin Lot1 Essai Lot1

128150 150 150 150

226

150 150

158

214

254244 237 245

230

162

100

120

140

160

180

200

220

240

260

280

300

10 à 12 sem 12 à 14 sem 14 à 16 sem 16 à 18 sem 18 à 19 sem 19 à 20,5sem

20,5 à 22sem

22 sem àMB‐7

Consommation (en g/j)

Témoin Lot2 Essai Lot2

A volonté :2 à 6 semaines d’adaptation énergétique

Essai alimentation à volonté : Fertilité


Fertilité: Meilleure fertilité au globalSurtout en démarrage (MB1)

+7,7%

‐0,5% ‐5,6%+1.1%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

MB1 MB2 MB3 Moyenne Pondérée

Taux de M

B (%)

Témoin Lot 1 Essai Lot 1

+9,5%

+2,8%

‐12,5% +1,4%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

MB1 MB2 MB3 Moyenne Pondérée

Taux de M

B (%)

Témoin Lot 2 Essai Lot 2

28/11/2018

6

Essai alimentation à volonté : Poids et consommation après MB Lot 1


Reprise de Poids: Reprises de poids différentes en MB1 et MB3, similaires en MB2Maintien de l’avance de poids en Stabilib à certaines périodes

CMJ (g/j) Cycle 1MB‐5 à MB+18

Cycle 2MB‐6 à MB+18


Témoin 319 344 342

Essai Stabilib 299 386 319

Essai‐Témoin ‐20 +42 ‐23

Consommation: Stabilib = Moins de consommation en cycle 1 et 3 malgré un poids + élevé

Essai alimentation à volonté : Poids et consommation après MB Lot 2


Reprise de Poids: Reprise de poids similaire

CMJ (g/j) Cycle 1MB‐6 à MB+18


Cycle 3MB+2 à MB+18

Témoin 313 313 319

Essai Stabilib 279 271 297

Essai‐Témoin ‐34 ‐42 ‐22

Consommation: Stabilib = Moins de consommation sur les 3 cycles

28/11/2018

7

Profils de mortalité : Profils différents mais niveau de mortalité similaire

Conclusion

• Croissance plus régulière en préparation

Régime faible en énergie et protéine à volonté pour les jeunes femelles

avant IA1 :

• Fertilité plus élevée en MB1=> Meilleures performances de démarrage

• Bonne tenue de l’état corporel au cours des MB1 à MB3

• Merci à Hypharm et Sanders pour leur contribution à cet essaiJournée Nationale des Professionnels du Lapin de Chair

Le jeudi 29 Novembre 2018 à Cesson Sévigné

=> Pour une meilleure longévité et pyramide des âges équilibrée

• Moindre consommation au cours des cycles 1 à 3

=> Stratégie alimentaire qui pourrait aider à la réduction de mortalité et d’utilisation d’antibiotiques.

• Persistance et nombre de sevrés global identiques

=> Bonne alternative face aux problématiques de rationnement (MO, Irrégularités de systèmes…)

28/11/2018

8

Merci de votre attentiondes questions?



Mise en page et éditionITAVI

7 rue du Faubourg Poissonnière75009 PARIS

©ITAVI 2018 - Dépôt légal : 4ème trimestre 2018 Trimestre 2018

ISBN 978-2-902112-73-9

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Documents

Journée Nationale d’information des · • Comprendre les caractéristiques de la VHD et du virus variant • Acquérir les notions de bases d’un plan de biosécurité • Savoir