It for Business

IT FOR BUSINESS23 BIS RUE DANJOU92100 BOULOGNE-BILLANCOURT

AVRIL 14Mensuel

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Surface approx. (cm²) : 5956N° de page : 1

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Eléments de recherche : CARBOX ou UBEEQO : service de location de voitures, toutes citations

ITfor BUSINESSSTRATEGIES ET MANAGEMENT 'MERIQUE

DOSSIER "se,

Gérer le parc »automobile jde lentreprise i

L'impression faitsa révolution IÉVÉNEMENT -a

Le retail joue la €de Fultra-personnaliséENTRETIEN -as

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Enquëte• Logiciels piratés : attention

aux coûts cachés «-so

#2183 • AVRIL 2014

Directeur géne. ke-présiden|Transformât^

Retours d'expériences Portraits• Celio, La Poste, But, La Halle • Laurent Ribardière, 4D

aux chaussures, Profialis... »36 Hélène Chinai, Sogeti -32


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Bien superviserune flotte de véhicules

répond à des enjeuxfinanciers, environnementaux et

réglementaires. Des outils perfectionnespermettent d'atteindre cet objectif, aidés

par des véhicules de plus eh plus connectés

ra?n Bien surveillerles coûts

Les outilspour gérer une

lotte de véhiculesLa géolocalisation,

une aide efficaceEUH Tirer profitde l'écoconduite

13 Quandl'automobile seraun objet connecté

s f

Patrick Brébion

Pression sur les budgets oblige, les ges-tionnaires de flottes automobiles se doi-vent de trouver des solutions pour op-timiser les coûts. Une offre logicielle enpleine évolution propose des outils dans

ce sens. Parallèlement, si les ordinateurs de bord sontprésents depuis longtemps sur les tableaux de bord,la remontée des données de conduite ou techniquesdemeurait marginale. De la géolocalisation à l'éco-conduite, de nouveaux services basés sur ces informa-tions émergent. Ces services connectés délivrent entemps réel un retour au conducteur sur sa conduite,optimisent les itinéraires, facilitent l'auto-partage ouencore l'identification des causes d'un sinistre. Et cen'est qu'un début. Prise en main du véhicule à dis-tance, traçabilité complète des itinéraires, passage du'éhicule en pilote automatique: la mutation du véhi-

Jctlie en objet connecté a démarré, ^t^


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Bien surveillerles coûtsLes enjeux d'une bonne gestion du parcdes véhicules de lentreprise sont d'abord financiersmais aussi environnementaux.

!

st-il possible d'optimiser lescoûts lies a sa flotte de vehicules et de realiser ainsi deseconomies ? A I heure ou lapression sur tous les postes

budgétaires s'accroît, la question se poselégitimement pour nombre dbrgamsations publiques et privées Reste a savoirsur quels postes les optimisalions sont envisageables et quelsoutils et methodes utiliser poury parvenir Selon des specialistes du domaine comme Arval, filiale de BNP Paribas, 50 %du coût total d'une flotte (TCO,Total cost of ownership), dé-pend des choix de vehicules et des loyersafférents Ce qui laisse 50 % pour l'utili-sation, pour la consommation denergie- essence bien sûr, maîs aussi consommation electrique pour les vehiculespropres ou hybrides -, entretien des vehicilles, primes d'assurances, etc Des ordres

50% DU TCODÉPEND DES

CHOIX DEVÉHICULES

ET DESLOYERS

de grandeur que l'on peut retrouver aupres de lArfa, Agora des responsables deflotte automobile Bref, un ensemble defacteurs divers et varies difficiles a survrepour les gestionnaires de flottes dont lesbesoins différent selon les contextes Legestionnaire d'un parc d'une collectiviteterritoriale n'aura pas les mêmes besoins

que son homologue travaillantpour un grand compte « Engeneral, les agents des mairiesroulent moins Ils parcourenten moyenne IQ000 km par anquand les commerciaux d'unesociete privee totalisent souvententre 20 000 et 30 000 km chaque

annee», illustre Bernard Roland, consultant indépendant spécialise dans le domame Une difference parmi d'autres quiinflue sur tous les postes, du choix du vehi-cule a lentretien « La reglementation appli-cable en termes de taxe sur les vehicules dessocietes mst pas la même entre les secteurs

BERNARD ROLAND, CONSULTANT

Les pistes d'ameliora-tion sont nombreusesLes audits font appa-raître dans les

contrats des formules de re-calcul du loyer qui sont pé-nalisantes Par exemple, en

cas de remise du vehicule unmois avant la fm d'uncontrat de 36 mois, le loueurpeut appliquer le tarif serapportant a la casecontractuelle correspondantdans sa grille a 35 mois, plusonéreuse au kilometre parcouru Autre piste, l'audit dela consommation fait par-fois apparaître des prises decarburant suspectes Uneanecdote' Lin audit a faitapparaître six prises de carburant a trois heures du ma-

tin Plus habituel le calculde la consommation se basesur les déclarations desconducteurs pour le kilomé-trage, ce qui n'est pas tresfiable En effet, peu de vehi-cules sont equipes de boî-tiers donnant la distanceparcourue Les contrats in-cluent également des fraisde remise en etat Ces coûtspeuvent alourdir la note etsont a prendre en comptedes l'établissement ducontrat

prive et public », ajoute le consultant Pouroptimiser les coûts les logiciels et les boltiers embarques promettent des economiessubstantielles Cependant, leur utilisationnexclut pas un accompagnement des col-laborateurs et une redéfinition des tâchesdes gestionnaires de flotte

Premiere composante, le choix des vehi-cules, des formules d'achat ou de locationdépend souvent d abord des services opé-rationnels et des besoins des collaboraleurs D autres criteres directs comme lafiscalite et les pnmes d'assurances influentsur la decision Maîs de nombreux servicesde lentreprise, de la DRH a la comptabilitepour le paiement des taxes sur les vehi-cules de societe en passanl par le commissaire aux comptes pour la definition desavantages en nature, sont concernes parcelle geslion Moins simple qu'il n'y paraîtl'analyse de ces facteurs gagnera a passerpar des outils logiciels Les raisons? Lescontrais prevoienl de nombreuses clausespar exemple des tarifs dégressifs en fonc-tion du nombre de kilometres parcouruset des durées d ulilisalion Des donneesqui changent au jour le jour et qui ne sontpas toujours prises en compte au momentde la facturation « Dans lei contrats classiques, les indemnités en cas de depassement


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THÉOPHANE COURAU, CONSULTANT

Dans le but de dimi-nuer les coûts, l'unedes options estd'externaliser tout

ou partie de la gestion deflotte a des spécialistesCela permet de bénéficierdes remises que ces derniers

ont négocie auprès des dif-férents reseaux d'entretien,de parebnses de pneumatiques ainsi que lescontrôles qu'ils effectuentpour vérifier le bien-fondéde chaque interventionChez Fatec, nous gérons in-tégralement 40000 vehi-cules pour compte (entre-tien, contrôle technique,etc) et 30 000 via nos outilslogiciels Ces volumes nouspermettent d'obtenir desremises avec les reseaux,comme celui de CarGlasspar exemple Deuxiemeposte d'optimisation, le lo-

giciel Auparavant, nous uti-lisions Business Object pourrestituer les informationsaux clients Lin bon logicielmaîs moins performant queles solutions dédiées Fateca fait le choix d'intégrer l'ou-til de Cac Technology en2013 Accessible en modeSaas, cet outil autorise unsuivi opérationnel en tempsreel, pour savoir qui conduisait a telle date par exempleL'un dans I autre, ces deuxfacteurs diminuent la notedu poste entretien d au mi-nimum 15% voire plus pourles flottes plus modestes

Le moyen le plus efficace pour suivrel'application des clauses du contrat:utiliser des outils de gestion de flotte

kilométriques peuvent etre pénalisantesDans les contrats flexibles, ces pénalitéssont moindres», souligne Bernard RolandPasse le stade de I audit, le moyen le plus efficace de suivre l'application de ces clausescontractuelles reste d'utiliser des outils degestion de flotte

Si la motivation sous-jacente est tou-jours financière, un autre poste d'écono-mie important porte sur la conduite Un

critere mis en avant au motif de proteclion de lenvironnement Derrière ce labelvert, les economies peuvent être substantielles Le loyer est une chose, les couts caches tels que la consommation, la primedassurance, la franchise en cas de sinistre,les coûts de remise en etat en sont uneautre Question chiffres, le carburant represente environ 20 % du TCO Les problêmes techniques lies a de mauvais ré-glages ou encore une conduite inadaptée

BENOIT CHATELIER, COPONDATEURD'UBEEQO, SOCIÉTÉ SPÉCIALISÉE DANSL'AUTO-PARTAGE POUR ENTREPRISE

L'auto partageaugmente le tauxd'utilisation des

vehicules Pour le mêmeusage, une flotte peut passerde 15 a 10 unites Lesvehicules sont equipes d'unlecteur de badge d'un boîtierde mise en relation avecle service de suivi BaptiseBettercar Sharing, l'outildedie a l'auto-partagepermet au collaborateur dereserver en ligne I utilisationd'un vehicules partird un

smartphoneoud'unPCQuèlques instants avantla plage de temps réservée,le collaborateur reçoit unealerte par SMS accompagnéede la localisation du vehiculedans le bon parkingL'utilisateur ouvre la voitureréservée a l'aide dur badgeoudesonsmartphone Linefois la voiture ouverte les clespeuvent ètre récupérées dansla boîte a gants Leconducleur peut a tout moment enappuyant sur un bouton situe

sur le tableau de bord, entreren communication avec leservice client pour prolongerla duree ou encore signalerque la voiture n'est pas enbon etat

peuvent faire varier ce cout de lordre de20 a 25 % Soit autour de 5 % du cout totalde possession La seule conduite est responsable en grande partie de ces surcoûtsdans une proportion notable S ils ne remplacent pas la nécessite de gerer les outilspour optimiser ce poste sont disponiblesdepuis longtemps Depuis les annees 2000,une premiere generation de boîtiers degeolocalisation est utilisée pour optimiserles itinéraires, par exemple Depuis, desspécialistes ont développe d'autres soinlions embarquées sur les vehicules qui sontcapables d'alimenter des bases de donneesou de délivrer des informations en tempsreel au conducteur sur sa conduite

Les enjeux liés a la gestion de flotte sontégalement réglementaires. « Selon lareglementation, dans le secteur public, aumoins 20 % de la flotte doit etre constituéede vehicules propres », explique BernardRoland Les reglementations sur le bilancarbone obligeront les entreprises a pro-duire des etats attestant de leur contribu-tion a la reduction de leffet de serre Lesoutils pour aider au respect de ces nouvelles reglementations existent Pour lesentreprises implantées sur plusieurs sites,l'auto partage améliore le taux d'utilisationdes vehicules et baisse le CO,


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Les outils pour gérerune flotte de véhiculesGérer efficacement son parc automobile passe très souvent par le remplacementd'Excel par un logiciel dédié. Accessibles le plus souvent en mode Saas, ces outilsaffinent le suivi des véhicules, de leur entretien à l'administratif, notammentgrâce à l'envoi d'alertes.

ptimiser la gestion de flottenécessite de passer par des ou-tils informatiques. Pour le ges-tionnaire, le premier problèmeporte sur le nombre d'interlo-

cuteurs qu'il doit gérer. « Un gestionnairede flotte travaille avec de nombreux parte-naires: loueurs, réseaux dentretien des vé-hicules, courtiers d'assurances, pétroliers, ré-seaux spécialisés dans les pneumatiques, etc.La plupart de ces interlocuteurs proposentdes extranets pour récupérer leurs données,voire des outils logiciels pour les gérer. Lescourtiers donnent les informations concer-nant les sinistres, les pétroliers surveillentlutilisation des cartes, les réseaux dentretiengèrent les dates d'intervention, etc. », décritJean Charles Martin, directeur Businessdéveloppement chez Cac Technology. Ré-sultat, dans la plupart des cas, le gestion-naire doit ressaisir ou importer ces don-nées provenant de multiples sources dansson outil de suivi, à savoir Excel la plupartdu temps. Une tâche fastidieuse qui en-gendre des risques d'erreur de saisie.

Gestionnaire d'une flotte de 230 vé-hicules particuliers chez Mazars, sociétéspécialisée dans laudit, le conseil et le fi-nancier, Geneviève Lambert se souvient :«Avant juin 2013, je me servais d'Excel.Je n'ai qu'un seul loueur, maisdes données provenant de mul-tiples interlocuteurs. J'utilisaisdonc ce logiciel pour consolidertoutes ces infos. En discutantavec d'autres responsables deflotte, jai vu les possibilités of-fertes par les logiciels dédiés ».«Je gère la flotte de location longue duréeavec deux loueurs. Chacun d'eux proposeun outil de suivi en ligne. Ces derniers sont

Des gains de tempssur le reporting

L 'utilisation d'un logiciel dédié sécurisé maisaccessible sur le Web de tous les sitesde lentreprise me f ait gagner énormément

de temps sur le reporting. Plusieurs services sontdemandeurs d'infos liées à la gestion de cetteflotte. Par exemple, les RH pour les avantagesen nature et les loyers, les services comptablespour la fiscalité et les coûts dédiés, le serviceproduction pour les remboursements kilomé-triques, etc. Je devais auparavant répondre àtoutes ces demandes avec des pics en fonctiondes périodes. Désormais, je ne m'occupe plus dediffuser les informations », explique GenevièveLambert, gestionnaire de flotte chez Mazars.Les services concernés accèdent directementaux informations qui les intéressent. De plus,ces données sont toujours à jour. Au final,ce sont environ 10 jours par mois quisont gagnés et qui peuvent être consacrés àun suivi plus affiné.

LES LOGICIELSDÉDIÉS

APPORTENT DENOUVELLES

FONCTIONNALITÉS

assez complets. Nous avons choisi de conso-lider ces informations avec Excel », confirmeCatherine Landry, Car Fleet Manager chez

SAP France. Outre la lour-deur habituelle des tableurset la tâche de saisie, letablis-sement d'indicateurs de suiviintégrant tous ces facteursprend souvent la forme detableaux dynamiques croi-sés. Comme Excel, un outil

de gestion de flotte qui consolide toutes cesdonnées, mais apporte aussi des fonction-nalités supplémentaires.

Affiner le suivi de l'entretien. Ces logi-ciels proposent généralement les fonctionsadministratives, une base de données desvéhicules, le suivi du statut des véhicules(utilisé, remis en état, etc.), les kilomètresparcourus, le nombre d'heures d'utilisa-tion, l'archivage des contrats, la gestiondes contrats d'assurances, etc. Un moduleest généralement dédié au suivi des coûts.Des fonctions analytiques par véhicule, desuivi et de gestion des cartes de carburant,d'affectation des coûts à un contrat de loca-tion complètent ce premier module. Mal-gré ces possibilités, les outils n'appor-


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tent pas toutes les donnees nécessairesa une gestion rigoureuses des coûts Parexemple, la consommation en carburantest calculée en fonction des kilométragesnotes par les conducteurs Des chiffres parfois fantaisistes «Ilfautfiabihser les kilo-metres parcourus, insiste Bernard RolandCe mst souvent pas par malveillance qu'unutilisateur indique un kilométrage erronéII a pu noter 4 000 au lieu de 40 000 km parexemple » S'ils sont stables ces outils nedisposent pas forcement de fonctions dedétection de ces incohérences «Et ds nevi-tentpas un veritable travail de suivi Comparer des consommations brutes n'a pas desens II faut pondérer en fonction del'utili-sation, en charge, en montagne, etc », ajoutele consultant

Des modules dédies a la gestion technique des vehicules - envoyant des alarmessur les operations dentretien a reali-ser par exemple - ou encore a la gestiondu personnel pour les plannings d'utili-sation complètent les aspects operationnels La plupart des outils affichent aussi

UNE OFFRE HÉTÉROGÈNE

JEAN-CHARLES MARTINDIRECTEUR BUSINESS DÉVELOPPEMENTCHEZ CAC TECHNOLOGY

LI

e premier facteurporte sur le niveaud'automatisationpour l'intégration des

donnees provenant desloueurs, courtiers, petrohers, etc Une premiere ge-neration de logiciels pro-pose des fonct ionsd'importation maîs laisse legestionnaire tributaire de la

disponibilité de l'extranetLes outils plus récents auto-matisent ce lien Lors de lamise en place du projet,nous contactons tous les in-terlocuteurs pour automati-ser la recupération de leursdonnees dans notre outilCette integration passe pardifférents moyens tech-niques à une frequence pa-ramétrable, souvent mensuelle Cette automatisationélimine tous les risques d'er-reur Deuxieme facteur,nous négocions avec lespartenaires pour qu'ils« poussent» davantage

d'informations Apporterplus de données, notam-ment du carnet d'entretienau gestionnaire, peut l'aidera améliorer ses outils desuivi ou encore a motiverles collaborateurs a mieuxanticiper l'entretien du ve-hicule Troisième facteur,l'ergonomie est un pointtres important ll permettraa de nombreux services(contrôle de gestion, ressources humaines, gestionamendes, smistralité )d'accéder facilement auxbonnes informations sanspasser par un tiers

des tableaux de bord synthétiques desuivi d'activité Pour s'mterfacer avec lesoutils des loueurs, ces applications dis-posent de fonctions d'importation de fi-chiers délivres par les pétroliers et par lesservices de location Dans cette familled'outils, quèlques produits sont speciali

L es acteurs spécialisesdans les outils de gestionde flotte viennent de

plusieurs origines Certainsloueurs ont développe leurpropre solution pour leursbesoins internes et l'ont

parfois progicialiseQuèlques editeurs ont adaptedes solutions spécifiquesau secteur public Certainsacteurs se sont mis surdes fonctions spécifiquescomme l'auto-partage

Plus récemment, une autrefamille d acteurs a développedes offres a partir de boîtiersembarques dans desvehicules Ces boîtiersservent a la geolocalisationetal'ecoconduite

Outil destine a la gestiond un parc de materiel roulant

Dam s Tracking Solution de geolocalisation

Cac TechnologyWAV gac-techriology cc

Car FleetPlateforme de supervision

et d'analyse de tous les coûts

Nomâdic Solutions

Phoenix Développementwwwiphoenix-dex'eloppernentooii

SIP2

e-Colibn

EcoGyzer

Outil de gestionoperationnelle de flotte

Solution d auto partage

Solution d ecoconduite

Phoenix Gestionde flotte par Internet

Outi completde gestion de flotte

Bettercar Sharing Solution d auto partage

ses pour le secteur public « Celui a n'a pasles mêmes contraintes Ces organisationsdoivent parfois encore gerer des ateliers eninterne ou même des stations services Cesoutils disposent de fonctions de gestion decuve par exemple », illustre Bernard Roland Ces possibilités d'alertes et leur unification dans un seul outil améliorent lesuivi « II s'agit par exemple d'alertes sur lesdepassements kilométriques prévus dansles contrats, de date de fin de contrat, etc »,ajoute la gestionnaire de flotte de Mazars,Genevieve Lambert

Saas et boîtiers. Aussi matures qu'ilssoient ces outils ne sont pas adaptes a tousles besoins actuels La derniere genera-tion d'outils est en mode Saas Outre lesgains habituels lies a ce mode, le Saas autorise lacces depuis différents sites et facilitel'optimisation du taux d'utilisation des ve-hicules « Nous commercialisons la solu-tion en mode Saas e-Cohbn qui permet lagestion et la réservation de vehicules enlibre service ou en auto partage, illustreDidier Houal, directeur technique de Mobility Tech Green Les réservations sont pos-sibles a partir de smartphones, tablettes ousur le Web » Deuxieme grande tendancepour fiabiliser les donnees remontées auxapplications, notamment pour le kilo-métrage parcouru, un nombre croissantd'éditeurs proposent d'embarquer sur lesvehicules des boîtiers dédies charges de re-monter nombre de donnees sur l'utilisationréelle du véhicule <*=^


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La géolocalisation,une aide efficacePour les entreprises de transport, la géolocalisation sertà optimiser les tournées, éviter les embouteillages,respecter les obligations réglementaires et économiser.

Pour une entreprise, mettreen place un système de géo-localisation se traduit par unebaisse du TCO des véhicules.Ce type de solutions com-

porte également des avantages côte colla-borateur. Pour celui-ci, la géolocalisationpermet de lever les litiges éventuels aveclemployeur sur la réalité de la durée d'unetâche, du temps de travail et des retards dusaux embouteillages Même si cette fonctionn'est pas toujours bien acceptée par certains

employés, elle permet, comme l'expliqueSonia Dubès, présidente de NormandieManutention, de « valider les heures supplé-mentaires apres avoir contrôle les parcours etles horaires Et nous faisons preuve de trans-parence, chaque employé peut avoir accèsaux résultats » Le suivi en temps reel d'uneflotte permet de facturer une prestation detransport de personnes, de marchandisesou une prestation de services, d'installa-tion ou de maintenance, directement liéeà l'utilisation du vehicule. Une entreprise

LA GÉOLOCALISATION: COMMENT ÇA MARCHE

L a mise en œuvred'un système degéolocalisation d'une

flotte de vehicules fait appelà un boîtier embarque,capable de déterminer saposition GPS via satelliteet de la transmettre selonle mode de communicationchoisi. La position GPS esttransmise a un centre serveur

qui centralise et traitetoutes les informations llexiste aussi des solutions degéolocalisation par telephonemobile Cette méthode estpeu précise car elle dépenddu nombre d'antennesrelais et de leur proximitéConcrètement, dans unegrande ville, la precision estcomprise entre 50 et 500 m,

alors qu'en zone déserte,la precision est de l'ordrede 5 a 15 km Quelle quesoit la solution adoptée,ces donnees peuvent êtreconsultées par l'entreprisesur un portail Web ou apartir de n'importe quelterminal (ordinateur portable,ordinateur de bureau,tablette ou smartphone)

Architecture d'un système de géolocalisation GPS avecremontée des données via le réseau GSM/GPRS

Terminaux GPSavec modem GSM/GPRS

Cartographie en ligne avecposition cles terminaux

ftmge andar Cc-fy*0-&0 ftcerwe

du bâtiment pourra ainsi connaître à toutmoment la situation de tous les vehiculesde ses employes afin de raccourcir les tra-jets ou encore de répondre plus vite auxurgences de ses clients Lbptimisation destrajets à un impact direct sur la consom-mation de carburant et sur le bilan envi-ronnemental d'une société. Gérant de len-treprise éponyme délectricité, plomberieet geothermie, Gérard Centenero disposed'une flotte de 30 véhicules qui opère surun rayon de plus de 150 km « La géolocali-sation est un très bon outil de gestion de noséquipes, affirme-t-il. Outre les interventionsen clientèle, nos employés doivent parfoiss'approvisionner chez les fournisseurs Avecla géolocalisation, nous avons ainsi identi-fié les allers-retours mutiles et coûteux. Enanalysant le kilométrage effectue par chaquevéhicule, nous avons aussi réduit la consom-mation de carburant en supprimant les tra-jets superflus».

Certifier la réalité des interventions. Di-recteur general d'une entreprise normandedequipements electrodomestiques, JoëlBersoult pointe une utilisation concrètedu dispositif. «Nouspouvons désormaisprouver la réalité d'une intervention et deses horaires en cas de contestation par unclient» Joël Bersoult souligne égalementque la présence d'un dispositif de géoloca-lisation est favorablement considérée par leFisc et l'Urssaf. La traçabilité liée à ce dis-positif facilite les operations de contrôles etdevaluation de lactivite Dans son cas, lesprocedures de contrôle de sa sociéte ont étéallégées. Autre utilisation assurer la sécu-rite de lemployé, des marchandises ou desvehicules dont il a la charge. Il s'agira parexemple de suivre un commercial trans-portant des échantillons de grande valeurdans son véhicule. Pour les prestatairesde service après-vente, l'utilisation la plusintéressante consiste à mieux allouer desmoyens pour des prestations à accompliren des lieux dispersés, notamment pourdes interventions d'urgence. Lexemple leplus explicite est l'identification en tempsréel de lemployé le plus proche d'un siteoù il y a un problème d'ascenseur ou unepanne de machine de production Les am-bulanciers et services d'urgence medicalepeuvent rapidement dépêcher sur place


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COMBIEN ÇA COÛTE

L e prix des services de géolocalisationpar GPS-GPRS s'échelonne entre 25et 150 euros par vehicule et par mois,

soit un coût quotidien de 1,25 a 7,50 euros.Les prix dépendent des options installéesLe coût moyen de 3 euros par jour et parvoiture est largement amorti par la réductiondes kilomètres parcourus, maisaussi parl'optimisation des forces commerciales. Lessolutions de geolocalisation partéléphonemobile coûtent entre 5 a 21 euros par mois(0,07 à 0,09 euro par requête).

Ie véhicule Ie plusproche d'un accident oud'un malade à transporter. Certains mé-tiers se voient imposer une obligation lé-gale ou réglementaire de mise en œuvred'un dispositif de géolocalisation en rai-son du type de transport ou de la naturedes biens.

Solutions de géolocalisation verticali-sées. La collecte des différentes informalions des véhicules (position en tempsréel, kilométrage, conducteur. ) com-munes à tous les secteurs d'activité peutêtre couplée a d'autres types de données.Il s'agit de la détection d'intrusion et dublocage à distance, de la détection d'oùverture des portes et du suivi dynamique.En cas de vol, les systèmes de géolocalisa-tion n'ont pas la précision suffisante poursituer très exactement un véhicule sur une

carte, maîs ils donnentune première indication sur

sa localisation. Chaque métier adapte lesdispositifs à ses besoins Ainsi, les sociétésde taxis affichent les véhicules disponiblesdans le secteur demande, leur statut, libreou en course, et les critèresrequis. NG Taxi propose no-tamment un service illimitéde messagerie instantanée,une gestion avancée du « siatut » des taxis (libre, en ap-proche, en charge, en attenteou en pause), une synchroni-sation automatique des agen-das pour des réservations, etc. Pour la ges-tion précise des conducteurs, il existe unsystème d'identification du chauffeur parsaisie d'un code personnel ou par l'utilisa-tion d'une clé dédiée affectée à un conduc-teur particulier. Après identification, les

CHAQUEMÉTIER PEUTADAPTER LESDISPOSITIFS

À SES BESOINSET SES

CONTRAINTES

données enregistrées au niveau du véhiculelui sont associées. Cette fonction sert à in-diquer quel conducteur se trouvait dans levehicule au moment d'un accident, d'unPV pour infraction au code de la route oud'un événement avec un client Les trans-

porteurs routiers utilisent de-puis de nombreuses années lageolocalisation pour contrô-ler notamment le temps deconduite très encadré par lalégislation en extrapolant lesdonnees en temps réel et l'his-torique des trajets D'autresfonctions spécifiques sont uti-

lisées comme le corndonng, qui assigne auconducteur un itinéraire de circulationdont il ne doit pas s'éloigner. La cartogra-phie utilisée est spécifique aux poids lourdsavec une indication précise des zones et iti-néraires leur étant interdits f^a.»

Les obligations légales des entreprises

L es employés doiventêtre informés de l'ins-tallation d'un dispositif

de géolocalisation et doiventavoir accès aux données lesconcernant enregistrées parla plateforme (date et heurede circulation, trajets effec-tués, etc.). Les véhicules ne

peuvent être suivis s'ils'agit de salariés autonomes,comme les VRP. Il estégalement interdit d'utiliserla géolocalisation poursuivre les déplacements dcsrepresentants du personneldans le cadre de leur man-dat. Le calcul du temps de

travail ne peut être effectuési un autre dispositif decalcul est déjà en place Laduree maximum de conser-vation des données delocalisation ne peut excéderdeux mois (principe deproportionnalité). Néan-moins, l'archivage de ces

donnees peut être porté à unan si l'une des finalités dutraitement est de réaliser unhistorique des déplacementsou de prouver des interven-tions. Les donnees relativesaux horaires effectués parles employés peuvent êtrearchivées pendant cinq ans.


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Tirer profit del'écoconduiteMettant en avant les gains pour le TCO comme pourle CO2, de nombreuses solutions visant à l'écoconduiteémergent. Les services associés à ces nouveaux outilsdépassent les seules économies sur la consommation.

L 'écoconduite a pour objec-tif premier de réduire laconsommation et la sinis-tralité. Les fournisseurs spé-cialisés ont mis au point des

boîtiers spécialisés, connectés ou nonaux ordinateurs de bord, et remontant lesdonnées sur des serveurs. Àpartir de ces données, le suivides conducteurs s'affine et setraduit par une baisse de laconsommation, mais aussi dessinistres et même des amendes.« Le fait de suivre la conduiteimpacte immédiatement l'uti-lisation des véhicules pour unepartie des conducteurs », souligne Théo-phane Courau de Fatec. Et la présence duboîtier fiabilise le nombre de kilomètresparcourus. Les spécialistes avaient déjàdes moyens de contrôler ce kilométrage :

AMÉLIORERSON STYLE

DE CONDUITEIMPACTE

ÉGALEMENTLE BILAN CO,

« On envoie des campagnes par e-mail pourdemander aux collaborateurs le nombre dekilomètres et on croise avec les fichiers despétroliers », rappelle Théophane Courau.

Basées sur l'implantation de boîtiersdans les véhicules, les initiatives concer-nant Fécoconduite demeurent encore peu

répandues à ce jour. Chez Fa-tec, sur les 70 000 véhiculesgérés, seule une minorité em-barque un boîtier : « autourde 2 500 véhicules », préciseThéophane Courau. Amélio-rer la conduite impacte éga-lement le bilan CO,. Tech-

jc. 2

niquement, les spécialistesdu domaine se basent sur plusieurs ap-proches : « Notre boîtier remonte toutesles informations sur le style de conduite,sur l'utilisation des véhicules et aussi surles données techniques. Ces dernières sont

MARC CARRE, CHARGE DE MISSION AU MINISTEREDU DÉVELOPPEMENT DURABLE, CENTRE D'ÉTUDESTECHNIQUES DE LÉQUIPEMENT NORMANDIE-CENTRE

CC Chargé de missionde la Région Centre,j'organise des

formations sur tous lesthèmes liés à la sécuritéroutière. Destinés auxfonctionnaires qui souhaitentpasser à l'écoconduite pourles véhicules de services ou àtitre personnel, des stagesd'une journée entrent dansce cadre. Ces stages incluentdeux séquences de conduitede 30 minutes; l'une lematin sans consigne, l'autre

l'après-midi, avec desconsignes données par lesencadrants du type « lâcherl'accélérateur le plus souventpossible, ne pas dépasser2 DOO tours par minute,etc. ». Un boîtier Ecogyserenregistre les paramètresde conduite. Les écarts entreles deux sont présentésau conducteur, pourcentagedu temps en accélérationbrutale, lâcher d'accéléra-teur... Pour un usagepersonnel de l'ordre de

15 DOO km par an, l'écocon-duite représente entre 150à 300 euros d'économie decarburant chaque année.

récupérées à partir des ordinateurs de bordvia la prise ODB, la prise diagnostic standar-disée équipant les véhicules. Pour préconiserdes styles de conduite, nous pouvons croiserles informations sur la conduite avec cellesplus techniques, accélération et régime mo-teur. Par exemple, la même accélération seralégitime à faible vitesse maîs plus à partir de100 km/h », explique le cofondateur de My-Car Innovations, Thomas Ehlinger.

Chez Dam's, en revanche, le boîtierest totalement indépendant de l'ordina-teur de bord des véhicules. « // comporteun capteur trois axes qui détecte et mesureles accélérations, freinages et virages »,décrit Emmanuel Dubuisson, son di-recteur du développement commer-cial. Même indépendance des donnéesdu constructeur pour le boîtier Ecogy-ser de Nomadic Solutions : « 77 arrive par-fois que l'on constate une différence entrenos données et celles de l'ordinateur debord », affirme son directeur, Patrick Mi-not. Les constructeurs minorent souventla consommation réelle des véhicules entreautres. Les données sont ensuite envoyées


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THOMAS EHLINGER, PRÉSIDENT DE MYCAR INNOVATIO

« L'idée n'est pas deremonter seulementdes donnees sur

la conduite et le vehicule maîsde les coupler a des services,telqueleGeofencmgCette fonction correspondaux déclenchements d'alertessi un vehicule sort d'une

E zone définie Une fonctionI utile pour certains typess de vehicule, des engins dei chantier par exemple

Autre service, nous couplonsI analyse des donneestechniques avec celles degeolocalisation pouraméliorer la prise en chargedes pannes ou accidentsLe boîtier capte les éventuelscodes défaut remontespar l'ordinateur de bord etles envoie Ces dernierssont interprètes a partir desbases de donnees desconstructeurs, et en fonction

du resultat le logicieldéclenche une interventiongeolocahsee du reseaude reparation par exemple

par différents canaux « Le systeme/onetionne avec ou sans geolocalisation Sans, lesdonnees sont envoyées sur le reseau GSM»précise Thomas Ehlmger

D'autres canaux sont utilises La societeaméricaine Cellular Product Managementpropose ainsi un connecteur sans fil dedieBaptise Digi Wireless Vehicle Adapter, ceconnecteur collecte les donnees via la prisediagnostic du vehicule et utilise le canal de

transmission du smartphone du conducleur, Wi-Fi ou GSM, pour transmettre lesinformations au serveur applicatif

Top 10 des sinistres et de la consomma-tion. Letape suivante consiste a determiner les paramètres permettant de définirprécisément lecoconduite Elle dépend dechaque fournisseur Chez Dams, «nousavons étalonne une flotte de 1200 vehiculesBien sur ce mst pas une base scientifique,maîs cela permet davoir un referentiel»,décrit Emmanuel Dubuisson Compa-rer la consommation pour une conduiteen montagne, en ville, a vide ou chargée,n'est évidemment pas significatif Maiscette analyse repose sur « la competencedu gestionnaire de flotte», avance Theo-phane Courau Pour Emmanuel Dubuis-son, « cest entre autres la comparaison desconsommations dans des groupes circulantsur les mêmes zones et avec les mêmes/onedons qui fait apparaître les conduites lesplus 'sportives » Chez Nomadic Solutions,un algorithme breveté croise les donneesconstructeur théoriques, les donnees GPSet celles remontées par I accelerometre duboîtier La conduite est qualifiée en fonc

lion de ces resultats Concrètement, il s'agitd'identifier les 5 ou Lû % de conducteurs arisques « Une fois par mois, je veux avoirle top iodes sinistres, de la consommationet des PV», précise Theophane Courau deFatec

Boîtes noires sur vehicules. Pour obtemr des benefices tangibles, ces analysesse traduisent sous différentes formesstages pour les conducteurs concernes ousimple sensibilisation Les donnees serventbien sûr aux gestionnaires de flotte maîsaussi aux conducteurs «Nous délivronssur smartphone des conseils de conduitefaites une pause, vous avez dépasse lesdeux heures de conduite Le simple fait deposer un boîtier calme les conducteurs »,rappelle Emmanuel Dubuisson Maîs audelà de la seule conduite, les donnees recensées et analysées sont également a labase de nouveaux services visant a ameliorer la simstralite ou encore la prise encharge des problèmes Outre l'améliorationde lecoconduite, la remontée d'un nombrede kilometres fiabilise permet « d'mtervertir les vehicules en sous-roulage et ensur-roulage », illustre Emmanuel Dubuisson de Dams Plus avancée, la remontéedes donnees se traduit par de nouveauxservices pour faciliter l'identification despannes ou des accidents « // est possible derejouer les evenements techniques et ceuxlies a la conduite pendant les 40 secondesprécédant un accident Un moyen supplementairepour mieux, identifier les causes »,décrit Thomas Ehlmger de MyCar Inno-vations r^»»

Des données pas toujours fiables

L es promesses d'économies dépendent du comportement des conducteurset de la fiabilité des donnees remontées par les boîtiers Ces derniers captentpour partie les informations délivrées par l'informatique embarquée des

constructeurs Et cest la que le bât blesse parfois Les constructeurs rappellentrégulièrement un nombre important de vehicules suite a des bugs informatiquesportant sur des donnees liées a la consommation ou a la securite surtout Enlanvier 2012, Citroen a rappelé 17200 vehicules, des C4 pour partie En cause ?

Le nouveau logiciel moteur actualisant les paramètres de pression d injection,entre autres, était bogue Chez Mercedes, pour plusieurs modeles (classes A, B,etc ), le logiciel testant le niveau de carburant était bogue Dans tous les cas,la fiabilité des donnees remontées par les ordinateurs de bord était en cause


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Quand l'automobilesera un objet connectéIjémergence des communications mobiles et la maturitédes technologies embarquées se traduisent par l'arrivéed'une multitude de nouveaux services.

D e nouveaux services arri-vent dans de nombreux do-maines. Sur le plan logicield'abord, les évolutions sontloin d'être ter-

minées Lautomatisation deséchanges de données entreles différents acteurs de cedomaine est en cours. « lad-ministration est un fournisseurde données comme un autreA partir de là, l'objectif est deproposer un service de déma-ténalisation complet des amendes. Les per-sonnes chargées de la saisie de ces dernièresdans les logiciels de gestion de flotte n'aurontplus à gérer de papier», prévoit ThomasEhlmger de MyCar Innovations Autre au-tomatisation en cours ou déjà en place, lerecours à des sites comme ceux d'Epyx oud'Athons qui vérifient que les forfaits ap-

LESPOTENTIALITÉS

DE MISE ENRÉSEAU N'ONTPAS ÉCHAPPÉ

AUX POUVOIRSPUBLICS

pliques pour les opérations dentretien cor-respondent bien à ceux préconisés par lesconstructeurs Cela se traduit par lautoma-tisation des accords pour des reparations

standards comme un change-ment de pneumatiques «Celaévite d'avoir à valider une opé-ration dentretien de routine »,illustre Théophane Couraude Fatec L'intégration avecles autres briques du systèmed'information notammentcomptables est également en

cours « Notre solution d'auto-partage incluttoutes les étapes de la réservation à la factu-ration », affirme Didier Houal, directeurtechnique de Mobility Tech Green

Réseau de véhicules connectés. Plus no-vateur, lensemble de ces donnees est enpasse de se concrétiser par un système de

UNE NORME POUR AFFICHER LES APPLICATIONSDES SMARTPHONES SUR LES ÉCRANS

A ccéder auxapplications de sonsmartphone a partir

de l'écran de navigationprésent dans son vehicule 7

C'est désormais possiblegrâce a la norme MirrorLmkCette norme poussée par leconsortium CarConnectivityConsortium (CGC) pourraitn'être que la premièreétape d'une standardisationdes interfaces entrel'informatique embarquéeet les applications dessmartphones LeCCCdéfinit les spécificationstechniques et les jeux de

tests dédies a la certificationdes produits Et l'une despremières concrétisations estla technologie MirrorLmkCoyote a annonce que sonapplication iCoyote sera l'unedes premieres applications

compatibles MirrorLmk L'undes buts est de proposer auxvéhicules de toutes gammesde bénéficier de ses servicesd'avertisseurs de dangers surles ecrans tactiles a traversles apps des smartphones

véhicules interconnectés « Dans le cadred'un parc de véhicules électriques ou hy-brides, la remontée du niveau d'autonomiepermet de répartir la puissance électriquenécessaire sur les bornes de rechargement Àpartir des données remontées par les boîtiersembarqués dans les véhicules et notre algo-rithme de gestion, la distribution d'éner-gie devient intelligente », explique DidierHoual Le vehicule se transforme alorsen objet connecte s'intégrant dans un ré-seau Si l'on en croît les déclarations du mi-nistre des Transports, Frédéric Cuvillier,les potentialités de cette mise en réseaun'ont pas échappe aux pouvoirs publics. LaFrance va mettre en place 2 000 kilomètresde routes équipées de bornes Wi-Fi d'ici2016 Plusieurs milliers de vehicules équi-pes de boîtiers circuleront à des fins dex-périmentation Les principaux construc-teurs, PSA et Renault en tête, sont bien sûrassociés Les vehicules enverront des don-nées aux bornes et recevront des infos deces dernières, comme le signalement entemps réel d'un dépassement de vitesse.Les informations seront affichées depuisune interface tactile dans les véhicules.

Voiture autonome. Autre evolution pré-visible, les véhicules devraient prendre delautonomie vis-à-vis du conducteur Pro-mue par le ministère du Redressementproductif dans le cadre de la NouvelleFrance industrielle, une initiative vise ledéveloppement de la voiture autonomeAssocie a cette demarche, Renault va de-velopper les technologies nécessaires d'icià 2020. Baptisé Renault Next Two, ce pro-jet inclut deux volets, à savoir la délegationde conduite dans les embouteillages et unservice voituner Si le trafic est sature, lavitesse ne dépassant pas les 30 km/h, etque le véhicule roule sur une voie rapide,donc sans cyclistes ni piétons, le conduc-teur pourra déléguer complètement laconduite Le changement de file n'est pasinclus dans ce service. Même possibilitépour garer le véhicule. Si ces fonctions


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D'ICI à 2020, Renault proposeraune version de la Zoeautonome a basse vitesse

Attention, piratage

C es évolutions transforment de plus en plus chaque véhicule en réseaulocal et lensemble d'une flotte en un réseau étendu. Corollaire, commetout équipement informatique, le piratage devient un risque potentiel.

Blackhat organise depuis 16 ans des événements sur des sujets liés à la sécuritéinformatique. La dernière édition a présente une solution technique capablede prendre la main sur les véhicules à distance. Et ce pour un coût très modique.De la taille d'un smartphone, ce boîtier installe sur un véhicule permetà un hacker d'en commander les fonctions systèmes. Selon ses promoteurs,le boîtier testé sur quèlques véhicules de série a permis de lancer le systèmede freinage d'urgence, de jouer sur la direction, d'éteindre les feux de positionet de couper l'alarme.

D éjà présent sur certains modèles dePeugeot, Citroén, BMW ou encoreMercedes, l'appel d'urgence prend

la forme d'une fonction sur la consoleou simplementd'un bouton implanté sure tableau de bord. Son activation meten relation avec un service d'urgence. Grâceau GPS, ce dernier peut détecter quelleest la position de l'automobile, et si besoin,envoyer des secours. Après plusieurs annéesde discussions sur ce sujet, le Parlementeuropéen a estimé que la présencesystématique de ce service dénommé eCallsauverait plusieurs milliers de vies par an. Il adonc décidé de le rendre obligatoire à partirdu 1er octobre 2015 pour tous les véhiculesdemandant une homologation en Europe.

existent déjà sur certains modèles haut degamme de Mercedes, lobjectif de Renaultest de proposer ces services sur des cita-dines de série.

Interfaces tactiles. Dans un autre registre,les constructeurs multiplient les interfacesavec les smartphones et Internet. Renaultpropose R-Link. Ce service comprendun grand écran tactile intégré dans le ta-bleau de bord, inclut une commande vo-cale et une connexion à Internet, des ser-vices TomTom, etc. Le tout est destiné à

faciliter l'identification des zones embou-teillées ou dangereuses. Les constructeursne sont bien sûr pas les seuls à avancersur cet aspect. Lediteur de QNX, systèmedexploitation de BlackBerry, a proposé auMobile World Congress de Barcelone sasolution d'interface embarquée en parte-nariat avec Mercedes. Un grand écran tac-tile affiche un système de navigation, desinformations complémentaires en ligne,de la musique en streaming via le Cloudet des fonctions graphiques de diagnosticsde la voiture. Pour développer ce marché,

un nombre important d'acteurs, autourd'une centaine aujourd'hui, construc-teurs automobiles mais aussi éditeurs delogiciels, ou acteurs de l'électronique, seréunissent au sein du Car ConnectivityConsortium. Lobjectif de celui-ci est dedévelopper des normes technologiquesnumériques dans le monde de l'automo-bile, pour l'utilisation conjointe de smart-phones et de véhicule par exemple. Dé-sormais, cest une certitude, l'intégrationdes voitures en tant qu'objet connecté adémarré. <*^

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