internationale à Paris l’heure des - kiwanis.fr - Magazine 155... · échanges constructifs et à l’amitié Un provincial à PARIS : votre Gouverneur ... rappelé à quel point

District France MonacoJuillet - Août - Septembre 2016N° 149S

ervi

r le

s en

fants

du m

onde

Ma

ga

zin

e

Et aussi : SMAIN :

parrain de coeur de l’action

« Maladies rares»

Double convention internationale à Paris

l’heure des bilans

N°155AoûtSeptembre2017

Dis

tric

t Fr

ance

-Mon

aco

3 Éditorial

4 International Un comité d’organisation satisfait des

événements mondiaux et européens !

La soirée des Gouverneurs prétexte aux échanges constructifs et à l’amitié

Un provincial à PARIS : votre Gouverneur Vallée de Munster et GREZ DOICEAU

Vingt années d’amitié et d’actions communes hors des frontières

Les souvenirs de quatre jeunes roumaines immergées dans les familles Kiwaniennes du sud-ouest de la France…

Les merveilles de Rome se découvrent pour plu-sieurs Kiwaniens présents aux universités de Rome

15 Vie du District Jean-Sylvain GAILLEDRAT (Orléans)

« des hors-séries pour ne pas rompre le lien entre membres durant l’été… »

Pays de l’Adour Les raisons d’un succès

Niort : une équipe soudée et efficace au service de l’enfance

« Courir à Issoire pour un enfant » intègre le Top Ten des projets de clubs les plus ambitieux au monde

17 étapes et autant de chaleur de la part des clubs partenaires : l’édition 2017 fut un grand chelem

SMAIN : comédien aux multiples talents, acteur/conteur à l’immense générosité !

La lutte contre les maladies rares une véritable mission Kiwanienne

26 Interviews Marcel COURRIER

30 Vie des Divisions Champagne Ardennes : Mobilisation des clubs

en faveur de la petite NEALYS

Mobilisation des clubs en faveur des enfants défavorisés

La Division 913 rassemble un maximum de Kiwaniens…

32 Vie des clubs

50 Hommages

31/05/2017 : RDV mairie du XVIIe à PARIS

pour l’organisation du repas des

Gouverneurs le 12 juillet 2017.

31/05/2017 : RDV avec la déléguée générale de la

Fondation Groupama pour la santé pour

la mise en place d’un partenariat sur des

actions concernant les maladies rares.

31/05/2017 : Réunion de Division Ile de France.

11/06/2017 : 40e anniversaire du club d’ARLES.

12/06/2017 : Rencontre à GAP d’un groupe

susceptible d’initier un nouveau club.

15 au 17/06/2017 : Convention JCI à MONTPELLIER.

18/06/2017 : Réunion de Division Basse Normandie

à AUNAY SUR ODON.

19/06/2017 : Visite du club de FOUGERES

CHATEAUX, Division BRETAGNE.

01/07/2017 : Remise de charte du club d’ALTKIRCH.

12/07/2017 : Repas des Gouverneurs à la mairie du

XVIIe de PARIS.

13 au 15/07/2017 : Convention KIEF et KI à PARIS.

17 et 18/07/2017 : Par t ic ipat ion à l ’ accue i l

des participants du tour de

France KIWANIS des jeunes à

ANGOULEME puis à PERIGUEUX.

Agenda Gouverneur 2016-2017

Jean-Michel Gibaud

Directeur de la publicationJean-Michel Gibaud

Conception et impressionImprimerie la Renaissance10150 Pont-Sainte-MarieTél. 03 25 70 44 70

Rédacteur en chefThierry Bret

Comité de Rédaction et de RelectureChristiane Petit,Véronique Sellat,Cathy Marque,Hubert Bogard,Jean-Marie Hannebicque,Alain Lenta.

Association de Clubs Kiwanis France - Monaco2 rue du clos de la charme 88120 VAGNEYInternet : www.kiwanis.frTous les textes et photos sont à adresser à :[email protected]

Sommaire

15 septembre 2017 :

30e anniversaire du club CHANTILLY

CREIL SENLIS

16 septembre 2017 :

Congrès du district Belgique-

Luxembourg à GENK.

20 septembre 2017 :

Rencontre avec Jane ERICKSON,

présidente de KI, à BUCAREST.

21 septembre 2017 :

Remise de charte du club de

BUCAREST en ROUMANIE en

présence de Jane ERICKSON,

présidente de KI.

22 septembre 2017 :

Remise de charte du club de PAU

ABAN.Du 29 sept. au 1 oct. 2017 :

C A de passation à EVIAN

5 octobre 2017 :

Remise de charte du club de

Pucioasa en ROUMANIE

7 octobre 2017 :

Passation de pouvoirs à CORABIA

en ROUMANIE

Kiwanis Magazine N°155 Août-Septembre 2017 3

édito

Ce sixième et dernier KIWANIS Magazine est, sans aucune nostalgie, forcément un peu celui du bilan d’une année kiwanienne dans laquelle j’ai essayé d’assumer au mieux la responsabilité de la mission que vous m’avez confiée. Notre renouvellement kiwanien fait que la fin d’une année kiwanienne marque aussi le début d’une nouvelle année, avec tout le plaisir de nouveaux challenges à partager.

Pour ce qui est du bilan, j’espère que nous serons nombreux à le considérer comme largement positif, tant dans le domaine du développement, que de l’organisation de notre district, de la communication, de notre parrainage exemplaire du district maintenant en formation de la Roumanie ou de nos actions sociales, avec la mise en avant de notre investissement pour la recherche sur les Maladies Rares concernant les enfants. Tout cela agrémenté d’un congrès au Puy du Fou assez mémorable….

A la grande satisfaction de Jacques GEUTHER, notre RND, qui s’investit sans compter, nous devrions assister à une croissance significative de nos effectifs, et cela pour pratiquement la première fois depuis la création de notre district France-Monaco. Avec le club de Valence Pays du Rovaltain dont la remise de charte qui devait avoir lieu le 2 septembre, est reportée à la prochaine année, de nombreux autres clubs vont voir le jour en 2017-2018. Notre croissance devrait comme cela, être pérennisée car ne nous y trompons pas, la création de nouveaux clubs est indispensable pour assurer une « réoxygénation » de nos effectifs : elle assure une certaine maîtrise de notre moyenne d’âge et elle vient compenser au mieux les pertes malheureuses des quelques clubs « vieillissants » qui n’ont pas su ou pas pu, maîtriser la pyramide des âges.

C’est en toute confiance que je passe le relais à mon successeur Jo MATICOT qui va mettre, j’en suis certain, toute son énergie à maintenir, voire intensifier notre élan. Il apportera aussi, bien sûr, son originalité pour le bien et l’avancée de notre mouvement : en tout cas, tous mes vœux de réussite à Jo et aussi bon courage !

L’été est souvent propice à un assouplissement de l’activité kiwanienne. Cette année, ce fut un peu moins vrai car nous avons eu les deux Conventions ; Européenne et Internationale, à Paris, qui nous ont bien accaparés. Ici ou là dans les clubs, des kiwaniennes ou des kiwaniens n’ont pas fait relâche et m’ont rappelé à quel point l’engagement kiwanien pouvait être exemplaire.

Vous lirez dans ce magazine le récit de l’aventure, qu’un kiwanien d’Epinal, Marcel COURRIER, s’est proposé de réaliser, pour un objectif, ô combien admirable…Puis, vous prendrez connaissance de l’accueil qui a été réservé à nos lauréat(e)s roumain(e)s

du concours de francophonie, organisé en Roumanie, par celles ou celui ayant assuré leur séjour de deux semaines dans notre beau pays et plus particulièrement dans le Sud-Ouest. Je ne voudrais occulter personne, mais oui, notre mouvement est riche de tellement de personnes fabuleuses, œuvrant pour la seule idée de « Servir les enfants du monde » et sans arrière-pensée, que nous devons tout faire pour que cette merveilleuse idée de « Vivre le KIWANIS » se perpétue longtemps encore…

Il me faut avoir une pensée pour tous nos amis kiwaniens, bien trop nombreux, qui nous ont quittés cette année : écrire de nombreux messages de condoléances, est toujours un moment douloureux.

Cet été, mon ami Richard DE MEDEIROS, nous a quittés aussi, au début du mois d’août et j’ai pour lui, une pensée toute particulière. Un hommage émouvant lui est rendu dans ce magazine par le secrétaire de son club d’Enghien. Richard était un humaniste incroyable, qui a été mon proviseur « ô combien complice » pendant un temps, et à qui j’ai fait connaître le Kiwanis pour demander ensuite à Jacques OUTREBON d’en être son parrain. C’est ainsi qu’au congrès de Colmar, après mon élection, Richard avait souhaité lire ce merveilleux poème pour celui qu’il appelait « Monsieur mon parrain » et où l’on évoquait que « Non, les morts ne sont pas morts car… !».

Richard, puisque tu es encore là à accompagner mon engagement kiwanien, je t’annonce une nouvelle porteuse d’espoir pour notre merveilleux mouvement : le KIWANIS devrait avoir enfin son parrain en la personne de SMAIN qui vient de me confirmer son accord pour finaliser un spectacle pour enfants, où avec 10 musiciens, il médiatiserait le KIWANIS au profit de son engagement pour la Recherche pour les Maladies Rares concernant les enfants.

Un premier spectacle pourrait avoir lieu à Paris au moment de Noël et ensuite une tournée dans les villes de France pourrait être mise en place pour les clubs volontaires.

Après avoir encore remercié toutes celles et tous ceux qui m’ont si gentiment reçu tout au long de cette année kiwanienne, je me retourne une dernière fois vers les membres de l’équipe qui m’ont accompagné et soutenu avec ferveur et sincérité. MERCI à toutes et à tous, pour votre action et ce soutien indéfectible ! Je ne citerai personne ici, mais parmi vous, il y a beaucoup de merveilleuses « perles » kiwaniennes.

Je vous souhaite à toutes et à tous une belle saison 2017-2018, pleine de bons moments où vous continuerez d’appliquer notre PACTE : Partage, Amitié, Convivialité, Tolérance et Engagement pour les enfants.

Le moment du bilan et le plaisir de la rentrée….

Jean-Michel GibaudGouverneur

4 Kiwanis Magazine N°155 Août-Septembre 2017

Le pari était osé : faire participer les Kiwaniens de notre District à trois Congrès distincts cette année. Il y a eu le Congrès national en mai au Puy du Fou, très alléchant et si bien vendu par Roger VILLAUME. Puis, deux Congrès à Paris en juillet, du 13 au 15 juillet avec les rendez-vous internationaux qu’ils soient mondial ou européen. Personnellement, ma mission consistait « à vendre » ces trois journées à Paris auprès des membres de notre District.

Nous avions été choisis pour accueillir plusieurs milliers de Kiwaniens venus de près de cinquante pays. Il nous fallait être massivement présents…autant que faire se peut.

J’ai travaillé en étroite collaboration avec Marie- Jeanne BOUTROY, Présidente du comité d’accueil, toujours disponible et réactive à mes demandes. Elle-même était en rapport constant avec les organisateurs européens et internationaux. Notre collaboration commença en novembre par une réunion d’information à Dijon.

Tout était encore flou mais j’ai diffusé des informations auprès des clubs par l’intermédiaire des Présidents et secrétaire mais aussi auprès des Lieutenant-Gouverneurs. Gros avantage : les membres européens

n’auraient pas à régler les frais d’inscription pris en charge sur le compte de réserve de la Fédération Européenne. Pour mémoire, ce compte est approvisionné par des contributions annuelles de tous les membres européens (3,70 euros par membre). Nous pourrions alors participer à un Congrès international et s’exprimer au nom de nos clubs, en votant les amendements aux statuts, tout en minimisant les frais de déplacement.

Le vote le plus important serait celui concernant le futur Président International pour l’année 2019/2020. La chance pour l’Europe d’avoir un représentant francophone en la personne de Daniel VIGNERON. Autre innovation : des casques audio seraient distribués à tous les participants pour une traduction en simultanée.

Dès le mois de décembre, je fus sollicitée pour des questions pratiques abordant les horaires des cessions, les séances d’ouverture et de clôture…Mais, nous n’en étions pas encore là !

Le plus dur était à venir : les inscriptions en ligne ouvertes dès février 2017. A force de persévérance et à grand renfort de mails, je fis comprendre :

Que les deux Congrès étant indépendants, les inscriptions se feraient sur deux sites différents. Et qu’il fallait télécharger les deux certificats d’inscription des délégués votants (Europe et International).Enfin, que la réservation pour le repas de gala se faisait en même temps que la réservation à KI-EF.Grand moment de solitude quand certains m’appelaient légèrement désespérés… et quand le site de KI était inaccessible suite à des mises à jour très fréquentes. En outre, il me fallait trouver des bénévoles, si possible bilingues, pour le comité d’enregistrement dont Patrick MAUREL était le Président.Le 30 mars, nous n’avions que 33 inscriptions pour notre District, pas trop inquiétant puisque l’on sait que tout se fait au dernier moment.

Un bilan chiffré de ce Congrès Après huit mois d’efforts, l’envoi de nombreux mails et une multitude d’heures passées au téléphone, le challenge est réussi : avec tout d’abord l’élection de Daniel VIGNERON, élu avec 75 % des suffrages au second tour. Puis, côté statistiques, voici quelques chiffres significatifs : près de 3 000 participants au Congrès mondial,

InternationalC

ongrè

s de

Par

is Un comité d’organisationsatisfait des événements mondiaux et européens !

En prélude à l’ouverture du Congrès de Paris 2017, le Gouverneur, Jean-Michel GIBAUD, organisa le mercredi 12 juillet une soirée au cours de laquelle cinquante Gouverneurs du Kiwanis International ont pu découvrir la gastronomie et les vins français. Grâce au club PARIS PHILAE, rendez-vous était donné à la mairie du XVIIème arrondissement pour les allocutions avec les officiels.

Sitôt rentrés, sitôt sortis : évacuation…tout en douceur. Rien de grave, ce fut juste une alarme capricieuse trop sensible à la vapeur d’eau en cuisine. Un cortège de 110 Kiwaniens sur le trottoir de la mairie du XVIIème, de mémoire de Parisiens, cela ne s’était jamais produit !

Cet incident réglé, nous nous sommes retrouvés ensuite dans la salle de

814 clubs furent représentés sur 7 004 au total dans le monde. Sur un total de 1 465 délégués, la France et Monaco se classeront en troisième position après la Belgique-Luxembourg et la Californie- Nevada-Hawaii, avec 98 représentants.

Quant au Congrès Européen, son total de participants s’élèvera à 1 099 personnes (+ 291 accompagnants). Soit un total de participants pour la délégation France Monaco de 188 personnes et 52 accompagnants. Enfin, précisons que 149 Kiwaniens du District seront présents au diner de Gala (pour 1 000 places). Signalons aussi que le nombre de bénévoles fut suffisant.

réception. Où Jean-Michel GIBAUD devait accueillir ses invités au nom du Kiwanis France Monaco. Il s’est dit honoré de recevoir en son nom le Congrès International à Paris.

La Présidente Internationale, Jane ERICKSON, toujours aussi dynamique et enjouée, prit la parole, ravie d’être entourée de « ses Gouverneurs ». Sylvie MALECOT, Présidente du jeune club de Paris PHILAE (charté le 25 février dernier) intervint également. Jean-Didier BERTAULT, adjoint au maire chargé des relations internationales, nous fit la présentation de son arrondissement, le plus grand de Paris. Puis, le tout nouveau maire, Geoffroy BOULARD, élu de la veille (c’était sa première soirée officielle), s’est dit flatté que le KIWANIS ait choisi sa mairie pour cette magnifique soirée.

Au cours du dîner, chaque Gouverneur se présenta et décrivit les grandes actions de son District.

« Je constate que nous ne sommes pas isolés dans nos clubs dans la recherche de nouveaux membres. A tous les niveaux de la planète kiwanienne, recrutement et rajeunissement sont les deux préoccupations majeures

Les difficultés à s’inscrire en ligne m’ont donné l’opportunité d’échanger avec beaucoup de Kiwaniens, et bien que ce fût parfois laborieux, les relations ont toujours été très amicales et courtoises.

Je tiens à remercier Marie-Jeanne BOUTROY avec laquelle j’ai partagé de grands moments de joyeuse complicité et Jean-Michel GIBAUD, notre Gouverneur, qui m’a fait confiance pour participer à la conduite de ce grand projet dont je garderai un merveilleux souvenir.

Marie-Christine COLLAS

ainsi que la volonté d’agir pour « servir les enfants du monde ».Personnellement, ce fut mon premier Congrès International. J’ai eu la chance qu’il ait eu lieu à Paris et de pouvoir participer à cette avant-première. Bien que je ne comprenne pas toutes les subtilités de la langue de Shakespeare, ce qui m’a privé d’apprécier l’humour de certains, je ressors boostée de cette soirée où l’énergie était palpable. Simplicité, convivialité, amitié étaient vraiment au rendez-vous et laissaient augurer un très bel événement…

Marie-Christine COLLAS

International


Congrè

s de

Par

is La soirée des Gouverneursprétexte aux échanges constructifs et à l’amitié


12 juillet.Pour optimiser le déplacement, le rendez-vous avec SMAIN, est organisé ce jour-là à 15 heures. Je suis accompagné par Thierry BRET, le rédacteur en chef de notre Kiwanis Magazine, et par Patrick MAUREL qui chapeaute notre engagement dans la lutte contre les maladies rares depuis le début. Le compte rendu de cet entretien est fait par ailleurs, mais les perspectives qui se dégagent de ces échanges avec ce formidable artiste, à l’humanisme évident, sont tellement encourageantes que je suis « boosté » pour la suite…même s’il faut toujours garder la plus grande prudence, tant que rien n’est acquis.

Juste le temps de se « changer », pour être à 18 h à la mairie du 17ième arrondissement af in d’accueillir les Gouverneurs 2016-2017 de tous les Districts pour le « Dîner des Gouverneurs » qui se tient traditionnellement la veille de l’ouverture de la Convention internationale. Jane ERICKSON, la Présidente de KI, m’a confié l’organisation de ce dîner et je dois avouer que cela m’a procuré bien des émotions et du stress. C’est dans la salle des fêtes de cette mairie, gracieusement mise à notre disposition par Brigitte KUSTER, alors maire avant de devenir députée et de laisser sa place à Geoffroy BOULARD, qu’a lieu ce repas. Le traiteur est Bernard TARDIVON, celui qui a réalisé une fantastique prestation lors du Congrès de Poitiers et qui, par amitié, a accepté ce défi de monter à Paris pour démontrer la qualité de la gastronomie française. Je peux vous assurer que ce défi a été relevé très largement, sans aucune restriction quant aux boissons servies… initiative fort appréciée des convives dont j’ai

pu « collectionner » les remerciements pour cette soirée.

13 juillet.Dès le matin, première approche au Palais des Congrès pour l’enregistrement. Surprise ! Une attente impressionnante devant le (ou les) rare(s) guichet(s) prévu(s) à laquelle j’échappe grâce à une Kiwanienne employée à l’accueil et qui, m’ayant reconnu, me fait bénéficier d’un passe-droit, me permettant d’avoir le temps disponible pour assister à un atelier sur La Formule auquel participe notre RND, Jacques GEUTHER. Après un rapide « en cas », dès 14h 30 c’est le « Board meeting » de KIEF, où l’on apprend que la finalisation de KIE va demander encore un peu de temps… et où chaque Gouverneur européen présente l’année 2016-2017 de son District. Rassurons-nous, autant dans l’organisation que dans la réalisation des objectifs fixés, le District France-Monaco peut être donné en exemple : curieux paradoxe, si l’on compare cela à notre inexistence dans l’organigramme de KIEF…Nous le savons, il faut positiver, alors oublions ce ressenti et direction vers 18 h pour la cérémonie d’ouverture de la Convention internationale…

Mais, aussitôt arrivé, je dois retrouver les autres Gouverneurs en coulisse pour attendre que l’on nous appelle. Une heure d’attente où l’on « entend » la Garde républicaine, les hymnes des USA, de l’Europe et de la France… pour se voir demander de traverser la scène, avec les autres Gouverneurs européens, en trente secondes… ! De retour dans le grand amphithéâtre du Palais des Congrès, j’assiste alors à ce qui est pour moi le moment fort de la Convention :

« L’une des plus grandes distinctions au Kiwanis, The Humanitarian Award, a été donnée à Ruby BRIDGES ».

Certaines photos marquent les esprits pour toujours. C’est le cas de celle qui suit. Parce qu’elle est forte... et parce qu’elle transpire le courage.

Le 14 novembre 1960, la petite Ruby BRIDGES, 6 ans, est entrée dans l’histoire pour ne plus jamais en sortir. Ce jour-là, elle est en effet devenue le premier enfant noir à intégrer une école pour blancs en Louisiane (États-Unis) et ce fut loin d’être une partie de plaisir. Retour sur un épisode à ne jamais oublier.

De cette journée historique, il reste une photo culte : une fillette noire joliment apprêtée et encadrée par quatre géants blancs en costume cravate. Voici l’image : cette photo a été prise devant la William Frantz Elementary School à la Nouvelle-Orléans. La fillette, c’est Ruby BRIDGES. Les « blancs », ce sont les marshals fédéraux chargés de

Quatre jours à PARIS pour les deux Conventions Kiwanis, organisées pour la première fois ensemble : la cinquantième Convention Européenne et seulement la quatrième Convention internationale sur le sol européen. L’évènement s’annonçait comme majeur !

International

Un provincial à PARIS :votre GouverneurC

ongrè

s de

Par

is

l’escorter. Pourquoi étaient-ils là ? Parce qu’il fallait protéger la petite de la colère des blancs américains… et parce que les policiers locaux avaient refusé de le faire !

Devenir la première élève noire d’une école pour blancs a été une véritable épreuve. Mais Ruby BRIDGES a dû s’y soumettre avec courage. Tel était le choix de ses parents qui ont répondu à l’appel de la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), une association militant pour le droit des Noirs.

Elle n’a rien oublié :

« De la voiture, je pouvais voir la foule, mais puisque je vivais à La Nouvelle-Orléans, je croyais que c’était Mardi Gras. Il y avait une grande foule de personnes près de l’école. Elles lançaient des choses et me criaient dessus… ».

Voyant la jeune fille entrer dans l’école, des parents d’élèves sont aussitôt allés chercher leurs enfants. Mêmes les enseignants ont montré leur colère : tous, à l’exception d’une institutrice nommée Barbara HENRY, ont décidé de quitter l’établissement sur le champ.

Pendant toute une année scolaire, Ruby BRIDGES fut donc seule dans sa classe, en tête à tête avec sa maîtresse, la courageuse Barbara HENRY.

Le midi, la fillette ne pouvait manger que ce qu’elle apportait. On craignait qu’elle soit empoisonnée…

56 ans plus tard, Ruby BRIDGES vit toujours à la Nouvelle-Orléans, d’où elle dirige sa Fondation pour « la promotion de la tolérance, du respect et de l’appréciation des différences ». En 2006, la ville d’Alameda, en Californie, a baptisé une école à son nom et un mur de la Maison-Blanche porte toujours son portrait.

Les KIWANIS ont également donné un deuxième Prix au professeur « blanc » qui a bravé la vindicte publique pour avoir enseigné à une enfant noire. Barbara HENRY a été distinguée pour sa compassion, sa bravoure, sa ténacité et son cœur attentionné. Chaque jour, Barbara entrait dans la salle de classe pour concentrer toute son attention sur une enfant : Ruby BRIGES. Elle aussi devait passer par des essaims de médias et de foules de personnes en colère. Certaines de ces personnes en colère étaient des

enseignants et des administrateurs scolaires. Mais cela ne l’a pas empêchée de continuer à laisser parler son cœur. Barbara n’a pas pu faire le voyage à Paris et a reçu son prix quelques jours plus tôt chez elle près de Boston.

Alors que beaucoup de Kiwaniens français se retrouvent ici ou là pour des repas amicaux, je termine cette journée en participant, avec Jeana SPRANCANA, Gouverneur de Roumanie et son mari Viktor, à un sympathique barbecue offert par KIEF dans les jardins de l’hôtel Méridien.

14 juillet.Difficile d’assister au défilé sur les Champs-Elysées…mais quel plaisir de vivre ces instants « en direct » depuis l’avenue de la Grande Armée, avec notre secrétaire nationale, Véronique SELLAT, et nos conjoints, le passage des avions de la Patrouille de France laissant dans le ciel la trace de nos couleurs tricolores et celui, tout aussi impressionnant, de toutes sortes d’avions puis d’hélicoptères ! Mais, le temps est compté car dès 13h, je dois être à l’ouverture de l’Assemblée Générale de la Convention Internationale où je suis attendu par Alain BRUNONI, Président du club de YERRES CAILLEBOTTE, accompagné de Vital TRONET le Président-élect, de trois autres membres de ce club ainsi que par Françoise VINCENT, Lieutenant-Gouverneur, Jean-Noël LEROUX, RDD de la Division Ile de France et Sophie BARILLE, représentante du club parrain d’Asnières. En effet, la remise de charte de ce nouveau club doit être réalisée par la Présidente de KI, Jane ERICKSON, dès le début de l’Assemblée Générale…

Retour en coulisse, beaucoup plus court cette fois, juste le temps, façon de détendre l’atmosphère, de danser une valse avec Jane, en écoutant une chanson d’Edith PIAF proposée aux congressistes pour ouvrir l’Assemblée !

La remise de charte sera faite rapidement mais permettra pour nos nouveaux Kiwaniens d’immortaliser ce moment important de leur club dans

International



des circonstances exceptionnelles. La suite, nous le savons maintenant, ce sera essentiellement l’élection de Daniel VIGNERON au poste de Vice-Président de KI avec 75 % des voix au second tour à laquelle, les 98 délégués français votants, ont bien sûr largement contribué. On peut espérer que Daniel saura, en francophone qu’il est, tout en parlant sept langues, faire passer un message tenant compte de notre spécificité au niveau de KI.

Pour finir la journée et avant d’aller assister au feu d’artifice…à la télévision… c’est la soirée de gala organisée à l’hôtel Méridien par KIEF avec deux orchestres, dans deux salles différentes. L’un du style « Beatles » vraiment très bien a permis une excellente ambiance. Par contre, je n’ai toujours pas compris comment l’on peut organiser une soirée (63 euros) en France où aucune boisson n’est comprise, même pas d’apéritif et attendre plus de 20 mn pour acheter une bouteille à l’un des deux comptoirs mis à disposition pour plus de 100 tables… et encore, j’occulte le moment où il y a eu « rupture de stock » assez tôt dans la soirée !

15 juillet.Retour dès 9h30 au Palais des Congrès pour l’Assemblée Générale de la Convention Européenne. Sjoerd TIMMERMANS, Président de KIEF, après la remise de charte, la veille, au club de YERRES CAILLABOTTE par la Présidente de KI Jane ERICKSON, remet à son tour les insignes de « membres fondateurs » aux membres du club de YERRES revenus pour cette nouvelle occasion. Ne voyons là que la volonté, aussi bien au niveau de KI que de KIEF, de marquer de façon symbolique cette nécessité de créer de nouveaux clubs, volonté que nous avons bien représentée cette année au niveau du District France-Monaco puisque nous sommes le troisième District en nombre de nouveaux clubs créés ! Chris DECORTE, Kiwanien belge, est élu Vice-Président européen avec 221 voix contre 156 voix pour Hilde MEYE. Le club d’ISSOIRE, par l’intermédiaire de Jean-Marc HENRY et Hervé BATAILLE son Président, se voit remettre un « Award » pour son action « L’Issoirienne » retenue parmi les 10 finalistes du concours

pour déterminer la meilleure action sociale parmi les 42 Districts ayant participé à cette première édition mise en place par KI : voir le reportage sur cette action par ailleurs.

L’après-midi, après beaucoup de discours dont je ne me permettrais pas de juger de leurs pertinences… c’est la cérémonie de clôture de la Convention Internationale et le moment de dire au revoir à des amis venus des différents Districts de notre monde Kiwanis.

La soirée « libre » sera réservée à des amis proches et permettra de réellement décompresser après ces quelques jours bien chargés….

Dimanche 16 juillet.La panne qui devait paralyser le réseau ferroviaire en partance de la gare Montparnasse étant prévue pour deux semaines plus tard, j’ai pu rentrer, sans encombre, très tôt chez moi en Charente pour préparer l’accueil du Tour de France des jeunes le 17 juillet à Angoulême…

Jean-Michel GIBAUD

International

Le 22 mars 1997, une délégation du KIWANIS club de la Vallée de Munster s’est rendue à GREZ DOICEAU, ville belge de 12 000 habitants, située à 30 km au sud-est de Bruxelles, pour y être accueillie par le club local. Il s’agissait d’inaugurer un jumelage qui se révélera des plus fructueux, tant au niveau des actions menées en commun que des liens d’amitié créés.

Dans les années 1990, Patrick MULLIE, membre du KIWANIS club de GREZ DOICEAU qui apprécie ce coin d’Alsace (il y possède une vieille ferme), organisait en hiver un week-end de ski avec les membres, leurs épouses et enfants. En 1995, germe l’idée de profiter de leur présence dans la région pour faire un hors club. Après consultation du Directory (le même district à l’époque), le choix se porte sur le club de Munster. Le contact est pris avec le Président

Alain VAILLANT. Très vite, le courant passe et rendez-vous est pris pour une réunion commune le 24 février 1995 à la Perle des Vosges à Muhlbach. Tout se passe très bien entre les membres présents, tellement bien qu’un autre rendez-vous fut pris pour le mois de septembre, en Belgique. C’est lors de cette visite que les Présidents Alain VAILLANT et Jean VAN HALSBERGHE lancent l’idée de jumeler les deux clubs.

Ce jumelage, inauguré officiellement en 1997 à GREZ DOICEAU et en 1998 à Munster, se concrétise et perdure de deux manières : d’une part par un échange annuel lors d’un week-end au deuxième trimestre, chaque club accueillant tour à tour une délégation de l’autre ; d’autre part, par la participation croisée à une action sociale majeure de chaque club.

Ainsi, des Kiwaniens du club de la Vallée de Munster aident en mars à la réalisation des « 24 heures de GREZ DOICEAU », une animation d’un week-end non-stop où l’on peut piloter sur un circuit multipistes des voitures électriques miniatures, avec les offres de restauration et de désaltération associées.

Les amis Kiwaniens belges viennent en octobre prêter main forte aux Alsaciens sous le chapiteau de la fête de la Transhumance de Muhlbach au

cours de laquelle il est servi plusieurs centaines de repas marcaires, préparés sur place au grand bonheur des nombreux visiteurs attirés par cet événement.Les 17 et 18 juin, il a été célébré à Bruxelles, plus particulièrement au cours d’une soirée dans les locaux du Grand Serment Royal et de Saint-Georges des Arbalétriers de Bruxelles, le vingtième anniversaire de ce jumelage. Chacun a pu rappeler ses chaleureux souvenirs de rencontres et, lieu oblige, tirer une série de traits d’arbalète sur un carton à six mètres. En 2018, ce sera au tour de la Vallée de Munster d’accueillir les amis belges et de fêter cet anniversaire en rappelant que tous sont unis par l’idéal Kiwanien « Au service des enfants du monde ». Pour plus d’informations, contact : [email protected]

Guy PANAGET

International


Bel

giq

ue Vallée de Munster et GREZ DOICEAU

Vingt années d’amitié et d’actions communes hors des frontières


Au congrès de Galati, en avril, l’engagement a été pris avec Jeana SPRANCEANA, coordinatrice du District Roumanie, et Jean-Michel GIBAUD, gouverneur du District France Monaco, d’accueillir pour deux semaines au mois d’août, des lycéens de Turnu Magurele, d’Alexandria et de Galati, lauréats d’un concours sur la francophonie. Trouver les familles d’accueil d’une soirée, d’une journée ou d’une semaine, a été une chose aisée : Nicole REGNIER et ses amis, Jean-Charles BONELLI et Mayi, Pierrette DUPOUY et les siens, Véronique SELLAT et Alain, Jean-Michel et Colette, Cathy MARQUE et Yves. Tous, enthousiastes, ont œuvré en osmose pour faire découvrir à cette jeunesse, les merveilles culturelles, historiques, géographiques et gastronomiques d’une région de la France : le Sud-ouest. Nul besoin de relater les expériences de nos jeunes amis roumains : leurs émouvants témoignages*, à eux seuls suffisent pour mesurer tout le bonheur que nous leur avons apporté et toute l’authenticité qu’eux nous ont transmis. Poursuivre notre engagement envers la Roumanie est le gage d’échanges constructifs, amicaux et sincères.

Véronique SELLAT

Les souvenirs d’un séjour merveilleux…

Pourquoi je regarde encore chaque jour les photos de France...bien qu’il ne soit pas écoulé beaucoup de temps depuis que je suis rentrée? Parce qu’il ne m’est plus arrivé jusqu’à présent, d’avoir des larmes aux yeux quand le moment de rentrer chez moi est venu. La belle histoire a commencé une fois avec l’idée du concours national organisé à

l’occasion des manifestations dédiées à la francophonie. Une compétition qui nous a aidés à dépasser nos limites, une modalité de démontrer nos compétences et le plaisir d’étudier la langue française, une opportunité offerte par la Fédération KIWANIS de Roumanie et les clubs parrains du District France-Monaco. Le grand prix? Un séjour de 14 jours en France. Il a été merveilleux de regarder comment le rêve est devenu réalité !

En fait, j’ai été si heureuse pour tout ce que j’y ai vu et j’y ai vécu. Et il me semble tellement difficile de m’exprimer en quelques lignes seulement. L’accueil émouvant à l’aéroport avec le drapeau roumain, la bonté de nos hôtes, toujours souriants, l’atmosphère chaleureuse, les moments amusants, beaucoup d’émotions, le sentiment d’être toi-même et de te sentir comme en famille, une expérience inoubliable, l’incroyable splendeur de la France, un pays célèbre pour sa culture, son histoire, son élégance, sa gastronomie...

Voilà notre séjour ! Un privilège de visiter et de connaître une région merveilleuse de la France, en nous réjouissant d’amples explications de nos hôtes : les superbes plages de Biarritz, paradis des surfeurs, le joli port St-Jean-de-Luz, le musée basque et de l’histoire de Bayonne, l’incontournable musée Guggenheim à Bilbao, St Sebastien, la baie de la Concha, les chemins de St Jacques de Compostelle, les citadelles de St-Jean-pied-de-port, l’Aquarium de Biarritz-musée de la Mer, les plages du littoral, les églises et les cathédrales de Bayonne, Cambo-les-Bains, Villa Arnaga, le musée Edmond Rostand, la Côte Basque, la dune du Pyla, une mini-croisière sur le bassin d’Arcachon, les cabanes, l’île aux oiseaux, les parcs ostréicoles, la côte Ferret Capienne (de petits marins), c’est seulement une partie de notre itinéraire. Nous avons eu aussi l’occasion merveilleuse de participer en tant qu’invités aux rencontres kiwaniennes en France, en faisant connaissance avec les autres membres du club, en relatant nos impressions à l’égard du séjour inoubliable vécu là-bas ; dans une

InternationalR

oum

anie

Les souvenirs de quatre jeunes roumainsimmergées dans les familles Kiwaniennes du sud-ouest de la France…

atmosphère chaleureuse, détendue, comme entre de vieux amis. Cette atmosphère reposante et bienveillante nous a accompagnés au long de tout notre séjour, en sentant que nous connaissons depuis toujours nos hôtes, en vainquant toutes les barrières, les craintes et les préjugés, en existant une très bonne communication et compréhension entre nous, en apprenant des mots et de nouvelles expressions, en approfondissant mieux la langue française, ce qui nous aidera à l’avenir.

Je tiens à remercier chaleureusement et sincèrement tous ceux qui ont organisé toutes ces activités et qui ont fait preuve de disponibilité, un bon exemple de l’engagement Kiwanien : Jean-Charles BONELLI et Nicole REGNIER, Jean-Michel GIBAUD, Véronique SELLAT, Pierrette DUPOUY, Stefania PANEA, Valeria TUDOSA. Un carrefour d’identités multiples qui se sont réunies dans un projet commun. Grâce au soutien de ces gens généreux, nous nous sommes réjouis de moments inoubliables ; nous avons découvert le spécifique d’un pays splendide, l’esprit kiwanien dans les rencontres organisées et surtout nous nous sommes sentis spéciaux et appréciés. Nous nous inclinons respectueusement devant ceux qui avec tant d’amour et d’efforts ont été très proches de nous et ont si bien fait tout que nous n’oublierons jamais cette expérience ! Un vrai plaisir ! Chapeau !

Bianca

Ces deux semaines, je ne les oublierai jamais…

Je me souviens parfaitement le jour du départ, avec toutes les émotions et les explications pour les quinze jours qu’on a passé en France, dans les Landes. À Hossegor, pour être plus précis. Quand nous sommes arrivés à Bordeaux, on a rencontré nos hôtes. Ils nous attendaient avec le drapeau roumain et j’ai été très joyeux, même étonné de voir ce geste d’amitié pour nous, des adolescents, mais aussi de respect pour la Roumanie. Ensuite, nous sommes allés avec Jean-Charles et Mayï Bonelli chez eux, on a dîné et le premier jour s’est fini.

Le jour suivant, on est parti ensemble pour voir la région. On a vu les nombreux terrains de golf d’Hossegor et de Seignosse, mais aussi la plage et la belle falaise, avec les maisons basques que j’ai beaucoup aimées. Puis le port de Capbreton et notre petit tour est fini. En ce qui concerne la nourriture, j’ai découvert la salade et les fromages après le dîner. J’ai jamais refusé la salade, mais les fromages… j’aime que le fromage basque.

J’ai beaucoup aimé Bayonne, c’est sûrement ma ville préférée. Les choses que j’ai trouvées vraiment belles dans cette ville étaient la Nive avec les maisons traditionelles d’un côté et de l’autre ses rues étroites. J’ai bien aimé le chocolat au musée et j’en ai aussi pris un peu pour ma famille. À Biarritz on a écouté un peu l’histoire de l’endroit, raconté par Jean-Charles quand on se promenait près de l’Hôtel

du Palais, le plus beau bâtiment du ville, selon moi. Le musée de la mer a été spectaculaire, j’ai jamais vu tant d’espèces de poisons et de requins. Les phoques ont été aussi une première pour moi. Même s’il y avait beaucoup de voitures et bien sûr des bouchons dans la ville, Biarritz est sans doute un lieu obligatoire à visiter.

Dans les Landes, nous avons vu les vaches landaises, un spectacle beaucoup contesté dans la region, mais qui est très joli à voir et, pourquoi pas, même à participer. Une autre chose à voir dans la region est la pelote basque, un sport absolument inconnu pour moi, mais qui nous a bien amusé.

On a eu beaucoup de chance parce qu’on a rencontré des jeunes comme nous, et donc on a pu savoir plus sur la vie des jeunes en France. Nous sommes allés à la plage avec d’autres ados et on a passé de beaux moments, même s’ils devaient faire l’effort de parler un peu moins vite avec nous.

La journée en Espagne a été vivante, on a visité le musée Guggenheim de Bilbao, avec sa belle et curieuse architecture. Puis, on est allé au centre-ville, où l’atmosphère était très différente de celle de notre petit Hossegor. Beaucoup de gens dans la rue, dans les bars, tout le monde était joyeux pour la fête de Bilbao. On a mangé des tortillas et on a bu un jus traditionnel.

Le Bassin d’Arcachon a été notre dernière grande sortie, nous sommes montés sur la Dune du Pilat, la marche

International



la plus fatigante que j’ai faite dans ma vie. L’après-midi, on a fait un très beau petit voyage en bateau dans le bassin et nous avons passé de très beaux moments sous le soleil.

Les deux semaines que j’ai été dans le sud-ouest de la France, ont été les plus belles de mes vacances, et je suis sûr que je ne les oublierai jamais. Je suis reconnaissant pour la chance d’être dans un endroit si beau comme les Landes.

Ionuţ BUDULAN

À mes nouvelles mères,

Et… me voilà ! Je suis rentrée en Roumanie, en bonne condition ! Il y a quelque chose qui me manque quand même. Eh oui, vous l’avez deviné ! C’est vous, mes deux mères : Pierrette et Véronique ! Vous avez été le centre de mon univers français et c’est pourquoi je voudrais bien vous dédier ce fragment de mon « journal de voyage ».

Ça m’arrive souvent d’offrir le titre de «La meilleure expérience de ma vie» à chaque activité dont je fais partie. Eh bien, ce n’est plus le cas désormais, car je me suis enfin décidée : mon départ en France a été, sans doute, la meilleure expérience de ma vie ! J’ai été accueillie par deux familles merveilleuses, qui m’ont fait voir, dès mes premiers moments, leur chaleur et leur bonté. Pendant deux semaines, j’ai eu la chance de franchir la ville de Bordeaux, ainsi que ses alentours. Mes sentiments envers ce voyage ? Je peux avouer que mon âme a été tout le temps sous le signe de la lettre «é» : j’ai été émue, étonnée, émerveillée, énergique, tout ça grâce à vous, mes mères, car vous avez fait même l’impossible pour me préparer les plus belles visites : les monuments de Bordeaux, la Dordogne et Lot-et-Garonne, le château de Bonaguil (qui a été, d’ailleurs, mon objectif touristique favori), Blaye, les châteaux de Médoc, absolument tout m’a fascinée !

Monsieur GIBAUD, ne croyez pas que je vous ai oublié ! La journée en Arcachon a été inoubliable ! Et même si j’ai eu des difficultés à monter la Dune du Pilat, vous avez eu raison : la vue du sommet de la Dune a mérité tout l’effort ! Et merci aussi à Cathy et à Yves MARQUE pour avoir offert à moi et à mes amis Roumaines une très belle promenade en bateau !

On nous dit que dans la vie, il y a de divers moments d’illumination spirituelle. Moi, je suis fière d’avouer que j’en ai passé un à l’occasion du rendez-vous avec la chaleureuse famille du club KIWANIS Bordeaux-entre-Deux- « Mère ». On a passé ensemble une soirée inoubliable et je voudrais les remercier par le biais de cette lettre, pour leur gentillesse, pour avoir fait possible pour mon voyage ! Pour une jeune qui dirige ses pas vers la route de son développement, une telle expérience est un très bon point de départ. Vous le savez déjà, mes Mères, vous êtes unes des bonnes personnes qui sont entrées dans ma vie et je veux que vous y restiez pour l’éternité !

Je garderai pour toujours les mémoires que j’ai ramassées à Bordeaux dans un tiroir de mon âme et j’ai grande hâte d’y retourner ! À la prochaine, Bordeaux, à la prochaine mes familles ! Je vous envoie beaucoup d’amour !

Téodora

Des vacances merveilleuses, inoubliables…

Je n’oublierai jamais ces vacances d’été et plus le temps passe, plus les souvenirs, aidés par tant de photos, m’aident à revivre ces deux semaines qui m’ont permis de découvrir des endroits pleins de charme et de beauté.

Mayi et Jean-Charles BONELLI ont tout fait pour que nous, Ionut, moi, ensuite Bianca, nous nous sentions comme dans une vraie famille. Avec eux, nous avons découvert tant de beautés, en France et au nord de l’Espagne aussi. Je n’oublierai pas les petits-fils des BONELLI, avec lesquels nous avons passé ensemble des moments de joie. Ces deux semaines ont été très pleines en événements, émotions, révélations, tous ceux qui ont été avec nous dans différents moments ont montré tant de bonté, de générosité, de patience, que j’ai été ravie et reconnaissante. Je remercie tous ceux qui ont rendue possible ces vacances qui m’ont permis de découvrir un visage merveilleux de l’esprit kiwanien !

Roberta CALIN

* Ndlr : ces écrits ont été laissés volontairement dans leurs transcriptions initiales afin de montrer la bonne maîtrise de notre langue par ces quatre jeunes lauréats...

International

International


Différents membres du jeune club Pau Aban ont participé pendant une dizaine de jours aux universités à Rome, une manifestation annuelle généralement organisée lors de la seconde quinzaine d’août. Pour la délégation paloise, il s’agissait d’étudier la vie, l’art, la culture romaine depuis les origines en un cycle de trois ans : la Rome antique de Romulus à l’après Constantin, la Rome médiévale, des carolingiens à 1750 et la Rome moderne, de Bonaparte à nos jours. La résidence de ce séjour était établie au sein de l’institution Don BOSCO.

Cet établissement a été créé par le célèbre personnage religieux, afin de recueillir les enfants des rues, souvent orphelins ou abandonnés, pour les protéger, les nourrir et leur apprendre un métier. Notre esprit

kiwanien, empreint d’altruisme adhère totalement à ce modèle.

Ce séjour s’est déroulé sur une dizaine de jours, avec des visites de la ville le matin, un repas et un petit repos. Puis, vers 16 heures, un nouveau chantier de visite jusqu’à 21 heures avec la conférence. Les intervenants sont des professeurs de facultés, qui pratiquent à notre endroit des prestations

bénévoles, ceux-ci enseignent à la Sorbonne, à Aix en Provence, à Marseille et Lyon. Ils se situent au plus haut niveau d’instruction et collaborent avec la presse spécialisée, voire sont auteurs de nombreux ouvrages. Ils peuvent être archéologues, historiens et journalistes

Un copieux programme pédagogique…

Cette année, le programme fut le suivant : visite hors les murs, l’extraordinaire basilique St Paul et l’abbaye des Trois Fontaines. Le rione Ripa, l’île Tibérine, le port de Rome et le quartier commerçant. Avec au soir du premier jour, une conférence consacrée à la

Ital

ie Les merveilles de Rome

se découvrent pour plusieurs Kiwaniens présents aux universités de Rome


International

Renaissance du XIIème siècle et la Rome communale par M. VIGUIER.

Le second jour fut dédié à la muraille de Rome, la porte Asinaria et le musée des murailles. L’après-midi, ce fut le château Saint-Ange et la cité Léonine. Au programme du soir : la Renaissance carolingienne par le professeur MARTIN. Le troisième jour permit de faire une excursion à Subiaco, monastère impressionnant, perché sur un sommet. Ce lieu a inspiré la rédaction du livre et le tournage du film, « Le nom de la rose » d’Umberto ECO, remarquable linguiste et romancier. Ce trésor historique nous a émus profondément.

Quatrième journée : repos et emplettes romaines (fontaine de Trévi et le Colisée). Le lendemain, balade entre Tibre et Palatin, le rione Saint’Angelo. L’après-midi : les Quatre-Saints- Couronnés et l’aula gotica. Le soir : causerie sur la coexistence des confessions dans Rome.

Le jour suivant, avec le rione Monti, les visiteurs se plongèrent dans l’ancienne Suburre, avec découverte de la muraille servienne et l’Arc de San Vito à Saint-Pierre aux liens et Saint-Martin aux Monts. La fin d’après-midi fut l’occasion d’entendre l’intervention de M. LEMAITRE sur les indulgences et les pèlerinages à Rome au Moyen-Age. Les jours suivants furent marqués par les visites de l’île du Tibre au Rione Trastevere, le caractère moyenâgeux du quartier, avant l’Assemblée Générale de l’association. Le huitième jour, focus sur les palais romains de la Renaissance de la villa Farnesia, fabuleuse par ses peintures murales de Raphaël, à la Chancellerie en passant par Farnese. Une conférence sur les abus des papes et la Renaissance à Rome ponctuait cette journée. Ostie assura 48 heures de détente…

Un idéal Kiwanien jamais oublié !

Je précise, deux choses : il est impossible de comprendre l’histoire de Rome, si l’on occulte l’aspect

religieux de la cité. Rome vit et respire par cette dimension. De plus, il nous faut garder présent à l’esprit l’originalité de la métropole. Un million d’habitants. Sous la Rome antique, et à la suite de l’abandon de l’esclavage, des envahisseurs, les maladies, ce sont vingt-cinq mille habitants au VIe siècle, une population correspondant aux autres villes d’Europe.

Ainsi, pendant une dizaine de jours, nous avons connu un intense bonheur avec beaucoup de connaissances et de beautés qui nous ont été offertes. La culture nous élève et nous rend meilleurs.

Anecdote délicieuse, nous avons pu assister à un concert de musique baroque, en la basilique Saint-Louis des Français. Le monde est petit : il s’agissait de l’ensemble ORFEO de Bordeaux ! Avec la musique pour les rois de France, celle notamment du grand LULLY (1632-1704).

Notre idéal kiwanien ne nous a jamais quittés ! En effet, nos voyages d’études sont réalisés en pensant à la jeunesse. Ce qui bien entendu est naturel pour un Kiwanien. Ainsi, cinq jeunes participaient à ces universités : une lycéenne, et quatre élèves de première année en archéologie et histoire.

Différentes subventions ont pu prendre en charge l’essentiel du séjour, et le club de Pau Aban devait offrir une subvention, à pérenniser dans l’avenir.

La perception des principes moraux de notre mouvement consiste aussi à aider des jeunes souvent défavorisés à accéder à une condition meilleure. Bien entendu, mon propos constitue un résumé de ce merveilleux séjour en terre romaine. Nous aspirons à rendre possible pour les membres de notre club, la réalisation de ce magnifique périple en partageant nos connaissances sur la réalisation pratique de ce voyage, et nous envisageons de nous rendre sur les rives du lac de Tibériade.

Jean-Claude LEMAIRE

Vie du District

Kiwanis Magazine N°155 Août-Septembre 2017 15Kiwanis Magazine N°155 Août-Septembre 2017 15

Comment est venue l ’ idée de créer un support de communication supplémentaire à ce que vous produisiez déjà avec le Kiwanigramme ?

À la suite d’un rappel impromptu d’un Kiwanien du club à tous les membres afin d’accueillir Marcel COURRIER lors de sa venue sur Orléans…avec cette communication « supplémentaire » du fait de l’interruption, pendant les vacances des réunions statutaires. Sachant que les dîners d’été ne sont pas toujours faciles à mettre en place...

Quel est le positionnement de ce hors-série et ses objectifs ?

C’est simple : c’est la continuité de transmettre de l’information et de la communication d’évènement pendant la trêve estivale…En clair, il se passe

toujours quelque chose au sein du KIWANIS !

A qui s’adresse ce nouveau média ?

Aux membres du club, mais aussi à celles et ceux des clubs de la Division, au District, voire même au club d’où émane l’évènement, en l’occurrence celui d’Epinal...

Pourrait-il être diffusé plus largement à l’extérieur ?

Autant que les Kiwanigrammes !

Un numéro « hors-série » suppose le traitement d’une actualité spécifique, voire événementielle comme cela a été le cas avec la visite de Marcel COURRIER. Comment envisager la publication d’autres numéros et en fonction de quels thèmes à l’avenir ?

Inventer et inviter les évènements pendant la période estivale selon l’actualité de visites des interclubs. Il s’agit de ne pas rompre le fil de la communication durant les vacances…Ensuite, nous pouvons profiter des déplacements estivaux pour visiter des clubs ou des membres dans des conditions de « farniente ».

En ta qualité de secrétaire du club, cela a dû représenter une charge de travail supplémentaire ?

Secrétaire équivaut à être le dépositaire des infos du et pour le club. Son rôle est de diffuser et maintenir la communication entre les membres y compris pendant l’été. Donc, s’il y a existence d’une charge supplémentaire, très certainement ! Si tant est que la fonction soit une charge. Tout dépend où l’on place

l’engagement et le temps qu’on y consacre !

Quelles ont été les perceptions des lecteurs à l’issue de cette première diffusion ?

Ce hors-série a provoqué un très bon accueil de la part des Kiwaniens chez qui se passait l’évènement. Mais, nous n’avons pas encore récolté d’autres réactions. Nous verrons après les vacances…

Est-ce que ce type de communication traitant de choses originales ne devrait-il pas être relayé de manière systématique vers les représentants de la presse, les associations ou les instances institutionnelles ?

Certainement ! Avec la possibilité de mise en place de « reportages-presse » pendant les mois d’été dans la rubrique « grandes causes » dont sont friands les quotidiens en manque d’actualités spectaculaires...

A quand le prochain numéro ?

C’est déjà parti…Le numéro deux relate la possible action interclubs service sur Orléans, une manière instructive de bien préparer la rentrée...

Propos recueillis par Thierry BRET

Secrétaire du club d’Orléans mais aussi Lieutenant-Gouverneur de la Division Centre, Jean-Sylvain GAILLEDRAT a su apporter une réponse pragmatique et efficace au manque de communication qui sévit entre les membres des clubs durant la période estivale. Ecrire un numéro hors-série. Devant le succès de la démarche, le second numéro est fin prêt à être distribué et il est annonciateur d’autres publications à venir…

Com

mun

icat

ion Jean-Sylvain GAILLEDRAT (Orléans)

« des hors-séries pour ne pas rompre le lien entre membres durant l’été… »


Les fonctions de Lieutenant-Gouverneur et de responsable de développement sont complémentaires et étroitement liées dans leur mode opérationnel. Comment cela s’est-il articulé dans votre Division ?

Je suis convaincue qu’on n’accroit pas nos effectifs en ne considérant que les chiffres. Nous devons plutôt nous concentrer sur nos clubs. Un club de qualité est sans aucun doute attractif. Un club où règne une atmosphère propice à l’amitié et à la camaraderie, et qui monte des actions significatives, est un club de qualité. Les faits montrent sans cesse que les clubs accomplis ont des points communs que d’autres clubs pourraient essayer d’imiter. J’ai la fonction d’expliquer « le KIWANIS » aux clubs et aux futurs clubs. Je parle du règlement et des objectifs de ce mouvement, d’actions réussies pour montrer comment les clubs voisins ont un impact au niveau local et à l’étranger. Je souligne les possibilités de collaboration entre les clubs KIWANIS.

Est-ce que le fait d’être un tandem mixte y contribue davantage ?Les grandes instances du KIWANIS ont le désir de modernité et d’efficience. La féminisation des clubs est un impératif mais elle ne se fera pas contre les hommes. Elle ne se fera pas non plus sans eux. Notre tandem est l’image que souhaite donner le KIWANIS aux clubs existants et

aux nouveaux clubs. Une équipe qui tourne toujours sur le même mode de pensée finit par se scléroser. Ce sont la palette des compétences réunies et la diversité des profils qui font la richesse d’un conseil. Pour dégager plus de performance, d’innovation et de partage dans un meilleur climat. « Seul, on va plus vite ; ensemble, on va plus loin »…

Si l’on regarde dans le miroir, on pourrait dire que la Division Pays de l’Adour n’a pas chômé avec le 28 octobre 2016 le lancement du club d’HOSSEGOR, avant que ne survienne l’adoubement officiel de celui de DAX féminin. Comment explique-t-on ce regain d’intérêt sur votre secteur géographique ?

Il faut rendre à César ce qui appartient à César. En effet, tous les membres d’un club contribuent au développement de l’effectif à travers des efforts continus. Les clubs de la Division sont dynamiques. Ils sont le reflet exact de la collectivité qu’ils desservent et ainsi ils ont pu recruter davantage de membres. L’image publique des clubs a eu un effet direct sur la croissance de l’effectif. Les clubs ont su faire la promotion des événements et des actions d’intérêt public. Ils ont su faire connaître leur travail et ainsi attirer des membres potentiels. La question d’effectif se résume à une simple question : un KIWANIS solide repose sur des clubs solides. Sans clubs solides, nos efforts de recrutement et de fidélisation seront vains. Avec des clubs solides, nous continuerons à nous épanouir et à servir les enfants du monde pendant un autre siècle.

Quelle est la typologie des nouveaux membres qui rejoignent le mouvement ?

Il n’y a pas de typologie de nouveaux membres. Mais dans un monde qui change très vite, la réussite du club dépend avant tout de sa faculté à s’adapter et à innover. Il faut pour cela que leur club soit prêt à prendre en compte les centres d’intérêt et les vies familiales ou professionnelles des nouveaux membres et qu’il offre un produit répondant à leurs besoins. Les nouveaux membres apportent diversité, idées et énergies nouvelles ; les membres actuels sont essentiels pour maintenir l’effectif du club et poursuivre son action.On évoque déjà les possibilités de création d’un club à Mont de Marsan… ? D’autres clubs seraient-ils encore créés dans d’autres départements de la Division ?Tout le monde est sur le pont ! Le KIWANIS doit continuer de croître et d’évoluer pour répondre aux besoins de la communauté. Lorsqu’on crée un nouveau club, on augmente la capacité du mouvement à améliorer les conditions de vie dans le monde. Toutes les Kiwaniennes et tous les Kiwaniens apportent leur pierre à cet édifice. La création d’un club sous-tend la consultation des acteurs locaux sur les problématiques et les solutions possibles à y apporter. Et le processus de création peut revêtir des formes diverses selon la tradition, la culture. Il faut du temps comme pour un édifice…


La Division 943 offre de nombreuses typicités au sein du District national. Composée de sept clubs et forte d’une centaine de membres, la structure dispose d’une gouvernance très soudée, un binôme avec Michel DUBOIS, Lieutenant-Gouverneur, et Marie-Laure LEVRERO, responsable du développement, qui fonctionne plutôt bien. Une osmose parfaite que nous avons voulue comprendre lors de l’interview de cette dernière…

Vie du DistrictD

ivis

ion 9

43

Pays de l’AdourLes raisons d’un succès

Vie du District


Le club de Niort a été créé en 1986. Sa remise de charte a eu lieu quatre années plus tard alors que la structure était composée de vingt-cinq membres. Déclinant de nombreuses activités sociales, le club peine pourtant à recruter à ce jour. Ce n’est pas l’absence de communication puisque les médias régionaux suivent sa trajectoire, en se faisant un peu tirer l’oreille, mais peut-être un manque de réussite.

Aujourd’hui, Niort ne comprend que six représentants, soit quatre actifs et deux personnes en retraite. Néanmoins, les actions phares se multiplient chaque année : vente de primevères, de sachets de lavande, de doudous réalisés en tricot, autant de choses qui peuvent s’écouler et rapporter un petit pécule destiné aux œuvres de solidarité de l’association.

Sous la houlette de son Président, Thierry FLANDIN, le club de Niort maintient le cap qu’il s’est fixé en début de saison. Il règne une vraie dynamique qui existe entre les adhérents. Ils y ont ajouté une compétition de golf, leur présence à une course à Fors, des baptêmes de l’air, une chorale, etc.

« Depuis onze ans, Niort participe systématiquement aux Congrès

nationaux avec la présence d’au moins trois membres, explique la secrétaire Marie-Odile PAPET. D’ailleurs, ces mêmes personnes étaient à Paris en juillet lors de la double Convention Internationale et Européenne… ».

Et le recrutement ? Est-ce si complexe que cela ? Thierry FLANDIN et son noyau dur entendent obtenir des résultats tangibles dès cet automne. Même si leur partenaire initial, le regretté François NEIGE n’est plus, le contact avec les représentants de la Jeune Chambre Economique locale va se renouer dès la rentrée. La bascule entre les deux structures semble naturelle, suite aux échanges initiaux de 2016.

Grâce à leurs actions, très nombreuses doit-on le rappeler, les Kiwaniens de Niort ont pu offrir 400 euros à la campagne ELIMINATE, 700 euros à l’association ESCALE, une trentaine de baptêmes de l’air d’une valeur globale de 600 euros ou 150 places lors de la venue du cirque AMAR en ville. Le club s’est même acquitté des séances d’équithérapie permettant aux pensionnaires du centre psychothérapique de Niort de bénéficier de la présence de chevaux à leurs côtés. Même si le nombre de membres est faible, le travail rendu est, quant à lui, immense et le mérite en revient à cette équipe soudée et efficace…

Thierry BRET

Nio

rt Niort : une équipe soudée et efficaceau service de l’enfance


Courir ou marcher, en poussette ou en joëlette, l’essentiel est de participer. Voilà l’esprit de « l’Yssoirienne », une épreuve qui signifie courir à Issoire pour un enfant, une course organisée par le Club Kiwanis Issoire Val d’Allier depuis 2015 dans les rues de la ville au profit des enfants défavorisés. Accessible à tous, cette animation avait lieu le 30 juin pour la troisième édition avec un parcours de cinq kilomètres. De nombreux partenaires locaux étaient mobilisés cette année pour accueillir plus de 2 000 participants.

Cette course est avant tout l’occasion de sensibiliser les Issoiriens aux difficultés de l’enfance défavorisée. « C’est une manifestation caritative, conçue dans une ambiance festive et un esprit de partage. Notre volonté est de mélanger toute la population, mais aussi les entreprises et les commerçants sous une même bannière. Peu importe que l’on coure ou l’on marche…L’essentiel est de participer, de partager un moment de bonheur ensemble… ».

Les organisateurs proposent aux sponsors de fédérer l’ensemble du personnel de leur entreprise, sous un même maillot, afin de créer une transversalité unitaire et un esprit de groupe. Ce parcours de cinq kilomètres ne fait pas l’objet d’un chronométrage. Heureusement, car le parrain de cette troisième édition, Timothée BOMMIER, premier français du marathon de Paris en 2016, aurait explosé le record. « Nous avons beaucoup apprécié son soutien. Il est vraiment dans l’esprit de ce que l’on aime. Cela a été un plaisir de l’avoir pour parrain sur cette troisième édition ! ».

Cette année, le club Issoire Val d’Allier a pu récolter un peu plus de 26 000 euros de bénéfice, le tout dans une ambiance de feu avec trois « bandas ».

Une organisation éprouvéeMais, la logistique d’une telle course demande énormément de travail. « Sans le soutien de la ville d’Issoire, de l’Union Sportive d’Issoire,

des entreprises et des commerçants, ce serait beaucoup plus compliqué. En 2015, lorsque nous leur avons présenté le projet, nous avons reçu un très bon accueil et depuis, nous pouvons compter sur eux pour organiser cet événement. Nous faisons travailler tout le monde sur le bassin d’Issoire et sa région proche. Le but de cette course est que les retombées profitent à tout le monde et en priorité aux gens de la région. Par exemple, pour cette troisième édition, nous avons défini un accord gagnant/gagnant avec l’Office du Commerce Issoirien. L’association ISSOIRE COMMERCE AGREABLE a mis à notre disposition mille chèques cadeaux de 10 euros que nous donnons à chaque acheteur d’un maillot de la course. Cette action commerciale possède un triple intérêt : pour le coureur, la valeur d’achat du maillot est réduite de 10 euros ; pour le commerçant, nous attirons de nouveaux clients qui bénéficieront d’une ristourne de 10 euros sur les achats effectués dans les magasins affiliés à l’Office du Commerce. Sachant que le club KIWANIS ISSOIRE est entièrement mobilisé tous les samedis de mai pour vendre les maillots sur les marchés du bassin et enfin, pour « Courir à Issoire pour un enfant », nous réalisons un plus grand nombre d’inscriptions à la course grâce à la réduction de dix euros sur le prix d’achat du maillot.

Vie du DistrictIs

soir

e « Courir à Issoire pour un enfant »intègre le Top Ten des projets de clubs les plus ambitieux au monde

Vie du District


Cette opération permet au club d’acquérir également une plus grande notoriété auprès de la population du bassin.

L’opération « Courir à Issoire pour un enfant » reste une opération financière lourde. Elle demande une stratégie commerciale à deux niveaux et qui se construit dans le temps : de janvier à avril, un dossier de partenariat est adressé aux patrons ou aux responsables des ressources humaines des entreprises du bassin. C’est une véritable action marketing menée en définissant les objectifs de la course avec un budget chiffré. L’intérêt est important pour la

société qui viendrait nous rejoindre. Nous n’oublions pas de dire à qui les bénéfices profitent. Nous avons réuni 32 partenaires cette année. Les sommes récoltées permettent de dégager la responsabilité financière du club pour financer les dépenses qu’une telle opération engage. Cette année, notre budget a été de 44 000 euros avec 17 800 euros de dépenses. A partir de mai, l’opération de vente des maillots est effective sur les marchés du bassin. Nous menons une véritable opération commando pour faire connaître la course. Parallèlement, le site web www.lyssoirienne.com enregistre ses premières ventes sur le site marchand. Sur les réseaux sociaux, il existe un contact : , https://www.facebook.com/LYSSOIRIENNE qui informe en live l’actualité de cet évènement. Enfin, en juin, le compte à rebours commence avec la présence de commissions responsables du bon déroulement de la course.

Cet évènement nécessite l’énergie de l’ensemble des membres du club mais aussi celle des épouses et des amis toujours fidèles. Le symbole du maillot de l’Yssoirienne est un cœur formé par deux mains (merci à la Gouverneure de Roumanie qui nous a inspirés et nous a permis de détourner son logo). Au centre de celui-ci, des enfants sautent de joie. Le tout fait penser à une médaille représentée par le logo du KIWANIS.

Les bénéficiaires de « Courir à Issoire pour un enfant »Cette opération permet d’apporter chaque année un soutien à plusieurs associations comme par exemple la Maison des Parents du CHU Estaing ou L’Auvergne pour un enfant. Mais, il y a aussi l’organisation de sorties d’enfants et de leurs parents avec le CCAS de la ville, l’APF (achat d’un fauteuil ski), l’association Môme (achat de lits et matelas pour un orphelinat d’Haïti). Une aide est en cours de préparation pour le spectacle théâtre-danse du Dahlir, l’association CHLOÉ qui s’occupe d’enfants sourds ou malentendants, sans oublier ELIMINATE et la Fondation de la recherche des maladies rares.

Au cours de ces trois dernières années, c’est ainsi plus de 52 000 euros qui ont été distribués. L’année prochaine célébrera la 4ème édition de l’Yssoirienne. Cette action phare sera associée avec les vingt ans du club. Lors des derniers Congrès mondiaux et européens à Paris, le club a eu le plaisir et la fierté de faire partie du Top Ten des projets phares les plus ambitieux réalisés par l’ensemble des clubs au plan mondial. Nous étions très honorés de représenter le District France Monaco dans cette compétition.

Hervé BATAILLE, Jean-Marc HENRY

et tous les membres du Kiwanis d’Issoire


Une mobilisation sans précédent des clubs…En effet, à chaque étape un ou deux clubs ont participé à cette action nationale. Saint-Quentin, Chauny Tergnier la Fère, Vitry le François, Vittel, Gérardmer, Dijon, Oyonnax, Annecy, Vienne, Le Puy en Velay, Rodez, Saint-Gaudens, Pau Jeanne d’Albret, Marmande, Périgueux, Angoulême, Beauvais et Abbeville Baie de Somme. Chaque club a offert un repas chaud dans un restaurant ou dans un cadre agréable. Les jeunes ont été émerveillés de l’accueil de chaque club et des visites ou animations proposées. A titre d’exemple : la visite du Musée MOTOBECANE et des vieux métiers à Saint-Quentin, promenade en bateau à Vitry le François et à Gérardmer, visite du stade de rugby à Oyonnax, visite nocturne avec spectacle son et lumière au Puy en

Velay, rafting à Pau, activité détente au Speed Park de Beauvais, etc.

Abbeville Baie de Somme est depuis 2007 le club pionner de cette action au sein du KIWANIS. Puis en 2011, des clubs l’ont rejoint. Cela a pris de plus en plus d’ampleur chaque année. En 2013, seize vélos ont été offerts pour assurer la sécurité des jeunes grâce à la participation financière des Divisions 909, 910, 939 et 941, de la Fondation KIWANIS France Entraide et d’Abbeville Baie de Somme. Cette animation a même obtenu en 2013 le prix Bernard SCHMITT. Maintenant, et de loin, le KIWANIS en est le partenaire principal.

Les clubs KIWANIS permettent à ces jeunes issus de familles à faibles revenus de réaliser une aventure unique qui restera gravée dans leur mémoire. En effet, ils réalisent des parcours sportifs en gravissant des

cols mythiques du véritable Tour de France. Ils apprennent à vivre ensemble et surtout à se respecter et à s’entraider ce qui est actuellement une prouesse. D’autre part, chaque jeune a une mission à honorer dans ce tour : il devient responsable du bon fonctionnement de l’organisation vis-à-vis du groupe. Ces jeunes découvrent également des paysages, des sites et des monuments de nos régions françaises car beaucoup d’entre eux ne partent pas en vacances.

Cette aventure, des clubs l’ont déjà vécue à l’instar d’Amiens Samarobriva, Amiens les Ambianies, Arles, Bayonne, Bergerac, Blois, Carpentras, Chantilly, Evreux, Guéret, Laval, Limoges, Metz, Montélimar le Thiel…Soit depuis 2011, 73 clubs. Des structures comme Angoulême, Annecy, Beauvais, Bergerac, Blois, Montélimar le Thiel, Saint-Gaudens Comminges sont de fidèles participants, selon le trajet retenu. N’oublions pas Guy LETORT, actuel Lieutenant-Gouverneur de la Division 939, membre du club de Fontenay le Comte. Il offre à titre personnel chaque année aux nouveaux clubs participants une banderole représentative des quatre maillots du Tour de France avec le logo du KIWANIS. Qu’il en soit grandement remercié !

L’épreuve vécue avec le regard des clubs « Les clubs de Saint-Quentin et de Chauny Tergnier La Fère sont ravis d’avoir accueilli les jeunes de ce Tour de France pour leur première étape.

Lorsque le Gouverneur Jean-Michel GIBAUD a proposé au Conseil d’Administration que le Tour de France des Jeunes d’Abbeville devienne en 2017 une action nationale, nous ne pensions pas réaliser de suite un grand chelem. C’était sans compter sur l’adhésion spontanée de vingt clubs sur les 17 étapes.

Vie du DistrictTo

ur

de

Fran

ce

des

Jeu

nes

2017 17 étapes et autant de chaleur

de la part des clubs partenaires :l’édition 2017 fut un grand chelem

Vie du District


Nous avons apprécié les échanges que nous avons eus avec les jeunes cyclistes et l’encadrement lors de la visite du village des métiers d’antan. Puis, lors du dîner chez un Kiwanien restaurateur. Nous serions heureux d’accueillir les participants de l’édition 2018 sur Chauny ou Tergnier… » Eric BOUCHER, Président du club de Saint-Quentin.

« Franck URBANIAK m’avait présenté le projet à Evreux. Jack et Max ont fait le reste. J’ai pu convaincre nos deux clubs de Vienne en Gal et Vienne la Romaine d’accueillir cette étape viennoise, grâce à l’aide si précieuse de l’Institution ROBIN. Elle nous a offert gîte et couvert. Nous avons pu apprécier cette formidable organisation et cette jeunesse Abbevilloise, disciplinée, heureuse, qui nous a donné une belle vision de l’avenir. Il y a encore de l’espoir dans l’avenir avec eux et ce fut notre belle récompense ! ». Michel PERRIN, au nom des deux clubs de Vienne.

Vincent BLANCHOZ, Président du club d’Annecy : « C’est avec grand plaisir qu’une nouvelle fois, nous avons accueilli le Tour de France des Jeunes d’Abbeville. Notre club témoigne toujours son émerveillement devant l’élan de ces jeunes qui parcourent la France avec cet esprit d’équipe et de courage. Au programme pour cette journée : déjeuner autour d’une tartiflette dans une ferme au Col de Bluffy, découverte des veaux et baignade dans la baie de Talloires… ». Une seule chose à dire : « Vous revenez quand vous voulez ! ».

Les membres du club de Rodez Ségodunum et son Président

Francis GAYRAUD ont accueilli avec grand plaisir le 12 juillet les jeunes d’Abbeville. « C’était une première pour nous. Les différents clubs cyclistes du département de l’Aveyron, et surtout celui de Rodez, se sont joints aux jeunes pour les derniers kilomètres. Après la réception dans les locaux du journal Centre Presse, tout le monde a pu se retrouver autour d’un succulent aligot que les jeunes ont découvert et savouré ! Ce moment convivial a permis de faire plus ample connaissance avec eux. Le personnel encadrant était très sympathique. Encore une fois, félicitations à tous ces jeunes et à l’équipe d’accompagnateurs ! En espérant que tout le monde gardera un bon souvenir de l’étape Aveyronnaise et au plaisir de les revoir… ».

Quant aux membres du club de Pau Jeanne d’Albret, ils ont accueilli ces jeunes en leur permettant de découvrir le Tour des Géants, musée à ciel ouvert présentant les stèles des 105 vainqueurs de la Grande Boucle. Ils ont offert une sortie en rafting, ce qui les a enchantés. La Présidente Françoise MAURICETTE a été éblouie par leur dynamisme, détermination, courage, politesse, tenue et comportement. Elle a félicité Franck URBANIAK et son équipe pour les extraordinaires changements obtenus.

A chaque ville étape, il a été remis un maillot cycliste au Président. Le club d’Abbeville Baie de Somme a aussi remis un livre sur la baie de Somme. Des articles de presse ont relaté l’évènement sur certaines étapes telles que Vitry, Vienne, Oyonnax, Saint-Gaudens et bien sûr, Abbeville.

Chaque club participant recevra vers la fin de l’année un DVD de cette édition 2017. Scoop : lors du prochain Tour de France professionnel, qui débutera à Noirmoutier, notre manifestation cycliste 2018 traversera en priorité l’ouest et le sud-est avant de passer également dans d’autres régions.

La vision du Gouverneur sur cette actionLe mot de conclusion revient au Gouverneur Jean-Michel GIBAUD : « cette action correspond très concrètement et très directement à l’éthique kiwanienne. Elle mérite d’être diffusée le plus possible. Tous ces clubs qui accueillent en juillet ces jeunes gens représentent une magnifique chaîne de solidarité. En retour, ils prennent plaisir à s’impliquer dans cette action. Elle nous fait prendre conscience de l’intérêt qu’il y a à s’intéresser à une jeunesse, toujours très belle et respectueuse dès lors qu’on lui donne les bons codes. Je sais que de nouveaux clubs veulent se joindre à cette aventure annuelle. Certains ont même prévu d’intégrer des jeunes locaux pour qu’ils puissent suivre le groupe sur le parcours. Quand une graine est bonne, elle germe d’autant plus facilement et en l’occurrence, j’en suis parfaitement heureux ! Pour finir, merci à Jack et Max pour leur investissement dans ce si beau projet d’envergure nationale... ».

Jack DERUCHE et Max CAZAUX


Une poignée de main chaleureuse entre lui et nous. Confondu d’excuses pour quelques petites minutes de retard, la faute en incombait à un trafic routier toujours aussi improbable vers le quartier de l’Etoile, et voilà que se formalise avec sympathie la première rencontre entre le Gouverneur Jean-Michel GIBAUD, le responsable de l’action sociale inhérente aux maladies rares, Patrick MAUREL, le comédien humoriste, SMAIN, et votre serviteur, à l’origine de ce contact. Un salon privatif d’un hôtel parisien sert de cadre à ce rendez-vous informel où chacun prend le temps de s’écouter et surtout de s’entendre…

Un artiste sensibilisé à la cause de l’enfance

Attentif, l’artiste manifeste de l’intérêt à la présentation détaillée de ce mouvement solidaire qui est le nôtre. Pas à pas, Jean-Michel GIBAUD bâtit un argumentaire empreint d’humanisme, à partir d’exemples précis, s’appuyant sur des statistiques, mettant en exergue ce formidable élan de solidarité et d’amitié qui émane des milliers de Kiwaniennes et de Kiwaniens exerçant leur credo en France et à Monaco.

« Servir les enfants du monde » : la cause plaît à l’humoriste. Il remue sur sa chaise, commence à réfléchir à voix haute sur le degré d’implication qu’il pourrait accorder à cette démarche. Pas de salamalecs ni de fioritures : « Oui, votre action m’intéresse à plus d’un titre car tout ce qui se rapporte à l’enfance m’est très cher… ».

Dans ses yeux pétillants de malice, un ange passe. Celui de souvenirs lointains qui le ramènent en Algérie. Instant de nostalgie émouvant : le petit garçon qui allait devenir le brillant

comédien que l’on connaît est lui-même orphelin…Pudeur et silence…

Il n’y aura in fine aucune tergiversation ni suspense. Et c’est tant mieux pour le District France Monaco !

L’acteur valide la requête polie que le Gouverneur lui avait suggérée : fin août, SMAIN lui a fait savoir officiellement son intention de collaborer à nos côtés en soutenant nos initiatives. Le KIWANIS bénéficiera enfin de l’aura d’un parrain d’envergure nationale pour l’accompagner dans ses gestes solidaires envers les enfants malheureux.

Une vingtaine de dates de spectacle à travers la France

Parmi ses multiples projets (théâtre, one man show, organisation de masters class où la transmission des ficelles du métier auprès des futurs talents s’avère primordiale et même un album conçu avec l ’ immense Michel LEGRAND), SMAIN trouvera encore un peu de

temps pour finaliser un spectacle de contes destiné aux enfants dont il est l’auteur. Accompagné d’un orchestre d’une dizaine de musiciens, l’artiste interviendra à travers la France et marquera ainsi de son empreinte son réel engagement au profit de la recherche contre les maladies rares.

Un premier spectacle pourrait avoir lieu à Paris au moment de Noël. Il devrait être le prélude à une tournée d’une dizaine, voire d’une vingtaine de dates, dans les villes de France. Ce parcours itinérant à travers l’Hexagone serait porté avec l’aide complice et précieuse de nos meilleurs relais sur le terrain en France et à Monaco : c’est-à-dire les clubs et les Divisions sur la base du volontariat. Les modalités pratico-pratiques seront largement expliquées par la suite…

Quant à la médiatisation, elle sera présente sur chacun de ces futurs rendez-vous qui seront populaires et joyeux pour ces enfants frappés dans leur chair. Merci l’artiste pour votre dévouement et votre compréhension à notre égard…

Thierry BRET

Vie du DistrictP

arte

nar

iat

SMAIN comédien aux multiples talents, acteur/conteur à l’immense générosité !

Vie du District


Comme nous avons été amenés à le dire à maintes reprises, les maladies rares constituent un problème majeur de santé publique. Non seulement dans notre pays mais aussi dans tous les pays de la planète. Une enquête mondiale récente estime qu’aujourd’hui 400 millions de personnes sont atteintes par ces maladies. 200 millions d’entre elles sont des enfants. Par ailleurs, ces maladies sont responsables de 30 % de la mortalité infantile dans les pays industrialisés.

En France, on estime à 3 millions le nombre des malades et donc à 1,5 million le nombre d’enfants atteints par ces maladies. Enfin, un enfant sur trois qui décède avant l’âge de 5 ans est victime d’une maladie rare. C’est ce constat alarmant qui nous a amenés à entreprendre cette action « Maladies rares ». Celle-ci a été officiellement lancée sur le District France-Monaco en 2015 par Jean-Bernard GOIN. Son successeur, Jean-Michel GIBAUD, a poursuivi ce travail cette année. Il en est de même pour Jo MATICOT qui s’est engagé à aller dans la même direction.

Mais en fait, le KIWANIS est déjà mobilisé sur le problème des maladies rares, depuis longtemps. Les actions « Greens de l’Espoir pour Vaincre la Mucoviscidose » (responsable Louis THIEBOT) et Naevus 2000 Cirque Amar (responsable Catherine

BARAS) en sont la preuve évidente. Mucoviscidose et Naevus géant sont des maladies rares et à ce titre elles en partagent les tristes caractéristiques : détresse des parents et des enfants, difficultés dans la vie de tous les jours, absence de traitement, etc.

Le but de l’action « Maladies rares » n’est pas de minimiser l’impact des « Greens de l’Espoir pour Vaincre la Mucoviscidose » et de Naevus 2000 Cirque Amar. Bien au contraire. Le but de notre démarche est de se positionner à leur côté et d’étendre l’implication du KIWANIS à l’ensemble de ces pathologies.

Si on la compare à notre action « ELIMINATE » où il existe un seul responsable, le tétanos, l’action « Maladies rares » apparaît complexe et difficile à appréhender. Elle s’adresse à plus de 7 000 pathologies qui touchent l’ensemble de la population mondiale sans distinction d’origine ethnique ou de niveau social. Dans ce contexte, comment le KIWANIS doit-il se positionner ?

Maladies rares : le cœur et la raison

Devant un enfant malade, nous avons en général deux types de réaction qui ne sont d’ailleurs pas forcément opposées : soutenir l’enfant et sa famille dans sa lutte quotidienne contre la maladie. C’est le côté « cœur ». C’est

le cas de la petite Margot, de Nolan, de Lucie, de Côme, comme on le verra plus bas. Ou soutenir la recherche, seul véritable moyen d’éradiquer à terme ces maladies notamment grâce aux nouvelles méthodes de génomique et de thérapie génique. C’est le côté « raison ». C’est le cas des projets de recherche sélectionnés par la Fondation Maladies rares, le bras armé de la recherche en France (http://fondation-maladiesrares.org/).

Il est évident que le KIWANIS ne pourra pas soutenir des recherches sur les 7 000 maladies répertoriées. C’est une remarque qui nous est souvent faite. Et nous en sommes bien conscients. Mais, nous pouvons en revanche soutenir une recherche « horizontale », c’est-à-dire une recherche qui peut être appliquée à de nombreuses (sinon à toutes) maladies rares. C’est ainsi que nous avons décidé de mettre l’accent sur deux aspects fondamentaux des maladies rares : le diagnostic et la thérapie génique.

En effet, plus de 80 % de ces maladies sont d’origine génétique. C’est-à-dire qu’une (ou a fortiori plusieurs) mutation dans un gène qui code pour une protéine donnée aura pour conséquence la production de la protéine mutée, anormale, dont la fonction biologique est soit diminuée, soit totalement perdue. Par exemple, dans le cas de la mucoviscidose, une mutation dans le gène CFTR (Cystic

Act

ion s

oci

ale

La lutte contre les maladies raresune véritable mission Kiwanienne


Fibrosis Transmembrane Receptor) a pour conséquence l’épaississement excessif du muscus bronco-pulmonaire et la maladie (voir : http://www.scienceaujourlejour.fr).

Maladies rares : le problème du diagnosticGénéralement, les maladies rares sont transmises de façon héréditaire, mais pas forcément. Il existe beaucoup de cas où la transmission se fait « de novo » ou de façon « sporadique » (dans l’embryon, dès la fécondation) sans que les parents soient porteurs de la mutation responsable. Donc, pas d’histoire familiale. De plus, le tableau clinique de ces maladies est souvent hétérogène et complexe, rendant difficile la pose du diagnostic. D’où un problème majeur dans de nombreuses familles : de quelle maladie souffre mon enfant ? Cette question peut rester sans réponse pendant plusieurs années !

La recherche du diagnostic est un véritable parcours du combattant pour les familles. La réponse est maintenant apportée par les plateformes de génomique hautement spécialisées et ultra-performantes. Le génome d’un individu représente l’ensemble de ses gènes et nous pouvons aujourd’hui obtenir la séquence complète de ce génome en 24 heures grâce à ces plateformes technologiques. La connaissance de la séquence du génome d’un individu malade et sa comparaison à la séquence « standard » d’individus non-malades, permet d’identifier la (ou les) mutation responsable d’une maladie répertoriée et donc d’en poser le diagnostic chez l’individu testé.

Outils indispensables pour la recherche sur les maladies rares, ces plateformes technologiques vont permettre : un diagnostic plus rapide des maladies rares , une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques de ces maladies et la découverte de nouveaux traitements et/ou de soins.

Maladies rares : la thérapie géniqueA l’heure actuelle, quasiment tous les traitements connus sont dits « symptomatiques ». C’est-à-dire qu’ils ne soignent que les symptômes de la maladie mais non ses causes. Ces traitements nous ont fait accomplir de nombreux progrès en termes de survie des enfants. Par exemple, dans le cas de la mucoviscidose, l’âge de la mort était de 5/6 ans dans les années 1960. Il est aujourd’hui de 50 ans grâce aux traitements symptomatiques comme le drainage bronchique, l’antibiothérapie, et autres.

En fait, le traitement définitif des maladies génétiques est la thérapie génique. La grande majorité des maladies rares est due à une mutation dans un gène. Voir l’exemple de la mucoviscidose, évoqué plus haut.

Le but de la thérapie génique dans ce contexte est : soit de suppléer certaines cellules de l’organisme (cellules pulmonaires par exemple dans le cas de la mucoviscidose) avec le gène « normal », soit de corriger la mutation sur le gène affecté et restaurer ainsi sa fonction normale dans tout ou partie des cellules de l’organisme.

Cette technologie est envisagée depuis de nombreuses années mais sa mise en place est très délicate. Cependant, des progrès majeurs ont été réalisés ces dernières années au niveau des techniques utilisées. En particulier, la méthodologie appelée « CRISPR/Cas9 » (dont j’aurais l’opportunité de parler dans un prochain numéro du magazine) devrait permettre dans un avenir proche de corriger les mutations génétiques sur les gènes responsables de maladies rares. Des études récentes réalisées sur des modèles animaux montrent que c’est possible !

KIWANIS et Maladies rares : où en sommes-nous aujourd’hui ?

L’année 2016-2017 a été riche en développements. Une convention

de mécénat entre le KIWANIS et la Fondation Maladies rares a été signée le 24 avril 2017. Vous pouvez prendre connaissance de sa version intégrale dans le numéro 153 (pages 17/18). Les projets de recherche que le KIWANIS financera dans le futur seront les meilleurs de ceux qui concernent le diagnostic et la thérapie génique. Les fonds kiwaniens en faveur de la Fondation Maladies rares iront exclusivement à la recherche.

Mais, il y a aussi des Kiwaniens directement concernés en qualité de « lanceurs d’alerte » : Marcel COURRIER (club d’Epinal) : ce Kiwanien de longue date a entrepris un périple d’un mois sur 2 750 km. « C’est un vieux rêve qui se réalise. Je roule pour mon plaisir, mais pas seulement. Je roule aussi pour ceux qui ne peuvent ni marcher ni rouler et je pense en particulier aux enfants atteints par une maladie rare et invalidante… ». Pierre MARCHAL (club de Troyes) et Mouna GIROUX (Lieutenant-Gouverneur de la région Champagne Ardennes qui s’engage à soutenir ce dossier auprès des 9 clubs de sa Division) nous alertent sur le cas de Côme (un neveu de Pierre) atteint d’une maladie génétique rare dont le gène responsable est SYNGAP1. Des mutations de novo dans ce gène conduisent à diverses formes d’autisme, d’épilepsies et d’encéphalopathies. Citons également Christine MARTIN (club de Dames Mouvaux d’Havré) qui nous alerte sur le cas de Lucie, une enfant polyhandicapée âgée de 13 ans, atteinte d’une encéphalopathie à CMV. Il y a aussi Lucien BAZIN (club de Vires) et les Divisions 911, 912 et 913 qui nous avaient alertés en 2016 sur le cas de Nolan. La mort de ce petit n’a pas interrompu notre mobilisation. L’aide du KIWANIS F-M (via KFE, 23 500 €) ira à la Fondation créée par sa famille pour soutenir d’autres enfants atteints de la même pathologie, la maladie de Canavan.

Nous remercions les 23 clubs et Divisions qui se sont engagés en 2016 dans l’action Maladies rares avec un résultat de 30 000 euros.

Vie du District

Vie du District


Nous remercions de nombreux Kiwanien(ne)s pour leurs dons personnels et également Emilie et Alexandre, les auteurs du livre-CD « Le Petit Boutbourlingue » dont les ventes ont rapporté plus de 2 500 euros pour la Fondation. Deux nouveaux projets de recherche (sélectionnés par la Fondation Maladies rares) ont été financés : celui du Dr. Guy LENAERS (Pôle de Médecine mitochondriale, CNRS U1083, Angers) sur la génétique des neuropathies optiques héréditaires du jeune enfant (10 000 €) et celui du Dr. Gilles MILLAT (laboratoire de cardiogénétique moléculaire, CHU Lyon) sur la fibroélastose endomyocardique : cause d’insuffisance cardiaque inexpliquée de l’enfant (10 120 €).

De nouveaux contacts ont été pris avec Anne-Dauphine JULLIAN (réalisatrice du film, « Les Mistrals Gagnants », prise de contact par Jean-Michel GIBAUD, suivie par Mouna GIROUX ; SMAIN, l’humoriste bien connu avec une prise de contact par Jean-Michel GIBAUD et Thierry BRET. Une rencontre a eu lieu le 11 juillet à Paris. SMAIN nous a fait part de son souhait de s’engager aux côtés du KIWANIS pour l’action Maladies rares et pour la promotion de notre club service au niveau national.

Il peut présenter un spectacle pour enfants (Pierre et le Loup et/ou le Carnaval des Animaux) dans toute ville Française. Il pense commencer par Paris, Salle Pleyel, puis faire une tournée en France à la demande des clubs ou Divisions. Ceci pourrait représenter une magnifique promotion pour le KIWANIS et son engagement dans la lutte contre les maladies rares.

Le prix de ce spectacle serait entre 8 000 et 10 000 euros. Pour la petite histoire, SMAIN nous a confié qu’il est né en 1958 à Constantine, de père et de mère inconnus et fut recueilli dans un orphelinat catholique. En 1960, il arrive en France où il est adopté par un couple sans enfant. Il suit sa scolarité à l’école Notre-Dame, puis au lycée Saint-Michel de Saint-Mandé. Au cours de son enfance, il pratique le chant choral durant de nombreuses années. Pour se

faire une place dans le monde du show-business, il a pu compter sur l’appui de ses parents adoptifs. Il nous confie : « D’origine modeste, ils regardaient avec méfiance le monde des artistes. Ils me répétaient sans cesse qu’il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus... etc. etc. Mais mon désir a été plus fort. Malheureusement, ils sont morts avant d’avoir vu ma réussite. Je pense qu’ils auraient été fiers de moi ! ».

Un point sur le dossier Margot Dernier échange d’informations avec Laetitia, la maman de Margot (le 3 septembre 2017) : elle nous a totalement rassurés. Elle va très bien et sa famille remercie très chaleureusement une fois encore le KIWANIS France-Monaco. Voici ce que me disait Laetitia : « Margot a profité d’un été où nous l’avons laissée tranquille, pas de kiné, pas de séances de travail. Les vraies vacances. Elle se met debout de plus en plus souvent et en toutes circonstances. Nous avons eu le bonheur de la voir à l’océan se mettre debout face aux vagues, les pieds dans le sable. Elle attendait que les vagues viennent lui chatouiller les mollets. Incroyable ! ».

Rappelons que Margot (aujourd’hui 8 ans) n’avait jamais marché depuis sa naissance, jusqu’à son opération en janvier 2017 à Saint-Louis.

Concernant les actions Naevus 2000 Cirque Amar et les Green de l’Espoir et vaincre la mucoviscidose, un point a été fait avec les référents Catherine Baras et Louis Thiebot. Voici leur retour : pour Naevus 2000 Cirque Amar, le partenariat a permis jusqu’ici de récolter plus de 61 000 euros. Cette année (2016-2017), nous en sommes à environ 6 300 euros qui viendront s’ajouter à ces 61 000 euros. Pour « les Greens de l’Espoir », grâce aux compétitions organisées cet été, la collecte pour l’association « Vaincre la Mucoviscidose » s’élève au niveau national, à la somme de 41 531 euros sachant qu’il reste encore à faire douze compétitions pour clore cette année 2017.

Jean-Michel GIBAUD et Patrick MAUREL

Un rappel pour les dons

Action « Maladies Rares » : ils doivent parvenir à la Fondation KIWANIS France Entraide (Fondation KFE). Pour cela, les adresser à Gérard CONTE, Président de KFE39 Chemin du Sejalan48000 Mende

Il les transmettra selon vos souhaits, soit pour le soutien d’un enfant, soit pour le soutien d’un projet de recherche.

Dans tous les cas, votre nom (s’il s’agit d’un don personnel) ou celui de votre club ou Division sera clairement indiqué au bénéficiaire.Naevus 2000 Cirque AmarGreens de l’Espoir Vaincre la Mucoviscidose

Ils doivent parvenir au responsable de l’action : Catherine BARAS pour Naevus 2000 et Louis THIEBOT pour les « Greens de l’Espoir ».


Pourquoi avoir entrepris un tel périple à bicyclette à travers la France ?

Ceci est une longue, une longue et vieille histoire. Je roule beaucoup à vélo. Mes deux filles habitent à une centaine de kilomètres de ma commune, l’une à Langres, l’autre à Commercy. Depuis de nombreuses années, j’avais pris l’habitude, lorsque nous partions, en week-end chez elles, de m’y rendre à bicyclette. Monique, mon épouse prenant la voiture, transportait les bagages.

Par ailleurs depuis plus de vingt ans, dans le cadre professionnel, j’étais et je suis resté administrateur de quatre complémentaires de santé dont le siège est à Juan les Pins. Chaque année, je participe aux réunions des Conseils d’Administration et des Assemblées Générales. Ma passion du vélo est connue des responsables et des autres administrateurs : certains sont des amis. Au cours d’une conversation, l’un d’entre eux m’a demandé si j’avais déjà réalisé de longs périples sur plusieurs jours. Réponse :

oui. En 2007, adjoint à la culture, j’avais la responsabilité du jumelage avec une commune italienne, CANTARANA, située à quarante kilomètres au sud de Turin. J’avais fait le pari, avec le conseil municipal, de me rendre à la cérémonie de jumelage en Italie à vélo. Ce que j’ai fait avec deux amis. Nous avons parcouru les 500 km en quatre jours et demi en passant par le col du Grand Saint-Bernard. Et j’ai lancé l’idée de venir à Juan les Pins en cycle depuis Épinal lorsque je serais à la retraite. Bien sûr, j’ai été mis au défi de réaliser ce projet. Mon épouse, qui avait vécu l’aventure italienne en voiture suiveuse, partageait l’idée de ce projet. Étapes d’une centaine de kilomètres par jour. Le tout réalisé en huit à neuf jours. L’hébergement se faisant en famille ou chez des amis à Langres, Dijon, Lyon, etc. L’heure de la retraite est arrivée. Mais malheureusement, également la maladie de mon épouse : le projet n’était plus réalisable. Après le décès de mon épouse, il n’était même plus question de me rendre chez mes filles à vélo...sauf avec une remorque pour transporter quelques bagages. Ce que j’ai dit à mes enfants d’autant que j’avais repéré sur Internet une petite remorque très légère. Je l’ai d’ailleurs trouvée sous le sapin à Noël 2013 !

À plusieurs reprises, j’ai circulé avec cette remorque et l’idée de me rendre à vélo à Juan les Pins a refait surface. Dans un esprit quelque peu différent et que j’ai expliqué au bureau du club au cours du mois de janvier 2014.

« Je me propose de visiter famille et amis à bicyclette pendant un mois et au cours de ce périple, de m’arrêter

« Ce périple cycliste, du mercredi 7 juin au samedi 8 juillet, est un vieux rêve qui se réalise. Je roule pour mon plaisir, mais pas seulement. Je roule aussi pour ceux qui ne peuvent ni marcher ni rouler et je pense en particulier aux enfants atteints par une maladie rare et invalidante… ». Voici l’extraordinaire leçon de bravoure offerte par un Kiwanien au service d’autrui…

Portrait

Marcel COURRIER« Je ne sais pas ce qu’est l’ennui alors je roule au service de belles causes… »

à Juan-les-Pins pour les Assemblées Générales des complémentaires de santé dont je suis administrateur. Ces assemblées se tiennent généralement en juin. J’avais prévu des étapes de 80 à 120 km. Hébergé chaque soir, en famille ou chez des amis, je n’aurai pas de frais d’hôtel. De cette façon, je fais une économie des soirées étapes et je me propose de verser cette somme économisée au budget des actions sociales du club. Et de solliciter un abondement auprès de tous les hôtes pour une action très locale. Par ailleurs, j’ai eu besoin de trouver des étapes en dehors de mes amis ou de ma famille. Serait-il possible alors de solliciter les clubs KIWANIS qui sont sur mon itinéraire ? «.

Le projet fut accueilli favorablement et avec enthousiasme par le bureau. Puis, par l’ensemble du club. En bâtissant ce projet, je voulais également faire un pied de nez à la maladie de Parkinson, diagnostiquée depuis un peu plus de trois ans. À l’origine, j’avais envisagé un tour de France qui pour des raisons de distance et d’organisation pratique s’est réduit cette année à un périple dans l’est. Peut-être y aura-t-il un deuxième périple l’an prochain dans l’ouest de la France.

Comment as-tu abordé la phase des préparatifs de cette opération ?

J’avais décidé que ce serait en juin 2017. Pour déterminer les dates de départ et de retour, j’ai attendu de connaître la date des Assemblées Générales. Une fois l’itinéraire arrêté, ce fut le temps des consultations des membres de ma famille, de mes amis et des clubs KIWANIS pour vérifier que je pouvais être hébergé aux dates proposées. Sur le plan matériel, j’ai procédé à quelques investissements : achat de 28 cartes IGN au 1/100 000 pour repérer les meilleures routes et les voies vertes. Il fallait réaliser l’inventaire de tout ce qu’il fallait emporter : vêtements pour rouler sous le soleil et sous la pluie, vêtements pour le soir, matériel pour le vélo (crevaison ou petite réparation...), objets divers pour les imprévus, et même les fanions à remettre aux clubs. Tout a été pesé pour éliminer le plus lourd et choisir ce qui était le plus léger : ce ne fut pas si simple.

Puis, il a fallu organiser le rangement de toutes ces affaires dans les sacoches à l’aide de divers sacs confectionnés sur mesure par ma fille. Quant à la préparation physique, j’avais construit un plan d’entraînement programmé sur les mois d’avril et de mai.

J’avais prévu de faire au minimum 1 500 km, voire deux mille kilomètres ! Sachant que chaque année, à la reprise au printemps, c’est seulement après mille kilomètres que je me trouve en bonne forme. J’ai roulé presque chaque jour en commençant par faire vingt à trente kilomètres au

quotidien. Pour terminer par quelques bonnes étapes de 80 à 120 km. Mon programme d’entraînement a été respecté puisque j’ai roulé 1 780 km au total !

Compte tenu de la remorque chargée (environ 12 à 15 kg à tirer), j’ai appris à rouler différemment et moins vite pour ménager l’énergie du moteur humain. Enfin, une bonne révision du matériel cycliste fut nécessaire avec le changement de la cassette (ensemble des pignons arrière) pour être plus à l’aise en montagne, une chaîne neuve, une chambre à air de rechange, l’état des pneus, etc. Enfin au jour le jour, pendant les mois d’avril et de mai, j’ai noté tout ce qui me passait par la tête.

J’ai dû également prévoir l’entretien de mon jardin pendant mon absence et l’arrosage des plantes dans la maison : tonte de la pelouse et désherbage dans le potager. Notre Président s’est chargé d’arroser les plantes. Un employé d’une association de service à la personne est venu chaque semaine tondre la pelouse et limiter la pousse des mauvaises herbes dans le potager…

On imagine la logistique d’une telle aventure : quels ont été les moyens engagés financièrement et au plain humain ?

Il est difficile d’énumérer tous les engagements financiers. Mais, pour mémoire, il y a eu l’achat des cartes IGN, la révision du vélo, le renouvellement de l’équipement vestimentaire cycliste, l’achat d’un GPS vélo, etc. Sur le plan humain, deux amis du club d’Epinal m’ont

Portrait


En savoir plus

Quelques chiffres de ce périple :

Distance parcourue :plus de 2 750 km

Dénivelé positif : plus de 21 500 mètres

Temps passé sur la selle : plus de 150 heures

Consommation en boissons : de 8 à 9 litres

Suite à quelques maladresses de manipulation du GPS, quelques informations n’ont pas été enregistrées par Marcel.


secondé pour rechercher sur les cartes les meilleures routes ou voies vertes entre les étapes prévues. Ce qui m’a permis de dresser une fiche par étape. Fiche glissée chaque jour dans la pochette transparente de la sacoche avant du vélo. Jean-Claude, Président du club, a pris contact avec les clubs des villes étapes pour solliciter mon accueil.

Plusieurs clubs K ont contribué à leur manière au succès de cette opération en t’accueillant avec beaucoup de sympathie et de chaleur. Comment as-tu vécu ces moments de convivialité ?

Plutôt que de moments de convivialité, je parlerai davantage de grands moments d’amitié très chaleureuse. Je peux dire que le KIWANIS est une grande famille. Je garde un souvenir très ému de l’accueil que j’ai reçu. Chaque club m’a accueilli à sa façon mais j’ai toujours perçu et ressenti une grande spontanéité, chargée d’amitié de chaleur et très généreuse.

Naturellement, tu es un fervent adepte de la « Petite reine » ?

C’est évident et que ce soit VTT ou vélo de route, je suis toujours ravi d’enfourcher mon vélo.

Quel sera ton meilleur souvenir de ce périple réalisé sous la canicule ? Et le pire ?

Il est difficile de répondre à cette question. Je crois que le meilleur

souvenir, c’est l’ensemble de ce périple. De merveilleuses rencontres. Des temps riches d’échanges et de partages inhabituels. Des questions sur le périple, sur ma motivation, pour mieux comprendre ma démarche, questions également sur la solitude, etc. À propos de solitude cette question m’a été souvent posée : ce n’est pas trop dur d’être seul sur la route ? Ma réponse : non pas du tout. On est dans l’effort, on est attentif à la route, on regarde, on découvre, on médite sur tout, sur les rencontres, sur l’accueil reçu, sur la joie de l’effort et on est dans l’attente de la rencontre en fin de journée et du repos attendu.

Et grâce aux moyens modernes de communication, on reçoit des messages sur le téléphone tout au long de la journée. Presque à chaque arrêt (je faisais une pause tous les 25 à 35 km), j’avais le plaisir de lire un ou plusieurs messages de sympathie, de

soutien, d’inquiétude par rapport à la chaleur, d’encouragement...

Chaque soir, par SMS, j’adressais à mes enfants, ma famille, mes hôtes, mes amis personnels et amis du club un message pour les rassurer et les informer que j’étais bien arrivé à l’étape du jour. Message accompagné des informations GPS transférées sur mon Smartphone. Distance parcourue, temps à pédaler, dénivelé positif, etc. Et chaque soir, je recevais plusieurs réponses. Sans parler des rencontres au cours de la journée lors des pauses et au restaurant à midi. Mon vélo à « trois » a beaucoup intrigué et j’ai

Portrait

Les réactions à chaud :

Michel LAGIER, Lieutenant-Gouverneur Vosges Lorraine et club d’Epinal

« Comme tous, je ne peux qu’être bluffé par sa démarche. C’est un projet qu’il avait depuis très longtemps et qu’il devait faire avec l’aide de son épouse Monique qui est décédée il y a quelques temps.

Il a tenu à le faire malgré la maladie de Parkinson qui vient d’être diagnostiquée. Cette initiative au bénéfice des maladies rares est exceptionnelle, mais Marcel est lui-même un homme exceptionnel et un grand Kiwanien.

Aimable et sympathique, excellent organisateur, il est aussi bien capable de préparer un repas antillais pour 100 personnes lors d’une soirée de l’amitié que de faire son tour de France à vélo. Je ne vois pas ce qui peut l’arrêter !

Notre club a vraiment de la chance d’avoir un membre comme lui et c’est un exemple pour nous tous… ».

eu pas mal de questions. Alors, la solitude, je ne connais pas.

Sans compter la découverte ou redécouverte de paysages magnifiques. Oui je crois qu’il n’y a pas un meilleur souvenir, il y a surtout le grand et merveilleux souvenir très particulier d’un vécu intense dans la sérénité, sans aucune préoccupation du quotidien et hors du temps, pendant un mois. Un mois inoubliable.

Dans ce grand et merveilleux souvenir, il y a le petit carnet ou chaque jour j’ai demandé à mes hôtes d’écrire quelques lignes sur la page de droite, celle de gauche recevra prochainement la photo que j’ai faite de mes hôtes du jour. Un superbe souvenir dans le Souvenir.

Quant au pire souvenir : s’il y en a un, il est lié aux conditions météorologiques. Pendant quatre jours un vent de côté et de face qui m’a fait pester régulièrement. Le dernier de ces quatre jours, j’ai encaissé, de face, des rafales violentes. Ce jour-là, il y a eu des rafales de 70 à 80 km/h, dixit l’aubergiste de l’hôtel de l’étape du soir.

Mais avec le recul, j’en garde le positif en me disant que j’ai résisté, que je ne suis pas tombé et que je suis bien arrivé le soir à l’étape comme prévu. J’ai bénéficié d’un soleil radieux tous les jours, sauf le jour du départ et le surlendemain. Deux ou trois averses sans conséquence et un court orage. Chaque fois, j’ai pu m’abriter.

L’objectif était de récolter des fonds au profit de la Fondation des maladies rares. Par quel biais s’est réalisée cette collecte ? Et auprès de qui ?

Oui un des objectifs était bien de récolter des fonds pour compléter ce

que j’avais prévu de verser au club. Ci-joint les documents que j’ai remis à mes hôtes à chaque étape. Ces documents m’ont permis d’échanger et de répondre à bien des questions. C’était une occasion supplémentaire de partager, voire d’expliquer ma quête.

In fine, quelle somme d’argent ramènes-tu ?

Comme au Téléthon, il y a des promesses de dons. Certains ne sont pas encore arrivés. A ce jour avec ma participation, la somme s’élève à 2 620 euros. Sensibles à la recherche sur les maladies rares mais surtout au soutien à la petite Jade, les personnes qui ont fait un don, ont souhaité libeller leur chèque au nom du club d’Epinal pour une aide significative à la petite Jade. Le club répartira le montant de ces dons dans le respect de cette demande des donateurs. En ce qui me concerne, je verserai le montant de ma participation (économie des soirées étapes) à la Fondation. Et j’ajouterai le montant du crédit d’impôts.

Est-ce que tu as été soutenu par des partenaires et sponsors durant ce challenge ?

Non. D’ailleurs je n’ai sollicité aucun partenaire. Il y aura peut-être une surprise mais…

En as-tu fais mention auprès des médias des régions traversées ?

Non.

Es-tu fin prêt à retenter une nouvelle aventure comparable dès la saison prochaine ?

A priori oui, d’autant que le périple réalisé cette année n’est pas aussi complet que je l’aurais souhaité. En effet, dans un premier temps, j’avais prévu un véritable tour de France pour visiter ma famille et mes amis. Or, il y avait beaucoup plus d’étapes et j’aurai dû partir plus d’un mois. Aussi un membre de ma famille m’a suggéré de faire l’est de la France cette année et l’ouest dès l’an prochain. C’est donc presque programmé. Simplement, l’organisation sera peut-être différente. J’ai le temps d’y réfléchir : il reste encore onze mois pour y penser.


Portrait


Mais qui est Marcel COURRIER ?Agé de 75 ans en octobre prochain, Marcel est veuf. Son épouse est décédée en avril 2013. Il est père de trois enfants : un garçon et deux filles. Et grand-père de douze petits-enfants.É d u c a t e u r, a n i m a t e u r puis formateur de 1965 à 1974, il deviendra agent général d’assurances (assurances de personnes) de 1974 à 2017. Avant d’accéder au poste de Président du syndicat professionnel pendant six ans de 1994 à 2000. Marcel est aujourd’hui à la retraite.Membre d’une association de parents d’élèves (puis responsable local) de 1981 à 1996, Marcel a été Scout de France (responsable départemental de 1981 à 1988). Il a brigué avec succès un poste de conseiller municipal, de 1990 à 1996, puis d’adjoint à la vie associative, sports, culture et communication de1997 à 2015.Très actif, il est toujours adhérent de plusieurs associations, entre autres, à caractère culturel (organisation de concerts classiques), solidaires face au chômage et de loisirs (association locale de 260 retraités où il a accepté la présidence). Il est membre du KIWANIS d’Épinal depuis 1990 où il a été Président pendant un exercice et secrétaire pendant quatre exercices. Quant à ses passions, elles sont multiples : outre les mots croisés, la lecture, les sorties culturelles.« Je jardine, je roule à vélo (VTT et route) et je randonne en montagne au gré de voyages ». Bien entendu, il passe de bons moments en famille avec ses enfants et petits-enfants, sans parler de ses frères et sœurs (il est l’un des éléments d’une famille de onze enfants).


Vie des DivisionsC

ham

pag

ne

Ard

ennes Champagne Ardennes

Mobilisation des clubs en faveur de la petite NEALYS

Le maire d’Arcis accueillait les clubs KIWANIS de Champagne Ardennes, le Lieutenant-Gouverneur MOUNA et le Gouverneur du District France Monaco, Jean-Michel GIBAUD à l’invitation du club Arcis Val d’Aube. La rencontre débutait par un brillant exposé de Serge LARDIN sur l’histoire de la ville d’Arcis depuis l’invasion barbare jusqu’à la fin de la Deuxième guerre mondiale.Puis une réunion fut conduite sous l’égide du Lieutenant-Gouverneur, avec l’intervention éclairée du Gouverneur. A l’issue, profitant de la présence importante d’officiers de clubs, les membres d’Arcis avaient programmé de remettre officiellement une aide financière. Les bénéficiaires sont

une famille de la région de Brienne : Aurore et Baptiste, parents de la petite NAELYS souffrant d’une maladie rare, le syndrome de RETT.

Cette aide leur a permis de financer l’achat d’un poney et de son équipement. Le contact avec l’animal semble influer sur le comportement de la petite fille. Cette acquisition ne peut apporter que du réconfort et de l’espoir pour cette famille méritante.

Après quelques paroles et photos, tout le monde était convié pour le verre de l’amitié chez Gérald PARANT, Kiwanien à Arcis et trésorier national du District France Monaco pour l’année 2016-2017.

Patrick ROBIN

A l’initiative du club de Colmar Hohlandsbourg, et sous la présidence du Lieutenant-Gouverneur, Patrick FRECH, s’est tenue le dimanche 11 juin la réunion de la Division Alsace Sud.

Étaient représentés les clubs suivants : Colmar Bartholdi, Colmar Doyen, Mulhouse Doyen, la Vallée de Munster, Colmar Schweitzer, Saint-

Le Lieutenant-Gouverneur de la Division Basse Normandie, Philippe BRIGNOGNEN explique les principes de cette réunion ayant rassemblé de nombreux représentants du Kiwanis de son secteur…

En ta qualité de Lieutenant-Gouverneur, Philippe, il était légitime que tu sois à l’initiative de ce grand rassemblement du mois de juin ?

Un Lieutenant-Gouverneur possède un rôle de coordinateur auprès des membres de la Division. Je souhaitais profiter de mon mandat pour donner l’occasion à tous les clubs de se rencontrer afin d’échanger des idées et de se fédérer autour d’un projet commun. Outre les représentants des clubs, nous notions la présence de tous nos sponsors habituels, des responsables d’associations pour lesquelles des actions ont été menées tout au long de l’année. Et bien sûr, de Jean-Michel GIBAUD, Gouverneur et Marie-Christine VIARD, membre du club d’Aunay Vallée d’Odon et prochain Gouverneur-élect dont nous sommes très fiers.

Louis Régio, Altkirch Sungau ce dernier club venant d’être crée.Une soixantaine de personnes, membres actifs et épouses, s’est

Derrière ce rendez-vous, une politique d’actions sociales communes à l’ensemble des clubs va-t-elle être initiée ?

Oui, grâce à la réception des parents du petit Nolan (décédé avant la réunion) qui ont décidé de continuer le combat pour d’autres parents. C’est un projet commun qui a été initié par le club de Vire et qui a été soutenu par les autres clubs de la Division.

Il y a eu aussi la réception des parents de Loison, soutenu par le club de Bayeux et que la réunion du 18 juin devait faire connaître aux autres clubs afin d’apporter une aide plus conséquente.

Quant à la remise de chèque et la réception de Valérie qui se rend chaque année à Madagascar pour se rendre compte des besoins de l’association de La Grande Ile, elle nous aura permis de nous donner des nouvelles des actions entreprises avec nos dons pour le fonctionnement de la cantine scolaire. Cela a offert aux enfants habitant très loin d’être scolarisés en mangeant sur place le midi.

retrouvée à l’étang « Aux tilleuls » à Sainte-Croix en Plaine. La journée, placée sous le signe de la convivialité, a permis aux Kiwaniens de faire connaissance autour d’un couscous.

Le trio « Fair-Play » a contribué à l’animation musicale de ce franc moment d’amitié. Quant au bénéfice de cette journée, il sera reversé au fonds d’action sociale du Lieutenant-Gouverneur, en faveur des enfants malades ou nécessiteux.

Pierre SCHWOERER

Envisages-tu d’ores et déjà de réitérer cette manifestation dès la saison prochaine ?Nous espérons que le prochain Lieutenant-Gouverneur renouvellera cette journée l’année prochaine et lui souhaitons plus d’implication de la part des clubs. En effet, nous avons été un peu déçus par la faible participation et le nombre important d’absents pour cette occasion de fédérer les équipes. Les frais fixes étaient sensiblement les mêmes et le bénéfice de l’opération, destiné au petit Loison, aurait été bien plus conséquent si les présents avaient été plus nombreux.

Pierre SCHWOERER

Vie des Divisions


Als

ace

Sud

Bas

se

Norm

andie

Mobilisation des clubsen faveur des enfants défavorisés

La Division 913 rassembleun maximum de Kiwaniens…


Vie des Clubs

Annemasse Genevois SalèveRiche mois de juin !Le club a été très actif toute l’année, avec bonheur et détermination. Mais, que dire de ce mois de juin ! La structure associative était sur tous les fronts : avec le 04 juin, une visite de la maison réaménagée de la petite Lynette, à laquelle ses membres ont participé afin de

permettre à cette adorable petite fille handicapée de circuler plus librement et facilement dans son propre habitat. Puis, il y eu le dimanche 11 juin, la journée la plus riche. Ce fut l’occasion d’organiser un grand lâcher de ballons lors de la participation bénévole à la Vitam Run, course qui devait réunir plus de 500 participants.Grâce à la générosité de l’un des membres et sponsors, Bernard CHAVAZ, un magnifique vélo pour enfant était à gagner. Le ballon le plus éloigné a atterri à Samoëns, soit 61,7 km de parcours.Le 14 juin, les traditionnels « Baptêmes de l’air », organisés en collaboration avec le club de Thonon, aura permis de donner le sourire à 14 enfants. Quelques jours plus tard, le 20 juin, c’était presque du repos avec la tenue de l’Assemblée Générale, mais pour bien peu de temps !Deux jours plus tard, deux évènements attendaient les membres du club. La remise de chèque

en faveur d’OVA (Objectif Vaincre l’Autisme), suivie de la soirée de remerciements aux sponsors, au cours de laquelle furent intronisés les deux derniers membres de la saison ayant choisi de rejoindre l’aventure du KIWANIS.Et pour finir le mois en beauté, quoi de mieux que l’organisation d’une « Bourse aux livres » sous le soleil de Saint-Julien en Genevois ? Les vacances sont amplement méritées ! Mais comme les membres du club ne font rien à moitié, ils auront participé mi-juillet au fameux festival « Guitares en Scène », une grosse action sur quatre jours ! Après quoi, repos… Mais, vivement la rentrée !

Martine CASCIO

Naissance d’un nouveau club en Alsace : Altkirch Sundgau !

C’est le samedi 1er juillet que le club KIWANIS Altkirch Sundgau a reçu sa remise de charte par le Gouverneur Jean-Michel GIBAUD avec le parrainage des clubs de Mulhouse Doyen et Saint-Louis Regio. Ce groupe d’amis partageait les mêmes valeurs d’humanisme et fonctionnait déjà sous la forme d’un club depuis un an de façon autonome, sous la houlette de son Président Noël ADAM. Il avait décidé d’intégrer la grande famille kiwanienne afin de donner davantage de sens et de visibilité à ses actions.

Lors d’une soirée festive au restaurant « Les Deux Clefs » de Moernach (68), le Président Noël ADAM a accueilli en la présence du Gouverneur Jean-Michel GIBAUD , Patrick FRESCH, Lieutenant-Gouverneur Alsace Sud, Mathilde MULHAUPT, Lieutenant-Gouverneur élue, Gérard ROEMEDER, Président du club de Saint-Louis Regio, en tant que parrain, Franck DIETMANN, Président de Mulhouse Doyen, en tant que parrain et Nicolas JANDER, Conseiller Départemental et adjoint au Maire d’Altkirch.

Après quelques sympathiques discours souhaitant longue vie au club, à présent intégré dans la famille kiwanienne, en tant que xxxème club du District France-Monaco, l’ensemble des membres présents a reçu le pin’s et le fanion du club:Anne BROGLE : directrice des actions élueJérôme BROGLE : directeur du protocoleLucie GOETSCHY : absente excuséeAxelle GRENIER : secrétaireDamien HENRY : Président éluPhilippe HILLENWECK : directeur des actionsGilles KIENE : trésorierJulien KLEIBERAmandine LEDY Gianni LIBERTIAndré MEQUIGNONCarlos MIRANDAThomas REIN : secrétaire éluPhilippe STEINER

Cette première soirée était l’occasion de recueillir des premiers fonds, au profit de l’association pédagogique du centre d’accueil des migrants de Ferrette (68). C’est avec fierté que Noël ADAM conclut la partie protocolaire en invitant l’ensemble des membres ainsi que l’ensemble des personnes invitées à dîner ensemble.

Jérôme BROGLE


Vie des Clubs

Arras Femmes d’ArtoisRemise de deux chèques au monde associatifJuste avant la trêve estivale, le club d’Arras Femmes d’Artois a remis plusieurs chèques à des structures associatives de sa zone d’influence. Deux associations aidées depuis plusieurs années recevaient ce précieux sésame : ESPADO du CSPA d’Arras et les Chiens guides d’aveugles de Roncq. Représentée par Mme FOUQUET, l’association ESPADO a reçu un chèque de 2 000 euros. Cette somme contribuera à l’aménagement et l’équipement d’un espace Snoezelen, principe pédagogique développé dans les années 1970 par deux néerlandais.Le snoezelen est une stimulation multi-sensorielle contrôlée, une pratique visant à éveiller la sensorialité de la personne stimulée dans une ambiance sécurisante. C’est une démarche d’accompagnement, un état d’esprit, un positionnement d’écoute et d’observation, une expérience vécue dans un espace spécialement aménagé convenant aux comportements difficiles et aux handicapés mentaux. Cette discipline se pratique dans une salle destinée à la détente et à la relaxation : lumière tamisée, musique douce, matelas à eau, tapis de mousse recouvrant le sol et les murs, le tout dans un cadre agréable. C’est une méthode autour du relâchement et de la réduction des tensions pour un mieux-être potentiel afin de trouver un équilibre dans une relation respectueuse de chacun. Le projet fait l’objet d’une formation des professionnels hospitaliers intéressés par cette démarche.Un second chèque de 1 000 euros devait être offert à l’association Chiens guides d’aveugles du centre Paul CORTEVILLE à Roncq, représentée par Mme et M. HAINAUT. Ils ont été longtemps famille d’accueil. Déclarée en activité depuis 117 ans, l’association a pour mission d’améliorer la mobilité et renforcer l’autonomie des personnes aveugles ou malvoyantes. Les écoles sélectionnent les chiens de bon pedigree. Passé deux mois, le chiot est placé en famille d’accueil où il reçoit une éducation pour l’habituer à sa vie future. Le rôle de la famille d’accueil est primordial. Pour le devenir, il faut surtout résider dans un proche rayon autour de l’école, sans omettre qu’un membre de la famille soit assez disponible. L’association remet gratuitement les chiens guides d’aveugles aux personnes qui en font la demande. En 2016, les centres Paul CORTEVILLE ont remis le cinq millième chien guide en France. Les objectifs à venir sont les suivants : remettre gratuitement quarante chiens guides à des personnes déficientes visuelles et augmenter le nombre de remise de canne blanche électronique (il s’agit de la canne blanche traditionnelle sur laquelle est fixé un boîtier).

Claude CAMEK

ARRAS FEMMES ARTOIS ERRATUM La rédaction apporte une correction sur l’article de la Vie des Clubs, paru dans le numéro KM 154, concernant le club d’Arras Femmes d’Artois à propos de son opération des « Boucles du Cœur ».

Il fallait lire dans le titre et dans le corps du texte que « cette manifestation avait permis de vendre 5 500 roses sur cinq sites répartis dans la ville ». Une opération couronnée de succès qui aura permis d’abonder, grâce à ses recettes, la recherche contre le cancer et le financement d’associations locales soutenant des enfants lourdement handicapés...Une précision qu’il nous fallait donner.

Antibes Juan les Pins célèbre les 50 années de présence de François KALCKMoments de liesse pour le club de la Côte d’Azur avec un anniversaire exceptionnel : celui du cinquantenaire d’un membre, en l’occurrence François KALCK, Kiwanien depuis l’âge de 38 ans. En juin dernier, le doyen du club antibois fêtait ses 88 ans.

A cette occasion, l’ensemble des membres lui avait réservé une très belle surprise en célébrant, en présence des Kiwaniens et de leurs épouses, son anniversaire ainsi que ses 50 ans de KIWANIS par la remise d’un certificat de Légion d’honneur et d’un insigne à mettre au col.

A cette occasion, une vingtaine d’amis de François étaient présents avec leurs épouses, au nouveau siège social, du Café Royal (hôtel Royal d’Antibes). La réunion devait se poursuivre avec un repas, suivi de la dégustation d’un succulent gâteau en l’honneur de François portant les nombres 88 et 50.

François, au côté de son épouse Tania, a reçu de Jean-Gérard ANFOSSI, Président, l’insigne et la Légion d’honneur. Le Président officiait avec le concours de François DEVERTU, trésorier du club antibois.

Jean-Gérard ANFOSSI


Vie des Clubs

Arcis Val d’Aubecommémore ses 41 ans dans la joieAu printemps dernier, le club d’Arcis sur Aube a organisé une soirée de gala à l’occasion de la célébration du quarante et unième anniversaire de son existence. Cette manifestation fut présidée par Jean-Michel GIBAUD, Gouverneur du District France Monaco.On notait les présences de Josette GIROUX «MOUNA», Lieutenant-Gouverneur Champagne Ardennes, Rolande GIRAULT, Isabelle LEHOUX et Lucie ZANNI du club Féminin Plurielles de Troyes, René

DELAITRE, Président du club de Vitry le François, Louis ANSAY, Président du club de Reims, Anne DASNOY Présidente élect du club de Bastogne (Belgique) et de Ulric FREMONT. Serge LARDIN, maire d’Arcis, assistait à la cérémonie. Cette soirée était importante car le club a pour vocation de collecter des fonds pour les redistribuer auprès d’associations qui œuvrent en faveur des enfants malades et défavorisés. Elles leur permettent d’accéder à des activités culturelles et/ou éducatives.Le Gouverneur Jean-Michel GIBAUD partagea avec les membres du club et les convives les principes du PACTE KIWANIS 2016-2017 : partage, amitié, convivialité, tolérance, engagement. Au service des enfants du monde…Le club remercie Serge LARDIN le

maire d’Arcis pour le prêt de la salle des fêtes, l’Orchestre ARPEGE pour son animation,le restaurant L’ASSIETTE VALLEE DE L’AUBE et son personnel pour la restauration et son service, Fleurs de l’ARDILLE pour le prêt des plantes et Jocelyne, la responsable vestiaire ainsi que les sponsors pour la bonne organisation et réalisation de cette soirée. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine !

Patrick ROBIN

Succès pour le thé dansant du club d’ArcisLes passionnés de danse ont pu donner libre cours à leur passion lors du

premier thé dansant du club d’Arcis. Il s’est déroulé à la salle des fêtes au profit des enfants.

Nombreux furent les danseurs à évoluer sur la piste avec l’orchestre. Le club remercie de leur présence le Lieutenant-Gouverneur (Mouna GIROUX), accompagné d’Isabelle LEHOUX.

Au son de la musique, une grande farandole clôtura cette première manifestation. Ce fut un moment fort de partage, d’amitié et de convivialité. Rendez-vous est pris dès l’année prochaine !

Patrick ROBIN


Vie des Clubs

Le club d’Asnièresa fêté ses 35 ansQuelle belle et bonne idée, d’avoir maintenu le 17 juin dernier, avec pour seules invitées les épouses dans la simplicité, la convivialité et la bonne humeur, le trente cinquième anniversaire de la remise de charte du club d’Asnières sur Seine par le regretté Roger LUCCIONNI, Gouverneur du grand District Benelux-France-Monaco, professeur renommé et en exercice au CHU de Marseille.C’était en effet le 12 juin 1982 à la mairie d’Asnières, en présence de

l’élu de l’époque, d’une forte délégation des deux clubs parrains, Paris Vendôme et Paris Concorde, qui offraient cloche et bannière, devant cent cinquante personnes, que nous avons reçu le précieux document. Il nous accréditait auprès des autorités civiles. L’événement était d’autant plus important que la création du club d’Asnières, premier structure en banlieue parisienne, permettait, aux côtés des quatre grands clubs parisiens de l’époque, l’éclosion de la Division Ile France, forte ainsi de plus de cent-vingt membres.Depuis trente-cinq ans, le club a fidèlement respecté les objectifs fondamentaux du KIWANIS, plus d’une centaine de femmes et d’hommes ont été Kiwaniens à Asnières. Ensemble, nous avons réalisé plus de 800

000 euros d’actions sociales. Notre bannière témoigne de la présence dans ses rangs, d’un Gouverneur, d’un secrétaire de District, de douze Lieutenant-Gouverneurs, de six Présidents de comité, de deux membres fondateurs de K.F.E. et enfin du parrainage de quatre clubs.Ce sont tous ces souvenirs qui ont émaillé cette soirée, sur une péniche sur la Seine, ancrée au pont d’Epinay dans un décor verdoyant, juste troublé par le passage silencieux des convois et des péniches de croisière qui en une nuit relient Paris à Rouen.Cinq membres fondateurs sur neuf étaient là. La relève aussi, déjà bien active avec Sophie, Jean-Marc, Didier et Benoît. Et comme des traits d’union entre les générations, Josette, Pierre, Michel, Henri dit le troisième, qui prendra en main à la rentrée les destinées du club.En se quittant, tous ont promis d’être présents pour les quarante ans du club, avec le renfort de jeunes qui verront peut-être, s’ils suivent, le centenaire de notre petit club de banlieue.

Christian HUART

Bordeaux entre Deux Mers : fin de saison très chargée !Beaucoup d’activités au sein du club de Bordeaux entre Deux Mers au cours de ces six derniers mois : la vente de jacinthes en décembre, deux conférences, le traditionnel loto à Sainte Eulalie, un concert de musique classique,…Ces manifestations ont permis d’engranger des fonds dans le but de « servir les enfants du monde » selon la devise de notre association.

Aussi, au printemps dernier, à Sainte Eulalie, en présence du maire de la ville Hubert LAPORTE, le club a pu remettre divers chèques pour réaliser des actions auprès d’enfants de différents horizons : un chèque au Consul honoraire d’Haïti dans le cadre du parrainage de JENNICA, Haïtienne, pour le règlement de sa scolarité depuis le tremblement de terre de 2010 ; un chèque au REPOP Aquitaine dans le cadre de la prise en charge de l’obésité pédiatrique ; un chèque à la Fondation des Maladies rares, celui destiné à ELIMINATE et enfin un chèque à l’association ALADIN pour la réalisation du rêve d’un enfant gravement malade.

Ainsi, un petit garçon atteint de leucémie aura pu vivre son rêve en juin : se rendre en famille à Eurodisney.

Mais, la saison n’était pas terminée pour autant. Le club bordelais, après avoir participé à la journée des baptêmes de l’air à SAUCATS en accueillant 93 enfants défavorisés en mai, aura mis en place en juin son action « Poulets rôtis » pour des familles de Bassens et Sainte Eulalie.

Pour conclure, comme chaque année, Bordeaux entre Deux Mers, associé aux autres clubs de la région, participera activement à l’opération cirque dans le cadre du partenariat entre le KIWANIS, le cirque AMAR et l’association NAEVUS France Europe 2000 afin d’aider les enfants atteints de la pathologie.

Catherine BARAS


Vie des Clubs

BesançonLes enfants malentendants apprécient les grands espacesLe KIWANIS de Besançon a organisé le 17 juin cette action sociale en offrant trente baptêmes de l’air (vingt enfants malentendants et dix accompagnants). Ces enfants et leurs parents font partie de l’association APEDA (Association des Parents d’Enfants Déficients Auditifs) qui était partenaire cette année. Elle soutient, accompagne et écoute les familles concernées par ce sujet, en créant du lien et en favorisant les échanges entre les personnes impliquées directement ou non dans la relation avec ces jeunes, que ce soit dans le milieu éducatif ou familial.Créée en 1970 par des parents d’enfants sourds ou malentendants, l’APEDA de Franche-Comté a pour but de favoriser l’éducation de ces enfants dans tous les domaines de la communication et leur adaptation, de développer l’entraide sociale entre ses membres et leur apporter un soutien moral, et de représenter les parents auprès de différentes institutions ou structures. L’APEDA est une association régionale regroupant aujourd’hui 110 familles sur les quatre départements francs-comtois. Elle est administrée par un conseil d’administration composé de parents d’enfants sourds ou malentendants.En organisant ces baptêmes de l’air, le KIWANIS est dans sa vocation de servir les enfants. C’est sous un soleil magnifique que se sont retrouvés sur l’aérodrome de la VEZE les jeunes gens. Ils furent accueillis par l’équipe au sol et les pilotes de chez DOMERGUE Aviation. Tous ont été enchantés de ce moment de convivialité vécu ensemble. La récompense pour les Kiwaniens a été ces sourires des petits comme des grands en descendant des avions. Pour clore ce moment d’échange et de partage, chacun a pu profiter d’un buffet sucré/salé au cours duquel les enfants ont reçu leurs diplômes.

Yves MARTIN

Châteauroux : des actions couronnées de succèsLe club de Châteauroux a été créé depuis 42 ans. Il organise chaque année des actions et participe à des manifestations en vue de collecter des fonds qu’il reverse aux structures locales d’accueil des enfants et personnes en situation de handicap. Il aide aussi des familles à financer des équipements spécifiques pour personnes à mobilité réduite et sponsorise des jeunes réalisant des actions humanitaires, à l’exemple du rallye du 4L Trophy.

L’année passée, le club de Châteauroux a eu pour objectif principal de participer au financement d’un projet éducatif en faveur des enfants autistes de l’Indre. Cette année, les objectifs vont vers les maladies rares.

Afin de réaliser ses projets, l’équipe organise différentes actions : le marché de Noël à Saint-Maur, le salon des vins de Loire et de la gastronomie le premier samedi de mars à Châteauroux ainsi que la vente de vin chaud. Celle-ci a été organisée le samedi 21 janvier sur le marché de la ville.

Ces opérations rencontrent toujours un très vif succès. Le club remercie particulièrement toutes celles et ceux qui apportent leur aide en venant visiter les stands et participer en cela aux différentes actions sociales réalisées…

Martine CRESPIN


Vie des Clubs

BordeauxSoirée de cœur et de prestige à Bordeaux avec le cirque AMAR…

Cette année encore, le cirque AMAR a installé son chapiteau sur la Place des Quinconces à Bordeaux, fin juillet. Les clubs de la région se sont mobilisés dans le cadre du partenariat KIWANIS AMAR NAEVUS qui existe depuis maintenant six ans. Bordeaux bénéficie d’un statut particulier puisque l’action a démarré dans cette ville. Chaque place nous est offerte en échange d’un don de 10 euros à l’association NAEVUS. C’est toujours une double action comme à l’accoutumée puisque de nombreuses places ont été remises gracieusement à des jeunes et leurs accompagnants : citons les CCAS de Sainte Eulalie et Bassens, AFM Téléthon, Drôles de DIAB, la Fondation des Apprentis d’Auteuil de Bordeaux, le Centre d’audition et du langage de Mérignac, les Familles Extraordinaires de Talence. Beaucoup d’autres ont été vendues aux amateurs de cirque qui ont pu assister à un spectacle de grande qualité tant par la diversité des numéros que par le grand professionnalisme des artistes.Lors de la séance du 25 juillet, en présence du Gouverneur Jean-Michel GIBAUD, Pierrette DUPOUY, Lieutenant-Gouverneur Nord Aquitaine, de Grégory MALLET, champion olympique de natation parrain de NAEVUS, Laurence BAERT Présidente de NAEVUS 2000, du Président du ROTARY BE2M dont le club s’est joint à nous pour cette action, c’est finalement un chèque qui a grossi au fur et à mesure de la soirée pour atteindre 2 500 euros. Cette somme a pu être remise à Laurence BAERT, Présidente de NAEVUS 2000 pour les enfants atteints de NGC. Cette somme permettra d’apporter de l’aide aux petits malades et leurs familles, de participer aux traitements ou encore de provoquer des rencontres entre les scientifiques et les parents qui se posent de nombreuses questions quant au futur de leurs petits. Un grand merci au cirque AMAR et à la famille FALFK pour leur générosité et leur formidable accueil, à Stephan GISTAU notre « Monsieur LOYAL » qui une fois encore a su parler du KIWANIS. Cette belle soirée s’est terminée sur la piste avec tous les artistes autour d’un sympathique cocktail concocté par Charles VILLACRECES, très sensibilisé à la cause des petits malades. Cela donna lieu à de nombreux échanges entre les participants, les responsables du cirque, les artistes, et les Kiwaniens présents. Et la référente Amar Naevus était ravie !

Catherine BARAS

Ciboure soutient la fantaisie et le réconfort des clowns à l’hôpitalC’est en présence de Kotte ECENARRO, maire de Hendaye, que le Président du club de Ciboure, Patrick ERRANDONEA, a remis à Séverine DROUILLARD, représentante de l’association Dépannage Distraction un chèque de 1 200 euros.

Cette somme correspond au bénéfice de l’action « Zumbathom », organisée avec Claudie ROMAN de l’association « Dynamix’fit ». Une jolie enveloppe destinée aux clowns qui pourront continuer d’apporter un peu de réconfort et de fantaisie aux enfants hospitalisés.

Marie-Laure LEVRERO

Ciboure : succès pour le 6ème Tournoi du Cœur ! Le KIWANIS de Ciboure et l’association « ZANGO BALOIA » ont organisé la sixième édition du traditionnel tournoi de football en salle, baptisé « Le Tournoi du Cœur ». Plaisir, détente et joie ont caractérisé cette belle journée. Chaque participant était content de prendre part à ce tournoi humanitaire ayant pour but de venir en aide aux enfants défavorisés.

Marie-Laure LEVRERO


Vie des Clubs

Les baptêmes de l’air de Cognaccomblent de joie 18 enfantsLe 24 juin, le club KIWANIS Cognac François Ier a organisé, comme tous les ans, des baptêmes de l’air au profit d’enfants défavorisés. Avec le

partenariat des « Ailes Cognaçaises », le club a pu offrir des rotations aériennes au-dessus du pays de Cognac à dix-huit enfants issus de quatre I.M.E. de la région. Malgré un ciel menaçant, tout s’est très bien passé et les enfants, même les plus angoissés, furent ravis de ce vol d’un quart d’heure dans les cieux charentais. Les pompiers militaires de la BA 709 sont même venus distraire les enfants en leur faisant visiter leur camion afin de les faire patienter entre les rotations grâce à l’adjudant de semaine. Il assurait la sécurité de la base et filtrait l’accès au tarmac (les pistes étant celle de la base aérienne). Après cinq rotations des deux avions de l’aéroclub, l’après-midi s’est terminée par un goûter et la traditionnelle remise de diplômes et de médailles en souvenir de cette mémorable journée pour le plus grands plaisir des enfants.Les deux « Chevaliers du Ciel » locaux, Jacques PETIT et Pierre GAVID, n’ont pas démérité eux non plus en assurant l’accompagnement des enfants lors de tous les vols, un grand merci à eux…

Gabriel DURAND de RAMEFORT

Ciboure : des motards se mobilisent pour la cause des enfantsGrâce au KIWANIS Ciboure, le parking du Carrefour de Saint-Jean de LUZ a vrombi de plaisir fin juillet sous un beau soleil, en accueillant les amateurs de deux roues motorisés.

La formule ne change pas. Quand plus de quatre-vingts motards débarquent, c’est pour partager, célébrer la moto et régaler le public toujours plus nombreux, agglutiné sur les trottoirs à chaque démonstration de stunt.

Comme chaque année, Kévin DUFOURG et Jefferson LACOUR étaient présents pour soutenir la cause des enfants défavorisés. Cette année, l’équipe du ROAD BUNNER GARAGE est venue soutenir cette noble cause, en présentant des motos sublimées et…uniques.

Marie-Laure LEVRERO


Vie des Clubs

Copieux programmepour DINAN Pays de Rance après 17 années consacrées aux actions !Fort de 27 membres, ce club, créé en 2000, a atteint une vitesse de croisière modèle avec plusieurs actions dans l’année. Ainsi le 9 juillet, les membres et leurs conjoints ont organisé les quinzièmes joutes nautiques dans le port de DINAN LANVALLAY. Une manifestation réussie en présence de plus de 8 000 spectateurs, avec 23 communes qui se sont affrontées sous le soleil, dans la bonne humeur et pour une bonne cause. Cette grande journée populaire avec diverses animations, et une buvette tenue principalement par les épouses de Kiwaniens et leurs amis restera gravée dans les mémoires. L’an dernier, ces joutes ont permis de réunir plus de 15 000 euros net de frais ! Cette opération demeure l’animation phare du club. Mais, il y en a eu d’autres : en mars avec une pièce de théâtre dans la plus grande salle de Dinan (recette 2 500 euros) ; une conférence sur l’Islam animée par un iranien chiite et une libanaise chrétienne maronite ; une grande soirée de gala en octobre (130 convives) avec la remise de 7 000 euros au profit de différentes associations dans le besoin ; la participation à l’Open de tennis de Dinan TADEN (1 800 euros récoltés) ; la sortie en mer pour des enfants souffrant d’un handicap sur un grand catamaran et la participation au Téléthon...Sans oublier les opérations de communication interne, comme le rallye-régate en voiliers avec les clubs bretons ; le week-end au Havre avec la visite de clubs normands, et bientôt un autre voyage à Vienne avec la visite aux clubs d’Autriche, la galette des rois, un week-end entre les Kiwaniens et leurs épouses, etc.L’équipe ne manque pas de projets ambitieux. Elle se réunit avec un bon taux de participation malgré les nécessités professionnelles des trois quarts d’entre eux, discute parfois avec des avis divergents, mais reste toujours dans l’amitié et avec la seule et unique ambition de servir les enfants du monde !

Yann EVEILLARD

Une aide pour les bébés grâce au club de COLMAR SCHWEITZERDans le cadre de leurs actions, sous la présidence d’André HAURY, le club de Colmar Schweitzer a remis une palette de lait premier âge ainsi que des couches culottes pour une valeur de 2 000 euros à l’Association d’entraide alimentaire et de soutien par le travail, La Manne.

Le directeur Alain FAURE, Président de la structure, a salué l’exemple de générosité des membres du KIWANIS Colmar Schweitzer dont la devise est de « servir les enfants du monde ».

Serge HANAUER

Fontenay Les Mélusines : le « Dîner en Blanc » se solde par un geste généreuxLe 22 juin dernier, la huitième édition du « Dîner en Blanc » a été organisée par le club de Fontenay les Mélusines. Les responsables de cette opération avaient choisi le magnifique parc du château de COULONGES sur L’AUTIZE.

Près de 230 personnes, toutes de blanc vêtues, se sont activées pour faire de leur table, la plus remarquable de la soirée !

Les droits de participation à ce dîner ont engendré un bénéfice de 3 000 euros. Une partie de ce montant a été affectée à une cause locale, celle de « Solidarité Marie-Léonie », en contribution à l’achat d’un vélo thérapeutique qui facilitera la vie d’une fillette atteinte d’une maladie rare. Le reliquat de cette somme était destiné à la Fondation des Maladies rares.

Cet événement vient clôturer l’année de ce club dont la première action phare avait été de participer, à hauteur de 3 000 euros, à une énorme collecte pour Mécénat Chirurgie Cardiaque. Cette manifestation a été soutenue par le célèbre navigateur Tanguy de LA MOTTE lors de son dernier Vendée Globe.

Dominique PALUEL-MARMONT


Vie des Clubs

Dimanche 25 juin, par une agréable journée ensoleillée, 56 golfeurs ont répondu présents à l’appel lancé par le club KIWANIS de Dole les invitant à participer à son action en faveur de la lutte contre la mucoviscidose, cette terrible maladie.

Chacun des dix-huit trous du parcours était parrainé par un mécène. Les chèques, remis par les annonceurs, présentent la somme cumulée d’environ 7 000 euros, laquelle viendra aider la recherche à améliorer la qualité de vie des patients. Il convient de préciser que ces chèques bancaires sont libellés directement au nom de l’Association « Vaincre la mucoviscidose ». Les Greens de l’Espoir fêtaient cette année leur vingtième anniversaire. Depuis vingt ans, 200 000 euros ont été versés à cette association par le club KIWANIS de Dole et ses partenaires.

Dans son bref discours, le président du club a vivement remercié le directeur du golf Patrice HUMBERT, le professionnel Thierry MINAUD pour leur active participation organisationnelle et financière, ainsi que les généreux golfeurs venus nombreux animer cette action. S’il n’existe pas de traitement curatif à l’heure actuelle, des progrès ont été réalisés au niveau de la prise en

et Daniel LECONTE, le soin de défendre les couleurs du golf de Parcey, lors de la finale qui se déroulera à l’automne, au golf du Bresson, vers Grenoble.

Cette belle journée se termina par un cocktail dans une ambiance c o n v i v i a l e , a v e c

l’intention motivée de reconduire cette belle action, et d’obtenir davantage de dons, afin de servir plus encore la recherche en la matière.

Jean-Pierre JOUANS

charge des malades dont l’espérance de vie, dans notre pays, est passée de 7 ans en 1965 à 47 ans en 2005. L’efficacité de la recherche mérite d’être soulignée, encouragée et financée.

La parole fut ensuite donnée à Ol iv ier DUPERRAY, l’un des organisateurs historiques locaux des Greens de l’Espoir. Il annonça les résultats et distribua les prix et récompenses. Le club KIWANIS du district France MONACO confie au binôme lauréat, Sylvie LONCHAMP

Dole environ 7 000 euros collectés sur les Greens de l’Espoir


Vie des Clubs

Née prématurée, Zoé, 3 ans, souffre d’infirmité motrice cérébrale. Depuis l’âge de 4 mois, ses parents, Emmanue l le e t A la in CORMONT, font tout pour que leur troisième fille « vive » : séances de kiné, injections de toxine botulique, intégration dans un centre de rééducation et, depuis le début de l’année, méthode Médek. Peu pratiquée en France, cette approche permet de sensibles progrès. Toutefois, la solution la plus efficace serait une intervention (la rhizotomie dorsale sélective) dans la colonne vertébrale. Il s’agit de couper les nerfs qui véhiculent des décharges trop fortes et engendrent une déformation des membres. Cette opération est pratiquée par le Dr PARK au « Children’s Hospital » de Saint-Louis, aux Etats-Unis et coûte 43 000

à Sin le Noble, aura lieu la sixième Kiwanis Kup Trophée Gérard BARELLE organisée par le club de Douai dont les bénéfices seront reversés, comme les années précédentes, au profit d’Eliminate.

Il s’agira d’un scramble à deux sur 18 trous avec deux départs en shot-gun à 8h30 et 13h30. Les droits de jeu s’élèvent à 10 euros.

De nombreux lots récompenseront les meilleurs et… les chanceux au tirage au sort : green-fees de Mormal, Mérignies, Saint-Omer, Olhain et des clubs belges de l’Empereur, du Millenium, de Mont-Garni et du château de la Bawette ainsi que du matériel et des textiles offerts par Inesis et d’autres contributeurs. Le Crédit Agricole est également partenaire de cette action.

Patrice WIBAUT

dollars. Elle a beaucoup apporté aux enfants français qui ont déjà été opérés. Ses parents s’emploient à réunir cette somme et, alerté de cette situation par la fille d’un Kiwanien, le club de Douai, par l’entremise de son Président, Mario GERMANO, a remis à la maman de Zoé un chèque de 500 euros

lors de sa réunion du 14 juin. Le club s’est également rapproché des Kiwaniens de Saint-Louis pour savoir s’ils pourraient faciliter l’hébergement de la maman pendant trois semaines.Les clubs qui voudraient aider les parents de Zoé peuvent adresser leurs dons au club de Douai, Golf du Bois des Retz, 59450 SIN LE NOBLEGolfer pour Eliminate : Le dimanche 10 septembre, au golf du Bois des Retz,

En préparation de son trophée de golfDouai récolte 500 euros pour Zoé


Vie des Clubs

Fontenay le Comtese mobilise en faveur des enfants autistesPour la sixième année consécutive, le KIWANIS Fontenay le Comte a or-ganisé sa traditionnelle manifestation « Voitures de rêve….rêves d’en-fants », dont le bénéfice est destiné aux enfants défavorisés soit par la maladie, soit par l’exclusion sociale. Tout comme l’an dernier, le club apporte un soutien particulier à l’association « Autistes sans frontières 85 ». Son objectif est de promouvoir la socialisation de l’enfant handica-pé et de le maintenir en milieu scolaire lorsque cela est possible. Plus de 80 pilotes ont roulé sur le circuit de Fontenay le Comte, permettant de réaliser sous un superbe soleil plus de 600 baptêmes. Grands et petits ont découvert à cette occasion des sensations jusque là inconnues. Toute la journée, 2 000 à 3 000 personnes ont circulé entre les voitures et les stands. Ceci en présence du Gouverneur Jean-Michel GIBAUD, remercié pour sa participation.Il y a deux ans, le club avait interviewé l’un des organisateurs. Cette année, il a rencontré l’un des participants, appelé pour des raisons d’anonymat « Pierre ».Pierre, comment avez-vous découvert cette manifestation ?Par la presse et les différentes affiches présentes chez les commerçants de Fontenay le Comte, mais surtout par des amis qui étaient venus l’an dernier et qui m’en avait parlé.Qu’est-ce qui vous a plu dans cette journée ?Beaucoup de choses. Tout d’abord, l’idée même de reverser tout le bénéfice de cette manifestation à des enfants défavorisés ou malades, mais également l’ambiance. On peut circuler entre les voitures et les voir de près lorsqu‘elles ne roulent pas. Et puis, les baptêmes, rouler dans l’une de ces superbes voitures sur le circuit, c’est incroyable et pour beaucoup un rêve jusque là inaccessible. On en sort quelquefois un peu étourdi, mais que de souvenirs ! Et puis, j’ai eu la chance d’être présent en fin de matinée lorsque de jeunes enfants handicapés ont pu monter dans les voitures et effectuer quelques tours de circuit. Tout ceci dans un créneau horaire qui leur était réservé. J’ai pu voir leur excitation avant de monter et leur sourire au retour. Moment d‘émotion.Est-ce que vous avez pu parler avec les pilotes ?Dans la voiture où j’étais, j’ai rencontré un pilote extrêmement chaleureux, qui m’a parlé avec passion de sa voiture et qui me prévenait lorsque nous allions accélérer ou freiner. Il avait fait de nombreux kilomètres pour venir, mais il m’a fait part de son enthousiasme de participer à cette action pour les enfants.Pierre, pour conclure ?Si j’ai bien compris, cette manifestation a lieu tous les jeudis de l’Ascension. Je vais bloquer la date sur mon calendrier pour l’an prochain et je vais sûrement en parler aux amis. J’ai envie de découvrir de nouvelles sensations dans de nouvelles voitures.Que rajouter ? Soleil, convivialité, superbes voitures sur un magnifique circuit, engagement de tous les Kiwaniens du club pour une noble cause, tous les ingrédients de la réussite sont réunis, et à priori le bénéfice de cette journée devrait permettre au club de poursuivre ses actions en faveur de l’enfance défavorisée.

Daniel GARNIER

Gérardmer Perle d’Hugo : générosité et découverte dans les laboratoires de l’ICLC’est en présence de Jean-Louis MERLIN, responsable du Service de biopathologie et Directeur de la recherche que les Kiwaniennes du club de Gérardmer ont visité les locaux de l’Institut de cancérologie de Lorraine. Après une présentation historique de l’établissement et de l’évolution de celui-ci jusqu’à nos jours, les visiteuses ont découvert le nouveau local de radiothérapie qui abrite depuis peu le CyberKnife M6 nouvelle génération.

Cet appareil de haute précision pour le traitement très ciblé des tumeurs cancéreuses sera mis en service dès septembre. Il va alléger énormément le traitement des patients.

Les Kiwaniennes ont ensuite suivi les explications de Jean-Louis MERLIN sur les avancées de la recherche (matériel technique et procédés). La rencontre hyper intéressante de ce centre, géré avec beaucoup de sérieux et d’humanité, s’est terminée avec la remise du don de 2 000 euros des membres du club. Jean-Louis MERLIN, lui-même Kiwanien au club de Nancy, fut ravi de cette visite et très reconnaissant de la générosité des membres du club Perle d’Hugo. Il devait remercier très chaleureusement les Kiwaniennes présentes.

Jacqueline VAISSAIRE

Gérardmer Perle d’Hugo : un « coin des bouquinistes » très attenduLe « Coin des Bouquinistes » s’est tenu les 01 et 02 juillet : l’animation a connu un franc succès ! Ce rendez-vous annuel des Kiwaniennes à l’Espace Tilleul de Gérardmer est maintenant attendu par bon nombre de lecteurs de la région. Des touristes y découvrent de nouveaux livres chaque année à des prix imbattables.

La recette de cette vente, supérieure à celle de l’an dernier, a ravi. Elle a encouragé les membres du club à pouvoir financer les projets à venir, notamment la participation à l’achat d’un fauteuil électrique pour des personnes handicapées pour le refuge du SOTRE (action interclubs). Mais, il y aura aussi un don à l’Institut de cancérologie de Lorraine de Nancy, entre autres. Cette manifestation reste très appréciée de toute l’équipe. Elle sera évidemment reconduite dès l’an prochain.

Jacqueline VAISSAIRE


Vie des Clubs

Moulins Femmes en BourbonnaisLes détenus se mobilisent pour les enfants

Depuis 2013, le club de Moulins Femmes en Bourbonnais sollicite les détenus du centre p é n i t e n t i a i re p o u r concrétiser leurs projets ou les aider dans leurs animations. L’un des premiers objectifs a été de collecter des jouets pour les enfants de l’hôpital. Cette initiative a permis aux détenus de collaborer à des projets pour des enfants, en toute solidarité, afin que ces derniers puissent changer d’horizon.

Le KIWANIS Femmes en Bourbonnais, dont la directrice du centre pénitentiaire, Isabelle LIBAN est membre, a lancé l’idée de fabriquer des jouets en bois pour les enfants de l’hôpital. Accompagnée de Françoise NAEL, présidente du club, Isabelle est allée à la rencontre des détenus, dans leur atelier, après avoir franchi de nombreux sas verrouillés pour arriver au quatrième sous-sol. Là, elles leur ont expliqué les motivations attendues autour de ce projet.

Douze codétenus ont mis leur formation ébénisterie de côté et se sont portés volontaires aussitôt. Ils ont travaillé pendant deux mois, encadrés par leurs formateurs. Ils y ont mis tout leur cœur. Deux détenus, bientôt libérables, après avoir purgé de longues peines, ont obtenu une permission spéciale, pour effectuer cette remise de jouets à l’hôpital. Devant ces vingt jouets de couleurs vives (éléphants, vaches, chiens à roulettes, chevaux à bascule, lits de poupées, camions qu’ils ont taillés dans le hêtre et le tilleul…) les yeux des enfants brillaient. Ce fut un incroyable moment d’émotion pour tout le monde.

Il y a eu d’autres interventions. Notamment pour la ludothèque des enfants de détenus lorsque les familles sont dans la salle d’attente.

Un prisonnier a fabriqué sept puzzles et deux jeux de petits chevaux en bois. Le KIWANIS Femmes en Bourbonnais a complété ces lots en leur offrant d’autres jouets.

Enfin, chaque année, au mois d’octobre, le club organise une fête des pommes à Moulins. Le bénéfice est reversé au professeur KANOLD, chef de service pour la recherche contre le cancer des enfants, au CHU de Clermont-Ferrand. Les détenus de l’atelier cuisine nous confectionnent une centaine de gâteaux, excellents. Nous les remercions officiellement au repas de Noël de la prison. Nous leur avons remis le fanion de notre club.

« Une personne condamnée, écartée de la société, c’est aussi un être humain. C’est une personne qui ressortira et qui vivra à nouveau parmi nous », devait souligner Isabelle LIBAN.

Françoise NAEL

FougèresBisou furtif avec un baptême de l’air réussi !

Le 24 juin, le club de Fougères Châteaux a offert des baptêmes de l’air à douze enfants de l’Institut d’Education Sensorielle (I.E.S.) Paul CEZANNE, huit enfants de TEDDIT AUTISME Pays de Fougères, trois enfants de l’IME SESSAD LECOUSSE et deux familles avec des jeunes en situation de handicap.Tous furent enchantés de survoler la magnifique baie du Mont Saint-Michel, grâce au concours des deux pilotes bénévoles Franck et Philippe.Patrick LECAUX, Président fondateur du KIWANIS Fougères Châteaux, a expliqué : « Rien de plus beau que de voir ces visages rayonnant de bonheur, et j’ai même eu droit à un bisou furtif de Lisa et ça, ce n’était pas gagné d’avance. Avec l’aide des accompagnants bénévoles de l’Association Sportive et Culturelle (ASC), de l’I.E.S. Paul Cézanne et les parents, tous étaient présents de bon matin pour la photo de groupe… ».

Patrick LECAUX


Vie des Clubs

Petits et costaudsmais efficaces les membres de Guérande Baie de la Baule !La participation active du club de Guérande Baie de la Baule à l’organisation du Congrès du Puy du Fou terminée, les actions sociales ont repris leur cours depuis le 15 mai. Le 21 mai, il y a eu l’organisation d’un trophée sportif au Golf de Savenay. Celui-ci devait réunir plus de 70 participants au profit de l’action « Fil Rouge » avec l’association HANDI CHIENS. Une plaquette a été éditée à cette occasion ainsi que pour les deux autres tournois de golf, le 16 juillet à La Brétesche et le 8 octobre à Guérande. On peut signaler la participation de nombreux partenaires et cela a rapporté environ 10 000 euros. Le 12 Juin, la remise de chèques à plusieurs associations locales devait être organisée pour la somme de 6 700 euros. Les bénéficiaires sont l’IME avec une sortie de deux jours au Futuroscope, la classe U.L.I.S dans le cadre d’un voyage à Paris, l’association des « P’tits Doudous de Saint-Naz » à l’occasion d’une animation musicale proposée dans un bloc opératoire et en salle de réveil pour les ados, la campagne internationale ELIMINATE et enfin le partenariat avec HANDI CHIENS. L’achat du chien qui a été soutenu par le club de Guérande Baie de la Baule, MEGA, est maintenant entièrement financé (soit 15 000 euros) avec l’amicale participation des clubs de Nantes Lu, de Thouars et du Lieutenant-Gouverneur de la Division Pays de Loire, Michel DAGORNE. Le 14 juin, la structure kiwanienne a organisé les baptêmes de l’air au bénéfice de vingt enfants et adolescents de la région. Ils étaient ravis de cette escapade dans les airs par un temps radieux. Au programme : goûter, balade en voitures anciennes, diplômes et médailles ont permis à tous de terminer cette journée dans la joie.Depuis juin 2016, les dons et actions en faveur des enfants se sont élevés à 23 000 euros. Les diverses manifestations organisées tout au long de l’année avec dynamisme par les membres du club (vente de roses, partenariat avec le Crédit Mutuel, soirées à thème, tournois de golf et plaquettes) auront permis ce résultat. D’autres projets sont déjà en préparation pour l’automne. Les membres du club restent toujours fidèles à leur devise : « Petits, mais costauds…. Pour servir les enfants du monde ».

Annette SEILLE

Action commune pour les trois clubs de Nancy en faveur des Blouses Roses…Les clubs de Nancy, Nancy Euro Amitié et Nancy OPALINSKA ont uni leurs efforts dans le cadre d’une opération commune. Des représentants de ces trois structures ont été reçus par l’association des « Blouses Roses » lors de la remise d’un chèque de 1 400 euros.

C’est au cours de l’organisation du salon « Talents et Saveurs » de mars dernier que les trois clubs de Nancy se sont engagés à remettre un euro par entrée à l’association des « Blouses Roses ».

Cette rencontre très conviviale a permis à chacun d’échanger sur les missions et les projets des deux associations. Et surtout de pouvoir envisager un nouveau partenariat dès la rentrée…

Marie-Claude PINÇON

Double opération réussie pour le club de NiortLe club de Niort a organisé un concert avec deux chorales (« Gospel en Chœur » et « CHORABELLE ») le vendredi 19 mai à l’église de Magné. Le bénéfice de cette action a été destiné à l’association L’ESCALE pour

son site la Colline de Niort. Cet organisme accueille des femmes accompagnées de leurs en fan ts en situation de précarité et souvent en attente de logement. Ce don améliorera les conditions de vie et aidera à financer des loisirs en direction des enfants.

Deux jours après, le dimanche 21 mai, le club a offert trente baptêmes de l’air à des

enfants relevant de l’association « Autisme 79 » et à l’association du Secours populaire.

Ce fut un agréable moment pour les enfants et un grand bonheur de les voir souriant à la descente des avions. Cette action pérenne pour notre club depuis plusieurs années génère toujours autant d’enthousiasme de la part des enfants et une reconnaissance des parents…

Liliane GIRAUDEAU


Vie des Clubs

Limoges Saint Eloiet le club de basket apportent leur géné-reuse contribution à la Maison des SouriresCourant mai, les membres du KIWANIS club Saint Eloi de Limoges, menés par leur Président Gérard LEGROS, ont finalisé un travail de plusieurs mois à la mise en place d’un partenariat avec l’équipe du Limoges CSP, onze fois championne de France de basket et vainqueur de la coupe d’Europe. Une cérémonie particulière s’est déroulée en présence de milliers de spectateurs, le soir du 9 mai au stade BEAUBLANC, temple du basket Limougeaud. Avec à la clé, la remise d’un chèque de 6 000 euros à la Présidente de l’association « La Maison des Sourires ».Cette structure gère la Maison des Parents Ronald Mc Donald de la ville, située à côté de l’hôpital Mère Enfant. Sa mission première est de

permettre aux parents de séjourner à proximité de leur enfant hospitalisé et de bannir ainsi la distance et la séparation. Ouverte en 2007, elle accueille en moyenne 300 familles par an pour des durées de séjour très variables, pouvant aller de la nuitée à plusieurs semaines, voire plusieurs mois. La Maison de Limoges dispose de seize chambres, et demande une participation aux familles de 10 euros la nuitée, avec possibilité de prise en charge par les mutuelles. Plus qu’un lieu d’hébergement, c’est surtout une équipe bienveillante qui accueille, accompagne et écoute des familles d’enfants hospitalisés et leur apporte du réconfort.Ce partenariat est venu soutenir une démarche où tous les éléments sont réunis pour que les moments douloureux vécus deviennent plus supportables, et surtout que les parents puissent

trouver la force et le réconfort nécessaires pour les transmettre à l’enfant. L’événement a fait l’objet de nombreuses publications dans la presse écrite et radiophonique régionale où Il a été aussi relaté le soutien des joueurs et des supporters de l’équipe visiteuse.Quelques jours après cette manifestation, et pour entretenir le feu de l’information, le KIWANIS club Saint Eloi remettait des maillots à de jeunes basketteuses et basketteurs en quartier défavorisé. Un grand bravo à tous, Kiwaniens, élus, sportifs, partenaires et public qui sont venus nombreux soutenir cette belle action...

Claude BOISSOU

Pau Jeanne d’Albret : des « Kactus » au profit du KIWANIS !Le club service palois a déposé chez plusieurs commerçants de la ville de petits pots de cactées parés des couleurs du mouvement Kiwanien. Objectif : les vendre à leur clientèle pour la modique somme de deux euros.

Le bénéfice de cette vente permettra de réaliser des actions sociales qui seront destinées à des enfants nécessitant aide et soutien…Heureuse initiative florale !

Charmes Saintois : succès pour le quarantième anniversaire !A l’initiative du Président Maurice, le club a décidé de fêter dignement son quarantième anniversaire. C’était l’occasion d’inviter les anciens membres du club de Charmes Saintois ainsi que les épouses de Kiwaniens décédés. Ces retrouvailles furent émouvantes car de nombreux souvenirs ont été évoqués au bord d’un étang dans un cadre magnifique et sous un soleil radieux.

Pour célébrer l’événement, notre Kiwanien chef pâtissier de son métier avait confectionné deux pièces montées illuminées de bougies, sous le regard ému de plusieurs membres fondateurs du club.

Hubert BOGARD


Vie des Clubs

Lyon Monts d’Orl’Institut Primevères met le Kiwanis à l’honneurLe samedi 1er juillet, en ouverture de la fête annuelle de l’Institut Primevères, Robert BOTH, Président du KIWANIS Lyon Monts d’Or a dévoilé la plaque offerte lors d’une cérémonie officielle, en présence d’Anne PRIOLET, directrice et de son staff, des membres des familles des enfants dont l’émotion était palpable et de Kiwaniens du club. Dans son allocution, la directrice de l’établissement a affirmé « que les Kiwaniens honoraient les Primevères d’une amitié sincère depuis trente-cinq ans ». Elle devait rappeler « que les Primevères étaient l’un des vingt-cinq établissements gérés par l’Institut régional des sourds et des aveugles de Marseille ».Les Primevères accueillent aujourd’hui 28 enfants déficients visuels dans le champ du handicap rare et 17 jeunes porteurs de troubles autistiques, dont certains souffrent également d’une déficience visuelle. Tous les enfants peuvent suivre leur scolarité au sein de l’établissement qui inclut un internat de 28 places.Les fonds versés chaque année par le KIWANIS servent à améliorer les conditions de vie des enfants. Ils sont collectés principalement lors d’une soirée théâtre annuelle. Ils ont été affectés notamment, au fil des 35 années de partenariat, à doter les Primevères d’un mur d’escalade, d’une salle de soins esthétiques, de balnéothérapie, d’un véhicule de transport, de tablettes, mais également de baptêmes de l’air et initiation à la voile. La générosité des Kiwaniens de Lyon Monts d’Or montre le profond intérêt que le club porte aux enfants porteurs de handicap.Afin de pouvoir renforcer les actions du KIWANIS, en faveur de l’enfance défavorisée et plus particulièrement des enfants atteints de maladies rares, Patrick FRANCILLON, actuellement secrétaire et Président-élect pour l’année 2017/18, a pris l’engagement de promouvoir le KIWANIS dans l’ouest lyonnais, avec le projet de création d’un nouveau club dans le cadre de la campagne nationale de développement du District France-Monaco …

Patrick FRANCILLON

Saint-Claude Haut-Jura : mobilisation commune en faveur de l’hôpital…Le KIWANIS de Saint-Claude Haut-Jura avait convié le Lions et le Rotary à une action conjointe au profit du comité de défense de l’hôpital local.

C’est ainsi qu’une cinquantaine de représentants d’associations, de la mairie et de l’hôpital se sont retrouvées au siège du club afin de participer à la remise d’un chèque de 2 273 euros au profit de ce comité de défense pour le maintien de l’intégralité des services de la structure hospitalière de la région San-Claudienne.

Les trois clubs services ont pris à leur charge les frais engagés. En conséquence, le montant distribué correspond à la recette brute perçue lors de cette manifestation.

Jean-Marie VACELET


Vie des Clubs

Les services pédiatrie, néonatologie et les urgences pédiatriques sont certainement les services les plus tristes à l’hôpital car ils gèrent des enfants et même des nourrissons malades. L’idée de l’association « Un enfant, un sourire » était de pouvoir apporter de la gaieté, de la couleur, pour que les enfants se sentent le plus à l’aise possible, dans le nouvel hôpital Nord Franche-Comté de TREVENANS.

C’est maintenant chose faite, puisque la décoration des trois services a été inaugurée le mardi 4 juillet par la

« Nous avons simplement demandé aux artistes de travailler sur l’humour et l’imaginaire, et ils ont réussi à créer cet univers enchanteur, et nous sommes extrêmement satisfaits du résultat », précise Caroline LOPES. Pour Nicoleta URSULESCU, chef de service, « cette magnifique décoration permet de rendre l’hospitalisation moins traumatisante pour un enfant, et la création est même très ludique ». La décoration, réalisée par l’atelier d’art mural OSMOZE, basé en Alsace, a nécessité plusieurs mois de travail de création et une semaine d’installation pour couvrir environ 200 mètres carrés de surface murale.

L’opération a été financièrement possible grâce à la participation des Amis de la Maternité à hauteur de 15 000 euros, du KIWANIS Montbéliard Sochaux pour 6 000 euros, des Lions club Belfort Cité, Montbéliard et Montbéliard Comtesse Henriette à hauteur de 6 000 euros.

Pour le Président 2017 du KIWANIS Montbél ia rd -Sochaux, Pasca l CAVALLI : « cette opération a été menée par mon prédécesseur Arnaud MILADINOVIC, Président 2016. Il s’agit du plus gros financement de ces dix dernières années et nous sommes très fiers d’être un des plus gros contributeurs sur ce projet pour les enfants de notre région ».

direction de l’hôpital, l’association des services enfance de l’hôpital et les donateurs. Car le budget n’était pas facile à boucler. « Nous avions besoin de 30 000 euros pour mener à bien notre idée », a confié Caroline LOPES, cadre à l’hôpital et vice-présidente de l’association « Un enfant, un sourire ». Ce n’est pas une simple fresque à l’entrée d’un service, mais bien les couloirs, les salles d’attente et de convivialité qui ont été décorés par une création unique d’une société spécialisée dans le domaine.

Montbéliard SochauxLe service pédiatrie de l’hôpital décoré grâce à des associations


Vie des Clubs

Fort de ses 18 membres très actifs et ce depuis plus de 35 ans, le club de Seclin Comtesses de Flandre a une activité importante. Ses membres ont mobilisé plus d’une centaine de joueurs de la région lilloise pour organiser la première compétition de golf le 1er mai à Thumeries. Cet évènement était aussi l’occasion d’inaugurer les nouvelles flammes de communication !

Plus de 1 200 euros ont été récoltés au profit des « Clowns de l’espoir ». Notons la récupération de fonds supplémentaires liée à la vente des photos prises pendant la compétition, à la satisfaction des compétiteurs. Une deuxième épreuve a été organisée le 11 juin au golf de Lille Métropole. Avec cette fois-ci plus de 80 participants. Cela aura permis au club de récolter 850 euros, sans compter les retours attendus des fameux partages de photos !

Les responsables ont eu le plaisir d’accueillir la Présidente des « Clowns de l’espoir » lors de la remise des prix. Cela a permis de renforcer le bien-fondé de ces actions de solidarité auprès de l’assemblée. Le prochain rendez-vous donné à tous les golfeurs est prévu pour la troisième compétition de la saison au golf de Mérignies le 27 août. L’objectif de la commission golf est de mettre en place un challenge annuel afin de fidéliser encore plus les joueurs. Parallèlement, le club

de Seclin Comtesse de Flandre a proposé une soirée de gala le 9 juin, avec environ 70 personnes. Là aussi, ce fut un succès avec à la clé plus de 900 euros au profit de la construction de l’Unité pédiatrique pour les enfants atteints de maladies graves du Centre Oscar LAMBRET de Lille. On aura noté la présence du Lieutenant-Gouverneur et de clubs de la région. Cela démontre le dynamisme de la Division 901.

Enfin, afin d’être complet sur les activités estivales 2017, citons une épreuve de marathon fitness le samedi 30 septembre à la salle « Jesse Owens » de Seclin. Cette opération sera au profit de l’association « 9 de cœur » et organisée en partenariat avec les représentantes et amies du club de PHALEMPIN. En effet, la ville de Seclin a décidé cette année de proposer une action globale en faveur de cette structure caritative, présidée par l’ancien professionnel de football Jean-Pierre PAPIN, plutôt que pour le Téléthon. Toutes les associations Seclinoises ont été conviées à cette organisation.

En résumé, avec trois manifestations de golf, une soirée de gala et un marathon fitness avant l’opération des pommes au mois d’octobre, le club de Seclin Comtesses de Flandre bouge dans la joie et la bonne humeur !

Bruno DEFROYENNE

Seclin Comtesses de FlandreProgramme chargé autour du golf et du fitness !


Vie des Clubs

Nicolas, Thomas et Antoine, trois étudiants de notre région, viennent de réussir leur D.U.T; ils vont chacun intégrer une école d’ingénieur dès septembre. Ils ont sollicité le club sétois pour les aider à participer à la quatrième édition de l’Europ Raid dont ils ont exposé le but et le programme au cours d’une réunion statutaire.

Ce raid s’effectue avec des voitures Peugeot 205, remises en état par les participants, sur une distance de 11 000 kilomètres. L’épreuve traverse 20 pays en Europe.

Cette année, le départ a été donné le 29 juillet de La Roche sur Yon, en Vendée ; l’arrivée se faisant le 20 août en Turquie à Istanbul, plus précisément.

d’approfondir leurs connaissances et de remplir une mission humanitaire auprès des enfants scolarisés ont séduit tous les membres du club. Ceux-ci ont décidé de leur allouer une subvention pour faire face, tant aux frais de remise en état du véhicule, qu’à ceux inhérents à la participation à ce raid.

Le travail accompli par ces garçons a produit ses fruits. C’est avec une fierté bien compréhensible que deux d’entre eux ont présenté à Georges JULIEN, le Président, leur voiture qui à travers l’Europe jusqu’aux confins de l’Asie, devait arborer le sigle du KIWANIS et le nom du club de Sète Bassin de Thau…

Michel MARTIN

A bord de chaque voiture, une centaine de kilos de matériel scolaire et de jouets récoltés grâce à des dons ont été distribués dans les écoles les plus défavorisées notamment d’Albanie, de Macédoine et de Bulgarie.

L’enthousiasme de ces jeunes garçons, leur détermination, leur désir

Sète Bassin de Thausoutient l’initiative de trois participants au Rallye Europ Raid

Hommages

L’église Saint-Médard d’Epinay était pleine le 18 août dernier. Plus de cent personnes étaient présentes pour accompagner Richard, sans compter les bébés qui tenaient à marquer leur présence. Apprécié, aimé, admiré, Richard de MEDEIROS était un lettré. Reçu à l’agrégation de lettres classiques en 1965, après des études à l’ENS de Saint-Cloud, il a enseigné la littérature successivement au lycée de Soissons, à l’université d’Alger, à l’université de Nantes, à l’université du Bénin d’où il était originaire. Il fut pendant douze ans proviseur du lycée de Beauvais. C’est dans cette ville qu’il a connu le KIWANIS, avant d’intégrer le club d’Enghien-les-Bains en 2006.Voulant partager sa passion de la culture, il a été à l’initiative des « Happy Hours », action culturelle de notre club qu’il avait inaugurée en récitant des poèmes et des textes classiques avec son épouse Cécile, professeur de lettres également. Encore en novembre dernier, il animait avec feu la soirée « Miles Davis «, nous rappelant de son rire lumineux, l’ambiance des années 50 au Quartier Latin. Lors de l’office, selon un protocole convenu avec le père Bruno LELCLERC, beaucoup de témoignages ont eu lieu. Plusieurs « frères » maçons ont pris la parole pour louer la culture de

Richard, son humanisme, sa bienveillance, son humour, son goût de la discussion philosophique et… du jazz. Un de ses anciens étudiants a rendu hommage à celui qu’il appelait « Le Maître », pour lui avoir enseigné la vraie grandeur, celle du beau et du bien. Plusieurs membres de la famille ont remercié et loué leur frère, leur tonton et papy, qui a fédéré la famille en fondant en 2007 le PINIDEN, le rendez-vous annuel des descendants de l’aïeul Justino de MEDEIROS. Nous étions tous pris par l’émotion des témoins, mêlée à l’encens, aux chants et à leur ferveur. « Ite missa est » : entrés avec la pluie, nous sommes sortis de l’église sous un soleil rayonnant dans un ciel tout bleu. Ces textes bibliques ont été dits : « L’Eternel a donné, l’Eternel a ôté, que le nom de l’Eternel soit béni, dit Job. En tout cela Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu » (Job 1, 22). « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? » (Luc 24,6). « Je cherche le visage du Seigneur, je cherche son image tout au fond de vos cœurs » (chant liturgique).Richard aurait pu les dire de tout son cœur.

Jacques SENIOR

Richard de MEDEIROS : le départ d’un humaniste érudit…

Il vient de nous quitter dans sa 85éme année. Expert joaillier fabricant installé à Châteauroux depuis des décennies, Daniel a marqué de son empreinte l’expertise et la fabrication des bijoux les plus sophistiqués de la ville et de notre département, au côté de son épouse Colette qui officiait dans le magasin de bijoux joaillerie.Entré au KIWANIS en 1972, il est à l’origine de la création de l’emblématique club castelroussin. Il en fut un membre très actif puisqu’il assuma plusieurs fonctions importantes, jusqu’à en devenir le Président en 1980, après avoir été vice-Président et trésorier.Très présent et cela depuis toujours, il fit partager à de nombreux Kiwaniens son amour de la chasse et de la nature en devenant propriétaire

d’un étang et de bois. Les journées de chasse furent nombreuses, très animées et toujours joyeuses. Les amis chasseurs s’en souviennent avec beaucoup d’émotion.Daniel restera dans le cœur et l’esprit de tous comme un ami très convivial, toujours à l’écoute des autres et participant activement à toutes les activités du club pendant 45 ans. Nous garderons de lui le souvenir d’un homme loyal, amical et toujours souriant.Adieu Daniel, tes amis Kiwaniens ne l’oublieront pas ! Ils présentent à toute ta famille, enfants, petits-enfants et proches leurs condoléances attristées. Au revoir Daniel…

Martine CRESPIN

Le club de Châteauroux perd l’un des siens : Daniel PRUDHOMME

Hommages


A quelques semaines d’intervalle, le club de l’Ain a perdu deux de ses piliers, trop tôt disparus. Un véritable séisme qui a ébranlé l’active sérénité de l’édifice bressan.Jean-Pierre BENMERGUI (décédé le 30 octobre 2016) était membre du club de Bourg depuis décembre 1975. Il établissait à Chalon sur Saône, en compagnie de Gilbert RIGOLLET, les bases du premier club de l’Ain. La remise de charte eut lieu en 1978 et depuis lors, les activités de ce club ont toujours été performantes grâce à la vitalité persistante du groupe ayant essaimé dans le département.Surdoué d’un rare sens commercial, ayant habillé le tout Bourg en Bresse, et continué dans la vente bien après sa retraite, Jean-Pierre ne manqua guère de réunions. Il assuma toutes les fonctions et il fut toujours soucieux de la bonne organisation des manifestations. Il en était jusqu’à la fin le chef du protocole. Fier d’être Kiwanien, Jean-Pierre ne sera jamais oublié par ses pairs: ils réitèrent leur affectueuse compassion à l’égard de Ginette, sa veuve, et de ses deux fils…

Disparu le 7 janvier 2017, Maurice ZURCHER avait intégré l’équipe avant même la remise de charte. Aussitôt, il s’était impliqué dans la première action phare : le concours annuel de musique ouvert aux jeunes artistes. Certains sont d’ailleurs devenus professionnels et virtuoses. Ils ont certainement conservé leurs parchemins de victoire, calligraphiés par Maurice et Monique, son épouse, doués dans cet art comme dans d’autres. Il assuma avec application les trois fonctions traditionnelles, excellant dans la trésorerie puisqu’il était expert-comptable, créateur d’un important cabinet régional, transmis plus tard à son fils Christian. Ce dernier a pour épouse Isabelle, membre du club féminin bressan Marguerite d’Autriche. Il avait occupé sa retraite à servir les autres dans plusieurs importantes structures sportives et culturelles de la ville dont il gérait ou contrôlait les finances en sa qualité d’émérite praticien du chiffre. Le club exprime à Monique et ses enfants son estime et sa tristesse…

Gilbert RIGOLLET

Le club de Bourg en Bresse perd deux de ses fondateurs

C’est avec une profonde tristesse que les membres du club ont appris le décès survenu le 23 avril au centre hospitalier Louis-Jaillon à Saint-Claude de Daniel BOSNE, dans sa 62ème année. Daniel, dit « Badingue », était né le 23 décembre 1955. Il a intégré et participé fidèlement à la vie du club de Saint-Claude Haut Jura. Tous les membres assurent à sa compagne Monique ainsi

que ses enfants, Laurent et Cédric de leur plus profonde compassion. « Badingue », comme tout le monde l’appelait, leur manque. Il aimait les gens, ceux-ci d’ailleurs le lui rendaient bien, lors de son enterrement, jeudi après-midi 27 avril, la cathédrale de Saint-Claude était comble.

Jean-Marie VACELET

Saint-Claude Haut Jura pleure l’un des siens : Daniel BOSNE

Nouvelle

collection

homme

Documents

internationale à Paris l’heure des - kiwanis.fr - Magazine 155... · échanges constructifs et à l’amitié Un provincial à PARIS : votre Gouverneur ... rappelé à quel point