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INTERNATIONAL ASSOCIATIONS · Le mois dernier, PUAI a sorti de presse la 12e. édition de son Yearbook of International Organizations. Le mois prochain, l'UAI remet à l'imprimeur

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INTERNATIONAL ASSOCIATIONS21e ANNEE 1969 21sl YEARAVRIL 4 APRIL

ASSOCIATIONS INTERNATIONALES

sommaire contents

EDITORIAL . . . . . . . . . . . . .

Vers une carrière dans les ONG - Towards a careerin NGOs . . . . . . . . . . . . . 195

The International Association of Geochemistry andCosmochemistry, by K. Sugawara . . . . . . . . . . . . . 211

Le rôle à l'heure actuelle de l'Assemblée Consultativedu Conseil de l'Europe. . . . . . . . . . . . . 217

Le Comité Economique et Social de la CommunautéEuropéenne . . . . . . . . . . . . . 225

IGO-NGO RELATIONS - RELATIONS OIG-ONG 227

Cooperation between private entreprise, governments,co-operatives and non-governmental organizations 234

NEWS FROM ASSOCIATIONS - A L'ECOUTE DESASSOCIATIONS . . . . . . . . . . . . . 237

TECHNIQUES D'ADMINISTRATION - ADMINIS-TRATIVES TECHNIQUES . . . . . . . . . . . . . 240

CONGRESSALIA . . . . . . . . . . . . . 243

Bulletin n° 4 du 5e. Congrès international sur l'orga-nisation des congrès . . . . . . . . . . . . . 247

BOOKS RECEIVED - LIVRES REÇUS . . . . . . . . . . . . . 249

INTERNATIONAL CONGRESS CALENDAR -New meetings . . . . . . . . . . . . . 252

Conditions d'abonnements - Subscriptions Rates . . . . . . . . . . . . . 256

Copyright 1969 UAI

(The views expressed in the signedarticles do not necessarily reflectthose of the UAI).

éditorialLe présent numéro de notre revue contient troisrapports et trois invitations précises sur desquestions d'intérêt général pour l'ensemble desorganisations internationales non gouverne-mentales.Le mois dernier, PUAI a sorti de presse la12e. édition de son Yearbook of InternationalOrganizations.Le mois prochain, l'UAI remet à l'imprimeurle manuscrit de la 3e. édition de son Réper-toire des Périodiques publiés par les organisa-tions internationales.Dans deux mois, l'UAI sort de presse la 1èreédition de son nouveau Yearbook of Inter-national Congress Proceedings.Nous tenons à remercier les organisations quinous facilitent notre travail en répondant viteet bien à nos demandes d'informations. Ellespeuvent constater que nous utilisons concrète-ment les informations pour mieux les faireconnaître individuellement, tout en présentanten même temps la fresque et la synthèse in-dispensables, puisque aucune action individuel-le ne peut plus se concevoir sans le cadre gé-néral dans lequel elle s'exerce.

The présent issue of our magazine containsthree reports and three precise invitations toact on questions of general interest for allinternational non governmental organizations.Last month, the UAI published the 12thedition of its Yearbook of International Or-ganizations.Next month, the UAI will send to the printersthe manuscript of the 3rd edition of its Di-rectory of Periodicals Published by Interna-tional Organizations.In two months, the UAI will publish the 1stedition of its new Yearbook of InternationalCongress Proceedings.We should like to thank those organizationswhich have facilitated our task by replyingquickly and accurately to our requests for in-formation. From the above volumes, they willunderstand that their replies have been usedto make them individually better known. Atthe same time, the context in which the in-formation is placed supplies a general pictureand an indispensable synthesis, since individualactivities can no longer be conceived inde-pendently of their environment.

Cover Photo

Le Château de la Muette, à Paris, siègede l'Organisation de Coopération et deDéveloppement Economiques.

(Les, opinions exprimées dans lesarticles signés ne rellètent pas néces-sairement les vues de l'UAI).

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POUR UNE CARRIERE DANS LES ONG

Trois questions qui intéressent toutes les organisations internationales nongouvernementales figuraient à l'ordre du jour de la 15e. Conférence des Organisa-tions internationales pour l'étude des plans d'activité dans le domaine de l'agri-culture en Europe.

Cette Conférence, convoquée comme les précédentes par la Commission Euro-péenne d'Agriculture de la F.A.O., se tint à Paris du 18 au 21 février 1969.• Nos lecteurs trouveront dans les pages qui suivent le texte des rapports quifurent, sur ces questions, présentés par l'Union des Associations Internationalesainsi que les conclusions approuvées par la Conférence.

Ces conclusions contiennent des invitations. Les OING qui aimeraient y répondre,doivent le faire avant le 30 juin.Le numéro de mai de notre revue contiendra la version anglaise de ces rapports,conclusions et invitations. Dans un numéro ultérieur, nous publierons une notesur la 4e question d'intérêt général qui était à l'ordre du jour de la conférence,à savoir l'état d'avancement de l'étude, par le Conseil de l'Europe, du statutjuridique des organisations internationales non gouvernementales.

Three questions, which are of interest to all international non-governmentalorganizations figured on the agenda of the 15th Conference of InternationalOrganizations for the Joint Study of Programmes and Activities in the Field ofAgriculture in Europe.This Conference, convoked as were the earlier ones by the European Commissionon Agriculture of the F.A.O., was held from 13th to 2 J s t February 1968 in Paris.Our readers will find in the following pages the text of the reports on these ques-tions which were presented by the Union of International Associations, as well asthe conclusions of the Conference.The conclusions contain invitations. The NGOs which would like to reply shoulddo so by June 30th.The May issue of our magazine will contain the English version of these reports,conclusions and invitations.In a later issue, we will publish a note on the 4th question of general interest onthe agenda of the Conference, namely the present position of the study bythe Council of Europe of the legal status of international non-governmentalorganizations.

TOWARDS A CAREER IN NGOsINTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 195

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ORGANISATION D'UN SEMINAIRE POUR LES CADRESDES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES

ORGANIZATION OF A SEMINAR FOR STAFF MEMBERS OFINTERNATIONAL NON-GOVERNMENTAL ORGANIZATIONS

MANUEL ADMINISTRATIF DES ORGANISATIONSINTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES

ORGANIZATION MANUAL FOR INTERNATIONAL NON-PROFITASSOCIATIONS

ORGANISATION D'UN SYSTEME DE PENSION COMPLEMENTAIREPOUR LE PERSONNEL DES ORGANISATIONSINTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES

ORGANIZATION OF A PENSIONS SCHEME FOR THE STAFFOF INTERNATIONAL NON-GOVERNMENTAL ORGANIZATIONS

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 197

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ORGANISATION D'UN SEMINAIREPOUR LES CADRES DES ORGANISATIONS

NON GOUVERNEMENTALESRapport présenté par M. F.A. Casadio,

Directeur de la Societa Italiana per l'Organizzazione Internazionaleet

Président de l'Union des Associations Internationales

La première ébauche pour l'organisation d'untel séminaire a été présentée à la quatorzièmeConférence, des Organisations internationalespour l'étude en commun des plans d'activitédans le domaine de l'agriculture en Europe,laquelle a demandé au Centre de Liaison d'éla-borer des propositions en collaboration avecl'Union des Associations Internationales concer-nant (I) le groupe de personnes susceptiblesde participer, (II) le programme de travail pourun séminaire de deux semaines, (111) les fraisy relatifs, (IV) le meilleur moment de l'annéepour un tel séminaire, le lieu, etc.Après des discussions suivies entre le Centrede Liaison, l'UAl, l'OIT, l'Université de Turin,les Autorités de la ville de Turin et la Sociétéitalienne des Organisations internationales (S1OI),le rapport suivant peut être fait à la quinzièmeConférence :

A. PARTICIPANTSUn certain intérêt a été manifesté à l'égard dece projet par un certain nombre d'organisationsinternationales non gouvernementales qui vou-draient offrir à leurs jeunes cadres la possibilitéde se perfectionner. Mais cet intérêt existeaussi de la part de quelques organisationsnationales non gouvernementales dont le tra-vail présente certains aspects internationaux,et dont les fonctionnaires aimeraient plus tardtravailler pour une organisation internationalenon gouvernementale.

Le nombre des participants devra être limitéà ± 30 personnes parmi lesquelles 25% aumaximum pourront appartenir à des organisa-tions nationales non gouvernementales. Les langues de travail étant l'anglais et lefrançais, sans interprétation, seules les person-nes possédant une bonne connaissance pra-tique de ces deux langues seront admises àparticiper au séminaire.

Les conférenciers seront choisis parmi le per-sonnel de la FAO, l'OIT, l'UNESCO et l'OMSd'une part, et autres organisations internationa-les non gouvernementales d'autre part.

B. PROGRAMME DE TRAVAIL

Quatre sujets principaux pourront être choisiset plusieurs conférences pourront être tenuessur chacun de ces sujets :

1. Le fonctionnaire international dans uneorganisation internationale non gouverne-mentale :

Première demi-journéea. Préparation de la carrière;b. Employé dans une OING, problèmes depersonnel et relations humaines;

Deuxième demi-journée

c. Gestion du secrétariat d'une OING;d. Organisation de congrès, réunions, etc.

2. Programmes et finances des OING :

Troisième demi-journée

a. Création d'une OING et ses fonctions;b. Le cadre dans lequel les OING opèrent;

Quatrième demi-journée

c. Finances et contrôle financier;

Cinquième demi-journéed. Planification;

198 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4

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Sixième demi-journéee. Evaluation de l'organisation et de ses

programmes;f. Décisions fondamentales.

3. Documentation et information :Septième demi-journée

a. Publications et dissémination d'informa-tion;

b. Documentation;

Huitième demi-journéec. Relations publiques.

4. Relations internationales ;

Neuvième demi-journéea. Relations avec des organisations inter-

nationales gouvernementales;b. Relations avec des organisations inter-

nationales non gouvernementales;

Dixième demi-journéec. Relations avec le gouvernement hôte et

les autorités locales.

C. FRAISLes participants ou leurs organisations devrontpayer leurs frais de voyage aller et retour àTurin et seront logés pour une somme de 4.500Lires (S 7.50) par jour (pension complète) auCentre international de perfectionnement pro-fessionnel et technique.

DATELe Séminaire se tiendra du 6 au 11 octobre1969, au Centre international de perfectionne-ment professionnel et technique, 140 CorsoUnita d'Italia, Turin (Italie).Il durera une semaine, avec ouverture le lundimatin et clôture le samedi matin. Il comporteraonze demi-journées de travail.

INSCRIPTIONSLes organisations qui souhaitent faire participerà ce séminaire un de leurs jeunes éléments devaleur, ayant déjà une certaine expérience dutravail international, sont invitées à en faire part,avant le 30 juin 1969, à l'U.A.I. — Séminaire deformation — 1, rue aux Laines, Bruxelles 1,Belgique.

INVITATION

Nous attirons l'attention sur le fait qu'ils'agit d'un effort nouveau. Les résultatsde ce premier Séminaire, — et tout par-ticulièrement l'intérêt actif que les OINGmanifesteront à son égard en faisant l'in-vestissement d'une inscription d'un mem-bre de leur personnel dirigeant junior —,seront déterminants pour l'organisationd'autres séminaires de formation.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 199

énéral de l'U.A.I. au no 1, rue auxLaines à Bruxelles 1. (Photo J. Vernin).

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MANUEL ADMINISTRATIFDES ORGANISATIONS INTERNATIONALES

NON GOUVERNEMENTALES

Wore établie par M. A.J.N. Judge,Secrétaire général adjoint

del'Union des Associations Internationales

IntroductionLa treizième Conférence a demandé à l'Uniondes associations internationales de préparer unprojet de manuel sur la structure et le fonction-nement des organisations internationales nongouvernementales, dont la publication avait étérecommandée par la douzième Conférence.Une esquisse des objectifs et du contenu d'unprojet de manuel a été établie et soumise à unevingtaine d'organisations. Cette note comprendla majeure partie de ce document ainsi quequelques conclusions tirées des commentairesreçus.

Objectif du Manuela) Fournir une information et des conseils pra-

tiques en vue d'aider les dirigeants et le per-sonnel des organisations non gouvernemen-tales (ONG) à accroître l'efficience et lerendement de leur propre organisation et decelles de leurs branches nationales; en s'at-tachant aux problèmes qui se présentent auxorganisations ainsi qu'à leur solution.

b) Faire ressortir l'importance d'un lien opéra-tionnel efficient entre les organisations in-ternationales et leurs membres nationaux,comme condition préalable d'une actioncoordonnée concrète de la part des ONG;préciser le contexte opérationnel dans lequelles ONG nationales et internationales oeu-vrent.

c) Souligner les problèmes des ONG interna-tionales, mais en montrant l'interdépendancedes problèmes des ONG aux échelons natio-nal et international.

d) Démontrer que les techniques de directionmises au point par les milieux d'affaires peu-vent être adaptées aux ONG sans détruireleurs qualités spécifiques.

e) Promouvoir l'intérêt à l'égard des problèmesd'administration des ONG en essayant deprésenter un examen systématique des pro-blèmes principaux de fonctionnement desONG.

f) Souligner que, dans leurs aspects d'organi-sation et de direction, les problèmes desONG, quels que soient leur optique ou leursecteur d'activité, ont une analogie qui justi-fie une étude commune.

g) Assembler, en incluant des textes appropriésou des références bibliographiques, un in-ventaire des documents disponibles déjàpubliés sur les différents aspects des pro-blèmes opérationnels des ONG.

Présentationa) Le Manuel consisterait en un compendium

d'articles nouveaux et de textes existants,appropriés aux divers chapitres du Manuelet sélectionnés parmi les articles parus dansdes revues ou des documents stencilés. Lapermission de les reproduire serait évidem-ment demandée.

b) Les sources possibles de matériaux seraient:- les publications internationales ou na-

tionales des ONG;- les publications sur les techniques et les

problèmes d'administration;- les études spécialisées sur des sujets tels

que les finances, le statut juridique, etc...c) Des articles originaux seraient demandés ou

rédigés pour les chapitres pour lesquels iln'y a pas de documents satisfaisants déjàdisponibles.

d) Des commentaires seraient insérés pour re-lier les articles des différentes sections.

FormeUn ouvrage imprimé de quelque 130 pages.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 201

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LecteursLe personnel des secrétariats et les dirigeantsdes ONG internationales et nationales, ainsi queles personnes intéressées à l'accroissement del'efficacité de ce groupe d'organisations.

Projet de contenu

Introduction

CHAPITRE 1 :Les organisations non gouvernementales sansbut lucratif (ONG) - une analyse.1. Origine et développement des ONG.2. Leurs place, rôle et fonction dans la commu-

nauté internationale et nationale.3. Types et classification des ONG.CHAPITRE 2 :Création d'une ONG.1. Comment, où, pourquoi, buts, réunions pré-

liminaires.2. Différents types de structure.3. Différents systèmes d'affiliation des mem-

bres et des types de cotisation.4. Systèmes de vote.5. Répartition des responsabilités entre le

Secrétariat, le Comité, l'Assemblée générale.6. Rôle des organes internes, tels les Commis-

sions, les Groupes de travail.7. Statuts et statut juridique.

CHAPITRE 3 :

Le cadre dans lequel une ONG oeuvre.1. Restrictions légales (pour le secrétariat, pour

les membres de l'organisation)2. Réglementation fiscale (pour le secrétariat,

pour les membres de l'organisation)3. Restrictions sociales (pour le secrétariat,

pour les membres de l'organisation)4. Restrictions économiques (pour le secré-

tariat, pour les membres de l'organisation)5. Relations des ONG avec :

- le gouvernement du pays-hôte, du secré-tariat et des sections nationales;

- le Secrétariat des Nations Unies et le Bu-reau d'information des Nations Unies;

- les institutions spécialisées des NationsUnies;

- les conférences et comités ONG de l'Eco-soc et de l'Unesco;

- les autres ONG internationales et na-tionales;

- les milieux d'affaires;

202 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4

- les bibliothèques internationales et na-tionales, les centres de documentation;

- la presse, l'opinion publique.6. Etablissement du siège du secrétariat, rota-

tion géographique du siège.

CHAPITRE 4 :Les dirigeants.1. Sélection.2. Procédure d'élection et de nomination.3. Mobilité des fonctions.4. Répartition des responsabilités.5. Dirigeants rémunérés ou bénévoles.6. Les dirigeants honoraires.

CHAPITRE 5 :Personnel et problèmes de relations humaines.1. Personnel, salaires, pensions.2. Statut légal et fiscal du personnel n'ayant pas

la nationalité du pays-hôte.3. Incidence des diversités de nationalités,

d'appartenance politique, d'origine sociale,de langue.

CHAPlTRE 6 :

Finances.1. Ressources ordinaires (cotisations, vente des

publications, etc.).2. Autres types de ressources (legs, appels de

fonds, subventions, prêts).3. Contrats de travail pour compte d'autres

organisations.

CHAPITRE 7 :Contrôle financier et comptabilité.1. La comptabilité des organisations sans but

lucratif.2. Facturation, souscriptions, comptes en ban-

que etc.3. Contrôle des revenus et des dépenses.4. Rapports financiers, prévisions budgétaires,

commissaires aux comptes, trésorerie.

CHAPITRE 8 :Bureaux et équipement.2. Bureaux et services administratifs, services

communs entre organisations.2. Equipement de bureau, mécanisation, travail

à façon sur ordinateur.

CHAPITRE 9 :Travaux administratifs courants.1. Relations extérieures pour la promotion del'organisation.

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2. Relations intérieures avec les membres etles dirigeants.

3. Contacts avec la presse et le public.4. Traductions.

CHAPITRE 10:Publications et dissémination de l'information.1. Emploi de stencils.2. Emploi des périodiques, bulletins.3. Emploi des rapports d'activité.4. Emploi des rapports de réunions.5. Emploi des rapports d'enquêtes.6. Brochures, matériel illustré, tableaux, etc.7. Tenue et utilisation des listes d'adresses,

promotion par lettres.

CHAPITRE 11 :Organisation et utilisation des réunions et leurs

résultats.1. Réunions de Comité.2. Séminaires, symposia, groupes de travail, etc.3. Assemblées générales, congrès.4. Expositions.

CHAPITRE 12 :Collaboration avec les autres ONG.1. ONG établies dans le même pays.2. ONG ayant des intérêts ou des programmes

similaires ou connexes.3. Comités d'ONG internationales.

CHAPITRE 13 :Activités spéciales.1. Campagnes, journées commémoratives.2. Contrats.3. Contacts de coulisse, groupes de pression.

CHAPITRE 14 :Evaluation de l'organisation et de son program-me.1. Analyse des résultats de l'activité de l'orga-

nisation.2. Opinion des membres.3. Efficience administrative et opérationnelle.4. Rendement de l'organisation, programmation

à long terme.

CHAPITRE 15 :Décisions fondamentales pour la politique del'organisation.1. Diversification géographique des membres,

campagne de recrutement des membres.2. Adaptation des buts de l'organisation aux

nouvelles tendances du monde.

3. Utilisation de la publicité.4. Changements dans la qualification des mem-

bres / nouveaux types de membres.5. Modification des statuts. '

CHAPITRE 16 :

Dissolution de l'organisation.

CHAPITRE 17:Statistiques, graphiques, tableaux de l'activitéde l'organisation et de ses caractéristiques, or-ganigrammes.

CHAPITRE 18 :

Références.

Index.

Résumé des commentaires reçus sur ce projetde contenu du Manuel

Les conclusions principales sont :- approbation générale de l'idée de publier un

tel Manuel;- quelques suggestions concrètes ou proposi-

tions au sujet des articles ou du matériel;- quelques organisations ont transmis des co-

pies des manuels préparés comme guidespour leurs organisations membres et qui a-bordaient certains des sujets envisagés par leManuel;

- une certaine hésitation sur la possibilité decouvrir les matières prévues dans le nombrede pages envisagées.

En vue de préparer le Manuel, il faudra disposerdu temps suffisant pour rechercher les textesexistants (une bibliothèque spécialisée est dis-posée à coopérer dans ce travail).Les textes devront ensuite être groupés selonles chapitres et revus par un groupe de travail(plusieurs organisations ont accepté d'y parti-ciper).En ce qui concerne les hésitations sur le nombrede pages envisagées, il semble qu'elles soientdues au fait que le projet soumis n'indiquait pasclairement qu'il s'agissait de publier un guidepratique et non pas une étude originale appro-fondie. Certaines matières peuvent être traitéesen quelques lignes, en se référant à des étudesplus complètes. L'ouvrage est essentiellementdestiné à être une initiation accompagnée desuggestions pratiques, à l'intention des person-nes chargées du fonctionnement d'un secrétariatd'organisation internationale.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 203

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Il est difficile de déterminer dans quelles me-sures un tel Manuel pourra, par sa vente, voirses frais de rédaction et d'impression être cou-verts. Il semble qu'il serait opportun d'y incluredes matériaux utiles pour les organisationsnationales et qui leur montrent les problèmesde fonctionnement des organisations interna-tionales relatifs à la coordination des program-mes nationaux et internationaux. Ceci augmen-terait considérablement le nombre potentiel desorganisations intéressées au Manuel. Une so-lution serait de publier d'abord une versionstencilée et ensuite une version imprimée dansle cas où la demande s'avérerait suffisante.

INVITATION

La 15e. Conférence ayant recommandé àl'Union des Associations Internationalesde rédiger et de publier dès que possiblece Manuel, l'UAl remercie à l'avance toutesles organisations internationales qui vou-dront bien lui envoyer :

1) leurs remarques concernant le projetde tables des matières,

2) les textes ou documents qu'elles au-raient elles-mêmes rédigés sur un ouplusieurs des sujets mentionnés dansle rapport publié ci-dessus.

204 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4

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ORGANISATION D'UN SYSTEME DEPENSION COMPLEMENTAIRE POUR LEPERSONNEL DES ORGANISATIONS

INTERNATIONALESNON GOUVERNEMENTALES

Rapport de M. G.P. SpeeckaertSecrétaire général de l'Union des Associations Internationales

La question de l'organisation d'un système depension indépendant du système national de re-traite pour le personnel des organisations inter-nationales non gouvernementales a été inscriteà l'ordre du jour de la quatorzième Conférence,tenue à Paris du. 13 au 16 février 1968.Grâce au concours de la FAO, la Conférence defévrier dernier a pu entendre un remarquableexposé de M. Antoine Zelenka, expert de l'Or-ganisation internationale du Travail, présentéd'ailleurs à titre personnel et non en tant que re-présentant de l'OIT, sur l'organisation d'un telsystème de pension complémentaire.Estimant qu'avant de donner une suite concrèteau projet d'instauration d'une caisse communeou d'un système commun de pension complé-mentaire, il serait extrêmement utile d'en in-former toutes les organisations internationalesnon gouvernementales et de connaître si elles ysont intéressées, la Conférence a demandé àl'Union des Associations Internationales deprendre dès lors contact avec l'ensemble desorganisations internationales non-gouvernmen-tales et de leur communiquer le texte de l'ex-posé de M. Zelenka, qui précise les alternativespouvant être envisagées : caisse commune,système commun ou éventuellement participa-tion à un organisme assureur déjà existant.En date du 30 juillet 1968, l'UAl a envoyé auxquelque 2.000 OING une lettre d'information,accompagnée du texte de l'excellent rapport deM. Zelenka, ainsi que deux questionnaires. Deuxcent quatre-vingt cinq réponses sont parvenuesà l'UAl, à la date du 4 décembre.

Analyse des réponses

1. à la première question :« Votre organisation envisagerait-elle de s'af-filier à un système de retraite pour son person-nel (ceci impliquant une affiliation d'une duréede plusieurs années et pour tout son personnel,sauf peut-être pour le personnel auxiliaire ettemporaire) :

Oui - Non30 OING ont répondu : Oui; 219 : Non; 30 se sontdéclarées hésitantes et demandent à être te-nues au courant; 6 enfin soulèvent des pro-blèmes divers sans répondre à la question.2. pour la seconde question :« Quelle cotisation votre organisation envi-sagerait-elle de pouvoir verser. Par exemple :a) 5 % de la totalité des salaires dans les li-

mites d'un plafond conventionnel de l'ordrede 40.000 à 50.000 francs français de traite-ment par an;

b) 10 %;c) 5 % pour la tranche du salaire inférieur au

plafond légal national de la sécurité socialeet 10 % pour la tranche de la rémunérationse situant entre le plafond légal national etle plafond conventionnel;

d) quel autre système préconisez-vous ? »Nous trouvons dans les 30 réponses affirmatives,15 qui sont en faveur de la formule a); 5 en fa-veur de la formule b; 2 en faveur de la formulec). Comme autres systèmes préconisés dans lesréponses, les uns proposent : un pourcentage

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 205

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sur le traitement versé par l'organisation inter-nationale; des annuités basées sur l'assurance-vie; une cotisation de 7,5 % au lieu de 5 % ou de10 % sur la totalité des salaires dans les limitesd'un plafond conventionnel; 21 % du salairebrut sans limitation; 9 % pour les salariés et5 % pour les salariées.

3. pour la troisième question :« Dans le cas de réponse affirmative à la ques-tion 1, pourriez-vous :a) nous indiquer quel est le nombre de vos

employés actuels rémunérés;b) remplir le formulaire ci-joint afin de nouspréciser, sans donner le nom de vos em-ployés, leur âge au 1er juillet 1968, leur sexeet s'ils sont mariés ou non. »L'ensemble des 30 réponses affirmatives men-tionnent un nombre total de 270 personnes em-ployées, dont 105 hommes et 165 femmes, 155mariés et 115 célibataires.Au point de vue des âges, ces personnes se ré-partissent en 5 de moins de 20 ans, 58 de 20 à29 ans, 41 de 30 à 39 ans, 35 de 40 à 49 ans, 30de 50 à 59 ans et 14 de plus de 60 ans.Certaines des organisations internationales quiont répondu négativement, c'est-à-dire en dé-clarant ne pas envisager de s'affilier à un sytèmecommun complémentaire de retraite, ont cepen-dant rempli les formulaires relatifs à leur person-nel. Ces dernières réponses totalisent un person-nel bénévole ou honoraire de 68 personnes, unpersonnel à mi-temps s'élevant à 12 unités, unpersonnel payé et jouissant déjà d'une assuran-ce complémentaire s'élevant à 73 unités et en-fin 65 personnes payées par d'autres organismes.

4. la quatrième question :« Votre organisation est-elle déjà affiliée à unrégime de pension complémentaire, indépendantdu système national de retraite :a) Oui - Nonb) Pays dans lequel votre organisation est as-sujettie au système obligatoire de retraites ;nous fournit une indication fort intéressante, àsavoir que sur les 285 organisations interna-tionales non gouvernementales ayant répondu ànotre demande d'informations, 92 déclarentavoir déjà souscrit à un régime de pension com-plémentaire en faveur de leur personnel.Neuf de ces 92 organisations figurent parmi les

30 qui ont répondu oui à la première question etdix figurent parmi les 30 organisations hési-tantes et dont 23 d'ailleurs demandent à êtretenues au courant de la suite qui sera donnée auprojet.

Première conclusion de l'enquêteDes chiffres que nous venons de résumer, il res-sort évidemment qu'il est absolument exclu decréer une caisse commune spéciale pour lesorganisations internationales -non gouverne-mentales.Par contre, le fait rappelé ci-dessus des 30 ré-ponses affirmatives, des 23 autres organisationsqui souhaitent être tenues au courant, des 92 quisont déjà affiliées à une caisse de pension com-lémentaire et surtout les encouragements con-tenus dans un bon nombre de lettres, montrentque cette question d'une pension complémen-taire pour le personnel des OING est importanteet qu'il serait souhaitable d'encourager et d'ai-der un plus grand nombre d'organisations às'affilier à un régime de pension complémentaire.Nous pensons qu'un certain nombre d'organisa-tions ont été un peu inquiètes à l'idée de parti-ciper, avec un engagement de plusieurs années,à un système commun, qui paraissait à premièrevue devoir reposer sur les épaules des seulesorganisations participantes.L'extrait suivant d'une des lettres d'accom-pagnement nous paraît traduire assez bien lesentiment le plus général :

« Nous avons pris connaissance avec intérêt devotre circulaire et de l'exposé de MonsieurZelenka qui ne tient pas cachées les diffi-cultés de l'entreprise.Après réflexion, nous aboutissons à la con-clusion suivante : notre Groupement n'est pasintéressé par votre proposition.Nous vous remercions cependant de nousavoir fait connaître votre projet; nous lui sou-haitons de déboucher car il y a un problèmepour le personnel des organisations inter-nationales. »

Cette réponse est sans doute celle que des cen-taines d'organisations, qui n'ont pas réagi ànotre enquête, auraient faites si elle avaient ex-primé leur opinion.Il nous faut retenir aussi une indication conte-nue dans une autre réponse ;« Le Conseil de notre organisation s'est penché

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sur ce problème dès 1959, mais le régime decaisse de pension n'a été institué qu'en 1967,après mûre réflexion ».

Solutions diverses existantesLes deux premières formules envisagées - à sa-voir la création d'une caisse commune de pen-sions ou rétablissement d'un système communde pension complémentaire - paraissant êtreirréalisables, il nous faut examiner la troisièmeformule envisagée, qui consiste en l'affiliationindividuelle de chaque organisation à un orga-nisme assureur déjà existant, dans les condi-tions et avec les taux de cotisation qui convien-nent le mieux à chaque organisation.On pourrait étudier minutieusement les con-trats passés par la centaine d'organisations quinous ont fait connaître qu'elles avaient déjàsouscrit à un régime complémentaire de pension.L'une ou l'autre d'entre elles nous ont trèsaimablement transmis une documentation com-plète; d'autres nous ont donné simplement quel-ques précisions." A titre d'exemple, nous citerons les cas suivants:

1) « We have a compulsory savings plan, inlieu of a regular retirement system. For allour senior staff we deduct 5 % from theirsalary each month and add to it another 5 %from the Institute's funds and deposit thismoney in a savings account. When the personleaves the Institute, whether it be after 2 or22 years, he will receive all the money de-posited, plus interest. And at that point theInstitute has no further financial responsi-bility to the staff member ».

2) « Notre organisation a adhéré à la Caissegénérale interprofessionnelle de retraite poursalariés. Les taux de cotisation choisis sontde 4 % pour l'employeur et 4 % pour l'em-ployé ».

3) « Notre personnel jouit, en dehors de la Sé-curité sociale obligatoire en France, d'unepension complémentaire, les cadres étantsoumis à un système particulier. Nous ap-pliquons les règles définies par la conventioncollective du Syndicat des ... de France,pays-hôte de notre organisation. »

4) « Vous n'ignorez pas que nous avons tou-jours souhaité que les organisations nongouvernementales puissent adopter un sta-tut plus officiel vis-à-vis du gouvernement

des pays où elles ont leur siège permanent.C'est pourquoi nous approuvons en principele projet susmentionné en insistant toutefois,pour ce qui nous concerne personnellement,sur un point qui pourrait susciter quelquesdifficultés quant à notre contribution directeà un plan de pension complémentaire. Eneffet, nos cadres supérieurs se composentpour la majeure partie de personnes éluespour une période relativement brève tandisque les autres membres du personnel béné-ficient d'un régime particulier. Longtemps,nous avons estimé qu'un système de pensioncomplémentaire était souhaitable sans pourautant constituer une solution pratique étantdonné les changements rapides qui s'opèrentau sein de notre personnel. Aussi avons-nousinclus dans nos conditions d'emploi un fondsde 13ème mois, versé à un compte bloqué àla banque et payable à l'intéressé au momentde son départ. Nous avons jugé que dans lesconditions présentes cela représentait la so-lution la plus appropriée. »

5) « Nous sommes inclus dans une assurancede groupe pour laquelle notre organisationverse 7 % des traitements (non plafonnés),notre contribution personnelle étant de 6 %.»

6) « Nos collaborateurs, quelle que soit leurnationalité, sont couverts par trois régimesde retraites :a) le régime général : la Sécurité sociale,b) le régime spécial aux « Cadres » (qui se

situe au-dessus du plafond de sécuritésociale avec un second plafond).

c) le régime complémentaire (qui assureune retraite complémentaire sur les ré-munérations des régimes précités (a etb). »

Dans ces réponses, nous ne voyons pas com-ment sont résolues les difficultés suivantes :problème des unités monétaires nationales, va-riabilité des taux de mortalité selon les pays, dé-placement des cotisants ou pensionnés d'unpays à l'autre et paiements internationaux, etc.

Propositions pratiquesNous avons donné suite à des suggestions éma-nant de deux organisations différentes.L'une nous écrivait : « Je ne pense pas que l'onpuisse mettre sur pied un système vraiment in-ternational car il serait trop complexe. Je pense

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que l'UAI aurait avantage à élaborer un plan« type » que les OING pourraient adapter à leurspropres besoins et à la législation en vigueurdans le pays où se trouve leur secrétariat. Desrenseignements pourraient également être four-nis sur les caisses nationales de retraites com-plémentaires auxquelles les OING pourraients'affilier ».L'autre organisation nous écrivait : « N'y aurait-il pas moyen de faire un « pool » des employésdes OING stationnant dans un pays ? Je seraistrès étonné qu'il ne se puisse trouver des com-pagnies d'assurances qui fussent prêtes à étu-dier la question et présenter des formules ac-ceptables. Par ailleurs, il n'est pas interdit depenser que le niveau national pourrait être dé-passé car vous n'ignorez pas que les grandescompagnies d'assurances ont généralement delarges ramifications internationales ».Croyant que c'était effectivement la solutionpratique, qui permettrait à chaque organisationinternationale non gouvernementale de disposerd'un projet précis, qu'elle pourrait adopter quandelle le voudrait, sans être liée ou retardée parlés décisions d'autres organisations, nous avonspris contact avec diverses compagnies d'assu-rances.Une d'entre elles, dont le siège est en Suisse, etqui forme avec de nombreuses autres com-pagnies affiliées un très important groupementd'assurances, dont l'organisation s'étend surtoute l'Europe occidentale, l'Amérique, l'Afri-que du Nord, l'Inde, l'Australie, etc. a établi ànotre demande un projet détaillé.Il serait trop long de le reproduire en entier dansle présent rapport, avec ses divers tableaux detarifs collectifs.

Avec l'accord de cette Compagnie d'assurances,nous reproduisons ci-après quelques extraits deson étude :

« L'étendue géographique des activités du grou-pement offre naturellement des avantages con-crets à notre clientèle internationale telle queles organisations internationales non gouverne-mentales. Tout en maintenant les avantagesd'une gestion locale parfaite et d'un service à laclientèle sur place, la supervision par notre dé-partement international spécialisé en la matièrefacilite grandement la standardisation des sys-tèmes de prévoyance extra légale locaux, l'é-tablissement de décomptes centralisés ainsi

qu'une gestion rationnelle. Du fait qu'un plan deprévoyance est confié au même groupementd'assurances, le libre passage d'un pian local(pays) à un autre peut s'effectuer par une simpleécriture comptable et aucun nouvel examenn'est exigé pour maintenir la garantie déjà as-surée. C'est précisément pour les raisons men-tionnées ci-dessus que des organisations su-pranationales telles que les CEE, les Organisa-tions internationales au Luxembourg, l'EURA-TOM à Ispra, les Atomic Energy Agencies àVienne et l'International Institute for Cotton àBruxelles nous ont confié leurs problèmes deprévoyance. Nous étions à même non seulementde subvenir aux besoins spéciaux de ces orga-nisations, mais également d'offrir les assurancesaux conditions les plus favorables.

But de l'assuranceLes assurances de groupes proposées ont pourbut de garantir au personnel permanent desOrganisations internationales non gouverne-mentales des prestations complétant de façonefficace celles des différents systèmes de Sé-curité sociale en Europe.Ces garanties pourraient être fournies tout aussibien sous forme de rentes que de capitaux. Lesassurances de capitaux bénéficient dans denombreux pays d'Europe d'un traitement fiscalpréférentiel. Cette forme d'assurance faciliteaussi le transfert de la réserve actuarielle d'unpays à l'autre. En outre, les bénéficiaires peuventtoujours et dans n'importe quel pays se procurerune rente viagère ou une rente sur deux têtes aumoyen du versement d'une prime unique enutilisant à cet effet le capital-vieillesse ou uncapital décès. Pour cette raison, nous recom-mandons de conclure ce plan de prévoyancemultinational sur la base d'assurances de ca-pitaux à primes collectives.

CotisationsA moins que les employés des organisations in-ternationales non gouvernementales bénéficientd'un statut extra-territorial, nous recomman-derions de ne pas prélever des contributions auxemployés. Dans la plupart des pays européens,les autorités de surveillance compétente ontémis des prescriptions détaillées pour la protec-tion des employés contribuant à un plan de pré-voyance. Ces prescriptions englobent en généraldes droits étendus d'être représentés dans le

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Comité, une limitation des droits, pour le place-ment des fonds et d'autres embûches compli-quant la gérance et l'adaptabilité de tels plansà de nouvelles situations. Il est donc préférableque l'association des employeurs internationauxétablisse un plan se basant sur des contributionspatronales uniquement, choisissant peut-êtreun niveau de prestations quelque peu réduit.Libre passage

En cas de sortie prématurée de service,plusieurs pays de l'Europe occidentale pres-crivent un libre passage après cinq ans de ser-vice, par exemple la France, la Belgique et lesPays-Bas. Dans d'autres pays, les prescriptionssont moins rigoureuses, mais néanmoins lesChambres étudient également l'aspect légal dece problème. Pour cette raison, nous recomman-dons aux organisations internationales non gou-vernementales de céder les droits à l'assuranceà tous les employés assurés qui quitteraient lesservices d'une telle organisation avant l'âge dela retraite, quitte à prévoir une période d'attenteavant l'admission ou un âge minimum à fixerd'entente avec l'employeur.Moyennant ceci, l'employé sortant peut d'ailleurscontinuer pour son propre compte la part d'as-surance qui lui revient, et ceci au tarif et con-ditions d'assurances de groupe. La participationau bénéfice reste de même entièrement mainte-nue.

Participations aux bénéficesLes assurances de groupes conclues auprès denotre Compagnie le sont avec droit à la réparti-tion des bénéfices. Ceux-ci sont calculés exacte-ment d'après la provenance des excédents réa-lisés, soit que le cours des sinistres (décès etinvalidité) d'une part, soit que le rendement descapitaux d'autre part, donnent des résultats plusfavorables que ne le prévoit le tarif.A l'inverse d'un plan schématique, le mode decalcul de type naturel adopté par notre Com-pagnie permet au preneur d'assurance de bé-néficier directement de toute amélioration en-registrée dans une composante du tarif. Ceci estparticulièrement important dans la période quenous vivons, étant donné le progrès du rende-ment des capitaux.Par ailleurs, la mise en œuvre des moyensélectroniques les plus modernes, ainsi qu'unerationalisation poussée des services administra-tifs, permettent de réduire au minimum les frais

internes de gestion. Les économies ainsi réa-lisées par rapport aux changements tarifairesprofitent également à nos preneurs d'assurances.

Durée des contratsLes contrats d'assurance de groupes conclusauprès de notre Compagnie peuvent être dé-noncés pour la fin de chaque année d'assurancesous observation d'un délai de six mois. NotreCompagnie n'exige donc aucun engagement delongue durée de la part du preneur d'assurance.

TarifsMalheureusement, les tarifs légaux varient d'unpays à l'autre, même pour la même forme d'as-surance. Ceci est surtout dû au fait que lesAutorités de Surveillance des différents pays nese basent pas sur les mêmes tables de mortalitéet sur un taux technique d'intérêt uniforme. Laplupart des tarifs ci-inclus sont des tarifs minimaprescrits. Pour l'Allemagne de l'Ouest, les Pays-Bas et l'Espagne, il s'agit de tarifs autorisés parle bureau de surveillance des compagnies d'as-surances sur la vie.

Forme d'AssuranceLa plupart des pays d'Europe occidentale con-naissent la forme que l'on appelle « assurancemixte » garantissant le même capital à l'âgeterme ou en cas de décès prématuré. La Francefait exception, mais permet la conclusion d'uneassurance complémentaire décès sous formed'assurance de la durée d'un an. Aux Pays-Bas,l'assurance à terme fixe - souvent complétée parune rente de survivant - est beaucoup plus ré-pandue que l'assurance mixte.Age termeL'âge terme pour les hommes est en généraifixé à 65 ans, sauf en Italie où il est de 60 ans.Les tarifs ci-joints tiennent compte de ce fait.Les tarifs pour le personnel féminin sont dansquelques pays identiques à ceux pour les hom-mes, dans d'autres pays ils diffèrent légèrement,surtout puisque l'âge terme n'est souvent pas lemême. La solution de ce problème peut toutefoisêtre reportée à un stage plus avancé de réalisa-tion.Pour la bonne forme, il y a aussi lieu de men-tionner que certains pays prélèvent soit un im-pôt sur les primes d'assurance, soit une taxed'abonnement au timbre, tandis que l'Allemagnede l'Ouest, les Pays-Bas et la Suisse ne con-naissent pas de telles charges fiscales.

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ConclusionNous proposons au Président de la Conférenced'inviter les organisations internationales parti-cipantes à donner un avis sur les diverses solu-tions possibles résumées dans le présent rapport.Si elles estiment, que la plus favorable est l'af-filiation des OING à un plan de prévoyance extra- légal établi par une grande Compagnie d'as-surances ayant de larges ramifications inter-nationales, nous sommes prêts à publier dans larevue mensuelle de l'Union des Associationsinternationales le présent rapport accompagnéde la recommandation qu'adopterait la Confé-rence ainsi que de l'offre de transmettre auxorganisations qui nous le demanderaient le textecomplet du projet de la Compagnie d'assurances,dont nous avons donné ci-dessus des extraits.Les organisations internationales non gouverne-mentales prendraient ensuite, si elles le désirent,auprès de cette Compagnie ou d'une autre, lesarrangements qui leur paraissent appropriés àleur propre cas.L'étude, faite dans le cadre de notre Conférence,aura ainsi eu le mérite d'alerter l'attention del'ensemble des OING sur une question impor-tante par l'influence qu'elle peut avoir dans l'a-venir pour le recrutement de bons élémentsdans les secrétariats des organisations inter-nationales non gouvernementales.Cette étude, qui doit beaucoup au soutien ap-porté par la Commission européenne d'agri-culture de la FAO et aux idées formulées parM. Zelenka, permettra aussi à de nombreusesOING d'être, sans devoir chacune étudier le pro-blème dans son entièreté, en possession d'unprojet précis de contrat d'affiliation et doncd'être, si elles le désirent, en mesure de passerrapidement à une décision.

INVITATION

Les participants de la 15e. Conférence ontdemandé à l'Union des Associations Inter-nationales de porter à la connaissance detoutes les organisations internationales,par la voie de sa revue mensuelle, les con-clusions de cette étude, de réunir les nomsdes organisations internationales nongouvernementales qui souhaiteraient s'af-filier à une assurance de groupe complé-tant le régime officiel de retraite auquelsont inscrits les membres de leur person-nel et d'organiser une négociation con-jointe pour mettre au point le type de con-trat le plus approprié et le plus favorable.L'U.A.I. invite donc les organisations inter-nationales non gouvernementales à luiécrire à l'adresse suivante :« U.A.I. - Projet de pension complémentaire-1, rue aux Laines, Bruxelles 1, Belgique »,en lui indiquant :1) si elles désirent simplement recevoir

les informations voulues pour entrer encontact avec la Compagnie d'assurancedont le rapport publié ci-dessus donnele résumé des propositions;

2) si elles désirent prendre part à une ré-union pour l'examen en commun duprojet complet de contrat envisagé.

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We are grateful to Professor K. Sugawara for the kind permission he gave us topublish in our magazine large extracts of the report he presented to the 1st GeneralAssembly of the International Association of Geochemistry and Cosmochemistry,held at Prague on August 1968.

HISTORICAL BACKGROUND TO THE BIRTH OF THEINTERNATIONAL ASSOCIATION OF GEOCHEMISTRY

AND COSMOCHEMISTRY AND ITS CHRONOLOGYUP TO 1968

By K. Sugawara,Secretary

The birth of the first international body of geoche-mistry is traced back to 1951, when the InternationalUnion of Pure and Applied Chemistry, IUPAC, atits 12th Conference in New York, approved theproposal of establishing a commission for geoche-mistry with Niggli, (Switzerland) and M. Fleischer(USA) as Charman and Vice-chairman under thetitle "Commission of the Abundance of Elements" inthe Section of Inorganic Chemistry. Fleischer suc-ceeded ' the position of chairman after the death ofNiggli in 1953 and the Commission changed its nameto "Commission of Geochemistry" later. The Com-mission met occasionaly to discuss such items as com-pilation and publication of geochemical data in-cluding rocks and minerals, definition and standardi-zation of geochemical terms, evaluation of publishedanalytical data, standardization of analytical methodsnecessary for the evaluation, publication of abstractsof geochemical papers, acceleration of the interna-tional exchange of information, encouragement andassistance of document translation, etc. Besides, theCommission planned symposia. Unfortunately,however, the position of the Commission in thestructure of IUPAC was not strong enough to functionsatisfactorily and proceed smoothly to executing thecontemplated programmes. Thus some planned sym-posia were compelled to be postponed or miscarried.To improve the situation, the Commission repeatedlyappealed to IUPAC to consider measures to elevatethe position to the level of section separate fromInorganic Chemistry. It was also true that fromamong those who were pessimistic over possiblereaction to this appeal to IUPAC, voices were heard:Better to explore the possibility of organizing an

independent Union of Geochemistry, or make con-tact with the International Union of Geodesy andGeophysics, IUGG, who might have more interest ingeochemistry than IUPAC, to explore their attitudetowards the idea of establishing a geochemical sec-tion in their frame or even expanding their frame tobe transformed into the International Union ofGeophysics and Geochemistry.As a reflection of these voices, IUGG provided anarena of discussion at their 12 General Assembly atHelsinki, 1960, under the name, Informal Meetingon Geochemical Problems. Among views exchangedthere, A.P. Vinogradov, (USSR), expressed that geo-chemistry is a discipline of chemistry and we shouldnot loose the foothold established in IUPAC. Suga-wara (Japan) agreed with Vinogradov with an ad-ditional remark that geochemistry is a boundaryscience abridging chemistry, geophysics and geo-logical sciences. So if an international body ofgeochemistry be imagined, it must stand on threefootholds of chemistry, geophysics and geologicalsciences. The meeting successfully ended resulting inthe formation of an Ad Hoc Committee on Geoche-mical Problems, which was largely destined to coor-dinate the geochemical activities in the associationsof IUGG and to properly arrange geochemicalsymposia at their General Assembly. The composi-tion of the Committee at the start was Aldrich aschairman, Correns, Epstein, Geze, Houstermans,Picciotto, Sugawara, Tugarinov, Wager and Vino-gradov as members, who were completely replacedat the 13 General Assembly in Berkeley, 1963.The Helsinki Meeting was followed one month laterby the 21 Geological Congress at Copenhagen where

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the establishment of the International Union ofGeological Sciences, IUGS, was decided. Duringthe session, the IUPAC Commission of Geochemis-try consisting of Vinogradov, Chairman, Ingerson,Vice-chairman, Ahrens, Secretary, Landergren,Sugawara, Smales, Wickman, Thompson, Jr., For-naseri, members, met. At the same time a JointMeeting of the IUPAC Commission, IUGG Ad hocCommittee and the I.G.C. Committee, consisting ofCorrens, Chairman, Ingerson, Secretary Abelson,Ahrens Roubalt, Sugawara, Vinogradov, Warren andJedwab, members, was held to reach an agreementto organize an Inter-Union Ad hoc Committee ofGeochemistry for coordinating the geochemicalactivities between three different Unions. The Com-mittee consisted of Krauskopf, Chairman, Ingerson,Secretary, Correns, Epstein, Picciotto, Roubalt,Sugawara, Vinogradov, Wager, J.T. Wilson, mem-bers.Among these four geochemical groups, the IUPACCommission continued to act as key body.The London Meeting of the Commission, July, 1963,which unexpectedly became the last meeting of theCommission, was quite significant in that opinionsbecame first unified to be positive towards the for-mation of a new separate international organization ofgeochemistry, when it was reported that a Union ofGeochemistry was not possible and that IUPAC andICSU had both recommended against an inter-unionorganization for geochemistry. This led Ingerson aschairman or secretary to three of the geochemicalgroups above to devote himself to the hard and time-consuming task of hearing voices of world geoche-mists and formalizing the basic documents for dis-cussion on the establishment of a new internationalgeochemical association. After all through the ne-gotiation with IUGS, the preparatory meeting for theestablishment of the Association was arranged duringthe 1st General Assembly of IUGS in New Delhiand Ingerson circulated an invitation to the membersof the committees on geochemistry of the I.G.C.,IUGG, IUPAC and ICSU, November 12, 1964,to attend the meeting.The New Delhi Meeting for organizing the Inter-national Geochemical Association, December 17,1964.Due to his accidental illness Ingerson, who was topreside the Meeting, telephoned to ask Sugawara totransact the business on behalf of him. Sugawara wasjust about to leave Tokyo to attend a Unesco meetingin Paris. Having received in Paris the neccessarydocuments including the provisional agenda prepared

by Ingerson, he flew to New Delhi to meet Dr. Har-rison and Dr. Sorgenfrei, President and Secretary ofIUGS, by whose kind assistance the meeting couldsmoothly proceed. One trouble was that only onethree hour session was found to have been allocatedfor the meeting.The meeting was held in a conference room of VigyanBahan, 9 40h-12 30 h, December 17, being attendedby 48 participants...After describing the general situation, Sugawaraexpressed his preparedness to assist any properperson who might preside the meeting. Being nomi-nated chairman, he pointed out that not all items onIngerson's three day programme could be completedin the short time allocated and suggested the agendashould be reduced to the following three items : 1. Toconfirm unanimity for the organization of the inde-pendent Geochemical Association. 2. To discuss thematter of the statutes of the Association and ofnominating the members of the Statutes DraftingCommittee. 3. To discuss the problems of theaffiliation of the Association with Unions. The sug-gestion was favored and the meeting progressed onthat line.1. After exchange of views, the establishment of theAssociation was polled with 42 votes in favor, 4opposed and one abstention. Thus the question ofthe establishment was settled.

2. Regarding the statutes, discussion reached theconclusion: A Statutes Drafting Committee should beorganized the members of which should representas many countries as possible and represent uniformlydifferent fields of Geochemistry...Another unanimous point of agreement at the NewDelhi meeting was that as to membership, votingmembers should be national members only.

3. During the dicussion on the problem of affilia-tion, Dr. Harrison gave a valuable and suggestivecomment from his long career in Unions and ICSU,pointing out the need for a truly international as-sociation and why it should be affiliated with aUnion. Dr. I. Hela representing IUGG gave anexplanation to correct the possible misunderstandingof the attitude of IUGG towards geochemistry andpointed to the special concern of the Union withmany aspects of geochemistry such as oceanoche-mistry, atmospheric chemistry, radiochemistry whichappeared somewhat marred in connection with thecurrent discussion on the reconstruction of its innerstructure. Dr. Harrison further added his reasons forfavoring IUGS but emphasized the importance of

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close liaison with both IUGS and IUGG regardlessof the decision taken. Finally it was agreed that theconclusion should be drawn after further compre-hensive examination and discussion.

The Paris Meeting of drafting Statutes, nominationof temporary officers including other Council mem-bers, and other business.On November 15-16, 1965, Ingerson called a meetingin Paris, to discuss the development of the problemof statutes, nomination of temporary officers in-cluding council members and other business...The name of the Association was decided as theInternational Association of Geochemistry andCosmochemistry.Another important topic was the problem of theaffiliation of the Association. with Unions. Beingaware of the friendly attitude of IUGS toward theAssociation and the generous nature of the Constitu-tion of the Union which allows constituent associa-tions rather free activity it was agreed to apply tothe Union for immediate affiliation in time for theExecutive Meeting of the Union in Antwerp, Janu-ary, 1966.Among other topics it was decided to organize the1st international symposium of the Association inParis, September 1966. Prof. M. Roubalt was no-minated Chairman of the Local Arrangement Com-mittee and Prof. Ahrens, Programme Chairman.

The 1st Council Meeting in Paris, May 8, 10 and11, 1967.The meeting was held in a office room of UnescoHeadquarters during the sessions of the 1st Inter-national Symposium of Geochemistry and Cos-mochemistry, IUGC, and was attended by 10 Coun-cil Members...1. Dues for membership.Stressing need of money for ensuring the efficientactivity of the Association, a member proposed$50 as unit for national bodies representing countries.In the end the following was agreed.

$30 per unit for national bodies representingcountries and entitled to vote.$30 for other corporate members.$30 for individual members.

2. Invitation to membership.Need was felt to publicize the Association and totake immediate steps to invite membership. Thus itwas decided to send invitations to the appropriatebodies representing geochemical interests in their

various countries to affiliate with the Association.In cases where no such body existed, geological so-cieties or their nearest equivalent, would be invitedto join as corporate members. A similar anounce-ment would be made in appropriate journals, in-cluding arrangements for individual membership.3. Working groups and study groups.To vitalize the activity of the Association, program-ming of symposia and establishment of working andstudy groups were considered and it was decided toorganize the following groups.Working Group 1. Extra-terrestrial chemistry : Dr.

Cameron, Chairman, (USA) and Dr. Lovering(Australia).

Working Group 2. Geochemistry of sediments : Dr.Jedwab (Belgium), Dr. Millot (France).

Working Group 3. Geochemical nomenclature anddocumentation : Dr. Davidson (USA).

Study Group 1. Isotope geochemistry : Dr. Fornaser(Italy).

Study Group 2. Applied geochemistry : Dr. Tauson(USSR), Dr. Webb (UK), Dr. Trudinger (Austra-lia)...

Relationships with Other International Organiza-tions Concerned.Now that the Association is established as a constitu-ent body of IUGS, one of the important tasks of theAssociation is to communicate closely with othergeochemical groups in other Unions and other inter-national and local organizations concerned to ensuretheir concerted action to the common end of thehealthy progress of this discipline of science.

1. Relationship with IUGG.A few years ago a move was made to reorganize thethe inner structure of IUGG to adapt itself to the re-cent rapid progress in various branches of geophysics.Having learned that a special group discussing theproblem would meet in January, 1966, Sugawarapersonally tried to appeal to the group through theJapanese delegate there and Prof. Garland, GeneralSecretary, IUGG, to pay due consideration to thematter of geochemistry and particularly to the rela-tionship with IUGC, touching on the future fate ofthe Ad Hoc Committee on Geochemical Problemswhich they established in 1960.One of the conclusions which the group reached ho-wever, was the establishment of the InternationalAssociation of Volcanology and Chemistry of Earth

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Interior, IAVCEI, in unifying physical volcanologyand the chemistry of the earth interior. Naturallythere came out a new question of the relationshipbetween 1AGC and the expected 1AVCEÏ. Fortunate-ly, through contact of Prof. H. Kuno, President of theInternational Association of Volcanology, IAV, andProf. E, Ingerson, President of IAGC, in the autumnof 1966, and the participation of Ingerson in the AdHoc Committee for the Organization of IAVCEI atthe 13 General Assembly of 1UGG in Switzerland,conscensus was reached for these two associations tofoster a close cooperation in their common field.

Thus the new Executive Committee of IAVCEIdecided to include two members of the Councilof I.A.G.C., Ingerson and Vincent, Furthermore,IAVCEI co-sponsors two forthcoming symposiabeing organized by IAGC, and IAGC will reciprocatewhen IAVCEI plans some symposia in the future.IAVCEI had already issued special invitations toIAGC to participate in their symposia and field tripsin Madrid and the Canary Islands in 1968 and inGreat Britain in 1969. It should also be noted thatthe recognition of the importance of geochemistry byIUGG was evidently shown at the sessionss of variousgroups other than that of IAVCEI.. The former In-ternational Association of Physical Oceanography,IAPO, changed its name to the International As-sociation of Physical Sciences of the Ocean, IAPSO,included three advisory Commissions to its Execu-tives, one of which was the Commission of MarineChemistry and Chemical Oceanography.

The International Association of Scientific Hydrolo-gy, IASH, elevated the former Committee of Chemis-try of Water to the Commission of Geochemistry ofWater with President Sugawara. Sugawara who withProf. Ingerson attended the closing session of IAVCEI, October 5th, Zurich, expressed his regret at thedisbanding of the Ad hoc Committee on Geochemi-cal Problems and desired that IUGG should considerthe establishment of a new more effective mechanismfor the dual purpose of co-ordinating geochemicalprograms and meetings within the Union and ofliaison with groups similarly interested in problemsof geochemistry both in other Unions of ICSU and inorganizations outside the ICSU family.

2. Relationship with IUPAC.Deepest thanks must be extended to IUPAC, inwhich geochemistry was first inseminated, to con-tinue its embryonic development in the bosom of the

"Commission of Geochemistry", to fina lly emergefrom it as an independent body, IAGC. Our regret,however, is that IUPAC disbanded the Commissionafter the emergence of the Association. Geochemis-try is an interdisciplinary science and it can growhealthily on the crossroad of chemistry, physics andgeological sciences. Some even say that geochemistryis categorically one branch of chemistry and wonderwhy IUPAC cannot feel an interest in geochemistryequal to that in the branches of applied chemistryand biochemistry. We remember that at the LondonMeeting the Commission of Geochemistry receivedan answer from IUPAC that it desired to maintain acommission of decreased size after realization of ageochemical association. Seeing this, it is desired toinvite IUPAC to reconsider the establishment of somemechanism and means of fostering geochemistry andliaison with geochemical groups of other organiza-tions.

3. Relationship with Unesco.A deep appreciation must be expressed to Unesco andparticularly to the staff of Division of Study andResearch on Natural Resources, Department ofNatural Sciences, by whose thoughtful considerationIAGC was provided with rooms at Unesco Housefor its two business meetings as well as for the 1stInternational symposium of geochemistry and cos-mochemistry. It is rather natural that Unesco isinterested in geochemistry, because the explorationof the inventory of the earth constitutes the guideline of the natural science programmes of Unesco.Thus oceanography, hydrology, soil sciences, allthese have constituted major natural science program-mes of Unesco, and have been aligned with chemi-cal activities even though the term "geochemistry"has never occurred on the biannually issued UnescoProgramme and Budget. Seeing this situation, atthe 14th session of the General Conference ofUnesco, 1966, the delegation of Japan recommendedUnesco to give ever more attention to geochemistryand to consider how to prepare geochemical program-mes by using the term "geochemistry" positively.This recommendation was reflected in the DraftProgramme and Budget for 1969-1970-We feel it the responsibility of our Association toassist Unesco to spend most usefully and effectivelythe allocated budget to satisfactorily complete theenvisaged programmes and furthermore to suggestto Unesco future programmes on the lines of itsscientific policy.

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La Charte Européenne de l´Eau, solennellementproclamée, il y a un an, le 6 mai 1968, à l'As-

semblée Consultative du Conseil de l'Europe.(Photo Conseil de l'Europe)

LE ROLE A L'HEUREACTUELLE DEL'ASSEMBLEECONSULTATIVE DUCONSEIL DE L'EUROPE.

Le rôle de l'Assemblée Consultative est définipar les articles 22 et 23 du Statut qui précisent :

An. 22« L'Assemblée Consultative est l'organe déli-bérant du Conseil de l'Europe. Elle discute desquestions relevant de sa compétence telle qu'el-le est définie dans le présent Statut et transmetdes conclusions au Comité des Ministres sousforme de recommandations ».

An. 23a) « L'Assemblée Consultative peut délibérer et

formuler des recommandations sur toutequestion répondant au but et rentrant dansla compétence du Conseil de l'Europe, telsqu'ils sont définis au chapitre 1er; elle déli-bère et peut formuler des recommandationssur toute question qui lui est soumise pouravis par le Comité des Ministres.

Charte européenne de l'eau

b) L'Assemblée fixe son ordre du jour confor-mément aux dispositions du paragraphe (a)ci-dessus, en tenant compte de l'activité desautres organisations intergouvernementaleseuropéennes auxquelles sont parties tousles Membres du Conseil ou quelques-unsd'entre eux.

c) Le Président de l'Assemblée décide, en casde doute, si une question soulevée en coursde session rentre dans l'ordre du jour del'Assemblée. »

De ceci, on pourrait conclure que l'AssembléeConsultative se limite à être l'organe parlemen-taire du Conseil de l'Europe, c'est-à-dire l'in-terlocuteur du Comité des Ministres, pour dé-finir la politique de l'organisation. Cette opinion

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 217

Conseil de l'Europe

1

Il n'y a pas de vie yans eau. C'est un

bien pr0cieus, indispensable a toutes

les activites humaines.

2

Les ressources en eau douce ne sont

pas inépuisables il est indispensable

de les préserver, de les contróler et

si possible, de les accroitre.

3

altérer la qualité de l´eas, o´est nuire

á la vie de l´homme et des autres étres

vivants qui en dépendent.

4

La qualité de l´eau dolt étre préservée

a des niveaux adaptés á l´utilisation

qui en est prévue et doit noremment

satisfaire aux exiqences de la santé

publique.

5

Lorsque l´eau, aprés utilisation, est

rendue su milieu naturel, alle ne doit

pas comprometre les usages ulté-

neurs, tant publice que privés, qui

serant faits de celui-ci.

6

Le maintien d´un couvert vegétal

approprié de préference foresties,

est essentiel pour la conservation des

resources en eau.

7Les ressources en eau doivent fairel´objet d´un inventaire.8La bonne gestion de l´eau doit fairel´objet d´en plan arrété par les auto-rités compétentes.9La sauvegarde de l´ean implique uneffort important de recherche scien-tifique, de formation de spécialisteset d´informatio publieque.10L´eau est un partimeine commun dontla valent doit étre reconque de tous.Chacun a le dauir de l´économiser etd´en user avec soin.11La gestion des ressources en eau devrait s´inscrire dans le cadre dupassin natural plutét gue dans celuides frontiéres administratives etpolitiques.12L´eau n´a pas de frontiéres. C´est une ressource commune qui necessite uite

coopération internationale.

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est en réalité superficielle et ne correspond plusà la réalité des faits telle qu'elle s'est préciséeau cours des années et en particulier au coursde ces cinq dernières années.L'Assemblée Consultative s'occupe tout d'abordde l'examen et de l'étude de questions ayant uncaractère européen et elle définit dans les dif-férents domaines juridique, social, culturel, etc..,la politique de l'organisation en tenant comptede l'actualité et des travaux des autres organi-sations intergouvernementales européennes.Mais le rôle de l'Assemblée s'est largementdéveloppé. On peut estimer, à l'heure actuelle,qu'il revêt trois aspects :1. Tout d'abord, l'Assemblée joue son rôle

d'organe délibérant du Conseil de l'Europe,conformément à son Statut;

2. L'Assemblée est le lieu de discussion, surle plan parlementaire, des activités d'autresorganisations européennes qui n'ont pasd'organes parlementaires, telles que l'O.C.D.E., l'ESPRO, l'ELDO, l'ECAC, le CERN,etc..., ainsi que des activités européennesdes organismes à caractère mondial, tels quel'Unesco, la FAO, l'OMS, l'OIT, etc...;

3. L'Assemblée essaye de définir la position etles responsabilités des pays de l'Europeoccidentale vis-à-vis du reste du monde. Cerôle s'exerce dans deux directions différen-tes :- tout d'abord vis-à-vis des pays européens

non membres : Europe de l'Est, Espagne,Portugal, Yougoslavie, Finlande;

- ensuite vis-à-vis des autres parties dumonde : Etats-Unis, Canada, Amériquelatine, Afrique, Asie et Australie.

a) L'Assemblée Consultative, organe délibérantdu Conseil de l'Europe

On a remarqué à maintes reprises que le Statutdu Conseil de l'Europe donne une définitionassez vague et extrêmement large de la compé-tence de l'organisation en général et de l'As-semblée en particulier. Ceci est en fait en mêmetemps sa faiblesse et sa force : sa faiblesseparce que souvent les gouvernements négligentd'utiliser l'organisation car ils n'y sont pas tenuspar des normes statutaires; sa force parce quel'organisation, chaque fois que l'actualité poli-tique, économique ou sociale met en vedette unproblème particulier, peut s'en saisir, ne trouvantaucun obstacle dans les normes statutaires. La

seule limite que le Statut impose est précisée àl'article 1er : d) « Les questions relatives à ladéfense nationale ne sont pas de la compétencedu Conseil de l'Europe ». Mais même cet ob-stacle a été en grande partie tourné, car l'As-semblée a estimé qu'elle était compétente pourdiscuter des aspects politiques des questionsde défense et que seul l'examen des aspectsplus techniques devait être laissé à d'autresorganisations, telles que l'OTAN ou l'Union del'Europe Occidentale. C'est ainsi, par exempleque c'est à Strasbourg que Churchill a présentésa fameuse proposition de créer une arméeeuropéenne et que celle-ci a pu faire l'objet delongues et passionnantes discussions.

L'Assemblée Consultative, pour faire face auxdevoirs qui lui sont imposés par le Statut en tantqu'organe parlementaire du Conseil de l'Europe,agit dans deux directions différentes, sur le planpolitique et sur le plan technique. Cette doubleaction découle de la double nature du Conseilde l'Europe qui, d'un côté, estime être l'expres-sion de l'opinion publique européenne et doncde ses vues politiques, et qui, d'autre part, seconsidère comme l'organisation qui, comptetenu de l'actualité, détermine certaines prioritésdans les domaines plus techniques comme ledroit, la santé, l'éducation, etc...

L'activité de l'Assemblée, dans le domaine po-litique, est extrêmement vaste. Ceci s'expliquecar elle est formée d'hommes politiques qui ontl'habitude d'examiner et de discuter des pro-blèmes de politique générale qui se posent àl'Europe. C'est ainsi que, pour la première fois,en 1953 l'Assemblée a décidé de tenir un débatsur « la politique du Conseil de l'Europe à lalumière des récents développements de la situ-ation internationale ». Des débats de ce genreont maintenant lieu régulièrement à chaquepartie de session de l'Assemblée. Ils aboutissentà des prises de position qui font en générall'objet de résolutions, plus rarement de recom-mandations, adressées au Comité des Ministres.Les débats de politique générale sont parti-culièrement intéressants, car ils permettentd'avoir une vue d'ensemble des différentes ten-dances qui se manifestent au sein des groupespolitiques ou des délégations nationales. Siun observateur attentif voulait se rendre comptedes réactions de l'opinion publique à un pro-blème politique déterminé, il ne pourrait trouver

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de meilleure occasion de le faire qu'en suivantle débat de politique générale sur ce sujet.D'ailleurs, les débats sont souvent plus intéres-sants et significatifs que le texte qui est adopté.En effet, l'Assemblée, dans le but d'éviter desaffrontements qui mettraient en lumière desdivergences politiques importantes, finit par semettre d'accord sur un texte ayant un caractèresuffisamment général pour qu'il puisse recueil-lir l'assentiment unanime. Ceci enlève parfoisde la valeur au texte adopté, mais permet dedégager plutôt ce qui unit les Européens quede souligner ce qui les divise.On a l'habitude de diviser les activités de l'As-semblée entre activités politiques et activitésdans le domaine technique. C'est une répartitionde commodités, car en réalité, même dans desdomaines tels que l'économie, la culture, lasanté, le droit, l'Assemblée a tendance à déga-ger les aspects politiques du problème plutôtque d'en examiner en détail les aspects tech-niques. Cette dernière tâche est surtout con-fiée aux experts gouvernementaux du Comitédes Ministres qui examinent en dernier ressortles propositions de l'Assemblée et qui étudientdans quelle mesure les gouvernements peuventy donner suite. Cependant, la complexité gran-dissante des problèmes qui se posent au mondemoderne font que l'Assemblée ne se contenteplus d'examiner un problème déterminé, parexemple de nature juridique, uniquement d'unefaçon générale. C'est ainsi que les différentescommissions économique, sociale, juridique,culturelle, etc... de l'Assemblée sont par la forcedes choses amenées à examiner plus en pro-fondeur qu'elles ne le faisaient auparavant lessujets qui sont inscrits à leur ordre du jour.C'est la raison pour laquelle les commissionsfont de plus en plus souvent appel à des expertsindépendants qui sont chargés de fournir unavis technique et en même temps de recueillirdes informations aussi complètes que possiblesur les sujets en question. Le travail de cescommissions aboutit en général à une recom-mandation au Comité des Ministres lui deman-dant d'entreprendre une action au niveau desgouvernements.

Jusqu'à présent, les domaines techniques danslesquels le Conseil de l'Europe a été le plusactif sont les domaines juridique, social, culturelet de l'enseignement. De multiples conventionset accords ont vu le jour au Conseil de l'Europe

sur l'initiative de l'Assemblée, donnant lieu à unepremière ébauche de législation européenne.De ces réalisations, il sera fait mention plus endétail dans le chapitre IV: « Réalisations etactivités de l'Assemblée dans les différentssecteurs ».Comme on le voit, l'un des rôles de l'Assembléeconsiste à lancer des initiatives qui sont en-suite réalisées par le Comité des Ministres etqui, bien que souvent peu spectaculaires, con-tribuent à créer les conditions pour l'unificationde l'Europe.Dans ce domaine, l'Assemblée dépend entiè-rement de la bonne volonté des gouvernements,car c'est uniquement au Comité des Ministresdu Conseil de l'Europe que revient la décisionquant à la suite à donner aux propositions del'Assemblée. Bien entendu, les parlementairessont parfaitement conscients de cette dépen-dance. Pour affirmer cependant sa volonté po-litique, l'Assemblée a élaboré un moyen qui luipermet d'exercer une pression indirecte sur leComité des Ministres, étant donné qu'aucunepression directe sur cet organe n'était prévuedans le Statut. Elle a créé en son sein uneCommission chargée des relations avec lesparlements nationaux et le public dont la tâcheest de sélectionner un certain nombre de textesadoptés considérés comme particulièrement im-portants et d'intervenir dans les différents parle-ments nationaux, afin que les Gouvernementsmembres prennent une position favorable quantà leur mise en œuvre au sein du Conseil del'Europe. Ainsi, par le truchement des parle-ments nationaux, un certain équilibre s'établitentre les deux organes du Conseil de l'Europe,car si l'Assemblée Consultative ne peut ni cen-surer ni renverser le Comité des Ministres, lesparlements nationaux par contre ont la possibili-té de mener une action auprès de leurs gouver-nements respectifs, l'existence de ces derniersdépendant des décisions prises par les assem-blées nationales.Une nouvelle tâche a été tout récemment confiéeà l'Assemblée Consultative dans le domainetechnique depuis que le Comité des Ministresdu Conseil de l'Europe a décidé de mettre surpied un programme de travail intergouverne-mental des activités du Conseil de l'Europe.En effet, l'Assemblée est appelée à donner sonavis aussi bien sur les concepts qui inspirentce programme de travail que sur la liste des

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projets qui le composent. D'ailleurs, une partieimportante des activités inscrites dans ce pro-gramme de travail intergouvernemental trouveson origine, comme on l'a déjà dit, dans desrecommandations de l'Assemblée. L'établisse-ment de ce programme aura sans aucun doute,à longue échéance, une certaine influence surles activités d'ordre technique de l'AssembléeConsultative. En effet, ce programme fournitune vue d'ensemble de toutes les activités del'organisation, permettant ainsi à l'Assembléeet en particulier à ses commissions, de se con-centrer sur les lacunes qu'il présente, afin de lescombler. On peut d'ores et déjà supposer qu'àl'avenir les critères d'ordre général qui guide-ront le choix des priorités seront dictés d'un côtépar l'actualité politique qui fait ressortir à unmoment donné l'acuité de certains problèmes,et d'autre part par l'examen attentif des activitésdéjà entreprises. En définitive, le rôle de l'As-semblée dans les domaines techniques, tout enétant peu spectaculaire, est en fin de comptetrès constructif.

b) L'Assemblée Consultative, lieu de discussiondes activités d'autres organisations

Ce qui distingue le Conseil de l'Europe de latrès grande majorité des autres organisationsintergouvernementales, c'est l'existence, enson sein, d'un organe parlementaire.La création de cette première assemblée eu-ropéenne a été une expérience unique, qui adonné lieu à des résultats intéressants. Lameilleure preuve en est que, depuis lors, l'As-semblée Consultative a été copiée à maintesreprises. La CECA d'abord, puis les Commu-nautés des Six, l'Union de l'Europe Occidentale,le Conseil Nordique, etc... ont une assembléeparlementaire. Cependant, à part les trois or-ganisations mentionnées, aucune des autresorganisations intergouvernementales ne pos-sède un organe parlementaire comparable àl'Assemblée Consultative. C'est la raison pourlaquelle, de plus en plus souvent, toute unesérie d'organisations intergouvernementales ontpris l'habitude de présenter à l'Assemblée Con-sultative des rapports d'activité qui sont réguliè-rement examinés par ses commissions et dé-battus ensuite en séance plénière. Si ces orga-nisations ont suivi cette pratique, c'est qu'ellesont éprouvé le besoin de faire examiner un cer-tain nombre de projets par un organe politique

qui représente les diverses tendances de l'opi-nion publique. Dans le monde actuel, l'optique de« l'homme de la rue » diffère parfois sensible-ment de celle des technocrates. Ces derniers,confinés dans les limites de leur cadre et tra-vaillant uniquement sur des données techniques,perdent souvent le contact avec la réalité hu-maine et politique. Ceci est un des grands pro-blèmes qui se fait sentir dans l'organisation dela vie moderne.

C'est la raison pour laquelle, au sein de nom-breuses organisations, le besoin s'est fait sentirde soumettre un rapport d'activité à un grouped'hommes politiques dont la caractéristique prin-cipale est d'être en contact direct avec les ré-alités de la vie quotidienne. Dans cette tâche,il est évident que l'Assemblée Consultativen'agit pas en tant qu'organe parlementaire duConseil de l'Europe, mais bien plus comme unesorte de plaque tournante vers laquelle con-vergent les activités complexes de toutes lesorganisations intergouvernementales qui œu-vrent sur le plan européen. C'est bien dans cetesprit que ces organisations présentent à l'As-semblée des rapports d'activité car, autrement,on verrait mal pourquoi ces organisations sou-mettraient régulièrement un rapport au Conseilde l'Europe alors que cette organisation ne pré-sente de rapport d'activité à aucune autre or-ganisation intergouvernementale. Deux ex-emples suffiront à éclairer cette affirmation,mais on pourrait en citer bien d'autres.

Premièrement, les Etats européens cherchent àl'heure actuelle des modes de coopérationéconomique très divers - à Six, à Sept, dans lecadre de l'O.C.D.E., dans les rapports bi-laté-raux avec les pays de l'Europe de l'Est. Dansce contexte, la contribution du Conseil del'Europe sur le plan intergouvememental quitrouve son reflet dans le chapitre économiquedu programme de travail, est quasi nulle. Parcontre, le rôle de l'Assemblée, appelée à seprononcer sur l'activité de toutes les organisa-tions entrant en ligne de compte, est unique.Deuxièmement, dans le domaine de la politiquescientifique, la situation quoique différente,présente des analogies avec la précédente. LesEtats européens n'ont pas encore décidé de lafaçon dont ils voudront organiser la coopérationdans ce domaine. L'Assemblée, par contre, quipar le truchement de sa Commission de la

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science et de la technologie examine les rap-ports d'activité des diverses organisations in-tergouvernementales, joue un rôle importantdans la définition d'une politique scientifiqueeuropéenne préalable à toute coopération.Dans son rôle de porte-parole de l'opinion pu-blique européenne et de plaque tournante oùles activités des différentes organisations àcaractère européen sont examinées sur le planpolitique, l'Assemblée acquiert une nouvelledimension. Il y a lieu cependant de distinguerentre deux sortes d'organisations qui présententdes rapports à l'Assemblée Consultative. Toutd'abord des organisations européennes et,d'autre part, des organisations à caractère mon-dial qui présentent des rapports uniquement surleurs activités européennes. Quoi qu'il en soit,pratiquement toutes les organisations inter-gouvernementales qui s'occupent des affaireseuropéennes présentent des rapports d'activitéà l'Assemblée.Par ailleurs, des organisations non gouverne-mentales entretiennent des rapports avec l'As-semblée Consultative, conformément à uneréglementation qui détermine l'octroi du StatutConsultatif auprès du Conseil de l'Europe.Plusieurs organisations non gouvernementalesentretiennent des rapports réguliers avec le Con-seil de l'Europe en général et l'Assemblée enparticulier et jouent souvent un rôle importantau sein de ses commissions. Certaines d'entreelles sont souvent invitées à assister en qualitéd'observateurs aux réunions de ces commis-sions lorsqu'une question entrant dans leursphère d'activité est inscrite à l'ordre du jourde celle-ci.L'Assemblée Consultative entretient des con-tacts réguliers avec le Parlement Européen.Chaque année une réunion jointe des membresdes deux Assemblées a lieu à Strasbourg, engénéral en automne. Au cours de ces réunions,les membres des deux Assemblées examinentun rapport d'activité des Communautés qui estsoumis à l'Assemblée Consultative. Mais, enmême temps, les deux Assemblées centrentleur débat sur un thème d'actualité choisi d'uncommun accord entre les Bureaux des deuxAssemblées. Ainsi, une discussion s'engagepermettant un échange de vues fructueux surdes problèmes qui dominent l'actualité politiqueà un moment donné. Certes, ces discussionsn'aboutissent pas à des résultats concrets et

aucun texte n'est voté en conclusion; cepen-dant les parlementaires ont toujours essayéd'éviter de donner à ces réunions un caractèreacadémique en essayant de rester dans le con-cret.Les liens qui unissent l'Assemblée Consultativedu Conseil de l'Europe avec l'Assemblée del'Union de l'Europe Occidentale (U.E.O.) sontd'une nature différente; on pourrait dire qu'ilssont de nature personnelle. En effet, le Statut del'U.E.O. prévoit que l'Assemblée de cette or-ganisation est composée des représentants dessept pays membres à l'Assemblée Consultativedu Conseil de l'Europe. L'Assemblée de l'U.E.O.est donc composée des mêmes membres quel'Assemblée Consultative, mais sa compositionest restreinte aux délégations de sept au lieude dix-huit pays. Par ces liens personnels,l'Assemblée du Conseil de l'Europe est parfaite-ment au courant des travaux de l'Assemblée del'U.E.O.Il convient ici également de mentionner que,depuis plusieurs années, l'Association Européen-ne de Libre-Echange (A.E.L.E.), en suivant enpartie l'exemple de l'U.E.O., organise à Stras-bourg des réunions officieuses des parlemen-taires de l'Assemblée Consultative qui appar-tiennent aux pays membres de l'A.E.L.E., desréunions, qui ont un caractère privé permettentde discuter de problèmes internes de l'A.E.L.E.sur le plan parlementaire.Par contre, l'Assemblée Consultative du Con-seil de l'Europe n'a pas de lien, qu'il soit in-stitutionnel ou personnel avec l'Assemblée del'Atlantique Nord, car, jusqu' présent, on a es-timé que les questions traitées par cette As-semblée, surtout de nature militaire, n'entrentpas dans la compétence de l'Assemblée Con-sultative.

c) Rôle de l'Assemblée vis-à-vis des pays nonmembres

( 1 ) Vis-à-vis des pays Européens non membres

La participation des pays européens au Conseilde l'Europe est limitée par l'article 3 du Statutqui précise « tout Membre du Conseil del'Europe reconnaît le principe de la prééminencedu droit et le principe en vertu duquel toutepersonne placée sous sa juridiction doit jouir desdroits de l'homme et des libertés fondamen-tales ». Ces droits de l'homme et libertés fon-

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damentales sont d'ailleurs définis dans la Con-vention européenne des droits de l'homme,signée à Rome le 4 nov. 1950.

De ce fait, plusieurs pays européens, et en par-ticulier les pays de l'Europe de l'Est dont lesconceptions sur le plan des droits de l'homme etlibertés fondamentales diffèrent considérable-ment de celles des pays de l'Europe occiden-tale, ne sont pas, à l'heure actuelle, membre denotre organisation. L'Espagne et le Portugal,pour les mêmes raisons, ne sont pas membresdu Conseil de l'Europe. Quant à la Finlande,pays pour lequel l'article 3 du Statut ne repré-sente pas un obstacle à son appartenance auConseil de l'Europe, elle n'a pas cru jusqu'àprésent devoir adhérer à l'Organisation.Ceci dit, au cours des dernières années, etnotamment lorsque la détente avec les pays del'Europe de l'Est a été entamée, l'Assemblée a,à maintes reprises, exprimé son désir de voirun rapprochement s'ébaucher entre notre or-ganisation et les pays de l'Europe orientale. Dececi, il sera plus longuement parlé dans le cha-pitre IV, « Réalisations et activités de l'Asem-blée dans le secteur politique ».

(Il) Vis-à-vis des pays extra Européens.

Dans les premières années de son existence,l'Assemblée a été le théâtre de débats histo-rique axés sur la forme que devait revêtir l'unitéeuropéenne. Nombre d'éminents hommes d'Etateuropéens ont pris part à ces débats, qui avaienttoutefois un caractère essentiellement introverti.L'Assemblée avait tendance à se cantonner dansla discussion des problèmes intraeuropéens.Depuis quelque temps, la situation a évolué : deplus en plus, l'Assemblée s'est tournée versl'extérieur. Non point qu'elle ait renonce à savocation européenne, mais, désormais, cettevocation ne peut plus être définie que par rap-port au reste du monde.Outre le souci constant qu'elle a d'améliorerles relations avec l'Europe de l'Est, l'Assembléeregarde dans deux directions principales :premièrement, vers les autres pays industrialisésdu monde occidental - et notamment les Etats-Unis - et, deuxièmement, vers les pays en voiede développement.On comprendra aisément qu'en ce qui concerneles Etats-Unis, l'Assemblée se soit attachée,dans un premier stade, à établir des liens plus

étroits avec les parlementaires américains. Don-nant suite à une proposition du Comte Sforza,le Comité des Ministres et l'Assemblée prirentl'initiative d'organiser à Strasbourg une réunionentre une délégation du Congrès des Etats-Uniset une délégation composée de membres del'Assemblée Consultative. Cette réunion, diteConférence de Strasbourg, eut lieu du 19 au 23novembre 1951; son but était de discuter de lapolitique atlantique. Bien que cette Conférenceofficielle ait été un succès, elle n'a pas été suivied'autres réunions analogues; l'Assemblée n'ena pas moins senti la nécessité de garder descontacts avec les parlementaires américains.C'est pourquoi, après que différentes possibilitéseurent été examinées, un échange de vuesofficieux entre une délégation parlementaire desEtats-Unis et les membres de l'Assemblée Con-sultative eut lieu pour la première fois en mai1965. Un échange de vues similaire a eu lieu,depuis lors, à chaque session de printemps del'Assemblée. Cette procédure a évolué; en 1965et 1966, aucun thème précis n'ayant été fixépour cette discussion, celle-ci porta sur la poli-tique atlantique en général, mais en 1967 et1968, deux thèmes furent choisis préalablementd'un commun accord et des rapports établispour servir de base aux discussions. En 1967,les thèmes étaient « Les méthodes et les ob-jectifs européens et nord-américains de l'aideaux pays en voie de développement, vingt ansaprès le Plan Marshall » et « L'interdépendancede l'Europe et de l'Amérique du Nord dans lesdomaines tant économique et financier quescientifique et technique »; en 1968, les thèmesétaient les suivants : « Disparités entre lesEtats-Unis d'Amérique et l'Europe dans lesdomaines de la science et de la technologie -voies et moyens pour y remédier » et « Nouvellesbases pour la coopération entre l'Europe et lesEtats-Unis d'Amérique ».

L'Assemblée prit également l'initiative d'in-viter une délégation parlementaire canadienneen vue de discuter de problèmes d'intérêt com-mun. Suite à cette initiative, M. Donald MacDo-nald, membre du Parlement et Secrétaire parle-mentaire auprès du Secrétaire d'Etat pour lesaffaires extérieures du Canada, prononça uneallocution devant l'Assemblée le 24 janvier 1967.Ce n'est là qu'un point de départ; l'Assemblée acertainement l'intention de renforcer les liensdéjà établis avec les parlementaires canadiens.

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L'Assemblée se préoccupe davantage de ce quise passe en Asie, en Afrique et en Amériquelatine et des responsabilités de l'Europe et del'Occident industrialisé envers les pays en voiede développement, où vivent les deux tiers de lapopulation mondiale.L'événement le plus marquant à cet égard a étél'allocution prononcée devant l'Assemblée, enmai 1966, par le Secrétaire Général des NationsUnies, U - Thant. Celui-ci a surtout mis l'accentsur le fait que le problème de l'inégalité écono-mique dans le monde constitue actuellement laprincipale menace pour la paix et la sécurité nonseulement des pays sous-développés, mais ausside l'Europe occidentale, retranchée dans son« provincialisme prospère ». A en juger par lenombre de fois que ce discours a été évoquédans les débats ultérieurs, il a exercé sur l'As-semblée une influence durable.M. Thant n'était pas la première personnaliténon occidentale à s'adresser à l'Assemblée.Des porte-parole de plusieurs pays en voie dedéveloppement sont venus y exposer leur pointde vue.C'est ainsi que le Ministre d'Etat aux AffairesEtrangères du Sénégal, M. Doudou Thiam, aprononcé un discours devant l'Assemblée enseptembre 1965. Il a comparé les techniquesd'intégration économique appliquées en Europeet en Afrique. Il a affirmé, en particulier, quel'unification de l'Afrique se trouverait grande-ment facilitée si la Grande-Bretagne et la Franceparvenaient à régler le contentieux qui les op-pose en Europe.

En janvier 1966, c'est le Ministre des AffairesEtrangères du Chili, M. Gabriel Valdès, quiprenait la parole dans l'hémicycle en qualité dereprésentant du mouvement démocratique ré-formateur d'Amérique latine.

En janvier 1967, l'Assemblée a entendu le Se-crétaire d'Etat au Plan et à l'Economie nationalede Tunisie, M. Ahmed ben Salah, et, en sep-tembre 1967, le Ministre israélien des AffairesEtrangères, M. Abba Eban, a évoqué les pers-pectives de développement et de coopérationéconomiques au Moyen-Orient.

U - Thant n'est pas le seul représentant des Na-tions Unies qui ait participé aux débats del'Assemblée Consultative. A la session de sep-tembre 1967, par exemple, l'Assemblée a enten-du le Secrétaire Général de la Conférence des

Nations Unies sur le Commerce et le Dévelop-pement, le Dr. Prebisch, analyser les chancesde succès de la deuxième conférence de laCNUCED qui devait se tenir à New-Delhi en1968.Au fil des années, l'intérêt de l'Assemblée s'estconcentré principalement sur trois grands pro-blèmes. D'abord et avant tout le problème dudéveloppement. Elle y consacre chaque, prin-temps un débat qui se fonde sur l'examen an-nuel des politiques d'aide au développementpréparé par le Comité d'Aide au développementde l'Organisation de Coopération et de Déve-loppement Economiques (O.C.D.E.).En second lieu, l'Assemblée a porté une atten-tion soutenue aux problèmes de commerce in-ternational.En troisième lieu, l'Assemblée s'est intéressée àrétablissement de rapports plus étroits avecl'Amérique latine. Elle a consacré, l'an dernier,deux débats aux progrès de l'intégration écono-mique de ce continent. Lors du dernier de cesdébats, qui a eu lieu en septembre, le SecrétaireGénéral de l'Organisation des Etats Américains,le Dr. Mora, a pris la parole. Des contacts directsavec des parlementaires d'Amérique latineseront établis au cours de la session de sep-tembre 1968 de l'Assemblée.Différents pays européens entretiennent tradi-tionnellement d'étroites relations avec certainspays d'Amérique latine. Ce qui est nouveau,c'est la tentative de nouer un dialogue entrecontinents, en l'occurrence entre l'Europe etl'Amérique latine dans leur ensemble.Comment cette action cadre-t-elle avec lesNations Unies ? La réponse tient en deux mots :fort bien. Les fondateurs des Nations Uniesn'avaient-ils pas conçu, pour assurer l'organi-sation de la paix mondiale, une structure àdeux étages où les Nations Unies seraientcomplétées par une série d'organisations ré-gionales ? Dans son discours devant l'Assem-blée, en mai 1966, M. Thant a expressémentdéclaré qu'il considérait le Conseil de l'Europecomme une organisation régionale au sens dela Charte des Nations Unies. Cette reconnais-sance par le Secrétaire Général des NationsUnies du rôle de l'Assemblée comme organeparlementaire d'une organisation européennerégionale implique pour elle le devoir d'établirdes rapports avec les autres organisations ré-gionales.

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Trait d'union entre l'Europe et les partenaires sociaux

LE COMITE ECONOMIQUE ET SOCIALDE LA COMMUNAUTE CONNAITUNE AUDIENCE CROISSANTE

Jean Fontanille, 71 ans, président-directeur général de Bailly et mem-bre du comité directeur du C.N.P.F.,appartient depuis sa création à l'unedes institutions les plus discrètesde la Communauté européenne': leComité Economique et Social. Ce-lui-ci compte 101 conseillers (24pour l'Allemagne, la France et l'Ita-lie; 12 pour la Belgique et les Pays-Bas; 5 pour le Luxembourg), répar-tis en trois groupes : 1° représen-tants du patronat; 2° syndicalistes;3 ° professions libérales, artisans,agriculteurs. Nous avons demandéà Jean Fontanille de faire le bilandes dix années d'activité du ComitéEconomique et Social.«'Nous sommes avant tout des hom-mes-relais, des traits d'union entrel'Europe et les partenaires sociaux.Plus de la moitié des conseillersjouent un rôle important dans lesdiverses organisations profession-nelles ou syndicales de leur paysrespectifs : au sein de ces institu-tions, ils sont les défenseurs de lacause européenne et contribuent àl'élargissement de débats qui ris-queraient autrement de se déroulerderrière le huis clos des frontières.Par contre, lorsque les conseillerssiègent à Bruxelles, ils attirent l'at-tention des organismes communau-taires sur les aspects nationaux desproblèmes dont ils ont à traiter.Cela ne veut pas dire pour autantque le Comité Economique et Social

soit une arène où s'affrontent leschauvinismes. Bien au contraire.Sans doute étudions-nous d'abordles dossiers sur le plan national': ence qui concerne la France, parexemple, les trois groupes se réu-nissent à Paris avant les séances

Il nous a paru intéressant de joindre àl'article précédent sur le rôle de l'Assem-blée consultative du Conseil de l'Europe,le court article suivant sur le Comitééconomique et social de la CommunautéEuropéenne, paru dans la revue « Com-munauté Européenne » (n° août-septem-bre 1968). Nous remercions le Serviced'information des Communautés Euro-péennes de nous en avoir donné l'auto-risation.

plénières du comité et appellent enconsultation des fonctionnaires dedivers ministères. Mais il ne s'agitlà que d'une information et non del'élaboration d'une stratégie com-mune car les conseillers sont désig-nés et siègent à titre personnel...Une fois à Bruxelles, ils se réunis-sent d'ailleurs le plus souvent paraffinités économiques et sociales,sans tenir compte de leurs diffé-rences nationales : patrons d'uncôté, syndicalistes de l'autre, profes-sions libérales, commerciales et agri-coles d'un troisième.De toutes façons, en séance pléniereou au sein des différents groupes de

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travail, les questions sont régléesdans un esprit essentiellement com-munautaire. Des réactions typique-ment nationales n'apparaissent guè-re que lorsque sont traités les pro-blèmes agricoles.L'expérience m'a également montréquo des opinions divergentes appa-raissent surtout entre le premier etle second groupe, c'est-à-dire entreles chefs d'entreprise et les syndi-calistes, tandis que le troisièmeintervient comme arbitre.

Des mandats personnelsNotre activité s'articule en séancesplénières, qui ont lieu pratiquementtous les mois et durent habituelle-ment deux jours, préparées par lesdélibérations des sections spéciali-sées de trente à quarante personnesqui jouent le rôle de commissionsparlementaires et sont elles-mêmessubidivisées en groupes de travail.De plus, des sous-comités ont étécréés pour traiter de questions quidébordent le champ des sectionsspécialisées': ainsi la conjonctureou l'évolution à moyen terme del'économie européenne...Le Comité Economique et Socialest généralement saisi d'un problè-me au cours de la période prépara-toire qui se situe entre l'initiativede la Commission et la décision duConseil de Ministres. Son bureaul'affecte alors à une section quiforme en son sein un groupe de

travail de quelques personnes avecun président et un rapporteur —généralement un spécialiste de laquestion et, de préférence, quel-qu'un d'une nationalité différentede celle du président. De ses délibé-rations résulteront un rapport et unprojet d'avis. En séance plénière,ils feront éventuellement l'objetd'amendements, puis seront soumisau vote sur appel nominal. Le nomde chacun, avec mention de sonvote, figure au bas de l'avis afin debien marquer le caractère person-nel des mandats détenus par lesconseillers; de plus, si une minoritéprésente un point de vue différent,il en est fait expressément mention.Tous ces travaux se déroulent enétroite collaboration avec la Com-mission.

L'amorced'une démocratie économique

Le Comité Economique et Social dela Communauté s'est taillé peu àpeu une place influente. A l'origine,il fut conçu comme un prolonge-ment, sur le plan européen, desComités économiques et sociauxexistant dans les différents pays.Mais les Allemands se montraientquelque peu réticents car ils ontgardé un mauvais souvenir de l'ac-tivité de cette institution à l'époquede Weimar, lorsqu'elle s'était mêléede questions politiques.

Aussi avons-nous procédé avec pru-dence, sans sortir de notre rôle.

Notre ambition n'est pas de devenirdes sénateurs, mais de jouer unrôle analogue à celui du Conseiléconomique néerlandais, constam-ment consulté par le gouvernementdes Pays-Bas dont il a l'oreille. Avrai dire, nous ne sommes pas loind'avoir atteint ce résultat. Très sou-vent, la Commission et le Conseilde Ministres modifient leurs projetsen fonction de nos délibérations.Ils nous soumettent des problèmespour lesquels le traité ne leur impo-se pas l'obligation de nous consulter.

Compte tenu de notre audiencecroissante, nous souhaitons sortirde l'état de minorité où nous noustrouvons encore. C'est ainsi quenous ne sommes pas maîtres denotre règlement, qui doit être ap-prouvé par le Conseil de Ministres.C'est lui également qui décide sinos avis seront ou non publiés.Fort heureusement, il y est le plussouvent favorable et les quelquesdeux cents avis que le Comité aémis depuis sa création ont contri-bué à créer une opinion publiquecommunautaire. Ils sont l'amorced'une démocratie économique àl'échelle de l'Europe et méritentd'être couronnés par une décisionqui, à nos yeux, aurait valeur desymbole': celle de transformer leComité en un Conseil.'»

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relationsentre les organisations intergouvernementaleset non-gouvernementales

relationsbetween intergovernmental organizations

and international non-governmental organizations

twenty eight pages of the Sep-tember 1968 issue of the maga-zine were devoted, after otherarticles in earlier issues, to theimportant question of the re-placement of the old arrange-ments concerning the consul-tative status of internationalnon-governmental organizations(Resolution 288 B (X) of 27 Fe-bruary 1950 of the U.N. Ecosoc),by the new text adopted by theEconomic and Social Councilof the United Nations on May23 1968 (Resolution 1296 (XLIV).The Union of International As-sociations sent the text of thelong editorial of the Septemberissue to the Foreign Ministriesof the States Member of theEconomic and Social Council.The Secretary General of theUAl indicated in the editorial hisanxiety at the attacks madeupon NGOs by delegates fromcertain Member States. He alsoexpressed concern with regardto a possible reversal of attitudeon the part of NGOs in the futurein their relations with the UnitedNations. He concluded with thehope that there would be animprovement in relations basedon confidence and mutual res-pect arising from a better under-standing of the effective role of

NGOs by Foreign Ministries ofthe States represented on theEconomic and Social Counciland its Committee responsiblefor NGO relations.The letter sent to Ministries ofForeign Affairs contained thefollowing passages :« We are sending you a copy ofan editorial note we have just pu-blished in the UAl's magazine con-cerning the review of the consulta-tive status of non-governmentalorganizations undertaken by theUnited Nations Economic and So-cial Council.In view of the full agendas of theCouncil and its Committees and ofthe many matters requiring theattention of your United NationsDelegation, we take the liberty ofdrawing to your attention the im-portance of the review at presentbeing carried out by the ECOSOCCommittee on Non-GovernmentalOrganizations and the seriousbearing this could have on the fu-ture support and contribution ofNGOs to the work of the UnitedNations.In our editorial note we have en-deavoured to express our anxietyin measured but clear terms.Would you, perhaps, consider itopportune to recommend your

Representatives on the Economicand Social Council to follow closelythe discussions dealing with theimplementation of Resolution 1296(XLIV) of 23 May 1968 ? Wewould be extremely grateful to youif any such recommendation couldbe given. »

Replies were received by theUAl from the following MemberStates: Belgium, France, Guate-mala, India, Mexico, Philippines,United Kingdom, United States,Venezuela.One was an acknowledgementof receipt of the letter, theothers added:

"The matter will be given sym-pathetic consideration";"our representatives approach thisreview with a full awareness of andhigh regard for the contribution ofnon governmental organizations tothe work of the United Nations";"notre gouvernement attache àcette question tout l'intérêt qu'ellemérite";"nous informons notre représenta-tion permanente auprès des NationsUnies à New York de l'inquiétuderessentie par l'UAl en ce qui con-cerne la façon dont les nouvellesdispositions seront utilisées et at-tirons son attention sur l'impor-tance des discussions relatives àl'application de la résolution 1296adoptée par le Conseil Economiqueet Social, lors de sa 44e session";

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Review of the Consultative Statusof Non-governmental Organizations

at United Nations

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"I can assure you that our repre-sentatives arc as closely concernedin the discussions on the imple-mentation of Resolution 1296(XLIV) as they were in the discus-sions that led up to its adoption".The UAI was also invited to sendthe two studies mentioned inthe editorial; the first on na-tional participation in interna-tional organizations publishedin the June 1968 issue; the se-cond on the governmental sup-

My Delegation listed with in-terest to the statements of yes-terday and to-day by the repre-sentative of Sweden in introdu-cing the report of the N.G.O.Committee (E/4485). We shouldlike to pay tribute to the excel-lent work which Mr. Forshellhas done, and the Committeeunder his direction.2. I was very glad to hear thedistinguished representative ofthe United States praise thework of the non-governmentalorganizations just now. My de-legation shares his feelings.3. The Conference of Non-Go-vernmental Organizations inconsultative status with theCouncil have suggested a defi-nition of a non-governmentalorganization and I cannot im-prove on it: "A non-governmen-tal organisation is a voluntarygrouping of private individualsor of associations that have acommon ideal and objective andhave organised themselves na-tionally and internationally fortheir promotion through ex-change of ideas and information,

port of international non-govern-mental organizations publishedin the July 1968 issue.The United Nations (E and S)Department of Foreign andCommonwealth Office of theBritisch Government sent us"the text of the statement madeby the United Kingdom repre-sentative in the Council whenthat Resolution was adopted"which we reproduce with theirkind permission.

and for common action". Vo-luntary organisations of thiskind have existed for a longtime in my country and someothers and in the last two cen-turies they have spready veryrapidly. The work of n.g.o.'srepresents a long and fruitfulhistory of experience in inter-national co-operation. It pre-dates the United Nations itselfby a long time. Organisationssuch as, for example, the Anti-Slavery Society, which has itsheadquarters in the UnitedKingdom have been workingsince 1823 in the field of slaveryand the slave trade for the sameaims as the United Nations itself.Non-governmental organisa-tions were closely associatedwith the League of Nations.They played an important partin the discussions at San Fran-cisco when the Charter of theUnited Nations was being pre-pared.

4. The activities of non-go-vernmental organizations are asvaried as those of the United

Nations itself. There are orga-nisations concerned with e-conomic, social, cultural, edu-cation, health, scientific, tech-nological and a whole host ofrelated matters; and, of course,there are the organisationsdealing with the very importantquestions of human rights. Theorganisations take the formamong others of groups of tradeunions, associations of co-ope-ratives, industrial and businessgroups, religious groups, youthmovements, veterans associa-tions, and social welfare bodies.They all have a common deno-minator: a will to promote theideals set out in the U.N. Char-ter and a desire to co-operatewith the Organisation.

5. The legislative basis for con-sutation between the Counciland non-governmental organi-sations is set out in Article 71of the Charter and the detailedarrangements for consultationwere laid down in the Coun-cil's resolution 288 B (x) of 27February, 1950. How has con-sultation worked in practice ?As we see it it has provided atwo-way channel of communi-cation of considerable benefitand use to the United Nations.Non-governmental organisa-tions have provided a good dealof specialised know-how andexpertise to the United Nationsat no cost to the Organisation.Many non-governmental organi-sations carry out projects, par-ticularly in the developing coun-tries, in such fields as healthand medical services, socialwelfare, educations, vocationaltraining, agriculture, the trainingof administrators and youthwork. More particularly, inrecent years, non-governmentalorganisations have offeredtheir services in support of

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ITEM 18 : Arrangements for consultation withN.G.O.'s

Statement by Mr. Alien in Plenary on 21 May, 1968

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large development projects,carried out by governments withthe help of the U.N.D.P. and inthis way supplement U.N.- as-sisted government program-mes. Non-governmental orga-nisations contribute in otherways to the work of the UnitedNations. Through replies toquestionnaires, as requested bythe Secretary-General whencarrying out resolutions adoptedby this Council and other organs,and through the submission ofstatements on items on theCouncil's agenda or its subsi-diary bodies, particularly thefunctional commissions, non-governmental organisationshave helped in the preparationof many studies and reports.They have provided informationon a whole range of problemsbased on their experience in thefield. On the other hand, non-governmental organisationshave been the main channelthrough which information onthe United Nations reaches thegeneral public. I am thinkinghere particularly of the valuablework done by the United Na-tions Associations in many dif-ferent countries. My delegationconsider it is very importanttherefore that we should not doanything which would set atrisk the continuing help thatnon-governmental organisationscan provide to the United Na-tions.

6. My delegation recognises,however, that in recent yearsthe operations of certain non-governmental organisationshave given cause for concern.That is why the United Kingdomhas co-operated in the reviewcalled for in the Council's re-solution 1225 (XLII), of the cri-teria governing the admission of

non-governmental organisationsto consultative status as well asthe arrangements for consul-tation with these organisations.I should now like to give mydelegation's comments on therevised criteria and arrange-ments which the N.G.O. Com-mitte (of which the United King-dom, is a member) has recom-mended to replace those set outin resolution 288 B (X). At theCommittee's meeting on 3 Mayit was agreed that the adoptionof the text did not commit De-legations in the Council or in-hibit them from re-opening anyaspect of the new arrange-ments.

7. I should like first of all tosay that we are somewhat con-cerned that non-governmentalorganisations have had so littletime to comment on the provi-sions in the draft resolutionwhich are of so much interestto them. The report of the N.G.O.Committee containing the draftresolution could not be issueduntil 6 May and it was only thenthat it came officially to the no-tice of the non-governmentalorganisations. They have there-fore had very little time to con-sider it and to let us have theirviews. My delegation was struckby the fact that at the meeting ofthe N.G.O. Committee held on17 May to hear non-governmen-tal organisations express theirviews with regard to this itemon our agenda, two organisa-tions were not able to makestatements, since they had nothad sufficient time to consulttheir members and were not ina position to comment. I shouldlike now to comment on thoseparagraphs in the draft resolu-tion about which my delegationbas misgivings.

Paragraph 4.The use of the word "shall" inthe second sentence seems tous to carry the risk that parti-cular non-governmental orga-nisations will be obliged to formjoint committees in order to beable to enjoy consultative status.My delegation shares the inter-pretation of this paragraphwhich the distinguished repre-sentative of the United Stateshas just stated.

Paragraph 8.As the United Kingdom dele-gation in the N.G.O. Committeeexplained, it is our view thatthe second sentence in thisparagraph should be deleted.This would be partly in the in-terest of clarity since the firstand third sentences of thisparagraph adequately cover theposition as regards contribu-tions to organisations from non-members. We are also concer-ned that the inclusion of thissentence would involve non-governmental organisations ina great deal of meaninglesspaper work in compiling infor-mation about voluntary con-tributions and unreasonableload on the Secretariat as re-gards the processing and sto-ring of such information. Manycontributions by members ofthe public to non-governmen-tal organisations are in smallamounts and are collected insuch a way that it would not befeasible to keep records, e.g.street corner collections.Four of the non-governmentalorganisations who gave theirviews to the N.G.O. Committeelast week made the point thatmany donors wish to remainanonymous and in some cases,insit on anonymity as a conditionfor contributing. It would putnon-governmental organisations

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Mr. Emile van Lennep, Treasurer General of theNetherlands Ministry of Finance, has been

the OECD Council to succeed Mr. ThorkilKristensen as Secretary General of the OECDas from 30th September, 1969. (Photo OECD).

in a very embarrassing positionif they were in effect to be askedto ignore such a condition. Wetherefore feel that it would besufficient if voluntary contri-butions were only to be de-clared at the specific requestof the N.G.O. Committee. Ourunderstanding is that, as theChairman of the Non-Govern-mental Organisations Com-mittee said yesterday, the pro-visions of the" existing text willbe applied with common senseand discretion. We note thatthe distinguished representativeof Japan has expressed thesame thought.

On Paragraph 9, we share theview of the U.S. delegation thatthe essentially non-governmen-tal character of organisationsgranted consultative statuswould be maintained.

Paragraph 17.This paragraph causes the mostdifficulty as far as my delegationis concerned. In the first place,as one delegation argued inthe N.G.O. Committee, organi-sations fighting violations ofhuman rights in a single stateor a restricted group of statesshould not, as at present provi-ded for in the first sentence ofthis paragraph, be debarredfrom consultative status. Se-condly, there are other viola-tions of human rights besidesapartheid and racial intolerancewhich are important and this isnot really recognised in the se-cond sentence of this paragraph.

Thirdly, while efforts were madein the N.G.O. Committee to re-move any possible contradic-tion between the first and se-cond sentences, we still feelthat an element of contradic-tion remains. It is difficult on theone hand to say that the interestof an organisation in the fieldof human rights should not berestricted to the situation in asingle state and, on the other,to say that special considera-tion shall be given to applice-tions for consultative statusfrom organisations combattingapartheid. In addition to thesegeneral objections, my dele-gation is particularly concernedat the implication in this para-graph, evident by the use ofthe word "other" in the lastsentence, that colonialism is bydefinition a gross violation ofhuman rights and fundamen-tal freedoms. My Govern-ment's policy of guiding ourfew remaining non-self-gover-ning territories towards fullself government - a policy whichis described in the U.N. contextas "colonialism" - cannot pos-sibly be regarded as a gross

violation of human rights andfundamental freedoms. My de-legation cannot support thisparagraph as it stands.

Paragraph 35 and 40 (b).My delegation would prefer thatthe periodic review of non-go-vernmental organisations ingeneral and special consultativestatus should take place at in-tervals of at least five years.We will not press our viewsagain on this point, but we doattach importance to the under-standing reached in the N.G.O.Committee and referred to bythe Chairman of the Committeein his statement this morningthat in conducting periodicreviews the Committee shouldnot attempt to deal with all thenon-governemental organisa-tions in a single batch, butshould consider one quarter ofthem each year. It would followthat in order for the informationsubmitted to the Committee tobe up-to-date reports would berequested from one quarter ofthe non-governmental organisa-tions each year instead offrom all of them in a singleyear.

ONUDI ET AFRASECM. Mohammed Rifaat, Secré-taire général de l'Organisationafro-asiatique de coopérationéconomique (AFRASEC), etmembre du Comité de l'UAI,a eu en novembre des entre-tiens au Siège de l'ONUDI àVienne en vue de compléter lamise au point d'un programmedétaillé d'action commune. Onprévoit, notamment, de créerdes groupes nationaux chargésde recueillir des informationssur les secteurs industriels àdévelopper et de désigner desagents locaux de liaison ou

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créer des centres qui rempli-raient le rôle de correspondantsdans le réseau d'informationindustrielle de l'ONUDI. Les dis-cussions ont également portésur les opérations hors siègede l'Organisation et sur la cré-ation et le rôle des comitésnationaux pour l'ONUDI.

(Bullelin d'information ONUDI)

UNESCOALPHABETISATION

Le Conseil consultatif interna-tional de liaison pour l'alpha-bétisation, dont le Conseil exé-cutif a approuvé la création àsa 72e session, a tenu, au coursde sa deuxième session, exa-miné entr'autres les activitésdes organisations non gouverne-mentales en faveur de l'alpha-bétisation.Les observateurs des ONG re-présentées à la réunion ontfourni au Comité des renseigne-ments sur leurs programmes etsur les possiblités futures decoopération avec l'Unesco. Par-mi les avantages et les ressour-ces qu'offrirait cette coopération,il ya la possibilité de fournir desmaîtres, des travailleurs béné-voles (notamment des étudiantset des jeunes) et des locauxpour le travail d'alphabétisation.Le nombre d'instructeurs quipourraient se proposer ainsiaurait une importance capitalelorsque le programme mondialpassera du stade expérimentalau stade de l'effort massif.Le Comité a reconnu que c'estsurtout aux ONG elles-mêmesqu'il appartient de coordonnerleurs travaux dans le domainede l'alphabétisation. Cette coor-dination est particulièrementimportante à l'échelon nationaloù l'on note un certain manquede liaison avec le programmeexpérimental. On a proposé

d'organiser, à la suite des tra-vaux du présent groupe de tra-vail des ONG, une table rondeà laquelle seraient représentéstant les ONG que les organis-mes d'assistance, afin d'exa-miner des questions comme lacoordination, les moyens decoopération avec les gouver-nements et la mobilisation desmaîtres et des travailleurs béné-voles pour l'alphabétisation.On a mis l'accent sur l'impor-tance de la situation et du rôledes ONG, qui sont placées entreles organismes gouvernemen-taux et intergouvernementauxd'une part et la masse de lapopulation d'autre part, et l'ona souligné combien sont pré-cieux leur souplesse d'action,leur enthousiasme et le faitqu'elles demeurent proches dustade des réalisations concrètes.On a toutefois estimé qu'il fau-drait leur apporter une aide,notamment dans les domainesde la formation des instructeursd'alphabétisation fonctionnelleet des techniques de conceptionet d'établissement des projets.

(Rapport final de la 2e session)

FORMATION SPECIALE

L'Organisation des Nations Uniespour l'Education, la Science etla Culture a annoncé un plan detravail destiné à encourager età aider les Etats membres dansl'organisation de programmespour la formation spéciale.La réalisation du plan de travailde l'UNESCO a déjà commencéet elle comporte les points sui-vants :• Une étude a été menée dansun certain nombre de pays mem-bres afin d'obtenir une idéegénérale des besoins nationauxconcernant la formation spécialedans les pays en voie de déve-loppement d'Afrique, des Etats

arabes, d'Asie et d'Amériquelatine.• Une enquête a été menée avecl'aide de 33 commissions na-tionales et de 9 organisationsnon gouvernementales afin d'é-tablir une liste des institutionset établissements des Etatsmembres offrant des possibili-tés pour des études et des re-cherches poussées dans cesecteur. Le Comité de la SIRHpour la Formation spéciale colla-bora à cette étude.• Une étude comparée sur lalégislation concernant la forma-tion spéciale a été commencée.Le questionnaire à employer estmaintenant soumis à l'examend'organisations internationalesnon gouvernementales compé-tentes, et l'étude sur les as-pects législatifs de la formationspéciale sera menée dans quel-que 25 pays spécialement sé-lectionnés.

(International Rehabilitation)

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Mr. Benson Lane TIMMONS IIIOECD Deputy Secretary General(Photo Leo Jourdan lor OECD)

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UNITED NATIONS ASSEMBLY IN THENETHERLANDS

From January 29 to February 1, 1969,the Model General Assembly of theUnited Nations was held at the HolidayInn Hotel, near Leyden, Netherlands.

Participating in this model sessionwere students from 26 different schoolsin Europe and the Middle East —American, international and local —coming from as far as Norway, Greeceand Lebanon. Others came from France,Germany, Denmark, Austria, Switzer-land, Italy and Great Britain. Sevenschools in the Netherlands participatedin this four-day seminar. The ideawas originated by Paul Sand, a facultymember of the American InternationalHigh School, The Hague. The ModelUnited Nations was sponsored by theInternational Political Association —

IPA — and The Hague InternationalSchool Council.The IPA is an organization which hasrecently been founded at the Inter-national High School in the Nether-lands, It was created to bring studentstogether and to help them to be moreactive in International Politics. Hencethe international seminar in the formof a model United Nations session wasaimed at making the participants moreaware of international affairs and thebasic problems in striving for worldpeace. The average age of the 282participants, of whom 80 were fromcountries other than the Netherlands,was 17 years.The students played their rôles asdelegates of the 114 members of theUnited Nations very seriously.

The General Conduct Rules — noalcoholic beverages, coat and tie,ladies suitably dressed — werestrictly observed. In the Chair wasJim Farrel; Philip Sohm was acting asSecretary-General. Distinguishedguest-speakers were Dr. J. Vixseboxse,Permanent Representative of theNetherlands with the Council ofEurope, and Mr. C.T. Moodie, Aus-tralian Ambassador in the Netherlands.Judges from the International Court ofJustice, and the American Ambassadorin The Hague showed their interest byattending some of the meetings.According to Miss Peggy Clemen,President of the International PoliticalAssociation, this first Model UnitedNations session in Europe was animmense success.

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Report by Dr J.C. RAMAERN.V. Philips, Eindhoven,

written for the bulletin "Information" of the Regional Conference on International Voluntary Service as an introduction to thetheme of its Strasbourg Seminar in November 1968.

COOPERATION BETWEEN PRIVATE ENTERPRISE,GOVERNMENTS, CO-OPERATIVES ANDNON-GOVERNMENTAL ORGANISATIONS

An introduction to the main theme of the thirdStrasbourg Seminar on International VoluntaryService.Man's persuit of certain ends can mostly only befulfilled via the creation of organisations. Ends varywidely: from earning an income to spending it oneducation or entertainment. Forms of organisationvary also, four groups of forms are mentioned above.The purpose of this article is to discuss the pos-sibilities op cooperation between the above mentionedfour types of organisations in fostering the socialand economic development of developing areas. Itwill stress the aspects of private enterprise and it willattempt to focus on rural problems.

Organisations' main elements.

Any organisation, whatever its form, involves thefollowing basic elements:— It has an end.— It requires leadership or management.— It involves people.— It involves finance - i.e. spending and receiving

money.—— It deals with assets, their creation or aquisition,

their maintenance, and often also passing on as-sets to other organisations or people.

— It deals with contacts with other organisations -contacts having to do with cooperation of someform, or conflict.

Whatever the form of an organisation, some peoplewill have to get the idea of setting it up in order toserve a certain purpose that they want to see served.Moreover, some people have to deal with each of theelements just mentioned. This goes for the family -that could be called the smallest civic group - as wellas for an international industrial concern.Social and economic development means: the pursuitof many ends new to the population of the areasembarking on the process of development. Many endscan be thought of: new methods in agriculture, new

education, new transportation, marketing of productsconsumed locally so far etc.Social and economic development therefore startswith a group of people that are aware of many endsnew to their area, and that are prepared and capableto do the work for the necessary organisations.In many a rural area finding such groups is very hard,because the mass of people is tied to a certain way oflife - i.e. to the pursuit of a certain limited set ofends that were known for generations. In such com-munities the pursuit of new ends is risky, both forreasons of social prestige, and because economicreserves are often too small to take the risks invol-ved in trying something new.Could cooperation between the four forms of or-ganisation mentioned in the title contribute to thesolution of the basic problem ? - i.e. making peopleaware of new ends, and finding and training the re-quired people ?In many cases such cooperation does exist already -very often on an informal basis. Some understandingof such cooperation can be acquired once it is clearwhat are the main reasons for differences in form,and secondly what condition has to be fulfilled inorder to make cooperation successful.

Different ends - different forms.The most important cause for differences in forms oforganisation is: difference in purpose. The purposeof the four forms of organisation mentioned in thetitle of this paper could be defined as follows:— Private industries have to earn money by produ-

cing goods and services for a market.— Government organisations mostly perform ser-

vices that that cannot le made to pay their ownway (like those of an industry) by being sold on amarket. Financing such activities therefore takesplace via taxes. In many cases governments haveother tasks also - such as for instance in centrallyplanned economies. In such cases political or

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other reasons explain the expansion of the fieldof activity.

— Cooperatives primarily have the purpose to servea group of members with certain goods and ser-vices.

— Non-governmental, organisations (NGOs) canhave a wide variety of ends; even including thatof earning money (as e.g. in the case of an "in-

vestment club"). NGOs mostly perform servicesto the community (setting up schools) etc.

What conditions have to be fulfilled in order to makecooperation between the four groups successful ?

The condition for cooperation: Unity of PurposeJust as unity in purpose of a number of people canlead to the creation of an organisation, unity in pur-pose can lead to cooperation between a number ofdifferent organisations.An example may clarify this point: A private enter-prise in need of trained people in an area where itwants to establish a factory, will mostly seek coope-ration with government entities or NGOs who aim atimproving education. Cooperation can lead to anorganisation in which different types of organisationsare represented, all having the same end. Howevercooperation need not necessarily have to lead to thecreation of an organisation.

A lack of organisation - a problem in developingareasIn many rural areas in developing countries the pro-blem is a lack of local government and of NGOs withsufficient human and financial resources to dealwith such matters. In such cases many industriesfound themselves forced to start their own trainingschemes. Once the area has advanced sufficiently,the training schemes are often brought under theauthority of the local government and / or local NGOs.It is the very fact that local governments and localNGOs (if any) have insufficient human and financialresources, which causes great problems for the de-velopment of infrastructure, industry, agriculture andtrade alike.Private firms that plan to establish in an underde-veloped area are often saddled with organisationaltasks and expenses that make it difficult to get " offthe ground". When the Philips compagny startedin the south of the Netherlands at the end of the 19th.century, that part of the country was in many waysunderdeveloped. As a consequence no other way wasleft open to the company but to take up a number oftasks normally not belonging to the realm of a pri-vate industry; education, housing, some infrastructure,

medical care, entertainment (the last facility to induceintellectual workers to move from the more developedWest of Holland to the highly provincial south).In short: if different organisations do exist in anarea, their mutual contacts will soon lead to findingout what ends they could pursue in a common effort.However, it is just the lack of such organisations inmany areas that makes the start of many activitiesvery hard. So before unity in purpose come two otherelements: interest to pursue certain new ends, andresources - both human and financial.

Outside efforts

The above makes clear why different organisationsfrom outside the relevant rural areas mostly cooperatein order to overcome the déficiences. In other wordsa combined effort of private enterprise and govern-mental, cooperative non-governmental organisationsmay induce social and economic development in acertain area. While an industry establishes a plant,non-governmental organisations and government seeto infrastructure, medical care, education and enter-tainment. Cooperatives at the same time attempt todo their share in rural development, for instance incooperation with such groups as "volunteer'', re-ligious and other voluntary organisations in buil-ding up agricultural extension services etc. All theseefforts should aim at making use of locally availabletalents, finances and organisations and increasingthose. Such combined efforts have taken place andare taking place in many parts of the world, often"promoted" by one man or a limited group of people,foreign or local.It will not be necessary to combine such a multitudeof efforts into one organisation. The countrary istrue. Organisations will have to be tailored to theends they serve, their mutual cooperation need not bebrought into one super-organisation. That wouldinevitably lead to cumbersome procedures and delay.Division of labour holds true here. Coordination ofactivities can take place by means of regular contacts,that are almost inevitable if activities are restrictedto a certain area. The relevant people will mostly seeeach other regularly, already due to the fact thatonly a limited group of people can afford the fewmodern types of entertainment available in suchareas.

Division of labour in creating a development climateSo a climate for development often has to be createdby taking certain facilities to an area that is to develop.As mentioned before, a division of labour between thefour groups of organisations can be thought of. The

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 235

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schematic representation of activities and organisa-tions below may show that a number of patterns ofdivision of labour can be thought of.

Facility

Type of organisationthat could take care ofthe activity

priv.ent.

govt. coop. NGOs

InfrastructureCivil service

Education and training + • •Health + • •Transportation + com-munication

• • +

Entertainment • + • •Finance (mobilisation offunds and spendingfunds)

• • • •

Distribution functions(goods and services)

• + • +

Agricultural production • + +Industrial production • • +• most relevant type of organisation+ of secondary importance

This simple scheme already shows that a largenumber of different divisions of labour can be thoughtof, not only depending upon the type of organisationmost suited, but of course also depending upon poli-tical philosophies that dictate certain preferences forcertain types of organisations.The division of labour over a number of organisationsdoes not mean that certain people should not play anactive role in a number of different organisations. Afactory manager often takes an active role in the civicgroup that set up a school. A number of persons em-ployed by the Philips company have set up a chainstore on a cooperative basis to improve the distribu-tion of goods needed for their households. It willoften be so - especially during the initial stages of de-velopment - that a relatively limited group of peopledevelops a large variety of initiatives and organisa-tions. Later, that group will grow, as developmentproduces more people that are interested and capableof taking such responsibilities.

*

236 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4

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News from Associations

A L' écoute des associations

La date de celebration du cinquantenaire de l'O.I.T. a étéofficielement fixée au 29 octobre. A cette occasion, le Direc-teur général du B.I.T., M. David A. Morse, prendra la paroledevant l'Assemblée générale de l'O.N.U., à New-York. Unecérémonie aura lieu simultanément à Genève.

Le Secrétaire général des Nations Unies a accepté dc prendrela parole au cours de la 53me session de la Conférence inter-nationale du Travail qui se tiendra à Genève, en ju in 1969.Une cérémonie solennelle télévisée aura lieu au Palais desNations, le 18 juin au matin. Trois orateurs prendront laparole : le Secrétaire général des Nations Unies, le Présidentde la Cour de justice internationale et le Président de laConfédération suisse.

(B.I.T.)

La Goodyear International Corporation vient d'annoncer lacréation à Orsay, près de Paris, d'un Centre de recherchestechniques européen ultra-moderne pour les produits chi-miques.Le Centre comporte un laboratoire de recherches et d'appli-cations rendu nécessaire par l'accroissement des activités dela division des produits chimiques de Goodyear en Europe.Il servira également de centre professionnel et de formationpour le personnel de vente.

Si nous mentionnons ce fait, ce n'est évidemment pas parceque ce Centre serait le premier du genre, créé par une desgrandes sociétés multinationales à but lucratif, ou parce qu'ilserait le dernier du genre. Au contraire, nous voulons parcette annonce, souligner que l'on verra dans les années àvenir s'établir un nombre croissant de ces centres de rec-cherches à caractère international et qu'il convient d'en tenircompte dans les études sur les politiques scientifiques et aussidans l'établissement des programmes de recherches desorganisations internationales non gouvernementales.

Le 20 décembre 1968, l' Assemblée générale des NationsUnies a adopté à l'unanimité la résolution suivante 2460(XXIII) :

RESSOURCES HUMAINES AU SERVICE DU DEVE-LOPPEMENT L'Assemblée générale.Rappelant la Résolution 1353 (XIV) du Conseil Economiqueet Social intitulée « Participation des jeunes à la coopérationinternationale » du 2 Août 1968, qui reconnait que l'enthou-siasme et l'énergie des jeunes de partout, dans leur soucide paix et de justice, peut largement contribuer à la réalisa-tion des idéaux et des objectifs des Nations Unies, en par-ticulier en ce qui concerne le développement économique etsocial et les droits dc l'homme.

Rappelant en outre lu Résolution I ( XI X) de la Commissionpour le Développement social int itulée « Développement etutilisation des ressources humaines » qui recommande, entreautres, que soit accordée la priorité aux projets qu i permet-tent de s'assurer la participation populaire aux travaux dedéveloppement et qui entraînent plus activement tous lesgroupes de la population;

Convaincue que les Nations Unies peuvent satisfaire jud i-cieusement aux besoins qu'éprouvent les individus, et enparticulier les jeunes-quels que soient leur pays, leur classe,leur race, leur religion, leur sexe, leur age, leur niveauéconomique ou leur rang social-, à consacrer une certainepériode de leur existence à la cause du développement, etqu'elles peuvent leur fournir les véritables moyens de con-vertir leur souci du prochain en une force effective au servicedu progrès économique et social à travers le monde;Prie le Conseil Economique et Social d'étudier la possibilitéde créer un corps international de volontaires pour le déve-loppement et d'inclure si possible dans son rapport annuel àl'Assemblée générale à l'occasion de sa 24ème session, lesconclusions appropriées et les recommandations découlantde cette étude.

La proposition a été présentée par le Représentant Perma-nent de l'Iran auprès des Nations Unies. Le projet de résolu-tion a été soutenu par la Grèce, l'Iran et le Pakistan.

(Traduction non-officielle du texte des Nations-Unies)

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 237

DECEMBER 1968 ASSOCIATION MANAGEMENT

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Au XIXe siècle. Jules Verne écrit « De la Terre à la lune ».Son illustrateur de l'édition, Hetzel. créc une cabine spacialequi ressemble à un bureau d'érudit.

Déjà un chien voyage dans le cosmos, mais avec son maître.Jules Verne y parle du lancement vers la Lune d 'un enginayant trois hommes à bord, depuis une base de départ qu'ilsitue à 160 kilomètres seulement de Cap Kennedy, près deTampa. Il en fixe le début un 1er décembre et son retour à lasurface de l'océan Pacifique le 29 décembre. « Apollo 8 » aété lancée le 33 décembre et a amerri le 27 décembre.La vitesse initiale de l'engin imaginé par Jules Verne étaitde 40.000 kilomètres-heure, alors que celle d' « Apollo 8 »au départ, a été de 38.720 kilomètres-heure.Parmi les trois occupants du projectile de Jules Verne figureun Français nommé Andan. Ce nom ressemble à celui deWilliam Anders !

L'engin imaginé par Jules Verne est un tube de fonte doubléd'aluminium de 3 m 65 de long et pesant 5.547 kilos. « Apol-lo 8 ». dont l'intérieur est en alliage d'aluminium, mesure3 m 65 de long et pèse 5.621 kilos.

Jules Verne avait imaginé enfin que ses astronautes tour-naient à 40 kilomètres de la Lune. Borman, Lovell etAnders ont tourné à 112 kilomètres de l'astre.

(Union Culturelle Française)

At the XVII OPEC Conference, Dr. Elrich Sanger, born on14 January 1927, in Gorontalo, Indonesia was appointedSecretary General of the Organization of the PetroleumExporting Countries for a period of one year, effectiveJanuary 1, 1969.

In 1968 the United Nations issued 1.738 tons of documentstotalling 526 million pages. Mr. Jiri Nosek. under secretary-general for conference services, gave this estimate — to thenearest ton — at a press conference at headquarters at NewYork. He emphasised that the UN was reducing its documen-tation to follow a resolution of the General Assembly in1966. So far it has only managed to hold the line. At thesame time, the enterprise offers promise : if Mr Nosek andhis department succeed, even the governments of the mostadvanced countries will want to know how they do it.

(Times)

La Convention internationale pour l'élimination de toutesles formes de discrimination raciale, adoptée par l'Assembléegénérale de l'ONU en 1965. est entré en vigueur au début dejanvier 1969 à la suite de sa ratification par la Pologne,le 27e Etat à y avoir accédé.

Les Etats parties à cette convention s'engagent à abolirtoutes les lois discriminatoires, à interdire tout acte de dis-crimination raciale, qu'il soit le fait d'un individu ou d'uneorganisation, et de prendre toutes mesures appropriéespour empêcher la diffusion d'idées basées sur la supérioritéou la haine raciales.

(INFORMATIONS UNESCO)

238 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4

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Mr. Louis Ruppert retired from the post of General Secre-tary of the International Electrotechnical Commission on31st January 1969, The Council of the International Electro-technical Commission has appointed Mr. Clifton J. Stanfordto succeed Mr. Ruppert.

Un traité international qui réglementerait, à l'échelon mon-dial, l'emploi des stimulants, des tranquillisants et deshallucinogènes, tels que le LSD, est étudié par la commis-sion des stupéfiants de l'ONU, qui a tenu récemment satroisième session à Genève. Contrairement aux stupéfiantsclassiques (opium, cocaïne, etc.), ces substances ne sont pasencore soumises à un contrôle international.

(INFORMATIONS UNESCO)

La « Division des Relations avec les organisations nongouvernementales » joue un rôle très important au sein de

la Direction Générale de l'Agr icu lture de Bruxelles puisquec'est elle qui est responsable du bon « passage » de l'infor-mation entre la Commission et les professions, et ceci dansles deux sens.

Son nouveau titulaire, M. Pierre PIGNOT, connait bien laprofession. Originaire de la Nièvre, il est Ingénieur Agricole(Grignon), il a débuté dans les organisations professionnellesagricoles avant de faire carrière à la Commission où il étaitresponsable jusqu'à ce jour des problèmes de formation.Sur son bureau un dossier important pour sa prise de fonc-tion : le Mémorandum Mansholt.

Ceux qui connaissent Pierre PIGNOT savent tout le prixqu'il attache à l'aspect humain des problèmes, en le nommantà ce poste la Commission a certainement pris cela en con-sidération.

(Union Agriculture Presse)

BOARD OF DIRECTORS OF ROTARY INTERNATIONAL — January, 1969At head Table : President Kiyoshi Togasaki, Tokyo, Japan (center); First Vice-President William C. Carter, Battersea, England (left); General Secretary George R.Means, Illinois. U.S.A. (right); (continuing in clockwise direction) Second Vice-President Edwin G. Bracher, Houston Heights, Texas, U.S.A.; Kenneth E. Wacker,Winter Park, Florida, U.S.A.; Kanejiro Matsumoto, Yahata, Japan, Benjamin R.Guss, St. John, New Brunswick, Canada; J. P. Duminy, Rondehosch, Cape Town,South Africa; W. Jack Davis, Hamilton, Bermuda; President Elect (for 1969-70)James F. Conway, Rockville, Centre, New York, U.S.A. ; Carlos Canseco Gonzales,Jr., Monterrey, Nuevo Leon, Mexico; Ove Arkil, Haderslev, Denmark; G. RobertAllison, Fergus Falls, Minnesota, U.S.A.; Michel O. Alexandre, Alençon, Orne,France; Third Vice-President Rex Webster. Lubbock, Texas, U.S.A.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS. 1969, No 4 239

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ADMINISTRATIVE TECHNIQUES

WORKSHOP MEETING OF INFORMATION OFFICERS

OF THE ASIAN PRODUCTIVITY ORGANIZATION

January 14 to 17, 1969 : ManilaOpening Statement by Secretary General of APO (extracts)Summary of Conclusions on APO Information Program

Opening Statement1. Fourteen months ago, representatives from APO membercountries met to discuss the APO Five-Year Plan. Now weare in the first month of this Five-Year Plan, and it is mostappropriate that this meeting — the first regional meeting ofthe Five-Year Plan period — is devoted to laying down anexpanded and effective information programme to. supportthe numerous projects planned for the coming years. It isalso the first instance since the inception of the APO forofficers of the various national productivity organizationsresponsible for information work to gather together anddiscuss information programmes from a regional approach.2. Since the success of the Five-Year Plan will dependvery heavily on a well-planned information programme, theresults of this meeting will be of great significance to theproductivity movement in Asia. You have therefore heavyresponsibilities on your shoulders to make this meetingsuccessful.3. The importance of information programmes is to someextent understood by all. Sometimes, however, there aredoubts as to exactly how important they can be. This is be-cause people think of information work in terms of publicity,be means of which the general public is informed of thepast, current and future activities of an organization throughmass communication media. In the case of the APO, suchinformation to the public helps to create productivity cons-ciousness. Apart from and beyond that, however, its roleremains a vague concept, even to many leaders of the eco-nomic development movement. I think it is your duty toconvince your peers, your associates and your leaders thatinformation work does not stop at and is not limited togeneral publicity. You should take action to be sure theyfully understand that APO conducts numerous regionaltraining programs, and that each of these programmes needstechnical resource materials in printed and audio-visualforms to make them most effective. You should make sureyour associates understand that national productivity organi-zations in each of the member countries are conductingtheir own programmes; and such programs need similarmaterials; and should be able to capitalize on the outstandingcourse outlines, leaders' guides, texts and manuals developedin other lands.4. These is a constant demand for material outlining newdevelopments, concepts, advanced skills and techniquesin advanced countries in management practices and in the

numerous technological fields which may be adopted oradapted by the Asian countries to improve their productivity.These materials must be made available to all of the APOmember countries. I think that a realization of the potentialand the promise in such modern resource materials wouldchange people's attitude toward information and resourcesin the non-personal media.5. Thus general publicity is only one aspect of the totalityof information work. The other aspect consists of generating,introducing and exchanging technical resource materials tomeet training, self-development and other needs. Suchneeds must be identified continuously so that the right kindof information is supplied to the right people.6. The results of such information work must be evaluatedregularly so as to formulate future plans based on carefully-appraised results.7. This, then, is what we are here for : — on the one hand,to assure an information programme to publize the activi-ties of the APO and thus to create productivity conscious-ness within the region; on the other hand, to identify theneeds of both regional and national training programmes;to devise means to support these needs; to exchange infor-mation and experience to assure optimum utilization withinthe region; and to do continuous evaluation work. Such ageneral and technical information programme, to be workedout by you, will be of tremendous importance to the econo-mic well-being of the peoples of Asia.8. Why am I so confident that an APO regional informationprogramme wil enhance the economic development in ourmember countries? This is because there are so "many tan-gible and foreseeable results to be achieved...

Role of APO1. The APO Secretariat should develop an expanded audio-

visual activity for the NPO's in 1969 and also provide ex-pert assistance to them.

2. Immediate steps should be taken by the APO Secretariatto organize a training project for the information per-sonnel of the NPO's on the methods of full utilization ofpromotional and technical literature.

3. The APO Secretariat should consider the installation ofa telex system to facilitate faster communication betweenAPO and NPO's.

4. The APO Secretariat should dispatch an information of-ficer to visit each member country every year to appraisethe Secretariat fully on the latest situation in eachmember country regarding information matters,

5. A further workshop of the officers in charge of informa-tion matters in various NPO's be organized by the APO

240 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4

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Secretariat sometime early next year, as a followup to themeeting held in Manila on especially the practical im-plementation of audio-visual programs of the JPC.6. The meeting recommended the publication of the pro-posed quarterly journal entitled "Asian Productivity inAction."

Role of NPO'S (National Productivity Organizations)1- In each NPO, an information division or section shouldbe established. Until such is established, a person in theNPO should be designated to facilitate and expedite theregular supply of information to APO.2. The NPO should consider appointing a counterpart of

the Information Officer of the APO Secretariat and per-mit him to carry out direct correspondence, regarding in-formation matters.

3. In connection with the proposed publication. "AsianProductivity in Action," it is recommended that theNPO's should supply at least 6 articles within the nexttwo months, so that adequate materials for the first threeissues of this journal can be built up.

4. For wider dissemination of knowledge at national levelthe NPO's should seek necessary resources to undertakethe translations of APO technical publications into therequired languages.

5. In order to ensure that both the NPO and APO publica-tions particularly those manuals for APY are distributedamong those who might be directly benefitted, it wasrecommended that the NPO's should take appropriatesteps for establishing effective ditributing channels ineach member country.

Policy matters1. Expansion of Information Activities — The need to ex-

pand the Information Division of the Secretariat as wellas the Manila Unit was strongly felt in order to strengthenthe Regional Information Program, in terms of additionalmanpower and facilities. Details of this expansion planwill be supplied later.

2. Pricing and Distributiona. It is recommended that publications of promotional

and general nature be distributed to the membercountries free of charge. Publications of a technicalnature, like traing manuals and other training ma-terials, could be priced and sold.

b. For certain publications in English of technical lite-rature of general interest to the region, the printingand distribution may be entrusted to commercial pu-plishing houses. The rights to publish these materialsin other languages should be reserved by the APOSecretariat. In both cases, a limited number of freecopies should be supplied to the NPO's of membercountries by the APO.

c. As a means to raise revenues, it is recommended thatthe Workshop Meeting in New Delhi may considerseriously the question of permitting advertisementsto be be included in some APO publications,

d. As an alternative to the above method of raisingrevenues to finance the expanded information pro-gram, it is recommended that an increase of mem-bership contribution from member countries be con-sidered.

Programs for APY1. The APO Secretariat should assist the NPO's in the

production of audio-visual aids, particularly films, in theform of monetary assistance, raw films and expert guid-ance when necessary.

2. NPO's member countries may consider participation inlocal industrial fairs.

3. NPO's should take further active steps at an early dateto promote the issuance of special APY stamps, sponsoressay and poster contests, and productivity awards.

4. The APO should expedite action in the production ofsample kits.

5. As the effective implementation of APY programs re-quires sufficient financial support, it was requested thatAPO should take up this matter with the membergovernments so that adequate financial resources could bemade available to NPO's.

The meeting further decided that a summary of the decisionsand recommendations reached during the course of the deli-berations of the meeting and incorporated in the daily recordof proceedings and views should also be placed, along withthe above, before the New Delhi meeting. This summary asapproved by the meeting is as follows :

General :1. The meeting agreed that the need for technical resourcematerial in the region should be identified continuously.Condition permitting, an officer from the APO may goaround the different NPOs to find out, purely from theoperational point of view, their needs and the types of mate-rials required by them.2. The results of such information work must be evaluatedregularly so as to formulate future plans based on carefullyappraised results. In this connection, it was considered neces-sary to introduce a feedback system on the utility of pu-blications.3. The establishment of an Information Exchange Networkwithin the region is urgently required for the collection anddissemination of both general and tehnical information. Inthis connection, a more effective twoway direct link betweenthe NPO's and the APO and its Manila Unit should beestablished to assure continuity in the flow and interchangeof information.4. What the APO and its Information Unit had prepared asInformation projects for implementation in the immediatefuture represent an ambitious program which they could nothope to accomplish without the NPO's positive cooperationand support.5. The need of avoiding duplication of efforts within theregion was particularly stressed.6. The publications of individual member country should bemade available at least in specimen copy to other NPO's andthe APO should arrange for inter-communication on thistopic.7. National training programmes and their course contentsorganized or planned by the NPO's should be assembled bythe APO and where possible, the publication of these in amore exhaustive way should be arranged.8. The need to expand the Information Division of the APOSecretariat as well as the Information Unit in Manila wasalso felt in order to strengthen the regional information pro-grams and answer the specific needs of the NPO's.

(Asian Productivity)

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 241

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CanadaNous avons reçu les comptesrendus français et anglais dupremier Colloque sur les Con-grès au Canada, tenu à Ottawales 12 et 13 août 1968.La centaine de pages reprodui-sant les rapports soumis à cecolloque et les résumés de dis-cussions sont très révélatricesà la fois d'un grand désir depromouvoir le Canada commesiège de congrès et d'un man-que de contacts avec les vraiesinstitutions qualifiées, du moinspour la plus grande partie desréunions internationales, à savoirles organisations internationa-les. Les participants du colloqueétaient d'ailleurs exclusivementdes directeurs ou conseillersdes Offices de tourisme, des bu-reaux de congrès des municipa-lités, des représentants d'hôtelsou de compagnies de transport,du Canada, plus trois observa-teurs d'une revue américaine etun directeur des comptes d'unefirme américaine de publicité.« Pour apprendre le latin àJohn, il faut connaître John ».Pour inviter les congrès inter-nationaux, il faut connaître lesorganisations internationales.

be made 3 years in advance in-stead of 2 and that the proxiesof delegates to meetings mustbe received 60 days in advance.

Le Palais des Congrès de Liègea 10 ans.« Un Palais des Congrès est,par définition, une entreprisevivante. Celui de Liège l'est toutparticulièrement. »Cette citation est de M. MauriceDestenay, Ministre d'Etat, Bourg-mestre de Liège. Elle est extraite

du discours qu'il prononça auxcérémonies qui entourèrent le10ème anniversaire du Palaisdes Congrès de la ville mosane.En effet, depuis que ce Palaisa été construit et inauguré, enpleine euphorie de l'Expo 58, iln'a jamais cessé, d'année enannée, d'augmenter son activitégénérale. Les derniers chiffresparlent d'eux-mêmes : 721 mani-festations en 1968 pour 639 en1967, soit 12,8 % d'augmenta-tion. Si l'on n'envisage que les

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 243

Three years in advanceinstead of 2The 29th Congress of the Inter-national Skal Club Associationdecided that the choice of thevenue of the next Congress will

LA SALLE DE L'EUROPE DU PALAIS DES CONGRES DE LIEGE

dédiées, lors du 10ème anniversaire, à deux grandes figures et à une grandeidée. La Salle de 200 places s'appelle à présent « Salle Charles Rogier » ; cellede 500 places, « Salle Reine Elisabeth - et la salle de 1.000 places porte désor-mais le nom de « Salle de l'Europe » pour montrer le souci constant qu'ont lesLiégeois d'être à l'avant-plan de ta construction européenne. (Europhoto)

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congrès, l'accroissement estplus élevé encore, il est de19,7 % (85 congrès contre 71en 1967).L'avenir de ce que les Liégeoisappellent leur « Grand Bateaudu bord de Meuse », s'annoncecomme un nouveau bond enavant car l'on sait depuis peuqu'une grande société améri-caine, séduite par le site lié-geois, a décidé de construireun hôtel ultra-moderne de 300chambres dans le magnifiqueparc qui entoure le Palais desCongrès.L'interprèteUniversitaire, interprète pro-fessionnelle hautement qualifié,ancienne secrétaire généralede l'Association Internationaledes Interpètes de Conférence(A.I.I.C.), membre de l'UAI, di-rectrice de la section « Inter-prétation » à l'Ecole d'Inter-prètes et de Traducteurs de laSorbonne, Mme Danica Seles-kovitch vient de publier un ou-vrage intitulé « L'Interprète dansles conférences internationales.Problème de language et decommunication », qui comporteun avant-propos de M. Gravieret une préface de C. Andronikof.Il ne s'agit pas d'un Manuel del'Interprète. L'auteur s'adresseau public lettré pour lui expliquerl'interprétation en analysant lemécanisme psychologique decette opération complexe.Les séminaires à l'hôtel.Le premier ensemble hôtelierfrançais destiné aux stages etséminaires ouvrira ses portesen septembre 1970, à Poigny-la-Forêt, sur un terrain de 10 hecta-res. Ce secteur encore inexploréen France est riche de promes-ses : les entreprises industriel-les ont de plus en plus recoursaux stages pour la formation etle recyclage de leur personnel,

et l'hôtellerie traditionnelle n'estpas préparée à les accueillir.Les 120 chambres, les 12 sallesde conférence, l'auditorium de200 places, les installations detraduction simultanée et les ser-vices (du court de tennis à lablanchisserie en passant par lapiscine couverte) coûteront autotal 10 Millions de Francs.Chiffre d'affaires attendu lapremière année : 4 à 5 Millionsde Francs. Objectif pour 1975 :15 Millions, et plusieurs ensem-bles de la taille de celui dePoigny.

(L'Express)

"A friend in Paris"Air. France propose désormaisaux touristes étrangers un nou-veau moyen de visiter la capitalefrançaise et ses environs dansun rayon d'une centaine dekilomètres.En collaboration avec la Société«Hôtesses Internationales», ellea organisé un service de guidesdestiné à des groupes de quatre

ou cinq personnes. Chaqueguide utilise sa propre voitureet emmène ses passagers oùils le désirent. L'opération, bap-tisée « A Friend in Paris » arencontré immédiatement unfranc succès.

(International Hotel Review)

Congress Promotionin the NetherlandsLast year in The Hague, Nether-lands, a new association in thefield of congressing, called« The Association for CongressPromotion in the Netherlands »was founded. Aims of the newassociation are : to study pro-blems in the field of congressorganizing ; to advise authori-ties and private persons on thesematters; to disseminate informa-tion amongst the members andto promote publicity.The new association has twocategories of members. Fullmembers can be institutions inthe Netherlands including go-vernmental institutions, private

244 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4

Palace of Congress located in Torremolinos, Costa del Sol (Spain)

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enterprises and other organi-zations specifically working inthe field of congress organiza-tion. Associate members canbe governmental institutions,private organizations, enterpri-ses and individuals who areinterested in this kind of na-tional and international co-ope-ration.The initiative for founding theassociation was taken by theMunicipal Convention Bureauxof Amsterdam, Breda, Enschede,The Hague, Groningen, 's-Her-togenbosch, Rotterdam andUtrecht. Also, the Tourist Asso-ciation of Arnhem, the Founda-tion Cultural Centre at Maas-tricht, the International CongressCentre RAI and the OrganizingBureau Amsterdam, both in theNetherlands capital, the Nether-lands Congress Building andthe Convention Bureau "Inter.Sciences" both in The Hagueand the Congress and Conven-tion Centre of the Royal Nether-lands Industries Fair at Utrecht.The foundation board consistsof nine members, Mr. P.E. vanKats, head of the commercialsection of the Netherlands Con-gress Centre at The Hague isPresident. Mr. J.F.D. van Joolen,head of the Congress Building"De Doelen" is acting as Vice-Président.The Secretariat of the new asso-ciation has been established atthe Congress Building in TheHague.Hors de l'Europe.Le XVIIIe Congrès de la Fédé-ration internationale de laiterieaura lieu du 12 au 16 octobre1970 à Sydney. C'est la pre-mière fois que cette manifes-tation est organisée hors del'Europe.Ce congrès, qui réunira quelque2.500 participants, se tiendra au

Centre d'expositions de la So-ciété agricole royale à 3 km dela cité.Le programme qui prévoit neufséances techniques d'une demi-journée est divisé en 6 groupes:Transformation des produitslaitiers, élevage laitier, régimeéconomique de l'industrie lai-tière, commercialisation du laitet des produits laitiers, caracté-ristiques et problèmes de l'éco-nomie laitière dans différentspays.En outre, une exposition inter-nationale de machines laitièreset d'équipement laitier auralieu au cours dudit congrès.

Action de l'AIHConformément aux décisionsprises par le Conseil d'Admini-stration à Salzbourg et à Naples,et du Congrès Général à SanFrancisco, l'Association Inter-nationale de l'Hôtellerie, qui ras-semble 55 Associations Natio-nales hôtelières représentantofficiellement 62 pays et plu-sieurs centaines de - milliersd'hôtels et aussi directement3.100 hôtels dans 104 pays,poursuit son action d'informa-tion de l'opinion publique surles conditions effectives desinvestissements extérieurs dansl'hôtellerie.

Conformément aux suggestionsprésentées par Monsieur Delage(Canada) au Congrès, le pointde vue de l'AIH a été présentédans diverses circonstancespar des personnalités mar-quantes de l'hôtellerie mondiale.

Ainsi Monsieur Marcel Bourseau,Président de l'Union Nationaledes Hôteliers de France, Pre-mier Vice-Président de l'Asso-ciation Internationale de l'Hôtel-lerie, a fin Octobre à Montréal,

présenté devant la presse cana-dienne la résolution adoptée àSan Francisco. Il a fait remar-quer le caractère monopolistedes prétentions des compagniesaériennes à créer des hôtelsspécialisés dans le service desvoyageurs aériens et le dangerd'investissements ne correspon-dant pas à un développementeffectif et concomittant de lademande. Or dans ce domaineil n'est pas possible d'obtenirdes précisions et il faut mêmecraindre que les déclarationsoptimistes sur le développe-ment du tourisme aérien soientmises en échec par l'évolutioneffective du coût de ces trans-ports. En effet, après avoir parléde réduction de 10 à 20 pourcent du prix des billets, lesrécentes déclarations des res-ponsables de IATA parlent dumaintien des prix actuels com-me d'un maximum possible, etil est même question d'une haus-se de 5 pour cent des tarifsmoyens.

Lors de la réunion de la Fédé-ration Universelle des Associa-tions d'Agences de Voyages àMonte-Carlo, début Novembre,ce point de vue a été égalementsoutenu par divers orateurs etMonsieur J. De McGuffie, SalesDirector, Grand MetropolitanHotels (Grande Bretagne) aprésenté, lors de l'Open Forum,un exposé fort documenté quia clairement montré que le pro-blème du développement de lacapacité hôtelière devait êtrelié à l'accroissement effectifdu nombre des touristes plutôtqu'au développement de la ca-pacité des appareils, car lenombre des touristes aériensdépendait de facteurs positifs,niveau de revenu et de prix detransport, plutôt que du nombrede sièges disponibles. Ce qui

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 245

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montre bien d'ailleurs les in-quiétudes exprimées par laréunion IATA de Munich, oùtoutes les statistiques ont faitétat de la baisse du coefficientd'occupation des appareils ac-tuels.Lors de la réunion de Strasbourgde la Fédération Nationale del'Industrie Hôtelière de France,les mêmes inquiétudes ont étéexprimées. La Fédération Fran-çaise a fait siennes les préoc-cupations de I'AIH. L'augmenta-tion de la capacité d'héberge-ment au delà du taux habituel,qui, il faut le rappeler, a étérégulièrement satisfait dans leMonde depuis vingt ans, dépendétroitement d'une évolution enbaisse des tarifs aériens. Il fau-drait donc pour pouvoir agirsainement, disposer d'élémentsprécis dans ce domaine. D'au-tant que l'expérience a montréque le trafic aérien rapide pour-rait avoir des effets négatifssur la fréquentation hôtelièreen permettant des voyages alleret retour dans la journée, oudes déplacements de duréeréduite.

. (Revue de l'Association Internationalede l'Hôtellerie)

Overbooked HotelsAn overbooking nightmare af-fecting both meeting rooms and

exhibit space is especially vividto Thomas J. Sullivan, secretaryand legal counsel for Associat-ed Retail Confectioners of NorthAmerica.Seven days before the openingof their 1967 Annual Conventionand Allied Trades Exhibit, Sulli-van learned the site hotel wouldbe unable to assign 156 con-firmed room reservations, norwould the exhibit area be avail-able at the specified time. Addi-tional bookings for 150 roomsalso were jeopardized."I thought the world had cometo an end", said Sullivan. "Icouldn't believe my ears becau-se our convention had beenbooked for two years. I feltthis would affect my 20-yearcareer as an association exe-cutive.

"I immediately set up an emer-gency long-distance conferencecall with all my officers and toldthe hotel representative to tellthem what he had just told meand accept responsibility forthe mistake.

"Then I got authority for myexhibits chairman to fly at onceto the convention city with meand make whatever substitutearrangements we could."Aided by a cooperative conven-tion bureau in the convention

city, Sullivan found anotherhotel that had both guest roomsand space for his exhibits, meet-ings and banquet functions. Thenew hotel accepted the samepackage price that had beennegotiated two years beforeby the overbooked hotel. Sodelegates were spared extracharges and all that such char-ges entail.Next Sullivan and his staff work-ed to all hours dispatching let-ters to registrants explainingwhy the conference site waschanged. The convention open-ed on schedule without losinga delegate or any exhibit mate-rials. Fifty-eight booth displayswere established in the sub-stitute exhibition area withoutdisturbing the location of a singleexhibitor."I thought it was a miracle tohave to switch sites at the lastminute and have things workout so successfully," concludedSullivan. This nightmarish ex-perience, however, had run up$ 1,288.51 in unwanted out-of-pocket expenses. Through sub-sequent legal action, Sullivanaccepted an out-of-court settle-ment for his out-of-pocket ex-penses, plus $500 for attorneyfees and court costs from theoffending hotel.

(Association Management)

246 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4

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5e Congrès international sur l'organisation des congrès

BULLETIN No 4

5th International congress on congress organization

Palacio de Las Naciones, Barcelona, 6-9 May 1970

Thème généralLes organisations internationales face à l'aspect budgé-taire et économique de leurs congrès.

Travaux des Congrès antérieursIl conviendra d'éviter de reprendre lors de échangesde vues des questions déjà discutées et mises aupoint lors des 4 congrès précédents, si ce n'est pouramener des éléments nouveaux ou examiner leursincidences budgétaires.Dès lors, il est demandé aux participants du 5e.Congrès de revoir en temps utile les comptes rendusdes Congrès de Düsseldorf (1959), Lausanne (1960),Rome (1962) et Copenhague (1966) et de tenir aussicompte des autres publications sur la Science desCongrès.

Comité d'organisationCe Comité est composé du Secrétaire Général del'Union des Associations Internationales, de l'Admi-nistrateur-Secrétaire Général de l'Association Inter-nationale des Palais des Congrès et du DirecteurGénéral du Palacio de las Naciones, de Barcelone.

Secrétariat du CongrèsLe Secrétariat Général du Congrès est assuré parl'Union des Associations Internationales et la cor-respondance doit être adressée :U.A.I. - 5e Congrès1, rue aux Laines, Bruxelles 1.Le Secrétariat Général de l'Exposition techniqueest assuré par le Palacio de Las Naciones, AvenidaMaria-Cristina, Barcelone 4.

ThèmeInternational organizations and the budgetary and eco-nomic aspects of their congresses.

Results of Previous CongressesIt will be important to avoid detailed discussionsof subjects covered in the four previous congresses,unless new information is available or they touchon budgetary questions.Participants at the 5th Congress are therefore request-ed to re-examine, before the meetings, the reportsof the Congresses at Düsseldorf (1959), Lausanne(1960), Rome (1962), and Copenhagen (1966), andto take into account the information contained inthe other publications listed in the Congress ScienceSeries.

Organizing CommitteeThis Committee is made up of the Secretary Generalof the Union of International Associations, theAdministrator-Secretary General of the InternationalAssociation of Congress Centres, and the Directorof the Palacio de las Naciones of Barcelona.

Congress SecretariatThe General Secretariat of the Congress is beingorganized by the Union of International Associationsand all correspondence should be addressed to :U.A.I. - 5th Congress,1, rue aux Laines, Brussels 1.The Secretariat General of the technical exhibitionis being organized by the Palacio de las Naciones,Avenida Maria-Cristina, Barcelona 4.

ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4 247

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Books,

reports

and proceedings received

INTER AMERICAN DEVELOPMENT BANK. Procee-dings. Ninth Meeting of the Board of Governors.Bogota, April 1968. the I.A.D.V., 1968, 22.5 X 15 cm.,217 p.

UNION INTERNATIONALE CHRETIENNE DESDIRIGEANTS D'ENTREPRISE. La fonction de l'entre-preneur et de l'entreprise dans le inonde d'aujourd'hui.Bruxelles, l'UNIAPAC, 1968. 27 X 21 cm., XIIIthWorld Congress, Special issue, novembre 1968, n° 23,68 p., photos.

UNION INTERNATIONALE CHRETIENNE DES DI-RIGEANTS D'ENTREPRISE. Congrès Mondial'68World Congress. Bruxelles, l'UNIAPAC, 1968, 27 X21 cm., n° 22 - octobre 1968, 52 p.. photos.

ASIAN PRODUCTIVITY ORGANIZATION. The parti-cipation in APO. Tokyo, APO, 1968, 21 X 13 cm.,94 p., illustr.

McELDOWNEY, James E. FRAM A. Report of the OsloAssembly. June 196S. London, The World Associationfor Christian Communication, 1968, 24.5 X 18.5 cm.,144 p., abbrev., photos.

BERTHET, Dr. Etienne. Dix années d'activités da Centreinternational de l'Enfance (1958-1967). Paris, CentreInternational de l'Enface, 1968, 27 X 21 cm., tiré àpart (Courrier - juillet / août 1968), 15 p.

VEILLARD-CYBULSKA, Henryka. La protection judi-ciaire de la jeunesse dans le inonde. Ses débuts.Bruxelles, l'Association Internationale des Magistratsde la Jeunesse. 1966. 23,5 X 15,5 cm., Etude historiquepubliée à l'occasion du VIIe. Congrès de l'Associationinternationale des magistrats de la jeunesse, Paris,1966, 160 p.. illustr.

COMITE PERMANENTE INTERAMERICANO DESEGURIDAD SOCIAL. Action de la ConferenciaInteramericana de Seguridad Social 1942-1967. Mexico,C.I.S.S., 1967, 22,5 X 17 cm., 103 p., illustr.

UNION INTERNATIONALI DES PRODUCTEURS ETDISTRIBUTEURS D'ENERGIE ELECTRIQUE / IN-TERNATIONAL UNION OF PRODUCERS ANDDISTRIBUTORS OF ELECTRICAL ENERGY. Année1966 Statistiques / Statistics Year 1966, Paris, l'Union.s.d., 29,5 X 21 cm., L'Economie Electrique, numérospécial, 67 p., tabl., graph.

Ouvrages ,

rapports

et comptes rendus reçus

CONSEIL DE LA COOPERATION CULTURELLECONSEIL DE L'EUROPE. Réforme et développementde l'enseignement supérieur en Europe. Rapports natio-naux 1962-1967. Strasbourg, le Conseil de l'Europe.1967, 26,5 X 20,5 cm., 276 p., tabl.Existe en anglais ; Reform and Expansion of HigherEducation in Europe.

COX, Robert W. Bilan et Perspectives. Genève, l'InstitutInternational d'études sociales, 1968, 21 X 13 cm., 74 p.

INTER-AMERICAN DEVELOPMENT BANK. EighthAnnual Report 1967, Washington, the Inter-AmericanDevelopment Bank. 1967, 28 X 21,5 cm, 157 p., tabl.,graph., illustr., maps.

MIRA ZORE-ARMANDA. The System of Currents in theAdriatic Sea, Rome, FAO - Conseil General des Pêchespour la Méditerranée / General Fisheries Council for theMediterranean, 1968, 28 X 22 cm., n° 34, 48 p., tabl.,graph., maps.

INTERNATIONAL MONETARY FUND, 19th AnnualReport on Exchange Restrictions. Washington, the In-ternational Monetary Fund, 1968. 27,5 X 21,5 cm.,viii + 493 p.,

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALI-MENTATION ET L'AGRICULTURE / FOOD ANDAGRICULTURE ORGANIZATION OF THE UNITEDNATIONS. Study of Hake (Merluccius Merluccius L.)Biology and Population Dynamics in the CentralAdriatic. Rome, le Conseil General des pèches pour laMéditerranée / General Fisheries Council for the Medi-terranean, 1968, 27,5 X 21,5 cm., Etudes et Revues /Studies and Reviews - n° 32, 24 p.. tabl., graph.

FONDS DES NATIONS UNIES POUR L'ENFANCE.Rapport du Directeur Général sur l'état des travaux.New-York, Nations Unies. 1968, 27.5 X 21,5 cm.,E / ICEF / 573, 101 p.. tabl.

ORGANISATION INTERNATIONALE DE LUTTE BIO-LOGIQUE CONTRE LES ANIMAUX ET LES PLAN-TES NUISIBLES. Comptes rendus de la 4e. assenbléegénérale, tenue à Paris du 26 au 29 mars 1968. Zürich,O.I.L.B., 1968, 29,5 X 20,5 cm., 37 p.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 249

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FEDERATION EUROPEENNE DE LA CORROSION /EUROPEAN FEDERATION OF CORROSION / EURO-PAISCHE FODERATION KORROSION. Jahresbericht -Annual Report far - Rapport Annuel 1966. Frankfurt /Main, la F.E.C.. I96S. 29,5 X 20,5 cm., VI I + 266 p.,

MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LAFAMILLE. Le Ministère de la Santé Publique et sesrelations internationales, 1964-1968. Bruxelles, le Minis-tère de la Santé Publique et de la Famille, 1968, 29 X20.5 cm., Vol II. 164 p.. tabl., graph.

FRANCOIS. Louis Le droit à l'éducation. Du principe auxréalisations, 1948-1968. Paris, l'UNESCO, 1968, 21 X13.5 cm., Coll. L'Unesco et son programme, 100 p., illustr.,graph., Prix : S 1 : FF 3.50.

CENTRES EUROPEENS LANGUES ET CIVILISATIONS.Rapport annuel 1967. Zürich. Centres Européens Langueset Civilisations, 1968, 20,5 X 14,5 cm., 20 p.

INTERNATIONAL COMMISSION ON WHALING. Eight-eenth Report of the Commission, (approved by the Com-mission at its Nineteenth Meeting in London, June. 1967,and authorized to be printed). London, the Office of theCommission, 1968, 24 X 15 cm., 81 p., tabl., graph.

JAPAN CONVENTION BUREAU. OFFICE NATIONALDU TOURISME JAPONAIS. Manuel de l'organisationties congrès an Jupon. Tokyo, le Japan Convention Bu-reau, 1968, 29,5 X 20,5 cm., 156 p., tabl., graph., illustr.

GOUZY Jean-Pierre. Les pionniers de l'Europe Communau-taire, Lausanne, Centre de Recherches Européennes,1968, 24 X 17,5 cm., 171 p., photos.

COMMUNAUTE EUROPEENNE DU CHARBON ET DEL'ACIER. HAUTE AUTORITE. Les facteurs humainset la sécurité dans les mines et la sidérurgie. (Résultat desrecherches sur la sécurité encouragées par la Haute Auto-rité de 1961 à 1964). Luxembourg, la C.E.C.A., 1967,

22,5 X 15,5 cm., Etudes de Physiologie et de Psycho-logie du Travail, n° 2, 184 p., tabl., graph., index atphah.,Prix : FF. 18; FB. 180; DM. 14,40.

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALI-MENTATION ET L'AGRICULTURE / FOOD ANDAGRICULTURE ORGANIZATION OF THE UNITEDNATIONS. Unités de stock de la sardine de la Méditer-ranée Occidentale et de l'Adriatique. Rome, le ConseilGeneral des pêches pour la Méditerranée / GeneralFisheries Council for the Mediterranean. 1968, 27,5 X21,5 cm., Etudes et Revues / Studies and Reviews - n° 33,54 p., tabl., graph.,

UNESCO. International directory of music education insti-tutions / Répertoire international des institutions d'éduca-cation musicale / Répertorio internacional de institucionesde educacion musical. Paris, l'Unesco, 1968, 24 X 15,5cm., 115 p. , Prix : S 2.00 : 12 /- (stg) ; FF.7.-

COMMITTEE FOR ECONOMIC DEVELOPMENT. TheNational Economy and the Vietnam war. / A statementon national policy by the research and policy committeeof the Committee for Economic Development. / New York,the C.E.D.. 1968, 28 X 17.5 cm., 82., tabl., graph.,

RUSSEL, Ruth B. American Security Policy and the UnitedNations. Washington. The Brookings Institution, 1968.22,5 X 15 cm., Brookings Research Report 82. 9 p.,(This report is adapted from THE UNITED NATIONSAND UNITED STATES SECURITY POLICY by RuthB. Russel. 510 pp.. Cloth $ 10.00.)

BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL. Les salai-res. Cours d'éducation ouvrière. Genève, le B.I.T., 1968.21 X 15 cm., VI + 284 p., Pr ix: 6 FS.; $ 1.50.

INSTITUTO DE DERECHO INTERNACIONAL « DR.MARIO ANTELO ». Curso sobre Politica Internacionalen Naciones Unidas. Rosario. Instituto de Derecho Inter-nacional « Dr. Mario Antelo », 1965, 25,5 X 17,5 cm.,217 p.. index.

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YEARBOOK OF INTERNATIONAL ORGANIZATIONS

1968-1969 12th editionThe only detailed reference book on allInternational Organizations Endorsed by the United NationsDepartment YB / A

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250 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4

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INTERNATIONAL BUREAU OF FISCAL DOCUMEN-TATION. Annual report 1966. Amsterdam. the Inter-national Bureau of Fiscal Documentation, 1967, 21 X ...14 cm., 28 p., tabl.

SEIDENFUS, Prof. Dr. Hellmuth St. Conséquences du diri-gisme des transports dans une économie de marché.(Commentaires inspirés par les débats sur la politiquedes transports en République fédérale d'Allemagne depuisl'automne 1967). Genève, l'I.R.U.. 1968, 24,5 X 15 cm.,32 p,

INTERNATIONAL MONETARY FUND. Annual Report(of the Executive Directors for the fiscal year endedApril 30, 1968). Washington, the I.M.F.. 1968, 27,5 X21 cm., XII + 200 p., index, tabl., graph.,

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE. La deux-ième décennie de l'Organisation Mondiale de la Santé1958-1967. Genève, l'O.M.S., 1968, 24 X 18 cm., VII +473 p., index, cartes, graph., photos, abbrev.

EUROPEAN COAL AND STEEL COMMUNITY - EURO-PEAN ECONOMIC COMMUNITY - EUROPEANATOMIC ENERGY COMMUNITY. COMMISSION.First General Report on the Activities of the Communi-ties 1967. Brussels-Luxembourg, the ECSC-EEC-EAEC,1968, 22,5 X 15 cm., 480 p., tabl., Price: FF.15; FB.150; $ 3.00.

FLORY Thiébaut. Le C.A.T.T. Droit international el com-merce mondial. Préface de Claude-Albert Colliard, Paris,Librairie Générale de Droit et de Jurisprudence, 1968,23 X 15,5 cm., Bibliothèque de Droit international —série organisations internationales II, IV + 306 p., bibl.,index,

ASSOCIATION INTERNATIONALE DES UNIVERSITES/ INTERNATIONAL ASSOCIATION OF UNIVERSI-TIES- Liste mondiale : Universités, (nitres établissementsd'enseignement supérieur, organisations universitaires1967 World list : Universities, other institutions of highereducation, university organizations. Paris, A.I.U./ I.A.U.,1967, 23,5 X 15 cm., XVI + 454 p., index, Prix 17,50:S 5.00.

WOODS, Dorothea E. The responsability of the YWCA foreducation. Genève, the YWCA, 1968, 20,5 X 14,5 cm.,184 p., selected bibl., photos.

COMMISSION CENTRALE POUR LA NAVIGATIONDU RHIN. Rapport annuel de la Commission Centralepour la navigation du Rhin. 7966. Strasbourg, la C.C.R.,1968. 31.5 X 23,5., VI + 263 p., tabl., graph. pr ix: FF.25,-

BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL. Examengénéral des rapports du groupe de travail sur le pro-gramme et la structure de l'O.l.T., soumis à la Conférencepar le Conseil d'Administration. (Conférence internatio-nale du Travail. 53e session. Genève 1969. Neuvièmequestion à l'ordre du jour). Genève, le B.I.T., 1969,24 y, 15,5 cm., Rapport IX, VI + 334 p., pr ix: FS. 14,-$ 3,50.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 251

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New International Meetings Announced

information listed in this section supplements details in the AnnualInternational Congress Calendar (published as the December issueof this magazine) as well as details in earlier 1969 issues.

1969 April 30 - May 5 Bruges (Belgium)17th Annual Colloquium on « Protides of the BiologicalFluids »

P.O. Box 71, Bruges, Belgium

1969 May 5-8 Dallas, Texas (U.S.A.)Int Symposium on Microwave Theory and Techniques.

Institute of Electrical and Electronics Engineers, 345 E.47th Street., New York, N.Y. 10017 U.S.A.

1969 May 6-8 Fredeburg (Germany Fed. Rep.)Confédération Européenne de l'Agriculture. 16e reunion dugroupe de travail « Jeunesse rurale »CEA, Brougg, Suisse

1969 May 11-15 Hinterzarten (Germany Fed. Rep.)Confédération Européenne de l'Agriculture. 10e journéed'étude pour les problèmes économiques et sociaux desrégions de montagne.

CEA, Brougg, Suisse.

1969 May 11-17 Brighton (U.K.)2nd Int Congress on Radiological Protection.

Mr K.Z. Morgan, Dir.,Oak Ridge Nat. LaboratoryP.O.B. X, Oak Ridge, Tenn. 37830. U.S.A.

1969 June 3-5 Cologne (Allemagne)Int. Confederation of Societies of Authors and ComposersInt. council of dramatic authors and composers. Meeting

Verband Deutscher Bühnenschriftsteller und Bühnen-komponisten,Bundesallee 231000 Berlin 31 - R.F. Allemande. .

1969 June 7-8 Nice (France)Int Confederation of Societies of Authors and ComposersInt. council of literary authors. Meeting.

CISAC, 11 rue Keppler, Paris 16e - France.

1969 June 8-9 Utrecht (Netherlands)2nd Int Conference on Organolead and Organozinc Chemis-try.

Jaarbeurs, Utrecht, Netherlands.

1969 June 11-15 La Baule (France)6e Congrès Int de l'Hospitalisation privée.

77, avenue Victor-Hugo, Paris 16e - France.

1969 June 21-29 Dusseldorf (Germany Fed. Rep.)Int Council of Nurses. 14th Quadrennial Congress.

Helen M. Nussbaum,P.O. Box 42, 1211 Geneva, 20, Switzerland.

1969 June 26-28 Brno (Tchécoslovaquie)Congrès mondial pour les constructions sportives, bal-néaires et récréatives.

Dr. Ing. M. SandaBrno, Smetanova 20, Tchecoslovaquie.

1969 June 27-30 Stuttgart (Germany Fed. Rep.)International Academy of Ceramics Congress.

11 Place du Chateau, CH-1260 Nyon (Suisse).

1969 June 29 - July 2, 1969 Stockholm (Sweden)7th Acta Endocrinologia Congress.

S. Almguist, Dept. of Endocrinology,Karolinska hospital, 10401 Stockholm 60, Sweden.

1969 July 1-22 Boston (USA)World Health Assembly. 22nd Session.W.H.O.,

Av. Appia, 1211 Geneva 27, Switzerland.

1969 July 21-24 Bochum (Germany Fed. Rep.)Conférence Int sur les Phénomènes de Groupement desNucléons dans les Noyaux.

1969 July 21 - Aug. 1 Bristol (U.K.)4th Int Conférence on Organometallic Chemistry.

Dr. E.W. Abel,University of Bristol, Bristol 8, U.K.

1969 July 23-27 Lisbon (Portugal)Int Secretariat of Catholic Technologists Agricultarists andEconomists - 7th Congress.

S.I.I.A.E.C., 18 rue de Varenne, Paris 7e - France.

1969 July 23-28 Abidjan (Ivory Coast)Int Council of Health, Physical Education, and Recreation,Xllth Annual Congress.

ICHPER, 120 Sixteenth Street, N.W., Washington, DC. USA.

1969 July 27 - Aug. 1 Haïfa (Israël)Int. Conference on Quantitive Relation between Propertiesand Microstructure.

Institute of Technology, Technion, Haïfa Israël.

252 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4

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1969 Aug. 9-10 Falsterbo (Sweden)Ornitologia Rondo Esperantlingua

W. Smet. Wilgendreef 14, Heide, Kalmthout.

1969 Aug. 21 Moscow (URSS)World Federation of Hemophilia - Medical and ExecutiveMeeting

Mrs. Monique Barbot, Association des Hémophiles,6, rue Alexandre Cabanel, Paris 15e, France.

1969 Aug. 24-31 Mexico (Mexique)Quadrennial Int Conference on Soil Mechanics and Foun-dation Engineering.

Institute of Civil Engineers,Great Georges St., London S.W. 1. U.K.

1969 Sep. 3-9 Budapest (Hungary)Int. Symposium on Macromolecular Chemistry.

Dr. F. Tudos, Hungarian Academy of Sciences,Pusztaszeri Ut 59-67, Budapest KK, Hungary.

1969 Sept. 4 - 10 Kyoto (Japan)12th Int Conference on Low-Temperature Physics.

Institute of Solid State Physics, University of Tokyo,7-21-1, Roppengi, Minato-ku, Tokyo, Japan.

1969 Sep. 7 - 1 1 Athens (Greece)13th Int Conference on the Biochemistry of Lipids,

University of Athens, Alexandra Hospital,Vas Sophias and K. Lourou Street, Athens 611, Greece

1969 Sep. 7-14 Sao Paulo (Brazil)Int Symposium on Unproven Methods of Cancer Diagnosisand Treatment.

Dr. A.C.C. Junqueira, c / o Hospital A.C. Camargo,P.O.B. 5271, Sao Paulo, Brazil.

1969 Sep. 8-10

U.S.A.2nd Annual Meeting of the Society for the Study of Repro-duction.

Dr. R.P. Amann, 105 Borland Laboratory, PennsylvaniaStates Univ. University Park, Pa. 16802, U.S.A.

1969 Sep. 8-13 London (U.K.)Int Congress of the Pharmaceutical Sciences, 29th.

Dr. J.H.M. Winters, Pharmaceutical Federation,Alexanderstr. The Hague, Netherlands.

1969 Sep. 9-15 Belgrade (Jugoslavia)36th Int Foundry Congress

Prof. M.B. Pajevis,Savez Drustava Livaca SFRJ, Karnegijeva 4,Belgrade, Jugoslavia.

1969 Sept. 13-20 London (U.K.)3rd Int Symposium on Inhaled Particles and Vapours.

Dr. J McClintock, c / o National Ceal Board, HobartHouse, Grosvenor Place, London S.W. 1. U.K.

1969 Sep. 13-21 Menton (France)36e Congrès Int des P.E.N. Clubs.

P.E.N. Français,66, rue Pierre Charon, Paris 8e, France.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 253

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1969 Sep 13-21 Buenos Aires (Argentina)Int Union of Health Education. 7th Triennial Conference

CAESPO, 329 Paseo Colon, 9° Piso, Buenos Aires,

Argentina.

1969 Sep 14-18 Calgary, Alta (Canada)Society of Exploration Geophysicists. 39th Annual Int.

Meeting.Mr. H. Breck., P.O.B. 3098, Tulsa, Okla. 74101, U.S.A.

1969 Sep 22-26 Prague (Tchécoslovaquie)Federation Mondiale des Travailleurs Scientifiques. - Sym-posium Int sur les Relations entre Sciences et Techniques.p. Biquard, 10, rue Vauquelin, Paris 5e, France.

1969 Sep. 22-27 Strasbourg (France)Int. Committee of Electrochemical Thermodynamics andKinetics. 30th Meeting.

Dr. H. Tannenberger,c / o lnst. Battelle,7, route de Drize, 1227 Carouge-Genève, Switzerland.

1969 Sep. 23-25 Oslo (Norway)Int symposium on large permanent underground openings.

I.S.L.P.U.O., Postboks 341, Blindern, Oslo 3, Norway.

1969 Sep. 23-26 London (U.K.)Int. Filtration and Separation Conference and Exhibition.

Miss M. Duck, Pressaids Ltd.,5 New Bridge St., London E.C. 4, U.K.

1969 Sep. 29 - Oct. 2 Cloudcroft - N.M. (U.S.A.)Conference on Int Orbiting Laboratory and Space Sciences

Dr. E.A. Steinhoff, Dept. of Aeronautics and Astronau-tics School of Engineering, Massachusetts Institute ofTechnology, Cambridge, Mass. 02139, U.S.A.

1969 Oct. 28-30 Wien (Austria)Int Association of Exchange Dealers (Forex Club) GeneralAssembly.

Dr. DKFM Franz Caspar, Girozentrale and Bank derOsterreichischen Sparkassen AG,5 Schubertring, Wien, Austria.

1969 Oct. 31 - Nov. New Delhi (India)Society for International Development. 11th Conference.

Secretariat : 1346, Connecticut Av., N.W., Washington,D.C. 20036, U.S.A.

1969 Nov. 15-22 Washington D.C. (U.S.A.)Int Confederation of Midwives. 15th Triennial Conference

Miss M. Bayes, Royal College of Midwives,15, Mansfield Street, London W 1. U.K.

1970 Feb. 14-20 Melbourne (Australia)Medical Women's Int. Association. 12th Congress.1740 Broadway, New-York, N.Y. 10019. U.S.A.

7970 March 9-14 Budapest (Hungary)Commission Int des Industries Agricoles. 12th symposiumint. « Les eaux résiduaires des industries agricoles et ali-mentaires ».

C.I.I.A., 18 av. de Villars, 75, Paris 7e - France.

254 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4

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1970 March 25-27 Kyoto (Japan)World Traffic Safety Conference

Asahi Broadcasting Corporation, Oyodo, Osaka, Japan

1970 April 27 - May 2 New-York (NY, USA)World Academy of Art and Science. Interdisciplinary sym-posium, P. 150.

John McHale, 630 Fifth Avenue, Suite 727New York, NY 10020, USA.

Report : Dr. W. Jungk, Den Haag, Netherlands 1970.

1970 May 10-17 Venice (Italy)3rd Int Congress for Prophylatic Medecine and SocialHealth.

Ospedale al Mare, 30126 Lido of Venice, Italy.

1970 25-30 May Versailles (France)Int Measurement Confederation. Vth Congress.

Association Française pour la Cybernétique, Econo-mique et Technique, Centre Universitaire Dauphine,Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, Paris 16eFrance.

1970 June 16-30 The Hague (Netherlands)2nd World Food Congress.

Freedom from Hunger CampaignFAO, Rome, Italy.

1970 June 24-27 Barcelona (Spain)European Society for Dialysis and Transplant. Congress.

Dr. Rotellar, Hospital de la Sta. Cruz Y de San Pablo,' Barcelona, Spain.

1970 July 13-18 Geneva (Switzerland)Association Int des Magistrats de la Jeunesse. 8e Congrèsint.

Comité Organisateur du 8e Congrès A.I.M.J., Chambrepénale de l'enfance,Place du Bourg de Four, 3, 1204 - Genève, Suisse.

1970 August 19-23 Kitchener-Waterloo (Ontario, Canada)50th International Christian Endeavor Convention

International Society of Christian Endeavor,1221 East Broad Street, Columbus, Ohio 43216, U.S.A.

1970 Sep. 3-9 Roma (Italy)8th Int Congress of Biochemistry

Prof. A. Rossi Fanelli, Instituto di Chimica Biologica,Università di Roma, Città Universitaria 00185 Rome,Italy.

1970 Sep. 8-12 Osaka (Japon)Int Senior Citizens Association. Theme : Senior citizensand professionals in the field of aging.P. 1000

Welfare Dept. City of Osaka,City Hall, Osaka, Japan.

1970 Sep. 6-10 Barcelona (Spain)European Society for Opinion and Market Research Con-gress.

Don F. Cätaner, Sdad Nestlé,244 Aragon St,, Barcelona, Spain.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1969, No 4 255

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Trésorier Général : General Treasurer :Roland RAINAUT (France).

Secrétaire Général : Secretary-General :Georges Patrick SPEECKAERT.

Membres : Members :

Th. CAVALCANTI, Président de l'Institut deDroit Public de la Fondation Getulio Vargas(Brésil);

Etienne de la VALLEE POUSSIN. Déléguébelge à l'Assemblée Consultative du Con-seil de l'Europe (Belgique);

T, KOTARBINSKI, Ancien Président del'Académie Polonaise des Sciences (Polo-gne) ;S. ROKKAN, Director of Research, Chr Micnel-sen Institut (Norway) ;

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de Coopération Economique;

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256 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1969, No 4

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