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....... 1 REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE HONNEUR FRATERNITE JUSTICE I 1 MINISTERE D ETAT A L ECONOMIE NATIONALE MINISTERE DE LA PLANIFICATION BUREAU CENTRAL DE RECENSEMENT DE LA POPULATION 1 · • I Rapport de Stage sur la Methodolog1e utillsee 1 .. •• lors d• L en Maheu Nomade , dons le Deportement de CHINGUETTI AVRIL 1975 C.E.5.D l CENTRE EUROPEEN DE FORMATION DE STATISTICIENS ECONOMISTES DES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT PARIS D.S.E.E DIRECTION DE LA - STATISTIQU ET DES ETUDES ECONOMIQUE NOUAKCHOTT

I 1 MINISTERE D ETAT A L ECONOMIE NATIONALE - … · une méthode nouvelle a 6té ~labor~e. P0ur l a teste r, av ant d'en gager l'enqu~te princi9ale, les respons ables ont choisi

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DR P. CANT RE'.LLE ....... ~ 1

REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANl~

HONNEUR FRATERNITE JUSTICE

I 1

MINISTERE D ETAT A L ECONOMIE NATIONALE

MINISTERE DE LA PLANIFICATION

BUREAU CENTRAL DE

RECENSEMENT DE LA

POPULATION

1 • · • I Rapport de Stage sur la Methodolog1e utillsee

1 .. • •• lors d• L Enquete-P1lot~ en Maheu Nomade

, dons le Deportement de CHINGUETTI

AVRIL 1975

C.E.5.D

l CENTRE EUROPEEN DE FORMATION

DE STATISTICIENS ECONOMISTES DES

PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT

PARIS

D.S.E.E DIRECTION DE LA -STATISTIQU

ET DES ETUDES ECONOMIQUE

NOUAKCHOTT

-- CEPED · "~~ Centre Français sur la Popülation

et le DévelàP'petrient 1

1!l. m~ dé !'Ecole de Médecine #5270 PARIS CEDEX 06

Tél (1) 46 3"3 o.Q 41

REPUBLI QUE ISLAM I QUE DE MAURITANIE

H~nneur - Fraternité - Justice

MINISTERE D'ETAT A L' ECONOMIE NATIONALE

MINISTERE DE LA PLANIFICATION

BUR.SAU CENTRAL DE HECENSEHENT

DE LA POPULATION

RAPPORT SUR LE STAGE EFFECTUE A LA DIRECTION DE LA

STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMI QUES D:S MAURITANIE

PAR MONSIEUH L. ADDIOUI, ING EN IEUR DES TRAVAUX, ,STATISTIQUES.

Centre Européen de Formation

de Statisticiens Economistes de s

Pays en Voie de Développeme nt.

PARIS~

STAGIAIRE.

Direction de la Statistique

et des Etudes Economiquesa

NOUAICHOTTo

Cette Enquête-Pilote n'est pas une enquête de routine; c'est un tra ­

vail tout à fait nouveau:il s'agit de tester une méthode d'enquête en milieu nomade.,

L'enquête a iti réalisée,pour le département de CHINGUITTI,par i~s agents du Bureau Central de Recensement de la Population sous ma responsabili-

té. Ce travail entre dans le cadre d e mon stage de fin d'études du Centre Euro­péen de Formation des Statistieiens Economistes des Pays en Voie de Développe -ment ..

La réalisation de !'Enquête sur le terrain a eu lieu au cours des mois

d 'Avril,Mai,Juin et Juillet,l'exploitation dans le courant des mois d~AoOt,S ep ­

tembre,Octobre et la rédaction de ce rapport la mois de Novembre.

Je prie les leeteurs de m'aecorder tout e l e ur indulgence pour les

e rreurs et fautes éventuellement commises au cours de la rédaction;comme j e

leur de mande également de ne pas attendre de cette enquête des données num é­

riques précises:car tel n'est pas l'objectif vis é .

Néanmoins,ce travail reste une contribution mod e ste à l'approche

méthoiologique du Recensement en milieu nomade.

Pour terminer,je tiens à remerc ier tous ceux qui ont contribué à l a

r éalisation de cette Enquête,notamment les responsables du Bureau Central du

Re censement de la Population et plus particulièrement Messieurs MOHAMED EL

MOKTAR OULD ZAMEL,Ingénieur Statisticien Economiste,Directeur du B.C.R.Po,

Professeur de Stage et Y. PACCOU,Ingénieur Statisticien Economiste,Directeur­

Adjoint au B.C.R.P.,à l'origine de la Méthodologie essayée.

Lhou ADDIOUI

S 0 M M A I R E

INTRODlJCT ION •• . •..•.••••..•... o ••••••••••••••••••• o ... o • • • • • • • • • • • • 1

I - 1.- Aperçu gé ographiqye et humain ••...•.

2.- Choix d'une méthode de dén ombrement des po pulation s n omades

II. METHODE D ' ENQUETE

1.- Buts et c h am p de l'enquête 2.- Méthode d'enquêt e

6

III. PLAN DE SONDAGE • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 7

1.- Définition de l'unité de son dage 2.- Base de sondage J.- Tirage de l'échantillon

IV .ORGANISATION .•....•..•...•......................•..... .,...... 8

1.- Elaboratio~ du questionnaire 2.- Propagande et i nformation J.~ Personne l d'exécution 4.- Transport et déplaeement 5 •• Fournitures et matériel de bureau 6~- CalendPieP des o pérations

V. TRAVAIL SUR LE TERRAIN...................... . ................ 9

1.- Techn ique d'enquête 2.- l'arrivée au eam~ement J.- Bilan de la recherche des personnes-pilotes 4.- Problème p a rticuliers.

VI • LES RESULTATS •..••.....•.•.•......• • ....•....••. • . • . · · · • • · • · · 1 ::_

1.- Données d'ensemble 2.- Données individuelles J.- Données de mouvement ~.- AutPes données

VII .ENSEIGNEMENT ET eONCLUSION ••••••••••••••••••••• • ••••••• •• • 0 • • 21

1,• Rappe l des principales difficult é s 2.- Enseignements tirés de l'en quête 3 ... Con clusion.

I N T R 0 D U C T I 0 N ==== ==== ========= ~= ===

La p r em ier recensemen t nation al de l a p o pulation e n Rfpublique Islami que de Mauritan i e est p r é vu pour le d&but de l' ann~e 1976 . Au c ours de l a p r &p arat ion de ce recen seme n t les re s~ons ables du Bureau Central de Re c e G­seme n t s e son t heurt &s , comme d a ns l a p lupBrt des 9ays voisi~s , au p r o ­blème du d ~nombrement des population s n oma des. On sait par ailleurs qee p lusieurs m ~thodes on t &t é test &es en Maurit anie rnê ô e , ou dan s d'autre s pays, s a ns que les r é sultats escomp t é s soien t att e i n ts.

Pour les p ays o ù l a p roportion des p o 9ul a tion s nom a des est très faibl e p ar r apport à l a p opul a tion totale, quell e que soit la méthode utilis be , les erreurs comm ises sur l'estimatio~ seront ::1égligeables. Mais pour c e qui est de l a Mauritanie, elle ne pourra pas se pernettre ce luxe, la proportion des population s n omades ~tait de 65 % d 'après les r é sultat s de l'enquête r é alisé e::i 1964/65 par l a SE DE S, et qu' a ctuellement on peut l'estimer i un p eu rn oins de 40 %: cette baisse est dfie a u ph énom~~e de s édentaris a tion, a ccel &r & par l a s ~cheresse.

Un e att&ntion ~arti cul i~re a ~t é port ~e â l a question du d énombrement des p o pulation s n omades par les re suo~ s ables du Burea u Central du rece~ ­

s eme nt.

t insi :tenan t c om?te de s e n s e igneme nts tir &s des e nquêtes préc édentes et des condition s mat é rielles et hum a i n e s dont dispo sen t la Meuritani e un e méthode nouvelle a 6té ~ labor~e . P0ur l a test e r, a v ant d'en gager l'enqu~te pri nci 9 ale, les respon s a bles on t c hoisi les ~opul ation s ncm~~es rattachées administrative~ent â d e u x dApart ements donnant une idé e g ~~~ ­

rale du n omadisme e n M8uritan ie

Il s' a git du d 6?arteme nt de Chi n guetti o ~ les popul at i o~ s n oma des se d ~ ­

p lacen t à u n e grande 6c hell e , on les r e trouve un ~eu partout e n Maurit 3~i e;

et le d é partement d e Ta mchakett o ù l e s p o pul a tions n ome.des se d ép lace': "!: à u n e ~chelle p lus r éduite, elles s e li miten t en g 8:1É:r a. l aux d &9arteue:;. t s voisins.

Le p r é sent rap~ort ne tra ite que de l' enquête- p il o t e r éalis ée sur les ~o­pulations nomades ratt a c h ées au d épartement de Chi n guetti pour lequel la r 0alis a tion sur le terrai n et l'exp loit a tion me furent confiées.

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I - 1 APERCU GEOGRAPHIQUE ET HUNAIN

E~ ce qui conce~ne ce t te part ie r. ~ se cont8n tera de situer g éogr~ ­

:;>hiqueme nt la Mnuri tani e 1 de donner u ne ië. é e sommaire de sa popul at i o;1. Pour ~lus de d é tail se referer au r appo r t 11 Enquête Dérnographique Maurit a :-üe · 1964/65 r é sultats d éf i n itifs ,ubli ~e PE I :a S . E. D.E.S Paris; a i n si que, surtout en ce qui concern e les p opul a ti ons nomades,

aNomades et Nomadi sme au Sah a r a•: _p t:'.:- li é e n 1<;-SJ par l'U.N.E.S.C . O.

I - 1.1. APERCU GEOGRAPHI QUE ~1 HUMAIN ,

La MRurit a ni e est située au N ~rd Oue st de l 'Afrique , a?proxi rnati v e ­me nt e nt re le 15ème et 27 ème parall è le s No r1 et 5 èm~ et 17ème meridi e:~s Ouest . Elle est limit é e a u Nord par RIO de ORO et l'Algérie, i l'Ouest ~ar

l'Oc éan Atlanti Qe e, au Sud par le S ~népal et le Ma~i ~ l'Est a r le Ma li et l'Alg érie.

Elle occup e une sup0rficie de 1.0JO.OOO Km2, en gran de p artie dese r­tique, la den sité peut v a rier de 0,1 à 8 ;1ab ita:its au Km2.

La Mauritanie es t une terre de contr~ste, situ é e ent re l'Afrique blan c h e . et l'Afrique no ire, son peupl eme~~ et son organisa tion soci a l e actuelle refletent les differentes civi lisations qui s'y sont succed âe s a u c ours des si~~les. Elle c omporte u n e majcri~ 6 de mau~es e n gr ande par tie n omades, et une mi norit é de noirs s édent a~re s.

I - 1.2. ORGANISATION ADMINISTRATIVE

La Maurit f'..~ ie co;n::i rend 12 r 0gi on s p lu .'3 le dis t rict de Nouakchc.tt qui est l a Ca p it a le ; Chaqu e r 6gion est divi e &e en d ~parte~ent a c t uellemert c , e n c ompte 43. A l a tite de chaque r é gf o~ on trouve ~n gouvern eur aid ~ r nr des p r éfet s au n ive a u des d é ? art e me n ts,

liste j es r é pi on s et d :Sp a r t-:ments se tro·1ve e n annexe )

En Mauri~anie l' ara~e e st l a l a r Jue officielle ~ cep e ndan t le fra~ ç ais est u n e l a~gue d e tr~vail l a rgement util~s &9 .

La cajorit k de l n p opul a t ion pa~~e l'arabe.

" Has s an i 9..n dialecte d é rivé de

I. 2. CHOI X D'UNE METHODE DE DENOMBREMENT DE3 :r·oPULATIONS NOMADES.

Pour mieux com~rendre l a m ~thode qui n ~t ~ c ho isie : on p e n se qu'il est i ndisp e n s a ble, de po s e r le prcb l è~e du d 6nombr0~ent des populations n omades d an s le c adre d'un recen seme n t g 6n6r a l, de ? 2Sser e n revue le s solu ­tions 9ossible.

I.2. 1 Schema classi que d' un recensement d é t:1o gr ;,phique. Il s'agit de di-vi ser le pay s e n petites zones b ien d é fi n ies qei c o r:espondent , cha cune, a u t r~ ­

v a il d'un agent recen seu r , ce s ont les jist ric t s d e r e cen sement (500 ~ 1000 h abitants). En suite enqu&ter ~~rectement c haque distrlct dan s u n l a p s de temps le ~lus bref ~o ssi b le afin d' ~viter l~s c~issi o~ s , ou les doubles c om ptes li é s aux mouveme nts d e la populatj 0n . l~s donn~es relatives i c h a ­que distric~ rlonne nt une image comp lète de l a popul ~t ion du territo ire.

Un tel ?roced ~ ne ~eut pas s' appli <~uer a u recen sement des popul a tions n omades et ceci pour p lusieurs rai sons.

a / Le s nomades habitant des c a :npe m<::n + ~ é t ant "onst amme n t e n dép l a c e ­me nt , i l a reche rche de s niturages, renden~ le ~epérage de tous les lieu x de 9eu? lement prati queme~t imp ossible : le ~ravail c a r togr aph i que qu'il nécessi t e i mpose des moye n s mat ;:riels et f inanciers é no r mes, c a r pour 1 2s

••• / •• 0

4:. -

nomades il faut enregistrer tous les p oints d'eau, d ont c ertains sont ~en ­

poraires, et les lieux de c ampement chose qui n' est :::ias :facile dan s u r; pc.y.s de p lus d' 1 milli on des Kr:1 2 et de population nomade de l' ordre de 1 h ab i te. ::-_ t pour 2 km2.

b/ Les moyens mat &riels d'enqu~te sont insu:ffis~nts l'infra struc t u r e routi~re rudimentai re n o us oblige de disposer de v éhi c ules tous terrai ~ .s

et puisque l'op~ration d o it se passer dans un te~ps limit ~ il faut pr6v0i r environ 500 v éhicules al o rs que le ~rojet ne p r é v o it a u total que 60 v éh i ­cules . On est loi n des beso i n s.

c / Le c ontr&le du personnel sur le terrain est impossible : il es t tr~ s difficile de localiser dans le te~p s et dans l'espac e les enquiteurs, u~ man que de c onscience et de bonne volont é conduirait a des omissions.

A t outes ces difficultés, et il y a e n d'autres, il faut ajouter qu' une telle méthode a tf,té utilis é e au Soudan , il a .s t é con stat é que p lus 6e 2f} de la population nomade a ~t 6 oubli é . P0ur ne pas t omber dans la mime a rrecr une p roc &dure s p6ei ale par a llelement a u recensement s ~dentaire s'impose .

I.2.2. P opul a ti on nomade et p opu lation s&dentaire

A partir du moment 0 : 1 il faut dénombrer differenment l a po p ul a ti .:.:::-_ nomade et l a popu lation s édentaire, pour lviter les dcubles com~tes et l es omissions, une d6finition opArati onnelle pour cha cun e des strates s'im~oae.

a/ Population s&den t a ire ; C'est l a popul a ti on vivaot dans les -~ille 3 et villag;;:-

En c onsid é rant c omme vill a ge tout lieu habit ~ c omportant des habi t~ ­

tions fixes.

b/ Po pulation nomade : C'es t la 9opulation vivant en c ampement.

En c onsidé r ant coE1me c ampeme nt tout lieu habit é n e c c :nportant qu ' u:~­

habitat mobile

Ces d 6f i n iti on s ne sont p as p arfaites parce qu'il y a un risque ~e c onfusi o n e nt re les nom a des momentan~ment i n stall~s dans un vill a ge et l a populati o n s é den taire. Nais ce n'est que des cas tr~ s rares, une questi o~ descriminato ire sur la dur &e de slj o ur p eut r ê soudre ce probl~me. Ces d ~f i ­

nitions ont l'avantage d'itre simp le à saisir 9ar les enquêteurs.

I. 2.3. Quelle m~thode de d énomb remen t appliqu~e â la ,population nomade ?

Tenant c ompte de ce qui p r &cède on exclut le d 6nombrement exhaustif direct des p o pulations nomade s. Il nous reste deux p r o c edures qui vienr~e:-, t

à l'esprit : la proc ~dure des rende z-vous et 1' 6num6r ation c ollec ti ve i ~di ­

recte.

a/ Proc édure des ren dez-vous.

Il s' agit de tro uver dan s chaque d ~partement un cert ain nombre de ~c i nts

de rendez-vous auxquels il est deman d 6 ~ t ou s les c h efs de m~nages ( ou i leurs delegu &s) des c amp ements voisins de se rendre au c ours d'une ?éri~de fix 6e. Mn is c ette m&tho de repose beauc o u p sur l a c o llaboration des ~C?U -

lati on s nomades . E n Mauritanie ces ?Opu l a ti on s n e s on t ~as motiv&es e t les mo yens d'informat i o n s ont é galement très limit é s ;Jo u r leur faire c ompre:-:dre l'utilit ~ d'un recensement, d onc il faut s' attendre à une sous- énumerati ~~ o u â un gonf lement des chiffres , cec i ~our p lu s ieurs raisons.

- S ous-énu~ l r at i on ;

- m6fian ce des chefs de m&nage ~ l' égard des autorit &s de v a ir l'imp8 t re~2 -bli. . .. ; .. .

5.-- ~eur cle l'obligation scolaire ponr les enfan ts : ils prefèrent que l es enfants gardent le troupeau que d'aller à l '8c o le qui ne j ouit pas d' ;:-:: prejugé favorable.

. .

··..; gonflei!lent des chi ffres •

Quelques chefs de m&nages font le lien e n tre le recensement et l a distributi on des vivres, chose qui a ~t6 vérifi 6e au c ours d'un e enqu~tc urbaine.

Devant un manque de contrô le et là possibilit é d'erreurs que ç a comporte il est p rèfé-rable de renoncer à l'utilisati on de méthode. M2.l ç r : sa réussite en Algerie : car les erreurs commises n 'avaient pas beaucou: de significati on ~1uisque l a population nomade est très faible par ral::i~_;.::- r-::

à la population t o t a le.

b/ L' énumé ration eolleetive indirecte.

Il s'agit dans ce cas d'utiliser les structures d'organisati 02 ~r~­ditionnelles n omades : tribus et fracti on s maures, grou p ement peul. Catt s méthode a déjà donn2 des r é sult a ts valables dans differents 9ays africai~ s.

Les chefs et respons~bles des c o llectivit é s s ont déjà habitu é s n ce genre de travail au e ours des recensements admi~istratifs. Le trav~il consiste à faire la liste des familles de la collectivité avec quelques questions relatives a chaque personne; nom, sexe, date de naissance a~~rc ­

ximative1, relati on avec le chef de m6n age , situa tion matrimoniale, li .a·-~

de r é sidence, nature de la l ocalit é de r é sidence.Ces deux derni~res q~e s ­tions vont nous permett~e :

•d'atteindre l'objectif du dénombremen t g&ographique abstracti o~ faite de l'a~partenance tribale.

- de distinguer les nomades des s édentaires. Cette pro c bdure r '~s t

p as suffisante en elle mime, car les risques de biais restent import c~ts mauvaise differenciation des nomades et sédentaires, erreur sur le li e-' de r ésidence ete .••

Pour remedier â ces l a cunes un son dage complementaire est i or ~va ir

il servira de moyen de contr&le et peut mime remplacer le recensement exhaustif indirect dans le cas o~ les information s obtenues s o ien t trn~

mauvaises.

e/ Sondage eomplémenta!re.

On a d éj i vu que la seule base qui reste e n c ore valable pour l~ r éal isation d'un tel sondage est c e lle fournie par l'organisation s o c i : le traditionnelle.

Cette même méthode a é t é suivie par l ~ SEDES e n 196~/65 mais l e tirage a porté sur les fractions. L'enquête a dur f -,;i luz d'une ann é e e·':. certaines fractions n'ont pu itre vues qu'i 70 %. En p lus l a fracti c~ n'étant pas une entité g éographique ne permet pas d'obtenir des estira ~ ­

ti cn s au niveau des d épartements, objectif pri nci ~ale du recen sement. alors p<:)ur r é soudre ce problème il nous paraît lo~iique d'utiliser l ' u~:: i-t ~ statistique du campement qui seule a u n e c onsistan ce géogr aphique. Pour des raisons de e oûts il vaut mieux e nquêter c haque camp ement i ntégr~l2 -ment. Il s'agit done d'un sondage par grappe; c haque grappe s'identi ! ­fiant à un camp ement.

Çette méthode e st expo s é e dans les pages qui suivent .

• • 0 / 0 0 0

6.-

II.- METHODE D'ENQUETE.

II. 1. BUTS ET CHAMP DE L'ENQUETE

Les m~thodes d'enquête en milieu nomade, c ont r a irement aux m&th~ ~e s d'enquête e n milieu s édentaire, ne s ont pas encore mises au point. DevR~t les difficult 6 s d &jâ ren c ontr6es dans ce milieu ~n Mauritanie ou dan s d'autres pays , une enquête pil o te s'imposait avant d'entreprendre une grande enquête i l' ~chelle nati onale.

Cette enquête-pilote a pe rmis de mettre en lumi~re, les difficult [ s impr ~vues qui risqueraient de c ompr omettre le succ~s de la grande e nquête.

Elle a servi, en même temp s, de stage de f o rrnet i on aux 6lements sup&rieurs et mo yen s 9 r &po s 6s à l'enquête p rinci pale. En particulier 5 elle a fait apparaître les fautes et ~alentendus les p lus i m~ortants, auxquels ont donn& lieu les op&r at i on s de d ~nombrement, on esp~re y remedier e n ~p9ortant certaines rnodifieations au questionnaire et au manuel de for~a­

tion.

Les ob jeet ifs de l'enquête.pil o te étaient

- Exp erimenter une méthode d'enquête e n milieu nomade.

- Etablissement d'un budget prévisi onne l ~our l'enquête pri n ci ?a l e .

- Estime r la popul at ion totale de d omaine d'enquête.

- Fcur ni r des éle~ents ex~érimentaux pour le p r ogramme de codi fi c a ­ti on, de perfo rati on et de calcul.

Cette enqu~te-p il ote a port é sur les populati ons nomades ratt a c h 6es administrativemen t aux d épartements de Chi nguetti et T amchakett. Don c il ne faut pas attendre de cette enquête-p ilote des r é sultats complets e t irr é futables, mais p lutôt des e n seignements qui permettront de r éalise r l'enquête 9ri n ei pale.

II. 2 . - METHODE D'ENQUETE

La rn~tho de utilis&e en Mauritanie est la m ~thode du sondage par grappe s avec probabilit é s variables.

D'abo rd par s ondage :. c'est à dire au lieu d'enquêt er toute une r; o p e ­lati on , o n enquête uniquerne~t une p artie qu'on appell e ~chant ill on et , grâce à la théorie des p r obabilit és on o btien t des r 2sultats applicab les i l'ensemble de la population a~r~s extrapo lation .

Ensuite par grappe

Ayant d é fmni au p r éalable un group e d'individus qu'on a p pelle gr a 7 -pes, dans cette e n quête ce sont les c ampements ~ un campement est d é f i ::-ü par un groupe de m6nages et de tentes vivant et se d ~~laçant éventuelle ­ment ensemble (eertains camp ements sont quasi fixes). Alors l'on enquêter~ la totalit s de chaque grap pe dès qu 'un individu de cette grappe figur 2 dans l' échantill on initi a l. Ainsi 1 on about it à u n é chanti ll o n final Ge grappes.

Ici l' éch antill on i nit ial est c onstitué d'i ~dividus appel~s cersG~ ­nes-p il otes cho isis au hasard parmi les hommes adultes sup~os és viva~t e o camDement d'a~rès les listes c om~osées avec les respon sables des c oll e c­tivit é s. Ensuite l' on recherche ces p ersonnes et u n e fois celles-ci retrc u ­v 6e s l' o n enquête l'ensemble du cam? ernent auquel elles appartiennent.~ ··n s i l' é chantill on initi a l d'i~dividus nous c onduit fi nalement à u n échanti l ­l on final de cam~ement s .

7.-

- D' abo rd ~conomique, cho se tr~s inpor~ ante ~ourle c a s de l a M&~r~­tanie d o nt les mo yen s mat é riels et hcnai ." s s o n t 1 i m::. t é s.

- Ensuite d'i n troduire les p r o b abil it6s de s 5lecti on pro9orti onnel~es i la t a illes des c am pements, c'est i dire au nomb r e de p ersonne s-p il .. t e s , ce qui ~ermet de r 6duire l'erreur d'échantil l onn age au n iveau de l'estim~­

ti on .

III. - PLAN DE SONDAGE

III. 1. DEFIN ITION DE L'UNITE DE SOND AGE.

L' u n it é de s ondage c h o isie est le c ampe~ent, dont l'effec tif peut v a ri e r d'une à dix tentes, pour c e qui c ""c erne les populations ratt a c h é es administrative~e~t a u d épartement de Chi n guetti. J ne ten te correspond e~

g(en&r al à un m8nage, m'?.lgré sa reli gion qui est l 'Isl nm le maure est resté L~Oi:1 C ~ atm o

III. 2. BASE DE SONDAGE.

On a utilis é o ur l' é tablissement de l a base de son d a ge les table aux de c ommandement des c 0 llect ivit &s 6tablis p ur les 9 réfets de d ~parternents en 1974, (vo i r liste des c o llectivit é s r :·.+:tac hées au d épartement de Chir. ­guetti e n a nnexe) . On s'est rendu a u che~ lieu du d~parteme~t o~ â par ti r des registres de recensement admi nist~attfs - ces r e gistres c omportei e n t pour c haque c o ll e ctivit é , f amille ;:H 1!" ·f,-:irl ille, l a liste des membres de c haque famille,leur date de na issa~c e approxima tive, leur sexe, leur lie~ de par e nt 6 - et ~vec l' a ide des r &~ponsabl~3 de c ollec tivit é s on a p u é t ablir des list2s pour l'en semble des . ~o J.lecti•ri t é s e n utilisant u n q_L!e s­ti onnaire (vo ir exemo l a ire e~ annexe) qu i rep r enai t l'ensemble des i n c r­mat i ons figur ant sur les registres ad~ i nis+ratifs et auquel on a raj ov t 6 u ne c ol o n ne p r écisant l a nature et l a l~calit 6 de r i sidence. Au d épar t, pour d 6tcrmi ~er o u v é ri fie r l'ige de cii ~que per3on~e , on a essaté d' utili ­ser u n calendrie r historique, mais s an s r ésultat ~ l Ds res9on s a bles étai e~t

incapables de faire c o rrespondre à chaque ~o is la dat e d e n aissance d' ~e

personne à un â v 6nement historique. De c e fait on a ~t é o blig é , au b out d'un c ertai n tem9 s, de r e nonc er à son u~ ilisati on .

A pa~tir de c es listes, qui malgr6 tout rest e n t s a tisfaisa ntes, on a p ris en con si ~~~ at i on t o us les hommes de p lus de 20 a n s sup~o s & s noms~e s

par les respon s a b les et on leur a a ttribu& un num6r o d'identifi c ati o n . L'en semble de c e s h ommes c onstituàit ~a base de notre s ondage. Leur no~bre é t ait de 2722 local is é s c omme suit

- dépa~teme~t de Chinguetti d 6~arteme t de Tid j ikj a Reste de l a Mauritanie

14:27 679 6 16

Cette base de s ond age aurait pu être e nc0 re p lus que s at isfaisante ~ si l'impô t sur le c h e pte l qu i &t a it c o llect é _ a r l~s responsa bles n'a ~as

é t é s u :1pri mé il y a quel ques ann é es · Cal" de:_»i: i:;. les rapports avec le s autres me mbres de la c ollec tivit é s 8ont devenus ra~es, m~ma iné xistan ts.

III. J. TIRAGE DE L'ECHANTILLON

Le tirage a eu li eu à Nouakchott, à J'aide d'uDe table de n ombres au hasard , avec une frac ti on de scnd~ge d8 )%. L' ~chnntill on obtenu est ce

Ü1 :_Jersonnes l) i l otes r É:: i.'.)artie s .:i.u d &p s.rt, c c.·.im e suit 0 •• / •••

- d é?ar tement de Chinguetti - d éparteme~t de Tidjikja - reste de la Maurit ani e

8.-

'*o 2.2 19

Une fr) is notre ôchanti ll o n détermin {~ immÉ,d i ate:ne nt la recherche sur l e t er ­rai n fut entre? r ise .

IV.- ORGANIS AT ION

IV. 1. - ELABORATION DU QUESTIONNAIRE

Les questi o nn::i.ires c nt «~t 8 8 l abor é s et tir é s, à. Nouakchott. Les r e .. sei­gnements demand é s ont 0t & r 8duits au maximum de façcr. à p ermettre aux en ­quêteurs de l e s recueillir sans difficult 6 s - (voir un exem? laire e n an~exe)

IV. 2. PROPAG AN DE ET INFORMATION.

La nature m~~e des po~ulati on s à atte i n dre excluait les moyens cl a ssi­ques de :;i ropagande et de 9 r é.r_1 a r at i o n • yschol o gique ' t els que, di stri but i on de tracts, ?ro jectio~ de f ilms, a ffiches etc ...

Le seul mo yen qui rest a it, ~ notre dispositi o n dan s u n pays aussi v a st e q~e la Mauritanie, é tait l a radi o, moyen qu' o n a d'ailleurs utilis P. dè s <FD

l'occasion se ~r f sentait, c a r il n' y a p as u n seul c ampement o~ l'on n e trouve p a s, au rn c ins, u n ~e st e r adio.

IV. J. PERSONNEL D'EXECUTION.

Tenant c ompte du d 0 r o ulement des tr~vaux on d e r.ne l~ ~ompo sitio~ è ~

p ersonnel suivant les différe»tés opér a ti ons.

1er Phase Etablisser.ien t de la base de son dage

- 1 ing €nieur stagi ai re des travaux statistiques - 1 agent l o cal

2ème phase : Reche rche sur le terrain

Les personnes - p il otes ~taient r éparties sur tro is z one s ce qui n0~ s

amena i mettre en · lace tro is &quipes c omprenant chacune ·

1 Cc ntrôleur 2 e n quêteurs

I}- faut ajouter à ceux là un c onducteur du v .5.hi cule et u·1 guide.

IV. 4. TRANSPORTS ET DEPLACEMENTS

- J v éhicules • : La!ld-Rover ~ i tous terrains. - 2 Chameaux

IV. 5. FOURNITURES ET MATERIEL DE BUREAU

- Questi onnaires - Fiches de c a m? ement - Cra yon s - Gvmr.ies - Styl o s à bil les - En vel oppes - Chemises c artonnées.

IV.6. DEPENSES OCCASIONNE&S PAR L'ENQUETE

L'enquête i nlcessit 6 du point de vue ~ersonnel • • • 0 / •••

- 1 ~espon s able d' enquête 3 cn!'·i:rÔl.eurs

- 6 enquê~eurs - J chau f f.a irs - J guides.

9.-

L'ensemble du perso nnel a 6t f renu~ 6r6 selon les mo d a lit 6 s suiva~te

- Le respons a ble d'en quête !~t ant •· ., i n g L.1i .~ur s ·': a gi a ire touchait e :-" p lus de sa bourse une i n demn it 6 j ournali ~ re de J50 UM (35 FF)

- Un c ontrSleur &t ~it r 6num f r & â J40 ouguiya (J4 FF) par jour p lu s u n e ? rime pouv~n~ v a rier de 0 à JO % au &~laire g cg~ ~ â la fin de la p6ri o de de tr~vail.

- Un e n quêteur 6t a it r &num 6 r 6 i 2;0 ouguiya (2~ FF) p lus une pri ~e pouvan t v~rier l galement de 0 i JO % C ; 1 s a !aire g~g~§ i la fi n da l a ~l r i c rle de tra v a il.

- Un chauffeur t o uchait â p eu prê ~ 12.000 ouguiya (1200 FF) p ar Ec is i n demn it &s de d ~placement comprises.

- Un guide &tait renum6r6 150 o ug u iya p a r j our

En r aj out a nt aux fr a is du p~rsonne! , les frai~ ~'exploitati on s des v6hicules , les f rais de f o urnitures e t wat ~riel d~ 3nreau, o n arrive 3~~ ro ­

ximativemen t à estimer le c oût de l ' eEqtt~te p il ote ~.our cc qui est d i.:. d &rartemen t de Chinguetti à J00.000 ouguiya soit J0.000 FF.

IV.7. CALENDRIER DES OPERATIONS

1. E~ a blisseffient de la b a sa de s ond a ge du 13/4 a u 14/5/75

2. Ti~a~e de l' échan till on e~ fo rmati on ~~s e n ouêteurs du 15/:; a u 26/ ~!/75.

3. R;}cherche des personn es-?:; !. 0 t è!s du 30/6 au 10/8/75

~. Ex; loit a ti o n du

5. Rapport d'enquête

V. TRAVAIL SUR LE TERRAIN

V.1. TECHNIQUE D'ENQUETE

15/8 6:. U 15/CJ/75

du 7/ io au 30/10/75.

Une f o is que 1~ personne pil o te est loc a lis é o~ enquêt a it t out l e camp e me n t que les m8n.:\ges qui le c o m:p0 s :-, i t ,:; o len t aCninistrati vement r2.t t f\ ­ch é s eu non au d ~partement de Chi n guetti.

V. 2. L'ARRIVEE AU CAMPEMENT.

Dès li a rrivé e au cam pement, o n den1a nd.e à v o i:c .~. 3 p ersonn e-p ilot e o r. se p r é sen te, o n lui exp lique l 1 objet de n otre visit0, ce dern ier reuoit les chefs de m6nages s o us sa tente, si el:~ vit avec ses p aren ts sous c e l­le de ses J arents; on p resente l'enquête un; deuxième fois, on repond aux di:fÎ é rentes questi o n s po s f~es, c~ n 'est qu'un e fo.i s ·:_~ie t out est cl a ir d 2 .. :: s l'esprit des gen s que l' an c ommance le tr&va~l- Lo contrBleur dresse L ~ cro quis du camp ement, del imite à cha qu .o t:: :nqc.êteur u :: a z one bien p r '3ci ::::~ à e nquêter. Une f o is le travail termi r.é les enquêteu r commence l'i~terro ­

gat o ir<:!.

Pour .t èi ·cV.terr:1.i ri .::ï:t'i o n cfa l 'âg.D . les enq11êteurs r>-rt-t utilisé· u ;:: c ::-. l e - -drier h istorique, qui d' a illeurs c ontr a ire-en t à s o n ,, _ -~ge au c ours de l a base de s o ndage a d o n né des r é sult a ts va l a'.J les; n n i sque il s' a git des ·-er­sonnes conc~rn&.es directei:ient, elle ~rri .,,.e f' ac~ l. <::!m e:· ~.: a si tuer leur d c:t2 de naissanc E. p ar rupport ·~ un ôven emen.:: !1. :i stor i que . . .. / ...

10. -

V. J. BILAN DE LA RECHERCHE DES PERSONNES-PILOTES

Ap rès, p resque, un m0 i s d e recherci1e sur le terrai.n; on est arri v G a ux r 8sult a ts du tableau ci- . ~essous

TABLEAU N° 1

' < ; PERSONNES- : PERSONNES PERSON'f>i~S- . PERSONNES- . PERSONNES-; PILOTES : PILOTES ·: PI&OTES '.PILOTES ' PIU»TES ;TROUVEES ET : TRQUv.E~S >ET : LOCALISEES ' LOCALISEES <CERTIFIEES : TOT AL

:ENQUETES ENQUETEES' \.>~;;.ET NON ENQUE.:. ET NON EN - ' N'EXISTANT' ! NOMADES ; SEDENT AIRES : TEES ~ QUETEES .. PAS ~

NOMADES : SSDENTAI~S :

' ;NOM-. BRES 17 7 11 1 Ü1

------ ~--- --~-

20 , 99 8 ,64 13 ,5tl 100

Sur l'ensemble des p ersonn es-p il o tes on a retrouv 6 76,55 % e n l' s s µ• co d'un mois ee qui est eneo ur a geant pour la R~~~de enqu~te qui aura lieu e~

1976 ~our l'ense~ble de 1~ Ma uritanie; ~uisqee il y aura presque u n e &qu i 0 e p ar d épartement. r ,);Jr 2J ,1*5 % qui reste el lP.s s o:::i.t t c ul;es localisé es e t ; e;_! ­

vent itre enquit&e, mais on a pref ~r & y renoncer vu le temp s et le coat t r~ s elevé qu'el~es allaient occasionner ,

On c onstate é galement que les ren seignements o btenus au p r à s des r es ­pon s a bles des c o lleetivit 6 s n e sont pns t o ut â f ait s a~isfaisants, puisque sur les 81 personnes-pil o tes recherc . 6es ~ 8 (so it J4 ,57 %) ont &t & retrcuv :es o u l ocalis &es c omme s é de n taires. Mais ce p r ob lème p eut f a cilemen t itre r f s o ­lu, o u du moins arn &li urer, e n demanda nt , au c o urs de l' &tablissemen t de l a base de s ondage, aux respcn~nbles d e s co llectivit ~ s~ de se faire aider 9~r d'autres p ersonn es de la mime c o llec t ivit é .

Un e ceule perso nne a ét é certifi f e n 'existant p as ce qui est vrai~e~t négligeable.

V. 4. PROBLEMES PARTICULIERS.

Po ur les p ersonnes-p ilotes localis ~e B avec pré cisi on au d épart i l E' y a aucun p r oblème à les j o indre.

Pour ceux dont la po sition est douteuse o n obtient, en g ~n6ral, aupr~s

des resp onsables u n e ~re ;ni~re a ppr o xima tion de l n zon e , qu'on arrive i c orr i ­ger, au fur et ~mesure qua l'enquite ava~ce, à l' a ide des pr&cision s c c mµle ­mentaires apport ~es p ar les recens 6 s de l R m~me co llectivit ~ . Cette con ·1ai s ­san ce o rale qu' ont les res ;;:ionsables et les chefs de f amille des em p lace·:.ents p r 6sum &s de leurs parents et ressortissants â u n e ce r taine &poque de l' ~~~: e

est primordi a le. Elle porte presque touj ours sur le d é~ artement de 9ré~ence ,

souven t sur une z o ne de p iturage situ ô d an s ce d ~part ement, parfo is u n ~0 i nt

très précis.

Au ni.veau de l'e.ccueil, il a é t é dan s l'ensP-r.1b!~ satisfaisant, s aP.f quelques cai:: 9 articuliers qui manifestent une ce:r.tai n e mf:: fi ance 3 U d s '::n"t comme o n l'a d 5 j ~ dit : p our ~viter cet a ccueil f roi d il est conseill & de se f aire i n troduire, chaque f o is q u e c'est po ssible r ar une p erson ne du c a~·i e -

ment v c isin, G •• / .. o.

11. -

VI. LES RESULTt.TS.

Les r é sultats qui sero nt donnés par la suite appellent de nombrzuses r 8serves, du fait qu'ils ~ e portent que sur des effectifs très faibles et insuffisamment re9 r&sen tatifs de l'ensemble du dom a i ne d'enquête surtout en ce qui c onc e r ne les dc nnées c ol lectives et individuelles.

Mais 1 il c onvient ~ ce sujet de r appeler que le but essentiel d e cette enquête-·,) ilote est d'abord de :nettre au poi nt une technique d 1 e :.:t=:_·::êt2 e~ milieu nomade o u du ~1oins de rechercher d ans quelle mesure elle es t r éalisnble.

Quant aux buts secondaires il s'agira, d'estimer la populatio~ ~cra2de ratt a ch é e administra tivement au d fn artement de Chn i guet ti, de fournir des ordres de grandeurs relatifs â la repartition par sexe et ige, a i n si qu ' un e a pproximati on de quelques 9ri nci paux taux démo grnphiques.

VI • 1. DONNEES D 'EN SEMBLE •

Avant de d o nner quelques r 6 ~ul tat s, o n tient à i n diquer . le ;;: o c~2

de tirage des personne ~- p il otes et de do nne r la formule de la probabilit ~

qu'a un eampe me:nt (un it f-: de sondage) et . être tir &. .

- Mode de ti rage '. tirage al ~ ~toi re a vec remise

- Fo rmule de l a p robabilit l Pi = 1 - ( 1 n i --M

M En semb le des person: es-9 il otes de l'un ivers

m Ensemble des } ersonnes p il o tes 6chantillon

n i nombre de personnes - ~ il otes retrouv ~ es dans u n campement .

Au c ours du d 6pouillement on a proc 6d ~ a van t tout au pointage s~r

les listes des hommes de : lus de 13 a~ s et de ~lus de 20 ans , ce qui ~0us amena ~ c onstater au c ours d'un p r em ier ~o intage que toutes les ?ersc~~as n e sont pas sur les listes, a cause des oubl is , noms mu lti p les, mauv~ise tran scri 9 ti on , i l lisibili té etc .•.• Ai~s i 1 un deuxième pointage p lus serr ~ fut r&alis6 ma is n' emp iche il restait toujours d es p e rsonnes non retrcuv Ae s De ce fait on a ~t & obli g 6 pour corri ge r ce biais d 'i nt roduire un c o e ffi ­cien t de c orrecti on em "'.'.=· eri que nu ni veau des n i p our l 'enserable des c e:.;:i·.~ e ­

ments où il y n eu des ~ersonnes non retrouvées.

Un eoeffieient de corre cti on égaleme nt a &t ~ determin & d'une f açc n emperique pour l'e:-isemble des c a::ipements ou il n'y a qu'une seule pe r s .::c.:-,e ­? il ote et caci pour c om9enser les oublis dûs au chefs .

Quant aux c am?emen ts o~ tous les hommes on t 6t& retrouv ~es aucu~e

c orre cti on n 'est ~ faire - Les r 6sultats du t ableau qui suit ont p ermi s d e d s termi nor l'ensemble de ces c oefficients.

0 •• / •••

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' ' ' 1

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1

0

RETROUVES SUR LES LISTES

NOMADES

RETROUVES SUR LES LISTES

SEDENTAIRES

NON RETROUVES

SUR LES LISTES

! CAJ1PEMENTS REELS

! POINTAGE ! 1er t 2èm

12. -

- TABLEAU DE COflL ILJ;.TION -

! CAMPEMENTS VISITEURS

! POINTAGE 1er ! 2èm .

!CAMPEMENTS .

FICTIFS POINTAGE 1er ! 2èm .

i TROUVE SAIL::" .. -!--~ T 0 T A L

!DAPAR~DIQUE!

POINTAGE leurs POINTAGE

!er 2èm. ! 1er ! 2èm . 1er ! 2èr'1. !·--- · ! ~--· --!-·~--!--·-· !- ·---!----!---?-·--?~· -·-!-----! ---·~1~-·-1

! !

122! 130 9 9 25 128 137 27 27 155

-1--~-1 ·---- -1---1-----1 ·-~-- -~--1-----?----1-- --·! ------!-----·--~·-· !

3 3 2 2 2 2 3 3 5 5

-·! ~-··-- !~--- ---- ----1 ---~-1 -·-~1 ·--·---·-!----·- ! ~· -~! -~--!---·! --··-· . ~- -~!

48 40 1 1 4 J 49 40 4 4 53 54 l

-------~~ -·~~ -~~- -· ----- ~- -· - --~ ---· --~-T A L

RETROUVE3

SUR LES LISTES NOMADES

RETROUVES SUR LES LISTES

SEDEN TAIRES

10 10 30 JO ! 179 179

! 34, ! 34 213

! 213

, ! ! ! ! !

1 l

; 173 ; 173 ---- ------. .....__ . ·---- --~-·- - ----~~

!

8 .... 21.r 2 !} 111 117 20 20 131 !. 37 () 9'7 105 ! ! *

--- ~ ---- -- -- - ·---· -·------ ~ .. -- ---- --· ~~- -~--· -- - · -~ ·-----!

2 2 1 1 1 1 2 3 3

------··--·--~-! ·~- --~· !-~----!-----! - ---i -----~-1------- · ·· ·! ---· ·-! -------? ~- ~---!·~·--·-!- ·-~~~l~-----l

NON RETROUVES

SUR LES LISTES 26 20 1 1 1 1 27 21 1 1 28 22

·! ----! 1---- - ! !----- ?---1---! - ! -!

0 T A L ! 1 27 1 127 9 9 26 1 26 ' 139 1 139 23 23 162 16 2 ! ! ! ! -........ ~~

* Sur l e s 137 ret r o u ves nomade s 53 ap?artti en~ent a des c am9em e n ts ou il y a e u des omissi o ns.

1J. -

Ur~e f o is le s ~ i c o rrig é- s . o n a pu c al culer le. prob&~ilit c~· rel at ive a c ~\.'.l q_~1e

c arm;:iemen t.

VI. 1. 1 . ESTINATION DIRECTE DE LA POPULATION .

On r .'.lQ?elle que c es r hsultats ne c oncernent que les populatio~~ no~n ­

des ratt~ch{es ~ux ~ &p artement de Chi nguetti - Ils sont donn ~s p ar z one .

! ~ CARACTERI ST I -QUES

ZONES

T ABLEAU N° 3

ESTI MATION DE LA POPU LATI ON

VARIANCE ECART - TY?~ !

! ~·-·-~~------ -----'----·-~-~--~--? . ··· !

CHINGUETTI 3045 679 .417 '23 ! 821±, 27

TIDJIXJA J 823 1029. 620 101.l:c; 70

i~-· -~-~---------! --------- !-··- ! --.-· ~ -~ ·- -· ·- -- !

RESTE MAURITANIE JJJ5 573 .199,87! 75 7 , :t.O

------·--·~ --- ---- ------··· ---~- ·- -··-' ' . T !

0 T A L <' • 22 ·...1 2. 237 , 10 ! 10263 1510 , 7 0 ----·--~-------.....--..---------· ..... --- .... -'--·---

VJ.1. 2. ESTI MATION PAR LE QUOTIENT.

l,,' on multi 9 lie l 'estima ti o;, directe de e~uque zone !.)ar 11!'. f e.cte 1.~r

c orrecteur que tien~ent c om?te du nonbre d es p2rsonneo.rpilot~~ Dlac6es zt l o c alis &e~ ?ar le c hef dan s la z oDe .

ZONES.

CARACTERISTI- · QUES

CHINGUETTI

TABLEAU N° 4:

ESTI MAT ION PAR LE QUOTIENT DE L;.\

POPULATION

314:1

·--···- --- ----~T·- --~- ·-- --i

VARIANCE 1 1

; ECART - 'l'Y:'E ;

·---~~ ···-~--··---- ·- --414:. e 24:,29

~--~----------- ---~--------!~-~-----· !--~-~~-- --!

TIDJIKJA J4:19 4:07.64:8,18

!~·-· -~----------- --------- ---! ~ -----------J!--~--- --... ·-·-.. -! RESTE MAURITANIE JJOJ 394: .328,39 627 , S·f

! ~~---------~- ------~----,------~-~ -·---~--- ·- ----

9863 ; 1216.üoo ,85 1103 , oc T C T A L ,_.,. ___ _._._, _.A - - ............. _ ..... ...,,,._ .• ..........---- ------------ - -·-

VI. 1.3. COMPARAI SON DES DEUX ESTIMATIOP'S

En regardant.: les deux v aria:-..ces , o n c o::-ts t a te q_u e l .::t v a r ie.n ce de J. · ~ s ­tim~tion p ar le quotient est i nf~ri eur ~ l a v a ri ance de l'estimeti o~ ~i recte et o~ sait qu ' en g&n&ra l e nt re deu~ estiwat i cn , l a meilleure es t c ell a q~ i a ln va~ianee l~ plus fnib le. /

• • • • 0 •

14. -

VI. 1.4. COMPARAISON DE L'ESTIMATION PAR LE QUOTIENT et des chiffres o <yt e­~us au cours de l' ~tRblissement de l a base de son dage.

-~·~~-------

! '

CHINGUETTI

i~-- - ·'

TIDJIKJA

! ~ ............. .... ~-·-- ~-----

RESTE MAURITANIE

TABLEAU N° ..2.

ESTIMATION PAR LE QUOTIENT

-! - -- ··-

3141

·----·----~-~~--

' ;RECENSEMENT ;ADMINISTRATIF

! ·~- ·------·------~!--·-· - --·~-~----·- !

2759

--·! - ·- ---·- --- · - - ·· '

3303 2167

~~---------·------· --!--~-~--~---·---!

' . T !

0 T A L 9863 10597 ·--------~-------~- -~~-~--.-.-----~

Par rapport au chiffre total du recen semen t administratif reten u ~)Our l' é tablissemen t de l a base d.e sondage " l'estim.'.'»tion par le ql!ctie ~L

fait apparaitre une diminution de l' o rdre de 7 %.

Cette dimi n ution peut s'expliquer en ~artie par le fait que des i.Jerso ;'.1 n es placéer.: par l~s ehefs comme nornad;;-ont et& retrouv &es c o:nme s 6dentaire

En con sidé~ant que les jeunes omis p ar les chefs et les personne s retro u vées s6dent a ires S e comp ensen t o n peut dire que les r é sultats obta ­nus nu n iveau de l'estimation sont s a tisfais a nts.

Autre constatation le chiffre d e l a popul ~ti on situ &e â Chi n gue t t i p ar les chefs est p lus el e v é que n e 1 'i :1di q ue l'enquête ~ chose que 1 1 0-_-: p eut ex~liquer p ar le fait ; les c hefs des c o llectivit &s &tan t coup& s de s membres de leur collectivit é depuis la su?pression de l'imp&t sur le cheptel ont tendance à situer l a n lus grande p arti e de leur populati o~ den s le d~partement de Chi n guetti. Al o rs qu' a vec l ~ s &cheresse et la d l ci­matio~ du chep tel les population s se so~t r ~9arties dan s d'au tres d ~parte ­

ments, surtout vers le Sud e t le Su d Est , ~ la recherche des pitur a ges et d' a u t res ~o int s d'eau.

VI. 1.5. ESTIMl'.TION DE L A TAILLE MOYENNE et du nombre moyen da ~::erson•-:2 s

p il o tes p ar en:n ;i ement.

15 . -

TABLEAU N° 6

~- -~--~--~-

' 1 ;EFFECTIF ;TAILLE MO -; EsTI MATION;YENNE D'UN

; p~~o~~ENT ;cAMPEHENT

CHINGUETTI 11,14-18

' ' 1 . NOMBRE MO- ·,NOMBRE NOMBRE TC - : ' 1 ; 'YEN DE PER- ' TOTAL ESTI 0 TAL ESTI ME . ~ f ' ~ ;soNNES-PILO~ ME DE ; nE PEilSONNE~ ·,TES PAR ; CAMPEMENT PILOTES ; ;CAMPEMENT .

--~--- . - ----·- -- -

1,9029 2 82 53 6 , 48

! ~--- --- ! ~-------!-··----··--- !~--~~- ~---·-- .~~ !

TIDJIKJA 12,7033 1,84-95

' 1 RESTE MAURIT ANIE ; ))03 7 ,673 6 1, 3284 430 ; 57 1,6 (1

v~~---- ·---·-!--··---!-~· ------~!--~-·--~!------ -- ... -; ' 10,04-92 1,6363 981 ; 1605 ,94

e n ti ~ ~ ct~t 8 q~e l a t a ille mo ye n n e et le no~bre ~oyen de pers onnes- ? i l~ta s

par c a~pe~ent s ont tris fa i bles. C0 qu i nous donne u n no8 b r e ~oyen de 2 ~: ­

n a ges par c ailipeme~t, c hose ~ l aquelle on n e s 'attendai t avant l a r falis atia~

d e l'en quête - Car 1 e nor:ibrc moye !1 d e m i:na ge par c anr;; e~11eDt tournait aut o 1i r de 12 m&na ges c h iffre donn6 par l'enquite d 6mog r aphique d e 1964-/65.

Ce cha n gemen t de struct u r e peut s ' exp li quer p a r le ph&nom~ ne de l ~

s êcheresse~ 0 y a eu u n &cl ate~ent des c ampe ment s e n _etits group es de 1 ~ 9 t e n tes ~ l a recherche d ' un po i n t d'eau ou d'un e zone de p âtu r ag8 leur ~er ­

mett a~t de subsister.

VI. 2. DONNEES INDIVIDUELLES.

VI. 2 .1. STRUCTURE PAR SEXE ET AGE.

Les r ~sultats s o n t donn[ s pour l'en sem b le des 3 zon es.

TABLEAU N ° 7_

.SEXE HOMMES FEMMES TOTAL !!

46,69 53 ,31 100

La population ma.seul i n e p r 0sen te u n d !"fi ci t que 1 ' on peut exp li 0.u<:i r e n gr ande parti e pa r u n e fo rte ~xode. Le s h omm es o n t t e ndan ce ~ rejoi n d r e les villes pour y e x ercer u n e Rctivit ~ .

. .. / . ..

16.-

Ces r &sult a ts n ous donne u n e p r oportion de 80 hommes pour 100 femmes. R ~ sultat qui ap9 arait un peu au dessous du chiffre obtenu au c ours de l'en quête 1964:/65.

VI. 2.2. REPARTITION PAR SEXE ET GRANDS GROUPES D' AGE

On donne la r 0 p artition par sexe et groupes d 'ige p our l'ense~bl e de la yopu l ation nonade ratt a ch é e adrni ni strati veDe n t 3 Chi ~ guetti en %

0 9

10 19

20 39

4:0 59

TABLEAU N°

HOMMES

18, 23

8 ,4:1

n (.)

FE:t1'1ES TOTAL

16,74: 34: \ 97

1J ,62 22,0J

-----· .-:.~ - -----------~---

8' 85 12 , 12 20 , 97

------·--~~-- -----·-~-~

8 ,82 8 ,51 17 ,33

--------- , ___________ ,,__., -----·---~---~--- ·-

60 et + 2 , .37 .5 ., 70

T 0 T A L 4:6,68 5J , .32 100 ;OO

--------,---------------------·---..------.. -- ... _ -- . - ~

On c onstate qu'=! pour l e 10-19 e t 20-39 et y a u l! d é ficit d 'ho: '. !e s.

VI. 2.3. PYRAMIDE DES AGES.

. .. / ...

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1

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. .. ..

18.-

La determin a tion de l'ige est toujours une op é ration très delic ~te

quelle que soit la mé thode utilis ~ surtout da~s u n pays comme la Maurit2~i G

o~ l' é tat civil n e touche qu'une par tie i n fi me de l a p o pulation. Pour y r e ­medier on a essay~ d'utiliser des calen driers historiques é tablis au c ours des enquêtes p r é c &dente. On a égalemen t insister aupr~s des enquêteurs d e ~a

pas trop se fier à leur jugement et de f~ire us a ge de ce calendrier chaç~e fois qu'ils se trouvent devan t u n problè me de d é termi n ation d'âge, cas t rè s fréque~t e n milieu ~omade.

La pyramide des â ges pr é sente e n certai n nombre d'anomalies qu' c~ v~

essayer d'exanir:.er. Mais devan t l a f aiblesse des e f fectifs enquêt é s o r: est amen é i être très p ruden t dans l'expos 6 des observa tion s.

On con state que dan s la tranche d'âge 0-10 aiî s il y a un d é fici t c · e· .­fants de sexe feminins. Ce d ~ficit n e 9 eut pa s être i mput t a un ph énomà~e accidentel mais u n iquement aux effectifs très faibl e s àe l' échantillc~ .

Pour les tran ches 10-19, 20-~0 et ~0-60 a n s il y a un d é ficit c 'hc~ ­mes par rapport aux femmes. Ce manque d'hommes s'exp lique p eut être ~:-i.r le fait que ces derniers o n t tendan ce a rejoindre les villes pour y c~erc~er

du travail ou faire du c~mmerce.

Car il devient de ~lus en p lus difficile de se c onsacrer à 1 1 tl ~ va~e

à cause d'un manque de p âtur nges et de ~oi nts d'eau.

VI.). DONNEES DE MOUVEMENTS.

On rappelle toujours que les r 6sultats n e porten t que sur de fa i ~le s

effectifs, il convient d onc de les considé rer avec de serieuses reserves .

VI. J.1. NATALITE.

TAUX DE NATALITE OBSERVE.

Ce taux est calcul f i partir des naiss a n ces surven ues des dern i e r s douze mois, date de r é f é rence dans le questionnaire : e n tre les deux der-.-: i a r n Aides , ra? p ort é es à 1000 ~ersonnes.

Il est de ~J %, ce taux est du mime ordre de grandeur que c elu i obtenu au cours des enquêtes p r é c 0dentes.

- TAUX DE MASCULINITE A LA NAISSANCE

Ce taux correspond au nombre des n aissances ma sculi n e pour 100 ~1 e i n ­sances de filles entre les deux dern ier Aids. Dnns le C & S de cette enq~it c , il est de 87 garçons pour 100 filles.

Ce t a.ux a p p araît érroné e. On ne peut p as dire dans ce cas là c;11e c'est dû à u n e sous estima tion des naiss a nces masculine mais plutôt à de c effectifs tr~s faibles de l'échantillon .

VI. ).2. MORTALITE.

- TAUX DE MORTALITE GENERALE

Le taux de mortalit ~ g énbrale corresp o n d au n ombre de d écés surve~~c dans les 12 dern iers mois ? ici l a p é riode de r é f é ren ce est '. entre les c2u:~

derniers Aids, rapport ~, s à 1000 perso n~'l es.

Ce taux est de J1 pour 1000 , il semble tr~ s &levé . On peut l' ex? li ­quer par, c omme p our le t a ux de masculi nit ~ à l a naissance , par l a fai ~: es s & des effectifs? ou enc ore au fait que quelques e n quiteurs ont dû enregi st r er des d &c é s survenus hors de l a période de r &f é ren ce.

a••/ao•

19.­

vr. ).). .. TAtn D'~A.CCOOISS.EMEWI' NATUREL.

Ü i'1 c al cul le t a u :;;: d ' a ccro issemen t par diff ~rQT,.ç.G ~ntre le-ta~:~ d0 natalit ~ e t l e taux de mort a lit 6 . Pour l'gn~e~bl e du do~ai ne d ' enquit e l e teux d e ~at n lit f est de ~3 % e t le taux de mortalit 6 est de 3 1 %, c e q~~ n ous donne un taux annu e l d ' aceroisserne~t de 1 ,2 %. Ce taux me p araît tr~s faible , il est à ~onsid 6rer a vec beaucoup de rese rve s. C'est la cons 6que~c e d'u~ taux de rno r tal it 6 f levé .

vr.4:. AU'l'RES DONNEES

VI.~. 1. L ANGUES PARLEES AUTRE QUE LA L ANGUE MATERNELLE

P~ur l a populati on r at tachée a u d ~parteraent d e Chinguetti l ~ l c~gue

me.t ern elle est le 11 Ha ssan i ai;. Quand on regarde le vo u rc entage des -s>e r.s c~:::-. es

qui parle une a utre langue autre ~ue langue , a ternelle on se re~d c om?te que l es nomades naures viven t à la marg e des aut res ethnies . Le r é sultats G~ 1 ' c::m c_piête nous donne pour 1 'en sem~l e cl es pzrsonnes ~i.quêt if,~ .o...ra ~ -~E:. ici~.e­ment qui 9~rl e une ~utre langue (t ous d€) S hommes)

VI.4.2. NIVEAU D'EDUCATION.

- Enseigne~ent c o r an i que .

On c onst3te que sur l'en seMb le de l a ?opu lat ion ~g~ de 6 a~ s et · : lus JO% unique ment on t suivi l'ensei gne~ent c o r a~i que.

CG taux me ?ar a it un p eu faib le pou r un ~ays de religion ~usul~~1a. On c onstate ~galement qu'il y a p r e s que deux fo is p lus d'hommes que de f en~

mes a a v oi r suivi c et en se i gneme~t.

• Ense ign e ment scolaire et traditionne lle.

Ln ?opulati on &tant nomade, el le se d~place p lusieurs fois d~~s l ' arm8e ce 1:1ui l'empêche d'envoyer les enfants à l' { col e, Ils p rafere :.::t. le s e :.:.voyer garder 1 e troup eau. Ce qui fait . conm e p our les autres l angues ·:c:. r -1 (~ es ' il n' y a qu e o,8 % des p ersonne s d ~ge i!!·upé r ieur- à 6 a :n s a avoir s u iv i cet enseigneme~t .

- Al phabet isma .

On retro uve dan s cette ru b rique las r ~sultats d~jà o btenu s ~r fce~~~ -me n t.

Ceux q ui s a v' .t 1 ire, et ~; cr ire l'arabe sont tous ee qui. o ,-,t 3 <.' 3. vi l'en seign ement c o r anique.

Ce ux qui snvent lire et écrire le f r anç a is sont tous c e qui i•e~seignement sco l a ire.

.:::r.ll V l

Ceux q ui savent lire et é crire l' a r abe et Lio~çais sont t o•.J s ce qui c n t suivi l 'ensei gner.10nt scolaire et tr .d itionn~l.

Mais e n ee qu i c oncern e les r é sultats des gens qui parlent et ~;.-ë'l·fv u-t' ~

l' a rabe il f'.?..ut les ;> rendre a vec certa i ne reSQ"J"TQ, )?aJ""Ce que quelques B ·:. ­

quêt auri; ont du ~onsi dfa'!er que. t ous les gens qu i 0:1t suivi l ' eI'lseig:--,e-.:: e :.-_ t c ora11iqu e s a ven t l:i.re et écri n) l 'al'a°!:)e ce qui n•es1:. ~toujours vrr.-,i .

. . i / . ..

20. -

VI. 4.J. ACTIVITES DES MENAGES

TABLEAU N" 9

' 1 1 ' ACTIVITES ;ELEVAGE ; AGRICULTURE ; AGRieULTu-; SANS TOTAL ;sEULEMENT ! SEULEMENT ;RE + ELE- ;REPONSE

VAGE

~ JB,84 J,88 57,28 100

On constate que les ménages qui pratiquent l'élevage, et l'agrieu~ture sont de loin les plus nombreux, suivi des ménages qui pratiquent uniquemen t l'élevage, quant à ceux qui pra tiquent uniquement l'agriculture ils ne re­présente qu'une faible proportion.

VI.4.4. FREQUENCE DE DEPLACEMENTS.

TABLE AU N ° 10

FREQUENCE 2 a J fois + de J :fois par a n p ar a n

San s r éponse TOTAL

!-· ·----~- -- --- - ··! % 24,27

1

! 75,73 100 ___ , . .-- ·~~

On constate que u n p eu p lus de J/~ des mé n ages sa d éplacent plus d e J fois par a n , ce qui exp lique la mobilit 6 reconnue ceux p opulations nom a d e s rattachée~ au d é partemen t de Chinguetti.

VI. 4.5. DISTANCE DE DEPLACEMENTS

TABLEAU N ° 11

DISTANCES

% des ménages

MOINS DE 50 Km

21,36

50-200 k m

J 1,07

Plus de 200 k m

4:7,57

TOTAL

100

On constate que un p eu moins da 50 % des ména ges se d éplacer.t sur de grandes distances. Ce qui explique que les n omades sont con stammen t à la recherche des pâturages. On tient à signaler que ces distances son t app r ox i­matives.

VI. 4 .6. INTENTIONS DE SEDENTARISATION.

TABLEAU N° 12

1

INTENTIONS DE 1

OUI NON SANS REPON-; SEDENTARISA-; ! . SE ;

_ ______ T_I_O_N __ ·-------- -------- ~----~-!-------- !

TOTAL

f % des ménages 20 , J9 7 8, 64: 0,97 ! 100

..... 7 ..

21.-

On constate que sur l'e~sem~le des ménages enquQtés il y a p resque 20 % qui ont l'intention de se sedentariser, proportion qui n'est ?~ S négligeable. Car pratiquer l'elevage devient de plus en plus difficile i cause du manque de piturages et de points d'eau.

Sur ces 20 % un peu moins de la moitié vensant se sédentari s ·ar l 'an:1ée qui vient 1 quant au reste il pensent s'installer dans las a '· L~. ,~es qui sui vet1t.

VI!. ENSEIGNEMENT ET CONCU>SION.

VII.1. RAPPEL DES PRINCIPALES DIFFICULTES

VII.1.1. AU NIVEAU DE LA BASE DE SONDAGE.

- Au cours de l' ~tablissement de la base de sondage. Les chefs traditionnels des collectivit &s, nQ colleci nt p lus l'imp8t, o~t ten­dance à se desinteresser des membres de leur eolleetivité~ la plupa rt du temps ils ne sont p lus au courant de ce que so~t devenus. La seehe­resse ayant -proToqu é beaucoup de changements dans les habitudes des nomades, a.mana les chefs i fournir pour certains membres des rens~ig~a ­

me:its qui datent d'il y a quelques années.

Pour 6viter ce genre de probl~me : il est c onseill& de d~mnnder sux responsables des collectivit ~s. au moment de l'~tablissement de l n base de sondage, de se faire aider, dans la mesure du ~ossibla, par d'autres personnes de collectivit &.

- Probl~me d'identification dans l'es9ace des serviteurs et ~nciens serviteurs.

Malgr~ l'effort du gouvernement co~tre l'esclavage, le maure reste attach é ô ses traditions, plusieurs familles possedent encore è.e.s serviteurs. Ces serviteurs a'identifient par leur maitre; puisque l e s enfants d'une servante mime ma ri6e lui reviennent et ne connais~ent p as quelquefo is leur père sauf si ce dernier a ppartient à la même c c ll e c­tivit~. Il est tr~s difficile de les retrouver sur le terrain et surt out lorsque ils quittent leur maître

- Determination de l'âge :

La d é terminati o n de l'âge des personnes pose un grand probl èm e : les responsables n~ connaissant pas parfaitement tous les membres ë e leur collectivit&, et devant l'inexistence de 1' 6tat-civil, ne ? e uve n t déterminer ~vec précision leur âges. On a essayé; d'utiliser le ca]_e:,1 clri ,~ r

historique de la région pour leur faciliter le travail, mais sans succ~ s , ils ~taient incap ables de faire correspondre l~ date de naissance d' u =e personne ~ un évenement historique - On a di tout de suite renonc& ~ ce procédé.

VII.1.2. RECHERCHE SUR LE TERRAIN.

• Recherche des ,ersonnes- pilotes.

Pour les p erson nes dont la position est connue avec précision il n'y a aucun p roblême ~our les retrouver.

Pour les p ersonnes dont la position est dout euse deux situat i o ~

se ?résentent ~ Si la p ersonne ne r éside p lus en Mauritanie, aucune s c l Ll ­

tion pour la retrouver; Si la personne r é side en Maurita~ie o n obt ~ a~t

g ~n&ralemQnt aupr~s d a s respons a bles des c o llectivit &s une p remiire approximation du secteur, c o rrig0 au fur et â mesure que l'enquite .

. . . / ...

22.-

avance i l'aide des pr~cisions eompl~mentaires apport6es par les recens 6 s a~partenant à la mime coll e ctivit é, o~ arrive finalement p ar les retrou ­ver.

- Dep lacement sur le terrain.

Ma1gr ~ l'adaptation du v~hicule dont on dis po s ait â tous les terrai ~s, il arr•ve parfois de se trouver deva~t des diffi c ult&s 1 mi~e si le t a r­rain est a ccessi ble, t e l que pr ~ sance d'arbustes ou autre plantas ép i n eu­ses qui o ec a sionnent p lusieurs crev~ison s, cel ~ e nt raine une perte de temp s cons id &rable. Mais il existe aussi de zones i n accessibles aux v 6 h i­cules, pour y arriver l'utilisati on des c hameaux est i ndispe:îsable '. l\l_ .::, rs trouver des ch o.meaux é qui pé s n'est :!) é\S chose i'aci le, même si on. nrri vc i les trouver il faut c o mp ter une r ~nun 6rati on deux ou tro is fois plus i mportante que celle qui a 6t~ pr ~vu 9 our l'en qu&te- p ilote.

- Ravitaillement en carburant.

Le ravitaillement e n essence ou gas-oil est tr~s difficile à l'i~t ~­

rieur du pays, il serait souhaitable de pr~voir des reserves suffi sa~te s

nfin d' é viter tout arrêt de travail qui risque d'augmenter le coût de l'en quête.

- Propagande et info rmation .

La nature mime de l a p o p ulation ~ atteindre excluait les moyens d' i ~ ­

formation classiques de propagande et de p r éparation P~?chologique : di s­tribution de tracts 1 projectio~ de films etc •.• Le seul mo yen qui r e st a i t ~ notre dispositi on ; dans u n pays a ussi v a ste que la M~urita~ie est la r adio, il en existe au coins u n dan s cha que campement.

- Probl~rae du Personnel

C'est le 9 r ob lè me le p lus important et surtout e n milieu nomade .

Il est ?réf é rable que les enquêteurs s o ient de la même ethnie quo les enquités , c hose qui facilite e no rmeme n t le travail sur le terrai ~ .

Les c onditions de travail ~tant très p~nible en milieu nomade tant sur le pl an physique que sur cel ui de l'initiative dt de la responsabilit { imp ose un personnel assez ig ~ et e n excellente s anté. Il faut itre c 3~a ­ble d'effectuer des centaine s de k il omètres par j o ur pour les endrci ts accessibles a ux v é hicules et des diz a ines de kilomètres ~ des de cha~eau pour les e ndroits inaccessibles aux v ~hicules san s se d~courager ni a bandonner l e travail a u c ours de l~ mission . Les r &sultatz de l'enqu~te depen dent du n iveau de co r. science des e nquêteurs puisque leur c ontrôle est p ratiquemen t i mpo ssible sur le terrain â cause des difficult b s de l o calisation dans le tenps et dans l'es~ace.

VII.2. ENSEIGNEMENTS TIRES DE L'ENQUETE

- D'après les r 8sultats obtenus ont peut c onclure que la m&thod e essaye~ est a pplicable, malgr& de nombreuses difficult 6 s que tout c c~~te fait sont surmongables.

- Le coût de l'en quête sera pl us {? 1 ev & que pr6.vu 2. c a use des c amp e ­ments qui s ont beaucoup p lus petits et t r è s dispers é s qu'on le p ensa:ll-t.

Un côt ~ e n c ourageant et qui c om9te beaucoup : c'est l'accueil et 13 collaborati on des po~ulations, il a &t f très satisfaisant dans l'e~se~~le aucun refus de r éponse n 'a &t é enregistrer.

• •• / •• Cl

2.3. -

- Comm e~t aire des r 6sultats.

Les r&sult a ts f ont apparaître des changements tr~s importants, dfis à une s édentarisa tion qui a été accelér(.!e ifYaF' en grande i:·artie ·VV l a s /~: c I-1 e -

/ J resse.

La proporti on de la population n omade a beauc o u p dimi ~u &e : e n e x t r a ­po lant c e s r&sult ats â l'en s emble du pays, on 9 eut estimer que la popul at i c~ nomade au sen s o u nous l'en tendon s {vivant e n c ampement ) n e devrait p lus r a pra­bart~or · qif'Un 9 eu moin s de 40 % au lieu de 65 % e n quite SEDES 1964/65 .

Les campeme nts s ont bea ucou p p lus petits, o n c omptait en moye nne 12 ménages penda~t l'en q u i te r &alis~en 196~/65 , actuellement il faut c ompter e n mo yenne 2 mAnages. Cette dimi n uti on a des effets sur la c ompo si ­ti on de la p o pulation n omade :

On c ons~ate qu'elle comporte une n ette ma jorité de fem~es et un d éficit d'hommes jeun es et adultes qu'on peut exp liquer par le fait que c e s derniers ont tendance a rejoindre les villes p our y c hercher du tr avail,cu fa ire du commerce, pë1isqu e il devient de plus en plus difficile de se c 0~ ­

s a crer d 1 1 &levage à c ause des sequelles laiss &es p~r la secheresse.

VII . - C 0 N C L U S I 0 N

L'enquête-pilote p3r s c~dage e n m111eu nomade vient de se termi ~er p our l'ensemble des deux è &pa rtements. L'objectif p ri n ci 9ale de cette enqu~ t e était de tester une méthode nouvelle pernettant le recenseme~t des popul ~ ­

tions nomades.

Au vu des r é sultat s obt enu s uniquement p our le d6p artement de C~i~ ­

gu<:!tti dont j'avais l a res r)on s a biii t é je p eux dire que ce -Cest a ét é s at is­fai s ant ~uisque l' o~jectif qu ' o n s'est fix é au d épart a été atteint. E~ outre grice aux e n seignem e nt s déga g ~ s 9 ar cet te enquête on peut esperer que la grande enquête à l' échelle n ati onale se passera dan s de bon:-1es candi ti c~rn.

Pour ce qui est des r é sultats obtenus, devant l a faiblesse de 1 ' 6c~e~ ­

till on é tudi &, on ne p eut que s'absten ir d 'extrapoler les r&sultats e n l 'e~ ­

semble de l a Ma uritan ie, c hose qui sera faite apr~ s l'exploitation de l a gran de e nquête.

1 Je tien s à r a ppeler que la r 6ussite de l'enquête pri n c ipale de pe nd

de ln qualité, à. laquelle il faut veiller, du personnel d'ex écution au :: i ­ve a u de l' é tablissement de l a base de sond~ge et au n iveau de l n recherc~e d~s personnes-p il c tes s u r le terrai n .• /.-

24. -

-ANNEXE-

I. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA MAURITANIE

II. LISTE DES COLLECTIVITES RATTACHEES ADMINISTRATIVEMENT AU DEPARTEMENT DE CHINGUETTI

III. QUESTIONNAIRE AYANT SERVI A LA MISE A JOUR DU RECENSEMENT ADMINISTRATIF

IV . QUESTIONN AIRE D'ENQUETE

V. FICHE DE CAMPEMENT.

A N N E X E 1 - --,--..--

REGIONS CHEFS LIEU DE REGION DEPARTEMENTS

!-----------!-------------------------------!----------------------------- ~

1er N E M A

2è . A I 0 U N

K I F F A

4:è . K A E D I

5è. A L E G

6è. R 0 S S 0

7è . AT A R

8è . N 0 U A D H I B 0 U

T I D J I K J A

NEMA

Oual at a Am ourj B::i.ssikou r~ou

Ti mb édra Djiguenni

AIOUN

Kobonn i Tamc hakett Ti r!ta'1e

KIFF A

Boumdeit Guérou Af tou t (Barkewol) K.'.'l.nko ssa

KAEDI

Maghama M'B out

- , Monguel

ALEG

Bogh é Bababé M 'B<:lg '1 e

Magta -Lahj a r

ROSSO

Keu r Massè n e R' Ki z Méderdra Idi n i (ouéd Naga ) Boutilimit

ATAR

Aou_i eft ChL!guetti

NOUADHIBOU

TIDJIKJA

Mo ud j é ri a Tich it.

REGION

2.­Suit e Annexe 1

CHES LIEU DE REGION DEPARTEMENTS

!--------------!---------------------------!---------------------------- ! !

1oè. SELIBABY SELIBABY

Ould Ye n g é

11è. F'D E R I K F'DERIK

. ·Zou é rat e Bir Moghrein

12è. A K J 0 U J T AICJOUJT

DISTRICT NOUAKCHOTT

~yREAU Cllli.TRAL DE RECENSEMENT

MISSION CHINGUETTI .. .

ANNEXE II

' 1 "D'ORDRE' ! !

NOM de la

' ' ;Ef f ectif dern ier ;Effec tif . mise a ;rec e n seme n t ad - ;jour. Ba se de ; mi nistrat i f ; sondage ; <196 2 - 1968 ) ; Avril 1975

COLLECTIVITE"

_______ ! __________________________________ ! ________________ ! ____ _ __________ _

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

1J

14

15

16

17

18

19

20

21

22

2J

24

25

26

27

28

AHEL MANT ALLA ( SID AHMED)

AHEL MANTALLA (AHMED)

NAGHMOUCHA TEGUEDI

OULAD SELMOUN BRAHIM

OULAD SELMOUN AHMED

OULAD SELMOUN EL MAMY

TORCHE ALEYA

TORCHE FANANA

AHEL ABDI SALECK

AHEL ABDI AHMED

AHEL CHEIKH

AMGHARIJ CHINGUETTI

LAGHLAL MOHAMEDOU

LAGHLAL HAMON!

LAGHLAL HAMON! ( MAILAININE)

TEKNA

AHEL HEJOUR

TENAKI LEJRAB

TENAKI BOYIH

CHO RF A ZEIDANE

A.HEL MOULAYE BOUKHARY

KOUNTA CHOUMAD

KOUNTA SIDATY

KOUNT A HAMOD

IDAOUEL HADJ

JI.HEL N 'DIAYANE

AMG HARIJ OUADANE

AHEL HMEIN SALEM

613

215

1423

90

301

649

942

35

3087

1212

1808

1062

3141

804

45 8

541

510

751

980

173

1018

245

1040

612

45

1562

219 ! !

~~-- --~----------------- ---------.-~ ~~-· ! !

23536 !

----- ~---

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241

REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE - Ho nneur - Fraternit é - Justi ce -

BUREAU CENTRAL DU RECENSEMENT DE LA POPULATION

~~g~~!~-~!~Q!~-~!~!~~-~Q~~~~-~~~!~-~27~ DEPARTEMENT : .. •. ... . . • .•... . .... . . . .• FRACTION • ... • .. . ... • . • . ...•..• .• • .••

1 ! LISTE des CHEFS de MEN AGE

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D ' ORDRE ' ~~~1- - . des CHEFS de .. -· ~-~-~~~E -· - - - -- -!avec chef :Sexe \N a i ssan- i Mat .\ Lieu

r é sidence

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'flRAL D LA POPULATS 1976

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, 1 i l Î i;DATE DE [LIEU DE f:Sl-l'~ !LANG!SEULEMENT(nées avant 1969~et plus(nées a•ant 196..3) r i,,a~c.M.i:. FRACTION fEP.~Mg F!~'fïm~, !!!~T~1·!!!tlMA~-:-- ë 12>~---l ;3)r< 1~->-;--··1·· .. i~s>·---·r{~6);·---l---<~1>. i

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1 i Q) t> e ! .-t ·1 .... 7 <:: fPARL.COUR. 1· COLAIRE 1 i2 AI.DS 2 AIDS l z '1;l t1;l ~ :::> 1 ! 'tl c: 1 ~ '1:l : . . :: ~ .. . .... \ - "" 1 ' -;

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- résidants pr6sents - résidents absents - visiteurs

(se fonder sur la nuit précédant l'énumération;un absent aura passé cette nuit dans un autre ménage)

Ajoutez A Oll V après le numéro des absents ou des visiteurs

(3) Code + numéro d'ordre de la (des) personne(s)en relation(le ~hef de ménage ou seulement à défaut une autre) CM Chef de ménage - E épouse F fils(fille) A Aacan:dant (père mère) P Autre parent D. Domestique H - Hôte. Exemple : .. E 1 Epouse 1

· Fl + 2 Fils (:fille) 1 et 2 etc. g •

(9) c .• Célibataire ( 11) ( 12) ( 13 >-Ne sait f-as lire et écrire MLMari6(e) H.Hassanya A sait lire/~crire en A~abe

( 10)

D1.Divorcé(e) P.Poular F 1, en français V.Veuf{ve) W.Wolof D P autre langue M. Maure T.Toucouleur Pl· Peul.

Au~res ethnies mêre code que 12

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S.Soninké (14)Prïmaire.CP1,CP2,CE1 1 CE2, B. 3~.tmbara CMt, CM2 • F.Français 6' .... -Secondàire; e •• 1er.Term •. D.Divers autres -Technique/Professionnel, - Néant. préciser,avec le nombre d'an­

nées réussies. - Sup6rieur: indiquer SUP

(15) Ave~-vous un enfant dans cha-cune de ces périodes: OUI= X NON =

(16) (17) Exemples 1G un garçon 1F une fille 2G deux garçons

etc •••

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