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Hype playground numéro 4

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Le 4e numéro du magazine Hype Playground est disponible en libre lecture et libre téléchargement

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(c) facebook.com/Creato

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7 EYE CANDY

THE DJITES

10 DECO’n’CO

SKATE-HOME

12 SET THE TREND

The king of hip hop

SOMMAIRE

» p.16 » p.15

17 STREET OUTFIT

Rentrée des classes / Oasis Be fruit / Supreme

23 GRAFIX

Hina Hundt / Julien Boudet

29 HYPELIST

Arma Jackson / Cheetah / Netta Brielle...

» p.30 » p.31

17 REVIEW

Les clips de Cheetah / Les classiques de Stunner

23 TIME OUT

Sergeant paper

29 SARCASM AVENUE

Les chroniques de Léa

29 WASSUP

Hypegram

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UPPER CLASS BEATS CHEETAH

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Inspirée par le paradoxe et la controverse, Melody Ehsani est une créatrice de bijoux, née à Los Angeles dont les pièces font les beaux jours du showbiz américain.Vous avez certainement déjà vu ses bijoux portées par des célébrités tel que Keri Hilson, Rihanna en passant par Beyon-cé pour ne citer que celles là. De son propre aveu, au début elle créait des bijoux sans réel objectif de les commercialiser. Elle collabore désormais avec des designers tel que Jeremy Scott avec qui elle a créé des bijoux ou des marques comme Reebok avec laquelle elle a créé une basket en édition lim-itée. A côté de ça, elle collabore également avec la marque “ncla” pour créer des décorations pour les ongles.Ses bijoux sont disposibles sur le site internet de la marque et elle a également un magasin basé à Los Angeles.

MELODY EHSANI

© Mike Quain

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Rendus célèbres par le créateur Marc Jacobs qui a accessoirisé un de ses défilés avec leurs articles, Dee and Ricky sont des designers accessoiristes, frères, jumeaux et un peu lunés. Leur univers de prédi-lection est celui des légos, d’où ils tirent l’essentiel de leur inspiration. On a pu nota-mment retrouver leurs bijoux portés par des artistes tel que Kanye West ou encore Pharell williams pour ne citer que ceux là. Ils ont également col-laboré avec un bon nombre de marques parmi lesquelles

Dee and Ricky

© Russ and Reyn

© Joyrich x Dee and Ricky

© Pony x Dee and Ricky

Pony. Ils viennent dailleurs de sortir le dernier fruit de leur collaboration avec la marque, une collection capsule très colorée, à l’image des twins. Parmi les autres arques avec lesquelles ils ont travaillé, il y a G shock pour laquelle ils ont produit des montres qui se sont écoulées à plus de 300 exemplaires.Leur autre particularité est le fait qu’ils ont ouvert un restaurant. Il n’est pas com-mun de voir des férus de modes se diversifier de la mode , et au vu des critiques, leur restaurant fait un tabac.

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The DJITES

1) Présente toi en quelques mots.

Je suis un fashion designer, c’est à dire un créateur de mode,

originaire du Cameroun. Je vis actuellement à New York, où j’ai créé

la marque The Djites (www.thedjites.com). Certains m’appellent en-

core “High Level”, du nom de ma première marque de vêtement, que

j’avais développé au Cameroun, il y a déjà 10 ans.

2) Qu’est-ce que la marque The Djites ?

C’est la ligne de vêtements que j’ai lancé il y a un an. Elle est com-

posée de produits d’un style nouveau. Pour l’instant, nous avons

plusieurs collections de T-shirts, casquettes et lunettes de soleil.

Certains de ces articles sont confectionnés à la main, d’où une pro-

duction limitée, qui donne aussi un caractère unique à chaque exem-

plaire. The Djites est l’expression de ce que moi, le designer, imagine

et trouve hors du commun, beau et utile.

3) D’où t’es venue l’idée de créer cette marque et comment cela a t-il

commencé ?

Pendant plus de dix ans, j’ai travaillé mon talent de créateur en

développant la ligne de vêtement High Level Creations, en étudiant

tous les aspects de la mode, afin d’y apporter des innovations.

Concrètement il s’agissait de trouver les idées nouvelles, choisir la

meilleure en fonction des objectifs, la déveloper, la réaliser, produire,

reproduire, mettre en vente, communiquer, etc...

Durant toutes ces années, je me suis toujours dit que le jour où

j’aurais tout le savoir et les capacités nécessaires, je me sentirais ca-

pable de créer la ligne de vêtement parfaite (selon moi) et celle-ci

portera mon nom. Et l’an dernier, je me suis senti prêt et j’ai alors

créé THE DJITES.

4) As-tu un thème général pour décider de la direction que pren-

dront tes collections ? Quelles sont tes influences ?

Oui, j’ai un thème. Le thème c’est: WOW! Classe/Nouveau/Unique

Mes influences pour la ligne The Djites sont :

- la technologie

- l’art et l’artisan, c’est à dire le fait-main

- la culture urbaine

- l’héritage du monde de la mode en particulier, et de l’humanité en

général.

5) Collabores-tu avec des artistes ?

C’est un de mes projets. Je travaille sur une nouvelle collection qui

impliquera des dizaines d’artistes. Mais je ne peux pas en dire plus

pour l’instant...

6) Où est-ce que tu te vois dans 10 ans ?

Je me vois en Afrique car c’est le Futur. L’Afrique est dotée d’ énormé-

ment de richesses culturelles, naturelles, et surtout humaines, encore

inexploitées. Plus précisément, je compte retourner au Cameroun où

j’ai le projet d’ouvrir une usine de fabrication de vêtements. Si vous

pensez que ce projet sera bénéfique pour le Cameroun, vous pou-

vez y apporter votre contribution et l’accélérer en devenant client ou

simplement en parlant de The Djites autour de vous. Voici un lien qui

vous aidera à faire connaître The Djites : http://www.facebook.com/

TheDjites/app_181411457193

Mon second but est bien sûr de créer des tendances mode et des

classiques vestimentaires.

7) Rencontres-tu des difficultés particulières dans ton métier ?

Enormément et c’est pour cela que j’adore ce métier, car je suis un

assoiffé de challenge.

Ma plus grosse difficulté est d’être en charge de tout. J’ai souvent

l’impression que 24h pour une journée, c’est insuffisant.

8) Quel conseil donnerais-tu à ceux et celles qui souhaiteraient se

lancer comme toi ?

- Il faut être sûr que tu aimes ce metier énormément, car au début

tout ce que cela t’apportera sera seulement la satisfaction et le plaisir

de le faire.

- Etre extrêmement curieux et ouvert d’esprit.

- Faire passer la qualité avant tout.

- Assure toi d’abord que tes clients, fans et partenaires sont satisfaits

avant de te soucier de ta propre satisfaction, notamment financière.

9) Quels sont tes projets pour la suite ?

Mes projets pour avant la fin de cette année sont:

- Une nouvelle collection de casquettes “Snapback”

- Une nouvelle collection de casquettes à 5 empiècements

(“5 Panels”)

- Première collection de vestes d’hiver (hommes et femmes)

- Première collection de bijoux et accessoires

Retrouvez The Djites sur :

www.thedjites.com

www.Facebook.com/thedjites

www.thedjites.tumblr.com

Ig: @thedjites

Twitter: @thedjites

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Porte Tablette

Comme vous avez pu le constater, nous aimons allier l’utile à l’agréable. Pour cette édition de Hi’Tech (oui on a changé le nom parce que Fashion, ça fait trop mode), on est plus porté sur les petits inconvénients de nos gadgets préférés que nous avons tôt fait de corriger.

N’avez vous jamais eu envie d’utiliser votre tablette en ayant les mains libres, ça peut paraitre difficile à percevoir mais c’est ce qu’on vous propose avec le porte tablette proposé par le site internet Sharper Image. Vous pourrez désormais vous coucher sur le dos, avoir les mains libre et profiter pleinement de votre tablette et du confort qui va avec. Le tout pour la maudique somme de 159,99 dollars.

EASY LIFE

Dans la même lancée , nous avons un câble d’un genre nouveau pour recharger vos smartphones sans avoir l’in-convénient des câbles qui s’emmêlent. Ce “Trunk” (oui c’est le nom) est disponible à l’achat sur internet pour la somme de 19,90 euros.

Trunk

Nos amis de chez Hammacher.com ont poussé l’expérience encore plus loin en mettnt à la disposition de leur clientèle le rideau de douche pouvant être connecté à un i pad , et avec hauts parleurs intégrés. La geekomania n’a désormais plus de limites. Vous voulez prendre uen douche mais regarder votre série préférée en même temps sur votre tablette, l’ iPad Musical Shower Curtain est ce qu’il vous faut!

BonusApp Tech

Nous avons testé pour vous deux applications qui sentent bon les vacances et les souvenirs, parce que la rentrée c’est toujours un peu de déprime.

Polagram : c’est une application qui vous permet de faire im-primer vos photos de vacances prises avec votre téléphone à un prix défiant toute concurrencePlus d’infos : polagr.am/fr

Picle : considérée comme l’an-cêtre de vine, Picle permet de prendre des photos et d’y as-socier des séquences audios, ce qui donne vie aux images que l’on capturePlus d’infos : picleapp.com

I pad Musical Shower

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Skate-Home est une entreprise créée par Manuel Llorens (Technical Architect and skater) et son épouse, Maria Tamarit (Interior Design). Elle est specialisée dans la fabrica-tion d’objets de décoration inspirés de skate boards. L’idée leur est venue de créer des objets de ce genre lorsque Ma-ria a dessinée un meuble à chaussures pour leur fils en se basant sur le design d’un skateboard. Le résultat leur a plu et ils ont décidé de pousser l’idée et c’est ainsi qu’est née Skate - home. Pour ce qui est de la fabrication des produits, ils procèdent d’abord au design et définissent les détails techniques puis sous-traitent la production à des entreprises spécialisées.

Leurs produits sont disponibles sur internet via leur site www.skate-home.com et alors à leur magasin qui est basé en Espagne, sachant qu’ils ont également un magasin à Marseille.

SKATE-HOME

SELECTIONDECO

Coussin Mental vrac Eyefood-factory, 29 euros

Lampe adhésive Tiny, 35 euros Mug Tweet - ThumbsUp!, 14 euros Salière & poivrière “bombe graffiti” - Donkey, 16 euros

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(c) Jay Z by 2mino

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Who’s the best MC? Biggie, Jigga or Nas?Question difficile, mais une chose est sûre, il y a quelques mois, l’un

de ces trois a bien voulu se rappeler à nos bons souvenirs qu’il fait la

course en tête. Un million de disques vendus avant même sa sortie,

Magna Carta de Monsieur Carter est ce qu’on appelle un

“masterpiece” commercial. S’il y a quelques années, être le “Best MC”

se résumait à débiter avec dextérité deux, trois lyrics plus punchlines

acérés, 2009 a marqué l’arrivée de nouveaux manuels de procédures

que représentent les carrières de Drake, Kanye West et depuis peu

Kendrick Lamar. Internet, art et mode se mélant obligatoirement à

l’attirail du rappeur du XXIe siècle, redéfinir les compétences du best

MC s’avère nécessaire. Peut-être disséquer le mini-feuilleton de cet

été mettant en scène la Trinité “Hov/Yeezus/Cole” nous sera utile dans

cette quête. Des chips, du pop-corn, et quelques boissons fraiches

aussi. Vous êtes prêts?

Le contexte:

2013, le Hip Hop s’accomode de mieux en mieux avec les soirées

huppées, les clubs privés et les défilés de mode branchés tant il est

devenu digeste et léger, plus “P-Hop” que “Hip”. iTunes fait office de

contrepoids solide au géant de la distribution WalMart et YouTube

semble avoir plus de “video premiere” que BET et MTV. Aujourd’hui,

la musique n’arrive à nos oreilles en grande partie que par la toile.

La facilité d’accès aux médias de diffusion a permis d’ouvrir une

brêche (ou plutôt un trou noir) pour les artistes en mal d’exposition.

Malheureusement, comme souvent dans ces cas là, tout et n’importe

quoi rentre, détournant l’attention des auditeurs loin de la poésie des

textes et de la beauté des concepts. Ceci au profit des “sons de l’été”,

des artistes hybrides et des web superstars.

Portrait du new HipHop addict:

En réalité, il écoute... tout. Dans nos iPods, qu’on se le dise, nos play-

lists vont de BjÖrk à Bone Thugs N Harmony, en passant par Daft

Punk et Camp Mula. On écoute de tout, pour le bien de notre culture

générale, pour le bien de nos oreilles. Oui, le rap de notre époque

ennuie. On se l’écoute bien en boîte, au bar, dans les grands espaces,

mais pas trop au boulot, chez nous, dans nos espaces pivées. Le new

HipHop addict n’est plus “addicted” au Hip Hop, devenu trop fade,

et beaucoup trop mainstream pour lui. Etant lui-même un artiste,

soit en devenir, soit refoulé. Il se transforme alors en critique d’autres

artistes qu’il encense ou démolit sur les réseaux sociaux et autres

blogs.

La recette du Ciel:

Le Hip Hop est silencieusement mais fermement régulé par les soins

du King Hov (Jay Z) et ses protégés. Il est donc légitime, que ce soit

sa bande qui fasse la loi dans la cour de récré. Jay Z a bien compris

qu’il fallait “faire avec son temps” de peur de se voir disparaitre. Il n’est

pas seulement question de s’arrimer à la tendance mais bel et bien

la surclasser, la sublimer. En retirer le meilleur et en faire une oeuvre

d’art. Rendre glamour, raffiné et hype un partenariat juteux avec un

géant de la téléphonie mobile. Offrir des sonorités musicales dans

une application mobile, en d’autres termes, Jay a inscrit les règles de

bases d’un “classic 2.0”.

D’un autre côté, beaucoup moins évident mais tout aussi ingénieux,

Kanye West et son album “Yeezus”. Captiver l’attention de millions

d’âmes autour d’une idée révolutionnaire, sortir des sentiers battus,

ramer à contre sens et personnifier les sensations à la fois de dégoût

et d’admiration que peuvent refouler les auditeurs, voilà ce que

représente Yeezus. Un album trash mais parlant, comme un tableau

abstrait de George Condo. Kanye West peint en musique tout sauf de

la musique. Il s’est inscrit comme modèle de persistance pour

des milliers d’artistes tout genre. Ce qui ne peut qu’être, en soit, une

performance à saluer.

Enfin, nous avons le jeune loup aux dents longues, Jermaine Cole,

signé chez Roc Nation depuis bientôt 4 ans. Son premier album fut

un franc succès commercial principalement drainé par la popularité

de titres mainstream tels “Work Out” et “Can’t Get Enough”. Après

avoir parcouru son sophomore “Born Sinner”, l’on se rend compte

qu’il semblait ne pas être satisfait. Le MC de Fayetteville s’appuie sur

ses acquis tout en repoussant ses limites: des textes poussés, une

thématique générale actuelle et des productions entrainantes. Cet

été, J. Cole a offert quelque chose de plus classique mais solide au

public. Une recette plus digeste.

Toutefois, la question reste en suspens, Who’s the best “2.0” MC?

THE KING OFHIP HOP

(c) Aaron Facey

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Nous avons fait un sondage sur nos réseaux pour savoir qui mérite de faire la couverture de ce numéro et le nom qui nous est le plus revenu est celui de Paul Van Her alias Stro-mae. Pour ce numéro, nous avons décidé de faire un Break the beat légèrement différent. Nous allons définir chaque lettre du nom Stromae en donnant notre point de vue sur sa musicalité. Sans plus attendre, nous allons commencer:

S comme SubtilStromae a cette facilité à parler vrai, à faire mal, à faire réfléchir sans qu’on ne puisse lui en vouloir. En fait, il par-vient à faire ce que bon nombre de chanteurs punk ne font plus et que bon nombre de rappeurs n’arrivent pas à faire car ils n’ont pas la manière. Dans un milieu où la recherche d’authenticité se tasse au profit du “fais ce qui plait au peuple et tais toi”, Stromae parvient à doucement imposer son opinion.

T comme Troublant/TroubleurL’association des deux termes n’est pas anodine parce qu’un Troubleur est prévisible, on sait ce qu’il va faire, on sait ce qui lui déplait et ce qu’il pense. Il est là pour semer le désordre mais dans le cas de Stromae c’est troublant parce qu’on ne sait jamais sur quel terrain il va attaquer. Il va vous crier au visage son désaccord avec les gens inertes face aux atrocités de la vie, il vous dira de vous mé-fier de l’amour digital, vous relatera l’histoire d’un enfant victime d’abus, le tout avec le même ton. On a presque l’impression qu’il n’est jamais content et qu’en même temps il n’a que de la joie à offrir. Troubleur oui, prévisible non, compréhensible oui et troublant définitivement.

R comme RigoloMême les thèmes les plus sérieux, il les aborde comme de la rigolade, mais de la rigolade maquillée, pour définitivement nous faire comprendre où il veut en venir. Il est non violent, il pourrait vous annoncer un deuil et tout faire pour vous faire rire ensuite.

O comme OriginalOui, celle là est prévisible, suffisamment pour être soulignée parce que, selon nous, Stromae est en train d’accomplir ce que peu d’ar-tistes ont réussi à faire en France, être fédérateur et réunir toutes les couches sociales. Il n’a pas besoin de se forcer, son passé de rappeur, ses talents de poètes et sa musicalité avérée ont forgé un personnage complet et adulé.

M comme Moderne?On préfère employer l’interrogation parce que, une fois de plus, Stromae serait, selon nous, capable d’ouvrir des débats par ses sujets, il serait capable de nous faire comprendre que nous ne sommes pas le nombril du monde, ce qu’aucun

chanteur de pop n’arrive à faire, et que les rappeurs ont du mal à faire comprendre au delà de leur public cible. Alors, serait-ce la solution? Parler comme ils veulent pour leur faire comprendre que tout n’est pas rose autour d’eux, métisser la musique pour faire passer le message.

A comme AvenantStromae c’est comme un pote, le genre de gars dont tu te méfies difficilement. Pourquoi? C’est son charme qui joue pour lui, c’est un grand enfant qui inspire la sympathie tant par son style que sa musique. Ses textes vont à la rencontre de son public, et ne sont pas centrés sur lui et sur sa vie.

E comme EclectiquePlus haut, nous vous parlions du fait que Stromae est un artiste pop, mais en fait ce serait même réducteur de le rang-er dans une case, son métissage culturel est la principale richesse du jeune homme, il nous emmène dans un monde où les goûts de chacun sont compris, où les influences afro-cubaines se mixent à la variété française avec quelques touches de hip hop et de Trap (oui vous avez bien lu, il y’a des hi hats qui ne trompent pas).

En fait, pour résumer Stromae, on dira U N I V E R S E L

STROMAE

(c) Shaz’art

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(c) SZADepuis quelques temps, l’on entend parler de styles Trill-wave, aérien, alternatif en relation avec les mouvances hip hop et r’n’b. C’est notamment avec des artistes tel que Ken-drick Lamar, Asap Rocky ou encore les Franck Ocean pour ne citer que ceux là. Au delà de ceux qui ont déjà une notoriété avérée, nous avons choisi de nous intéresser aux hommes de l’ombre qui sont nourris d’un talent d’une ambition de ra-mener la musique à son essence analogique (en opposition avec le digital brut qui nous est proposé aujourd’hui). Les artisans que nous avons choisi de vous présenter sont Mibbs (membre du groupe Pac Div), Overdoz . Et SZA.

Commençons par le plus « connu » on va dire, Mibbs. Il est un membre actif et effectif du groupe Pac Div, connu dans la sphère du rap indie pour son rap atypique, aux influences « new west coast », car il faut rappeler que les sonorités du trio sont loin de ce que nous proposaient NWA et autres The Game il y’a quelques années. Mais revenons à Mibbs, qui a choisi de se lancer en solo avec un premier ep intitulé Free Bass et entèrement produit par le hitmaker Scoop Deville , que l’on a pu retrouver sur l’album de Kendrick Lamar. La particularité de Mibbs est le fait qu’on ne puisse pas le con-finer à un flow, il le revendique lui même. C’est pour cela, notamment, qu’il prévoit de sortir 5 autres projets avec dif-férents producteurs aussi bien influencés house, que r’n’b et hip hop. Dans le monde de Mibbs, il n’y a pas de règles, alors il joue sa partition comme il l’entend. En attendant l’ouragan en vue, on vous laisse savourer son ep via son site internet : mibbsovereverything.com.

Poursuivons avec cette jeune demoiselle, que dcertains qualifient d’équivalent féminin de Franck Ocean, la bienom-mée SZA. La demoiselle de 23 ans a un parcours que beau-coup d’entre nous auraient refuseraient de prendre par peur de l’échec. En effet SZA avait un emploi confortable qu’elle a abandonné pour se consacrer pleinement à sa passion. Elle a donc travaillé et sorti deux ep’s “See.SZA.Run” en De-cembre 2012 et “S” en Avril dernier. L’acceuil du public a été triomphale et telle qu’elle est désormais signée chez T.D.E , le label de Kendrick Lamar. Avec leurs styles similaires et

l’affection de K.dot pour les ambiances aériennes, nul doute que de belles collaborations sont à prévoir entre les deux ar-tistes. Pour découvrir SZA, rendez-vous sur son site internet: www.IAMSZA.com

Enfin , nous finirons ce dossier en vous présentant un groupe que nous apprécions particulièrement tant leur énergie pos-itive est contagieuse. Ils sont à l’image même du renouveau de la west coast, chill, cool, posée et sans stress (avec une option pour la fumette et les soirées arrosées). C’est sur des mélodies aux influences jazzy que Sleezy,Tube, Cream et Kent délivrent un discours qui se veut franc et réaliste. Pour la suite, on a déjà pu les voir en studio avec Pharell Williams ce qui annonce l’arrivée de nouveaux hits incessamment sous peu. En attendant, nous continuons de jammer sur leur morceau Lauren London (mention spéciale pour la perfor-mance de Kent au refrain). Vous pouvez les retrouver sur leur site internet: www.blunnitville.com

THE NEW WAVE

(c) Mibbs

(c) Overdoz.

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STUDIO AFRICA

Cette rubrique a pour objectif de mettre en lumière des artistes de la scène urbaine du monde, qui ont déjà une notoriétédans leur pays d’orig-ine et avec un fort potentiel à l’international si les moyens sont mis en oeuvre. Nous avons sélectionné 3 artistes originaires d’Afrique. Karun

Membre actif du groupe de musique urbaine Camp Mulla, Karun (plus connue sous le nom de Lady ou Miss Karun) est doté d’un talent comparable à celui des standards américains. La jeune kenyanne de 19 ans livre son premier album solo “Sun & Moon” déjà disponible sur la plateforme Waabeh.com

AkaAkaworldwide ou AKA, selon la façon dont vous souhaitez le nommer, est un mc/ producteur originaire d’Afrique du Sud. Son style est très américanisé, tant au niveau des visuels, que de ses instrumentaux ou encore dans ses textes. On a vite fait de le comparer à un French Montana (ils ont un air de ressemblance) et le jeune homme est destiné à se tailler une part considérable dans le showbiz africain

Cassper NyovestL’Afrique du Sud, une fois de plus, nous offre un mc d’une excentricité remarquable (il suffit de voir comment il est coiffé). Mais ce qui fait sa réelle particularité, c’est sa capacité à mixer le glamour et le côté brut de son quotidien. Son dernier single Gbusheshe en est la parfaite illustration.

Studio Africa est un projet qui est né de la collaboration entre la marque Diesel et l’or-ganisme Edun. Son objectif premier est de promouvoir le talent et la créativité d’origine africaine en mettant en avant une collection de vêtements complètement designée et produite en Afrique et promue par des artistes du continent. Pour la deuxième saison, Diesel et Edun on fait appel à 4 artistes: le duo Faarrow,Si-ham et Iman, originaire de Somalie, le chanteur Spoek

originaire d’Afrique du sud et Olugbenga, Dj originaire du Nigéria. La collection imag-inée par l’équipe de Diesel pour ce projet puise son in-spiration dans les couleurs fortes des déserts africains. Pour ce même projet, les ar-tistes choisis ont tourné des clips dans des décours pittor-esques africains, afin de mon-trer l’essence de leur talent et la richesse de leur musicalité. Vous pouvez voir ci contre des photos des artistes avec la collection Diesel+Edun.

OlugbengaFaarrow

Spoek

Pour en savoir plus:http://www.diesel.com/diesel+edun/http://studioafrica.tumblr.com/

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Pour elle:1) Chemise Skogha Park, WeSC2) Baskets, New Balance x Herschel Supply and co.3) Panel, Dime Piece4) Pantalon chino, Wesc

RENTREE DES CLASSES

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3

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1

2

3

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Pour lui:1) Tee-shirt, WeSC2) Baskets,NIKE SKY STEPPER3) Snapback, HUF4) Pantalon chino, Wesc

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(c) I love ugly

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LA SEQUENCE OASIS

www.oasis-fruitstore.com

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(c) 10 DEEP

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Paradise

© Supreme

La collection Automne/hiver 2013 de la marque Supreme se veut riche en nouveautés et en variété aussi bien pour les vêtements que pour les accessoires. Vous trouverez ci-dessous des articles de ladite collection, disponible sur le site www.supremenewyork.com/shop

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(c) Wish Moreland Marauders© Aura Gold

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Hina Hundt1) Présente toi en quelques mots

Bonjour, je m’appelle Hina Hundt (aka La Cerise Électrique) et je suis

Graphiste et Illustratrice.

2) Quel est ton parcours ?

Après des études d’Arts Graphiques à Toulouse, je suis revenue à Paris

où j’ai fait mes premières armes en tant que maquettiste chez Galli-

mard et à l’Université Paris Descartes. Et comme si l’entrée dans la vie

“adulte” à cette époque, me semblait trop brutale ; j’ai décidé de créer

“La Cerise Électrique”, mon blog illustré. Le but était (et l’est toujours)

d’avoir un espace d’expression et d’expérimentation complètement

libre, majoritairement axé sur les frasques du quotidien, des coups

de cœur artistiques et coups de gueule. Ainsi, outre le simple désir de

dédramatiser les petits tracas ou faire découvrir des artistes qui me

touchent, ce blog a également été un excellent moyen de chercher,

trouver et perfectionner mon trait d’illustration.

Ensuite, un billet + un visa en poche et hop me voilà à dos de cari-

bous de l’autre côté de l’Atlantique, partie rencontrer nos cousins ca-

nadiens. Une année à Toronto qui fut un réel déclic dans mon travail

personnel d’illustration, car c’est précisément à partir de cette épo-

que que j’ai commencé à oser parler de mon travail et mieux, affirm-

er mon style. Premières collaborations professionnelles, premières

publications dans un magazine, premiers fans et aussi premières

critiques. D’aventures en expériences, je suis entre temps revenue à

Paris où là encore, j’ai eu la chance de rencontrer des gens qui m’ont

véritablement fais confiance et permis d’oser d’avantage, comme ma

première exposition en 2012 lors des Sessions d’Abraham (organ-

isées par Abraham Diallo aka Tismé).

3) D’où t’es venue ta passion pour l’art ?

Comme “l’appétit vient en mangeant”, j’ai l’impression d’avoir pris

conscience de ma passion pour l’art au début de mes études d’arts

graphiques. Mais au fond je ne pense pas qu’il y ait vraiment eu un

moment précis dans ma vie à ce sujet. J’ai toujours été très curieuse

de tout et souvent cherché à me laisser surprendre par les gens et

leurs différences.

4) Quelles sont tes influences, qu’est ce qui t’inspire dans ton art ?

Mes influences étant extrêmement diverses, j’ai beaucoup de chance

de vivre dans une ville comme Paris. Cette ville est un tel vivier d’ar-

tistes talentueux (connus ou inconnus), qu’il faudrait lutter contre

sa propre fibre artistique, pour ne pas en être imprégnée. Des très

conventionnels et chics grands musées, aux graffitis et arts de rue en

tout genre, en passant par les sessions musicales underground ou ar-

tistes internationaux... Le choix est aussi vaste qu’un buffet à volonté

sans date limite de péremption.

Si je devais tout de même citer quelques noms qui hantent joyeuse-

ment mon esprit créatif, j’invoquerai Keith Haring, Kaws, Shepard

Fairey, Miss Van, Tyrsa, Przemek Blejzyk (Etam), Monsieur Qui, Dtone,

Fred Ebami, Alber, Missy & Rensone... Ok j’avoue avoir un penchant

plus prononcé vers le street art ^^

Mais mes influences et inspirations sont heureusement à milles lieues

de s’arrêter aux frontières de Paris. Le voyage tient une grande place

dans mon épanouissement personnel. Il ne s’agit pas seulement du

voyage au premier sens du terme (farniente à Bali, quoique je ne

cracherais pas dessus), mais bien celui de la rencontre avec des cul-

tures différentes, des opinions différentes, des beautés différentes...

Et pour le coup, parfois il peut juste se résumer à découvrir un nou-

veau quartier ou ses voisins de palier. lol

5) Quelle est ta plus grande fierté jusqu’ici ?

D’être devenue Illustratrice. C’est peut-être un peu bizarre à dire

dans la mesure où c’est mon métier. Aussi loin que je m’en rappelle,

j’ai toujours été fascinée par la capacité des illustrateurs, à raconter

une histoire, une ambiance, une personnalité ou un événement en

quelques (ou plusieurs) traits. Je n’ai pourtant jamais suivi de filière

ou option particulière en art au collège ou lycée, et ne dessinais pas

avant d’avoir commencé mes études d’arts graphiques.

N’étant pas à la base “destinée” à suivre une filière artistique, j’avais

après le BAC, obtenu un BTS Action Commerciale (aujourd’hui MUC),

pour la sécurité de l’emploi, plus que par passion. Ce qui a juste eu

le don de créer par la suite sur mes illustrations, une explosion de

couleurs trop longtemps coincées sous des tailleurs noirs.

C’est vraiment grâce à mon blog La Cerise Électrique (et bien sûr les

bases en amont acquis pendant mon cursus scolaire à l’école Axe

Sud de Toulouse) que j’ai pu affiner mon style et la direction de mes

illustrations.

6) Quels sont tes projets pour la suite ?

Je prépare actuellement une nouvelle série d’œuvres en vue d’une

expo en 2014.

Affaire à suivre...

Merci de vous être intéressés à mon travail !!

Retrouvez le travail d’Hina Hundt via ces liens:

BLOG La Cerise Électriquehttp://laceriselectrique.blogspot.fr/ILLUSTRATIONShttp://hinahundt.tumblr.com/PORTFOLIOhttp://www.behance.net/hinahundt

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(c) Hina Hundt

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(c) Julien Boudet

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Julien Boudet1) Présente toi en quelques mots

Julien Boudet, 28 ans, né dans la ville de Georges Brassens, Sète, dans

l’Hérault. J’habite à New York depuis 5 ans où je fais de la photo.

2) Quel est ton parcours ?

Pour résumer, après avoir fini mes études de commerce dans le sud

de la France, je me suis installé à New York dans le but de perfection-

ner mon anglais dans un premier temps, d’étudier la photo et de me

créer un réseau à l’international. Après avoir pris des cours d’anglais

et travaillé dans une galerie d’art à SoHo, j’ai intégré Parsons the New

School for Design où j’ai étudié la photographie (BFA Photography).

A côté de ça j’ai commencé à travailler petit à petit à travers mes con-

tacts professionnels à NY. A l’heure actuelle je travaille à plein temps

en photographe indépendant.

3) D’où t’es venue ta passion pour l’art ?

Disons que tout s’est fait très naturellement; il faut savoir qu’à la base

mon père était passionné de photo, donc j’ai grandi au milieu de

négatifs, objectifs et appareils photos. Bizarrement je m’y suis mis

que beaucoup plus tard, d’abord simplement pour le “fun” comme

tout le monde fait plus ou moins, plus j’ai commencé à prendre ça

plus au sérieux lors de mon arrivée à NYC. Logiquement, au départ la

photo était pour moi le moyen le plus efficace de faire découvrir ma

nouvelle vie à mes amis et ma famille restés en France, et c’est rap-

idement devenu quelque chose que j’aime faire, et lorsque je prends

du plaisir à faire quelque chose je le fais du mieux possible. Ensuite

j’ai ajouté à ça ma passion pour la mode et le style, et le résultat c’est

la photographie de mode.

4) Quelles sont tes influences, qu’est ce qui t’inspire dans ton art ?

Ce qui a été ma plus grande source d’inspiration jusqu’à présent,

c’est la ville de New York (architecture, population, atmosphère

générale) et l’énergie qu’elle dégage. Etre à New York c’est bien plus

qu’être au milieu de buildings immenses. C’est se retrouver dans la

jungle urbaine, côtoyer au quotidien des individus qui se battent

tous les jours pour être reconnus dans leur domaine quel qu’il soit,

qui se battent pour vivre de leur passion, réaliser leurs rêves les plus

fous. C’est ça qui m’inspire.

Mis à part ça, les photographes de légende tels que Henri Cartier

Bresson et Richard Avedon m’inspirent énormément. Dans un autre

registre, je citerai Serge Gainsbourg, Georges Brassens (forcément),

Jacques Brel, pour leur style, leur persévérance et leur réussite.

Enfin, je m’inspire beaucoup des illustrations japonaises datant de

l’ère Edo, avec des artistes tels que Hokusai ou encore Hiroshige.

5) Quelle est ta plus grande fierté jusqu’ici ?

Ma plus grande fierté jusqu’à présent est d’être capable de gagner

de l’argent en exerçant une profession que j’aime, tout en restant

indépendant. Il y a cette fameuse phrase que j’ai vu sur une carte

postale en bois (que j’ai acheté) à Tokyo: “when you like your work,

every day is a holiday.”

6) Y a - t - il un autre domaine artsitique que tu aimerais essayer?

Pourquoi pas créer une ligne de vêtements par la suite? J’aime beau-

coup tout ce qui est visuel, j’ai commencé à faire de plus en plus de

vidéos, donc on verra bien où tout çela me mène. Ce qui est sûr c’est

que je ne compte pas “m’arrêter” à la photo.

7) Quels sont tes projets pour la suite ?

J’en ai beaucoup, mon objectif premier c’est de travailler régulière-

ment sur New York, Paris et Tokyo. Donc pour les projets qui arrivent,

stay tuned!

Retrouvez le travail de Julien via ce lien:

www.bleumode.comfacebook.com/bleumode

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(c) Julien Boudet

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(c) Julien Boudet

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Iman OmariViberations epJazzy, Alternative

KyleBeautiful loserHip hop, Alternative

Rapper Big PoohHappy Birthday ThomasHip hop

Earl SweatshirtDorisHip hop

AvenueSummer of 91Hip hop02 Juin 2013 19h30Olympia

43 - 60,50€

Terrace Martin3chordfoldHip hop, r’n’b

Shawn ChrystopherThelovestory epHip hop, Alternative

Dizzy WrightThe Golden AgeHip hop

THE MAIN LIST

HypePushNew Comers

DOWNLOAD on

hypeplayground.wordpress.com

Netta Brielle@NettaBrielle

Gezzy@MrFranglish

Arma Jackson@ArmaJackson Lo.Swing

@Lo_Swing

Faarrow@Faarrow Twinsmatic

@TWINSMATIC

Cheetah@Cheetah369

Audio Push@AudioPush

Amplify Dot@AmplifyDot

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Gezzy1) Peux-tu te présenter en quelques mots?

Gezzy AKA Mr. Franglish, membre du collectif Brownie Dubz, rappeur de Paris Côté

Est (20ème plus précisément) Fougères dope !

2) Quel est ton parcours?

J’ai commencé d’abord par une carrière de danseur en 2011-2012 , sous le nom

de “Gezzy The Mask” , où j’ai lancé les webisodes “the Mask” pendant une saison.

Les scènes se déroulaient un peu partout sur Paris et en banlieue. Puis je me suis

mis à rapper en bas de chez moi avec des potes par plaisir et j’ai commencé à kiffer,

ce qui m’a amené à écrire une fois rentré à la maison. Au final, j’y ai tellement pris

goût que j’ai décidé de mettre de côté la danse pendant quelques temps afin de me

consacrer plus sérieusement au rap.

3) Qu’est-ce qui t’a amené ou plutôt convaincu de te lancer dans le rap?

>>> À la base, je faisais des mémo de rap en anglais sur mon iPod par plaisir, des

petits freestyles pour rigoler avec mes potes au quartier, dont S.Pri et mes gars du

BDubz. Puis plus les semaines passaient, plus je commençais à aimer rapper, à jouer

avec les flow et à faire des phases donc j’ai commencé à écrire des textes.

>>> Mon tout premier texte entier (parce que j’avais du mal a finir mes textes

avant) était mon premier 16 sur “Indian Flute” de Timbaland et Magoo. J’étais con-

tent et je n’arrêtais pas de le rapper. Et puis je me suis mis à écrire sur plusieurs Face

B, et me suis décidé à enregistrer un morceau en studio. C’était nouveau pour moi,

je voyais des tables de mixage, des boutons partout et n’y comprenais rien du tout.

>>> Après le premier morceau, c’est là que les choses ont changé: suite à un free-

style avec S.Pri et d’autres mecs de mon quartier lors d’une interview de S.Pri pour

le site roi2larue.com, mon frère a reçu un appel d’un groupe de Montfermeil(93)

qui s’appelle BFBC pour qu’on fasse un morceau ensemble et voilà comment on

a enregistré le morceau “They See Me”. Ce fut d’ailleurs mon premier clip sorti sur

Youtube. Et pareil j’ai pris goût au tournage de clip et au studio ...etc. Ensuite j’ai

sorti “Pop It” avec MV (également du collectif BDUBZ), j’ai été invité pour un autre

featuring par Bok Inaci sur “Coca Light” et suite à ces clips, j’ai enchainé d’autres

sons et quelques featurings encore. Puis on est arrivée a la mixtape, qui était en an-

glais et français. D’ailleurs ce qui peut paraître bizarre, c’est qu’au départ j’étais plus

à l’aise en écrivant des textes anglais que français. Mais avec le temps, ça a changé.

Et tour cela m’a amené a vouloir être un rappeur.

4) Qu’est-ce qui t’inspire lorsque tu écris un texte?

Je suis plus celui qui écrit avec l’instru que sans, je fais rarement ce genre de chose.

D’abord je trouve le flow, c’est-à-dire comment je vais rapper sur la prod, ensuite

je commence à écrire ou l’inverse aussi, mais tout dépend du type de prod, si elle

me parle ou pas. Je pense à des scènes de films, des répliques, des images, et plein

d’autres choses. Quand j’écris un texte, ça peut être aussi par rapport à événement

que j’ai vu, vécu, quelque chose que j’ai entendu et qui m’a interpellé voire marqué

du coup je vais m’en inspirer. Puis j’essaye de cogiter et de condenser tout ça. Le

reste du temps l’inspiration vient toute seule: des mots forts ou des phases qui me

viennent en tête.

5) Parle-nous de ton projet qui est sorti récemment

The Franglish Prototype a vu le jour le 16 Septembre, c’est mon premier projet solo.

Je l’ai travaillé, retravaillé et re-retravaillé, donc j’ai 3 versions de TFP! J’ai bossé des-

sus avec mon beatmaker et producteur Richie Beats (du label Golden Eye Music)

jour et nuit, mais plus la nuit vu le nombre de nuits blanches qu’on a passé avec

Richie au studio ! Pour moi, TFP c’est plus une carte de visite qu’autre chose: on

peut découvrir ma vision sur la musique, ma manière de l’écouter, mon univers,

mon point de vue sur des choses que j’ai vu ou même sur ce que mon entourage

a vécu. Les sujets sont positifs et d’autres négatifs: je peux parler d’un hustler qui

veut faire de l’argent, comme des femmes. Faire de l’égotrip aussi mais bon après

ça c’est normal sinon c’est pas du rap j’ai envie d’te dire hein ! J’ai

travaillé avec des artistes de plusieurs catégories: hype, underground

et d’autres plus street ainsi que quelques chanteurs de R&B et ça a

été un réel plaisir de travailler avec eux. C’est une mixtape de 19 titres

normalement. Chaque titre a été travaillé du mieux possible avec des

prods de Richie Beats très lourdes. Une mixtape qui pourrait plaire à

une bonne partie de consommateurs de musique je pense !

6) Y’a - t - il un artiste ou des artistes avec lesquels tu souhaiterais

collaborer?

Vu que j’ai beaucoup de références US et que ces artistes m’ont in-

spiré, je dirais T.I., Bow Wow, Tyga ou même Future et plein d’autres

encore. Parmis les artistes français je n’ai pas beaucoup de référenc-

es mais j’ai quand même grandi avec du rap français donc je dirais

Mac Tyer, parce que c’est un rappeur que j’ai beaucoup écouté et que

j’écoute encore, Booba pour la même raison, Rim’k pour le person-

nage et La Fouine.

7) Quels sont tes projets pour la suite?

Pendant TFP, j’ai enregistré pas mal de morceaux donc peut être que

je retravaillerais ces morceaux pour recommencer un autre projet,

pourquoi pas un TFP Vol.2 . Sinon j’aimerais bien faire autre chose

que de la musique comme le cinema donc si on me propose un rôle

dans une série ou un film pourquoi pas ? Sky is the limit. Si j’ai la pos-

sibilité de faire plein de choses dans ce monde, je les ferais.

Bonus: Quel est ton 16 préféré sur ton projet?

J’ai deux 16 préférés. Dans un morceau qui s’appelle “Nigga like me”

et un autre qui s’appelle “Qui Dit mieux ?” avec Alpha Wann et Pink

Tee.

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Dinos Punchlinovic

Nous sommes allés à la rencontre de Dinos Punchlinovic, remarquable contender

1) Peux-tu te présenter en quelques mots? J’m’appelle Jules j’mange du porc, et j’suis le futur du rap

français

2) Quel est ton parcours? J’ai commencé le rap il y a environ 5 ans, on m’a décou-

vert par le biais des rap contenders, puis j’ai signé chez Def Jam en Mai et sorti mon premier EP en Juin

3) Qu’est-ce qui t’a amené ou plutôt convaincu de te lancer dans le rap?

J’en écoute depuis tout petit, j’ai toujours aimé la musique, et j’avais la sensation d’être doué, donc j’l’ai fait

4) Qu’est-ce qui t’inspire lorsque tu écris un texte? Tout, vraiment tout

5) Parle-nous de ton projet qui est sorti il n’y a pas très longtemps

Il s’appelle L’alchimiste, sorti le 24Juin, c’est comme une carte de visite, pour que les gens apprennent réellement a

me connaître au delà des freestyles

6) Y’a - t - il un artiste ou des artistes avec lesquels tu sou-haiterais collaborer?

Oui! Mais beaucoup d’américains

7) Quels sont tes projets pour la suite? Un EP qui sort pour Janvier 2014

Bonus: Quel est ton 16 préféré sur ton projet? hahaha je n’en ai pas de preféré!

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(c) facebook.com/Creato

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(c) facebook.com/Creato

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(c) facebook.com/Creato

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La sélection clips de

Cheetah

1 2

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61. Da L.E.S ft AKA & MAGGZ - Heaven

2. Faarrow - say my name3. Paigey Cakey - #Sameway

4. Ariana Grande - Baby I5. Take-a-mic - #CCEST

6. Jon Bellion - Ungrateful eyes

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ChezSERGEANT PAPER

Nous nous sommes rendus à la rue Quincampoix pour y découvrir les oeuvres de street art proposées par nos amis de chez Sergeant Paper. Cela passait par des tableaux, des tee shirts , des sacs, des livres et même de la vaisselle. Nous vous conseillons d’y faire un tour. Adresse: 38 rue Quimcampoix, 75004.

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HYPREGRAMVoici une petite sélection de nos délires instagrammiques. N’oubliez pas de nous follow sur @hypeplayground.

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