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Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com M. Abdelaziz ADNANE, Directeur de la CNOPS. « Concrétiser le projet de convention entre les organismes gestionnaires et les pharmaciens d’officine aura un impact très négatif sur l’AMO. » M. M. Abde d l la i zi ziz z z z Abdel l la la la i i i i i zi zi zi z z z z A AD AD AD AD A A NANE AD D AD AD AD ADN N N NA NANE , PATHOLOGIE CORONARIENNE L’INTÉRÊT DE LA REVASCULARISATION «TOUT ARTÉRIEL» TOUX NATIVE CHRONIQUE P P P P P P P P P P P P P A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A T T T T T T T T T T T TH H H H H H H H H H H HO O O O O O O O O OL L L L L L L L L L L L L L L O O O O O O O OG G G G G G G G G G GI I I IE E E E E E E E E E E E E E C C C C C C C C C C C C CO O O O O O O O O O O O O OR R R R R RO O O O O O O O O O O O O O O O O O ON N N N N N N N N N NA A A A A A FONDAMENTAUX L’ATTITUDE DU MÉDECIN GÉNÉRALISTE N° 48 - OCTOBRE 2012 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE

Numéro 048 Octobre 2012

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Numéro 48 Octobre 2012

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    M. Abdelaziz ADNANE, Directeur de la CNOPS.

    Concrtiser le projet de convention entre les organismes gestionnaires et les

    pharmaciens doffi cine aura un impact trs ngatif sur lAMO.

    M.M. Abded lla izizizzzzAbdelllalala iiiiiziziziz zzz AADADADADAA NANEADDADADADADNNNNANANE,

    PATHOLOGIE CORONARIENNELINTRT DE LA REVASCULARISATION TOUT ARTRIEL

    TOUX NATIVE CHRONIQUE

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    LATTITUDE DU MDECIN GNRALISTE

    N 48 - OCTOBRE 2012

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M A T I O N M D I C A L E

  • Editorial 03

    Par Ismal BERRADA

    QUAND UNE STRATGIE NATIONALE POUR LES FEMMES ?

    DROITS LA SANT

    en juger par lactualit, octobre est un mois au fminin par excellence ! lchelle inter-nationale, cest une priode o la sant de la femme est place sous la loupe. Cancer du

    sein, ostoporose, mnopause autant de pathologies fminines auxquelles les instances sanitaires accordent une importance particulire. Pour preuve, des journes mondiales leur sont entirement ddies, le principal objectif tant de mieux conscientiser propos de leur poids mdico-sanitaire et socio-conomique actuels et futurs, lesquels demeurent, hlas, encore trop impor-tants ! ct de ces clbrations mondiales, le Maroc fte ga-lement la Journe nationale de la femme. Prvue le 10 octobre de chaque anne, cette manifestation embl-matique dresse le bilan des ralisations conomiques, politiques et sociales de ce rendez-vous annuel. Le combat men contre maintes formes de discrimina-tion lies au genre dans notre pays commence porter ses fruits, avec, en guise de couronnement, linstau-ration du nouveau Code de la Famille, une prsence dans les diff rents chantiers de dveloppement, une fi ert pour nous tous ! Toutefois, il est grand temps que le dbat renouvel sur davantage dgalit entre les sexes sattarde sur dautres aspects aussi profonds que la ncessit de dvelopper la prise de conscience des droits de la femme en ce qui concerne lamlioration de son tat de sant et de son bien-tre, ainsi que son impact sur ses conditions de vie.Jusqu prsent, tous les eff orts dploys ce niveau au Maroc se sont principalement limits aux volets juridiques et la gestion des problmatiques ayant trait la maternit. Sans analyser les rsultats obte-nus de cette orientation, les rfl exions et les recherches sur les questions de sant spcifi ques aux femmes demeurent quasi inexistantes. Il en est de mme des maladies lourdes et communes aux hommes et aux femmes. Celles-ci ne sont pas tudies sous langle des diff rences quelles prsentent selon quon soit du sexe dit fort ou celui dit faible.Ltape suivante de ce dbat consisterait inciter les instances concernes la mise en place dune stratgie nationale globale entirement ddie la sant de la femme, de la naissance la vieillesse. Cette revendi-cation devrait faire en sorte que les politiques et les programmes concevoir dans ce domaine tiennent compte des diff rences biologiques, sociales, conomiques et culturelles entre les sexes.Certes, le chemin parcourir pour une meilleure connaissance et une plus large comprhension de la sant de la femme est encore long. Le premier pas consisterait idalement cesser de gnraliser - tort- propos des deux sexes en ce qui concerne les causes de la dtrioration de leur sant, pour dfi nir, ensuite, les meil-leures stratgies de prvention, de dtection et de traitement propres aux deux sexes. Certes, cest un enjeu de taille. Mais il y va de la russite de lmancipation fminine et, in fi ne, de lavenir de lun des moteurs cls du progrs au Maroc, la femme, pour ne pas la nommer !

    IL FAUDRAIT INCITER LES INSTANCES CONCERNES LA MISE EN PLACE DUNE STRATGIE NATIONALE GLOBALE ENTIREMENT DDIE LA SANT DE LA FEMME, DE LA NAISSANCE LA VIEILLESSE.

  • Sommaire4

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M AT I O N M D I C A L E

    Directeur de publication et de la rdaction, Ismal BERRADA - Consultante la Rdaction, Maria MOUMINE - Rdactrice en chef, Corinne LANGEVIN - Journaliste, Chafi k ETTOUBAJI - Secrtaire de rdaction, Amina LAHRICHI Design et infographie, Yassir EL HABBI - Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicit, Leila BAHARImpression, Idale - DOCTINEWS est dit par Prestige diff usion, 81, avenue Mers Sultan, 5e tage, CP 20100, Casablanca.Tl. : +212 5 22 27 40 46/69 - Fax : +212 5 22 27 40 32 - E-mail : [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse : 08/22 - Dpt lgal : 2008 PE0049 - ISSN : 2028 00 92 - DOCTINEWS est tir 25.000 exemplaires

    PHARMACOVIGILANCE70 MAUVAISE OBSERVANCE AU TRAITEMENT

    A lorigine deffets indsirables

    FLASH SANT16 MINISTRE DE LA SANT

    Lheure du bilan

    UNIVERS PHARMA34 VITAMINES

    Un instrument de prvention effi cace

    GLOSSAIRE46 TRAITEMENT DES NAUSEES ET VOMISSEMENTS

    SLECTION72 DIAGNOSTIC ET DCISION DANS LE CANCER DU

    SEIN UN STADE PRCOCEUn ouvrage de rfrence

    INTERVIEW60 M. ABDELAZIZ ADNANE

    Directeur de la CNOPS

    FONDAMENTAUX26 PATHOLOGIE CORONARIENNE

    Lintrt de la revascularisation tout artriel

    ALTERNATIVE68 MISOPROSTOL EN GYNCOLOGIE OBSTTRIQUE

    Une alternative la chirurgie

    INSTITUTIONNEL64 SOCIT MAROCAINE DES SPCIALISTES

    ENDOVASCULAIRESPromouvoir lendovasculaire au Maroc

    68 MISOPROSTOL EN GYNCOLOGIE OBSTTRIQUE

    PATHOLOGIE CORONARIENNE26

    60 INTERVIEW

    TOUX NATIVE CHRONIQUE Lattitude du mdecin gnraliste

    50DOSSIER

  • www.cniasaada.maRetrouvez-nous sur notre page facebook.com/cniasaadaauto

  • Flash Sant6

    Je ne cesserai jamais de me battre pour que notre spcialit ait la place quelle mrite , affi rme le Pr Abdelali Chekkoury-Idrissi qui dirige le service de stomatologie, de chirurgie maxillo-faciale et de chirurgie plastique et esthtique de la face de lHpital du 20 Aot de Casablanca, assist du Pr Faal Slimani. Une spcialit part entire qui runit au sein du service 9 mdecins rsidents en formation et 3 mdecins attachs (le Dr Abdelilah Raiss, stomatologue, le Dr Nabila Gessous, spcialiste en orthodontie et en implantologie dentaire et le Dr Moulay Ismail Afi f, chirurgien-dentiste qui a eu le 1er prix des posters lors du dernier congrs de la Socit marocaine dORL). Ensemble, ils prennent en charge diff rentes pathologies maxillo-faciales, stomatologiques ou relevant de la chirurgie plastique et esthtique de la face, et travaillent en troite collaboration avec dautres services. En chirurgie maxillo-faciale, par exemple, les chirurgiens travaillent en concertation avec les dentistes qui sont parfois appels raliser lorthopdie dento-faciale (orthodontie) afi n de prparer les patients une chirurgie orthognathique , explique le Pr Chekkoury-Idrissi. La chirurgie maxillo-faciale est lune des plus

    belles spcialits chirurgicales qui existent. Il sagit dune chirurgie cranio-orbito-faciale. Le chirugien maxillo-facial est appel faire des interventions au niveau des orbites et au niveau de ltage antrieur de la base du crne. Cest une prise en charge multidisciplinaire. Dun champ dapplication trs vaste, permettant de traiter des traumatismes et malformations cranio-faciales et des traumatismes de lorbite, la chirurgie maxillo-faciale stend la chirurgie du rajeunissement et de lesthtique faciale. Dans le domaine de la stomatologie, le service prend en charge lensemble des pathologies de la bouche et des dents (lsions potentiellement malignes de la cavit buccale, dysfonctionnement de lappareil manducateur, kystes mandibulaires et maxillaires, dents incluses et dents de sagesse) et ralise des interventions en implantologie. Grce la formation dimplantologie dentaire propose par la facult de mdecine et de pharmacie de Casablanca et lHpital du 20 Aot, nous disposons aujourdhui de spcialistes bien forms cette discipline , affi rme le Pr Chekkoury. Ils bnfi cient dun encadrement pdagogique dune excellente qualit, assur par des professeurs renomms venus dEurope, qui leur permet de se former aux

    techniques de cette chirurgie dans des conditions idales , ajoute-t-il. La formation revt une importance capitale pour le Pr Chekkoury-Idrissi qui a contribu la formation de plusieurs chirurgiens maxillo-faciaux, chirurgiens dentistes et stomatologistes, aussi bien marocains qutrangers. Dailleurs, son service compte actuellement trois mdecins rsidents originaires du Mali. Je continuerai former, avec le mme dvouement, les futurs chirurgiens de cette discipline , insiste le professeur qui sinvestit galement dans lorganisation de manifestations scientifi ques lchelle nationale et vient dtre nomm membre de lAcadmie nationale de chirurgie dentaire de France, seul odontostomatologiste marocain avoir reu cet honneur. Egalement membre honoraire de la Socit franaise de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, il a t son invit dhonneur lors du 48e congrs qui sest tenu Versailles du 27 au 30 septembre derniers.

    STOMATOLOGIE ET CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE UNE QUIPE DYNAMIQUE LHPITAL DU 20 AOT

    Pr Abdelali CHEKKOURY-IDRISSI,Dr Moulay Ismail AFIF, chirurgien-dentiste.

    Les pathologies allergiques et immunologiques ont t au centre des dbats lors des 3es Journes dallergologie et dimmunologie clinique de la Facult de mdecine et de pharmacie de Marrakech, les 21 et 22 septembre derniers. Laccent a t mis, entre autres, sur les syndromes auto-infl ammatoires. Les maladies auto-infl ammatoires touchent aussi bien lenfant que ladulte. Ce sont des pathologies hrditaires, caractrises par un drglement de limmunit inne, qui peuvent apparatre suite un mariage consanguin et entraner des complications parfois trs graves , explique le Pr Aziz Bousfi ha, responsable de lUnit dimmunologie clinique lHpital des enfants de Casablanca. La fi vre mditerranenne est lune des maladies auto-infl ammatoires les plus rpandues dans le bassin mditerranen. Elle se traduit par une fi vre intermittente et des douleurs abdominales et thoraciques. Les symptmes de la fi vre mditerranenne sont trs souvent ngligs par le malade et sa famille. En labsence de traitement, la fi vre volue vers une maladie rnale grave appele amylose , indique le Pr Bousfi ha. De nouveaux mdicaments devraient amliorer grandement la prise en charge thrapeutique de ce type de pathologies immunitaires.

    Ils permettront de mieux traiter aussi bien les maladies auto-infl ammatoires que les pathologies infl ammatoires qui ne sont pas hrditaires, notamment la polyarthrite rhumatode , prcise le Pr Bousfi ha. Plusieurs sessions ont galement t consacres lallergie, quelle soit alimentaire ou mdicamenteuse, et limportance du diagnostic prcoce. Le diagnostic prcoce et correct des pathologies allergiques permet une prise en charge thrapeutique effi cace , souligne le Pr Brahim Admou, professeur dimmunologie la Facult de mdecine et de pharmacie de Marrakech, qui insiste en outre sur limportance de la recherche scientifi que dans la lutte contre ce type de maladies. Il est ncessaire de mettre en place des projets de recherche qui permettront de mieux comprendre le profi l clinique et biologique des maladies allergiques au Maroc. Ils sont le moyen le plus effi cace pour connatre les particularits des allergies dans notre pays en vue de les traiter effi cacement, affi rme-t-il. Il a par ailleurs dplor labsence dunits spcialises en allergologie mme dassurer des cures de dsensibilisation ou dimmunothrapie au Maroc, ce qui prive les patients dune prise en charge effi cace.

    MALADIES ALLERGIQUES ET IMMUNITAIRESLIMPORTANCE DU DIAGNOSTIC PRCOCE

  • 7Flash Sant

  • Flash Sant8

    La maladie dAlzheimer sera le thme phare des Ves Rencontres internationales de grontologie qui auront lieu du 16 au 17 novembre 2012 Marrakech. Au Maroc, les spcialistes estiment le nombre de personnes atteintes de la maladie dAlzheimer 80 000. Cette pathologie neuro-dgnrative, en forte progression, pose un vritable dfi , dune part notre systme de sant et dautre part, aux familles des patients qui doivent bien souvent faire face, seules, ses consquences dramatiques , explique le Dr Mustapha Oudrhiri, prsident de lAssociation de grontologie espoir (AGE) qui organise ces rencontres scientifi ques en partenariat avec lEcole des hautes tudes en sant publique de Rennes (EHESP). Nous

    souhaitons, travers ces Ves Rencontres internationales de grontologie, partager les expriences et les connaissances sur la maladie dAlzheimer et comparer ce qui se fait chez nous, en matire de traitement, avec les autres pays , a-t-il ajout. Tout au long de cet vnement, qui sinscrit dans le cadre de la formation mdicale continue, une large place sera accorde dautres thmes lis la prise en charge des maladies de la vieillesse. Il y sera question notamment de la mdecine durgence en griatrie et du suivi gyncologique chez la femme ge, de la prise des antibiotiques chez la personne ge, de la prvention cardiovasculaire chez le sujet g et de la maladie de Parkinson.

    Les tudiants de 1re et 2e anne de la fi lire kinsithrapie de lUni-versit internationale de Casablanca (UIC) ont pass le mois daot en stage au Centre Hospitalier de Wallonie Picarde, Tournai, en Belgique. Destin les prparer leur insertion professionnelle, cette formation pratique leur a permis de dcouvrir les diff rentes patho-logies quils seront amens prendre en charge et pratiquer les techniques de kinsithrapie tudies pendant leur cursus universi-taire. Lencadrement a t assur par des kinsithrapeutes belges qui interviennent en tant quenseignants vacataires lUIC. Cette initia-tive est le fruit du partenariat mis en place depuis septembre 2011 entre lUIC et la Haute cole provinciale dHainault Condorcet, en Belgique. Propose depuis 2010, la licence kinsithrapie de lUIC est une formation principalement pratique, enseigne par des spcia-listes marocains et belges. Les tudes sont organises sous forme de cours thoriques et pratiques. Ces derniers constituent jusqu 50 %

    du cursus et se droulent dans des hpitaux, des cliniques, des centres et des cabinets. titre dexemple, les tudiants de 2e anne suivent un stage en milieu hospitalier toutes les matines avec un change-ment de service tous les 2 mois.

    CINQUIMES RENCONTRES INTERNATIONALES DE GRONTOLOGIELE POINT SUR LA MALADIE DALZHEIMER

    ETUDIANTS EN KINSITHRAPIESTAGE PRATIQUE EN BELGIQUE

    Les futurs kinsithrapeuthes lors de leur stage en Belgique.

    LAssociation des mdecins chographistes (AMECHO) a organis le 4aot dernier sa 4e Journe ramadanesque. Ce rendez-vous scientifi que a consacr cette anne une session au diabte qui a permis aux participants de comprendre les complications du jene chez certaines catgories de diabtiques. Bon nombre de patients diabtiques et dont ltat de

    sant est parfois critique sobstinent jener durant le mois de ramadan. Cela entrane souvent des complications trs graves, notamment des comas hpatiques, explique le Dr Abdellatif Achibet, prsident de lAMECHO. travers cet vnement scientifi que, nous avons voulu sensibiliser les mdecins sur limportance du suivi des personnes diabtiques et insister sur les prcautions prendre pour

    minimiser les risques lis au jene au sein de cette population , a-t-il ajout. Le choix de cette thmatique a t salu par lensemble des mdecins prsents lors de cette journe durant laquelle a par ailleurs t inaugur le cycle de formation continue de lAMECHO pour la saison 2012/2013 et dont la premire session a t ddie, le 15 septembre dernier, la prise en charge de la mnopause.

    DIABTE ET RAMADANEVITER LES COMPLICATIONS LIES AU JENE

  • 9Flash Sant

  • Flash Sant10

  • 11Flash Sant

    Prsident du Groupe Franco-Africain dOncologie Pdiatrique (GFAOP) et directeur du CHU Mohammed VI de Marrakech, le Pr Mhamed Harif est un

    oncologue engag dans la lutte contre le cancer de lenfant. Son ouvrage, inti-tul Le cancer chez lenfant : aspects pratiques , est une contribution remar-quable aux eff orts visant encourager le diagnostic prcoce et proposer la prise en charge la plus adapte. travers une approche didactique des diff rentes th-matiques abordes, ce livre prsente un panorama trs complet des cancers de lenfant et leur prise en charge mdicale. Divis en trois parties, il permet au lec-teur de reprer rapidement les points retenir grce une prsentation la fois claire et effi cace. Lauteur consacre la pre-mire partie de son ouvrage aux donnes gnrales relatives loncologie pdia-trique dans le monde. Il y propose no-tamment une rpartition gographique des cancers de lenfant et sintresse lorganisation de leur prise en charge thrapeutique. Il constitue une excel-lente entre en matire pour le lecteur qui peut, par la suite, relier les diff rentes

    pathologies cancreuses prsentes leur contexte pidmiologique. Dans un enchanement trs fl uide, le Pr Harif pr-sente dans la deuxime partie lensemble des cancers pris en charge par les services doncologie pdiatrique sous leurs dif-frents aspects (signes cliniques, locali-sation, tiologie). La troisime partie est ddie aux approches thrapeutiques pouvant tre envisages face un cancer de lenfant. Toutes les thrapies adoptes par les oncologues, notamment la radio-thrapie, la chimiothrapie ou la greff e de cellules souches hmatopotiques sont passes en revue. Dautres chapitres traitent la prise en charge de la douleur, les soins palliatifs ou encore le support nutritionnel chez lenfant atteint de can-cer. Chaque chapitre est prcd dob-jectifs pdagogiques et de cas cliniques posant une problmatique spcifi que la question traite. Il est termin par un encadr reprenant les points cls voqus par lauteur.

    LE CANCER CHEZ LENFANT : ASPECTS PRATIQUES UN GUIDE COMPLET ET DIDACTIQUE

    La chirurgie laparoscopique a rvolutionn la prise en charge thrapeutique de lobsit. Elle est aujourdhui un moyen trs effi cace pour traiter lobsit morbide, un fl au qui touche des millions de personnes dans le monde , a expliqu le Dr Richard Abittan, chirurgien spcialis en clioscopie lors dune confrence de presse ddie aux traitements de lobsit le 18 septembre dernier Casablanca. Organise par la socit Euromedic, qui reprsente les laboratoires Allergan au Maroc, cette confrence a permis aux participants de dcouvrir les diff rentes solutions thrapeutiques pouvant tre envisages pour traiter lobsit, notamment lanneau gastrique. Face une personne obse, sous rgime depuis plusieurs annes, et qui ne parvient pas baisser signifi cativement son poids, le chirurgien,

    en concertation avec le mdecin traitant du patient et le nutritionniste, peut lui proposer la pose de lanneau gastrique , a prcis le Dr Richard Abittan. Fabriqu en silicone, lanneau est trs bien tolr par lorganisme. Grce une mini camra, le chirurgien lintroduit dans le ventre du patient sous anesthsie gnrale. Il permet de rtrcir le haut de lestomac, si bien que quand le patient va manger, les aliments vont stagner au dessus de lanneau, entranant un eff et de rassasiement. La pose de lanneau dure 30 minutes et le patient peut quitter lhpital la fi n de la journe , a-t-il ajout. Selon le Dr Abittan, cette solution thrapeutique permettrait aux personnes obses dobtenir une baisse de leur excs de poids pouvant aller jusqu 60 % au terme de la premire anne. Pour autant, la pose de lanneau gastrique est un acte qui ne doit aucunement tre

    ddramatis, car il relve de la chirurgie. Il doit tre mrement rfl chi pour garantir son succs. Contrairement ce que pensent bon nombre de patients, la pose de lanneau gastrique ne sapparente nullement une liposuccion. Elle ncessite un suivi rgulier et une quipe mdicale bien forme ce type dintervention chirurgicale , a prvenu le Dr Abittan.

    PRISE EN CHARGE DE LOBSITLA SOLUTION DE LANNEAU GASTRIQUE

    Dr Richard ABITTAN, Chirurgien spcialis en clioscopie.

  • Flash Sant12

    SPCIFICITS ET ENJEUXINTERVIEW DU DOCTEUR XAVIER COPIN, DIRECTEUR GNRAL DE LAGENCE DE

    COMMUNICATION SANT BETTER BEING HEALTH*.NOUVELLEMENT INSTALL AU MAROC, LE DOCTEUR XAVIER COPIN PRSENTE UN

    PARCOURS PRESTIGIEUX AUPRS DENSEIGNES DE RENOM : DDB, EURO-RSCG, OGILVY OU MCCANN.

    COMMUNICATION SANT

    Doctinews. Docteur COPIN, vous venez de crer Casablanca une agence de communication sant. En quoi celle-ci est-elle diffrente ?Docteur COPIN. Tout dabord, la communication sant a un vocabulaire trs spcifi que. Pour parler aux mdecins et pharmaciens, il faut parler leur langage , tout comme les avocats ou les fi nanciers ont le leur. De mme, pour parler sant au grand public, il faut pouvoir traduire ce langage en un discours comprhensible sans en modifi er le sens ou en rduire le contenu.Ensuite, la communication sant a de nombreuses contraintes : libells des AMM, prsentation des tudes scientifi ques, respect des cadres rglementaires quil faut connatre, ayant toutes pour objectif lthique, tant vis--vis des mdecins que du grand public. Lthique est et doit rester au cur de notre mtier car nous ne parlons pas de voitures ou de parfums, mais bien de ce quil y a de plus prcieux pour tous : la sant.

    La communication sant offre-t-elle vraiment une garantie dobjectivit ?Oui, si on prend en compte 2 rgles qui, personnellement, me paraissent fondamentales : Le respect de l Evidence Based

    Medecine , la mdecine base sur des preuves, qui doit tre la source de la communication sant, afi n de ne tromper personne, ni les mdecins par des promesses deffi cacit exagre, ni les patients par de faux espoirs de gurison.

    Lanalyse du rapport bnfices/risques, qui doit ramener lefficacit dune molcule sa tolrance et sa toxicit long terme, prenant davantage en compte le patient. Je crois mme que, dans le contexte conomique actuel, nous parlerons bientt de rapport bnfices/risques/cot, prenant en considration la pertinence des nouvelles molcules en termes de sant publique globale.

    En quoi une agence de communication spcifique la Sant est-elle pertinente aujourdhui au Maroc ?Aprs avoir voqu lthique et encore lEvidence Based Medecine, la question est plutt, pourquoi le Maroc ne serait-il pas dans la mme dynamique dinformation sant que lEurope, par exemple ? Aujourdhui, le Maroc bouge et volue un nouveau rythme et avec une nouvelle volont de transparence. A un moment o laccs aux soins

    stend rapidement, bien des raisons laissent penser quune communication claire, objective et ralise par des professionnels de sant en relation avec les experts marocains a toute sa raison dtre.Ensuite, parce que la communication sant nest pas seulement la promo-tion de mdicaments, cest aussi des campagnes grand public sur des enjeux de sant publique, des programmes de formation pour les mdecins et mme, aujourdhui, des programmes dducation Thrapeutiques Patients dont la pertinence est de plus en plus dmontre dans les pathologies chro-niques.

    Selon vous, quels sont les enjeux venir de cette communication sant ?Un des enjeux majeurs est de faire face la diversifi cation des mdias, en particulier dInternet. Comment apporter une information fi able dans un domaine aussi important que la sant ? Les forums, les rseaux sociaux, les sites sant ne respectant pas la rgle de base de cette communication, savoir le rfrencement scientifi que, peuvent diff user de fausses ides ou propager de faux espoirs auprs du grand public. Il semble donc important de jouer un rle dans ces nouveaux mdias pour y apporter une information sant objective et source, donnant la parole ceux qui savent, ceux qui pratiquent chaque jour et qui ont ainsi acquis une relle exprience : les professionnels de sant.

    Dr Xavier COPIN, Directeur Gnral de lagence de communication sant BETTER BEING Health*.

    * contact : [email protected]

  • 13Flash SantDites NON la douleur !

    Palier 1

    MA.IB

    P.12.0

    8.06

    NO-DOL FENIbuprofne

    1 - Antalgique de palier 1 2 - Antipyrtique 3 - Anti-inflammatoire.

  • Flash Sant14NO-DOL FEN 200 mgIbuprofne FORMES ET PRESENTATIONS: NO-DOL FEN 200 mg, comprim pellicul, bote de 30. COMPOSITION(*) : Ibuprofne (DCI): 200 mg. Excipients eet notoire: Lactose. INDICATIONS: Traitement symptomatique des aections douloureuses dintensit lgre modre et/ou des tats fbriles. POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION: Mode dadministration: Voie orale. Avaler le comprim sans le croquer, avec un grand verre deau, de prfrence au cours des repas. Posologie: RESERVE A LADULTE ET LENFANT DE PLUS DE 40 KG (soit environ 12 ans). 1 comprim (200 mg), renouveler si besoin au bout de 6 heures. En cas de douleurs ou de vre plus intenses, 2 comprims 200 mg, renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dpasser 6 comprims par jour (1200 mg par jour). Frquence dadministration: Les prises systmatiques permettent dviter les oscillations de douleur ou de vre. Elles doivent tre espaces dau moins 6 heures. CONTRE-INDICATIONS: Ce mdicament est contre-indiqu dans les situations suivantes:- au del de 24 semaines damnorrhe (5 mois de grossesse rvolus) (Cf. Grossesse et allaitement),- antcdent dallergie ou dasthme dclench par la prise dibuprofne ou de substances dactivit proche telles que autres AINS, aspirine,- antcdents dallergie aux autres constituants du comprim,- ulcre gastro-duodnal en volution,- insusance hpatocellulaire svre,- insusance rnale svre,- insusance cardiaque svre non contrle,- lupus rythmateux dissmin. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS DEMPLOI(*): - Les patients prsentant un asthme associ une rhinite chronique, une sinusite chronique et/ou une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise daspirine et/ou danti-inammatoires non strodiens plus lev que le reste de la population.- Les hmorragies gastro-intestinales ou les ulcres/perforations peuvent se produire nimporte quel moment en cours de traitement sans quil y ait ncessairement de signes avant-coureurs ou dantcdents. - Libuprofne sera administr avec prudence et sous surveillance particulire chez les malades ayant des antcdents digestifs. - La varicelle peut exceptionnellement tre lorigine de graves complications infectieuses cutanes et des tissus mous. - Lors de la prescription, le mdecin devra prendre en compte le fait que des cas dinfertilit secondaire anovulatoire par non rupture du follicule de De Graaf, rversibles larrt du traitement, ont t dcrits chez les patientes traites au long cours par certains inhibiteurs de synthse des prostaglandines. - Sujet g.- En dbut de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurse et de la fonction rnale est ncessaire chez les malades insusants cardiaques, hpatiques et rnaux chroniques, chez les patients prenant un diurtique, aprs une intervention chirurgicale majeure ayant entran une hypovolmie et particulirement chez les sujets gs.- En cas de troubles de la vue apparaissant au cours du traitement, un examen ophtalmologique complet doit tre eectu.- Au cours de traitements prolongs, il est recommand de contrler la formule sanguine, les fonctions hpatique et rnale.- En raison de la prsence de lactose, ce mdicament est contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dcit en lactase. INTERACTIONS (*). GROSSESSE ET ALLAITEMENT(*): Grossesse : Aspect malformatif: 1er trimestre: Dans lespce humaine, aucun eet malformatif particulier, li une administration au cours du 1er trimestre de la grossesse, na t signal. Cependant, des tudes pidmiologiques complmentaires sont ncessaires an de conrmer labsence de risque. Aspect ftotoxique et nonatal: 2me et 3me trimestres: Il sagit dune toxicit de classe concernant tous les inhibiteurs de synthse des prostaglandines. Ladministration pendant le 2me et 3me trimestre expose :- une atteinte fonctionnelle rnale.- un risque datteinte cardiopulmonaire: Ce risque est dautant plus important que la prise est proche du terme (moindre rversibilit). Cet eet existe mme pour une prise ponctuelle.- un risque dallongement du temps de saignement pour la mre et lenfant. En consquence:- Jusqu 12 semaines damnorrhe: lutilisation de NO-DOL FEN 200 mg, comprim ne doit tre envisage que si ncessaire.- Entre 12 et 24 semaines damnorrhe (entre le dbut de la diurse ftale et 5 mois rvolus): une prise brve ne doit tre prescrite que si ncessaire. Une prise prolonge est fortement dconseille.- Au del de 24 semaines damnorrhe (5 mois rvolus): toute prise mme ponctuelle est contre-indique (Contre-indications). Une prise par mgarde au del de 24 semaines damnorrhe (5 mois rvolus) justie une surveillance cardiaque et rnale, ftale et/ou nonatale selon le terme dexposition. La dure de cette surveillance sera adapte la demi-vie dlimination de la molcule. Allaitement: Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, par mesure de prcaution, il convient dviter de les administrer chez la femme qui allaite. EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES: Prvenir les patients de lapparition possible de vertiges et de troubles de la vue. EFFETS INDESIRABLES (*): Eets gastro-intestinaux, ractions dhypersensibilit, eets sur le systme nerveux central, quelques modications biologiques ont pu tre observes. SURDOSAGE (*). PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES(*): Pharmacodynamie(*): AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES, Code ATC: N02B. Pharmacocintique(*) : CONDITIONS DE CONSERVATION : Pas de prcautions particulires de conservation. Mdicament non soumis prescription mdicale. Pour toute information complmentaire, sadresser aux laboratoires : sanofi-aventis Maroc. Route de Rabat R.P.1 - An Seba. 20250 Casablanca. Site internet : www.sano.maDate de mise jour : Mars 2012 (*) : Cf. mentions lgales compltesToujours se rfrer aux mentions lgales compltes avant toute prescription.

    NO-DOL FEN 400 mgIbuprofne

    FORMES ET PRESENTATIONS : NO-DOL FEN 400 mg, comprim pellicul, bote de 30. COMPOSITION (*) : IBUPROFNE (DCI): 400 mg. Excipients eet notoire: Lactose. INDICATIONS : Elles procdent de lactivit anti-inammatoire de libuprofne, de limportance des manifestations dintolrance auxquelles le mdicament donne lieu et de sa place dans lventail des produits anti-inammatoires actuellement disponibles. Elles sont limites, chez ladulte (plus de 15 ans), au : - Traitement symptomatique au long cours:* des rhumatismes inammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatode, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparents tels que le syndrome de Fiessinger Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique,*de certaines arthroses invalidantes et douloureuses;- Traitement symptomatique de courte dure des pousses aigus des: *rhumatismes abarticulaires tels que pri-arthrites scapulo-humrales, tendinites, bursites, *arthroses, *arthrites microcristallines, *lombalgies, *radiculalgies, *aections aigus post-traumatiques bnignes de lappareil locomoteur; - Dysmnorrhes aprs recherche tiologique;- Traitement symptomatique des aections douloureuses dintensit lgre modre et/ou des tats fbriles. POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION : Mode dadministration: Voie orale. Avaler le comprim sans le croquer, avec un grand verre deau, de prfrence au cours du repas. Posologie: RESERVE A LADULTE (plus de 15 ans). Indications rhumatologiques: - traitement dattaque: 2 comprims 400 mg, 3 fois par jour, soit 2400 mg par jour.- traitement dentretien: 1 comprim 400 mg, 3 4 fois par jour, soit 1200 1600 mg par jour. Dysmnorrhe: 1 comprim 400 mg par prise, renouveler si ncessaire, sans dpasser 4 comprims 400 mg par jour (soit 1600 mg par jour). Aections douloureuses et/ou tats fbriles: 1 comprim 400 mg par prise, renouveler si ncessaire, sans dpasser 3 comprims 400 mg par jour (soit 1200 mg par jour). Frquence et moment dadministration: Les comprims sont prendre de prfrence au cours dun repas. Les prises systmatiques permettent dviter les oscillations de douleur ou de vre. Elles doivent tre espaces dau moins 6 heures. CONTRE-INDICATIONS : - Au del de 24 semaines damnorrhe (5 mois de grossesse rvolus) (Cf. Grossesse et allaitement),- antcdents dallergie ou dasthme dclenchs par la prise dibuprofne ou de substances dactivit proche telles que: autres AINS, aspirine,- antcdents dallergie aux autres constituants du comprim,- ulcre gastro-duodnal en volution,- insusance hpatocellulaire svre,- insusance rnale svre,- insusance cardiaque svre non contrle, - lupus rythmateux dissmin. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS DEMPLOI (*) : En raison de la prsence de lactose, ce mdicament est contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dcit en lactase. Les patients prsentant un asthme associ une rhinite chronique, une sinusite chronique et/ou une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise daspirine et/ou danti-inammatoires non strodiens, plus lev que le reste de la population. Les hmorragies gastro-intestinales ou les ulcres/perforations peuvent se produire nimporte quel moment en cours de traitement sans quil y ait ncessairement de signes avant-coureurs ou dantcdents. Lors de la prescription, le mdecin devra prendre en compte le fait que des cas dinfertilit secondaire anovulatoire par non rupture du follicule de De Graaf, rversibles larrt du traitement, ont t dcrits chez les patientes traites au long cours par certains inhibiteurs de synthse des prostaglandines. Sujet g. Libuprofne sera administr avec prudence et sous surveillance particulire chez les malades ayant des antcdents digestifs. En dbut de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurse et de la fonction rnale est ncessaire chez les malades insusants cardiaques, hpatiques et rnaux chroniques, chez les patients prenant un diurtique, aprs une intervention chirurgicale majeure ayant entran une hypovolmie, et particulirement chez les sujets gs. En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit tre eectu. Au cours de traitements prolongs, il est recommand de contrler la formule sanguine, les fonctions hpatiques et rnales. INTERACTIONS (*). GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) : Grossesse (*): Aspect malformatif: 1er trimestre: Dans lespce humaine, aucun eet malformatif particulier, li une administration au cours du 1er trimestre de la grossesse, na t signal. Cependant, des tudes pidmiologiques complmentaires sont ncessaires an de conrmer labsence de risque. Aspect ftotoxique et nonatal: 2me et 3me trimestre: Il sagit dune toxicit de classe concernant tous les inhibiteurs de synthse des prostaglandines. Ladministration pendant le 2me et le 3me trimestre expose :- une atteinte fonctionnelle rnale. - un risque datteinte cardiopulmonaire. Ce risque est dautant plus important que la prise est proche du terme (moindre rversibilit). Cet eet existe mme pour une prise ponctuelle.- un risque dallongement du temps de saignement pour la mre et lenfant. En consquence:- Jusqu 12 semaines damnorrhe: lutilisation de NO-DOL FEN ne doit tre envisage que si ncessaire. - Entre 12 et 24 semaines damnorrhe (entre le dbut de la diurse ftale et 5 mois rvolus): une prise brve ne doit tre prescrite que si ncessaire. Une prise prolonge est fortement dconseille.- Au del de 24 semaines damnorrhe (5 mois rvolus): toute prise mme ponctuelle est contre-indique (Cf. Contre-indications). Une prise par mgarde au del de 24 semaines damnorrhe (5 mois rvolus) justie une surveillance cardiaque et rnale, ftale et/ou nonatale selon le terme dexposition. La dure de cette surveillance sera adapte la demi-vie dlimination de la molcule. Allaitement: Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de prcaution, il convient dviter de les administrer chez la femme qui allaite. EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES : Prvenir les patients de lapparition possible de vertiges et de troubles de la vue. EFFETS INDESIRABLES (*) : -Eets gastro-intestinaux, -Ractions dhypersensibilit, -Eets sur le systme nerveux central, -Quelques modications biologiques ont pu tre observes. SURDOSAGE (*). PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*):Pharmacodynamie (*): AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES, Code ATC: N02B. Pharmacocintique (*). CONDITIONS DE CONSERVATION : Ce mdicament doit tre conserv temprature ne dpassant pas 25C dans lemballage commercial. TABLEAU C (LISTE II). Pour toute information complmentaire, sadresser aux laboratoires : sanofi-aventis Maroc. Route de Rabat R.P.1 - An Seba. 20250 Casablanca. Site internet : www.sano.maDate de mise jour : Mars 2012 (*) : Cf. mentions lgales compltesToujours se rfrer aux mentions lgales compltes avant toute prescription.

  • 15Flash Sant

    Les spcialistes en infectiologie et vaccinologie disposent dsormais dun cadre adquat pour changer leurs expriences et dvelopper davantage ces disciplines mdicales au Maroc. En eff et, une socit savante ddie ces deux spcialits a t cre en avril 2012, portant le nom de Socit marocaine dinfectiologie et vaccinologie (SOMIPEV). Prsid par le Pr Mohammed Bouskraoui, chef de service de pdiatrie au CHU Mohammed VI de Marrakech, ce nouvel organisme scientifi que regroupe une douzaine de membres, pdiatres pour la plupart, et est

    constitu de plusieurs groupes dtudes qui travaillent sur diff rents thmes, notamment les infections respiratoires aiges, la tuberculose et lantibiothrapie. La SOMIPEV ambitionne de dvelopper une recherche scientifi que de niveau international en infectiologie et vaccinologie, et de proposer une expertise et des orientations suivre dans le domaine de la prvention contre les maladies infectieuses pdiatriques et les stratgies nationales de vaccination du ministre de la Sant. Ses membres souhaitent aussi promouvoir les connaissances sur

    les maladies infectieuses pdiatriques et la vaccinologie au Maroc travers la formation. ce titre, le prsident de la SOMIPEV dirigera cette anne un diplme interuniversitaire en vaccinologie la Facult de mdecine et de pharmacie de Marrakech. Cette formation sadresse aux scientifi ques, mdecins, pharmaciens, ainsi qu tous les acteurs de la sant impliqus dans la recherche en vaccinologie. Etale sur 60 heures, elle sera dispense via des cours virtuels sur Internet, complts par des cours magistraux auxquels les tudiants devront assister pour valider leur diplme.

    INFECTIOLOGIE ET VACCINOLOGIECRATION DUNE SOCIT SAVANTE

    La Fondation Omar Tazi des uvres Sociales et Humanitaires a organis une visite du centre de protection de lenfance de Benslimane, le 22 septembre dernier, en prsence de Madame Van Chi Pham, directrice du programme de protection de lenfance de lUnicef, du Pr Habiba Hadj Khalifa, prsidente de la socit marocaine de pdiatrie, accompagne du Dr Salimi, professeur de pdiatrie au CHU de Casablanca et du Dr El Khedar, pdiatre lhpital BenMsick Sidi Othman, de Madame Amina Lmalih, directrice lassociation Bayti, du dlgu provincial du ministre des Habous et des Aff aires islamiques et de la juge pour mineurs en charge de la rgion de Benslimane. La visite a vu galement la participation de certaines avocates et juristes membres de lassociation Mama Assia pour la protection de lenfance. Deux cents bnvoles, dont une centaine demploys de la socit Sothema, se sont mobiliss pour off rir aux enfants du centre une journe inoubliable. Aprs une srie de consultations mdicales dispenses par des mdecins, dont le Pr Habiba Hadj Khalifa, les enfants ont particip de nombreuses activits ludiques et rcratives (match de football, jeux de plein air, kermesse, un anniversaire, spectacle). En fi n daprs-midi, chaque pensionnaire accompagn de deux bnvoles a t invit choisir des vtements neufs pour la rentre. noter quau cours de cette journe, des bnvoles spcialiss en plomberie et lectricit ont galement profi t de loccasion pour eff ectuer des rparations diff rents endroits du centre. Pour que cette initiative sinscrive dans la continuit, la Fondation Omar Tazi a dores et dj rfl chi un programme daccompagnement qui pourrait bnfi cier aux enfants du centre de Benslimane tout au long de lanne. Nous envisageons de mettre en place un

    programme dencadrement pour favoriser l expression artistique et sportive chez ces enfants , explique Lamia Tazi, prsidente de la Fondation et directrice gnrale des laboratoires Sothema. Nous pourrions, par exemple, assurer la prise en charge psychologique des enfants, fi nancer le dplacement de professeurs en arts plastiques, musique, thtre, sport pour initier ces enfants la pratique dune activit susceptible de leur permettre de spanouir et qui pourrait avoir un impact positif sur leur avenir. En mars dernier, la Fondation avait organis une initiative similaire par le biais dune visite aux pensionnaires du centre daccueil des personnes ges de Tit Mellil. Elle stait alors engage assurer le fi nancement de la prise en charge dun groupe denfants, plac dans des conditions diffi ciles dans ce centre, pourtant rserv aux personnes ges.

    FONDATION OMAR TAZIDES ACTIONS INSCRITES DANS LA CONTINUIT

    La visite des membres de la Fondation Omar Tazi restera grave dans les mmoires.

  • Flash Sant16

    Le volet social a occup une place prpondrante dans lintervention du ministre de la Sant, lequel a pass en revue les

    tapes marquantes du dialogue social, insistant sur lapproche participative adopte par son ministre pour rpondre aux attentes des professionnels du secteur.

    Huit dcrets publis Au lendemain de mon investiture, j ai mis en place une commission qui a runi les syndicats du secteur et les reprsentants du ministre de la Sant af in de dbattre autour des problmes auxquels font face

    les professionnels de la sant. Parallle-ment, nous avons publi 8 dcrets dans le bulletin off iciel, tous relatifs l amliora-tion des conditions matrielles des profes-sionnels de la sant. Ainsi, des primes de gardes, de risques et de responsabilit ont t instaures et les enseignants chercheurs bnf icient, en vertu de ces nouveaux d-crets, d un salaire complmentaire , a-t-il cit en exemple.Autre ralisation concrte, la cration rcente dune commission charge dlaborer un projet de loi sur la phar-macope, texte qui permettra, entre autres, de dfinir les normes de fabri-cation des mdicaments. Grce ce nouveau texte, les industriels seront tenus de respecter des normes de fabrication bien df inies. De notre ct, nous veillerons, en tant que ministre de tutelle, au respect de ces normes par le biais de contrles rgu-liers. Cette commission prcisera gale-ment la liste des mdicaments et des dis-positifs mdicaux striles qui ne peuvent tre vendus que dans les pharmacies , a prcis le Pr El Houssaine Louardi.

    Dossiers en coursParmi les sujets dactualit, le ministre a voqu le dossier de laccessibilit au mdicament. Pour mener bien notre projet relatif l accessibilit au mdica-ment, nous avons adopt une nouvelle ap-proche qui consiste impliquer l ensemble des intervenants du secteur. Nous avons organis plusieurs rencontres avec les re-prsentants des industriels, des grossistes rpartiteurs et des pharmaciens, pour dbattre de cette question, en attendant la publication du dcret relatif la f ixation des prix des mdicaments , a indiqu le

    Pr El Houssaine Louardi. Ces ru-nions ont abouti, a soulign le ministre, un accord selon lequel les fabricants sen-gagent baisser le prix des mdicaments ds le mois de dcembre. Il a galement ragi au rapport prsent rcemment par le Conseil national des droits de lHomme sur la situation cri-tique des hpitaux psychiatriques et pr-cis que les maladies mentales taient au cur de ses proccupations, tout en reconnaissant que leur prise en charge mdicale souff rait de certaines carences. Actuellement, nous ne disposons que de 27 centres hospitaliers spcialiss dans la prise en charge des malades mentaux au Maroc dont la capacit d accueil ne d-passe gure les 2234 lits. Ces centres sont par ailleurs anciens et mal entretenus , a regrett le ministre. Pour amliorer la prise en charge des personnes atteintes de pathologies psychiques, nous avons dcid de construire 3 centres rgionaux sp-cialiss sur les 7 initialement prvus. Le budget allou la construction des quatre autres centres servira la cration d uni-ts spcialises dans les diff rents hpitaux rgionaux du Royaume , a-t-il ajout. Une mesure qui devrait permettre aux patients originaires des rgions rurales de ne plus devoir se dplacer dans les grandes villes pour accder aux soins. Sil reste encore du chemin parcourir, le ministre reste confi ant quant la pos-sibilit de surmonter tous les obstacles. Les portes du ministre resteront toujours ouvertes tous les intervenants pour avan-cer sur les dossiers qui doivent encore tre dbattus. Avec une dose de bonne volont, je suis sr que nous arriverons dpasser tous les clivages , a-t-il conclu.

    LHEURE DU BILANLORS DUNE CONFRENCE DE PRESSE ORGANISE LE 14 SEPTEMBRE DERNIER RABAT, LE PR EL HOUSSAINE LOUARDI, MINISTRE DE LA SANT, A PRSENT LE BILAN DE SON ACTION DEPUIS SON INVESTITURE ET RAGI, PAR LA MME OCCASION, CERTAINES

    QUESTIONS DACTUALIT.

    MINISTRE DE LA SANT

    Pr El Houssaine LOUARDI,Ministre de la Sant.

  • 17Flash Sant 17

  • Flash Sant18

    Lencphalopathie anoxo-ischmique (EAI) du nouveau-n terme secondaire une asphyxie prinatale est assez frquente, elle survient chez

    2 nouveau-ns pour 1000 naissances vivantes.Elle est responsable dune mortalit leve lchelle mondiale, estime 23 % des 4 millions de dcs nonatals annuels (1,2). Elle est galement source de squelles neuro-dveloppementales (20 % des cas dinfi rmit motrice crbrale [IMC] de lenfant terme) (2). Au service de ranimation nonatale de Marrakech, lasphyxie prinatale est la 2e cause de mortalit nonatale intra-hospitalire, avec un taux de 33 %, similaire celui de plusieurs pays en dveloppement (3,4).Lobjectif du traitement par hypothermie contrle est damliorer le devenir long terme des nouveau-ns ayant une EAI prinatale. Des tudes animales puis humaines ont montr quune rduction de la temprature centrale de 3 4 C pouvait amliorer le devenir de ces nouveau-ns en

    exerant un eff et neuro-protecteur (5).Le service de ranimation nonatale CHU Mohammed VI, Marrakech, est le premier service au niveau maghrbin disposer dun quipement rcent permettant dadministrer une hypothermie contrle type Cool-cap (lhypothermie crbrale slective avec hypothermie systmique modre : Selective head cooling) et de moyens de monitorage de lEEG de surface (CFM ou aEEG).

    Rle de lhypothermie dans lEAILasphyxie nonatale svre entrane une carence nergtique crbrale dvolution triphasique. Pendant la phase hypoxique initiale surviennent une ncrose neuronale, une acidose lactique crbrale (secondaire larrt du mtabolisme oxydatif) et une altration du transport ionique membranaire (7, 8,9). La roxygnation crbrale obtenue aprs la ranimation permet de rtablir le mtabolisme nergtique oxydatif (reperfusion). Une troisime phase de dfi cit nergtique retard survient 6 24

    h aprs la naissance et est caractrise par une dysfonction mitochondriale avec baisse importante des phosphates crbraux haute nergie (ATP, phosphocratine). Cette carence nergtique est associe une augmentation des neurotransmetteurs neuro-excitateurs (glutamate), une augmentation des radicaux libres drivs de loxygne et du monoxyde dazote (NO) et une augmentation de mdiateurs de linfl ammation. Tous ces facteurs entranent une apoptose et une ncrose neuronale et gliale. Chez les nouveau-ns, la svrit de cette troisime phase est corrle la survie et au devenir neuro-dveloppemental 1 an et 4 ans (10,11,12,13).Lobjectif de lhypothermie est de rduire la svrit de cette troisime phase dapoptose neuronale peu aprs une naissance complique danoxo-ischmie, prservant le mtabolisme crbral nergtique : maintien des phosphates haute nergie, diminution de lexcrtion du glutamate, diminution de la production de radicaux libres drivs

    1. Lawn JE, Cousens S, Zupan J. Four million neonatal deaths: when? Where? Why?. Lancet 2005;365(9462):891900.

    2. Robertson CM, Perlman M. Follow-up of the term infant after hypoxic-ischemic encephalopathy. Paediatr Child Health 2006;11(5):27882.

    3. Maoulainine FMR. Compaore R. Aboussad A. Mortalit nonatale intrahospitalire au CHU Mohammed VI de Marrakech. Arch Marocaines de Pdiat 2010 (1) ; 27-30

    4. Y. Vierin Nzame , J. Maladjou Kondjo , D. Gahouma, L. Imboua , P. Mongi , A. Moussavou. Enqute sur la mortalit nonatale au Gabon. Arch de Ped 2008 ; 15 : p950

    5. V. Meau-Petit. V. Tasseau. A. Lebail. F. Ayachi. A. Layouni. I et al. Hypothermie contrle du nouveau-n terme aprs asphyxie prinatale. Archives de Pdiatrie 2010;17:282-289

    6. Saliba. E, Debillon. T. Neuroprotection par hypothermie contrle dans lencphalopathie hypoxique ischmique du nouveau-n terme.

    7. Siesjo BK, Katsura K, Kristian T. The biochemical basis of cerebral ischemic damage. J Neurosurg Anesthesiol 1995;7(1):4752.

    8. Siesjo BK. Cell damage in the brain: a speculative synthesis. Acta Psychiatr Scand Suppl 1984;313:57-91.

    9. Blumberg RM, Cady EB, Wigglesworth JS, et al. Relation between delayed impairment of cerebral energy metabolism and infarction following transient focal hypoxia-ischaemia in the developing brain. Exp Brain Res 1997;113(1):130-7.

    10. Roth SC, Baudin J, Cady E, et al. Relation of deranged neonatal cerebral oxidative metabolism with neurodevelopmental outcome and head circumference at 4 years. Dev Med Child Neurol 1997;39(11):718-25.

    11. Amess PN, Penrice J, Wylezinska M, et al. Early brain proton magnetic resonance spectroscopy and neonatal neurology related to neurodevelopmental outcome at 1 year in term infants after presumed hypoxic-ischaemic brain injury. Dev Med Child Neurol 1999;41(7):436-45.

    12. Roth SC, Edwards AD, Cady EB, et al. Relation between cerebral oxidative metabolism following birth asphyxia, and neurodevelopmental outcome and brain growth at one year. Dev Med Child Neurol 1992; 34(4):285-95.

    13. Nakashima K, Todd MM. Eff ects of hypothermia on the rate of excitatory amino acid release after ischemic depolarization. Stroke 1996; 27(5):913-8.

    14. Nakashima K, Todd MM. Eff ects of hypothermia on the rate of excitatory amino acid release

    PREMIER CAS TRAIT PAR HYPOTHERMIE CONTRLE AU MAROC

    AUJOURDHUI, LA MISE EN HYPOTHERMIE THRAPEUTIQUE DES NOUVEAU-NS TERME AYANT UNE ENCPHALOPATHIE EST DEVENUE UNE RECOMMANDATION DANS PLUSIEURS PAYS, LE

    COROLLAIRE TANT UNE PERTE DE CHANCE POUR CEUX QUI NEN BNFICIERAIENT PAS (5,6). LE PREMIER CAS A T TRAIT AVEC SUCCS EN JUILLET 2012, AU SERVICE DE RANIMATION

    NONATALE DU CHU MOHAMMED VI MARRAKECH.

    ENCPHALOPATHIE ANOXO-ISCHMIQUE DU NOUVEAU-N

    Rfrences

    Pr Abdelmounaim ABOUSSAD, Chef de Service de nonatalogie et de ranimation nonatale CHU Mohammed VI, Facult de Mdecine et Docteur Fadl MR Maoulainine, Professeur assistant en ranimation nonatale

  • 19Flash Sant

  • Flash Sant20

    after ischemic depolarization. Stroke 1996; 27(5):913-8.15. Globus MY, Alonso O, Dietrich WD, et al. Glutamate release and free radical production

    following brain injury: eff ects of posttraumatic hypothermia. J. Neurochem, 1995; 65(4):1704-11.

    16. Amess PN, Penrice J, Cady EB, et al. Mild hypothermia after severe transient hypoxia-ischemia reduces the delayed rise in cerebral lactate in the newborn piglet. Pediatr Res 1997; 41(6):803-8.

    17. Edwards AD, Yue X, Squier MV, et al. Specifi c inhibition of apoptosis after cerebral hypoxia-ischaemia by moderate post-insult hypothermia. Biochem Biophys Res Commun 1995; 217(3):1193-9.

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    de loxygne et du NO. Elle inhibe ainsi la cascade apoptotique. Enfi n, lhypothermie rduit la svrit et ltendue des lsions neuropathologiques corticales, thalamiques et hippocampiques observes aprs une hypoxo-ischmie prinatale (13-20).

    tudes cliniquesChez ladulte, lhypothermie contrle a actuellement des indications, par exemple, dans la ranimation post-arrt cardiaque, car elle amliore le devenir neurologique court terme (21,22).Chez le nouveau-n, quatre tudes randomi-ses contrles multicentriques ont montr un eff et bnfi que de lhypothermie contrle (33,534 C) sur la survie et le devenir neuro-logique 1222 mois pour les nouveau-ns ayant souff ert dune anoxo-ischmie prina-tale (23, 24, 25, 26). Deux techniques dhy-pothermie ont t tudies, lhypothermie corporelle totale (33,5 C) et lhypothermie crbrale slective avec hypothermie syst-mique modre (3435 C). Les deux tech-niques ont dmontr un eff et bnfi que de lhypothermie, principalement chez ceux qui avaient une encphalopathie initiale modre.

    Critres dinclusion des nouveau-ns dans les protocoles de soins dhypothermie contrle en cas dencphalopathie hypoxique-ischmique (5.6)A- Nouveau-n 36,0 SA et un poids de

    naissance 1800 g n dans un contexte dasphyxie prinatale avec au moins un des critres suivants :

    1. Apgar 5 10 minutes aprs la naissance ;2. Ranimation (intubation endotrachale ou

    ventilation au masque) 10 minutes ;3. Acidose dfi nie par pH < 7 au cordon

    ou tout autre gaz artriel, veineux ou capillaire ralis dans les 60 minutes aprs

    la naissance ;4. Dfi cit de bases (BD) 16 mmol/l ou

    taux de lactates 11 mmol/l au cordon ou tout autre gaz artriel, veineux ou capillaire ralis dans les 60 minutes aprs la naissance ;

    5. En labsence de gaz du sang ou en cas de pH compris entre 7,01 et 7,15 ou BD compris entre 10 15,9 mmol/l, lenfant doit avoir un contexte dasphyxie prinatale et le critre 1 ou 2.

    B- Encphalopathie modre svre (score de Sarnat H. Arch Neurol 1976;33:696-705).

    C- anomalies lectriques lEEG :Critres danomalies lEEG standard en 8 lectrodes : Trac paroxystique sans fi gures

    physiologiques (burst suppression) ; Trac trs pauvre enrichi de quelques ondes

    thta ; Trac inactif (amplitude < 5V) ; Activit critique continue.Critres danomalies EEGa (CFM) : Trac discontinu -modrment anormal-

    limite infrieure 10V ;

    Trac discontinu -svrement anormal- limite infrieure < 5V et limite suprieure < 10V ;

    Trac paroxystique (burst suppression); Activit critique continue.Si les critres A+B+C sont runis avant lge de 6 heures, lenfant est trait par hypothermie contrle (temprature rectale ou sophagienne maintenue 33,5C (+/- 0,5C) prolonge pour une dure de 72 heures au moins aprs son dbut. Lhypothermie peut tre arrte si dans les 6 premires heures de vie lEEG ou lEEGa sont normaux. Dans ce cas, un rchauff ement lent sur 6 heures est recommand.

    Critres dexclusion du protocole Un retard de croissance svre PN

  • 21Flash Sant

    FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS Sargenorg/5 ml, solution buvable en ampoule de 5 ml, bote de 20. Sargenor sans

    sucre 1 g, comprims effervescents dulcors la saccharine sodique.COMPOSITION - Solution buvable Aspartate darginine ................. 1 g Excipient : qsp

    ampoule buvable de 5 ml. - Comprims effervescents Aspartate darginine ...................... 1 gExcipient : qsp 1 comprim effervescent. CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE Antiasthnique

    (A : appareil digestif et mtabolisme). INDICATION THERAPEUTIQUE Traitement symptomatique de lasthniefonctionnelle. POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION - Posologie : - Solution buvable : Adulte : 2 3 ampoules

    par jour. Enfant de plus de 12 ans : 1 2 ampoules par jour. - Comprims effervescents : Adulte : 2 3 comprims par jour.Enfant de plus de 12 ans : 1 2 comprims par jour. - Mode dadministration : Voie orale - Solution buvable : Les ampoules sont

    prendre dilues dans un peu deau, de prfrence avant les repas. Le traitement sera limit 15 jours. - Comprims effervescents : Faire dissoudreles comprims effervescents dans un verre deau, avant de boire. Le traitement seffectue par cures dune dure de 8 15 jours.CONTRE-INDICATIONS

    La solution buvable est contre-indique en cas dhypersensibilit lun des constituants de la solution, notamment le parahydroxybenzoate de mthyle ou de propyle.MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS DEMPLOI En cas de persistance des troubles, la situation doit tre rvalue. En cas de rgime hypoglucidique ou de diabte, tenir compte,

    dans la ration journalire, de la quantit de saccharose par ampoule : 1 g. Le traitement dune asthnie chez lenfant de moins de 12 ans ncessite un avis mdical. Tenir compte de la quantit de sodium prsente dans les comprims effervescentschez les patients suivant un rgime dsod strict. Chaque comprim effervescent contient 100 mg de sodium. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES SARGENOR contient de laspartate darginine. Dautres mdicaments contiennent ces acidesamins. Il est prfrable de ne pas les associer afin de ne pas dpasser les doses maximales conseilles. PHARMACODYNAMIE Antiasthnique (A :appareil digestif et mtabolisme). PHARMACOCINETIQUE Larginine et lacide aspartique sontbien absorbs par voie orale. Les deux amino-acides prsentent une forte diffusion tissulaire. Leur limination seffectue par voie rnale. EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE - Solution buvable : Saccharose, parahydroxybenzoate de mthyle,parahydroxybenzoate de propyle. - Comprim effervescent : Jaune orang S, arme orange, sodium. CONSERVATION A conserver labri de lhumidit.

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    est indiqu dans la prise en charge thrapeutique des pathologies suivantes : RGO avec ou sans oesophagite Ulcre gastrique et duodnal volutif Eradication de lH. pylori (en association avec une antibiothrapie) Traitement et prvention des lsions gastro-duodnales dues aux AINS Syndrome de Zollinger Ellison

    est disponible sous forme de glules gastro-rsistantes dlitement et absorption intestinale en trois conditionnements :Bote de 7 glules au PPM de 22,50 DhBote de 14 glules au PPM de 42,00 DhBote de 28 glules au PPM de 81,40 Dh

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    dintensit lgre modre et/ou des tats fbriles ; Les dysmnorrhes, aprs recherche tiologique; Le traitement symptomatique au long cours des rhumatismes infl ammatoires chroniques, de certaines arthroses invalidantes et

    douloureuses; Le traitement symptomatique de courte dure des pousses aigues des rhumatismes abarticulaires, lombalgies, radiculalgies,

    aff ections aigues post traumatiques bnignes de lappareil locomoteur. No-Dol Fen 400 mg est propos en bote de 30 comprims au PPM de 30,00 DH.

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  • Actu produits 23

    INEGY 10 mg/20 mg, 10 mg/40 mg, comprim. PRESENTATION ET COMPOSITION (*) : ztimibe (10 mg) ; simvastatine (20 mg ou 40 mg) ; butylhydroxyanisole, acide citrique monohydrat, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydrat, starate de magnsium, cellulose microcristalline, gallate de propyle. INDICATIONS : - Hypercholestrolmie : t INEGY est indiqu comme traitement adjuvant au rgime chez les patients ayant une hypercholestrolmie primaire (familiale htrozygote et non familiale) ou une dyslipidmie mixte lorsque lutilisation dune association est approprie : patients non contrls de faon approprie par une statine seule, ou patients recevant dj une statine et de lztimibe. t INEGY contient de lztimibe et de la simvastatine. La simvastatine (20 40 mg) a montr une rduction de la frquence des vnements cardiovasculaires (cf. rubrique 5.1). Des tudes dmontrant lefficacit dINEGY ou de lztimibe dans la prvention des complications de lathrosclrose sont en cours. - Hypercholestrolmie familiale homozygote (HFHo) : t inegy est indiqu comme traitement adjuvant au rgime chez les patients ayant une HFHo. Ces patients peuvent recevoir galement des traitements adjuvants (exemple : aphrse des LDL). POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION (*) : t Suivre un rgime hypolipidmiant adapt. t La posologie usuelle est 10/20 mg ou 10/40 mg une fois par jour le soir. Tous les dosages peuvent ne pas tre commercialiss. t La posologie doit tre individualise (si ncessaire, ajustements intervalles dau moins 4 semaines). t En association une rsine changeuse dions, inegy sera pris soit > 2 h avant ou > 4 h aprs. tEn association avec de lamiodarone ou du vrapamil, la posologie dINEGY ne devra pas dpasser 10/20 mg/jtEn association avec de la ciclosporine, du danazol ou de la niacine doses hypolipmiantes ( 1 g/j), la posologie dINEGY ne devra pas dpasser 10/10 mg/j (non disponible). t Non recommand chez lenfant et

    allaitement (voir rubrique 4.6). t Affection hpatique volutive ou lvation prolonge inexplique des transamnases sriques. t Administration concomitante avec des puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple, itraconazole, ktoconazole, rythromycine, clarithromycine, tlithromycine, inhibiteurs de protase du VIH et nfazodone) (voir rubriques 4.4 et 4.5). MISES EN GARDE SPCIALES ET PRCAUTIONS

    PARTIC ULIRES DEMPLOI (*) : Des cas datteinte musculaire et de rhabdomyolyse ont t rapports. Informer les patients du risque datteinte musculaire. Doser la CPK : t avant le dbut du traitement chez les patients ayant des facteurs prdisposant la survenue dune rhabdomyolyse lpendant le traitement chez tout patient prsentant des symptmes musculaires. Arrter le traitement si une atteinte musculaire est suspecte. Surveiller troitement les patients sous acide fusidique, et suspendre ventuellement le traitement. - Des tests hpatiques doivent tre pratiqus avant le dbut du traitement et ensuite si cela savre ncessaire cliniquement. - Non recommand en cas dinsuffisance hpatique modre ou svre ou de

    de lactose, contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et INTERACTIONS AVEC DAUTRES MDICA MENTS ET AUTRES FORMES

    DINTERACTIONS (*) : - Associations contre-indiques : t puissants inhibiteurs du CYP3A4 - Association

    ciclosporine t danazol t niacine t amiodarone t vrapamil t diltiazem t acide fusidique t anticoagulants oraux t jus de pamplemousse. GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) : INEGY est contre-indiqu. EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES (*) : des tourdissements ont t rapports. EFFETS INDSIRABLES (*)fatigue, constipation, nauses, pancratite, hpatite/ictre, myopathie/rhabdomyolyse, ractions dhypersensibilit incluant rash, urticaire, anaphylaxie, angiooedme, thrombocytopnie, lithiase biliaire, cholcystite, augmentation des transaminases et des CPK, dpression. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Classe pharmaco-thrapeutique : inhibiteurs de lHMG-CoA reductase en association dautres agents hypolipmiants. DONNEES ADMINISTRATIVES : TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: MERCK SHARP DOHME SP LTD 166-168, Bd Zerktouni.Casablanca Maroc.Tl.: 0522 43 35 40.DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE: 02/11/2011.DOSIMETRIE: Sans objet.INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES: Sans objet.CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE: Liste I.

    Puissantecontre le LDL-c

    grce la double action

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    Hypercholestrolmie primaire ou dyslipidmie mixte non contrles de faon approprie par une statine seule et le rgime lorsque

    lutilisation dune association est approprie

  • Actu produits24

    Les laboratoires Sanofi -Aventis Maroc ont le plaisir de vous annoncer le lancement de la gamme .est une gamme conue pour rpondre aux besoins en vitamines, minraux et oligo-lments des

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    Les laboratoires LAPROPHAN annoncent la mise sur le march de , une spcialit base dindapamide indique dans le traitement de lhypertension artrielle essentielle.

    agit par inhibition de la rabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution, accroissant ainsi la diurse et exerant une action antihypertensive, qui apparat des doses o ne se manifestent que faiblement ses proprits diurtiques.Cette activit antihypertensive est en rapport avec une amlioration de la compliance artrielle et une diminution des rsistances priphriques totales et artriolaires.

    respecte les mtabolismes lipidique et glucidique mme chez lhypertendu diabtique. est prconis raison dun comprim par 24 heures de prfrence le matin et se prsente sous forme de bote de 30

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  • Actu produits 25

  • FONDAMENTAUX26

    La maladie coronarienne reprsente un important problme de sant publique. Elle est associe une rduction de survie de 10 ans, une

    morbidit signifi cative et des cots de sant croissants. La revascularisation myocardique par pontage aorto-coronarien a montr au cours des trois dernires dcennies des avantages aussi bien sur la symptomatologie que sur le pronostic. Un pontage coronarien consiste contourner la stnose coronarienne en utilisant un conduit artriel ou veineux afi n de revasculariser le territoire myo-cardique ischmi. Ce pontage est consi-dr comme le traitement de choix dans la maladie coronaire. Toutefois, il repr-

    sente un geste palliatif dans la stratgie thrapeutique. En eff et, mme aprs

    une chirurgie russie, de nouveaux obstacles et dfi s peuvent apparatre. Ceux-ci peuvent tre relatifs au pa-tient (progression de la maladie des artres coronaires natives) ou bien aux pontages eux-mmes, en par-ticulier dans les pontages saphnes. Les eff orts chirurgicaux visant

    amliorer les rsul-tats de la revascula-

    risation coronarienne ont pris de nombreuses formes. Une des inno-vations importantes a t lutilisation systma-tique dune artre mam-maire interne avec une meilleure permabilit du greff on long terme, suivie par lutilisation des deux artres mam-maires internes gauche et droite, permettant de revasculariser le maxi-mum de territoires par des greff ons artriels pour amliorer encore plus les rsultats et viter lutilisa-tion de greff on veineux.

    Conduits veineux et artrielsLes pontages veineux sappuient essen-tiellement sur la veine saphne interne

    dans son segment jambier. Elle a lavan-tage dtre facile prlever avec une lon-gueur suffi sante pour raliser plusieurs pontages.Durant la dernire dcennie, il est deve-nu vident que la veine saphne saltre au fi l du temps. Dans les 5 ans suivant la chirurgie, environ 20 % des pontages saphnes sont obstrus partiellement ou totalement. Le processus continue de

    progresser de telle sorte que 10 ans aprs lopra-tion prs de la moiti des pontages saphnes ne sont plus permables. Des progrs ont t ra-liss pour prserver la fonctionnalit du gref-fon veineux tels le prl-vement minutieux pour ne pas altrer lendoth-lium, lutilisation de las-pirine en postopratoire immdiat et, plus rcem-ment, le traitement par inhibiteurs de rductase HMG-CoA, galement

    connus sous le nom de statines , qui ont montr un bnfi ce long terme. Cependant, lobstruction des greff ons veineux long terme demeure un pro-blme important qui aff ecte les rsultats des pontages et reprsente la principale cause de reprise pour revascularisation.

    PATHOLOGIE CORONARIENNE

    LINTRT DE LA REVASCULARISATION TOUT ARTRIEL

    LA PRISE EN CHARGE DE LA PATHOLOGIE CORONARIENNE SEST NETTEMENT DVELOPPE CES DERNIRES DCENNIES. LA REVASCULARISATION

    CHIRURGICALE EST LE TRAITEMENT DE CHOIX. LUTILISATION DE GREFFONS ARTRIELS AMLIORE LES RSULTATS SANS AUGMENTER NI LA MORBIDIT NI LA

    MORTALIT.

    Les artres mammaires internes (AMI)ont lavantage davoir une permabilit 20 ans de plus de 90 % .

    Par le Pr Jaafar RHISSASSI, Chirurgien cardiovasculaire, CCVA, hpital Ibn Sina, CHU Rabat-Sal, Facult de mdecine, Rabat.

  • FONDAMENTAUX 27FFFFFFFFFFFFFFFFFFFOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNDDDDDDDDDDDDAMENTAUXFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDAMENTAUX 27

    Rembours par lAMO

    NP4 :

    MA/

    120 2

    027 5

    24/2

    0120

    3

  • FONDAMENTAUX28

    Les artres mammaires internes (AMI), qui sont celles le plus couramment uti-lises, sont au nombre de deux : AMI droite et AMI gauche. Elles passent lat-ralement par rapport au sternum et sont de petit diamtre do leur prlvement parfois diffi cile.Cependant, elles ont lavantage davoir une permabilit 20 ans de plus de 90 % car elles sont exceptionnellement tou-ches par lathrosclrose.Lapproche chirurgicale est lgrement diff rente, car une extrmit de lAM est gnralement laisse connecte une branche de laorte. LAMI gauche est trs souvent prconise pour revasculariser lartre inter-ventriculaire antrieure. Alors que lAMI droite, elle, sert de gref-fon libre connect laorte ou sur lAMI gauche.Autre artre utilise, lartre radiale, qui est situe dans le bras. Sa permabilit est lgrement suprieure la veine sa-phne. Cependant, cette artre est trs spastique et souvent sujette lathros-clrose. En plus, son prlvement laisse une large cicatrice au niveau du bras. Lartre gastro-piploique, quant elle, ncessite louverture de labdomen. Elle est prleve le long de la grande courbure de lestomac. Elle est utilise en greff on libre ou pdicul aprs un passage tra-vers le diaphragme. Elle semble avoir un meilleur taux de permabilit que la veine saphne, quoique moindre que celui de lartre mammaire interne gauche.

    La revascularisation tout artriel La revascularisation traditionnelle utilisait lAMI gauche sur lartre inter-ventriculaire antrieure IVA et compltait les autres pontages par des greff ons de la veine saphne. Afi n dallonger la permabilit, on a utilis lartre radiale ou lartre gastro-piploique. Cependant, la supriorit de lAMI a conduit lutilisation des deux AMI, ce qui a montr dexcellents rsultats sur le taux de reprises pour revascularisation.Techniquement, les deux AMI sont pr-leves squelettises en extrapleural par-tir de leur bifurcation jusqu leurs ori-

    gines au niveau des artres sous-clavires afi n davoir le maximum de longueur. Les veines thoraciques internes sont laisses en place pour prserver une certaine vas-cularisation du sternum et lutter contre linfection. Se basant sur les diff rentes lsions et ter-ritoires revasculariser, plusieurs mon-tages sont possibles (1) :- Les deux AMI sont utilises pdicu-les: lAMI gauche est utilise pour lIVA et lartre diagonale et lAMI droite sera utilise pour lartre coronaire droite ou lartre circonfl exe en passant par le sinus de Th eile. Parfois, lAMI droite nest pas assez longue et risque dtre sous tension, ce qui peut compromettre la permabilit long terme.- LAMI droite utilise comme greff on libre anastomos en Y ou en T sur lAMI gauche : cette technique permet (lorsque lAMI droite est courte) dat-teindre tous les territoires possibles en ralisant des pontages squentiels et une revascularisation complte (fi gures 1, 2 et 3). Lavantage supplmentaire de cette mthode est dviter le clampage latral de laorte pour raliser les anastomoses proximales (trs dltres pour les aortes athromateuses).

    Traitement de choix long termeLa maladie coronarienne touche des

    malades de plus en plus jeunes. La revascularisation tout artriel est le traitement de choix afi n dassurer de

    A : (RITA) AMI droite et (LITA) AMI gauche sont utilises pdicules.B : AMI droite est utilise en greff on libre et anastomose en Y sur AMI gauche pour complter la

    revascularisation du territoire gauche (circonfl exe).PDA : Artre inter-ventriculaire postrieure.LAD : Artre inter-ventriculaire antrieure.

    Montage en Y pour revasculariser le territoire droit.

    Image dun coroscanner montrant la disposition en Y des deus AMI revascularisant lIVA (inter-ventriculaire antrieure), Marginale et IVP (inter-ventriculaire postrieure).

    Figure 1

    Figure 2

    Figure 3

  • FONDAMENTAUX 29LIPISTAT Simvastatine

    Normalise Votre Cholestrol

    2

    2

    Comprims enrobs COMPOSITION : Chaque comprim enrob contient : Comprims : 10 mg 20 mg 40 mg Simvastatine (DCI) ........... 10 mg .............. 20 mg ............ 40 mg Excipients : ................ q.s.p. ................... q.s.p. .................... q.s.p. FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRSENTATIONS LIPISTAT 10 mg, comprims enrobs bote de 28 LIPISTAT 20 mg, comprims enrobs bote de 28 LIPISTAT 40 mg, comprims enrobs bote de 28 EXPLOITANT : Laboratoires IPHARMA S.A.km 4 ancienne route de laviation Tanger. MAROC TITULAIRE : Laboratoires Davur, S.L Teide, 4 Parque Empresarial la marina 28700 San Sebastien de los Reyes. Madrid. Espagne. FABRICANT : Laboratoires Belmac, S.A. polygone industriel de Malpica, C/C4, 50016 Zaragoce, Espagne. ACTIVIT. La Simvastatine est un inhibiteur de lhydroxymthylglutaryl Coenzyme-A (HMG-CoA) rductase. La Simvastatine diminue les quantits du cholestrol LDL (mauvais cholestrol) et des triglycrides et augmente le niveau du cholestrol HDL (bon cholestrol) INDICATIONS : - Prvention des complications cardiovasculaires chez les patients ayant des antcdents de maladie coronaire avre, daccident vasculaire crbral, dartriopathie priphrique avec ou sans hyperlipidmie associe. - Prvention des complications cardiovasculaires chez les patients diabtiques sans antcdents coronariens ni crbrovasculaires ayant un haut risque cardiovasculaire avec au moins un des facteurs de risque suivants : hypertension, ge suprieure ou gale 65 ans, cratinine leve, tabagisme prsent ou pass, avec ou sans hyperlipidmie associe. - Le traitement par Simvastatine a permis de rduire significativement la mortalit totale, le risque dvnements coronaires graves et les accidents vasculaires crbraux ischmiques. INDICATIONS BIOLOGIQUES : - Hypercholestrolmies pures (type IIa) ou mixte (type IIb et III) en complment dun rgime adapt et assidu. Pour ces indications, la poursuite du rgime est toujours indispensable. Contre-indications Absolues : - Hypersensibilit au produit. - Affection hpatique volutive, lvation prolonge des transaminases sriques. - Association avec lItraconazole, Ktoconazole, rythromycine, clarithromycine, tlithromycine, inhibiteurs des protases VIH, nfazodone. - Grossesse et allaitement. relatives : Fibrates, jus de pamplemousse. EXCIPIENTS EFFET NOTOIRE : Lactose ; Hydroxybuthyl-anisole. MISES EN GARDE ET PRCAUTIONS DEMPLOI. Ce mdicament vous a t prescrit pour une affection prcise. Il ne faut ni le prendre pour une autre affection sans avis mdical, ni le conseiller dautres personnes mme en cas de symptmes similaires. En raison de la prsence du lactose ce mdicament est contre indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de dficit en lactase. Le traitement par inhibiteur de lHMG Co-A rductase devra tre interrompu ou arrt en cas de survenue dun facteur prdisposant une insuffisance rnale, secondaire une rhabdomyolyse. SURVEILLANCE DES TESTS HPATIQUES : doivent tre effectus avant le dbut de traitement puis priodiquement si ncessaire. EFFETS MUSCULAIRES : devant des signes cliniques vocateurs (douleur musculaire inexplique, sensibilit douloureuse ou faiblesse musculaire) un dosage de la CPK (cratine phosphokinase) dorigine musculaire sera pratiqu. La Simvastatine doit tre utilise avec prcaution, chez les patients consommant dimportantes quantits dalcool et/ou prsentant un antcdant de maladie hpatique. GROSSESSE ET ALLAITEMENT GROSSESSE Lusage de ce mdicament chez la femme enceinte est contre indiqu. ALLAITEMENT Lusage de ce mdicament est contre indiqu en cas dallaitement. En gnral il convient au cours de la grossesse ou de lallaitement de toujours demander avis votre mdecin ou votre pharmacien avant de prendre un mdicament. INTERACTIONS MDICAMENTEUSES OU AUTRES INTERACTIONS Afin dviter dventuelles interactions, signaler votre mdecin ou votre pharmacien la prise de tout autre mdicament. POSOLOGIES USUELLES, VOIES ET MODES DADMINISTRATION Dans tous les cas il faut toujours suivre les instructions de votre mdecin. ADULTES Voie orale Le traitement doit tre accompagn dun rgime adquat. La dose habituelle est de 5 mg 40 mg par jour, administre en une prise unique le soir en avalant le comprim avec un liquide. La posologie peut tre rduite en cas de traitement concomitant par un immunosuppresseur. La Simvastatine est efficace seule ou en association avec les chlateurs des acides biliaires. ENFANTS : En labsence de donnes claires, lusage de ce mdicament chez lenfant nest pas recommand. ALTRATION DE LA FONCTION HPATIQUE. Une dose de 10 20 mg par jour est gnralement suffisante du fait de laugmentation de la bio-disponibilit et de la demi-vie plasmatique de la simvastatine. EFFETS INDSIRABLES La plupart des effets indsirables sont en gnral faibles et transitoires. Douleur abdominale, flatulence, nauses, vomissement, dyspepsie, diarrhe ou constipation, asthnie et maux de tte. Exceptionnellement ont t observs des dermatomyosite et tendinopathie. Plus rarement, des atteintes musculaires ( type de crampes, myalgies) ont t rapports parfois associs une rhabdomyolyse. Ont t galement observs : - Prurit, bouffes vasomotrices, ractions cutanes, photosensibilisation. - Hpatite, ictre, pancratite, - Manifestation dhypersensibilit, angio-oedme, vascularite, thrombopenie, hyper-osinophilie, arthralgie, urticaire, - Paresthsie, neuropathie priphrique, alopcie. CONSERVATION Ne pas dpasser la date limite dutilisation indique en clair sur ltui. Les mdicaments doivent tre maintenus hors de porte des enfants. Laboratoires IPHARMA S.A. Km 4, Ancienne Route de l'Aviation - Tanger, Maroc Sous licence des laboratoires Davur Espagne.

    40 mgBote de

    28 comprims

    LIPISTAT 20 mgBote de

    28 comprims

    LIPISTAT 10 mgBote de

    28 comprims

    LIPISTAT

  • FONDAMENTAUX30

    1. Dmitry Pevni, MD; Rephael Mohr, MD; Oren Lev-Ran, MD; Yosef Paz, MD;Amir Kramer, MD; Inna Frolkis, MD, PhD; and Itzhak Shapira, MD.Technical Aspects of Composite Arterial Grafting With Double Skeletonized Internal Thoracic Arteries. Chest 2003;123;1348-1354

    2. Kappetein P. Optiomal revascularisation strategy in patients with three-vessel disease and/or left main disease : the 3 years outcomes of the SYNTAX trial. 12 septembre 2010, 24e congrs de lEuropean Association for Cardiothoracic Surgery (Genve, 11-15 septembre 2010)

    3. Park DK, Yun SC, Lee SW et coll. Long-term mortality after percutaneous coronary intervention with drug-eluting stent implantation versus coronary artery bypass surgery for the treatment of multivessel coronary artery disease. Circulation 2008;117:2079-86.

    4. J. Scott Rankin, MD, and Frank E. Harrell, Jr, PhD. Measuring the therapeutic effi cacy of coronary revascularization: Implications for future management. J Thorac Cardiovasc Surg 2006;131:944-8

    5. Kirklin JW. Evaluating the Results of Cardiac Surgery. Circulation.1973;48:232-38.

    Rfrences

    meilleurs rsultats long terme. Le poids des habitudes fait que le greff on veineux a du mal disparatre au profi t du greff on artriel. Une courbe dapprentissage est certes ncessaire, mais de plus en plus de centres adoptent cette technique (plus de 60 % des centres de chirurgie cardiaque franais). Le chirurgien doit sadapter et faire progresser ses techniques, comme langioplastie a progress de son ct. Le cardiologue doit exiger cette technique pour son patient et ne doit pas accepter une thrapeutique suboptimale.Certes, les pontages utilisant les deux AMI, techniquement plus diffi ciles, ncessitent une manipulation trs minutieuse de lartre trs fragile et un montage particulier pour viter toute tension sur lune des anastomoses qui pourrait compromettre tout le montage.Les rsultats court et moyen terme ne sont pas trs diff rents avec lutilisation des autres conduits, mais cest long terme quune diff rence signifi cative devient fl agrante en termes de reprise pour revascularisation, vu la permabilit suprieure des greff ons mammaires.Les seules contre-indications relatives sont les patients obses, ostoporotiques et parfois lurgence chirurgicale si le patient est sous anti-coagulant (Clopidogrel).

    La place de langioplastie Lvolution au cours de la dernire dcennie de la revascularisation par cathtrisme interventionnel a t spectaculaire, passant de langioplastie par ballonnet seul, lartriectomie, au

    stent en mtal nu, et maintenant au stent actif.Cette volution a t accompagne dune rduction des complications prcoces, au point que, maintenant, ses procdures sont rarement associes des complications per procdurales.Cette technique interventionnelle a grandement contribu au traitement des patients atteints dinfarctus aigu du myocarde et dautres syndromes coronariens aigus. Les taux de restnose sont beaucoup plus faibles (mais bass sur un suivi court) et lutilisation dendoprothses actives, actuellement, a pouss tendre de plus en plus les indications au point que le nombre d i n t e r v e n t i o n s chirurgicales est en nette diminution.Cette mthode a lavantage dtre moins invasive, mais la non disponibilit de rsultats long terme peut-elle justifi er son expansion massive ?

    Sinterroger pour mieux traiterAujourdhui, nul ne pourra mettre en doute les avantages de lutilisation des deux AMI chez les patients prsentant une atteinte pluri-tronculaire (2). La mortalit long terme, le taux dinfarctus du myocarde ainsi que les reprises pour revascularisation par cathtrisme ou

    chirurgie ont nettement diminu. Si lon ajoute les problmes non ngligeables moyen et long termes du cathtrisme interventionnel (3), cela nous amne peut-tre voir les choses diff remment et changer lalgorithme du traitement pour les patients pluri-tronculaires. Cest--dire, quau lieu de tenter une angioplastie

    au dbut et adresser plus tard les patients pour chirurgie, il serait peut-tre plus judicieux de raliser comme premire procdure une revascularisation chirurgicale tout artriel pour les patients avec une atteinte coronarienne tendue et garder langioplastie aux situations inhabituelles de dfaillance du greff on (4).Il est trs probable que les rsultats seraient

    amliors grce cette approche et, long terme, mme le rapport cot/effi cacit pourrait galement tre meilleur. Citons le Dr Kirklin Si nous devons tre capables de fournir les meilleurs soins possibles pour tous les patients qui viennent nous dune maladie cardiaque, maintenant et dans l avenir, nous devons faire un grand nombre de choses, y compris l valuation continuelle des rsultats de nos oprations cardiaques et une comparaison de ces rsultats avec ceux dautres programmes de prise en charge de patients et avec l histoire naturelle de la maladie (5).

    La revascularisation tout artriel est le traitement de choix afi n dassurer de meilleurs rsultats long terme.

  • FONDAMENTAUX 31

  • UNIVERS PHARMA32

    Grce aux nanotechnologies, nous pouvons aujourdhui dvelopper de nouveaux mdicaments, appels nanomdicaments, capables dacheminer directement les molcules thrapeutiques vers la cellule ou lorgane cible et gagner ainsi en effi cacit , a

    expliqu le Pr Patrick Couvreur, professeur de physico-chimie lUniversit Paris 11. Il sexprimait loccasion dune confrence ddie aux nanotechnologies, organise par les laboratoires Cooper Pharma, le 30 aot dernier, Casablanca. Ce laurat du prix Galien 2009 a soulign que les nanomdicaments constituent une piste thrapeutique innovante qui pourrait aider vaincre les formes rsistantes de certaines maladies infectieuses et cancreuses. Le phnomne des rsistances aux traitements est un problme de sant publique ma