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NEW YORK UNDERWATER CITY INGRID BAARS [SEARCHING SOUL] NATHANIEL MECHALY TOM HOOPS [BINDSENSES] LISA HOLDEN LAURENT FRITSCH [ADD ME] ADRIAN PICKTHALL PAULA PARRISH [BLUE MOODS] NINA HOLMA DANIELA GLUNZ [PAINTED FACE] JAMES WEBER [SKIN’S SIGNS] LAURENT GARNIER PHILIPPE JEANNE [MOTEL] HEA 7 EN IS SUE 4

HEA7EN magazine #4

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HEA7EN magazine is one of my best publication, avant-garde and artistic ... this number was made in September 2010

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Page 1: HEA7EN magazine #4

NEW YORK UNDERWATER CITY

INGRID BAARS [SEARCHING SOUL]

NATHANIEL MECHALY

TOM HOOPS [BINDSENSES]

LISA HOLDEN

LAURENT FRITSCH [ADD ME]

ADRIAN PICKTHALL

PAULA PARRISH [BLUE MOODS]

NINA HOLMA

DANIELA GLUNZ [PAINTED FACE]

JAMES WEBER [SKIN’S SIGNS]

LAURENT GARNIER

PHILIPPE JEANNE [MOTEL] HE

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Alexandrie est une vi l le d'Egypte d'environ quatre mi l l ions d'habitants. Fondée en -331 par Alexandre Le Grand, el le est s ituée à l'Ouest du Delta du Ni l , et a fait sa réputat ion mondiale sur la Tour-Fanal de Pharos, plus connue sous le nom de Phare d'Alexandrie, qui n'est autre que l'une des sept mervei l les du monde.

Son l ien avec New York?La vi l le Antique se retrouve engloutie sous l'eau, ce qui r isque d'être également le tr iste dest in de la vi l le la plus peuplée des Etats Unis. . .

J ianjun Yin, avec l'aide de toute son équipe d'experts cl imatiques de l'Université de Flor ide, a publ ié le 15 Mars 2009 une étude sur le désastre écologique futur de New York. Sa conclusion est sans appel: « Le niveau des mers le long de la côte Nord-Est devrait augmenter de vingt et un centimètres de plus que la moyenne mondiale d’ ic i 2100. ( . . . ) Bien avant cette date, la vi l le de New-York sera menacée d’ inondations dévastatr ices provoquées par des tempêtes parce qu’une grande part ie de la vi l le se situe très près du niveau de la mer actuel . »

La cause? Le réchauffement cl imatique. Les coupables? Nous !!

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La hausse du niveau de la mer est tout s implement due à la fonte des glaciers, engendrée par l'augmentat ion de la tempéra-ture sur terre, conséquence des gaz à effet de serre. Le protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 Février 2005, rat i f ié par 183 pays. Les grands absents sont pour le moment les Etats Unis, mais la pr ise de conscience du sujet gagne réel lement du terrain, on se la isse donc à imaginer quelques changements d'opinion.. .

D'ai l leurs certains américains mettent déjà tout en oeuvre pour trouver des solut ions af in d'éviter que la grosse pomme ne se fasse engloutir . . .

Notre coup de coeur se dir ige tout droit au 11 West 53 Street New York. . . Bienvenue au Museum of Modern Art (MoMA), pi l ier de l'expression art ist ique New-yorkaise.

Ic i l 'Art se décl ine dans tous les genres, sur tous les thèmes.. . L'écologie étant un problème de société, l 'architecture et le design ont décidé de se mettre à son service, et de s'exprimer sur une cause mondiale, qui est de dire non à la disparit ion de New York. . .Les Hommes sont à l'or igine de ce f léau environnemental , c'est donc à nous de trouver des solut ions, et de faire que cette vi l le mythique reste aussi forte qu'el le ne l'est depuis tant d'années.

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Plusieurs architectes et urbanistes se sont alors penchés sur ce dossier embrumé, imbibés d' inquiétude, mais avec l'unique convict ion de nous éviter cette vague écologique et ainsi sort ir les New-yorkais d'un naufrage certain.Depuis la f in des temps, l 'Homme a vécu, sans se demander si ses gestes du quotidien avait des conséquences sur notre envi-ronnement.

De la même façon que le solei l se lève à l'Est, i l semble que les désastres aussi . . . Les inondations sont très fréquentes en Asie, en part icul ier l ' Inde, mais aussi le Népal et les Maldives. . . L'Afr ique n'a jamais été épargnée, et nous en remarquons de plus en plus fréquemment en Europe de l'Est. Soyez en sûr, la prochaine escale sera les Etats-Unis. . .

Selon l' Inst itut internat ionale de l'eau de Stockholm (SIWI), el les auraient affecté en moyenne 66 mil l ions de personnes par an dans le monde sur une période al lant de 1996 à 2005. Ce sont évidemment les catastrophes naturel les qui produisent le plus de dégâts.

Soyons honnête: les causes de ces inondations ne sont pas simplement dues au réchauffement cl imatique. Mais est-ce si important de le préciser?. . .

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Le résultat n'est pas une pièce que vous pourrez exposer dans votre salon, i l n'y aura pas de ventes aux enchères pour débattre de la valeur de l'objet, ni de longues discussions af in d'évaluer à quel point l 'auteur est mentalement perturbé.Là, i l faut s implement regarder, prendre conscience, et se mobi l iser. La sensibi l isat ion était assez prévis ible en fait : prenez une vi l le mondialement connue, symbole du capital isme moderne, menacez là de radiat ion de la carte (avec une mult i tudes de catastrophes naturel les sur son chemin), le tout dans le pays le plus puissant du Monde, et faites en une exposit ion dans un de ses musées les plus réputées.. .

Résultat? Une foule se bouscule, et avec des yeux ébahis, voit un avenir apocalyptique, un véritable cauchemar, impensable jusqu'ic i . Les aménagements urbains seront nombreux, et donc forcément coûteux.. . Est ce important?. . . Non.. . Les pertes économiques (et humaines) seraient catastrophiques si nous décidions de rester les bras croisés. . .

Intéressons nous aux solut ions qui nous sont proposées, réunissons un comité nat ional de direct ion pour ce gigantesque chan-t ier, et débloquons les fonds pour pouvoir le réal iser !

Au diable la cr ise économique, partons à l'abordage de cette montée des eaux, i l faut sauver New York !

L'augmentat ion du niveau des eaux est une conséquence directe de la fonte des glaciers. Même si New York n'est pas réputée pour son alt i tude vert igineuse, i l n'en reste pas moi qu'el le est la vi l le des Etats-Unis la plus menacée.Construite sur des r ivages, ses fondations histor iques semblaient déjà la prédestiner à s'exposer à des ennuis écologiques. Le situat ion géographique de « Governors Is land » a pour seul but de provoquer Dame Nature, et de montrer ainsi l 'apt itude des hommes à maîtr iser leur environnement.Oseriez vous imaginer Liberty Is land emprisonnée sous l'eau?.. . Non.. . Ca sonne faux.. . I l est grand temps de mettre à terme à toute cette dérive et de réagir v ite.La vér itable pr ise de conscience des pol i t iques New-yorkais s'est amorcée i l y a 2 ans à peine, avec la mise en place d'une task force. Cel le-ci fera d'ai l leurs certainement appel à un des nombreux architectes présents au MoMA, qui ont mis leurs expériences et leurs talents en oeuvre af in de trouver les solut ions nécessaires.

I l est évidemment plus qu'urgent de se soucier de ce problème, c'est pourquoi le MoMA n'a pas hésité à mettre en avant son savoir-faire en matière d'art , et pouvoir ainsi créer un l ien entre une réal i té dramatique et une populat ion parfois inerte. L'art se décl ine cette fois par le biais d'architectes et autres designers.

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HEA7ENDo you visual ize your Art before creat ing? Do you know what i t wi l l look l ike before you begin? What's your process?

INGRID BAARSI a lways start with a theme, a subject to bui ld a ser ies. I can't just make one single image when I have a theme, I immediately start to think of 6 or 8 images.I make moodboards. Big moodboards I have hanging on my wal ls in my studio. I pin al l k inds of pictures on it , photographs and postcards that involve the subject. I look at i t a lot to keep me focussed and it helps me to get things together in my mind. I t looks l ike a col lage.I v isual ize the posit ions for the models and I have ideas about the back-grounds or the environment that plays a role in the images. I start talk ing to my producer and we begin to search for a styl ist for the project and cast models. After my team and I pinned a date I shoot my pictures in a studio. I shoot them against a black or a white background, I never use locat ions because I "make" the locat ions on my Mac.After this I f inal ly start . The rough shots I did in the studio are just the start ing point. Now I can f inal ly begin to select, cut, combine, manipulate, distort and melt things together in many, many, many layers. I t's a lot of searching and I a lways begin to work on 3 of 4 images at the same t ime. Most of the t ime I make dramatic changes during the process and I end up being total ly surprised about the results and the unexpected direct ion my image went in. My best images I received through lot's of struggl ing and moments of panic. There's always a point of feel ing total ly lost and I think:"this isn't going to be anything good, why not quit?".Then there comes a moment when I feel : "got i t!" this is a moment of pure bl iss and excitement and I work unti l the image is f in ished. The moment when it's f in ished is always very clear, no doubt about that.

HEA7ENWhere do you f ind your greatest

inspirat ion for art?

INGRID BAARSEverywhere. Can be in fashion,

music, books, scrol l ing on blogs l ike "Ffffound" or "You-

mightl ikethis" for example. Fashion magazines. Conversat ions. Watching

women. There are days I feel very inspired and I feel a

strong desire of just making something. I t's the desire of

expressing myself and let out al l the things I picked up from l i fe.

HEA7ENWhat do you feel is the most important

element of your pictures? Is i t your sub-jects, is i t the process or is i t your vis ion

and concepts?

INGRID BAARSThe subject and the process.

HEA7ENDo you think that the notion of an art ist's "style" is

fabricated to boost sales and marketabi l i ty? Are art ists then forced to l imit their body of work to speci-

f ic content or media in an effort to faci l i tate easy reco-gnizat ion?

INGRID BAARSYes this happens. But not for me.

HEA7ENAre there any art ists that have inf luenced you and why?

INGRID BAARSI adore Egon Schiele. I a lways have. I a lmost can't bel ieve his br i l l iance. Everything is just so r ight. I a lso look at Picasso a lot and of course Francis Bacon. He def initely inf luenced me. But I'm a big fan of Jeff Koons as wel l . And I absolu-tely love Viktor & Rolf . They are so very br i l l iant. The funny thing is that I don't have a photographers "hot l ist" on my mind. I'm not that big a fan of photography. But when I would have to pick one or two I would say: Inez van Lamsweerde & Erwin Olaf.

HEA7ENDoes it matter i f the viewer understands, or even knows about, your intent ions for the work? Or are these personal , motivat ing ideas for you?

INGRID BAARSI don't mind i f the viewer doesn't understand my exact intensions. What matters to me is that the viewer is moved or touched or unpleasantly surprised. But what is most important to me is that I surpr ise myself and that I can touch my own soul through my work. When I feel this I know I'm r ight.

HEA7ENWhat future plans do you have? Any upcoming exhibit ions or projects that you are excited about?

INGRID BAARSOf course there are my commercial assignments but when it comes to personal work I just started a ser ies about afr ican art . I 'm more than exited about this project. I wi l l work with very dark colored women and antique afr ican jewelry. I wi l l manipulate and distort the human body into shapes that relate to important afr ican art pieces. This ser ies wi l l be exhibited in Brussels and LA this fal l . And then there is my "Art ist lovers"- ser ies which is not ready. I'm st i l l working on a new "Dora Maar", "Francoise Gi lot", "Jeanne Hebuterne" and "Gala Dal i" to name but a few..

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PHOTOGRAPHER

MODEL

MUA & STYLING

LOCATION

PHOTOGRAPHIC ASSISTANT

TOM HOOPSWWW.TOMHOOPS.COM

CHRISTIAN GERSTLAPPLE MODEL MANAGEMENT

KITTY KITTIYA

THE ROMN, BANGKOK

JCVG

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PHOTOGRAPHER

MODEL

MUA & STYLING

LOCATION

PHOTOGRAPHIC ASSISTANT

TOM HOOPSWWW.TOMHOOPS.COM

MARGO SZABOAPPLE MODEL MANAGEMENT

KITTY KITTIYA

THE ROMN, BANGKOK

JCVG

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PHOTOGRAPHER

MODEL

MUA

TOM HOOPSWWW.TOMHOOPS.COM

MAAMRI FAROUK

BEA SWEET

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PHOTOGRAPHER

MODEL

MUA & HAIR

STYLING

TOM HOOPSWWW.TOMHOOPS.COM

ASHLEIGH HALLIBURTONPROFILE MODELS

BEA SWEET

JOHN WILLIAM

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PHOTOGRAPHER

MODEL

MUA & STYLING

LOCATION

PHOTOGRAPHIC ASSISTANT

TOM HOOPSWWW.TOMHOOPS.COM

CHRISTIAN GERSTLAPPLE MODEL MANAGEMENT

KITTY KITTIYA

THE ROMN, BANGKOK

JCVG

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PHOTOGRAPHER

MODEL

MUA & STYLING

LOCATION

PHOTOGRAPHIC ASSISTANT

TOM HOOPSWWW.TOMHOOPS.COM

ALEXANDRA ZUCHEWICZAPPLE MODEL MANAGEMENT

KITTY KITTIYA

THE ROMN, BANGKOK

JCVG

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PHOTOGRAPHER

STYLIST

MAKEUP& HAIR

MODEL

PAULA PARRISHWWW.PAULAPARRISH.COM

OPE M.WWW.OPESTYLE.COM

SANDRINE VAN SLEEFOR DIOR

WWW.ART-DEPT.COM

TATIANANEW YORK MODEL MANAGEMENT

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Présenté comme l ’un des acteurs essentiels de la musique et de la culture techno, Laurent GarnierDJ, musicien et producteur nous l ivre le temps d’une interview ses émotions sur 20 ans de vibes électro…

sans le Rock el le n’aurait jamais existé.Ce n’est pas forcement une musique faite pour danser puisqu’ i l y a eu des franges de musiques dans le monde de la Techno comme l ’Ambient qui est plus dans le registre du mental . On peut dire que c’est une musique assez mentale qui s’est enrichie des inf luences, de l ’esprit et de la culture des vi l les où el le a évolué….Si on prend l ’époque où la Hol lande est devenue très inf luente dans la musique Techno, la musique d’Amsterdam n’avait r ien à voir avec la musique de Rotterdam parce qu’ i l y avait une vi l le plutôt cool aux sonorités joyeuses et en face une vi l le industr ie l le plutôt diff ic i le sur une musique très extrême.Quand on suit l ’évolut ion de la Techno aux Etats Unis, ce qui s’écoutait en Cal i fornie n’avait r ien à voir avec ce qui s’écoutait à Brooklyn.Avec la Techno on a évolué dans le pire comme dans le mei l -

leur comme toutes les autres musiques…

HEA7EN : Penses tu que la révolut ion techno-logique représente un danger pour la

musique électronique et le métier de DJ ?

LAURENT GARNIER : Absolument pas, el le le fait muter, el le le fait changer, el le le fait évoluer.I l y a forcement une nouvel le scène qui a grandit et qui v it dans cette révolut ion là, qui fait part ie intégrante de leur culture et qui change complètement la donne, le son et la façon de produire.La façon dont je produis et la façon dont j ’a i joué en tant que DJ i l y a 20 ans n’a plus r ien à voir avec la façon dont je

travai l le aujourd’hui que se soit en studio ou en tant que DJ.

Même moi j ’a i changé de support… Avec l ’évolut ion j ’a i évité les incon-

vénients du vinyle comme le feed-back ou les disques qui sautent.

La technologie fait avancer le son au même t itre que les autres musiques. Les

machines dictent beaucoup ce que l ’on écoute et ce qui est très sain c’est qu’ i l y a toute

une nouvel le générat ion qui arr ive qui ne voie pas les choses de la même façon et qui continue d’écr ire le

l ivre…

HEA7EN : F-Com le label mis sur pause…

LAURENT GARNIER : D’un commun accord avec Ér ic Morand, co-fondateur de F Communicat ions, le label a été mis sur pause i l ya deux ans suite à la cr ise du disque. Les modes ont passé et le label a traversé le temps, 14 ans à écr ire notre histoire à coup de disques tous différents le uns des autres qui représentait ce que Eric et moi aimions avec nos gouts très éclect iques. Avec Er ic nous avons toujours essayé de faire de beaux projets, de qual i té. Laisser passer la vague en mettant le label en retrait le temps d’une pause est apparu comme une évidence ce qui nous a permit de passer à d’autres projets.

HEA7EN : « Tales of a Kleptomaniac » ton dernier opus… Recuei l de contes électro où le héro d’un nouveau genre dérobe des vibrat ions sonores ?

LAURENT GARNIER : Je m’accapare la musique des autres tel un art iste qui va ut i l iser des matériaux de récupérat ion et faire sa propre toi le. Je suis un passeur : je découvre, je vais puiser à droite à gauche, j ’écoute un morceau, je ressens, j ’adapte, je reconstruis… et je passe mes émotions. Le but est de ressentir des émotions pour les partager ensuite… C’est le sentiment que j ’a i depuis que je suis tout gamin…Aujourd’hui nous sommes dans une période de consommation, où i l faut faire vite, servir une musique ultra vitaminée, mais surtout donner du sens… Et raconter une histoire pour emme-ner les gens quelque part.

HEA7EN : Toi qui a parcouru le monde … quel le rela-t ion entret iens tu avec ton publ ic ?

LAURENT GARNIER : C’est une relat ion d’amour et de passion, de don et de partage. Cette relat ion m’a fait tenir 20 ans. I l y a des l ieux et des pays ou j ’a i un rapport très fort avec le publ ic tel que la France, le Japon, l ’ I r lande ou la Belgique. De manière générale, sur scène mon but et de respec-ter mon publ ic et de l ’emmener en voyage. Un DJ qui a très envie de jouer des disques et de partager, et qui est vraiment là pour faire quelque chose d’un peu spécial , ça se sent énormé-ment…

HEA7EN: Dans ton l ivre Electro-choc tu mentionnes le biorythme du danseur et l ’énergie du publ ic… Faut- i l avoir un 6e sens pour être un bon DJ ?

LAURENT GARNIER : I l faut ressentir les choses au bon moment, être vis ion-naire, être à l ’écoute de son publ ic, et avoir envie de dire des trucs pour emme-ner les gens le plus loin possible. En tant que DJ je me dois de faire évoluer ma musique et mes sets mais jamais d’ imposer. Mon rôle c’est de trouver les gens et de les emmener en voyage. Pour rester en symbiose avec son publ ic un bon DJ doit être capable de retravai l ler un l ive de A à Z sur scène tout en restant soi-même.

HEA7EN : Si tu devais déf inir la musique Techno en quelques mots…

LAURENT GARNIER : La musique Techno est une musique éclect ique, ouverte d’esprit , où la notion de partage est encore très présente. El le a suivi le chemin de toutes les autres musiques et a connu un cycle avec ses inf luences et son évolut ion. Bien que certains intégristes de la Techno aient essayé de la marginal iser et de l ’enfermer dans des boites, c’est une musique très ouverte puisque c’est un mélange d’autres musiques à la base. Sans le Jazz, sans le Disco, sans

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A l ’heure actuel le on est

trop dans l ’embal lage et pas assez dans le contenu, la surproduc-

t ion nous noie dans une masse. Le disque se casse la f igure et le travai l de fond sur le

qual i tat i f se perd… Un peu comme la générat ion zapping ou la quantité pr imerait sur la qual i té…

Aujourd’hui i l faut être extrêmement passionné pour sort ir un vinyle voir un digital v ia son propre label . I l y a

une tel le production digital que je doute de la longévité d’un label indépendant. C’est un chemin croix plus diff ic i le qu’ i l ya 10 ans.

HEA7EN : Laurent Garnier DJ, musicien et chef d’orchestre ?

LAURENT GARNIER : Je fais une grosse différence entre mon métier de DJ et mon métier de l ive. Quand je suis en l ive avec mon groupe, je pi lote des machines mais l ’ instrument n’est pas important, c’est l ’ut i l isat ion que l ’on en fait et la façon dont on construit la musique. Et en scène, j ’a i le sentiment de fabriquer et de construire de la musique comme si j ’avais un piano ou un instrument très conventionnel .

Quand je suis sur scène avec mes musiciens comme au Nice Jazz Fest ival , je me sens un peu comme

un chef d’orchestre, avec un petit pourcentage de musicien dans le sens ou le squelette

vient de ma musique et mes morceaux écr its en amont puis retravai l lé

avec les musiciens mais sur scène . . . . . .

c ’est un travai l de chef d’orchestre pour

dir iger mes musiciens, pour fabriquer et construire la

musique ensembles… Le l ive c’est un grand travai l

d’ impro, complètement déstructuré avec un jeu de complic ité avec le groupe… Ce qui se passe ne ce moment dans la musique est très excitant. On arr ive a un moment ou i l ya une grosse frange de la jeunesse qui s’ intéresse à tout et écoute de tout. La généra-

t ion Internet est au courant de tout et le publ ic est prêt à

encore plus de mélange. . .

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Propos recuei l l is par Sandra Garbati

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Les hommes sont des cons.Pourquoi a-t-el le suivi ce type dans ce motel ? Lui , c’est un vide qui déambule… El le, une arme chargée d’ inst incts.Les chambres d’hôtel ne possèdent ni passé, ni avenir .Alors, pourquoi pas ? La tentat ion de suspendre le temps est enivrante comme cel le du meurtre. El le veut traf iquer de l ’obscur, pour découvrir du nouveau.Alors, el le subit l ’ inconnu, pour, dans la soudaineté, se dévoi ler brutalement à el le-même.

Je suis sur une terrasse, dans un décor de nul le part.Un joueur de guitare se prend pour Ry Cooper et me noie dans la musique de Paris-Texas.Je pense à el le. Je la cherche. Je la trouve, el le est dans le téléphone…

Mais el le ne répond pas.

Mon esprit fabrique les images, je ne peux les éviter, et je ne ressens pas de douleur.El le ne m’a pas raconté, j ’a i tout deviné.

C’est sur une avenue, derr ière l ’asphalte d’un parking, derr ière les r ideaux de la chambre.Le ciel est gr is. I l est tatoué et el le aussi .

Accouplés, i ls la issent voir des dessins s’agiter et font entendre des bruits moui l lés - el le voudrait , en ces instants, réciter du Bossuet.

Les rendez-vous sont parfois des œuvres d’art . Et comme el les, souvent bizarres.

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Dès notre premier face à face, j ’avais pressenti mes tourments à venir…

La télé était al lumée.Je n’apercevais pas les images de l ’écran et ne pouvais dist inguer s’ i l s ’agissait du commentaire d’un match de footbal l ou d’un f i lm sans scénario.I l n’y avait que lui qui regardait .

El le, penchée sur lu i , ne donnait à voir que des gestes convenus et une absence de gaieté…

Elle a envie de pleurer… envie de pleurer parce qu’el le a fait ce rêve :un jour de promenade dans une jol ie vi l le, par un après-midi enso-lei l lé et doux, un homme lui sourit , et lu i demande :

« Voulez-vous venir à Rome avec moi ? »

El le était ce genre de femme dont l ’enfance malheureusetransparaît dans le regard froid et le menton volontaire.Avec un je-ne-sais-quoi d’ imprévisible et dévastateur.

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