15
1

GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

PEER TO PEERLe bulletin d’information du Groupement Romand de l’informatique No 7 juin 2015

FOCUS

L’article de Gérard Peliks, intervenant à ITSecuDay 2015

PALMARES

Les résultats du championnat ro-mand ICT 2015

AGENDA

Prochaine enquête salaire 2015 des salaires dans l’informatique

PROMOTIONS 2015

03.07.15Fêtons les informaticiens

ITSECUDAY 2015 Faites parler les données massives par les mathé-matiques et les statistiques

FEED-BACKS

ITSECUDAY 2015SWISS IT BUSINESS 2015SYMPOSIUM EGOVERNMENT 2015

1

ach
Rectangle
ach
Rectangle
Page 2: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

2

EDITO

Votre GRI

Une révolution est en marche

Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu.De manière imperceptible et sournoise, les robots se sont emparés de nos vies. Nos derni-ers remparts protégeant nos préférences, nos coups de foudre et nos coups de gueule se sont écroulés sous les coups de butoir des robots (algorithmes) fouineurs.

Qu’il est loin, le temps des gentils « DataWarehouse » qui se contentaient de nous fournir quelques informations statistiques … on ne parlait alors que du « hier ». Le temps du « demain » est arrivé avec la révolution des données : le BIGDATA.

Selon IDC, • il fallait deux jours pour générer 5 exaoctets (1018) de données en 2011. Aujourd’hui, il ne faut que 10 minutes !• Il y avait 2000 exaoctets de données numériques en 2011, il y en a aujourd’hui près de 10’000 !• En 2020, les données représenteront l’équivalent de plus de 5 000 GO par personne !

L’énorme quantité de données personnelles disponibles permettent, grâce à l’émergence d’algorithmes heuristiques d’identifier les corrélations pertinentes, et par conséquent de prévoir l’avenir.

Un risque pour la Société ?Les domaines d’investigations sont illimités : Bien sûr, le monde de l’économie bénéfici-era des avancées majeures dans ce domaine, nous observons de l’intérêt pour les Etats et leur sécurité, la criminologie, la santé, l’urbanisme, la planification démographique, l’instruction publique, l’orientation de la recherche, l’énergie, l’agroalimentaire. Bref, aucun domaine d’activité ne sera épargné par ce raz de marée… même les relations amoureuses seront le résultat de programmes de sélections, intégrant les équations les plus innovantes et les plus performantes pour nous proposer (imposer ?) l’âme-sœur. Ne nous leurrons pas, ces programmes nécessiterons des mise-à-jour, des correctifs et se-rons la cible de nouveaux virus et malversations. Et si ce BIGDATA était manipulable… ses résultats prédisant notre futur seraient alors manipulés ?

Des règles de baseReprenons nos esprits, chaque innovation majeure – et le BIGDATA en est une – influence la Société et c’est naturellement qu’elle fait l’objet de toutes les inquiétudes, de tous les fantasmes quant à sa propension à anéantir l’humanité.Le futur n’est pas manipulable, car le futur est à venir. Il sera tel que nous aurons décidé. Les risques inhérents au BIGDATA sont moins le fait de ses potentiels d’analyse et de pro-jection que de l’interprétation qui en sera faite par les humains. Plus que jamais, les trois lois robotiques d’Issac Assimov prennent leur sens :• «Un robot ne peut porter atteinte à un être humain »• «Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres en-trent en conflit avec la première loi.»• «Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.»

En résumé, un robot ne peut pas nuire à un être humain, il obéit aux ordres, il se protège.

Gageons que les développeurs des algorithmes-robots du BIGDATA sauront respecter ces lois.

Amicalement.

Albin Baptista, Président

Page 3: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

3

RÉTROSPECTIVE

ITSecuDay Geneva 2015: Les enjeux de la sécurité informatique face au Big Data

Le 8 mai 2015 a eu lieu la 5ème édition de l’ITSecuDay, la journée annuelle suisse romande dédiée à la sécurité informatique dans le cadre de l’entreprise. Une fois encore, le GRI a frappé juste avec un subtil mélange d’intervenants d’horizons différents pour traiter les principales facettes de la sécurité du BIG Data. Le tout dans le cadre confortable de l’hôtel Bristol à Genève.

Vendredi 8 mai a eu lieu la 5e édition de l’ITSecuday. Résolument orienté vers l’avenir, le GRI a dédié cette jour-née à un domaine en plein devenir, tous domaines confondus : le Big Data. L’agenda, faisant intervenir des orateurs francophone de grande qualité, était articulé de telle manière à introduire et dégrossir le sujet, puis envisager de quelle manière la sécurité informatique pouvait bénéficier du Big Data, cas concret à l’appui.

Gérard Péliks, a démarré cette journée avec une introduction au Big Data, il a expliqué le changement de paradigme que le Big Data apporte : l’on ne s’inté-resse plus à la cause (telle cause produit tel effet), mais à la corrélation entre les données qui permettent d’agir sur l’effet, même si la cause n’est pas encore connue. Puis les 3 V (volume, vélocité, variété) ont été défini, ainsi que 5 V complémentaires (valeur, véracité, visualisation, virtuel, voracité). Cer-taines caractéristiques particulières sont ressorties : l’entreprise ne produira plus ses données mais utilisera celles

des autres (à l’image de l’électricité) ; le Big Data, au contraire du pétrole, ne se consume pas pour disparaitre mais accroît sa valeur au fur et à mesure de son utilisation. Vous trouverez, dans un article ci-après, un résumé plus détaillé des propos de Gérard Péliks.

A la suite, nous avons entendu des cas concrets d’utilisation du Big Data dans la sécurité informatique :

Sébasiten Tricaud a exposé les capacités de Splunk, pour augmenter l’efficacité

des logiciels de gestions d’évènements (SIEM). Au travers de son modèle de analyse de données distribuées Mapre-duce, Splunk permet de traiter de gros

volumes d’informations rapidement. Parmi les cas pratiques présentés, on retiendra ceux liés à la détection de pertes de données, ou de « phishing » via corrélation entre plusieurs sources comme les logs de stations de tavail, de proxy web et de serveurs emails.

L’exposé de Philippe Saadé, de Pic-Viz Labs, fraichement acquis par ESI Group, a montré comment détecter des signaux faibles. Un signal faible, c’est une aiguille dans une botte de foins, et dans les systèmes d’informations, les

attaques à but d’intelligence font rare-ment du bruit. Il s’agit ici de changer l’approche classique des outils automa-tique de détection peu efficace pour se concentrer non pas sur la masse, mais sur les petits détails, pour améliorer la capacité à découvrir des phénomènes inconnus. La méthode, par découpage temporel, classification successives des différentes strates d’échantillon, ne fonctionne que grâce aux outils du Big Data, capable de travailler avec une grande quantité de données. Pour l’exemple, nous retiendrons qu’interpré-ter correctement un signal faible, c’est, sur une masse de logs de 10Tb, 105’000

Page 4: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

4

PCs et serveurs, réussir à démasquer un botnet ne rayon-nant de l’information vers l’extérieur que depuis 1 PC du réseau…

Nexthink a présenté, par la voix de Bernard Morier, l’utili-sation du module End-User Analytics chez HSBC. L’objectif est la maitrise du risque induit par les collaborateurs ; erreur, fraude, omission. La méthode, ici, est de travailler par scénarios et profils de risques. Ces derniers changent en fonction du contexte pour faire ressortir les compor-

tements à risques. Et le module « analytics » traitent les évènements en temps réels des agents Nexthink sur les postes de travail, les corrèlent avec d’autres sources (type log de pare-feux, logs d’accès physique, etc) afin de donner une vue en temps réel des profils de risque contextuels.

Nous avons aussi eu la chance d’entendre le point de vue d’un sociologue. Sami Coll a exposé les enjeux du Big Bata au niveau de la surveillance et de la vie privée. Au travers d’exemple d’utilisation des données issues des cartes

de fidélité, ou encore des systèmes de recommandation, les points suivants sont ressortis : Le Big Data fourni des d’outil de décision (marketing) extrêmement efficace, opacité de l’utilisation des données, le système de recom-mandation engendre un appauvrissement culturel, para-doxe entre protection de la vie privée et qualité de service, l’avènement du règne de la personnalisation (discrimina-tion totale).

En conclusion, le BigData est une avancée technologie forte qu’on ne peut ignorer. Il ne s’agit pas d’être pour, ou contre, mais d’en tirer le bon parti tout en étant conscient des risques. Big Data touche, ou va toucher, tout le monde, tant dans la vie privée que la vie professionnelle. Ceci modifiera la façon d’appréhender les choses, modifiera les métiers, voire en créera de nouveaux. Et si ceci est abstrait aujourd’hui, rappelons-nous que le Big Data d’aujourd’hui sera le small data de demain. Sur le plan de la sécurité, si le Big Data représente un boulevard d’insécurité, notam-ment au niveau de l’utilisation de (méta) données privées sur des services tel que Google, Whatsapp ou autre, nous avons pu voir aussi les avancées que le Big Data engendre en termes de sécurité dans l’entreprise, par exemple pour la détection de signaux faibles. Si, bien sûr, des hommes et des femmes sont là pour en tirer la quintessence.

Page 5: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

5

Le Big Data fait un Big Buzz. Tout le monde en parle, prétend l’avoir rencontré mais personne ne semble le connaître vraiment. Derrière l’exploitation des ressources gigantesques que sont les éléments du Big Data, se cachent des algorithmes mathématiques puissants. Exergue : Tout le monde en parle mais qui connaît vraiment ?

Qui connaît vraiment le Big Data ?Le Big Data ou déferlante informationnelle fait la une des médias, mais au-delà du Big Buzz qu’il suscite se trouve un changement réel, technologique et sociétal. Aucune industrie, aucune organisation n’y échappera dans un avenir proche. Ces technologies de captation et stockage de l’information de tous types, tableaux struc-turés, textes, sons, vidéos, même quand le volume de cette information est gigantesque, et leurs traitements, pourront orienter les organisations dans leurs stra-tégies industrielles et commerciales. Ces technologies vont faire évoluer les relations qu’ont les organisations avec leurs clients ou leurs administrés. Le Big Data, in-novation de rupture sur le plan technique et sociétal, influencera jusqu’à nos modes de pensées et nos rap-ports à l’information collectée. Au principe de causalité qui guide aujourd’hui nos décisions, se superpose, avec le Big Data, le principe de corrélation qui est présenté dans la suite de cet article. En pierre de voute de cette révolution, on trouve les mathématiques et les statistiques. Un nouveau métier intéressant et très valorisant, pour les matheux qui vont s’y consacrer, se dessine : le Data Scientist. La com-pétence de cet expert, rare encore sur le marché, va être disputée à prix d’or par les employeurs. Comment en sommes-nous arrivés à ce qui s’annonce déjà comme un changement de paradigme dans notre relation avec la data ?

Capter et stocker, mais aussi traiter avant de visual-iserLe coût des périphériques de stockage diminue forte-ment. On trouve aujourd’hui sur le marché des disques d’un téraoctet, c’est-à-dire de 1000 gigaoctets, pour moins de 100 euros. Ainsi les capacités de stockage ne

sont plus une limite financière ou technique, d’autant plus qu’on peut stocker son information dans de gigan-tesques fermes de données avec les technologies du Cloud Computing. Les systèmes de fichiers peuvent être distribués sur des centaines de milliers de serveurs, ce qui assure aussi la redondance des données. Les calculs massivement parallèles peuvent être répartis sur des millions de calculateurs, les traitements en mémoire des datas, qui de plus peuvent être non structurées et évoluer très vite, permettent de capter et stocker des milliards de gigaoctets. C’est ainsi que les requêtes, même complexes, sur des moteurs de recherche tels que celui de Google, ramènent des résultats à des vitesses étonnantes. Ces données brutes et métadonnées associées, textes, sons, images, vidéos, provenant des réseaux sociaux, des puces RFID (radio frequency identification), des objets communicants, des capteurs en tout genre, vont de plus en plus nous environner et parler. Leurs corréla-tions et leurs traitements pourraient nous apprendre des choses inattendues et parfois même incroyables … mais vraies.Les techniques de visualisation des résultats ont égale-ment fait de gros progrès. Graphes, camemberts, da-tagrammes, nuages de points, images en trois dimen-sions, ces modèles peuvent être utilisés pour visualiser les résultats et rendre l’information compréhensible et utile, au bon moment. Les résultats des traite-ments sont issus des corrélations entre les données massives. Leurs visualisations font l’objet de travaux d’ergonomes, menés par des experts en « Data Wiz ». Rendre compréhensibles et utiles les résultats des traitements des masses de données disponibles, pour convaincre les décideurs d’aller dans telle direction, d’investir sur tel secteur, pour comprendre pourquoi certains clients hésitent avant de concrétiser leurs navi-gations par un acte d’achat sur le Web, pour optimiser les ressources, repose sur des technologies aujourd’hui maitrisées.Entre le stockage des données et la visualisation de l’information utile, pour faire parler les données, se trouve une couche où se condense l’intelligence du système : la couche de traitement de ces données mas-sives. Ces traitements reposent sur des algorithmes.

FOCUS IT SECUDAY 2015

Faire dans le cadre de sa start-up parler les données massives par les mathématiques et les statistiques

Par Gérard Peliks

Page 6: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

6

C’est à ce niveau que le Data Scientist, expert placé à la convergence des mathématiques, des statistiques et de l’informatique, intervient. La matière première la plus précieuse, pour les grands ténors actuels du Big Data que sont Google, Yahoo, Facebook, Amazon, Microsoft, Oracle, EMC, SAP et d’autres, n’est pas tant dans les données brutes qu’ils détiennent que dans les algorithmes qui les traitent. Les datas seules n’apportent géné-ralement rien d’exploitable. Les millions, ou plus, de lignes contenues dans les journaux log d’une organisation ne sont pas utilisables en l’état, bien qu’ils traduisent des informations indispensables à cette organisation comme des attaques, des non conformités ou des vulnérabilités dans le système d’information. Ces datas sont déjà plus intéressantes si on les lie avec les métadatas qui les entourent. Par exemple, au contenu d’une conversation télépho-nique, il est intéressant d’associer qui sont les inter-locuteurs, d’où ils téléphonent, quelle est la durée de leur conversation ; pour la lecture d’un article, il est intéressant d’en connaître l’auteur et les circon-stances dans lesquelles l’article a été écrit. Datas et métadatas associées peuvent être corrélées avec d’autres datas et métadatas et ainsi de suite, de manière incrémentale. Le résultat obtenu est alors parfois inattendu, voire incroyable, mais les données ont parlé, et les données ont généralement raison quand elles sont de qualité et quand elles sont trai-tées par des algorithmes adaptés. Mais qui produit ces corrélations ? Qui effectue les mises en perspec-tives des informations et des relations qu’elles ont entre elles ? Ce sont les algorithmes qui apportent l’intelligence au système, et ce sont les Data Scien-tists qui les conçoivent. Prenons un exemple dans le domaine de la santé, un des domaines avancé où le Big Data devient incontournable pour faire progress-er l’innovation.

Suivre et prédire une pandémie de grippeEn partant de l’analyse de dizaines de millions de requêtes entrées chaque semaine sur le moteur de recherche de Google, sur plusieurs années, des Data Scientists ont conçu des algorithmes qui semblent, à l’usage, pouvoir prédire le nombre de personnes, dans une population donnée, qui ira consulter un médecin à très court terme, et donc Google peut prédire la propagation de la grippe. Les requêtes analysées par le moteur de recherche sont beaucoup plus complexes que l’entrée de simples mots clés tels que « grippe » ou « influenza » ou « fièvre et courba-tures ». À partir du contenu de ces requêtes, les Data Scientists ont conçu un algorithme présenté ici de manière très simplifiée :Logit (P) = β0 + β1 . logit (Q) + βLà interviennent les mathématiques. Logit est une fonction utilisée en statistiques et pour la régression logistique. Là interviennent les statistiques :

où p est défini sur ]0 ; 1[.À droite de l’équation, qui calcule logit (P), Q est un pourcentage calculé d’après le contenu des requêtes faites sur Google en rapport avec la grippe. β0 et β1 sont des paramètres d’ajustement et β un facteur d’erreur. Nous obtenons P qui est ici le pourcentage d’habitants, dans la région où Q a été calculé, qui va aller consulter un médecin parce qu’il semble, à ces patients, qu’ils présentent les symptômes de la grippe. Bien sûr, l’exemple est simplifié à l’extrême. Si vous souhaitez avoir des explications plus tech-niques, téléchargez par exemple l’article de Vanja Duki, Hedibert Lopes and Nicholas Polson, Tracking Epidemics with State-space SEIR and Google Flu Trends que vous trouverez grâce à votre moteur de recherche favori.Ainsi Google, après avoir peaufiné ses algorithmes, a pu en quasi temps réel, après analyse des requêtes faites sur son moteur de recherche, et en corrélant entre elles les données de la gigantesque base ainsi constituée, avec les outils du Big Data que Google a d’ailleurs contribués à créer, donner les évolutions de la pandémie H1N1 sur plusieurs régions du globe. En France, la courbe de propagation de la grippe, mise à jour très fréquemment par Google est recouverte avec une précision stupéfiante par celle mise à jour toutes les semaines, par le réseau officiel Sentinelle auquel contribuent les médecins. Comparaison de l’estimation d’une pandémie de grippe par Google (Big data) et par l’Inserm.Ces résultats parus il y a quelques années dans la revue Nature ont fortement marqué les esprits. Il est vrai qu’actuellement, dans les réseaux sociaux, certains des résultats de Google sont contestés. Mais si dans certaines régions on peut en effet constater un manque de précision dans les courbes de Google, n’est-ce pas simplement une question de données brutes consultées et dont on peut améliorer la qualité et une question d’algorithmes qu’on peut optimiser ?

Serez-vous un Data Scientist, cet expert si recher-ché par l’industrie et les services ?Vous aimez les mathématiques ? Les statistiques vous attirent ? Vous voulez utiliser les langages de programmation tels que Python, et l’outil infor-matique pour traiter, par les algorithmes que vous développerez, une masse gigantesque de données ? Vous voulez maîtriser les outils tels que MapRe-duce et Yarn, les Frameworks tels que Hadoop ? Les bases NoSQL ? Vous voulez faire parler les masses de données à votre disposition et trouver d’autres gise-ments de données pour alimenter vos calculs ? Vous avez à cœur d’influencer les décideurs en présentant les résultats de vos calculs ? Le métier de Data Scien-tist est fait pour vous.Des modèles de Markov aux réseaux bayésiens, du

Page 7: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

7

calcul distribué (voir l’article sur le calcul parallèle) au machine learning et à l’analyse fine du contenu des réseaux sociaux, le Big Data, porteur de nom-breux métiers d’avenir, vous ouvre les portes d’un monde incroyable. Les fonctions de Data Scientist vous conduiront ensuite vers un poste nouveau, à créer chez votre employeur, très proche de la Direc-tion générale, le CDO ou Chief Data Officer, qui sera une évolution toute tracée dans votre carrière.

Mais comment se former aujourd’hui au métier de Data Scientist ? Question importante, pour vous, et pour les inté-rêts de la nation, car les technologies du Big Data vont entraîner de nombreuses innovations, mais ne peuvent s’imposer dans l’industrie, les administra-tions et les services, tant que la masse critique des experts en Big Data ne sera pas atteinte. Les écoles d’ingénieurs s’y sont mises ou vont s’y mettre, que ce soit dans l’enseignement initial, dans des Certi-ficats d’Enseignement Supérieur (CES) et dans des masters ou mastères spécialisés. Quelques écoles sont déjà pionnières. Citons-en deux, mais il y en a de plus en plus et bientôt toutes. Télécom ParisTech, école du numérique, propose un CES « Data Scientist » et un mastère spécialisé « Big Data, Gestion et ana-lyse des données massives». L’ENSAE ParisTech, école de la statistique, intègre, dans son enseignement initial, une spécialité « Data Science ». Et ce ne sont là que deux exemples de précurseurs. Les cursus au-tour du Big Data se développent dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur. Leurs incubateurs produisent des innovations et les petites structures constituées aujourd’hui pourront devenir les géants de demain. Les débouchés en sortie d’école sont déjà nombreux.

Du principe de causalité au principe de corrélationTerminons en soulignant où est le vrai paradigme du Big Data, c’est-à-dire en quoi cette discipline change jusqu’à notre manière d’appréhender le monde. À tout effet est associée une cause. Comprendre la cause, c’est en déduire l’effet. Mais ça, c’était avant. Les sciences dures, mathématiques, physique théorique, et la simulation, ont beaucoup aidé à comprendre les causes pour en déduire les effets. Mais devant le coût du stockage et l’impossibilité technique de traiter une masse de données gigan-tesque, on partait d’un échantillon limité en taille qui se voulait représentatif du phénomène attendu. Si les données en entrée n’étaient pas de qualité suffisante, il y avait de grandes probabilités que les résultats soient faussés et conduisent à des erreurs d’interprétation. Avec le Big Data, on ne procède plus ainsi. On part d’une masse aussi large que possible de données d’entrée, et cette limitation n’est que celle de trouver où sont les données de départ. Ces données et méta-

données sont corrélées, traitées par les algorithmes et produisent des résultats. Même si ces résultats ne sont pas ceux qu’on attendait, ce n’est pas un réel problème. Les résultats sont là et on les exploite, quitte à comprendre plus tard la cause qui a conduit à l’effet. Je prends un exemple. Une grande surface a con-staté, en corrélant ses données clients, issues des tickets de caisse, un phénomène inattendu. Un pourcentage, relativement plus élevé que celui qu’on attendait, de clients qui achetaient de la nourriture pour chats, achetait aussi des rhododendrons en pots. La finalité et le métier de la grande surface étaient-ils de comprendre le phénomène ou de vendre les produits ? En exploitant sans attendre ce résultat, la grande surface a placé le rayon de nour-riture pour chats à proximité immédiate du rayon où se trouvaient les rhododendrons en pots et … les ventes de pots de rhododendrons, et autres plantes d’ornement, ont explosé. Pourquoi ? Est-ce vraiment important de comprendre la cause avant de restruc-turer l’agencement des rayons ? Les datas avaient parlé et bien entendu « In Data Veritas ». Dans un magasin, pourquoi présenter les plantes d’appartement près de la nourriture pour chat ?Le principe de causalité avait fait place au principe de corrélation, et c’est le vrai paradigme du Big Data. La corrélation de données fournit des résultats statistiques inattendus, parfois incompréhensibles dans l’immédiat. Mais ce sont les résultats, et on en tient compte, peu importe si on ne comprend pas pourquoi tout de suite. Le lecteur veut quand même comprendre pourquoi les clients de la grande surface qui achètent de la nourriture pour chats achètent aussi un pot de rho-dodendrons ? Voilà : Ceux qui achètent de la nour-riture pour chat achètent souvent de l’herbe à chat. En mangeant l’herbe à chat, nos charmants compag-nons éliminent ainsi les boules de poils accumulées lors de leurs toilettes fréquentes. Mais l’herbe à chat n’est pas d’une esthétique à couper le souffle. Alors, pour faire décoratif, à côté des pots d’herbe à chat, les clients achètent également, si d’aventure ils pas-sent aussi par le rayon « fleurs et plantes », un pot de rhododendron. Ainsi, pour faciliter cette vente, mieux vaut bien sûr mettre le rayon fleurs et plan-tes à côté de celui de la nourriture pour animaux de compagnie. Principe de corrélation ! La cause ? Peu importe, au moins dans l’immédiat. Les datas ont parlé et les datas ont raison.Voilà en quoi le Big Data est une innovation de rup-ture.

Cet article a été préalablement publié dans la re-vue Tangente Sup no 77-78, de décembre 2014.

Page 8: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

8

L’édition 2015 du SITB fut à nouveau un succès avec 3’300 visiteurs, 250 exposants, 8 keynotes et 60 conférences, le tout réparti sur 2 jours. Le pari était risqué car pour la première fois la durée du salon avait été doublée : 2 jours au lieu de 1 pour les éditions précédentes.Il faut dire que cet événement correspond à un réel besoin : un salon qui réunit les acteurs du monde IT en CH-Romande autour de thèmes spécifiques. Les thèmes choisis réunissent en fait 4 salons en 1 seul :•Le BI Swiss Forum : salon qui couvre la Business Intelligence et le Big Data.• Le eCom : salon qui couvre le Marketing en ligne, le eCommerce et le Mobile.• Le SMARC: salon du Marketing et de la relation client, avec les solutions CRM.Le GRI en tant que membre du comité éditorial 2015 de SITB organisait un « Keynote » sur le thème « Quelle sécurité dans le Cloud ? Théorie & pratique ». Trois experts du domaine y abordaient ce sujet sous un angle différent :

Verena Kantere de UNIGE a abordé le sujet sous l’angle du « Service Level Agreement » (SLA) et du « Data Management ». Sa présentation fut suivie par celle du Dr. Stefan Lüders, CERN Computer Security Officer qui traita le sujet sous l’angle du « Security Footprint » et du mix-sécurité nécessaire au bon fonctionnement du LHC. Puis Thierry Pachoud du IBM Business Development Executive Technology Services, présenta les avancées technologiques d’IBM pour augmenter la sécurité dans le Cloud. La thématique choisie et la qualité des intervenants a permis de remplir la salle avec même quelques

participants debout, ce qui est très encourageant pour un premier exercice de ce genre, pour le GRI.Sur son stand le GRI présentait ses services aux nombreux visiteurs, ce qui a permis d’acquérir de nouveaux membres et de développer ses relations avec les 250 exposants.Le bilan de cette édition 2015 est donc très positif pour les organisateurs du salon tout comme pour le GRI, il est donc très probable que le GRI soit présent à ce salon en 2016 qui accueillera une nouvelle spécialisation : « Swiss POS » : les solutions de ventes intégrées. Rendez-vous donc en avril 2016 !

COMPTE-RENDU

Le GRI au salon Swiss IT Business 2015 (SITB)

Page 9: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

9

Le printemps de l’apprentissage 2015

Pour la 3ème année consécutive, le Groupement Romand de l’informatique (GRI) était présent au printemps de l’apprentissage qui s’est déroulé le mercredi 11 mars 2015. Pour cette occasion une

nouvelle plaquette a été réalisée en collaboration avec Madame Rebetez de l’OFPC et M. Martinez du CFPT - Ecole d’informatique.

RÉSEAU SOCIAL NUMÉRIQUE

Informatique Romande.ch

Le réseau social numérique InformatiqueRomande.ch a été créé en 2009. Il réunit près de 400 professionnels romands du secteur informatique.

Le GRI vous invite à vous y inscrire si ce n’est pas déjà fait.

Inscriptions: www.informatiqueromande.ch

REVUE DE PRESSE

A Genève, le CFC retrouve la cote pouvait-on lire à cette occasion dans la Tribune de Genève.Actuellement 5’ooo contrats

d’apprentissage sont en cours dont 53% en dual. Quand aux entreprises formatrices, elles sont au nombre de 2’200 dans tout le canton. Cependant dans certains domaines dont

l’informatique l’offre ne couvre malheureusement pas la demande. Les secteurs les plus demandés : la banque, l’informatique, l’horlogerie et la cuisine.

Page 10: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

10

La 4ème édition du Symposium eGovernment romand s’est déroulée le 8 mai dernier à Neuchâtel. Organisé cette année par le canton de Neuchâtel dans les locaux UNIMAIL de l’université, l’édition 2015 fut une fois de plus une manifestation très intéressante et incontournable. Les différents thèmes traités dans ce symposium ont mis en lumière l’utilité de la cyberadministration et son retour sur investissement pour les différentes parties prenantes : administrations publiques, entreprises et privés.

Avec plus de 150 participants, cette manifestation conçue comme un lieu d’échange et d’information entre l’économie, la politique et l’université, confirme son importance et sa nécessité.Accueillis par Madame la Chancelière d’Etat Séverine Despland, cette journée commence par l’annonce du 10ème anniversaire du guichet unique du Canton de Neuchâtel, l’occasion de nous donner l’état de la cyberadministration dans le canton. La vision fédérale et la poursuite de la cyberadministration suisse dès 2016 nous est communiquée par

Monsieur Bertrand Loison, Chef de la division registre, Office fédéral de la statistique. Une concentration de moyens sur un nombre restreint de projet ainsi qu’un financement paritaire confédération/cantons semble être la stratégie pour ces prochaines années. Les objectifs opérationnels sont entre autres, un accès et une utilisation facile, la mobilité, la transparence et enfin la sécurité.Une vision des services du futur qu’offriront ces guichets uniques nous donnent ensuite un aperçu de ce qui sera mis à disposition

des citoyens et entreprises dans leur relation avec l’administration. Dans cette optique, Philippe Burri, Directeur du service cantonal des automobiles et de la navigation, Canton de Neuchâtel nous parle de eScan et des prestations offertes à toutes les personnes qui ont besoin de ces services : diminution des coûts mais aussi diminution des temps d’attente aux guichets ou au téléphone pour les usagers. La traditionnelle table ronde termine la matinée en abordant les thèmes très actuels que sont les paiements en ligne dans les

COMPTE-RENDU

Quatrième édition neuchâteloise du symposium eGovernment romand

Page 11: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

11

administrations et bien-entendu la sécurité des données qui a donné lieu à des interventions et discussions animées. Les ateliers de l’après-midi ont présenté divers projets tant cantonaux ou fédéraux que communaux comme le traitement des permis de construire avec la plateforme CAMAC, l’initiative JeDéménageCH de la Confédération projet qui a pour objectif de procéder aux annonces de changement de domicile par voie électronique 24/7, sans ruptures de média, le eEcoles du canton de Neuchâtel ou la eFacture de la ville de Lausanne. La fusion de la commune de Val-de-Ruz nous apprend comment l’intégration des services a pu s’appuyer sur le guichet unique pour faciliter les citoyens de cette nouvelle entité qui regroupe 25 communes.La conclusion appartient à l’organisateur du prochain eGovernment Symposium qui sera le canton du Valais. Monsieur Claude-Alain Berclaz, Chef du Service cantonal de l’informatique du ce canton nous invite à participer à l’édition 2016.Plus d’informations ainsi que les présentations des divers intervenants sur http://www.egovernment-symposium.ch/fr-CH/Symposium-Romand.aspx

Page 12: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

12

Le GRI et son pendant alémanique SwissICT appellent toutes les entreprises, administrations et organisations suisses pour participer à l’enquête nationale 2015 des salaires des professions de l’informatique afin d’obtenir des résultats relevants. Les participants à cette enquête profitent de 2 avantages : ils reçoivent gratuitement l’ouvrage de l’évaluation standard et ont accès à un outils d’analyse des données. L’enquête la plus approfondie sur les salaires des professions de l’informatique a été lancée le 20 avril 2015. Les entreprises, administrations et organisations suisses qui emploient des informaticiens sont invitées à y participer.Selon Jean-Benoît Fontaine, responsable du projet pour la Suisse romande, l’objectif est d’obtenir à nouveau les données salariales de plus de 10 % des informaticiens exerçant en Suisse. La saisie des données salariales se fait en ligne.

Les multiples avantages pour les entreprises participantes•La contribution des entreprises participantes permet d’élargir l’échantillonnage et par là à augmenter la pertinence de l’enquête.•Les entreprises participantes à l’enquête reçoivent gratuitement 1 exemplaire de l’ouvrage « Enquête des salaires des TIC 2015 » dont le prix s’élève à CHF 280.-.•Nouveau cette année, les entreprises participantes peuvent faire leurs propres évaluations en ligne.

L’ouvrage « Enquête des salaires des TIC 2015 » ou l’évaluation pour une profession particulière sera disponible à partir de septembre 2015 aussi bien pour les employeurs que pour les employés. Les membres du GRI bénéficient de conditions particulières.Informations importantes•recueil des données : du 20.04 au 31.05.2015•date de l’échantillonnage : données salariales au 01.05.2015•inscription et informations détaillées : www.gri.ch/salaires•la participation est gratuite

Référence pertinente depuis plus de 20 ansL’enquête nationale 2015 sur les salaires des professions de l’informatique, basée sur un échantillonnage de plus de 19’000 réponses, paraîtra en septembre 2015. Elle fournit aux employeurs et aux employés des données de référence significatives. Le président de SwissICT, Dr. Thomas Flatt, en est convaincu : « selon l’expérience, l’étude fournit des services précieux pour déterminer le système des salaires et lors des négociations salariales ».

L’enquête est menée depuis plus de 20 ans par un groupe de travail rassemblant des experts des ressources humaines et de la rémunération qui s’appuie sur des normes internationales. Cela garantit des comparaisons fiables d’une année. Les données sont présentées selon différents critères comme : la fonction du collaborateur, son âge, le type d’entreprise, sa taille de l’entreprise et sa localisation.

SONDAGE

Enquête nationale 2015 sur les salaires des professions de l’informatique

Page 13: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

13

Lien utiles:

www.gri.chwww.gri-formation.chwww.informatiqueromande.ch

CHAMPIONNAT ROMAND ICT 2015

65 apprentis informaticiens et médiamaticiens de tous les cantons romands à l’exception du canton de Genève se sont retrouvés à l’école technique du CPLN de Neuchâtel pour le 3ème championnat romand ICT 2015. Ils se sont confrontés dans les 4 domaines suivants:• Application Development• Web Design• System & Network

• MediamaticToutes les épreuves sont éditées et se sont déroulées en anglais, simultanément, dans différentes régions de la Suisse.La proclamation des résultats a eu lieu au CPLN de Neuchâtel le samedi 25 avril 2015 à 10 heures.Par la suite les meilleurs, au niveau national, seront sélectionnés pour le championnat Suisse qui se déroulera à la gare de Zürich du 08 au 10 septembre 2015.

Nouvelles entreprises formatrices:

•Audemars Piguet (Marketing) SA, Le Brassus •Generalmedia SA, Lausanne•Haut-Lac Ecole Internationale Bilingue SA, St-Légier •KPMG SA, Lausanne•Openbusiness SA, Lausanne •Symbios Orthopédie SA, Yverdon•The IT Guys Sàrl, Founex

Page 14: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

14

Chaque année à pareille époque, le GRI organise la cérémonie des promotions pour les métiers ICT. C’est l’occasion de souhaiter la bienvenue dans nos métiers à tous ces nouveaux professionnels.C’est dans le cadres confortable de l’hôtel Moevenpick à Ouchy que nous avons accueilli, cette année, le 3 juillet, les quelques 150 lauréats accompagnés de leur proches.

Les autorités de formation, les représentants du GRI et les enseignants ont assuré la partie officielle lors de laquelle les titres et diplômes ont été remis personnellement.Moment de grande émotion lorsqu’il s’agit d’annoncer les bénéficiaires de l’un ou l’autre des prix offert par nos soutiens.

C’est l’occasion également pour tous ces nouveaux talents de faire des premiers contacts avec des recruteurs ; En effet, la présence de nos entreprises membres et d’Arobase, partenaire de recrutement spécialisé dans les domaines ICT, leur permet, dans un cadre convivial, de déposer leur CV ou décrocher un rendez-vous.

Donnons-leur l’opportunité de faire leur preuves… ce sont les spécialiste de demain.

C’est aussi l’occasion pour les plus jeunes d’entre eux (CFC) de côtoyer et de discuter avec leur ainés présents ayant obtenus le brevet ou le diplôme fédéral d’informaticien. Ces témoignages obtenus, les carrières qui se dessinent, ces perspectives d’évolutions sont toujours des échanges riches et recherchés par tous.

Finalement c’est également

l’occasion de partager une apéritif dînatoire qui clôture cette cérémonie et laisse place à la période de vacances bien méritée.

Nous remercions tous ceux d’entre-vous qui sont venus les féliciter ce jour là.Demain, ils seront vos collaborateurs. A l’année prochaine pour une nouvelle cérémonie de remise de diplômes.

CÉRÉMONIE DE PROMOTION DES MÉTIERS DE L’INFORMATIQUE

Une fête pour les informaticiens

Page 15: GRI - Portal - Quoi de neuf?2 EDITO Votre GRI Une révolution est en marche Nous y voilà. La révolution des données a bel et bien eu lieu. De manière imperceptible et sournoise,

15

GRI GROUPEMENT ROMAND DE L’INFORMATIQUE Route de Genève 881004 LausanneT: +41 21 652 30 70 F: +41 24 447 44 [email protected]

DEVENIR MEMBRE DU GRI - UNE

VALEUR AJOUTÉE POUR VOTRE

ENTREPRISE

Les missions du GRI vous concernent?

Vous souhaitez participer activement au devenir de la place informatique Suisse et en particulier en Suisse romande?

Vous souhaitez bénéficier des services du Groupement Romand de l’Informatique (GRI)?

Aidez-nous en devenant membre!

Quels sont vos avantages à devenir membre?

Le GRI s’engage avec succès sur le plan politique pour les besoins des entreprises dans les domaines des nouvelles technologies. Le GRI est membre fondateur de ICTSwitzerland, organe faîtier et interlocuteur auprès de la Confédération.En tant que société membre, vous profiterez également d’un large éventail de services adaptés aux besoins du secteur.

Intervention politique ou services orientés pratiques, là où les entreprises sont confrontées à leurs limites, les activités du GRI s’imposent.

À propos de l’adhésion

Selon l’art. 3 des statuts, le GRI se compose de membres collectifs, de sociétés simples et de représentants de professions libérales ainsi que de membres honoraires individuels.

La qualité de membre entraîne l’adhésion aux statuts ainsi qu’aux décisions de l’assemblée générale et du comité dans les limites de leurs compétences respectives.

La cotisation du GRI dépend de la taille de l’entreprise:

de 1 à 10 collaborateurs: 300.-- HTde 11 à 50 collaborateurs: 500.-- HTplus de 51 collaborateurs: 800.-- HTDe plus, vous pouvez soutenir l’une ou l’autre des actions du GRI par un don affecté.