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L’INFORMATION DE LA DISTRIBUTION TV - HI-FI-VIDEO - SON - MULTIMEDIA TELECOMS - LOISIRS INTERACTIFS - PHOTO HOME TECHNOLOGIES DVSM L&P - Volume permanent - Salons - Evénements - Juillet 2017 A lire via votre smartphone, votre tablette, votre ordinateur, ou à imprimer DVSM DISTRIBUTION,VENTES & S ERVICES MAGAZINE U N VOLUME PERMANENT DE DVSM L IGNE & PAPIER S ALONS ET E VENEMENTS Le calendrier 2017 - 2018 S ALONS ET E VENEMENTS

ERVICES MAGAZINE SALONS ET EVENEMENTSdata.over-blog-kiwi.com/1/84/44/42/20170812/ob_220577_dvsm-lp-201… · quotidienne,technique et loisirs se cotoient,pour les pros comme ... mal

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L’INFORMATION DE LA DISTRIBUTIONTV - HI-FI-VIDEO - SON - MULTIMEDIA

TELECOMS - LOISIRS INTERACTIFS - PHOTOHOME TECHNOLOGIES

DVSM L&P - Volume permanent - Salons - Evénements - Juillet 2017

A lire via votre smartphone, votre tablette, votre ordinateur, ou à imprimer

DVSMDISTRIBUTION,VENTES

& SERVICES MAGAZINEUN VO L U M E P E R M A N E N T D E

DVSM L I G N E & PA P I E R

SALONS ETEVENEMENTS

Le calendrier 2017 - 2018

SALONS ETEVENEMENTS

Le saviez-vous ?

DVSMDVSM, l'information qui s’actualise en permanences’actualise en permanence

Sur papier, pratique, l'information s'emporte partout, se lit sans la moindre

source d'énergie, se glisse dans une poche, se manipule sans précaution. Elle est

accessible quelle que soit la couverture 3G, 4G ou Wi-Fi. En ligne, l'information

est rapide, interactive, moderne, révolutionnaire. Depuis 2012, DDVSMVSM est entré

plus que jamais dans l’ère dite “numérique”, avec la nouvelle version du site

(désormais www.dvsm.eu) et la concrétisation d’un volet inédit où vie

quotidienne, technique et loisirs se cotoient, pour les pros comme pour le

public.Abandon du support papier ? Non. La preuve ? Ce classique Ligne &Ligne &

PPaapier” permanent” Spécial Evénements 2017/2018.pier” permanent” Spécial Evénements 2017/2018. Accessible

sans aucune application à télécharger en iOS*,Android*, Mac OS*,Windows*,

au format PDF, facile, ou en ligne, via le site www.dvsm.eu, sur ordinateur,

smartphone, tablette... Soit vous l’imprimez au moyen de n'importe quelle

imprimante, dans sa totalité, ou seulement les pages qui vous intéressent.

Et comme le numérique le permet, DDVSM Ligne & PVSM Ligne & Paapier pier ajoute des

petits et grands sujets qui s’actualisents’actualisent, s’enrichissent, se développent, au fil

des heures, des jours, des semaines. Une nouvelle dimension dans l’actualité !

A quoi sert le progrès si ce n’est à s’en servir ?

N’hésitez pas à imprimer** tout ou partie de DVSM Ligne & Papier. Le papier est un produit renouvelable,

biodégradable et recyclable. Contrairement à des idées fausses trop souvent répandues, il ne détruit pas

la forêt mais contribue à son développement. Faites-le savoir autour de vous !

* Marques déposées ** Sur papier agréé PEFC, ce que sont aujourd’hui la plupart des papiers de bureautique ou d’édition.

Ciel! Mon calendrier!

ous sentions venir depuis longtemps les signes annonciateurs d’une puissante bourrasque. Elle estvenue. Elle est là. Son souffle puissant fait chanceler les plus solides édifices. Rien ne sera plus jamaiscomme avant. Les conséquences de cet épisode sont d’une ampleur inédite. Il n’y a encore quequelques mois, dans ce Spécial Evénements permanent de DVSM L&P, nous avions parlé de“repositionnements”. Le mot est désormais trop faible. C’est bel et bien d’une profonde transfor-

mation dont il est désormais question. L’ensemble du domaine des salons à travers le monde se retrouve dansune période de recomposition. Et rien n’est déjà plus comme avant. La première des conséquences pour tous,exposants et visiteurs inclus, se traduit dans un sensible bouleversement du calendrier.Mais pas seulement, nousy revenons à quelques pages d’ici. Un simple indice, presque un détail, s’avère révélateur. Les visiteurs vont dansde nombreuses circonstances devoir changer leurs habitudes. D’ailleurs, ce n’est pas par pure fantaisie que ceDVSM L&P change lui-même d’assise calendaire. C’est pour mieux se fondre dans une saison dont l’articulationne peut plus se résumer aux rythmes de ce que les comptables appellent l’année civile. Dans bien des univers,on ne va plus préparer les valises aux dates du passé. Là où le froid sec et mordant était à prévoir, c’est uneambiance estivale qui va servir de décor. Inversement, des atmosphères de semi-vacances seront à ranger dansles souvenirs, remplacées par des bises plus tempérées.Chaque domaine tente de se positionner au mieux dansles saisons et les élans des marchés, pour en profiter ou au besoin, en aider le ressort.Ajoutez à cela des rédé-finitions dans les thèmes, et une indiscutable percée d’événements sans doute moins grandioses mais plus ciblés,pour ne pas dire confidentiels, et voilà que se dessinent des moments très chargés, des quasi rafales. Les “retom-bées médiatiques” n’échapperont pas à cette métamorphose, même si, dans les grands médias, certains ont dumal à parler des salons d’aujourd’hui sur un ton hérité des rendez-vous du passé.... Yves Dupré

E D I T O

DVSM L&PTM. est partie intégrante du site www.dvsm.eu. Réalisation : KélérépusTM. Tous droits réservés.Reproduction même partielle strictement interdite. Juin-juillet 2017

DVSM Ligne & Papier - Salons et événements

N

- Gamescom

(Jeux vidéo)

- du 22 au 26 août 2017 - Cologne (Allemagne) Un moment dynamique en lever derideau de la saison 17-18. L’expo(345.000 visiteurs en 2016) atteint uneaudience d’un demi-million d’individusavec son prologement dans la ville.

- IFA (International

Funkausstellung)

(Electronique grand public)

- du 1er au 6 septembre 2017- Berlin (Allemagne) Comme le CES, l’IFA a multiplié sesthèmes exposés, électroménager inclus,pour compenser la décrue des facettesélectroniques.

- IBC

(Media-Multimédia-Electronique-

Broadcast)

- 15 - 19 septembre 2017- Amsterdam (Pays-Bas)Ce salon couplé à l’InternationalBroadcast Convention est très prisé

des professionnels par son implicationdans l’essentiel des techniques de diffu-sion des contenus, avec des répercus-sions jusqu’aux marchés grand public.

- ENOVA Paris(Innovation, recherche et industrie.)

- du 19 au 21 septembre 2017- Paris, Porte de Versailles.Pour techniciens, mais une fenêtrepragmatique pleine d’intérêt sur lefutur proche technologique.

- Paris Retail Week

(Distibution)

- 19-21 septembre 2017- Paris - Porte de Versailles.Tout le commerce au sens large, cerendez-vous intègre le classiqueEquip’Mag, le e-commerce et Digital inShop (numérique en boutique).

- CEATEC Japan

(Electronique)

- 3 au 6 octobre 2017- Makuhari Mess - Chiba.

SA L O N S 2017-2018

Une riche provision technologique quivise largement les marchés grandpublic.

Festival Son & Image

(Hi-Fi, son et images hi-res)

- 14-15 novembre- Paris, Novotel Tour Eiffel.Pour sa 40ème édition, ce rendez-vousconfirme un succès sans cesse plusspectaculaire. Le 13, une soirée stricte-ment réservée aux professionnels ser-vira de prélude à une manifestation quisera déclinée hors salon (“hors murs”).

- Hong Kong Electronics Fair

(Electronique)

- du 13 au 16 octobre 2017- Hong Kong.Le salon à l'électronique dans sa ver-sion d’automne attirera à nouveau unnombre colossal de professionnelsvenus de tous les horizons de la planè-te. Organisé par le HKTDC, il consa-crera comme de coutume de l’espace àdes thèmes très porteurs de l’électro-nique et du numérique.

QUOI, OÙ, QUAND...Dernière mise à jour :

Juillet 2017

- n Salons à venir - n Salons ayant déjà eu lieu

L ’ A G E N D A D E S P R O S

DVSM Ligne & Papier - Salons et événements

- Equip’Auto

(Equipements pour l’automobile)

- du 17 au 21 octobre 2017- Paris, Porte de Versailles.Evénement ! Organisé en alternanceavec le Mondial de l’Automobile, cesalon très professionnel quitte cetteannée le parc d’expositions deVillepinte, son lieu d’accueil historique,pour s’installer à... la Porte deVersailles. Si l’électronique embarquée,façon “époque de l’autoradio” a fortement régressé (mais pas disparu),les technologies connectées devraientavoir en revanche une place trèsremarquée dans ce salon 2017.

- Paris Games Week

(Jeux vidéo - Loisirs interactifs)

- du 1er au 5 novembre 2017.- Paris - (Porte de Versailles) Ce salon très grand public créé à l’ini-tiative des adhérents du SELL gagnechaque année en notoriété. En 2016, ila revendiqué plus de 310.000 entrées.C’est le plus important de tous lessalons tenus en France dans l’universnumérique grand public, en termes defréquentation. L’excellent positionne-ment en date de l’édition 2016 (congésscolaires et jours fériés) se répètepour la version 2017.

- Salon de la Photo de Paris

(Photo et vidéo)

- du 9 au 13 novembre 2017.- Paris - Porte de Versailles.Ce dernier rendez-vous du millésime2017 s’installe à cheval sur les joursfériés du 11 novembre, ce qui peutêtre aussi bien un atout qu’un handi-cap, en termes de fréquentation. C’estun moment important pour la “vraie”photo, par opposition à celle faite avecles martphones. En dépit du fort reculdes activités photo des industriels spé-cialistes de cette activité, le salon a jus-qu’à présent maintenu sa stature.Pourvu que ça dure...

- CES Las Vegas

(Electronique)

- du 9 au 12 janvier 2018- Las Vegas, Nevada, USA.Comme l’IFA, le CES, ConsumerElectronic Show) qui maintient ferme-ment sa revendication d’être le plusgrand salon d’électronique du monde,réunit désormais de multiples lignesd’équipements. Son organisateur, hierCEA (Consumer ElectronicsAssociation), rebaptisée il y a un an

CTA, Consumer TechnologyAssosiation, reste fort actif, à l’image deson président, Gary Shapiro.

- Salon de la Radio - Paris

(Pour les pros de la radiodiffusion)

- du 25 au 27 janvier 2018- Paris, Grande Halle de la VilletteVoilà qui va raviver des souvenirs chezles plus anciens qui vécurent à Paris(Porte de Versailles) un salon du mêmenom, ou plus exactement “de la radio etde la télévision” et qui avait attiré, affir-mait-on, jusqu’à 700.000 visiteurs. Cetterenaissance n’en est en fait pas une, caril s’agit d’un rendez-vous initié par desalbigeois, axé sur la radio d’aujourd’hui.

- Mobile World Congress

(Télécommunications)

- 26 février - 1er mars 2018- Barcelone (Espagne) Smartphones, tablettes, 4G, 5G,mobilité sous les projecteurs. C’est lesommet mondial de l’univers des télé-coms, une manifestation que la Francen’a su ni retenir (tenu jadis à Cannes)ni reconquérir (lors de la candidaturede Paris, il y a quelques années).

- CP+

(Photo et vidéo)

- du 1er au 4 mars 2018- Yokohama - Japon.Ce salon encore jeune est un peu l’é-quivalent japonais du salon de la photode Paris, à ceci près qu’il se tient là oùl’essentiel de l’industrie mondiale de laphoto conserve ses racines. Echaudépar des éditions tenues dans des condi-tions hivernales handicapantes, il sedécale doucement vers le printemps.

2018

- FRANCHISE Expo

(Commerce)

- du 25 au 28 mars 2018 - Paris - Porte de VersaillesUne nouvelle édition pour une formulecommerciale qui s’est particulièrementdéveloppée au cours des saisons récen-tes, comme... la franchise.

- MedPi Paris

(Electronique, IT...)

- du 4 au 6 avril 2018- Paris, lieu non encore précisé.Evénement ! Le rendez-vous d’affai-res que l’on ne présente plus tourneune page historique, après 22 annéesde vie monégasque. Un changement quicorrespond aussi à la réalité d’un marché qui a profondément changé.

- Hong Kong Spring Edition

(Electronique)

- du 13 au 16 avril 2018- Hong KongVersion printanière de ce moment fort où tout ce qui est électronique s’expose à la vue de dizaines de milliersde visiteurs professionnels, enseignes,distributeurs et industriels...

- High End Munich

(Hi-Fi - Son et vidéo Hi-Res)

- du 10 au 13 mai 2018- MOC, Munich (Allemagne) Encore un salon dont les visiteurs sontde plus en plus nombreux. Hi-Fi, sonhaute résolution, home cinéma sont aucentre des passions de nombreuxconsommateurs, du numérique les plusavancé au vinyle classique.

Innorobo

(Robotique - IA)

- du 16 au 18 mai 2018 - Paris - Le Louvre De moins en moins confidentiel, cerendez-vous qui avait pris naissance à Lyon confirme sa vocation désormais parisienne, et donc sous le regard de toute la planète.

- CEBIT

(IT,Telecoms, numérique)

- Du 11 au 15 juin 2018- Hanovre - AllemagneEvénement ! Il fut durant des décen-nies LE salon de l’IT, des télécoms etautres disciplines proches et qui, dansune ambiance chargées en expositions,faisait référence. Mais les temps ontchangé, et s’il ne quitte pas Hanovre, ilabandonne les rigueurs hivernales (cer-tains se rappellent au moins d’un -15°avec 40 cm de neige et des ridicules

lainages à la française pour aller de hallen hall). Le Cebit vise désormaisl’été,ses organisateurs ne dissimulant pasleur volonté, compte tenu des évolu-tions environnantes, de remettre beau-coup de choses à plat.

- E3

(Jeux vidéo - Loisirs interactifs)

- du 12 au 14 juin 2018- Los Angeles (Convention Center) Le salon E3 donnera à la veille desvacances une vision concrète pour lemarché de l’automne, facette loisirsinteractifs.

- IDEF

(Jeux vidéo Loisirs interactifs)

- Dates à préciser- Juan-les Pins (à préciser)Des préci-sions dès que possible sur une édition2018 de l’IDEF, celles concernant 2017étant parvenues fort tardivement.n

SA L O N S 2017- 2018

DVSM Ligne & Papier - Salons et événements

BIENTÔT , DES ACTUALISA TIONS

ET DES INFORMA TIONSÀ NE PAS MANQUER

L E M O N D E B O U L E V E R S É D E S S A L O N S

LE PASSÉDÉCOMPOSÉLE MONDE DES SALONS SUBIT DE PLEIN FOUET LES CONSÉQUENCES D’UN

PROFOND CHANGEMENT D’ÉPOQUE. ET CE BIEN AU-DELÀ DES SEULES

MANIFESTATIONS LIÉES AU NUMÉRIQUE ET À L’ÉLECTRONIQUE.

PHOTOKINA : ANNUELLE ET DE PRINTEMPS !Il n’y a pas de Photokina en 2017. Comme de coutume, le salon dédié à la photo setenant tous les deux ans n’ouvrira ses portes qu’à l’automne 2018. Mais cette prochai-ne édition sera aussi la dernière de cette série initiée en 1950 ! Et dès le... printemps2019 (du 8 au 11mai), se tiendra la première d’une nouvelle mouture, désormais annuel-le. Une réaction à laquelle il fallait s’attendre. L’univers de la photographie a été totale-ment transformé avec l’apparition du numérique, qui a d’abord anéanti l’argentique, etl’apparition des équipements numériques (smartphones), qui ont rendu l’appareil photosans utilité pour une écrasante majorité d’utilisateurs que seules les prises de vues “ordi-naires” intéressent. L’effondrement des volumes d’APN produits et vendus par l’indus-trie est tel que la capacité des marques à participer économiquement à de grandesexpositions est probablement remise en question. D’où cette tentative de virage amor-cée par Cologne, en se plaçant désormais dans l’axe de la photo (qui n’est malgré toutpas morte, et conserve un solide volet professionnel et amateurs éclairés), de la vidéoet de la création d’images.

Il faudra beaucoup de temps pour analyserles causes des profonds bouleversementsqui, cette année plus que jamais, viennentchambouler le monde des salons. Il estprobable que de nombreux commentairesse limiteront à parler de mondialisation oude conséquences du numérique. Ce quin’est pas faux, mais très insuffisant pourtout comprendre.Ainsi, des évolutions géopolitiques ont aufil des ans apporté leur lot de transforma-tions. La désintégration du bloc soviétique,il y aura bientôt 30 ans s’est accompagnée

d’un détail presque insignifiant : la fin del’interdiction faite aux avions gros por-teurs de survoler l’immense territoirerusse. En même temps, les gros aéronefsont vu leur distance franchissable sansescale presque doubler. Les trajets de l’oc-cident vers l’Asie, Europe et US inclus,sont devenus moins chers,moins fatigants.Pour les distances plus courtes, l’avène-ment des compagnies à bas coût ontrendu très abordables des voyages versBarcelone ou Berlin, cette dernière desti-nation également transcendée par la

réunification allemande, et l’oubli desfameux couloirs aériens qui mettaientParis à trois longues heures de la métro-pole allemande. Un aller-retour à l’IFAdans la journée était quasi impossible.Toutefois, chaque médaille a son revers.l’IFA (salon + kermesse + concerts enplein air), grande fête estivale pour les ber-linois lorsqu’il leur était difficile de s’éva-der vers le reste de l’Europe à l’époque dumur, a dû se résoudre à voir le nombre deses visiteurs locaux fondre comme neigeau soleil. Comme les autres vacanciers duVieux Continent, les Berlinois, au moisd’août, se sont laissés tenter par la Suisse,l’Italie, l’Espagne, ou même viennent visiterParis et constatent que la vraie Tour Eiffelest bien plus imposante que leur“Funkturm”.

De près de 800 000 visiteurs dans lesannées 90, l’IFA ne peut plus compter quesur une audience diminuée de deux tiers,de l’ordre de 250 000 entrées, sur unedouble étiquette “brun-blanc”, et plus seu-lement électronique.Ces changements au long cours (certainssalons existaient depuis longtemps quandse sont produits les événements évoqués)ont progressivement influé sur la logis-tique des visiteurs comme des exposants.Aux transports plus commodes et moinschers, ce qui est donc loin de se réduire àun détail négligeable, s’ajoutent des effetsde la concentration qui pèsent lourd dansle déclenchement des nouvelles stratégies.Les constructeurs “régionaux”, d’abordnationaux, puis continentaux, ont cédé laplace à des groupes dont l’action et deve-nue mondiale. D’où un effet du mêmeordre pour les grandes manifestations.L’automobile en est un exemple. Est-il rai-sonnable, ou en d’autres termes, rentable,

CONCENTRATIONSET DÉMOGRAPHIES

SA I S O N 2017- 2018

Le Mondial de l’Automobile de Paris était le plus grand des salons. Toutes catégoriesconfondues, et ce sur le plan...mondial.Avec 1,2 à 1,5 million de visiteurs, selon les années(les dates, la météo, les nouveautés, la conjoncture...) il se plaçait (et se place encore) surla plus haute marche du podium de tous les rendez-vous se tenant sur la planète. Mais cemonument a des concurrents et des exposants qui deviennent plus difficiles à convainc-re que par le passé. En 2016, au moins 7 constructeurs, et pas des moindres (dont Ford)ont tout simplement passé leur tour. Sentant le vent venir, et à l’occasion d’un change-ment de responsables, le Mondial a d’ores et déjà annoncé que sa prochaine édition (en2018) serait quelque peu refondue, avec notamment une réduction de sa durée.Nous enreparlerons.

En alternance avec le Mondial, Paris accueille une année sur deux le salon professionnelEquip’Auto qui, lui aussi, avait amorcé un changement majeur, en quittant, ce dès 2015, leparc d’expositions de Villepinte, pour s’installer à la Porte de Versailles. Un salon qui, surle plan de l’électronique et du numérique, ne devrait pas manquer d’attraction.Car, en effet, l’automobile vit aussi à l’heure de profondes mutations. De sa conversion àla motricité électrique à l’automatisation de sa conduite, en passant par les incidences desa transformation en une sorte de gros objet connecté, son avenir est placé sous le signed’une réinvention quasi totale, ce qui ne fait d’ailleurs pas plaisir à ceux que l’auto pas-sionne, fort nombreux, et dont industrie et organisateurs de salon seront bien inspirésde tenir compte de leur affinités.

de participer à plusieurs lourds investisse-ment en Europe ou sur le continent nord-américain ? Si dans de nombreux secteurs d’activité, latendance est de donner la priorité à desévénements moins nombreux et de por-tée davantage internationale (CES, IFA,MWC...), les groupes qui y participentcherchent de surcroît à en limiter lescoûts. C’est ce qui va se concrétiser auMondial de l’Automobile 2018 avec unedurée réduite de quelques jours. Nautic,le Salon International de la Navigation dePlaisance (Paris) retirera dès 2018 unejournée à sa durée initiale, exactementcomme la Foire Internationle du Jouet deNuremberg (Allemagne). En outre, la por-tée des salons prend naissance non à l’ou-verture de ceux-ci, mais dans les journéesqui la précède,par les célèbres “keynotes”,intervention des acteurs majeurs, suiviesdes dépêches de presse. La suite estdédiée aux visiteurs, les professionnelspour faire du business, et le public.Et voilà que ce dernier change également.Fini le baby-boom, oubliées ses cohortesde clients de plus en plus nombreux ! Leséquipements électroniques (même lesmartphones) ne sont plus dans la crois-sance euphorique connue depuis 30 à 40ans. L’électronique ne doit pourtant pas sesentir seule victime de cette réalité.L’automobile, qui progresse dans les paysse développant, en est au même stade enoccident, où les parcs installés ne grossis-sent plus depuis des années.

Heureusement, tout n’est pas fichu auroyaume de l’exposition fugitive. Car aumoins deux raisons de ne pas perdre lemoral. Suicides : à reporter sine die...La première raison tient à l’apparition denouveaux thèmes qui, selon toutes proba-bilités, sont appelés à progresser. Si lesobjets connectés ont du mal à convaincreet semblent faire du sur-place en rayon, iln’en va pas de même pour la robotique.Un vaste univers où tous les utilisateurspossibles commencent à être identifiés. Lesalon Innorobo, né à Lyon il y a quelquesannées, (devant beaucoup à Bruno Bonnell,ex-Infogrames/Atari et à l’ex-maire de lacapitale des Gaules, Gérard Collomb,devenu Ministre de l’Intérieur du prési-dent Emmanuel Macron) est devenu unemanifestation parisienne. Certes, de taille

L’AUTOMOBILE EN PLEIN VIRAGE

CHIC ! L ES ROBOTSATTAQUENT

L E M O N D E B O U L E V E R S É D E S S A L O N S

MEDPI D’HIER, MEDPI DE DEMAIN !Comme chaque professionnel habitué lesait, le MedPi n’a jamais été réellement un“salon”, mais un rendez-vous d’affaires, unrassemblement de travail pour la distribu-tion et ses fournisseurs, qui leur étaitd’ailleurs strictement réservé. Très bienstructuré, organisé, animé, et conçu pourque les contacts soient les plus rationnelset les plus productifs possible, ce momentfort né il y a plus de deux décennies ainévitablement suivi les évolutions desmétiers dont il nourrissait ses contenus.Mais pour lui comme pour tous lesacteurs des marchés de l’IT, de l’EGP, destélécoms et autres univers numériques, àforce de rencontrer des nouvelles vagues,il fallait bien un jour se résoudre à tournerla page. Côté vagues, ce sont celles de laMéditerranée qui vont passer au chapitredes souvenirs. L’épisode, (long épisode)monégasque prend fin,et s’il ne change pas

fondamentalement de date, il se recentredès 2017 sur l’Ile-de-France. Mais aucundoute : ce moment mi-travail, mi-ambian-ce estivale - n’allons pas jusqu’à oser dire“vacances”- sera l’objet de menus regrets.Alors, pourquoi un tel changement ? L’organisateur aura probablement l’occa-sion d’expliquer sa stratégie. Il est toute-fois commode d’imaginer que la refontede nombreux métiers rebat les cartes tantdu côté des exposants que des visiteurs.La grande “caravane” de ce moment fort,en voyangeant chaque année vers la prin-cipauté, s’imposait sur le plan logistiqueune contrainte lourde à tout point de vue,sans doute moins compatible avec les cri-tères pratiques et économiques de notreépoque, tandis que le lieu d’accueil, pro-fondément rénové ces dernières années,pourrait avoir établi un nouveau rapportentre contraintes et opportunités.

Cebit : on efface tout et on recommence !Pour ce grand moment de haute technologie qui a fait converger des masses considérablesde visiteurs vers Hanovre, l'expression "rien ne sera plus comme avant" est la mieux adaptéeau changement qui se prépare. Depuis plusieurs années, le Cebit naviguait, louvoyait même,de familles de produits en familles de produits. Il y a bien longtemps, très axé sur la bureau-tique, il fut un peu le "tombeur" de notre vénérable SICOB, eldorado de toute secrétaire enquête d'un nouvelle machine à écrire et joyeuse journée d'évasion pour les élèves du coursPigié. Puis, vint l'ère de l'informatique, nouveau filon juteux du salon allemand, ne négligeantparallèlement ni l'équipement pour magasins, ni la vidéo institutionnelle. Une lente et nettereconversion où, sur des stands de plusieurs milliers de mètres carrés, des mastodontesaussi dissemblables qu'IBM, HP, ou Apple (première époque) croisaient le fer avec le légen-daire Commodore (on y a vu, pas loin des Amiga, des C64 gonflés à 512 Ko de RAM -cont-re 64 dont 32 utilisateur- et dotés d'une souris) ou Atari, tout cela précedant de peu l'arri-vée des téléphones mobiles. Qui trop embrasse mal étreint, dit-on. Malheureusement, tou-tes ces lignes de force sont aussi devenues des lignes de fragilité. De la PlayStation aux grossystèmes, des notebooks durcis pour militaires aux GPS pour cyclotouristes, d'un visitoratplutôt pro à l'ouverture au plus vaste des publics, le fil conducteur s'est emmêlé.On en étaitlà quand l'info est tombée. Fini l'hiver, ce sera l'été. Et autres changements à repréciser.

limitée, mais riche de belles perspectives,prenant place dans un contexte de déve-loppement inéluctable.La seconde raison d’afficher un optimismeraisonnable tient au public. Des individustantôt consommateurs intéressés, tantôtamateurs passionnés, qui ne se contententni d’une distribution devenu très minima-liste dans son offre comme dans sa capaci-té à conseiller, ni des écrans du web aveclesquels, qu’on le veuille ou non, le contactphysique avec le produit reste définitive-ment absent. Pas un seul consommateurne peut prendre en main un APN mieuxqu’au salon de la photo, apprécier (ounon) le confort des sièges en cuir d’unSUV aussi bien que sur un stand duMondial.

Au-delà des mille et un exemples dans les-quels un salon permet un meilleur contactpour ce qui concerne les équipements quetoute autre forme de présentation com-merciale, il y a aussi ces tendances inatten-dues, que les circuits classiques peinent àprendre en marche et ne peuvent pas anti-ciper. Le retour en force des disques ana-logiques et depuis peu de la cassette demême école sont, comme le décriraientdes leaders syndicalistes, partis de “labase”. Et ce ont dans les expositions queces courants prennent vigueur.Au FIS, (ouHih End Munich) pour pour le son ; lorsdu salon Rétromobile ou de ses homolo-gues européens pour les véhicules d’é-

LE PASSÉ A AUSSISON FUTUR

SA I S O N 2017- 2018

Si certains grands rendez-vous sont dans des passes délicates, et si certains risquentmême de ne pas survivre aux effets dévastateurs de la bourrasque mondiale, d’autres aucontraire sont dans une forme resplendissante.Venant comme une sorte de pied de nezaux orientations que certains imaginent donner à l’automobile, le salon où règnent ce queles afficionados appèlent “les anciennes”, ou encore “véhicules d’époque”, voire “véhicu-les de collection”,vit des heures chaudes. En 2016,Retromobile a enregistré 6% de pro-gression du nombre de ses visiteurs.A Cologne, le jeu est un autre exemple parfait.Avecson prolongement dans la ville, les entrées de la Gamescom (350 000 visiteurs) sontépaulées pour atteindre une audience totale d’un demi-million d’individus. La trépidenteParis Games Week de notre belle capitale est sur une trajectoire strictement iden-tique. Plus “spécialisés”, les événements où la haute-fidélité d’aujourd’hui, dite Hi-Res parceux qui savent, et le cinéma pour la maison, bénéficient d’une ascendance qui sonnecomme un écho au renouveau du vinyle et aux contenus numériques en ultra-haute-défi-nition.A Munich avec le High End comme à Paris avec le Festival Son et Image, lafoule ne boude pas son plaisir dans ce qui est peut-être bien un retour vers des valeursauthentiques.

EN PLEINE DYNAMIQUE !poque, autant de courants qui génèrentleurs propres visitorats. Il y a dans cescomportements une sorte de réplique àun piège dans lequels certains salons sesont brûlé les ailes.

Devant afficher des fréquentations élevéespour ne pas perdre leurs exposants(notamment les plus puissants) certainsont multiplié les initiatives pour convierpar des invitations virtuellement payantesun public le plus vaste possible ; se privantainsi d’une recette précieuse. C’est eneffet une nécessité absolue pour toutsalon d’avoir une base de “vrais” visiteurslui assurant les fondements d’un équilibreéconomique satisfaisant, ne s’appuyant pasque sur la recette des exposants.Enfin, il ne faut pas sous-estimer le dyna-misme des organisateurs pour animer etdoper les manifestations dont ils ont laresponsbilité. C’est, suivant nos constata-tions, un point extrêmement variableselon les salons, et le succès de ces der-niers en est le plus souvent la plus étroitedéclinaison.Encore faut-il faire la distinction entre“organisateur” au sens premier, et “organi-sateur délégué” par une entité tierce, quiest souvent une organisation profession-nelle. Une sorte de commanditaire,comme le sont par exemple la ConsumerTechnical Association (CTA,ex-CEA) pourle CES de Las Vegas, les instances dumonde de la photographie pour le... Salonde la Photo de Paris, etc. Dans les pério-des où des choix essentiels sont à opérer,ce qui caractérise plus que jamais la pré-sente époque, les défis sont impression-nants. D’autant plus que les organisateurs,directs ou par délégation, doivent aussicomposer avec de multiples paramètresextérieurs allant de la disponibilité deslieux d’exposition aux bonnes dates, leurcoûts et les contraintes, les concurrencesétrangères, et mille autres points essen-tiels. Faire un salon, c’est un métier !

ET TOUT LE RESTE...

L’info en continu,c’est sur

www.dvsm.eu

Rétromobile 2016

Innorobo Paris Games Week

High-End Munich

V O I R , E S S AY E R , C O M P A R E R . . .

Salons et consommateurs :

Quand les salons permettent de renouer des

liens concrets avec la clientèle

EFFET INATTENDU DES ÉVOLUTIONS DU COMMERCE, L'UTILITÉ DES SALONS

REMET EN SELLE LEUR RAISON D’ÊTRE D’ORIGINE,CELLE D’UN PASSÉ TROP LARGEMENT OUBLIÉ.

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Dès l'immédiat après-guerre, et danscertains cas même un peut plus tôt,une immense vague de salons a étépropulsée, en raison de multiples fac-teurs. Parmi eux, l'avènement de la dif-fusion des biens de consommationvers les populations les plus vastes.Cette transformation de la sociétéavait été vécue en Amérique du Nordà l'orée des années 1920. Au lende-main du premier conflit mondial, uneexpansion économique et beaucoupd'initiatives de pionniers de l'industriese sont confondus dans le démarragevertigineux de cette fameuse sociétéde consommation. L'automobile, laradio, les équipements ménagers,entre autres, dopés par l'industrialisa-tion à la chaîne et l'avènement du cré-dit ont nourri une activité écono-mique extrêmement vigoureuse (hélassans outil de régulation efficace,d'où lacrise de 1929).Capable de maîtriser des technologiesaussi performantes et avancées (voiremieux encore) que celles de ses cou-sins du nouveau monde, le VieuxContinent n'était en revanche pasencore en mesure de déclencher àcette époque des marchés de massecomparables. Ce qui s'est finalementproduit dans les années 50 et 60.Rappelons qu'en 1960, seulement 30%des foyers de l'Hexagone disposaientd'une automobile.Alors que les US enétaient déjà à la télévision en couleur,petit écran, réfrigérateurs, machines àlaver n'étaient que des projets oumême un rêve pour de nombreuxeuropéens et notamment les ménagesde chez nous.La métamorphose des conditions devie matérielle était cependant lancée.En revanche, la "grande distribution"n'existait pas encore. Créer des évè-nements où il était possible de décou-vrir en vrai les équipements nouveauxétait alors parfaitement pertinent. Cequi fut progressivement de moins enmoins vrai au fur et à mesure que lesgrandes surfaces généralistes ou spé-cialisées ont multiplié leurs implanta-tions. Des salons tels que celui desArts Ménagers ou ceux consacrés àl'électronique grand public ont pro-gressivement dû composer avec uneremarque devenant récurrente chez

2017-2018

les consommateurs : "A quoi bon allervisiter un salon alors que l'on peut toutvoir dans les magasins locaux ?" Bonnombre de ces célèbres salons n'y ontpas survécu.

Mais depuis quelques années, voilà quela réalité change de sens. L'importanceprise par le commerce en ligne acontraint les animateurs du commer-ce physique à réagir, en revoyant la lar-geur et la profondeur de leurs offres.L'espace disponible et la compétitionsur les prix ont fait valser les idéesreçues. Et pour un consommateur, unequantité colossale d'équipements n'esttout simplement plus visible que sur leNet, sur ordinateur, sur tablette ou sursmartphone.Se faire une idée juste surune chaîne audio vidéo, un drone, unebelle enceinte, un compact expert ouun reflex n'est guère agréable sur unécran.Le salon redevient comme jadis l’en-droit idéal où tout industriel peutdéployer l’ensemble de ses gammes,

les mettre en fonction, en valeur, four-nir les informations que le terrain nedispense plus qu’à doses infinitésima-les. C'est ce qui explique le succèsincontestable de moments fortscomme le Salon de la Photo de Paris,le Festival Son et Image, ou encore laParis Games Week.Les salons avaient pour utilité de per-mettre aux consommateurs de ren-contrer en totale réalité ce qui pouvaitleur être proposé. Cela redevient laréalité, et dès lors, les exposants, quitous cherchent à maintenir ou optimi-ser leur profitabilité, ne doivent pasnégliger cette nouvelle donne.Aux organisateurs d'événements desavoir, de leur côté, prolonger leurimpact au niveau national, éventuelle-ment en liaison avec la distribution. Ilsse doivent notamment de mettre enœuvre un maintient permanent de la"pression" envers le plus grand nom-bre. Certains le font avec adresse,d'autres ferment les portes de leurexposition en se contentant de ponc-tuer par un communiqué sur leur fré-quentation,et de lancer à la cantonadeun chaleureux "à l'année prochaine".Unpeu trop court, non ? n

TOUT MONTREREN VRAI DE VRAI ...!

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SALONS ET ÉVÉNEMENTS : LES VIS ITEURS

V ISITEURS :

DITES COMBIEN. . .

Comme la diffusion pour des organes depresse, le nombre de visiteurs reste un cri-tère important pour tout événement.Facile à comprendre. Pas assez, c’est l’é-chec, beaucoup, c’est le triomphe. Mais au-delà de cette théorie, une infinité de para-mètres vient tempérer les chiffres bruts.La France détenait hier encore le recordde toutes les fréquentations de salons auniveau mondial, toutes catégories confon-dues, avec le Mondial de l’Automobile,dont le score se promenait entre 1,2 et1,5 million d’entrées, selon les années.Mais les choses changent. Dans le domai-ne de l’électronique de loisirs (ou du“numérique”, restons dans l’air du temps)c’est la Paris Games Week qui occupe lapremière place sur le podium,ayant flirtantavec le cap des 300 000 entrées.Probablement second au plan mondialdans sa spécialité derrière l’incontourna-ble Photokina, le Salon de la Photo deParis n’attire “que” 65 000 à 80 000 indivi-dus selon les années.A la lumière de ces seules comparaisons, ilapparaît clairement que d’autres points derepères doivent être pris en considérationpour que les idées, à défaut d’être totale-ment claires, s’appuient sur des élémentsjustes. Deux points sont notamment àprendre en compte : la durée de l’événe-ment, et la surface sur lequel il est installé.Le Mondial de l’Automobile occupe laquasi totalité du parc d’expositions de laPorte de Versailles, qui frôle 230 000 m2 etse tenait en général sur environ deuxsemaines, incluant 3 week-ends. La Paris-Games-Week ne dure que 5 jours etoccupe un espace plus réduit (en général,le Hall 1 et quelques annexes), alors que leSalon de la Photo tient dans un seul hall,pour une durée de 5 jours également.Nous n’irons pas plus loin dans cette énu-mération qui montre que les comparai-sons, si elles avaient une véritable significa-tion, sont difficilement exploitables, d’au-tant plus que derrière les chiffres, se cacheune information essentielle : qui sont les

visiteurs et pourquoi sont-ils venus ? Cequi implique une autre question : quelssont les objectifs des organisateurs, pourjustifier la participation des exposants ?Naturellement, si le grand public est lacible, il faut le convoiter de toutes lesmanières possibles. Dans cette optique, ilfaut tenir compte, comme pour la tempé-rature extérieure, d’un ressenti pouvantinduire une distorsion avec la réalité. Unmême nombre de visiteurs sur une surfa-ce un peu limitée donne le sentiment d’unsuperbe succès, alors qu’il induit le doutesur deux ou trois fois plus de mètres car-rés. Le phénomène est identique pour ladurée. Si un salon de 5 jours passe à 10jours, est-il sûr de doubler son visitorat ?Rien ne peut le garantir. En revanche, le faitd’inclure deux week-ends permet d’unemanière certaine d’optimiser la fréquenta-tion,pour au moins deux raisons : la dispo-nibilité des visiteurs les plus intéressés et,la publicité pour les salons étant en géné-ral assez courte envers les cibles les pluslarges, le public davantage profane ouséduit par la découverte réalise trop tardi-vement de l’organisation du salon. Cespoints de l’organisation ne sont cependant

pas commodes à gérer. La surface et lenombre de jours (auquel doit être ajoutéle temps nécessaire au montage etdémontage des stands) ont une incidenceconsidérable sur le coût, sans compter ceque l’exposant doit lui-même investir enmobilisant ses troupes et organisant l’ac-cueil (hôtesses) et l’animation.Il reste que Paris n’est pas le centre dumonde (surtout en matière de salons) etqu’à l’heure actuelle, une autre hiérarchierègne dans l’esprit des groupes industrielscapables d’exposer dans de grandes mani-festations. La porté locale s’oppose à laportée internationale.

Des moments forts dans de nombreuxdomaines qui nous concernent s’imposentainsi, avec des fréquentations pouvantparaître faibles, mais une audience solide àl’échelon de la planète. Avec “seulement“180 000 visiteurs, le dernier CES, tenu enjanvier 2017 à Las Vegas, aura eu un impactmondial, de nombreux exposés ou dis-cours d’ouverture (les “keynotes”) don-nant aux industriels l’opportunité de déli-vrer leurs messages. Au coeur du désert,les visiteurs “locaux” ne sont pas majori-taires, les professionnels de tous les conti-nents étant au premier plan. Revendiquant245 000 visiteurs, l’IFA prétend dominer.Médiatiquement, son impact est réel, maisl’expo berlinoise ne retrouve pas les fou-les des années de gloire (mi-90) où 700 à800 000 individus se pressaient au pied dela tour.A Barcelone, le Mobile World Congressest la plaque tournante du monde destélécoms et de la connexion, mais sesenviron 100 000 visiteurs, seulement30 000 de plus qu’au Salon de la photo deParis,montrent la relativité des évaluationschiffrées.Que fera la Photokina 2018, der-nière édition d’automne, puique du 8 au11 mai 2019, viendra une nouvelle moutu-re... au printemps. Le smartphone a bel etbien complètement remodelé les mar-chés. Tout est donc très relatif dans lescalibres des moments forts,avec une ques-tion qui hante certains professionnels : leschiffres publiés sont-ils fiables et “honnê-tes” ? Une réponse évasive aux couleursnormandes s’impose : parfois oui, parfoisnon. Si, par exemple, la SPAT (Festival Son& Image) fait régulièrement et officielle-ment certifier son audience par l’organis-me compétent en la matière,d’autres, soustous les horizons, peuvent parfois donnerdes chiffres à eux, rien qu’à eux...n

LA FRÉQUENTATION DES SALONS SEMBLE ÊTRE UN

ÉLÉMENT DÉTERMINANT POUR LES ORGANISATEURS.ET POURTANT, LES CHOSES NE SONT PAS SI SIMPLES.

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SALONS ET EVENEMENTS 2017-2018

Les présidentielles de 2017 viennent de la rappeler : pour les acteurs du monde politique, se montrer dans un salon revient à prendre partipour le sujet visité, et est supposé y apporter au moins un courant de

sympathie, voire le soutenir dans ses épreuves. Mais c'est aussi cannibaliser la couverture médiatique, offensive pour laquelle les

organisateurs sont pourtant plus qu'on ne le pense largement intéressés et même souvent demandeurs.

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Gérard Collomb, alors maire de Lyon, inaugure Innorobo 2013.

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LES POLITIQUES

COMMENT SE FAIRE BIEN VOIR . . .

Les ténors comme les secondsrôles de la politique aiment les salons.On ne compte plus leurs apparitionsdans les allées des plus importantesmanifestations.Cette omniprésence estcependant quelque peu sélective, et ladémarche de qui y participe n'estjamais désintéressée. Rares sont ceuxqui, plutôt, ne cherchent pas, en à s'ex-poser eux-mêmes.L'une des facettes les plus voyantes decette habitude se situe au Salon del'Agriculture, au point de devenir cari-caturale et même, par certains côtés,lourde pour ne pas dire grotesque. Sicertaines personnalités ont parfoisreconnu ne pas trop savoir ce qu’étaitune souris, tous savent ce qu’est unevache ! Rares également sont ceux quisavent totalement dissimuler leur inté-rêt pour quelques dégustations, avecle risque de se prêter involontaire-ment aux facéties des photographesqui ne ratent pas la moindre occasionde faire des clichés qui ne passerontpas inaperçus. Piétiner, ça creuse, audiable l’image.Bref, les visites sont nombreuses, leparcours ciselé, le temps de présenceoptimisé. Le salon de 2017 a une foisde plus souligné cet aspect, avec pourde nombreuses vedettes de la sphèredu pouvoir, en fonction ou trépignantpour l'être un jour, des participationsau long cours. Vont- ils chercher àhabiter sur place l'année prochaine ? Reconnaissons cependant que l'at-mosphère préélectorale que la per-spective des primaires accentue unpeu chaque matin amplifie le phéno-mène. Ne serait-ce que parce que lescandidats à la candidature sont nom-breux et que tous cherchent à s'offrirla meilleure visibilité possible. Ils cher-chent aussi des voix, en s'approchantle plus possible des catégories d'indivi-dus concentrées selon les thèmes des

manifestations. Où trouver plus d'éle-veurs ou d'agriculteurs que dans lesalon qui leur est consacré ? Où ren-contrer davantage de professionnelset d'individus concernés par les loisirsinteractifs qu'à la Paris Games Week ?Donner de la voix pour en récolterdavantage : venir dans un salon n'estpas une initiative complexe. Elle viseun effet on ne peut plus simple etdirect. Ce qui n'est pas nouveau.

1969, Porte de Versailles. Un pro-fessionnel de l'édition et de la commu-nication a créé dans la Foire de Parisun salon baptisé SIMI. Un nom bieninspiré pour ce Salon International dela Musique et de ses Industries.Vientl'heure de l'inauguration et, pour la cir-

VOTER POUR UNACCORDÉONISTE ?

Dans les salons, les photographes sont à l’affût ! Lieu et circonstances sont

excellents pour capturer des attitudes et des situations insolites, parfois revers

de médaille pour l’image... François Hollande, Salon de l’Agriculture 2016.

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SALONS ET EVENEMENTS 2017-2018

constance, l'organisateur a réussi àfaire participer un personnage trèshaut placé dans la république. Unministre de la Culture ? Non, le minis-tre de l'économie et des finances.C'est un personnage dont l'ambitionn'est en rien dissimulée et sera du

reste comblée. Valéry Giscardd'Estaing, c'est de lui qu'il s'agit, a aussiun dada : il joue en (très) amateur unpeu d'accordéon. Voilà l'occasion quifait le larron. Le futur président attiretout naturellement la foule. Il ne s'estpas fait prier pour inaugurer cet évé-

Ci-dessus : François Hollande au Mondial de

l’Automobile en 2012, alors que le destin du

Groupe PSA est préoccupant. En début de

mandat, le président souligne par cette

présence bien médiatisée sur le stand du

constructeur à quel point il mobilise pour

cet industriel. (Photo : Y.Dupré)

A gauche, de haut en bas :

1 - Joseph Goebels, en 1935, en charge de la

“communication” du Reich, (mieux vaudrait

parler de propagande) participe

activement au salon de la radio, ancêtre

de l’IFA. En vedette avec force animations :

les premiers enregistreurs magnétiques sur

une bande fabriquée par IG Farben.

(Archives IFA).

2 - Angela Merkel, chancelière allemande

qui se représentera pour un nouveau

mandat, fait honneur à l’automobile

au salon de Francfort

3 - Dans les années 90, François Fillon et

Bruno Bonnell, patron et co-fondateur de la

firme lyonnaise Infogrames, également

au coeur d’un événement consacré

au jeu vidéo.

4 - Au début des années 80, Laurent Fabius,

Ministre de l’Industrie, rencontre

Jacques Palpacuer, patron et co-fondateur

de la “stratup” (terme qui n’avait pas encore

été inventé) française Exelvision qui

produit un sympathique ordinateur,

lors du Festival Son & Image, qui se tenait

alors au Palais du CNIT.

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COMMENT SE FAIRE BIEN VOIR . . .

nement, et accepte même lors decette "cérémonie" de jouer un petitair sur son instrument de prédilection.Mais il ne le fera pas, suite au refus del'organisateur. Venu sans son instru-ment personnel, il aurait fallu enemprunter un sur le stand d'un expo-sant qui, dès lors, aurait été favorisé(visibilité) par rapport aux autres fir-mes présentes sur ce salon. Cettepetite aventure vieille de près d'undemi-siècle et qui n'était en rien unepremière souligne que fondamentale-ment, rien n'a changé.Beaucoup moins sympathique, aumilieu des années 30 du siècle dernier,l'IFA et les innovations des technolo-gies nouvelles de l'époque, dont labande magnétique et le magnétopho-ne, ont largement servi à la communi-cation (propagande convient mieux)du nouveau régime d'outre-Rhin. Dureste, le responsable de la communi-cation de ce salon n'était autre qu'uncertain Joseph Goebels.Notre ère de prolifération des outilset usages numériques apporte cepen-dant son potentiel d'évolution. Dansun salon, un acteur politique ne béné-ficie pas seulement des couverturesmédiatiques majeures, radio, télévi-sion, presse écrite etc. Les réseauxsociaux prennent le relais. Des petites

phrases que les lourdes machines del'actualité ne seraient pas en mesurede relever ou même de détecter sepropagent comme une traînée de pou-dre, et sont même susceptibles deremonter vers les grands médias si lecontenu est exploitable. Une arme quiest d'ailleurs à double tranchant,comme cela fut démontré pour unprésident qui avait demandé à unopposant bien peu respectueux ("neme touche pas, tu me salis"), de "secasser, pauvre... etc.Du côté des organisateurs, l'apportdes politiques est non seulementaccepté mais recherché. En effet, une

manifestation qui peut afficher qu'elleest inaugurée par un ministre, voireorganisée sous "le haut patronage"d'un ministère même de second ranglui confère une importance optimisée,aux yeux de ses organisateurs. Il fautbien vendre les stands...Malheureusement, il ne suffit pas dedemander. Pour les grands rendez-vous, les politiques, sans en avoir l'air,se battraient pour profiter de la lumiè-re, mais les petits salons, en général,soit ils s'en fichent pas mal, soit ils évi-tent. Dieu que les agendas sont char-gés, et les disponibilités rares à certai-nes dates ! Il reste à déterminer si les vedet-tes politiques sont bien les person-nalités les mieux adaptées à ces parti-cipations. Au Salon de la Photo deParis, ce sont les photographes quijouent ce rôle. Les seuls conflits capa-bles de surgir portent sur les profon-deurs de champ et la gestion du piquédes images. Plus loin de chez nous, leCES de Las Vegas brille en attractivitégrâce aux vedettes du spectacle et desmédias qu'il convie chaque année, lesmélangeant intimement aux patronsde grandes firmes ou organisations,qu'il s'agisse d'exposants ou non. Et sil'IFA d'aujourd'hui (comme le CEBIT)accueille volontiers Angela Merkel, leconcert d'une vedette (connue priori-tairement en Allemagne) coïncide avecl'ouverture de l'exposition, ce qui tou-che probablement mieux le public queles prises de position des candidats àune victoire électorale.n

Bill Clinton, invité au CES

François Hollande, Salon de l’Agriculture 2016. (Photo : Palais de l’Elysée)

C O N C E P T S E T V O C A B U L A I R E

Un salon, une foire, ce n’est pas

pareil...! Détail ? Possible, mais il

n’est pas inutile de s’attarder sur ces

appellations auxquelles tiennent les

organisateurs, sans qu’elles aient

cependant les mêmes significations

selon les latitudes.

Les mots expriment souvent davantageselon ceux qui les prononcent qu’à traversleurs définitions les plus rigoureuses.Ditesà un organisateur de salon que son évé-nement est une foire, et vous allez vitecomprendre qu’il se sent offensé. Lessalons sont-ils malgré cela les cousins,voire les descendants des foires ? Oui etnon. Il faut pour en juger se pencher surl’étymologie. Le terme “foire” vient dulatin feria, la fête. Ce qui sous-entend,outre une facette... festive, un impératif derégularité dans le temps.Dans le passé (aujourd’hui encore), lesfêtes revenaient régulièrement dans l’an-née selon un calendrier religieux qui, enFrance notamment, a longtemps cadencéla vie au sens le plus large, se calquant surle déroulement des jours et des saisons. SiNoël, Pâques, Pentecôte ou 14 juillet sonttoujours d’actualité, d’autres traces sesont perdues dans le temps. Comme parexemple le 29 septembre, jour de la SaintMichel, qui ponctuait la saison des culturesagricoles.C’était le moment où les foins etrécoltes devaient être rentrées, et où sepayaient les fermages.De quoi faire un peude fête, un peu de marché.Dans la capitale il est instinctif de penser“Foire de Paris” événement ancien (qui ason équivalence dans de nombreusesvilles),mais pas assez pour comprendre cequi a joué durant des siècles ce rôle demétronome collectif, prolongements éco-nomiques à la clé.A ce stade, la notion defête s’estompe, laissant la place à desconvergences davantage liées au rythmedes saisons, sans se départir des connota-tions religieuses. Mais Dieu n’était-il pourrien dans une belle récolte ?Troupeaux allant ou revenant des pârura-ges, maturité de certains végétaux, fin d’o-

FOIRES, SALONS :UN VRAI MARCHÉ À TERMES

pérations (vendanges...) ont un peu mélan-gé les côté fête et les aspects marchés. Ilne faut de plus ne pas oublier l’importan-ce séculaire des marchés, depuis l’antiqui-té. Indiscutable : la foire, même si elle estun peu fête, est un convergence commer-ciale. Le salon aussi,mais avec une nuance :sa spécialisation, qui se veut imprégnéed’une certaine grandeur, pour ne pas direnoblesse. Oui mais...A Tokyo, il y a pile 35 ans, le CD audio étaitla principale attraction d’un salon observéde toutes les régions de la planète, intitu-lé ... “Audio Fair”, sorte de symbole annuelde la montée en puissance de l’industriejaponais.La foire n’était cependant dans ce cas enrien une initiative de dénomination japo-naise, mais une initiative plus ou moinsadroite de la même appellation que celleadoptée à Londres pour un même événe-ment dédié à la hi-fi également baptiséAudio Fair.Ce choix aurait pu être différent, car à l’é-poque, l’industrie japonaise avait prioritai-rement investi le vaste marché américain.Comme chacun le sait, nos cousinsd’Amérique ont davantage opté pour leterme “show”, pour le ConsumersElectronics Show (CES), et d’autresmoments forts, comme à Detroit, leMotor Show...Inutile d’aller plus loin dans l’étalage desvariantes.Chacun use de termes adaptés àson organisation et au domaine visé, sans

oublier de prendre gardeà deux points importants. L’aspect juri-dique d’une part. Les noms d’expositionssont des marques commerciales dépo-sées, et gare aux ressemblances (en cas debataille portée devant la justice, ce sontles ressemblances et non les différencesqui sont prises en compte).D’autre part, le côté marketing est natu-rellement essentiel. L’apparition des“Mondial” de ceci, “Mondial” de celarépond au souci de ne pas se faire coifferpar un concurrent qui aurait trouvé dansle vocabulaire l’arme absolue pour domi-ner les autres, tous les autres, la compéti-tion étant désormais étendue à l’échelon...mondial.Reste l’image. Comme chez les consom-mateurs, il existe dans l’intimité psycholo-gique des organisateurs un positionne-ment social, la projection supposée de l’i-mage de l’événement organisé sur ceuxque celui-ci intéresse. D’où ce cousinageinsupportable de la foire, certes, fête, maisaussi en trop grande proximité avec lemarché, pas celui du pays, mais du centredu village...Alors, susceptibles, ces organi-sateurs ? Comment ne pas les compren-dre, quand on observe la rapidité de cer-taines évolutions, et la fréquence desinitiatives (nouveaux produits, nouveauxmarchés), et la fulgurante mondialisationde nombreux thèmes. Derrière les mots,se dissimule plus que le marketing, l’ins-tinct de survie.n

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