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Lot I43-2 – Instrumentation du

chemisage des alvéoles HA

Cahier des Clauses Techniques

Particulières

Centre de Meuse/Haute-Marne

Documents associés :

CE DOCUMENT EST LA PROPRIÉTÉ DE L'ANDRA ET NE PEUT ÊTRE REPRODUIT OU COMMUNIQUÉ SANS SON AUTORISATION

Ind. Date Nom/visa du rédacteur Nom/visa vérificateur Nom/visa approbateur

A 28/07/09 J. MOREL J. DELAY

P. TABANI

S. LESOILLE

G. ARMAND

Document interne

Identification

D.CCTP.AMFS.09.0030

Nom du FDR : HAVL Argile

Arborescence :

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A 28/07/09 Emission initiale

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SOMMAIRE

1. Préambule 6

2. Introduction 7

2.1 Concept des Alvéoles HA (dossier 2005) 7

2.2 Objectifs de l’Unité de Programme alvéoles HA 8

2.3 Objet du CCTP 8

2.4 Documents de référence 9

2.5 Planning prévisionnel 9

3. Contexte d’instrumentation et de mesures 9

3.1 Caractéristiques du matériel 10

3.1.1 Caractéristiques générales de la machine 10 3.1.2 Caractéristiques du chemisage 11

3.2 Creusement des alvéoles 12

3.2.1 Description du phasage de creusement 12 3.2.2 Pilotage et guidage de la machine 12

3.3 Instrumentation complémentaire (hors présent CCTP) 12

3.4 Conclusions sur le contexte d’instrumentation et de mesures 13

4. Organisation et déroulement de la prestation 13

4.1 Organisation du Titulaire 13

4.2 Organisation du laboratoire 13

4.3 Organisation des prestations scientifiques 14

4.3.1 Cadre réglementaire et contractuel 14 4.3.2 Travaux scientifiques et prestataires 14 4.3.3 Démarrage des travaux 15 4.3.4 Interface avec les autres travaux ou activités 15

4.4 Intervenants du projet 15

4.5 Documentation générale de la prestation 15

4.5.1 Documents applicables 15 4.5.2 Documents de l’Andra 16 4.5.3 Principaux documents à établir par le Titulaire 16

5. Lot 1 : conception des équipements de mesures 16

5.1 Spécifications générales des équipements 16

5.1.1 Spécifications liées aux conditions d’installation 16 5.1.2 Spécifications liées au système d’acquisition et de gestion de données 17

5.2 Mesures demandées 19

5.2.1 Instrumentation classique 19 5.2.2 Instrumentation par fibre optique 21 5.2.3 Points communs à l’ensemble des mesures 22 5.2.4 Documentation attendue 23

5.3 Revue et contrôle 23

5.4 Etudes préliminaires 24

5.4.1 Fibres optiques 24 5.4.2 Fixation des capteurs 24

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5.4.3 Goulottes de protection des câbles de transmission 25

5.5 Planning de l’étape d’étude et de conception 26

6. Lot 2a et 2b : Fabrication et mise à disposition des

dispositifs de mesures 26

6.1 Documentation attendue 26

6.2 Revue et contrôle 26

6.2.1 Contrôles des équipements 26 6.2.2 Recette des matériels avant installation 27

7. Lot 3 : installation des équipements 27

7.1 Intervention sur site 27

7.1.1 Accès du personnel des prestataires aux ouvrages souterrains du laboratoire 28 7.1.2 Horaires et durées des interventions 28 7.1.3 Descente du matériel en puits 28 7.1.4 Travaux avec un point chaud 31 7.1.5 Mise à disposition de personnel pour travaux en galerie 31

7.2 Installations des équipements 31

7.2.1 Rapport préliminaire (RP) 32 7.2.2 PPSPS (Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé) 32 7.2.3 Déroulement de l’installation 32 7.2.4 Interprétation des mesures préliminaires 33

7.3 Revue et contrôles 33

7.3.1 Revue de démarrage de la campagne d’installation 33 7.3.2 Recette d’installation 33

7.4 Documentation attendue 34

7.4.1 Compte Rendu Journalier (Log Book) 34 7.4.2 Rapport d’Installations et de Mesures initiales (RIM) 34

7.5 Sécurité et protection de la santé 34

7.5.1 Dispositions générales 34 7.5.2 Dispositions particulières 35 7.5.3 Visite d’inspection commune 35

7.6 Protection de l’environnement 35

8. Qualité 36

8.1 Documents applicables 36

8.2 PAQ 36

8.2.1 Document attendu 36 8.2.2 Documents applicables relatifs à la gestion documentaire 36 8.2.3 Elaboration du PAQ 36 8.2.4 Contrôles et audits 37 8.2.5 Traitement des écarts / non-conformités 37 8.2.6 Traitement des modifications 38

8.3 Revues 38

8.3.1 Revue de contrat 38 8.3.2 Réunion de lancement 38 8.3.3 Revues et recettes pendant le déroulement de la prestation 38

9. Solutions techniques 39

10. Délais 39

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10.1 Délais de réalisation des travaux 39

10.2 Délais de remise des documents 39

FIGURES Figure 1 Schéma d'implantation du Laboratoire 6 Figure 2 Schéma de principe d’une alvéole HA 8 Figure 3 Schéma de la machine de forage 11 Figure 4 Dispositif de mesure de convergence de la paroi de l’alvéole 12 Figure 5 Localisation du réseau fibre dans le laboratoire (en rouge) 18 Figure 6 Géométrie initiale du chemisage dans l’alvéole 20 Figure 7 Exemple de localisation des points de mesures 20 Figure 8 Fournisseurs Giacintec (gauche), Opsens (centre) et Smartec (droite) 24 Figure 9 Exemple de montage de jauges, avec goulotte de protection 25 Figure 10 Exemple d’une réservation longitudinale sur un tubage 25 Figure 11 Localisation des patins de centrage des tubes de marinage (gauche) et des

patins de guidage de la tête de forage 26 Figure 12 Gabarits maximaux des charges exceptionnelles (<10 tonnes)

transportables au PX 30

TABLEAUX Tableau 1 Contraintes environnementales 17 Tableau 2 Formats et périodicités des différents documents techniques 40

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1. Préambule

Dans le cadre de la loi n°91-1381 du 30 décembre 1991, l'Agence Nationale pour la gestion des

Déchets Radioactifs (Andra) a construit sur la commune de Bure un laboratoire de recherche souterrain,

dans lequel ont été mises en œuvre des expérimentations à caractère scientifique et technologique.

Depuis le 28 juin 2006, la loi n°2006-739 relative à la gestion durable des matières et des déchets

radioactifs prolonge la démarche de la loi dite « Bataille » de 1991 en précisant que pour le stockage

réversible en couche géologique profonde, il est prévu de réunir en 2015 tous les éléments nécessaires

à une autorisation. Quant à un centre de stockage éventuel, sa date de mise en fonctionnement est

fixée à 2025, ce qui est compatible avec le calendrier de production des déchets à haute activité et à

vie longue issus du cycle nucléaire français.

Les ouvrages souterrains de ce laboratoire comprennent :

Un puits d’accès de 5 m de diamètre fini, et de 500 m de profondeur,

Un puits auxiliaire de 4 m de diamètre fini, et de 500 m de profondeur, distant de 100 m du puits

principal,

Une niche horizontale d’expérimentations en T d’environ 17 m² de section et de 25 m de longueur

utile, située au niveau 445 m à partir du puits d’accès,

Un réseau de galeries accessible à partir du niveau -490 m constitué de galeries de liaison, d’une

longueur d’environ 600 m, auxquelles s’ajoute une première galerie expérimentale, ainsi que

d’autres galeries d’essais ou d’exploration, qui seront réalisées ultérieurement de 2008 à 2012.

Le schéma général d’implantation des galeries du laboratoire est présenté ci-dessous :

Figure 1 Schéma d'implantation du Laboratoire

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2. Introduction

Le site du laboratoire de Recherche souterrain de Meuse / Haute-Marne est localisé dans le sud-ouest

du département de la Meuse, entre les vallées de la Marne et de la Meuse (cf. carte I.G.N. à 1/25 000

de Poissons - feuille 3116 Est). L'agglomération la plus proche est Joinville, avec 5000 habitants

environ, à 20 kilomètres par la route. Les principales villes dans un rayon de 50 kilomètres sont Bar-le-

Duc (département de la Meuse), Chaumont et Saint-Dizier (département de la Haute-Marne).

L'ensemble de la série sédimentaire faisant l’objet des présentes investigations est d'âge Jurassique ;

c'est une série à dominante calcaire comprenant des niveaux argilo-marneux de très faible perméabilité

(Kimméridgien et Callovo-Oxfordien), monoclinale, avec un pendage de 1 à 1,5 degré vers le nord-

ouest. Il existe quelques ondulations régionales de faible amplitude.

L'objectif principal des investigations Andra est la reconnaissance de la formation d’argilites du

Callovo-Oxfordien, rencontrée à partir du niveau -422 m au droit du puits d’accès. C’est dans cette

formation, vers le niveau -490 m, que sont creusées les galeries du laboratoire souterrain.

L’attention du soumissionnaire est attirée sur le caractère exceptionnel de la démarche, qui s’inscrit

dans un programme de recherche d’intérêt national et qui nécessite, tout au long du déroulement des

travaux scientifiques, des relations étroites avec le maître d’ouvrage qui doit en rendre compte

régulièrement à divers organismes extérieurs.

De ce fait, des contraintes particulières pèsent sur ce programme :

Légales, la loi n°2006-739 du 28 juin 2006 prolonge la loi dite « Bataille » de 1991 en précisant les

dates auxquelles les éléments nécessaires à une autorisation et à un centre de stockage éventuel

devront être fournis,

Techniques et réglementaires, les objectifs des recherches devant notamment satisfaire aux

demandes des concepteurs du stockage en formation géologique et à la règle fondamentale de

sûreté III.2.f.,

De contrôle institutionnel, qui s’appliquera à l’ensemble des acteurs.

Le projet de loi prolonge la démarche de la loi dite « Bataille » de 1991 en précisant les dates

auxquelles les différentes solutions pourront entrer en vigueur.

Le programme multidisciplinaire (géologique, hydrogéologique, géochimique et géomécanique) engagé

par l’Andra dans le laboratoire souterrain comporte un certain nombre d’unités de programme et

d’expérimentations destinées à évaluer la constructibilité, la sûreté et la réversibilité d’un éventuel

stockage de déchets radioactifs dans les argilites du Callovo-Oxfordien.

En particulier, l’unité de programme « Alvéoles HA » concerne les ouvrages de type alvéoles destinés à

recevoir les colis de déchets HA (HA pour Haute Activité).

2.1 Concept des Alvéoles HA (dossier 2005)

Le concept de référence du Dossier 2005 pour un ouvrage de stockage de type Alvéoles HA consiste en

un tunnel horizontal borgne (non débouchant) d’une quarantaine de mètres de long et d’environ

700 mm de diamètre, équipé d’un chemisage métallique d’environ 25 mm d’épaisseur sur toute sa

longueur (Figure 2). La configuration horizontale de l’alvéole justifie la présence de ce chemisage pour

soutenir les argilites et permet la mise en place et le retrait éventuel des colis de stockage.

L’alvéole comporte une partie « utile » destinée au stockage des colis de déchets, et une tête d’alvéole

destinée au scellement de l’alvéole (pour assurer une fermeture hydraulique et physico-chimique de

l’alvéole et isoler ainsi la partie utile du reste du site de stockage).

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Figure 2 Schéma de principe d’une alvéole HA

2.2 Objectifs de l’Unité de Programme alvéoles HA

La faisabilité technique de construction des Alvéoles HA sera testée dans le cadre du programme

d’essai de démonstration mis en œuvre dans le laboratoire souterrain. L’Unité de Programme (UP)

« Alvéoles HA » est décomposée en plusieurs phases destinées à tester différents aspects de leur

faisabilité et de leur comportement.

La première phase a pour objectif de vérifier qu’il est possible de creuser dans la formation hôte des

alvéoles en diamètre 700 mm environ dans plusieurs directions de référence, de tester la méthode de

creusement (avec ou sans tubage à l’avancement) et de définir un mode opératoire pour le creusement

des alvéoles des phases suivantes. Cette phase sera réalisée en 2009-2010, dans les galeries GAN et

GRM (Annexe 1).

Les phases suivantes seront réalisées à partir de 2010 dans la galerie GAN (Annexe 1) et permettront

d’étudier l’interaction d’alvéoles chemisées avec le massif, de tester le retrait d’un chemisage

provisoire, et de simuler le comportement d’une alvéole (mise en place d’un dispositif de chauffe à

l’intérieur d’une alvéole). Toutes les alvéoles seront horizontales (ou légèrement inclinées montantes

avec un angle de l’ordre de 1°), orientées dans la direction de la contrainte horizontale majeure σH

, et

feront entre 10 et 40 m de longueur.

En particulier, dans le cadre de la phase 2 de l’UP, il est prévu de réaliser une alvéole de 40 m de

longueur chemisée. Le chemisage sera instrumenté pour étudier son comportement sous l’effet des

déformations du massif. Plusieurs forages de diamètres standards seront réalisés autour de l’alvéole et

équipés pour des mesures de déformation et de pression, de façon à étudier la réponse

hydromécanique du massif au creusement de l’alvéole et son évolution.

2.3 Objet du CCTP

La prestation demandée dans le cadre de ce Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)

concerne l’instrumentation du chemisage de cette alvéole de 40 m réalisée dans le cadre de la phase 2

de l’UP « Alvéoles HA ». La prestation comprend la conception de l’instrumentation à mettre en place

sur le chemisage, la fabrication de cette instrumentation et son installation in situ.

L’instrumentation demandée fait pour partie intervenir la technologie fibre optique.

Plusieurs types de mesures seront réalisés pour mesurer le comportement du chemisage au fur et à

mesure de la fermeture de l’espace annulaire entre la paroi de l’alvéole et le chemisage :

mesure de la déformation du chemisage, sur des tronçons de chemisage instrumentés (cf.

paragraphe 5.2.1.1),

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suivi de l’humidité relative à l’intérieur de l’alvéole et si possible suivi du flux hydrique dans

l’espace annulaire (venue d’eau, humidité relative, cf. paragraphe 5.2.1.3),

mesure d’un profil de température et de déformation le long du chemisage, par fibre optique (cf.

paragraphe 5.2.2).

Les 20 premiers mètres du chemisage de l’alvéole (les plus proches de la galerie d’accès) seront

instrumentés pour suivre son comportement sous l’effet de la déformation du massif. Le

soumissionnaire prévoira également en option l’instrumentation des 20 derniers mètres.

Il est prévu de mettre en œuvre l’ensemble de l’instrumentation sur le chemisage d’une alvéole unique.

Toutefois, en fonction de l’évolution de l’unité de programme « alvéoles HA », il pourra être décidé de

mettre en œuvre l’instrumentation par fibre optique sur une alvéole indépendante.

Les prestations demandées sont divisées en plusieurs lots :

lot 1 conception des équipements de mesures,

lot 2a fourniture et fabrication/adaptation des équipements de mesures classiques définis dans

l’étape de conception,

lot 2b fourniture et fabrication/adaptation des équipements de mesures par fibre optique définis

dans l’étape de conception,

lot 3 installation des équipements de mesures et premières mesures et interprétations.

Ces lots sont indissociables, et le soumissionnaire devra répondre sur l’ensemble du CCTP, en se

groupant si nécessaire avec un autre prestataire pour l’un des lots. Le soumissionnaire retenu par

l’Andra sera appelé dans la suite du document, le Titulaire.

Le détail des prestations demandées pour chaque lot est décrit dans les paragraphes suivants. La

réalisation de chaque lot sera accompagnée d’une documentation claire et précise.

Il est rappelé que les prestations sont traitées dans un cadre scientifique. L’Andra impose à ses

prestataires des contraintes opérationnelles sévères et des exigences de contrôle-qualité inhabituelles

pour des prestations de même nature dans d’autres contextes.

2.4 Documents de référence

Ces rapports seront remis au cas par cas par le chargé d’affaires en fonction des besoins du Titulaire.

Andra Dossier 2005 Argile – Evaluation de la faisabilité du stockage géologique en formation

argileuse profonde – Rapport de synthèse, Décembre 2005, Andra, France (disponible sous

www.andra.fr),

Andra Dossier 2005 - Référentiel du site Meuse/Haute-Marne. Rapport Andra n°C.RP.ADS.04.0022,

Andra, France,

Objectifs du programme d’expérimentation et d’essai de démonstration dans le Laboratoire

souterrain de Meuse/Haute-Marne- Projet HAVL-Argile. C.RP.AHVL.06.0018.

2.5 Planning prévisionnel

La phase 2 de l’UP « Alvéoles HA », pourrait débuter dès mars 2010. Le planning de la prestation doit

permettre de laisser suffisamment de temps à l’issue de l’étape de conception pour la fabrication des

dispositifs et leur livraison pour le creusement de l’alvéole. Sur cette base, l’étape de conception

devrait se terminer pour décembre 2009 (à réactualiser en fonction de la date effective de signature du

contrat).

Ces délais sont, naturellement pour ce type de travaux, non stabilisés. Néanmoins, ils doivent

permettre au Titulaire d’anticiper l’approvisionnement et de caler les dates de mise à disposition des

équipements et du personnel.

3. Contexte d’instrumentation et de mesures

Le creusement des alvéoles de démonstration sera réalisé dans le cadre d’un contrat spécifique, par la

société CSM Bessac.

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3.1 Caractéristiques du matériel

Les principales caractéristiques du matériel sont décrites ci-après.

3.1.1 Caractéristiques générales de la machine

Le système est composé des sous ensembles suivants :

Une machine de forage pilotée en direction, équipée d’une tête munie de pics auto affûtant,

Une vis de marinage circulant dans un tube, chargée de convoyer les déblais vers la station de

fonçage,

Une station de fonçage, positionnée dans la galerie de travail,

Un groupe électro hydraulique chargé d’alimenter le système,

Un système de pilotage actif et de guidage de la machine de forage,

Un pupitre de commande.

Le forage du terrain, ainsi que le marinage seront opérés sans fluide.

Le couple de rotation de la tête de forage est transmis par la vis de marinage, ce qui évite d’avoir une

motorisation intégrée à l’avant de la machine et donc affranchit de la mise en place de conduites

hydrauliques de gros diamètres qui peuvent générer des fuites importantes en cas de rupture. Seuls

des flexibles de faible section alimentent le dispositif d’orientation de la tête de forage.

La machine (Figure 3) est composée des éléments suivants :

La tête de forage comporte trois bras équipés de pics auto affûtant, dont les outils placés à l’extrémité

des trois bras sont articulés pour autoriser le retrait de la tête de forage en rotation inverse de celle du

creusement. De plus, des « écopes » sont placées à l’extrémité des trois éléments mobiles afin de

favoriser le ramassage des déblais en partie inférieure de la zone d’abattage.

Le diamètre excavé dans le sens horaire est de 740 mm maximum, le diamètre mini obtenu en rotation

anti horaire est de 640 mm.

La tête de forage est prolongée par un tronçon de vis conique permettant la liaison mécanique de celle-

ci avec la vis de marinage pour assurer son entraînement et l’évacuation des matériaux abattus.

Cette partie active de la tête de forage est logée dans une structure de forme conique qui a trois

fonctions :

Guider et stabiliser la tête de forage grâce à une épaisseur de spire de vis augmentée, rechargée et

rectifiée,

Parfaire la continuité du transfert des matériaux vers la vis de marinage,

La conicité du tube permet aux patins de guidage de prendre appuis pour le décalage de la tête de

forage.

Pour éviter une pénétration importante des déblais au travers de l’espace annulaire entre l’extrémité

avant du cône et l’intrados du forage, une barrière de protection métallique souple est mise en place

pour absorber les déplacements de la tête de forage par rapport au tuyau de fonçage ou le parement

nu dans le cas des forages non tubés (± 20 mm). Cette barrière de protection constituée de lames en

acier ressort est prévue démontable.

A l’arrière du cône, quatre vérins hydrauliques équipés de patins coulissants dans une glissière

autorisent le désaxage de la tête de forage par rapport à l’axe du forage. Le déplacement de l’outil par

rapport à l’axe du tuyau d’une valeur maxi correspondant à l’épaisseur du dit tuyau, est suffisant pour

contraindre l’extrémité du train de tubes à changer de direction et donc à maîtriser la trajectoire de

forage. Les patins de guidage sont équipés de cales placées perpendiculairement à l’axe de

déplacement, elles sont réalisées par un jeu de rondelles « Belleville », qui ont pour rôle de maintenir

en position les patins avec une contrainte tout en autorisant leur déplacement relatif au cours des

manœuvres de pilotage.

Le marinage est réalisé par une tarière de 280 mm de diamètre, circulant dans un tube acier de

323,9 mm de diamètre extérieur. Le tout étant centré par rapport à l’axe de creusement.

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Figure 3 Schéma de la machine de forage

Le diamètre de forage à réaliser pourra être compris entre 700 et 740 mm à l’abattage, avec fonçage

d’un tube acier de 700 x 660 mm de diamètre. Toute intervention humaine dans les alvéoles est donc

impossible compte tenu de la législation française en vigueur limitant ce type d’intervention à des

ouvrages dont le diamètre est supérieur à 800 mm.

3.1.2 Caractéristiques du chemisage

Le chemisage est fabriqué en usine, à partir de tôles (acier S235) qui sont roulées et soudées

longitudinalement :

Le diamètre extérieur est de 700 mm ± 2 mm, l’épaisseur des tubes de 20 mm,

La longueur de chaque élément est de 2 m ± 2 mm,

Les éléments sont assemblés par soudage.

La méthode de mise en place du chemisage dans l’alvéole, à l’avancement du creusement ou après le

creusement, n’est pas encore arrêtée à la date de rédaction de ce CCTP. Le choix final dépendra du

retour d’expérience du creusement des alvéoles de la phase 1 de l’Unité de Programme « alvéoles

HA ». La solution la plus probable est cependant une mise en place du chemisage à l’avancement.

Dans le cas d’une mise en place à l’avancement du creusement, le premier tube recevra la tête de

forage, son extrémité avant sera meulée en arrondi pour éviter le poinçonnement dans le terrain. Il

sera positionné sur le banc de poussée et mis en place dans le terrain par fonçage au fur et à mesure

de la progression du forage. Les tubes suivants seront pré-équipés avant leur positionnement sur le

banc de poussée par la mise en place du tube de marinage équipé de sa vis.

Un clamp extérieur hydraulique sera utilisé pour maintenir les tuyaux pendant la phase de soudage. Un

cordon de soudure sur chanfrein continu assurera la liaison entre chaque tube.

L’ordre de grandeur des défauts de rectitude du chemisage une fois installé sera précisé au Titulaire

lors de la réunion de lancement.

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3.2 Creusement des alvéoles

3.2.1 Description du phasage de creusement

Les différentes étapes de creusement d’une alvéole HA sont détaillées dans le document

A.PL.OBES.09.0011. Ce document est fourni en annexe au projet de contrat.

3.2.2 Pilotage et guidage de la machine

Le pilote conduit la foreuse directement, depuis le pupitre embarqué de pilotage installé, sur le côté du

bâti de poussée. Les distributeurs hydrauliques sont à commandes manuelles.

Le système de pilotage de la tête de forage est réalisé à l’aide de quatre vérins hydrauliques équipés de

patins coulissants dans une glissière autorisant le désaxage de la tête de forage par rapport à l’axe de

forage. Le guidage de la machine est réalisé à l’aide d’un laser placé contre le mur d’appui de la station

de forage et d’une cible active positionnée sur la machine. L’axe du laser est positionné 240 mm au

dessus de l’axe de la foreuse. Le réglage de la pente s’effectue directement sur le laser.

Le suivi de la trajectoire est réalisé par le pilote qui visualise la position de la foreuse en permanence

sur l’écran du PC placé sur le pupitre embarqué. Tous les paramètres liés au guidage de la foreuse sont

consignés dans le PC.

Des seuils de vigilance (à ± 8 mm) et d’alerte (à ± 10 mm) sont définis de façon à rétablir

progressivement la position de la foreuse en cas de déviation par rapport à l’axe théorique.

3.3 Instrumentation complémentaire (hors présent CCTP)

Il est prévu, après excavation de l’alvéole et mise en place du chemisage instrumenté, l’installation

d’un dispositif permanent de mesure de convergence de la paroi de l’alvéole (dans le cadre d’un

contrat séparé).

Ce dispositif sera mis en œuvre a minima sur les 20 premiers mètres instrumentés de l’alvéole,

éventuellement sur les 40 m.

Une vue du dispositif est présentée sur la Figure 4. Le dispositif est constitué de plusieurs éléments de

mesures reliés entre eux par des tiges rigides. Chaque élément de mesures se compose d’une section

de mesures placées entre 2 tripodes de roues à 120° (dont une en voûte). La section de mesures

permet la mesure des déplacements sur 4 diamètres à 45° et est équipée en sus d’un capteur

d’humidité et d’un capteur de température. L’ensemble est poussé manuellement dans l’alvéole. Pour

une instrumentation sur 20 m, 4 sections de mesures seront mises en œuvre (à 4, 8, 12 et 16 m de

profondeur); pour une instrumentation sur 40 m, 7 sections seront mises en œuvre. Les diamètres de

mesures sont en position rentrés lors de la mise en place puis déployés de façon pneumatique pour

venir au contact de la paroi de l’alvéole.

Les détails (dimensions, procédure de mise en place) de cette instrumentation seront fournis au

Titulaire lors de la réunion de lancement (cf. paragraphe 8.3.2).

Figure 4 Dispositif de mesure de convergence de la paroi de l’alvéole

D.CCTP.AMFS.09.0030.A

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Ce dispositif permet de mesurer la convergence de la paroi de l’alvéole ; des lumières seront donc

réalisées dans le chemisage pour permettre aux capteurs de déplacements d’accéder à la paroi sur ces

4 diamètres. Il est souhaitable que ces sections de mesures soient placées à proximité des cotes ou le

chemisage est instrumenté, de façon à pouvoir relier la convergence de l’alvéole à la déformation du

chemisage.

3.4 Conclusions sur le contexte d’instrumentation et de mesures

La fourniture et la mise en œuvre du chemisage dans l’alvéole sont réalisées par la société CSM Bessac

en charge du creusement des alvéoles.

Les éléments de chemisage à instrumenter seront récupérés par le Titulaire auprès de CSM Bessac.

Ceci implique une interaction très forte entre le Titulaire et CSM Bessac, en particulier, dès l’étape de

conception, pour définir les procédures :

d’intégration des éléments instrumentés dans le reste du train de tubes constituant le chemisage ;

si la procédure de liaison des tronçons de chemisage est par défaut la soudure, ce qui nécessiterait

que les capteurs et les câbles de données soient protégés au moment de la soudure, d’autres

méthodes pourront être envisagées au cours de l’étude de conception, en concertation et sous

réserve de validation par CSM Bessac, par exemple par vissage ou emboîtement plus clavetage,

d’usinage des tubes pour recevoir les capteurs ; l’usinage des tubes sera à la charge du Titulaire

(réalisation de lumières spécifiques), en concertation avec CSM Bessac,

de passage des câbles de données et d’alimentation le long du chemisage, pour éviter qu’ils ne

soient endommagés lors de l’excavation.

Au cours de l’étape de conception, des échanges réguliers entre le Titulaire et CSM Bessac, organisés

via l’Andra, seront donc nécessaires pour s’assurer de la cohérence des équipements scientifiques

avec le matériel de CSM Bessac et sa procédure de mise en œuvre. Deux à trois réunions intermédiaires

seront organisées entre l’Andra, CSM Bessac et le Titulaire au cours de l’étape de conception pour

valider les choix de conception. Au cours de ces points intermédiaires, certains concepts pourront être

testés pour vérifier leur adéquation (passage des câbles de données, connexion des éléments de

chemisage, etc…).

4. Organisation et déroulement de la prestation

4.1 Organisation du Titulaire

Le Titulaire devra désigner en son sein un correspondant, qui sera l’interlocuteur permanent et unique

de l’Andra sur site, aussi bien pour l’organisation et la réalisation des travaux que pour la remise des

documents. Ce correspondant sera responsable de la qualité des travaux, des résultats et également

garant du respect du règlement de chantier (voir annexes du projet de contrat).

La gestion du personnel sera assurée au sein de l’entreprise par le responsable technique du contrat

qui aura la responsabilité :

de la formation des personnels,

de la surveillance du bon déroulement de toutes les opérations,

du respect des délais de fourniture des résultats.

4.2 Organisation du laboratoire

Le fonctionnement du Laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne (CMHM) s’articule

autour de plusieurs services et départements, placés sous l’autorité d’un directeur :

Le département technique du laboratoire, qui est chargé de la maîtrise d’ouvrage sur le site du

laboratoire et hors du site des travaux de conception et de réalisation des installations,

Le service administratif,

Le service insertion et communication,

Le service qualité, de l’environnement et de la gestion documentaire.

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La maîtrise d’ouvrage du programme scientifique sur site et hors du site, réalisé depuis la surface

(sismique, forages,…), dans les ouvrages en construction ou par les expérimentations en souterrain,

est assurée par le service DS/CSE (Coordination et Stratégie Expérimentales) du laboratoire, dépendant

de la direction scientifique de l’Andra. Il assure la maîtrise d’œuvre des expérimentations réalisées

dans les puits et galeries du laboratoire.

D’autre part, cinq fonctions sont directement rattachées au directeur du centre. Elles concernent les

activités qui couvrent :

le programme d’expérimentation et d’essais de démonstration dont le responsable suit le

développement des galeries et des démonstrateurs, les plannings de travaux, leur réalisation, le

budget et la nature des livrables,

le programme de reconnaissance depuis la surface, dont le responsable suit la conception des

investigations, le planning des travaux, le budget et la nature des livrables,

le programme d’information et de consultation, dont le responsable supervise l’ensemble des

relations avec les élus et les institutionnels locaux,

la prévention et la sécurité de l’établissement, dont le responsable s’assure du respect de la

réglementation en termes de prévention et de sécurité,

la coordination « Sécurité, Protection, Santé » des travailleurs (coordination SPS).

4.3 Organisation des prestations scientifiques

4.3.1 Cadre réglementaire et contractuel

Le service DS/CSE du laboratoire assure la Maîtrise d’œuvre (MOe) des expérimentations dans les

galeries du laboratoire.

En coordination avec le responsable de la Maîtrise d’œuvre, le responsable de la Maîtrise de Chantier /

Supervision est chargé de l’organisation des enchaînements des prestations :

La Maîtrise de Chantier / Supervision (MOeX) est responsable du suivi des travaux au jour le jour,

de la programmation et du déclenchement effectif des différents prestataires, de l’établissement

de la chronologie précise des opérations scientifiques,

La maîtrise d’œuvre des expérimentations est sous la responsabilité d’H. Rebours,

La maîtrise de chantier / supervision (MOeX) opérationnelle des travaux est sous la responsabilité

de B. Chatagnon, responsable « forages »,

Chaque expérimentation est conduite sous la responsabilité scientifique d’un « responsable

d’expérimentations» (REX),

La réalisation des prestations nécessaires à l’exécution du programme expérimental, découpées en

lots d’affaires dont le périmètre technique concerne généralement plusieurs expérimentations, est

sous la responsabilité des Responsables d’affaires.

4.3.2 Travaux scientifiques et prestataires

4.3.2.1 Prestataires

Le prestataire est une entreprise de travaux techniques et scientifiques contractée par le Maître

d’ouvrage (MO). Les prestataires sont les fournisseurs ou installateurs initiaux des équipements de

mesures. Ils peuvent intervenir dans le cadre de la maintenance préventive ou curative pendant la

période de garantie du matériel.

Pour identifier et traiter, dans la mesure du possible, tous les problèmes techniques relevant de leurs

domaines, une coordination sera mise en place entre les différents intervenants susceptibles de

présenter des interfaces dans le cadre des expérimentations. Cette coordination se fera par des

échanges entre les prestataires concernés sous la responsabilité de la Maîtrise de Chantier/Supervision

des travaux scientifiques.

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4.3.2.2 Sous-traitance

Les prestataires qui font appel à la sous-traitance, doivent répercuter les exigences du présent CCTP à

leur(s) sous-traitant(s), les prestataires restant les seuls interlocuteurs de l’Andra.

4.3.3 Démarrage des travaux

Le démarrage des travaux sur site est conditionné par la délivrance par l’Andra d’un document

indiquant le démarrage de la prestation (courriel). Pour travailler sur le laboratoire, les prestataires

doivent avoir reçu la commande correspondant à leur prestation.

4.3.4 Interface avec les autres travaux ou activités

La coordination des Travaux Scientifiques avec les activités d’exploitation et de maintenance du

laboratoire, sera assurée par la Maîtrise de Chantier/Supervision des travaux scientifiques.

La Maîtrise de chantier se concertera en fonction des besoins avec les responsables du Département

Technique pour les activités concernées (exploitation, maintenance). La concertation entre la Maîtrise

de Chantier et la conduite d’exécution des travaux est réalisée lors d’une réunion quotidienne.

4.4 Intervenants du projet

Les intervenants dans l’ensemble du projet sont définis ci-après :

L’Andra : l’Andra est maître d’ouvrage et également maître d’œuvre des expérimentations dans les

galeries du laboratoire,

Le CSPS : le coordinateur SPS. Sa mission est définie par des textes réglementaires. Elle est de

s’assurer que les risques générés par les co-activités sont reconnus et maîtrisés, et que les règles

édictées en matière de sécurité et de protection de la santé sont respectées,

Le prestataire en charge de l’exploitation et de la maintenance des installations souterraines,

travaillant sous la responsabilité du département technique du laboratoire,

Le prestataire en charge du creusement des alvéoles CSM Bessac,

Le Titulaire : prestataire en charge du présent CCTP et du contrat,

Les autres prestataires scientifiques.

Cette organisation est évolutive et l’Andra informera le Titulaire de l’évolution de l’organisation pour ce

qui le concerne.

4.5 Documentation générale de la prestation

4.5.1 Documents applicables

Le Titulaire devra vérifier périodiquement auprès de l’Andra qu’il a en sa possession le dernier indice

applicable des documents suivants :

Plan Général de Coordination en matière de Sécurité et de Protection de la Santé (PGCSPS)

A.PGC.ALS.07.0534,

Règlement de chantier A.RE.ALS.07.0535,

Procédure d’accès sur le carreau des puits et dans les installations souterraines

EXP.PR.0LBX.07.0055,

Spécifications pour la fourniture des données à l’Andra QUA.PR.ADPE.01.0363,

Mode opératoire pour la fourniture des documents techniques QUA.PR.ADQ.01.1152,

Spécifications des codes et identifiants des objets du laboratoire D.SP.ADPE.01.0129,

International Standard ISO 8601 for date and time notation,

Format LAS version 3.0,

Politique générale de l’Andra ORG.POL.ADSQ.03.0018,

Fiche « Consignes Environnement » réf. Andra 203.

Ces documents sont fournis en annexe au projet de contrat.

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4.5.2 Documents de l’Andra

4.5.2.1 Documents de consultation

PGCSPS : Plan Général de Coordination en matière de Sécurité et de Protection de la Santé (fourni

au Titulaire en annexe au projet de contrat).

4.5.2.2 Documents de programme établis par l’Andra

SP_UP : Ce rapport est rédigé par l’Andra. Il présente les spécifications techniques détaillées de

l’unité de programme (UP), et permet au Titulaire d’établir son rapport préliminaire (RP, voir ci-

dessous),

CCE_UP : Cahier des charges d’exécution de l’UP. Ce document est établi par l’Andra à partir des

rapports préliminaires (RP, voir ci-dessous) des différents prestataires intervenant dans l’UP. Il

constitue le dossier d’exécution des prestations (incluant notamment le planning des

interventions) applicable à un ensemble de prestation formant une campagne.

4.5.3 Principaux documents à établir par le Titulaire

4.5.3.1 Documents techniques

PAQ : Plan d’Assurance Qualité du Titulaire, fourni en version provisoire avec la réponse à l’Appel

d’Offres, sera établi en version définitive après la signature du contrat,

PPSPS : Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé, à établir en réponse au PGCSPS.

4.5.3.2 Documents de prestation d’étude et de préparation

REC : Rapport d’Etude et de Conception établi par le Titulaire, présentant les résultats des

recherches et études de conception des instruments de mesures,

DTM : Dossier Technique Matériel, rédigé après la conception définitive des instruments de

mesures,

RP : Rapport Préliminaire établi par le Titulaire, décrivant de façon détaillée le déroulement de

l’utilisation et l’installation des équipements dans le cadre de l’UP. Il est rédigé à partir du SP_UP.

4.5.3.3 Documents de prestation d’installation et de mesures

RIM : Rapport d’Installation et de Mesures après installation des équipements et réalisation des

mesures dans le cadre de l’UP.

4.5.3.4 Données informatiques à produire

L’ensemble des notes et rapports produits au cours du déroulement des travaux sera fourni à l’Andra

sous forme papier et numérique (.pdf + .doc). Toutes les courbes qui y figurent doivent être

accompagnées des fichiers au format spécifié dans la procédure Andra de fourniture des données

(QUA.PR.ADPE.01.0363). La fourniture des données et documents sous forme informatique devra

respecter les exigences de la spécification Andra n°QUA.PR.ADQ.01.1152 selon les spécifications du

§ 2.2.

5. Lot 1 : conception des équipements de mesures

Ce lot a pour but de concevoir les dispositifs de mesures pour les 20 premiers mètres de l’alvéole

chemisée de 40 m, et en option pour les 20 derniers mètres.

5.1 Spécifications générales des équipements

5.1.1 Spécifications liées aux conditions d’installation

L’équipement utilisé pour les mesures et l’instrumentation prendra en compte les contraintes liées à

l’environnement de travail en laboratoire souterrain (encombrement des objets, descente en puits,

réglementation particulière liée aux travaux souterrains, interfaces avec les autres prestataires, etc.).

Le soumissionnaire prendra en compte les spécifications générales suivantes :

les dimensions des colis à respecter pour la descente du matériel en puits sont précisées au

paragraphe 6.1.3,

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les dimensions prévisionnelles de la galerie dans laquelle se dérouleront les prestations sont

fournies en Annexe 2,

Les contraintes d’environnement auxquelles doivent résister les équipements mis en place dans le

laboratoire sont données dans le Tableau 1.

Tableau 1 Contraintes environnementales

T Température 10 à 50°C

H

Humidité 20 à 70% en galerie, jusqu’à 100% dans l’espace

annulaire en raison des venues d’eau

Condensation possible

Débits d’eau production des forages quelques dizaines de litres/an

M

Pression d’eau dans le massif 3,5 à 5,5 MPa

Pression lithostatique 11 à 16 MPa, anisotropie possible suivant la direction

Vibrations et chocs chocs mécaniques et acoustiques (travaux de

creusement)

C Eau de formation salinité de 2 à 6 g par litre environ, pH 7

Autres

Contamination poussières, sable, projections liquides

Susceptibilité électromagnétique perturbations électromagnétiques (énergie électrique,

émissions radio, moteurs électriques)

5.1.1.1 Etanchéité

Il est possible que de l’eau s’écoule depuis le massif à l’intérieur des alvéoles ou dans l’espace

annulaire entre le massif et le chemisage. La conception et l’installation des capteurs devront prendre

en compte ce point pour éviter que l’eau n’influence les mesures ou ne détériore les capteurs (cf.

paragraphe suivant).

5.1.1.2 Résistance à la corrosion

Bien que la quantité d'eau libre soit faible, sa salinité est relativement élevée (environ 5 à 8 g/l de Cl-

),

ce qui engendre un potentiel important de corrosion. Par conséquent, les instruments et autre parties

critiques de l'installation devront être faits de matériaux résistants à la corrosion.

5.1.1.3 Fiabilité

Il s'agit de choisir des instruments et des composants robustes et fiables possédant une grande

stabilité à moyen terme (5 ans environ). Il faudra, dans la mesure du possible, utiliser des instruments

(ou principes de mesure) ayant déjà été testés avec succès dans des expériences similaires. La

précision des capteurs, leur stabilité dans le temps, l'encombrement réduit sont des critères

importants pour définir le choix des capteurs.

5.1.2 Spécifications liées au système d’acquisition et de gestion de données

5.1.2.1 Description du réseau informatique

Le réseau informatique du SAGD est un réseau autonome ayant pour principale fonction de collecter et

gérer les données issues des expérimentations scientifiques réalisées en galeries -445 et -490 m du

centre MHM.

Ce réseau est constitué de deux types de câblage :

de la fibre optique monomode 12 brins dont l’ensemble de la connectique est réalisé en SC,

du câblage cuivre du type paire torsadée (UTP) avec de la connectique RJ45.

Le réseau fibre déployée en galerie GRM depuis la Niche Informatique est présenté ci-dessous.

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Figure 5 Localisation du réseau fibre dans le laboratoire (en rouge)

5.1.2.2 Spécification des capteurs

Sauf spécifications particulières, tous les équipements installés seront connectés au Système

d’Acquisition et de Gestion des Données (SAGD) de l’Andra. La fourniture des câbles et des boîtiers de

jonctions éventuels fait donc partie intégrante du matériel livré. Le Titulaire devra s’assurer que les

équipements proposés sont compatibles avec les équipements « standard » du SAGD. Chaque capteur

devra impérativement faire l’objet d’une fourniture d’une fiche capteur à l’administrateur Andra SAGD

(Annexe 3) avant installation. Les caractéristiques des centrales d’acquisition (de type Campbell

CR3000) et des multiplexeurs utilisés par le SAGD sont données en Annexe 4.

Les capteurs pourront être de type potentiomètre, jauges, corde vibrante, 4-20 mA, 0-5V/0-10V, Pt

100/Pt1000, à sortie numérique RS232 ou autre. Le Titulaire précisera dans tous les cas pour chaque

capteur les caractéristiques des signaux de sortie et d’entrée ainsi que l’éventuel conditionneur

électronique nécessaire et conseillé pour le bon fonctionnement du capteur.

5.1.2.3 Spécifications de câblage

Tous les câbles électriques doivent être de type C1/CR1 sans halogène.

On privilégiera les câbles dans lesquels les conducteurs sont torsadés. Dans le cas de conducteurs en

cuivre sur une distance de transmission importante (longueur au-delà de 100 m), la section des câbles

sera plus grande (0,7 à 2 mm²).

Les câbles devront être blindés (blindage métallique, gaine extérieure plastique ou métallique). Pour

des grandes longueurs de câbles, les câbles devront être torsadés. Les câbles d’alimentation et de

mesure devront être séparés. Le soumissionnaire décrira comment il compte assurer la protection

mécanique des câbles et la protection des câbles aux surtensions et aux parasites électromagnétiques

des signaux délivrés par les capteurs équipés de câbles d’une certaine longueur.

Pour les capteurs à cordes vibrantes, on privilégiera le mode entretenu (au lieu du mode amorti)

lorsque les capteurs le permettront. Les circuits « écoute » et « entretien » seront séparés au câblage,

et les câbles blindés séparément.

Le câblage devra être optimisé pour éviter les longueurs de câbles inutiles enroulées à l’entrée des

centrales d’acquisition. Le câblage sera contrôlé par le prestataire en charge de l’exploitation et la

maintenance du réseau SAGD. Si le câblage est non conforme, l’Andra se réserve la possibilité de

demander au Titulaire de reprendre le câblage.

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Tous les câbles devront être identifiés, à l’aide d’étiquettes aux 2 extrémités, suivant le principe décrit

dans le document « Spécifications des codes et identifiants des objets du laboratoire » référencé

D.SP.ADPE.01.0129 et fourni en annexe du projet de contrat. Les numéros d’identification des câbles

seront contrôlés par l’Andra avant installation.

5.1.2.4 Particularité pour les fibres optiques

Pour les systèmes de mesures réparties par fibre optique, quel que soit le type de fibre à cœur de la

partie sensible, des sorties de l’interrogateur optoélectronique doivent permettre de transférer les

mesures les plus macroscopiques (c’est-à-dire interprétées) au SAGD. Pour cela, une solution pourrait

être de prévoir trois sorties analogiques, une codant la position, la seconde la température et la

troisième la déformation. Toutefois, les mesures brutes de la rétrodiffusion (informations spectrales

des évolutions de la rétrodiffusion) précédant ces mesures post-traitées devront être enregistrées dans

des mémoires locales et transférées sur un serveur du réseau SAGD pour être archivées. En

concertation avec l’administrateur du SAGD, il pourrait être choisi, en fonction des travaux de

creusement et de l’emprise du dispositif de mesures, de conserver des modulations (connecteurs SC)

réalisées en optique pour assurer les transferts de la globalité des informations dans la niche

informatique (galerie GNI à -490 m) ou dans le local informatique de la carothèque en surface.

La distance (aller-retour) entre l’interrogateur optoélectronique et la tête de l’alvéole pourra ainsi aller

jusqu’à 450m en galeries, la solution de référence étant de l’ordre de 70 m (interrogateur installé à

l’entrée de la galerie GRM). Ajoutés aux 20 m instrumentés, la portée des mesures peut donc aller

jusqu’à 500m (110 m pour la solution de référence). La distance entre l’interrogateur et le poste de

commande centralisé du SAGD situé en surface est inférieure à 1km. Il pourrait également être choisi

de déporter l’instrument de mesure en surface si une portée de 1km ne dégrade pas la qualité des

mesures.

Tous les câblages optiques devront être équipés de connecteurs FC/APC (Fiber Cleaved/Angled cleaved

fiber). Si des transferts optiques de données sont choisis, des fibres optiques monomodes de type

G652 seraient privilégiées pour la transmission, protégées dans des structures lâches contenant des

fibres aramide, avec des surplus de plus de 70 cm avant chaque connecteur.

5.1.2.5 Spécifications d’identification des équipements

Le Titulaire devra respecter dans ses rapports le principe de notation des ouvrages (galeries, forages)

et des opérations décrit dans le document « Spécifications des codes et identifiants des objets du

laboratoire » référencé D.SP.ADPE.01.0129 et fourni en annexe du projet de contrat.

De même, les équipements étant reliés au SAGD, la notation des équipements dans les rapports du

Titulaire (type de mesure, hiérarchisation des points de mesures) devra respecter les spécifications

données dans ce document D.SP.ADPE.01.0129.

5.2 Mesures demandées

5.2.1 Instrumentation classique

5.2.1.1 Système de mesure des déformations locales

Il s’agit d’un système de mesure mis en place sur des tronçons de chemisage, permettant la mesure

précise des déformations longitudinale et transversale.

Quatre sections de mesures (tronçons de chemisage instrumentés) seront mises en place sur une

longueur de 20 m. Il est demandé, pour chaque section instrumentée, la possibilité de mesurer suivant

a minima 3 diamètres à 120° (soit 6 secteurs de mesures), la déformation longitudinale (dans l’axe de

l’alvéole) et ortho radiale (perpendiculaire à l’axe de l’alvéole), et éventuellement à 45° (ou radiale) de

façon à pouvoir remonter aux contraintes dans le chemisage.

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En raison de la complexité du chargement mécanique du chemisage (lié à la non-homogénéité du

contact initial avec le terrain, cf. Figure 6, pouvant induire une flexion du chemisage en certains

points), les déformations en surface du chemisage ne sont pas forcément complètement

représentatives des sollicitations internes du chemisage. Il est pour cette raison préférable de

concevoir une instrumentation à la fois en surface et dans l’épaisseur du chemisage. Il est donc

demandé, pour chaque secteur instrumenté, 2 niveaux de mesure, 1 en surface et 1 plus à cœur du

chemisage (Figure 7). Le Titulaire devra justifier, au cours de l’étude de conception, le positionnement

des points de mesures des déformations, en s’appuyant sur des calculs de dimensionnement (en

prenant en compte les perturbations potentielles liées aux mesures de convergence de la paroi de

l’alvéole au travers du chemisage, prévu à 4, 8, 12 et 16 m de profondeur, cf. paragraphe 3.3). Ces

calculs devront également permettre de préciser l’ordre de grandeur des déformations attendues.

L’Andra fournira lors de la réunion de lancement (cf. § 8.3.2) les données d’entrée nécessaires pour la

réalisation de ces calculs.

Figure 6 Géométrie initiale du chemisage dans l’alvéole

La mise en œuvre de capteurs dans l’épaisseur du chemisage nécessite l’usinage de tronçons de

chemisage, par exemple la réalisation d’encoches ou de puits de dimensions millimétriques pour la

mise en place des capteurs. Cet usinage sera à la charge du Titulaire.

Figure 7 Exemple de localisation des points de mesures

Ø 660mm

Ø 740mm

40mm

Alvéole

Chemisage

Ø 700±2

mm

20mm

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Des capteurs de types mini-extensomètres à cordes vibrantes, ou de types jauges de déformations

peuvent être utilisés (éventuellement autres). Le Titulaire devra, lors de l’étude de conception, préciser

son choix (dimension, mode de fixation, gamme de mesure, précision, mode de connexion au SAGD,

durabilité). Si la solution de type mini extensomètre à corde vibrante était proposée par le prestataire

pour l’instrumentation en surface, la résolution de ±5µm/m serait acceptée. Si la solution de jauges

posées en puits était proposée, l’étendue de mesure et les précisions des capteurs devront être

définies au cours de l’étude de conception.

La mesure de déformation devra être compensée en température, chaque secteur ou point de mesures

devra donc être équipé d’un capteur de température, intégré au capteur de déformation ou

indépendant. Le Titulaire considérera également l’éventuelle influence du fluage propre du chemisage

lié à son poids.

5.2.1.2 Option : système de mesure complémentaire des déformations locales

Le matériau constituant le chemisage (acier S 235) n’est pas forcément idéal pour l’instrumentation. Le

Titulaire pourra, s’il le juge utile, proposer en option l’intégration dans le chemisage d’un tronçon

« dynamométrique » réalisé dans un alliage plus noble, pour une meilleure réponse des capteurs aux

sollicitions mécaniques. Ce matériau devrait toutefois rester représentatif de la structure (épaisseur,

rigidité). Le Titulaire devra dans ce cas définir précisément au cours de l’étape de conception, en

concertation avec CSM Bessac, la procédure d’intégration de ce tronçon particulier dans le train de

tubes constituant le chemisage. Ce tronçon serait dans ce cas mis en place à proximité immédiate d’un

tronçon instrumenté de chemisage classique, pour servir de « référence » et aider à la compréhension

des déformations observées sur le chemisage classique. Cet élément de référence devrait être étalonné

en laboratoire.

5.2.1.3 Mesure des conditions hydriques

L’objectif de cette mesure est de mettre en évidence les éventuelles venues d’eau dans l’espace

annulaire entre le chemisage et la paroi de l’alvéole.

Les alvéoles étant légèrement montantes (1°), l’eau devrait s’écouler naturellement vers la tête de

l’alvéole. Il est pour cela demandé la mise en place en tête d’alvéole d’un dispositif de récupération de

l’eau. Ce dispositif peut être un simple réservoir, posé sur une balance reliée au SAGD, ou équipé d’un

capteur de niveau également relié au SAGD.

L’influence de cette venue d’eau devrait se voir sur l’évolution de l’humidité relative dans l’espace

annulaire. C’est pourquoi il est également demandé la réalisation de mesures d’humidité relative le

long du chemisage, dans l’espace annulaire, avec un point de mesure tous les 5 m. Si les capteurs et

câbles associés sont protégés par une goulotte, celle-ci devra être équipée d’ouvertures régulières de

façon à avoir des échanges entre l’air circulant dans la goulotte et l’air circulant entre la goulotte et la

paroi.

Le Titulaire devra justifier le choix du dispositif de mesures : type de capteurs, mise en œuvre.

5.2.2 Instrumentation par fibre optique

5.2.2.1 Système de mesure du comportement global

Il s’agit de mettre en place une fibre optique le long du chemisage pour mesurer le comportement

thermomécanique « global » du chemisage.

Ce dispositif de mesure est intéressant du fait que le chemisage reposera dans un premier temps sur la

génératrice inférieure de l’alvéole, sans contact avec le reste de la paroi de l’alvéole ; la sollicitation

mécanique du chemisage sera donc inhomogène au départ (cf. Figure 6), puis devrait tendre vers un

chargement plus homogène au fur et à mesure de la convergence des parois ; ce dispositif doit

permettre d’avoir une résolution au moins métrique des événements affectant le chemisage tel que le

contact avec le terrain, l’éventuelle chute de blocs, la mise en flexion ; il s’agit essentiellement d’un

indicateur de mouvement du chemisage, dont les indications seront utiles pour aider à l’interprétation

des mesures de déformations locales (cf. paragraphe 5.2.1.1).

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AGENCE NATIONALE POUR LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS 22/52

Sa mise en place doit donc être choisie en cohérence avec la localisation des sections instrumentées de

chemisage décrites au paragraphe 5.2.1.1.

L’utilisation de la technologie à fibre optique et plus précisément de système réalisant des mesures

réparties et interférométriques est pour cet objectif la plus appropriée. La mise en place de la fibre

optique en surface du chemisage demande toutefois de prendre des précautions pour éviter son

endommagement lors de la mise en place du chemisage : choix du type de fibre optique et insertion

dans une matrice de renforcement, géo-fibre. En particulier, il faut garder à l’esprit que le chemisage

reposera sur la génératrice inférieure de l’alvéole ; la procédure de fixation sur le chemisage devra être

étudiée en concertation avec CSM Bessac. Pour cet objectif de mesure, une technique de mesures

réparties sur fibre optique caractérisée par une résolution spatiale métrique (type OTDR) paraît

suffisante. Une précision de l’ordre de 10 à 20 µm/m est demandée.

En revanche, le Titulaire devra préciser le type de fibres pour la mesure (monomode ou multi-mode) et

surtout la procédure d’interrogation des fibres : comment les rétrodiffusions Brillouin ou Rayleigh sont-

elles analysées spectralement et avec quels paramètres matériau ? Le prestataire devra également

expliciter l’étape d’acquisition des données post-traitées : interfaçage avec le SAGD, prétraitement

éventuel des données, découplage de l’effet de la température. Des techniques reposant sur l’analyse

de signaux de rétrodiffusion spontanée seront privilégiées pour que la rupture d’une boucle de fibre

optique n’entraîne pas la perte totale des mesures. Si le Titulaire propose tout de même des systèmes

nécessitant des architectures de capteurs en boucle (interrogateurs fondés sur la rétrodiffusion

stimulée), la conception détaillée du système global devra justifier de redondances mises en place pour

pallier les risques de dégradations. De plus, le Titulaire devra justifier d’expériences préalables

confortant la résistance des capteurs à la mise en place.

Un compromis doit être trouvé entre sensibilité et résistance à la pose ; pour cela et aux vues de coûts

minimes des câbles par rapport aux interrogateurs optoélectroniques, il peut être envisagé d’utiliser

plusieurs câbles de type différents au même moment. Il serait ainsi déterminé expérimentalement le

meilleur compromis entre sensibilité du système de mesures réparties de déformations et robustesse à

la mise en œuvre.

5.2.2.2 Profil de température

Il s’agit d’obtenir un profil de température du chemisage le long du chemisage, avec une précision de

l’ordre de 1°C. L’utilisation de la technologie à fibre optique pour ce type de mesure paraît également

appropriée, et une résolution spatiale métrique est suffisante. Un câble protégé de goulottes et

intégrant une fibre optique multi-mode mesurée par rétrodiffusion Raman semble une solution robuste

et fiable.

Cette mesure pourrait éventuellement être réalisée couplée à la mesure du comportement « global »

demandée ci-dessus : soit par association d’un analyseur de rétrodiffusion Raman (réputé sensible à la

température uniquement) sur la même fibre optique que l’instrument dédié aux mesures réparties de

déformations, soit un unique instrument interrogeant un câble spécifique dans lequel la fibre serait

réputée mécaniquement isolée.

Le Titulaire devra bien préciser la procédure d’interrogation des fibres et d’acquisition des données :

modèle physique et paramètres utilisés (quel type de fibre optique, calibrée seule ou avec son

revêtement, quel modèle physique etc.), prétraitement éventuel des données, différents niveaux

d’enregistrement dont le plus post-traité devra être inter-façable avec le SAGD, et le cas échéant

découplage de l’effet des déformations, de la pression ou des courbures de la fibre optique.

5.2.3 Points communs à l’ensemble des mesures

Les équipements de mesures devront a priori être mis en place sur le chemisage avant la mise en place

du chemisage dans l’alvéole. Le soudage des différents tronçons de chemisage et le fonçage du

chemisage lors du creusement de l’alvéole représenteront alors déjà des sollicitations mécaniques du

chemisage. Il doit par conséquent être gardé à l’esprit que l’état « zéro » du comportement mécanique

du chemisage lors de la connexion des capteurs au SAGD correspondra déjà à un état contraint

correspondant à la déformation du chemisage induite par son fonçage dans l’alvéole.

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En conséquence il est demandé de réaliser, pour chaque tronçon de chemisage instrumenté une fois le

tronçon intégré dans le train de tube de chemisage et avant son fonçage dans l’alvéole, une mesure de

contrôle de fonctionnement des capteurs, qui fournira l’état de référence du tronçon. Si possible, une

mesure de contrôle pourrait être effectuée sur l’ensemble des tronçons instrumentés déjà foncés dans

l’alvéole à chaque intégration d’un nouveau tronçon dans le train de tubes du chemisage, ce qui

permettrait de suivre la déformation des tronçons au cours de leur fonçage dans l’alvéole. Toutefois,

les temps d’arrêt induits par ces mesures devront être minimisés pour perturber au minimum

l’enchaînement des tâches pour le creusement de l’alvéole. Une seconde mesure de contrôle sur

l’ensemble des tronçons instrumentés sera réalisée après fonçage de l’ensemble du chemisage avant

connexion au SAGD.

Un point essentiel dans l’instrumentation du chemisage concerne le passage des fibres optiques et des

câbles de transmission de données le long du chemisage. La procédure de passage et de protection

des câbles devra être définie en concertation avec CSM Bessac au cours de l’étape de conception, de

façon à identifier les usinages nécessaires du chemisage.

L’utilisation de la technologie de transmission sans fil peut être dans certains cas une alternative, mais

son choix devra clairement être justifié tant au niveau technique que financier, et accompagné

impérativement d’une étude de risques. Il doit être gardé à l’esprit qu’une instrumentation

complémentaire sera mise en place dans l’alvéole après mise en place du chemisage instrumenté (cf.

paragraphe 3.3).

En raison de probables venues d’eau entre le chemisage et la paroi de l’alvéole, et le chemisage n’étant

pas étanche, il est demandé à ce que les capteurs soient étanches (hormis les capteurs d’humidité

relative naturellement, dont l’arrêt du fonctionnement devrait signifier la présence d’eau).

L’usinage du chemisage sera pris en charge par le Titulaire qui récupérera auprès de CSM Bessac les

éléments de chemisage à instrumenter.

La position des capteurs ou points de mesures une fois installés doit pouvoir être connue : distance à

la tête de l’alvéole, azimut.

Des éléments issus de pré-études réalisées par l’Andra ou pour l’Andra sont fournis au paragraphe 5.4,

le Titulaire pourra s’en inspirer.

5.2.4 Documentation attendue

Le Titulaire établira un rapport d’étude et de conception (REC) qui présentera :

une description précise des équipements permettant de répondre aux objectifs de mesures (types

de capteurs, gamme, précision, localisation sur le chemisage, etc.) ; le Titulaire détaillera la façon

dont les corrections en température sont faites pour les mesures de déformations,

une description précise du traitement des données acquises par fibre optique (étapes de

prétraitement avant intégration dans le SAGD, correction des inhomogénéités sur la résolution

spatiale, correction en température, etc.),

la procédure pour la fabrication des équipements : usinage du chemisage, interface pour ce faire

avec CSM Bessac,

la procédure envisagée pour l’installation de ces équipements, et les interfaces identifiées avec

CSM Bessac, incluant une analyse des risques associés à la mise en place du chemisage

(endommagement des câbles et des capteurs) et les dispositions envisagées pour minimiser ces

risques.

5.3 Revue et contrôle

Une revue de conception sera organisée entre l’Andra, CSM Bessac et le Titulaire à la fin de l’étape de

conception, au cours de laquelle le rapport REC sera présenté par le Titulaire. Cette réunion a pour

objectif de valider les concepts ou options retenus par le Titulaire et de lancer l’étape de fabrication

des dispositifs de mesures (lots 2a et 2b).

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Comme mentionné au paragraphe 3.4, deux à trois réunions de suivi de l’avancement seront

organisées entre l'Andra, CSM Bessac et le Titulaire afin de suivre l’évolution de la conception des

dispositifs.

5.4 Etudes préliminaires

Quelques pistes d’instrumentations ou de fournisseurs potentiels issues d’études réalisées par l’Andra

ou pour l’Andra sont données ci-après. Le Titulaire pourra l’utiliser. Elle n’est ni exclusive, ni limitative.

5.4.1 Fibres optiques

Quelques fournisseurs potentiels de câbles à fibre optique et/ou d’optoélectronique d’interrogation

destinés à réaliser des mesures réparties de température et de déformations sont listés ci-après et sur

la Figure 8 :

Neubrex (Jp) : Kinzo KISHIDA, Neubrex Co. Ltd, +81-78-335-3510, www.neubrex.com,

[email protected],

Luna Technologies, représenté par Ian Shannan, +44 (0)131 666 9044, +44 (0)7782 308970,

[email protected], ou bien en France par Philippe Vissac société alphaphotonics,

[email protected],

Smartec (Suisse) : Daniele Inaudi, www.smartec.ch,

Sites (Fr) : 2 bis Avenue du Centre, 92500 Rueil Malmaison, Tél : +33 1 41 39 02 00, Fax : + 33 1

41 39 02 01, [email protected], http://www.sites.fr/,

Giacintec (Fr) : 7 rue Gounod, 94 400 Vitry sur Seine Tel : 33 (0) 1 46 80 96 91, [email protected],

www.giacintec.com,

Sensornet (GB) : www.sensornet.co.ok,

Opsens (Canada) : www.opsens.com.

Figure 8 Fournisseurs Giacintec (gauche), Opsens (centre) et Smartec (droite)

5.4.2 Fixation des capteurs

Le Titulaire pourra proposer différentes méthodes de mise en place de capteurs (collage, soudure,

autres…).

La Figure 9 présente un exemple de montage de jauges de déformations pré-collées sur clinquants et

soudées point à point sur un pieu, avec goulotte de protection.

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Figure 9 Exemple de montage de jauges, avec goulotte de protection

La Figure 10 présente un exemple de réservation longitudinale sur un tubage pour la mise en place de

capteurs. Cette réservation pourrait ensuite être protégée par une goulotte.

Figure 10 Exemple d’une réservation longitudinale sur un tubage

5.4.3 Goulottes de protection des câbles de transmission

La taille et la position des goulottes de protection pour les câbles de transmission, extérieures ou

intérieures au chemisage, devront être étudiées au cours de la phase de conception en concertation

avec CSM Bessac et validé par CSM Bessac.

En effet, ces goulottes ne doivent pas entraver ni la mise en place du chemisage dans l’alvéole, ni le

retrait de la machine après excavation.

Pour des goulottes extérieures, l’espace annulaire théorique entre la paroi de l’alvéole et le chemisage

sera au maximum de 4 cm (excavation en diamètre 740 mm maximum pour un chemisage de diamètre

700 mm extérieur), sachant que le chemisage reposera sur la génératrice inférieure de l’alvéole (Figure

6).

La mise en œuvre de goulottes intérieures, plus délicate, devra considérer l’encombrement interne du

chemisage :

dans le cas le plus probable d’une mise en place du chemisage à l’avancement, par la présence de

la machine (patins de guidage au niveau de la tête) et des patins de centrage des tubes de

marinage (Figure 11), qui seront retirés de l’alvéole après excavation,

par l’installation après mise en place du chemisage instrumenté, du dispositif de mesure de

convergence de la paroi (Figure 4, 4 diamètres de mesure à 45° dont un vertical, tripode de roues à

120° dont une verticale).

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Figure 11 Localisation des patins de centrage des tubes de marinage (gauche)

et des patins de guidage de la tête de forage

Enfin, ces ajouts de matière ne doivent pas modifier l’inertie du tube.

De même leur réalisation par le Titulaire ou par CSM Bessac sera décidée lors de l’étape de conception.

5.5 Planning de l’étape d’étude et de conception

Les équipements de mesures demandés au paragraphe 5.2 doivent pouvoir être opérationnels pour

mars 2010. Le Titulaire doit donc prévoir le temps nécessaire, après l’étape de conception, à la

fabrication ou adaptation de ces équipements. L’étape de conception de ces instruments devra par

conséquent être finalisée (remise du rapport REC en version définitive après revue) pour décembre

2009 (à réactualiser en fonction de la date effective de signature du contrat).

6. Lot 2a et 2b : Fabrication et mise à disposition des

dispositifs de mesures

Après validation des concepts d’instrumentation à l’issue de l’étape de conception, la fabrication des

dispositifs de mesures pourra être lancée.

6.1 Documentation attendue

Le Titulaire devra fournir un dossier technique matériel (DTM), comprenant la documentation technique

des dispositifs retenus (types de capteurs, fiches capteurs, plans de l’instrumentation, procédé de mise

en œuvre sur le chemisage, usinage du chemisage, interfaçage avec le SAGD), les procédures

d’installation (interface avec CSM Bessac lors de la mise en place dans l’alvéole, tests de bon

fonctionnement) ainsi que les procédures de maintenance des dispositifs (après la période de garantie,

la maintenance sera réalisée par le prestataire en charge du SAGD).

Ce rapport sera fourni en version provisoire à l’Andra pour validation et passage en version définitive

au plus tard en février 2010 (à réactualiser en fonction de la date effective de signature du contrat).

6.2 Revue et contrôle

6.2.1 Contrôles des équipements

Le Titulaire effectuera dans ses ateliers les tests, calibrations, contrôles, etc. qu'il jugera nécessaires au

bon fonctionnement des équipements devant être installés.

En particulier, il est nécessaire de tester au préalable la bonne intégration des dispositifs de mesures

dans le train de tubes constituant le chemisage. Ces tests (intégration des tronçons instrumentés,

procédure de passage des câbles, fixation d’une fibre optique, maîtrise de l’orientation des capteurs et

des lumières, etc.) seraient de préférence réalisés sur le site de CSM Bessac, pour pouvoir bénéficier

sur place de l’ensemble des pièces nécessaires au creusement d’une alvéole et ainsi avoir une

appréciation complète de la procédure d’installation des équipements.

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Ces tests constitueront une « pré-recette » des équipements, permettant de valider les dispositifs et de

lancer la production, ou de détecter d’éventuels problèmes devant être corrigés avant de lancer la

production.

Ces tests seront décrits dans le Dossier Technique Matériel (DTM). Le Titulaire effectuera, également,

les assemblages et repérages des matériels qu'il juge nécessaires à la mise en place de l'équipement

dans le laboratoire.

6.2.2 Recette des matériels avant installation

Cette recette consiste en l’inventaire physique et le contrôle du matériel nécessaire à la réalisation du

programme de mesures et d’installations. Elle est effectuée en présence du Titulaire et de l'Andra.

Cette recette est effectuée à partir d'un bordereau de recette établi par l'Andra concernant :

La description quantitative des matériels fournis,

L'étiquetage référencé des matériels,

La description qualitative des matériels sensibles en regard de points spécifiques vérifiables

simplement (dimensions de matériel, par exemple),

La disponibilité des fiches techniques des matériels, des feuilles de calibration : chaque capteur

devra avoir sa feuille de calibration.

Cette recette permet également de vérifier que :

Les moyens décrits sont opérationnels,

Les documents obligatoires sont présents,

Le Titulaire s’est assuré de la cohérence de ses interventions avec celles des différentes équipes en

relation avec ses travaux (prestataire en charge du creusement des alvéoles essentiellement),

Les fiches capteurs ont été fournies (Annexe 3),

Les facteurs de conversion des capteurs (conversion sortie signal/unité physique) sont disponibles

pour intégration des données dans le SAGD de l’Andra,

Les étapes de prétraitements des données acquises par fibre optique avant intégration dans le

SAGD sont cohérentes avec le SAGD.

Les documents supports à cette recette sont le CCE_UP et le Dossier Technique Matériel (DTM).

Deux réunions intermédiaires d’avancement seront organisées entre l'Andra, CSM Bessac et le Titulaire

afin de suivre l’évolution de la fabrication des dispositifs.

7. Lot 3 : installation des équipements

7.1 Intervention sur site

Pour pouvoir intervenir sur site, les prestataires devront avoir rempli, et envoyé au minimum 48 h à

l’avance, la fiche d’accès individuelle renseignée pour chaque personne susceptible de travailler sur le

laboratoire (Annexe 5). Toute personne n’ayant pas rempli ces conditions ne sera pas autorisée à

pénétrer sur le laboratoire.

Pour les travaux dans le laboratoire souterrain, pour pouvoir descendre, chaque personne devra fournir

une attestation d’aptitude pour ce genre de travail et se conformer aux procédures d’accès au

laboratoire souterrain.

Avant d’intervenir sur site, les prestataires auront :

fait parvenir leur PPSPS au Coordinateur Sécurité et Protection de la Santé et,

si besoin, rédigé avec le Responsable Sécurité, un Plan de Prévention pour les travaux réalisés en

surface dans les locaux mis à disposition par l’Andra.

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7.1.1 Accès du personnel des prestataires aux ouvrages souterrains du laboratoire

L’accès aux galeries par les puits est placé sous la responsabilité du prestataire d’exploitation.

Les conditions d’accès sont réglementées :

dans les galeries du niveau principal à -490 m, en phase exploitation, l’effectif maximal autorisé

dans les installations souterraines étant de 49 personnes (incluant le cas échéant l’effectif présent

en galerie à –445 m), l’effectif des prestataires sera défini en fonction des activités planifiées,

la période et la durée des interventions sont données dans la planification prévisionnelle des

interventions ; en phase opérationnelle, des planifications hebdomadaires et journalières seront

tenues à jour par la Maîtrise de Chantier / Supervision,

des procédures particulières fixent les conditions d’accès du personnel dans les installations

souterraines : procédure d’accès sur le carreau des puits et des installations souterraines

(EXP.PR.0LBX.07.0055),

mais dans tous les cas, l’accès de tout personnel est soumis aux conditions suivantes :

avoir reçu une formation à la sécurité et au port de l’APEVA par la personne en charge de cette

prestation, cette formation devant être suivie avant la première descente,

avoir une attestation médicale établissant l’aptitude aux travaux en milieu souterrain.

Pour tous les personnels scientifiques Andra et Prestataire, seule la Maîtrise de Chantier est

habilitée à donner l’autorisation de descente au fond.

L’accès au fond est en outre subordonné à l’autorisation du préposé au Poste Central de Commande

(PCC), dans le bâtiment de la lampisterie, qui détermine si la situation permet la descente dans des

conditions normales de sécurité.

7.1.2 Horaires et durées des interventions

Pour les travaux en galeries, les interventions des différents intervenants se feront, en fonction des

possibilités de descente dans les puits liées aux contraintes de chantier ou d’exploitation.

L’occupation des installations souterraines est organisée de la manière suivante, en 3 postes du lundi

au vendredi, le samedi étant réservé à la maintenance des installations des puits.

A noter que ces plages incluent des opérations de contrôle qui sont réalisées par les prestataires

d’Exploitation et de Maintenance en dehors de toute autre présence (contrôles périodiques, contrôles

préalables à l’ouverture ou la fermeture des installations).

Les mesures et installations réalisées par le Titulaire se feront en cohérence avec les horaires de CSM

Bessac, a priori sur 3 postes, en fonction du planning général du chantier et des autres interventions

scientifiques dans le laboratoire, qui pourraient intervenir avec un rythme de travail de 5j/7 et 24h/24.

Le Titulaire mettra à disposition le personnel nécessaire en respectant la législation française.

7.1.3 Descente du matériel en puits

Les équipements des puits en phase exploitation comportent les moyens suivants pour le transport de

matériel en puits :

dans le Puits d’Accès : une cage à matériel,

dans le Puits Auxiliaire : une ligne matériel pour le transport au crochet de charges exceptionnelles

encombrantes et/ou lourdes.

Le transport de matériel est en outre soumis aux conditions suivantes :

le colisage des différents modules à transporter est à la charge du prestataire scientifique,

en surface, en puits et au fond, la manutention et l'arrimage des modules sont pris en charge par

le prestataire exploitation, mais sous la supervision et la responsabilité du prestataire scientifique,

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les modules et matériels de masse supérieure à 50 kg sont acheminés à pied d’œuvre par le

prestataire exploitation avec présence obligatoire d’un représentant du prestataire ou de l’Andra ;

le transport en galerie des colis de masse inférieure est pris en charge par le prestataire

scientifique,

l'assemblage et la manutention liés au montage des équipements sont à la charge du prestataire

scientifique.

Les dimensions et poids de colisage sont donnés ci-dessous.

Par ailleurs, seuls des colis manuportables (de masse inférieure à 20 kg) peuvent être transportés en

cabine d'ascenseur.

Enfin, le prestataire scientifique s’est assuré que les moyens mis en œuvre et les matériels employés

dans les galeries du laboratoire souterrain sont en accord avec la réglementation en vigueur,

notamment le code du travail, et sont homologués CE.

7.1.3.1 Gabarits et poids pour transport de matériel dans le PA

Plateau roulant

Du matériel peut être arrimé sur un plateau roulant de la cage à matériel. Le gabarit maximal du

matériel (arrimage et colisage compris) est d'une largeur de 1400 mm, d'une hauteur de 2500 mm et

d'une longueur de 2800 mm.

La charge utile est limitée à 5,650 tonnes.

Conteneur de transport de déblais

Le PA est équipé d'un conteneur de transport de déblais. Bien que prévu spécifiquement pour les

déblais, le transport de matériel peut dans des cas exceptionnels y avoir lieu, mais est dans tous les

cas soumis à l'approbation préalable de l'exploitant.

Le conteneur a la forme intérieure maximale d'un prisme trapézoïdal d'une hauteur de 1500 mm, d'une

largeur de 1200 mm, d'une longueur à la base de 1900 mm et d'une longueur au sommet de

2400 mm.

La charge utile du conteneur est limitée à 5 tonnes.

Matériels longs

Du matériel de grande longueur peut être suspendu dans la cage pour son acheminement au fond.

La longueur maximale est de 6000 mm sous une section transversale maximale de 1400 x 580 mm

(arrimage et colisage compris).

La charge maximale est dans ce cas limitée à 6,750 tonnes.

7.1.3.2 Gabarits et poids pour transport de charges exceptionnelles dans le PX

Le poids des charges exceptionnelles au puits PX est limité à 10 tonnes (arrimage et colisage compris).

Les gabarits maximaux des charges transportables sont les suivants (Figure 12).

Charges d'une hauteur limitée à 2500 mm

Arrimage et colisage compris, les charges d'une hauteur inférieure à 2500 mm sont limitées à une

section hexagonale de 1800 mm de largeur, d'une longueur diagonale de 2450 mm, avec une face

latérale de 1400 mm.

Charges d'une hauteur comprise entre 2500 et 3400 mm

Arrimage et colisage compris, les charges d'une hauteur comprise entre 2500 et 3400 mm sont

limitées à une section hexagonale de 1700 mm de largeur, d'une longueur diagonale de 2300 mm,

avec une face latérale de 1400 mm.

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Charges d'une hauteur comprise entre 3400 et 3900 mm

Arrimage et colisage compris, les charges d'une hauteur comprise entre 3400 et 3900 mm sont

limitées à une section hexagonale de 1000 mm de largeur, d'une longueur diagonale de 2300 mm,

avec une face latérale de 1700 mm.

Figure 12 Gabarits maximaux des charges exceptionnelles (<10 tonnes)

transportables au PX

7.1.3.3 Colisage du matériel

Pour la descente de matériel, un colisage standard sur Europalette (800 x 1200 mm) est à privilégier

pour le transport de colis.

7.1.3.4 Commodité et réseaux en galerie

Les données de ce document prennent en compte les équipements prévus dans les installations.

7.1.3.5 Eau et air

Dans les galeries, un réseau d’eau industrielle et un réseau d’air comprimé sont à la disposition des

prestataires. Ces réseaux sont disposés sur les parois des galeries.

7.1.3.6 Alimentation électrique et éclairage

Pour les différents raccordements électriques, des chemins de câbles (normaux et blindés) sont

positionnés sur les parements.

L’éclairage est réalisé au moyen de réglettes de tubes fluorescents, assurant un niveau d’éclairement

de 120 lux dans les galeries courantes, et de 200 lux dans les zones expérimentales.

Des armoires électriques sont disponibles en galerie :

armoire « courant normal » (couleur rouge) équipées de 10 prises 220 V – 16 A étanches,

armoire « courant ondulé » (couleur verte) équipées de 10 prises 220 V – 16 A étanches,

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des prises pour l’armoire sondeuse équipée de 1 sortie 410 V triphasée 125 A, 1 sortie 410 V

triphasée 63 A et 3 sorties 220 V en 16 A.

Sur les armoires 220 V, les prises électriques installées sont de norme HYPRA (fabrication Legrand). Les

prises à utiliser sont de type 520 62 (fiche male coudée - 200/250v, 2P + T) ou 520 42 (fiche male

droite - 200/250v, 2P + T).

Il existe aussi un adaptateur (référence 521 00) pour permettre la connexion temporaire d’un outil

électrique sur une prise femelle Hypra. Sur l’armoire spécifique 410 V pour la sondeuse, les prises

électriques sont du type Maréchal.

Les prestataires devront s’assurer que leurs équipements électriques sont compatibles avec ce matériel

et que tous les appareils électriques ont l’homologation CE. Lorsque les prestataires utiliseront

l’alimentation électrique du site, ils devront prendre toutes les mesures nécessaires pour que le

fonctionnement de leurs appareils ne perturbe pas le réseau du site. Ils vérifieront que cette

alimentation est conforme à leurs besoins propres.

Le cas échéant, les prestataires devront consulter le Coordinateur SPS avant de mettre en place leur

propre installation afin de vérifier la compatibilité de leur installation avec celle existante.

Les prestataires réalisant des installations électriques et hydrauliques devront s’assurer de leur

conformité et du respect des réglementations et instructions en vigueur. Dans le cas contraire, les

prestataires devront faire certifier leur installation par un organisme compétant.

Seuls les personnels appartenant au prestataire de maintenance en phase exploitation, peuvent

intervenir sur les équipements électriques mis à disposition des prestataires scientifiques.

7.1.4 Travaux avec un point chaud

Un permis de feu doit être demandé au prestataire exploitation en phase exploitation, pour la

réalisation de tous travaux par points chauds (soudure, …). Pour l’oxycoupage, seul le matériel du

prestataire maintenance en phase exploitation, peut être utilisé.

Le permis de feu ne sera délivré que si :

les risques associés aux travaux sont clairement identifiés,

les moyens de protection sont clairement définis et effectivement pourvus ; les matériels

nécessaires pourront le cas échéant, être prêtés par l’un des prestataires exploitation ou

maintenance en phase exploitation.

7.1.5 Mise à disposition de personnel pour travaux en galerie

Du personnel peut être mis à disposition par l’un des prestataires exploitation ou maintenance en

phase exploitation pour :

assister les prestataires scientifiques dans leurs interventions,

réaliser des travaux spécifiques (pose de boulons, réalisation de réservations dans le massif,

réalisation de travaux de soudure,…).

La demande doit être formulée avec une anticipation de 48 heures lors de la réunion quotidienne de

concertation.

7.2 Installations des équipements

L’installation des équipements sera réalisée dans une alvéole de 40 m. Les 20 premiers mètres (et en

option les 20 derniers) seront instrumentés.

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7.2.1 Rapport préliminaire (RP)

Un rapport préliminaire sera rédigé par le Titulaire pour la campagne d’installation. Ce rapport sera

remis en version provisoire (version 1) 15 jours après la réception par le Titulaire des spécifications

(SP_UP) relatives à la phase de l’UP concernée, et en version définitive (version A) après approbation par

l’Andra.

Il décrira précisément le matériel, les opérations de mise en place des équipements, le nombre de

personnes intervenantes, les interfaces avec les autres prestataires (de creusement ou autres) et

proposera un planning prévisionnel (durée des mesures et des installations). Ce document doit

permettre d’anticiper les difficultés potentielles de logistique et de mise en œuvre sur le site du

laboratoire. Il servira pour la rédaction du Cahier des Charges d’Exécution (CCE_UP) relatif à la phase

de l’UP « Alvéoles HA » concernée, qui est le document opérationnel de réalisation de la phase de l’UP

concernée.

7.2.2 PPSPS (Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé)

Le PPSPS décrit les risques potentiels générés par les activités du Titulaire sur site (conditions de

travail, produits utilisés, etc.), et les mesures prévues par le Titulaire pour éviter ces risques

(protections individuelles, périmètre de sécurité, etc.). Le PPSPS est fourni 1 mois avant le

commencement de la première campagne de mesures et d’installation. Il pourra être mis à jour pour

les campagnes suivantes.

7.2.3 Déroulement de l’installation

Le Titulaire interviendra en forte interaction avec le prestataire en charge du creusement des alvéoles.

La méthode de mise en place du chemisage dans l’alvéole, à l’avancement du creusement ou après le

creusement, n’étant à la rédaction de ce CCTP pas encore arrêtée, les 2 options doivent être

considérées, même si la mise en place à l’avancement est la plus probable.

La séquence type ci-dessous donne un exemple de l’enchaînement des travaux pour un chemisage mis

en place à l’avancement (et considère la mise en œuvre de l’ensemble de l’instrumentation sur le

chemisage d’une alvéole unique). Elle est donnée à titre indicatif, le Titulaire détaillera à partir de ce

schéma le plan d’installation qu’il prévoit de mettre en œuvre.

Mise en place par le Titulaire en présence de CSM Bessac de la fibre optique sur les premiers tubes

constituant le chemisage,

Creusement des premiers mètres de l’alvéole par CSM Bessac, avec mise en place à l’avancement

des premiers tronçons de chemisage équipés de la fibre optique,

Intégration du premier tronçon instrumenté au chemisage par CSM Bessac en présence du

Titulaire,

Contrôle de positionnement des capteurs et des lumières pour la mise en place ultérieure (après

creusement de l’alvéole) du dispositif de mesure de convergence de la paroi,

Mesure de contrôle des capteurs,

Poursuite du creusement de l’alvéole par CSM Bessac, avec entre chaque tube de chemisage mise

en place de la fibre optique et passage des câbles dans la goulotte de protection,

Intégration du deuxième tronçon instrumenté au chemisage,

Ainsi de suite jusqu’à la fin du creusement de l’alvéole,

Mesure de contrôle des capteurs,

Raccordement de la fibre optique au système optoélectronique d’acquisition,

Raccordement du dispositif par le Titulaire au Système d’Acquisition et de Gestion des Données

(SAGD) de l’Andra,

Contrôle de bon fonctionnement,

Mise en place par Egis Géotechnique du dispositif de mesure de convergence de la paroi.

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AGENCE NATIONALE POUR LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS 33/52

Dans le cas d’une mise en place du chemisage après le creusement de l’alvéole, la séquence pourrait

être la suivante :

Mise en place par le Titulaire en présence de CSM Bessac de la fibre optique sur les premiers tubes

constituant le chemisage,

Poussée des premiers tubes de chemisage dans l’alvéole par CSM Bessac en présence du Titulaire,

Intégration du premier tronçon instrumenté au chemisage par CSM Bessac en présence du

Titulaire,

Contrôle de positionnement des capteurs et des lumières pour la mise en place ultérieure du

dispositif de mesure de convergence de la paroi,

Mesure de contrôle des capteurs,

Poursuite de la poussée des tubes de chemisage dans l’alvéole par CSM Bessac en présence du

Titulaire, avec entre chaque tube de chemisage mise en place de la fibre optique et passage des

câbles dans la goulotte de protection,

Intégration du deuxième tronçon instrumenté au chemisage,

Ainsi de suite jusqu’à la poussée de tous les tubes de chemisage dans l’alvéole,

Mesure de contrôle des capteurs,

Raccordement de la fibre optique au système optoélectronique d’acquisition,

Raccordement du dispositif par le Titulaire au Système d’Acquisition et de Gestion des Données

(SAGD) de l’Andra,

Contrôle de bon fonctionnement,

Mise en place par Egis Géotechnique du dispositif de mesure de convergence de la paroi.

7.2.4 Interprétation des mesures préliminaires

Le recueil des mesures s’effectue via le SAGD et sera donc géré par l’Andra une fois le système recetté.

L’interprétation des données acquises par fibres optiques aux premiers jours après la pose fera

toutefois l’objet d’une interprétation préliminaire de ces premières données permettant de vérifier les

méthodes de traitement de mesures proposées lors de l’étape de conception. Cette analyse sera

intégrée au rapport d’installation et de mesures initiales (cf. § 7.4.2).

7.3 Revue et contrôles

7.3.1 Revue de démarrage de la campagne d’installation

Une revue de démarrage est réalisée systématiquement entre l’Andra et le Titulaire avant l’intervention

dans le laboratoire. Cette revue est articulée autour des points suivants :

bilan des éventuels tests et contrôles du matériel effectués chez le Titulaire,

conformité du matériel avec les exigences techniques, logistiques et de sécurité,

bilan des difficultés et/ou adaptations imposées par les contraintes liées aux installations,

adéquation des personnels du Titulaire présents avec les personnels prévus,

documents obligatoires présents,

analyse des co-activités.

La revue de démarrage peut être synchrone de la recette matériel sur le site du laboratoire (paragraphe

6.2).

7.3.2 Recette d’installation

Cette recette consiste en la validation des installations réalisées, afin de vérifier que le CCE_UP a bien

été suivi et que les procédures ont été respectées (conformité dimensionnelle, des câblages, des

installations électriques, etc…).

Un équipement installé est considéré comme recetté lorsque l’ensemble de la chaîne de mesure

est opérationnel et que les données arrivent effectivement dans la base de données SAGD.

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AGENCE NATIONALE POUR LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS 34/52

En particulier, le ou les appareils optoélectronique réalisant des mesures réparties le long de câble à

fibre optique équipant le chemisage ne seraient acquis par l’Andra que si les fibres optiques sont

fonctionnelles ; cette intégrité de la ligne de fibres optiques serait vérifiée par un simple système

source-détecteur ou bien un simple OTDR.

7.4 Documentation attendue

Outre le rapport préliminaire (paragraphe 7.2.1), les documents suivants doivent être remis par le

Titulaire.

7.4.1 Compte Rendu Journalier (Log Book)

Pour toutes les interventions sur site, le Titulaire fournira un log book journalier, au format

informatique. Il devra renseigner la chronologie des opérations effectuées dans la journée, les

incidents intervenus avec les commentaires et observations, et les écarts par rapport au CCE_UP.

7.4.2 Rapport d’Installations et de Mesures initiales (RIM)

Le Titulaire devra fournir un Rapport d’Installation et de Mesures initiales (RIM) au maximum 1 mois

après la campagne d’installation. Le RIM décrira précisément les opérations d’installations et de

mesures en indiquant :

les caractéristiques du matériel installé (prise de photos),

la localisation précise du matériel installé,

la procédure d’installation et de mesures mise en œuvre (durée d’intervention par type

d’opération, interfaces, etc.),

les points de contrôle et mesures associées,

les valeurs initiales des capteurs connectés au SAGD et une interprétation préliminaire des mesures

par fibres optiques, ainsi que la différence par rapport à l’état de référence avant fonçage du

chemisage.

Il mentionnera également tout écart avec le rapport préliminaire (RP) et le Cahier des Charges

d’Exécution (CCE_UP), les difficultés et/ou adaptations rencontrées pendant l'installation.

Il rassemblera les fiches techniques des équipements installés (fiches capteur en Annexe 3), et

indiquera les préconisations particulières à la maintenance des équipements.

7.5 Sécurité et protection de la santé

7.5.1 Dispositions générales

La prévention en matière de sécurité est organisée de la manière suivante :

sur le carreau des puits et dans les installations souterraines :

tous les travaux sont soumis à Coordination SPS sous le contrôle d’un Coordinateur SPS, c’est-

à-dire aux dispositions particulières applicables aux opérations de bâtiment et de génie civil

(Loi n° 93-1418 du 31 décembre 1993 et le Décret 94-1159 du 26 décembre 1994),

dans les installations de surface :

les activités qui sont conduites dans les installations de surface du laboratoire en dehors du

carreau des puits seront soumises à Plan de Prévention sous le contrôle du Conseiller en

Prévention de l’Andra, c’est-à-dire aux prescriptions particulières d’hygiène et de sécurité

applicables aux travaux effectués dans un établissement par une entreprise extérieure (Décret

n° 92-158 du 20 février 1992).

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7.5.2 Dispositions particulières

Les expérimentations visées par le présent document entrent dans le cadre du régime de la

Coordination SPS ; à ce titre, le coordinateur Sécurité et Protection de la Santé (CSPS) s’assure que les

risques générés par les co-activités sont reconnus et maîtrisés, et que les règles édictées en matière de

sécurité et de protection de la santé sont bien respectées ; il s’assure notamment que le Plan Général

de Coordination de Sécurité et de Protection de la Santé (PGCSPS) et les Plans Particuliers de Sécurité et

de Protection de la Santé (PPSPS) émis par chacun des prestataires sont bien respectés ; de son côté,

l’exploitant du laboratoire met en place une organisation sécurité adaptée aux travaux réalisés, et

assure sur son chantier la sécurité de ses personnels et des personnes extérieures amenées à y

pénétrer.

Parmi les aspects à traiter dans le cadre du régime de prévention applicable figurent :

les flux de personnels (nombre maximum d’intervenants, modalités d’accès des personnels) ; ces

flux doivent être gérés en liaison avec le prestataire en charge de l’exploitation des installations

souterraines du laboratoire (sous la responsabilité du Département Technique du laboratoire),

les interfaces entre prestataires,

les flux de matériels par les moyens de transport de charges des équipements de puits,

les risques associés à la réalisation de forages, avec, en particulier, la prise en compte des aspects

liés aux dégagements de poussières.

Les autres risques associés au laboratoire non spécifiques aux expérimentations (incendie, évacuation

de blessés) seront gérés dans le cadre des dispositions générales au laboratoire.

D’autre part :

Tous les câbles électriques doivent être de type C1 sans halogène,

Toutes les huiles utilisées doivent être des huiles « ininflammable » (exemple d’huile : CONDAT

type D46),

Toutes les installations électriques et hydrauliques doivent être auto-extinguibles.

L’objectif prioritaire de l’Andra que le Titulaire fera sien, est D’EVITER TOUT ACCIDENT SUR LE

CHANTIER.

7.5.3 Visite d’inspection commune

Avant le démarrage effectif de ces travaux, le CSPS fera une visite d’inspection commune pour que les

responsables chargés de prestations puissent connaître les différentes interfaces liées aux travaux

menés en galeries.

7.6 Protection de l’environnement

L’Andra, certifiée ISO14001 (version 2004) porte une grande attention à la protection de

l’environnement.

Le Titulaire est donc tenu au respect de l’environnement et devra limiter toutes nuisances liées à ses

prestations sur site et/ou hors site. Ces recommandations s’appliquent à l’ensemble des composantes

de l’environnement : énergie, eaux, air, sols, bruits et vibrations, produits divers, déchets.

En tout état de cause le prestataire doit connaître et respecter la législation environnementale qui lui

est applicable à l’instant de sa prestation.

Il devra mettre en place des procédés et des modes d’exploitation qui permettront d’obtenir un haut

niveau de protection environnementale compte tenu des techniques et technologies qu’il utilise.

Il établira des règles, procédures et consignes pour prévenir les atteintes à l’environnement du fait de

ses activités afin de limiter l’ampleur des dommages en cas de situation anormale.

Il s’engage à faire respecter par ses sous-traitants l'ensemble des consignes, procédures et règles

établies par lui-même et l'Andra.

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Il pourra lui être demandé à tout moment de démontrer et prouver qu’il respecte bien la totalité des

éléments énoncés ci-dessus. Avant toute intervention, il lui sera présenté une fiche de consignes

environnement ANDRA 203 à l’indice en cours lors de la signature du contrat (Annexe 6) dont il devra

prendre connaissance et qu’il paraphera. Cette consigne sera remise au chargé d’affaires ANDRA dont

il dépend ou, en cas de coordination SPS, au coordinateur qui la transmettra au Responsable

Environnement ANDRA ou toute autre personne désignée par lui.

8. Qualité

8.1 Documents applicables

Les travaux réalisés par le Titulaire seront effectués conformément à un Plan d’Assurance Qualité (PAQ)

qui devra répondre aux documents applicables présentés dans le paragraphe 4.5.1.

D’une façon générale, l’Andra visera toute la documentation produite. Celle-ci sera intégralement sous

le format qualité de la documentation. En particulier, l’Andra visera toutes les fiches d’écart et de

modification.

8.2 PAQ

8.2.1 Document attendu

Afin de répondre au présent Cahier des Charges, le Titulaire rédige un PAQ (Plan Assurance Qualité)

dans lequel il peut se référer à son Manuel Qualité et à ses procédures internes, pour autant que ces

documents soient effectivement à jour, appliqués et consultables à la demande de l'Andra. Les

dispositions complémentaires nécessaires et spécifiques au marché, notamment les dispositions

d’assurance qualité, sont détaillées dans ce PAQ d'une façon précise et factuelle.

Le PAQ doit être tenu à jour tout au long du marché.

8.2.2 Documents applicables relatifs à la gestion documentaire

Tous les documents (plans, rapports, notes techniques, PAQ,…) devront être présentés suivant les

règles décrites au § 2.2 du « Mode opératoire pour la fourniture des documents techniques à l’ANDRA

» (réf. QUA.PR.ADQ.01.1152).

Les différents codes nécessaires à l’identification des documents seront fournis par l’Andra ainsi que

tous les fichiers des pages de garde et des cartouches de plan.

8.2.3 Elaboration du PAQ

Le PAQ sera élaboré pendant la phase préparatoire et couvrira tous les aspects des prestations sur site

et hors site (organisation, matériel, mesures et essais, traitement, sauvegarde et archivage des

données, rédaction des documents, traitement des écarts, maîtrise de la sous-traitance, formation des

personnels, …).

Il expliquera comment le Titulaire compte s’y prendre pour respecter les consignes de sécurité

exprimées dans le plan général de coordination SPS (A.PGC.ALS.07.0534) et dans le règlement de

chantier (A.RE.ALS.07.0535). Il déclinera également dans son PAQ les exigences en matière

d’environnement prévues dans la fiche consigne environnement (Andra.203 - Annexe 6).

Le PAQ comprendra également :

le nom et les coordonnées de l’interlocuteur contractuel de l’Andra,

l’organigramme de la société et éventuellement l’organigramme spécifique au contrat en tenant

compte de la sous-traitance éventuelle,

la manière dont le Titulaire maîtrise la sous-traitance éventuelle et, en particulier, comment il

s'assurera que les sous-traitants respectent les prescriptions que lui fixe le contrat,

l’organisation mise en place sur le site,

les formations et/ou habilitations du personnel,

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les procédures et modes opératoires relatifs aux différentes phases de chaque opération avec les

contrôles effectués,

la méthodologie de traitement des écarts (non conformités) et les modalités d’information de

l’Andra,

Le PAQ en version 1 fera partie intégrante de l’offre. Lors de la phase de négociation, le prestataire

apportera les compléments ou effectuera les ajustements nécessaires ; après prise en compte des

commentaires Andra et validation par le chargé d’affaires Andra, il passera en version A.

Le Titulaire le diffusera en version A.

8.2.4 Contrôles et audits

L’Andra se réserve la possibilité de faire procéder à tout moment auprès du Titulaire à :

des audits qualité sur la base du PAQ et des autres documents de référence du marché. L’ensemble

de ces documents devra donc être consultable sur site,

des expertises techniques portant sur tout ou partie de la prestation en cours d'exécution ou déjà

exécutée, ainsi que sur les équipements mis en œuvre.

Le Titulaire se doit de donner toute facilité pour l’accomplissement de cette mission. L’absence sur le

site du représentant mandaté du Titulaire, dûment prévenu d’un audit, n’interdira pas le déroulement

de celui-ci.

L’Andra exigera le remplacement de tout équipement dont le fonctionnement sera jugé défectueux, ou

de nature à compromettre la qualité des résultats. Les frais de remise en conformité seront alors à la

charge du Titulaire.

8.2.5 Traitement des écarts / non-conformités

Tout écart constaté par un acteur du projet (Titulaire, ANDRA,...), entre une prestation telle que

réalisée et telle qu'elle aurait dû être réalisée, doit être traité selon la logique suivante :

description et traçabilité de l'écart (fiche d'observation, fiche de non-conformité, ....),

analyse des causes et risques de répétitivité,

analyse des conséquences techniques,

évolution des coûts et des délais,

propositions d'actions curatives et/ou correctives argumentées, ou demande de dérogation, ou

demande de modification.

Cette exigence s'applique au Titulaire et à l'ensemble des entreprises sous-traitantes.

A cet effet, il est impératif que le Titulaire dispose d'une procédure de traitement des non-conformités

exprimant dans quelles conditions le Titulaire établit les traces écrites portant sur :

la description de la non-conformité avec schémas et calculs si nécessaires,

les mesures conservatoires prises,

l'expression de l'avis éventuel des spécialistes consultés avec leur visa,

l'analyse des causes et des conséquences,

les décisions prises avec justificatifs et visa du responsable,

la désignation des personnes chargées de la mise en œuvre des actions,

la vérification de l’efficacité des actions entreprises,

la régularisation contractuelle éventuelle.

Les fiches de non-conformité font l'objet d'une gestion de la part du Titulaire. Un état des anomalies ou

incidents est établi et tenu à jour ; une synthèse mensuelle est faite afin de déceler les signes

précurseurs d’évènements plus importants ou de défauts génériques.

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8.2.6 Traitement des modifications

Une fiche de modification, dont le formalisme est à proposer par le Titulaire, est instruite toutes les

fois que, le Titulaire est amené à envisager une modification d’ordre technique, organisationnel,

scientifique, de sécurité, environnementale, contractuelle ou de programme.

Une fiche de modification ne traite que d’une seule modification ou éventuellement de plusieurs

modifications si celles-ci se rattachent au même sujet.

NOTA Le constat d'une non conformité n'est pas le seul élément possible déclencheur d'une fiche

de modification. Elle peut également être émise à tout moment par le Titulaire.

Les demandes de modification sont transmises à l'Andra par le responsable du Titulaire (ou son

représentant).

Dans tous les cas, toute demande de modification ne sera acceptée par l’Andra qu’après instruction de

la demande selon ses procédures internes idoines. L’Andra se réserve le droit de refuser une

modification.

En parallèle, le responsable qualité Andra du site et le Coordinateur SPS sont systématiquement tenus

informés par le Titulaire.

8.3 Revues

8.3.1 Revue de contrat

Après sélection par l'Andra du Titulaire et avant la signature du contrat, une revue de contrat est

organisée. Elle a deux objectifs principaux :

S'assurer que l'Andra et le Titulaire se sont bien compris sur la prestation attendue :

S'assurer que tous les besoins et exigences de l'Andra sont correctement explicités et compris

de la même manière par les deux parties,

S'assurer que toute différence éventuelle entre l'offre et les documents contractuels font l'objet

d'une solution,

Avoir la garantie que la prestation sera maîtrisée :

Le Titulaire s'est assuré qu'il dispose de toutes les données d'entrée nécessaires,

Le Titulaire a défini le processus de réalisation ainsi que le planning associé et s'est assuré

qu'il dispose de tous les moyens humains, matériels et logiciels nécessaires, y compris ceux

fournis par l'Andra,

Le Titulaire a mis en place un système lui permettant de maîtriser la qualité, les coûts, les

délais, la protection de l'environnement et la sécurité.

8.3.2 Réunion de lancement

Avant émission de la première lettre-commande relative à la prestation, une réunion de lancement sera

organisée entre l’Andra et le Titulaire pour permettre de :

juger de la compréhension par le Titulaire des objectifs de la prestation,

vérifier l’adéquation des moyens proposés par le Titulaire,

vérifier la bonne planification des travaux (planification, responsabilités),

fournir les données nécessaires pour l’étape de conception

8.3.3 Revues et recettes pendant le déroulement de la prestation

Les revues et recettes qui seront effectuées pendant le déroulement de la prestation sont décrites dans

les chapitres précédents. Il s’agit :

de la revue de conception (paragraphe 5.3), qui a pour objectif de valider les concepts ou options

retenus par le Titulaire pour permettre de lancer la fabrication des dispositifs de mesures,

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de la recette matériel (paragraphe 6.2.2), effectuée avant la campagne d’installations,

de la revue de démarrage (paragraphe 7.3.1), effectuée avant la campagne d’installations,

de la recette d’installation (paragraphe 7.3.2), effectuée à l’issue de la campagne d’installations.

Des réunions techniques d’avancement devront être organisées au cours des étapes de conception (lot

1) et de fabrication (lots 2a et 2b).

9. Solutions techniques

A partir des présentes spécifications et en respectant les caractéristiques présentées en annexe, le

soumissionnaire devra proposer dans son mémoire :

la méthodologie de recherche des outils existants, à partir de laquelle la conception des

instruments de mesures sera réalisée,

une première proposition d’instrumentation et de capteurs permettant de répondre aux objectifs

de spécifications,

un planning des différentes étapes de conception, fabrication et installation,

le coût de la prestation, en utilisant le bordereau des prix D.BP.ASRC.09.0127. Il pourra proposer

des items complémentaires qu’il jugera nécessaire pour le bon développement de sa prestation.

Le soumissionnaire pourra proposer des solutions techniques différentes de celles suggérées dans le

présent CCTP, pour autant qu’elles garantissent l’atteinte des objectifs scientifiques. Il justifiera dans

ce cas en quoi elles permettent d’améliorer l’efficacité économique ou technique de la prestation.

Le PAQ sera remis en version provisoire avec l’offre.

10. Délais

10.1 Délais de réalisation des travaux

Conformément au paragraphe 4.5, l’étape de conception doit être finalisée pour décembre 2009, et

l’étape de fabrication des équipements de mesures pour au plus tard février 2010, de façon à être

opérationnel pour mars 2010 (à réactualiser en fonction de la date effective de signature du contrat).

Concernant l’étape d’installation, à réception du mail ou fax de déclenchement de travaux pour une

campagne d’instrumentation et de mesures, le Titulaire dispose d'un délai de préparation de 15 jours

calendaires. Le Titulaire devra être en mesure de mobiliser et d’acheminer sur site dans ce délai les

moyens en personnel et matériels nécessaires à la réalisation des travaux.

10.2 Délais de remise des documents

Le Tableau 2 présente les formats et périodicités des différents documents émis par le Titulaire.

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Tableau 2 Formats et périodicités des différents documents techniques

Document Code Périodicité Format Nombre

d’exemplaire(s)

Plan Assurance Qualité PAQ Version provisoire fournie avec l’offre, version

définitive 1 mois après signature du contrat Andra 2+1*

Plan Particulier de

Prévention et de Protection

de la Santé

PPSPS Fourni en version provisoire 1 mois avant la

campagne d’installation Andra 2

Rapport d’Etudes et de

Conception REC

A remettre pour décembre 2009 (à réactualiser

en fonction de la date effective de signature du

contrat)

Andra 2+1*

Dossier Technique Matériel DTM

Version provisoire à l’issue de l’étape de

fabrication, version définitive après validation

par l’Andra

Andra 2+1*

Rapport préliminaire RP Fourni 15 jours après la réception des SP_UP Andra 2+1*

Log book RJ

Fourni chaque jour de présence sur le site, le

log book& du jour J est fourni le matin du jour

J+1 avant 9h

mail ou

fax 1

Rapport d’installation et de

mesures RIM

Fourni 1 mois après la fin de la campagne

d’installation Andra 2+1*

* 2 exemplaires reliés + 1 exemplaire reproductible

Des pénalités seront appliquées pour non remise de rapport dans les délais impartis pour des raisons

imputables au Titulaire.

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Annexe 1 Plan de localisation des alvéoles HA de la phase 2 de l’UP « Alvéoles

HA »

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Annexe 2 Section Prévisionnelle des galeries GRM et GAN

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Annexe 3 Fiche capteur

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Annexe 4 Caractéristiques des centrales d’acquisition du SAGD

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Annexe 5 Fiche Autorisation d’accès sur site

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Annexe 6 Fiche Consignes Environnement