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Document de communication du Festival d'Automne à Paris - tous droits réservés

Document de communication du Festival d'Automne à Paris

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Page 1: Document de communication du Festival d'Automne à Paris

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GENESI, FROM THE MUSEUM OF SLEEP

SOCiETAS RAFFAELLO SANZIO / ROME° CASTELLUCCI

musique originale Scott Gibbons (Lilith)

partition vocale et rythme dramatique C hiara Gui di

choreutique Claudia Castellucci

décor, mise en scène (et autres sons) Romeo Castellucci

avec Maria Luisa Cantarelli, Ndiaga Diop, Renzo Mion, Vadim

Petchinski, Franco Pistoni, Michele Altana

et Teodora, Demetrio, Agata, Cosma, Sebastiano, Evaassistant à la mise en scène Silvano Voltolinataxidermie Antonio Berardiarts plastiques Istvan Zimmermann, Giovanna Amorosoaccessoires et costumes Carmen Castellucci et Ida Cangini

et les équipes techniques de ta Societas Raffaello Sanzio et de [Odéon-Théâtre de l'Europe

manager des tournées Alessandra Vinantiorganisation Gilda Biasini, Cosetta Nicoliniinterprètes Elisabetta Giambartolomei, Claudia Palazzoto

PRODUCTION Societas Raffaello Sanzio.COPRODUCTION : Holland Festival-Amsterdam, Zuercher Theater Spektakel-Zurich, HebbelTheater-Berlin, Le-Maillon Théâtre de Strasbourg, Perth International Arts Festival WesternAustralia et le Centre Dramatique National/Orléans-Loiret-Centre.Avec le soutien du Théâtre Bonci-Cesena. r-CORÉALISATION : Odéon-Théâtre de [Europe tSI t L

et Festival d'Automne à Paris, yiteomi;[E.A rikKavec te soutien du Ministère de ta Culture et de ta Communication, 5

Département des affaires internationales.

Spectacle créé le 5 juin 1999 au Holland Festival, Amsterdam.

Durée du spectacle : 3h environ, avec 2 entractes.

Le bar de l'Odéon et ta librairie vous accueillent avant le spectacleet pendant les entractes.

Les hôtesses sont habillées par Jean-Michel Angays.REPRÉSENTATIONS : Odéon -Théâtre de l'Europe, Grande Salledu 19 au 25 octobre 2000, du mardi au dimanche à 20h.

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lePENTATEUQUE

Le point de départ est le premier livredu Pentateuque.Cette représentation veut être abys-sale, pénétrante et immédiate à traversses figures, lente et convalescente àtravers son souvenir. Car les événementsde la création sont impressionnants.Toute chose dans la Genèse est géné-tique et génitale. Elle est partage uni-versel des êtres venus au monde les pre-miers et de rien. Adam et Eve y ontété créés et, en ces premiers jours de l'hu-manité, la mort qui représente la finde chaque genèse ne fait pas encore sonapparition.Dans cette expansion originelle d'être"au principe", rien ni personne n'aencore fait l'expérience de la fin. La mortsurviendra plus tard, par la main homi-cide de Cain. Dorénavant chaque actede création (mais on pourrait aussi dire"chaque acte", sans plus) porte avec soi,comme un noyau noir, sa charge néga-tive, la puissance du non-être quimine de l'intérieur toute prétention àl'existence. Chaque acte succombe. C'estdonc à travers les yeux de Caïn, emplisde l'expérience tragique du vide, quecette Genèse est lue et représentée. C'està travers le" non" de Caïn qu'est vue lagenèse. Cain est le premier à faire accueilau duel dramatique entre deux polari-tés fondamentales de l'acte humain :le début et la fin. C'est encore lui quidécouvre le contraste puissant de leur

cohabitation, qui allume en lui les étin-celles interrogeant le sens du destin.Début et fin poursuivent les habitantsdu monde ; telle est l'orbite de cettegenèse. Ces deux dispositions originairess'excluent l'une l'autre ce qui, loinde dissoudre leur lien, le renforce ; telest le drame générique de chaquecréation et de chaque commencement.Eart exprime la couleur et le chant de larupture entre ces deux forces, insépa-rables au sein même de leur contra-diction.Cette rupture, le théâtre l'évoque davan-tage encore, à travers une représentation

qui, comme on sait, finit pour être répé-tée, ou mieux recommencée : toujoursla même et jamais égale. Véritable" thea-trum chimicum ", cette Genèse soulèvele problème génétique et génital duthéâtre ; elle a pour visée l'énigme dela genèse artistique et de la vie recréée,revécue, double et doublée du théâtre.Dans cette grandiose évocation du" pre-mier jour" du monde, la scène rassem-blera, à côté des acteurs, les technologiescinétiques, optiques et acoustiques de lareprésentation, comme magma élé-mentaire et projeté vers le futur dumonde ; comme pure abondance des

langages et des sensibilités humaines, lascène palpitera et s'animera, commepour donner la vie au " premier jour duthéâtre ".Parfois, tout devrait retourner à lamatière ou à l'énergie comme à samatrice. Au début, j'avais imaginé d'ali-menter ce spectacle à l'énergie nucléaire,mais on m'a dit qu'il serait difficile de lefaire.En tous cas, pas si simple.Eénergie employée, de manière souter-raine, devrait rejaillir et se faire sentir auniveau symbolique.

Romeo Castellucci

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Genesi

Le Musée est le lieu où les choses etl'art gisent séparés de l'expérience. Demême ici, les êtres reposent dans unétat de conservation. Pour la premièrefois, ils ne sont pas pensés.Ainsi, la seule Genèse que je puisconcevoir part d'une idée de crisede création : je ne peux que conser-ver et capturer les images qui, àmon avis, pourraient intéresser quel-qu'un comme Dieu. J'entends unDieu merveilleux et unique, évidem-ment. Ce Musée est celui des vestigesmêmes de l'artiste qui engendre conti-nuellement, comme dans une comé-die d'intrigues, une image qui n'estpas la sienne. Selon moi, la figurede l'artiste n'est extrême que dans lecontexte des religions monothéistes,car c'est là que le prix de la honteest le plus intéressant, et qu'à chaquemètre on pourrait se dire : " ça yest, fin de la course ". Et donc, pour-quoi n'aurais-je pas dû faire cetteGenèse ? Elle n'est pas uniquement lagenèse biblique, mais celle qui met aumonde (en scène) ma prétention rhé-torique à refaire le monde ; elle meten scène les aspects les plus vul-gaires de mon être : l'artiste, celui quiveut voler à Dieu la dernière desSephiroth - la plus importante. Voilàle secret de Polichinelle : voler à Dieu.

Premier acte Au début (Beresit)

- Le bruit de cette salle où tu es assismaintenant est déjà le début de tout.Puis, en fondu, un marché. Te souviens-tu, spectateur, de cet homme qui s'enallait, une lanterne à la main, dans unmarché, hurlant des choses étranges ?- Le schéma de l'énergie la plus fortede l'univers connu.- Quelque chose en bronze qui écrit.- Une Genèse rageuse, du moins lapremière partie.- Pour Eve, j'ai choisi Masaccio. Jel'aime comme étant l'unique.- Eépée, qui, à vrai dire, arrive un peutrop tôt.- Des carottes de la terre.- Un magnifique bruit d'ossementspour le réveil d'Adam.- Un homme distingué parlant l'hé-breu de la Torah répétant les parolesmêmes de Dieu. C'est Lucifer, en civil.Attention à cette chose. elle est tout àfait sérieuse et inspire le respect.L'auteur maintenant n'est plusShakespeare, mais Dieu. Lucifer le faitpar amour. Moi, par haine. Lucifer,celui qui porte la lumière, a choisiMadame Curie. C'est là, chez elle, quese trouve le radium. Et le radium estla seule substance au monde capabled'émettre de la lumière. Une lumièrequi pénètre jusqu'aux os. C'est àpartir du radium (de cette découvertedate l'époque de la physique moderne)que l'on pénètre toujours plus àfond dans le noyau des choses jusqu'àce qu'il se brise. Ce radium irradieet cautérise à la fois mon expériencede l'art. Mon espérance en l'art. Lechant de Lucifer est ainsi, triste et

mélancolique, car il est le gémissementd'une expérience manquée. C'est legémissement du plus faible. Luciferest l'ange de l'art, car il désire retour-ner au père, mais ne peut le faire. Ilest le plus éloigné et le plus isolé dansla possibilité du non-être. Ce n'est quedans le non-être qu'il peut conce-voir la re-création dans l'art. L'art aquelque chose de simiesque. Oui, l'arta besoin du miroir pour voir quel-qu'un : là est le double du théâtre.La découverte du négatif photogra-phique par Fox Talbot m'a toujourssuggéré des choses très difficiles.- Je suis un redoublant misérable et jedevrais trouver le courage d'en finiravec le théâtre. Mais quand ? Queljour ? Quand est-ce que l'on arrê-tera de me dire que ça marche ?Quand cette comédie finira-t-elle ?Alors, mes amis et moi nous élèveronsdes moutons et nous serons riches.Maintenant quelque chose m'oblige àen faire, du théâtre. Encore pourquelque temps.- La Genèse m'effraie beaucoup plusque l'Apocalypse. La terreur de la purepossibilité est là, dans cette merouverte à toute possibilité. Et là, je meperds dans la forme. Ce qui peutêtre pourrait ne pas être ou bien êtreautre chose. C'est un livre qui dépassetoute imagination, car il provientdu chaos et le chaos est sa substance.Le chaos est ma substance.., et, avecta permission, la tienne aussi. QuandAlice prend le train (du chaos) etqu'elle regarde par la fenêtre, elle voitla difficulté qui est également lamienne de se croire au monde dans cecorps-là, dans cette forme-là, avec ces

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relations-là. C'est l'étrangeté d'unautre monde jeté sur celui-ci, commesi celui-ci était cet autre, comme sije n'étais qu'une curiosité pour quel-qu'un qui, invisible, me voyait, chaquejour, d'un train supersonique.Alors que signifie aller au théâtre ? Celasignifie-t-il regarder des saltimbanquesqui représentent parfaitement toutel'étrangeté d'être vraiment ainsi, là, ence moment, assis dans un fauteuil ?Est-ce une douce, subtile mélancoliedont seul le théâtre dispose ? Est-cel'authentique et ironique expériencede l'ouvert ?- Crois-moi, l'art du théâtre est bienle plus imité. Tous les arts singent legrand singe. Là au moins il y a unrecord. Même deux.- Dans le Premier Acte commencela petite histoire de la chaussette deDieu. Je te conseille, spectateur, desuivre son parcours. A lui seul, il vauttout le prix de ton billet. Je t'avoueque Schechina (la dernière Sephirot)et Max Klinger sont les deux motsfondamentaux.- Dieu naît continuellement. Je te le

dis en tant qu'artiste et il n'y a en celarien de mystique.

- Antonio Moresco se demandait :Dieu peut-il être traversé par lessons ? Je crois que oui, si cela a un sensde répondre. C'est parce que les bruitsdes cailloux le gênaient qu'il a créé deschoses douces : l'herbe, la laine,l'écume...

Deuxième acte Auschwitz

Le deuxième acte résume le pre-mier et anticipe le troisième. Il fautconsidérer cette Genèse en partantde son nud central. Ce centre portele titre d'un camp de concentra-tion. C'est avec effroi que j'ai choisid'utiliser, de cohabiter avec ce mot." Auschwitz " est un mot quoti-dien. J'ai voulu" pétrir" ce mot pouren assumer l'horreur.Auschwitz est la conséquenceextrême, et non imaginable, de laGenèse de l'homme. A présent noussavons que, pour toute l'humanité,donc également pour nous, il existeune zone grise. Et à présent cette zoneest là. Elle a existé. Elle a été conçue,projetée, réalisée. Cette possibilitéa été pratiquée. C'est le nadir de l'ex-périence humaine au-dessous duquelil n'y a plus rien. Primo Levi a écritque même la mort était mise à mort.Le passage de l'homme n'avait plusaucun sens. C'était une productionde cadavres et une génétique du non-homme.Surtout, que cela soit arrivé au peuplequi parlait la langue qui avait engen-dré et nommé le monde et ses habi-tants est extrêmement révélateur. Eneffet, c'est l'hébreu qui donne aucommencement et à la destructionleur acception la plus forte. L'hébreu

accomplit un tour complet allant duBeresit à la Nuit de Cristal. Alors queje travaillais à la Genèse, et que lesrépétitions du spectacle avaientdéjà commencé, cette horreur estmontée en moi. J'ai pensé qu'il n'étaitplus possible de ne regarder la Genèseque du bas. Donc la genèse aurait euaussi sa projection humaine. Puis, j'aicompris qu'après l'avoir pensé, jene pouvais pas ignorer ce nom.Spectateur, tu es libre de ne pas mecroire, mais je te le dis : j'ai été obligéde porter ce nom. Mais il me reste undoute. Moi qui suis ici, commentpuis-je me permettre d'utiliser cenom ? Dans une pièce de théâtre ?A quel prix ? J'aimerais bien le savoir !Je me demande encore si ce n'estpas immoral. Je me demande quel estle degré de pureté que je suis capabled'atteindre pour m'approcher de cette

horreur si difficile à insérer parmi lesévénements totalement humains. Jecrois que le défi est de pouvoir le pro-noncer. Mieux, de vouloir le pro-noncer, en dépassant ainsi la limitede l'indicibilité qui confond de façontragique le respect pour l'incapacitéà le prononcer pleinement et lesilence que seuls les morts peuventmaintenir sans aucune ambiguïté.J'accepte tout, mais je n'accepte pasd'être lâche.Les enfants étaient les premiers à êtregazés. Il n'existe aucune voix d'enfantprovenant du lager (mis à part letémoignage rendu par quelquessurvivants, mais à l'âge adulte). Il fautdu courage pour une représenta-tion de ce genre. Auto-représentationhumaine. Puis j'ai rencontré la voixd'Artaud. Le corps enfin sans organesd'Artaud est réalisé scientifiquement,

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et en un tout autre sens, dans lachambre d'éviscération nazie.La description que fait Artaud de l'ef-fraction de son corps dans les annéesd'internement correspond à celle ducorps du déporté. Et selon Artaud lapromesse du corps à venir est celuide l'enfant. Pour Artaud, l'enfant estle Messie et l'enfant est la premièrevictime des camps.- Cet acte devrait avoir le caractèrede l'Epiphanie. C'est ce qu'il doitatteindre. Il ne doit accorder aucuneprise.- Tous les jours, Artaud, mon Artaud(non pas mon Artaud parce qu'ilm'appartient mais mon Artaud parceque je ne puis écrire autrement),arrache de sa peau cette phrase : lethéâtre est la Genèse de l'acte créatif.- L'horreur incomparable est sansdémon.- Je dois absolument trouver un cou-rant double, une double sensation,

une double émotion pour cedeuxième acte. Toi, spectateur, tu nedois pas savoir quoi penser ni quoidire ...- Je dois masquer l'horreur avec ladouceur de l'agneau. C'est unique-ment ainsi qu'elle pourra pénétrerdans ta maison. C'est le titre mêmede cet acte qui me l'impose.Pardonne-moi.

Troisième acte Abel et Caïn

- Et puis l'histoire la plus triste dumonde : l'histoire de Caïn. Ehommede la douleur. L'homme errant.Ehomme du pied.- Caïn est la créature la plus hautepour un auteur tragique. C'est doncle premier homme fait de solitude. Sagrandeur et son héroïsme représen-tent l'exemplarité exacte de sa soli-tude. C'est atroce.- J'imagine le geste fratricide de Caïn

comme un geste repensé qui se vou-drait, à présent, plus petit, innocentet enfantin. C'est un geste qui a eulieu il y a très longtemps. Dans monenfance ? Dans notre enfance ? Je nevois aucun fil de violence dans son his-toire. Je vois beaucoup d'amour.Pourquoi ? C'est à toi, spectateur, queje pose la question.- Eclairer les corps comme Rembrandtéclairait les coeurs de ses toiles. Uneentreprise bien difficile.- Pour le troisième acte, je vais utiliserdes morceaux de Gorecki, à côté duson de Scott Gibbons. Je n'arrêtepas de m'étonner de la musique de ce

spectacle. Même les murs et les fau-teuils du théâtre se réjouissent. Je lesens.- Le troisième acte est élémentaire.- Caïn et les oeufs des chiens. Caïnintroduit les oeufs fécondés dans lachaussette utérus.- Caïn nous impose une sacrée cen-sure, à nous, les spectateurs.Cependant ce trou noir me semble lecur de la pupille.- Enfin, seulement si tu le veux,cette représentation est pour toi.Bonne nuit, maman.

Romeo Castellucci

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Textes ditsMercredi 25 octobre, 18 hErzuli Dahomeyde Jean-René Lemoine, proposé par['auteur, avec Céline Cuignet, NicoleDogué, Michèle Lemoine, MyriamTadessé, Sébastien Tahari.

Nous sommes à Villeneuve, dans unefamille bourgeoise. Victoire, mère detrois enfants, apprend que l'aîné,Tristan, parti faire le reporter, vient detrouver la mort au Mexique...

Jeudi 26 octobre à 18 hLa Saison des blessuresde Jean-Michel Noirey, proposé par['auteur, avec Marie Daguerre, ThierryFremont, Vanessa Larré, FrançoisLevantal, Philippe Mallard, MireillePerrier, Danie[ Znyk.«Le sang des champs de bataille n'estpas le sang des jours de fête» procla-me André, marin pêcheur, égaré dansla tourmente de la guerre...Petit Odéon - Entrée libre.

Réservation obligatoire au 01 44 41 3868.

Les rencontres de la

Cité de la réussiteLeur principe est de permettre un dia-logue entre des hommes d'Etat, d'indus-trie, de science, de culture et vingt milleétudiants venant des principales univer-sités du monde. E[les auront Lieu [es 21et 22 octobre 2000 une cinquantaine dedébats se tiendront à [a Sorbonne, àL'Odéon, au lycée Louis-Le-Grand et à['Université Panthéon-Sorbonne, sur lethème de -l'Imagination-.

A l'Odéon, Grande Salle

samedi 21 octobre11h/13h avec Christo et Jeanne-ClaudeL'art est-il toujours subversif ?dimanche 22 octobre11h/13h avec Louis Berreur, BrunoLussato, Koichiro Matsuura, SoniaRykiel et Imre Toth

La création culturelle est-elle le prin-cipal facteur de développement éco-nomique ?Renseignements au 01 45 44 51 75.

GRANDE SALLELE 28 OCTOBRESecours populairefrançaissamedi 28 octobre, 20 hPièces courtesAuteurs, metteurs en scène et comé-diens se sont unis pour une soirée excep-

tionnelle donnée au profit du Secourspopulaire français. Avec beaucoup de sen-

sibilité, d'humour et de poésie, vont secôtoyer sur le plateau un vieux marinmonarque, un ange dissimulé en mendiant,

une femme à ['imagination fertile, un déte-

nu prêt à reconquérir le monde, le frèreHonorat, trois " irruptés du réel , une peti-

te Chloë... Textes courts inédits de

Catherine Anne, François Bon, EugèneDurit, Roland Fichet, Joël Jouanneau,Philippe Minyana, Obvier Py, MohamedRouabhi, Jean Rouaud, Tiffany Tavernier.

Avec Catherine Beau, Anne Benoit, HervéBriaux, Isabelle Carré, Sophie Duez,Florence Giorgetti, Mireille Mossé, MarieMure, William Nadylam, Patrick Pineau.Soirée mise en scène par Robert

Cantarella.

Les bénéfices de cette soirée serontintégralement reversés par le théâtre del'Odéon au Secours populaire pour multi-plier ses activités culturelles en faveur des

personnes en difficulté : sorties, biblio-thèques, ateliers de lecture, d'écriture etde théâtre.

Places de 50f à 180f.

Réservation 01 44 41 36 36 et FNAC.

L'actualitéDE L'ODÉON-THÉÂTRE DE L'EUROPE

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Prochains spectacles

4 GRANDE SALLELE 5 NOVEMBRE

Meret BeckerconcertAprès Georgette Dee, l'Odéonaccueille une autre star du cabaret ber-linois : Meret Becker. Actrice célèbre,elle a tourné avec Wenders,Schloendorff, Margarete von Trottaou Doris Dôrrie. Si son nouveau pro-gramme, Nachtmahr, fait partout sallecomble, c'est qu'elle y allie commetoujours ses talents de comédienne àsa richesse vocale. Meret l'interprèteen français, en yiddish, en allemand.Et qu'elle susurre, gémisse, glousse ouchuchote dans le micro, la théâtralitéde son chant est sans égale. MaisMeret a une spécialité : donner à sonpublic la chair de poule. Ses balladeset ses fables sont autant d'invitationsau frisson, baignant dans uneméchanceté soigneusement coupéed'humour noir, dont l'étrange poésieest soulignée par d'inhabituels arran-gements musicaux. Meret Becker nes'est encore jamais produite en France.

Concert à 20h

4 PETIT ODÉON9 NOV 1."Déc

Voyager, viagem ?d'après FERNANDO PESSOA,HENRI MICHAUX, SOPHIA DE MELLO

BREYNER ANDRESEN

mise en scène ALAIN RAIS...Ou comment interroger, entrefrançais et portugais, grâce aux voixde Pessoa, Michaux et Sophia deMello Breyner Andresen, les para-doxes du voyage transport intimeou "navigation du silence", ren-contres de solitudes lancées ensembleà la recherche de la poésie vivante.

Représentationsdu mardi au samedi à 18h.Relâche le dimanche et le lundi.

4ATELIERS BERTHIER10 NOV 19 NOV

Baal en hongrois, surtitréde BERTOLT BRECHT

mise en scène ÀRPÀD SCHILLING

Trois jeunesses celles d'un auteur,d'un interprète, d'un metteur enscène se sont croisées pour donnernaissance à ce spectacle d'unesobriété et d'une force radicales.Quand il achève sa première pièce,Brecht n'a que dix-neuf ans. Àrpà.dSchilling en a vingt-six. Son Baal,qui a fait sensation à Budapest, s'ac-corde pleinement à la sauvagerierimbaldienne, au désespoir ivre etcynique de son héros. Grâce àViktor Bodo, ce que l'on appelleune "rencontre" entre comédien etpersonnage apparaît ici avec uneéclatante évidence. Mais ce sonttous les acteurs qui se livrent sansréserve à un corps-à-corps avec lepoème du jeune Brecht : "Baal,

explique Schilling, nous paraissait untel monstre qu'on a voulu le vaincreensemble dans l'enthousiasme".

Représentations du mardi ausamedi à 20h,le dimanche à 15h (relâche te lundi).Aux Ateliers Berthier,36 Bld Berthier - 75017 Paris(M° Porte de Clichy)

CarrefoursphilosophiquesTrois rendez-vous autour de la questiondu corps : le premier, à [automne, avecNietzsche, plus tard dans la saison avecArtaud, et une rencontre consacrée àCorps et Politique.Samedi 18 novembre, 15h

Nietzsche le corps, la viepréparé et animé par Françoise Gaillardet Jacob Rogozinski.

Intervenants non encore communiqués.Grande Salle - Entrée libre.Réservation obligatoire au 01 44 41 38 44

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DU 19 au 25 OCTOBRE Genesi, from the museum of steepRomeo Castellucci / Societas Raffaello Sanzio

LES NOVEMBRE Meret Becker - concertLT,

LES 24 ET 25 NOVEMBRE Littérature contemporaine et musique d'Iran

DU 12 au 22 DÉCEMBRE POEtrY (en allemand et anglais, surtifflLou Reed / Robert Wilson

DU 5 JANVIER AU 10 FÉVRIER MédéeEuripide /Jacques Lassalle

ÛDU 2 menas nu 7 Al/F111 Un fil à la patte

Georges Feydeau / Georges Lavaudant2

DU 27 eneut AU 1E. JUIN L'Avare,-

Molière / Roger Planchon

DU 6 AU 10 JUIN Presque Don Quichotted'après Cervantès/ Chorégraphie de Jean-Claude Gallotta7,--,

,HORS LES MURS

__..,Baal(en hongrois, sur-titré) aBertolt Brecht / Arpécl Schilling

T'L,ci_

DU 10 au 19 NOVEMBRE

Du 24 MARS au 13 eivm,_

DU II AU 31 men

PETIT ODEDN

Les CantatesFrançois Tanguy / Théâtre du Radeau

GemelosAgota Kristof / La Troppa

[en espagnol, surtitre.)

Le Cabaret de leur vieo

DU 21 SEPTEMBRE Du 14 OCTOBRE

Irina Dalle et Matthieu Dalle

DU 9 NOVEMBRE Du 1r. DÉCEMBRE Voyager, ViagemFernand Pessoa, Henri Michaux, Sophia de MelloBreyner Andresen / Alain Rais

DU 10 JANVIER AU 3 Fém. Monsieur Armand dit GarrinchaSerge Valletti / Patrick Pineau / Eric Elmosnino

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ODeON SAISON 2000 2001

GRANDE SALLE

DU 26 SEPTEMBRE AU 7 oc-rofme L'OrestieEschyle / Georges Lavaudant

DU 11 wu 14 OCTOBRE Combattimento (en italien, surtitrélClaudio Monteverdi, Scott Gibbons / Romeo Castellucci,Societas Raffaello Sanzio / Roberto Gini,Ensemble Concerto

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