D’EXPLOATION - ac-nice.frac-nice.fr/svt/pedagogie/lycee/2de/mps/presentation/presentation... · les 3 points cles de la reforme •mieux orienter •mieux accompagner chaque eleve

$Page 1: D’EXPLOATION - ac-nice.frac-nice.fr/svt/pedagogie/lycee/2de/mps/presentation/presentation... · les 3 points cles de la reforme •mieux orienter •mieux accompagner chaque eleve$
ENSEIGNEMENT D’EXPLORATION

Méthodes et

Pratiques

ScientifiquesAlain SALVADORI IA-IPR SvT

DOCUMENTS SUR LE SITE ACADEMIQUE

REFORME DU LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE CLASSE DE SECONDE

EE MPSSVT TRONC COMMUN AP

PROGRAMME

THEME 1

THEME 2

THEME 3

LIENS ET ACT.

PRESENTATION

ET

RESSOURCES

SCIENCE ET …

SCIENCE ET …

SCIENCE ET …

SCIENCE ET …

PLACE DES

SVT

FICHES

EDUSCOL

EE MPS = enseignement d’exploration MPS AP = accompagnement personnalisé

MOULINAGE CONSULTATIONlogiciel WORDLE

MOULINAGE EE - MPS

LES 3 POINTS CLES DE LA REFORME

• MIEUX ORIENTER

• MIEUX ACCOMPAGNER CHAQUE ELEVE

• MIEUX S’ADAPTER A SON EPOQUE

DES STRATEGIES NOUVELLES

RELIEES AUX ENSEIGNEMENTS COMMUNS

- Les enseignements d’exploration

- L’accompagnement personnalisé

- Le tutorat

- Les stages

OBJECTIFS• Découvrir différents domaines des mathématiques, des sciences

physiques et chimiques, des sciences de l’ingénieur et des sciencesde la vie et de la Terre.

• Montrer l’apport de ces différentes disciplines pour trouver desréponses aux questions scientifiques que soulève une sociétémoderne

• Faire percevoir différents grands enjeux

• Donner les moyens de les aborder de façon objective

• Révéler le goût et les aptitudes des élèves pour les études scientifiques

• Leur donner la possibilité de découvrir des métiers et des formations dans le champ des sciences

• Les aider à construire leur projet de poursuite d’études en leur faisant mieux connaître la nature des enseignements scientifiques, les méthodes et les approches croisées mises en œuvre

DEMARCHE DE PROJET

• Travail personnel ou d’équipe qui devra:

- intégrer obligatoirement une production:

- expérience

- exploitation de données

- modélisation, etc.

- aboutir à une forme de communication scientifique:

- compte rendu de recherche

- affiche

- diaporama

- production multimédia, etc.

• Ce travail comportera des apports des différents champs disciplinaires.

COMPETENCES VISEES

• savoir utiliser et compléter ses connaissances

• s’informer, rechercher, extraire et organiser de l’information utile (écrite, orale, observable, numérique)

• raisonner, argumenter, pratiquer une démarche scientifique, démontrer

• communiquer à l’aide d’un langage et d’outils

adaptés.

la compétence réaliser n’est pas visée

CONTENU• Acquisition de connaissances et de compétences

• Initiation des élèves à la démarche scientifique dans le cadre d’unprojet

• Liste de 6 thèmes nationaux, susceptible d’être renouveléepériodiquement, + un thème libre

• L’équipe de professeurs choisit dans la liste deux ou trois thèmes,mobilisant chacun differents champs disciplinaires, qui feront l’objetde l’enseignement et des activités des élèves

• Les professeurs des différentes disciplines interviennent dansl’enseignement de chaque thème. Ils identifient différents conceptset contenus scientifiques. Il est nécessaire de prévoir des momentsde travail commun afin de poser de manière claire lesconnaissances à acquérir et les méthodes à mettre en œuvre (lorsde la présentation du thème, en cours de déroulement, au momentde la conclusion sous forme d’une synthèse).

• Elle peut prendre des formes variées afin de valoriser l’acquisition decompétences et d’attitudes telles que l’autonomie, l’initiative, l’engagement dansune démarche scientifique, le travail d’équipe, le raisonnement et lacommunication écrite et orale.

• Selon les thèmes, l’évaluation peut prendre en compte:

— la mise en œuvre d’une démarche scientifique

— les compétences expérimentales mobilisées lors de séances de travaux pratiques ;

— des travaux de recherche personnelle ou en petits groupes dans et hors du tempsscolaire donnant lieu, par exemple, à la constitution d’un dossier, à l’élaborationd’une expérience, à la réalisation d’un projet

— la présentation écrite ou orale de résultats, d’un travail de recherche ou d’unprojet

— l’utilisation à bon escient des technologies usuelles de l’information et de lacommunication.

Les connaissances ne sont pas évaluées

Un EE ne doit pas conditionner l’orientation future en classe de première

Un EE ne doit pas constituer un prérequis pour une classe de première

EVALUATION

• Science et aliments

Science et cosmétologie

Science et investigation policière

Science et œuvres d’art

Science et prévention des risques d’origine humaine

Science et vision du monde

• Différentes entrées possibles dans les thèmes conçues pour faciliter l’intervention de chacune des disciplines concernées ?

réflexion à mener sur la participation égale des disciplines en relation avec la répartition annuelle des 54 heures

LES THEMES

Compétence 3 du socle commun (fin de 3ème )- Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologiquePRATIQUER UNE DÉMARCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE, RÉSOUDRE DES PROBLÈMES

Savoir mobiliser ses connaissances et ses compétences et conduire des raisonnements pour résoudre des problèmes et pratiquer une démarche scientifique ou technologique c’est:

• Rechercher, extraire et organiser l’information utile

• Réaliser, manipuler, mesurer, calculer, appliquer des consignes

• Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale ou technologique, démontrer

• Présenter la démarche suivie, les résultats obtenus, communiquer à l’aide d’un langage adapté

ENSEIGNER ET EVALUER PAR COMPETENCES

La règle des 4C

• diffuser des CONNAISSANCES

• mettre en jeu des CAPACITES

• donner des CONSIGNES (avec des aides)

• fournir des CRITERES

indicateurs pour l’évaluation

DEFINITION D’UNE COMPETENCE

COMPETENCE

CONNAISSANCES

ATTITUDESCAPACITES

Une compétence se définit

comme une combinaison:

de connaissances

fondamentales, de capacités à

les mettre en œuvre dans des

situations concrètes

et d’attitudes.

LE SOCLE COMMUN

Les 7 compétences et leurs attitudes (quelques exemples)

1.Intérêt pour la lecture, ouverture à la communication, au

dialogue, enrichissement du vocabulaire…

2. désir de communiquer avec les étrangers, autres

façons de penser, d’agir …

3. rigueur, précision, respect de la vérité rationnellement

établie…

sens de l’observation, esprit critique, curiosité, intérêt

pour progrès scientifiques et techniques, leurs

implications éthiques, règles de sécurité, responsabilité

individuelle et collective (environnement, monde vivant,

santé) …

4. Attitude critique et réfléchie/information disponible,

responsabilité/utilisation des TIC

5. Envie de culture personnelle (lecture, musée,

spectacles…), pratique d’une activité culturelle,

artistique, physique), curiosité (productions artistiques,

histoire, civilisations, actualité)

6. Respect de soi, des autres, de l’autre sexe, de la vie

privée, contribution de chacun à la collectivité,

solidarité …

7. motivation, confiance en soi, désir de réussir, exploiter

ses facultés (intellectuelles et physiques, implication,

égale dignité des professions, initiatives, anticipation,

créativité, objectifs …

DEMARCHE DE PROJETREALISER UN DOSSIER DOCUMENTAIRE

Cerner le sujet de sa recherche documentaire

Rechercher des documents sur un sujet donné

Savoir exploiter une ressource en ligne

Rechercher une expérience, une modélisation …

Rédiger le plan de son dossier documentaire : introduction, développement

conclusion, bibliographie

Mettre en page son dossier avec un logiciel de traitement de texte

SCIENCE ET ŒUVRES D’ARTObjectif : permettre aux élèves d’approcher les méthodes scientifiques intervenant dans la conception, la création et la conservation des œuvres d’art.

Deux approches:

« … des outils scientifiques « … et peuvent participer à la permettent de dévoiler création d’œuvres

le secret des œuvres… » contemporaines … »

La science est ici l’outil La science est ici source de création,

d’étude des œuvres de conceptionMéthodes et techniques actuelles Source d’inspiration et/ou d’étude d’œuvres diverses. de support.Il s’agit de « faire parler » Il s’agit de comprendre en quoi lesobjectivement une œuvre. innovations scientifiques permettent

l’apparition de nouvelles formes d’œuvres d’art.

« Des liens très forts ont toujours uni les activités scientifiques et artistiques »- de nombreux scientifiques sont aussi des artistes et réciproquement (Léonard de Vinci…)- l’art est parfois le moyen de représenter un monde réel disparu, un objet inaccessible (infiniment grand ou petit) ou le futur issu des progrès de la science (fiction)- les œuvres du passé sont les témoin d’une évolution des concepts scientifiques …NE PAS CONFONDRE Histoire des arts (approche sensible et historique) CEPENDANT Science et œuvres d’art (approche sensible et scientifique).

SCIENCE ET ART

La science repose sur 4 pilier(Guillaume LECOINTRE)

Faire des sciences c’est être en mesure de …Le champ artistique

… questionner les faits, les affirmations: SCEPTICISME

L’art questionne (questionner une œuvre, porter un regard sur une œuvre … art moderne et contemporain…)

… d’accepter de faire évoluer ses conceptions sans à priori:

REALISME

L’art peut remettre en cause des conceptionsLien avec l’époque.

… d’expliquer la matière par la matière:La science ne concerne que la matière ou ses propriétés. MATERIALISME

L’art utilise la matière ou ses propriétés.

… de raisonner de manière logique et parcimonieuse:

RATIONNALITE

L’art s’adresse aux sens, aux émotions , à l’intellect, aux opinions (critique d’art).L’art est IRRATIONNEL

La science construit des connaissances objectives partagées par une communauté de scientifiques, au-delà des conceptions liées aux époques , aux nationalités, aux cultures, aux spiritualités.

L’art n’a pas pour objectif premier de construire des connaissances objectives. Il est très fortement lié aux contextes culturels et temporels. Il résulte d’une activité humaine, ce sont des œuvres subjectives.

Points de convergence: créativité, inventivité / méthodes, outils / productions porteuses d’un discours, d’idées

SCIENCE ET ŒUVRES D’ART – QUELQUES PISTES arts plastiques

Type d’œuvres étudiées Objectifs notionnels Idées d’activités élèves

Œuvres actuelles ou passées

Comment l’innovation en matière scientifique sert de support à la création artistique

Extraction, fabrication de pigmentsFabrication d’huiles, de papyrus, de papierChromatographies Recherche d’informations: lien entre piercing, tatouages et santé

Art pariétal, peintures rupestres

Connaitre les méthodes de datation, de conservation, de restauration et d’identification

Extraction de pigments minéraux, végétauxChromatographieEtude de paléofaunes, de palynologieIdentification d’agents dégradant les œuvres (algues, champignons, gaz …)

Peintures ou dessins à inspiration scientifique

Appliquer les connaissances scientifiques actuelles sur les objets et concepts représentés dans les œuvres (Peintures de molécules, de cellules, planches anatomiques, fresques naturalistes …)

Recherches pour confronter la vision de l’artiste avec la réalité scientifique de son temps et les connaissances scientifiques actuellesGalerie d’art de David Goodsell

Peintures cachées Utilisation de techniques dévoilant le non visible des œuvres d’art (radiographie par r. synchrotron)

Recherche d’informations pour montrer comment la science permet de mieux comprendre l’évolution d’une œuvre

Bioart Utilisation du génie génétique et d’organismes humains (Our Body –à corps ouvert) pour créer des œuvres d’art

Recherche d’informations pour argumenter quand le vivant devient un outil des artistes: aspect éthiqueSUITE

PEINTURES ET SCULPTURES PARIETALES

RETOUR

"Mitose : la Formation de Cellules filles"

Cette installation, combinant la technologie

numérique, la sculpture et peignant dans un

environnement interactif profondément

personnel, explore la voie que la mémoire (le

souvenir) est contenue dans le corps

(l'organisme), codée dans les cellules et

projetée dans l'espace autour de nous.

Installation, 500 pieds carrés.

Beallcenter.uci.edu/exhibitions/mitosis .php

A.M. Hoch

"Les simulations dynamiques moléculaires de

membranes cellulaires incluant la protéine canal

d'eau aquaporin. "

Moniteur avec attaches animées et

Copies. 20 pieds espace de Wal.

Klaus Schulten et Emad Tajkhorshid,

simulation

RETOUR

RETOUR

« L'installation présente un échiquier fait de terre (carrés sombres) et de sable blanc (carrés clairs) au

milieu de la pièce. Il s ’agit d’une plante dont le génome incorpore un nouveau gène que j'ai créé spécifiquement

pour ce travail. »

MOVE 36

Eduardo Kac

Our Body

à corps ouvert RETOUR

SCIENCE ET ŒUVRES D’ART – QUELQUES PISTES arts musicaux


Documents musicaux avec des voix

Caractérisation scientifique d’une séquence sonore (fréquence, intensité, tonalité…)Comprendre les mécanismes de la phonationTravail sur la voix des Castrats (hormones, mues)Reconstitution de la voix d’espèces disparues (Neandertal)

Enregistrement puis transformation de voixCréation d’une voix humaine à partir de sons non humainUtilisation des techniques d’identification d’une voix

Documents sonores divers

Les caractéristiques de la communication sonore chez les animaux (chants de baleines, d’oiseaux, …)Les mécanismes de perception des sons par l’oreille humaineLes techniques de reconnaissance d’une espèce à son chantReconstitution de la voix d’espèces disparues (Dinosaures)

Réalisation d’enregistrements diversRéalisation de montages (Audacity) pour modifier une séquence sonoreRéalisation ou interprétation d’audiogrammes

SUITE

Figure 4. Les repères craniologiques du conduit vocal.

Les capacités phonatoires des Hommes de Neandertal:un essai de reconstitution des potentialités vocaliques

« …les hommesde Neandertal disposaient d’un conduit vocal suffisamment bien différencié pour pouvoir parler.En conclusion, même si les Néandertaliens avaient un larynx enposition haute, ce qui n’était vraisemblablement pas le cas, leurconduit vocal pouvait produire des voyelles tout aussi différenciéesque celles qui sont réalisées par les Hommes modernes. .. »RETOUR

SCIENCE ET ŒUVRES D’ART – QUELQUES PISTES arts de l’espaceType d’œuvres Objectifs notionnels Idées d’activités élèves

Les jardins d’hier et d’aujourd’hui

Différentes espèces végétales: pérennes, annuelles … reproductionsexuée, végétativeClassification des végétauxCroissance et port des végétauxSélection des espèces végétalesConditions d’un jardin pérenne (éléments nutritifs, espace …)

Utilisation de clés de détermination pour reconnaitre les végétaux du jardinRéalisation de cultures végétales pour déterminer les conditions de survie d’une espèceEtude de la croissance d’un végétal à partir de ses rameaux (phyllotaxie)Tropismes (phototropisme …)Bouturages, marcottages, bonsaïsCréation d’un coin jardin dans le lycée, mur végétal …Modélisation numérique (Plant Studio)La fougère de Barnsley

Les bassins, les aquariums artistiques

Matériaux de construction d’un bassin, d’un aquariumConditions de maintien à l’équilibre d’un bassin ou d’un aquarium (oxygénation, lumière, minéraux …)Les espèces animales et végétales dans les bassins et aquariums

Analyses physiques, chimiques et biologiques des composants d’un aquariumDétermination expérimentale des propriétés des matériaux (perméabilité, porosité, oxydation, altération par l’eau …)Utilisation de clés de détermination pour reconnaitre les végétaux et animaux dans bassins et aquariumsRéalisation en classe d’un aquarium

Bâtiments, ouvrages architecturaux

Les roches utilisées pour la construction : origine, propriétésMécanismes d’altération des roches

Recherche de l’origine d’une roche constitutive d’un ouvrage architectural (cartes géologiques, visite de carrière…) Abbaye du Thoronet - lithothèquesEtude d’échantillons et de lames minces Etudes expérimentales des propriétés des roches

SUITE

LOGICIEL Plant Studio

RETOUR

FOUGÈRE DE BARNSLEY mathématicien américain Fougères fractales en 3d

RETOUR

SCIENCE ET ŒUVRES D’ART – QUELQUES PISTES Photographies et cinéma


Films portant un message scientifique(Microcosmos, Océans, Le peuple migrateur …)

Connaissances scientifiques actuelles sur le thème abordé dans le filmAnalyse critique de différentes images qui se veulent scientifiques (statut de l’image, distinction réel/virtuel)Innovations scientifiques, prouesses techniques permettant de filmer.

Recherches documentaires pour compléter voire corriger le contenu scientifique du filmDébat argumenté à propos d’un aspect scientifique abordé dans le film

Photographies scientifiquesHologrammesIllusions d’optique artistiquesImages de synthèse

Etude des bases scientifiques des techniques utiliséesLes mécanismes biologiques à l’origine de la perception des imagesMécanismes cérébraux à l’origine des illusions d’optique

Etudes des organes liés à la vision (œil, cortex visuel) par des observations, dissections, analyses d’images médicales…Acquisition d’images par différentes techniques et comparaison des résultatsTraitement d’images : modifier une image du réel, animer des images fixes, coloriser des images noir et blanc…Analyse critique d’images qui se veulent scientifiques, représentant la réalité. Mise en évidence sur des exemples de la limite peu claire entre le réel et le virtuel

SCIENCE ET INVESTIGATION POLICIEREObjectif : montrer comment la science aide à déterminer les circonstances de l’événement sur

lequel porte l’enquête et à identifier les auteurs.

Deux approches:

Approche historique: Approche actuelle:

« Jusqu’au 19e siècle, elle faisait essentiellement « Aujourd’hui, elle se fonde aussi sur l’analyse

appel aux qualités d’observation, d’induction d’indices nombreux et variés qui bénéficie

et de synthèse logique des enquêteurs dont d’outils scientifiques et de méthodes Sherlock Holmes est la représentation parfaite. » innovantes.

Permet d’aborder certains aspects de Permet d’aborder des notions de géologie l’histoire des sciences (sables, sols), de biologie végétale (pollens,

fibres de vêtements), de biologie animale (poils, peau, dents, squelette, sang) de physiologie (métabolisme, alcoolémie) ouencore de génétique et biologie moléculaire (caryotype, ADN, enzymes de restriction). Approche centrée sur des études de cas.

SUITE

RETOUR

ETUDE DE CAS

RETOUR

SCIENCE ET INVESTIGATION POLICIERE – QUELQUES PISTES Données médico-légales

Pistes Objectifs notionnels Idées d’activités élèves

Estimer la phase post-mortem précoce

Métier: médecin légiste

L’homéothermieLe refroidissement du corps et les facteurs influant

Etude de la courbe de décroissance thermique (température rectale)Utilisation du nomogramme de NenssgeEtude expérimentale du refroidissement et des facteurs influantEtude d’une coupe de peau et observation de tissu adipeux

Autopsier Organisation du corps humain

Analyse des données contenues dans un rapport d’autopsie (cause du décès, analyse du contenu gastrique, identification de pathologies…): modèle de rapport d’autopsie type Dissection d’un vertébré

SUIVANT

Courbe de décroissance thermique post-mortem

Nomogramme de Nenssge: abaque qui donne l’heure

approximative de la mort en

fonction de :

• la température du corps,

• la température ambiante,

• la masse de l’individu.

27

117,2 h +/- 2,8 h (intervalle d’erreur)

Cadavre de 70 kg, portant des vêtements (facteur

de correction Cf=1,3) 91 kg (on prends 9O)

Température corporelle: 27°C – extérieure: 15°C

Droite des températures

Droite du délai post-mortem

°C

heures

RETOUR

Nomogramme

de Nenssge

SCIENCE ET INVESTIGATION POLICIERE – QUELQUES PISTES Données biométriques


Rechercher l’identité d’un cadavre par l’étude du groupe sanguin et de ceux de membres de la famille

Composition du sang humainGroupes sanguinsDétermination génétique des groupes sanguins

Observer un frottis sanguin au microscopeObserver du sang d’animal vertébréEtude d’un arbre généalogique simple.

Rechercher l’identité d’un cadavre à partir de mesures anthropométriques

Métier: anthropologue, police et gendarmerie scientifique, médecine légale

Connaissance du squeletteConstitution du squelette crânien

Détermination des caractéristiques d’un individu à partir de son squelette (sexe, âge, type ethnique) par mesures anthropométriques. Etude du squelette crânienMesures de rapports de longueurs, angles… (Mesurim pro)Rédaction d’un document de synthèse numérique avec insertions de photographies

Rechercher l’identité d’un cadavre à partir d’une fiche signalétique établie lors de l’autopsie et envoyée à undentiste pour recherche d’identité.Métiers: dentiste, expert en odontologie

Denture Réalisation d'un odontogramme à partir de moulages dentaires puis recherche d'identité à partir des fiches dentaires.Travail sur radiographies dentaires.

SUITE

« Le corps d’un homme d’origine européenne, d’environ 50 ans, a été découvert dans la Seine sur la commune d’Achères (78) le 3 mars 2009. Les éléments dentaires relevés lors de l’autopsie font état d’un traitement radiculaire incomplet de 36 avec présence d’un tenon et d’un foyer infectieux très important, d’un amalgame avec tenon sur 16 (voir odontogramme).Tout élément susceptible de permettre l’identification du cadavre doit être transmis au Brigadier-chef Guillaume Guerric :DRPJ de Versailles, Brigade criminelle,19, avenue de Paris 78000 VersaillesTél . 01 39 24 73 47 – Fax : 01 39 24 71 98E-mail : [email protected] »

RETOUR

http://www.information-dentaire.fr/accueil/[email protected]?PHPSESSID=2s2cuolo10uf4eb9k1v8bduvk4

SCIENCE ET INVESTIGATION POLICIERE – QUELQUES PISTES Données biométriques


Utiliser des empreintes génétiques pour confondre ou innocenter un suspect

Métier: expert en empreinte s génétiques

Séquence d'ADN.Découpage des allèles d'un même gène par une enzyme de restrictionProfil génétique.

Utilisation de logiciels (Anagène, Génie génétique, Jalview…) ; travail avec les enzymes de restriction ; mesure en nombre de bases des fragments.Schématisation du résultat des électrophorèses puis tracé des profils génétiquesComparaison d'empreintes génétiquesTest du sexe à l’amélogénine

Rechercher des empreintes digitales etles traces d’oreilles

Unicité morpho-anatomique des individus Peau (rôle des empreintes, unicité de l’individu)Unicité de la forme du pavillon auditif

Recueil d’empreintes digitales ou du pavillon auditifScanner la main sur une vitre …Utilisation de poudres, scotch

Critiquer la morphopsychologie et discuter du « mythe du chromosome du crime »

Histoire des sciences La dérive eugénique

Argumenter à partir de documents et des connaissances actuelles en génétiqueReprésentations de crânes de criminels par Cesare Lombroso (La théorie du criminel-né )Textes du roman à succès « The XYY man » - la série littéraire de Kenneth Royce (1920 - 1997)Etude de caryotypesSUIVANT

Electrophorégramme(profil génétique)

RETOUR

RETOUR

La probabilité de trouver deux

empreintes digitales similaires est

de 1 /1024

RETOUR

échantillonnage d'empreintes

d’oreilles collectées

Cesare Lombroso (1835-1909)

La théorie du criminel-né Né à Vérone en 1835,

issu de la bourgeoisie juive, et décédé à Turin

en 1909.

Médecin, socialiste, directeur de l'hôpital

psychiatrique de Pesaro en 1871 il devient

célèbre en publiant en 1876 L'Uomo

delinquente, L'Homme criminel, Paris 1887.

Pour lui l'hérédité joue un rôle capital dans la

psychologie du délinquant, qui est avant tout

un malade.

Sa théorie repose moins sur la notion de déterminisme

biologique du crime et de caractère inné de la déviance

criminelle que sur les caractéristiques physiologiques et

anatomiques des criminels qui permettent de les distinguer, de

les reconnaître et donc de prévenir le crime.

RETOUR

SCIENCE ET INVESTIGATION POLICIERE – QUELQUES PISTES Etude d’indices


Estimer un IPM (Intervalle Post Mortem) moyen ou long

Métier: expert en entomologie médico-légale

Cycle de développement d’un insecte Relation vitesse de développement / température

Elevages de diptères sur de la viande à différentes températures Elevage de drosophiles pour déterminer les différents stades de développement et la durée de ces stades

Rechercher des traces de sang laissées sur une scène de crimeMétier: technicien de recherches d’indice en criminologie

Comprendre la réaction enzymatique à l’origine de la luminescence.

Test de recherche de traces de sang (même effacées) du style « BLUESTAR », H2O2Recherche de traces laissées sur divers objets placées dans la salle

Rechercher la nature humaine ou non de « poils » retrouvés sur une scène de crime..

Métier: expert en microanalyse

Composition des cheveux et Comparaison avec des poils d'animaux

observation microscopique, prise de photo numérique.Mesure de la taille des poils et de leur moelle avec le logiciel "Mesurim-pro"Comparaisons poils d’animaux, bulbes de cheveux.Typologie de cheveux

Déterminer l’origine d’un sable obtenu sur une scène de crimeVérifier le lieu où se trouvait un suspect lors d’un crime par analyse du sable retrouvé sous ses chaussures.

Morphoscopie de différents sables en relation avec le mode de transport

Tri d'un sable par granulométrie(Colonne de tamisage)Etude morphoscopique (Loupe binoculaires)

SUITE

ENTOMOLOGIE MEDICO-LEGALE

Passé quelques jours après le décès, l’estimation de l’intervalle post mortem (IPM) par les méthodes traditionnelles de médecine légale devient délicate et imprécise : l’utilisation des insectes nécrophages pour dater le décès devient alors la seule solution.

Les principes d’expertise

Un corps en décomposition est un milieu particulièrement riche en ressources : un grand nombre d’espèces d’insectes vont profiter de cette énergie et proliférer très rapidement sur le cadavre. Ce biotope évoluant au fur et à mesure de la décomposition, certains insectes vont être attirés très tôt sur le corps, et d’autres plus tardivement.

La longueur du cycle dépend de l’espèce et des facteurs environnementaux (principalement la température): la durée totale du développement pour une espèce donnée peut donc varier significativement suivant les conditions climatiques.

RETOUR

Bluestar

solution chimioluminescente + oxydant. RETOUR

Dépôt d'une goute Détail de l'effervescence formée

par la réaction entre hémoglobine

et peroxyde d'hydrogène

La molécule d'hémoglobine possède des propriétés catalasiques car elle comporte,

comme la molécule de catalase (mais aussi comme celle de peroxydase), du fer inclus

dans un groupement hème. La catalase est une enzyme universellement présente dans

les cellules aérobies qui catalyse de façon extrêmement efficace la dismutation du

peroxyde d'hydrogène en dioxygène gazeux et eau selon la réaction :

H2O2 + H2O2 -----------> O2 + 2 H2O

Hb

Eau oxygénée

RETOUR

POIL DE CHAT

POIL DE LOUP

CHEVEU HUMAIN

RETOUR

TYPE

Mongolie

Caucase

Afrique

RETOUR

MORPHOSCOPIE DES SABLES

Les grains de sable anguleux expriment un transport court, sans usure

mécanique (torrent ou glacier). Les glaciers sont typiques d’un transport long,

sans usure de ce qui est porté mais de ce qui est dessous.

Les grains émoussés et luisants sont typiques de transports fluviaux et

maritimes.

Les grains ronds et mats sont transportés par le vent. RETOUR

SCIENCE ET INVESTIGATION POLICIERE – QUELQUES PISTES Etude d’indices


Vérifier un alibi grâce à la détermination et la répartition statistique des grains de pollen présents sous les semelles, retrouver l’origine géographique d’un crime par le pollen (par exemple, pollen récolté dans les narines de la victime…)

Métier: expert en microanalyse

Palynologie Dissection de fleurs

Observation microscopique de différents grains de pollen

Réalisation de photos numériques des pollens

Lecture d’une carte de végétation

Utilisation d'une clé de détermination

Comparaison de répartition des différents pollens grâce à l’utilisation de diagrammes circulaires

SCIENCE ET ALIMENTS• Objectif : étudier comment la science permet de mieux comprendre et de perfectionner les

processus de transformation et de conservation des aliments.

Deux approches:

Transformation des aliments Conservation des aliments

Préserver, modifier et améliorer la Assurer la qualité sanitaire des alimentsqualité nutritionnelle des alimentsAgir sur les qualités organoleptiques des aliments

Appréhender les phénomènes dans leur globalité : une recherche de qualitéà tous les niveaux de la chaîne des aliments, de la matière première à l’assiette

Métiers:- Filières de l’agro-alimentaire et de la distribution (y compris dans la dimension chimique)- Filières des normes et contrôle de qualité. - Logistique, transport et stockage des aliments

SCIENCE ET ALIMENTS– QUELQUES PISTES Qualité sanitaire


Les conditions de développement des micro-organismes.

Conditions de développement des micro-organismes

Expérimenter, pour montrer l’influence de certains facteurs physico-chimiques sur la croissance d’une population de micro-organismes (teneur en eau, nature du substrat, température, pH, UV, …)

Les micro-organismes produisent des substances dans leur milieu de vie (substances toxiques )

Toxine, intoxication alimentaire

Recenser, extraire et organiser les informations pour :- présenter un exemple d’intoxication alimentaire à partir d’un fait divers - comprendre le rôle des micro-organismes dans l’altération d’un aliment et son risque de toxicité (production de toxines, …)

Des procédés et des substances limitent le développement des micro-organismes et facilitent donc la conservation des aliments.

Responsabilitéhumaine en matièrede santéAction des procédésde conservation (lienavec SPC)

Expérimenter pour comprendre comment agissent lesprocédés de conservation (froid, saumure, dessiccation,fumage, antioxydants…)Recenser, extraire et organiser des informations pour :- expliquer la notion de date limite de consommation- comparer les avantages et les limites de certains

procédés de conservation.Recenser, extraire, exploiter des informations et exercerson sens critique pour distinguer les intérêts et les effetssur la santé de procédés de conservation (produitsphytosanitaires, conservateurs…)

SCIENCE ET ALIMENTS– QUELQUES PISTES Qualité sanitaire


La destruction des micro-organismes par la chaleur permet d’obtenir des produits sains sur le plan microbiologique.

Micro-organismes et températurePasteurisation et stérilisation

Expérimenter pour comprendre la résistance des micro-organismes à la chaleur.Recenser, extraire et exploiter des informations pour :- distinguer pasteurisation et stérilisation.- expliquer l’évolution dans le temps d’un procédé : laconserve (l’appertisation).

- comprendre les étapes de l’appertisation

Des procédés et des substances limitent le développement des micro-organismes et facilitent donc la conservation des aliments.

Responsabilitéhumaine en matièrede santéAction des procédésde conservation (lienavec SPC)

Expérimenter pour comprendre comment agissent lesprocédés de conservation froid, saumure, dessiccation,fumage, antioxydants…)Recenser, extraire et organiser des informations pour :- expliquer la notion de date limite de consommation- comparer les avantages et les limites de certains

procédés de conservation.Recenser, extraire, exploiter des informations et exercerson sens critique pour distinguer les intérêts et les effetssur la santé de procédés de conservation (produitsphytosanitaires, conservateurs…)

SUITE

Femmes travaillant dans une fabrique de

conserves. Peinture de Max Liebermann (1879).

RETOUR

Nom de naissance Nicolas Appert

Naissance1749Châlons-en-Champagne

Décès1841 (à 91 ans)Massy

Nationalité France

Profession(s)ConfiseurInventeur

RETOUR

Il a inventé la

conserve …

La conserve = appertisation

SCIENCE ET ALIMENTS– QUELQUES PISTES Qualité nutritionnelle


La qualité nutritionnelle d’un aliment évolue au cours du temps.

Oxydation, transformations enzymatiques

Recenser, extraire, organiser des informations et/ou expérimenter- pour identifier les transformations de la composition chimiques d’un aliment au cours du temps (oxydation, transformations enzymatiques…)- pour identifier les composés qui apparaissent aucours de la cuisson (lien avec SPC)

Les conditions de conservation des fruits et des légumes jouent un rôle important sur leurs qualités nutritionnelles.

Echanges entre tissus végétaux et milieu environnant (eau, gaz …)Condition de développement de moisissures

Expérimenter et exploiter des données pour mettre en relation l’action de facteurs physico-chimiques sur la maturation des fruitsÉlaborer une démarche scientifique pour déterminer l’adéquation entre la conservation des qualités nutritionnelles des fruits et des légumes et les procédés de conditionnement et de stockage employés dans l’industrie agro-alimentaire.

SCIENCE ET ALIMENTS– QUELQUES PISTES Qualité nutritionnelle


Les fermentations sont traditionnellement utilisées pour transformer et conserver les aliments

Les fermentationspermettent la conservation des aliments du fait de la production d’acide par les bactéries, la production d’alcool par les levures et l’inhibition de flore pathogène.

Elaborer et/ou suivre une démarche expérimentale pour :- comprendre et expliquer les transformations subies par la matière lors d’une fermentation

- identifier le rôle de microorganismes dans la transformation de certains aliments

- déterminer les conditions physico-chimiques du

développement des micro-organismes responsables

d’une fermentation (Saccharomyces cerevisae)

Recenser, extraire et exploiter des informations pour :- établir le lien entre la valeur nutritive d’un produit laitier et son procédé de fabrication (protéines, calcium)

- montrer l’origine biologique de quelques aliments issus d’une fermentation.

Des aliments sont conçus pour répondre à des besoins particuliers (probiotiques, alicaments, …)

Flore intestinale Recenser, extraire et organiser des informations pour :- découvrir et expliquer la notion d’aliment probiotique- découvrir et expliquer la notion « d’alicament »- découvrir les domaines actuels de recherche dans le domaine de la création de nouveaux aliments (exemple :projet ANR PASTALEG …) - compléter ses connaissances et témoigner d’esprit critique face aux nouveaux aliments.SUITE

Des pâtes aux légumineusesprojet ANR PASTALEG INRA, INSERM, Montpellier SupAgro

Les chercheurs, en collaboration avec un industriel, ont validé la faisabilité

technologique d’incorporer une importante proportion de légumineuse (35%) dans

des pâtes alimentaires. Le produit mis au point présente les atouts du blé dur et des

légumineuses mais également, grâce à l’adaptation de certains paramètres du procédé

de fabrication, des bénéfices nutritionnels liés à la « structuration » de l’aliment. En

jouant sur les paramètres du procédé, les industriels peuvent ainsi modifier les

propriétés nutritionnelles de leurs produits, à composition constante.

D’un point de vue nutritionnel, les pâtes obtenues sont riches en protéines et

équilibrées en acides aminés indispensables. Elles sont également riches en fibres, en

vitamine B1, en magnésium et en phosphore. A l’inverse, elles sont pauvres en lipides et

en α-galactosides, substances caractéristiques des légumineuses.

D’un point de vue organoleptique, l’incorporation d’une légumineuse à un tel taux

aboutit à un produit différent des pâtes sèches classiques (100% blé dur). Le choix de la

légumineuse est un paramètre important de l’acceptation du consommateur.

RETOUR

CONSERVATION DES FRUITS ET LEGUMES

Conservation des fruits

Au réfrigérateur ne pas couvrir hermétiquement les petits fruits. Ne pas équeuter les fraises à l'avance, ni avant de les laver. Les framboises et les mûres ne devraient pas être lavées sauf si elles sont vraiment sales ou si vous y trouvez des insectes (auquel cas on peut même les tremper dans de l'eau vinaigrée 5 mn avant de les rincer à l'eau fraîche). Ne les lavez qu'au moment de servir.

Conservation des légumes

Dans le bac à légumes du réfrigérateur : Envelopper les champignons frais toujours non lavés dans des essuie-tout secs - le brocoli et le céleri se conservent dans des sacs en plastiques perforés- les laitues lavées et bien essorées dans des sacs en plastiques. Il est préférable de blanchir les fruits et légumes avant de les congeler. Pour conserver les asperges fraîches plusieurs jours, il faut les envelopper dans des essuie-tout humides. Les oignons, l'ail et les pommes de terre ne doivent pas être réfrigérés mais plutôt être conserve dans un endroit frais, sec et sombre. Prenez l'habitude de cueillir les tomates se cueillent avec la queue afin de garder plus de saveur. Il faut couper le feuillage des légumes-racines (carottes, radis, betterave) avant de les entreposer. Ne jamais entreposer ensemble les oignons et les pommes de terre faute de quoi vous verrez pourrir ces dernières.RETOUR

DEFINITION D’UN ALIMENT PROBIOTIQUEde Guarner et Schaafsma (1998)

retenue par la FAO en 2001« Microorganismes vivants qui, lorsqu'ils sont administrés enquantités adéquates, exercent une action bénéfique sur la santé del'hôte ».

Les probiotiques sont un ensemble de bactéries, levures ou algues,ajoutées à certains produits alimentaires, ils sont non digestibles. Ilsont des effets bénéfiques sur l’équilibre de la flore intestinale.

De plus en plus de fabricants de produits alimentaires offrent auxconsommateurs des produits enrichis de probiotiques. On trouvedans le rayon des produits laitiers de l'épicerie des yogourts, desfromages à pâte molle et des fromages cottage renfermant desprobiotiques.

Lactobacillus acidophilus et bifidobacterium sont deux desingrédients les plus courants.

Les effets cliniques préventifs des probiotiques ont été montrés dansdes domaines variés (diarrhées infectieuses, manifestationsallergiques, maladies inflammatoires chroniques intestinales). Ilconvient d’y ajouter des effets bénéfiques sur certaines fonctionsphysiologiques (digestion, immunité, transit intestinal). Ces effetsdépendent fortement des souches administrées et de la matricealimentaire qui les contient.

RETOUR

DEFINITION D’UN ALICAMENT

« Un alicament est un aliment combinant la notion d’aliment et de médicament, dans le cadre d’une alimentation fonctionnelle. Celui-ci réduit la progression et/ou l’apparition de certaines maladies… »

Exemples:

Betterave rouge

Légume possédant une activité anti-oxydante élevée.

Activité tonifiante sur le foie et la sécrétion biliaire (quantité et qualité).

Surnommée “balais de l’intestin” par l’hygiéniste Raymond Dextreit. Renforce le sang.

Action remarquable sur la régularité intestinale (laxatif non irritant).

Consommation: 1 à 2 grosses betteraves, cuites à la vapeur, 3 à 4 fois par semaine.

Pollen d’abeilles

La médecine chinoise traditionnelle, en recommande la consommation pour soutenir la mémoire, l’énergie et la joie de vivre, lors du vieillissement.

Combiné à la gelée royale, il a été utilisé pour lutter efficacement contre les symptômes de la ménopause.

Lutte contre les symptômes d’hypertrophie bénigne de la prostate et possiblement de la prostatite (infection).

Consommation: ½ à 1 c. à soupe, 3 à 4 fois par semaine. …

RETOUR

SCIENCE ET ALIMENTS– QUELQUES PISTES Qualité organoleptique


Le goût des aliments Circuit de perception des goûts

Recenser, extraire et organiser des informationspour identifier :- des molécules spécifiques qui jouent le rôle de stimulus de nos organes des sens en matière de goût et d’odorat.-le rôle des micro-organismes dans le goût de certains aliments (exemple : influence des micro-organismes utilisés sur le goût final des fromages).

Adopter une démarche scientifique pour :- élaborer un schéma fonctionnel du circuit de perception du goût.-mettre en évidence des différences individuelles dans la perception des goûts.

Utiliser un logiciel de visualisation d’images cérébrales pour :localiser les zones cérébrales impliquées dans la perception du goût (exemple : logiciel eduanatomist, …)

Recenser, extraire et organiser des informations pour :comprendre comment on peut concilier goût et qualité nutritionnelle (rôle des additifs de saveur salée ou sucrée –projet national QUALIMENT de l’INRA, …)SUITE

RETOUR

Projet QUALIMENT :

QUALIté nutritionnelle et sensorielle des

ALIMENTs (INRA)

Dans le secteur agroalimentaire, la tendance est au développement de nouveaux aliments ayant des effets positifs sur la santé, tout en étant "bons" sur le plan gustatif.

Or, la relation entre goût et santé est complexe, et parfois antagoniste. Le lien entre les thématiques du sensoriel, de la nutrition, du comportement alimentaire et de la structure de l’aliment est donc déterminant pour que le développement de nouveaux aliments tienne compte d’une approche globale de l’alimentation.Le projet national QUALIMENT porté par l’INRA, rassemble 500 scientifiques autour de ces thématiques.

SCIENCE ET ALIMENTS– QUELQUES PISTES Qualité organoleptique


L’aspect des aliments (couleur, texture, …)

Additifs alimentaires,colorants, émulsifiants, gélifiants, adjuvants

Expérimenter pour découvrir et comprendre certains processus agissant sur la texture des aliments (œufs en neige, gelées et confitures, mayonnaise, …)Recenser, extraire et organiser des informations pour :- découvrir les processus industriels utilisés pour modifier la couleur ou l’aspect des aliments (gélifiant, émulsifiant, colorant, …)- savoir où et comment trouver des informations concernant les adjuvants utilisés (nature, risques, ….)Rechercher et analyser des données épistémologiques pour identifier quelques risques sanitaires liés à l’utilisation de ces additifs

La cuisine moléculaire La cuisine moléculaire Recenser, extraire et organiser des informations pour :- découvrir ce qu’est la cuisine moléculaire, quelques uns des principes sur lesquels elle repose, les débats qu’elle suscite (Hervé THIS)- comprendre les débats qui opposent les « pro » et les « anti » cuisine moléculaire

SUITE

LES ADDITIFS ALIMENTAIRES

Sans additifs, notre alimentation ne serait pas ce qu'elle

est. Sans doute serions-nous un peu surpris par son

aspect, son goût, sa présentation, etc. Pourtant, les

additifs, aux yeux des consommateurs, ont souvent

mauvaise réputation.

La définition européenne

Sur l'emballage, les additifs sont repris dans la liste des ingrédients d'un produit : il

s'agit de la lettre « E » (pour Europe) suivie de trois ou quatre chiffres. La directive

européenne 89/107/CEE les définit ainsi :

« Toute substance habituellement non consommée comme aliment en soi,

possédant ou non une valeur nutritive, et dont l'adjonction intentionnelle aux

denrées alimentaires, dans un but technologique, au stade de leur fabrication,

transformation, préparation, traitement, conditionnement, transport ou

entreposage, a pour effet, ou peut raisonnablement être estimée avoir pour

effet, qu'elle devient elle-même, ou que ses dérivés deviennent, directement

ou indirectement, un composant de ces denrées alimentaires. »

Par contre, les arômes, vitamines, pesticides et adjuvants technologiques ne sont

pas considérés comme des ingrédients du produit alimentaire, mais font l'objet

d'une réglementation spécifique. RETOUR

LA CUISINE MOLECULAIRE

Elle explore les pratiques et les transformations culinaires, cherchant les mécanismes des phénomènes qui surviennent lors de l'activité culinaire. (Hervé THIS INRA Laboratoire de chimie d'AgroParisTech).

La gastronomie moléculaire est l'étude de la gastronomie avec les outils de la science, en particulier de la chimie, de la physique, de la biologie et de la neurologie. Gastronomie moléculaire ou, plus exactement, gastronomie moléculaire et physique, est une approche radicalement nouvelle de l'art culinaire, qui devient ainsi une science.

RETOUR

SCIENCE ET ALIMENTS– QUELQUES PISTES Approche globale


La fabrication d’un aliment : une chaîne de processus où chaque maillon a son importance

Les étapes de la fabrication d’un aliment

Recenser, extraire et organiser des informations pour :- identifier les technologies utilisées et les responsabilités engagées dans la chaîne de production, distribution, et préparation culinaire d’un « plat préparé »- comprendre comment peut s’effectuer la traçabilité d’un aliment (puces à ADN, …)- comprendre comment on peut reconstituer l’origine d’un aliment (identification de molécules qui renseignent sur l’origine de l’aliment ….)- comprendre comment on peut détecter une substance particulière dans un aliment (OGM, allergène, …)

Des lieux de production souvent éloignés des lieux de consommation

Développement durable

Mobiliser et compléter ses connaissances pour :- découvrir et discuter de la notion de food-miles-comprendre les éléments d’un débat : manifester un intérêt pour la vie publique et les grands enjeux de la société à l’échelle planétaire (exemple : comprendre pourquoi certains préconisent de consommer des produits frais de saison et régionaux)

SUITE

TRACABILITE D’UN ALIMENT: PUCES A ADN

Cette technologie permet d’identifier quel type de produit animal entre dans la composition des aliments. Et renforce ainsi la traçabilité des produits et la fiabilité des étiquetages.

RETOUR

NOTION DE FOOD-MILESINRA

On appelle "food miles" le concept qui désigne la distance parcourue par les produits alimentaires entre le lieu de production et les lieux de consommation. Ce concept est utilisé comme indicateur du développement durable et de plus en plus comme un outil de communication à destination des consommateurs. C’est dans ce contexte que les chercheurs ont étudié la manière dont les consommateurs percevaient cette notion et si ils en tenaient compte dans leur processus de choix des produits. Ils ont montré en prenant les exemples d’une eau minérale et de sel d’origine lointaine et exotique que ce qui importe aux consommateurs, c’est d’abord l’image positive de "l’exotique". Interrogés précisément sur la distance, les consommateurs évoquent les conditions de production, mais la dépense énergétique générée par le transport des produits n’est pas prise en compte par les consommateurs.

RETOUR

SCIENCE ET COSMETOLOGIE• Objectif : aborder l’engagement scientifique dans la cosmétologie par l’étude de

produits ou de techniques de soin et d’entretien du corps.

Trois approches:

Production d’un cosmétique Efficacité d’un cosmétique La cosmétologie à travers le temps

Les métiersResponsable de salon d’esthétique, de parfumerie, de salon de beauté BTS et plusEsthéticiens à différents niveaux de qualification (BTS mais dès le CAP)Formateur, attaché commercial, démonstrateur (niveau BTS)Techniciens d’évaluation et de contrôle des produits cosmétologiques (BTS et plus)Travail en grande surface

Projet de fabrication Tests d’efficacité Histoire d’un cosmétique:(cahier des charges) physiologie de la peau (huile d’amande, savon …)protocoles organoleptiques La soie dans les produits de beautécréation d’un emballage et d’une publicité (législation)

SCIENCE ET COSMETOLOGIE PISTES Production


Elaboration d’un cahier des charges

Cahier des charges pour une crème hydratante pour la peau (agréable, pasteurisée, constituée de produits non irritants, suscitant l’achat …)

Manipulation en relation avec les propriétés du produit cosmétologique

Histologie de la peau, ses rôles son renouvellement.Ses propriétés élastiques.Emulsion

Contamination, pasteurisation, conservation

Observations microscopiques cellulesPhanères glandes sébacéesGlandes sudoripares

Réalisation expérimentale de l’émulsionMise au point d’un protocole organoleptiqueObservation de micro-organismes, action de la chaleur

Tests organoleptiques de la crème, validation de l’emballage. Création de l’étiquette, lien avec la législation, d’une publicité.

SCIENCE ET COSMETOLOGIE PISTES EfficacitéPistes Objectifs notionnels Idées d’activités élèves

Exfoliant Organisation de la peau, renouvellement, cellules souches.

Test du scotch avec numération des cellules mortes avant et après utilisation de différents types d’exfoliant - Crèmes abrasives- Masques

Déodorant Fonctionnement des glandes sudoripares, la sueur, le rôle des bactéries

Tests organoleptiques. Action de déodorants sur des solutions réalisées à partir de la composition de la sueur. Urée, Acide Urique, Ammoniac, Acide lactique

Autobronzant Fonctionnement des mélanocytes. Comparaison entre l’action naturelle du soleil et l’action d’un autobronzant.

Test de l’efficacité d’un autobronzant Action sur des cellules mortes isolées observées au microscope.Comparaison de leur teinte, photographies numériques, utilisation de MESURIM…

Crème solaire Protection de la peau. Actions des UV

Test d’irradiation de culture de levures avec ou sans une couche de spray protecteur sur le papier cellophane placé sur la boite de pétri.Test de spray d’indices différents par exemple ou durée d’efficacité du spray…

Solution de nettoyage anti-acné

La flore de la peau, origines de l’acné.

Action des solutions sur des cultures de microorganismes autorisés.

Produit frisant, défrisant, lissant, décolorant

Le bulbe pileux, fonctionnementComposition des cheveux

Test sur des cheveux isolés.Comparaison des propriétés des cheveux naturellement frisés, crépus, fins...Observation au microscope, évaluation de l’épaisseur, de la forme (ovale, circulaire).

SCIENCE ET COSMETOLOGIE PISTES Approche historique

Etapes de la découverteLa soie dans les produits de beauté

Notions et activités envisageables

Au début du 20ième siècle Sanji Muto, président d’une fabrique de soie japonaise « KANEBO » remarque la douceur des mains des fileuses de coton de soie.Il a l’intuition qu’un composé contribue à « embellir » les mains. L’utilisation d’un broyat de soie brute se révèle très efficace (1g/1 kg de savon).

Etude de textes historique, recherche des cosmétiques contenant des produits dérivés du vers à soie (fibroïne, séricine, corps gras, poudre de soie…).Biologie du vers à soie : cycle de vie, fabrication du cocon, élevage, observation des cocons, observation des fibres…

La séricine est isolée : c’est le composé qui lie les deux brins de soie produits par Bombyx mori

Extraction à partir des cocons après métamorphose des larves.

La formule de la soie et de la séricine sont déterminées

Travail avec des logiciels de visualisation de molécules

Aujourd’hui la société « KANEBO » est une des sociétés en pointe en cosmétologie…

Entrée pour découvrir les métiers de la cosmétologie

MOLECULES DE SOIE ET DE SERICINE

La soie dans les produits de beauté

Approche historique

Début du 20e

Sanji MutoFabrique de

soie

Propriétés liés à…

Poudre de soie

Extraction de produits

« huileux »

Identifier les produits efficaces

Aujourd’huiUne

multinationaleKANEBO

L’élevage des vers à soie Le cycle, la

production de la soie

La nature chimique de la

soie

La séricine

Et de la séricineMolécules du

vivant

Les métiers de la cosmétique

SCIENCE ET VISION DU MONDEObjectif : explorer différents outils et techniques scientifiques permettant d’approcher la notion d’image et

de comprendre comment ces images aboutissent à une vision du monde.

Trois approches:

Voir le monde tel qu’il est Mieux voir le monde Comprendre le monde

en créant des images en créant des images

Directement avec les yeux Voir au travers des objets Montages d’images(vision normale ou dispositif (RX, scanners, RMN …) (images satellitales: recul des glacesde correction …) évolution trou ozone …)

Indirectement avec un outil Voir l’invisible Superposition d’images(pour voir le petit, pour voir loin) (voir la chaleur: IR, (modèles numériques)

voir l’atmosphère: images sat.


FIN