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Contacts Presse : Frédérique Planet 04 67 61 25 94 [email protected] Florence Courtès 04 67 61 45 15 [email protected] 1 DOSSIER DE PRESSE Des techniques de pointe au service des patients Inauguration du service de radiothérapie oncologique du CRLC Val d’Aurelle En présence de Madame Martine Aoustin, Directeur Général de l’ARS et de Monsieur Hugues Bousiges, Préfet du Gard Mardi 9 octobre 2012 12H

Des techniques de pointe au service des patients Inauguration du

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DOSSIER DE PRESSE

Des techniques de pointe au service des patients

Inauguration du service de radiothérapie oncologique

du CRLC Val d’Aurelle

En présence de Madame Martine Aoustin, Directeur Général de l’ARS

et de Monsieur Hugues Bousiges, Préfet du Gard

Mardi 9 octobre 2012 – 12H

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SOMMAIRE

I- Communiqué de synthèse II- Des soins optimisés de haute technicité

1. Un nouveau service : améliorer la prise en charge des patients

2. La qualité et la sécurité au cœur des préoccupations 3. Des traitements innovants

III- Une mission universitaire de recherche et d’enseignement

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COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 9 octobre 2012

Un nouveau service de Radiothérapie Oncologique : des techniques de pointe au service des patients

Le Pr. Jacques Domergue, Directeur Général du CRLC Val d’Aurelle, le Pr. David Azria, Coordonnateur du Pôle de Radiothérapie Oncologique et le Pr. Jean-Bernard Dubois, Professeur de Radiothérapie inaugurent aujourd’hui le nouveau service de Radiothérapie Oncologique. Agrandi, rénové, doté d’un équipement innovant et d’un personnel hautement qualifié, le service garantit aux patients une prise en charge de qualité. L’inauguration se fera en présence de Mme Aoustin, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé (ARS) Languedoc-Rousillon et de M. Hugues Bousiges, Préfet du Gard et Président du Conseil d’Administration du CRLC Val d’Aurelle. La radiothérapie occupe aujourd’hui une place majeure dans l’arsenal thérapeutique des cancers. Deux tiers des patients atteints d’un cancer bénéficient d’une radiothérapie dans leur parcours de soins. Depuis une quinzaine d’années, des progrès importants ont permis une efficacité croissante des traitements et la réduction des effets secondaires. Le Centre Val d’Aurelle a souvent été l’initiateur de cette évolution médicale et technologique. Tendre à un traitement toujours plus précis, rapide et efficace est en effet le fil conducteur du service de Radiothérapie Oncologique qui s’est distingué dans les techniques de Rapid Arc /IMRT (Intensity Modulation Radiation Therapy), et qui aujourd’hui propose les thérapeutiques les plus innovantes, à l’instar de la radiothérapie per-opératoire (IntraBeam) et de la radiothérapie asservie à la respiration avec le TrueBeam Novalis STX, appareil présentant les toutes dernières applications de la radiothérapie (Pages 7 et 8). Grâce aux recherches menées sur place en radiobiologie, il est également le seul service en France à proposer un test biologique permettant un traitement plus personnalisé pour protéger les tissus sains. Pour répondre à la demande croissante des traitements de radiothérapie et aux exigences de santé de la Région, le Centre Val d’Aurelle a misé sur la modernisation et l’extension de son service de Radiothérapie Oncologique. Pour le Pr Jacques Domergue, Directeur Général du CRLC, « le service est doté d’un plateau technique parmi les plus performants au niveau français, mais aussi international. Nous traitons tous les cancers ; l’offre de soins s’adresse aussi bien aux patients traités au Centre Val d’Aurelle qu’à ceux venant de l’extérieur. Nous sommes les seuls dans la Région à avoir une activité de radiothérapie dédiée à la pédiatrie. Notre principal objectif est d’offrir à chaque patient des soins, un accueil et un suivi de qualité. Ce nouveau service a été conçu dans cette perspective ».

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Des soins optimisés de haute technicité

1- Un nouveau service de Radiothérapie Oncologique : améliorer la prise en charge des patients

L’activité de radiothérapie est marquée au Centre Val d’Aurelle par une pratique médicale de haut niveau assortie d’une forte implication dans le développement technologique et la recherche. Tous les cancers y sont traités. L’offre de soins s’adresse aussi bien aux patients traités au Centre Val d’Aurelle qu’à ceux venant de l’extérieur ; elle couvre d’une manière homogène l’ensemble de la Région. En réponse à l’augmentation exponentielle des patients traités pour un cancer et à l’indication croissante des radiothérapies, le service s’est agrandi. Dans la région Languedoc-Roussillon, les nouveaux cas de cancers diagnostiqués ont, en effet, fortement augmenté : 15 850 en 2010 (contre 11 740 nouveaux cas en 2000). Pour l’activité de radiothérapie au CRLC, les chiffres en 2011 sont éloquents : 5594 patients consultants dont 1034 nouveaux ; 1976 patients traités, soit une activité moyenne de 180 patients par jour. Doté d’un plateau technique à la pointe du progrès et d’un personnel hautement qualifié, le nouveau service a mis au cœur de son action une exigence de qualité et de sécurité. Offrir au patient un accueil de qualité, une expertise médicale, un confort psychologique et un suivi personnalisé est une priorité. Les nouveaux bâtiments sont spacieux et organisés autour des consultations, du plateau technique de traitement et des bureaux médecins. Des matériaux naturels, des couleurs apaisantes ont été choisis pour faire de ce lieu un espace convivial, rassurant et respectant l’intimité du patient. Plus de 25 millions d’euros ont été consacrés à la rénovation, à l’agrandissement du nouveau service ainsi qu’à l’équipement des trois nouveaux accélérateurs TrueBeam.

Une expertise médicale au service des patients Le service de radiothérapie est doté d’une équipe pluridisciplinaire et experte au service du patient. Tout est mis en place pour assurer au patient qualité et sécurité des soins, suivi, confidentialité et respect de l’intimité. L’action de l’équipe se coordonne avec la prise en charge initiale du patient faite par le médecin radiothérapeute oncologue référent. L’équipe médicale est composée de 8 radiothérapeutes oncologues, de 6 physiciens, 1 cadre coordonnateur – responsable qualité, 2 cadres de santé, 33 manipulateurs dont 4 dosimétristes, 2 techniciens, 13 infirmières, 7 aides-soignants, 7 agents de service, 4 attachés de recherche clinique dont 1 coordonnateur de projet, 1 technicienne de recherche clinique, 7 assistantes médicales, 4 secrétaires administratives.

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Une prise en charge personnalisée – une organisation rigoureuse Chaque patient bénéficie d’une prise en charge de qualité. Le parcours de soins a été conçu de telle sorte que le patient se sente en confiance et rassuré. Dès le premier contact Un dispositif très minutieux est mis en place, dès le premier contact du patient avec le service. Ce dispositif s’articule en 4 temps : une consultation médicale avec un médecin oncologue radiothérapeute qui va confirmer l’indication de radiothérapie puis expliquer le plan du traitement (remise du programme personnalisé de soins); un temps soignant avec une infirmière dédiée qui reprend avec lui les explications, les complète et évalue ses besoins en soutien psychologique, social, nutritionnel. Un troisième temps est dédié à la mise en place d’un accompagnement par des professionnels experts (psychologues, assistantes sociales, nutritionnistes, algologues, stomathérapeutes), sur proposition de l’équipe médicale, ou à la demande du patient. Enfin, l’équipe médicale organise le suivi avec le médecin traitant du patient. Pendant et après les traitements Un suivi rigoureux est également fait pour le patient pendant la durée du traitement et à la fin de celui-ci. Le patient a accès à des consultations médicales pendant toute la durée de son traitement, et ce, à tout moment. Ces consultations sont destinées à vérifier le bon déroulement du traitement, contrôler les effets secondaires et mettre en place, le cas échéant des traitements complémentaires. Un calendrier de surveillance est défini avec le patient. Enfin, le médecin traitant participe au suivi pendant et après le traitement.

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2- Qualité et la sécurité des traitements La haute technicité des équipements s’accompagne d’une démarche qualité et sécurité permanente au service des 180 patients traités quotidiennement (220 le seront d’ici fin 2012). Le service de radiothérapie oncologique suit une méthodologie de démarche qualité permettant d’appréhender des situations à risque inévitables dans un domaine d’activité très complexe tel que la radiothérapie. De l’arrivée dans le service, jusqu’au suivi de post-traitement, toutes les étapes du parcours du patient sont quadrillées de contrôles : identito-vigilance, contrôles qualité des appareils de traitement, contrôles d’imagerie de repositionnement, dosimétrie in vivo, imagerie de contrôle pendant l’irradiation.

Cette dynamique est partagée par toute l’équipe de radiothérapie, médicale et soignante. Le service a ainsi rédigé un manuel de qualité, mis en place d’une cartographie des risques et créé, en 2008, un comité de retour d’expérience pluridisciplinaire qui met en œuvre tous les mois des actions correctrices (organisationnelles, fonctionnelles, techniques). Le service a été également retenu, en 2010, comme site pilote national pour la création d’espaces d’informations patients. Un audit qualité externe a été également réalisé, en 2011, avec le soutien de l’INCa. Il a été suivi d’actions d’amélioration, renforçant ainsi la démarche et la culture qualité du pôle. Le pôle s’inscrit par ailleurs dans des études nationales visant à maintenir cette dynamique et tendre également à l’excellence dans ce domaine.

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3- Des traitements innovants : spécificités du Centre Val d’Aurelle

Les principales localisations tumorales traitées par le service sont : le sein, les tumeurs digestives, gynécologiques, ORL, la prostate, les bronches, les tumeurs cérébrales et les tumeurs de l’enfant. 80 à 85% des patients sont traités dans un but curatif, soit par radiothérapie exclusive, soit par radiothérapie combinée à la chirurgie (radiothérapie per-opératoire, radiothérapie post-opératoire), ou à la chimiothérapie (associations radio-chimiothérapiques). 15 à 20% des patients sont traités dans un but palliatif. 85% des patients sont traités de manière ambulatoire. Cette prise en charge présente pour le patient des avantages psychologiques et sociaux importants, telles que la limitation de l'impact de la maladie et de son traitement sur la vie personnelle, familiale et sociale et la possibilité de maintenir une vie professionnelle. Plateau technique : Radiothérapie externe : 6 accélérateurs linéaires (3 TrueBeam dont 1 Novalis STX robotisé, 3 Varian 21 EX), 2 scanners simulation virtuelle Radiothérapie peropératoire : 1 IntraBeam Curiethérapie : PDR, HDR, prostate, bas débit Le pôle de radiothérapie oncologique dispose d’un plateau technique, de très haute qualité et en évolution constante, ce qui lui permet de dispenser les traitements les plus innovants et donc les plus rassurants pour les patients. Radiothérapie per-opératoire : Val d’Aurelle pionnier du traitement en 1 jour du cancer du sein Le centre Val d’Aurelle propose aux patientes souffrant d’un cancer du sein une technique de radiothérapie associée à la chirurgie : la radiothérapie per-opératoire (ou intraopératoire). L’établissement bénéficie d’une antériorité et d’une expérience dans le domaine grâce aux travaux du Professeur Jean-Bernard Dubois. Précurseur, ce fut le premier à faire de la radiothérapie per-opératoire pour les tumeurs digestives dès 1984 et pour les cancers du sein dès 1989. La radiothérapie dès l’opération Ce traitement, développé au Centre Val d’Aurelle depuis octobre 2011, permet de réaliser, dans le même temps, l’ablation de la tumeur (ou tumorectomie) et l’irradiation. Un générateur de rayon X, IntraBeam, spécialement adapté, irradie alors les tissus qui entouraient la tumeur, ce qui permet de réaliser tout le traitement local, chirurgie plus radiothérapie, sans avoir à transporter la patiente dans une unité de radiothérapie. Ce traitement combiné évite aux patientes les 5 à 7 semaines de radiothérapie externe conventionnelle après l’intervention chirurgicale.

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Une efficacité reconnue Toutes les patientes de la région, correspondant aux critères (c.à.d. plus de 60 ans, tumeur inférieure à 2 cm, ganglion négatif, exprimant les récepteurs hormonaux) peuvent bénéficier de cette technique qui, pour des résultats équivalents à la prise en charge classique, présente de nombreux avantages : irradiation optimisée, réduction des toxicités et de la durée du traitement ; traitement beaucoup moins fatigant pour les patientes et plus économique pour la sécurité sociale. Un traitement en un jour Au centre Val d’Aurelle, cette technique est effectuée dans le service de chirurgie ambulatoire. Les patientes sont traitées en une journée. Elles sont hospitalisées le matin pour l’intervention et rentrent chez elles le soir sans avoir à revenir dans les semaines qui suivent

True-Beam Novalis STX : l’IMRT robotisée, une nouvelle voie thérapeutique Un traitement de haute précision qui permet de traiter les récidives et les tumeurs jusqu’alors sans traitement. C’est au Centre Val d’Aurelle, le 4 avril 2012, que le premier patient français a été traité avec l’accélérateur TrueBeam Novalis STX. A ce jour, le service de Radiothérapie Oncologique est le seul équipé de ce dernier modèle d’accélérateur en France. Le système TrueBeam est le résultat d’années de recherche. Il a été conçu pour traiter une cible en mouvement avec une vitesse et une précision incomparables. Cette technologie permet de réaliser des traitements stéréotaxiques d’une extrême précision et d’asservir des traitements au mouvement du patient (technique du ‘gating’). Elle permet un repositionnement automatique du faisceau à la recherche de la tumeur pendant l’irradiation («tracking»). Grâce à ces deux fonctionnalités, TrueBeam Novalis STX permet de traiter des patients qui jusqu’alors se trouvaient dans une impasse thérapeutique.

La révolution majeure de ce nouvel accélérateur est aussi de réaliser des images pendant l’irradiation, ce qui permet de reconnaître avec certitude la position de la tumeur. Il permet de réaliser des images 3D avec 60% de temps en moins et 25% de réduction de dose, tout en conservant une excellente qualité d’image. L’imagerie n’est plus limitée au pré-traitement pour la vérification de la position du patient. Elle réside encore dans la possibilité de délivrer jusqu’à six fois plus de dose qu’un accélérateur conventionnel dans un temps équivalent.

Le traitement avec TrueBeam Novalis STX est particulièrement adapté pour les re-irradiations. La précision de cette technologie permet de n’irradier que les tissus tumoraux et d’épargner les tissus sains. Elle s’applique également aux patients souffrant de tumeurs mobiles, à savoir les tumeurs thoraciques et les tumeurs digestives supérieures : poumon, foie, voies biliaires, qui sont des

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tumeurs souvent inopérables et qui ne peuvent être traitées par la radiothérapie conventionnelle.

La radiothérapie pédiatrique : un service unique en Languedoc-Roussillon Seul service universitaire, dans la région Languedoc-Roussillon, à faire de la radiothérapie pédiatrique, le CRLC Val d’Aurelle reçoit, chaque année, environ 40 enfants et adolescents âgés de 3 à 18 ans (majoritairement les moins de 14 ans). Les jeunes patients sont traités pour des leucémies, des lymphomes, des tumeurs embryonnaires (neuroblastomes, nephroblastomes), des tumeurs du système nerveux, des sarcomes et des tumeurs rares. Une prise en charge spécifique … La radiothérapie pédiatrique se distingue de la radiothérapie pour les adultes pour trois raisons principales : Traiter les enfants exige, d’une part, de prendre davantage de temps, lors des consultations et de la préparation au scanner et pendant les traitements ; le temps est multiplié par un facteur 3. D’autre part, l’impact des rayonnements ionisants sur un organisme en cours de formation induit un suivi spécifique : un dépistage des récidives et la surveillance de toutes les fonctions au-delà de l’âge adulte par les pédiatres et le médecin radiothérapeute oncologue. Enfin, tous les dossiers de radiothérapie pédiatrique sont discutés ou validés en visioconférence nationale 2 fois par mois ou en ligne sur le site international de la Paediatric Radiation Oncology Society (PROS). … assortie de critères très spécifiques L’autorisation de prise en charge chirurgicale, chimiothérapique, radiothérapique des enfants et adolescents répond à un cahier des charges, fixé par l’INCa, concernant le nombre minimum d’enfants traités, la formation pédiatrique des médecins et des personnels soignants, les infrastructures. Tous les enfants sont pris en charge selon les protocoles (ou les essais) français ou internationaux validés par la Société Française des Cancers de l’Enfant (SFCE). La matinée du lundi est réservée à l’accueil des enfants qui sont reçus par le Dr Christine Kerr. Les enfants visitent le scanner de préparation, la salle de traitement, et rencontrent l’équipe (médecin, infirmières, manipulateurs). Grâce au projet de A.M Sessa (St-Estève), aidée par le club Kiwanis de Perpignan, une salle dédiée aux enfants est en cours d’installation. Il est notamment prévu un écran TV, un lecteur DVD, des livres, des revues, des jeux et un ordinateur.

En France, 1 cancer sur 100 est un cancer de l’enfant ; 1 enfant sur 440 va développer un cancer avant l’âge de 15 ans. De 2000 à 2004 : 765 nouveaux cas par an chez les 15-19 ans et 1700 nouveaux cas par an chez les moins de 15 ans. La survie globale à 5 ans pour tout type de cancer pédiatrique est de l’ordre de 75%.

La Curiethérapie HDR En complément de l’équipement existant, à savoir la curiethérapie Iridium - technique PDR – (débit pulsé) pour la gynécologie, la prostate, l’ORL et la peau, le Centre s’est doté de la curiethérapie HDR (haut débit de dose). Cette technique évite une anesthésie générale et permet un traitement en ambulatoire.

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La Curiethérapie HDR s’applique aux cancers gynécologiques (utérus-vagin) ; elle permet de délivrer des doses élevées sur des volumes réduits en des temps très courts, avec une protection optimale des organes critiques et sains (vessie, rectum). Aujourd’hui, le service de radiothérapie est le seul à offrir, au plan régional, cette technique.

Autres radiothérapies pratiquées au Centre Val d’Aurelle

La radiothérapie stéréotaxique dans les malformations veineuses du cerveau et les métastases cérébrales,

La curiethérapie gynécologique en débit pulsé,

La radiothérapie par modulation d’intensité des cancers ORL et de la prostate,

La radiothérapie guidée par l’imagerie,

Le développement de la radiothérapie peropératoire dans les cancers du bas rectum,

L’innovation dans l’IMRT par la technique RapidArc (1er en France, 4ème en Europe).

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Une mission universitaire de recherche et d’enseignement

Le service de radiothérapie oncologique se distingue aussi par son activité en recherche clinique et ses travaux menés dans le domaine de la recherche fondamentale et de transfert.

1- Recherche clinique L’équipe de radiothérapie participe activement au développement de la recherche clinique, depuis l’évaluation de combinaisons innovantes en phase précoce jusqu’à la validation de nouvelles stratégies thérapeutiques dans le cadre d’essais cliniques multicentriques de phase III. Au-delà de l’étude de nouveaux protocoles et modalités d’irradiation (niveaux de dose de rayonnement, type de fractionnement, nouvelles technologies), le service de radiothérapie est l’un des centres pionniers en France pour l’évaluation de nouvelles associations entre radiothérapie et molécules innovantes de chimiothérapie ou thérapie ciblée. Pour soutenir le développement de ses programmes de recherche, le service de radiothérapie a su établir des partenariats stratégiques avec l’industrie pharmaceutique et les groupes académiques nationaux et internationaux. Ainsi, le Pôle coordonne trois études financées dans le cadre du PHRC national dans les cancers du sein, de la prostate et de la vessie. Dans la continuité de ces initiatives, le Pr David Azria a été élu membre du Comité international de Radiogénomique dont la mission est de coordonner la recherche en génomique après irradiation. En 2011, 154 patients ont été inclus dans l’un des 33 essais cliniques menés en radiothérapie. Ces projets concernent de nombreuses localisations tumorales telles que la sénologie, l’oncologie digestive, gynécologique, urologique et les voies aérodigestives supérieures, mais aussi les pathologies plus rares et complexes telles que sarcomes et métastases cérébrales. Ces efforts de recherche permettent de faire bénéficier les patients des dernières innovations thérapeutiques, mais aussi d’améliorer la qualité, la sécurité et l’efficacité des traitements.

2- Recherche fondamentale et translationnelle Le Professeur David Azria est chef de projets dans l’équipe de radiobiologie de l’INSERM U896 (Institut de Recherche en cancérologie de Montpellier) et membre de la commission de Recherche Clinique du Centre Val d’Aurelle. Les axes de recherche font partie du 2ème programme de recherche multidisciplinaire du SIRIC (Site de Recherche Intégré sur le Cancer) consacrée à la personnalisation des traitements en cancérologie. Cette étude évalue de manière prospective et multicentrique l’utilisation d’un test sanguin pour prédire quels patients sont les plus à risque de toxicité tardive dans les cancers du sein et de la prostate. Ce test est basé sur l’analyse de la radiosensibilité des lymphocytes prélevés par une simple prise de sang. Un taux d’apoptose lymphocytaire élevé est corrélé à un risque quasi nul de développer des séquelles tardives après radiothérapie curative (valeur prédictive négative de l’ordre de 99%). L’objectif de l’étude menée sur 5 années et qui a inclus 860 malades est de pouvoir déterminer avec un test simple le profil de sensibilité au traitement d’un patient. "Les patients ne sont pas égaux devant les rayons. Certains sont beaucoup plus à risque de toxicité tardive. L'objectif de l'étude est de les repérer avant pour, à l'avenir, leur proposer une alternative", explique le Pr David Azria, coordonnateur de l'étude.

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3- L’innovation technologique au service des patients La recherche permanente pour améliorer la qualité du traitement en utilisant les performances des appareils est plus qu’une tradition au sein du pôle de radiothérapie oncologique, c’est un état d’esprit, et ceci depuis plus de 20 ans. C’est ainsi que l’équipe (radiothérapeutes oncologues, physiciens, dosimétristes) travaillent à utiliser toutes les fonctionnalités des appareils et mettre en place de nouvelles techniques. La conséquence pour les patients : des radiothérapies de qualité ouvrent sur d’autres protocoles de chimiothérapie et de chirurgie, et ce grâce à leur bonne tolérance. Et c’est ainsi que la radiothérapie oncologique au Centre Val d’Aurelle occupe une position de promoteur, d’initiateur et de leader, au niveau national et international. Cette spécificité s’inscrit également dans la mission universitaire du Centre Val d’Aurelle, mission d’enseignement, de recherche et de développement de nouvelles thérapeutiques contre le cancer, ainsi que de validation des protocoles. A maintes reprises, le Centre Val d’Aurelle a été précurseur et pilote : En 1995 : 1er centre français à se doter d’un scanner de simulation dédié à la radiothérapie, améliorant de fait la qualité de la définition des volumes à irradier et de ceux à protéger. En 2001 : Mise en œuvre d’une technique de traitement par modulation d’intensité. Le Centre Val d’Aurelle est parmi les trois premiers centres français. Aujourd’hui encore, cette technique est utilisée dans uniquement 20% des services de radiothérapie en France. En 2008 : 1er centre français (4ème Centre au monde) à implémenter une technique révolutionnaire appelée Rapidarc. Une rotation unique de la machine autour des patients permet une réduction du temps de traitement (trois fois moins que lors d’une RCMI conventionnelle), une meilleure définition de la zone tumorale à traiter et une plus grande précision dans le choix de la dose. Plus de 40% des patients en bénéficie chaque jour à Val d’Aurelle. En 2011 : 1er patient traité au Centre Val d’Aurelle avec l’accélérateur TrueBeam. Ce nouvel accélérateur permet de suivre le déplacement de la tumeur au cours de l’irradiation et d’adapter en temps réel la délivrance du traitement, amenant de la sorte à une certitude sur le dépôt de dose dans le volume cible à irradier et à une préservation accrue des organes à protéger. Une des nouveautés de ce nouvel accélérateur de particules réside aussi dans la possibilité de délivrer jusqu’à six fois plus de dose qu’un accélérateur conventionnel dans un temps équivalent. En 2012 : Val d’Aurelle, 1er centre français à utiliser l’accélérateur TrueBeam Novalis STX (type Robot). Il permet d’utiliser des techniques d’asservissement respiratoire (gating) et de repositionnement automatique à la recherche de la tumeur (tracking). Un pôle d’excellence reconnu internationalement : La position de pionnier dans la recherche technologique fait du service de Radiothérapie du Centre Val d’Aurelle, non seulement un site référent pour les centres qui souhaitent se doter de nouvelles machines ou s’initier à des techniques de traitement (ex : expérience IMRT dans le cancer du canal anal /Corée), mais aussi un partenaire de choix pour les constructeurs qui innovent avec l’équipe. L’activité scientifique est aussi en évolution. Le nombre de publications et présentations scientifiques produites par l’ensemble de l’équipe ne cesse de croitre, représentant souvent des références à suivre pour la communauté internationale.

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4- L’enseignement au niveau national et international L’enseignement fait partie des 4 missions des Centres de Lutte Contre le Cancer et le service de Radiothérapie Oncologique est très impliqué dans ce domaine.

Coordination du module B de cancérologie à la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes

Participations aux DU, DIU et DESC en Cancérologie

Coordination de l’enseignement de radiothérapie oncologique à l’Institut de formation des écoles du CHU pour les manipulateurs radio

Intervention au Master de Radiobiologie de l’Institut Gustave Roussy

Séminaires internationaux de radiothérapie et radiobiologie (Cambridge, New York, Chicago, Barcelone, Lausanne)