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    MINISTËRE

    DE l ENVIRONNEMENT

    ET DU C DRE DE VIE

    MINISTËRE DES

    TRANSPORTS

    LABORATOIRE

    CENTR L

    ES PONTS ET CHAUSSÉES

    ISSN 0085 2643

    Rapport de recherche lPC ° 9

    Propriétés générales des graves traitées

    par des ciments spéciaux et des retardateurs de prise

    Juillet 978

    J ALEXANDRE

    A.BROCCOLI

    C.CIMPELLI

    J. L. PAUTE

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    Propriétés générales des graves traitées

    par des ciments spéciaux et des retardateurs de prise

    J. LEX NDRE

    Ingénieur

    Centre d étude et de recherche

    des liants hydrauliques

    A

    BROCCOLI

    Technicien supérieur

    Laboratoire régional des

    Ponts et Chaussées de Bordeaux

    C

    CIMPELLI

    Ingénieur

    Laboratoire régional des Ponts et Chaussées

    de l Est Parisien

    J.-L. P UTE

    Ingénieur

    Laboratoire régional des

    Ponts et Chaussées de Saint-Brieuc

    Ce rapport a été rédigé avec la collaboration de MM. GAUTIER HORNAIN VOLANT

    Ingénieurs au CERILH.

    Pour ce qui concerne les Laboratoires des Ponts et Chaussées, il s appuie sur les études

    réalisées dans le cadre de :

    l action

    de

    recherche pluriannuelle

    AR) : 34

    • Assises traitées aux liants hydrauliques

    -

    l

    fiche d action élémentaire

    de

    recherche (FA

    ER) : 34064

    • Traitement des graves par des ciments spéciaux pour assises

    de chaussées.

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      ommaire

    Résumé

    Présentat

    o

    n

    Chapitre

    1

    Chapitre 2

    Chapitre

    3

    Chapitre

    4

    Chapitre

    5

    Bibliographie

    Objectifs de

    la recherche

    Matériaux soumis à l étude

    Les

    gra

    nu lats

    Les ciments

    Les

    adjuvants

    Caractéristiques de compactage des différentes graves-ciment

    Relations entre poids et volumes dans une grave-ciment

    Étude

    du

    délai de maniabilité des graves-ciment

    Ciments

    spéciaux

    et

    retardateurs de

    prise

    Description des méthodes envisagées pour déterminer

    le

    délai

    4

    5

    7

    8

    8

    9

    9

    10

    10

    13

    de maniabilité d une grave-ciment 13

    Mise au point de la méthode par auscultation dynamique 18

    Étude de

    la

    variation du délai de rnaniabilité en fonction de

    la

    nature

    du ciment, de la nature de la grave, de celle du retardateur de prise

    et de son dosage 22

    Influence du délai de compactage sur les performances mécaniques

    d une grave-ciment 27

    Influence de la température sur

    le

    délai de maniabilité 29

    Comparaison des délais déterminés par mesure sonique et des courbes

    de chaleur

    d hydratation

    obtenues sur grave-ciment 29

    Aspect microstructurel du délai de maniabilité de la grave-ciment 9 et 10) 37

    Conclusions générales

    41

    Étude des performances

    mécaniques des

    graves-ciment

    46

    1nfluence de la nature du ciment, de son dosage, de

    la

    nature

    de

    la grave

    et du taux de compactage sur la résistance en traction directe 46

    Comparaison entre la résistance en traction directe sur grave-ciment

    et de la résistance en flexion Rtf) sur mortier ISO 53

    Étude de la sensibilité des graves-ciment vis-à-vis des variations de teneur

    en eau 54

    Comportement des graves-ciment à

    la

    fatigue

    55

    Conclusions

    58

    Résumé en anglais,

    allemand,

    espagnol

    et

    russe

    60

    61

    Les trois annexes:

    1 - analyses chimiques des ciments t de leurs constituants,

    2 -

    détermination du délai de maniabilité par auscultation dynamique,

    3 -

    étude microstructurelle

    u

    microscope électronique

    à

    balayage (MEB),

    citées dans

    ce

    rapport peuvent être obtenues en s adressant au Laboratoire des Ponts

    t

    Chaussées de

    Saint-Brieuc

    - 12,

    rue Sully, 22000 Saint-Brieuc.

    MINISTERE

    DE

    L ENVIRONNEMENT

    ET DU

    CADRE

    E

    VIE

    -

    MINISTERE

    DES

    TRANSPORTS

    LABORATOIRE CENTRAL

    DES PONTS ET CHAUSSÉES

    58, boulevard Lefebvre -

    75732 PARIS CEDEX 15

    Tél. : 1) 532-31-79 -

    Télex: LCPARI

    200361 F

    JUI LLET

    1978

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    .l Vo.\ lecteurs étral/ger.\ Irouveront ce rf.\umé traduit

    résu é

    en anglais, allemand,

    e.\pagnol

    et rusle en Jin de rapport.

    Our

    rl'aders willjind this ahstract al the el/d of the report.

    Unsae J,eserjillden difle

    :::y.\ammellfa\sul/f ,

    am Ende

    de.\

    Berichln.

    JVuf.\lro.\

    lertorn hallaràll

    este

    resumel/ al/inal del informe.

    >.IIcr}n/ù I/II hCIl/

    1/llIllIlI/llll/1II 1l().\{l'lL ('1l l 1,()/Il C

    IIIlI ll l/lil.

    L é tude p résen tée

    dans ce

    rappor t

    de

    recherche

    ava i t

    pour

    o b jec t i f

    pr inc ipa l

    d approfondi r

    la

    connaissance de ce r t a ines

    c a r a c t é r i s t i q u e s

    générales

    des

    graves-

    ciment :

    le déroulement de

    la

    pr i se

    e t la

    mise au point d'une méthode permet tan t

    de

    d éf in i r l e dé la i de

    maniabi l i t é ,

    l i n f lu en ce

    de l i n c o r 9 0 r a t i o n de re t a rda teurs de p r i se

    sur

    l e dé la i de mania

    b i l i t é

    e t sur

    l a ré s i s t ance des

    araves-c iment

    a ins i

    adjuvantées ,

    l e s

    ca rac té r i s t iques des graves t r a i t ée s

    par

    des ciments spéciaux.

    On se proposa i t ,

    également,

    d 'examiner s il e x i s t e des r e l a t i o n s ent r e la

    r é s i s -

    tance sur graves-c iment

    e t

    sur mort ier

    ISO.

    La

    pr i se e t le

    durcissement

    d un ciment cons t i tuan t

    en

    r éa l i t é un phénomène con

    t i nu , il appara î t

    que

    l a d é f i n i t i o n du dé la i de maniabi l i t é

    ne peut q u ê t r e

    a r b i -

    t r a i r e .

    On

    s e s t

    donc

    a t taché

    à d éf in i r

    ce

    c r i t è r e

    comme

    é tan t l e

    temps

    pendant

    lequel on peut mett re

    en oeuvre

    une arave-ciment sans a l t é r e r sens iblement ses

    c a r a c t é r i s t i q u e s

    mécaniques. Trois p ~ o c é d é s ont été

    expér imentés :

    l au scu l t a t i o n

    dynamique,

    la ca lor imét r ie

    e t l é t u d e micros t ruc ture l l e Dar

    des

    observat ions

    d é c l a t s de

    graves-ciment

    âgées de quelques heures au microscope électronique à

    balayage.

    L'emploi

    de

    re t a rda teurs

    de p r i se appara î t

    un procédé e f f i cace pour

    augmenter l e

    dé la i de maniabi l i t é des graves-c iment .

    I l

    appara î t que

    l o n peut di s t inguer

    du

    point

    de

    vue

    de

    l h y d r a t a t i o n ,

    l e s

    ciments

    moulus finement (normalisés ou non) d une par t ,

    e t

    l e s ciments moulus gross iè re -

    ment d au t r e p a r t .

    Du

    point de vue des performances mécaniques, on cons ta te que l a t eneu r

    en eau

    op-

    t imale co ïncide

    9ra t iquement avec la

    teneur en

    eau

    de ressuage

    déf in ie à l e s s a i

    Proctor modi f ié .

    On a

    pu

    également,

    pour

    ce t t e

    teneur

    en

    eau,

    r e l i e r

    l e s pe r for -

    mances

    mécaniques

    à un paramètre sans

    dimension,

    le dosage volumétr ique en

    ciment

    DVC)

    paramètre qui

    in tègre

    le dosage en ciment e t

    la

    compacité de l a grave-ciment .

    L é tude

    en f a t igue montre que l a grave-c iment Drésen te un comportement

    r e l a t i v e -

    ment

    peu disper sé . La l imi te

    d'endurance

    à un mil l ion de c h r ~ e m e n t s

    es t

    légèrement

    supér i eu re

    à la

    moit ié

    de la

    rés i s t ance

    s ta t ique .

    MOTS CLES 33 Raoport de

    Recherche

    granulométr ie

    cont inue granula t ciment

    pr i se maniabi l i t é re t a rda teur de pr i se ré s i s t ance (mater) mécanique

    durée t eneu r

    en

    eau compacité dosage

    (mélange)

    f a t igue

    (mater) .

    4

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    PRESENT TION

    J.

    BONNOT

    Chef du département des chaussées

    L.C.P.C.

    J. P.

    MÉRIC

    Directeur général du C.E.R.I.L.H.

    Le. flappOM:

    de.

    fle.iéhe.fliéhe.

    de. MM. Me.xandJte., BflOiéiéOU, Cünpe.LU e): Paute. e;;,t

    fa

    l.>ynthè.J.>e. de. fle.iéhe.Jt-

    iéhe;;, e.6 6 e.duée;;,

    l.>Llfl fe;;,

    gflave;;, -cAme.nt, dan .> fe. iéadJte. d'une. adJ.on généflale.

    me.née. pOLlfl

    pe.Jt6e.iétion

    ne.Jt

    iéme. te.iéhlÙqUe. déjà anue.nne. et

    f(Ll pe/tme):t [e.

    iUvt .>i de.

    mie.u.x

    ftépondJte. aux be;;,oin .> e.n aMi .>e;;,

    d e . · ~ h a u . . > l . > é e . . >

    pOLlfl

    tfla6iié

    fOLlfld.

    POM fe;;, Laboflatoifle;;, de;;,

    Pont .>

    e): Chau. .>l.>ée;;" iée;;, fle.iéhe.Jtiéhe;;, ont

    été

    alÙmée;;,

    pM

    M.

    PalLte.,

    flappOfl-

    te.uJt de. f o.iétion éR.éme.ntcUJte. de. fle.iéhe.Jtdle.

    iéo.'Vte;;,pondante.

    ; mai .> iée.

    flappOM:

    e;;,t fe.

    6flMt

    d'une. iéof

    faboflation 6flUd:ue.u. .>e. qui l.>' e;;,t étabUe. e.ntfle. fe;;, Laboflatoifle;;, de;;,

    Pont .>

    e): Chau. .>l.>ée.l.> e):

    fe. Ce.ntfle.

    d'étude. e): de.

    fle.iéhe.Jtiéhe.

    de.

    f indu. .>tflie. de;;, .[[ant .>

    hydflalLUque;;, C _E.

    R.

    r.

    L.

    H • ,

    fa

    pMtiupatio n

    de.

    ~ e .

    de.JtlÙe.Jt

    témoignant de. f intéftêÂ: que.

    pOf1Xe.

    f'indu. .>tflie. ume.ntiè.fle. à

    ~ e . t i e .

    uJ:iü.J.,ation pMti-

    ~ l L U è . f l e .

    du ume.nt.

    Le.

    flappOM:

    iéompfle.nd de.ux pMtie;;, tflè.l.> d.l66éfle.nte;;, : fa pwe.

    du

    ume.nt e.n miUe.u gflave.-ume.nt e):

    fe;;, pflOpftiété.l.>

    mé.iéalÙque;;,

    de;;,

    gflave;;,-ume.nt apflè.l.> dLlflwJ.>e.me.nt.

    Le;;, e;;,l.>ai .> ont pOM:é, e.n gflande. pMtie.,

    l.>Llfl de;;,

    ume.nt .> fle.iéOn .>tituél.> e.n fabOflatoifle. à paJttiJt d un

    mê.me.

    c1inRe.Jt

    e): de.

    fcUtie.Jt, iée.ndJte;;,-vofante;;, ou

    Mne;;, iéaliéaifle;;" e.n dOMge.

    vafliabfe.,

    de.

    6açon à

    me):t [e

    e.n

    é.vide.niée. fe.

    pMamè.tfle. "natLlfle. de.

    f aj

    olLt" .

    Prise

    du

    ciment

    L'étude. de. fa pwe. du ume.nt e.n

    miUe.u.

    gflave.-ume.nt a été fle.ndue.

    n é ~ e ; ; , l . > a i f l e .

    pOLlfl éc1aif lw fe.

    pflobfè.me. de.

    fa

    dé6ilÙtion d un dé.fiU de. malÙabiUté.. Vu point de. vue. de f appUiéation pflatiqUe.,

    ~ e . t i e . notion l.>' intflodMt

    l.>impfeme.nt

    iéomme. fe.

    dé.fiU

    iéompté.

    à paJttiJt

    du

    malaxage. au

    bolLt

    duquef

    i

    n'e;;,t pfu. .> pOMibfe.

    de. me):t [e.

    e.n Oe.uvfle.

    fa

    g.'tave.-ume.nt l.>an .>

    que.

    l.>e;;, pflopftiétél.>

    méiéalÙque;;,

    e.n

    .>Oient

    J.>e.n .>ibfe.me.nt a66e.dé.e;;, ; iée;;, pflopftié.tél.> .>Ont

    a66e.iétée;;"

    d'une. palU: pMiée.

    que. fa

    pwe.

    du

    ument iéomme.nçant à fliUrilfl

    fe.

    matéftiau,

    i

    n e.l.>t pfu. .> pOMibfe de.

    fe iéompaiéte.Jt e.6 ~ a i é e . m e . n t

    e):

    d'autfle.

    palU: pMiée. que. fe;;,

    pfle.lm.è.fle;;,

    Uai .>on5

    de.

    pwe. .>Ont flOmpue;;,

    pM

    fe;;,

    mouveme.nt .> flefati6l.>

    de;;, é.fê.me.nt .>

    de. fa

    gflave.

    au iéOu.fl .>

    de;;,

    O'JéflatlOn .>

    de.

    mi .>e.

    e.n

    oe.uvfle..

    Mai .> ~ e . t i e . déMlÙtion ne. pe.flme.t

    pM d'e.n tifle.Jt rilfle.iéte.me.nt un

    e;;,l.>iU de.

    faboflatoifle. "dé.te.flmination

    du

    déR.iU

    de.

    malÙabiUté."

    e):

    on a

    iéhe.Jtiéhé.

    à

    déMnifl

    de;;,

    méthode;;,

    indifle.de;;,

    a p p U ~ a b f e ; ;

    pflatique.

    me.nt.

    Ce;;,

    mé.thode;;, inrilfle.de;;,

    uJ:iü.J.,

    e.nt

    fa

    me;;,Llfle. d'une.

    iéMadé.wtique.

    méiéalÙque. qui

    évofue. .>Ou. .>

    l'e.66e.t de. .> modibiiéation .> du miUe.u aiéiéompagnant la pwe. e.t le. d L l f l ~ i . > l . > e . m e . n t du fiant :

    f l é l . > i . > t a n ~ e .

    à fa fluptLlfle. e.t

    l.>uJttolLt

    v-e. du

    l.>on. Le;;,

    di66iiéuité.l.>

    fle.niéontflée;;"

    qui pflovie.nne.nt notamne.nt du

    6ait

    qu on ne.

    pe.lLt

    dé.Mnifl un

    l.>elLU tflè..s

    ne): dan .> le. pflOiée;;,l.>u. .> iéontinu d

    é.volu.t.lon de. fa pwe.

    e):

    du dLlflwJ.>e.me.nt du ume.nt au iéOu.fl .> du te.mpl.>,

    ont

    iéonduit à é.tudie.Jt de. 6açon bine. .ta pwe. du

    ume.nt

    dan .> iée.

    miUe.u. tflè.l.> pMtiiélLUe.Jt

    que. iéOn .>WUe.

    une. gflave- cAme.nt, miUe.u. à 6iUble. dOl.>age. e):

    60M:e.

    pOflO .>- de;;, obl.>e.Jtvation .>

    intéfle;;,Mnte.l.>,

    montflant

    pM e.xe.mpfe. que.

    la l.>tflumfle.

    de;;,

    hydflate;;,

    60flmé.l.>

    dépend

    de.

    la

    natu.Jte.

    de. la

    gflave.

    e.t de.

    l.>e;;, pMtiiélLfe;;, bine;;, e.n pMtiiélLUe.Jt.

    Une.

    inte.Jtpflétation miièftOl.>tfludLlfle.Ue. a

    é.té. donné.e.

    au

    6ait que.

    l'e.66e.t de. l augme.ntation du

    délai

    e.ntfle. malaxage. e.t ~ o m p a i é t a g e . e;;,t

    moin .>

    ofléjudiuabfe. la flé.l.>i .>taniée de;;, gftave;;,-ume.nt dan .> le.

    iéM de;;,

    ume.nt .> à

    60M:e.

    tene.Llfl e.n fcUtie.fl e.t

    gflOl.>J.>e.

    moiltufle. que. dan .> ~ e f u i de;;, ume.nt .> bM

    e.

    de.

    cUnRe.Jt.

    5

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    8/70

    6

    L étude. de..fa UYlétique. d hydJta.tatioYl

    d'uYle.

    gJtave.-c.hne.nt

    palt.fa mu.Ulte.

    du.

    Mux de. c-hale.UIt

    d hYMa

    tatiOYl au c-aloJUmè.:tJte. aiÜabatique. -6e.mb.fe. UYle.

    te.c-hYlique.

    .:tJtè-6 pJtome..:t.:te.U- >e., qtù

    pe.Jtme..:t,

    palt

    e.xe.mp.fe.,

    de. me..:t.:tJte. C-.fa-Uteme.nt

    e.yl

    év-tde.Ylc-e. .f e.66e.t du. Jte.taltda.te.uM.

    Propriétés mécaniques

    L étude. du.

    pJtopJUéte-6

    méc-aYliquu. du.

    g,'Ulvu.

    -ume.nt a poJt.:té -6U1t .f -tYl6.fue.Ylc-e. du. iÜve.M

    paltamè.:tJtu.

    de. compo-6-LtioYl

    de.

    .fa

    gJtave. e..:t de.

    .fa Y l a t u ~ e

    du

    c.hne.nt. A .fa te.Yle.UIt e.yl e.au optimale.,

    Oyl

    a étabt-L UYle.

    Jte..fatiOYl,

    valab.fe.

    pouJt

    UYle.

    dlJYlYlée.

    e.t

    powc

    Uyl

    ume.nt

    dOYlYlé, e.vt.:t te.

    .fa

    Jté-6-L-6taYlc-e.

    à

    .fa

    .:tJtaC-tioYl

    de.

    .fa

    gJtave.-ume.nt

    à Uyl

    âge.

    dOYlYlé e..:t Uyl paltamè.:tAe. vo.fumé.:tJt-Lque.,

    .fe.

    dOMge.

    vo.fumé.:tJt-Lque. e.yl ume.nt (VVC),

    qtù u t

    .fa

    pJtOpOWOyl

    du.

    v-tdu. de.

    .fa

    gJtllve.

    , Le.mpw palt .fe.

    c.hne.Ylt

    (aYlhyMe). Ce. paltamè.:tJte. Jte.gJtOupe.

    .f e.6

    ne..:t

    de

    .fa

    te.Yle.UJt e.yl

    ume.Ylt

    e..:t de.

    .fa

    d e . ~ 5 , U : é de.

    .fa

    gJtave..

    LOMqUe..f

    Oyl

    a étabt-L c-e..:t.:te.

    Jte..fatiOYl

    pOM UYle. gJtave. dOYlYlée., Oyl pe.u;(: pJtévo-LJt fa f1.é-6-L-6taYlc-e. à .fa

    .:tJtaC-tioYl

    c-e..:t.:te. lie..fatioYl pe.Jtme..:t

    de.

    dUe.Jtm-tYle.Jt

    .fa te.Yle.UIt e Yl ume.nt YleC-u.MLüe. rOM .obte.vt-LJt UYle.

    Jté-6-L-6taYlc-e. 6-

    -6e.Yl-6-tb.fu.

    à Uyl maYlque.

    d e.au.

    Ce.pe.Yldant,

    .fa

    YlaWJte.

    de. .fa gJtave. a UYle. gJtaYlde. .

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    9/70

    CH PITRE

    OBJECTIFS

    E

    L

    RECHERCHE

    La

    technique des graves-ciment

    a

    considérablement é

    volué depuis la

    parution de

    la Directive

    de 1969 (1).

    D'un matériau figé dans des qualités et ses

    défauts,

    i l est devenu,

    au f i l des expériences

    réal isées

    de

    puis

    plus

    de

    5

    ans, un matériau adaptable aux

    c i r -

    constances

    du

    chantier

    du

    fai t

    de

    l appar i t ion

    de

    l iants

    plus appropriés

    et de l ' in troduction des re-

    tardateurs de

    prise . Alors

    que

    son

    ut i l i sa t ion

    étai t

    ,

    par

    le

    passé,

    l imitée

    aux

    constructions

    de

    chaus

    sées neuves et

    aux

    renforcements

    de

    chaussées

    à

    fa i -

    ble t raf ic , i l est maintenant possible, comme l i n -

    diquait M L'Ingénieur Général

    HUET

    dans la présen

    ta t ion du Complément à la Directive grave-ciment

    (2)

    -   d 'envisager une

    plus

    grande

    souplesse pour la réa

    l i sa t ion des chaussées

    neuves,

    - d é la rgi r

    le domaine d ~ m p l o i

    de

    cette technique

    aux renforcements

    de

    chaussées sous circulat ion

    avec la poss ibi l i té

    de t ravai l le r

    par bandes et

    de circuler sur

    les

    couches ainsi

    mises

    en

    oeuvre

    dès la

    f in

    du

    compactage

    I l

    devenait

    cependant nécessaire

    de préciser

    cer

    taines propriétés

    des nouvelles graves-ciment

    en

    se

    basant sur

    les

    résul ta ts d'une étude à

    caractère

    systématique réal isée

    à

    par t i r

    d'une

    gamme représen-

    tative

    de

    granulats ,

    de

    ciments

    de

    différente

    nature

    et de

    retardateurs

    de

    prise.

    Parmi

    ses

    p r o p r i é t ~ s

    , qu i l convenait de préciser ;

    on ret iendra,

    en

    par t icul ier ,

    le

    délai de

    maniabi-

    l i té

    En

    fa i t ,

    i l s agissa i t là

    d'une

    étude

    de

    la

    prise

    des ciments dans

    un contexte bien par t icul ier ,

    celui d'un mélange à

    faible

    dosage et à

    forte

    poro

    s i té . Plusieurs moyens ont été mis

    en oeuvre

    pour

    étudier

    le

    début

    de prise ,

    auscultation

    dynamique,

    calorimétrie, observation microstructurelle au

    Mi

    croscope Electronique

    à

    Balayage

    de

    façon

    à

    aider

    à

    la

    définition

    de

    ce

    paramètre

    dont

    la valeur permet

    de déterminer le temps de mise

    en

    oeuvre des graves

    ciment

    pendant lequel on ne note pas d a l t é ra t ion

    sensible des

    caractéristiques mécaniques

    à

    long

    t e r -

    me.

    Pour tenir compte de l ' appar i t ion de

    ciments

    nou-

    veaux, ciments

    hors normes

    te ls

    les

    ciments

    à

    forte

    teneur en l a i t i e r et à grosse

    mouture,

    ou

    ciments

    de

    type

    CPJ à

    base

    de cl inker

    et

    contenant un

    consti

    tuant

    secondaire

    en

    forte

    proportion, i l paraissai t

    également

    uti le d 'é tudier la variation des caracté-

    ristiques

    méc niques suivant le

    type

    de

    grave, en

    fonction du dosage

    en

    ciment, de

    la

    densité et de

    la

    teneur

    en

    eau.

    A cette étude, ont

    participé

    les Laboratoires Régio

    naux

    de

    l Es t

    Parisien (Melun), de Bordeaux, de

    Saint-Brieuc

    et

    le CERILH

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    10/70

    CH PITRE

    M TERI UX SOUMIS AL ETUDE

    2.1. - LES GRANULATS

    Trois

    graves

    ont été retenues

    pour l é tude

    a

    grave

    s /'ceuse

    provient du

    concassage

    d une

    roche massive

    ( leptyni te

    et

    amphibolite

    - carr ière

    Rault près de

    Saint-Brieuc

    (22)

    C 4 I ~

    LOU X

    GR..\ViERS

    GROS SABLE SABLE

    IN

    0.5

    0.1

    0.\0.03

    1 1 l

    f igure

    2.1.

    -

    granulométrie

    de

    la

    grave

    siliceuse

    Pour des commodités de reconstitution, la grave a

    été

    fract ionnée

    en 5 constituants e t l on a rajouté

    un

    sable de dune 0/1 comme élément correcteur.

    Formule de

    reconstitution

    sable de concassage

    0/2

    sable de dune

    0/1

    gravillon 2/4

    gravillon

    5/12

    gravillon 12/17

    gravillon 17/22

    E.S. du sable 0/2

    Coefficient

    Los

    Angelès

    Masse

    volumique

    du mélange

    18,9 %

    17,9

    9;2

    %

    20

    1\

    23

    54

    17

    2,76

    Ces matériaux ont été

    préparés

    et approvisionnés par

    le L.R. de

    S A I N T ~ R I E U C .

    8

    la

    grave calcaire

    provient du concassage

    d une

    ro

    che massive

    (carrière BOCAHUT

    et

    VINCENT

    - Aves ,es

    (59)

    .

    3F

    =a: : ==- .c:

    o 200

    1

    1

    r

    '

    GR \VIERS

    GROS SABLE

    0

    1

    o.,

    ,

    SABLE

    11,\

    . _ ~ =

    0,2

    0.10 08

    1 l

    figure 2.2. - granulométrie de la

    grave calcaire

    Formule de

    reconstitution

    sable

    0/3

    gravi l lon 3/8

    gravi l lon

    8/12

    gravi l lon 12/20

    E.S. du sable 0/2

    14

    %

    1\ %

    10

    %

    35 %

    Coefficient

    Los Angelès

    19

    Masse

    volumique

    du

    mélange:

    2,71

    Ces

    matériaux ont

    été

    préparés

    e t

    approvisionnés

    par

    le LREP de

    MELUN

    la grave silico-calcaire provient du mélange d un

    gravi l lon obtenu par concassage d un ZO/D si l ico-cal

    caire

    i ssu d al luvions

    de

    l Yonne,

    du

    sable

    0/4

    obte

    nu par

    criblage

    et

    lavage

    d un tout

    venant alluvion

    naire de l Yonne

    e t

    d un sable correcteur

    0/4

    cal

    caire

    en

    provenance d Ecuelles

    (77) obtenu par con

    cassage d une

    roche massive

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    11/70

    CA1ll0UX GRAV1ERS GROS S,\BlE SABLE FIN

    o

    200

    100 50

    1

    '

    0.5 0.2

    0.10.08

    1

    l

    f igure

    2.3.

    -

    granulométrie de

    la grave

    s i l ico-cal

    caire

    Formule de reconst i tu t ion

    gravi l lon

    4/20

    sable

    0/4

    s i l ico-calcaire

    sable calcai re 0/4

    E.S. du

    0/4

    s i l i co -ca lca i re

    Teneur

    en

    calcai re

    E.S.

    du 0/4 calcai re

    Teneur en calcai re

    Coefficient

    Los

    Angelès

    du

    gravillon

    Masse

    volumique du

    mélange

    52

    %

    31 %

    17

    %

    85

    30

    %

    90

    %

    20

    2,64

    Ces matériaux ont été

    préparés

    et approvisionnés

    par

    le LREP

    de

    MELUN.

    2.2.

    -

    LES

    CIMENTS

    Cinq l iants ont

    été

    étudiés,

    i ssus,

    pour part ie ,

    d un même

    clinker:

    -

    un ciment

    industr ie l provenant du broyage

    simulta

    né, à une mouture grossière ,

    de

    cl inker ,

    de l a i

    t ie r et

    de

    gypse, désigné

    par le s ig le

    LMG,

    quatre

    l iants reconstitués

    en laboratoi re

    :

    un

    ciment port land sans addit ion,

    obtenu

    par

    broy

    age

    e t gypsage

    du même

    clinker

    CPA

    témoin),

    un ciment de

    type CPJ obtenu

    par

    mélange du

    por t

    land précédent e t

    d une

    cendre volante broyée,

    désigné dans l 'é tude par le s ig le LKCV,

    un ciment

    de

    type CPJ obtenu par mélange du

    même

    port land et

    de

    l a i t i e r

    broyé

    désigné par le

    s ig le

    LKL,

    un ciment de type f i l lé r i sé

    obtenu

    par mélange

    du

    même

    port land et

    d un f i l l e r

    calcaire

    broyé,

    désigné par le

    s ig le

    LKC.

    On voi t

    donc que

    tous ces l i an ts répondent à

    une

    pré

    occupation commune, la f ixat ion

    du

    paramètre clinker

    e t

    que

    d.

    eux

    d 'entre eux Q.e LMG et le CPJ à base de

    l a i t ie r ) sont issus

    du

    même

    clinker e t du

    même l a i

    t i e r .

    2.2.1. - Caractéristiques

    physiques

    des

    constituants

    et

    des

    mél nges

    Les

    ajouts

    broyés

    séparément en

    laboratoire

    présen

    tent les caractér is t iques suivantes

    Tableau 2.1.

    M Sse Volumique

    Surf.ce spécifique

    a

    cm3

    )

    (cm /g)

    Cendres volantes

    2.43

    5100

    l.itier broy.

    2.92

    2985

    Filler

    calcaire

    2.69

    2610

    Les différents

    l iants

    présentent

    les caracter ls t iques

    suivantes, selon les

    compositions

    données

    :

    Tableau 2.2.

    Composition des ciments

    de

    l é tude

    Compositi

    on

    du

    mélange

    Caractéristiques

    du

    melanye

    Clinker

    Cendres

    Filler

    Mosse

    1

    Surbce

    Ciment

    gypse

    Laitier

    volante

    calcair.e

    ~ o l u m i q u

    'spéc;fiqu

    %

    %

    (gem

    3

    )

    (cO ' 9 )

    CPA

    ou

    LK

    100

    3,1 2790

    1

    LMG

    *

    6

    84

    2,9

    2070

    LKCV

    65

    35

    2,79

    3536

    lKl

    65

    35

    3,02

    2755

    LKC

    50

    50

    2,88 2650

    * Pour des

    ciments à

    mouture grossière, la

    surface

    spécifique

    est peu représentative.

    I l vaut mieux in

    diquer

    le

    refus

    à 40 Dans le cas du LMG étudié,

    i l

    éta i t

    compris entre 48 et 50 .

    2.2.2. -

      nalyses chimiques

    des

    constituants

    et

    des l iants

    On

    a effectué les analyses chimiques du CPA témoin

    gypsé, du

    LHG

    e t

    des autres composants

    du

    mélange:

    l a i t i e r

    de

    Colombelles,

    cendre

    de

    Violaines ,

    f i l l e r

    calcai re d Ecuelles

    (voir

    annexe

    1)

    2.2.3. - Terq s de prise

    et

    résistances méc niques

    des différents liants

    uti l isés

    Les temps de prise Vicat

    (mesurés

    à

    20°C

    sur mor

    t i e r

    ainsi

    que

    les résis tances mécaniques

    normali

    sées (mortier

    1/3 ISO) en t rac t ion

    par flexion

    e t

    en

    compression des différents l iants

    retenus

    dans

    l 'é tude sont donnés dans le

    tableau

    2.3. et les f i

    gures 2.4

    et

    2.5

    2.3.

    -

    LES

    ADJUVANTS

    Deux

    retardateurs

    de

    prise ont été sélect ionnés pour

    être soumis à

    l 'é tude du

    délai

    de

    maniabil i té des

    graves-ciment

    :

    9

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    12/70

    _ _ _ _

    -_ _ _ _ _ _ _ _- _ _ _ _ __ _

    ~ l l l i-./

    , __ / - + - - - - - 1

    700

    6001--_ _ _ _

    +

    ____

    500

    400

    3 ){)

    200

    100

    ,

    /

    ,

    ,

    - ~ : ; : ~ 1 2 - - , = = - -

    > ~

    : : : ~ J - -

    ------+-------1

    --

    log. t

    2B

    90

    182 j_

    l in

    t-lgure

    2.4 - Résis tances en

    compression

    en fonct ion du ter.-Ips sur mortier ISO

    2B

    90 182j.

    + C PA

    )( lMG

    o

    l

    KCY

    • lKl

    li l

    KC

    log. t

    IOn

    2,5

    -

    Résis tances

    en

    t r ac t ion

    - f lexion cn

    fonct ion

    du temps

    sur

    mort:ier ISO

    Tableau

    2.3.

    Temps de prise

    Résistance

    ( bars)

    Ciment

    à

    20'C

    r

    28i

    ..

    3mols

    6mois

    lan

    ébut

    Fin

    TF C

    TF C

    TF

    C

    TF

    CTF

    C

    TF

    C

    CPA ou lK

    4

    h

    20

    6 h

    20

    30 151

    5634 79516

    87

    6m

    75 629

    96

    li5(

    lMG

    9

    h

    55

    26h30

    .- 926

    96

    56202

    60\270

    7 2B7

    74

    30

    lKCV

    5 h30

    7h05

    28 120

    50241 78

    ~ 1 2

    97 62 124

    713

    121

    33

    lKl

    5

    h25

    7 h

    15

    21 81

    42197

    69

    4()(

    B9603 92678

    95 31

    lKC 6

    h05

    9h15

    16

    55

    30 119 48

    193

    56

    58 236

    58

    10

    - un produit commercial agréé,désigné

    par

    la

    l e t t re

    P (p las t i f iant - retardateur ) ,

    - le l ignosulfonate, désigné par le l e t t re N, sous

    produit de

    l indus tr ie

    de la

    pâte

    à

    papier,

    produit

    en poudre t rès soluble dans l eau.

    2.4. - CARACTERISTIQUES DE

    COMPACTAGE

    DES DIFFEREN

    TES

    GRAVES-CIMENT

    La densi té de référence e t la teneur en eau de com

    pactage ont

    été

    déterminés

    pour chaque

    grave par un

    essai

    de compactage suivant le

    mode

    opératoire

    PROC

    TOR ~ O D I F I E

    adapté au

    cas

    des

    graves

    drainantes (3) .

    Les essais ont été réa l isés dans les t ro is

    labora

    toires des Ponts et Chaussées. Les figures

    2.6

    e t

    2.7

    montrent la

    variation

    de yd, la densi té sèche,

    en

    fonction de la teneur en eau de la

    grave

    après

    compactage.

    Les caractéristiques de compactage des éprouvettes

    retenues

    à la su i te de ces essais sont indiquées

    au tableau 2.4.

    Tableau 2.4.

    Caractéristiques

    de compactage des éprouvettes

    3 , 5 r o C P A . u ~ I . K C \ \ l K l

    7%lKC

    rdOPM

    W Res.

    rd

    OPM W

    Res.

    Grave

    siliceuse

    2,25 6%

    2,27

    6%

    Grave

    cllcaire

    2,32

    5%

    2,34

    5%

    Grave silico

    calcaire

    2,23 5%

    2,25 5%

    Hres

    teneur

    en eau de

    ressuage

    2.5. RELATIONS ENTRE

    POIDS

    ET VOLUMES DANS

    UNE

    GRAVE-CIMENT

    I l est

    intéressant

    de caractér iser la

    structure

    d un

    matériau par des paramètres

    sans dimension.

    La figure 2.8 schématise les proportions re la t ives

    de granulat, de ciment, d eau et d a i r dans une

    grave-ciment.

    PA

    ir

    VA

    PE

    - -

      _: =

    VE- -eau- -

    PC

    :·:·. ::cimént: :::::

    VC

    P

    X/À

    V

    PG

    GranUI::\

    VG

    ;fx\'

    figure

    2.8.

    Les poids spécifiques des différents constituants de

    la grave-ciment

    sont

    définis comme sui t :

    granulat

    ciment

    c

    Pc

    Vc

    eau

    Y

    E

    =_P_E_

    VE

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    13/70

    l'd

    l'd

    l'd

    2 ~ . ~ - - - - - r - - - - - . - - - - ~

    ~ O ' + - ~ - - - - - ' - - - - - ' - - - - - ;

    2 ,30+ - - -+ - -A fF- - - \ - -+ - - - - -1

    ,151-

     

    __ ;W;,'*;,;O

    2 ~ L

    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ W%

    4

    5

    6

    Grave

    siliceuse

    4

    6

    Teneur

    en

    el aprils Compactage

    Grave

    calcaire

    4

    5 6

    légende

    Grave silico -calcaire

    l R

    LR

    Ciment

    Bordeaux

    St Brieuc

    Figure

    2-6

    -

    Essais

    Proctor modifié sur graves t r a i tées à 3,5

    de

    ciment.

    CPA

    +

    lMG

    x

    r----

    lKCV

    A

    'd

    ,

    ~

    -.

    /

    -.....

    1

    2,2

    l'd

    '

    ?

    /

    5

    f

    ;2

    2;25

    l'd

    1

    /

    r-r

    J

    1/

    ;20

    2,15

    W%

    W

    % 2,15

    WO

    o

    4

    5

    6

    Grave siliceuse

    4

    5

    6

    Teneur

    en eau

    aprh compactage

    Grave calcaire

    • LR st Brieuc

    +

    LR

    Bordeaux

    4 6

    Grave

    si 1

    co

    calcaire

    Figure

    2-7

    -

    Essais Proctor

    modifié sur graves

    t ra i tées

    à 7 de ciment.

    Les

    poids

    spécif iques

    apparents

    de la

    grave

    humide

    de

    la

    grave

    sèche

    l'=---.L

    V

    rd

    _ PG - Pc

    - V

    La

    teneau

    en eau Le

    dosage

    en

    ciment

    C = ~ x 100

    PG

    Dans

    ces

    condit ions,

    immédiatement

    après

    le

    compac

    tage

    e t avant tout début de pr ise , on

    défini t les

    paramètres

    suivants :

    p o ~ o s t é

    de

    la grave ciment

    Volume

    des

    vides VA

    +

    VE

    Volume

    total V

    so i t avec

    les

    notat ions précédentes

    n

    =

    1 _ l 'd -k + 1

    1 + 0,01 C

    dosage

    volumétrique

    du

    ciment ve

    DVC

    =

    volume

    de

    ciment anhydre

    volume des vides

    de

    la grave

    Ve

    V-VG

    D V C = ~ Yd

    e (1+0.01CI_1

    l'G

    degré e saturation e

    la grave ciment

    au compactage

    Sr - W.Fd(1+o.01CI

    (1 +

    O,olCI_

    Fd(J.. + O.OlC 1

    FG

    Fe

    Compte tenu de la

    valeur

    de la masse volumique des

    dif férents

    const i tuants

    de

    la

    grave-ciment, i l

    es t

    possible de complèter

    le

    tableau 2.5

    avec

    la

    valeur

    des paramètres définis

    ci-dessus :

    Tableau

    2.5.

    Porosith , n

    Dosage volumétrique Degré d. saturalion

    du ciment, DVC ,Sr

    Ciment

    G.S.

    G.C.

    6.S.C.

    G.S.

    G.c.

    6.S.C.

    G.S. G.C.

    G.S.C.

    W

    6.,.IW 5,

    W 5 <

    35%

    CPA 0,188 0,148 0,160

    0,116

    0,146

    0,132

    0.72

    0,79 0,70

    lMG 0,186

    0,146

    0,158

    0124 0,157

    0,141 0,73

    0,80 0,71

    lKl

    0,187

    0,147

    0,159

    0,119

    0,150 0,136 0,72 0,79

    0,70

    LKCV

    0,185

    0,145

    0,157

    0,128 0,163

    0147 0,73 0,80

    0,71

    7 lKC 0,180

    0,140

    0,152

    0,223

    0.225

    0,251

    0,76

    0,84 0,74

    11

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    14/70

    On

    constate que

    la

    densi té sèche n es t

    pas une

    carac-

    tér is t ique

    suff isante

    pour défin ir l é t a t

    de

    compaci-

    té d une grave.

    La porosité

    est

    en effet un critère plus intéressant

    Bien que les d i f férentes graves présentent

    des

    gra-

    nulométries

    proches

    de

    la

    courbe moyenne, d autres

    paramètres qui n ont pas été

    recherchés

    i c i

    condui-

    sent à

    des

    compacités

    var iables,

    à

    l essa i

    Proctor

    Modifié.

    La

    grave s i l iceuse es t en effe t la

    moins compacte

    puisqu el le

    présente

    une porosi té

    moyenne

    de

    19

    pour un dosage de 3,5

    de

    ciment. La grave calcai re

    est la plus compacte - porosi té

    de

    15

    .

    La

    grave

    si l icocalcaire

    intermédiaire a

    cependant

    une porosi -

    té assez peu dif férente - 16 .

    12

    De la même

    m a n ~ e r e le Dosage Volum étrique en iment

    DVC) montre

    que

    la

    st ructure des t ro is graves n es t

    pas

    équivalente

    alors

    que

    14 (G.si l icocalcai re) à

    15 (G.calcaire) des

    vides

    la issés par la grave,

    sont , théoriquement, comblés par la poudre

    de

    ciment

    cet te

    valeur n es t que de 12

    pour la grave

    si l iceu

    se.

    Afin

    de concrétiser

    la s ignif ica t ion

    de

    ce paramètre

    pour

    obtenir

    avec

    la

    grave

    si l iceuse

    un

    DVC

    de

    14

    pour

    un

    dosage

    en

    ciment

    de 3,5

    , la densité

    sèche

    devrait être de 2,32 so i t 103

    de

    2,25, la

    densi té

    OPM

    obtenue avec cet te grave.

    On verra,

    plus lo in ,

    l importance

    de

    ce paramètre

    en

    par t icul ier ,

    au

    niveau des résistances mécani-

    ques.

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    15/70

    CH PITRE 3

    ETUDE DU DEL I

    DE

    M NI BILITE

    DES GR VES

    CIMENT

    CIMENTS SPECI UX ET

    RET RD TEURS

    DE

    PRISE

    Sous

    leur forme

    ancienne, les graves éta ient t r a i -

    tées à l a ide

    de

    ciment

    Portland

    caractér isé par

    une pr ise rapide, intervenant lors

    des

    opérations

    de règlage

    et

    de compactage de

    la grave-ciment.

    L ut i l i s a t ion de

    ciments spéciaux à pr ise retardée

    et

    à durcissement plus lent ,

    e t

    cel le des retarda

    teurs de

    prise ,

    incorporés lo rs de

    la

    fabrication

    des graves-ciment

    permet maintenant

    de réa l iser

    des graves-ciment

    douées d un délai de maniabil i té

    adapté

    aux

    travaux à réa l iser .

    L obje t de

    la

    recherche consis ta i t donc à

    -

    caractér iser

    un peu mieux ce que l on

    entend par

    délai de

    maniabil i té,

    - étudier des méthodes expérimentales permettant

    de déterminer

    le

    délai de maniabil i té,

    -

    montrer

    comment

    varie le

    délai de maniabil i té en

    fonction

    de

    la grave,

    du

    type

    de

    ciment, e t

    du

    retardateur

    de

    prise incorporé,

    - i l

    s agi s sa i t

    également de vér i f ier quelle es t

    l inf luence de

    l incorporat ion

    d un

    retardateur

    de

    prise sur

    les performances mécaniques de

    la

    grave-ciment.

    3.1. - DESCRIPTION DES METHODES ENVISAGEES POUR

    DETERMINER LE DELAI DE

    MANIABILITE

    D UNE

    GRAVE-CIMENT

    Le délai de maniabil i té d une

    grave-ciment

    es t l ié

    à

    la

    façon dont

    se développe

    la prise

    du ciment

    qu el le

    contient

    Un l iant hydraulique est un système chimique

    de cons

    t i tuants

    anhydres,

    ins tables

    en

    présence

    d eau,

    le

    système

    s table

    étant

    formé de

    constituants

    hydratés.

    La

    cr i s ta l l i sa t ion

    des

    solutions saturées cons t i

    tuent

    la pr ise.

    Elle

    permet la

    dissolution

    d une nouvelle quant1te

    de consti tuants et

    a insi

    de sui te , la réaction con

    t inuant tant qu i l y a s s e ~ d eau.

    La résistance

    mécanique

    et la

    r igidi f ica t ion de

    la

    grave-ciment sont

    dues

    à la cohésion

    des composés

    hydratés, qui prennent naissance et à leur adhéren

    ce so i t entr eux , soi t avec

    la

    grave.

    Au fur

    et à

    mesure de l hydratat ion des grains de

    ciment,

    i l

    se développe

    un réseau de

    cr is taux

    de

    dimension t rès peti te dont la complexité et l en-

    chevêtrement

    conduisent à

    la

    création d un milieu

    de forte

    cohésion.

    L hydratat ion

    du

    ciment es t

    un phénomène

    continu

    e t les

    notions de début

    et

    de fin de pr ise (aigui l le

    de Vicat) ne

    sont

    que

    des seui ls choisis convention

    nellement

    dans

    cet te

    évolution ( la

    pr ise

    es t

    le dé

    but du durcissement). s i

    le choix

    de

    ces seui ls

    ne

    présente pas

    de diff icul té

    pratique sèrieuse

    sur

    pâte

    dure,

    i l

    n en

    n e s t

    pas

    de

    même sur grave-ciment

    où l in terférence d autres paramètres (granulat ,

    force de

    cohésion,

    éta t de l eau, ) conduit au rem

    placement de

    la

    notion de

    temps e

    prise

    par

    cel le

    e

    délai

    e

    maniabilité

    D un point de

    vue

    pratique, i l conviendrait donc de

    l imiter le

    délai e maniabilité d une

    grave-ciment

    à

    une durée t e l l e que

    le

    développement des

    cr is taux

    soi t

    t rès faible

    de

    t e l le façon

    que

    la mise

    en oeu

    vre

    et le compactage n affectent qu un

    pe t i t nombre

    de

    l ia isons créées par la formation de cristaux, e t

    que

    l on

    conserve ainsi

    une grande proportion du

    pouvoir

    i n i t i a l de r igidi f ica t ion du ciment contenu

    dans

    la

    grave-ciment.

    QUELLE EST

    L ACTION DES

    RETARDATEURS

    DE PRISE

    La présence de

    retardateurs

    en solution dans

    l eau

    de gâchage

    peut

    diminuer

    la

    so lub i l i t é des cons t i

    tuants anhydres

    du

    ciment

    ;

    ce sont

    alors des

    ré -

    ducteurs

    e

    solubilité D autres

    produits

    peuvent

    3

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    16/70

    précipi ter

    sur les

    grains

    de ciment et imperméabili

    ser temporairement leur

    surface;

    ce sont des colma-

    teurs plus puissants que les précédents . Leur u t i l i -

    sation pourrait

    alors présenter un

    grand in térê t

    dans la technique grave-ciment

    en

    repoussant

    de

    plu

    sieurs heures le début de c r i s t a l l i s a t ion .

    Ces phénomènes étant ,

    malgré tout,

    bien

    connus e t

    ca

    ractér isés par

    un essai

    normalisé

    -

    l e s sa i

    de

    pr ise

    sur mortier ISO,

    on peut

    objec te r qu i l

    n e s t pas

    nécessaire

    de

    développer des méthodes

    part icul ières

    aux graves-ciment puisqu 'e l les sont

    sat isfa isantes

    pour les

    bétons

    de ciment.

    En r éa l i t é , quelques

    études ont

    montré qu i l

    n'en

    n e s t r ien pour

    cer ta ines r a i s ons :

    1.

    le

    dosage

    en

    ciment

    des

    graves-ciment est r e l a t i -

    vement faible

    -

    3,5 % - comparé au 15 % des bé

    tons

    de ciment et on

    a

    pu consta te r que la r i g i -

    dif icat ion

    aux

    jeunes âges

    de plusieurs graves

    ciment

    évoluai t

    différemment

    a lors que

    le ciment

    éta i t

    le

    même.

    La nature

    minéralogique

    de

    la

    grave

    a

    donc une

    influence

    qui doi t ê t re prise

    en

    compte.

    2.

    d autres

    paramètres

    te ls que taux de compactage,

    teneur en eau,

    ont

    également une incidence sur

    le

    développement de

    la pr ise ,

    3.

    pour

    col ler aux conditions de chantier , i l

    est

    in téressant de voi r

    comment

    varie

    la

    prise en

    fO:lction de

    la température

    ambiante

    Deux

    méthodes

    sont

    apparues successivement pour dé

    terminer

    le

    délai

    de

    maniabil i té

    d'une grave-ciment:

    1. l essa i de maniabil i té PROCTOR,

    mis

    au

    point

    en

    1972

    au L.R.

    de

    BORDEAUX (4)

    2. l e s sa i de

    maniabil i té

    par

    auscul ta t ion dynamique

    d'une

    éprouvette aux

    jeunes âges, qui

    a f a i t

    éga

    lement l obje t d'un

    avant-projet de

    mode

    opéra

    to ire

    (4)

    La

    seconde méthode, s i e l le

    présente

    des

    inconvé

    nients qui seront développés plus lo in , présente

    l 'avantage d ê t r e un

    essai

    non

    destruct if e t

    c e s t

    la

    raison pour laquelle i l

    avai t

    paru

    in téressant

    de

    pousser

    plus

    avant cet te méthode.

    Ces

    essais ont été complètés

    par la

    détermination de

    la résistance en compression

    aux

    t rès jeunes âges.

    L'auscultation

    dynamique de

    l 'éprouvet te

    permet

    de

    suivre

    l évolut ion de la vi tesse sonique qui

    corres

    pond des modifications physico-chimiques avec l e s -

    quelles on a

    estimé

    in téressant d é tabl i r un paral

    lèl isme. On

    se

    demandait notamment s i le délai de

    maniabil i té mesuré

    par v i ~ s s

    du son correspondait

    à une

    phase part icul ière

    de

    la cinét ique de l 'hydra

    ta t ion du ciment et quel pouvait

    être

    le rôle de la

    nature

    minéralogique de

    la

    grave.

    A

    cet te préoccu

    pation,

    on

    s e s t at taché

    à

    .apporter des éléments de

    réponse par

    deux méthodes

    dis t inctes

    :

    14

    l é tude

    de

    la

    chaleur

    d'hydra ta t ion mesurée sur

    grave-ciment,

    en

    faisant intervenir aussi l i nc i -

    dence éventuel le du compactage

    (par

    exemple :

    pro

    duction de fines par at t r i t ion . . . ) ,

    l é tude micros t ruc ture l le de

    la grave-ciment

    au

    microscope

    électronique

    balayage (M.E.B.)

    ,

    qui

    permet, à dif férentes échéances choisies dans le

    jeune

    âge, de juger de

    la

    nature des

    l ia isons,

    voire de leur f r agi l i t é

    et

    de

    la

    répercussion é

    ventuel le d'une rupture de

    ces

    l ia isons sur

    la

    cinét ique ul tèr ieure de l hydratat ion.

    A notre

    connaissance,

    cet te

    démarche

    n ava i t jamais

    été abordée

    sur grave-ciment.

    Les deux

    dernières phases

    de

    l é tude

    ont été r éa l i -

    sées au

    CERILH.

    3 1 1 Essai de maniabilité PRO TOR

    4)

    Ayant

    déterminé la

    densi té sèche

    optimale et la te-

    neur

    en eau

    optimale

    ( ou de

    ressuage)

    suivant

    le

    mode opératoire Proctor

    Modifié

    (3) ,

    l essa i con

    s i s t e à d i f fé re r le compactage du mélange grave,

    ciment,

    eau ,

    adjuvant de temps

    croissants en

    adop

    tant toujours

    la même

    énergie de compactage

    so i t

    :

    la

    densi té sèche OPM

    t la densi té sèche obtenue au

    temps t

    On

    présente, en général, les

    graphiques

    sous

    la

    forme de

    la figure 3.1.

    0 04

    0,03

    0 02

    0 01

    5

    t mps

    heure)

    figure 3.1.

    -

    diminution re la t ive

    de

    la

    densi té

    d'une grave-ciment

    en fonction

    du délai

    de

    compac

    tage

    Le

    délai

    de maniabil i té dm

    es t , par défini t ion,

    le

    temps

    correspondant à

    une

    diminution re la t ive

    de

    la

    densi té sèche de

    2 .

    3.1.2. - détermination du délai de maniabilité par

    auscultation dynamique

    Des

    essais

    réal isés

    dans les L.R. des

    Ponts et

    Chaus

    sées avaient

    montré

    que

    l ausculta t ion

    dy amique aux

    t rès

    jeunes âges d'une

    éprouvette

    de grave-ciment

    rendai t bien compte

    de la r ig id i f ica t ion

    progressive

    du matériau,

    r ig id i f ica t ion due,

    principalement, à

    la pr ise

    et

    au durcissement.

    La méthode consis te

    à mesurer

    la

    vi tesse

    du

    son à

    des temps

    croissat t ts depuis leur

    confection

    sur

    des

    éprouvettes cylindriques

    de grave-ciment

    réa l i -

    sées par vibrocompression (5).

    Le

    diamètre des é

    prouvettes est de

    16 cm

    et

    leur longueur 32 cm. El

    les sont

    protégées dans un

    étui

    en

    Lucoflex qui cons

    t i tue

    l 'enveloppe interne de

    l appare i l de

    vibro

    compression et auquel

    la

    grave-ciment

    adhère

    parfai -

    tement

    e t par

    deux couvercles .

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    17/70

    Les

    essais

    ont été

    réal isés

    au banc d auscul ta t ion

    dynamique

    type LCPC

    (figure

    3.2.)

    figure 3.2.

    - banc d auscul ta t ion

    dynamique

    (LCPC)

    Outre

    le

    d ispos i t i f support de

    l éprouvet te , l appa-

    re i l

    est const i tué

    :

    d un générateur d impulsions de 2000 vol ts pour

    l a l imentat ion

    d un

    émetteur piézoélectrique hau

    te fréquence et

    le

    déclanchement de la base de

    temps

    de

    l osci l loscope,

    - d un

    émetteur et

    d un récepteur piézoélectrique,

    d un oscilloscope

    cathodique

    pour la

    visual isa t ion

    des

    phénomènes.

    Cet oscilloscope est équipé d un amplificateur ver t i

    cal

    et d une

    base de temps. Cel le-c i comporte une

    l igne à retard

    variab le

    permettant

    la mesure

    du

    temps de

    transmission

    du

    signal .

    Ini t ialement, on avai t retenu une représentat ion

    graphique

    de

    l évolut ion

    de

    la

    vi tesse du son en

    fonction

    du

    temps sur système

    de coordonnées

    semi

    logarithmique

    (f igure 3.3. )

    dm'

    log

    figure 3.3. - évolution de la vi tesse du son en

    fonction du temps

    Les

    possibi l i tés de ce type d essai ont été décr i tes

    dans un a r t i c l e du Bul le t in de Liaison (6).

    s i

    cet essa i

    présente

    des

    avantages

    cer ta ins,

    t e l s

    que son caractère

    non

    destruct if ,

    et , de

    ce

    f a i t , le

    nombre t rès l imi té d éprouvettes

    nécessaires

    1 ou

    2), les

    possibi l i tés

    d automatisat ion

    et

    d enregis-

    trement

    sur des apparei ls plus évolués, par contre,

    i l

    présente

    des

    inconvénients te ls

    que forte disper

    sion des

    résul ta ts

    avant

    la

    pr ise ,

    d i f f icu l té

    d in-

    terprétat ion des signaux

    dans

    cer tains cas.

    Aussi,

    la

    recherche

    ent repri se avai t pour

    object if ,

    dans un premier temps, de mettre au point la méthode

    d essa i e t de déf ini r un c r i tè re

    pour

    la

    détermina

    t ion

    du

    déla i

    de maniabil i té.

    3.1.3.

    -

      esure de la chaleur

    d hydratation des

    ciments

    L hydratat ion des ciments

    s effectue

    avec un déga

    gement de chaleur dont

    l i n t ens i t é

    évolue en

    fonc

    t ion

    du

    temps et donne l image des

    vi tesses de

    réac

    t ion. La

    majeure part ie de la

    chaleur d hydratat ion

    est

    l ibérée au

    cours

    des tous premiers jours. En

    effe t , on peut considérer qu à 20°C,

    50

    de

    la cha

    leur to ta le es t dissipée au cours des 3 premiers

    jours . , quelquefois même avant 24 heures,

    et

    60 à

    75

    au cours

    des

    7

    premiers

    jours. I l apparaî t donc

    que

    la

    mesure

    du

    dégagement

    de

    chaleur

    qui

    ne

    pré

    sente pas

    de

    d i f f icu l té durant cet te période cons t i

    tue un moyen d invest igat ion d un grand in térê t pour

    suivre

    le

    déroulement continu de l hydratat ion.

    D autre

    par t , l échauffement provenant

    de la

    chaleur

    d hydra ta t ion

    du ciment

    peut provoquer, dans les

    ou

    vrages de grande

    masse

    une élévation anormale de tem

    pérature

    (par

    su i te

    de

    la

    faible

    conduct ib i l i t é

    ther

    mique du béton) ,

    et

    ê tre

    ainsi

    la cause de fissures

    apparaissant

    lors du

    refroidissement.

    C est la

    r a i -

    son pour laquelle i l est nécessaire de

    mesurer la

    chaleur d hydratat ion des ciments destinés aux

    ou

    vrages massifs af in

    de prévoir leurs échauffements.

    Pour étudier l hydratat ion des ciments et ,

    en

    par t i -

    culier ,

    leur prise

    e t

    leur durcissement, les métho

    des

    physiques de calorimétrie ont l avantage

    de

    four

    n i r l évolut ion

    continue

    du dégagement

    de

    chaleur,

    en re la t ion directe avec

    la

    vi tesse de réact ion. El

    les

    offrent

    ainsi

    la possibi l i té

    d ef fectuer

    des

    comparaisons, voire

    des

    in terprétat ions,

    sur

    les

    rô les

    respect i fs

    de

    la com:>osition chimique,

    des

    ad

    juvants,

    des f inesses

    de mouture, de la température

    . . .

    etc , ~ n s l hydratat ion des ciments. Elles sont

    d un emploi aisé et , dans

    l exécut ion des

    essais ,

    les

    fra is

    de main d oeuvre

    se

    l imi ten t presque

    ex

    clusivement

    à la préparation

    des

    éprouvettes . Comme

    les mesures ne consistent qu en des relevés

    de tem

    pérature

    donc de f .e .m. , par sui te

    du

    développement

    des moyens

    d enregistrement

    des données,

    les

    calculs

    des chaleurs

    et

    du f lux peuvent

    être

    fa i ts de maniè

    re

    automatique.

    La précision de ces méthodes devrai t

    encore s améliorer

    par

    l emploi de nouveaux amplifi

    cateurs et apparei ls de

    régulat ion

    de température

    mais, dès à présent , on peut

    considérer

    que cet te

    précision est acceptable pour de nombreuses applica

    t ions.

    Depuis

    sa

    créat ion, le

    C.E.R.I.L.H. s e s t

    attaché à

    mettre

    au

    point des

    métho.des

    de

    mesure de

    la

    chaleur

    d hydra ta t ion des ciments.

    Cela

    l a conduit à cons

    t ru i re t ro i s types

    d a p pa r e i l s :

    le

    calorimètre adia

    bat ique,

    le calorimètre à

    conduction,

    le calorimètre

    de Langavant.Ce dernier est

    maintenant

    t rès répandu

    dans

    l es labora to i res .

    .

    Calorimètre adiabatique

    (8)

    Ce

    calorimètre

    ser t

    à prévoir l échauffement

    maximal

    d un ouvrage

    massif en béton en

    fonction

    des condi

    t ions exactes àe

    mise en

    oeuvre ( température, compo

    s i t ion ,

    nature

    e t dosage du ciment

    . . .

    ) . En

    effe t ,

    dans

    de t e l s

    ouvrages,

    l hydrata t ion du

    ciment

    s e f -

    fectue en milieu

    pratiquement

    adiabatique

    et

    l é -

    chanti l lon const i tuant

    la pr ise d essai es t

    repré

    senta t if du béton

    mis en

    oeuvre

    car

    sa masse

    est im

    portante (4 kg

    environ).

    5

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    18/70

    En

    outre,

    les

    conditions expérimentales sont te l les

    qu i l est

    possible de

    connaître

    également d une

    par t

    la

    vit ss du dégagement de

    c h l e u ~ (pente

    de

    la

    courbe d échauffement)

    et ,

    d autre

    part ,

    la

    c h l e u ~

    d r h y d ~ t t i o n

    du

    ciment

    à un âge donné. Ces

    deux

    propriétés spécifiques

    du

    ciment peuvent

    être a isé

    ment ut i l i sées

    pour contrôler ,

    au

    cours d essa is ,

    l a c t ion accélérat r ice

    ou re tardatr ice des

    adjuvants

    à dif férentes températures

    d ut i l i s a t ion ,

    tout par t i

    culiêrement

    dans

    le

    cas

    de

    bétons

    ~ r ê s

    faiblement

    dosés

    en

    ciment (3 à 5 par

    exemple), ce

    qui est le

    cas

    de

    la

    grave-ciment.

    L échauffement

    est

    mesuré avec une grande précision,

    le

    défaut d adiabatisme étant infér ieur

    à

    0,02°C

    par jour.

    a)

    principe de

    fonctionnement :

    I l

    consiste

    à

    entourer

    l échanti l lon

    de

    béton d une

    couche

    épaisse

    de calorifuge

    et à maintenir, à tout

    ins tant ,

    l éga l i t é rigoureuse des températures

    respect ives de

    l échanti l lon e t du

    calorifuge.Ainsi

    les

    échanges

    de chaleur

    e.1tre l échanti l lon e t le

    milieu

    environnant sont éliminés

    et

    l hydrata t ion

    s effectue

    bien en

    milieu

    adiabatique.

    Le

    calorimêtre comprend essentiel lement (figure 3.4)

    une

    enceinte

    interne

    étanche,

    en cuivre de

    faible

    épaisseur, entourée d une couche de polyuréthane,

    capable

    de

    recevoir une

    éprouvette

    cylindrique

    de

    béton de 2

    dm

    3

    ,

    une

    enveloppe

    métallique munie

    d éléments chauf

    fants également entourée d une couche

    de polyuré

    thane,

    une

    seconde

    enveloppe protégée

    par

    une trois iême

    couche

    de

    polyuréthane et refro id ie par

    une

    circu-

    un

    systême

    de

    régulat ion

    dont

    le rôle est

    de

    main

    teni r l enveloppe chauffante

    à la

    température de

    l échanti l lon e t qui

    se

    compose essentiel lement

    d une part

    d un capteur

    formé de

    hui t

    groupes de

    hui t thermocouples montés en

    opposition

    e t asso

    ciés en sér ie ,

    qui

    sont fixés

    par

    l in termédiai re

    d isola teurs

    miniatures sur

    les

    parois respect ives

    de l enceinte

    et

    de

    l enveloppe

    chauffante et ,

    d autre par t ,

    d un régulateur potentiométrique

    fonctionnant

    en

    tout

    ou

    r ien.

    Ce régulateur

    a

    une

    étendue

    de

    mesure

    de

    ± 2,5 m

    e t

    son seui l

    de

    tection est de

    0,02°C

    (différence

    de

    température

    entre

    les

    soudures

    chaudes et

    froides

    des thermo

    couples) .

    La figure 3.5.

    montre un

    exemple d échauffement d un

    béton d ouvrage massif .

    b) ut i l i s a t ion d un

    calorimêtre

    adiabatique pour

    le

    contrôle

    de l hydrata t ion

    d une grave-ciment:

    Dans un

    calorimêtre adiabatique, toute

    la

    chaleur pro

    duite

    par les réact ions

    chimiques est conservée car

    i l

    n y a

    aucune fui te vers

    le milieu extér ieur .

    I l

    en

    résul te un

    échauffement

    de l échanti l lon,

    siêge

    des réact ions d hydratation.

    Par

    conséquent, l en

    regis trement de

    sa température au cours

    du

    temps per

    met

    de

    suivre directement

    l évolut ion

    de

    l hydrata

    t ion

    et ,

    en par t icul ier ,

    de

    relever la

    période

    d ac

    célérat ion de l échauffement

    coïncidant

    sensiblement

    avec le démarrage du durcissement

    de

    la

    grave-ciment.

    nL

    ·

    9

    80

    50

    la t ion d eau

    glycolée, ce

    qui permet de démarrer 6

    .. ...

    des

    essais

    au-dessous

    de

    la

    température ambiante,

    5

    1 Enceinte

    interne 6 Régulateur

    2

    Polyuréthane

    7

    Relais

    3

    Enveloppe

    chauffante

    8

    Moteur

    4

    Circui

    t

    de refroidissement

    9

    Variat ion de

    tension

    5

    Thermocoup

    le

    s

    Figure

    3.4.

    - Calorimêtre

    adiabatique

    16

    4

    /

    30

    4

    20

    ours

    20

    o

    2

    3

    4

    6

    Figure

    3.5.

    -

    Chaleur

    d hydratat ion (cal .g-

    1

    )

    Echauffement d un béton

    en

    milieu adiabatique(OC)

    -

    D autre part , comme la courbe d échauffement peut

    être

    graduée

    en énergie, puisque

    la

    chaleur

    to ta le

    dissipée

    depuis le gâchage

    jusqu à

    un ins tant

    donné

    est

    égale au produit de

    la

    capacité thermique

    de

    l échanti l lon par

    l échauffem ent correspondant,

    el le

    représente

    l évolut ion

    de

    la

    chaleur d hydratation

    du

    ciment dans les

    conditions

    de mise en oeuvre.

    I l

    est

    donc possible de repérer

    sur cet te

    courbe

    le temps

    nécessaire pour

    l ibérer

    une f ract ion dé

    terminée de la

    chaleur

    to ta le d hydratation du c:l.tr.ent

    ( par exemple 1 cal /g

    pour

    un CPA dont la

    chaleur

    d hydratation à longue échéance sera i t d environ 100

    cal /g) .

    Cette

    f ract ion, qui

    est à

    préciser , doi t

    correspondre

    à

    un éta t d avancement des réact ions que

    l on

    peut

    choisi r comme s e u i l , au même t i t r e

    qu une

    augmentation re la t ive

    de

    vitesse sonique, au-delà du

    quel les

    opérations

    mécaniques de mise

    en place

    a f

    fa ibl issent les résis tances f inales

    de

    la

    grave-ci

    ment.

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    19/70

    Quoique

    l échauffement de

    l échanti l lon soi t faible

    au cours de l essa i par sui te du faible dosage

    en

    ciment de la grave,

    la

    mesure ne

    présente

    pas

    de

    dif-

    f icul té avec les apparei ls de classe

    industr ie l le

    que

    l on

    trouve

    sur

    le marché, par

    exemple,

    le

    thermomè

    t re

    à

    rés is tance

    A.O.I.P.

    au

    1/100 de

    degré (l échauf

    fement

    d une grave-ciment

    avec

    CPA est d environ

    6°C

    à 3 jours ) . Les essais peuvent être effectués à

    la

    température

    de

    mise

    en

    oeuvre (10,

    20,

    3SoC

    par

    exem

    ple) .

    Le volume ut i l e du calorimètre

    permet

    d accep

    te r

    tous

    les granulats, les échanti l lons

    peuvent être

    damés ou non.

    Calorimètre à conduction

    Les

    différents

    calorimètres

    à conduction que l on

    ut i l i se actuellement

    ont

    un

    laboratoire

    de trop

    f a i -

    ble

    volume

    pour accepter

    des éprouvettes

    d essais

    fabriquées avec de

    gros granulats les essais ha

    bituels se

    font

    sur

    pâte

    pure). I l

    n e s t

    donc pas

    possible de mesurer avec ce type

    de

    calorimètre la

    chaleur d hydratat ion des graves-ciment dans

    les

    conditions usuelles de

    mise

    en

    oeuvre.

    Toutefois ,

    des

    essais comparatifs pourraient être envisagés

    dans

    les calorimètres

    du

    C.E.l .I.L.H.

    sur

    des

    échan

    t i l lons de mortier, voire de microbéton.

    Calorimètre de

    Langavant

    Ce

    calorimètre d une grande simplicité est

    t rès

    ré -

    pandu en France pour la mesure

    de

    la chaleur d hy

    dratat ion des

    ciments

    ut i l i s é s

    dans la construction.

    Les

    essais

    se

    font , en général , sur

    mortier AFNOR.

    L éprouvette d essai a un

    diamètre

    de 80

    et

    une

    hauteur

    de

    16S mm. Ces

    dimensions

    peuvent convenir

    aussi pour un échanti l lon de grave-ciment. Malheu

    reusement,

    par sui te

    du

    faible dosage

    en

    ciment,

    l échauffement es t fortement réduit et sa mesure

    devient imprécise. L augmentation du nombre de ther

    mocouples n apporte pas d améliorat ion sensible. L é

    talonnage est délicat

    à cause de

    l inf luence beau

    coup plus

    grande,

    que pour

    les mesures

    habi tuel les ,

    des

    variat ions

    de la température de la sa l le d e s -

    sais .

    3.1.4.

    Etude

    microstructurelle

    e

    la grave ciment

    dans son jeune âge

    [e M.E.B. -

    rappel

    u principe

    Le

    microscope électronique

    à

    balayage ou M.E.B.)

    consiste à ut i l i ser pour l examen

    d un échanti l lon

    les

    électrons

    secondaires

    émis

    par

    ce

    dernier

    lors-

    qu i l

    est

    bombardé

    par

    un faisceau

    d élect rons

    pr i -

    maires

    accélérés. Les images de

    la topoeraphie

    de

    l échanti l lon a insi oLtenues présentent

    une

    grande

    profondeur

    de champ et

    une

    grande résolution.

    Le faisceau d élect rons ,

    émis par

    un filament de

    t u n g s t è n e e s ~

    d abord accéléré

    puis concentré.Deux

    l en t i l l e s

    électromagnétiques, un condenseur e t un

    object i f permettent de réduire sur l échanti l lon

    (jusqu à SODA)

    la t a i l l e

    de

    la

    source. Des

    bobines

    de déflexion déplacent

    la

    sonde suivant une sér ie

    de

    lignes paral lèles sur la

    surface de

    l échanti l lon

    (f igure

    3.6.)

    Au point d impact du faisceau,

    les

    interact ions en

    t re

    les

    électrons incidents

    et

    la

    cible

    sont

    multi

    ples. Les

    électrons se

    retrouvent

    sous la

    forme :

    d élect rons secondaires , ret rodif fusés ,

    absorbés

    transmis, diffractés , de

    conduction,

    de

    photons

    : lumineux

    (infrarouges,

    vis ibles ,ul -

    t raviole ts) et photons X.

    Les électrons secondaires qui t tant

    la

    surface de

    l échanti l lon sont transformés

    en

    signaux. L image

    électronique es t obtenue

    sur

    l écran

    d un

    tube ca

    thodique dont la br i l lance es t modulée par le cou

    rant des électrons provenant de

    l obje t .

    La grande

    profondeur

    de

    champ et

    la

    haute

    résolut ion

    (70

    0

    A)

    l iées

    à

    la très faible

    ouverture du

    faisceau,

    per

    mettent la visual isat ion de

    détai ls

    de la microstruc

    ture

    dans

    les pores

    ou dans

    les in ters t ices

    entre

    les par t icules .

    -..

    canon

    à

    électrons:

    lentille

    condenseur

    diaphragme

    objectif

    lentille l\7l

    o j e c t i f ~

    bobines 0

    de

    balayage

    diaphragme

    final

    anode

    cross over

    fi

    source

    détecteur

    d électrons

    spectrometre

    X

    Pr inc ipe du microscope é lec t ron ique à ba layage .

    l

    Je

    1_

    Fiq . 3.6 - Microscope

    é lec t ron ique

    à ba layage .

    7

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    20/70

    3.2. HISE U POINT

    DE

    LA HETHODE PAR AUSCULTATION

    DYNAHIQUE

    Les essais

    prél iminaires

    ont été réal isés

    avec

    les 3

    graves

    définies

    au chapitre

    2.1.

    t ra i tées à 3,5

    %

    de

    CPA

    3.2.1.

    -

    essais de maniabilité

    PRO TOR

    ~ 1 0 0

    8

    l'ô

    -'

    (cl,..

    ,

    (y

    r

    1

    v

    L /

    V

    l

    /

    al Grave siliceuse

    /

    4

    3

    L-;

    b/,Grave

    c a ~ c a i r e

    CI' r; 'OVA ';l;rn rolro;

    Y I

    o

    1 15 20

    25 30

    ge de la grave -ciment

    ( heures)

    figure 3.7. -

    diminution re la t ive

    de

    la

    densi té

    Proctor en fonction du temps pour

    les

    3

    graves

    t ra i

    tées au

    CPA

    A la température de conservation de 20°C,

    les

    cour

    bes de diminution

    re la t ives

    de

    la

    densi té en fonc

    t ion du délai de compactage sont

    indiquées à la

    f i

    gure

    3.7.

    En

    retenant

    le

    c r i tè re de

    2

    ,

    les

    délais

    de

    mania

    b i l i t é

    obtenus

    sont

    les

    suivants

    grave

    si l iceuse 8 h 30

    grave

    calcai re 6 h 30

    grave s i l icocalcaire h

    3.2.2. - évolution de

    la

    résistance en compression

    ux

    jeunes

    âges

    Les éprouvettes ont été moulées suivant les carac

    tér is t iques

    de compactage définies au tableau 2.3.

    à l appare i l de vibro-compression, le délai

    de com

    pactage

    étant

    nul

    i c i .

    Les valeurs

    des r e s ~ s t a n c e s

    en

    compression obtenues

    aux

    jeunes âges

    pour

    les

    3

    graves sont indiquées à

    la

    f igure 3.8.

    3.2.3. -

    recherche d une

    méthodologie

    d essai

    pour

    l essai d auscultation dyn mique

    Pendant

    une

    p r e m ~ e r e

    pèriode,

    les

    essa i s d auscul ta

    t ion

    dynamique

    ont

    été

    réal isés

    sans précaution par

    t icu 1 ière . A

    cl aque

    la i

    de mesure,

    l

    é ta i

    pro

    cédé

    à 3 déterminations

    de

    la vi tesse

    du

    son sur des

    points

    répart is

    sur chaque face suivant un diamètre

    de 8

    cm environ.

    Les éprouvettes

    éta ient stockées

    dans

    la sa l le

    de

    mesure à 20°C

    dans

    la

    posi t ion

    debout et manipulées

    sans précaution

    part icul ière .

    18

    40

    30

    0

    1

    Rc

    (bars)

    .-

    ,,-

    /

    .IlL

    l

    l

    - - - - b

    V

    ~

    _ .f{a

    V ~

    V

    /

    /

    a/Grave sili euse

    b/Grev.

    calcaire

    c/ Grave iilico-calrire

    10

    15

    20 25

    Age de

    la

    grave ciment

    (heures)

    Figure 3.8. -

    évolution de

    la

    résistance

    en

    compres

    sion aux

    jeunes âges pour les 3 graves t r a i tées

    au

    CPA

    On

    notai t

    a lors

    une dispersion

    relativement

    grande

    des

    valeurs

    mesurées. Lorsqu'on procède à

    une

    dizai

    ne de mesures simultanées en des

    points

    différents ,

    l écar t- type

    estimé de la vi tesse du son

    est

    vois in

    de 100 m/s lorsque

    la

    vi tesse mesurée est

    infér ieure

    à

    1000 m/s

    et

    tend vers

    30 à

    50

    m/s,

    pour

    des

    v i

    tesses voisines

    de 3000

    m/s.

    Plusieurs

    hypothèses

    avaient été avancées pour expli

    quer

    les

    tor tes

    dispersions

    avant

    pr ise

    et

    durcis

    sement de

    la grave-ciment

    :

    migrations

    d'eau

    rendant l 'éprouvet te hétérogène,

    contact déf icient ent re

    les

    capteurs

    e t

    la grave

    ciment du

    f a i t

    de la granulométrie,

    i r régular i té

    du compactage.

    Une sér ie d essais systématiques

    fut

    entrepr ise

    avec

    la grave

    s i l iceuse

    dosée à 3,5

    %

    de

    CPA.

    La posi t ion de l 'éprouvet te par rapport au

    vibreur

    de l appare i l de vibro-compression

    fut

    repérée.

    Les

    expérimentations ont

    porté

    :

    sur le mode de conservation des éprouvettes entre

    les mesures : debout

    et couchées

    sur

    berceau

    tour

    nant

    sur le mode de surfaçage des extrêmités de l é

    prouvette.

    ~ ~ ~ ~ ~ ~ _ ~ ~ _ ~ ~ ~ ~ _ ~ ~ _ ~ ~ E ~ ~ ~ g ~

    On ne développera pas

    i c i toutes

    les experlences qui

    ont

    été Ifai tes, pour

    le

    simple f a i t que

    les résul

    ta t s ont

    été négat i fs .

    On

    a expérimenté

    le

    surfaçage

    au

    soufre,

    au ciment prompt

    en pâte

    pure e t

    en

    mor

    t i e r f in sans changer le mode de

    conservation des

    éprouvettes . Les

    dispersions restent

    tout

    aussi

    im

    portantes

    e t on

    observe

    un

    décollement

    du

    soufre

    ou du

    ciment

    prompt du f a i t de

    la

    différence de

    r i

    gidi té

    entre

    la

    couche de surfaçage durcie

    et le

    grave avant pr ise , Ce décollement a

    même

    pour effe t

    d'augmenter parfois les dispersions.

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    21/70

    Influence

    du mode

    de conservation

    des

    éprouvettes

    Les observations montraient deux fa i ts importants

    avant

    prise ,

    on

    observe

    des migrations d eau dans

    l éprouvet te (suintements) ,

    l ensemble

    grave-ciment, étui plastique n e s t pas

    r igide avant

    prise ,

    les manipulations

    peuvent

    perturber

    la

    st ructure

    de la

    grave-ciment.

    Les

    éprouvettes

    n étant

    pas

    surfacées

    après

    compac

    tage,

    on

    a

    donc

    pris

    en

    compte t ro is modes

    de

    con

    servat ion

    :

    a)

    conservation débout et manipulation directe

    de

    l éprouvet te

    à

    chaque

    temps

    de mesure (f ig 3.9b),

    b) conservation

    couchée

    sur

    un berceau (f igure

    3.9a)

    l éprouvet te n étant jamais manipulée

    directement

    mais

    déplacée

    sur son berceau,

    c) conservation sur support tournant . Ce type de

    con

    servat ion

    avait été expérimenté

    pour

    éviter les m1

    grat ions

    d eau, l éprouvet te

    f a i sa i t

    5 tourslmn

    sur elle-même.

    Points de mesure. 12 points de mesure répar t i r sur

    un cercle

    de 8

    cm de

    diamètre

    ont

    été auscultés.

    La position de l éprouvet te est

    repérée

    par

    rapport

    au vibreur (fig. 3.10)

    figure 3.9

    Position

    de

    l ale

    du vibreur

    figure 3.10

    La

    figure 3.11 i l lus t re

    l inf luence du mode

    de

    con

    servation de

    l éprouvet te sur

    les résul ta ts obtenus

    g ~ ~ ~ ~ E ~ ~ i ~ ~ _ 3 ~ ~ ~ ~ :

    La répart i t ion des vi tesses

    sur

    les 12 points

    de

    me

    sure

    semble aléatoire et l on

    ne retrouve

    pas, pour

    une même éprouvette,

    de

    loi

    de

    succession part icul iè

    re

    entre les

    mesures

    fa i tes

    à

    des époques

    successi

    ves.

    g ~ ~ ~ ~ E ~ ~ i ~ ~ _ ~ ~ _ E ~ ~ i ~ ~

    Même remarque que ci-dessus

    . En

    plus, on note que

    l éprouvet te

    est fortement

    perturbée

    et subit des

    déformations plastiques tant

    que

    la

    pr ise

    n a pas

    eu

    l ieu e t

    ceci bien que

    la vitesse

    de

    ro ta t ion

    soi t

    t r è s

    fa ible . Ces

    déformations perturbent

    la s tructu-

    re de la grave-ciment.

    Les

    valeurs moyennes de

    la

    vi tesse

    du son

    enregistrées

    à dif férentes

    époques

    se

    succèdent

    de la manière

    suivante

    1 h

    656 m s

    3 h 626

    m s

    5

    h 607

    m s

    6 h 658

    m s

    7 h 713

    m s

    8

    h

    803 m s

    etc . . . .

    500

    500

    000

    500

    Vitesse

    du son (m/s)

    -

    24h

    m .2240

    34

    onservation

    debout

    5h

    b

    -

    \

    rJ

    m=903

    4

    I\.-....

    11'=89

    12

    e(

    24 h

    ~

    ~

    c../

    cr

    55

  • 8/17/2019 DALAI MANIABILITE GRAVE CIMENT LCPC.pdf

    22/70

    la v i tesse

    moyenne

    obtenue sur les points 3,4,5 ,9 ,

    10,11 qui

    encadrent la valeur

    moyenne des 12

    points (figure 3.11 cl ,

    la v i tesse moyenne obtenue

    sur

    les points 4 et 10.

    Le

    tableau suivant

    montre

    que

    sur

    deux

    points

    ,

    on

    peut avoir une

    t rès

    bonne

    approximation

    de

    la vi tes-

    se

    moyenne de

    l 'éprouvet te

    déterminée sur

    12 points:

    Vitesse

    moyenne

    Vitesse moyenne

    Vitesse moyenne

    2

    points

    oints

    5-li-9-10-11

    Points et

    1

    <

    600

    615

    634

    851

    845

    866

    il

    >

    821 805

    825

    :::0

    '

    852

    857

    879

    2119

    2214

    2224

    708 637

    630

    tem 5

    tem s

    a r i t h m ~ t i q u e

    logarithmique

    Influence

    du choix des systèmes de

    coordonnées sur la forme

    de

    la

    courbe

    V =

    f ( t )

    Si

    l on trace les

    courbes

    d'évolut ion

    de la v i tesse

    du

    son en

    fonction

    de

    l âge

    de

    la grave-ciment, on

    peut

    distinguer

    deux

    types de courbes

    (figure

    3.12

    a)

    suivant

    le mode de

    représentat ion

    graphique. En

    coor

    données ari thmétiques,

    les courbes de type

    1

    présen

    tent

    une

    première pèriode

    pendant

    laquelle

    la vi tes-

    se du son évolue peu, puis, passé le délai dml,

    la

    vitesse

    du

    son croî t plus

    vite

    pour se s tabi l i s e r

    par

    la sui te .

    Pour les courbes

    de

    type 2, on ne

    peut

    définir

    de

    délai

    de

    maniabili té.

    20

    En coordonnées semi-logarithmique , (figure 3.12 b),

    les

    deux

    courbes présentent la même forme.

    Si

    pour

    les courbes

    de

    type

    l ,

    les valeurs

    du délai

    de mania

    bi l i t é

    sont

    rigoureusement

    les

    mêmes quel

    que

    soi t

    le mode

    de

    coordonnées,

    par

    contre, pour

    les courbes

    de

    type 2, la valeur du délai

    de

    maniabil i té dm2 pro

    vient

    de la représentation

    en semi log d'une fonc

    t ion approximativement

    l inéaire .

    Pour

    plus de

    clar té , i l

    est

    donc

    décidé de

    ne

    re te-

    nir

    que

    le mode

    de représentat ion

    en coordonnées

    arithmétiques de

    la

    vi tesse du

    son

    en

    fonction

    de

    l âge

    de

    la

    grave-ciment.

    La

    figure

    3.13 montre

    l 'évolut ion de

    la vitesse du

    son des 3 graves t ra i tées à 3,5 % de CPA

    en coor

    données

    ari thmétiques.

    On peut ,

    à la

    l imi te , pour certaines d ent r e l les

    admettre qu i l s ag i t de

    courbes du

    type

    1 .

    Dans le cas du t rai tement par 3,5

    %

    de CPA

    on

    ob

    t ient alors des délais

    de

    maniabil i té de :

    6 h

    avec

    la grave

    si l iceuse

    6 h

    avec

    la

    grave

    s i l icocalcaire

    5 h 30 avec la grave calcai re .

    On constate que les délais

    de

    maniabil i té ainsi dé

    f in is sont systématiquement plus faibles que ceux

    déterminés par la

    méthode

    du

    compactage

    différé (cf .

    3 .2 .1 . ) l o rd re

    de

    classement étant cependant le

    même.

    La

    figure

    3.14

    montre les relat ions

    qui

    existent en

    t re

    l 'évolut ion

    re la t ive

    de

    la

    vi tesse

    du son,

    l a c -

    croissement

    de

    la résis tance en compression Rc(t)

    Rc(lh) et la diminution re la t ive

    de

    la

    densi té

    PH - - ~ pour

    les

    3 graves t ra i tées par 3,5 %

    de

    CPA.

    s i les

    al lures des courbes obtenues

    pour

    les 3

    gra

    ves sont sensiblement

    voisines, on

    constate

    qu el les

    diffèrent

    surtout aux jeunes âges. I l

    est

    donc

    di f f i

    c i le d é tabl i r

    des

    relat ions é t ro i te s entre les

    t ro is

    )rocédés permettant

    d'apprécier la

    r igidi f ica-

    t ion

    de la grave-ciment lors du développement

    de

    sa

    pr ise .

    Ce

    que

    l on peut déduire

    de

    ces comparaisons,

    c es t

    qu'à

    une

    diminution

    re la t ive

    de

    la

    densi té

    PH

    de 2

    correspond

    une

    augmentation de la

    vi tesse

    du

    son te l

    le que le rapport _V_t_

    est

    compris

    entre

    2 e t 2,7 et

    Vlh

    un

    accroissement

    de la résistance en

    compression de

    l o rd re

    de

    3 à 5 bars.

    Le

    tableau

    3.1.

    permet

    d é tabl i r

    des comparaisons

    g ~ n é r l e s

    entre les

    différents essais :

    Tableau

    3.1.

    Delai

    de

    Mode opératoire par

    Mode opératoire

    Nature

    maniabilité (heure)

    auscu

    Il ation dynamique

    ~ o m p a c t a Q e

    diffe"

    de la grave

    V/son G

    pM

    P

    3Mhl

    .Yrlm... R ~ } R c l h Jo

    -

    Idm

    Vdm ~ c 1 w )

    ]TIL b ;

    Vlh

    c\

    Siliceuse

    6

    h

    8

    h

    30

    1,88

    2,0

    1,7%

    2,6

    4,5

    Silico . calcaire

    6

    h

    7

    h

    1 76

    2,9

    '.7

    2 1

    3,7

    Calcaire

    5

    h

    30

    6

    h

    JO

    2 12 3,8

    1,1% 2,7 5,7

    En