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1 Conférence de presse UPG Libreville, le 15 septembre 2006 AUGMENTATION DU SMIG ET SES CONSEQUENCES Pierre MAMBOUNDOU

Conférence de presse UPG Libreville, le 15 septembre 2006 AUGMENTATION DU SMIG ET

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UNION DU PEUPLE GABONAIS. Conférence de presse UPG Libreville, le 15 septembre 2006 AUGMENTATION DU SMIG ET SES CONSEQUENCES Pierre MAMBOUNDOU. Conférence de presse UPG Libreville, le 15 septembre 2006. Introduction - PowerPoint PPT Presentation

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Conférence de presse UPG

Libreville, le 15 septembre 2006

AUGMENTATION DU SMIGET

SES CONSEQUENCES

Pierre MAMBOUNDOU

     

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

Introduction

- L’augmentation du SMIG = sujet d’actualité et de grande préoccupation

- L’UPG en a fait un point d’orgue au cours de grands évènements (élections présidentielles, conférences de presse, etc.)

- Récemment, décision d’un SMIG à 80 000 F. CFA

- Objet de cette rencontre: analyser cette mesure

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

I – Contexte historique

Définition

SMIG = Salaire minimum interprofessionnel garanti

Code du travail, article n° 149 définit le Smig comme étant le minimum absolu en-dessous duquel il est interdit de rémunérer un travailleur. Il est fixé par décret.

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• 1.

• 2.

• 3.

• 4.

• 5.

• 6.

• 7.

• 8.

Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

DEMARCHE GDEMARCHE GÉÉNNÉÉRALERALE EN HUIT EN HUIT POINTSPOINTS

Les gabonais sont plus en plus très pauvres. Les gabonais sont plus en plus très pauvres. Ex: dégradation du pouvoir d’achat et augmentation du coût de la vieEx: dégradation du pouvoir d’achat et augmentation du coût de la vie

Le SMIG à 80.000 fcfa:Le SMIG à 80.000 fcfa: les incidences positives d’une part, et les incidences positives d’une part, et négatives d’autre partnégatives d’autre part

Les bénéficiaires des richesses du Gabon sont une extrême minoritéLes bénéficiaires des richesses du Gabon sont une extrême minoritéVoir courbe de LorentzVoir courbe de Lorentz

Les positions des acteurs, par rapport à l’augmentation du SMIG: le Les positions des acteurs, par rapport à l’augmentation du SMIG: le gouvernement, l’UPG, les acteurs sociaux .gouvernement, l’UPG, les acteurs sociaux .

Le Gabon est de plus en plus très riche. Le Gabon est de plus en plus très riche. Ex: l’augmentation des budgets et du PIBEx: l’augmentation des budgets et du PIB

Le SMIG à 80.000 fcfa: les impacts financiers dans les secteurs, Le SMIG à 80.000 fcfa: les impacts financiers dans les secteurs, publics d’une part, et privés d’autre partpublics d’une part, et privés d’autre part

Les sources de financement de cette mesure salutaire certes, mais Les sources de financement de cette mesure salutaire certes, mais insuffisantesinsuffisantes

Les mesures d’accompagnementLes mesures d’accompagnement

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

EVOLUTION DES PRIX DE CERTAINS PRODUITS EVOLUTION DES PRIX DE CERTAINS PRODUITS AU GABON DE 1970 AU GABON DE 1970 À 2005À 2005

DésignationDésignation 19701970 19801980 19901990 20002000 20052005

Riz (1kg) 175 225 300 400 400

Viande (1kg ragoût) 625 700 1300 2000 2 500

Poisson (1kg) 125 300 800 1300 2 000

Pain (1 baguette) 25 40 60 90 125

Huile (1litre) 350 400 600 800 950

Ciment (1 sac) 3000 3400 4 000 4 900 5 200

Bus (1 ticket) 30 50 80 100 100

Chambre à louer 2 500 7 500 20 000 25 000 40 000

A – ETAT DES LIEUX

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

CALCUL DES INDICES SIMPLES DES PRIX CALCUL DES INDICES SIMPLES DES PRIX DE 1970 à 2005DE 1970 à 2005

DésignationDésignation 19701970 1980 1980 1990 1990 2000 2000 2005 2005

Riz (1kg) 100 128.6

(28.6%)

171.43

(71.43%)

228.57

(128.57%)

228.57

(128.57%)

Viande (1kg) 100 112

(12%)

208

(108%)

320

(220%)

400

(300%)

Poisson (1kg) 100 240

(140%)

640

(540%)

1040

(940%)

1600

(1500%)

Pain (1 baguette) 100 160

(60%)

240

(140%)

360

(260%)

500

(400%)

Huile (1litre) 100 114.30

(14.30%)

171.43

(71.43%)

228.6

(128.6)

271.43

(171.43%)

Ciment (1 sac) 100 113.33

(13.33%)

133.33

(33.33%)

163.33

(63.33%)

173.33

(73.33%)

Bus (1 ticket) 100 166.67

(66.67%)

266.67

(166.67%)

333.33

(233.33%)

333.33

(233.33%)

Chambre à louer 100 300

(200%)

800

(700%)

1000

(900%)

1600

(1500%)

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LE COÛT DE LA VIELE COÛT DE LA VIE• A l’analyse, il ressort que l’évolution des indices de prix

ainsi montrés, représente bien l’accroissement du coût de la vie, en particulier dans notre pays.

• Le SMIG étant resté constant à 44.400 fcfa, de 1970 à 2005, en même temps que croissait le coût de la vie, le revenu moyen des ménages est resté constant, et sensiblement égal à

100 000 f. cfa.

• De ce fait, on peut être amené à apprécier le pouvoir d’achat des différents ménages, dont les revenus sont directement liés à ce SMIG.

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

APPRAPPRÉÉCIATION DU POUVOIR D’ACHATCIATION DU POUVOIR D’ACHATPERIODESPERIODES REVENU REVENU

MOYEN/SMIGMOYEN/SMIGINDICES MOYENSINDICES MOYENS REVENU MOYEN DES MREVENU MOYEN DES MÉÉNAGES, NAGES,

IN FININ FINÉÉ, EN FRANCS CONSTANTS, EN FRANCS CONSTANTS

1970 100 000 100 100 000

1980 100 000 152.36 65 634

1990 100 000 328.86 30 408

2000 100 000 341.73 29 263

2005 100 000 638.33 15 666

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APPRAPPRÉÉCIATION DU POUVOIR D’ACHATCIATION DU POUVOIR D’ACHAT

• Il y a diminution vertigineuse du pouvoir d’achat du plus grand nombre des ménages au Gabon aggravée par la dévaluation de moitié du franc CFA en 1994;

• Les ménages ont perdu 84 334 fcfa dans leur pouvoir d’achat, sur les 100 000 fcfa qu’ils possédaient au départ;

• Ils ont donc perdu 84.33% de leur pouvoir d’achat, et ne restent en main pour vivre, qu’avec un pouvoir d’achat très faible de 15.67%.

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

LES CONSLES CONSÉÉQUENCES DE LA DQUENCES DE LA DÉGRADATIONÉGRADATION DU POUVOIR D’ACHATDU POUVOIR D’ACHAT

• Le développement, à tous les niveaux, de la corruption et des achats de conscience aux plans professionnel, politique, social, etc…;

• L’incapacité du citoyen à faire face à son minimum social, à savoir : s’acheter à manger, se payer de l’eau potable, se loger, se soigner, s’habiller,… ce que Abraham Maslow, dans sa pyramide, a appelé ‘’les ’les besoins primaires de l’être humainbesoins primaires de l’être humain’’.

• In fine, s’en suit la mort, suite aux diverses maladies entraînées par cette vie en dessous du seuil minimum, et pour non accès ensuite aux soins de santé.

• La grogne et l’instabilité sociales à travers les mouvements de revendications sociales;

Signature d’une trêve sociale de 3 ans en 2003.

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LA PYRAMIDE DE MASLOW

Besoins primaires

Les autres besoins de l’être humain, par ordre d’importance

Abraham Maslow a défini une hiérarchie des besoins chez chaque individu, et les gabonais n’en font pas exception.

Boire, manger, dormir, se soigner, se vêtir, …

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EVOLUTION DU BUDGET GABONAIS EVOLUTION DU BUDGET GABONAIS DANS LE MÊME TEMPSDANS LE MÊME TEMPS

PPÉÉRIODESRIODES BUDGET (Milliards)BUDGET (Milliards) COÛT DE LA VIECOÛT DE LA VIE POUVOIR D’ACHATPOUVOIR D’ACHAT

1970 22.7 100% 100%

1980 343.2 152.36% 65.63%

1990 329.0 328.86% 30.41%

2000 1207.7 341.73% 29.26%

2005 1499 638.33% 15.67%

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ÉÉVOLUTION DU BUDGET GABONAIS PAR RAPPORT VOLUTION DU BUDGET GABONAIS PAR RAPPORT AU POUVOIR D’ACHATAU POUVOIR D’ACHAT

Courbe d’évolutionCourbe d’évolution

0

40%

80%

100%

1970 1980 1990 2000 2005

Évolution du pouvoir d’achat

0

Évolution du budget1500MD

1200MD

900MD

600MD

300MD

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ÉÉVOLUTION DES RICHESSES GABONAISESVOLUTION DES RICHESSES GABONAISES

• In fine, les richesses gabonaises ont In fine, les richesses gabonaises ont augmenté dans le même temps, malgré un augmenté dans le même temps, malgré un SMIG resté constant depuis plus de 30 ans. SMIG resté constant depuis plus de 30 ans. Mais, qui en bénéficie en réalité ?Mais, qui en bénéficie en réalité ?

• Pour y répondre, exploitons les données Pour y répondre, exploitons les données suivantes, qui seront suivies de l’analyse de suivantes, qui seront suivies de l’analyse de la courbe de Lorentz sur la distribution des la courbe de Lorentz sur la distribution des richesses nationales par rapport aux richesses nationales par rapport aux populations.populations.

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

Combien de gabonais en activité ?Combien de gabonais en activité ?• Le secteur public emploie environ 40.000 gabonais;Le secteur public emploie environ 40.000 gabonais;

• Le secteur privé emploie 60.000 gabonais;Le secteur privé emploie 60.000 gabonais;

• Les fonctions libérales emploient environ 20.000 Les fonctions libérales emploient environ 20.000 gabonais;gabonais;

• Soit un total de 120.000Soit un total de 120.000 gabonais en activité, sur une gabonais en activité, sur une population des nationaux d’environ 1.160.000 population des nationaux d’environ 1.160.000 personnes.personnes.

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LA CHARGE DE CHAQUE EMPLOYLA CHARGE DE CHAQUE EMPLOYÉ É GABONAISGABONAIS

• Nous avons donc un ratio de 1.160.000/120.000 = 9.66, c’est à dire 10 personnes ;

• Ce qui a conduit les statisticiens de la DGSEE (Ministère de la planification), à conclure que chaque travailleur gabonais nourrit en moyenne 10 personnes (lui même compris);

• De plus, l’analyse de la courbe de Lorentz nous donne les conclusions suivantes : 13% de la population gabonaise bénéficient de 89% des richesses nationales. C’est à dire que 87% de cette population bénéficient de 11% des richesses restantes.

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LA COURBE DE LORENTZLA COURBE DE LORENTZPopulation gabonaise en %

0

Droite d’équirépartition

Courbe de Lorentz

13%

40%

60%

20%

80%

100%

60%40%20%

89%80% 100%

Masse cumulée des richesses gabonaises en %

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LE NOMBRE DE BLE NOMBRE DE BÉÉNNÉÉFICIAIRES DES FICIAIRES DES RICHESSES GABONAISESRICHESSES GABONAISES

• Les bénéficiaires indirects : 13% de la population gabonaise, soient 150 800 personnes;

• Les bénéficiaires directs : Puisque chaque gabonais nourrit en moyenne 10 personnes, on a en réalité 15 080 salariés qui perçoivent dans leur main ces 89% des richesses nationales.

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B - ATTITUDES SOCIO-POLITIQUESB - ATTITUDES SOCIO-POLITIQUES

Pour le Gouvernement et la Majorité:• Absence d’engagement dans les différents

programmes d’action depuis 1990

• Non respect des clauses de la Trêve sociale d’où son échec

• Refus par le Premier Ministre d’augmenter le SMIG et le Point d’Indice

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Pour l’UPG

• Position constante depuis 1991 en faveur de l’amélioration des conditions sociales des populations

-> Programmes d’action de 1998 et de 2006

-> Concertation avec les partenaires sociaux

-> Conférence de presse du 6 août 2006 relative entre autres à l’augmentation du SMIG

-> Appels incessants à l’augmentation du SMIG et du Point d’Indice

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Pour les acteurs sociaux

• Renonciation aux droits syndicaux (article 10 du Code du travail) par la signature de la Trève sociale

• Préavis de grève générale suite au non respect des clauses de la trève sociale par le Gouvernement

• Ouverture puis participation aux négociations

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

Décision unilatérale du Chef de l’Exécutif fixant le SMIG à 80 000 F, soit un différentiel de 36 000 F. CFA et donnant mandat à une Commission de réfléchir sur l’augmentation du Point d’Indice.

Cette mesure intervient plus de 30 ans après la dernière révision du SMIG; soit une augmentation moyenne annuelle de 1 000 F. CFA par an.

Pour l’UPG, cette augmentation bien que salutaire, reste insuffisante et ne constitue qu’une étape.

II – AUGMENTATION DU SMIG II – AUGMENTATION DU SMIG ÀÀ 80 000 F. 80 000 F.

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

* Secteur PublicFonction de type Y = AX + B

Y: salaire de base du fonctionnaire

A: point d’indice = 400

X: lndice (variable)

B: SMIG = 80.000 F

Par rapport à l’ancien SMIG, on a un différentiel de :

80 000 – 44 000 = 36 000 F. CFA

Il s’ajoutera à chaque salaire du fonctionnaire un montant de 36 000 F. comme charge supplémentaire pour l’Etat par agent et par mois.

Soit pour 39 413 fonctionnaires un montant de 1 418 868 000 F./mois et 17 026 416 000 F/an

A – Impact financierA – Impact financier

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

* Secteur PrivéFonction de type Y = X + B Y: salaire de base du salariéX: lndexe catégoriel (variable)B: SMIG = 80.000 F

Par rapport à l’ancien SMIG, on a toujours un différentiel de :80 000 – 44 000 = 36 000 F. CFA

Il s’ajoutera mensuellement chez chaque salarié un montant de 36 000 F. comme charge supplémentaire pour les entreprises.

Soit pour 57 000 salariés du privé, un montant de :2 052 000 000 F./mois et 24 624 000 000 F/an

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

B - SimulationB - Simulation

Pt d’Indice

Indice

P I P I P I P I

400 500 600 700

1465 666 000 812 500 959 000 1 105 500

735 374 000 447 500 521 000 594 500

440 256 000 300 000 344 000 388 000

Catégorie A hiérarchie A1

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III – Incidences 1°/ - Positives

* Amélioration de la capacité de consommation des ménages

* Augmentation de la capacité de production des produits de consommation

* Augmentation du chiffre d’affaires, s’il existe un rapport entre les charges et les produits en sa faveur [cash- flow (profits)]

* Optimisation des recettes fiscales et des recettes douanières de l’Etat à travers le surcoût du chiffre d’affaires et des bénéfices

* Possibilité de réinvestissement et de création d’emplois nouveaux

* Revalorisation de la pension retraite calculée en fonction du salaire de base

* Réduction progressive de la pauvreté

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2°/ - Négatives

* Risque de flambée des prix à la consommation si le marché intérieur n’est pas encadré rigoureusement par les pouvoirs publics.

* Risque potentiel de la spéculation immobilière et tentation à la constitution des stocks des marchandises pouvant entraîner des dérapages des prix (pénurie fictive).

• Difficulté d’application de la mesure présidentielle par les secteurs public et privé au regard de la différence de leurs régimes de rémunération.

* Risque pour les populations assistées (élèves, étudiants, handicapés, indigents, etc.) de subir les contrecoups d’une éventuelle flambée des prix des biens et services

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IV – Mesures

4 1 – Sources de financement

1°/ - A court terme (octobre à décembre 2006) : 3 mois

* La plue- value pétrolière a rapporté la somme de 1 433 513 930 150 F. CFA. Et cette plus-value permettra de financer l’augmentation du SMIG.

* Toutes les Administrations non fiscales doivent reverser tous les prélèvements au Trésor Public

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

2°/ - A moyen et long termes (A partir de 2007)

* Recettes fiscales hors pétrole: 1 213 159 000 000 Dont: - Impôts et taxes indirects = 382 762 000 000 F. CFA - Impôts et taxes directs = 296 791 000 000 F. CFA - Recettes douanières: 400 000 000 000 F. CFA

- Recettes diverses = 133 636 000 000 F. CFA

* Réduire des fonds alloués au parc automobile: 4 050 000 000 F. CFA

* Démantèlement des fonctionnaires fantômes : 39 200 000 000 F. CFA

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4 2 – Mesures d’accompagnement

But : minimiser les effets pervers de l’augmentation du SMIG et du Point d’Indice

* Encadrement rigoureux du marché intérieur par l’application stricte d’une mercuriale réaménagée couvrant tous les domaines de la consommation.

* Nécessité d’instaurer un dialogue entre le Gouvernement et le Patronat, en vue de prendre en compte les charges financières résultant de l’augmentation du SMIG : il pourrait être envisagé un abattement fiscal, une péréquation de charges sociales, toutes mesures arrêtées d’accord partie de ce faire.

* Nécessité d’une concertation entre le gouvernement et le patronat, * Rendre effective et élargir la gratuité des consultations et des soins de base dans les formations sanitaires publiques.

* Rendre effective et élargir la gratuité des fournitures scolaires jusqu’à l’âge de 16 ans.

* Mettre en place une commission chargée d’étudier les conditions de la mise en place d’un circuit de distribution des produits importés au bénéfice des consommateurs gabonais.

*Prendre des mesures pour supprimer la parafiscalité.

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Conférence de presse UPGLibreville, le 15 septembre 2006

Conclusion

- En définitive, la révision à la hausse du SMIG est certes appréciable, mais n’en constitue qu’une étape.

- L’amélioration des conditions des fonctionnaires passe par la révision à la hausse du Point d’Indice et 500 constitue l’étape immédiate

- Pour conjurer les fuites des élites, une réflexion s’impose pour amener le Point d’Indice à 600 - 700 F. CFA.