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rm m s | ;4 m ÊT lé Jeudi. Jeudi -1 / Décembre tSSS» ; ïU if'n \l»i V n ’r y ■: f ’lli.K .! p ; ; ■:li«V>(® Kfay jhwiyl} JjV/i-' » ■ |i.i;i nu jif' i ifflïïn:?,' t i ; ' f f ï ' i ï ï S T > ' i i r * •> ' 1 , * v : : ru :■■• >• ■/c;.-v.v*^r 1 V::',’ .::,m ^ . . , um jd m unlis s • ' f l'ill . 1 I. 'li-.q llîfi'l -'1 vl'$u*k:.«.4* ’,!* * >,rV y f •' 1* V* • ' • •;«* b O O R R l E R tTîli ..I. • .--iy-Ho-l-1 .,. J . ' b lu. iijltli... J;l io un'l!:'. ci '.= <*BB|} d!-.||. ifl v A illm i nll I. 0.!* II ;.l I l ;;I-*v ^ït » >U l i » ,J -r{] . f. i tjü ,. ^ ^ . ' jraM É r.ti.^ÿti 1 11 1", M t , : : ■■ reçues au Bureau du Jouruat, t, rue Saint-Pierre, à Sentie. .. . . ,1_________ j ______ t. ft...— . . . . . . . ., w ... .. . abomue M in u uvuinrait ■ Un-an. . . [v ,,..,,. 48 ..' .m Sixinois. . . . ,,. 8 »> Trois mojs. ..... i ,0 tri" ■-pii.il' Annenc**: Là ligne, 0,20 c. — L'ennonCe au-dessous de 5 ligne», 1 fir. 1 \ " ^"^Îd2w : Laligne, 0,W c.r-i¥|»M xfcW ».«> “ , i , /•> : i />» ! L’abonnement est a*w auf ADunnEa payable ffavafire., Il n’est jama;B interrompu et est considéré comme n si àTexpiratipn on ne donné pas d’avis contraire y. \\ A SENL1S. au Bureau du Journal, 1, rue Saint-Pierre, 1, et chez tous les Libraires du département. A partir de diiÜ^tchb pro-j '^W fAMÜÉn i nous dopperons chaque semaine une lettre de Paris, spécialement écrite pour .Je •twM i déSetilll. .. . .. i.-.Tvi.ifi- u n mijoi}- -,. il. V: > JmipÈs INTÉRIEUR La Obarpbre des Députés a adopté hiÇr de .pro jet de' loi sur l orgainisation du Sénat et Ips élec tions des sénateurs. M. Floquet .a reproduit spn àmendèknent demandant l’élection du Sénat parle euffragfe1 universel au scrutin de‘liste. Cût .amen dement a été- repoussé par 280 voix contre 227. L’ensemble du projet de loi tel qu’il est revenu du Sénat a été voté par 334 voix contre 174. • : JPehonriel des ministères. — On s’occupe .au ministère dè l’intérieur dé réaliaér'des économies sur le'personnel de Ladmimstration cpntrale. Plù- ■ièurs emplois Seront Supprimés pour le 1” jan vier prochain. Le budget IdU ministère fdè Tinté* rieur oui comportait en 1870 une dépense de 1,621,400 fr. n’exigera plus, enlStô, 'qu'uh crô- ^t j 1^403,66Q fr., soit> une diminution de 1 fiïç.duit des ïmpètk en ndhelnbré. — Le pro duit dés impèts indirects pôdV le mois ' de novem bre de 1884 a donné une moins-value de ft mil lions, en chiffre#.ronds, sur les évaluations bud gétaires, .et une'diminution de 3 millions 1/2 par rapport au mois correspondant de 1883. tLdC^jide des’Ecoles. — Le-i^nisire dé l’in/iT truction publique a communiqué hîér au. Conseil des ministresi-le- projet qu’il vient d'élàborar et qui tend & créer de nouvelles ressources pour rem placer celles de la Caisse des écoles actuellement èpUÇ^S, ' ..j.’ ,1 ..à -! .«b Jusqu’à présent,cette Caisse avançait aux com munes lça sommes nécessaires pour la construc tion des maisons d’école ét.sérvait les subventions aécordéés dans ce but par .l'Etat aux communes. iD’dpiès le projet du ministre, c’est le Crédit fonder qui. avancera aux communes les sommes nécessaires et l’Etat les remboursera par moitié avec les communes, intérêt et amortissement com pris. C’est à peu près; la proportion du concours apporté actuellement par l’Etat. Les Chambres fixeront, chaque année, le mon tant de la somme à emprunter. Le total des som mes nécessaires s’élèvè à 300 millions. COLONIES Madagascar. -— La Garonne, venant de Ma- ~ dagascar, est arrivée à Toulon. Elle avait à bord des libérés et des convales cents. Elle ramenait aussi M. Hornandez, capitaine de frégate,. commandant la Creuse, que des raisons de santé ont contraint à revenir en France. ÉTRANGER Anglstrbrx. — Londres, le 9 décembre. On assuré que M. Carmicnael, secrétaire parti culier de M. Ohildsrs, partira incessamment pour' Paris, avec des renseignements: détaillés pour lord Lyofis sur les affaires financières de l’Egypte. Les ambassadeur# de France, de Russie, d’Italie •t île Turquie'ont eu des entrevues;cette après- midi avec lord Granville au Foreiga Office. On croit qu’il s'est agi dé l’Egypte. E gtptr. — Le jugement dans le procès intenté par la.çommission de la dette publique au gou- 'vernement égyptien a été rénau hier. Conforme aux'conclusions de Tàvoçat des.'demandeurs et à celles du mmistèrë| public, l’arrêt condamne les minislréa, les mo'Udîrs, les receveurs généraux desiprOrincos et les diréctèurs anglais des télé graphes et de» chemins de fer, MM. Lé Mesurier et Caijlaid à reverser à>la caisse les sommeé indû- médt perçues, avec un intérêt de 6 • 0/0. i Seul, Mubar-pacha, qui avait eu l’habileté, digne de toug,goûts d’ün homme d’airaires. arménien, de ne ^ûus apposer sa signature au décret dont il avait pourtant pris l'initiative, est mis hors de cause. On annonce déjè que le gouvernement du khôdive;(a interjeté,.appel. Il n’est pas probable que’la juridiotiou supérieure modifie un jugement aussi ‘solideàièht fondé en droit. —t Le Caire, le 9 décembre : Le gouvernement égyptien a décidé'd’interjeter appql contre le jugement du tribunal. ~ rDongola, ie'Ô décembre,j Lb qUartior génêrtl sera transféré samedi A fellIiU ln*'lj 1 1)uU/vb I ‘ ^‘ ~ i' *; i‘ir, Ambukol, Toutes les tthupes avancent rapide ment tert oe point. ’ir f ^>»Ç.d6 !de [Çéuakim au Daily belçgraph,, • Une escarmouctie a eu lieu ce matin entre |ai cavalerie égyptienne èt un groupe do 1,600 insur gés^ prèé'de la redoute do Sàmibeg. Après un combat d’une heure la cavalerie s’est retiree. • t . - - ^ ’éminént explorateur, sir Sqmupl Baker, ' adresse au Times une;lettre‘dans laqué! il 'exprime ; la çrainte que l’expédition Wolsejey ne puisse, du train od elle» marche, ' atteindre Khhrtoum avant le mois de mars,., tandis qu’il résulte des dernières nouvelles que Gordou n’a plus de vivres que pour deux mois. . Sir Samuel Baker critique v^vemept l’intention du gouvernement britannique d’abandonner lo Soudan aux Soudanais.'Il en résultera, selon lui, jl’une de ces deux chose^ : ou bien le Soudan're tombera dans la barbano et Reviendra une mo- nace pour l’Egypte ; ou bien quelque autre puis sance rivale — l’Allemagne, par exemple,— en vahira cette région, merveilleusement fertile, pour l’exploiter comme le bassin du Congo. Espagne. — Madrid, le 8 décembre, soir : L«i, correspondances des îles Mftriànnes (Océa- hiéj'confirment que l’assassinat du gouvorneur espagnol de l’arçhipel à été le résultat.d’une cons piration des indigènes, lesquels avaient juré dé massacrer tous'le# [Espagnols. L’assassin 1 a été arrêté, tous los soldats'-indigènes ont'été-dé sarmés. Les correspondances, font. remarquer q u ’u n sdjet pllemand s’ost présenté aux enchères pour l’achat d’un terrain entier ‘d’une. des îles Ma- riahnes. Une station naVale a été établie dans l’archipel dans le bût de protéger les intérêts espagnols. GrÈoe. —.Athènes, le 9,décembre ï Le rapport de la commission conclqt à l’adop tion dû traité dé commerce.gréco-allomand. Interpellé sur le résultat de l’èmiirunt, M. Tri- coupis dit que 100,000 obligations Ont été sous crites ; mais ce résultat n'empêchera pas le retrait du coure forcé. - ( . M. Sotiropoulo attaque vivement la politique économique do M. Tricoupisj qu’il considéré comme la cause de l’insuccès de l’emprunt- Le Yole de la Réforme du Sénat. Enfin, ce débat aussi périlleux que fas tidieux s’est terminé hier, à la grande sa- • tisfaction des ministériels quand même et au grand soulagement de ceux qui, comme nous, trouvaient que tout le bruit fait autour de cette^ question mal posée ne pouvait que nuire à nos institutions. . Si encore cette réforme avait été ba- pée sur quelque principe bien clair, bien indiscutable, comme l’action directe du suffràgê universel proposée‘ l’autre jour par M. Léon.Say, on eût compris l’inté- rêt quelle pouvait présenter. Mais d!lié- sitations .en hésitations, de concessions en concessiçns, nous pourrions presque dire, de chinoiseries en chinoiseries, on en était arriver à embrouiller tous, les fils, au point de ne plus s’y reconnaître. Enfin, c’est fait; et on ne parlera plus, au moins pendant quelque temps, de ré-1 former la constitution qui ne demande ,pas m ieüt qu’on la- laisse tranquille. Le Sénat sort de tout cela amoindri, la Ghambre uu peu disloquée, le Cabinet af faibli, malgré les chants de triomphe des. journaux officieux. Tel est le magnifique résultat obtenu par cette révision qui devait être, le chef-d’œuvre du ministère Ferry et qui a été au contraire, le com- méneetoent.'de1 ka'décadence. Combien;bût été plus prudents et plus sages ceui qui ,— comme M, Franck Ohauveau — put essayé au mois jle juillet de se mettre en travers de cette aven ture! La loi électorale du Séiiat, votée hior définit!-: vément par la Chambre des Députés, eatpromifl-.' géée aujourd’hui afi Journal officiel. Le Sénat se réppira cçtto, après-midi, i^itrois heure#, pour .tirer au.sort les deux départements | -Ul MUil.l.r.nil -1;> r. il . i‘M .1 Oi U.J lil». auxquels seront attribués les. sièges vacanta des deux sénateurs inamovibles décédés, et les décrets convoquant les Conseils municipaux pour la nomi nation des délégués, et les .électeurs sénatoriaux pour l’élection dos sénateurs paraîtront demain au Journal officiel. ; -, -. jp, ; - - Les élections porteront sur 31 départements et 2 colonios formant là série sortante, sur 9 dépar tements où il y a des sièges Vacants et 2 autres à' designer auxquels seront attribués lés sièges de M. do Douhot et de l|amiral Fourichon,:inamovi-, bles décédés., op iVj C’est le 21 décembre qu’aura lieu l’élection des | délégués. Les séhàtoura séront élus le' 25 janvier, i Aux termes de la loi, uu délai de six semaines est nécessaire entre le jour de la publication du décret de convocation et le jour de l’élection des séna teurs ; d’autro part, un délai d’un mois est éga lement nécessaire entre l’élection dès délégués et celle dos sénateurs. Do plus, il faut que l’élection ait lieu le dérnior dimanche de jdnvier, qui, en 1885,i tombe le 25 de ce mois ; l’éloc^tiojç des délégués ayant lieu le 21 décombre, il y aura .par. conséquent entre ces fieu# dates un intervalle d’un mois et quàtrp.jqurs. , ■ ; Le décret pour la convoca'tiphi. deB Conseils municipaux sera d’ailleurs exécutoire, ‘dans tous los départements, le 14dù mois courant, sauf pour l’Algérie et la Corse; ou il devra être promulgué par le télégraphë. CHAMBRE DES DÉPUTÉS Le Parlement h’a pas perdu de temps depuis dimanchb. ' Au Sénat, on a voté le projet, dé réforme tel qu’il avait été'élaborépdr la commission, comme nous l’avons dit dans notre dernier numéro. i Immédiatement, la Cliambfe a été saisie du projet volé par le Séiiat, et hier la discus sion à eu lieu et lç vole enlevé, comme nous le conslatons plus liaijL,, Celte'nouvelle délibôfailiori de la Chambre nq pouvait introduire d’arguments,nouveaux pour le système ' électoral'adopté en der nier lieu pa'r le Séual. Telle la question s’était posée dans la dé libération précédente, telle elle devait se poser une .fois encore. D’un côté, les républicains dè principe qui placent lé suffrage universel au-dessus de toute discussion, et, avec eux, les anti-répu blicains qui placent le renversement des mi nistères au-dessouà de tout. D’autrë bért, lès partisans sincères du suf- ifrage universel, réduits à voter contre leurs convictions législatives pour éviter une crise 'gouvernementale, et simultanément, les mi nistériels qtiaml môme qui, dans leurs pré férences, accordent le .premier rang au maintien du cabinet en folichons. Cette fqis, seulement, le vote devait être définitif. ’. 11 , Sur les premiors articles du projet adopté par lo Sénat, aucune difficulté 'ne s’élevait. Ces articles, la Chambre les avait elle-même adoptés précédemment. j En voici le texte : Art. l*r. — Lo Sénat so compose de trois cents membres élus par les départements et les colonies. Ljes membres actuels sans, distinction entre les sénateurs élus par l’Assembiéo nationale ou lo. Sénat et ceux qui sont élus par les départements et les colonies, conservent leur mandat pendant le temps pour loquel ils ont ôté nommés. Art. 2- — Le uèpartoment do la Seine élit dix sénateurs. Le département du Nord élit huit sénateurs. L ob départements dcsCôtos-du-Nord. Finistère, Gironde, Ille-et-Vilaine, Loire, Loiro-Inlérioure, Pas-de-Calais, Rhôno, Saône-çt Loire, Seine- In férieure, élisent chacun cinq sénateurs. L’AiBne, Bouches-du-Rhône, Charente-Infé rieure, Dordognè, Hauto-Garonno, Isère, Maine- et-Loire, Mancho, Morbihan, Puy-ldo-Dôme, Soine-et-Oise, Somme, élisent chacun quatre sé nateurs. L’Ain, Allier, Ardèche, Ard.ounép, Aube, Aude, Aveyron, Calvados, Chapeutç^^Chor, Corrèzo, Corse, Côte-d’Or, Creuse, Doubs, Drôme, Eure, Euro-ot-Loir, Gard, Gers, Hérault, Indre, Indçe> et-Loiro, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Haute Loire, Loiret, Lot, Lot-et-Garonne, Marne, Haute-Marne, Mayonno, Mourtho-èt-Moselle, Meuso, Nièvre, Oise, Orne, Basses-'Pyrénéos, Haute-Saône, Sartho, Savaio. Haute-Savoie, Soino-ot-Marno, Deux-Sèvres, Tarn, Var, Ven dée, Viennq, Haute-Vionno, Vosges, Yonne, - élisent chacun trois sénateurs. ! Les Bassos-Alpos, Hautes-Alpes, Alpos-Mari- , ffmes, Ariègo, Cantal. Lozère, Hautes^Pyrônéos, ■Pyrénées-Orientalos, Tarn-ét-Garonno, Vaucluso, éhs'ent chacun deux sénateur^ Le territoire do Belfort, les .trois départements . de l’Algérie, les quatre colonies de la Martinique, . de; lf» Guadeloupe, de,Ja Réunion et des Indes françaises, élisent chacun1 un sénateur. Art. 3. — Dans les départements où le nombre dos sénateurs est aUgnleqté par la présonto loi, • l’augmentation s’bffectiiora à mesure des vacances ' iqui se produiront parmi les sénateurs inamovibles. À cet èffot, il sera, dans la huitaine de la va- ; cancç, procédé en séance [publique à un tirage au sort,.pour déterminer le département qui sera apBolo/à éliro un sénateur. Celto élection aura lieu dans le délai de trois ; mois à partir du tirage au sort; toutefois, si la ■Vacafice BUi vient daiis léè six mois qui précèdent flë renouvellement triennal, il n’y sera pourvu qu’au moment de ce renouvellement. Lq mandat ainsi conféré oxpirera en même tomps que celui des autres sénateurs appartenant au même département; i Art. 4. — Nul.ne peut être sénateur s’il n’est [Français, âgé do quarante ans au moins, et s’il no jouit dé Ses droits civils et politiques. Les membres des familles qui ont régné sur la Tranéb sont inéligibles au Sénat, il'. Art.i 5. -—-Los militaires des armées de terre et de mer ne peuvont être élus sénateurs. A Sont exceptés de .botte disposition : 1°. Les maréchaux de France et les amiraux; '2® Les officiers généraux maintonus saçs limite ^ ^ q ^ iH la' prè^niôrë âection du cadre de l ôtat- maior général et non pôiirvuh do commandement; 3* Les officiers généraux , ou assimilés placés dans la deuxièmo section du cadre do l’état-major général ; . Les militaires des armées de terre et de mer qui appartiennent soit à la réserve de l’armée active^ soit à l’armée territoriale. La Chambre a.sanctionné sans débat. L’article 6 constitue le‘fondement mémo de la nouvello loi ; il est conçu-en ces termes : Art. 6. — Los sénateurs sont élus au scrutin de liste, quand il y a lieu, par un collège réuni au chef-lieu du’département et do la colonie, et com posé : 1° Dos députés; ' ' 2° Des conseillers généraux ; • 3* Des conseillers d’arrondissement ; • 4® Dés délégués élus parmi les élocteura do la | commune, par chaque, conécil municipal : les con ! seils composés do 10 membres éliront 1 délégué; ! de 12 membres,2 délégués; do 16 membres, 3 dé- | légUé# ; de 21 membres, 6 délégués; de 22 mom- bres, 9 délégués ; de27 membres, 12 délégués; de 30 membres, 15 délégués : do 32 membres, 18 dé légués ; do 34 membres, 21 délégués; de 36 mem- ibros et au-dessus, 24 délégués; le conseil muni- ■cipal do Paris, 30 délégués. Dans l’Inde française, les membrea do3 conseils locaux sont substitués aux conseillera d’nrrondis- ■soment. Le conseil municipal de Pondichéry élira i5 délégués. Le conseil municipal do Karikal élira 3 délégués, Toutes los autres communes éliront 'chàcunp 2 délégués. . Lo vote a lieu au chef-lieu do chaque ôtablisse- ;ment. Après un nouvel effort de M. Floquet en faveur dq l’élection au suffrage universel et une réplique où M. Jules Ferry a nettement posé la question de cabinet, l’amendement Floquet a été repoussé par 280 voix contre £27. ' ; Le vole des autres 'articles s’est succédé, dès lors, rapidement. L’article 7 dispose que les membres du Sénat sont élus pour neuf années. Le Sénat so renouvelle tous les trois ans, Conformément à l’ordre des séries de dépar tements et.colonies actuellement existantes. Les .autres dispositions règlent les détails d’application de la loi Les amendements ont été écartés successi vement, sans que d’aifleurs leurs auteurs aient déployé beaucoup d’insistance. L’ensemble de la loi a réuni, enfin, 374 voix contre 134. La Question égyptienne. La Correspondance politique de Vienne dit avoir reçu do Paris los renseignements suivants,~ de sourco très autoriséo, sur l’état actaol do la question égyptiontio : , Le Cabinot français n’a pas répondu jusqu’à présent aux propositions anglaises. M. Ferry garde une résorvo absolue, même vis-à-vis do-ses collègues. II est cortain quo lo cabinet français est disposé à discuter on détail les propositions finan • ciôros do l’Anglétorre. Un roviremont favorable à l’Angleterre scêt produit à la suito do ses propo sitions ’quant à la diminution d’un demi pour cent sûr l’intérêt de ses actions du canal do Suez, et sur la réduction'seilsible do ses frais d’occupation on Egypte. D’autres stipulations cependant qui, bous le couvert do propositions financières, ont pour but d’établir définitivement la domination anglaise sur lo Nil, provoquent encore lp mécon tentement de la Franco et entretiennent sa dé fiance. On trouve exagérée la demande dé l’Angleterre d’exercer un contrôle sur l’administration de la Daïra et des domaines, et son désir d’accaparer los chemins de fer comme compensation do la garan tie qu’elle donno à l'emprunt do cinq millions de livres sterling. On considère aussi comme inad missible la prétention de l’Angleterre d’interdire au gouvernement égyptien la faculté de contracter tout emprunt de plus d’un million do livres, sans le consentement do la Grande-Bretaguo. On trouve aussi étrange que les propositions do l’Angleterre no lassent pas la moindre mention des questions politiques et ne donnent aucune indication ni eur la durée do l’occupation anglaise, ni sur la forme du contrôle européen. En ce qui concerne ces deux points, le cabinet français semble décidé à maibtënir sa mainèru do voir, précisée jadis daps los pourparlers qui ont eu lieu entre M. Wad- dington et lord Granville, ot à ne pas aller plus loin. Nouvelles de la Chine ’ et du Tonkin. Le Standard, a reçu de Vienne la dépêche suivante, en date du 8 décembre : « Nous apprenons de source chinoise qu’un nouveau grand conseil.de guerre va être convoqué à Pékin, par ordre de l’impéra trice. On y donnera lecture, au nom de l’im pératrice, d’une sorte de discours du trône fournissant des explications au sujet de la reprise des négociations de paix et faisant connailre le résultat des conférences qui ont eu lieu entre lord Granville et le marquis de Tseng ». Le Times, faisant allusion à la maladie du marquis Tseng, craint que de sérieuses diffi cultés n’aient surgi dans les négociations engagées en Vue de mettre d’accoi d la France et la Chine. S’il en est ainsi, la France doit examiner une fois de plus si la question est susceptible d’ôtre résolue en procédant comme elle l’a fait jusqu’ici, ou bien s’il.est nécessaire de marcher sur Pékin pour mettre fin à la guerre. Cè dernier cas exigerait une demande de nouveaux crédits, de nouveaux débats à la Chambre, et la stabilité du cabinet français pourrait être encore mise en péril, tandis , que la Chine continuerait'sa résis tance aveugle. ; Le Timts conclut en exprimant de nou veau le'désir qüè la France et la Chine arri vent à comprendre qu’il est de leur intérêt mutuel de s’arranger au plus tôt. L.a blessure du général IVégrier. La blessure du général Négrier n’inspire aucune inquiétude ; mais, à la date des der nières lettres de Bac-Ninh, elle l’empôchait encore de reprendre son commandement. Le général était, au milieu d’octobre, étendu sur son lit de campagne, le mollet droit traversé par une balle. Les médecins lui avaient prescrit un repos absolu, et ce n’est pas sans peine qu’ils avaient pu le décider à ne plus bouger. Après avoir reçu le coup de feu, au lieu de so faire panser sérieusement, le général s’était contenté d’un léger bandage et avait continué à se donner beaucoup de'mouve ment. Il en est résulté un état d’une certaine gravité, qui oblige le général à ne pas se lever jusqu’à complète guérison. On n’avait pourtant, à la date du 16 oc tobre, aucune inquiétude sérieuse dans son entourage. La nécessité des renfocts. On éprit de Bac-Ninh, le 16 octobre, à * a lia vas : « Les renforts sont absolument néces saires. « Nos postes ont augmenté, notre quantité d’hommes a diminué. Ainsi, depuis quelques mois, on nous a retiré : 1° le corps de dé barquement du commandant de Boaumont, rembarqué ; 2° les fusiliers marins, envoyés à Madagascar ; 3° les six compagnies de l’in fanterie do marine envoyées à Kélung, et pour ces dernières nous avons dû nous sai gner aux quatre veines. « Ajoutez à cela les indisponibles, les malades, les pertes dans les derniers combtka (en tués ou bléssés 300 homtn'és environ), et nous arrivons à ce résultat que nos 3,1)00 hommes suffisent juste à combler nos vides. « Il nous faut d u monde pour former débx fortes colonnes qui courront la campbgnBBt tomberont sur le ilanc.ou les derrières de nos envahisseurs, car nous connaissons biqn le pays maintenant. .V ' , Alors nous les reconduirons c chez eux, malgré lés progrès qu’ils parais sent avoir faits dans l’art de combattre. Ils n’ont plus d’ailleurs de sniders et de reïhing- lons, comme autrefois, niais bien de beaux et bons fusils Mquser (des manufactures' im périales allemandes) et des winchesters/;- « A Kep, nous n’avons ra.massé que des armes de cette marque ». La Conférence africaine. La commission a’ost mise d’accord çur les pno- jots relatifs au régime du Congo et du Niger. Ces doux projets sont* identiques' pour tous' u s ajrtfk des, sauf pour relui qui concerne le contrôlé inv ternationsl. L03 réclamations de l’Angïqtérre sur ce point ont donc prévalu. La commission,inter^ nationale no sera instituée que pour le Congo^ L’article quj concerne le Niger porte une déclara tion aux termes de laquelle 1 Angleterre et lft France s’engagent à appliquer la liberté de navi gation ; le première pour l’embouchure du Njgar, la seconde pour le bout du flouvo, sur le parcours du fleuve au travers des territoires que possèdent ou posséderont les deux puissances. La Francdet l’Angleterre restent libres du-choix des mesure* qu’elles jugeront convenables pour faire respectée les principes do la Çonférenco. Les autres puissances représentées à la Gbttfê» rence prennent lo même engagement pour le ca* où elles viendraient à acquérir des territoires sur le parcours du Niger ou sur ses, affluents. La reconnaissance des principes do liberté de navigation sur lo Niger n'affecte, bien entendu,’ en aucune façon, l’autonomie douanière des puis sances riverainos. La proposition anglaise relative à la prohibition des spiritueux a été écartée en tant quo proposi tion, mais elle sera insérée au protocole. Les gouvernements prennent l’engagement dô’ faire leur possible pour éviter l’abus du commerce des liqueurs et les excès d’ivrognerie au Congo et au Niger. La question de noutrnlité n’est encore résolue. Aujourd’hui, la commission sera saisie d’un projet sur cette question, résumant et concluant lo premier projet do l’Allemagne avec ceux de la Belgique et do l’Angleterre. L’Amérique présentera également un projet comportant, non-aoulopient la neutralité fluviale, mais encore la neutralité territoriale. Il est probable que le projet américain sera écarté. Le projet de conciliation, au contraire, paraît devoir être adopté. LES FRAIS DE JUSTICE Dans sa séance de samedi, la Chambre' a commencé la discussion du budget du ministère de là justice. M. Rémoiville est monté à la tribune ' et a fait une charge à fond contre le» ■ lenteurs de la juridiction civile comparée ' à celle des tribunaux de commerce, les frais judiciaires, et les avoués, dont il regarde la* suppression comme le der nier mot du progrès. Nous aurions désiré que ces question» fussent traitées par un homme plus auto risé que l’honorable M. Rémoiville, agent d’affaires à Paris, et député nous na ' savons plus de quel département. M. Rémoiville, qui a fait sa fortuné'*v avec lés procès de commerce, a visiblé- "* ment un faible pour là juridiction consu-* laire. En citant à la Chambre les chiffre» comparatifs des affaires jugées à Paris, par les deux juridictions, il a oublié'de rappeler que sur le nombre des afihire» portées devant le tribunal de commerce, les jugements par défaut y entrent pour six ou sept huitièmes, et que ces su- jets ne demandent au président què'le ’ temps nécessaire pour prononcer ces mots' : c défaut, conclusions adjugées. » —LL± T LES MYSTÈRES D î l ’É G T ïtE DÉVOUÉS *- >ÀR MMV Olympe AUDQUARD r (Fragments.) JiES PYRAM IDES fsuik.; C'.' : 'était I mm... Mon pont l’ai un loti «itn-in qn ÿ p S r a i «tijB. k milady t t I moi, p k 1. j'éuiiluse... Mon porteur uT» dit : ge j ’«i u» lu t; veux-tu que j* l’envoie » ? • « b •-.IT.» M )•: ' 1 : 1 . tttmi H .«tiparti I petite bête noue a été trèeetije. h milady et A moi, pour grimper la tèÉb • «’tqtqfo •> ;•;; [*’1 '*'"8 «7 v ■« fo«kavleXralMB, bienriliÉiàVé m’a dit milady eu Haut, de me cocaelllerle, cmiuum d’homme, et je a ÿ e tte Me» de né pkaavoIrpreHté de votre Je »'atala atteéM id«e du tkM> >1 |béi ' MAV allkvtift fMre, aéus it comnèevéoiili ,«•»■* »i:> y .: . l a t e a ^ ’elle eflt te tarkttéM’iütéx , mala »T«I pl(u ri de oeé méea- J 1. ^jEuGu noua soinmri arrivés au bas dès pyrami- ices trois im'hiènses colonnes Idèrantîquité vous iujpréssionnèut vivement : droits èt^uperbss sur leur petite colline, dominant la plaine, ayant A leflr pied sphinx dont la tête seule est si colos sale qu’un Bédouin monté dessus k l’air d’un petit enfant et parait moins! long que le front du géant'.. ^ j, ... j . \ : Aucui mot, ancuue phrase ne pent traduire l’étnoiion qui s’empare de vous, eq . voyant ces pyramides s’élevant comme des moniagnea au- dessus de celte esplanade de rochers tou# taillés par la main des hommes; car toute celteimmsr.ie esplanade recelé des tombés taillées dans le roc ,doh.. ', !’:,[ ,')1 - , / ' i' V’ iJ* ',' l M, Mariette, je savant éoorijÿêtix et intrépifdo, vient de découvrir, k l’est des pyramides, k leur, pied, un temple tout en granit roie ; ses colonnes sont II k'ttu, sorties du skble ; ces pierres de gra nit! taillées admirablemeni, témoignent de la patience des ancièos Egyptiens, qui ne selaWajent arrêter par aucun obstacle, qui taillaient dans le granit des chets-d’àovre. tailler des sallm dans lecœUr do Codpour faire enfermer lenra restais!... Rien ne peut mieux donner un Jdèe exacte delà grosseur des trais pyramides de Giièh que ’li dalcul qu’a fait notre empereur Napoléon t ,r. Lorsque# arrivé h leur.,pjtd av*o soo armée, HSl généraux se sont empressés de monter sbr 'léur sommet, Napoléon, Ju i, est resté eh bas, 1lés [examinant curieusement, tournant; aptour d éliés. Les officiers souriaient : • Bonaparte » peur dè'iMmiw» • djsaient-ils... Il est de ;(lit ' -là Napméoh,. sàist^e». ▼«rtige, n’avait paa iu|u s’élever h A22 pieds au-dessus du soi.,; ste, pouvoir y monter plus ou motne fad- it esl-ooe afftnvite jflmbes plus ira tûbina longues, la hauteur des pierres qui forment les marches étant souvent d’un mètre. .. Or, on le sait, Napdléôn èlait petit... En;redescendant, les rendre une idée exacte de leur grosseur, de leurs immenses proportlôhi. ; * j— Vous croyek? dit{Napoléon en souriaut. Voici pourtant qui va vous, prouver qqe je m’en suis rendu compte aussi biéUqueVous.aqiresl ;. .• Et il Unrfit voir un calcul qu'il venait de,faire au. crayon; calcul qui établissait que, d’après la quantité de mètres de 'pierres qni se trouvait répnie 1k, en pourrait, avec celles des trois pyra mides de Gizèb, faire un mur de dix pieds d* hatit sur un de large autour de là France ! Nos généraux restèrent interdite...1Moage, l e , célèbre géomètre qui suivit notre armée en BgVpte, refit lé calcul, et il le truuva complète ment exact. ^ t nu -i tu >i'.‘V Oui, il me sfmble quo ce calcul est bien fait pour donner une iéèe df l'agglomération des pierres de taille qui se trouvent là superposées lés unes sur les autres L.. . V j La pyramide de Chéops, la plus grande des- trok p 473 mètres de hauteur, mesurée dn côté où elle incline , jL* tour de. Strasbourg, la plu* haute de l’Egrope, u’a que 442 mètres; la coupole de SainUPierre k: Rome a 442 mètres; la des Invalides 405,,. U s quatrefaccs des pyramides indiquent les quatre points cairdif nàujc.,. La largeur fie chacune de ces fèces, h la basé, est dq 23.9 m èt r es . ?t.'ilü.nl v-. ; J i Hérodote nuuf donne quelques renseignements fort intéressants sur la façondont furent faites cea Pyramide», prinqipalement la ipnepière, celle de Chôopjs. renseignements qui loi ;ént iétè doh*és chéops. nous dit donio Hérodote, succéda k Rhampeiniie l’an 1183 avant Jéstu-Chriai. Le peuple, qui avait été heureux jusqu’à son règne, eut alors à souffrir toutes sortes de misères et de ! vexations; il fit fermer les temples, èt fit travailler {es Egyptiens pour lui. Cent mille hommes, que l’on remplaçait tous lés trois mois, étaient occupés, les ons< à extraire des pierres des montagnes arabiques, les- autres k les traîner jusqu’au Nil, tandis que d’autres en dore les transportaient jus qu’à la ;montagne iibyque. Il fit construire un chemin, celui par lequel on transportait ces pierres, et l’ont ne mit pas moins de dix ans à le fairc;*it avait deux stadesde longueur, dix brasses de largeur ; il était de pierres de taille ornées de figéres sculptées (c’est tout au plus si l’on retrouve la irêcè de Ce chemin). Ce chemin terminé; on fit les chambres sontor- raièesqui sontdans la pyramide, chambres des tinées h: la sépulture du roi Chéops, ensuite la pyramide; il fallut Yingi années pour l’achever 1... Ce èheinin et cette pyramide coûtèrent donc trente année deTatigues, de sueurs, k cent mille Bgyp- iierisl;iJ:»j - - >■ Lorsque: nérodoje visita'les pyramides, elles étaient reVètues d'un revêtement coûVsrt d’hié- roglyphss; il put lire deséos que les Ouvriers, <ù ' la constroitoni, avaient dépensé pour seixe cents ;talent* «Fargêm d'aulx, d'oignons et de persil I Et il remarque avec raison que la tomme dépensé* en autre nourriture et outils» dû être fabuieaée... A côté dq 1a pyramide'tfe chéops, èU peu en arrière,'a'ea trouvé una qui, par comparaison, paraît petite; mais qui pourtant est encore d’unie belle grosseur; on l’appelle' I* pyraraid*rie la fille ide ChéOps. VoiOi Ce qu’Hérodote noüs dit k Ion Iwjel.-rttd ’! • *t •’ : 'tw , i i iCirst une jolie peinture d* mœurs d* Tanné*1 74480 avant Jéeus-Christ : • .Ut) Chéops, k bout d’argent, quoiqu’il eût pressuré le peuple de toutes les façons pour s’en procurer, a» rougit pas d» fair» entrer m fiUe dans une \ maison de prostitution, lui ordonnant de lui amasser une somme de... Celle-ci obéit; elle amassa la somme fixée par soit père, et elle eut l’idée de laisser, elle aussi, un monument (mouu- ment qui, en tout cas, ne pouvait pas témoigner de sa chasteté) à elle propre. Elle demanda doue à tous les heinmts qu’elle voyait, en plus d’une somme d’argent, le dôn d’une pierre..', et, avec, ces pierres, elle fit construire la pyramide en question ! Et dire que l’on mettrait plus de trois jours k compter le nombré des pierres 1 C’est effrayant!... Quel homme moral que ce Chéops !... et quel intéressante jeune tille que mademoiselle Chéopëli.. Hérodote oublie de nous dire si, son argent et ses, pierres ramassés, son papa lui a donné un mari... #lw.. !,'/! 1 Pourquoi pas? Elle aura trouvé sans Honte plus d'un officier de la toaf dtl roi prêt, en non cour tisan,^ l’épouser!... - * Lo courtisan est vieux comme le monde, en le trouve partout..., et Chéops ne.devait pas en manquer. Doue, nous pouvons supposer que cette prin* cesse s’est mariée, et que* son époux l’a aidée k faire aréanger ces fameuses pierres en pyramide èn son honneur., 1 'I , ! I Lorsque nous sommes arrivés tout e* haut, près de la première pyramide, celle de Cbéo^Lt que quelques auiedrt moment aussi CbouiTou..., de nombreux Bédouins oous ppt entourés. U ch.ik-ilM prnmida, d o l qoi e.t I. mur I m .aririllw, qui rtpwlfl «ar u lei.il, t> lé|a dn ans, qui aurait une assex belle figure s’il n’était pas borgne. Nous l’avons prié de noua donner les Bédouins nécessaires pour nous aider k escalader, de leur recommander de bien noos tenir etdèfe» pas trop nous étourdir par leurs cris : Bakchich*j bakcbiche! il comprend le français, l’anglais «k l’italien, c* bon cheik. Il notty .js répondu ibrt gracieusement que si nous avions k noos piaitidr» d’un de nos Arabes, devant pouf-mêmes, U ju | ferait donner le courbache; puis il leur a fait la leçon en Arabe. »Ceux-ci l’ont écouté rtepëc- tuéusement, pois deux par deux Us a* sont emparés de tont le monde. Moi, je l’avoue, j’ai considéré ' cet amas monstrueux de pierres d’un cbilMjttséit peu épouvanté. Je me disais: Si rArab*'4»|iè7 noos pqusse ou celui qui nous tire nous latasail > aller, comme l’on se broierait, comme |’e«*tt ■ mettrait en ulàftneladp eh1 retombant, en fainnt balle sur toute* ces marches * angle pointu) E t , j ’hésitait, je i’avoti* humblement. T* . *' Ï e cbvik alors S’est avancé vérà mét ' ladame m 'a-t-il dit. —• Monsieur, ' répondu. — Non, nod; madatno, u^t-il dtt k i 1 riaét, je n’ai, accompagné ancnn gratleaaa» lk-. haut, eh bien, je #vais vous aider m aiw D M .I f grimper avec cet homme. » .11 me déèkukit nu Vigoureux Bédouin... Jhtoytis teüadyqoi était déjà à une certain* bauteqr, et q ’ tt,uS hp.4t.ux, js m . roi. donc <Mci46» M li»r*emon c tw t« ion doni miMiinG t»r m brài T.alr« o doa.1Cnnd:Dirai e tc t monté. I bien Mtr, je n . lu IIC«<ti.hleid:Ar.baq.i. I.m |nd «nsnii. i tora M itar h a donne do oranto.

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I l ;;I-*v ït » >U l i » ,J -r{]

. f. i tjü ,. ^ .

' j r a M É r . t i . ^ ÿ t i 1

111 " , M t , : : ■■ reçues au Bureau du Jouruat, t , rue Saint-Pierre, à Sentie.

. . . . ,1_________ j ______ t . f t . . . — . . . . . . . . , w . . . . . . a b o m u e

M i n u u v u i n r a i t ■

Un-an. . . [ v , , . . , , . 48 ..' .m

Sixinois. . . . , , . • 8 »>

Trois mojs. . . . . . i ,0

• • ■ t r i "

■-pii.il' Annenc**: Là ligne, 0,20 c. — L'ennonCe au-dessous de 5 ligne», 1 fir.1 \ " ^ " ^ Î d 2 w : Laligne, 0 ,W c .r- i¥ |» M x fc W ».«> “ , i ,

/•> : i />» !

L ’ab o nnem en t e s ta * w a u f ADunnEa

p ayab le ffav a fire .,I l n’e s t ja m a ;B in te rrom pu e t e s t considéré com m e n s i àT e x p ira tip n on ne donné p as d’av is co n tra irey. \\ A SENL1S. a u B ureau du Jo u rn a l, 1, rue S a in t-P ie rre , 1,

e t chez to u s les L ibraires d u départem en t.

A partir de diiÜ^tchb pro-j ' WfAMÜÉni nous dopperons chaque semaine une lettre de Paris,

■ spécialement écrite pour . Je • t w M i d é S e t i l l l ... . .. i.-.Tvi.ifi- u n mijoi}- -,. il.V: • >

J m i p È sI N T É R I E U R

L a Obarpbre des D éputés a adopté hiÇr de .p ro ­j e t de' lo i sur l orgainisation d u Sénat e t Ips élec­tions des sénateurs. M . F loquet .a reproduit spn àmendèknent dem andant l ’élection du Sénat p a r le euffragfe1 universel au scru tin d e ‘liste . Cût .a m en­dem en t a été- repoussé p ar 2 80 voix contre 227. L ’ensemble du p ro je t de loi te l qu’il e s t revenu du S én a t a é té voté p a r 334 voix contre 174. •

: JPehonriel des m in istères. — On s’occupe .au m inistère dè l’in té rieu r dé réaliaér'des économies su r le 'personnel de Ladm im stration cpntrale. P lù - ■ièurs emplois Seront Supprimés pour le 1” ja n ­v ier prochain. L e budget IdU m inistère fdè T in té* rie u r o u i co m p o rta it e n 1870 u ne dépense de 1,621,400 fr. n ’ex igera p lus, e n lS tô , 'qu'uh crô- ^ t j 1^403,66Q f r ., soit> u ne dim inution de

1 fi ïç .d u it des ïm p è tk e n ndhelnbré. — L e pro ­duit dés im pèts indirects pôdV le mois ' de novem ­b re de 1884 a donné une m oins-value de ft m il­lions, en chiffre#. ronds, su r les évaluations bud­gétaires, .e t une 'd im inu tion de 3 m illions 1 /2 p a r rappo rt au m ois correspondant d e 1883.

tL d C ^ jid e d es’Ecoles. — L e-i^ n is ire dé l ’in/iT truction publique a communiqué h îé r au. Conseil des ministresi-le- p ro je t qu’il vien t d 'é làborar e t qui tend & créer de nouvelles ressources pour rem ­placer celles d e la Caisse des écoles actuellem ent èpU Ç ^S, ' ..j.’ ,1 ..à -! .«b

Jusqu’à p résen t,cette Caisse avançait aux com­m unes lça som m es nécessaires p o u r la construc­tion des m aisons d ’école é t.sé rv a it les subventions aécordéés dans ce b u t p ar . l 'E ta t aux communes.

iD’dpiès le p ro je t du m inistre, c’est le Crédit fo n d e r qui. avancera aux com m unes les sommes nécessaires e t l’E ta t les rem boursera p a r m oitié avec les communes, in té rê t e t am ortissem ent com­pris. C ’e s t à peu p rè s ; la proportion du concours apporté actuellem ent par l ’E ta t.

L es Chambres fixeront, chaque année, le m on­ta n t de la somme à em prunter. L e to ta l des som­m es nécessaires s’élèvè à 300 millions.

COLONIES

M a d a g a s c a r . -— L a G aronne, venant de M a- ~ dagascar, est arrivée à T oulon.

E lle avait à bord des libérés e t des convales­cents.

Elle ram enait aussi M. Hornandez, capitaine de frég a te ,. com m andant la Creuse, que des raisons d e san té o n t con tra in t à revenir en France.

É T R A N G E R

Anglstrbrx . — L ondres, le 9 décembre.On assuré que M . Carmicnael, secrétaire p a r ti­

cu lier de M . Ohildsrs, partira incessam m ent p o u r ' P aris , avec des renseignem ents: détaillés pour lo rd Lyofis su r le s affaires financières de l ’E gypte .

Les ambassadeur# de F rance, de Russie, d ’Ita lie • t île T u rq u ie 'o n t eu des en trev u es;ce tte après- m idi avec lo rd Granville au Fo re iga Office. On c ro it q u ’il s 'e s t ag i dé l ’E gypte .

E g tp t r . — L e jugem ent dans le procès in ten té p a r la.çom m ission de la d e tte publique au gou-

'vernem ent égyptien a é té ré n a u h ier. Conforme aux'conclusions de T àvoçat des.'dem andeurs e t à celles du m m istèrë | public, l’a rrê t condamne les minislréa, les mo'Udîrs, le s receveurs généraux desiprOrincos e t les d iréctèurs anglais des té lé ­graphes e t de» chemins de fe r, M M . L é M esurier e t C aijlaid à re v e rse r à>la caisse les sommeé indû- m édt perçues, avec u n in té rê t de 6 • 0/0. i Seul, M ubar-pacha, qui avait eu l ’habileté, digne de to u g ,g o û ts d ’ün homme d’airaires. arm énien, de n e ^ûus apposer sa signature a u décret do n t il avait p ou rtan t p ris l'in itiative, e s t mis ho rs de cause. O n annonce déjè que le gouvernem ent du khôdive;(a interjeté,.appel. I l n ’est pas probable que’la ju rid io tiou supérieure modifie u n jugem ent aussi ‘solideàièht fondé en droit.

—t L e Caire, le 9 décem bre :L e gouvernem ent égyptien a décidé'd’in te rje te r

appql contre le jugem en t du tribunal.

~ r Dongola, ie'Ô décembre,jLb qUartior g é n ê r tl sera transféré samedi A

fellIiU ln*'l j 11) uU /vb I ‘ ‘ ~ i' *; i‘ir,

A m bukol, T ou tes les tthupes avancent rapide m en t t e r t oe point.

’ir f ^>»Ç.d6 !de [Çéuakim au D aily belçgraph , ,

• U n e escarmouctie a eu lieu ce m atin en tre |a i cavalerie égyptienne è t un groupe do 1,600 insur­gés^ p rè é 'd e la redoute do Sàmibeg. A près un com bat d ’une h eu re la cavalerie s’est re tiree . •

t . - - ^ ’ém inén t explorateur, sir Sqmupl Baker, ' adresse au Tim es u ne ;le ttre ‘dans laqué! il 'exprime ; la çrain te que l ’expédition W olsejey ne puisse, du tra in od elle» m arche, ' a tte ind re K hhrtoum avant le m ois de mars,., tandis qu’il résulte des dernières nouvelles que Gordou n ’a p lus de vivres que pour deux mois.

. S ir Sam uel B aker critique v^vemept l’intention du gouvernem ent britannique d’abandonner lo Soudan aux S oudanais.'Il en résu ltera , selon lui, jl’une de ces deux chose^ : ou bien le S oudan 're ­tom bera dans la barbano e t R ev iend ra une mo- nace pour l ’E gypte ; ou bien quelque au tre puis­sance rivale — l’Allem agne, par exem ple,— en ­vahira ce tte rég ion , m erveilleusem ent fertile, pour l ’explo iter comme le bassin du Congo.

E spagne. — M adrid, le 8 décem bre, so ir :■ L«i, correspondances des îles Mftriànnes (Océa-

hié j'confirm ent que l ’assassinat du gouvorneur espagnol de l ’arçhipel à é té le résu lta t.d ’une cons­piration des indigènes, lesquels avaient ju ré dé m assacrer tous'le# [Espagnols. L ’assassin 1 a é té a r r ê té , tous los soldats'-indigènes o n t 'é t é - d é ­sarmés.

Les correspondances, f o n t . rem arquer qu’un sd jet pllemand s’ost p résen té aux enchères pour l ’acha t d ’u n te rra in en tie r ‘d’u n e . des îles M a- riahnes.

U ne sta tion naVale a é té établie dans l ’archipel dans le b û t de p ro téger les in térêts espagnols.

GrÈo e . — .A thènes, le 9 ,décembre ïLe rapport de la commission conclqt à l’adop­

tion d û tra ité dé commerce.gréco-allom and.In terpellé sur le résu lta t de l’èm iirunt, M . T ri-

coupis d it que 100,000 obligations Ont é té sous­crites ; mais ce résu lta t n 'em pêchera pas le re tra it du coure forcé. - ( .

M. Sotiropoulo attaque vivement la politique économique do M . Tricoupisj qu’il considéré comme la cause de l ’insuccès de l ’em prunt-

Le Yole de la Réforme du Sénat.Enfin, ce débat aussi périlleux que fas­

tidieux s’est term iné h ier, à la g rande sa- • tisfaction des m inistériels quand même et au grand soulagem ent de ceux qui, comme nous, trouvaient que to u t le bruit fait au to u r de cette^ question m al posée ne pouvait que nuire à nos institutions. .

Si encore cette réform e avait été ba- pée su r quelque principe bien c la ir, bien indiscutable, comme l’action d irecte du suffràgê universel proposée‘ l’au tre jour par M. Léon.Say, on e û t compris l ’inté- rê t q u e lle pouvait présenter. Mais d!lié- sitations .en hésitations, de concessions en concessiçns, nous pourrions presque d ire, de chinoiseries en chinoiseries, on en é ta it a rr iv er à em brouiller tous, les fils, au point de ne plus s’y reconnaître.

Enfin, c’est fa it; e t on ne parle ra plus, au moins pendant quelque tem ps, de r é - 1 form er la constitution qui ne demande ,pas m ie ü t qu’on la- laisse tranquille .

Le Sénat sort de tou t cela am oindri, la Ghambre u u peu disloquée, le Cabinet af­faibli, m algré les chants de triom phe des. jo u rn au x officieux. T e l est le magnifique résu lta t obtenu par cette révision qui devait être, le chef-d’œ uvre du ministère F e rry e t qui a é té au contraire , le com- méneetoent.'de1 ka'décadence.

Combien;bût é té p lus prudents e t plus sages c e u i qui ,— comme M, Franck Ohauveau — put essayé au mois jle ju ille t de se m ettre en trav e rs de ce tte aven­tu re !

L a lo i é lectorale du Séiiat, votée h ior définit!-: vém en t par la Cham bre des Députés, e atprom ifl-.' géée au jou rd ’hui afi J o u r n a l officiel.

Le S éna t se répp ira cçtto, après-m idi, i^itrois heure#, p ou r .tirer a u .so r t les deux départem ents

| -Ul MU il.l.r.nil -1;> r. il . i‘M.1 Oi U.J lil».

auxquels seront attribués les. sièges vacanta des deux sénateurs inamovibles décédés, e t les décrets convoquant les Conseils municipaux pour la nomi­nation des délégués, e t les .électeurs sénatoriaux pour l’élection dos sénateurs paraîtron t demain au J o u rn a l officiel. ; -, -. jp , ; - -

Les élections p o rte ron t sur 31 départem ents e t 2 colonios form ant là série sortan te , su r 9 dépar­tem ents où il y a des sièges Vacants e t 2 autres à ' designer auxquels se ro n t a ttribués lés sièges de M . do Douhot e t de l|am iral F ourichon,:inam ovi-, bles décédés., op iVj

C’est le 21 décem bre qu ’au ra lieu l ’élection des | délégués. Les séhàtoura sé ron t élus le' 25 janvier, i A ux term es de l a lo i, uu délai d e six semaines est nécessaire en tre le jo u r de la publication du décret de convocation e t le jo u r de l ’élection des séna­teu rs ; d’au tro pa rt, u n délai d’u n m ois es t éga­lem ent nécessaire en tre l’élection dès délégués e t celle dos sénateurs.

Do plus, il fau t que l ’élection a it lieu le dérnior dim anche de jdnv ier, qu i, e n 1885,i tom be le 25 de ce mois ; l’éloc^tiojç des délégués ayant lieu le 21 décom bre, il y au ra .par. conséquent en tre ces fieu# dates un intervalle d ’un mois e t quàtrp.jqurs. , ■ ;

L e décret p o u r la convoca'tiphi. deB Conseils m unicipaux sera d ’ailleurs exécutoire, ‘dans tous los d épartem ents, le 1 4 d ù m ois couran t, sauf pour l’A lgérie e t la C orse; ou il devra ê tre promulgué par le té légraphë.

CHAMBRE DES D É P U T É SLe Parlement h ’a pas perdu de temps

depuis dimanchb. '■ Au Sénat, on a voté le projet, dé réforme

tel qu’il avait été'élaborépdr la commission, comme nous l’avons dit dans notre dernier numéro. i

Immédiatement, la Cliambfe a été saisie du projet volé par le Séiiat, e t hier la discus­sion à eu lieu et lç vole enlevé, comme nous le conslatons plus liaijL,,

Celte'nouvelle délibôfailiori de la Chambre nq pouvait introduire d ’arguments,nouveaux pour le système ' électoral'adopté en der­nier lieu pa'r le Séual.

Telle la question s’était posée dans la dé­libération précédente, telle elle devait se poser une .fois encore.

D’un côté, les républicains dè principe qui placent lé suffrage universel au-dessus de toute discussion, et, avec eux, les anti-répu­blicains qui placent le renversement des mi­nistères au-dessouà de tout.

D’autrë bért, lès partisans sincères du suf- ifrage universel, réduits à voter contre leurs convictions législatives pour éviter une crise 'gouvernementale, et simultanément, les mi­nistériels qtiaml môme qui, dans leurs pré­férences, accordent le .premier rang au maintien du cabinet en folichons.

Cette fqis, seulement, le vote devait être définitif. ’. ’ 11 ,

Sur les premiors articles du projet adopté par lo Sénat, aucune difficulté 'n e s’élevait. Ces articles, la Chambre les avait elle-même adoptés précédemment. j En voici le texte :

A rt. l* r. — Lo S énat so compose de trois cents m em bres élus par les départem ents e t les colonies.

Ljes membres actuels sans, distinction en tre les sénateurs élus par l ’Assembiéo nationale ou lo. S éna t e t ceux qui son t é lus par les départem ents e t les colonies, conservent leu r m andat pendant le temps pour loquel ils o n t ô té nommés.

A rt. 2- — L e uèpartom ent do la Seine élit dix sénateurs.

L e départem ent d u N ord é lit h u it sénateurs.L ob départem ents dcsC ôtos-du-N ord. F inistère,

Gironde, Ille-et-V ilaine, Loire, Loiro-Inlérioure, Pas-de-C alais, Rhôno, Saône-çt L oire, Seine- In­férieure , élisent chacun cinq sénateurs.

L ’AiBne, B ouches-du-R hône, C haren te-Infé­rieu re , Dordognè, H auto-G aronno, Isère , Maine- e t-L oire, Mancho, M orbihan, Puy-ldo-Dôme, Soine-et-O ise, Somme, élisent chacun quatre sé­nateurs.

L ’Ain, A llier, A rdèche, Ard.ounép, Aube, Aude, A veyron, Calvados, Chapeutç^^Chor, Corrèzo, Corse, Côte-d’O r, Creuse, Doubs, Drôme, E ure , Euro-o t-L oir, G ard, Gers, H érau lt, Indre, Indçe> et-L o iro , Ju ra , Landes, L oir-e t-C her, H aute L oire, L o ire t, L o t, Lot-et-G aronne, M arne, H aute-M arne, Mayonno, M ourtho-èt-M oselle, Meuso, Nièvre, Oise, Orne, Basses-'Pyrénéos, H aute-Saône, Sartho , Savaio. H aute-Savoie, Soino-ot-M arno, D eux-Sèvres, T a rn , Var, Ven­d ée, Viennq, H aute-Vionno, V osges, Yonne,

- é lisent chacun tro is sénateurs.! L es Bassos-Alpos, H autes-A lpes, Alpos-M ari-

, ffmes, Ariègo, Cantal. Lozère, H autes^Pyrônéos,■ Pyrénées-O rientalos, T arn-ét-G aronno, Vaucluso,

éhs'ent chacun deux sénateu r^

L e territo ire do Belfort, les .trois départem ents . de l ’A lgérie, les quatre colonies de la M artinique, . de; lf» Guadeloupe, d e ,Ja Réunion e t des Indes

françaises, é lisent chacun1 un sénateur.A rt. 3 . — Dans les départem ents où le nombre

dos sénateurs es t aUgnleqté par la présonto loi, • l’augm entation s’bffectiiora à m esure des vacances ' iqui se p roduiront parmi les sénateurs inamovibles.

À cet èffot, il sera, dans la huitaine de la va- ; cancç, procédé en séance [publique à un tirage au sort,.pour déterm iner le départem ent qui sera apBolo/à éliro un sénateur.

Celto élection aura lieu dans le délai de trois ; mois à partir du tirage au so r t; toutefois, si la ■Vacafice BUi vien t daiis léè six mois qui précèdent flë renouvellem ent triennal, il n ’y sera pourvu ■ qu’au m om ent de ce renouvellem ent.

Lq m andat ainsi conféré oxpirera en même tomps q ue celui des au tres sénateurs appartenant au même départem ent; i

A rt. 4 . — N u l.n e peu t ê tre sénateur s’il n ’est [Français, âgé do quarante ans au moins, e t s ’il no jo u it dé Ses droits civils e t politiques.

Les m embres des familles qui o n t régné su r la Tranéb sont inéligibles au S énat, il'. Art.i 5 . -—-Los militaires des arm ées de te rre e t de mer ne peuvont ê tre élus sénateurs.A Sont exceptés de .botte disposition :

1°. Les m aréchaux de F rance e t les am iraux;'2® Les officiers généraux maintonus saçs limite

^ ^ q ^ i H la ' prè^niôrë âection du cadre d e l ô tat- maior général e t non pôiirvuh do comm andem ent;

3* Les officiers généraux , ou assimilés placés dans la deuxièmo section du cadre do l’é ta t-m ajor général ;. 4° Les m ilita ires des arm ées de te rre e t d e m er qui appartiennent so it à la réserve de l ’arm ée active^ so it à l’arm ée territo ria le .

La Chambre a.sanctionné sans débat. L’article 6 constitue le ‘fondement mémo

de la nouvello loi ; il est conçu-en ces termes :A rt. 6 . — L os sénateurs son t élus au scru tin de

liste, quand il y a lieu, par u n collège réuni au chef-lieu du’départem ent e t do la colonie, e t com­posé :

1° Dos dépu tés; ' '2° Des conseillers généraux ; •3* Des conseillers d’arrondissem ent ; •4® Dés délégués élus parm i les élocteura do la

| commune, par chaque, conécil municipal : les con ! seils composés do 10 membres éliront 1 délégué;! de 12 m em bres,2 délégués; do 16 membres, 3 dé- | légUé# ; de 21 mem bres, 6 délégués; de 22 mom- bres, 9 délégués ; d e 27 mem bres, 12 délégués; de 30 membres, 15 délégués : do 32 membres, 18 dé­légués ; do 34 membres, 21 délégués; de 36 mem-

ibros e t au-dessus, 24 dé légués; le conseil muni- ■cipal do P aris, 30 délégués.

Dans l’Inde française, les membrea do3 conseils locaux sont substitués aux conseillera d ’nrrondis-

■soment. L e conseil municipal de Pondichéry élira i5 délégués. L e conseil m unicipal do Karikal élira 3 délégués, T outes los au tres communes éliront

'chàcunp 2 délégués. .Lo vote a lieu au chef-lieu do chaque ôtablisse-

;ment.

Après un nouvel effort de M . Floquet en faveur dq l’élection au suffrage universel et une réplique où M. Jules Ferry a nettement posé la question de cabinet, l’amendement Floquet a été repoussé par 280 voix contre £27. '; Le vole des autres 'articles s’est succédé, dès lors, rapidement.

L’article 7 dispose que les membres du Sénat sont élus pour neuf années.

Le Sénat so renouvelle tous les trois ans, Conformément à l’ordre des séries de dépar­tements et.colonies actuellement existantes.

Les .autres dispositions règlent les détails d’application de la loi

Les amendements ont été écartés successi­vement, sans que d’aifleurs leurs auteurs aient déployé beaucoup d’insistance.

L’ensemble de la loi a réuni, enfin, 374 voix contre 134.

La Question égyptienne.L a Correspondance p o lit iq u e de V ienne dit

avoir reçu do Paris los renseignem ents suivants,~ de sourco très autoriséo, su r l ’é ta t actaol do la question égyptiontio :, L e Cabinot français n ’a pas répondu jusqu’à

p résen t aux propositions anglaises. M. F erry garde une résorvo absolue, m êm e vis-à-vis do-ses collègues. II e s t cortain quo lo cabinet français e s t disposé à d iscuter on détail les p ropositions finan • ciôros do l’Anglétorre. U n rovirem ont favorable à l’Angleterre s c ê t produit à la suito do ses propo­sitions ’quant à la dim inution d’un demi pour cent sûr l’in té rê t de ses actions du canal do Suez, e t sur la réduction'seilsible do ses frais d’occupation on E gypte. D’autres stipu lations cependant qui,

bous le couvert do propositions financières, ont pour b u t d’établir définitivem ent la domination anglaise su r lo Nil, provoquent encore lp mécon­ten tem ent de la Franco e t en tre tiennent sa dé­fiance.

On trouve exagérée la demande dé l ’A ngleterre d’exercer u n contrôle sur l ’adm inistration de la Daïra e t des domaines, e t son désir d’accaparer los chemins de fe r comme compensation do la garan­tie qu’elle donno à l'em p ru n t do cinq millions de livres sterling . On considère aussi comme inad­missible la préten tion de l ’Angleterre d’interdire au gouvernem ent égyptien la faculté de contracter tou t em prunt de plus d’un million do livres, sans le consentem ent do la G rande-Bretaguo. On trouve aussi é trange que les propositions do l ’A ngleterre no lassen t pas la m oindre m ention des questions politiques e t ne donnent aucune indication ni eur la durée do l ’occupation anglaise, n i sur la forme du contrôle européen. En ce qui concerne ces deux points, le cabinet français sem ble décidé à m aibtënir sa mainèru do voir, précisée jad is daps los pourparlers qui o n t eu lieu en tre M . W ad- dington e t lord Granville, o t à ne pas a ller plus loin.

Nouvelles de la Chine’ et du Tonkin.

Le Standard, a reçu de Vienne la dépêche suivante, en date du 8 décembre :

« Nous apprenons de source chinoise qu’un nouveau grand conseil.de guerre va être convoqué à Pékin, par ordre de l’impéra­trice. On y donnera lecture, au nom de l’im­pératrice, d’une sorte de discours du trône fournissant des explications au sujet de la reprise des négociations de paix et faisant connailre le résultat des conférences qui ont eu lieu entre lord Granville et le marquis de Tseng ».

Le Times, faisant allusion à la maladie du marquis Tseng, craint que de sérieuses diffi­cultés n’aient surgi dans les négociations engagées en Vue de mettre d’accoi d la France et la Chine. S’il en est ainsi, la France doit examiner une fois de plus si la question est susceptible d’ôtre résolue en procédant comme elle l’a fait jusqu’ici, ou bien s’il.est nécessaire de marcher sur Pékin pour mettre fin à la guerre. Cè dernier cas exigerait une demande de nouveaux crédits, de nouveaux débats à la Chambre, et la stabilité du cabinet français pourrait être encore mise en péril, tandis , que la Chine continuerait'sa résis­tance aveugle.

; Le Timts conclut en exprimant de nou­veau le'désir qüè la France et la Chine a rri­vent à comprendre qu’il est de leur intérêt mutuel de s’arranger au plus tôt.

L.a blessure du général IVégrier.La blessure du général Négrier n ’inspire

aucune inquiétude ; mais, à la date des der­nières lettres de Bac-Ninh, elle l’empôchait encore de reprendre son commandement.

Le général était, au milieu d’octobre, étendu sur son lit de campagne, le mollet droit traversé par une balle.

Les médecins lui avaient prescrit un repos absolu, et ce n’est pas sans peine qu’ils avaient pu le décider à ne plus bouger.

Après avoir reçu le coup de feu, au lieu de so faire panser sérieusement, le général s’était contenté d’un léger bandage et avait continué à se donner beaucoup de'mouve­ment.

Il en est résulté un état d’une certaine gravité, qui oblige le général à ne pas se lever jusqu’à complète guérison.

On n’avait pourtant, à la date du 16 oc­tobre, aucune inquiétude sérieuse dans son entourage.

La nécessité des renfocts.On éprit de Bac-Ninh, le 16 octobre, à

* a lia vas :« Les renforts sont absolument néces­

saires.« Nos postes ont augmenté, notre quantité

d’hommes a diminué. Ainsi, depuis quelques mois, on nous a retiré : 1° le corps de dé­barquement du commandant de Boaumont, rembarqué ; 2° les fusiliers marins, envoyés à Madagascar ; 3° les six compagnies de l’in­fanterie do marine envoyées à Kélung, et pour ces dernières nous avons dû nous sai­gner aux quatre veines.

« Ajoutez à cela les indisponibles, les

malades, les pertes dans les derniers combtka (en tués ou bléssés 300 homtn'és environ), et nous arrivons à ce résultat que nos 3 ,1 )0 0 hommes suffisent juste à combler nos vides.

« Il nous faut d u monde pour former débx fortes colonnes qui courront la campbgnBBt tomberont sur le ilanc.ou les derrières de nos envahisseurs, car nous connaissons biqn le pays maintenant. . V' ,

Alors nous les reconduirons cchez eux, malgré lés progrès qu’ils parais­sent avoir faits dans l’art de combattre. Ils n’ont plus d’ailleurs de sniders et de reïhing- lons, comme autrefois, niais bien de beaux et bons fusils Mquser (des manufactures' im­périales allemandes) et des winchesters/;-

« A Kep, nous n ’avons ra.massé que des armes de cette marque ».

La Conférence africaine.L a commission a’ost mise d’accord çur les pno-

jo ts relatifs au régim e du C ongo e t du N iger. Ces doux p ro jets sont* identiques' p ou r to u s ' u s ajrtfk d e s , sauf pour re lu i qui concerne le contrôlé inv ternationsl. L03 réclam ations de l ’A ngïqtérre su r ce point o n t donc prévalu. L a com m ission,inter^ nationale no sera instituée que p o u r le Congo^ L ’article quj concerne le N iger porte u ne déclara­tion aux term es de laquelle 1 A ng leterre e t lft France s’engagent à appliquer la liberté de navi­gation ; le prem ière pour l ’em bouchure du N jg a r, la seconde pour le bout du flouvo, su r le parcours du fleuve au travers des territo ires que possèdent ou posséderont les d eux puissances. L a F ra n c d e t l ’Angleterre resten t libres du-choix des mesure* qu’elles ju g e ro n t convenables pour fa ire respectée les principes do la Çonférenco.

Les autres puissances représentées à la Gbttfê» rence prennent lo m êm e engagem ent pour le ca* où elles viendraient à acquérir des territo ires su r le parcours du N iger ou sur ses, affluents.

L a reconnaissance des principes do liberté de navigation sur lo N iger n 'affecte, bien entendu ,’ en aucune façon, l ’autonom ie douanière des puis­sances riverainos.

L a proposition anglaise relative à la prohibition des spiritueux a é té écartée en ta n t quo proposi­tion, mais elle sera insérée au protocole.

Les gouvernem ents prennent l’engagem ent dô ’ faire leur possible p ou r év iter l’abus du commerce des liqueurs e t les excès d ’ivrognerie a u Congo e t au Niger.

L a question de noutrnlité n’est encore résolue.A ujourd’hui, la commission se ra saisie d’un

p ro jet sur cette question, résum ant e t concluant lo prem ier p rojet do l ’Allemagne avec ceux de la Belgique e t do l ’Angleterre.

L ’Am érique p résen tera égalem ent u n p ro je t com portant, non-aoulopient la n eu tra lité fluviale, m ais encore la neutralité territo ria le .

Il es t probable que le p ro jet am éricain sera écarté. Le pro jet de conciliation, a u contraire, paraît devoir ê tre adopté.

LES FR A IS DE JUSTICEDans sa séance de samedi, la Chambre'

a commencé la discussion du budget du m inistère de là justice .

M. Rémoiville e st m onté à la trib u n e ' e t a fait une charge à fond contre le» ■ len teurs de la ju rid ic tion civile comparée ' à celle des tribunaux de comm erce, les frais jud iciaires, e t les avoués, dont il regarde la* suppression comme le der­n ier mot du progrès.

Nous aurions désiré que ces question» fussent tra itées p a r un homme plus au to­risé que l’honorable M. Rém oiville, ag en t d’affaires à P a ris , et député nous n a ' savons plus de quel départem ent.

M. Rémoiville, qui a fait sa fortuné'*v avec lés procès de comm erce, a visiblé- "* m ent un faible pour là ju rid ic tio n consu-* ’ la ire .

En citan t à l a Chambre les chiffre» comparatifs des affaires jugées à P a ris , p a r les deux ju rid ic tions, i l a o u b lié 'd e rappeler que su r le nom bre des afihire» portées devant le tribunal de commerce, les jugem ents par défaut y e n tren t pour six ou sept huitièm es, e t que ces su - ‘ je ts ne demandent au président q u è 'le ’ tem ps nécessaire pour prononcer ces mots' : c défaut, conclusions adjugées. »

—LL±

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LES MYSTÈRES D î l ’É G T ïtE DÉVOUÉS

*- >ÀR

MMV O ly m p e A U D Q U A R D

r (Fragments.)

J i E S P Y R A M I D E Sf s u i k . ;

C ' . '

:

'était Im m ... Mon pont l’ai un lo ti «itn-in qn

ÿ p S r ai «tijB. k milady t t I moi, p

k1. j'éu iiluse... Mon porteur uT» dit : ge j ’«i u» lu t; veux-tu que j* l’envoie

» ? • « b •-.IT.» M )•: ' • 1 : 1 . tttm i H .«tiparti

I petite bête noue a été trèeetije. h milady et A moi, pour grimper la tèÉ b • «’tqtqfo •> ;•;; [* ’1 '*'"8 «7 v ■ ■

« fo«kavleXralMB, bienriliÉiàVé m’a dit milady eu Haut, de me cocaelllerle, cmiuum d’homme, et je a ÿ e tte Me» de né pkaavoIrpreHté de votre

Je »'atala atteéM id«e du tkM> >1|béi ' MAV allkvtift fMre, aéus it comnèevéoiili ,«•»■* »i:> y .: .l a t e a ^ ’elle eflt te tarkttéM’iütéx

, ma la »T«I pl(u ri de oeé méea-

J 1.

^jEuGu noua soinmri arrivés au bas dès pyrami-

ices trois im'hiènses colonnes Idèrantîquité vous iujpréssionnèut vivement : droits èt^uperbss sur leur petite colline, dominant la plaine, ayant A leflr pied t» sphinx dont la tête seule est si colos­sale qu’un Bédouin monté dessus k l’air d’un petit enfant et parait moins! long que le front du géant'.. j, ... j . \ :

Aucui mot, ancuue phrase ne pent traduire l’étnoiion qui s’empare de vous, eq . voyant ces pyramides s’élevant comme des moniagnea au- dessus de celte esplanade de rochers tou# taillés par la main des hommes; car toute celteimmsr.ie esplanade recelé des tombés taillées dans le roc

,doh.. ', !’:,[ ,')1 - , / 'i' V’iJ* ', 'l •M, Mariette, je savant éoorijÿêtix et intrépifdo,

vient de découvrir, k l’est des pyramides, k leur, pied, un temple tout en granit roie ; ses colonnes sont II k'ttu, sorties du skble ; ces pierres de gra­nit! taillées admirablemeni, témoignent de la patience des ancièos Egyptiens, qui ne selaWajent arrêter par aucun obstacle, qui taillaient dans le granit des chets-d’àovre. tailler des sallm dans lecœUr do Codpour faire enfermer lenra restais!...

Rien ne peut mieux donner un Jdèe exacte delà grosseur des trais pyramides de Giièh que ’l i dalcul qu’a fait notre empereur Napoléon t ,r.

Lorsque# arrivé h leur.,pjtd av*o soo armée, HSl généraux se sont empressés de monter sbr

'léur sommet, Napoléon, Ju i, est resté eh bas,1 lés [examinant curieusement, tournant; aptour d éliés. Les officiers souriaient : • Bonaparte » peur dè'iMmiw» • djsaient-ils... Il est de ; (lit ' -là Napméoh,. sàist^e». ▼«rtige, n’avait paa

iu|u s’élever h A22 pieds au-dessus du soi.,; ste, pouvoir y monter plus ou motne fad- it esl-ooe afftnvite jflmbes plus ira tûbina

longues, la hauteur des pierres qui forment les marches étant souvent d’un mètre. .. Or, on le

sait, Napdléôn èlait petit... En;redescendant, les

rendre une idée exacte de leur grosseur, de leurs immenses proportlôhi. ;

* j— Vous croyek? dit{ Napoléon en souriaut. Voici pourtant qui va vous, prouver qqe je m’en suis rendu compte aussi biéUqueVous.aqiresl ;. .• Et il Unrfit voir un calcul qu'il venait de,faire au. crayon; calcul qui établissait que, d’après la quantité de mètres de 'pierres qni se trouvait répnie 1k, en pourrait, avec celles des trois pyra­mides de Gizèb, faire un mur de dix pieds d* hatit sur un de large autour de là France !

Nos généraux restèrent interdite...1 Moage, l e , célèbre géomètre qui suivit notre armée en BgVpte, refit lé calcul, et il le truuva complète­ment exact. t nu -i tu >i'.‘V

Oui, il me sfmble quo ce calcul est bien fait pour donner une iéèe df l'agglomération des pierres de taille qui se trouvent là superposées lés unes sur les autres L.. . V j

La pyramide de Chéops, la plus grande des- tro k p 473 mètres de hauteur, mesurée dn côté où elle incline , jL* tour de. Strasbourg, la plu* haute de l’Egrope, u’a que 442 mètres; la coupole de SainUPierre k: Rome a 442 mètres; la des Invalides 405,,. U s quatrefaccs des pyramides indiquent les quatre points cairdif nàujc.,. La largeur fie chacune de ces fèces, h la basé, est dq 23.9 m è t r e s . ?t.'ilü.nl v-. ; J i Hérodote nuuf donne quelques renseignements fort intéressants sur la façondont furent faites cea Pyramide», prinqipalement la ipnepière, celle de Chôopjs. renseignements qui loi ;ént iétè doh*és

chéops. nous dit donio Hérodote, succéda k Rhampeiniie l’an 1183 avant Jéstu-Chriai. Le

peuple, qui avait été heureux jusqu’à son règne, eut alors à souffrir toutes sortes de misères et de

! vexations; il fit fermer les temples, èt fit travailler {es Egyptiens pour lui. Cent mille hommes, que l’on remplaçait tous lés trois mois, étaient occupés, les ons< à extraire des pierres des montagnes arabiques, les- autres k les traîner jusqu’au Nil, tandis que d’autres en dore les transportaient jus­qu’à la ; montagne iibyque. Il fit construire un chemin, celui par lequel on transportait ces pierres, et l’ont ne mit pas moins de dix ans à le fairc;*it avait deux stadesde longueur, dix brasses de largeur ; il était de pierres de taille ornées de figéres sculptées (c’est tout au plus si l’on retrouve la irêcè de Ce chemin).

Ce chemin terminé; on fit les chambres sontor- raièesqui sontdans la pyramide, chambres des­tinées h: la sépulture du roi Chéops, ensuite la pyramide; il fallut Yingi années pour l’achever 1... Ce èheinin et cette pyramide coûtèrent donc trente année deTatigues, de sueurs, k cent mille Bgyp- iierisl;iJ:»j - - >■

Lorsque: nérodoje visita'les pyramides, elles étaient reVètues d'un revêtement coûVsrt d’hié- roglyphss; il put lire deséos que les Ouvriers, <ù

' la constroitoni, avaient dépensé pour seixe cents ; talent* «Fargêm d'aulx, d'oignons et de persil I Et il remarque avec raison que la tomme dépensé* en autre nourriture et outils» dû être fabuieaée...• A côté dq 1a pyramide'tfe chéops, èU peu en arrière,'a'ea trouvé una q u i , par comparaison, paraît petite; mais qui pourtant est encore d’unie belle grosseur; on l’appelle' I* pyraraid*rie la fille

i de ChéOps. VoiOi Ce qu’Hérodote noüs dit k Ion Iwjel.-rttd ’! • *t •’ : 'tw ,i i iCirst une jolie peinture d* mœurs d* Tanné* 1 74480 avant Jéeus-Christ : • .Ut)

Chéops, k bout d’argent, quoiqu’il eût pressuré le peuple de toutes les façons pour s’en procurer, a» rougit pas d» fair» entrer m fiUe dans une

\

maison de prostitution, lui ordonnant de lui amasser une somme de... Celle-ci obéit; elle amassa la somme fixée par soit père, et elle eut l’idée de laisser, elle aussi, un monument (mouu- ment qui, en tout cas, ne pouvait pas témoigner de sa chasteté) à elle propre. Elle demanda doue à tous les heinmts qu’elle voyait, en plus d’une somme d’argent, le dôn d’une pierre..', et, avec, ces pierres, elle fit construire la pyramide en question !

Et dire que l’on mettrait plus de trois jours k compter le nombré des pierres 1

C’est effrayant!...Quel homme moral que ce Chéops !... et

quel intéressante jeune tille que mademoiselle Chéopëli.. •

Hérodote oublie de nous dire si, son argent et ses, pierres ramassés, son papa lui a donné un mari... #lw.. !,'/!1 Pourquoi pas? Elle aura trouvé sans Honte plus

d'un officier de la toaf dtl roi prêt, en non cour­tisan,^ l’épouser!... - • ■ *

Lo courtisan est vieux comme le monde, en le trouve partout..., et Chéops ne.devait pas en manquer.

Doue, nous pouvons supposer que cette prin* cesse s’est mariée, et que* son époux l’a aidée k faire aréanger ces fameuses pierres en pyramide èn son honneur., 1 'I , !I Lorsque nous sommes arrivés tout e* haut, près de la première pyramide, celle de Cbéo^Lt que quelques auiedrt moment aussi CbouiTou..., de nombreux Bédouins oous ppt entourés. U ch.ik-ilM prnm ida, d o l qoi e.t I. m ur Im . aririllw, qui rtpwlfl «ar u le i .i l , t> lé|a d n

ans, qui aurait une assex belle figure s’il n’était pas borgne. Nous l’avons prié de noua donner les Bédouins nécessaires pour nous aider k escalader,

de leur recommander de bien noos tenir etdèfe» pas trop nous étourdir par leurs cris : Bakchich* j bakcbiche! il comprend le français, l’anglais «k l’italien, c* bon cheik. Il notty .js répondu ibrt gracieusement que si nous avions k noos piaitidr» d’un de nos Arabes, devant pouf-mêmes, U ju | ferait donner le courbache; puis il leur a fait la leçon en Arabe. » Ceux-ci l’ont écouté rtepëc- tuéusement, pois deux par deux Us a* sont emparés de tont le monde. Moi, je l’avoue, j ’ai considéré ' cet amas monstrueux de pierres d’un cbilMjttséit peu épouvanté. Je me disais: Si rArab*'4»|iè7 noos pqusse ou celui qui nous tire nous latasail > aller, comme l’on se broierait, comme |’e«*tt ■ mettrait en ulàftneladp eh1 retombant, en fainnt balle sur toute* ces marches * angle pointu) E t , j ’hésitait, je i’avoti* humblement. T* . * '

Ïe cbvik alors S’est avancé vérà mét ' ladame m 'a-t-il dit. —• Monsieur, '

répondu. — Non, nod; madatno, u^t-il dtt k i 1 riaét, je n’ai, accompagné ancnn gratleaaa» lk-. haut, eh bien, je #vais vous aider m aiw D M .I f grimper avec cet homme. » .11 me déèkukit nu Vigoureux Bédouin... Jhtoytis teüadyqoi était déjà à une certain* bauteqr, et q ’ tt,uS

hp.4t.ux, js m . roi. donc <Mci46» M li» r* em o n c t w t « ion doni miM iinG t» r m b rà i T.alr« o doa.1 C n n d :D ir a i e t c t ‘ monté. I bien Mtr, je n . lu IIC «< ti.h le id :A r.baq .i.I . m |n d

«nsnii. i tora M ita r h a donne do oranto.

Page 2: CHAMBRE DES DÉPUTÉS - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1884-1886/bms_js_1884_12_11_MRC.pdf · JjV/i-' » |i.i;i nu jif' i ... J . ' b lu. iijltli... J;l io un'l!:'. ci '.=

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le plus grand idiotoires so n t

, e t que ceux qui offrent la Acuité sont renvoyés à l’exa-

. ..... b led ’un a rb itre qui, p à r un rapport trè s circonstancié, en facilite sin- guliéreinent la solution.

De to u te a u tre na tu re sont les procès civ ils; à P a ris , notam m ent, ils soulèvent les questions les plus d iverses e t souvent les plus ardues. De là , la nécessité de m e s u re ^ d 'in s tru c tio n , de débats et d 'exam en beaucoup plus longs e t plusapprofondis. ...................

E n province, le jugemfent des procès souffre généralem ent, p e u . ou point de re ta rd ,

Qu’à P a ris , le tribunal puisse au moyen de certa ines réformes in térieu res, e t d 'une augm entation de personnel, a rr iv er à ju g e r plus v ite , nous n 'y contredisons

• pas, mais nous n ’en tenons pas moins p o u r excessives des critiques qui laissent supposer une ignorance au moins partielle des élém ents du su jet tra i té devant la

ï Chambre.M. Rém oiville n’a pas été m ieux in s -

. p iré en parlan t des avoués.C'est u n ta r if de 1807 qui règle encore

; aujourd’h u i leu rs émoluments.On sait s i depuis cette époque les con­

ditions de la vie m atérielle se sont modi­fiées 1

L 'avoué qui ne plaide pas, ne trouve j dans ce ta rif, pour les affaires dites som- ,m aires (et ce sont les plus nombreuses), qtf'une rém unération ridicule à force d’ê tre exiguë ; pour les au tres, l'ém olu­m en t reste bien au-dessous de ce qu’exi­gera it un équitable dédommagement des «oins donnés aux in térêts dont il a la res­ponsabilité.

t M. Rémoiville n’a pas la prim eur des railleries qu’il a décochées à l’adresse de la req u ête grossoyée , les avoués ont été les prem iers à en dem ander la suppres­s ion ; mais, comme elle représente leu r émolum ent principal, il faudra bien le rem placer par quelque chose, à moins que M. Rémoiville ne fasse décréter l’exer­cice g ra tu it e t obligatoire de la profes­sion.

Quant à l’avoué plaidant, il a dro it, en ou tre des émoluments tarifés, à des honoraires, qui rém unèrent un labeur spécial, auquel le ta rif est inapplicable.

La situation de tous ces officiers mi­n istérie ls , qui paraît si enviable à M. R é­m oiville, est telle que dans beaucoup de v illes de province les titu laires ne tro u ­ven t plus de successeurs, e t qu’à Paris même, où les affaires sont nombreuses et im portantes, un qu art, sinon un tiers, des avoués en exercice ont des produits qui couvrent à peine leurs frais généraux.

C’est p eu t-ê tre en s’inspirant, à son in su , de cet é ta t de choses, que M. Rémoi­v ille conclut à la suppression des offices ; nous voulons bien croire que dans la pensée de l’honorable membre ce serait avec indem nité pour les titu la ires, mais nous l ’em barrasserions sans doute beau­coup si nous lui demandions comment il entend les remplacer.

Les avoués ont été supprimés une pre­m ière fois par la loi du 3 brum aire an 2 ; aussitô t on a vu le prétoire envahi par des hommes d’affaires rapaces, ignorants et sans m oralité ; les avoués ont dû ê tre ré ­tab lis ; il en serait de même aujourd’hui.

Quelques personnes de très bonne foi, mais é trangères aux choses judiciaires, c to ien t que la suppression des avoués réa lise rait < la gratuité de la justice ».

Devant les tribunaux de commerce, le m inistère des avoués n’est pas obligatoire, to u t individu peut en principe aborder la barre avec un pouvoir de la partie e t la rep résen te r; la pratique a donné de tels résu lta ts que les tribunaux consulaires o nt été amenés à o rganiser auprès d’eux une corporation d ’agrèès, qui ne sont au tre chose que les avoués des tribunaux civils e t dont les charges se transm etten t égalem ent à p rix d’argent.

Voilà pour le m onopole; quant aux frais, ils sont devant les tribunaux de commerce, où la procédure est très sim­plifiée cependant, plus élevés souvent que devant la jurid ic tion civile.

La partie qui succombe doit, ou tre les actes de la procédure, payer certains frais consacrés par l’usage à l’agréé de son ad­v ersaire , ceux de l’a rb itre (et on sait ce que celacoûtcl les droits d’enregistem ent, de, greffe, les honoraires de son agréé, et souvent aussi ceux d'un interm édiaire bien connu de M. Rémoiville, e t dont il ne nous appartien t pas d’apprécier le con­cours.

C’est là ce qu’on appelle la ju stice à bon m arché.

T an t que les justiciables ne seront pas complètem ent versés dans l’étude des lo is , tan t que les hommes se laisseront d iriger par leu rs passions, il faudra p la­cer des interm édiaires en tre eux e t la ju s tic e , pour instruire e t diriger les pro­cès avec intelligence, loyauté e t sang- froid.

L’expérience a prononcé, entre une corporation composée d’hommes\honnêtes, in stru its , soumis à une discipline sévère, e t la cohorte des faméliques qui s’est ruée en d’au tres temps sur les ju stic ia ­bles.

Si on v eu t d im inuer les frais de justice , il fau t s’a ttaquer au mal véritable, le T réso r, qui perçoit su r les plaideurs, sous form e de tim bre, enregistrem ent, amende, greffe, hypothèque, e tc ., un impôt consi­dérable, excessif.

Quant au x officiers m inistériels, nous n’hésitons pas à d ire , to u t en tenan t -compte, de l’in té rê t public, que leu r s ituation réclam e des améliorations qu’il faudra, tô t ou tard , réaliser, si on veut continuer à les rec ru te r dans des condi­tions offrant à la ju stice e t aux plaideurs les garanties de toute n a tu re qu’exigent leu rs fpnctions.

L'£xposili«D de <889.La Commission de l’Exposition a tenu

séance,* h ie r m atin, au ministère du com- merce, sous la présidence de M. Antonin Proust.

Le président du Conseil municipal a rendu compte de la délibération qui a eu lieu ven­dredi dernier à l’Hôlel-de-Ville, et aux

' l dé laquelle le principe de l'Exposi­

tion a été voté par la ville de Paris, en de­m andan t que cette Exposition ait lieu au Champ de Mars, aveç organisation des con­cours et des grandes expériences à Vin- cennes. ■ / -

MM. Dreyfus, président de la commission du Conseil municipal; Monteil e t Ouichard, rapporteurs de cette commission, ont été alors introduit.

M. Antonin Proust leur a dit que la com­mission avait entendu dans ses premières séances les représentans des Conseils muni­cipaux et des municipalités du département de la Seine qui s’intéressent & rétablisse­ment de l’Exposition dans la partie subur­baine de la ville, et qu’elle n’avait pas voulu discuter la question de l’emplacement avant ' de connaître le sentiment du Conseil muni­cipal de Paris.

M. Dreyfus a regretté que des conflits se soient élevés en <878 entre la Ville et l’Etat, et qu’on n’ait peut-être pas accordé du côté de l’Etat à cette époque, dans cette circons­tance comme dans bien d’autres, l’esprit de conciliation qu’il rencontre aujourd’hui. A ce propos, M. Monteil a dit qu’il était dans la pensée du Conseil de demander à être représenté dans la commission qui' sera chargée de la gestion financière de l’entre­prise.

M. Antonin Proust a répondu que la com­mission avait déjà prié M. le président du Conseil municipal de Paris et M. le prési­dent du Conseil général de la Seine de prendre place dans la sous - commission chargée ae la formation du capital de ga­rantie.

M. do M ènerai a ensuite donné à la com­mission des renseignements complémen­taires sur le projet de Vincennes. Puis ces messieurs se sont retirés et M. Berger a été entendu en faveur du projet de Bagatelle en première ligne, du projet de Levallois-Perret en seconde ligne et contre le projet du Champ de Mars. Au cours de ces explications, M. Berger a formulé ses projets d ’organisa­tion d’Exposition.

Les auditions étant épuisées, la commis­sion a été appelée à se prononcer sur le choix de l’emplacement.

Après quelques observations de M. Al- phand en faveur du projet de Courbevoie, le Champ de Mars a été adopté à l’unanimité avec adjonction de Vincennes pour les grandes expériences et sous réserve de l’issue des négociations avec la ville de Paris et avec, l’administration de la guerre.

Nouvelles agricoles.Mardi dernier, la sous-commission du

groupe agricole de la Chambre, composée de MM. Jametel, Mir, Dreux et Bernol, a pris connaissance, chez M. de Sauvage, de plu­sieurs comptabilités.

M. de Sauvage avait obtenu des intéressés l’autorisation de communiquer ces docu­ments.

Des comptabilités ne fonctionnant que de­puis un an ont servi à faire connaître la situation actuelle de nos agriculteurs, alors que les pertes et profits de leur exploitation ne leur avaient pas encore indiqué l’utilité des améliorations à apporter dans l’admi­nistration de leur ferme. Moyenne de la perte : 11 p. 100 du capital d’exploitation.

Puis M. de Sauvage a présenté à MM. Iss membres de la commission :

1° Une comptabilité du Loiret ayant donné en 1883 9 0/0 de bénéfice, intérêt du capital d’exploitation non compris; valeur de loca­tion, 21 fr. l’hectare;

2® Une comptabilité de l’Aisne, ayant pro- ddit en 1883 9 0/0 de bénéfice, intérêt du capital d’exploitation non compris; râleur du fermage, 65 fr.;

3° Une comptabilité de Seine-et-Marne, dont le bénéfice a été de 5 0/0 à l’hectare sans intérêt du capital, mais le chef de cul­ture a touché 1,800 francs de gages ; fer­mage de 75 francs l’hectare.

Les fermes du Loiret et de l’Aisne sont exploitées avec bail d ’association entre le propriétaire et le fermier. Dans les deux exploitations, les frais de nourriture du fer­mier sont compris dans les frais généraux.

Les livres originaux de ces agriculteurs resteront quelques jours encore entre les mains de M. de Sauvage, qui les tient à la disposition de MM. les sénateurs et députés. On pourra les consulter chez lui, 6, rue Barbette.

On lit dans le Journal de l’Agriculture :« Une Société s’est formée récemment à

Paris sous le litre de Ligue nationale contre le renchérissement du pain et de la viande. Le manifeste qu’elle vient de publier en montre nettement le but; il s’agit de pro­tester contre l’agitation agricole et de mettre obstacle à toute mesure « qui aurait pour « résultat d’imposer aux classes laborieuses « de douloureuses privations, et d’aggraver « le malaise présent par le renchérissement « artificiel des deux produits les plus néces- < saires à l’alimentation du peuple. »

« On place la lutte entre les producteurs et les consommateurs, on accuse les agri­culteurs de mal comprendre leurs intérêts et de vouloir s’enrichir aux dépens des au­tres classes de la société. C’est toujours le même raisonnement qui est mis en avant.

Mais il est une phrase que nous devons relever dans ce manifeste : « On ne craint « pas, dit-il, de faire de pareilles proposi- « lions à l’heure même où la question du « prix du pain préoccupe vivement le gou- « vernement et les municipalités. » A qui la faute si la question du pain est agitée? Est-ce aux agriculteurs? Vous savez bien que non.

« Qui se plaignait du prix du pain il y a un ou deux ans ? C’est la baisse rapide du prix du blé, non suivie d’une baisse équiva­lente dans le prix du pain, qui a créé celte nonvelle question. Les agriculteurs sont les victimes et non les auteurs de cet état de choses; c’est aux industries intermédiaires que vous devez vous en prendre, si vous voulez accuser quelqu’un. A chacun sa res­ponsabilité : l’agriculteur a le droit de vivre tout comme un autre citoyen; il est aujour­d’hui la bête de somme, écrasé de charges, et parce qu’il commence à se rebiffer, vous mettez en avant les accusations les plus erronées, pour employer une expression plus adoucie.

« Ne créons pas de luttes de catégories de Français armés les uns contre les autres ; sachons nous soutenir les uns les autres; évilon's de nous écraser mutuellement sous les paVés des principes les plus discutables. »

On écrit de Vienne, le 6 décembre, à l’Indépendance Belge :

t Le mécontentement provoqué ici par les projets douaniers du gouvernement français, lesquels tendent à élever les droits d’impor­tation sur les céréales, la farine et les hôtesà cornes, s’accentue do plus en plus.

t Déjà la conférence douanière _____hongroise s’est occupée de cette éveritualité,et il a été convenu que l’Autriche e t la lion-* grie procéderaient au besoin de concert vis- à-vis de la France.

< Comment f Par vole de wpréiaillei, dé

contre-mesures, sans nul doute; puisque des démarches diplomatiques faites antérieure­ment par notre département des affaires étrangères dans le but de prévenir cette élévation de tarifs n’ont abouti du’à Un ajournement du projet français. Je vous ferai remarquer, à ce propos, que le traité de commerce conclu entre la France et l’Au- triche-Hongrie doit être dénoncé six mois à l’avance seulement et que, au pis aller, on pourrait bien ne pas reculer devant cette dénonciation. Pour le moment, la susdite conférence douanière contihue à délibérer, et sur l’altitude à prendre vis-à-vis de la France et sur les négociations commerciales à entamer avec la Grèce. >

Exécalioi d’Aiglicus.On n ’a pas èublié l’horrible drame jugé-,

il y a trois mois, par la cour d’assises du Pas-de-Calais.

Un cordonnier, nommé Anglicus, avait abusé de sa fille, puis l’avait assassinée.

Condamné à mort, il s’était pourvu en cassation et avait sollicité sa grâce. Le recours en grâce a été rejeté et l’exécution fixée pour hier. /

Le matin, à la première heure, le con­damné a été extrait de la prison de Saint- Omer et amené à Saint-Pierre-lôs-Calai6, où il est arrivé à sept heures et dix minutes

La guillotine avait été dressée, à quatre heures du m atin, sur la place Crôvecœur, en face de la mairie, où une foule considérable, évaluée à près de dix mille personnes, était accourue des quatre coins du département.

La place était gardée par plusieurs bri­gades de gendarmerie, deux cents dragons, un bataillon d’infanterie et un piquet de vingt artilleurs. Ce déploiement de force était motivé par les dispositions hostiles de la foule, que l’horrible forfait d ’Anglicus avait exaspérée.

Pendant qu’on procédait à sa toilette, dans une salie de la gare, le condamné, très calme, a réclamé ses outils de cordonnier ; on a déféré à sa demande.

Anglicus était assisté de deiix aumôniers ; il s’est confessé, puis a déclaré tout haut qu’il n ’avait jamais abusé de sa fille.

Au pied de l’échafaud, le condamné a embrassé les prêtres, puis il a gravi les degrés, sans défaillance. Il s’est livré aux aides du bourreau, et n’a pas prononcé une parole.

En un clin d ’œil, la bascule est tombée et le couperet s’est abattu.

Il était alors sept heures quarante-trois. La foule, haletante, a suivi tous les détails de l’exécution et, à plusieurs reprises, a fait entendre des huées.

Les frères de la confrérie de Saint-Léonard ont réclamé le cadavre, et ont procédé à son inhumation.

Coups de Ciseaux.Abréviations métriques. — On a employé

jusqu’ici des abréviations différentes pour désigner les mesures métriques et il en ré­sulte souvent dès confusions. Ces abrévia­tions viennent d ’être uniformisées, et voici celles définitivement adoptées :

1* M e s u r e s d e l o n g u e u r . — Kilomètre, km ; mètre, m ; décimètre, d m ; centimètre, cm; millimètre, mm.

2 ° M e s u r e s d e s u r f a c e . — Kilomètre carré, 7cm2; mètre carré, m2; décimètre carré, dm2; centimètre carré, cm2; milli­mètre carré, mm*; hectare, ha; aro, o.

3° M e s u r e s d k v o l u m e . — Kilomètre cube, /cm3; mètre cube, me3; décimètre cube, dm3 centimètre cube, cm3; millimètre cube, mm3.

4° M e s u r e s d e c a p a c i t é . — Hectolitre, hl; litre, l; décilitre, dl; centilitre, cl.

5° M e s u r e s d e p o i d s . — Tonnes de 1,000 kilogrammes, t; quintal métrique de 100 kilogrammes, q ; kilogramme, kg; gramme, g; décigramme, dg; centigramme, cg; mil­ligramme, mg,

On emploiera pour les abréviations des caractères italiques non suivis d’un point à droite; les abréviations devront être placées sur la môme ligne que les chiffres et après le dernier, que ce soit un entier ou un dé­cimal.

Encore nos amis les Anglais. — Ces bons Anglais, nous les rencontrons partout !

Les meilleurs amis du m onde— vous le savez comme nous — et aussi les plus grin­cheux! Or donc, à l’exposition agricole d’Amsterdam, anglais français se sont croisés... El ils se sont embrassés? Huml pas tout à fait. Mais laissons la parole à M. Frédéric Montargis qui, dans le Rappel, expose l’incident avec beaucoup de verve ;

« Les deux peuples mettaient en jeu, non pas deux armées, mais deux taureaux.

< Deux nobles et belles bêtes toutes deux, deux taureaux de Virgile, luisants de santé avec l’éclair d ’assurance calme que met la force dans le regard. Le jury les examine du mufle à la queue et des cornes aux sabots. Tout bien pesé il n ’y avait pas à s’y tromper, le bœuf français avait sur son camarade anglais une supériorité marquée. Il obtient le prix à l’unanimité, moins trois Yoix.

« Ces trois voix étaient des voix anglaises qui n’admettaient pas que, là où un taureau anglais daignait comparaître, il put être classé le second. Nos excellents voisins se font des concours une idée toute particulière. Pour eux, un concours est une institution destinée à consacrer par un diplôme l’ex­cellence incomparable des produits anglais. Un concours qui relègue un prôduit anglais à l ’arrière-planycesse d’étre un concours, le jury qui y fonctionne sera tout ce que vous voudrez, mais ce n’est plus un jury.

« Les trois commissaires anglais avaient pour prétexte une autre raison au moins aussi puissante, c’est que le taureau déprimé appartenait non à M. Smith ou àM. Cfarke, mais au prince de Galles. Ne pas donner la médaille à un produit de l’élevage anglais, c’est de l’imbécilité pure; mais la refuser au nourrisson du prince héritier d’Angleterre, c’est une inqualifiable grossièreté qui, dans l’état actuel de l’Europe, a quelque chose d ’un défi. Et les trois commissaires en ont appelé du jury de la section à une réunion pléniére de tous les jurys... qui a maintenu le premier prix A M. Boyenval, éleveur à Neuville, e t le second à M. de Galles, prince à Windsor.

t Sur quoi, nos trois Anglais ont pris leurs chapeaux et leurs parapluies et sont partis par le premier paquebot pour en référer à lord Granville. Il parait que l’opinion est très montée en Angleterre contre l’outre­cuidance des Hollandais; jamais, depuis Cromwell, les rapports entre les Pays-Bas et la Grande-Bretagne n’ont été aussi tendus. Malgré tout, on. espère que l’affaire n’abou-r tira pas à une rupture. Aussi bien, la Hol­lande semble-t-elle s’élre aperçue qu’elle était allée un peu loin, car elle a donné aux cochons de S . M. la reine Victoria une médaille de vermeil. Tout les amis de la paix feront des vœux pour que l’amour pro­pre britannique 10 content# de cette »atis-

Assurément Salomon, célèbre par son ju­gement, n ’eût pas mieux fait et II eût dit aussi : « Je doçne la palme an taureau nor­mand, pour vous anglais, alle*;porter cette médaille aux cochons de votre relné. »

— Saite des épitaphes venues en droite ligne du Père-Lachajfse e t de Montparnasse :

v Ci-git Gabrielle X ,.. ,m o à épouse ado­rée, un ange! jamais je ne me consolerai de sa perte. »

c Ci git HenrietteX ...,tne seconde femme, un ange aussi! » 1A laquelle, 0 mon Dieu, donner la préférence?

Entre les,deux mon cœur balance!.,.

Epitaphe d’un jardinier fleuriste (1832) : Savant admirateur de la belle nature,Il consacra tout son temps à l’horticulture.

Inscriptibn placée sur le tombeau de deux sœurs (4841).:Dessous comme sur terre elles sont réunies.

C’était le plus cher de leurs vœux... Exaucé par les soins de leur fils et neveu.

Dans un cimetière de la banlieue :« Ici repose ma chère épousa Madeleine

B...« O vous qui avez aussi une épouse dans

ce cimetière, venez, par la môme occasion, verser une larme sur la mienne. »

— Lu par Zadig sur le prospectus d’un professèur de ventriloquie, qui dresse des phénomènes pour les foires de saint-Cloud et autres lieux :

Pour apprendre :4° à faire 1 âne.................3 fr. 5028 à faire le cochon 5 f r . »

CHRONIQUE DÉPARTEM ENTALEA v is .

Le Préfet de l’Oise donne avis que le sa­medi 20 décembre, à deux heures de l’après- midi, il sera procédé au Conseil de préfec­ture à Beauvais, à une nouvelle adjudication au rabais,, sur soumissions èaehetées, des travaux d’aménagement d’une maison à an­nexer à la caserne de gendarmerie de Yer- berie. ,

Le prochain Concours régional.Ainsi que nous l’avons déjà annoncé, le

concours d’animaux reproducteurs, d ’instru­ments et de produits agricoles institué chaque année dans la région comprenant les départements de l’Aisne, du Nord, de l’Oise, du Pas-de-Calais, de la Seine, de Seine-et- Marne, de Seine-el-Oise et de la Somme, se tiendra, en 1885, du 30 mai au 7 juin, dans la ville de Beauvais.

Pour être admis à exposer dans ce con­cours, on doit en faire la déçlaration à M. le ministre de l’Agriculture. Cette déclaration devra être parvenue au ministère au plus tard le 25 avril 1885.

Les différentes opérations du concours Beauvais sont réglées ainsi qu’il suit :

Le samedi 30 mai. — Réception des machines et instruments, de 8 heures du matin à 2 heures ; classement et montage.

Le lundi ju in . — Exposition des- machines et instruments agricoles. — Entrée payante.

Réception des produits agricoles qui seront admis jusqu’au mardi à midi.

L e m ardi 2 ju in . — Exposition des ma­chines et instruments agricoles. — Entrée payante.

Le mercredi 3 ju in . — Exposition des machines et instruments agricoles. — Entrée payante.• Opérations du jury des produits agricoles

à 9 heures du matin.Réception des animaux, après la visite

par un vétérinaire désigné par le commis­saire général, de 8 heures du matin à 2 heures.

Classement des animaux.Aucun taureau ne sera admis au concours

s’il n’est muni d’un auneau ou d’une mou- chette. Tous les animaux de l’espèce bovine devront être munis de deux longes.

Le jeud i 4 ju in . — Opérations du jury des animaux à partir de 7 heures du matin.

Exposition des instruments et des produits. — Entrée payante.

Exposition des animaux. — Entrée payante pendant les opérations du jury.

'L e vendredi 5 ju in . — Exposition de tout le concours. — Entrée payante.

Réunion à 2 heures de l’après-midi, sous la présidence du commissaire général, des membres du jury, des délégués des associa­tions agricoles et des exposants, pour pro­poser les modifications qu’il conviendrait d ’apporter à l ’arrêté du concours de l’année suivante.

Le samedi 6 ju in . — Continuation de tout le concours. — Entrée payante.

Le dimanche 7 juin._— Clôture de l’expo­sition de tout le concours. — Entrée gratuite.

Des exemplaires du programme de ce con cours ainsi que des formules de déclarations sont à la disposition du public dans les bureaux du ministère de l’Agriculture et dans les préfectures et sous-préfectures.

L e s C a n to n n ie r s * .Le ministre de la guerre, désirant réduire

autant que possible les catégories de fonc­tionnaires classés parmi les non-disponibles, vient, d’accord avec son collègue de l’inté­rieur, de décider que les cantonniers des routes départementales et des chemins vici­naux pourraient, sans graves incouvéniehls, être mis à la disposition de l’autorité mili-r taire, en cas de mobilisation de l’armée ter­ritoriale.

JLe ministre des travaux publics a pris une décision semblable en ce qui concerne les cantonniers des routes nationales.

On maintiendra toutefois dans la non- disponibilité les cantonniers-chefs dont la présence peut être nécessaire pour l’organi­sation et et le fonctionnement des chantiers.

Nouvelles de la récolte et de la fabrication.

La température a subi depuis huit jours un revirement complet et à des gelées très vives a Succédé un temps doux et humide. Là moi-' yenne thermomélrique a été de 7*2 contre 4*0 en <883. Des pluies abondantes, accueil­lies avec faveur par l’agriculture, qui a pu ainsi labourer et semer, ont eu lieu et ont élevé le niveau des eaux très bas pour la saispn. En somme, temps favorable pour la cullùre en général, mais qui serait contraire à la bonne conservation des bettèraves s’il en restait encore à travailler. Tel n’est point le cas, car un grand nombre, de fabriques ont terminé et le reste terminera sous peu de jours. Campagne exceptionnellement courte se traduisant par lo déficit'déjà an­noncé de 125 millions de sucre au moins sur la campagne précédente.

La sécheresse prolongée de l’automne, pendant laquelle la betterave n’« rien fait l i t , avont-noui dit déjà, la cause pi principal#

de ce déficit de production. A celte cause naturelle sont venus s'ajouter les effets de la crise eucrière, restreignant l’approvisionne­ment des usines e t détournant de leur desti­nation une quantité considérable de bette­raves livrées aux distilleries ou restant dans les fermes ppur là nourriture des bestiaux. Nos cultivateurs, très éprouvés, sont décou­ragés, mais pn peut admettre cependant que la crise touche à son terme et que la produc­tion allemande, causé de tout le mai pàr son exagération; est arrivée à 'so n apogée/ Çe flot de sucre allemand, représenté, par onze cent mille tonnes, a écrasé en effet tous les* pays producteurs, y compris les colonies où la crise est aussi intense que chez nous et se manifeste par la réduction de la culture de' la canne e t la diminution du salaire des tra­vailleurs. .

Les finances de l’empire d’Allemagne vont éprouver cette année un énorme déficit dû aux primes qui sont la conséquence d’une exportation exagérée. Si ces primes ne sont

■ : ; v ' -

las réduites cette année, comme l’a promis l’empereur, afin de ne pas aggraver/la situar tion des fabricants de sucre allemands, souf­frant comme nous de la baisse des. sucres, elles le seront certainement d ans. un temps prochain et de ce fait la production alle­mande se réduira. Des renseignements, di­gnes de foi, que nous recevons, il résulte que dès l’année prochaine on peut envisager en Allemagne une réduction, notable dans les ensemencements.. En France et dans tous ; les pays betteraViers l’étendue des emblave- ments sera également réduite. Ainsi cessera la surproduction, cause de Iq crise que tra­verse en ce moment l’industrie du sucre, la­quelle, on peut l’espérer, verra de meilleurs jours. . .

( tournai des Fabricants de Sucre).

fo u r d’assises de l'Oise.Présidence de U. DELPECH, Conseiller

la Cour d’appel d’ mictis.AUDIENCE DU LUNDI 8 DÉCEMBRE

A f f a i r e D e s s e . — Fatuc. ,, Le nommé Desse (Stanislas), né le 29 décembre 1839, à Villers^Cotterêts, était en­trepreneur des carrières d ’Orrouy (Oise), Intelligent et actif, il aurait pu faire pros­pérer soni industrie, s’il ne s’était livré à des spéculations hasardeuses qui ont amené des pertes considérables. Bien qu’il ne trouvât pas pour ses marchandises des débouchés suffisants, il avait acheté son matériel comp­tant e t hors de proportion avec le peu d’im­portance de' son exploitation, et il faisait en acquisition de mobilier, voyages, etc., des dépenses personnelles que ne justifiaient pas ses modestes ressources. Pour faire, face a ses engagements et retarder* ùne déclara­tion de faillite devenue inévitable, Desse avait recours, depuis plusieurs années, a la fabrication de billets faux, qu’il escomptait chez un sieur Dessigny, banquier à Crépy- en-Valois, et qu’il renouvelait ensuite d’échéance en échéance. On a saisi <80 billets à ordre ou billets de change sur les­quels l’accusé avait apposé les fausses signa­tures de commerçants, soit pour valoir en­dossement, soit pour valoir acceptation. Desse a reconnu que toutes ces valeurs avaient été fabriquées par lui et il s’est borné à soutenir pour se disculper, qu’il avait agi sous l'inspiration de l ’escompteur Dessigny, dont la complicité n ’a pas été établie par d’autres moyens de preuves. Des.se a été déclaré en état de faillite par jugement du 27 juin 1884. Le passif de la faillite dépasse 30,000 fr., tandis que l’actif réalisé ne s’élèvera pas à 10,000 fr. Les renseignements recueillis sur le compte du prévenu ne sont pas défavorables.

Ministère public, M. Caron,Défenseur, M® B>anchet.Desse est condamné à deux ans de prison

et 400 fr. d’amende.

A f f a i r e S o u d e m o n t . — Coups mortels, vol et a ttentat à /q pudeur.

Le 20 octobre 1884, vers dix heures du soir, le nommé Soudemont (Couslunt-Jo- seph), né à.A rras le 16 février 1858, do­mestique, demeurant à Lataule, déjà surex­cité par les nombreuses libations auxquelles il s 'était livré pendant le jour, se trouvait à Cuvilly avec les nommés Uru ,et Dupuis dans un débit de boissons où ce dernier était venu acheter un litre d’eau-de-vie qu’il < porta en le plaçant dans un panier couvert. Ces individus sortirent ensemble sans qii'au- cune altercation se soit élevée entre Dupuis et Soudemont, qui d’ailleurs ne se connais­saient pas. Cru les ayant quittés, Dupuis se dirigea vers son domicile, accompagné de l’accusé, qui le suivit sans motif. Quelques instants après, le bruit d'une discussion attira l'attention des voisins. « Rends-moi ce que tu m'as pris », s’écriait Dupuis, et à ces paroles succédait une lutte accompagnée de cris : < A l’assassin! », le lendemain, on trouvait sur la voie publique, à 100 mètres de son habitation, le cadavre du sieur Dupuis, les objets dont il était porteur étaient épars, le litre d’eau-de-vie, sprti du panier, était brisé, les vêlements de la victime étaient arrachés, en lambeaux, couverts de sang, le corps était m eurtri de coups et l’au­topsie a .démontré que Dupuis avait suc­combé à une hémorragie cérébrale, consécu­tive à qne contusion multiple du cerveau. L’auteur de ce crime ne pouvait être que Soudemont ; arrêté' aussitôt, il a essayé en vain de le nier, il a été forcé bientôt de re­connaître qu’il avait porté à Dupuis les coups qui avaient occasionné la mort. L’informa­tion a révélé A la charge de l’accusé deux autres faits commis ce même jour 20 octobre. Depuis qu’il étaiL au service do M. Duvivier, cultivateur à Lataule, différents objets, de l’argent même avaient disparu et les soup­çons s'étaient portés sur Soudemont sans que sa culpabilité pût être établie ; le.20 oc­tobre, vers six heures du soir, il s ’emparait dans un grenier de la ferme de plusieurs peaux de moutons détériorés qu il allait

'vendre moyennant dix fr. ainsi qu’il le re­connaît. Quelques heures auparavant, ren­contrant dans les champs une fille Hutelliéî*. dont l’inielligence est fort peu développée, il abusa de sa faiblesse d ’esprit et fut aperçu par plusieurs témoins. Il est renvoyé de ce chef devant le tribunal correctionnel de Compiègde. Soudemont, dont le caractère, est trôà violent, a des antécédents déplo­rables. Il a déjà subi quatre condamnations pourvoi.

M. Caron occupe le siège du ministère public..

M* Gossin a défendu l’accusé.La Cour a condamné Soudemont à sept

ans de travaux forcés.

Nous rappelons à nos lecteurs que M. Galand n'emploie pas d’intermédiaires pourla vente de ses fusils, carabines et sés

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t o u r n a fois les-plus solides et les moins

C H R O N IQ U E LOCALE

min royal, une montre en argent avec sa chaîne. Ces objets ont été'déposés chez M. le Maire d ’Api emont.

. .

i (Aux. tormea d 'u n arrêté-pris! le 29 no­vembre 4884 par M. le Préfet de l’Oise, le service; des épidémies poœpreod désormais un médecin par canton.

Ont été nommés m édeçinscantonaux chargés <du «serviceides épidëmiés dans l’ar­rondissement de Sentis :MM. , le Dr Pauthfer à Brégy, pour le canton

de'Belz.Roustan (Léon) à Creil, pour le

canton.de Creil.. Chopinet à Crépy, pour le canton

deCrépy.Grenier à Nanteuil) pour le canton

‘ • : de Nanteuil. -Miomandre à Neuilly,/ pour le

canton de Neuilly.Gauron à Pont, pour le canton'de

• P o n t,;/, - ''«fli-Jf-Ms j . Dureau à Sentis, 'pour le Ç^pton

• * ; ■“ de Sentit. ■ * ■ ■1 f ■

‘ li; i • V,CJHLes jeunès gens d e ^ p à> 47 aqs qui_ désir

reraient concourir pour un emploi d’auxi­liaire des Postes et Télégraphes sont invités' à se présenter au Cabinet de M. le Receveur de Sentis; qui, leur fourfifra tous les rensei­gnements nécessaires.

Banquet de Sainte-Barbe.' Samedi dernier, là Compagnie, des Pom­

piers de Sentis célébrait sa. fête1 tradition­nelle de Sainte-BàVbe; le banquet a eu lieu comme d’habitude à l’hôtel du Grand-Cerf, sous la présidence de M. Drin, capitaine- commandant. *

M. Fontaine, maire, M. Cagny, adjoint; et

Slusieurs membres honoraires de la Société e secours-mutuels des Pompiers, y assis-,

taient. . : .Aii début, M. le capitaine Drin a pris la

parole en ces termes :

« Messieurs, -c Plusieurs de nos invités manquent à

cette fête :■ « M. Petit-Dossaris, notre sympathique

sous-préfet, est empêché par un deuil ré­cent;

« M. Franck Chauveau, qui se réunit toujours à nous ,si volontiers, est retenu par les travaux de la Chambre ;

« M. Paisant, président du Tribunal, n ’ést pas libre aujourd’hui;

« M. Mihguet est malheureusement retenu chez lui par la maladie.

« J ’ai témoigné à ces Messieurs tous les regrets de notre Compagnie de ne pas les posséder à cette fôte. » 1 “

Au dessert M. Drin a porté un toast à M. Grévy, président de la République; ce toast chaleureusement accuèilli a été suivi des cris ee : vive Grévy 1 vivn la Républi­que l

M. Fontaine, maire, a ensuite porté le toast suivant :

« Je vais porter un toast que vous accueil­lerez, j ’en suis certain, avec la plus grande faveur.

« Je vous propose de vous joindre à moi pour boire à la santé, à la meilleure santé de votre excellent capitaine, mon vieux et fidèle ami.

< Puisse-t-il recevoir bientôt la juste ré­compense due à ses longs et éminents ser­vices.

« Déjà cette année vous tous vous joi­gnant à ses autres concitoyens avez voulu honorer sa longue vie de dévouement en le nommant un des premiers membre du Conseil municipal ; mais ce n’est pas assez, il nous faut autre chose et je suis persuadé que nous l’obtiendrons.

« Quant à vous, Messieurs, je. bois égale­ment à vos santés 1

« Je ce vous répéterai pas les élôgefc que depuis bien des années j ’ai coutume ue vous faire dans cette belle fête de famille, pour votre qsprit de discipline, votre abnégation dans le danger et votre dévouement à vos concitoyens.

t Soyez assurés que ce dévouement e s t bien compris et est apprécié par tous comme il mérite de l’être, e t surtout par l’adminis­tration municipale qui sera toujours hèu- reuse de vous témoigner en toutes circons­tances l’intérêt et la sollicitude qu’elle porte à votre belle et utfle Compagnie. »

« A la santé de M. Drin et à la vôtre. Messieurs t »

M. Drin a remercié M. le Maire en cel tèrmes :

« Monsieur le Maire,- Je vous remercie, au nom des Sapeürs-

Pompiers do Sentis, des paroles élogieüses que vous venez de nous àare i‘“ ‘iw iv ii ud u uuo a u iv a se r .

« Croyez que nous apprécions à leur juste valeur l’intérêt et la sollicitude de l’admi­nistration municipale à notre égard, ainsi que les sacrifices que la ville s’impose pour sa Compagnie de pompiers, et soyez per­suadés que tous nos efforts tendront toujours à la justifier par notre dévouement dans toutes les occasions.

* J ’ai é té particulièrement heureux que par vos démarches appuyées par M. le Sous- Préfet et M. Franck Chauveau, nous ayons pu obtenir pour le sergent Frigmilt line mé- 1. daille d honneur, jùste récompense de son courage et de ses longs services.

t Je vous remercie également de ce quô vous avez bien voulu me dire de personnel­lement flatteur, trop flatteur peut-être. 1/.

« Depuis 32 ans que j ’ai l’honneur d’être â la tête de la Compagnie de Seùli», j ’ai tou­jours fait mes efforts pour perpétuer dans son sein la tradition de discipline et de dê^ vouement dont elle a donné tant de preuves, mais vous savez, M. le Maire, vous qdi me connaissez depuis bien longtemps, qde ce n’a jamais été l’espôir des récompenses qui a dirigé ma conduite.

t Je vous propose, Messieurs, de porte» un toast : * r

« A M. Fontaine, maire ; f A M. Cagny, adjoint.« Et aux autorités qui cette année n’onl •

pu se joindre à nous dàns ce bànqdél ;fra­ternel. » ' «;• v ‘

Ce toast a été accueilli par les acclama­tions de l'assemblée-et les cris de : Vive M. le Maire! Vive M. Cagny I Vive le C a p i - 1 laine I • i . >

M. Beréme, sergent aux Pompiers de i ‘ i Paris,,et un de scs camarades assistaient a o II banqtaet., M. Bertqelot, membre honoraire Société de secours-rmuluels, des P< a est fait i’intorprêle des senlimenl stmbléo en portant on toast au dea SajJ8urs-Poinb{ers de Parla,

proverbial et qui aert

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i cet

h tons les pompiers de province; il s est adressé particulièrement au sergent Berôme, qui est sorti des rangs de la Compagnie de

< Senlis e t y rentrera peut-être b entôt.Ce toast a ôté suivi des acclamations de

*° Le sergent'Bèrôme a remercié M. Berthe-lot au nom de ses camarades. .

Pendant ce téthps, l’heure s avançait, et l ’on s’est séparé à 8 heures pour se retrouver

7 hdélqùes instants après dans la salle de bal ' dû théâtre, où les danses se sont prolongées ‘ju sq u 'au fàatin . ; : ,

Cette ïéte comptera dans les meilleurs, souvenirs de la Compagnie des Pompiers de Senlis, et ,affirmera les liens d’estjme et de solidarité qui unissent tous ses membres.

. Société chorale le* Se*i'istenne»J . La Senlisienne nous avait invité à la: • Messe de Sâinte-Côcile annoncée pour di­manche dernier; nous n ’avons pas manqiié à 'celte invitation, et no u s, en avons été incompensé par l’audition d’une superbe messe, dont M. F. Hitz est le compositeur, et

. qui est écrite de main.de maître , Nous complimentons vM. Hitz pour son œuvre et nous donnons tous nos éloges aux exécutants pour leur * interprétation ; nous croyons traduire le sentiment de tous ceux qui assistaient à cette solennité.

Mi le Curé a fait à la Société les honneura de son église, et la gracieuse allocution qu’il lui a adressée a été vivement appréciée par les exécutants et les auditeurs.

comme un trait. Il se précipita po.ur l’arrô- ter, mais fut renversé, traîné sur qnë* cer­taine distance et reçut un coup de ,pied de cheval à * la tôle. M. 'lé docteur1 Lèsguillons, mandé en toute hâte, a donné les p r ê te ra soins au blessé,, en déclarant qu’il espérait que l’accident ne serait>pas,.dangereux. Cet homme a pu retourner chez lui, accompagné "u n e personne, dans sa voiture.

Les deux ordonnances du colonel du! 13® dragons, présents au moment de l’acci­dent, ont arrêté le cheval et sont vernis au secours du blessé, ainsi que Mme Doville,- blanchisseuse, qui a pansé Jes plaies de. çe> malheureux.^ - . ' ; ; : . , !

— Le 3 décembre, en tte midi ét une heure, un très fâcheux accident est arrivé djç^rière la halle aux poîssorts.

Mme veuve Lavocat avait envoyé chercher i sa voilure par sa jeune sœur, âgée à peine de ’ 15 ans.

En sortant dé chez Mme Bochane, la jeune fille ne put maîtriser le cheval, qui se mit à reculer tant et si bien que cheval, et voilure tombèrent dans l’Oise, heureusemènt la petite avait lâché bride.

Grâce à MM. Baugin, Namur, Pinel frèresSarot qui se précipitèrent sur leurs bar­

ques pour opérer le sauvetage, le cheval et là voilure ont été retirés de l’eau sans autre

Comité archéologique de Senlis.La prochaine séance du Comité aura lieu

le Jeudi i l Décembre, à urne heure précise de l’apr^s-midi, dans la salle ordinaire des régnions.

Ordre du jo u r .1

Procès-verbal.Correspondance.Dons au Musée et à la Bibliothèque.M. A. M arqry. — Rapport de la Commis­

sion de la Loterie.II

« M .C audrl. — Campagne de Jules César (suite). .... ^

M. A. Margry. — Etude sur les Baillis de Senlis.« M. Am. V attibr. — Prieuré de Saint- Nicolas (Suite). ^

Présentations. „ v: Ordre du jour de la séance de janvier <885.

A l’issue de la séance, réunion des Com­missions du Bulletin et de la Loterie des Arènes. ______

Marche de Senlis du 9 Décembre 1884.

Creil. — Lés' Sapeurs-Pompiers et les Musiciens, unis dans un sentiment d’affec- lion et de bienveillance réciproque, ont cé­lébré samedi dernier la Sainte-Barbe et là Sainte-Cécile., Un banquet présidé par M. le Maire, ac­

compagné de ses adjoints, a eu lieu à cinq heures du soir, dans la salle du théâtre de

‘.M artin.Il y a longtemps que l’on avait vu à Creil

une réunion aussi belle et aussi nombreuse.Le nombre des convives était de <50.M. Martin à manifesté, par la composition

et l’exécution de son menu, de ses connais­sances gastronomiques.

Au dessert, plusieurs toasts ont été portés.M. le Maire s’est exprimé ainsi :

D É S IG N A T IO N DBS GRAINS.

Prixde»

100 kil.

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l’hoot.

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/la q u a i . 20 ». 76 kil 15 2019 . . 72 13 7(1 Id.

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Seigle nouveau.. . 15 50 72 11 15 Id . ti17 »» 44 7 40 Id . M

Avoine j 2* 16 »• 41 6 55 Id. d(

< Je ne^saurais vous dissimuler combien suis heureux de me trouver au milieu de

vous en cette joyeuse fête dont MM. les Or­ganisateurs ont si gracieusement offert la présidence à la Municipalité.

« Une fois de plus, j ’ai le bonheur de constater l’esprit de solidarité, de concorde et d’union qui existe parmi les Membres ho­noraires et titulaires des diverses Sociétés de notre ville. Je crois ne rien exagérer en me faisant l'interprète, non-seulement de celte nombreuse et sympathique assistance, mais aussi de toute la population de Creil, pour rendre un public hommage, au dévouement infatigable, au talent si justement apprécié et au patriotisme toujours désintéressé de nos concitoyens qui les dirigent.

'« De toutes les corporations, les Compagnies

« Les Pompiers n’ont qu’une devise : lumanité. < .« Chez eux, l’abnégation est un devoir, le

, prix du Pain dot Blanc 0,32 le kileg.2 au 9 déc. ) Bis blanc. . . 0,27 —

F a rin e : les 157 k ilog., 45 fr.

B e a u v a i s . — La cérémonie solennelle du sacre de Mgr Joseph-Maxence Péronno, évêque élu de Beauvais, Noyon et Senlis, est officiellement fixée au dimanche <4 décem­bre ;■>elle aura lieu dans la cathédrale et basilique de Soissons, à neuf heùres précises du matin. ,

Le prélat consécrateur sera Mgr Langé nieux, archevêque de Reims, métropolitain. Les cfeux prélats assistants seront : MgrThi- baudier, évêque ne Soissons et Laon, et Mgr pennel, évêque d’Arras, Boulogne et Sainl-Omer. .

Le nouvel évôque se propose de faire entrée dans sa ville épiscopale le jeudi <8 décembre, de manière à pouvoir procéder à l'ordination générale du samedi 20.

•Beauvais. — Hier, à neuf heures du soir, le sieur Peyre (Ambroise), restaura­teur, rue Saint-Marlin, n° <5, a été victime d’une escroquerie de la part d’un individu ; le sieur Monlhéléon (Jacques), né le ^ 'ju i l ­let <844, à Fellepin (Creuse), mineur, céli­bataire, sans domicile fixe, ayant déjà subi plusieurs condamnations et sorti de la pri­son de Beauvais le 4 courant, s’est présenté chez lui,avec un ouvrier peintre de Notre- Dame-du-Thil, qu’il avait invité, et s’esl fait servir à boire et à mauger. Puis il a dé claré, étant un peu surexcité par la boisson.

u’il ne paierait pas, la dépense s’élevant * à , fr. En même temps, il menaçait le sieur Pevre et son domestique, disant qu’il ne sortirait pas de chez eux sans qu’il y ait du

?

La police, mandée, a arrêté cet individu, qui a été conduit à la prison de la ville.

C h a m b l y . — Par une délibération du 20 novembre <884, le Conseil municipal de Chambly vient, à la majorité de « voix con­tre 3, de décider la laïcisation de 1 école de filles de cette commune.

C h a n t i l l y . — On nous écrit :Dimanche dernier, la Compagnie des

Sapeurs-Pompiers fêtait, selon l’usage, la Sainte-Borbe. \ , . .

Au inatin, messe à laquelle assistaient tous les Membres, avec une tenue militaire et religieuse dont nous ne saurions trop faire

A six heures, banquet do plus de 50 cou­verte, à l ’Hôtel d’Angleterre. Toute, la Com- naanie était serrée au tour de M. Souchier, maire, lequel présidait, et de MM. Coqueret e t Sainte-Beuve, adjoints, Letellier, ancien capitaine, Meunier, Lômoine et Hémet, membres de la Commission administrative de là Société dé Secours-Mutuels, ayec bon nombre de membres honoraires et d invités. Au dessert, des toasts ont été portés, entre autres à Monsieur le Maire, aux Chefs de la Compagnie, au porte-drapeau, vétéran de vingt-quatre ans, aux Membres honoraires, à la Colonie anglaise. Nous serions injustes si nous oublions les paroles si courtoises que M. " ï a1,dites en, réponse. L’ftom ac aussi a sa dette d e reconnaissance : Nos féli­citations à M. Chocart. La musique devaitdom ....... ..menle m p l ._ . .. .mant. Un membre honoraire.

Compiègnc. — Dimanche, vers une heure de l'après-midi, up fâchoux accident e s ta r r iv é au sieur Fauchard, marchand brosêier à Sâlnt-Sauveur. Il venait d'amener des éteublés chez Mlle Noire, rue (les Fossés, n° <8, et, pour plus de sûreté, la roue de la voitnre avait été ënénilhée. Malgré celte Hfofwliw, M» «b»T«l prit pour el p u t»

Sapeurs-Pompiers de lq ville de Creil, à ses "ifflciere. , , >. | • < t

, « A Cette aut^è légion gftbrétés et dévoués itovens’ qui ‘ appartiennent aux divers êta-*

biissemènls industriels de notre cité, et quiloyens

_.isseiné-„., s’unissenOà noils lé jour1 des sinistres pour porter secours et se rendre maîtres du fléau.

c A l’armée, à la toagipiratorê dont nous àvans ici des représentants’. ' • yl

;< Aux Sociétésde gymnastique et de tjr de notre ville, à teurDirectenr. .. . . z .V :

« Je bois à la prospérité, à l’union, à la f ra i terni té de ces compagnies, qui inscrivent sur. leurs drapeaux cette devise qui fait la forée desnatioiis eipiUiées 1... v ; , t

« Devoir, Honneur et Patrie »Vipe la Compagnie aë$ sapeurs-pompiers »

« Vive la ’ République. *

M. le lieutenant Noël a porté le toast sui-a n t ;• ■ ' :: ; > ;;; ' •

« Messieurs, après lès chaleureuses pa­roles de cordialité que nous venons d’en­tendre, je bois au prochain triomphe de là Fédération des Sapeurs-Pompiers de France et d’Algério# dont, comme membre, j ’ai eu l’honneur de prendre part aux travaux phi­lanthropiques du: Congrès qui a!eu lieu der­nièrement à Tours. ; ‘ 1

« Avec les mêmes! sentiments' que nous témoignait tout à l’hedre notre dévoué capi­taine, je bois/aussi à l’union fraternelle entre tous les Çorps librement, çpnstilués de notre cité. Je bois enfin à la France républi­caine. »

M. Cazier, instructeur, chef du Bataillon scolaire et de la Société de gymnastique, s’est exprimé en ces termes :

de l’Isle-Adam où vous avez obtenu un si brillant succès.

« Le Conseil municipal sait apprécier vos services, et nous devons dire qu’il s’est em­pressé de voler les fonds que nous lui avons demandés pour compléter votre uniforme.'

< Vous savez, Messieurs, que notre ville va bientôt être dotée d’une distribution d’eau.

« La Commission du Conseil municipal chargée d’étudier la projet a réclamé avec nous l’installation de bouches à incendie dans tous les quartiers.

« La Société des Eaux, dont le fondateur et l ’un des principaux actionnaires est M. Dubup, ingé.niemvcQustrqcteur, très ho­norablement connu dans le ponde indus­triel, est toute disposée aux plus grands sa­crifices pour donner en cas de sinistre de l’eau en abondance, Non? n’aurons plus ainsi à déplorer le manque d’eau comme à l’incendie des Tufs, où vous et vos braves camarades de la Manufactures de Faïence ayez fait preuve d’un zèle et d’un dévoue­ment dignes d’éloges.

< Messieurs, je porte un toast à M. Jules Grévy,1 président de la Républiqqe, à notre belle Compagnie de Sapoursrpompiers, à son dévoué et zélé Capitaine, à la Compagnie des Pompiers de la Manufacture de Faïence et à son digne chef ;

A l’excellente Fanfare do Creil, notre amie à tous, que nous sommes heureux de voir à cette fête; à son habile Directeur;

« Aux Sociétés do Gymnastique et de Tir, pépinières de vigoureux et vaillants soldats ;

« Au Bataillon scolaire, l’espoir de la patrie, èt à son infatigable commandant;,

« Enfin, Messieurs, à notre vaillante ar­mée de terre et de mer qui, par son conrage et sa bravoure, fait respecter partout le nom français et va porter dans les contrées loin­taines, le drapeau do la France, symbole de la liberté et de la civilisation.

« Vive la République! »Ce toast a été couvert d’applaudissemonts, M. Grison, capitaine des pompiers a ré­

pondu en ces termes :« Messieurs,

Au nom de là Compagnie des Sapeurs- Pompiers, je porte un toast à M. leMaire eq reconnaissance de sa bienveillance à notre égard et des paroles sympathiques qu’il nous adresse chaque fois que l’occasion se présente.

< Nous sommes également heureux, Mes­sieurs, de voué témoigner nos remerciements sincères d’être venus honorer de votre pré­sence ce charmant banquet, et doublement heureux de vous voir réunis aujourd'hui, comme à chaque occasion, à la Société mu­sicale de Creil, et à M. le commandant Cazier, représentant^ Bataillon scolaire et d ’adultes, ainsi que la Société de gymnas­tique l'Avenir de Creil.

« Aussi pôuvftjis nous dire que dans cette ville : l’union fait le charme dends Sociétés.

« Mais, Messieurs, aulànt les Pompiers sont joyeux dans ces moments do fête, autant, ynys lo savez, ils sont sérieux au travail; lorsque l’hpure çst arrivée, chacun ; connaît son devoir e t 'e s t fier fie s’en acquitter. Je leur en adresse mes félicitations personnelles,

« Merci à M. do Renty, directeur de laMa- nufacliire de faïence, do Temprossement qu'il met? l0rs d03 incendies, à venir à notre aide avec sa GQpmagnio do Pompiers ; merti aussi à M. Plat, effet degttfo, nui, lui aussi, est toujours prêt à nous sefcôndcY en metipnt à notre disposition le matériol d’incendie ue la gare,

« .Je termine en buvant à lq santé de nos membres officiels ainsi fiu’à cèlle .de nos' membres honoraires. !

, <’ ■ « Vive la République 1 *M. Gallé* président de la; Fanfare, a dit :

« Messieurs, .. ; , 1§ f r p o m o n to u t à là Compagnie de»

« Permettez-moi de remercier la Compa­gnie de Sapeurs-Pompiers de l’honneur qu’elle m’a fait en m’invitant officiellement à son banquat annuel. .Et ce n’est pas. tant en mon nom personnel qu’au nom des So­ciétés que je représente ici que je vous adresse mes remerciements ; soyez persuadés, Messieurs, que mes jeunes gens se trouvent flattés de celte marque de sympathie de votre part. Aussi étaiuée avec plaisir que nous fêtions les succès remportés par nos Sociétés. Et je dois le dire à l’honneur de la Compa­gnie de Sapeurs-Pompiers, ce fut elle qui la prem ière,. cette année, rentra victorieuse; a l’Isle-Adam, elle remportait le prix d’hon­neur, consistant en une couronne.de vermeil. Pour ce succès, Messieurs, si les félicitations d'un ancien camqrade peuvent vous être agréables, je vous les adresse sincèrement, car, mieux que personne, je sais» la peine qu’il faut se donner pour obtenir un bon résultat. Quelques semaines plus lard, c’était la Fanfare qui, à Chnunyj Obtenait plusieurs récompenses; là encore, nous étions tous réunis pour fêler ce succès. Enfin, à Vin- cennes, la Société do gymnastique recevait une médaille d’argent, et lo Bataillon sco­laire aussi une médaille d’argent et le 22e prix de tir, consistant en une médaille de bronze; à votre tour, Messieurs, vous vîntes au devant de nous pour nous encourager dans la voie que nous nous sommes tracée. Merci, Messieurs!

a Je propose de porter un toast à nos So­ciétés, a leurs succès, à leur accord el à leur sympathie mutuelle ; à la Municipalité! »

Quelques amateurs ont ensuite'chanté des chansons el chansonnettes, el, à dix heures, le bal a commencé.

On à dàusô jusqu’à cinq heures et domie du malin,

L’Orchestre était, du reste, très bien com­posé et la musique fort entraînante.

A minuit, la Fanfare a exécuté un qua­drille.

En résumé; la Sainto-Burho.a été ce qu’on .désirait qu’elle fût : la féle do (a Fraternité.

L e P i ç s s i s - B e l l e v i l l e , — Oh noqs écrit? •

Le Conseil municipal do la commune du Plessis-Belleville, dans sa séance du 27 no­vembre dernier, a décidé à l’uuanimilé que les fournitures classiques seraient distribuées gratuitement sans distinction à tous les enfants de l’Ecole communale. C’est une dé­pense annuelle d’environ quatre cents francs que s’est imposée celte commune pour l’ins­truction populaire,

CaostfiéS' ûu Besacier. jPromenade dans les R u e s ; |

. X. Un nomade xùe à donner, u u 'Les différentes'municipalités de Senlis se sônt toujours montré disposées à donner! àtfrfues et atflt places publiques de la ville le nom des cjldyens qui s,'étaient signalés par leprç bçHê^àF^pps. C’est ainsi qu’un de nos boulevards” porte . m aintenant le nom de Rempart des Ofagds, que la Place aux Vins a changé lesien pour çélui du brave général! de Làvarande, né tout prés dp là et mort

Iloribusemeùt sous lep murs de Sébàslopol; e même ôncore, la place laissée libre par le

rarement (<) de la maison de ce fou furieux de Bjllon conserve le souvenir de sa princi­pale victime, Aulas dé Labruyèrc.

Je t ne crois donc pas faire injure aux nobles, -traditions de nos édiles en venant appeler leur attentioh sur un enfant de Sen­tis mort aussi, récemment, au champ d’hon- neut;1 et je ne, pui3 mieux terminer cette causèrio à bâtons rompus sur les rues de Sehtis qu'en signalant à qui de droit un nom qui me semble avoir sa place marquée sur une des plaques; indicatives de nos voies publiques.

Les journaux du monde entier ont retenti, en <882 et <883, des récits du désastre de l’expédition scientifique du docteur Crevaux, qui, parti avec une mission officielle pour explorer les grands fleuves encore imparfai­tement connus du haut Paraua, fut massa­cré au Pilcomayo, avec tous ses compa­gnons, par les sauvages Tobas (2),

Orj parmi ces courageuses victimes de la science, se trouvait un de nos compatriotes senljsicns, M. Billet, qui, rié parmi nous, devait, à 2l).ans, sacrifier noblement sa vie én portant haut et feune le drapeau do la France dans les solitudes de l’Amérique Méridionale.

Lopis-François-Xavier Billet était né, en effet, .à Senlis, rue de Meaux, n° 6, dans une maison maintenant réunie aux bâti­ments du Collège Saint-Vincent, le <6 janvier <853, de Pierre-Louis-Xavier Billet et de Angélique-Louise Chariier. H fut déclaré le lendemain à la Mairie par MM. Louis-Victor Mercier, propriétaire, et Victor Chariier, notaire, son grand-oncle maternel.

Son père,, originaire de La Ferté-Milon, avait fait ses étude^ à Saint-Vincent, et il s’était établi à Senlis, où il avait épousé, vers <851, la fille de M. Chariier, de Beau- lieu. Son fila se trouvait ainsi allié à plu­sieurs des plus honorables familles de notre ville.

Après avoir fait ses éludes classiques au Lycée de Versailles, Louis Bülçt avait suivi au Lycée Saint-Loujs Içs cours de mathéma­tiques spéciales, Ses études terminées, il voyagea et passa un temps assez long en Italie. De retour à Paris, il s’occupa très activement de chimie et travailla pendant plusieurs années au laboratoire de l’Ecole des Haùtes-Etudçs, à la Sorbonne. C’est à cette époque qu'il se fit recevoir licencié ès- scienCes physiques. Il entra enspite à l’Qh- servatoire de Monlsouris, où il consacra upe année entière aux études astronomiques : le savant amiral Mouchez, directeur de cet Observatoirej appréciait beaucoup la variété et l’étendue de ses connaissances. C’est de là qu'il partit pour accompagner au Sénégal M. le ducleur flayol dans le voyage qui con­duisit ce dernier de BaRé. à Médine, par Timbo. i. Malheureusement, quand l’expédition avait quitté Ri voie du fleuve pour se mettre en marche à travers les terres; Billet, déjà très éprouvé par les fatigues du-voyage sous ce climat meurtrier, tomba malade et fut atteint de lièvres pernicieuses, i l essaya cependant dè lutter contre le mal, et pendant deux jours il poursuivit courageusement sa route avec ses compagnons. Mais, au bout de ce temps, ses forces étaient à bout; de plus, on était arrivé au point où lè docteur Bayol devait expédier tes .dernières nouvelles de l’expédHioh. Il fallait donc se décider à re­tourner ou risquer, én faisant une étape de plus, de ne pouvoir revenir. Los compagnons de Louis Billet, effrayés de son état, obtin­rent qu'il renonçât à pousser plus avant.

Ce fut une cruelle déception pour te iei voyageur, -qui se promit bien de prendre sa

L i a n c o u r t . — Mercredi, vers 6 heures et demie fiu soir, un grave accident est ar­rivé rue du Château, à Liancourt. Un sieur Lacaille (Emile), âgé de 53 ans, berger à Calenoy, qui se dirigeait vers Rantigny étant fortement pris de boisson, ne s’est pas rangé assez yile û’unp YQtterP qùi arrivait derrière lui et a été renversé par la rque qui lui a fracturé la cuisse gauche,

M, Tixter, docteur en médecine, appelé auprès du blessé, l’a fait admettre d ’urgence à l'hôpital.

Le conducteur de la voiture, M. Marchand (Edouard), propriétaire à Laignevilié; s’est offert, bien qu’il n’y ait eu aucunement de sa faute dans cet accident, de prendre à sa»- charge les frais nécessités par la position du blessé.

IV e ip i l ly - ç n -T h e l le . — Des élections ont eu lieu, le 7 décembre, dans celte com­mune, pour la nomination d’un maire et d’un adjoint, en remplacement de MM, Ser- rin et Bardoile, démissionnaires,

M. Caffin (Chartes-ThéodorerPôsirô).a été élu maire, au troisième tour de scrutin, par 8 voix sur <6 volants.

M. Gourland (Jean-Jacques) a été élu adjoint, par priorité d’âge, par 6 Voix sur <6 votants.

M» 8éllter (Alexandre) avait également obtenue voix.

•fi • »l ’j c r r e f o n d s . — Le <" décembre der­

nier. lo nommé Coutiirier, so disanbentployô dp la'Société des DocRs commerciaux et agricolos, dont le siôgo est à Paris, rue du Chàteau-d’Eau, n*27, descendit èhez M. Côt- tard, maître d’hôtel à Pierrefonds, se fit servir à diner et demanda uno chambre. Le lendomain, il a déjeuné et d in ô ;d a n s là matinée de mercredi, en partant en tournée, il commanda son déjeuner en disant qn’il prendrait te train de 2 heures, mais depuis on ne l’à plus revn.' Ce voyageur avait de l’argent; c’est donc

avoc intention qu’il a commis cette escro­querie. ' t

P o t t t -S a in té - lM f n x c n c c iavons le regl l'abbé Langlois

— Nous';ret d’annoncer la mort de M- ois (Benjamià). chanoine hono­

raire, ourô“dôÿ6n de Pohl-Salnte-Maxenco, décédé’ le4 décembre, dans 4a 77* année.

M. Langlois; né en <808, avait ôté ordonné prôlre.eji 1833; il ôtait curé-doyen de Pont- Sainte-Maxence depuis l’annôo <848.

8ès obsèques ont- eu liou lo lundi 8 dôr cembre, à di* hpdres et ctefote du matin; enl'ôglUe pàroisâiale do Pont-Sqinto-Maxenço,

R è l i c f v a l . — M. Duptessoir.ïJoan- Baptisln-FnMois) a été élu maire do Ho- bprval, eù remplacement dp M. Davôqo de Roberval, démissionnaire. ..

M. BàUdler (Jean-Bapfisto) a été élu ad- Joint. v i ’

moins faire reproduire son portrait et le placer dans le musée naissant de noire HôteL de^Vlllé? S’ous ce portrait une courte inscrip­tion rappellerait où il est né et comment il

mort, expliquant ainsi 1» double motif qui l’a fait placer parmi nos illustrations senlisiennes.. Tout lp monde ne peut aller à trois mille lieues de son pays se faire casser la tôte à la poursuite (l’une héroïque chimère; mais tout le monde doit honorer la mémoire de ceux qui le font, et, dans, notre siècle de prosaïsme et de nivellemeiit général par la recherche des intérêts matériels, c’est le de­voir des corps constitués de ne pas laisser perdre le souvenir et l’exemple de ceux qui, en somme, ont rendu service à tous, puisque, au,prix de leur vie, ils ont fait honneur à ce grand Tout dont chacun de nous est une petite part, et qui s’appelle : la Patrie!

VARIETES

revançhq.Un séjour dé quelques mois à Paris le re­

mit bientôt, et, dès que sa santé fut rétablie, ne trouvant pas alors l’occasion d’entre­prendre quelque grand voyage scientifique, il alla, en attendant, visiter l’Allemagne.

J’ai.pù soqs les yemx une lettre datée de Munich, le 20 septembre <881, et qui m’a été gracieusement communiquée. Cette lettre, pleine A'hwr.our, décrit la Forêt Noire, Stuttgart, Ulm et Munich, et montre que notre jeune compatriote àya\t la plume alerte et emportait pattqul avec lu i‘sa bonno hu­meur fraqçaire et son, esprit parisien.

Cependant, de pareilles excursions ne jouvaient suffire à son activité, Aussi fut-il

heureux quand l’occasion se présenta de partir poqr l’Amérique avec l’expédition du docteur Crevaux, qu’il devait seconder dans ses recherches scientifiques, et géographiques. J ’ai déjà dit plus haut quelle catuatrophe mit fin à cette expédition,

Cetto catastrophe fit périr, dans la per- lonne de Louis Billet, un homme qui donnait os plus hautes et tes plus légitimes espé­

rances.M. Billet était, en effet, un esprit curieux ins la meilleure et la plus large acception

du mot. Dans cio temps do spécialisation à outrance, il voulait lotit connaître, et sa noble ambition de tout savoir no le rendait pas superficiel et ne l’empêchait pas d’ap­profondir les choses qu’il apprenait. Aussi, cet liommç de 29 ans avait-il déjà, au mo­ment où il est mçrt, des connaissances presque encyclopédiques.

Mais Louis Billet notait pas soulèment un vrai savant; c’était encore un lettré et un artiste, Doué d’upo excellente.mémoire, il possédait à fond tous leà gnïnds auteurs do notre littérature et il en savait par cœur dos fragments étendus qu il. aimait à citer avec à-prôpos. De plus,' il était également pas­sionné pour la musique et pour la peinture.

C’est cé jeuno homme’ isi bien préparé à jouer un rôle utile et brillant que lo casso-têto d’une bruto à face humaine a lâchement asSommé dans uno forêt sauvage, et c’est pour ce martyr do la science française que îa viens demander un souvonir à la ville do Senlis, Qu.it êsl nê et où ilk compte encore beaucoup de parcnts'ot d ’amis.

Le docteur Crevaux, son chef et son com* pagiion, vd avoir sa s(atuoon Lorraine Jo n'on demande pas tiùit pôùr Billet. Si notre Municipalité — par respect pour Tes tradi­tions et leê habitudes prises — ne pout disposer d ’une plaque do nos rües pour y inscrire soq nom, ne pourrail-ello pas au

toniques, reconstituantes,que la faveur qui- a accueilli cette piéUWfte

Sréparationèst due à l’heuiieuse combinaison - u fer, du quinquina et de :1a rhpbarbe. Le

fer et le quinquina sont des- médicaments toniques et fortifiants par excellence, mais amenant réchauffement- et la constipation.En leur associant la rhubarbe, qui est le rafraîchissant et le laxatif populaires, on arrive à détruire cet inconvénient.

Nous rappejons.-que la boîte de 3 francs se trouvé dans toutes les pharmacies.

Envoi franco contré mandat-poste de 3 fr, adressé à M. Baric, pharmacion à Gouvieux, (Oise). A Creil, pharmacie,Fiez.

M i sFusils Galand

Sous le titre de Souvenirs Contemporains; La,Cour Impériale à Compiègne, un auteur qui se cache sous le pseudonyme de s y l v a n e c t e , publie chez' Charpentier un curieux volume qui nous intéresse à plus d’un point do vue.

Le nom môme pris par. l ’auteur nous montre un compatriote, et ce nom suffirait à nous engager à parler du volume aux lecteurs du Journal de Senlis, quand môme il n ’au­rait pas beaucoup d'autres titrés à notre attention.1 S’il nous est impossible de soule­ver le masque de Sylvanecte, nous savons toutefois d ie l’écrivain qui se cache sous ce masque es| une femme, et nous 1e savons par l’auteur lui-même qui soit inadvertance, soit coquetterie bien légitime, a parlé au féminin dans deux pâssages de son livre.... c Si nous voulions ôlrè méchante.... », dit-elle notam­ment à la page 32. Eli! ch! il me semble que Sylvanecte le veut quelquefois; mais je me hâte d’ajouter que sa méchanceté est toujours de bon goût et de bon aloi, et ne dépasse pas la mesure permise ; et pour quiconque a lu, comme nous, avec l’atten­tion qu’il mérite, ces 304 pages si pleines de faits curieux et peu ou point connus, racontés en une langue facile et coulante, et dans lesquelles 1e point de vue pittoresque ne fait aucun tort aux aperçus d ’histoire et de politique, le sexe de l’auteur n’aurait pas été difficile à deviner. A certaine finesse de louche, et, que Sylvanecte me pardonne ! à certaine façon d’être méchante, on reconnait facilement une main de femme, mais de femme instruite, sans être pédante, et mêlée depuis longtemps aux événements et aux leaders de la politique contemporaine.

L’auteur est aussi parfaitement renseigné des choses de notre pays ; il nous parle intré­pidement du Sylvacum, nous donne une piquante anecdote relative à nos ruines romaines de Champlieu, et passe de la défaite du chef beltevaque Corréus à ses descendants nos braves petits moblols de l’Oise en <H10. On lira donc avec fruit et intérêt à Senlis, comme ailleurs, 1e petit livre de Sylvanecte et nous le conseillons vivement à toutes tes personnes qui aiment les choses bien écrites et fortement pensées.

A. C.

Une opération extraordinaire dechirurgic: L’ambassadeur américain à Vienne, M. Kas- son, vient de communiquer au gouvernement des Etats-Unis une description très intéres­sante d'uhe opération remarquable de chi­rurgie effectuée récemment par te professeur fiillroth de Vienne. Le but de cette opération était le déplacement d’un tiers de l'estomac. L'opération fui accomplie et le malade se rétablit, c’est la seule lois qu’une opération de ce genre ait eu du succès. La maladie que le professeur Billrolh prétendait guérir était le cancer de l’estomac dont tes symptô­mes sont généralement ceux que nous allons énumerer.

Le malade manque d’appétit; il a dans l’estomac uno sensation de délaillance effra­yante; des glaires s’amassent autour des dents, particulièrement 1e matin, et il a dans la bouche une saveur désagréable. Loin de faire disparaître celte défaillance la nourriture semble l’augmenter; les yeux du malade deviennentenfoncés et le blanc prend une teinte jaune ; ses mains et ses pieds de­viennent froids e t visqueux au louéher, el une respiration froide se déclare simultané­ment. Le malade se sent aussi constamm.nt accablé de fatigue et son sommeil no lui produit aucun repos. Ensuite, il devient nerveux, irritable et taciturne^ et il es» as_ sailli d ’idées noires. Il éprouve d ’ vertige une sorte d’élourd.i.ssemen» qlian(i'J| S0 subitemerfit Les inte“'jlIls deviennent cons- W f i là peau f ^ L Sèche et parfois brûlante; 1°.3an? * épaissit et ne peut pas circuler. Do llVquehts renvois de nourriture ont lieu, tautôl d’un goût aigre, tantôt ayant une sa­veur douceâtre, et très souvent accompagnés de palpitations de lœur, et 1e malade croit éprouver une maladie effrayante de cet organe.

Au bout de quelque temps, il est obligé do rejetter toute la nourriture qu’il prend, parce que l’oritice qui conduit avx intestins se ferme presque complètement.

Quoique ce mal soit alarmant, ceux qui en sont affligés peuvent cesser de le craindre, parce que sur <,oOO cas, il y en a 99‘J dans lesquels le cancer n’existe pas. La Dyspepsie est le vrai nom de la maladie et tes person­nes qui en sont atteintes pourront lo com­battre en employant le vrai moyen de la guérir. Lo remède qui assurément s’attaque à cette affection est la T is a n e A m é r ic a in e d e s S h a k e r s , préparation végétale qui ex­tirpe radicalement do l’éconontie la cause du mal.

Prix : 4 fr. 50 la bouteille. Se trouve dans les bonnes pharmacies où la brochure est délivrée gratuitement.

Dans les cas où tes intestins no seraient pas actifs il faudrait prendre une ou doux Pilules des Shakers au moment de se mettre au lit, tandis que la Tisane des Shakers d e­vrait être prise trois fois par jour immédia­tement après le repas.

sien‘fut'♦juéé'horloger séhll-

" ’é ta it la cou­tume. on pareil câa-, M. do ■ Porithiou (L ig tn d c s du vliuœ ParisJ 1807) on c ité plU»io*ïs exem ples - (pp. 32, 45, 82 ) à Paris. . ; I

'■ V oir notam m ent sur co dêsastro lo Bulletin

Maison «lu trop fameux horl( nuée hhrès son àtM ntat. U’éi paroil a u ; M. d o ■ Ponthiou'

de la SMièli“dë QÏogVepîiie de Paris, année 1883, pp‘8, ÏOÔ, 890 ét suivantes;3^4 . p.;4%eto.,e t VÈaplorâtidndu5^p<ombreï&4,p»408, «tlu Tflur riu Mande. ....- 'Te T bur du âtond*,

A u th e n tiq u e !« Gespinsartjle <0 juillet <884.

« A M. Baric, pharmacien à Gouvieux (Oise).Jç vous prie de m’expédier tout de shite

par colis postal, gare dô Nouyon, prés Char- iovillo, un triple flacon de Lotion régénéra­trice dt< Dr Saïdi et un pot de pommade encore jtour la chevelure. Jo m’en trouve très bien dopuis que j ’en fais usage. Mes cheveux ne tombent plus.

/ « A... »Envoi franco d’un flàcon contre mandat

de.3 fr. 50 adressé à M. Baric, pharmacien à Gbuvjèu* (Oise). , A ; . - .

• Dépôt à Senlis, parfumerio Cuimer, 6, rue de l’Apport-au-Fain ; à Creil, parfumerie Zéphir;fa Çhahlilly, pharmacies Mérè e tdo l’Hôpital; a Goiïvieix, pharmacie .Baric. A Ctôpy, panfumoriç: Duchange.

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depuis le commencement de l’émission par­ticiperont à ce tirage au même titre que les 2,603,028 billets non placés lors du précé­dent tirage.

Le Billet : U N Franc.EN VENTE chez tous les marchands de

tabac. — On peut se les procurer directe- . ment par lettre adressée à M. H. Avenel, directeur de la (Loterie, au Palais de l’In­dustrie, Champs-Elysées, Paris.

« On n’abuse guère de la publicité quand il s’agit de répandre des bienfaits. » — La Rochefoucault.

SA N T É A TO US AD U L T E S ET EN F A N T S,

rendue sans médecine, sans purges el sans frais, par la délicieuse farine de Santé dite :

R F .V A L Ë S C 1 Ê R ÊDu BARIIY, de Londres.

Guérissant les constipations habituelles les plus rebelles, dyspepsies, gastrites, gastral­gies, phthisie, dyssenterio, glaires, flatus, aigreurs, acidités, pituites, phlegmes, nau­sées, renvois, vomissements, môme en gros­sesse, diarrhée, coliques, • toux, asthme, étourdissements, bruits dans la tête ét les- oreilles, oppression, langueurs, congestions névralgie, laryngite, névrose, dartres, érup­tions, insomnies, mélancolie, faiblesse, épui­sement, paralysie, anémie, chlorose, rhu­matisme, goutte, loua désordres de la poi­trine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, cer­veau et sang. Aux personnes phlhisiques, étiques el aux enfants rachitiques elle con­vient mieux que l’huile de foie de morue. — 38 ans de succès, <00,000 cures y compris celles de Madame la Duchesse de Ca&tels- tuart, le duc de Pluskow, Madame la mar­quise de Bréhan.lord Stuart de Decies, pair * d’Angleterre, M. le docteur professeur Dedé, Sa Sainteté feu le Pape Pie IX, Sa Majesté feu l’Empereur Nicolas de Russie, etc. Elle est également le meilleur aliment pacr élever les enfants dés leur naissance. Bien préfé­rable au lait et aux nourrices.

Cure N° 98,7< 4 : Depuis des années je souffrais do manque d ’appétit, mauvaise di­gestion ; affections du ca-ur, des reins et de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie ; tous ces maux ont disparus sous l’heureuse influence de votre divine Bevalesciôre. Léon Pkyolet, Instituteur à Eynanças (Haute- Vicnne),

Nfl| 63,476 : M. le curé Compare!, de dix- huit a t s de dyspepsie, de gastralgie, de souf- flan ces de l’estomac, des nerfs, faiblesse» et sueu rs nocturnes.

Cure N° 99,625. — La Revalesciôre du Barry m’a guérie à l’âge de 6< ans d’épou­vantables souffrances de vingt ans, d’oppres­sions les plus terribles, à ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni m’habiller, ni me déshabiller, avec des maux d’estomac jour et nuit, des constipations et des insom­nies horribles. — Borrel,- née Carbonnety, rue du Balai, « , Avignon.

M. Gauthier, à Luzarches, d ’une consti- >alion opiniâtre, perle d’appétit, catarrhe, ironchite.

La femme de M. lo maire de Volvic, d’une irritation pulmonaire avec crachement de sang el toux opiniâtre.

Epuisement — M. Baldwin, du délabre­ment le plus complet, de constipation opi­niâtre, de paralysie des membres et de la vessie par suite d’excès de jeunesse.

Mon enfant so trouve très bien de votre Revalesciôre. — Docteur G. Proll, médecin 8, rue Paradis, Nice.

N° 98,7<6. — M. le Professeur Dédô, Paris, a observé pendant des années que la Rovalesciôre donne une santé florissante aux bébés, et aux mères uu lait riche et abon­dant.

M. le Dr. Professeur Benecke a sauvé son enfant par la RoYalescièro après que toutes ressources médicales avaient échoué â te ruérir de vomissements continuels Egale- ement Tentant do M. J. G. de Mohtanay,

44, rue Condorcet, à Paris, et le bébé de Mme Eliza Martinet Alby, rue du Tunnel, à Valenco, el de milliers d’autres noiitrissons.

Quatrofois plus nourrissante que là Viande, sans jamais échauffer, elle économise encore 50 fois son prix en médecine. Bi^ boites, </4 kil., 2 fr.25 ; </2 kiT, 4 j r j k< kil., 7 fr.2 kil. </2, 16 fr ; 6 kil., 3 6 fr., soit en­viron 20 c. le repas, Aussi « L a R b v a lb s - cièrb C h o c o la té e , * en boites aux mômes prix. Elle rend appétit, bonne digestion et sommQil rafraîchissant aux personnes les plus agitées, fin boites de » fr. A fr* et 7 fr. Envoi franco contre bon de poite. — Dépôt à Senlis, chez MM. Dufourmentei, épicier, rue,de l’ApporFau-Pain ; Bouffetier, épicier, place de la Ilalle ; Taupin, épicier, rue Bellon ; et partout chez le» bons ù hqm a- ciens e té b iç ie rs .-rp u B a r r y et C° (Umueû>) 8 , rue de Castlghone à Paris.

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( J o e 'R é p o n s e ..v e n d re aux nombreuses demandes I lecteur* touchent lw iSlulés % »o I éfctk»

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r « r l » t » 1 « (8 heura);

u - . » ™ , . « f f i r a i - ■ ■ T *P ro c h a in ... . . . . . 44 75 »i »•!Janvier-février . . 44 75 •» »»|4 mois de m ars... 45 »• »»|>4 premiers mois. . 45 75 46 a»)

t*ir» *.*b **►>?

0 ,8 Décembre.

— belle sorte. Certificat da sertie . Ia Gérmnt : DUiüxt.

Annonces Judiciaires.A r t i c l e 4 .

Itude de M * F r a n c i s A l l u a r d ,avoué, licencié en droit,

h Senlis, rue Saint-Hilaire, n * 4 0 ; Successeur de M® Chalmin.

SUR SAISIE IMMOBILIÈRE,A l’audience des criées du Tribunal

Civil de première instance de Senlis,

DE LA NUE-PROPRIÉTÉ d ’u n i

M A I S O NJ' : ET DÉPENDANCESSises au MESNIL-SA1NT-DENIS,

Canton de Neuilly-en-Thelle, arron­dissement de Senlis (Oise), à l’an­gle de la route de Beaumont à Clermont, et de la rue de l’Ecole, ancienne rue du Vicairiat.

L'adjudication aura lieu le M a r d i 1 3 J a n v i e r 1 8 8 5 ,

heure de midi.

On fait savoir à tous ceux qu’il ap­partiendra :

Qu’en vertu des grosses en bonne forme exécutoire.

4° D’un acte reçu par M* Carillon, notaire & Chambiy (Oise), le seize février 4882, enregistré, contenant contrat conditionnel de prêt par le Crédit Foncier de France, au profit de M. Aucœur, ci-après nommé, d ’une somme de quatre mille francs, avec hypothèque sur l’immeuble ci-après désigné.

2* D’un autre acte reçu par le même notaire, le seize mai suivant, enregistré, contenant réalisation du­dit prêt de 4,000 francs.

Etaûxrequêle.poursuiteetdiligence du Crédit Foncier de France, Société anonyme, dont le siège est à Paris, rue dçs Capucines, numéro 49, agis­sant poursuite et diligence de son gouverneur, demeurant au siège so­cial ;

Ayant pour avoué M* F. Alluard, demeurant à Senlis, rue Saint-Hi­laire, numéro 40. lequel est constitué et occupera pour lui sur la présente poursuite de saisie immobilière et ses suites; '

En présence ou eux dûment appelés d e :

4° M. Louis-Désiré Aucœur, an­cien négociant en vins, demeurant au Mesnil-Saint-Denis, canton de Neuilly-en-Thelle ;

2* M* Oscar Savary, avoué, demeu­rant à Senlis, rue Rougemaille, nu­méro 4 4.

« Au nom et comme syndic de la .« faillite dudit sieur Au- « cœur. »

3° Madame Louise-Estelle-Pésirée Aucœur, épouse de M. Aristide-Au- guste dit Léon Bayer, domestique, avec lequel elle demeure au Mesnil- Saint-Denis.

4° Et ledit sieur Aristidc-Auguste dit Léon Rayer, demeurant au Mes- nil-Saint-Dehis, pour l’autorisation nécessaire à la dame son épouse sus­nommée, et la validité de la procé­dure.

« La dame Rayer au nom et comme « tiers détentrice de la nue- « propriété de la maison ci- < après désignée; >

Parties saisies;En côiiséqtiencô :4* D’un commandement signifié

au sieur Aucœur et à M* Savary, ci- dessus nommés, suivant exploit de Foulon, huissier à Senlis, en date des premier et deux août 4884, enre­gistré, visé conformément à la loi et transcrit au bureau des hypothèques de Senlis, le vingt octobre 4884, vo­lume 70, numéro 26.

2° Et d’uh autre commandement signifié aux sieur et dame Rayer, aussi ci dessus nommés, suivant autre exploit du même huissier, en date du vingt-quatre septembre 4884, enrégléthé, visé conformément à la loi et transcrit au bureau des hypo­théqués de Senlis, le vingt octobre 4884, volume 70, numéro 27.

Il sera, le Mardi 43 Janvier 488$, en l’audience des criées du tribunal civil Idé première instance, séant à Senlis (Oise), au Palais de Justice, heur* ae midi, conformément aa pa-

Srocéüô & la vénte, au plus offrant et ernier enchérisseur, de la nùe-pro-

Sriôté de la maison et dépendances, ont la désignation suit :

D E SIG N A T IO NLa nae-propriâté d ’une maison,

lituée aq, Mesnil-Saint-Denis, canton de N*uil(jr-en-TheUe (Oise), à l’angle de 1* route de Reaumbnt à Clermont e t de la jn e do l'Ecole, ancienne rue 'd» VicürWL ' , .....p ... .lAlift’LJimiitnUnyiy

Comprenant :Un bâtiment en façade, sur'la route

de Beaumont, élevé moitié sur caves voûtées, moitié sur terre-plein, d ’un rez-de-chaussée avec un étage sur partie.

Un autre bâtiment dans la cour, élevé d’un rez-de-chaussée sur terre- plein.

Un troisième bâtiment a ttenant, élevé aussi d’un rez-de-chaussée sur terre-plein.

Une cour entre les deux bâtiments, dans laquelle se trouve un puits ap­partenant à M. Aucœur.

L’ensemble, porté au cadastre sous les numéros 284 partie, 283, 285 et 284 de la section C, pour une super­ficie de deux ares soixante-dix cen­tiares, joint d’un côté â la rue de l’Ecole, d’autre Côté à M. Trébuquet, d’un bout à la route de Clermont A Beaumont, d’autre bout à M. Ar- thus.

L’usufruitier est né le 45 octobre 4836. _____

D é c l a r a t i o n r e l a t i v e a u x h y p o t h è q u e s l é g a l e s .

Il est déclaré, conformément à l’ar­ticle 696 du Code de procédure civile, que tous ceux du chef desquels il pourra 5tre pris inscriptions d’hy­pothèques légales, sur l’immeubl* sus-désigné, devront requérir cette inscription avant la transcription du jugement d’adjudication, à défaut de quoi l'immeuble dont s’agit passera ès-ihains de l’adjudicataire, quitte et libre de toutes hypothèques de cette nature.

Ü1I S E A P R I XOutre les charges, clauses et con­

ditions insérées au cahier des charges, les enchères seront reçues sur la mise à prix de douze cents i q n n francs,ci..................... 1 , / îU U II*

Fait e t rédigé par l’avoué poursui­vant la vente soussigné.

Senlis, le 28 novembre 4884.Signé : F. ALLUARD.

Enregistré à Senlis, le 28 novem­bre 4884, folio 4 44, case 4. Reçu un franc quatre-vingt-huit centimes, dé­cimes compris.

Signé : B ataille .

S’adresser pour les renseignements .

4* A M"ALLUARD, avoué à Senlis, poursuivant^ demeurant à Senlis, rue Saint-Hilaire, n° 40;

2* Et au Greffe du Tribunal civil de première instance de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

Pour insertion :Signé : F. ALLUARD.

Elude de M " P a u l D c l a p o r t e ,avoué, licencié en droit,

rue de la République, numéro 22, à Senlis (Oise).

SUR FOLLE ENCHÈREDE LA NUE-PROPRIÉTÉ

DBU N E

MAISON BOURGEOISESISE A MELLO

En la Grande-Rue ou route de Cires à Gilocourt,

ET DE

Quatre Pièces de BoisSises au terroir de Maysel.

L’adjudication aura lieu le Mardi vingt-trois Décembre 4884,

heure de midi.En l'audience des criées du Tribunal

civil de première instance de Sen­lis (Oise), au Palais de Justice.

S’adresser pour tous renseignements: 1* A M* Paul DELAPORTE, avoué

h Senlis, poursuivant la vente;2* A M* ALLUARD, avoué à Senlis,

présent à la vente;3* à M* COLLAS , notaire à

Mollo.4* A M* WATEAU, notaire à Précy-

sur-Oise ;5° Et au Greffe du Tribunal, où le

cahier dos charges est déposé.

Etudes de M* A . V a n t r o y » ,licencié en droit, avoué à Senlis (Oise), et de M* F o n t a n a , no­taire à Paris, rue Royale*Saint- Honofé, n* 40.

N r a a K r ' t P o aB U R LICJITATION :

i ’m m n m-Sis* & Paris, XIX* Arrondissement,

rue de l’Ourcq, n* 79.

L'adjudication aura lien le Mardi 23 Décembre 4884,

4 midi, '

Même sur une enchère.Kn la chambre des notaires, place du

Chàtelet, à Paris, et par le minis­tère de M* Fontana, l’un d’eux, commis ù cet effet.

S ’adresser pour les renseignements :4* A M* VANTROYS, avoué à Senlis

poursuivant la vente;2* A M* ALLUARD, avoué à Sen­

lis, co-licitant;3° A kl* FONTANA, notaire à Paris,

détenteur du cahier des charges;4* A M* FERET, notaire à Crépy-

•n-Valois (Oise).

. M “ Q u ê t e r , L a s - Etudes de s e r r e et A l lu a r d *

(avoués à Senlis.

Sur publications judiciaires,Par suite de conversion de saisie

Immobilière.

En l’audience des criées du tribunal civil de première instance séant à Senlis, au Palais-de-Justice de la­dite ville, rue de la République, au plus offrant et dernier enchérisseur, à l’extinction des feux.

de 4°

UNE GRANDE USINEA usage de Fabrique d'Orfovrerie

d’Hgüie et de TableConnue sous le nom de P a n t o g r a -

p l i i e V o l L a ïq u e ,Située à Ercuis (Oise), en face de

l’Avenue de la Gare du chemin de fer de Beaumont à Hermes, avec toutes ses dépendances.

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Une Cité OuvrièreSituée au même lieu,

Construite en Pierres et Bri­ques et couverte en Ardoises et Pannes.

De la contenance de 51 ares 20 cen­tiares environ,

Près la Cité Ouvrière, à usage de briqueterie, avec débris de cons­truction au-dessus.

Et une Pièce de BoisDe la contenance de 38 ares 30 cen­

tiares environ, ou Sablonnière, Sise au terroir de Cires-les-Mello,

lieu dit Derrière Tillet, ou la Lou- vière. Le tout canton de Neuilly- en-Thelle, arrondissement de Sen­lis (Oise).E n 4 L ots d ifféren ts

Qui pourront être réunis en partie ou en to ta lité .,

L’adjudication aura lieu le Mardi vingt-trois Dééembre 4884,

heure de midi précis. S’adresser pour les renseignements :

4* A M* QUETER, avoué à Senlis, rue des Cordeliers, numéro 6, pour­suivant la vente;

2° A M* LASSERRE, avoué à Sen­lis, rue Vieille-de-Paris, numéro 30, présent à la vente;

3* A M* ALLUARD, avoué à Senlis, rue Saint-Hilaire, numéro 40, aussi présent à la vente ;

4° Et au greffe du tribunal civil de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

Etude de M* Emile D é m c l i n , licencié en droit, avoué, demeurant

à Senlis, rue de Villèvert, n* 7.Successeur de M»1 Df-lgotk etTusMar.

S ur saisie immobilière,4*

Située â PèroVe-les-Gombries, rue duPuits Rubis, vis-à-vis la Grande Mare,

2° ET DE

Trois Pièces de TerreSituées terroirs de Nanteuil-le-Ilau-

douin et Pqroye-les-Gembries,3*

La nue-propriété grevée de l’usufruit de M. Jean»Alexandre Lècaillon, cultivateur, demeurant à Fresnoy- la-Rivière,

DE

Situées terroirs de Presnoy-la-Riviôre et Morienval (Oise).

L’adjudication aura lieu le Mardi vingt-trois Décembre 4884,

heure de midi,En l’andiehce des criées du tribunal

civil de première instance de Sen- lis. séant aù palais de justice de ladite ville; rue dé la République.

E u * n z e L oto*Qui pourtant être 'féurii# pârtièl-

fofoept osump totalité.

S'adresser pour les renseignements :4* A M* DÉMELIN, avoué à Senlis,

poursuivant là vente ;2° A M* MARCQ, huissier à Nan-

teuil-le-Haudouin ;3» A M* VRAMANT, notaire à

Baron;4° Et aù Greffe idu Tribunal civil

de première instance de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

Etudes de, M® P au l P a r m a n t i e r , avoué à Meaux, rue de l’Hôtel-de-Ville, numéro- 3, et de M* B e n o i s t , avoué à Meaux, boule- vard Jean-Rose, n* 45.

En l’audience des criées du Tribunal , civil de Meaux,

Le Jeudi dix-huit Décembre 4884, à une heure de relevée,

4° D’un ChâteauAppelé le Château d ’Etry, sis à Annet,

canton de Claye-Souilly, arrondis­sement de Meaux (S.-et-M.), avec Parc entouré de murs. Contenance totale 47 h. 45 a. 99 c. Clos en face du Château, d’une contenance de 64 a. 28 c.

Loyer annuel d ’une partie des com­muns du château, 350 francs.

Loyer annuel d'unè partie du Clos, 435 francs.

Mise ù prix : 130 ,000 fr.

2° D’un BoisDIT DE SAINT-MARTIN

Terroir d'Annet. Contenance : 36 h. 44 a. 40 o., et adiré petit bois de 40 a. 77 c.

Alise à prix : 445,000 fr. Ces deux premiers lots, après leur

adjudication partielle, seront remis aux enchères en bloc, sur la mise à prix formé du montant des prix d’ad­judications réunis, ou des mises à prix originaires pour le cas où elles n ’auraient pas été couvertes.

3* D’un Marché de TerreSitué à Annet. Contenance 5 h . 75 a.

50 centiares.Revenu annuel 525 froncs.

Alise à prix : 8 ,000 fr.

4° D’un Marché de TérreSitué à Annet. Contenance : 6 hect.

60 ares 64 centiares.Loyer annuel 500 [r.

Alise à prix : 7 ,000 fr.

5° D’une Pièce de TerreA Annet. Contenance 73 a. 86 c.

Loyer annuel 82 fr . 25, Alise à prix : 1 ,000 fr.

6" D’un Marché de TerreSitué à Annet. Contenance : 3 h. 36 a.

59 c. Libre de location.Alise à prix : 5 ,000 fr.

7° D ’une FermeSituée à Oissery (S-et-M .), et les

terres en dépendant, sur les terri­toires d’Oissery, SUPathus, Forfry, arrondissementdeMoaux (S.-et-M.) et Ognes et Lagny-le-Sec, arron­dissement de Senlis (Oise).

Loyer annuel, 40,050 fr. Contenance totale 95 h. 68 a. 87 c.

Alise à prix : 200,000' fr.

8° D’uu Marché de TerreSitué terroirs de Montagny, Erme­

nonville, LePlessis-Belleville, Ver- signy et Baron, arrondissement de'Senlis (Oise).

Loyer annuel, 840 fr.Alise à prix : 16,000 fr.

9° D’un Marché de TerreSitué teiToirsd'Ognes, Silly-le-Long,

Chevrèvi I le, Nàntéui 1-le-IIaudoui n et Bouillancy (Oise).

Loyer annuel, 2,050 fr. Contenance 20 h. 44 a. 02 c.

A l i s e à p r i x * 4 0 , 0 0 0 fr.

S'adresser pour les renseignements A MEAUX :

4* A Al* P a r m a n t i e r , avoué, rue deTlIdtel-de-Villo, n® 3, déposi­taire d’une copie de l’onchère;

2® A M* BBNOIST, avoué, boule­vard Jean-Rôse, n« 45;

> A M* BRUJLLEY DE LA BRU- NIÈRE, notaire;

4* Et au Greffe,du Tribunal civil.

Fum ier de 9 Chevaux.S’adresser à Madame veuve P lanson,

A SENLIS '

a . , « 3 a ê s j x » iùesm eu . Par suite de décès,

: U N F O I A P S' . d’Entrepreneur de

Maçonnerie,Situé à ORRY-LA-VILLE.

S’adresser à Madame veuve RICARD.

A c é d e r d e ^ j u l t oPour causa d«. tenté,

DON FONDSDE

M archand de Vin LogenrA v ec d r o it a u B a i l ,

A NO GE N T - L E S -V IE R G E S Ancienne maison veuve MARCHOIS

S’adresser :4° M. LAIGNEL, qui exploite ledit

fonds.2® Et à M. DUSERRE, agent d’af­

faires à Creil.

NOTA. — I l existe qu inze cham­bres garnies etuneécuriepour quinze chevaux.

A c é d e r d e , s u i t ePour cause de santé,

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En l’étude et par lé ministère de M" Djuard , notaire fi Senh's.

Étude de notaire à iSenlis, rue Bellon, n® 48.

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Aux terroirs de Plailly et Moussy- le-Neuf,

l e Dimanche 24 Décembre 4884, à 2 h; eh ta mairie d é Plailly,

Par lé ministère de M* F ert^, notaire d Sentis.

■ Etude de M* LEFRANC, notaire à Verberie.

DEUX BATEAUXA V Ë N D R I !

A u x enchères publiques,A VERBERIE

E n l’étude et par le ministère de M® L e f r a n c , notaire.

Le Dimanche 4 4 Décembre, à 4 heure. S’adresser à M® Lefranc,-notaire.

Terre et BoisA NOËL-SAINT-M ARTIN,

Terroir de Villeneuve-sur-Verberie, A v en d re p a r a d ju d ica tio n

En la Mairie de Villenpuve-sur- Verberie,

Le Dimanche 24 Décembre 4884, d une heure,

P ar le ministère de M® L e fr a n c , notaire. ’

i iEtude de Al® Eenicque, notaire

à Nanteuil-le-Haudouin.

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En l’étude et par le ministère de Me L e n i c q u e , notaire.

En présence de M® Ca r o n , notaire à Meaux.

S’adresser pour renseignements, aufcdits M” Caron et Lenicque, no- taires.

Etude de M* R i c h a r d , notaire à Pont-Sainte-Maxence.

Vente MobilièreA Pont-Sainte-Maxence, faubourg du

Nord, en la demeure de feu M. G u é r i n , propriétaire,

Le Dimanche 44 Décembre, 4 heure, Par le ministère de M* R i c h a r d ,

notaire à Pont,

Etude de M® C h e v a l i e r , notaire à Acv (Oise).

A v e n d r e p a r a d ju d ica tio nEn l’étude et par le ministère de

M® Ch e v a l ie r , notaire à Acy,Le Dimanche 24 Décembre, à 2 heures

UNE MAI SONSituée à Vincy,

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Terroirs d’Auger-Saint-Vincent et Ormoy-Ÿillers,

Le Dimanche 4 i Décembre .4884,, ’ à 2 heures dé relevée,

A Orinoy-Villers. en la iù lle d’école, P à r le ministère de M® JQBÉ^Y.

Etude dé M^AuGitéiiÈ V r u u i a u t , notaire à Baron.

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MOBILIER » MATÉRIEL “ CULTËïPA R S U IT E D ’A C C EP TA TiqN BÉN ÉFICIA IRE

A V ER.au domicile e tap rès le déèès de M . B é a t i - M a r t in ,

Le Dimanche 24 Décembre 4884, d midi..

36 Pièces de TerreE t 7 P i è c e s « le B o l s

Sises terroirs de Boissy-presnoy, Macqueliries (commune deBétz)

et Villers-St-Genest,A v e n d r e p a r a d j u d i c a t i o n

AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

Par le ministère de M® Vr a m a n t , notaire d Baron. '

Le Dimanche 44 Décembre 4884, à une heure de releyée.

Elude de Al® C a r i l l o n ^ ' notaire à Chambiy.

Vente MobilièrePar suite du décès de Madame veuve

MICHEL,’A CnAMBLY, riie de Gisors,

P a r le m inistèrede M*Ca r il l o n , notaire,

Le Dimanche 4 4 Décembre 4884, à une heure de relevée.

Par suite d’acceptation bénéficiaire, En l’étude et par le ministère de

M® DUGUET, notaire à Creil,Le Vendredi 49 Décembre 4884,

d trois heures,

DE 112 CREANCESS’élevant à 7.706 fr. 65 c. ,

Paraissent être dues d la succession bénéficiaire de M. Théophile-Uo- noré ANTY, en son vivant bou­langer d Montaiaire.

La vente aura lieu en un. seul lot, sur la mise à prix de 3.00; :fr.

Et même à tout prix, à : défaut d’en* . , çhô.res.s.ue cette s

A v en d r e p a r a<UudlcaillunA Bouillancy, en la salle de la Mairie Le lendemain de Noël, 26 Décemére,

à deux heures,P ar le ministère de M- C h e v a l ie r ,

notaire ù Acy,

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Situés commune de Bouillancy, lieu dit au Bas de Bouillancy.

A L ouer p a r a iU u d lca llh dA Bouillancy, on la salle de la Mairie,

Le lendemain de Noël 26 Décembre,' à deux heures,

P ar le ministère de M® C h e v a l ie r , notaire à Acy,

UNE MAI SON 1 A V E C J A R D I N

ET TROIS PIÈCES DE TERRESituées commune et terroir de Réèz-

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Etude de M* R o u t i e r , notaire à Béthisy-St-Pierre (Oise).

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Vaast, Saintines et Verberie, , A v e n d r e gtar a d ju d ica tio n

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S'adresser à M* Routier, notaire.’;

Etude de M* CHENAIN, notaire â> Chambiy.

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Etude de J o h c y , notaire à.crtpy-

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Greffe de la Justice de Paix .de Nan« teu ille-Haudouin.

A F en d r e a u x E n c h è r esAu moulin dé Versigny, par suite du

décès de M . O f f r o y , meuier,Le Dimanche 4 4 Décembre, à midi,

Par le ministère d udit GifiÉRï.

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