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bulletinAssociation des médecins de CLSC du Québec
LE
de
Volume 42, numéro 2, décembre 2017 Dans le but d’alléger le texte, la forme masculine utilisée désigne autant les femmes que les hommes.
3500, Maisonneuve Ouest Bureau 2000 Westmount (QC) H3Z 3C1
T. 514 875-7412 C. [email protected]
LL’’AAssssoocciiaattiioonn vvoouuss ssoouuhhaaiittee ddee ttrrèèss jjooyyeeuusseess ffêêtteess !!
Devenir membreAssociation des médecins de CLSC du Québec Être membre vous donne les droits suivants : De participer et voter aux assemblées de l'Association, D’assister aux activités de formation associées, D’obtenir les services de l'Exécutif en cas de problèmes
spécifiques,
De recevoir le bulletin de l'Association, De recevoir, selon les modalités prévues, les documents
publiés par l'Association (Guide définissant les bonnes conditions de pratique, Guide opérationnel à l’intention des médecins de première ligne en établissement, etc.).
FORMULAIRE D’ADHÉSION No de permis (C.M.Q.) :
Nom et prénom :
Date de naissance :
Tél. pratique :
Courriel :
Adresse de pratique :
Je donne l ibrement mon adhésion à l ’Association des médecins de CLS C du Québec (A MCLS CQ) et je m’e ngage à e n observer le s statu ts e t les règlements. J ’ autorise l ’Associatio n à agir e n mon nom toute s les fois que les intérêts des médecins omnipraticiens ou ceux de la profession l ’exigent.
DROIT D’ENTRÉE ACQUITTÉ.
EN FOI DE QUOI, j’ai signé le _____ jour de _____________ 20____.
Signature du témoin Signature du candidat
La FMOQ et ses associations affiliées La FMOQ compte 19 associations dont l'AMCLSCQ, qui est la seule association entièrement vouée à la défense et à l'amélioration de la pratique médicale en CLSC, tant au niveau des conditions d’exercice que de la rémunération.
Au sein de la FMOQ, un médecin ne peut être membre que d'une seule association, qui reçoit une quote-part de la cotisation syndicale (prélevée par la FMOQ), pour assurer les services à ses membres. N'hésitez pas à les utiliser ! Votre carte vous est acheminée chaque année avec votre reçu d'impôt, par la FMOQ.
Les volontaires intéressés à travailler avec l'Exécutif, de quelque façon que ce soit, ou à s'impliquer comme représentants régionaux sont les bienvenus. Contactez le secrétariat pour plus de détails : 514 875-7412
POUR ADHÉRER Complétez ce formulaire et
faites-le parvenir au :
F: (514) 875-9365
1
Mot du président Que restera-t-il de la pratique médicale en CLSC dans 5 ans ?Sylvain Dion, président
Bonne question !
Sans être alarmiste, il nous faut être réalistes
devant l’évolution de la pratique médicale en
CLSC. Pour beaucoup d’équipes en CLSC, les
effectifs sont vieillissants, voire même au bord
de la retraite. Le recrutement s’avère de plus en
plus difficile, ne serait-ce qu’avec les règles
régissant l’octroi de PREM et des privilèges en
établissement, et ce, depuis déjà quelques
années.
Le talon d’Achille de la pratique médicale en CLSC : Un modèle hétérogène
Il faut l’avouer, les services médicaux en CLSC se sont déployés de façon inégale, à travers des modèles fort différents d’un établissement à un autre. Dans certains milieux, une pratique médi‐cale polyvalente s’est bien implantée alors qu’ail‐leurs un modèle de pratique orienté vers les programmes s’est installé, principalement en rai‐son de réalités locales.
L’Association des médecins de CLSC du Québec plaide depuis plusieurs décennies à ce que nos équipes médicales tendent vers un modèle plus homogène, que nous appelons le projet médical en CLSC, regroupant des médecins qui offrent des services médicaux courants tout en mainte‐nant des pointes d’expertises dans certains programmes.
Certaines équipes ont été en mesure de prendre le virage alors que d’autres non, et ce, pour diffé‐rentes raisons : résistance des équipes elles‐mêmes, mais souvent de leur CLSC.
Qu’en est-il de la pérennité de nos équipes maintenant ?
Nous observons que certaines équipes médicales
en CLSC sont relativement en bonne santé : les nouveaux effectifs sont au rendez‐vous, le soutien à la pratique amélioré ainsi que l’intégra‐tion du modèle GMF. Bien que la pratique de ces équipes ressemble à bien des égards à celle en cabinet, l’ADN de la pratique médicale en CLSC y est demeuré, à savoir : approche globale, pré‐vention, travail collaboratif, accessibilité pour les clientèles les plus vulnérables.
Pour d’autres milieux, la situation est tout autre; les médecins en place ne voient pas l’arrivée de nouveaux effectifs, la pression se fait forte pour inscrire un plus grand nombre de patients bien souvent au détriment des clientèles desservies dans certains programmes notamment le main‐tien à domicile, les soins palliatifs ou encore la santé mentale. Ce sont des expertises dévelop‐pées qu’il serait déplorable de perdre. Comment alors en assurer la pérennité ?
Notre réflexion nous amène à considérer des jumelages avec des GMF existants ou d’autres équipes pour prendre le virage nécessaire. Il ne faudrait pas trop tarder.
Quelle est la menace ?
La réflexion est à poursuivre.�
Sylvain Dion
2
Votre nouvel Exécu�f
2017-2018
Les élections qui ont suivi la présentation des différents rapports ont donné lieu à quelques changements.
On remarque l’élection d’un nouveau venu à la viceprésidence, le Dr Philippe Me‐lanson.
Président Dr Sylvain Dion Vice‐président Dr Philippe Melanson Secrétaire Dre Catherine Risi Trésorier Dr Stéphane Roy Administrateurs Dre Natacha Vincent Dre Sophie Chartier Dre Gaëlle Camus Dr Jean‐Denis Bérubé
C’est à Québec, le 27 octobre dernier que se tenait l’assemblée géné‐rale annuelle de votre association. La participation de 56 membres était en nette diminution sur celle des dernières années. Le nouvel exécutif aura à se pencher sur cette question pendant la prochaine année. Plusieurs invités assistaient également à la réunion, dont les Drs Louis Godin, président de la FMOQ et Jacques G. Bergeron, membre du Bureau de la FMOQ.
Notre président, le Dr Sylvain Dion, a présenté son rapport annuel. Après avoir présenté tous ses collaborateurs, il a abordé de façon exhaustive, tous les dossiers, tant de nature pratique que purement administratifs, qui ont retenu notre attention durant la dernière an‐née. On souligne la publication d’un guide retraite, qui a brièvement été présenté à l’assemblée et qui est disponible sur notre site Internet. Également, une révision des statuts de l’association est en cours.
Le Dr Louis Godin, président de la FMOQ, s’est également adressé à l’assemblée. Il nous a d’abord brossé un bref tableau de la situation politique actuelle caractérisée par la longue campagne électorale qui marquera la prochaine année. Il a ensuite fait le point sur de nombreux sujets d’importance : � Présentation du nouvel accord‐cadre 2015‐2023� Entente sur l’accessibilité et mise en veilleuse de la loi 20� Le point sur la rémunération mixte� Les CHSLD
Une période d’échanges et de discussions avec les membres a suivi.
La présentation du bilan financier 2016‐2017 par le trésorier, le Dr Stéphane Roy, et du rapport de la formation professionnelle par le Dr Jean‐Marc Hébert ont complété la présentation des rapports.
Trois propositions ont été adoptées à l’unanimité lors de la période de propositions des membres. Elles feront l’objet d’un suivi attentif de l’Exécutif au cours de la prochaine année. Elles concernent respective‐ment : � Le soutien clérical et administratif à la pratique en CLSC� Le dossier médical électronique (DMÉ)� L’équité du mode de rémunération mixte entre les médecins à
honoraires fixes et ceux à tarif horaire.
En fin d’assemblée, 5 prix de présence ont été attribués soit aux Drs Christine Lajoie, Benoit Gingras, Sylvie Ouellet, Simon Ruelland et Robert Hertling.
Merci pour votre participation et à l’an prochain à Montréal. �
Le résumé Jean-Denis Bérubé, administrateur
3
http://www.amclscq.org/files/guide_retraite_-_vf_26_09_20171.pdf
Retour sur la demi-journée de FMC 27 octobre 2017Jean-Marc Hébert, responsable provincial de la FMC
Mot d’introduction Dr Philippe Melanson
Philippe Melanson, vice-président
�
Jean‐Marc Hébert
Philippe Melanson
4
FÉLICITATIONS
Cette année l’Association des médecins de CLSC du Québec a tenu à rendre hommage à la Dre Michelle Barrette qui s’est distinguée par son engagement et sa contribution à la vie syndicale de l’Association.
Un Inukshuk symbolisant en langue inuit « Un point de repère » lui a été remis à l’assemblée générale annuelle du 27 octobre dernier. Un chaleureux et sympathique témoignage qui lui a été rendu par les Drs Anne Rompré et Jean‐Denis Bérubé.
Ci‐après quelques extraits de ce témoignage :
« En 1997, fraîchement diplômée, elle entame une carrière médicale au
CLSC des Seigneuries, partageant son temps entre la prise en charge et la
santé au travail. Ayant mérité la confiance de ses collègues, elle occupera
le poste de chef de service médical pendant de nombreuses années. »
« Participante active aux assemblées générales de 2001 et 2002, elle fait
son entrée à l’Exécutif l’année suivante. Siégeant d’abord comme direc‐
trice pendant 2 ans, elle sera élue comme trésorière en 2005, un poste
qu’elle occupera jusqu’en 2015. »
Le texte complet est disponible sur le site Internet de l’Association. �
HOMMAGE INUKSHUK JUNIOR
Cette année, l’AMCLSCQ a également remis un prix Inukshuk junior pour sou‐ligner la contribution à la vie syndicale d’une jeune médecin, la Dre Gaëlle Camus.
Ci après quelques extraits de l’hommage rendu par la Dre Sophie Chartier.
« ... alors qu’elle était à sa première année de pra‐tique, elle a d’elle‐même déposé sa candidature pour faire partie de l’exé‐cutif. Son discours de pré‐sentation a été inspirant. Elle souhaitait défendre ses valeurs d’un système de santé garantissant des soins de qualité, proximité et accessibilité pour tous. »
« Elle se mobilise pour son CLSC et est devenue ré‐cemment chef de service. Elle s’active pour avoir un support clérical adéquat.»
Encore une fois Bravo à la Dre Camus et nous lui souhaitons bonne conti‐nuité dans sa vie profes‐sionnelle et familiale !�
De gauche à droite : Sylvain Dion, Michelle Barrette, Anne Rompré, Jean‐Denis Bérubé
5
Dossier DMÉ À quand un DMÉ dans votre CLSC ?
Jean-Marc Hébert, responsable FMC, AMCLSCQ
Voici ces modalités:
Comment devriez-vous procéder si vous sou-haitez obtenir un DMÉ dans votre CLSC?
de vos tâches.
�
Jean‐Marc Hébert
6
Journée médico-administrative 13 avril 2018, Montréal
Un programme qui répond à vos besoins !
Réseau de DPC ! Prochaine formation
14 mars 2018
Journée carrière 2017 L’AMCLSCQ était présente !
Philippe Melanson, vice-président
Le 6 octobre dernier s'est tenue la journée carrière pour tous
les médecins résidents du Québec.
L'AMCLSCQ était présente !
Les docteurs Anne Fortier, Catherine Risi et moi‐même y repré‐sentions notre Association.
Une occasion en or pour faire la promotion de la pratique médicale en CLSC et en santé publique dans le but de favoriser le recrutement qui est parfois difficile dans nos milieux.
À notre grande surprise, peu de résidents connaissent la variété de pratique et les modes de rémunération uniques aux CLSC. Leurs réactions étaient très positives.
Une visite inattendue, celle du ministre de la Santé, Dr Gaétan Barrette, qui s’est arrêté à notre kiosque! Il en a profité pour nous assurer que les CLSC ont leur place dans le système de santé et qu'ils sont là pour rester...
Un franc succès !
Cette année, pour attirer un plus grand nombre de résidents à notre kiosque, l’Association offrait la chance de gagner un iPad gravé à l’effigie de l’Association. Nous l’avons fait tirer parmi les résidents de médecine familiale venus nous faire un brin de ja‐sette pour en connaître davantage sur nos pratiques et nos mi‐lieux.
Une initiative fructueuse, qui nous a permis de recueillir les coor‐données de plusieurs d'entre eux dans le but de les mettre en contact avec certains CLSC et de leur faire part de ce que l'Asso‐ciation pourra faire pour eux après leur graduation. Un petit courriel leur sera envoyé sous peu pour leur rappeler que nous sommes là pour les représenter. �
L’heureux gagnant de ce magnifique IPad est Dr François Matte.
Il terminera bientôt sa résidence et débutera, en 2018, une carrière au CLSC de Saint‐Hubert.
Philippe Melanson François Matte et Sylvain Dion
L E B U L L E T I NDre Gaëlle Camus
Responsable du bulletin
.
7
Le questionnement socratique
Wilfrid Boisvert, collaborateur Bulletin
SuiteLe questionnement socratique
�
9
Voyageons ensemble ! La chine
Anne Fortier, chroniqueuse bulletin
Nous avons été en Chine en mai 2017 avec la
FMOQ sous d'autres cieux, pour une période de
2 semaines. Outre les différentes formations,
visites de centres hospitaliers et rencontres
professionnelles, nous avons pu découvrir ce
pays à travers quatre (4) sites soit Beijing, Xian,
Guilin et Shanghaï.
La Chine est très accessible par avion depuis que
des vols directs ont été instaurés entre Montréal
et Beijing (Air China) ainsi qu'entre Montréal et
Shanghaï (Air Canada). Les déplacements entre
les différents pôles de visites se sont faits à l'aide
de vols intérieurs.
Découvrir cette société millénaire à travers ses
monuments, ses spectacles, sa cuisine et ses gens
s'est révélé très intéressant et beaucoup plus
facile que prévu.
Température
estivale et même chaude, mais le ciel est presque
bleu, la pollution se fait discrète. Visite du temple
du Ciel, de la place Tiananmen et de la Cité inter‐
dite, du Palais d'été, visite en cyclopousse des
hutongs (anciens quartiers), de la Grande
Muraille un peu au nord et de la Voie Sacrée,
entrée de la nécropole des Ming, arrêt au site
olympique des jeux de 2008, marche dans un
marché extérieur le soir où l'on nous offre des
insectes et des scorpions à déguster...
La circulation est dense, les scooters électriques
sont très populaires, être un piéton est une aven‐
ture et il vaut mieux céder que de se faire frapper!
Souper‐spectacle de la légende du Kung Fu. Nous
avons 2 soupers libres. On se lance à la découverte
de petits restos recommandés par Trip Advisor à
2 km de l'hôtel. Super! Ou un autre soir dans le
fond d'une ruelle du Hutong, on découvre un
restaurant classe...
Connu pour son armée de terre
cuite. Impressionnant! Nous visitons également la
pagode de l'oie sauvage et son parc. Souper de
dumpling chinois et spectacle de la dynastie des
Tang. Avant de quitter, visite de la vieille ville, du
quartier musulman, des remparts de la vieille ville
qui l'enserre encore au complet.
Une plus petite
ville, seulement 826,000 habitants. On y voit la
grotte de la flûte du roseau, une plantation de thé
LE GUIDE RETRAITE DE L’AMCLSCQ Enfin disponible !
Suite à des demandes répétées
de membres qui envisageaient
la retraite, l’Exécutif de votre
Association a produit un guide en
ce sens.
Les Drs Stéphane Roy et Jean‐Denis Bérubé, en collaboration avec quelques membres de l’Association, ont contribué à son élaboration.
Le guide retraite s’adresse aux mé‐decins qui quittent définitivement la pratique ou encore à ceux qui quit‐tent les honoraires fixes pour un autre mode de rémunération.
On y traite des différentes étapes à ne pas négliger lorsqu'on envisage un changement de la pratique. Pour davantage de soutien dans cette période de transition, des hyper‐liens sont également intégrés au document informatique pour vous mener vers les sites d’intérêt.
Obtenez votre copie sur le site Internet de l’AMCLSCQ ou encore par courriel à [email protected].
Nous l’espérons le plus aidant possible pour nos membres. �
Sylvain Dion
AVIS DE RECHERCHE Vous aimeriez en savoir plus
sur votre Association, son fonctionnement, sur les mandats de l’Exécutif ou sur les activités
syndicales de la FMOQ
T. :514 875‐7412 /
Suite La chine
où on nous explique la différence entre les différents thés: vert,
blanc, noir.
Le lendemain, croisière sur la rivière Li, un trajet superbe en
bateau à travers les collines karstiques. Il ne faut pas manquer
la sortie aux rizières de Longsheng, des rizières en terrasses jus‐
qu'à 1000 m d'altitude. On y retrouve des villages de minorités
dont Ping'ãn village zhuong vieux de 600 ans.
Ville
moderne avec ses tours du côté de
Pudong.
On se doit de marcher sur la prome‐
nade du Bond, le long du Huangpu.
Le Bond, c'est le quartier qui date des
concessions étrangères. Non loin de
là, il faut visiter le jardin du mandarin
Yù. À Pudong, on peut faire
l’on soit au 80e étage, on est encore dominé par la tour voisine...
Le retour vers le Bond peut se faire à pied en passant à côté de
la tour de la Perle et en prenant la navette pour piétons sous le
fleuve. Le soir, le spectacle d'acrobaties de la troupe Era en vaut
la peine. Une escapade vers le lac de l'ouest et vers Suzhou est facile à organiser.
On a découvert une société chinoise dépaysante, mais surtout en pleine émergence. Tout se décide vite et se construit en beaucoup
moins de temps que chez nous. Notre guide nous contait qu'après
une absence de quelques semaines, à son retour, un édifice
complet avait poussé du sol. Imaginez l'échangeur Turcot avec un
échéancier de 6 mois plutôt que trois ans!
Au niveau infrastructure et technologique, c'est un pays moderne
qui est en train de s'imposer. Le « made in china » n'est maintenant
plus synonyme de moins bonne qualité. Nous avons pu échanger
en anglais à peu près partout et utiliser nos téléphones intelligents
sans trop de problèmes. Le gouvernement chinois encourage le
tourisme à grands coups de subventions avec les circuits Sinorama.
C'est le temps d'en profiter!
À votre tour de découvrir cette nouvelle Chine.�
Anne Fortier
11
http://www.amclscq.org/files/[email protected]@amclscq.org
La fiscalité et les médecins de l’AMCLSCQ Tout est dans la planification
Conseil et inves�ssement Fonds FMOQ inc. collaborateur bulle�n
Vous avez un bon comptable pour préparer vos
déclarations de revenus, vous suivez de près les
évolutions boursières et vos choix de place-
ments ont déjà porté leurs fruits, vous faites
affaire avec un courtier en assurances et
estimez gérer adéquatement vos risques, votre
testament est fait… Manque-t-il quelqu’un dans
le tableau pour mener à bien vos projets de
retraite ou ceux à court ou moyen terme?
Tous les volets précités sont importants, mais
rappelez‐vous qu’ils doivent être analysés dans
leur ensemble, en tenant compte de vos objectifs
et de vos valeurs. C’est exactement le mandat que
l'on confie habituellement à un planificateur finan‐
cier. Son rôle, parfois mal compris ou sous‐estimé,
consiste à formuler des recommandations et à
élaborer des stratégies en lien avec vos besoins et
vos priorités. C’est cette approche personnalisée
qui en fait un allié précieux dans l’atteinte de vos
objectifs.
Tout le monde connaît des « règles du pouce » en
matière d’épargne ou de planification, comme
mettre de côté 10 % de son revenu net ou prévoir
70 % du salaire brut de la vie active pour la
retraite, etc. Le hic c’est que cela est possiblement
vrai pour la majorité des gens, mais peut‐être pas
pour vous ou pas à cette étape de votre vie. Si
vous participez à un RREGOP, l’épargne de 10 %
peut s’avérer moins pertinente surtout si vous
avez des dettes coûteuses. La règle du 70 %, sui‐
vie au pied de la lettre, sans égard à votre style de
vie et son évolution dans le temps, n’a strictement
aucun sens. Une personne ayant un train de vie
fort modeste et disposant de revenus élevés aura
besoin d’un revenu de remplacement moindre
qu’une personne ayant un proche handicapé à
charge ou celle qui envisage de faire de longs sé‐
jours à l’étranger. Des cas de figure sont multiples.
Pour analyser tous ces aspects dans l’optique de
votre situation financière et familiale, l’aide du
planificateur financier s’avère essentielle. Selon
l’Institut québécois de planification financière
(IQPF), organisme qui réglemente cette profes‐
sion, la planification financière personnelle inté‐
grée constitue un processus structuré d’optimisa‐
tion de la situation financière et du patrimoine d’un
consommateur, en fonction des contraintes et des
objectifs personnels de celui‐ci. Ainsi, dans l’exécu‐
tion de son mandat, le planificateur financier
s’appuie sur sept domaines d’intervention, soit :
Le planificateur doit com‐prendre votre situation juridique. Il peut s’agir de vos obligations financières à l’égard d’un conjoint ou des enfants, ou encore de vos droits ou enga‐gements en vertu de conventions d’actionnaires, de contrats de société ou d’actes de fiducie, etc. Le planificateur financier évalue ces renseigne‐ments légaux susceptibles d’avoir des répercus‐sions sur votre situation financière.
Ce champ d’expertise vise à définir les stratégies pour gérer l’exposition au risque d’une perte financière à la suite d’un décès, d’une maladie ou de dom‐mages à la propriété. La démarche du planifica‐teur financier consiste à comparer vos risques avec vos actifs et couvertures d’assurances sous‐crites afin de repérer de potentielles lacunes et formuler des recommandations. Contrairement à ce que l’on peut penser, certaines personnes sont « surassurées », donc présentent un cumul exces‐sif d’assurances.
SuiteTout est dans la planification
Dans ce domaine, on analyse votre situation financière actuelle et future. Celle‐ci dépend de votre valeur nette, de vos revenus et de vos dépenses. Ces données sont cruciales pour prévoir la progression de vos actifs en fonction de vos habitudes d’épargne et de votre coût de vie. Souvent, ce volet traite du bilan, du budget, de l’endettement et des stratégies d’optimisation qui peuvent en découler.
Le planificateur financier identifie l’ensemble de vos obligations fiscales afin de faire ressortir les stratégies visant à réduire ou à reporter l’imposition. Optimiser ce volet équivaut à renforcer votre situation financière puisque la plupart des décisions financières comportent des implications fiscales.
L’objectif de ce domaine consiste à trouver la meilleure façon de gérer vos actifs producteurs de revenus, tout en tenant compte de votre tolérance au risque, de votre horizon de placement et de vos besoins de liquidi‐tés. Le planificateur analyse vos portefeuilles de placement, formule des recommandations personnalisées. Étant donné que certains régimes offrent un traitement fiscal plus avantageux pour telle ou telle classe d’actifs, votre planificateur financier pourrait vous suggérer, entre autres, de concentrer des titres générateurs de revenus d’intérêt ou à dividendes étrangers dans vos REER et de transférer vos actions et autres placements de croissance en dehors du REER, etc.
Le plus connu et le plus recherché, ce domaine d’intervention se concentre sur l ’élaboration des stratégies d’accumulation et d’utilisation de l’épargne‐retraite. Le planificateur compare le style de vie désiré à la retraite avec le capital et les sources de revenus disponibles à la retraite afin de s’assurer que ces derniers seront suffisants. Chiffres à l’appui, il pourra vous dire si vos rêves de retraite sont réalisables à l’âge que vous souhaitez, indiquer d’où proviendront vos revenus (rentes, REER, FERR, placements non enregistrés, vente d’actifs, etc.) ainsi que la somme que vous devez épargner pour les obtenir,
le tout accompagné d’un plan d’action détaillé.
Ce domaine regroupe tous les aspects relatifs à la planification successorale en tenant compte de vos volontés, et le résultat que vous désirez obtenir. Par exemple, assurer la sécurité financière de votre conjoint, faire fructi‐fier le patrimoine jusqu’à ce que les enfants attei‐gnent un certain âge, éviter de devoir vendre cer‐tains biens d’une valeur sentimentale pour payer des dettes, etc. Le planificateur financier évalue vos souhaits en matière de legs et la valeur des actifs transférés aux héritiers. Il repère des élé‐ments susceptibles de favoriser l’atteinte de vos objectifs successoraux et élabore des stratégies afin de maximiser votre valeur successorale nette.
Vu la complexité et l’interdépendance des domaines indiqués ci‐dessus, il est primordial de confier votre planification financière à un profes‐sionnel dûment accrédité. Au Québec, toute per‐sonne qui se dit planificateur financier (Pl.Fin.) doit être titulaire d’un diplôme décerné par l’IQPF et posséder un certificat de l’Autorité des marchés financiers lui permettant d'exercer dans la discipline de la planification financière. Une fois son droit d’exercer confirmé, n’hésitez pas à poser des questions à votre planificateur financier sur son expérience et ses compétences. Est‐ce que des situations financières comme la vôtre lui sont familières? Comment est‐il rémunéré (à commis‐sion ou à salaire)? Son mode de rémunération risque‐t‐il d’affecter son impartialité? De plus, rien ne vous interdit de demander de voir un exemple de ce que sera votre plan d’action ainsi que de préciser la fréquence à laquelle sera révisé votre dossier, le tout dans le but de choisir le profession‐nel qui répond à vos critères.
En conclusion, faire des projections financières, surtout si on doit tenir compte de plusieurs facteurs en même temps, peut s'avérer compli‐qué. Il est judicieux de se faire guider par un planificateur financier pour optimiser sa situation et tirer le maximum de ses efforts d’épargne. Atteindre ses objectifs, qu’ils soient personnels ou financiers, n’est pas sorcier, il suffit de planifier!�
Conseil et investissement Fonds FMOQ inc
13
La santé publique et vous ! La légalisation du cannabis : plus de bénéfices que de risques
David-Mar�n Milot, collaborateur bulle�n
La légalisation du cannabis attire l’attention
des Canadiens depuis son annonce par le
gouvernement Trudeau. Le projet de loi C-45,
déposé en avril 2017, prévoit que le gouverne-
ment fédéral veille à la règlementation de la
production de cannabis, à l’adoption de normes
de santé et sécurité au travail et aux infractions
criminelles subsistantes. Quant à ses
homologues provinciaux et territoriaux, ils se
chargeront entre autres des volets de préven-
tion, de promotion de la santé, de sécurité
publique incluant la sécurité routière, d’enca-
drement en milieux de travail et de la distribu-
tion de cette substance. La loi-cadre du gouver-
nement du Québec précisant les orientations
prises en lien avec ces volets est attendue au
mois de novembre 2017.
Tout d’abord, la stratégie de prohibition qui aura duré près d’un siècle au Canada est un échec. Le cannabis demeure facilement accessible et les Canadiens sont parmi les plus grands consomma‐teurs de cette substance au monde. La prohibition entraîne aussi une stigmatisation des consomma‐teurs, qui consultent souvent tardivement en cas de problèmes de santé liés à leur consommation, de peur d’être jugés, voire incarcérés.
Appuyée par les données scientifiques et les expé‐riences vécues ailleurs dans le monde, la position de la santé publique est unanime : les bénéfices de la légalisation du cannabis excèdent les risques qui y sont liés. Le fait de rendre cette substance légale permet d’avoir un meilleur contrôle sur son accessibilité et de restreindre sa promotion, des facteurs clés pour protéger la population et plus particulièrement les jeunes. La légalisation facilite aussi la recherche et permet donc une meilleure compréhension des dynamiques de consomma‐tion et des effets à la santé qui en résultent. Les
efforts de prévention et les services de santé peuvent ainsi être mieux adaptés en fonction des données scientifiques robustes en émergeant. Plusieurs avantages sont aussi inhérents à la déjudiciarisation des consommateurs et à la lutte au marché noir, qui s’avèrent coûteuses et peu efficientes.
Bien sûr, la vigilance devra être de mise pour éviter les effets néfastes potentiels de ce change‐ment législatif. Le cannabis demeure une substance qui n’est ni inoffensive ni banale. Un encadrement strict de la production à la distribution, en passant par la publicité, devra être respecté. Plusieurs leçons peuvent être tirées de l’encadrement du tabac, de l’alcool et des jeux de hasard pour ne pas répéter certaines erreurs et pour s’inspirer des succès vécus. Par exemple, un modèle de distribution visant l’optimisation des profits est à proscrire afin d’éviter une hausse de la prévalence de consommation. En effet, une telle hausse n’est pas associée à la légalisation de la substance en soi, mais bien à son modèle de distribution.
Les enjeux liés à la légalisation sont certes nom‐breux et leur compréhension s’affinera au cours des années à venir. Une chose demeure certaine : ce changement de paradigme en est un positif d’un point de vue de santé populationnelle. Références :
� Directeurs de santé publique du Québec, Mémoire des Directeurs desanté publique du Québec sur la légalisation du cannabis, accessible en ligne : INSPQ, Légalisation du cannabis à des fins non médicales : pour unerégulation favorable à la santé publique, accessible en ligne :
� Gouvernement du Québec, Encadrement du cannabis au Québec, accessible en ligne : �
David‐Martin Milot, MD CM, MSc Résident, Santé publique et médecine préventive
Université de Sherbrooke
14
http:// santesaglac.com/medias/Memoire_DSP_cannabis.pdfhttps://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2193_legalisation_cannabis_fins_non_medicales.pdfhttps://encadrementcannabis.gouv.qc.ca/http://santesaglac.com/medias/Memoire_DSP_cannabis.pdf
ANNUAIREReprésentants 2017-2018 Région Bas St-Laurent Dre Renée Roussel
(418) 856-7000 Poste 3100
Région Saguenay-Lac St-Jean Dr Jean-Denis Bérubé
(418) 543-2221 Poste 3758
Région Québec Vacant Région Mauricie / Bois-Francs Dre Mireille Cantin
(819) 287-4442
Région Estrie Dr André Munger
(819) 780-2222
Région Estrie Dre Natacha Vincent
(819) 542-2777 55400
Région Montréal Dr Pierre Shebib
(514) 642-4050
Région Montréal Dre Anne Rompré
(514) 376-4141 Poste 298
Région Montréal Dre Judith Gagnon
(514) 642-4050
Région Montréal Dre Hélène Daniel
(514) 639-0660 Poste 80333
Région Montréal Dre Gaëlle Camus
(514) 521-7663 Poste 6140
Région Outaouais Dre Catherine Besner
(819) 966-6510
Région Abitibi-Témiscamingue Vacant Région Côte-Nord Dr Simon Ruelland
(418) 296-2572
Région Nord-Du-Québec Dr Jean-Denis Bérubé
(418) 543-2221 Poste 3758
Région Gaspésie Iles-de-la-Madeleine Dre Marie-Louise Boshouwers
(418) 986-2121 Poste 8176
Région Chaudière-Appalaches Dr Sylvain Dion
(418) 955-1632 Poste 42216
Région Laval Vacant Région Laurentides - Lanaudière Dr Philippe Melanson
(819) 419-0123
Région Laurentides - Lanaudière Dr Jean-Marc Hébert
(819) 424-1511 Poste 330
Région Montérégie Est Dre France Quintal
(450) 536-2572 Poste 3351
Région Montérégie Centre Dre Sophie Chartier
(450) 445-4452 Poste 2332
Région Montérégie Ouest Dre Dorice Boudreault
(450) 699-3333 Poste 3615
Région Montérégie Granby-La Pommeraie Dr Sylvain Thibaudeau
(450) 375-1442 Poste 6501
1 - 16. Santé publique Dr Stéphane Roy
(450) 928-6777 Poste 13139
Dre Catherine Risi Poste 13009
Exécutif 2017-2018 Dr Sylvain Dion, président T : (418) 955-1632 # 42216 C : [email protected] Dr Philippe Melanson, vice-président T : (819) 419-0123 C: [email protected] Dr Stéphane Roy, trésorier T : (450) 928-6777 # 13139 C : [email protected] Dre Catherine Risi, secrétaire T : (450) 928-6777 13009 C : [email protected] Dre Natacha Vincent, administratrice T : (819) 542-2777 # 55400 C : [email protected] Dr Gaëlle Camus, administratrice T : (514) 521-7663 # 6140 C : [email protected] Dr Sophie Chartier, administratrice T : (450) 445-4452 #2332 C : [email protected] Dr Jean-Denis Bérubé, administrateur T : (418) 543-2221 # 3758 C : [email protected]
Délégués au Conseil FMOQ 1. Dr Sylvain Dion
2. Dr Philippe Melanson
3. Dr Stéphane Roy
4. Dre Catherine Risi
5. Dre Natacha Vincent
6. Dre Gaëlle Camus
7. Dre Sophie Chartier
8. Dr Jean-Denis Bérubé
9. Dre Jean-Marc Hébert
10. Dre André Munger
11. Dre Anne Rompré
12. Dr Pierre Y. Shebib
13. Dre Renée Roussel
Responsable régional du DPC Dr Jean-Marc Hébert T : (819) 424-1511 # 330 C : [email protected]
SECRÉTARIAT DE L’AMCLSCQ T : 5 1 4 - 8 7 5 - 7 4 1 2 C : i n f o @ a m c l s c q . o r g
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mailto:[email protected]
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