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CLUNY2017RETOUR SUR LA 2° UNIVERSITÉ D’ÉTÉ EUROPÉENNEDE L’INNOVATION PUBLIQUE TERRITORIALE DU CNFPT
10, 11 et 12 juillet 2017
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS 5PAR VINCENT POTIER, DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CNFPT
INTRODUCTION 6
CH. 1 : DEMANDEZ LE PROGRAMME 8
CH. 2 : LA COMMUNAUTÉ INNOVATION PUBLIQUE TERRITORIALE 22
CH. 3 : LES APPRENTISSAGES DE CLUNY 34
CH. 4 : L’ESPRIT CLUNY 46
CH. 5 : LA SATISFACTION DES PORTEURS DE DÉFIS 56
EN GUISE DE CONCLUSION 64
ANNEXE BILAN DE SATISFACTION 66
REMERCIEMENTS 78
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5AVANT-PROPOS
L’université d’été européenne de l’innovation publique territoriale etcollaborative est un temps fort créé avec et pour les 1700 membres de lae-communauté de l’Innovation publique et tous les cadres de la Fonc-tion Publique Territoriale qui cherchent à innover.
Concue de façon collaborative par soixate-dix actrices et acteurs in-ternes et externes au CNFPT, elle est auto-organisée et auto-animéedans l’idée d’un partage des pratiques et des méthodes en matière d’in-novation publique, managériale et pédagogique. Pendant l’évènement,chacun est à la fois intervenant et participant.
L’université s’appuie sur des « défis territoriaux », des démarches d’in-telligence collective, de créativité et de co-conception. Elle est centréesur les problématiques des grandes causes et grandes transitions sou-tenues par le CNFPT, au plus près des territoires. L’ambition est d’en-courager et soutenir les initiatives d’aide à la transformation despolitiques publiques en se dotant des compétences individuelles et col-lectives.
A terme, c’est un écosystème d’innovation publique territoriale quel’université permet de développer.
Vincent POTIERDirecteur Général duCentre National de la Fonction Publique Territoriale
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LUNDI 10 JUILLET 201713h00 - 14h30 : Café apprenant
14h30 - 15h30 : Où en est l’innova-tion publique collaborative ?
Conférence à 2 voix15h30 - 17h00 : Li’ntelligence colla-
borative.: un levier pour l’innova-tion ?
Conversation croisée17h00 - 18h30 : Les Défis. 1 :
la question de travail19h - 19h30 : Accueil institution-
nelMARDI 11 JUILLET 2017
09h00 – 11h15 : Les Défis 2 : del’idéation
à l’émergence des prototypes11h30 – 12h30 : « Mini-Confé-
rences » et Ateliers 14h00 – 17h00 : Les Défis. 3 : mise
en forme des prototypes et pro-chains pas pour les tester et les
bonifier17h15 – 18h30 : Retour en équipe
apprenante 18h30 – 20h00 : Préparation du
Pecha KuchaMERCREDI 12 JUILLET 2017
9h00 – 10h30 : Les Défis. 4 : par-tage en grand groupe
11h30 – 12h30 : Accélération deson propre projet
12h30– 13h 00 : Clôture de l’uni-versité et témoignages apprenants
7CLUNY, DE L’UNIVERSALITÉ DE L’INNOVATION PUBLIQUE PAR LE CNFPT
Des 4 coins de la France, et même d’Europe, venant de communes, d’inter-communalités, de départements, de régions, de tous niveaux, de l’expertau novice, ils étaient 200 réunis à Cluny les 10, 11 et 12 juillet dernier au-tour de l’innovation publique collaborative.
Venus pour découvrir, apprendre, s’acculturer, progresser, ils ont en défini-tive réalisé bien plus : ils ont construit une communauté, et démontré quel’innovation publique était possible pour le bien de tous et de chacun.Ils ont également échangé avec des jeunes citoyens européens réunis encollège autour de la démocratie européenne.
Dans un cadre inspirant, ils ont touché du doigt des méthodes, utilisé desoutils, entendu des témoignages et surtout vécu la création d’une intelli-gence collective, née de la collaboration d’un groupe en haute qualité re-lationnelle.
Lorsqu’on interroge les participants, les mots de gentillesse, bonne vo-lonté, engagement, énergie viennent bien avant ceux liés aux apprentis-sages réalisés ou aux résultats obtenus. Ce n’est que justice : c’est parcequ’il a existé un esprit de Cluny que cette université d’été européenne del‘innovation publique territoriale a pu être un moment de formation-ac-tion réussi.
Pour en arriver là, 70 personnes ont co-construit l’évènement. Issues pournombre d’entre elles des participants de l’année précédente, elles ont re-pensé ensemble l’édition 2017 en s’appuyant sur des projets précis maisdont la portée dépassait les seuls porteurs des défis présentés. Elles ontco-construit l’évènement en s’appuyant sur la mission innovation pu-blique collaborative du CNFPT et le réseau des délégations. Pour un ré-sultat qui mêlait apports théoriques, mises en situation, moment réflexifset création de valeur(s).
Ce document retrace les 3 jours de l’université d'été qui a démontré quel’innovation publique pouvait se diffuser largement au-delà du cercle deses pionniers. Pour réaliser demain l’universalité de l’innovation publique.
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veaux et à la pratique de l'intelligence col-lective. ».Mais au-delà du défi, des apports deconnaissance étaient prévus, tant sur lefond avec des conférences introductives etla présence de chercheurs « impliqués »dans les groupes des défis que sur laforme avec des mini-conférences métho-dologiques.Enfin, dans l'esprit de multiplier les ren-contres et de provoquer la réflexion, destemps de débats en groupes différents deceux des défis permettaient la capitalisa-tion des apprentissages réalisés et laconfrontation avec ceux des autres partici-pants.
La 2ème université européenne de l'innova-tion publique territoriale a été conçuecomme un moment de formation-action etd'échanges entre pairs. Chacun devaitpouvoir y trouver des informations, desinspirations, des expériences.Elle était bâtie autour de la résolution d'un« défi territorial » dont la définition est lasuivante : « une intention individuelle oucollective de répondre à une situationcomplexe pour laquelle aucune solutionn'émerge à priori en proposant une dé-marche inclusive des parties prenantes.En partant d'une problématique concrète,pour aller vers une ou des propositions deréponses concrètes et pragmatiques, lesparticipants s'initiaient à des outils nou-
LES DÉFIS : CONCRETS, VIVANTS, COMPLETS ; LES CONFÉRENCES D'OUVERTURE : UNE SÉANCE D'ÉCHAUFFEMENT DE HAUTE TENUE ;MINI-CONFÉRENCES : LE PLUS DUR, C'ÉTAIT DE CHOISIR ; L'IMPLICATION DES CHERCHEURS : DES ÉCLAIRAGES BIENVENUS ; DES TEMPSDE RÉFLEXION ET DE CAPITALISATION ; QUELS ENSEIGNEMENTS ?
PROGRAMME DE L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DE L’INNOVATION PUBLIQUE TERRITORIALE
CHAPITRE 1DEMANDEZ LE PROGRAMME
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11LES DÉFIS : CONCRETS, VIVANTS, COMPLETS
DES PROJETS RÉELSIls correspondaient tous à des projets d'acteurs territoriaux, de naturediverse mais tous étaient présentés dans le but d'obtenir des résultatsutilisables par la suite. Pour autant, ils avaient tous une portée pluslarge que le projet lui-même, et s'inscrivaient dans des grandes problé-matiques de l'innovation publique territoriale : co-conception, mobilisa-tion des parties prenantes d'un projet, formation à l'innovation,essaimage des pratiques innovantes et passage à l'échelle et enfin l'in-ter-territorialité.
UN DÉCOUPAGE TRADITIONNEL...La 1ère journée finissait par un temps de présentation du défi et de refor-mulation-appropriation de la question de travail par les participants. La matinée du 2ème jour s'articulait autour de la recherche de solutions,et la réflexion sur leur mise en forme en faisant appel à des outils decréativité et d'intelligence collective.Puis l'après-midi permettait de réaliser la mise en forme, à travers uneséance de prototypage et, pour certains, de test, ainsi que la mise enhistoire de l'expérience vécue depuis la veille.Enfin, chaque groupe de défi a présenté ses résultats sous la forme demini Pecha Kucha (modalité de restitution très rythmée : les images dé-filent automatiquement au bout de 20 secondes !) lors de la séance declôture du 3ème jour.
..POUR UN RÉSULTAT QUI NE L’ÉTAIT PASMais ce format d’université d’été qui peut paraître très traditionnel s’estrévélé particulièrement novateur dans son esprit, ses outils, et la qualitéde ce qui a pu en ressortir. C’est bien l’objet de ce document que de ten-ter d’en raconter la teneur, en commençant par le début...
IL Y AVAIT 16 DÉFIS, APPORTÉS PAR LE RÉSEAU DES DÉLÉGATIONS DU CNFPT ET LA MISSIONINNOVATION PUBLIQUE TERRITORIALE.
LES 16 DÉFIS TERRITORIAUX(VERSION PDF : CLIQUEZ SUR LES VIGNETTES POUR DÉCOUVRIR LESIMAGES DES PECHA KUCHA RÉALISÉS POUR LA RESTITUTION)
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DÉFI 1 : COMMENT CRÉER LES CONDI-TIONS MANAGÉRIALES POUR PERMET-TRE DE DÉVELOPPER L’ATTRACTIVITÉ DEVOLVIC ?
DÉFI 2 : COMMENT « RE-DESIGNER »LA FONCTION ACCUEIL DE L’HÔTEL DEVILLE DE CLUNY SELON LES USAGESATTENDUS ?
DÉFI 6 : COMMENT LE SENSIBLE - LACULTURE - PEUT RENDRE POSSIBLE LEDÉVELOPPEMENT DE L’INNOVATIOND’UN TERRITOIRE :
DÉFI 7 : L’ÉCOLE DES CADRES DE DE-MAIN POUR MANAGER AUTREMENT.
DÉFI 8 : COMMENT PROTOTYPER ETESSAIMER L’ÉVÉNEMENT « LA PETITEFABRIQUE DE PROJETS ARTS, CULTUREET DÉVELOPPEMENT SOCIAL LOCAL » ?
DÉFI 9 : COMMENT CRÉER DES COO-PÉRATIONS ENTRE ENTREPRISES ET
COLLECTIVITÉS AUTOUR DES QUES-TIONS SOCIÉTALES ?
DÉFI 10 : QUELS MODES COLLABORA-TIFS ENTRE DIFFÉRENTES INSTANCES
POLITIQUES SUITE À LA CRÉATION
D’UNE COLLECTIVITÉ SUPRA COMMU-NALE ?
DÉFI 14 : COMMENT INTÉGRER LESJEUNES MIGRANTS ARRIVÉS EN ALLE-MAGNE À LA FIN DE LEUR SCOLARITÉ ?
DÉFI 15 : COMMENT COMPOSER UN LIEU (OPEN LAB)À DIMENSION PARTICIPATIVE OUVERT METTANT EN RE-LATION DES PARTENAIRES PUBLICS/PRIVÉS QUI AURAITPOUR OBJECTIF DE FAVORISER L’ÉMERGENCE D’IDÉESJUSQU’À LEURS MISES EN ŒUVRE À GRANDE ÉCHELLE ?
DÉFI 16 : COMMENT S’ASSURER DE LA PARTICI-PATION DU PLUS GRAND NOMBRE D’AGENTS ETFAVORISER LA PÉRENNITÉ DES DYNAMIQUES DE
TRANSFORMATION ET D’INNOVATION BASÉE SURL’INTELLIGENCE COLLECTIVE ?
DÉFI 11 : LES FORMACTIONS PLURIAC-TEURS À L’ACTION PUBLIQUE LOCALE,LEVIERS DE L’INNOVATION DÉMOCRA-TIQUE
DÉFI 12 : COMMENT APPRENDRE EN-SEMBLE ENTRE PAIRS DANS LE CADRE
D’UN RÉSEAU SOCIAL D’APPRENTISSAGEET D’UN MOOC SUR L’INNOVATIONPUBLIQUE COLLABORATIVE ?
DÉFI 13 : COMMENT METTRE EN ŒUVRE UNE DÉMARCHED’OUVERTURE DES DONNÉES PUBLIQUES DE LA VILLE DELILLE COPRODUITE AVEC LES ACTEURS DU TERRITOIREET AU SERVICE DES PROJETS DE TERRITOIRES DÉFINIS
DANS LES QUARTIERS ?
DÉFI 4 : COMMENT ENGAGER L’EN-SEMBLE DES CITOYENS DANS UNE DÉ-MARCHE TERRITOIRE À ÉNERGIE
POSITIVE ?
DÉFI 5 : QUELLE VISION PARTAGÉE DE L’INNOVATION ETQUELLE STRATÉGIE POUR INSTALLER UN BAROMÈTRE DE
L’INNOVATION DANS LE PAYSAGE INSTITUTIONNEL ET ENFAIRE UN LEVIER DURABLE POUR RÉINTERROGER NOS
MODES D’ORGANISATION ET DE MANAGEMENT?
DÉFI 3 : COMMENT ÉLARGIR ET CIRCONSCRIRELE SPECTRE DES UTILISATIONS POSSIBLES DU BUS
DE LA MÉDIATION POUR RENFORCER LE LIEN SO-CIAL ET LA PRÉSENCE DU SERVICE PUBLIC DANS
LES QPV DE L’AGGLO DE MÂCON ?
https://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_01-volvic_management_v2.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_02-accueil_cluny.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_03-le_bus.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_04-mobilisationtepos.pdhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_05-barometre_de_linnovation.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_06-service_public_du_sensible.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_07-campusdescadres.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_08-lutte_contre_les_exclusions.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_09-cooperationsocietales.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_10-coventry.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_11_def_presentation_pechakucha_2.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_12_-_mooc.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_13-demarcheopendata.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_14_kehl.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_15-commentcomposer_un_lieu_participatif.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/defi_16-dynamiques_transfo.pdf
LES CONFÉRENCES D'OUVERTURE : UNESÉANCE D'ÉCHAUFFEMENT DE HAUTE TENUE
Imaginez un instant. L'universitévient de commencer, on vous a pré-senté le contenu des 3 jours, dit lesmots de bienvenue, fait connaîtreles deux premiers intervenants :Akim Oural, adjoint au maire deLille et rédacteur d'un rapport surl'innovation territoriale qui avaitfait grand bruit et Jacques FrançoisMarchandise, délégué général de laFING. Et soudain, directement, lepremier prend la parole pour de-mander au second : « Mais à tonavis, est-ce que les organisationspubliques, vu leur mécanismeslourds, peuvent être agiles et inno-vantes ? ». Qui lui répond en subs-tance : "De toute façon elles n'ontpas le choix, dans le monde com-plexe qui est le nôtre". Le ton estdonné : pas de place à la langue debois.
La suite de la séance sera à l'ave-nant. Chacun posera trois questionsà l'autre, qui répondra franchement.On abordera la question de l'expéri-mentation et du droit à l'échec, dubesoin de collaboration dans l'inno-vation, de la gouvernance et doncdu nécessaire lâcher prise des éluspour innover, du soutien aux inno-vateurs et de numérique. La séancea été filmée, vous pouvez la décou-vrir ici.
Puis ils se sont prêtés à un jeu dequestions-réponses avec la salle, dumême acabit. Pour laisser ensuiteleur place à des acteurs de terrainde l'innovation publique.
Après, les concepts, leur applica-tion.: Jo Spiegel, maire de Kinguer-sheim et promoteur d'unecitoyenneté active, Fazette Bordage,déléguée à l'action culturelle duHavre et pionnière des friches cul-turelles et citoyennes, Jean-LucDelpeuch, président de la Commu-nauté de Communes du Clunisois(et notre hôte), Mathieu Marchal,qui a développé un tiers lieu à Mon-treuil pour créer de la valeur surson territoire, ont partagé leurs ex-périences et dialogué avec la salle.
Une vraie séance d'échauffement, àmême de mettre les participants,quels que soient leurs niveaux depratiques, dans la peau d'un sportifde haut niveau de l'innovation pu-blique territoriale...
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LA SÉANCE D’OUVERTURE SOUS TOUTES LES COUTURESEN IMAGE (VERSION PDF : CLIQUEZ SUR L’IMAGE CI-DESSUS POUR VOIR LE FILMOU SUR CE LIEN SI VOUS N’AVEZ PAS FLASHPLAYER), EN VERSION CONFÉRENCE DESSINÉE(ET POUR LA VERSION PDF : LA RETRANSCRIPTION ÉCRITE EN CLIQUANT ICI )
LA CONFÉRENCE INAUGURALE EN FORMAT “BOCAL À POIS-SON” POUR CRÉER LA COMPLICITÉ
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https://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/seance_inaugurale_aojfm.pdfhttp://video.cnfpt.fr/fr/universite-europeenne-de-linnovation-publique-territoriale/ou-en-est-linnovation-publique/player
LES 14 CONFÉRENCES(VERSION PDF : CLIQUEZ SUR LES LIENS POUR
AVOIR ACCCES A DES DOCUMENTS)
Pierre Avoine : Comment vraiment passer d’une organi-sation pyramidale à une organisation en réseau?
Denis Magnin : Comment vraiment élaborer un plan d’action en co-responsabilité
prenant en compte les critères de bien être individuel, àl’échelle d’un territoire, d’une organisation? La dé-
marche spirale.Olivier Ryckewaert : Comment vraiment parler aux ci-
toyens, à nos chefs hiérarchiques, aux élus d’innovation publique?
Stéphane Bernard : Comment vraiment développer l’in-novation publique? Appui sur l’élaboration du
baromètre de l’innovation publiqueIsabelle Goudé-Lavarde : Comment vraiment se rendre
la vie plus belle avec nos chefs, avec nos collègues, avec les citoyens, avec les élus… les apports de la
communication non violente pour la coopération? Florian Fraveleau et Flornece Naulet :: Comment vrai-ment réussir une démarche de design de service dans
le service public territorial? Retours d’expérience d’une démarche de design au
CD 44 et lancement d’une démarche au CD 28. Frédéric Duriez : Comment vraiment s’initier
à la facilitation graphique?Samatha Slade : Comment vraiment passer de plein de
projets inspirants à une transformation systémique? Pierre Tavernier : Comment vraiment transformer defaçon systémique le pouvoir dans nos organisations
pour des décisions durables - apports de la sociocratie?Christian Bouché : Comment vraiment faire cohabiter
modèles agiles et collectivités locales? Possible ou impossible?
Gaël Guilloux : Comment une école de design peutvraiment contribuer à accompagner
l’innovation publique sur les territoires? Anthony Claverie : Comment vraiment développer
une démarche d’innovation organisationnelle dans sacollectivité?
Christian Hanser : Comment vraiment établir la proximité avec les habitants d'une Grande Région
en créant des espaces itinérants? Rhandir Auluck : Comment vraiment développer une
approche innovante de l’accueil des migrants?
15MINI-CONFÉRENCES : LE PLUS DUR, C'ÉTAIT DE CHOISIR
Le CNFPT, c'est un réseau puissant déployé sur l'ensemble du terri-toire. C'est aussi des rencontres sur des projets, des formations, desévènements. Et l'opportunité de les partager avec le plus grand nom-bre à l'occasion d'une université d'été.
S'il y avait 16 défis proposés aux participants, il y avait également 14séances d'une heure sur un aspect pratique de l'innovation. Portées pardes fonctionnaires territoriaux, des élus, des enseignants-chercheurs,des praticiens de l'innovation, à même de partager des expériences,des points de vue, des pratiques, des connaissances.
Management, facilitation graphique, design, modèles agiles, méthodesd'innovation, méthode du récit, tiers-lieux, bien-être au travail, évalua-tion, communication non violente, passage à l'échelle, sociocratie : àchaque fois, des praticiens présentaient leurs expériences concrètes etdialoguaient avec les participants. Qui se posaient des questions, fai-saient des objections, se forgeaient un avis. Bref, se formaient dansl'action.
Certaines mini-conférences ont été filmées, elles permettent desséances de rattrapage pour ceux qui voulaient en suivre plusieurs.
Merci à : - Pierre Avoine- Denis Magnin- Olivier Ryckewaert- Stéphane Bernard- Isabelle Goudé Lavarde- Florian Graveleau et Florence Naulet- Frédéric Duriez, Bénédicte Brissonneau et Sandrine Barret- Samanta Slade - Pierre Tavernier et Cécile Joly- Christian Bouché- Gaël Guilloux- Anthony Claverie- Christian Hanser et sa Rêv'othèque - Rhandir Auluck
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L'opportunité d'associer des chercheurs a vu le jour assez tard dans leprocessus de préparation de l'université d’été européenne de Cluny, cequi a pour conséquence que tous les défis n'étaient pas couverts parl'équipe de chercheurs présents. Cependant, cette première expériences'est révélée intéressante et prometteuse.
Les chercheurs s'étaient donné comme objectifs d'apporter des éclai-rages aux participants aux défis, d'expérimenter un dialogue et unecoopération avec des acteurs publics pour constater les passerelles pos-sibles et de capitaliser par la mise en commun de leurs expériences.
DES APPORTS DE FONDLes apports ont été de trois ordres : - des éclairages sur le contexte des défis (des « données saillantes »
selon les mots du Carnet du chercheur réalisé pour l'occasion), - des repères théoriques et conceptuels - et des retours sur des expériences territoriales inspirantes pour les
défis.
Il y a nombre d'ajustements à réaliser pourl'avenir. L'insertion du chercheur dans leséquipes des défis, sans forcément leur per-mettre de déployer pleinement ce qu'ils pou-vaient apporter, a marqué nombre deporteurs de défis : il reste à leur installer unstatut dans le défi et à réaliser un cadrageplus complet avec les animateurs desgroupes. Pour autant, ce rapprochement asouvent été fécond : au sein de groupes en-traînés par la ferveur de l'intelligence collec-tive, il a permis des rappels à l'état de l'art etaux travaux scientifiques. Au contraire, il aparfois ré-insufflé de l'utopie dans des démarches trop terre à terre.
C’est en tout cas la conclusion qu’a partagé avec l’assemblée Boris Che-vrot, qui coordonnait l’expérimentation lors de la séance de conclusion.
(VERSION PDF : CLIQUEZ SUR LA COUVERTUREPOUR TÉLÉCHARGER LE CARNET) LES CHERCHEURS IMPLIQUÉS :
DES ÉCLAIRAGES BIENVENUS
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LES CHERCHEURS IMPLIQUÉS
Antoine Piobetta, étudianten sociologie des organisa-tions, Université LumièreLyonMarie Chloé Strecker, Doc-torante en géographie, ins-titut d’Auvergne dudéveloppement des terri-toires.Bastien Pereira Besteiro,Doctorant en sociologie,Centre Max Weber/ Uni-versité Lumière de Lyon 2Marc Riedel, Docteur ensociologie et en psycholo-gie, Belier HROMelvin Saligna, Doctoranten sociologie, Centre MaxWeber/Université Lyon 2Boris Chevrot, Doctoranten sociologie, Centre MaxWeber/Université Lyon 2Dorothée Cavignaux, Doc-torante en sciences del’éduction, Université ParisOuest Nanterre La Dé-fenseChristophe Reniaud, Doc-torant en sociologie, Cen-tre Max Weber/UniversitéLyon 2Gaël Guilloux, Docteur endesign, Innovation & Déve-loppement Durable, Direc-teur du Care Lab design del’Ecole de Design NantesAtlantique
https://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/carnet_du_chercheur_implique_2_.pdf
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Même si le rythme était élevé, il y aeu plusieurs temps laissés aux par-ticipants pour qu'ils puissent réflé-chir à leur apprentissage et ainsi,capitaliser vraiment.
Dès le départ, un « café apprenant »offrait l'opportunité aux partici-pants de partager, avec un groupedéterminé au hasard, leurs enjeuxpersonnels à travers cette univer-sité : que venaient-ils faire à Cluny.?En quoi était-ce différent ou sem-blable à leurs homologues dugroupe ? Dans le cloître de l'Ab-baye, devant une tasse de café, cha-cun a donc eu l'opportunité de
réfléchir à ses objectifs avant de vé-ritablement débuter l'université.
Le soir du 2ème jour, les groupes sesont reformés pour faire le point surles objectifs personnels, ce qu'ils
DES TEMPS DE RÉFLEXION ET DE CAPITALISATION : LA BASE DE L’APPRENANCE
avaient pu apprendre, les méthodesrencontrées, les points positifs, lesregrets.
Enfin, la séance de clôture leur apermis de conduire une réflexionsur trois points précis : - la question du prototypage : com-
ment capitaliser sur un prototype,l'utiliser pour tester, comprendre,aller à la rencontre des gens,
- la question de la co-création et del'engagement dans la co-création,
- la question de la documentation,des traces, de la visibilité.
A chaque fois, le grand témoin del'université d'été, Samatha Slade, aproposé à l'assemblée un travail sursoi-même ou avec les autres. Le der-nier exercice a donné lieu à deséchanges sur la place des habitantsdans l'action publique, la cohérencedes démarches d'innovation et l'in-terdisciplinarité, où chaque partici-pant avait comme missiond'échanger quelques minutes avecun autre, pris au hasard dans lasalle plénière.
Tout le monde a pu mesurer lesbienfaits de ce genre de momentspour consolider les acquis et lesprises de consciences réflexives.
C'est un pari gagné.
19
LA SÉANCE DE CLOTURE SOUS TOUTES LES COUTURESEN IMAGE (VERSION PDF : CLIQUEZ SUR L’IMAGE CI-DESSUS POUR VOIR LE FILMOU SUR CE LIEN SI VOUS N’AVEZ PAS FLASHPLAYER), EN VERSION CONFÉRENCE DESSINÉE(ET POUR LA VERSION PDF : LA RETRANSCRIPTION ÉCRITE EN CLIQUANT ICI )
https://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/conclusion_samatha_slade.pdfhttp://video.cnfpt.fr/fr/universite-europeenne-de-linnovation-publique-territoriale/pleniere-de-cloture/player
QUELS ENSEIGNEMENTS ?QUELQUES RÉFLEXIONS SUR CE PREMIER CHAPITRE
POUR ALLER
PLUS LOIN :
NOÉMIE BERNARD SUR LESÉQUIPES APPRENANTES
MARTIN PRÉAUD SUR LAPÉDAGOGIE DES DÉFIS
BORIS CHEVROT SUR LARECHERCHE-ACTION
LE GUIDE DU PARTICIPANT
Ce compte-rendu de l'universitéd'été fait transparaitre un évène-ment autour de l'innovation pu-blique s'appuyant sur des passagesobligés. Ateliers de co-construc-tion, conférences, .... comme indi-qué plus haut, les ingrédients d'unbon atelier de fomation-action...
Mais Cluny a été plus que cela.Non seulement grâce à des apportsparticuliers des chercheurs et despraticiens comme Samantha Slade,ou le temps sauvegardé pour l'in-trospection et par là même la capi-
talisation. Mais surtout grâce à unecaractéristique particulière : la 2èmeuniversité d’été européenne de l'in-novation publique collaborative estle fruit d'une envie des participantsà la première. Et c’est pour celaqu’ils ont co-construit ensemble la2ème tout au long de l'année 2016-2017.
L'université de l'innovation colla-borative est le fruit d'une intelli-gence collective. Ce qui a toutchangé...
AKIM OURAL (EN POD-CAST) SUR L’INNOVATION
2120
http://video.cnfpt.fr/fr/universite-europeenne-de-linnovation-publique-territoriale/noemie-bernard/playerhttp://video.cnfpt.fr/fr/universite-europeenne-de-linnovation-publique-territoriale/martin-preaud/playerhttp://video.cnfpt.fr/fr/universite-europeenne-de-linnovation-publique-territoriale/boris-chevrot/playerhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/mise-au-point-l-innovation-au-pouvoir.mp3
CHAPITRE 2 LA COMMUNAUTÉ INNOVATION PUBLIQUE TERRITORIALE"UNE PIERRE SEULE RESTE UNE PIERRE, MAIS ASSEMBLÉEELLE DEVIENT UN MONUMENT"
AVANT LA DEUXIÈME, IL Y A EU UNE PREMIÈRE... ; 4 SÉANCES DE PRÉPARATION ENTRE NOVEMBRE ET MAI ; L'AUTONOMIE DES DÉFIS ; OR-GANISER L'INNOVATION : REFUSER LE DIRECTIF, ACCEPTER LA TRANSGRESSION, DONNER UN CADRE BIENVEILLANT ; QUELS ENSEIGNE-MENTS ?
La posture de l'innovateur public n'est pasla plus aisée : promouvoir l'expérimenta-tion dans un monde qui déteste l'erreur,accepter la remise en cause et le débatpermanents, écouter ses sentimentsquand règne le choix rationnel et carté-sien, bousculer les ordres établis, lesnormes et les procédures, autant de rai-sons de se prendre les pieds dans le tapis.
Jacques-François Marchandise parlaitdans la conférence inaugurale à deux voixdu besoin de « trouver (le) cercle de recon-naissance et de légitimation » des innova-teurs publics, c'est bien qu'il n'existe pas àce jour.Pourtant, ils sont de plus en plus nom-breux à ressentir le besoin de repenserl'action publique dans un monde de plus
en plus complexe en s'appuyant sur le col-laboratif, la co-construction, l'éducationpopulaire, etc.La construction de la 2ème université del'innovation publique est le fruit du travaildes participants à la première, qui ontvoulu faire évoluer son cadre, se sont en-tourés de nouveaux membres, ont forgésleurs propres outils, dont la e-commu-nauté, construit les défis et même la façondont ils allaient les porter devant les au-tres participants.En arrivant à Cluny, ils s'étaient tellementappropriés leur exercice qu'ils avaient at-teint un niveau d'autonomie complète ;chacun des 16 défis était un atelier auto-géré par ses porteurs et facilitateurs, dansun cadre défini ensemble et accepté partous.
2322
En 2016, une grosse centaine de participants à la 1ère université d’été eu-ropéenne de l'innovation publique territoriale s'étaient déjà retrouvés àCluny. Avides de connaissances nouvelles, d'échanges et de réflexions,ils avaient pu entendre des pionniers et tester quelques outils commeles visites apprenantes. Ils avaient également débattu de leurs pra-tiques, consolidé leurs connaissances et enfin testé des ateliers créatifs- avec des approches de design de service - dont les sujets commen-çaient tous par « et si ? », le format de question qui permet de faire àcoup sûr un pas de côté.
LA CONSTITUTION D’UNE COMMUNAUTÉUne communauté s'est véritablement cristallisée pendant ces 3 jours,autour de 2 objectifs : continuer à progresser ensemble, et s'étoffer denouveaux talents (existants ou en devenir !).
Une évaluation de cette première université d'été avait été réalisée. Elleavait montré la satisfaction des participants, esquissé des pistes d'amé-lioration mais surtout recruté pour la suivante : pas moins de 30 per-sonnes s'étaient manifestées pour préparer l'édition 2017.
Le premier programme était déjà conçu autour de la courbe du Uconceptualisé par Otto Scharmer : esprit ouvert, cœur ouvert, volontéouverte. L'université d’été européenne de l'innovation publique estdonc un exercice collaboratif, imaginé comme un évènement en amé-lioration continue grâce à l'itération.
L'innovation appliquée à l'innovation, en quelque sorte.
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UN DES 5 DÉFIS DE L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ 2016 : AU CŒUR DES ENJEUX CONTEMPORAINS, MAIS FICTIF. EN 2017, CHAQUEDÉFI PORTAIT SUR UN PROJET RÉEL.
AVANT LA DEUXIÈME, IL Y A EU UNE PREMIÈRE... 25
4 SÉANCES DE PRÉPARATIONENTRE NOVEMBRE ET MAI
(VERSION PDF : CLIQUEZ SUR LES VI-GNETTES POUR DÉCOUVRIR LES FILMS
DE BANDE-ANNONCE DES DÉFIS)
26
L'envie avait vu jourlors de la premièreuniversité d'été d'arti-culer la suivante au-tour de défis réels, etnon plus fictifs. C'estsur cette base que letravail a débuté. Restait à en dessinerles contours, et les ou-tils à mobiliser.
NOVEMBRE : LA PERMA-CULTUREDès novembre, unepremière définitiondes défis était posée,et plusieurs chantierslancés : la e-commu-nauté de l'innovationpublique (qui compteau bout d'un an plusde 1700 membres), laprogrammation dewebinaires sur des re-tours d'expériences decollectivités inno-vantes (10 webinairesse sont tenus entre fé-vrier et juin 2017), lamise en œuvre de vi-sites apprenantes (quiont débuté en septem-bre 2017) et laconstruction du dé-roulé de la deuxièmeuniversité d'été.
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des défis, organisation de confé-rences et recrutement des interve-nants, logistique, rédaction desdocuments, participation aux webi-naires.
MAI : C’EST PARTIEnfin, le 19 mai, chacun étant fixésur ses objectifs, la construction desdéfis, le mode opératoire envisagédes défis a été préparé par les por-teurs et leurs futurs facilitateurs del’université d’été. Sans oublier unexercice de taille : tenter de séduireles futurs participants en réalisantune bande-annonce de 1 minute quiraconte l’enjeu de son défi.
Tout au long de cette préparation,la mission innovation publique aproposé des cadres, des outils, dessoutiens qui ont permis aux agentsterritoriaux engagés dans la dé-marche de se concentrer sur leurengagement et leur motivation pre-mière : diffuser l'innovation.
Trois idées-forces structuraient cedéroulé : tous les participants de-vraient être en même temps contri-buteurs, ils devaient êtretransformés par l'évènement, etCluny ne devait être qu'un pointd’orgue dans une année de transfor-mateur public. D'autres éléments devront être pro-grammés ensuite pour aller plusloin : formations, MOOC, Boite àoutils, etc. On l’a appelé la perma-culture, puiqu’il s’agissait de planterdifférentes graines complémen-taires les unes avec les autres ausein de cette communauté et departager les rêves pour les rendrefaisables.
JANVIER : LA PÉDAGOGIE DU DÉFILe 19 janvier, les premiers défis re-pérés étaient présentés à la commu-nauté, ce qui a permis de préciserles contours des attendus de l'exer-cice et de lancer la phase de re-cherche de nouveaux porteurs deprojets qui pourraient être présen-tés à l'université d'été. Une pre-mière réflexion sur la participationde chercheurs à l'évènement a éga-lement été posée à ce moment.
MARS : L’ENGAGEMENT INDIVIDUEL ET COL-LECTIFLe 16 mars a été l'occasion pour lesmembres du groupe de se détermi-ner sur leur engagement dans le dé-roulé du séminaire : préparation
https://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/defi_1_-_reformes_institutionnelles_identite_territoriale_-_volvic.mp4https://drive.google.com/file/d/0B-Wp6OXTC1YBM2kxNGdrY0N4WlU/viewhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/defi_3_-_cohesion_sociale_et_urbaine_-_bus_mediation.mp4https://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/defi_4_-_transition_ecologique_-_tepos.mp4https://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/defi_5_-_qualite_de_laction_publique_-_barometre.mp4https://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/defi_7_-_qualite_de_laction_publique_-_ecole_des_cadres.mp4https://drive.google.com/file/d/0B7YOIN4QJtieMmdZYXV6UmlQQWc/viewhttps://drive.google.com/file/d/0B7YOIN4QJtieMmdZYXV6UmlQQWc/viewhttps://drive.google.com/file/d/0B-Wp6OXTC1YBaU9nTW5KTUtRZUU/viewhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/defi_13_-_transition_numerique_-_open_data.mp4https://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/defi_15_-_transition_numerique_-_syctiam_living_lab.mp4https://drive.google.com/file/d/0B-Wp6OXTC1YBNmVYZmdtNGxuMTg/view
LES PORTEURS DE DÉFIS
Isabelle Menesplier, DGS Volvic: : Comment créer les conditionsmanagériales pour permettre de développer l’attractivité de Volvic ?Myriam Lavigne, DGS de Cluny : Comment « re-designer » la
fonction accueil de l’hôtel de Ville de Cluny selon les usages attendus ?Frédéric Rétrif, Responsable Mission animation urbaine :
Comment élargir et circonscrire le spectre des utilisations possibles dubus de la médiation pour renforcer le lien social et la présence du
service public dans les QPV de l’agglo de Mâcon ?Jean-Luc Delpeuch, président de la Communauté urbaine du
clunisois : Comment engager l’ensemble des citoyens dans une dé-marche territoire à énergie positive ?
Stéphane Bernard, cofondateur Egide : Quelle vision partagéede l’innovation et quelle stratégie pour installer un baromètre de l’inno-vation dans le paysage institutionnel et en faire un levier durable pour
réinterroger nos modes d’organisation et de management?Fazette Bordage, Déléguée à la culture, Ville du Havre : Com-
ment le sensible - la culture - peut rendre possible le développement del’innovation d’un territoire : Et comment passer de l‘innovation à la pé-
rennisation ?Françoise Belet, Cheffe de projet, CR Ile de France : L’école des
cadres de demain pour manager autrement.Roland Giraud, DGA Département Pas de Calais, Laure Des-camps, Directrice culture, sport, jeunesse Département de laDrôme : Comment prototyper et essaimer l’événement « La petite fa-
brique de projets arts, culture et développement social local » ? Matthieu Marchal, Directeur de la résidence d’économies so-
ciétales, les Chaudronneries à Montreuil : Comment créer descoopérations entre entreprises et collectivités autour des questions so-
ciétales ?Mme AULUCK, élue à Coventry : Quels modes collaboratifs entre
différentes instances politiques suite à la création d’une collectivitésupra communale ?
Jo Spiegel, Maire de Kingersheim, Sévenine Bellina et Elisa-beth Dau, Institut Régional sur la Gouvernance : Les formac-
tions pluriacteurs à l’action publique locale, leviers de l’innovationdémocratique
Sandrine Barret, Cheffe de projet, CNFPT : Comment apprendreensemble entre pairs dans le cadre d’un réseau social d’apprentissage et
d’un MOOC sur l’innovation publique collaborative ?Camille Julien, Chargée de mission développement des
usages numériques, Ville de Lille : Comment mettre en œuvreune démarche d’ouverture des données publiques de la Ville de Lille
coproduite avec les acteurs du territoire et au service des projets de ter-ritoires définis dans les quartiers ?
Annette Lipowsky, Directrice de cabinet, Ville de Khel : Com-ment intégrer les jeunes migrants arrivés en Allemagne à la fin de leur
scolarité ?Clément Seite, Responsable innovation du SITCAM, PACA
(260 collectivités) : Comment composer un lieu (Open Lab) à di-mension participative ouvert mettant en relation des partenaires pu-blics/privés qui aurait pour objectif de favoriser l’émergence d’idées
jusqu’à leurs mises en œuvre à grande échelle ?Marie-Automne Thépot, Innovation sociale et organisation àla DASES, Ville de Paris : Comment s’assurer de la participation du
plus grand nombre d’agents et favoriser la pérennité des dynamiquesde transformation et d’innovation basée sur l’intelligence collective ?
29L'AUTONOMIE DES PORTEURS DE DÉFIS
Les porteurs de défis n'étaient pas livrés à eux-mêmes : des binômes oudes équipes avec des facilitateurs issus du CNFPT ou d'autres collecti-vités se sont constitués et des propositions de méthodologie d'anima-tion, conçues avec des designers de service ont été mises à leurdisposition.
Lors du bilan de Cluny 2017, il est ressorti qu'entre le 19 mai et le débutde l'université d'été, la quasi-totalité des animateurs de défis, porteurset facilitateurs, se sont donnés le temps de se revoir, d'échanger, depeaufiner leur déroulé sur la base du carnet du facilitateur qui leur avaitété fourni.Ils se sont appropriés pleinement leur défi, y compris dans une certaineémulation entre eux.
Si on a vu monter progressivement la capacitation des porteurs dedéfis, le moment de cristallisation a sans doute été la réalisation des pe-tits films d’acccroche.
Et en arrivant à Cluny, c'étaient 16 ateliers autonomes qui étaient pro-posés aux participants. Bâtis sur des outils communs, dévolus à réaliserdes livrables similaires, mais pleinement appropriés par leurs porteurs.
C'est un élément de taille : si pour une raison ou pour une autre le dé-roulé ne devait pas se passer exactement comme prévu, porteurs dedéfis comme facilitateurs ne pouvaient être désarçonnés : ils connais-saient leurs sujets, savaient ce qu'ils recherchaient, avaient façonnéeux-mêmes leurs outils.
Rien ne pouvait leur arriver et le résultat de chacun des défis s'en estressenti.
Le site Thot Cursus a publié un article sur la pédagige des Défis, à lireICI
« DANS LE CADRE DE L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ EUROPÉENNE DEL’INNOVATION PUBLIQUE, UN DÉFI SE DÉFINIT COMME UNEINTENTION, INDIVIDUELLE OU COLLECTIVE, DE RÉPONDRE ÀUNE SITUATION COMPLEXE POUR LAQUELLE AUCUNE SOLU-TION N’ÉMERGE A PRIORI EN PROPOSANT UNE DÉMARCHEEXTRA-ORDINAIRE ET INCLUSIVE DES PARTIES PRENANTES. LE PORTEUR D’UN DÉFI EST AVANT TOUT QUELQU’UN QUIOSE PRENDRE DES RISQUES – AVEC FIERTÉ, AMBITION MAISAUSSI HUMILITÉ – TOUT EN RECHERCHANT LE CONSENSUSDE MANIÈRE BIENVEILLANTE ET INCLUSIVE.LE DÉFI S’INSCRIT ET RÉSIDE DANS UNE DÉMARCHE D’EXPÉ-RIMENTATION, D’ESSAIS ET D’ERREURS, QUI PASSE PAR : LAPROCLAMATION PUBLIQUE DU DÉFI, LE TRAVAIL COLLABO-RATIF ET CRÉATIF POUR CO-CONSTRUIRE, CHEMIN FAISANT,DES SOLUTIONS INHABITUELLES. LE DÉFI IMPOSE UNE OBLI-GATION DE MOYENS PLUTÔT QUE DE RÉSULTAT ; IL PROCÈDED’UNE VOLONTÉ D’ABOUTIR DE MANIÈRE PRAGMATIQUE,D’UN ENGAGEMENT ET D’UNE ÉNERGIE À MÊME DE BOUSCU-LER LES LIGNES ET DE PROVOQUER L’INNOVATION. »
DÉFINITION CO-CONSTRUITE DU DÉFI ET DE SON PORTEUR
28
http://cursus.edu/article/29322/pedagogie-des-defis-territoriaux/#.Wgl6SIaDNdt
2ème Université Européenne de l’innovation publique territoriale à Cluny 10-11-12 juillet 2017
GUIDEDES FACILITATEUR.RICE.SDES DÉFIS TERRITORIAUX
Prénom :NOM :
GUIDEE
2ème Université Eur10-11-12 juillet 20
GUIDEADES F
DES DÉFIS
ropéenne de l’innovation pub017
ETEAACILIT
US TERRITORIA
ale à Cluny lique territori
UR.RICE.SUX
ORGANISER L'INNOVATION : REFUSER LE DIRECTIF, ACCEPTER
LA TRANSGRESSION, DONNER UN CADRE BIENVEILLANT(VERSION PDF : CLIQUEZ SUR LA COUVERTURE POUR TÉLÉCHARGER LE GUIDEDES FACILITATEUR.RICE.S)
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avaient choisi de travailler ailleursque dans les espaces qui leurétaient dévolus (on raconte mêmeque certains ont fini leur PechaKucha dans les bars de la ville !).Certains ont choisi d'autres réparti-tions du temps que celle prévuedans le programme. Bref, c'était unvrai désordre organisé.
L’APPENTISSAGE DU PIRATAGE BIENVEIL-LANTLa transgression des cadres donnésa été générale, mais dans la lettreplus que dans l'esprit. Tout lemonde était responsable et portaitl'université à la même hauteur quel'équipe d'organisation. Quand cetteappropriation est si forte, il ne peutpas y avoir de problèmes. Chacun asuivi son chemin en connaissancede cause, en respectant 2 objectifs :apporter une véritable formation-action aux participants et rendrepossible une restitution qui docu-mentait le fond et la forme de l'uni-versité d'été. D'ailleurs, même si les odes opéra-toires ont différé, le livrable était lemême pour tous et chacun a joué lejeu du Pecha Kucha.
Chacun des facilitateur.rice.s s'estvu remettre quelques jours avantl’université d’été un carnet-guide vi-sant à leur faciliter le travail.
Le carnet proposait des posturespour les facilitateurs à chacune desétapes du défi. Il rappelait ses rôlespendant les ateliers. Il donnait desconseils. Il apportait des outils pra-tiques d'animation (« définissez unmaitre du temps,un médiateur, unscribe, un photographe ») et don-nait des instructions précises sur leformat de restitution, en l'espèce,un Pecha Kucha. La durée trèscourte de cet exercice permettaitune restitution des 16 défis en uneheure - en plus d'obliger les partici-pants à la concision et à la clarté.
Du matériel (panneaux, cartons,feutres, scotch, etc.) était égalementmis à disposition, ainsi que lemoyen de joindre l'équipe d'organi-sation et les autres facilitateurs, unetable, des grilles pour accrocher sesposters et c'est tout !
Nombre de porteurs de défisavaient réalisé en amont des sché-mas, des dessins, des maquettespour enrichir le contenu du maté-riel proposé, certaines équipes
30
https://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/guide_du_facilitateur_.pdf
QUELS ENSEIGNEMENTS ?QUELQUES RÉFLEXIONS SUR CE DEUXIÈME CHAPITRE
Le principal est de taille : le tempspassé en amont à l'appropriationpar une équipe apprenante des en-jeux et modalités d'un tel évène-ment fluidifie et sécurise sondéroulement. Ce n'étaient pas 4 ou5 personnes qui étaient responsa-bles de la réussite, mais les 70 per-sonnes qui avaient participé à lapréparation de l'université d'été,tout au long de l'année ou dans lafacilitation des défis.Par ailleurs, tous les porteurs dedéfis et facilitateurs interrogés ontindiqué avoir beaucoup appris enpréparant leur travail et sur denombreux plans. Ce n'est donc pasun évènement où seuls les partici-pants apprennent : les organisa-
teurs également n'ont pas perduleur temps au regard de leur pro-gression personnelle.
Enfin, tout cela a demandé, outre labienveillance, un outillage, une or-ganisation et même une infrastruc-ture importante : l'apport du designde service, la structuration de la e-communauté et des contenus pro-posés, des webinaires inspirants... C'est la force du CNFPT que depouvoir être le tiers organisateurlégitime d'une telle communauté,tant dans l'esprit que dans lesmoyens alloués. A-t-il en outre jouéson rôle d'organisme de formation,au-delà du cercle des porteurs desdéfis ? Assurément, comme nousallons le voir.
LE MINI-SITE RÉALISÉ PAR LES PARTICIPANTS DE LA 1ÈRE UNIVERSITÉ EUROPÉENNE DE CLUNY
POUR ALLER PLUS LOIN :
3332
https://clunycnfpt2016.jimdo.com
CHAPITRE 3LES APPRENTISSAGES DE CLUNY
UNE FORMATION ACTION GRANDEUR NATURE A L’INNOVATION PUBLIQUE COLLABORATIVE
DES CONCEPTS NOUVEAUX ... PARFOIS VIEUX DE 150 ANS ! : DES MÉTHODES AJUSTÉES À CHAQUE DÉFI ; MINI-CONFÉRENCES :DES OU-TILS UTILISÉS À BON ESCIENT ; LA POSTURE DE L'INNOVATION ; QUELS ENSEIGNEMENTS ?
L’université de 2016 avait passé beaucoupde temps sur l'échange de bonnes pra-tiques, la transmission et la découverte,les ateliers venant illustrer les échanges.Cette fois-ci, les proportions étaient inver-sées. Si l'on considère, avec Edgar Dale,qu'on retient 90% de ce qu'on dit et fait,contre 50% de ce qu'on voit et entend, c'estcertainement un bon choix.
L'université d’été européenne de l'innova-tion publique est donc une formation-ac-tion.
Elle a permis aux participants de décou-vrir la culture de l'innovation publique parl'expérience de sa mise en œuvre.A l'image de la culture, l'expérience s'ac-quiert bien plus qu'elle ne s'apprend. A
travers la pédagogie des défis, les partici-pants ont pu toucher du doigt : - des concepts nouveaux pour l'action pu-
blique- des méthodes générales et des métho-
dologies particulières à l'évènement- des outils, utilisés au gré des ateliers- la posture générale de l'innovation pu-
blique, le fameux pas de côté qui de-mande curiosité et bienveillance.
Plus que des savoir-faire, ce sont des pos-tures dont il est question. Celles-ci ren-dent possible l'acquisition des premiers.Sans eux, l'innovation publique s'appa-rente malheureusement à une répétitionmécanique de méthodes sans comprendrece qu’on fait. En espérant que les mêmesoutils produisent les mêmes effets.
CE A QUOI JE
VAIS POUVOI
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Les étapes du
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La pratique du
benchmark
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E-COMMUNAUT
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https://e-com
munautes.cnfp
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#clunycnfpt20
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3534
37DES CONCEPTS NOUVEAUX ... PARFOIS VIEUX DE 150 ANS !
On voit que très vite les sciences humaines et sociales vont être convo-quées. Et pas très loin derrière, les concepts développés par le designdans la compréhension des usages et leur transformation en solutionsnouvelles.
L'innovation publique se nourrit de concepts qui, pour nombre d'entreeux, sont centenaires. La nouveauté est qu'on les applique à l'action pu-blique dans une dimension très concrète : que peut la sociologie oul'anthropologie pour régler mon problème, maintenant et concrète-ment.? En quoi la capacité à représenter une situation complexe dudesign va m'aider à franchir des étapes dans la mise en place de solu-tions ?
Des travaux plus récents (2009) ont également été mis à contribution,notamment ceux d’Otto Scharmer et de sa théorie de l’émergence, quimodélisent les différents niveaux de conscience permettant aux indivi-dus et aux groupes de s’aligner sur une vision commune d’un futur àfaire advenir et de le construire en l’expérimentant.
A Cluny, on a utilisé ces théories : transformation, expertise d'usage,mise en problématique (formuler la bonne question c'est souvent trou-ver une bonne partie de la solution), hybridation et interdisciplinarité,parce que dans un monde complexe, il faut multiplier les points de vueet tenter de voir en quoi ils se rejoignent.
Pas seulement en théorie, en les intégrant dans la résolution des défis.Du concept à la mise en pratique.
L'INNOVATION PUBLIQUE EST AVANT TOUT FAITE D'INNOVATIONS SOCIALES. COMME L'EXPLIQUAIT AKIM OURAL AUDÉBUT DE L'UNIVERSITÉ D'ÉTÉ, CONFONDRE INNOVATION ET TECHNOLOGIE NOUVELLE C'EST RISQUER DE « RÉPONDRE ÀDES PROBLÉMATIQUES D'HIER PAR DES SOLUTIONS D'AUJOURD'HUI ». IL S'AGIT POUR LES ACTEURS PUBLICS DE DÉPASSERCES TECHNOLOGIES POUR EN TIRER DES CONSÉQUENCES SUR LES NOUVELLES PRATIQUES ET NOUVEAUX USAGES. PARCONTRE, COMME LE RAPPELAIT JACQUES-FRANÇOIS MARCHANDISE, UNE TECHNOLOGIE COMME INTERNET, 25 ANSAPRÈS SA MISE EN ŒUVRE, A MODIFIÉ SENSIBLEMENT LES PRATIQUES QUOTIDIENNES DE TOUS ET DE CHACUN, ET CECINON SANS CONSÉQUENCES SUR CE QUI EST ATTENDU DES ACTEURS PUBLICS.
36
sus qu'il lui était possible d'adapteret d'enrichir pour son propre défi : - méthodologie design de lieu :
penser l'usage d'un lieu, sesatouts, ses points de tension
- méthodologie du design de ser-vice : en concevant son défi à par-tir des parcours des utilisateurs
- méthodologie du design organisa-tionnel : imaginer des cas de fi-gure qui sortent de l'ordinairepour voir les limites de la proposi-tion portée par le défi, et la repen-ser en fonction de cela
- méthodologie de l'outillage colla-boratif : construire un arbre descauses des problèmes rencontréspour mieux les aplanir en prenant
chacun sa part du travail- méthodologie du passage à
l'échelle : comme son nom l'in-dique, pour déployer un projetdans une toute autre envergure
Entre mai et juillet, ils les ont utilisépour construire le scénario pédago-gique de leurs ateliers, chacun choi-sissant le plus adapté à son défi.
Ces méthodes sont reprises dans laboite à outils de la e-communautéInnovation publique territoriale duCNFPT
39
Scénariser l’usagede ce lieu
ÉTAPE N°2
QUELS SONT LES BESOINS ?
COMMENT LES RÉPARTIR ?
FACILITATEUR PORTEUR DE PROJET
Il s’agit de définir 3 profils d’usagers, réaliser leurs parcours et identifier les points de tensions existants dans ces parcours.
TAÉTAPE N
ScénN°2
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PORTTEUR DE PROJET
Travailler le sujetà travers des personas
ÉTAPE N°2
QUELS SONT LES BESOINS ?
COMMENT LES RÉPARTIR ?
FACILITATEUR PORTEUR DE PROJET
En fonction des sujets, il s’agit de créer trois personas dit extrêmes. Une fois les personas crées posez-vous la question : comment les sujets doivent être travailler en fonction de chacun de ces personnages extrêmes ? Quels changements cela implique ?
TAÉTAPE N
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PORTTEUR DE PROJET
Confronter la situationà des éventualités
ÉTAPE N°2
QUELS SONT LES BESOINS ?
COMMENT LES RÉPARTIR ?
FACILITATEUR PORTEUR DE PROJET
L’étape 2 consiste à confronter la situation expliquée en étape 1, à d’autres situations. Et si cet évenement devait s’inspirer de meetic ? Et si aucune communication ne pouvait être faites ? Et si la solution que vous proposez devait être invisible ? Etc.Pour préparer cette étape, il faut lister toutes les situations qui pourrait être intéressante à confronter à la situation initiale.
TAÉTAPE N
ConN°2
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PORTTEUR DE PROJET
Diagnostiquer les problèmes
ÉTAPE N°2
QUELS SONT LES BESOINS ?
COMMENT LES RÉPARTIR ?
FACILITATEUR PORTEUR DE PROJET
Une fois raconté, il s’agit de faire un arbre des causes (schéma suivant). Et ainsi se poser régulièrement la question suivante : à quoi est du ce problème ? Une fois les problèmes identifiés, il s’agit d’envisager les pre-mières possibilités.
Problème
Cause 1
Cause 2
Cause 2.3Cause 2.2
Cause 2.1
TAÉTAPE N
DiagN°2
gnostiiquer Cause 1
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Diagles pl
i t àsuivant). Et airaconté, il s’ag
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Problème
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Cause 2.1Cause 2.2
Cause 2.3
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QUELS SONT
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PORTTEUR DE PROJET
Visualiser les fruitset graines
ÉTAPE N°2
QUELS SONT LES BESOINS ?
COMMENT LES RÉPARTIR ?
FACILITATEUR PORTEUR DE PROJET
Une fois l’état des lieux fait, il s’agit se mettre d’accord sur ce qui a marché et pourquoi, et ce qui n’a pas marché et pourquoi, en complétant les éléments suivant : il faut plus de … / il faut moins de … / il faut continuer à … / il faut commencer à … / il faut arrê-ter de …
TAÉTAPE N
VisuN°2
ualiser les ffruits
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i t il f t le qui n’a pas mat, il s’agit se met
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FACILITATATEU
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ES RÉPARTIR ?
PORTTEUR DE PROJET
DES MÉTHODES AJUSTÉES ÀCHAQUE DÉFIL'intérêt d'adapter desdisciplines comme lessciences humaines etsociales ou le design àun nouveau champd'actions, c'est qu'ellesregorgent de mé-thodes qui sont utili-sablesimmédiatement. Ellesse confrontent sou-vent à des pratiquestraditionnelles que laculture administrativea généré, mais dèslors qu'on en accepteles règles, elles peu-vent produire immé-diatement des effets.
Les participants àl'université d'été ontdonc testé des mé-thodes autour de l'ob-servation et del'immersion, de lacréativité, du prototy-page, qui ont étéadaptées à chaquedéfi.
A l'occasion de l'uni-versité d'été, chaqueporteur de défi s'estvu proposer dès lemois de mai 5 proces-
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L’ÉMERGENCE EN FIL ROUGE DE L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ EUROPÉENNE DE CLUNYLa pédagogie des défis suit pleinement le processus de transforma-tion et d’innovation de la courbe en U de l’émergence : - une phase d’écoute et de dialogue entre les participants, dès l’arri-
vée et le « café apprenant » et tout au long des 3 jours,- une phase d’objectivation avec la 1ère séance des défis consacrée à
l’appropriation et à la reformulation,- une phase d’ouverture avec une séance inaugurale donnant le si-
gnal d’une liberté dans le cadrede travail,
- la conduite des ateliers permet-tant de faire émerger, en touteouverture d’esprit des solutionsco-construites,
- une phase de prototypage àmême d’incarner le projet,
- une séance de clotûre donnantles clés d’un déploiement ulté-rieur à grande échelle.
(VERSION PDF : CLIQUEZSUR LES DIFFÉRENTESFICHES D’ÉTAPE POUR DÉ-COUVRIR LES 5 CANEVASDE MÉTHODES RÉALISÉSPOUR LES DÉFIS DECLUNY)
https://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/cnfpt-methodo-designdelieu.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/cnfpt-methodo-designdeservice.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/cnfpt-methodo-designorganisationnel.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/cnfpt-methodo-outillagecollaboratif.pdfhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/cnfpt-methodo-passagealechelle.pdf
FACILITATION GRAPHIQUE
PERSONAS
PROTOTYPE
IMMERSION
PARTIESPRENANTES
CRÉATION D’UN COLLECTIF
LA E-COMMUNAUTÉ INNOVATION PUBLIQUE TER-RITORIALE, SOURCE D’OUTILS ET DE MÉTHODES
D’INNOVATION ET DE COLLABORATION
la e-communauté innovation publique territorialequi a servi de support d’échanges pour préparerl’université d’été européenne de Cluny offre unpanel très large de liens ou d’ouvrages électro-
niques concernant les outils de l’innovation pu-blique.
Les outils son séparés en catégories.
D'abord, ce qui a trait au collaboratif. Des outils, desméthodes, des auto formations, des guides, bref,
tout ce qu’il faut pour animer un groupe.
Ensuite, des éléments ayant trait à l'innovation cen-trée sur l'usager, ce qu'on appelle le design de l'ac-
tion publique : méthodes de design, designthinking, guides pratiques, tout y est. Plus des outilset méthodes d'innovation moins centrées sur le des-
ign (par exemple la méthode SPIRAL) sont dans larubrique innovation. On y retrouve notamment les
outils utilisés lors des évènements de la commu-nauté.
Trois sujets transversaux ont le droit à leur ru-brique.: le management, (management libéré, mé-
thodezs agiles, leadership participatif), lenumérique (avec un guide des 10 principes d’une
démarche exemplaire en ligne édité par les servicesde l’Etat) et
la veille prospective et stratégique qui a sa rubriquepropre.
Enfin un sujet crucial pour la sphère publique, leprototypage, est traité à travers un rappel des
concepts, des outils pour représenter des scénariosd’usages ainsiq u’un guide pour créer un fablab.
41DES OUTILS UTILISÉS À BON ESCIENT
Les méthodologies utilisaient des outils différents, mais certains ontété utilisés par l'ensemble des participants. A savoir :
- des outils de collaboration : organisation de la prise de parole, créati-vité à plusieurs, écoute
- des outils de compréhension : énormément de défis ont utilisé les per-sonas, qui permettent de déterminer les grandes familles d'utilisa-teurs des services, leurs besoins, puis de les garder à l'esprit tous lelong du projet. Parce que l'usager n'existe pas : il y a des usagers,qu'on peut regrouper le plus souvent dans quelques profils. Les scéna-rios d'usage, qui permettent de décortiquer les parcours des utilisa-teurs potentiels (en s'appuyant par exemple sur les personas) et par làmême, anticiper les problèmes possibles, ont également été plébisci-tés.
- des outils de représentation : la facilitation graphique et le dessinétaient omniprésents dans l'université d'été. Représentations desdéfis, prises de notes, compte-rendu dessinés de conférences, sensibi-lisation, ... Impossible de ne pas mesurer l'intérêt du dessin dans laconduite d'un projet après ça !
- des outils de formalisation et de mise en hypothèse : le scénario péda-gogique de chacun des défis comprenait une partie de prototypage.Pendant la séance de clôture Samantha Slade a, en outre, trouvé desmots simples pour expliquer comment tirer le meilleur parti d'un pro-totype pour finaliser sa solution.
- des outils de communication : la meilleure idée ne vaut que parcequ'elle est capable de convaincre son auditoire. Le passage obligé parle format du Pecha Kucha a forcé l'ensemble des participants à seposer la question de l'essentiel et de l'accessoire à l'heure de partagerleur travail.
Une caractéristique commune de ces outils est qu'ils n'ont pas été li-vrés sans explications : ils étaient utilisés dans un contexte de projet, etont même fait, pour certains, l'objet d'un approfondissement après leurutilisation dans le feu de l'action.
40
https://e-communautes.cnfpt.fr/innovation-publique-territoriale/notre-boite-a-outils
43LA POSTURE DE L'INNOVATION
4 ÉLÉMENTS FONDATEURS
• Le Pas de côté : il s'agit d'essayer à chaque instant d'être dans l'action,mais aussi dans le recul par rapport à l'action menée. Est-ce bien cequ'il faut faire ? Est-ce qu'on peut faire autrement ? Et si j'essayais plu-tôt ... ? Telles sont les questions que l'innovateur a toujours à l'esprit.
• L’Empathie : on lit ce mot partout dans la presse professionnelle. Cen'est ni un graal, ni un gadget, c'est une façon de se comporter. Seposer en permanence la question de ce que vit son interlocuteur, usa-ger, collègue et de se mettre à sa place participe de la posture.
• Le Piratage : il ne peut qu'être bienveillant, sinon il est délétère. Maisquestionner la règle du jeu, jusqu'à la contourner/détourner sans faireprendre de risques à la communauté est un acte quotidien dans l'in-novation.
• La Capacitation : l'innovateur partage, explique, aide autour de lui. Ilcroit en la capacité de ses pairs et de ses collègues à acquérir des ca-pacités d'innover. Il cherche à progresser à leur contact. Il cherche enpermanence à apprendre des choses, et il sait que c'est dans le par-tage qu'il y pourvoira.
Sans cette posture, impossible d'installer une culture de l'innovation.
AU-DELÀ DES CONCEPTS, DES MÉTHODES ET DES OUTILS, CLUNY A DONNÉL'OCCASION DE TOUCHER DU DOIGT LA QUESTION DE LA POSTURE DANS L'IN-NOVATION, CELLE QUI REND POSSIBLE LES RÉSULTATS. EN QUOI CONSISTE-T-ELLE ?
A UN MÉLANGE DE DEUX TRAITS ESSENTIELS : LA BIENVEILLANCE ET LA CURIO-SITÉ. QUI SONT ENSUITE APPLIQUÉS QUOTIDIENNEMENT DANS LA PRATIQUE IN-CESSANTE DU PAS DE CÔTÉ, DE L'EMPATHIE, DU PIRATAGE ET DE LACAPACITATION.
42
QUELS ENSEIGNEMENTS ?QUELQUES RÉFLEXIONS SUR CE TROISIÈME CHAPITRE
La communauté issue des premièresuniversités d'été avait choisi de trans-mettre en 2017 à travers une formation-action, parce qu'on retient mieux cequ'on vit et ce qu'on fait que ce qu'onnous transmet par la parole. C'est bience qui s'est passé.L'apprentissage express réalisé troisjours est très large et laisse à chacunun goût d'inachevé. Ou même de « re-venez-y ». Mais l'acquisition de la culture de l'in-novation publique est quelque chosede progressif. Les participants qui vi-vaient leur première expérience à tra-vers les défis ne sont pasimmédiatement opérationnels pourlancer des grands chantiers. Mais ilsont vécu une expérience en ce sens, etcommencé d'utiliser des outils simplesà reproduire dans leur quotidien. C'estla pratique professionnelle, ensuite, qui
leur permettra de s'aguerrir, mais cetype de formation-action marque undébut dans un processus de transfor-mation de ses modalités de travail.Ces méthodes et ces outils demandentdu temps pour les domestiquer, puispour les mettre en place. Mais ils n'ontpas vocation à remplacer tout ce quiexistait auparavant. L'innovation pu-blique est avant tout utile face à unesituation complexe, qui demande unecompréhension globale et interdiscipli-naire. C'est là où le choix de la termino-logie de « défi territorial» est judicieuxet prend tout son sens. La méthode de co-construction, prônéepar l'innovation publique collaborativeet utilisée pour réaliser cette universitéd'été, permet d'installer un climat parti-culier, qui a régné à Cluny. C'est l'objetdu chapitre suivant : l'esprit de Cluny.
DENIS CRISTOL SUR LES PECHA KUCHA
POUR ALLERPLUS LOIN :
BÉNÉDICTE BRISSONEAU SURLA FACILITATION GRAPHIQUE
CAROLE DOLIGNON SUR LE NUMÉRIQUE
CAMILLE URIEN SUR LEDESIGN DE SERVICE
SAMANTHA SLADE SUR L’IN-NOVATION COLLABORATIVE
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http://video.cnfpt.fr/fr/universite-europeenne-de-linnovation-publique-territoriale/denis-cristol-1/playerhttp://video.cnfpt.fr/fr/universite-europeenne-de-linnovation-publique-territoriale/benedicte-brissonneau/playerhttp://video.cnfpt.fr/fr/universite-europeenne-de-linnovation-publique-territoriale/carole-dolignon/playerhttp://video.cnfpt.fr/fr/universite-europeenne-de-linnovation-publique-territoriale/camille-urien/playerhttp://video.cnfpt.fr/fr/universite-europeenne-de-linnovation-publique-territoriale/samantha-slade/player
CHAPITRE 4L'ESPRIT CLUNY
ESSAI D’EXPLICATIONS NON RATIONNELLES D’UN EXERCICE PLEINEMENT RÉUSSI
LA BIENVEILLANCE : L'ESSAYER, C'EST L'ADOPTER ?! : TOUS DROIT À LA PAROLE (ET MÊME DEVOIR !) ; #CERVEAUDROIT ; QUELS ENSEI-GNEMENTS ?
L’innovation collaborative exige de semettre en situation mentalement de se li-vrer soi, en espérant que les autres ferontde même. C'est beaucoup plus facile à direqu'à faire.
Et même, dans un univers professionnelcomme celui de l'action publique, avecdes organisations hiérarchisées et danslesquelles l'erreur est difficilement ad-mise, c'est complètement révolutionnaire.
Aux dires des porteurs de défis et des faci-litateurs, cela a été le cas. Pour ceux à quice n'était pas déjà arrivé, l'université d'étéa été l'occasion de toucher du doigt troischoses inhabituelles :
- la bienveillance : rien de ce quevous pouvez dire ne pourra être retenu
contre vous, mais sera par contre réutili-sable par tous pour faire progresser lecollectif,
- la complémentarité : expert, praticien,usager, néophyte, tous les regards sontles bienvenus et participent ensemblede la progression générale,
- l'humain est un être doué de sentiments.Intégrer la dimension sensible dans larésolution de problème n'est pas un han-dicap, mais bien au contraire unechance supplémentaire de réussite.
Loin des lourdeurs et des hiérarchies denos appareils institutionnels respectifs.
Cela vaut la peine d'y passer un instant.
4746
LE TOIT DU FARINIER DE L’ABBAYE,QUI CONTRIBUE À LA « MISE SOUSCLOCHE » DÉCRITE CI-CONTRE !
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CLUNY, LE PAYS DES GENTILSLes verbatims des porteurs de défis sont unanimes : les gens étaient«.gentils », pleins de « bonne volonté » et d'« énergie ». Ils avaient «envie » d'essayer l'« intelligence collective » et les défis étaient une « dé-couverte » de la « bienveillance ». Etant donné qu'ils représentaient leplus souvent une grande « force de travail », dans ce climat « sans jeuxde pouvoirs » ils ont pu « produire » parce qu'ils ont su « se lâcher ».
L’ABSENCE D’ENJEUX AUTRES QUE PERSONNELS« Sans jeux de pouvoirs » ? Est-ce là la raison ? Elle est en tout cas reve-nue plusieurs fois. On a parlé de « sas culturel », d'une mise « souscloche », dans un lieu loin de tout, qui permettait la « protection » dansl'« apprentissage » de la « pluralité » et même de s'essayer au « pira-tage.» d'un « cadre donné pour être transgressé ».
Mais un des objectifs des participants est de « refaire après ». Refaireavec les outils, oui, mais pourront-ils refaire avec le même esprit ?
QUID DE LA REPRODUCTIBILITÉ ?Une vision pessimiste serait de dire qu'il sera difficile de reproduirecette zone de bienveillance, sans jeux de pouvoirs ni poids des hiérar-chies.
Mais, du point de vue de l'organisme de formation, c'est la vision opti-miste qui s'impose : les participants auront expérimenté la bienveil-lance, ils auront vu la force qu'elle donne à une démarche d'innovationet chercheront vraiment à la reproduire. Et à force d'essayer, ils y réussi-ront de plus en plus souvent.
LA BIENVEILLANCE : L'ESSAYER, C'EST L'ADOPTER ? 49
51TOUS DROIT À LA PAROLE (ET MÊME DEVOIR !)
LÀ OÙ IL Y A DE LA GÈNE, IL N’Y A PAS D’INNOVATIONPour construire à partir des idées des autres, encore faut-il que les au-tres les livrent. Qu'ils outrepassent leur peur de dire une bêtise, ce fléaumajeur des organisations qui n'arrivent pas à innover.
VERBATIMSUne fois encore, les porteurs de défis interrogés ont apprécié l'attitudedes participants : c'est bien la « pluralité » qui a permis l'intelligencecollective. Entre les apports de fond des chercheurs, l'expérience métierdes cadres territoriaux, des managers ou des conseillers en organisa-tion, la participation des néophytes qui obligeaient à « formuler simple-ment » ses histoires, posaient « les questions qui fâchent » ou tout dumoins qu'on avait fini par enfouir. C'est bien de la « diversité » despoints de vue et même leur « hybridation » que sont venues les « pro-ductions ».
PLUS SIMPLE QUE LA BIENVEILLANCE, PARCE QUE PLUS OUTILLÉUne fois de plus, est-ce reproduisible ? Certainement plus facilementque la bienveillance. Des outils et des techniques d'animation le per-mettent aisément, cette université d’été a été concue en s’appuyant sureux. L'essentiel était ici, comme pour la bienveillance de faire la preuvedu concept : oui, on est bien plus intelligents à plusieurs, même quandon est parfaitement étranger au sujet ou un simple utilisateur ou exécu-tant.
A chacun de l'installer autant que de besoin dans ses pratiques profes-sionnelles en retournant chez lui.
50
LA DÉSIRABILITÉ AU COEUR DE LA PENSÉE DESIGN OU DESIGN THINKING
Le design thinking est né dans lesannées 90 dans les laboratoires del’Université de Stanford et dans les
cerveaux des responsables del’agence de design californienne
IDEO.On pourrait résumer cette penséeautour de trois grands principes :
l’observation des besoins des gensest la base de départ du travail deconception, l’expérimentation estun moyen d’engendrer des idées
nouvelles, d’où le prototypage ra-pide pour progresser dans la
conception. Enfin, au terme du pro-jet, on ne doit pas trouver seule-
ment la consommation mais aussila participation, dans le sens où la
solution proposée doit contenir enelle son évaluation et les clefs de
son amélioration continue.Le design thinking s’intéresse donc
moins à l’objet ou au service qu’àleur impact.
Au coeur de son système de penséese trouve les usages et la désirabi-lité : c’est le design centré sur l’hu-
main. C’est pourquoi il fait appeldavantage que d’autres à l’empa-
thie, en se mettant clairement à laplace de la population cible.
Dans sa mise en oeuvre, le designthinking fait appel à la philoso-
phie, aux sciences humaines (so-ciologie, anthropologie,
psychologie) aux sciences écono-miques (marketing) et aux sciencesde l’éducation. C’est pourquoi il luiest indispensable de s’appuyer sur
l’interdisciplinarité.
53#CERVEAUDROIT
LE SIÈGE DES ÉMOTIONS EST AUSSI CELUI DE LA COLLABORATIONSans entrer dans des considérations complexes de sciences comporte-mentales, il s'avère que la gestion de la complexité, de l'action collec-tive, de la communication non verbale est réalisée dans la même zonecervicale que la sensibilité à l'art et aux émotions.
« MON FONCTIONNAIRE CHEZ LES SENSIBLES »Dans l'action publique, la sensibilité est largement sous-estimée ; onprend en considération l'usage cartésien des choses, on a plus de malavec la réflexion autour de l'expérience vécue à cette occasion, quand àla prise en considération de l'imaginaire, donc l'art, la culture, la socia-bilité des gens dans leur capacité à se forger une opinion (car l'usagerest en même temps citoyen, il a un avis ET une opinion), elle est quasinulle.
A Cluny on a parlé « culture », « créativité », « sensible », « intuition », eton l'a mis en pratique, grâce à la « rêvothèque » (voir la photo p. 44)mais aussi pour se donner de l'« inspiration ».
LA DÉSIRABILITÉLa « pensée design », telle que définie par les théoriciens du « designthinking », énonce que pour qu'un projet soit réussi, en plus de sa faisa-bilité technique et de sa viabilité financière, il faut s'assurer de sa dési-rabilité : qu'il soit agréable, simple d'usage, qu'il fasse vivre une bonneexpérience, qu'il participe d'une bonne image de soi, etc.
C'est un levier essentiel de l'innovation non technologique. Il a été ac-tionné maintes fois en trois jours d'université d'été
52
QUELS ENSEIGNEMENTS ?
QUELQUES RÉFLEXIONS SUR CE QUATRIÈME CHAPITRE
On a parlé ci-dessus de posture.Cette partie était, elle, complète-ment consacrée à des comporte-ments, qu'on a pu susciter à Cluny,à une échelle rarement atteinte enFrance dans l'action publique etsur un public aussi disparate.
C'est le fruit de choix d'organisa-tion, de méthodes de mise enœuvre, de gouvernance de l'évène-ment, de bonne volonté des acteurset de quelques bonnes fées qui ontbien voulu se pencher sur le ber-ceau de la communauté, à travers
leurs conférences ou leurs apportsdans la construction de l'évène-ment.
Le résultat est probant pour lesparticipants, qu'il s'agisse des por-teurs de défis, des facilitateurs oudes simples contributeurs. Maispeut-on parler de réussite égale-ment pour les défis eux-mêmes ?Ont-ils progressé, ont-ils été utilesà leurs porteurs ? C'est l'objet dudernier chapitre.
CHRISTIAN HANSER ET SA RÊVOTHÈQUE
BIBIOGRAPHIE RÉALISÉEPOUR CLUNY
POUR ALLER PLUS LOIN :
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http://video.cnfpt.fr/fr/universite-europeenne-de-linnovation-publique-territoriale/christian-hanser/playerhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/biblio_innovation_publique_maj_201707.pdf
CHAPITRE 5LA SATISFACTION DES PORTEURS DE DÉFIS
« UN JOUR, ON SE BATTRA POUR POUVOIR POSER UN DÉFI ÀL'UNIVERSITÉ D’ÉTÉ EUROPÉENNE DE L'INNOVATION PUBLIQUE. »
UNE DIVERSITÉ DE L'AVANCEMENT DES DÉFIS QUI N'A PAS EMPÊCHÉ L'ACCÉLÉRATION DE PROJET : TOUT LE MONDE EST CONTENT ; LETIERS DE CONFIANCE ; QUELS ENSEIGNEMENTS ?
C'est ainsi que nous a répondu un porteurde défi à qui on demandait s'il était satis-fait du résultat.
Le « recrutement des défis » a pourtantété un travail important pour la commu-nauté innovation publique. C'est notam-ment un travail des délégations locales duCNFPT qui a permis de dénicher les 16défis qui ont constitué le cœur de l'univer-sité d'été. Si cette prédiction se révèleexacte, ce ne sera bientôt plus le cas !
Les défis rejoignaient tous une ou plu-sieurs des thématiques sélectionnée par leCNFPT comme centrales pour l'innova-tion publique : co-conception des servicespublics, transformation des territoires parla dynamique de l'innovation, formation,
essaimage et dynamiques (inter-)territo-riales, mais se trouvaient à tous stadesd'avancement : de l'idée encore floue auprojet très avancé.
Chacun y a pourtant trouvé son bonheur,malgré la disparité des stades d'avance-ment.
Un point commun dans le discours desporteurs de défis, malgré les disparités : ledéfi a pu s'établir grâce à la position detiers de confiance conférée au CNFPT,point de rencontre et garant du cadre detravail. Il y a eu transfert de confiance surles équipes des défis, à tel point que descollaborations perdurent au delà de l'uni-versité.
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UNE DIVERSITÉ DE L'AVANCEMENT DES DÉFIS PERMETTANT L'ACCÉLÉRATION DE PROJET
CE QU’ON VA CO-CONCEVOIR S’ANNONCE CLAIREMENTLe passage par le défi a été profitable aux porteurs de défis, quelque fûtle niveau d'avancement du projet. D'abord parce qu'il les a amené à seposer la question de la communication sur leur projet : comment le ra-conter pour qu'il puisse être compris en une séance et qu'on puisse dé-marrer l'accélération de projet au plus vite.
La préparation de l'université, notamment la séance du 19 mai, où lesporteurs de défis avaient réalisé un petit film pour séduire les futursparticipants à l'université d'été, a beaucoup aidé. Pourtant, dans le dé-briefing, certains ont avoué avoir du travailler plusieurs jours pour bienêtre prêt. Mais ce travail leur a servi depuis pour la suite du projet : c'estun des multiples intérêts de baser une formation-action sur des casréels et pas des sujets fictifs, on ne travaille pas « pour du beurre », onréutilise après !
TOUS CHALLENGÉS, TOUS À L’ÉCOUTELa séance inaugurale des défis, qui portait sur la présentation de la pro-blématique, au-delà de l'appropriation par les participants, a souventété un moment de challenge fort pour les porteurs de défis. Elle amême amené nombre d'entre eux à resserrer le sujet, à le modifier unpeu ou beaucoup, et parfois à rouvrir des questionnements (notammentsur les projets les plus avancés) et à battre en brèche des certitudes.
Lors de la séance finale, les restitutions ont présenté un large panel al-lant de concepts revisités à des maquettes très abouties. A chaque fois,les projets avaient été dynamisés par le passage en défi.
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Au moment du débriefing, quelques mots ressortent : Le défi a été unmoment de « maturation de mon projet », il m'a « permis de faire un tridans les idées, vers des solutions simples et réalistes », il a « en mêmetemps réintroduit de l'utopie, et en même temps soulevé des points devigilance », « les échanges m'ont permis de comprendre les blocages »,« il a permis d'imaginer des solutions concrètes », « je suis en train debâtir mon plan d'action 2018 dessus », « le maire l'a présenté la semainepassée en conférence de presse » (NdA : en septembre, donc), « oncompte tester le prototype dans un colloque professionnel », « j'ai ob-tenu un projet clé en main complet et cohérent », « je sais maintenantcomment communiquer sur le projet.», « nous avions une interrogationsur le sens, et sans même la soumettre elle a été le sujet central dudéfi.».
« Y A PAS QUE LE RÉSULTAT QUI COMPTE » En outre, et comme cela a déjà été soulevé, les porteurs de projets, enpréparant leur défi avec des facilitateurs, l'ont fait maturer et se sonteux-mêmes formés à la mise en œuvre de projet en mode intelligencecollective.
TOUT LE MONDE EST CONTENT 59
LES FACILITATEURS DE CLUNY
Défi 1 : Laurence Meslier, Directeur Adjoint à la For-mation CNFPT Pays De Loire,
& Yvonne Foucher, IforeDéfi 2 : Jean Marie Bassinet Directeur Adjoint à la
Formation CNFPT Franche Comté, & Nathalie Maliar Directrice Adjointe à la Forma-
tion BourgogneDéfi 3 : Vincent Psalmon Conseiller Formation
CNFPT Bourgogne, Bruno Leon Conseiller Forma-tion CNFPT Bourgogne & Fatima Da Silva Assis-
tante Formation CNFPT BourgogneDéfi 4 : Noémie Bernard, Cheffe De Projet & Olivier
Causse, Chargé e’Observation et d’Évaluation,Strasbourg
Défi 5 : Philippe Gambier, Conseiller OrganisationVille D’Yvry & Pierre Avoine, Directeur de la Moder-
nisation CD De La MancheDéfi 6 : Cécile Joly, Directrice Mission Innovation
CNFPT & Dorothée Reisacher, InetDéfi 7 : Bernadette Guillluy, Conseillère Innovation
Grand Paris Sud Est, Bénédicte Richoux, ConseillèreInnovation CD91 & Carine Hertel, Cheffe de Service,
Pôle de Compétence Management InetDéfi 8 : Marion Leroux, Directrice de l’Inset d’An-gers & Mireille Pillais, Directrice Social, Ville De
ParisDéfi 9 : Lionel Roux, Responsable d’Antenne,
CNFPT, & Martine Bahay, Conseillère Formation,Délégation Franche Comté
Défi 10 : Benoit Cathala, Responsable Pôle de Com-pétence Europe, Inet & Marie-Élodie Gy, Directrice
Régionale CNFPT BretagneDéfi 11 : Isabelle Cazaunau, Conseillère Formation
InetDéfi 12 : Olivier Ryckewaert, Consultant
Défi 13 : Serge Catanese Valentin, Directeur Adjointà la Formation Nord Pas De Calais CNFPT
Défi 14 : Anne Morisseau, Pôle de Compétence Eu-rope, Inet & Lionel Kinderstuth
Défi 15 : Carole Dolignon, Cheffe de Projet Innova-tion Numérique, CNFPT & Florian Graveleau, Di-
recteur Innovation CD44Défi 16 : Céline Zatorsky, Direction des Projets
Transversaux, Conseil régional de Bourgogne, &Sarah Damagnez, Ville De Paris
61LE TIERS DE CONFIANCE
Cette idée est revenue spontanément plusieurs fois lors du débriefing.
Pouvoir soumettre un projet à un groupe de pairs de confiance, pleinsde bonne volonté et d'énergie, apportant un panel de points de vue etd'apports différents, à l'image de la diversité du public présent, cecisans avoir peur de prêter le flanc à aucune critique qui ne soit pasconstructive, c'est une opportunité formidable pour un porteur de pro-jet.
Le Centre National de la Fonction Publique Territoriale est au servicede toutes les collectivités, de la petite Commune à la grande Région. Ilest le tiers de confiance pour toute la fonction publique territoriale. Lacomposition de l'université d'été en était la traduction, et cette diversitédes publics constitue une des caractéristiques uniques, mais surtoutune des forces de l'évènement.
Le passage à l'échelle de l'innovation publique territoriale, confinéejusqu'ici à quelques catégories de collectivités et qui tend récemment àse déployer, peut manifestement compter sur la communauté innova-tion publique territoriale du CNFPT, ouverte à tous et accueillante pourchacun.
Un an après sa mise en place, la e-communauté Innovation publiqueterritoriale compte 1700 adhérents.
(VERSION PDF) CLIQUEZ SUR LA CARTE POUR DÉCOUVRIR LALOCALISATION DES ADHÉRENTS DE LA E-COMMUNAUTÉ INNOVA-TYION PUBLIQUE TERRITORIALE À LA RENTRÉE 2017
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https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1L4lEGS0eaAZA7cPEePmqqYecOo4&ll=18.712048919132112%2C-3.1198318499999687&z=2
QUELS ENSEIGNEMENTS ?
QUELQUES RÉFLEXIONS SUR CE CINQUIÈME CHAPITRE
On pourrait penser intuitivementqu’un dispositif d’accélération deprojet est surtout utile dans la pé-riode intiale du-dit projet.L’expérience de Cluny va bien àl’encontre de cette idée qui sem-blait pourtant évidente.Quel qu’ait été le degré d’avance-ment dans les projets, les porteursde défis ont été globalement trèssatisfaits du passage par la caseCluny.Ce n’est donc pas tant le staded’avancement au moment où onl’aborde qui est important dans ce
dispositif, que la façon dont il estabordé : la bienveillance, le plura-lisme des équipes, le processuschoisi pour l’exercice ont permis àtout le monde de s’y retrouver.Toutes les sources inspirantes desconcepteurs de l’université d’été leproclament peu ou prou, l’exercicel’a confirmé : Cluny fait la preuvedu concept de l’efficacité d’unenouvelle façon de concevoir l’ac-tion publique, plus empathique,plus collaborative, plus créative.Il reste à diffuser plus encore cesfaçons de travailler.
JOE SPIEGEL SUR LES FORM’AC-TIONS CITOYENNES
FAZETTE BORFAGE SUR LEDÉFI SENSIBLE (PODCAST)
MYRIAM LAVIGNE SUR LEDÉFI ACCUEIL DE CLUNY
(PODCAST)
POUR ALLER PLUS LOIN :
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http://video.cnfpt.fr/fr/universite-europeenne-de-linnovation-publique-territoriale/joe-spiegel/playerhttps://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/de-vive-voix-comment-le-sensible-la-culture-peut-rendre-possible-le-developpement-de-l-innovation-d-un-territoire.mp3https://e-communautes.cnfpt.fr/sites/default/files/fichiers_partages/de-vive-voix-comment-re-designer-la-fonction-accueil-de-lhotel-de-ville-de-cluny-selon-les-usages-attendus.mp3
EN GUISE DE CONCLUSION
ET APRÈS ... L'UNIVERSITÉ EUROPÉENNE DE L'INNOVATIONTERRITORIALE SAISON 3 ...
Un nouveau défi auquel chacun est invitéà contribuer... Et si d'une université, il enémanait plusieurs sur les territoires?
Tout le monde n'a pas pu être accueilli àCluny et pour certains, c'était trop loin...Alors notre nouveau défi auquel tous lesparticipants de la deuxième universitésont invités à contribuer est d'imaginercomment essaimer cette démarche d'ap-prentissage et d'entraide autour des défiset de la question de l'innovation publiqueterritoriale, tout en conservant l'esprit«.Cluny ».
Le premier temps fort aura lieu les 23 et24 novembre au laboratoire d'apprentis-sage du CNFPT à Paris pendant la se-maine de l'innovation publique.
Si vous voulez suivre cette co-construc-tion, vous pouvez rejoindre la e-commu-nauté Innovation publique territoriale.
L'année 2018 sera également riche en nou-veautés, car pour celles et ceux qui vou-dront approfondir ces méthodes au