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Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération Documentation « Cible article Gaston DEPELCHIN 2016» Doc. Du Net … et perso ….. En 2011, l’US Army et l’US Air Force lancèrent le programme commun XM17 Modular Handgun System (MHS), afin de remplacer les pistolets M9 (Beretta 92FS) et M11 (SIG SAUER P228) . Soit un marché global pouvant atteindre 550 000 unités, d’autres services s’étant finalement joints à la procédure d’acquisition. Beretta présenta donc une version modernisée M9A3, mais cette nouvelle arme fut rapidement écartée. Aussi, le célèbre fabricant italien dévoila son plan de secours en février 2015, à l’occasion du salon IDEX d’Abu Dhabi, en annonçant la sortie de son pistolet APX... Présentation générale Rompant définitivement avec la série 92, l’APX est un pistolet à carcasse polymère et à percuteur lancé, avec platine intégrée à une cassette amovible. Il est en effet dérivé du subcompact Nano, déjà commercialisé par Beretta depuis 2011. Adapté au programme MHS, il est décliné en diverses configurations et intègre de nombreuses options. Il est livré dans une mallette en ABS, marquée du logo Beretta, dont le design extérieur rappelle la forme des surfaces de préhension de la glissière (on ne peut plus vraiment parler de stries !). Enveloppé dans une feuille de papier kraft hydrofugé (MIL-B121), le Beretta APX est fourni avec deux chargeurs et s’accompagne de divers accessoires : chargette, kit de nettoyage composé d’une baguette polymère et de deux écouvillons (laiton et nylon), livret sur les règles de sécurité de base, et certificat de garantie de 1 an avec extension de 2 ans.

Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

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Page 1: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

Beretta APX :

un pistolet automatique de nouvelle génération Documentation « Cible article Gaston DEPELCHIN 2016» Doc. Du Net … et perso …..

En 2011, l’US Army et l’US Air Force lancèrent le programme commun XM17 Modular Handgun System (MHS), afin de remplacer les pistolets M9 (Beretta 92FS) et M11 (SIG SAUER P228)

. Soit un marché global pouvant atteindre 550 000 unités, d’autres services s’étant finalement joints à la procédure d’acquisition.

Beretta présenta donc une version modernisée M9A3, mais cette nouvelle arme fut rapidement écartée. Aussi, le célèbre fabricant italien dévoila son plan de secours en février 2015, à l’occasion du salon IDEX d’Abu Dhabi, en annonçant la sortie de son pistolet APX...

Présentation

générale

Rompant définitivement avec la série 92, l’APX est un

pistolet à carcasse polymère et à percuteur lancé, avec

platine intégrée à une cassette amovible. Il est en effet

dérivé du subcompact Nano, déjà commercialisé par

Beretta depuis 2011. Adapté au programme MHS, il est

décliné en diverses configurations et intègre de

nombreuses options. Il est livré dans une mallette en

ABS, marquée du logo Beretta, dont le design extérieur

rappelle la forme des surfaces de préhension de la

glissière (on ne peut plus vraiment parler de stries !).

Enveloppé dans une feuille de papier kraft hydrofugé

(MIL-B121), le Beretta APX est fourni avec deux

chargeurs et s’accompagne de divers accessoires : chargette, kit de nettoyage composé d’une

baguette polymère et de deux écouvillons (laiton et nylon), livret sur les règles de sécurité de base,

et certificat de garantie de 1 an avec extension de 2 ans.

Page 2: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

L’ergonomie

Bien que se classant parmi les pistolets “full size”, de par ses dimensions d’arme

de service (192 x 142 x 33 mm), le Beretta APX n’en demeure pas moins

relativement léger, n’affichant sur la balance que 790 g ou 820 g (2) avec

chargeur vide (selon calibre). C’est davantage que le Glock, mais moins que

certains concurrents du programme MHS. Sans arêtes vives, il se révèle

relativement confortable et peut donc se destiner à un port 24/7, soit 24 h/24 h et

7 j/7 j. Tous les composants métalliques ont d’ailleurs été nitrurés, de manière à

offrir une excellente résistance à la corrosion. Sur le plan ergonomique, on

appréciera les contours ainsi que l’état de surface de la carcasse. Fabriquée en

polymère es repose-index striés au-dessus du pontet, ou encore les différentes

surfaces texturées antidérapantes améliorant l’adhérence du grip. Et cela vaut

également pour le talon de chargeur élargi, facilitant son arrachage manuel en

cas de nécessité. On sera en revanche surpris par l’absence de stries sur le

pontet très carré, dont la taille est néanmoins adaptée au port de gants. Par

ailleurs, de larges rainures ont été usinées à l’avant et à l’arrière de la glissière,

renforcé de fibre de verre, son moulage permet en effet d’obtenir des formes très

travaillées sans nécessiter de coûteux usinages. On peut ainsi noter l’empreinte

des doigts sur la poignée, le dos de poignée amovible, facilitant ainsi sa

préhension. En matière de latéralité, on apprécie également les deux leviers

d’arrêtoir de culasse, dont la présence de chaque côté de l’arme assure un usage

ambidextre, ainsi que le bouton de déverrouillage de chargeur réversible... à

défaut d’être ambidextre. principalement pour le marché américain. On notera

aussi que Beretta ne produit actuellement que des APX à canon de 4 1/4’’ (108

mm), mais que des modèles à canon long sont déjà présentés dans le manuel

d’utilisation, avec des canons de 4 3/4’’ (121 mm). Ces variantes sont associées

à des glissières également plus longues, présentant à l’avant cinq larges surfaces de préhension

au lieu de quatre. Proposé à l’armée américaine dans le cadre du programme MHS, l’indicateur de

cartouche chambrée est devenu optionnel sur le marché civil, ce qui n’est pas plus mal. Il s’agit

d’une barrette métallique, goupillée sur le dessus de la glissière et montée sur ressort, qui fait saillie

lorsque le culot de la cartouche chambrée arrive à son contact. Sa présence nécessite d’ailleurs

l’usinage d’une encoche dans la partie supérieure du canon, afi n de permettre son encastrement

sans entraver la fermeture de la culasse. À noter que, contrairement à certaines conceptions, celui-

ci n’empêche pas le chambrage manuel de la première cartouche. En revanche, comme tout

“gadget”, il est susceptible de limiter la fiabilité de l’arme en cas de défaillance et représente un

surcoût. Pour notre part, nous préférons donc pratiquer le CPS (Contrôle Personnel de Sécurité)

enseigné en NTTC, d’autant plus que l’indicateur de chargement ne permet pas de faire la distinction

entre une cartouche et un étui déjà tiré. En option également : la sécurité de chargeur, surtout

proposée pour le marché américain. Paradoxalement, son absence sur l’APX standard nous semble

une excellente chose, car cette option se révèle de notre point de vue un handicap sur le plan

opérationnel. Il est probable que les pistolets livrés avec cette option soient reconnaissables à leur

carcasse spécifi que, la version basique arborant l’avertissement « fi res without magazine » (tire

sans chargeur). Autre variante de moulage : l’arrière de la poignée peut recevoir une découpe afi n

d’intégrer deux leviers de sûreté (usage ambidextre). Souvent imposée dans les cahiers des

charges, cette fonction nous semble discutable. Aussi, le fabricant a-t-il préféré la proposer en option

afi n de contenter à la fois ses adeptes et ses détracteurs. Enfi n, on sait que l’APX était proposé à

l’armée américaine en fi nition marron, et que des carcasses de couleurs grise et verte sont

également proposées. Et des glissières chromées mates ou en fi nition assortie à la poignée sont

par ailleurs prévues. De plus, il semble que Beretta souhaite étoffer sa gamme en proposant

plusieurs tailles de carcasse, et même des panachages entre des glissières et des poignées de

dimensions différentes. Sans parler des platines allégées pour les tireurs sportifs... Bref, autant de

Page 3: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

références commerciales qui devraient apparaître lorsque les chaînes de fabrication de l’APX seront

opérationnelles à Gallatin dans le Tennessee (4), toute la production étant actuellement assurée à

Gardone en Italie.

1 - Détail du canon, dont le pied et les surfaces latérales du tonnerre

sont asymétriques. On remarquera également le bloc supérieur, à

l’arrière de la chambre, présentant un angle adapté à l’éjection. Mais

en observant dans le détail, on s’aperçoit que sa surface n’est pas

plane, et qu’elle comporte un usinage conique faisant office de

seconde rampe d’alimentation, afin de rediriger correctement les

cartouches

2 - Le système de réinitialisation de la platine. L’ensemble mobile déposé permet de découvrir un

système récupérateur captif, composé de deux ressorts coaxiaux dont les spires inversées évitent

toute imbrication parasite. On remarque également un profond lamage d’allègement, parallèle au

canal de percussion, ainsi que le pied triangulaire du percuteur et la sécurité au choc oblongue.

Aussi discrète que mystérieuse, une lamelle métallique d’environ 10 mm (en rouge) permet de

neutraliser le système de réinitialisation de la platine. Il s’agit d’une sécurité empêchant la libération

du percuteur si la glissière n’est pas reculée de 10 mm, de manière à réactiver la sécurité au choc.

Ainsi, en appuyant sur la goupille de réinitialisation, la gâchette s’efface latéralement et libère le

percuteur qui reste entravé, permettant ensuite de procéder au démontage sans avoir à actionner

la détente...qui monteraient en travers.

3 - La platine amovible. Détail de la cassette amovible, intégrant la platine

et tous les leviers de commande. Comportant le numéro de série de

l’arme gravé au laser, la feuille d’inox embouti est même taillée pour

former les rails de carcasse ou l’éjecteur (poinçonné par le banc

d’épreuve de Gardone). On remarquera le levier de démontage, muni

d’un détrompeur afin d’être toujours introduit de la gauche vers la droite.

Il offre une surface d’appui au système récupérateur qui, par un jeu de

pans inclinés, assure son rappel en translation et en rotation. Ce n’est

pas lui qui assure l’affaissement du canon lors du court recul, mais un

second axe plus costaud. On remarquera enfin la gâchette, maintenue

sur le côté droit par un ressort. Elle est articulée sur un axe mobile en

translation qui constitue la fameuse goupille de réinitialisation de la

platine. En décalant la gâchette vers la gauche, cette dernière se soustrait

au pied du percuteur qui est donc relâché. La seconde goupille, plus en

arrière, servant à comprimer le ressort de gâchette, sert au montage de

la cassette dans la poignée polymère. Coup de chapeau au bureau

d’études Beretta pour cette conception optimisée !

Page 4: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

4 - Le dos de poignée d’origine (marqué “M” en référence à la taille) peut

être démonté en retirant une longue clavette métallique. L’extrémité

inférieure de cette dernière présente un perçage, destiné à la fixation d’une

dragonne, tandis qu’un ergot situé à l’opposé s’accroche dans la poignée.

Pour procéder à la dépose du grip, l’ergot doit donc être basculé

latéralement, avant d’être repoussé vers le bas depuis l’intérieur du

logement de chargeur.

Les accessoires

Contrairement aux précédentes options, non réversibles et qui imposent de commander l’arme dans

une version spécifique, divers accessoires sont proposés pour l’APX. Pour ceux qui auraient acquis

l’arme sans leviers de sûreté, un kit de revalorisation est en effet proposé. Il peut se monter sur

n’importe quelle platine, l’emplacement ayant été prévu d’origine sur tous les modèles. En revanche,

le contour de la poignée n’y sera pas adapté et le fabricant recommande donc de changer

simultanément la poignée en polymère. Quant au bouton de déverrouillage du chargeur, emprunté

au Beretta Nano, il n’est disponible qu’en une seule taille. Pourtant, il est décliné en trois versions

sur le PX4, où ce système est apparu pour la première fois en 2004. Le bouton de déverrouillage

du chargeur est seulement réversible. Et son adaptation à la latéralité de l’utilisateur nécessite des

outils non fournis : une clé Allen de 1,3 mm (0,05’’) pour chasser sa goupille de sécurité, puis une

autre de 2 mm (5/64’’) pour chasser le poussoir lui-même... à moins d’utiliser un trombone déplié.

On notera que cette permutation ne doit pas s’effectuer trop souvent, sous peine d’user les pièces

en polymère à chaque démontage. Mais, dans le pire des cas, cela est sans incidence sur la

carcasse elle-même, et il suffi t de monter un nouveau kit pour remettre l’arme dans son état

d’origine. Donc, rien de catastrophique non plus. C’est surtout un détail à prendre en compte par

les administrations, et en particulier par les polices municipales , dans la mesure où une arme de

service peut être attribuée successivement à différents agents. Enfin, l’exemplaire testé nous a été

fourni avec un seul dos de poignée (taille moyenne M de série), les deux autres de tailles S (small)

et L (large) étant proposées séparément. Mais, d’après

l’importateur Humbert, qui fait partie du groupe Beretta,

les prochains lots d’armes livrés en France devraient

logiquement inclure les trois dos de poignée...

5 - Le démontage du chargeur est simple et rapide, le

déverrouillage du talon pouvant s’effectuer avec la pointe

d’une cartouche. On notera les rainures latérales, la

surépaisseur du système d’accrochage sur la face avant,

ainsi que les perçages indiquant la capacité restante

exclusivement situés au dos.

Page 5: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

6 - L’APX version 2015. L’examen d’un APX

originel, tel que dévoilé en 2015, permet de relever

de nombreuses différences par rapport à la

production de série. On peut en effet noter

l’abandon des organes de visée brevetés, la

modification de l’accrochage du percuteur et de la

lame prélevant les cartouches, l’apparition de lèvres

à l’avant de la carcasse, l’ajout de rainures latérales

sur le corps du chargeur, le changement de forme

du pied de canon et du profil du tube, un

rétrécissement de l’avant de la tige-guide, etc

Les organes de visée

Sur la version initiale de l’APX,

les organes de visée se

composaient d’une hausse et

d’un guidon dérivables, avec

système d’indexation breveté.

De plus, ces organes de visée

étaient dotés de trois points

luminescents au tritium offrant

une acquisition rapide de jour

comme de nuit. Toutefois, le

système breveté fut

abandonné au profit de

montages plus traditionnels

sur queues-d’aronde. Aussi,

compte tenu de la

réglementation européenne, les APX commercialisés en France n’intègrent plus de tritium mais

seulement trois points blancs. On notera d’ailleurs que les trois points ne sont pas de la même taille.

Celui du guidon est en effet plus gros, de manière à apparaître approximativement de la même taille

que ceux du cran de mire lorsque le tireur vise bras tendu, que ce soit en tenant l’arme à une ou à

deux mains. C’est un détail très intéressant, puisqu’il facilite l’alignement des trois points blancs

sans possibilité d’erreur dans le plan vertical. En revanche, le guidon nous paraît trop large par

rapport au cran de mire (ou plutôt le cran de mire semble trop étroit, puisque la largeur du guidon

est déterminée par le diamètre de son point blanc). En effet, l’espace de “blanc” de part et d’autre

du guidon nous paraît trop fi n, mais d’autres utilisateurs pourront au contraire trouver cela très bien.

Quoi qu’il en soit, ce phénomène est observable en tir à deux mains, et s’accentue en tir à une main,

puisque l’arme est alors

davantage éloignée.

Peut-être ce

phénomène

s’estompera-t-il avec

les glissières plus

longues, la ligne de

visée passant de

160 mm à 173 mm ?

Autre remarque : la

glissière présente un

jeu latéral important sur

Page 6: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

son rail (0,95 mm), à tel point que le guidon semble se balader d’un côté à l’autre du cran de mire !

Mais un examen minutieux permet de vérifier que le canon reste quant à lui parfaitement positionné

par rapport à la glissière, le jeu latéral ayant été introduit pour optimiser la fiabilité de l’APX dans le

sable ou la boue. Les écarts d’alignement de l’ensemble mobile avec la poignée sont donc sans

incidence sur la visée. Ils sont par ailleurs négligeables en tir instinctif et ne posent pas davantage

de problèmes si la visée s’effectue à l’aide d’un désignateur laser monté sur le rail de carcasse. En

effet, 0,95 mm de débattement latéral sur un rail de 99 mm de long pourrait en théorie induire une

dispersion de 250 mm à 25 m. Mais l’avant de la carcasse joue également un rôle de guidage,

réduisant à 135 mm la dispersion maximale théorique. De plus, en pratique, le système récupérateur

centré sur l’avant de la glissière limite grandement le désaxement de l’ensemble mobile.

Le démontage sommaire

Contrairement à la série des Beretta 92, l’APX dispose d’un levier de démontage constitué d’une

seule pièce, limitant les coûts de production. Il se manœuvre en exerçant une pression de droite à

gauche sur son axe, suivi d’une rotation d’un quart de tour en sens horaire tout en maintenant la

pression initiale. Nul besoin de reculer la glissière de quelques millimètres. On notera toutefois qu’un

système de désarmement de la platine a également été prévu, afin de permettre le démontage de

l’arme sans percuter : préalablement à la manœuvre du levier de démontage, il suffit d’enfoncer une

petite goupille située à l’arrière de la carcasse, côté droit, après un léger retrait de la glissière. Mais

ce dispositif, imposé par l’armée américaine, est une solution technique peu convaincante. Et pas

seulement parce qu’il nécessite un chasse-goupille faisant souvent défaut sur le terrain ! En fait,

cela tient au concept même de cette soi-disant sécurité. Il faut savoir que la généralisation de tels

dispositifs fait suite à des accidents qui se sont produits aux États-Unis. Des tirs accidentels ont en

effet été enregistrés avec des pistolets à percuteur lancé, que leurs utilisateurs cherchaient à

démonter sans avoir effectué les manipulations de sécurité. Aussi, le démontage n’étant possible

qu’avec la platine réinitialisée (autrement dit après avoir percuté), ces idiots pressaient

machinalement la détente ! Si bien qu’aujourd’hui, les fabricants sont obligés de développer des

systèmes de désarmement compliquant les platines et se traduisant par un surcoût... Alors qu’il suffi

rait de respecter les quatre règles de sécurité ! Visant surtout à respecter les cahiers des charges

des administrations (lesquelles cherchent seulement à se couvrir en cas d’accident), cette

démarche entreprise par

les fabricants ne règle en

fait aucun problème.

Pour preuve : quel que

soit le dispositif choisi, on

peut encore démonter

son arme à l’ancienne,

en percutant !

Heureusement, Beretta a

encore une fois trouvé

une formule équilibrée,

en intégrant cette

pseudo-sécurité, mais en

la rendant la plus

discrète possible afin de

ne pas multiplier les

leviers de commande sur

l’arme. Voir nomenclature plus loin

Page 7: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

L’ensemble mobile

Une fois le démontage réalisé, la glissière dévoile un système récupérateur captif, limitant les

risques de perte durant les opérations de maintenance. Il se compose de deux ressorts coaxiaux

de diamètres différents, dont les spires inversées évitent toute imbrication parasite. Son retrait

permet d’extraire le canon, dont on remarque le pied asymétrique, taillé de manière à ne pas être

entravé par l’axe de démontage. Le tonnerre est particulièrement imposant, avec sa double rampe

d’alimentation (inexistante sur la série 92) qui fiabilise l’introduction des cartouches. Pour autant,

seule une petite surface du tonnerre assure le verrouillage dans la fenêtre d’éjection, sa face

supérieure étant inclinée afin de précipiter la désolidarisation de la glissière. D’allure très massive,

cette dernière intègre de profonds lamages d’allègement, et comporte à l’avant une sorte de bushing

destiné à centrer la bouche du canon.

Le mécanisme de percussion

En poursuivant l’examen de la glissière, on constate qu’elle intègre une sécurité au choc empêchant

toute percussion si la détente n’est pas totalement enfoncée. Cette entrave du percuteur, lorsqu’elle

est désactivée, dépasse d’ailleurs sur le dessus de l’arme, devant la hausse. Cet indicateur visuel

et tactile prend la forme d’un axe rappelant la barrette métallique dépassant sur la série de Beretta

92. C’est pour ainsi dire une marque de fabrique, qui n’a pas véritablement d’intérêt mécanique, ni

tactique, mais qui permet de se distinguer de la concurrence. Néanmoins, ce dispositif se révèle

utile sur le plan didactique, lorsqu’il faut faire comprendre à un utilisateur le fonctionnement de son

arme... sans la démonter. En effet, à la demande récurrente des administrations, Beretta a

volontairement introduit une complexité de démontage, afin que les utilisateurs n’accèdent pas au

mécanisme de percussion. Cela afin notamment d’éviter les customisations d’armuriers

autoproclamés, qui pourraient altérer le fonctionnement des sécurités dans les conditions

d’utilisation les plus extrêmes. La notice ne prévoit d’ailleurs pas de démontage avancé, seul le

démontage sommaire étant autorisé.

Difficilement accessible, afin que les utilisateurs ne puissent pas en modifier les caractéristiques

techniques, le système de percussion

est très bien conçu. Nous sommes

face à un véritable “striker”, dont le

mécanisme peut rester pré-armé en

permanence sans risque de fluage

pour le ressort. On notera également

la ligne d’extraction, ainsi que la

sûreté au choc entravant la course du

percuteur

Une platine en cassette amovible

En s’attaquant cette fois à la carcasse, on remarque que le rappel du levier de démontage, aussi

bien latéralement qu’en rotation, est assuré par le système récupérateur, grâce à un jeu de pan

inclinés redirigeant les efforts. En outre, on constate que l’axe du levier de démontage ne subit

aucune contrainte, l’affaissement du canon étant commandé par un second axe plus massif, intégré

à la platine. En effet, le mécanisme de détente est enfermé dans une cassette inox amovible,

similaire à celle du Nano. Réalisée en tôle emboutie, cette dernière présente même des découpes

fonctionnelles, comme en témoigne l’éjecteur taillé dans sa paroi, marqué des poinçons du banc

Page 8: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

d’épreuve de Gardon Cette cassette comporte également le numéro de série de l’arme, visible par

une fenêtre découpée dans la carcasse. Cette solution technique est avantageuse, car elle permet

de considérer la carcasse en polymère comme un accessoire non classé, et donc d’en changer au

profit de modèles de tailles ou de couleurs différentes. On notera également le QR Code, gravé au

laser sur la cassette, destiné à assurer un suivi de l’arme par un numéro d’identification unique qu’il

suffit de flasher. Visible seulement lorsque la cassette est déposée, ce dispositif de traçabilité est

surtout à usage interne, permettant de connaître la

provenance des lots de pièces et les opérations de

maintenance réalisées en usine. Quant à la platine

elle-même, dont le poids de départ est actuellement

taré à 2,8 kg, elle intègre une queue de détente

sécurisée (type Glock), offrant une course de 6 mm et

un reset de 2,8 mm seulement. Cette course de retour

réduite permet ainsi de doubler les tirs plus

rapidement.

Détail de la platine, intégrée à une cassette amovible en inox. Le montage dans la carcasse

polymère est assuré par une goupille (1) (se chassant exclusivement par la gauche) et par le levier

de démontage. La cassette en tôle emboutie comporte un QR Code sur le côté droit et son numéro

de série sur le côté gauche. On remarquera la barre de transfert (2) (intégrant le séparateur en

partie supérieure), accrochée à la queue de détente sécurisée, l’arrêtoir de culasse dupliqué pour

un usage ambidextre, ainsi que l’axe situé près de la gâchette et servant à désarmer le marteau (3)

avant démontage de l’arme. On peut également observer l’éjecteur taillé dans la cassette (4), de la

même manière que les rails

de guidage de la glissière (5).

Ou encore le trou (6) situé au-

dessus de la détente, qui

conserve une partie plane

servant de détrompeur,

empêchant l’introduction du

levier de démontage

cylindrique par le côté droit.

De nouveaux chargeurs

On aurait pu s’attendre à ce que les chargeurs de l’APX soient

interchangeables avec ceux des Beretta 92, exception faite des talons

en polymère adaptés au contour de la poignée. Cela semblait logique

pour revaloriser les stocks importants d’accessoires et de pièces

détachées déjà fournis avec les pistolets M9 américains. Mais ce sont

de nouveaux chargeurs qui ont finalement été conçus, dérivés des

modèles pour PX4. On reconnaît en effet leur corps métallique

caractéristique, avec leurs nervures latérales de renfort améliorant le

guidage des cartouches, et leur capacité restante indiquée

exclusivement au dos. Adaptés à un usage ambidextre, ces perçages

sont associés à des marquages : 4, 6, 8, 10, 12, 14 et 17 coups pour

le 9 x 19 mm. Mais ces chargeurs se distinguent essentiellement par

1

2

3

4 5

6

Page 9: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

leur nouveau système d’accrochage, adapté au déverrouillage réversible de l’APX. Pourtant, le PX4

disposait lui aussi d’un déverrouillage réversible... Le démontage de ces nouveaux chargeurs se

révèle simple et rapide, ne nécessitant qu’une pointe de cartouche pour procéder au retrait du talon

en polymère

Récapitulatif

1 – Vue dégagée sur visée

2 – Maximiser l’adhérence et prise en main

Page 10: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

3 – Arrêtoir de glissière ambidextre

4 – Adaptable à toute taille de main

5 – Grande plaque de chargeur

6 – Contrôle sur et rapide de la ligne de mire

Page 11: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

7 – Personnalisation sans fin du « look »

8 – Rail Picatinny

9 – Commande de chargeur réversible

10 – Striker (Percuteur lancé)

Page 12: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

Description

Pays Italie

Fabricant Beretta

Modèle APX

Conçu 1916

Variantes Centurion – Compact – Carry

Type Pistolet semi automatique

Poids 0,760 Kg (9 mm)

Longueur de l’arme 192 mm à 205 mm suivant modèle

Hauteur de l’arme 142 mm

Largeur de l’arme 33 mm

Longueur du canon 108 mm

Rayures 6 à droite au pas de 254 mm

Ligne de mire 160 mm à 173 mm suivant modèle

Organes de visée Hausse et guidon sur queue d’aronde

Matériaux – carcasse - Cassette platine - Canon, glissière

Polymère Inox Acier nitruré

Interface Rail de carcasse

Sécurités De détente – De percuteur – Séparateur – Goupille de désarmement pour démonter l’arme en sécurité

Arrêtoir de culasse Ambidextre, avec fonction d’avertisseur de fin de chargeur

Verrou de chargeur Réversible

Action Culasse verrouillée, court recul

Chargeur 10 – 15 – 17 – 21 coups

Page 13: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

Options

Indicateur de chargement - Levier de sécurité ambidextre - Sécurité de chargeur

Poignée en finition grise, verte ou marron

Aperçu du livret fourni par Beretta

Commandes er composants

1 – Broche de démontage

2 – Arrêtoir de culasse

3 – Culasse

4 – Bouton de chargeur

5 – Bloc percuteur

6 – Bouton désactivant le

percuteur

7 – Arrêtoir de culasse

8 – Broche de démontage

1

2

3 4

5

6

7

8

Page 14: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

9 – Cran de mire

10 – Glissière

11 – Guidon

12 – Ensemble détente

13 – Canon

14 – Ressort récupérateur et guide

15 – Poignée (crosse)

16 – Chargeur

17 – Carcasse

18 – Goupille

19 – Arrêtoir de culasse

Dispositif de sécurité

Bouton de désactivation du percuteur

Caractéristique unique des APX, un bouton permet de désactiver

le mécanisme de percussion interne avant le démontage de

l’arme. L’arme peut être démontée sans risque de percussion par

inadvertance. (20)

Bloc percuteur

Dispositif d’un verrouillage de percuteur qui empêche le

mouvement vers l’avant du percuteur, sauf si la queue de détente

est entièrement tirée vers l’arrière. (21)

9 10

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12 13

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5

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21

Page 15: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

Sûreté de détente

En cas de chute de l’arme, la sécurité de détente empêche la

course en arrière par inertie.

Lorsque la détente est accidentellement tirée, la sécurité de

détente est instantanément désactivée. (22)

Cran de sûreté

L’arme peut être équipée d’un cran de sûreté

en changeant de monture et de goupille de

châssis. Puis en installent les crans de sûreté

gauche et droit, les goupilles de fixation du

levier de sûreté, le poussoir de sûreté et le

ressort du poussoir de sûreté.

23 – Ressort du poussoir de sûreté

24 – Poussoir de sûreté

25 – Goupilles du levier de sûreté

26 – Cran de sûreté gauche et droit

27 – Axe des crans de sûreté

Indicateur de chambre de chargement

L’arme est équipée d’un indicateur de chargement de la

chambre qui fait saillie sur la carcasse lorsqu’une cartouche

est engagée. (Indicateur visuel et tactile) (28)

22

23

24

25

26

27

25

26

28 28

Page 16: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

Dispositif de fonctionnement

Arrêtoir de culasse

Levier qui permet de maintenir la culasse en positon arrière après le départ de la dernière cartouche.

Celui-ci est externe et ambidextre.

Guidon

L’arme est livrée avec 3 guidons en acier de différentes hauteurs pour permettre de régler celle-ci

en hauteur.

Dispositif ergonomique et modulaire

Carcasse

En utilisant le polymère, renforcé de fibre de verre résistant à la corrosion, Beretta a mis au point

un pistolet léger et techniquement avancé, ayant une forme ergonomique.

Dos de poignée

La monture ergonomique comporte un angle de prise optimal pour l’alignement de la visée.

Les textures de prise avant et arrière présentent une surface quadrillée confortable pour assurer la

fermeté de la prise en main.

Trois différentes tailles de dos de crosse permettent la personnalisation de la poignée.

Page 17: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

Bouton réversible de verrouillage du chargeur

Le bouton de dégagement du chargeur peut être installe, selon les préférences du tireur, pour être

utilisé aussi bien par les gauchers que le droitiers.

Démontage, remontage

Cette arme à été conçue de façon à permettre un démontage et remontage rapide et simple. Broche

de démontage (8)

Contrôle de l’arme chargée

Le chargeur enlevé, bloquez la glissière en arrière et

assurez vous que la chambre est déchargée, vide de toute

munition.

Verrouiller la glissière ouverte

Le verrouillage de la glissière ouverte peut se faire de deux

manières.

1 – chargeur (vide) engagé, en rétractant la glissière vers

l’arrière, celle-ci reste en position ouverte.

2 – Sans chargeur engagé, rétractez la glissière en poussant

l’arrêtoir de glissière vers le haut pour verrouiller celle-ci (29)

Démontage de l’arme

Rétractez la glissière et maintenez-la en arrière en enfonçant la broche du levier de désarmement

avec un petit poinçon par exemple. (20) Pas obligatoire, vu que les deux manœuvres sont difficiles

à exécuter.

Pousser puis faites tourner l’arrêtoir de la glissière (30) jusqu’à

désenclenchèrent du levier d’armement….

20 29

30

Page 18: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

Dos de l’arretoir de glissière (30a)

Faites avancer la glissière et enlevez la de la carcasse.

L’ensemble ressort récupérateur peut être enlevé en le

soulevant de la glissière.

Inclinez le canon et enlevez le de la glissière.

30a

Page 19: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

Remontage de l’arme

Procédez à l’inverse du démontage

Remplacement du bouton du chargeur

Retirez le chargeur, avec un chasse goupille poussez fermement

sur le côté gauche du bouton de chargeur afin de le dégager de

sa broche interne qui fera saillie du côté opposé. Attention à la

tension du ressort, vous pouvez retirer le poussoir.

Insérez le nouveau poussoir du chargeur dans la fente

appropriée, puis insérez le ressort et le bouton de déblocage

dans la fente appropriée de l’autre côté de la carasse, insérez la

goupille dans le poussoir. Poussez fermement la tête de la

goupille de sorte à verrouiller l’ensemble

Essayez de retirer le bouton de son emplacement pour vous assurer qu’il est bien positionné.

Vérifiez que le bouton de verrouillage du chargeur fonctionne correctement en insérant un chargeur

vide.

Changer les dos de crosse

Une fois la glissière retirée, à l’aide d’un petit poinçon poussez

le dispositif de retenu interne du dos de crosse, puis celui du

bas, retirez le et faites glisser le dos de crosse pout le faire

sortir.

Axe

Ressort

Poussoir

Bouton

Page 20: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

Démontage complet

Démonter l’arme comme indiqué ci-dessus afin de retirer la glissière.

1 - Tournez de façon horizontale l’arretoir de culasse de façon à le faire sortir de la gauche vers la

droite. Relevez le ressort du levier d’armement de sa rainure de fixation dans la goupille arrière du

châssis. Tout en maintenant la tige du ressort relevée, à l’aide d’un autre poinçon, poussez la

goupille arrière du châssis (de l’avant vers l’arrière) pour la retirer de la monture.

2 – Si votre arme est dotée d’un cran de sûreté, poussez la goupille de blocage du levier de sûreté

et retirez le cran de sûreté droit. A l’aide d’un petit poinçon, relevez le ressort du levier d’armement

de sa rainure de fixation dans la goupille arrière du châssis. Tout en maintenant la tige du ressort

relevée, à l’aide d’un autre poinçon, poussez la goupille arrière du châssis et le cran de sûreté

gauche (de la gauche vers la droite) pour les retirer de la monture.

Ressort du levier

d’armement

Cran de sûreté

gauche

Cran de sûreté

Goupille de blocage du

levier de sûreté

Tourner

Pousser

Page 21: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

Lorsque vous tentez de soulever le bloc détente pour le

retirer de la carcasse, enfoncez la broche du levier

d’armement avec un petit poinçon.

Lorsque la pointe de la broche dégage les proies internes de

la monture, le bloc détente se soulève.

Remontage

Installer le bloc détente dans la carcasse par le coin avant et

faites le « rouler » jusqu’à ce que le levier d’armement touche

le dessus de la carcasse.

Tout en appuyant légérement sur le bloc détente, enfoncez la

broche du levier d’armement avec un poinçon jusqu’à ce que

le bloc détente soit bien en place dans la carcasse.Il se

produit un petit claquement lorsque le bloc est bien en place.

1 - A l’aide d’un poinçon, levez le bras du ressort d’armement

plus haut que l’orifice de la goupille arrière du châssis et poussez partiellement la goupille arrière

du châssis dans son emplacement. 31) (Une distance de 1 à 2 mm suffira)

Abaissez le levier d’armement pour permettre à la goupille arrière du châssis de glisser à travers

les orifices de la monture.

2 – Si votre arme est dotée de crans de sûreté, suivez le

processus ci-dessus en insérant la goupille arrière du

châssis avec le cran de sûreté gauche dans la monture.

Installez le cran de sûreté droit et verrouillez à l’aide de la

goupille.

Axe du cran de sûreté

Cran de sûreté

Ressort du levier

d’armement

31

Page 22: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

1 - Vérifiez que la branche du ressort du levier d’armement est bien engagée dans l’étranglement

de la broche en poussant légèrement la broche et en vérifiant s’il se produit un mouvement.

2 – Si votre arme est dotée de crans de sûreté, suivez le processus ci-dessus en insérant la goupille

arrière du châssis avec le cran de sûreté gauche dans la carcasse. Installez le cran de sûreté droit

et verrouillez à l’aide de la goupille.

Poussez légèrement l’axe du cran de sûreté à travers la monture et le cadre de la carcasse de

gauche à droite. L’arretoir étant horizontal, insérer complétement l’axe du cran de sûreté, une fois

en place, tournez l’arretoir vertical.

Cette procédure achève le remontage du bloc culasse.

Axe du cran

de sûreté

Ressort du levier

d’armement

Cran de sûreté

Page 23: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

Nomenclature

1 Canon 19 Ensemble boitier mécanisme

2 Culasse 19.1 Châssis

3 Percuteur 19.2 Levier d’armement

4 Ressort de rappel du percuteur 19.3 Levier de bloc percuteur

5 Ensemble ressort et percuteur 19.4 Goupille du levier d’armement / Levier de désarmement de la détente

6 Goupille d’extracteur 19.5 Ressort du levier d’armement

Page 24: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

7 Ressort d’extracteur 19.6 Joint torique

8 Poussoir d’extracteur 19.7 Axe d’arrêtoir de culasse

9 Extracteur 19.8 Arrêtoir de culasse

10 Bloc percuteur 19.9 Axe de détente

11 Ressort du bloc percuteur 19.10 Détente

12 Plaque arrière de culasse 19.11 Sûreté de détente

13 Hausse 19.12 Ressort de sûreté de détente

14 Goupille 19.13 Ressort de détente

17 Guidon 19.14 Levier de détente

18 Ensemble carcasse 19.15 Ressort de levier de détente

18.1 Carcasse 19.16 Goupille de levier de détente

18.2 Bouton de verrou de chargeur 20 Clé de démontage

18.3 Ressort de verrou de chargeur 21 Goupille arrière de châssis

18.4 Verrou de chargeur 22 Tige guide, ressort récupérateur

18.5 Goupille de verrou de chargeur 23 Chargeur

18.6 Fixation de l’insert de poignée / Attache dragonne

100 Culasse complète

18.7 Insert de poignée (taille moyenne) L-S Insert de poignée, large et small

1 Canon long 2 Culasse complète pour canon long

100 Culasse pour canon long 22 Tige guide et ressort récupérateur

Canon long

Page 25: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération

18 Ensemble carcasse pour sûreté 25 Sûreté pouce droit

18.1 Carcasse pour sûreté 26 Goupille élastique du levier de sécurité

21 Goupille arrière de châssis 27 Poussoir de sûreté

24 Sûreté pouce gauche 28 Ressort du poussoir de sûreté

1 Canon 14 Goupille élastique

100 Culasse complète 29 Indicateur de chargement

2 Culasse 30 Ressort de l’indicateur de chargement

Sûreté « de pouce »

Indicateur de cartouche chambrée

Page 26: Beretta APX : un pistolet automatique de nouvelle génération