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1 DIALOGUE REGIONAL SUR LES GRANDES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES APPLICATION DE LOUTIL CRISTAL (COMMUNITY-BASED RISKS SCREENING TOOL- ADAPTATION AND LIVELIHOODS) DANS LA ZONE DU BARRAGE DE DIAMA SUR LE FLEUVE SENEGAL DU 6 AU 9 AVRIL 2010 A SAINT - LOUIS (SENEGAL) Aboubakry Kane Jérôme Koundouno

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DIALOGUE REGIONAL SUR LES GRANDES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES

APPLICATION DE L’OUTIL CRISTAL (COMMUNITY-BASED RISKS SCREENING TOOL-ADAPTATION AND LIVELIHOODS) DANS LA ZONE DU BARRAGE DE DIAMA SUR LE

FLEUVE SENEGAL

DU 6 AU 9 AVRIL 2010 A SAINT - LOUIS (SENEGAL)

Aboubakry Kane Jérôme Koundouno

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REMERCIEMENTS ......................................................................................................................... 2

1 INTRODUCTION ..................................................................................................................... 3

1.1 CONTEXTE .................................................................................................................................. 31.2 PRESENTATION DE L’OUTIL CRISTAL ............................................................................................... 31.3 CRISTAL DANS LE DIALOGUE ......................................................................................................... 51.4 OBJECTIFS DE L’ATELIER DE SAINT-LOUIS .......................................................................................... 5

2 PHASE I : FORMATION A L’APPLICATION DE CRISTAL .............................................................. 5

2.1 PARTICIPANTS ............................................................................................................................. 52.2 APPROCHES ET PROGRAMME DE LA FORMATION ............................................................................... 62.3 PREPARATION A L’APPLICATION DE DIADIAM 3 .................................................................................. 7

3 PHASE II : APPLICATION DE CRISTAL AU VILLAGE DE DIADIAM 3 ............................................. 8

3.1 BREVE DESCRIPTION DU VILLAGE ..................................................................................................... 83.2 REUNION VILLAGEOISE .................................................................................................................. 83.3 REUNIONS PAR GROUPES SOCIOPROFESSIONNELS DE LA COMMUNAUTE ................................................ 83.4 EXPLOITATION DES DONNEES PAR L’EQUIPE D’APPLICATION ............................................................... 103.5 ANALYSE ET MODIFICATION DES ACTIVITES D’UN PROJET POUR L’INTEGRATION DE LA DIMENSION

CHANGEMENT CLIMATIQUE ...................................................................................................................... 133.6 CONTRAINTES ET OPPORTUNITES DE MISE EN ŒUVRE DES AJUSTEMENTS PROPOSES ............................... 14

4 CONCLUSIONS ..................................................................................................................... 14

4.1 RECOMMANDATIONS ET CONCLUSION ........................................................................................... 144.2 ETAPES SUIVANTES ..................................................................................................................... 14

5 ANNEXES ............................................................................................................................ 16

5.1 ANNEXE A : STRATEGIES ALTERNATIVES ......................................................................................... 165.2 ANNEXE B : IMPORTANCE DES RESSOURCES POUR LA MISE EN ŒUVRE DES STRATEGIES .......................... 175.3 ANNEXE C : RAPPORT D’EVALUATION DU PROJET ............................................................................. 195.4 ANNEXE D : SYNERGIES ET OBSTACLES ........................................................................................... 23

Remerciements Remerciements particuliers aux Bureaux UICN-Sénégal à Dakar et UICN-Mauritanie à Nouakchott pour leur appui dans l’organisation de l’activité, et à la communauté du Village Diadiam 3 ainsi qu’au comité inter-villageois du Djoudj pour avoir pris part aux séances de travail sur le terrain.

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1 Introduction

1.1 Contexte La réponse politique internationale aux changements climatiques a commencé avec l’adoption de la Convention Cadre sur les Changements climatiques (CCCC) en 1992. Celle-ci établit un cadre d’action visant à stabiliser les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre qui ont tendance à réchauffer la surface planétaire pour éviter une interférence anthropique dangereuse avec le système climatique. Cette convention adoptée et ouverte à la signature lors de la conférence mondiale des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED), tenue en Juin 1992 à Rio de Janeiro (Brésil), constitue un instrument juridique par lequel les parties contractantes manifestent leur volonté commune de parer au danger des effets néfastes des changements climatiques. Cette variabilité climatique accrue aggravera les problèmes environnementaux et entraînera des modifications défavorables sur la composition, la résistance ou la productivité des écosystèmes naturels et aménagés ou sur le fonctionnement du système socio-économique. C’est cependant lors de la conférence de Marrakech de 2001 que l’accent est mis sur la nécessité d’adaptation des pays les moins avancés (PMA) aux changements climatiques, naissant d’une prise de conscience que les stratégies d’atténuation menées jusqu’ici ne suffisaient plus. C’est ainsi qu’un programme d’adaptation national aux changements climatiques (PANA) est recommandé pour chaque pays membre de la convention dans le but de communiquer les besoins urgents et immédiats et les préoccupations des PMA relatives à l’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques. Mais sans un outil qui permet d’évaluer l’impact d’un projet sur certains facteurs locaux déterminants de la vulnérabilité et sur la capacité d’adaptation, il est difficile pour les planificateurs de projet et les gestionnaires de mettre en place des activités qui favorisent l’adaptation et de minimiser les impacts. C’est ainsi que l’outil CRiSTAL (Community-based Risks Screening Tool - Adaptation and Livelihoods) a été conçu par l’Institut International du Développement Durable (IIDD), le Stockholm Environment Institute à Boston (SEI-US), Intercoopération et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), afin de servir de base à l’amélioration de la prise de décision au niveau communautaire et dans la planification et la gestion des projets de manière à assurer leur prise en compte des changements climatiques en vue d’une adaptation durable.

1.2 Présentation de l’outil CRiSTAL CRiSTAL est un outil d’appui à la prise de décision, qui vise à mettre en place un processus logique convivial en vue d’aider les utilisateurs à mieux comprendre les liens entre les risques liés au climat, les moyens d’existence des populations et les activités des projets. L’enjeu est de mettre en application l’outil CRiSTAL à base communautaire sur des activités de gestion des ressources naturelles susceptibles de prendre en considération l’adaptation aux changements climatiques à travers la mise en œuvre de projets d’appui communautaire à la gestion et à l’adaptation aux risques climatiques. Plus précisément, l’outil CRiSTAL aide les utilisateurs à :

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Comprendre les liens entre les moyens de subsistance locaux et le climat (risques et vulnérabilité climatiques) ;

Evaluer l’impact d’un projet sur les moyens d’existence importants pour l’adaptation ; Elaborer des projets d’ajustement pour réduire la vulnérabilité et renforcer la capacité

d'adaptation. CRiSTAL comprend deux modules comprenant chacun deux questions liées au contexte.

Figure 1. Les deux modules CRiSTAL

CRiSTAL est ainsi constitué de plusieurs feuilles Excel manipulables d’une étape à l’autre allant de feuilles de traitement des données recueillies sur le terrain (ressources de base, risques, moyens d’adaptation) à des feuilles destinées à l’analyse d’activités pour l’adaptation (degrés d’importance, stratégies d’adaptation, ressources, ajustement, synergies, etc.). La démarche comprend plusieurs étapes : Décrire le contexte climatique d’une localité et voir la perception des populations du

changement climatique sur la base des données recueillies sur les risques actuels. Pour l’application dans la zone d’un barrage, il est important de distinguer les risques climatiques des risques provoqués par l’ouvrage lui-même.

Décrire les ressources (naturelles, physiques, financières, sociales, humaines) importantes

pour les moyens d’existence des populations Visionner les activités du projet d’adaptation (voir son importance sur les stratégies

d’adaptation) Gérer les risques en procédant à des ajustements

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1.3 CRiSTAL dans le dialogue Dans le cadre du dialogue régional sur les grandes infrastructures hydrauliques en Afrique de l’Ouest initié par la CEDEAO, l’UICN a pour rôle de favoriser l’adoption et la mise en œuvre des principes de la GIRE, en particulier à travers les recommandations de la Commission Mondiale des Barrages, en s’assurant que la problématique du changement climatique est bien au centre des préoccupations des acteurs. L’outil CRiSTAL trouve donc sa place dans un tel contexte pour mieux cerner les conséquences des changements climatiques dans la zone d’un grand barrage avec ses impacts propres.

1.4 Objectifs de l’atelier de Saint-Louis Les objectifs de cet atelier de formation à l’utilisation de CRiSTAL sont, dans le cadre du projet de dialogue régional sur les barrages, de : Fournir aux participants un cadre pour comprendre la vulnérabilité et l'adaptation aux

changements climatiques des populations riveraines du barrage de Diama ; Augmenter la capacité à intégrer la vulnérabilité et l’adaptation aux changements

climatiques des populations locales dans l’élaboration et la mise en œuvre des activités d’un projet dans la zone.

2 PHASE I : Formation à l’application de CRiSTAL

2.1 Participants Des participants sénégalais et mauritaniens de la région de Saint-Louis étaient présents pour cette formation : directions régionales, ONG, représentants des parcs du Djoudj et du Diawling et des communautés riveraines. NOM ET PRENOM INSTITUTION PAYS Tacko Diawara DRDR St Louis Sénégal Ibrahima Diop RBTFS Djoudj Sénégal Mamadou Sidibe Conservateur du Parc Nation des Oiseaux du Djoudj Sénégal Seye Djiby Comité Inter Villageois du Djoudj Sénégal Ibnou Ndiaye PTROCB Compact, chef de village de Diama Sénégal Babacar Dione IREF St Louis Sénégal Awa Ndiaye SAED St Louis Sénégal Fagamou Sy Diop DREEC St Louis Sénégal Sall Ndiaga ASESCAW Sénégal Demba Diallo CONGAD St Louis Sénégal Brahim O. Cheikh Daoud Parc National du Diawling Mauritanie Fousseynou Traore Parc National du Diawling Mauritanie Mamadou Samba Sow PNUD Diawling Mauritanie Habib Bah Commune de Nfrago Mauritanie

6

2.2 Approches et programme de la formation La formation s’est déroulée en quatre étapes majeures : Première étape : présentation du contexte, du dialogue sur les barrages, et des généralités sur les changements climatiques en Afrique, au Sénégal et en Mauritanie et des concepts liés aux moyens d’existence, à la vulnérabilité et à l’adaptation des communautés locales, notamment l’analyse des capacités d’adaptation et changement climatique (AVCA) ;

Figure 2. Présentation générale

Deuxième étape : exercices de groupes pour se familiariser et s’accorder sur le contenu des concepts de l’outil CRiSTAL, puis préparation de l’application sur le terrain (présentation de la carte des risques et de la matrice de vulnérabilité à utiliser) ;

Figure 3. Travail en groupe

Troisième étape : enquête sur le terrain auprès de la population du village de Diadiam 3 pour identifier les risques, les ressources et leurs interactions.

7

Figure 4. Enquête auprès des villageois

Quatrième étape : après restitution des données récoltées, application de l’outil CRiSTAL au Projet d’appui à la Réserve de Biosphère Transfrontière du Delta du Fleuve Sénégal (RBT) – projet UICN Mauritanie.

Figure 5. Interface CRiSTAL

2.3 Préparation à l’application de Diadiam 3 L’étape de préparation de l’enquête sur le terrain est primordiale pour obtenir les informations souhaitées. Les différents concepts et notions doivent être assimilés afin de bien formuler les questions destinées aux villageois. Il est également important de différencier les risques climatiques des risques provoqués par le barrage : Quels sont le rôle et les conséquences du barrage de Diama sur les ressources des villageois ? Quels sont les impacts climatiques négatifs que Diama a résolus ? Quels sont les impacts climatiques négatifs que Diama a accentués ?

8

3 PHASE II : Application de CRiSTAL au village de Diadiam 3

3.1 Brève description du village Le village de Diadiam 3 est situé à 60km de Saint-Louis au Sénégal, à proximité du fleuve Sénégal, frontière naturelle avec la Mauritanie, et est délimité à l’ouest par la communauté rurale de Diama, au Sud par la route nationale et à l’Est par la commune de Ross-Béthio. Il se trouve logé dans la zone du Parc National des oiseaux du Djoudj. Les habitants sont à dominante Maures Sénégalais et sont de religion musulmane. Les principales activités économiques sont la pêche et l’agriculture (y compris la culture maraîchère), l’élevage, la confection de nattes et la sculpture d’objets d’art pour les touristes qui viennent visiter le parc.

3.2 Réunion villageoise La journée à commencé par la cérémonie d’ouverture et une réunion avec le chef de village, un conseiller, le représentant du comité inter-villageois du Djoudj, et une grande partie de la communauté, pour introduire les activités et présenter les objectifs et résultats attendus. Anciens, agriculteurs, pêcheurs, femmes et enfants étaient présents.

Figure 6. Réunion villageoise

Trois groupes de travail ont été formés pour récolter les informations sur la communauté : les notables, les femmes et les agriculteurs/pêcheurs.

3.3 Réunions par groupes socioprofessionnels de la communauté Ces travaux de groupes ont permis de faire ressortir des informations très riches qui permettent de comprendre comment la communauté villageoise de Diadiam 3 s’organise et s’adapte aux conditions climatiques et à leurs conséquences sur les ressources importantes pour les moyens d’existence. Construction de la carte des risques

9

Figure 7. Les femmes

Figure 8. Les agriculteurs et pêcheurs

Figure 9. Les notables

Figure 10. Une carte des risques

Identification des ressources et construction de la matrice de vulnérabilité (évaluation des

impacts des risques)

10

Figure 11. Matrice de vulnérabilité

Identification des stratégies communautaires

3.4 Exploitation des données par l’équipe d’application

3.4.1 Influence du barrage de Diama Avant l’utilisation du programme CRiSTAL proprement dite, les participants ont pris le temps d’identifier, à partir des informations reçues essentiellement des notables, les impacts positifs et négatifs directement imputables au barrage de Diama pour éviter toute confusion entre risques climatiques et risques provoqués par l’ouvrage hydraulique.

11

Impacts positifs Impacts négatifs

Disponibilité permanente de l’eau douce pour la mise en œuvre d’activités diverses

Développement des cultures irriguées Apparition de forêt de Prosopis juliflora,

espèce proliférante Disponibilité abondante de résidus de

récolte constituant du fourrage pour le bétail

Suppression des cultures de décrue qui

étaient diversifiée (pêche, melon, niébé, arachide)

Réduction des activités de pêche Développement des maladies hydriques

(paludisme, bilharziose, réduction de la visibilité et cécité)

Développement des plantes envahissantes (Typha, salvinia, etc.)

Suppression des récoltes de nénuphars (source alimentaire au moins pendant 6 mois) avec l’envahissement des eaux par le typha à la place du nénuphar

Inaccessibilité des produits de cueillette se trouvant dans le parc de Djoudj

Fortes vague de froids dès la mise en service du barrage en 1992 entrainant la perte de récolte

Remontée de la nappe salée Proliférations de moustiques et des maladies

du bétail liées à l’eau

3.4.2 Risques climatiques, impacts et stratégies d’adaptation Après mise en commun des données recueillies sur le terrain et dans les trois groupes socioprofessionnels, les participants ont sélectionné trois risques climatiques pour l’application de l’outil CRiSTAL. Pour chacun des risques, trois impacts avec leur stratégie d’adaptation actuelle associée ont été retenus pour l’exploitation. Risques Impacts Stratégies d’adaptation actuelles Déficit pluviométrique

Salinisation des terres Mauvaises récoltes Perturbation des activités de

pêche

Drainage Solidarité villageoise Changements de lieux de pêche

Intensification des pluies

Inondations (habitats, voies d’accès)

Inondations des cultures et dégradation

Prolifération des maladies

Changement de matériaux de construction

Repiquage après drainage Poste et comité de santé dans le parc

Vents violents

Destruction des infrastructures

Réduction du temps de travail Destruction des cultures

Changement de matériaux de construction

Affrontement des vents Resemis et piquage

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L’analyse de l’efficacité et de la durabilité des stratégies d’adaptation actuelles a abouti à l’énonciation de stratégies alternatives par les villageois (voir Annexe A).

3.4.3 Ressources importantes aux moyens d’existence de la communauté Trois ressources par catégorie (naturelles, physiques, financières, sociales et humaine) ont été retenues pour l’application de CRiSTAL : Ressources naturelles Terre

Eau Poisson

Ressources physiques Réseau AEP Bâtiments publics Pistes carrosables

Ressources financières Caisse villageoise Revenus de transferts Caisse d’épargne des femmes

Ressources humaines Connaissances en pêche Connaissances en techniques agricoles Connaissances en artisanat

Ressources sociales AVD GIE des femmes Section villageoise

3.4.4 Matrice de vulnérabilité et importance des ressources pour la mise en œuvre des stratégies

L’ensemble des résultats est résumé dans l’annexe B. Ci-dessous est représentée uniquement la matrice de vulnérabilité.

13

Risques:Ressources 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5

Ressources naturelles terre X X Xeau X X Xpoisson X X X

Ressources physiques réseau AEP X X Xbâtiment publics X X Xpistes carrossables X X X

Ressources financières caisse villageoise X X Xrevenus de transfertscaisse d'épargne des femmes X X X

Ressources humaines connaissances en pêcheconnaissances en techniques agricoles

connaissances en artisanat

Ressources sociales AVD X X XGIE des femmes X X Xsection villageoise X X X

Déficit pluviométrique

Intensification des pluies

Mesure dans laquelle les moyens d’existence sont influencés par les risques climatiques identifiés dans le contexte climatique (0 = pas d’influence ; 5 = influence très forte)

Vents violents

On remarque logiquement que les ressources « terre » et « eau » sont les premières impactées par les trois risques sélectionnés.

3.5 Analyse et modification des activités d’un projet pour l’intégration de la dimension changement climatique

A cette étape, les participants ont identifié dix activités du projet d’appui à la Réserve de Biosphère Transfrontière du Delta du Fleuve Sénégal (RBT) : 1 Aménager des Aires protégées pour un tourisme adapté 2 Restaurer des milieux naturels et mettre en place des aménagements en vue d’augmenter la

capacité d’accueil biologique 3 Etablir et mettre en œuvre une stratégie de communication, d’un plan transfrontière de

desserte des espaces fluviaux et mettre en place les équipements correspondants 4 Restaurer les infrastructures de surveillance et de contrôle du territoire 5 Développer un réseau de relations internationales et de coopération 6 Elargir la vocation de la station biologique du Djoudj à l’ensemble de RBTDS 7 Créer un centre de documentation numérique 8 Elaborer le plan de gestion de la RBT en contractualisant à travers la du delta 9 Mettre en place des comités locaux de concertation sur les différents pôles d’enjeux et

contractualiser les engagements des parties prenantes 10 Négocier et établir des conventions de collaboration avec les acteurs pertinents, comme l’OMVS

notamment (études stratégiques, scénarios de gestion de l’eau, prospective territoriale) Ils ont ensuite évalué l’impact des différentes activités sur :

14

a) les ressources qui sont fortement influencées par les risques climatiques b) les ressources qui sont importantes pour les stratégies d’adaptation durables

Le rapport d’évaluation en annexe détaille les résultats et montre clairement que les impacts des activités du projet sur les ressources qui sont vulnérables aux changements climatiques ou qui sont importantes pour la mise en œuvre des stratégies d’adaptation sont positifs (voir annexe C).

3.6 Contraintes et opportunités de mise en œuvre des ajustements proposés

Cependant, ces activités peuvent être révisées pour renforcer encore plus leur durabilité et apporter davantage d’effets positifs. Les synergies et les obstacles, ou en d’autres termes les questions et évolutions qui pourraient favoriser ou freiner leur mise en œuvre, sont exposées dans l’annexe D.

4 Conclusions

4.1 Recommandations et conclusion La formation a permis de bien comprendre les différents concepts liés aux changements climatiques ainsi que les stratégies à mettre en place pour éviter de nuire aux populations locales et renforcer leur capacité d’adaptation. Dans le contexte du dialogue régional sur les barrages, la zone de Diama était tout à fait adaptée pour une application de cet outil. Par des discussions avec les villageois de Diadiam 3, les participants ont pu déterminer les ressources (naturelles, physiques, financières, sociales et humaines) importantes pour leurs moyens d’existence et distinguer les risques climatiques des risques provoqués par le barrage lui-même. L’utilisation de l’outil CRiSTAL a offert l’opportunité de mieux comprendre les liens entre risques et ressources et d’évaluer la durabilité des activités du projet d’appui à la Réserve de Biosphère Transfrontière du Delta du Fleuve Sénégal (RBT) – projet UICN Mauritanie. Les résultats de l’évaluation sont bons et donc aucun ajustement majeur n’est à entreprendre. Certaines activités ont toutefois été révisées pour renforcer davantage les impacts positifs au niveau des communautés, notamment par l’implication plus grande des acteurs locaux, appuyant ainsi le deuxième principe de la GIRE.

4.2 Etapes suivantes Les participants ainsi formés pourraient constituer un groupe opérationnel pour répéter des enquêtes ponctuelles dans des villages de la région où sont planifier des projets, aussi bien au Sénégal qu’en Mauritanie. Une idée à proposer à l’UICN pour assurer une continuité à cette formation. Par rapport au dialogue régional sur les barrages, les échanges avec les acteurs locaux sur la situation avant et après la construction de Diama ont été riches et permettent de mieux comprendre les impacts négatifs que peut avoir un grand barrage au niveau environnemental et social. Quelques participants de l’atelier ont aussi manifesté leur intérêt à prendre part au forum de la société civile

15

du bassin de Nouakchott du 24 au 26 mai 2010. Cela a pu être réalisé et les cinq néo-CRiSTALiens présents en Mauritanie ont pu présenter les résultats de l’application de Diadiam 3 aux représentants de la société civile.

Figure 12. Présentation au forum de Nouakchott

16

5 Annexes

5.1 Annexe A : Stratégies alternatives

Risque Impact Stratégie d’adaptation

principale (ou alternative) Notes

Déficit pluviométrique

salinisation des terres

meilleur aménagement des parcelles agricoles

drainage pas efficace car parcelles pas bien

aménagées; autre stratégie: diversification des cultures

mauvaises récoltes diversification des activités

économiques

perturbation activités de pêche

gestion concertée et intégrée à travers la charte locale existante et

validée par les autorités

braconnage dans le parc de Djoudj, pêche illégale en

Mauritanie; existence d'une charte locale pour la pêche; autre stratégie alternative: diversification des activités

Intensification des pluies

inondations (habitats, accès)

aménagement des voies d'accès et du village

utilisation des écoles (lieux publics) comme refuges,

utilisation actuelle argile et ciment

inondation des cultures

(dégradation) aménagement adéquat des parcelles

zones rizicoles plus affectées par les

inondations; demande d'aide à l'Etat; autre

stratégie d'adaptation: solidarité; meilleur

rendement après repiquage grâce au démariage

prolifération des maladies (pollution fécale par manque d'assainissement et

paludisme) assainissement + sensibilisation

existence de latrines en petit nombre; augmenter le

nombre de latrines

Vents violents

destruction des infrastructures

mise en place de brise-vents (côté est) et clôture des maisons

matériaux utilisés : paille et tissus, matériaux de

remplacement: ciment, argile, tôle; confection de briques et construction

payantes;

réduction temps de travail (pêche,

artisanat, agriculture, perte de

pâturage…) mise en place d'un atelier de travail

(avec toutes les commodités)

pêche et agriculture: interruption des activités;

alternative: stockage collectif des matériaux de

travail ?

destruction des cultures

mise en place de brise-vents et clôtures

en particulier des premiers semis; destruction sévère

(jusqu'à 100%)

17

5.2 Annexe B : Importance des ressources pour la mise en œuvre des stratégies

Risque 1

Impacts

Stratégies d’adaptation

Ressources 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5Ressources naturelles terre X X X

eau X X Xpoisson X X X

Ressources physiques réseau AEP X X Xbâtiment publics X X Xpistes carrossables X X X

Ressources financières caisse villageoise X X Xrevenus de transferts X X Xcaisse d'épargne des femmes X X X

Ressources humaines connaissances en pêche X X Xconnaissances en techniques agricoles X X X

connaissances en artisanat X X XRessources sociales AVD X X X

GIE des femmes X X Xsection villageoise X X X

Importance des ressources pour la mise en œuvre des stratégies d’adaptation identifiées (0 = aucune importance ; 5 = importance très grande):

Déficit pluviométrique

salinisation des terres mauvaises récoltes perturbation

activités de pêche

meilleur aménagement des parcelles agricoles

diversification des activités

économiques

gestion concertée et intégrée à

travers la charte locale existante et

validée par les autorités

18

Risque 2

Impacts

Stratégies d’adaptation

Resources 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5Ressources naturelles terre X X X

eau X X Xpoisson X X X

Ressources physiques réseau AEP X X Xbâtiment publics X X Xpistes carrossables X X X

Ressources financières caisse villageoise X X Xrevenus de transferts X X Xcaisse d'épargne des femmes X X X

Ressources humaines connaissances en pêche X X Xconnaissances en techniques agricoles X X X

connaissances en artisanat X X XRessources sociales AVD X X X

GIE des femmes X X Xsection villageoise X X X

Importance des ressources pour la mise en œuvre des stratégies d’adaptation identifiées (0 = aucune importance ; 5 = importance très grande):

Intensification des pluies

inondations (habitats, accès)

inondation des cultures

(dégradation)

prolifération des maladies

(pollution fécale par manque

d'assainissement et paludisme)

aménagement des voies d'accès et du

village

aménagement adéquat des

parcelles

assainissement + sensibilisation

Risque 3

Impacts

Stratégies d’adaptation

Resources 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5Ressources naturelles terre X X X

eau X X Xpoisson X X X

Ressources physiques réseau AEP X X Xbâtiment publics X X Xpistes carrossables X X X

Ressources financières caisse villageoise X X Xrevenus de transferts X X Xcaisse d'épargne des femmes X X X

Ressources humaines connaissances en pêche X X Xconnaissances en techniques agricoles X X X

connaissances en artisanat X X XRessources sociales AVD X X X

GIE des femmes X X Xsection villageoise X X X

Importance des ressources pour la mise en œuvre des stratégies d’adaptation identifiées (0 = aucune importance ; 5 = importance très grande):

Vents violents

destruction des infrastructures

réduction temps de travail (pêche,

artisanat, agriculture, perte

de pâturage…)

destruction des cultures

mise en place de brise-vents (côté est) et clôture des

maisons

mise en place d'un atelier de travail (avec toutes les

commodités)

mise en place de brise-vents et

clôtures

19

5.3 Annexe C : Rapport d’évaluation du projet

Pos Neg Neu Pos Neg Neu

terre Pos terre Pos

eau Pos eau Pos

poisson Pos poisson Pos

réseau AEP

pistes carrossables Pos pistes carrossables Pos

caisse villageoise Pos caisse villageoise Pos

revenus de transferts Pos

caisse d'épargne des femmes pos

connaissances en pêche posconnaissances en techniques

agricolesPos

connaissances en artisanat pos

AVD Pos AVD posGIE des femmes Pos GIE des femmes pos

section villageoise Pos section villageoise posPos Neg Neu Pos Neg Neu

terre Pos terre pos

eau Pos eau pos

poisson poisson pos

réseau AEP

pistes carrossables pos pistes carrossables pos

caisse villageoise pos caisse villageoise pos

revenus de transferts neu

caisse d'épargne des femmes pos

connaissances en pêche posconnaissances en techniques

agricolespos

connaissances en artisanat pos

AVD pos AVD pos

GIE des femmes pos GIE des femmes pos

section villageoise pos section villageoise pos

Impact de l’activité sur les ressources les plus

importantes pour l’adaptation

Ressource les plus importantes pour

l’adaptation

Impact sur les ressources les plus

affectées par les risques

Ressources fortement affectées par les risques

Activité 1aménager des AP pour un

tourisme adapté

Activités

Activité 2restaurer des milieux

naturels et mise en place d'aménagements en vue d'augmenter la capacité

d'accueil biologique

20

Pos Neg Neu Pos Neg Neu

terre Pos terre Pos

eau Pos eau Pos

poisson Pos poisson Pos

réseau AEP Pos

pistes carrossables pos pistes carrossables pos

caisse villageoise pos caisse villageoise pos

revenus de transferts pos

caisse d'épargne des femmes pos

connaissances en pêche posconnaissances en techniques

agricolespos

connaissances en artisanat pos

AVD pos AVD pos

GIE des femmes pos GIE des femmes pos

section villageoise pos section villageoise pos

Pos Neg Neu Pos Neg Neu

terre Pos terre Pos

eau Pos eau Pos

poisson Pos poisson Pos

réseau AEP Pos

pistes carrossables pos pistes carrossables pos

caisse villageoise pos caisse villageoise pos

revenus de transferts pos

caisse d'épargne des femmes pos

connaissances en pêche posconnaissances en techniques

agricolespos

connaissances en artisanat pos

AVD pos AVD pos

GIE des femmes pos GIE des femmes pos

section villageoise pos section villageoise pos

Pos Neg Neu Pos Neg Neu

terre Pos terre Pos

eau pos eau Pos

poisson Pos poisson Pos

réseau AEP Pos

pistes carrossables pos pistes carrossables pos

caisse villageoise pos caisse villageoise pos

revenus de transferts neu

caisse d'épargne des femmes pos

connaissances en pêche posconnaissances en techniques

agricolespos

connaissances en artisanat pos

AVD pos AVD pos

GIE des femmes pos GIE des femmes pos

section villageoise pos section villageoise pos

Restaurer les infrastructures de surveillance et de contrôle du territoire.

Activité 3

Activité 5Développer un réseau de

relations internationales et de coopération.

Activité 4

Etablir et mettre en œuvre une stratégie de

communication, un plan transfrontière de desserte des espaces fluviaux et

mettre en place des équipements

correspondants.

21

Pos Neg Neu Pos Neg Neu

terre Pos terre Pos

eau Pos eau Pos

poisson Pos poisson Pos

réseau AEP neu

pistes carrossables pos pistes carrossables pos

caisse villageoise pos caisse villageoise pos

revenus de transferts neu

caisse d'épargne des femmes pos

connaissances en pêche posconnaissances en techniques

agricolespos

connaissances en artisanat pos

AVD pos AVD pos

GIE des femmes pos GIE des femmes pos

section villageoise pos section villageoise pos

Pos Neg Neu Pos Neg Neu

terre Pos terre pos

eau Pos eau pos

poisson Pos poisson pos

réseau AEP neu

pistes carrossables pos pistes carrossables pos

caisse villageoise pos caisse villageoise pos

revenus de transferts neu

caisse d'épargne des femmes pos

connaissances en pêche posconnaissances en techniques

agricolespos

connaissances en artisanat pos

AVD pos AVD pos

GIE des femmes pos GIE des femmes pos

section villageoise pos section villageoise pos

Pos Neg Neu Pos Neg Neu

terre pos terre pos

eau Pos eau Pos

poisson Pos poisson Pos

réseau AEP Pos

pistes carrossables pos pistes carrossables pos

caisse villageoise pos caisse villageoise pos

revenus de transferts neu

caisse d'épargne des femmes pos

connaissances en pêche posconnaissances en techniques

agricolespos

connaissances en artisanat pos

AVD pos AVD pos

GIE des femmes pos GIE des femmes pos

section villageoise pos section villageoise pos

Créer un centre de documentation numérique.

Activité 8Elaborer le plan de gestion

de la RBT en contractualisant à travers la charte du delta

Elargir la vocation de la station biologique du Djoudj à l’ensemble de la RBTDS.

Activité 6

Activité 7

22

Pos Neg Neu Pos Neg Neu

terre Pos terre Pos

eau Pos eau Pos

poisson Pos poisson Pos

réseau AEP Pos

pistes carrossables pos pistes carrossables pos

caisse villageoise pos caisse villageoise pos

revenus de transferts neu

caisse d'épargne des femmes pos

connaissances en pêche posconnaissances en techniques

agricolespos

connaissances en artisanat pos

AVD pos AVD pos

GIE des femmes pos GIE des femmes pos

section villageoise pos section villageoise pos

Pos Neg Neu Pos Neg Neu

terre Pos terre Pos

eau Pos eau Pos

poisson Pos poisson Pos

réseau AEP Pos

pistes carrossables pos pistes carrossables Pos

caisse villageoise pos caisse villageoise Pos

revenus de transferts neu

caisse d'épargne des femmes pos

connaissances en pêche posconnaissances en techniques

agricolespos

connaissances en artisanat pos

AVD pos AVD pos

GIE des femmes pos GIE des femmes pos

section villageoise pos section villageoise pos

Négocier et établir des conventions de collaboration avec les acteurs pertinents, comme l’OMVS notamment

(études stratégiques, scénarios de gestion de

l’eau, prospective territoriale).

Activité 9

Activité 10

Mettre en place des comités locaux de concertation sur

les différents pôles d’enjeux et contractualiser les

engagements des parties prenantes.

23

5.4 Annexe D : Synergies et obstacles

Synergies et obstacles

L'aménagement des AP doit être intégré et participatif, pour cela le début d'implication des populationns riveraines dans la gestion des AP est un atout et doit être renforcé, les populations doivent être davantage renforcées sur le plan de la formation et de l'équipement pour leur permettre de prendre en charge certaines actions notamment le guidage, la restauration du milieu et l'accueil/hébergement des touristes.

Diversité de la nature des aires protégées à restaurer (forêts classées, parcs nationaux, réserves de faune et d'avifaune), forte collaboration existante entre gestionnaires et populations locales, désir de restauration avéré mais manque de moyens matériels et financiers d'où la nécessité d'avoir des partenaires financiers, et développement d'initiatives pour mener des actions de restauration et de réintroduction d'espèces disparues, menacées et d'importance, avoir des plans d'aménagement et de gestion intégrée avec des coûts de mise en oeuvre rationnels.

Nécessité d'abord d'harmonisser les stratégies de communication autour des aires protégées de la RBT, participation de tous les acteurs dans l'élaboration de la stratégie, tenant de la diversité des cultures et des langues des populations vivant dans la RBT

Existence de textes de lois relatifs à la gestion des aires protégées et de statut particulier des agents (militaire ou para militaire) chargés de la gestion AP et l'ouverture faite aux populations riveraines de participer au contrôle et à la surveillance sont des atouts, cependant le manque de moyens logistiques et matériels freine les efforts.

Diversité de partenaires intervenant autour des différentes aires protégées de la RBT, les connaissances accrues des gestionnaires peuvent aider à capter davantage de fonds mais la synergie des intervenants est nécessaire pour une plus grande efficacité et une bonne gouvernance

La station dispose de ressources matérielles et humaines certaines mais le renforcement des capacités des agents et du personnel pourrait aider à accroitre sa couverture à toute la RBT

Existence de beaucoup d'expériences sur la gestion des aires protégées, connaissance des populations riveraines et des agents mais système d'archivage encore empirique du fait du niveau faible d'équipement et de formation de certaines personnes par rapport à l'informatique

Existence de resspources humaines mais système de gouvernance à revoir

Existence de cadres de concertation locaux (villageois et communautaires),

Créer un centre de documentation numérique.

Créer un centre de documentation numérique.

Restaurer les infrastructures de surveillance et de contrôle du territoire.

Restaurer les infrastructures de surveillance et de contrôle dans l'espace de la RBT

Elargir la vocation de la station biologique du Djoudj à l’ensemble de la RBTDS.

Elargir la vocation de la station biologique du Djoudj à l’ensemble de la RBTDS.

Développer un réseau de relations internationales et de coopération.

Développer un réseau de relations internationales et de coopération.

Négocier et établir des conventions de collaboration avec les acteurs pertinents, comme l’OMVS notamment (études stratégiques, scénarios de gestion de l’eau, prospective territoriale).

Négocier et établir des conventions de collaboration avec les acteurs pertinents, comme l’OMVS notamment (études stratégiques, scénarios de gestion de l’eau, prospective territoriale).

Elaborer le plan de gestion de la RBT en contractualisant à travers la charte du delta

Elaborer le plan de gestion de la RBT en contractualisant à travers la charte du delta

Mettre en place des comités locaux de concertation sur les différents pôles d’enjeux et contractualiser les engagements des parties prenantes.

Mettre en place des comités locaux de concertation sur les différents pôles d’enjeux et contractualiser les engagements des parties prenantes.

restaurer des milieux naturels et mise en place d'aménagements en vue d'augmenter la capacité d'accueil biologique

idem + augmenter la diversité biologique

Etablir et mettre en œuvre une stratégie de communication, un plan transfrontière de desserte des espaces fluviaux et mettre en place des équipements correspondants.

Etablir et mettre en œuvre une stratégie de communication, un plan transfrontière de desserte des espaces fluviaux et mettre en place des équipements correspondants.

Activités de projet initiales

Activités de projet révisées

aménager des AP pour un tourisme adapté

aménager des AP pour un tourisme et une pêche adaptés, avec implication des communautés dans la gestion et renforcement des connaissances