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E BLARET Inspection de l’éducation nationale Auchel 1 ANIMATION PEDAGOGIQUE N°1 SAMEDI 20 SEPTEMBRE 2014 Ecole Gambetta Marles les Mines 9h- 12h Apprentissage initial de la lecture/ Apprendre à comprendre CP/CE1/CE2 Objectifs * Développer les stratégies de compréhension en lecture au CP, au CE1, au CE2. * Améliorer les compétences en lecture dans la maîtrise du socle commun, de connaissances, de compétences et de culture Animateurs: Mme BLARET Evelyne IEN, Mmes CORNET Séverine, M BOUWY Maxime, conseillers pédagogiques M. DEPERSIN Pierre ERTICE, Public: Enseignants de CP/CE1/CE2 1) Apprentissage initial de la lecture (temps collectif) Rappel des recommandations des ajustements aux programmes 2008 Les quatre pôles Maîtrise de la combinatoire: les invariables, les outils traditionnels et numériques Compréhension: Développement des stratégies Acculturation : Importance du choix des textes Productions d’écrits Analyse évolutive des quatre pôles en fonction du parcours du lecteur. CP /CE1/CE2 2) Analyse des outils pédagogiques utilisés en classe (répartition par groupe de niveau de classe: CP/CE1/CE2) Les manuels, le choix des textes narratifs et documentaires Les outils des élèves.

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ANIMATION PEDAGOGIQUE

N°1

SAMEDI 20 SEPTEMBRE 2014

Ecole Gambetta Marles les Mines

9h- 12h

Apprentissage initial de la lecture/ Apprendre à comprendre

CP/CE1/CE2

Objectifs * Développer les stratégies de compréhension en lecture au CP, au CE1, au CE2. * Améliorer les compétences en lecture dans la maîtrise du socle commun, de connaissances, de compétences et de culture�

Animateurs: Mme BLARET Evelyne IEN, Mmes CORNET Séverine, M BOUWY Maxime, conseillers pédagogiques M. DEPERSIN Pierre ERTICE, Public: Enseignants de CP/CE1/CE2 1) Apprentissage initial de la lecture (temps collectif) Rappel des recommandations des ajustements aux programmes 2008 Les quatre pôles Maîtrise de la combinatoire: les invariables, les outils traditionnels et numériques Compréhension: Développement des stratégies Acculturation : Importance du choix des textes Productions d’écrits Analyse évolutive des quatre pôles en fonction du parcours du lecteur. CP /CE1/CE2 2) Analyse des outils pédagogiques utilisés en classe (répartition par groupe de niveau de classe: CP/CE1/CE2) Les manuels, le choix des textes narratifs et documentaires Les outils des élèves.

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Les recommandations (ajustement aux programmes 2008) Français Cycle des apprentissages fondamentaux (CP/CE1) La construction du sens et l'automatisation constituent deux dimensions nécessaires à la maîtrise de la langue. La maîtrise du fonctionnement du code phonographique, qui va des phonèmes vers les graphèmes et réciproquement, constitue un enjeu essentiel de l'apprentissage du français au cycle 2. Cependant, l'apprentissage de la lecture nécessite aussi de comprendre des textes narratifs ou documentaires, de produire des inférences, d'interpréter et d'apprécier les informations contenues dans un texte. Cet apprentissage est conduit en écriture et en lecture de façon simultanée et complémentaire. Déjà très présente en maternelle, l'attention portée à la qualité du langage oral et des échanges verbaux se poursuit car elle contribue à une meilleure maîtrise de la langue orale et favorise celle de l'écrit. Au cycle 2, il est essentiel que les élèves s'expriment de façon structurée et cohérente, dans une langue orale adaptée : l'enseignant incite les élèves à s'exprimer et à justifier leur point de vue tout en s'assurant de leur compréhension dans toutes les situations d'apprentissage. La pratique de l'écriture cursive quotidienne est nécessaire. Les élèves apprennent à rédiger des textes courts. L'usage des outils numériques est progressivement développé pour lire, écrire, s'informer, communiquer et valoriser les productions (espace numérique de travail, site ou blog d'école par exemple).

LA COMPREHENSION AU CYCLE 2

Rappel les principes didactiques Des pratiques à privilégier pour apprendre aux élèves à comprendre des textes

1- Rendre conscient l’élève de son parcours littéraire et du capital littéraire dont il dispose.

2- Construire la mémoire des ouvrages entendus ou lus et rendre l’élève

conscient de son capital culturel

3- Conduire un enseignement précoce, régulier, progressif 4- Développer chez l’élève, une attitude de chercheur – compreneur

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La compréhension: un long parcours mené tout au long de l’école primaire démarré dès la maternelle

• Construction d'un parcours littéraire organisé. Une culture littéraire se constitue par la fréquentation régulière des oeuvres. Elle suppose une mémoire des textes, mais aussi de leur langue, une capacité à retrouver, chaque fois qu’on lit, les résonances qui relient les oeuvres entre elles. Elle est un réseau de références autour desquelles s’agrègent les nouvelles lectures. Bref, qu’il s’agisse de comprendre, d’expliquer ou d’interpréter, le véritable lecteur vient sans cesse puiser dans les matériaux riches et diversifiés qu’il a structurés dans sa mémoire et qui sont, à proprement parler, sa culture. Si l’on souhaite que les élèves du collège puissent adopter un premier regard réflexif sur ce qu’ils lisent, il est nécessaire que, dès l’école primaire, ils aient constitué un capital de lecture sans lequel l’explication resterait un exercice formel et stérile. Depuis deux siècles, la littérature adressée aux enfants (ou que les jeunes lecteurs ont reconnue pour leur), qu’elle soit ou ne soit pas « de jeunesse », est riche de chefs- d’œuvre. Elle s’est constituée comme un univers où les thèmes, les personnages, les situations, les images ne cessent de se répondre. Combien de fois le thème du mensonge a-t-il été exploré par un auteur, ou celui de la peur au moment de s’endormir? Combien de jouets ont-ils voulu devenir des êtres humains ? Combien de fois le loup a-t-il été cruel, le renard malin ? Ce monde imaginaire, qui vient compléter le monde réel et permet de mieux le comprendre, ne s’ouvre ni ne se clôt avec un texte, ni même avec l’œuvre. Tous les enseignants (et particulièrement ceux du cycle 3) choisiront les oeuvres qu’ils feront lire à leurs élèves en prenant appui sur une large bibliographie afin de construire un trajet de lecture, certes ambitieux, mais qui leur soit aussi véritablement adapté. Ce trajet doit être varié et permettre la rencontre des différents genres littéraires et éditoriaux habituellement adressés à l’enfance (albums, bandes dessinées, contes, poésie, romans et récits illustrés, théâtre). En guidant leurs choix par une liste nationale d’œuvres de référence, on vise aussi à faire de la culture scolaire une culture partagée. Il importe en effet que tous les élèves aient eu la chance, dans leur scolarité, de rencontrer des oeuvres — dont ils puissent parler entre eux, dont ils puissent discuter les valeurs esthétiques ou morales qui y sont mises à l’épreuve —, qui soient ce socle de références que personne ne peut ignorer. Ce qui importe, d’une manière générale, est que l’enfant d’un auteur. Pour qui veut devenir lecteur, il s’explore comme un continent dont il faut retrouver les routes et les paysages familiers, ne serait-ce que pour mieux s’étonner devant ceux qui échappent aux attentes. La lecture débouchant sur une compréhension assurée du texte est l’objectif premier. À l’école primaire, il ne s’agit en aucune façon de proposer aux élèves une initiation à la lecture littéraire qui passerait par une explication formelle des processus narratifs ou stylistiques. Celle-ci met en jeu une relation au langage trop complexe pour la majorité des enfants de cet âge.

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À l’école primaire, la littérature est simplement considérée comme un ensemble de textes, dont la qualité littéraire ne fait aucun doute et que l’on s’approprie en les lisant. Cette lecture doit être suffisamment approfondie pour que l’élève garde la mémoire de ce qu’il a lu et puisse en faire une référence de ses lectures ultérieures. Si l’explication n’est pas au programme de l’école primaire, une réflexion collective débouchant sur des propositions interprétatives est possible et nécessaire. Dès l’école maternelle, l’enfant peut réfléchir sur les enjeux de ce qu’on lui lit lorsque le texte résiste à une interprétation immédiate, a fortiori au cycle 3. L’interprétation prend, le plus souvent, la forme d’un débat très libre dans lequel on réfléchit collectivement sur les enjeux esthétiques, psychologiques, moraux, philosophiques qui sont au cœur d’une ou plusieurs oeuvre(s). Le maître dispose de quatre instruments pour parcourir le texte : la lecture qu’il peut lui-même en faire à haute voix, la lecture silencieuse des élèves, le résumé partiel qu’il élabore et qu’il peut dire ou donner à lire en lecture silencieuse, la lecture à voix haute des élèves. Il peut aussi, évidemment, raconter un livre, en particulier lorsqu’il s’agit de montrer les liens qui existent avec celui que l’on est en train de lire. Le parcours « de compreneur » commence E à l’école maternelle � La compréhension est un processus dynamique qui se déroule dans le temps. L’enseignement de la compréhension des textes entendus à l'école maternelle Comprendre Une attention particulière est portée à la compréhension qui, plus que l’expression, est à cet âge étroitement liée aux capacités générales de l’enfant. Qu'est-ce que comprendre un texte entendu ? C'est différent de comprendre un message oral. • C'est l'interaction entre un texte (caractéristiques spécifiques –structure, syntaxe, lexique) et un lecteur (porteur d'une histoire personnelle, d'intentions, d'expériences littéraires antérieures) • C'est plus qu'un traitement de surface du texte : ◦ se familiariser avec un texte nouveau, ses illustrations, sa morale ◦ mémoriser le déroulement des événements ◦ comprendre la chute de l'histoire • Cela suppose de prendre du temps avec le texte pour éviter de croire que l'on comprend tout à la première lecture ou avec une relecture. • Cela exige de faire des efforts, de construire des stratégies, un raisonnement et de savoir ce qu'on fait, pourquoi on le fait et comment on le fait (méta cognition indispensable à la compréhension). • C'est un moment de rupture qui amène l'élève à modifier ses conceptions premières. • Cela exige qu'ils mobilisent des connaissances antérieures (sémantiques, syntaxiques, littéraires) sans que leurs premières expériences littéraires ne détournent leur attention ou contrarient une autre interprétation.

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Une sélection de livres Pour construire cette première expérience de lecteur, développer une sensibilité esthétique au langage, à la langue, aux images, établir une familiarité avec les livres et entrer dans une communauté de lecteurs, une organisation spécifique des titres est proposée : Deux grandes parties structurent la sélection : la première s'appuie sur des pratiques orales de transmission (raconter, conter, dire, théâtraliser, mettre en scène,...) ; la seconde est organisée à partir des pratiques de lecture. Les ouvrages choisis pour l’école maternelle doivent permettre une première entrée dans la culture littéraire, orale et écrite. Ils sont destinés à être abordés en amont des sélections de littérature pour le cycle 2 et le cycle 3 qui s’inscrivent dans leur continuité. Il s’agit de permettre une initiation des jeunes enfants aux usages du livre et aux pratiques de lecture, une familiarisation avec des usages élaborés de la langue et du langage, d’organiser des rencontres avec des récits de portée universelle et par là même d’installer peu à peu les capacités de comprendre une histoire racontée ou lue, d’entrer dans les mondes fictionnels construits par l’image et le texte, et d’accéder à d’autres formes d’écriture telles que la poésie. Cette initiation à la lecture de la littérature conduit à lire, relire encore et encore, des oeuvres que le jeune lecteur plébiscite, dans lesquelles il s’immerge, avec lesquelles il joue, qui répondent à certaines de ses questions, qui alimentent son imaginaire et le font entrer dans une communauté de lecteurs. Trois catégories plus spécifiques sont proposées:

� entrer dans la langue, le langage et les images; � entrer dans le jeu avec le livre, avec l'histoire ou un jeu mis en scène dans le

livre ; � entrer dans le récit, en distinguant trois niveaux : des premières histoires

racontées en album qui préfigurent le récit, des récits simples qui relèvent de formes canoniques fréquentes, des récits déjà élaborés.

Les ouvrages choisis pour l’école maternelle doivent permettre une première entrée dans la culture littéraire, orale et écrite. Ils sont destinés à être abordés en amont des sélections de littérature pour le cycle 2 et le cycle 3 qui s’inscrivent dans leur continuité. Il s’agit de permettre

� une initiation des jeunes enfants aux usages du livre et aux pratiques de lecture, � une familiarisation avec des usages élaborés de la langue et du langage, � d’organiser des rencontres avec des récits de portée universelle et par là même

d’installer peu à peu les capacités de comprendre une histoire racontée ou lue, � d’entrer dans les mondes fictionnels construits par l’image et le texte, et d’accéder à

d’autres formes d’écriture telles que la poésie. Cette initiation à la lecture de la littérature conduit à lire, relire encore et encore, des oeuvres que le jeune lecteur plébiscite, dans lesquelles il s’immerge, avec lesquelles il joue, qui répondent à certaines de ses questions, qui alimentent son imaginaire et le font entrer dans une communauté de lecteurs.

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LA COMPREHENSION AU CYCLE 2

L’élève apprend au cours préparatoire la technique qui lui permet d’identifier des mots. C’est un passage déterminant mais, pour autant, le travail sur la compréhension des récits, entamé depuis la maternelle, ne doit pas s’arrêter là. " L’activité de compréhension consiste en la construction mentale d’une représentation de ce qui est écrit. Elle nécessite de l’attention et souvent un effort important pour coordonner les différents types d’informations et les intégrer en une représentation cohérente. Elle fait appel à des capacités de traitement du lexique, de la syntaxe de phrase et de la syntaxe des textes. Elle mobilise l'ensemble des connaissances du lecteur, à partir desquelles il peut reconstituer l'implicite du texte par des inférences. » Comprendre des textes est une compétence qui nécessite la mise en œuvre par l’enseignant d’un entraînement méthodique. Comprendre c’est... C’est la capacité à se fabriquer une représentation de la situation. C’est un film imagé construit en temps réel de lecture. C’est sur cette représentation et non plus sur le texte que se base l’élève. Le raffinement de notre représentation est lié à nos connaissances antérieures sur le sujet traité. Cette représentation évolue, s’ajuste au cours de la lecture. C’est l’intégration successive de nouveaux éléments de compréhension qui s’ajoutent au fur et à mesure de la progression du texte. C’est l’élaboration du modèle de situation, le film mental de la représentation de la situation. A chaque fois, les éléments nouveaux obligent à des restructurations du schéma de compréhension o avec l’évocation du contexte, o des éléments spatiaux, temporels et de causalité. Comprendre un récit c’est construire une signification Comprendre exige une activité spécifique et délibérée du lecteur. Une fois le texte lu, il reste beaucoup à faire. On construit une signification d’une organisation et non d’une suite de mots. Cette organisation s’élabore par prise d’indices, mémorisation des éléments, restitution de l’ordre et des relations de ces éléments –> mise en image intériorisée. La compréhension est un processus dynamique qui se déroule dans le temps.

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DES PRATIQUES A PRIVILEGIER POUR CONDUIRE UN VERITABLE ENSEIGNEMENT DE LA COMPREHENSION

DEVELOPPER UNE ATTITUDE DE « CHERCHEUR – COMPRENEUR »

� APPRENDRE A EMETTRE DES HYPOTHESES SUR LE SENS DES TEXTES

NIVEAU 1: Apprendre à susciter des hypothèses, des interrogations A PARTIR DU TITRE, DES NOMS DES PERSONNAGES, DES ILLUSTRATIONS. NIVEAU 2: Chercher, interroger les textes a priori

� APPRENDRE A MOBILISER SES CONNAISSANCES ANTERIEURES Prendre conscience de son univers culturel, de son univers de référence

� APPRENDRE A SE REPRESENTER MENTALEMENT L’HISTOIRE Se représenter mentalement, mémoriser

� APPRENDRE A CONTROLER SON ATTENTION ET A REFLECHIR

Manifester sa compréhension d’un récit, d’un documentaire

� APPRENDRE A ANALYSER POUR COMPRENDRE Observer, explorer et identifier les procédures qui permettent de répondre aux questions posées

� APPRENDRE A TRAITER LES INFORMATIONS D’UN TEXTE Rechercher les informations, traiter localement un texte

� APPRENDRE A SE DECENTRER ET PRENDRE CONSCIENCE DE SES STRATEGIES

Apprendre à réfléchir et à prendre conscience de ses procédures

APPRENDRE A CONFRONTAPPRENDRE A CONFRONTAPPRENDRE A CONFRONTAPPRENDRE A CONFRONTER LA COMPREHENSION ER LA COMPREHENSION ER LA COMPREHENSION ER LA COMPREHENSION D’UN TEXTED’UN TEXTED’UN TEXTED’UN TEXTE

EXPERIMENTER - MULTIPLIER LES LECTURES – OBSERVER- CHERCHER- RENCONTRER – LIRE – CONTROLER – REFLECHIR – ANALYSER- COMPRENDRE

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APPRENDRE A EMETTREAPPRENDRE A EMETTREAPPRENDRE A EMETTREAPPRENDRE A EMETTRE DES HYPOTHESES DES HYPOTHESES DES HYPOTHESES DES HYPOTHESES

SUR LE SENS DES TEXTSUR LE SENS DES TEXTSUR LE SENS DES TEXTSUR LE SENS DES TEXTESESESES

STRATEGIE D’APPRENTISSAGES: Chercher, susciter des hypothèses, des interrogations

NIVEAU 1 APPRENTISSAGES DES ELEVES

• Développer une attitude de chercheur. • Apprendre à interroger, à s’interroger. • Développer un mode d’interrogation. • Explorer leur univers mental de référence. • Recueillir des informations pertinentes et les organiser. • Développer un ensemble d’attentes à l’égard du texte (attentes qui facilitent

l’organisation et la mémorisation des informations fournies par le texte). • Savoir distinguer le texte narratif d’un texte documentaire.

DEMARCHE Rôle de l’enseignant L’enseignant se constitue un corpus d’albums, d’ouvrages documentaires en alternat ceux qui sont connus ou inconnus des élèves Dans ces activités, l’enseignant favorise une expression libre des élèves pour qu’ils puissent construire mentalement la trame du récit ou du documentaire. Il en favorise aussi la progression� Une vérification des hypothèses émises est toujours effectuée et la confrontation rapidement effectuée, par une lecture à haute voix systématiquement effectuée par l’enseignant. La séance est courte, les entrées sont diversifiées: à partir du titre, des noms des personnages, des lieux, des illustrations ou des images extraites9 Les élèves: émettent des hypothèses

explorent leur univers de référence

construisent progressivement la trame du récit.

� Dans cette perspective, l’enseignant s’attache moins à interroger les élèves qu’à les guider dans leur univers de référence et encourager leur imaginaire.

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APPRENDRE A EMETTREAPPRENDRE A EMETTREAPPRENDRE A EMETTREAPPRENDRE A EMETTRE DES HYPOTHESES DES HYPOTHESES DES HYPOTHESES DES HYPOTHESES

SUR LE SENS DES TEXTSUR LE SENS DES TEXTSUR LE SENS DES TEXTSUR LE SENS DES TEXTESESESES

STRATEGIE D’APPRENTISSAGES: Chercher, interroger les textes a priori

Niveau 2 APPRENTISSAGES DES ELEVES

• Développer une attitude de chercheur. • Emettre des hypothèses pour comprendre le sens du texte. • Prendre conscience et explorer leur univers mental de référence. • Recueillir des informations pertinentes et les organiser. • Développer un mode d’interrogation du texte qu’ils pourront progressivement

intérioriser et utiliser lorsqu’ils seront laissés face à leurs seules ressources. • Développer un ensemble d’attentes à l’égard du texte (attentes qui facilitent

l’organisation et la mémorisation des informations fournies par le texte) • Construire une véritable problématisation de l’activité de lecture (lire pour

comprendre, pour savoir, pour répondre...) • Savoir distinguer le texte narratif d’un texte documentaire.

DEMARCHE Rôle de l’enseignant L’enseignant se constitue un corpus de textes variés (narratif et documentaire). Dans ces activités, l’enseignant propose un jeu de questions (quatre ou cinq) aux élèves avant qu’ils aient lu le texte (et avant qu’ils aient le texte sous les yeux). Les questions sont inscrites préalablement au tableau pour un dévoilement progressif (une à une). L’enseignant les lit à haute voix, explique le vocabulaire qu’il juge difficile. Les élèves: reformulent la question avec leurs propres mots. émettent des hypothèses sur ce qu’ils devront chercher (un prénom, un lieu, une explication...). anticipent sur la planification de leurs actions (où faut il chercher l’information au début, à la fin du texte? »).

proposent des hypothèses sur le genre et le contenu du texte (narratif, explicatif, documentaire...). anticipent sur des réponses dont ils disposent sans avoir recours à la lecture du texte. � Par le jeu de questions progressivement dévoilé, le lien entre les questions est réalisé, le sens est ainsi donné au texte. Dans cette perspective, l’enseignant s’attache moins à interroger les élèves qu’à les aider à interroger le texte et émettre des hypothèses sur le sens du texte.

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APPRENDRE A MOBILISAPPRENDRE A MOBILISAPPRENDRE A MOBILISAPPRENDRE A MOBILISERERERER SES CONNAISSANCES ANSES CONNAISSANCES ANSES CONNAISSANCES ANSES CONNAISSANCES ANTERIEURES TERIEURES TERIEURES TERIEURES

STRATEGIE D’APPRENTISSAGES: Prendre conscience de son univers culturel, de son univers de référence

APPRENTISSAGES DES ELEVES

• Avoir recours aux outils mis à disposition des élèves. • Prendre conscience et explorer leur univers mental de référence. • Prendre conscience de leur capital culturel littéraire. • Favoriser des liens, sur des histoires connues du même auteur ou de la même

collection. • Développer un ensemble d’attentes à l’égard du texte (attentes qui facilitent

l’organisation et la mémorisation des informations fournies par le texte) • Développer et réinvestir le lexique

DEMARCHE Rôle de l’enseignant L’enseignant s’appuie sur le capital littéraire des élèves et le réactive. Il organise des activités ritualisées permettant aux élèves de s’exprimer; il entretient le questionnement, aménage l’espace de parole des interprétations, suscite des débats, favorise et étaye l’émergence des représentations, il met en voix, aide à mettre en scène et en espace. L’enseignant évalue le niveau de maîtrise lexicale. Les activités s’appuient sur des supports différents: première page de couverture, illustration, texte extrait� Les entrées peuvent aussi viser un champ lexical précis. Une mémorisation du lexique est ainsi élaboré. Les élèves: s’expriment oralement. s’expriment par le dessin, par la production d’un texte écrit. comparent, associent, justifient� capitalisent. effectuent des retours sur les ouvrages lus. �

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APPRENDRE A SE REPAPPRENDRE A SE REPAPPRENDRE A SE REPAPPRENDRE A SE REPRESENTER MENTALEMENTRESENTER MENTALEMENTRESENTER MENTALEMENTRESENTER MENTALEMENT L’HISTOIREL’HISTOIREL’HISTOIREL’HISTOIRE

STRATEGIES D’APPRENTISSAGES:

Se représenter mentalement, mémoriser

APPRENTISSAGES DES ELEVES

• Développer une attitude de chercheur. • Apprendre à interroger, à s’interroger. • Développer un mode d’interrogation. • Explorer leur univers mental de référence. • Recueillir des informations pertinentes et les organiser. • Développer un ensemble d’attentes à l’égard du texte (attentes qui facilitent

l’organisation et la mémorisation des informations fournies par le texte). • Savoir distinguer le texte narratif d’un texte documentaire. • Mémoriser

DEMARCHE Rôle de l’enseignant L’enseignant se constitue un corpus d’albums, d’ouvrages documentaires en alternant ceux qui sont connus ou inconnus des élèves. Dans ces activités, l’enseignant favorise une expression libre des élèves pour qu’ils puissent construire mentalement la trame du récit ou du documentaire. Il en favorise aussi la progression�

� Apprendre à fabriquer le film d’une l’histoire lue par le maître Première séance: les personnages Les élèves écoutent avec une intention précise: chercher à mémoriser le nom et les caractéristiques de tous les personnages rencontrés et uniquement ça. L’ordre chronologique n’est pas visé ici. Peuvent réaliser une affiche par personnage afin d’y noter ses caractéristiques. confrontent avec le maître collectivement ou par groupe analysent les représentations et les caractéristiques des personnages en les argumentant Pourquoi y a t-il des différences alors que l’histoire entendue est la même ? Si les élèves ne se souviennent plus, leur proposer de relire un passage mais leur faire préciser la place de celui-ci: au début de l’histoire, au milieu ou à la fin de l’histoire. Deuxième séance: les lieux Les élèves écoutent avec une intention précise: chercher à mémoriser le nom et les caractéristiques de tous les personnages rencontrés et seulement ça. L’ordre chronologique n’est pas visé ici. Peuvent réaliser une affiche par lieu. confrontent avec le maître collectivement ou par groupe analysent les représentations les argumentant Pourquoi y a t-il des différences alors que l’histoire entendue est la même ? Si les élèves ne savent plus de quoi il s’agit, ne pas hésiter à leur montrer des images représentant ces lieux.

S’ils ne se souviennent plus, leur proposer de relire un passage mais leur faire préciser la place de celui-ci: au début de l’histoire, au milieu ou à la fin de l’histoire.

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Troisième séance: les éléments récurrents Les élèves écoutent avec une intention précise: chercher à mémoriser les éléments récurrents (onomatopées, constructions syntaxiques).. L’ordre chronologique n’est pas visé ici. Peuvent réaliser une affiche par lieu. confrontent avec le maître collectivement ou par groupe analysent les représentations les argumentant Pourquoi y a t-il des différences alors que l’histoire entendue est la même ? S’ils ne se souviennent plus, leur proposer de relire un passage mais leur faire préciser la place de celui-ci: au début de l’histoire, au milieu ou à la fin de l’histoire.

� Apprendre aux élèves à utiliser les images fabriquées dans leur tête, dans le même ordre que celui fixé par le texte de l’histoire.

Première séance: Guidage des représentations Les élèves Disposent d’images représentant des éléments de l’histoire lue. Les images sont présentées une à une pour que chaque élève puisse la situer dans l’ordre chronologique. Justifient à chaque fois leur choix.

Deuxième séance: Reconstitution de l’histoire lue Les élèves trient et classent les illustrations mises à disposition. Utilisent tout ce qu’ils savent pour représenter le décor de l’histoire puis utiliser cette représentation pour raconter l’histoire à leur tour. La validation peut se faire par confrontation des élèves du groupe. S’ils ne se souviennent plus, leur proposer de relire un passage mais leur faire préciser la place de celui-ci: au début de l’histoire, au milieu ou à la fin de l’histoire.

Leur faire prendre conscience que, s’ils réussissent cette activité, c’est parce qu’ils ont progressivement mis dans leur mémoire tous les éléments de l’histoire.

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� Apprendre aux élèves à construire plusieurs modes de représentations d’une même histoire et à les comparer. Prendre conscience des procédures les plus efficaces pour ordonner les images d’une histoire entendue

Première séance: Guidage des représentations Les élèves Disposent d’images représentant des éléments de l’histoire lue et des éléments qui n’en sont pas. Les images sont présentées une à une pour que chaque élève puisse la situer ou non dans l’histoire. Justifient à chaque fois leur choix.

Deuxième séance: Reconstitution organisée et guidée de l’histoire lue Les élèves trient et classent les illustrations mises à disposition. construisent une représentation de l’histoire en n’utilisant cette fois uniquement les illustrations de l’album et en les rangeant en ligne (de la 1ère à la dernière). Par quelle image doit-on commencer ? Que doit-on placer au début ? Où doit-on la placer alors ? En haut, à gauche (figurer le point de départ par une flèche). Et après, quelle image devra t’on placer ? Pourquoi ? Et après, que se passe t’il ? Alors, quelle image devra t’on choisir ? Pourquoi ? ---. Comment saura t’on qu’on a terminé ? Justifient systématiquement les réponses des élèves en les incitant à utiliser le texte de l’histoire. Quand toutes les images ont été placées, organiser un tour de rôle pour que chaque élève raconte un bout de l’histoire en prenant appui sur la série d’illustrations.

Troisième séance: Ecoute et lecture attentive Les élèves disposent des illustrations placées devant eux. mélangent les illustrations distribuées et placées devant. lisent l’histoire et, au fur et à mesure, sélectionnent les dessins et les placent dans l’ordre, les uns à côté des autres Le maître lit dans l’ordre l’histoire et lorsqu’il s’arrête, les élèves, lorsqu’il y aura le silence, devront montrer l’endroit précis où le maître s’est arrêté grâce à l’illustration. Avant de démarrer, demander aux élèves d’anticiper la manière dont ils vont s’y prendre pour réaliser la tâche.

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� Apprendre à garder dans sa mémoire ce qui est dit dans l’histoire pour pouvoir ensuite la raconter à des personnes qui ne la connaissent pas.

DEMARCHE Comprendre un récit suppose de s'en construire une « représentation mentale ». Pour que cette « opération mentale » soit possible, il faut que s'opère une saisie d'informations à un moment donné et dans un deuxième temps que l'enfant puisse récupérer ces informations en mémoire. Dans la classe, il y a donc nécessité de procéder en deux temps : - un temps de présentation du récit aux enfants pour que le prélèvement des données puisse exister ; - puis un temps de récupération de ces informations saisies indirectement par l'enseignant au travers des réponses de l'enfant aux questions qu'il lui pose. La récupération des unités d'information se fera en fonction d'un schéma hiérarchisé d'enchaînement d'états et de transitions, ordonnés par rapport à un but. Ce schéma sera progressivement intériorisé mentalement. Les représentations mentales des récits sous la forme de chaînes événementielles finalisées s'accumulent en effet au cours des années par l'expérience de l'écoute de récits. Elles permettent aux enfants de placer progressivement dans les catégories narratives (but, réaction, tentative, résultats) les éléments des récits qu'on leur raconte. La compréhension est possible quand les enfants peuvent assimiler les éléments qui constituent le récit qu'on leur fait entendre dans une structure de connaissance préalable. Première séance : Identification et sélection des informations entendues Afin d'exercer les enfants à prélever et à engranger un stock d'informations, deux jeux peuvent être opportuns dans un premier temps. Jeu de l'objet mystère Deux groupes d'enfants. Un groupe choisit un objet et le décrit en se mettant d'accord sur ses caractéristiques visuelles, tactiles, auditives, etc. et sur son usage reconnu par les enfants présents. Cet objet est alors caché dans un paquet, qui est présenté à l'autre groupe d'enfants. Le deuxième groupe d'enfants pose des questions au premier qui répond sans donner le nom de l'objet jusqu'à ce que celui-ci soit découvert. En cas de non-découverte, le paquet est ouvert, ce qui permet de vérifier et d'évaluer la pertinence des informations reçues et de formuler celles qui manquent. On peut noter qu'une diversité de situations de description des caractéristiques de l'objet est possible. Une fois on visera la formulation d'informations uniquement visuelles, d'autres fois on ciblera plus particulièrement les informations tactiles, olfactives, auditives, etc.

Jeu des images à trouver à partir d'indices verbaux

Matériel : deux jeux identiques de trois images illustrant une situation connue des enfants. On dispose 2 ou 3 images ou photographies devant un groupe d'enfants. Un autre enfant, à qui l'on a fait choisir l'une de ces trois images parmi les images du deuxième jeu, la décrit sans la montrer à ses camarades. À partir des informations entendues, le gagnant sera celui qui le premier identifiera l'image décrite. Une progression de la difficulté sera introduite par le biais du support choisi : - images issues d'un imagier en PS, - images dessinées en MS, - photographies en GS.

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Deuxième séance: Mettre en ordre chronologique les images choisies

Construction d'un emploi du temps quotidien

Des photos sont prises aux différents moments de la journée de classe. Les élèves sont invités, à trouver dans l'ensemble des photos illustrant les activités quotidiennes régulières en vrac sur une table, celle qui rend compte de ce qui vient d'être vécu. L'affichage progressif des images évoquant la journée de classe est réalisé. Cette activité permet la construction d'une frise chronologique des moments réguliers de vie de classe. À partir de ces expériences réitérées de construction chronologique, une anticipation d'un moment à venir peut être sollicitée auprès des élèves: « Qu’allons-nous faire maintenant ? ».

Insérer une image dans une série

Après une séance de lecture d’album, travailler sur un choix d'images ordonnées illustrant l’histoire. Lecture de l'histoire par l'enseignante, proposition d'insertion de l'image non placée avec justification des propositions individuelles.

Identifier et matérialiser la structure narrative d'un album À l'issue de plusieurs lectures d'un album, les élèves nomment les personnages principaux. Les images de ces personnages sont repérées dans les illustrations, photocopiées puis collées sur une affiche d'une couleur déterminée qui représentera l'ensemble des personnages essentiels au récit. La question du problème posé aux protagonistes est matérialisée selon les conclusions d'un débat ayant lieu à ce sujet entre les élèves.

• Si une partie d'illustration permet de rendre compte du problème que rencontre le héros, elle sera sélectionnée et collée sur une seconde affiche d'une autre couleur que la précédente.

• Mais si aucune illustration ne convient, les enfants vont dessiner la manière de transcrire en images le problème rencontré par le personnage principal. Les enfants peuvent aussi dicter à l'adulte qui écrit sous leurs yeux le problème identifié.

On recherche ensuite la résolution du problème dans l'histoire. La difficulté de l'entreprise nécessite un étayage de l'enseignant(e) qui recentre régulièrement les débats par des reformulations et un guidage synthétisant. Une fois l'accord obtenu entre les enfants sur les modalités de résolution du problème, des dessins d'enfants sont sollicités et rendent compte des épisodes et du dénouement. Ils sont collés sur une feuille de couleur différente des deux autres. L'état final des personnages est recherché et fait l'objet d'une formulation écrite ou dessinée, collée sur une quatrième affiche de couleur différente des autres. Les quatre affiches sont reliées entre elles par des anneaux ou d'autres liens amovibles. Ces affiches de couleurs et de fonctions différentes constituent un capital de parcours d'albums de la classe. Elles permettront de rechercher les invariants du récit (permanence des personnages, de certains lieux de l’histoire) et les modifications intervenues au cours de l'histoire (états, épisodes divers, lieux). La construction de nouveaux récits est possible en utilisant dans un ordre différent les affiches relatives à plusieurs albums. La structure du récit est relayée dans un premier temps par le biais de l'ordre des différentes affiches de couleur. L'objectif reste évidemment de parvenir à la structuration mentalisée du récit.

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Troisième séance: Identifier et construire la fiche d'identité d'un personnage

Après la lecture d'un album, faire nommer tous les personnages qui ont été évoqués dans le texte et par les illustrations. La photocopie de tous les personnages proposés par les élèves est extraite des illustrations de l'album et constitue la photo de famille des personnages de l'histoire.

Parmi tous ces personnages, on cherche celui qui est le plus souvent en scène, autant au niveau du texte que des illustrations. On isole ce personnage important en rappelant les événements qui lui arrivent au cours de l'histoire, ce qu'il dit aux différents épisodes et dans quel état il se trouve en fin d'histoire. La carte d'identité (physique et morale) de ce personnage peut être réalisée avec précision. La photocopie de sa silhouette agrandie est placée sur un bâton, pour être, par la suite, manipulée par les enfants dans des situations orales théâtralisées. D'autres personnages peuvent être montés de la même façon et constituer un ensemble de marottes permettant de jouer quelques scènes de l'album ou des dialogues particuliers

Quatrième séance: Décrire et identifier les espaces des histoires

Un travail identique au travail précédent peut être mené en incitant les enfants à repérer dans le texte et dans les illustrations les lieux où se déroule l'histoire. Tous les lieux sont recensés en grand groupe ; ils sont notés en vrac par l'enseignant sur un tableau. Chaque proposition est reprise et les élèves sont invités à retrouver dans l'album l'illustration qui justifie cette proposition. L'enseignant relit les parties de texte qui correspondent à cette illustration d'un lieu particulier. On note ensemble tous les vocables qui permettent de désigner un lieu donné. On pourra rechercher dans le stock lexical disponible de la classe si d'autres termes peuvent être synonymes.

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APPRENDRE A CONTROLEAPPRENDRE A CONTROLEAPPRENDRE A CONTROLEAPPRENDRE A CONTROLER SON ATTENTION ET AR SON ATTENTION ET AR SON ATTENTION ET AR SON ATTENTION ET A REFLECHIRREFLECHIRREFLECHIRREFLECHIR

STRATEGIE D’APPRENTISSAGES:

APPRENDRE A MANIFESTER SA COMPREHENSION D’UN RECIT, D’UN DOCUMENTAIRE

� Apprendre à comprendre des textes lus par le maître

APPRENTISSAGES DES ELEVES

• Développer le travail d’écoute. • Construire des attitudes et des stratégies de lecture transférables • Apprendre à manifester sa compréhension d’un récit, d’un documentaire • Se concentrer tout au long de la lecture dans une « attention pour comprendre • Garder en tête des questions auxquelles on cherche des réponses, des hypothèses

qu’il faut infirmer ou confirmer. • Extraire le thème. • Distinguer et « suivre » les personnages (à cause, en particulier, des reprises

anaphoriques). • Retrouver des informations littérales. • Identifier des enchaînements logiques ou chronologiques. • Réaliser des inférences.. • Apprendre à anticiper sur le problème à résoudre, à planifier leur attention, évaluer

leur propre compréhension. DEMARCHE Rôle de l’enseignant Proposer aux élèves de vrais problèmes de compréhension que les premiers textes écrits qu’ils traiteront devront limiter afin de doser la lourdeur de la tâche. Choisir des réponses aux questions appartenant au vécu des élèves. Se constituer un corpus de textes extraits d’œuvres lues ou non. Préparer à l’écoute, mobiliser leur acquis: autour du texte, en construisant un « univers de référence », c’est-à dire en mobilisant des appuis cognitifs par l’évocation de vécus, de lectures antérieures, de « leçons » sur le sujet ;le vocabulaire, les connaissances sur le monde sont activés, etc. ; sur le texte, en construisant un « horizon d’attentes » par la présentation des personnages, en racontant l’histoire, en la résumant et en montrant des images. En ce qui concerne les textes courts (à distinguer des albums, contes complets, etc.), les élèves doivent apprendre à entrer dans l’écoute avec des questions qui seront formulées préalablement, en fonction du projet particulier (recherche d’informations après un travail en sciences, découverte d’une nouvelle histoire�) et du type de texte (fictionnel, documentaire, prescriptif, etc.). Le maître peut inscrire ces questions (peu nombreuses) au tableau et y revenir en fin de séance pour vérifier que le travail a été effectué. Des arrêts de lecture peuvent être ménagés dans le cours du texte pour des reformulations d’étape ou des échanges dans lesquels on incitera chaque élève à identifier ce qu’il n’a pas saisi ; s’il y a désaccord entre les élèves, on reviendra au texte pour trancher le débat, de mémoire si c’est possible, et toujours par la relecture de l’adulte. Un résumé final peut être fait par le maître, avec la participation des élèves (forme de travail évolutive dans l’année). Le cas des textes longs Pour ces textes (albums, contes extraits d’un recueil non illustré), la démarche est à la fois comparable à la précédente (préparation à l’écoute, vérification de la compréhension, etc.) et dissemblable.

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La longueur du texte lu en une fois doit être contrôlée pour que la mémoire puisse traiter la matière offerte; tout texte gagne à être lu au moins une fois dans sa totalité et dans sa continuité, mais ce peut être de manière terminale, quand le travail prévu a été conduit à son terme. La lecture en épisodes, si ceux-ci ne sont pas trop espacés, présente des avantages pour apprendre à gérer la durée et la longueur : – elle oblige à des reformulations d’étape formalisées, ce qui conduit à des reprises du vocabulaire nouveau et en favorise la mémorisation : – elle permet de travailler l’anticipation et les inférences : par exemple, établir des relations entre cause et conséquence, entre le caractère du personnage et un comportement attendu ; s’appuyer sur ce que l’on sait – plus ou moins implicitement – du genre ; etc. La lecture est suivie d’échanges guidés par des questions très ciblées qui permettent d’explorer les paramètres qui seront ensuite mobilisés pour chercher à comprendre en autonomie (qui/quoi/quand/pourquoi/comment) ; la relecture des mêmes textes permet d’explorer des rapports plus subtils pour lesquels il faut entrer dans la relation entre la forme et le sens (par exemple, qui parle ? qui raconte ?). Le maître suscite les échanges de points de vue sur des personnages, l’univers des histoires entendues, les relations avec d’autres livres ou contes déjà lus. Dans tous les cas, le travail sur la compréhension doit être rendu explicite; une fiche technique « méthodologique » pourra être constituée progressivement ; elle servira ensuite quand les élèves affronteront seuls de courts textes pour soutenir l’organisation de leur travail. Il importe que les élèves vivent et assimilent la compréhension comme un processus dynamique qui intègre la consigne de lecture, la situation, les acquis antérieurs et, bien sûr, le texte lui-même. La progression dans la découverte du texte conduit à réajuster la compréhension (ralentir, revenir en arrière, noter pour se rappeler, etc.), ce qui procède d’un travail normal de lecture et non de difficultés anormales, en particulier avec les textes littéraires. Par la lecture à haute voix, le maître peut faciliter la compréhension des élèves en variant les procédés de lecture : la prosodie et la gestualité qui permettent par exemple d’accentuer la force de certains passages, de « caractériser » des personnages, guident la compréhension alors que des lectures plus « neutres » laissent plus de travail aux élèves. Avec des élèves ayant de fortes difficultés avec la langue, l’interruption de la lecture proprement dite pour des reformulations autour des images (il faut alors un groupe à faible effectif) peut être une stratégie d’aide. Le rôle des images Avec les albums, leur pouvoir illustrateur et évocateur des images est d’attirer l’attention des élèves sur les signifiants (par exemple, comment sait-on que c’est l’hiver ? comment sait-on que tel personnage est le méchant ?). Par une analyse des illustrations et une émergence des interprétations Pour une identification et une prise de conscience des procédures les plus efficaces pour ordonner les images d’une histoire entendue. Imaginer la suite de l’histoire en faisant se confronter les représentations et en les justifiant. Anticiper sur les éléments de manière de plus en plus complexe en s’appuyant sur la chronologie des événements et en s’aidant de la connaissance implicite de la structure de la trame narrative. Il s’agit moins d’entraîner à un décodage systématique et artificiel des images que de mobiliser la réflexion sur des indices et sur l’activité de compréhension elle-même (élucider comment on comprend).

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� Apprendre à comprendre un texte lu seul ou en groupe APPRENTISSAGES DES ELEVES Avoir une attitude de « chercheur de sens » tout en respectant l’ensemble des données du texte. – Dépasser le déchiffrage ou le repérage de mots connus. – Éviter le « devinement » (c’est-à-dire l’activité qui consiste à privilégier quelques appuis dans le contexte et le texte pour anticiper, non contrôlés par un retour aux mots exacts du texte, et à « broder » autour). – Traiter des mots « savants » ou rares. – Extraire le thème. – Distinguer les personnages (en particulier à cause des reprises anaphoriques). – Retrouver des informations littérales. – Restituer des enchaînements logiques ou chronologiques ; anticiper sur des suites, des conséquences. – Réaliser des inférences. – Réparer la perte de compréhension en cours de lecture (revenir en arrière, demander une information à un adulte, etc.). DEMARCHE Rôle de l’enseignant * Faire vivre une démarche collective de lecture découverte (en classe entière puis en groupe); ensuite, et certainement de manière décalée selon les enfants, ils mettront en œuvre seuls et silencieusement ces acquis. * Pour commencer ce travail, des textes renvoyant à des univers connus (soit par le vécu, soit par les activités scolaires antérieures) et ne comportant pas de mots rares ou très complexes (si c’est le cas, on donnera les mots préalablement en expliquant leur sens). Néanmoins, ces textes ne doivent pas être « insipides », sans enjeu ou trop simples ; en particulier, il importe qu’ils suscitent l’élaboration d’inférences Il n’y a pas alors de lecture préalable du maître, c’est la complexité de l’acte de lire que l’on affronte. Les élèves sont invités à mobiliser des connaissances en fonction du thème, du contexte ; ils font des hypothèses sur ce que le texte peut rapporter ou raconter. Dès le CP les apprentis lecteurs découvrent que l’activité de lecture porte sur plusieurs niveaux (les mots, les mots réunis en phrases, l’enchaînement des phrases, etc.). Les mots sont déchiffrés ou reconnus ; s’il y a des difficultés, les élèves sont incités à s’appuyer sur des éléments du texte pour trouver le mot qui « résiste ». Toute proposition est alors confrontée au mot écrit pour vérifier si elle est plausible et juste (exemple : un enfant disant « vitesse » pour « allure », ce qui peut être sémantiquement plausible, sera conduit dans les échanges avec le maître et avec les autres à prendre conscience que le mot recherché commence par a, ne comprend pas de i, etc.). Ils appréhendent le texte de manière ordonnée. L’exploration du texte est faite, phrase par phrase. Le travail sur les erreurs Les élèves expérimentent les procédures à mettre en oeuvre et à valider les unes par les autres pour atteindre une efficacité de lecture. Les maîtres doivent être vigilants et intervenir sur les erreurs commises : – si elles affectent l’acceptabilité grapho-phonologique, c’est-à dire quand le mot dit ne peut être le correspondant à l’oral de ce qui est écrit ; il convient de confronter précisément l’élève aux composantes du mot décodé de manière erronée, de revenir à des mots semblables que l’on aidera à décomposer pour retrouver les constituants communs, etc. On sera alors attentif aux causes de l’erreur (confusions de lettres proches – p/q ; b/d ; m/n ; h/n – mauvais découpage ou mauvaise correspondance oral-écrit – « on » lu comme « un ») pour y revenir de manière spécifique ; pour quelques mots, c’est le contexte qui permet d’arbitrer entre deux valeurs orales possibles du mot (exemples : « fils », « portions », « convient ») ; – si elles affectent aussi l’acceptabilité sémantique, c’est-à-dire quand le mot dit ne peut s’intégrer à la phrase compte tenu du sens général (exemple : « L’abeille se pose sur les pétales et elle avale le nectar� »), on reviendra au sens de la phrase et/ou du texte, au contexte et on fera verbaliser pourquoi c’est impossible, avec quoi il y a eu confusion ; – si elles touchent également à l’acceptabilité syntaxique, c’est-à dire quand l’erreur porte sur la classe du mot (exemple : « à vive allure » lu « à vite allure ») ; sans faire de grammaire explicite, on argumentera sur les mots qui pourraient être à cette place dans la phrase (dans l’exemple cité, « grande », « forte ») pour exclure celui qui est proposé et qui sera utilisé dans un autre contexte de manière adaptée.

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D’autres modalités de travail

Le travail sur la compréhension prendre la forme: – texte-puzzle à reconstituer, donné par phrases désordonnées (aides possibles fournies par des illustrations). La reconstitution sera discutée, les points d’appui et les indices mis en évidence (ordre logique et mots qui le restituent, enchaînements, etc.) ; cette activité favorise l’appréhension des relations logiques ou chronologiques et la prise de conscience de la valeur de certains mots (connecteurs qui assurent les liens, anaphores qui permettent de « suivre » des personnages sous des noms différents) ; – textes courts construits à propos pour susciter la détection d’incohérences ou de contradictions. - Productions orales ouis écrites de la fin du récit fictif connu des enfants. – textes avec des « mots tordus » qu’il faut « redresser » pour recomposer le sens du texte ; cette activité valorise la réflexion sur les aspects sémantiques et sur le lexique. - élaboration de questions sur un texte à poser à un autre groupe, une autre classe. Cette activité vaut surtout pour les textes qui recèlent des ambiguïtés, des opacités, où l’on est incité à dépasser le prélèvement d’informations littérales pour affronter des « énigmes ».

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APPRENDRE A ANALYSERAPPRENDRE A ANALYSERAPPRENDRE A ANALYSERAPPRENDRE A ANALYSER POUR COMPRENDREPOUR COMPRENDREPOUR COMPRENDREPOUR COMPRENDRE

STRATEGIES D’APPRENTISSAGES: Observer, explorer et identifier les procédures

qui permettent de répondre aux questions posées 9 APPRENTISSAGES DES ELEVES

• Observer, chercher, explorer • Développer une attitude analytique de la lecture • Identifier et expliciter les procédures • Développer des compétences linguistiques • Formaliser afin de contrôler l’activité réflexive

DEMARCHE

Rôle de l’enseignant Choisir des textes appartenant au vécu culturel des élèves. Préparer une série de questions. 1) Apprendre aux élèves à observer Demander aux élèves de réfléchir individuellement à quoi et à qui servent les questions de lecture. Organiser un temps d’échanges sur ce point. Présenter l’objectif de la séquence: Apprendre à répondre aux questions de compréhension qui accompagnent les textes lus à l’école. » Lire le texte, les questions et des réponses. Écrire le texte, les questions et les réponses au tableau Au départ, seul le texte est visible (les questions et les réponses sont masquées). Lire le texte à haute voix. Laisser aux élèves le temps de relire individuellement et silencieusement le texte. Organiser un bref temps d’échange sur l’origine du texte. « D’où peut-il avoir été extrait ? Quels sont les indices qui permettent de faire telle ou telle hypothèse ? Pourquoi ne peut-il pas s’agir d’un dictionnaire, d’un catalogue de vente? » Lire ensuite les questions à haute voix (et laisser le temps aux élèves de chercher mentalement les réponses). Dévoiler les questions et les bonnes réponses données (par l’élève fictif). Relire les questions et les réponses à haute voix. 2) Apprendre aux élèves à explorer Présenter et expliquer la consigne de cette nouvelle tâche : « Pour mieux comprendre comment il faut s’y prendre pour répondre aux questions, vous allez surligner les mots qui, à votre avis, vous aident à trouver la bonne réponse ». Préciser: « Nous allons effectuer ce travail. Si vous ne trouvez pas de mots à surligner dans le texte, ne surlignez rien. Nous en parlerons ensuite tous ensemble. » Expliquer la consigne en traitant collectivement une question au tableau Fournir le texte aux élèves en autant d’exemplaires qu’il y a de questions et les laisser travailler individuellement.

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3) Apprendre à identifier et expliciter les procédures Mettre en commun et confronter le travail des différents groupes. Traiter ensuite collectivement une nouvelle question et sa réponse. Cette question et sa réponse permettent d’introduire l’idée que parfois la réponse à une question dépend totalement des connaissances dont on dispose avant la lecture.

4) Apprendre à formaliser Fabriquer collectivement une fiche permettant de conserver la mémoire de la synthèse réalisée collectivement. Si l’accent est mis sur la nature des questions, une typologie proche de celle-ci peut être obtenue: * Question dont la réponse est écrite dans le texte - question dont la réponse est « exactement » (littéralement) dans le texte - question qui n’utilise pas exactement les mots du texte : « Ce ne sont pas les mêmes mots mais expriment la même signification.» * Question dont la réponse n’est pas écrite dans le texte - question qui implique de raisonner à partir des informations données dans le texte, en utilisant plus ou moins ses connaissances avant la lecture (sur l’univers de référence du texte) - question dont la réponse peut être connue du lecteur avant la lecture Si l’accent est mis sur les procédures, une typologie proche de celle-là peut être obtenue: - Recopie (ou surlignage) d’un morceau du texte. - Reformulation des morceaux du texte. - Regroupement des informations (ou des indices) données à plusieurs endroits du texte (parfois très éloignés). - Activation (ou rappel) des connaissances personnelles avant de lire ce texte.

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5) S’entraîner et systématiser Afficher le texte ou le projeter au tableau blanc interactif Lire à haute voix puis laisser le temps aux élèves de le relire individuellement et silencieusement . Echanger sur l’origine du texte (d’où vient cet extrait ?) en demandant aux élèves de justifier leurs réponses. Différencier avec les élèves en grande difficulté en échangeant et en résumant le texte. Distribuer le texte aux élèves. Lire ensuite la première question à haute voix puis demander aux élèves d’y répondre sur un petit bout de papier. Recueillir les réponses. Procéder de la même manière pour les questions suivantes. Demander aux élèves d’utiliser la typologie retenue pour ranger individuellement les questions en s’appuyant soit sur la nature des questions soit sur les procédures mobilisées pour répondre. Procéder à une correction collective. * Cette théorisation est une aide pour répondre aux questions de lecture: elle permet de réfléchir a priori à la nature des questions posées, aux procédures les plus efficaces pour y répondre et au type de relecture qu’elles impliquent (ou n’impliquent pas). * L’explicitation des procédures fait prendre conscience aux élèves que toutes les réponses ne sont pas dans le texte (et dans ce cas il ne sert à rien de relire le texte), que toutes les connaissances sont sollicitées dans le traitement des questionnaires, y compris celles qui proviennent de lectures antérieures ou de la télévision ou de la filmographie...

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APPRENDRE A TRAITER LES INFORMATIONS D’UN TEXTEAPPRENDRE A TRAITER LES INFORMATIONS D’UN TEXTEAPPRENDRE A TRAITER LES INFORMATIONS D’UN TEXTEAPPRENDRE A TRAITER LES INFORMATIONS D’UN TEXTE

STRATEGIE D’APPRENTISSAGES:

Rechercher les informations, traiter localement le texte. APPRENTISSAGES DES ELEVES

• Traiter un texte localement • Chercher des informations explicites et non explicites • Traiter les informations et les rendre explicites. • Prendre conscience de ses procédures, savoir les restituer

DEMARCHE Lire un texte du début à la fin, avec l’intention de le comprendre, n’est pas la seule modalité de lecture. Tout le monde est amené fréquemment à rechercher des informations particulières dans des documents (dépliants, horaires, plans, notices d’emploi,...). Dans cette lecture "sélective", il s’agit de chercher et de ne "manipuler" que quelques éléments qui vont permettre de trouver une information utile et donner du sens à l’ensemble. Ces traitements spécifiques feront l’objet d’un travail régulier, méthodique et programmé: * Les inférences les marques typographiques, (ponctuation,) L'inférence est une opération logique de déduction qui consiste, à partir d'indices présents dans le texte, à rendre explicite une information qui n'est qu'évoquée ou supposée connue. L'enseignement de l'inférence suppose une mise en contact régulière de l'enfant devant de tels problèmes. Les inférences peuvent être regroupées en 9 catégories: • Temps (à quel moment, époque, temps de la journée, saison de l'année... se passe l'action?) • Lieu (dans quel lieu, contexte physique, pays, bâtiment... se passe l'action?) • Action/agent (quel événement se produit? ou: qui a fait l'action décrite? ou: que fait le personnage dont on parle?) • Objet (de quel objet matériel est-il question?) • Catégorie (dans quelle catégorie générale entrent les objets énumérés? quel mot peut les désigner tous ensemble?) • Instrument (de quel objet se sert le personnage? à quoi sert cet objet? que permet-il de faire?) • Cause/effet (quelle est la cause de l'action décrite? ou: quelle conséquence aura l'action décrite?)

• Problème/solution (quel problème l'action décrite résout-elle? ou: comment va t- on résoudre le problème décrit?) • Attitude/sentiment (quelle attitude manifeste le personnage? ou: quel sentiment semble éprouver le personnage?) * Rapport texte/imageE., * Pratique documentaireE * Les anaphores (pronominales, synonymiques, métaphoriques) * Les connecteurs (logiques, temporels)

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Rôle de l’enseignant Se constituer un corpus de textes extraits d’œuvres lues et le plus souvent connues des élèves, des textes documentaires variés et visant un traitement d’information spécifique. 1) Apprendre à rechercher une information Distribuer le texte (copié préalablement au tableau ou reporté au tableau blanc interactif). Rappeler par un jeu de questions l’essentiel du contenu du récit ou du document. Viser ensuite la recherche d’une information plus spécifique, en variant les consignes. Travailler sur des extraits photocopiés pour pouvoir, surligner, écrire, entourer, relier� Mise en évidence de la sélection d’informations et des relations effectuées. 2) Apprendre à manipuler les phrases Mettre en œuvre des exercices classiques contribuant à la prise de conscience des faits syntaxiques. Apprécier les résultats de la recherche par rapport à la demande: savoir déterminer si on a toute l’information recherchée, s’il est nécessaire d’aller plus loin. Contrôler ses réponses. Restituer, présenter oralement le résultat de sa recherche, justifier ses choix, dire ses doutes.

3) Apprendre à formaliser, à mémoriser et à s’entraîner Formaliser les acquis de l’expérience – les procédures réalisées lors de la recherche et du traitement des informations, – les difficultés rencontrées, les pièges à éviter à l’avenir. Conserver des traces collectives et/ou individuelles de recherche à mettre au point en classe. Activités d’entraînement relatives au traitement de la cohésion du texte et de sa cohérence.

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APPRENDRE A SE DECENAPPRENDRE A SE DECENAPPRENDRE A SE DECENAPPRENDRE A SE DECENTRERTRERTRERTRER

ET PRENDRE CONSCIENCET PRENDRE CONSCIENCET PRENDRE CONSCIENCET PRENDRE CONSCIENCE DES STRATEGIESE DES STRATEGIESE DES STRATEGIESE DES STRATEGIES

STRATEGIES D’APPRENTISSAGES: Apprendre à réfléchir et à prendre conscience de ses procédures.

APPRENTISSAGES DES ELEVES

• Prendre conscience de ses procédures et savoir les expliciter. • Analyser et traiter les questions. • Savoir utiliser ses stratégies. • Développer l’esprit critique.

DEMARCHE Rôle de l’enseignant Choisir des textes appartenant ou non au vécu culturel des élèves et proposer un corpus de questions. 1) Apprendre à traiter les questions de manière stratégique Présenter aux élèves l’objectif de cette séance: réfléchir sur la (ou les) manière(s) de classer les types de questions. Reprendre en collectif le travail effectué au cours des étapes précédentes Revoir la typologie construite pour répondre aux nouvelles questions ( la typologie est affichée.) Mettre les élèves en situation de devoir répondre aux questions en appui sur le travail précédent exploré. Exposer les procédures personnelles utilisées. Réfléchir collectivement. Lire à haute voix les mots difficiles du texte. Écrire les mots difficiles à déchiffrer ou à comprendre au tableau et s’assurer que tous les élèves, notamment les plus faibles lecteurs, sont capables de reconnaître ces mots en les faisant lire, à haute voix, plusieurs fois si nécessaire. Ne pas donner d’explication sur le sens de ces mots: renvoyer volontairement la question du sens à la lecture des mots en contexte, à la lecture ultérieure du texte lui-même. Inviter les élèves à lire individuellement le texte puis lire le questionnaire distribué et de répondre aux questions. Recueillir les réponses sans procéder à la correction. (L’enseignant en prend connaissance pour anticiper sur les difficultés à traiter lors de la 3ème séance)

2) Apprendre à prendre conscience de ses stratégies Reprendre les questionnaires et les réponses effectuées. Repérer pour chaque question le mot ou la phrase qui a permis la réponse.(souligner, entourer, surligner�) Traiter collectivement un exemple, vérifier la compréhension de la consigne auprès des élèves. Faire analyser les réponses. Analyser les réponses en appui sur les textes

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3) Apprendre à expliciter les procédures Mettre en commun le travail effectué / Confronter les travaux des élèves. Analyser les réponses en réfléchissant sur les procédures qui ont permis de trouver des réponses exactes ou erronées). 4) Apprendre à formaliser Rappeler les procédures utilisées. Réexaminer la fiche de synthèse construite précédemment. S’approprier individuellement la fiche de synthèse effectuée collectivement pour classer de nouvelles questions. Comparer ces questions avec celles posées précédemment. 5) S’entraîner Réexaminer la fiche de synthèse construite précédemment. S’approprier individuellement la fiche de synthèse effectuée collectivement pour classer de nouvelles questions. Reprendre ensuite différents questionnaires de lecture déjà traités et corrigés au cours de l’année (ou pris dans les évaluations de lecture) et demander aux élèves de procéder au classement des questions en utilisant la même typologie.

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APPRENAPPRENAPPRENAPPRENDRE A CONFRONTER LA DRE A CONFRONTER LA DRE A CONFRONTER LA DRE A CONFRONTER LA COMPREHENSION D’UN TCOMPREHENSION D’UN TCOMPREHENSION D’UN TCOMPREHENSION D’UN TEXTEEXTEEXTEEXTE

STRATEGIE D’APPRENTISSAGES:

Affirmer ses compétences en lecture à différents étages: lexique, syntaxe et construire du sens global.

APPRENTISSAGES DES ELEVES

• Développer des compétences en lecture, dans le domaine de la compréhension globale.

• Débattre, argumenter, donner son point de vue. • Confronter sa compréhension. • Rendre explicites les opérations intellectuelles nécessaires à la compréhension. • Vérifier, contrôler, analyser ses réponses. • Construire du sens.

Rôle de l’enseignant Se constituer un corpus de textes extraits d’œuvres de plus en plus complexes non connus des élèves. A partir de textes inconnus (narratif et/ou documentaire), proposer une situation globale d'entraînement qui met en jeu tous les aspects de l'acte de comprendre. Préparer cette activité, à partir d’une analyse du texte qui pointe les éléments importants et leurs liens, l'ensemble constituant la compréhension du texte proprement dite, à savoir (liste indicative) : * pour un texte narratif: personnages, lieux, éléments de l’action, déroulement des événements, émotions et caractères des personnages * pour un texte documentaire: principales informations, enchaînements énumératifs, de cause à effet ou d'opposition, explications données à des phénomènes. Ce sont les constituants principaux du sens. Le guidage de l’enseignant reste primordial. * Observer et analyser les élèves dans les tâches de compréhension. DEMARCHE 1) Apprendre à analyser un texte (travail en groupe quelque peu hétérogène) Distribuer un exemplaire d’un même texte par élève. Le texte est caché. Découverte du texte caché au signal de l’enseignant. Lire silencieusement et individuellement (5 à 7 minutes). A la fin de la lecture, ils le cachent à nouveau. Le texte pourra être un extrait ( 250 mots au CE1, 300 environ au CE2, jusqu'à à 600 en CM2), proche de ceux qui sont présentés dans les épreuves. On demande aux élèves de lire une seule fois, attentivement, mais à leur rythme habituel. Le temps de lecture silencieuse individuelle sera variable suivant la longueur du texte.

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2) Apprendre à confronter sa compréhension et à construire collectivement du sens (25mn) C'est un temps essentiel car il va permettre aux élèves de prendre conscience de l’acte de comprendre un texte: « Ce qu'il faut faire pour comprendre », par la confrontation de leur compréhension et du débat engendré. Les élèves ne disposent plus du texte sous les yeux. Devoir s'écarter du texte pour confronter, puis y revenir pour vérifier la compéhension fait l'originalité et l'efficacité de cette démarche. Echange informel Ouvrir la discussion par une question très large: " Qu’est ce qui se passe dans cette histoire ? " pour les textes narratifs. " Qu’est ce que ce texte nous apprend ?" pour les documentaires. Echange orienté Questionner ou orienter vers les constituants du sens qui n'ont pas été pointés après le premier temps. Garder des traces « J’en suis sûr. » « Je n’en suis pas sûr. » * Les interventions du maître Il porte au tableau les constituants du sens à mesure qu'ils sont proposés par les enfants. Dans ce cadre, il relance et oriente vers des éléments non pointés; il suscite des interprétations; si apparaissent des contradictions entre les enfants, il ne tranche pas; si des interprétations erronées font l'unanimité, il ne dément pas. Il récapitule en fin de phase (à l'aide du tableau) les renseignements, en rappelant les interprétations contradictoires, et en faisant remarquer les points éludés. Il régule les échanges: il laisse parler et incite à l'écoute mutuelle, en réfrénant les plus bavards et encourageant les discrets, il arrête les débats trop longs sur un seul point, il fait en sorte le maximum de constituants du sens soit abordés dans le temps imparti.

1) Apprendre à vérifier sa compréhension et justifier (15 mn)

Pour faciliter la conduite de l'activité, le texte est agrandi ou présenté au tableau blanc interactif face aux élèves. « Nous allons vérifier si tout ce que vous avez dit est vrai. » Première relecture individuelle, comparer les écrits. Chercher dans le texte « Ce qui est vrai . » Certaines informations seront vite retrouvées, et des interprétations corrigées. D'autres demanderont un examen plus approfondi. A chaque fois, lecture à voix haute de l'extrait concerné. Proposer un débat pour trancher. Justifier son point de vue. Le maître résumera ce dont il fallait tenir compte pour aboutir à l'information juste. Faire expliciter sa démarche. Comprendre les erreurs : tel mot a été mal lu, telle expression a été mal comprise, tel rapprochement entre deux informations n'avait pas été fait. C’est le moment pour le maître, sans utiliser de termes techniques, de mettre en valeur et d'expliciter les opérations nécessaires à la compréhension. Il le fait avec modération (deux ou trois fois au maximum pendant cette phase 3), dans le fil des échanges, lorsqu'il le juge propice. L'activité se termine par une lecture orale du maître, qui favorise la compréhension définitive du texte.

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Période 1 Période 2 Période 3 Période 4 Période 5 - Maîtrise du code

(de manière quotidienne, intensive et

régulière) tout au long de la période

au moins 2X45mn par jour

- Lecture à voix haute

systématique (en petit group tout au long de la

période)

- Maîtrise du code (de manière quotidienne, intensive et

régulière) tout au long de la période

au moins 2X45mn par jour

- Lecture à voix haute

systématique (en petit groupe tout au long de la

période)

- Maîtrise du code (de manière quotidienne, intensive et

régulière) tout au long de la période

au moins 2X45mn par jour

- Lecture à voix haute

systématique (en petit groupe tout au long de la

période)

Maîtrise du code (de manière quotidienne, intensive et

régulière) tout au long de la période

au moins 2X45mn par jour

- Lecture à voix haute

systématique (en petit groupe tout au long de la

période)

Maîtrise du code (de manière quotidienne, intensive et

régulière) tout au long de la période

au moins 2X45mn par jour

- Lecture à voix haute

systématique (en petit groupe tout au long de la

période)

- Apprendre à émettre des hypothèses sur le sens des textes (niveau 1) (en collectif et /ou en petit groupe) une

fois par semaine 30 min.)

- Apprendre à mobiliser ses connaissances antérieures (en collectif une fois par semaine

15 min.et /ou à chaque fois que cela se

présente) - Apprendre à se représenter mentalement l’histoire (en collectif ou en petit groupe )

Acculturation

Ecriture/ Production d’écrits

- Apprendre à émettre des hypothèses sur le sens des textes (niveau 1) (en collectif et /ou en petit groupe) une

fois par semaine 30 min.)

- Apprendre à mobiliser ses connaissances antérieures (en collectif une fois par semaine

15 min.et /ou à chaque fois que cela se

présente)

- Apprendre à se représenter mentalement l’histoire (en collectif ou en petit groupe ) - Apprendre contrôler son attention et à réfléchir Manifester sa compréhension (en collectif et/ou en groupes une fois par

période 30 min.)

Acculturation Ecriture/ Production d’écrits

- Apprendre à émettre des hypothèses sur le sens des textes (niveau 1) (en collectif et /ou en petit groupe) une

fois par semaine 30 min.)

- Apprendre à mobiliser ses connaissances antérieures (en collectif une fois par semaine

15 min.et /ou à chaque fois que cela se

présente)

- Apprendre à traiter les informations: les inférences (lieu, action, agent) - Apprendre contrôler son attention et à réfléchir Manifester sa compréhension (en collectif et/ou en groupes )

Acculturation Ecriture/ Production d’écrits

- Apprendre à émettre des hypothèses sur le sens des textes (niveau 2) (en collectif et /ou en petit groupe) une

fois par semaine 30 min.)

- Apprendre à mobiliser ses connaissances antérieures (en collectif une fois par semaine

15 min.et /ou à chaque fois que cela se

présente)

- Apprendre à traiter les informations: les inférences (lieu, action, agent) - Apprendre contrôler son attention et à réfléchir Manifester sa compréhension (en collectif et/ou en groupes )

- Apprendre à analyser pour comprendre (en groupe une fois par période 30 min.)

Acculturation Ecriture/ Production d’écrits

- Apprendre à émettre des hypothèses sur le sens des textes (niveau 2) (en collectif et /ou en petit groupe) une

fois par semaine ( 15 min.)

- Apprendre à mobiliser ses connaissances antérieures (en collectif une fois par semaine

15 min.et /ou à chaque fois que cela se

présente)

- Apprendre à traiter les informations: Rapport texte/image/ Pratique documentaire - Apprendre contrôler son attention et à réfléchir Manifester sa compréhension (en collectif et/ou en groupes.)

- Apprendre à analyser pour comprendre (en groupe une fois par période 30 min.)

Acculturation Ecriture/ Production d’écrits

APPRENDRE A CONFRONTER LA COMPREHENSION D’UN TEXTE

Fréquence : de 2 à 3 par période (en collectif puis en groupe)

Apprentissage initial de la lecture Programmation CP: visant les quatre pôles et détaillant les stratégies permettant de « Développer une attitude de « Chercheur – Compreneur »

E BLARET Inspection de l’éducation nationale Auchel 31

Période 1 Période 2 Période 3 Période 4 Période 5 - Maîtrise du code

(de manière quotidienne, intensive et

régulière)

tout au long de la période au moins 2X45mn par jour

- Lecture à voix haute

systématique (en petit groupe tout au long de la

période)

- Maîtrise du code (de manière quotidienne, intensive et

régulière)

tout au long de la période au moins 2X45mn par jour

- Lecture à voix haute

systématique (en petit groupe tout au long de la

période)

- Maîtrise du code (de manière quotidienne, intensive et

régulière)

tout au long de la période au moins 1X45mn par jour

- Lecture à voix haute

systématique (en petit groupe tout au long de la

période)

Maîtrise du code (de manière quotidienne, intensive et

régulière)

tout au long de la période au moins 1X45mn par jour

- Lecture à voix haute

systématique (en petit groupe tout au long de la

période)

Maîtrise du code (de manière quotidienne, intensive et

régulière)

tout au long de la période au moins 1X45mn par jour

- Lecture à voix haute

systématique (en petit groupe tout au long de la

période)

- Apprendre à émettre des hypothèses sur le sens des textes (niveau 1) (en collectif et /ou en petit groupe) une

fois par semaine 30 min.)

- Apprendre à mobiliser ses connaissances antérieures (en collectif une fois par semaine 15

min.et /ou à chaque fois que cela se

présente)

- Apprendre à se représenter mentalement l’histoire (en collectif ou en petit groupe )

Acculturation

Ecriture/Production d’écrits

- Apprendre à émettre des hypothèses sur le sens des textes (niveau 1) (en collectif et /ou en petit groupe) une

fois par semaine 30 min.)

- Apprendre à mobiliser ses connaissances antérieures (en collectif une fois par semaine 15

min.et /ou à chaque fois que cela se

présente)

- Apprendre à traiter les informations: les inférences (lieu, action, agent) - Apprendre contrôler son attention et à réfléchir Manifester sa compréhension Acculturation Ecriture/ Production d’écrits

- Apprendre à émettre des hypothèses sur le sens des textes (niveau 2) (en collectif et /ou en petit groupe) une

fois par semaine 30 min.)

- Apprendre à mobiliser ses connaissances antérieures (en collectif une fois par semaine 15

min.et /ou à chaque fois que cela se

présente)

- Apprendre à traiter les informations: les inférences (lieu, action, agent) - Apprendre contrôler son attention et à réfléchir Manifester sa compréhension - Apprendre à analyser pour comprendre Acculturation

Ecriture/ Production d’écrits

- Apprendre à émettre des hypothèses sur le sens des textes (niveau 2) (en collectif et /ou en petit groupe) une

fois par semaine 30 min.)

- Apprendre à mobiliser ses connaissances antérieures (en collectif une fois par semaine 15

min.et /ou à chaque fois que cela se

présente) - Apprendre à traiter les informations: Rapport texte/image/ Pratique documentaire - Apprendre contrôler son attention et à réfléchir Manifester sa compréhension

- Apprendre à analyser pour comprendre Acculturation Ecriture/ Production d’écrits

- Apprendre à émettre des hypothèses sur le sens des textes (niveau 2) (en collectif et /ou en petit groupe) une

fois par semaine ( 15 min.)

- Apprendre à mobiliser ses connaissances antérieures (en collectif une fois par semaine 15

min.et /ou à chaque fois que cela se

présente) - Apprendre à traiter les informations: les anaphores, les connecteursE - Apprendre contrôler son attention et à réfléchir Manifester sa compréhension - Apprendre à analyser pour comprendre - Apprendre à se décentrer et prendre conscience des stratégies Acculturation Ecriture/Production d’écrits

APPRENDRE A CONFRONTER LA COMPREHENSION D’UN TEXTE

(en collectif puis en groupe) Fréquence : de 2 à 3 par période

Apprentissage initial de la lecture Programmation CE: visant les quatre pôles et détaillant les stratégies permettant de « Développer une attitude de « Chercheur – Compreneur »

E BLARET Inspection de l’éducation nationale Auchel 32

E BLARET Inspection de l’éducation nationale Auchel 33