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DOSSIER DE PRESSE GORDON MATTA- CLARK ANARCHITECTE 05 | 06 – 23 | 09 | 2018 JEU DE PAUME CONCORDE WWW.JEUDEPAUME.ORG #MattaClark

ANARCHITECTE - Galerie nationale du Jeu de Paumenotions de module et de répétition chères à l’architecture moderniste, il a aussi pris acte de cette tendance croissante à interagir

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DOSSIER DE PRESSE

GORDON MATTA-CLARKANARCHITECTE05 | 06 – 23 | 09 | 2018

JEU DE PAUMECONCORDE

WWW.JEUDEPAUME.ORG#MattaClark

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PARTENAIRES

Exposition organisée par le Bronx Museum of the Arts, en coopération avec le Jeu de Paume pour sa présentation à Paris.Avec la collaboration spéciale de la Henry Luce Foundation, du National Endowment for the Arts, de la Graham Foundation for Advanced Studies in the Fine Arts, du Blue Rider Group at Morgan Stanley, de David Zwirner, de l‘Estate of Gordon Matta-Clark et de Furthermore: a program of the J. M. Kaplan Fund.

Le Jeu de Paume est subventionné par le ministère de la Culture.

Il bénéficie du soutien de la BANQUE NEUFLIZE OBCet de la MANUFACTURE JAEGER-LECOULTRE, mécènes privilégiés.

Remerciements à l’Hôtel Chavanel, Paris.En partenariat avec Samsung Display Solutions et Devialet.

PARTENAIRES MÉDIAS

A NOUS PARIS, de l'air, Les Inrockuptibles, Libération, L’Architecture d’Aujourd’hui et Paris Première

Couverture Marc Petitjean Gordon Matta-Clark travaillant à Conical Intersect. Rue Beaubourg, octobre 1975 © Marc Petitjean

SOMMAIRE

COMMUNIQUÉ

L’EXPOSITION

GORDON MATTA-CLARK

AUTOUR DE L’EXPOSITION

VISUELS PRESSE

CATALOGUE

INFORMATIONS PRATIQUES

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Gordon Matta-Clark Conical Intersect, 1975 Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

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GORDON MATTA-CLARKANARCHITECTE 05 | 06 – 23 | 09 | 2018

Réunissant près d’une centaine d’œuvres de Gordon Matta-Clark (1943-1978), l’exposition « Anarchitecte » explore l’importance du travail de l’artiste au regard d’une réévaluation de l’architecture après le modernisme. Couvrant un large éventail de médiums – photographie, film et gravure –, l’exposition présente des œuvres qui, du fait de leur lien avec la culture urbaine contemporaine, éclairent le contexte dans lequel s’inscrit la passionnante critique de l’architecture proposée par Gordon Matta-Clark.

S’installant à New York peu après la fin de ses études à l’école d’architecture de l’université Cornell (1962-1968), Matta-Clark commence à produire une série d’œuvres in situ dont le propos semble être de procéder à une anatomie du corps même du paysage urbain : il découpe et démantèle littéralement les structures des bâtiments, exhibant ce qui subsiste à titre de preuve. Ces actions ont lieu, pour la plupart, dans le sud du Bronx à une époque où le quartier connaît un fort déclin économique en raison de l’exode massif de la classe moyenne vers la banlieue. Nombre de bâtiments abandonnés deviennent ainsi le terrain privilégié d’intervention de Matta-Clark. L’une des séries les plus iconiques de la période, Bronx Floors, deviendra emblématique de son travail et servira de base à d’autres projets ambitieux tels que Conical Intersect (Paris, 1975).

Gordon Matta-Clark n’a pas seulement déstabilisé lesnotions de module et de répétition chères à l’architecture moderniste, il a aussi pris acte de cette tendance croissante à interagir avec l’espace public que traduit la prolifération des graffitis. Répliquant à la tristesse de l’expansion urbaine, le graffiti devient le moyen par lequel la jeunesse de tous les pays exprime sa rébellion contre le conformisme et, en fin de compte, contre l’autorité de l’architecte.

Ironiquement, la méthode du « découpage », née des ruines du paysage de l’ère industrielle, allait bientôt influencer toute une génération de jeunes architectes, notamment parmi les adeptes de l’esthétique déconstructiviste – Frank Gehry, Peter Eisenman ou encore Daniel Libeskind.

Avec la réévaluation de la culture urbaine, il est apparu plus récemment que le travail de Matta-Clark sur les graffitis témoignait aussi d’une certaine prescience des nouvelles orientations architecturales, si l’on en juge par le nombre croissant de créateurs qui puisent leur inspiration dans cette expression.

Retraçant le parcours de l’artiste depuis ses premièresinterventions dans le Bronx, l’exposition « Gordon Matta-Clark. Anarchitecte » propose une nouvelle lecture de son œuvre et de son influence sur l’art et l’architecture contemporains.

Un catalogue est publié à l’occasion de l’exposition.Préfaces de Marta Gili et de Hollly BlockTextes d’Antonio Sergio Bessa, Cara M. Jordan, Xavier WronaEntretien d’Antonio Sergio Bessa avec Jessamyn FioreÉditions du Jeu de Paume, 176 pages, env. 35 €

Commissaires : Sergio Bessa et Jessamyn Fiore

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Gordon Matta-Clark Bronx Floor: Boston Road, 1972 Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

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L’EXPOSITION

Encouragé par son père qui, en tant qu’architecte, avait brièvement travaillé dans l’atelier de Le Corbusier, le jeune Gordon suit les cours d’architecture de l’université Cornell, dont il sort diplômé en 1968. De retour à New York en 1969, il commence à produire une série d’œuvres et d’actions in situ, réorientant sa connaissance de l’architecture vers une utilisation du médium qui en ébranle les fondements et postulats.

De l’automne 1972 au printemps 1973, Matta-Clark réalise plusieurs interventions dans le sud du Bronx. New York, à cette époque, connaît un important déclin économique et de nombreux troubles sociaux. La dévalorisation de la propriété dans les zones mal desservies a conduit à l’abandon d’immeubles entiers : Matta-Clark y voit le terrain privilégié de ses interventions. Ses premières découpes architecturales ont lieu dans le sud du Bronx. Il portera ce type d’interventions à une échelle monumentale dans

Day’s End, qu’il réalise le long d’un quai abandonné de l’Hudson, et Conical Intersect, qu’il produit à Paris, dans deux immeubles du quartier Beaubourg, à proximité du Centre Pompidou alors en cours de construction.Gordon Matta-Clark considérait l’architecture comme un terrain d’action et d’engagement, et il avait une conscience aiguë du contexte socio-économique qui entourait son travail. Craignant que la détérioration du sud du Bronx n’entraîne sa transformation en zone industrielle, il consacrera beaucoup d’énergie, pendant les deux dernières années de sa vie, à créer les conditions permettant à la jeunesse défavorisée de prendre possession de son environnement. Produit dans des conditions difficiles à un moment clé de l’histoire, l’art visionnaire de Matta-Clark (qui inclut ses écrits, ses interventions et son engagement social) s’est voué à une complète réévaluation de l’architecture. Il constitue aujourd’hui une source majeure d’inspiration pour les artistes et architectes du monde entier.

FILS DU CÉLÈBRE PEINTRE SURRÉALISTE CHILIEN ROBERTO MATTA ET DE LA DESIGNER AMÉRICAINE ANNE CLARK, GORDON MATTA-CLARK (1943-1978) A GRANDI À NEW YORK PARMI LES CRÉATIONS PICTURALES ET ARCHITECTURALES DE SES PARENTS ET DE LEURS ILLUSTRES PAIRS – PHILIP JOHNSON, ISAMU NOGUCHI OU ENCORE MARCEL DUCHAMP.

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❚ WALLS [MURS] / WALLSPAPER [PAPIER PEINT / JOURNAL DES MURS], 1972

Comme dans sa série de photographies célébrant la naissance de la culture du graffiti à New York, Matta-Clark porte ici un regard encourageant, constructif sur les immeubles abandonnés du Bronx, s’intéressant à ce qui subsiste au terme de leur démolition partielle. La série des Walls capte ces vestiges de murs, qui d’intérieurs sont devenus extérieurs du fait d’une destruction imparfaite. Tel un archéologue urbain, l’artiste repère les traces d’anciennes habitations – peinture écaillée, lambeaux de papier peint – qui proclament l’obsolescence du lieu en tant que « chez soi ». Puis, soucieux de dépasser le simple travail documentaire, il imprime ses images en offset, les colorise à l’aquarelle et convertit le tout en une gigantesque installation intitulée Wallspaper – elle va du sol au plafond – qu’il expose au 112 Greene Street. L’installation comprend une pile de photocopies sur papier journal que les spectateurs peuvent emporter. Chaque photocopie reproduit, recto-verso, une photographie d’un mur du Bronx. Le public qui emporte ces images, où se lit la fragilité des espaces dans une ère de planification urbaine désastreuse, est invité à les accrocher au mur, chez lui. En 1973, Matta-Clark publie un petit livre d’artiste – Wallspaper – où sont reproduites les impressions colorisées qu’il a réalisées à partir de ses photographies originales en noir et blanc.

❚ BRONX FLOORS [SOLS DU BRONX], 1972-1973

Sorti diplômé de l’École d’architecture de l’université Cornell en 1968, Gordon Matta-Clark revient à New York, où sa pratique artistique le conduit à expérimenter l’usage de l’espace et des matériaux. Une avancée décisive se produit en 1972 lorsqu’il entreprend de procéder à des découpes géométriques sur des immeubles abandonnés du sud du Bronx. Cette série d’interventions, où le geste relève à la fois de l’éclat de la performance, de la photographie et de la sculpture, s’est essentiellement portée sur des immeubles de Boston Road dans le quartier du Morrisania. La démarche chirurgicale dont ces premières œuvres témoignent semble dangereusement ambiguë – l’acte est à la fois créateur et destructeur – comme si elle suggérait la mort du corps de l’architecture. De fait, les immeubles vides, abandonnés sont partout présents à New York, notamment dans le sud du Bronx, zone en fort déclin depuis que la construction de la Cross Bronx Expressway, au milieu des années 1960, a démantelé le tissu urbain et vidé des quartiers entiers.

Gordon Matta-ClarkWalls, 1972

Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The

Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

Gordon Matta-ClarkBronx Floor: Boston Road, 1972Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

PARCOURS DE L'EXPOSITION1

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❚ GRAFFITI (1972-1973)

Vers la même époque que dans Bronx Floors, Matta-Clark décide de rendre hommage à la culture naissante du graffiti, qui est en passe de transformer totalement le paysage urbain de New York, sous la forme d’une gigantesque œuvre collective témoignant de la prise en otage de l’architecture par le langage. Durant l’été 1973, il soumet une proposition d’exposition de ses photographies colorisées de graffiti dans le cadre de la Washington Square Art Fair. Sa proposition étant refusée, il décide, en guise de protestation, d’organiser sa propre foire : d’installer ses photoglyphes sur des chevalets et de les exposer dans la rue. Pour préparer l’événement, il transporte son camion dans le sud du Bronx et invite les artistes locaux à le recouvrir de graffiti. Puis il gare son camion dans la rue où a lieu l’exposition et le met en vente sous forme de pièces détachées, utilisant un chalumeau pour pratiquer instantanément les découpes nécessaires lorsqu’un amateur se présente.

❚ CONICAL INTERSECT [DÉCOUPE EN FORME DE CÔNE], 1975

Créée pour la 9e Biennale de Paris, l’œuvre Conical Intersect est contemporaine du colossal projet de réaménagement de cette ville qui s’est traduit par une réorientation des flux de circulation, la construction de nouveaux logements et la revitalisation du centre historique. L’œuvre consiste en une gigantesque ouverture en forme de cône pratiquée sur deux immeubles jumeaux du xviie siècle à proximité de l’endroit où l’architecture provocante, industrielle de ce qui deviendra le Centre Pompidou commence à prendre forme parmi ce qui subsiste du Paris médiéval et prérévolutionnaire. « Ce vieux couple », notera Matta-Clark, « est littéralement le dernier vestige d’un vaste quartier détruit pour “améliorer” la zone Les Halles – plateau Beaubourg. » Traditionnellement vouées au marché depuis le Moyen Âge, les Halles sont,

Habitants du Bronx peignant le Graffiti Truck de Gordon Matta-Clark, juin 1973Photo d‘archiveCourtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

Gordon Matta-ClarkConical Intersect, 1975

Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong.

© 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

depuis le début du xixe siècle, le centre du commerce de la ville – qu’on appelle le « ventre de Paris ». Leur destruction est fortement controversée, et Matta-Clark se voit critiqué, tant par la gauche que par la droite, pour sa participation au « renouvellement urbain » et la critique qu’il en fait. Si Line Describing a Cone [ligne décrivant un cône] (1973), d’Anthony McCall, inspire la forme de l’ouverture, l’œuvre possède aussi une dimension paracinématique – le cône fonctionnant comme une sorte de lentille à travers laquelle, depuis le nouveau Beaubourg (l’avenir), l’œil peut traverser les immeubles abandonnés (le passé) et découvrir le spectacle quotidien de la rue (le présent).

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❚ DAY’S END [FIN DU JOUR], 1975

Située en bordure de l’Hudson, sur un quai abandonné après l’effondrement, l’année précédente, d’un tronçon de la West Side Elevated Highway, Day’s End est l’œuvre la plus ambitieuse que Matta-Clark ait réalisée à New York. L’artiste expérimental G. H. Hovagimyan, qui a assisté Matta-Clark lors sa création, en a souligné la dimension anarchico-protestataire, disant que celle-ci retrouvait « quelque chose des barricades révolutionnaires de la Commune de Paris dans l’empilement des planches qui obstruaient l’entrée. »Les habitants de Manhattan n’avaient guère accès aux quais à cette époque, et Day’s End se proposait comme un parc post-industriel où la population pourrait jouir de l’environnement naturel – un « temple

Gordon Matta-ClarkDay’s End (Pier 52), 1975

Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong.

© 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

de soleil et d’eau », pour reprendre l’expression de Matta-Clark. Malgré l’espoir qu’avait l’artiste d’une pérennisation de son projet au fil des saisons, le site fut fermé au public peu après son inauguration. Matta-Clark n’avait sollicité aucune autorisation pour son entreprise, et alors que la municipalité de New York ne lui avait prêté aucune attention pendant la phase de création, la police, avertie par un article annonçant l’événement dans la presse, fit irruption lors de l’inauguration. Une enquête fut ordonnée tandis que Matta-Clark gagnait la France où l’attendait un autre projet, Conical Intersect. Il resta éloigné le temps que son avocat parvienne à convaincre les autorités qu’il s’agissait d’art, et non de vandalisme. Les poursuites furent finalement abandonnées et l’artiste put rentrer aux États-Unis sans être inquiété.

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❚ GARBAGE WALL [MUR DE DÉCHETS], 1970-2018

Construit à l’origine pour accompagner les célébrations du premier Jour de la Terre (22 avril 1970), Garbage Wall est emblématique de l’intérêt que Gordon Matta-Clark voua d’emblée à l’art, l’architecture, l’activisme politique et l’engagement citoyen. L’œuvre fut conçue comme un événement prévu pour durer quatre jours à proximité de l’église Saint Mark dans l’East Village de Manhattan. L’artiste note dans l’un de ses carnets : « Travailler, manger, nettoyer – tel sera mon rôle dans la performance. Je louerai un conteneur pour jeter les restes du mur, une fois démantelé. L’idée globale est d’accomplir tout un cycle urbain, de partir du déchet pour y retourner. » L’année suivante, alors que Matta-Clark effectue des repérages en vue de l’exposition « Brooklyn Bridge Event », à laquelle il doit participer, il découvre un abri de fortune fait par un sans-abri à partir de matériaux de récupération. Assez sophistiqué, le lieu dispose d’un poêle rudimentaire et d’un lavabo. Imaginant qu’il pourrait mettre son savoir-faire d’architecte au service de formes d’abris durables, Matta Clark repense Garbage Wall et en fait un élément de construction que tout un chacun peut installer rapidement et à peu de frais. Une interprétation de cette action est présentée à l'occasion de l'exposition du Jeu de Paume.

❚ FIRE CHILD [L’ENFANT ET LE FEU], 1971 (FILM)

En mai 1971, la conservatrice Alanna Heiss organise le Brooklyn Bridge Event. À cette occasion, elle invite un certain nombre d’artistes à créer des pièces et des performances in situ. Concept révolutionnaire à l’époque, le Brooklyn Bridge Event sort l’art de la galerie pour le transporter dans des zones urbaines en perdition, véritables dépotoirs où les SDF se sont construit des abris de fortune. Faits de matériaux de récupération peu à même de résister aux éléments, tels le carton, ces modestes habitations constituent, aux yeux de Matta-Clark, des réponses créatives à des problèmes urgents et le conduisent à imaginer la récupération de certains matériaux à des fins plus pérennes.Pour Jacks, sa première intervention dans le cadre du Brooklyn Bridge Event, Matta-Clark redresse partiellement la carcasse d’une voiture abandonnée et en fait un abri.

FOCUS2

Gordon Matta-ClarkGarbage Wall, sans dateCourtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

À l’aide de matériaux récupérés sur place, il érige ensuite Garbage Wall, posant ainsi le premier élément stable de ce qui pourrait devenir une maison. Le film Fire Child documente la construction de Garbage Wall, mais dresse aussi le portrait de cette zone déshéritée qu’était le sud de Manhattan à l’époque. Enfin, pour clôturer le Brooklyn Bridge Event, Matta-Clark réalise Pig Roast, une performance dans laquelle il fait rôtir un porc, que la communauté locale est ensuite invitée à manger avec lui.

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❚ ANARCHITECTURE, 1974

La première apparition du terme « anarchitecture », condensé hardi des mots « anarchie » et « architecture », semble imputable à l’architecte et théoricien britannique Robin Evans, qui l’emploie dans un article de 1970 intitulé « Towards Anarchitecture » [Vers l’anarchitecture]. Détournant volontairement le sens du titre d’un livre de Le Corbusier, Vers une architecture (1923), le terme entend dénoncer les contradictions internes du programme moderniste. On ignore si Gordon Matta-Clark avait connaissance de l’article de Robin Evans lorsque, en 1973, il forma le groupe Anarchitecture avec Laurie Anderson, Tina Girouard, Suzanne Harris, Jene Highstein, Bernard Kirschenbaum, Richard Landry et Richard Nonas. Ces artistes se réunissaient régulièrement pour débattre d’idées concernant la subversion de l’architecture conventionnelle, et l’aboutissement de leurs rencontres fut l’exposition collective qu’ils présentèrent en 1974 à l’espace alternatif 112 Greene Street à New York. Les écrits produits par Matta-Clark à cette époque montrent qu’il s’inquiétait de la façon dont les utopies de l’architecture moderniste laissaient pour compte le citoyen lambda – idée puissamment illustrée par le choix de photographies que l’artiste proposa pour cette exposition.

Gordon Matta-Clark Untitled (Anarchitecture), 1974 Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner,

New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

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❚ FOOD [NOURRITURE], 1971-1974 (FILM)

Les années 1970 sont des années fécondes pour Gordon Matta-Clark, qui bénéficie de l’atmosphère d’expérimentation artistique qui règne alors à New York et trouve, dans ces espaces abordables et adaptables que sont les lofts de SoHo, matière à désavouer une approche conventionnelle de l’art et de l’architecture. Son choix radical d’intégrer la communauté au processus artistique lui-même donne lieu à deux entreprises révolutionnaires : la création d’un espace d’art alternatif au 112 Greene Street et celle du restaurant Food.Conçu comme une cuisine ouverte débouchant sur une salle à manger où les chaises sont dépareillées, Food marque le début d’une pratique architecturale consistant à abattre des murs et à exposer les fragments restants comme œuvre d’art. En 1972, Matta-Clark expose un fragment de Food ainsi que plusieurs pièces de la série Bronx Floors au 112 Greene Street. Tout, en Food – qui est simultanément convivium, espace de performance et laboratoire social et alchimique –, est conçu comme une œuvre d’art : depuis le design intérieur jusqu’aux menus du dimanche expressément concoctés par des artistes (entre autres, Donald Judd, Keith Sonnier et Yvonne Rainer) en passant par les films qui décrivent la préparation des repas et le service. C’est un lieu où les artistes peuvent se retrouver pour échanger des idées, se restaurer à peu de frais et trouver un job pour financer leur travail personnel. Pour Matta-Clark, se nourrir et produire de l’art relèvent d’un même acte de transformation, à savoir l’ingestion et la digestion d’un certain nombre de produits et de processus.

❚ RESOURCE CENTER AND ENVIRONMENTAL YOUTH PROGRAM [CENTRE DE RESSOURCES ET PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL POUR LA JEUNESSE]

Vers la fin de sa carrière, Gordon Matta-Clark emploie son énergie à aider les habitants de certains quartiers à prendre possession de leur environnement. Afin d’assurer la pérennité de ses efforts, il conçoit deux projets d’intégration sociale : la création d’un centre d’art dans le sud du Bronx – projet qui ne verra jamais le jour – et celle du Resource Center and Environmental Youth Program for Loisaida. Cette seconde initiative, pour laquelle il reçoit une bourse de la Fondation John-Simon Guggenheim en 1977, se donne pour mission de former les participants à des emplois professionnels. Elle éclaire à ce titre le désir qu’avait l’artiste d’œuvrer à la transformation de cette partie de Manhattan. Malheureusement, Matta-Clark n’eut que le temps d’aider à l’édification de quelques piliers de béton sur un terrain vague et d’entamer le ravalement d’une façade avant de mourir prématurément d’un cancer du pancréas le 26 août 1978. Bien que l’entreprise n’ait pu aboutir, le Resource Center a cependant permis que d’autres artistes traitent directement avec les communautés des problèmes qui les touchaient le plus, instaurant un modèle d’engagement social dans lequel le « projet » se conçoit à la fois comme proposition esthétique et comme collaboration réciproque entre l’artiste et son public.

Gordon Matta-ClarkIntérieur du restaurant Food, 1972

Photo : Cosmos Andrew SarchiaponeCourtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner,

New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

Gordon Matta-ClarkRessource Center and Environmental Youth Programm for Loisaida, 1978Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

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Gordon Matta-Clark Graffiti, 1975 Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

Gordon Matta-Clark Graffiti: Leon, 1973 Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

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❚ SOUS-SOLS DE PARIS (1977) (FILM ET TIRAGES COULEUR)

En 1976, Gordon Matta-Clark commence à étendre ses explorations de l’architecture et de l’environnement urbain aux espaces souterrains. Il entame ce travail avec l’idée de relier ces espaces – leurs fondements, leur histoire, leur utilité présente – à cette « zone intermédiaire » que constitue l’espace construit, s’appliquant à dégager une intuition métaphysique par-delà le simple intérêt concret et contextuel de son projet. Le film Substrait, réalisé en 1976, documente ses premières explorations dans les sous-sols de New York. Pendant plusieurs jours d’affilée, muni d’une caméra et d’un équipement pour la prise de son, Matta-Clark se rend dans divers sites souterrains, accompagné de quelques amis artistes. Reconduite à Paris au printemps suivant, l’expérience débouchera sur le film Sous-Sols de Paris (1977). Pour réaliser ce film, Matta-Clark plonge à plusieurs reprises dans les entrailles de la Terre, explorant les soubassements de l’Opéra Garnier, une crypte située sous un immeuble moderniste du 6e arrondissement, les catacombes boulevard Saint-Michel ainsi qu’une cave, qui sert au stockage et à la dégustation du vin. Il prolonge ce travail par la création de montages d’images uniques qui, superposées verticalement, décrivent les multiples strates de la ville à la manière d’une coupe transversale. L’un de ces montages, par exemple, s’ouvre sur l’image de l’Opéra Garnier photographié au niveau de la rue, puis chaque image nous entraîne un peu plus bas, depuis la cage de scène et sa machinerie jusqu’aux fondations – l’image finale étant celle d’une grille verrouillée donnant sur l’étendue d’eau souterraine censée abriter le Fantôme de l’Opéra.

❚ DESCENDING STEPS FOR BATAN, 1977

Le 14 juin 1976, le frère jumeau de Gordon Matta-Clark, Sebastian Matta (surnommé affectueusement Batan), meurt dans des circonstances tragiques, en se défenestrant du loft que Gordon, parti faire des courses, occupe à SoHo. Les deux frères étant extrêmement proches, cette tragédie produit sur l’artiste un choc que son travail rend visible. Fin avril 1977, Matta-Clark expose Sous-Sols de Paris à la Galerie Yvon Lambert. Dans le cadre de cette exposition, il crée une œuvre en hommage à son frère, qu’il intitule Descending Steps for Batan. Creusant le sol de la galerie, il ménage une ouverture sur la cave, puis il creuse le sol de la cave jusqu’à atteindre la terre, et poursuit ainsi sa descente en creusant la terre pendant toute la durée de l’exposition. Cet hommage, qui provoque un déplacement de l’espace du haut vers le bas – et une extension du bâtiment jusqu’aux entrailles de la Terre – est à la fois un rappel du lien qui unissait les deux frères aux espaces souterrains et de la chute fatale de Batan. Suite à cette exposition, Matta-Clark se rend à Cassel (Allemagne), où il crée pour la documenta 6 une pièce intitulée Jacob’s Ladder [L’Échelle de Jacob] – une immense échelle de corde grimpant jusqu’au ciel. Le titre renvoie à un épisode de la Genèse dans lequel Jacob, qui fuit son frère jumeau, rêve d’une échelle qui relie la terre au ciel.

Gordon Matta-ClarkDescending Steps for Batan, 1977Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

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1943: Naissance à New York, le 22 juin, de Gordon Robert Echaurren et John Sebastian (Batan) Matta. Leurs parents, Anne Clark et le peintre surréaliste Roberto Matta divorceront quelques mois plus tard.

1944: Anne Clark emmène les jumeaux au Chili, chez leurs grands-parents paternels.

1948: Elle emmène ses enfants à Paris pour faire soigner Gordon, atteint de tuberculose. Ils y passeront une année.

1949: Anne Clark et ses enfants rentrent à New York, où ils vivront jusqu’à la fin des études secondaires de Gordon.

1955: Ouverture du premier tronçon de la Cross Bronx Expressway. La construction a commencé en 1948, éventrant certaines zones du sud du Bronx et chassant plus de 1500 familles tandis que des dizaines d’immeubles étaient rasés. L’art de Matta-Clark sera, pour l’essentiel, une réponse à ce type de dévastation de l’environnement bâti.

1962: Gordon Matta-Clark entre à l’École d’architecture de l’université Cornell, à Ithaca.

1963: Prend une année de césure dans son cursus à Cornell pour aller étudier la littérature française à la Sorbonne après s’être fracturé la mâchoire dans un accident de voiture qui a causé la mort d’un des passagers.

1964: Reprend ses études d’architecture à Cornell.

1968: Obtient son diplôme en architecture de l’université Cornell ; reste encore quelques mois à Ithaca et réalise sa première œuvre, Rope Bridge.

1969: Rencontre Dennis Oppenheim et Robert Smithson lors de l’exposition Earth Art, qui se tient à Cornell.

1970: Contribue, aux côtés de Jeffrey Lew, au lancement de l’espace alternatif du 112 Greene Street (New York), où il exposera pendant les quatre années suivantes. Réalise Garbage Wall à l’église Saint Mark de New York.

1971: Emménage avec Carol Gooden dans un loft situé au 28 East 4th Street, tout en conservant son appartement de Chrystie Street comme atelier. Troque son nom de naissance – Gordon Roberto Echaurren – contre celui de Gordon Matta-Clark. Réalise Cherry Tree, Winter Garden et Time Well au 112 Greene Street ; ainsi que Jacks, Pig Roast et Fire Child pour l’exposition « Brooklyn Bridge Event », qu’organise Alana Heiss. Ouvre, avec Carol Goodden et Tina Girouard, le restaurant Food à l’angle de Prince Street et Wooster Street ; réalise Clockshower et passe l’automne à voyager en Amérique du Sud avec Jeffrey Lew.

1972: Emménage dans un loft-atelier de Wooster Street ; entreprend ses premières explorations du Bronx, où il réalise la série Bronx Floors. Présente Freshskill à la documenta 5 de Cassel (Allemagne).

1973: Réalise Photoglyphs et Graffiti Truck dans plusieurs endroits de New York ; Infraform, à Milan ; A W-Hole House: Roof Top Atrium et Datum Cut, à Sestri Levante (Italie). Commence à travailler à Fake Estate en achetant aux enchères de petites parcelles de terrain inutilisables à New York.

1974: Inauguration en mars, au 112 Greene Street, de l’exposition « Anarchitecture ». Réalise Splitting: Four Corners, au 322 Humphrey Street, Englewood (New Jersey) ; Bingo, au 349 Erie Avenue, Niagara Falls (New York).

1975: Réalise Day’s End en bordure du fleuve Hudson (Quai 52, Gansevoort Street et West Street) à New York. Un mandat d’arrestation est émis contre lui après l’inauguration. Réalise Conical Intersect, au 27-29 rue Beaubourg (Paris) pour la 9e Biennale de Paris.

1976: Abandon des charges à l’encontre de Matta-Clark. Son frère jumeau, Batan, se suicide en se jetant d’une des fenêtres du loft qu’occupe l’artiste. Matta-Clark quitte le 155 Wooster Street pour emménager au 20 East 20th Street. Réalise Berlin Wall Graffiti à Berlin (Allemagne de l’Ouest) ; Window Blow-Out, à l’Institute for Architecture and Urban Resources de New York.

1977: Reçoit une bourse de la Fondation Guggenheim pour développer un projet destiné à aider les jeunes du Lower East Side. Installe Jacob’s Ladder à la documenta 6 ; présente Descending Steps for Batan à la galerie Yvon Lambert (Paris) ; réalise Office Baroque à Anvers (Belgique).

1978: Épouse Jane Crawford en mai. Produit Circus-The Caribbean Orange pour le Museum of Contemporary Art de Chicago. Meurt d’un cancer à l’âge de trente-cinq ans.

GORDON MATTA-CLARK

Gordon Matta-Clark découpant au chalumeau son Graffiti Truck, vers 1973Photographe inconnu

Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York, Londres, Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

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AUTOUR DE L’EXPOSITION>> Visites et activités

RENDEZ-VOUS DU JEU DE PAUME

❙ Mercredi / samedi, 12 h 30 Visite commentée des expositions par un conférencier du Jeu de Paume.• gratuit sur présentation du billet d’entrée

❙ Mardi 5 juin

18 h : visite de l’exposition par Sergio Bessa et Jessamyn Fiore, commissaires

19 h 30 : table ronde autour de l’œuvre de Gordon Matta-Clark, son actualité et son influence sur l’art et l’architecture contemporaine.

Avec Lara Almarcegui, artiste ; Corinne Diserens, critique d’art et commissaire d’expositions ; Jessamyn Fiore, co-commissaire de l’exposition, et Jean-Hubert Martin, historien de l’art et commissaire d’expositions.

Modérée par Sergio Bessa, co-commissaire de l’exposition « Gordon Matta-Clark. Anarchitecte » et directeur du Bronx Museum.

Selon Philip Ursprung, l’anarchitecture constitue « un mouvement capital dans l’histoire récente de la culture visuelle, qui exprime l’ambivalence du rôle de l’artiste : il est celui qui jouit dans son travail d’une totale liberté — l’anarchie —, mais aussi qui est soumis aux règles et aux pressions du contexte économique et politique. »

LES MARDIS JEUNES

Tous les derniers mardis du mois

❙ 11 h à 21 h

Mardi 26 juin Mardi 31 juillet avec visite de l'exposition par un conférencier du Jeu de Paume à 18 h Mardi 28 août avec visite de l'exposition par un conférencier du Jeu de Paume à 18 h Mardi 18 septembre

• Entrée des expositions gratuites pour les étudiants et les moins de 25 ans inclus

Garbage Wall créé par les membres du Bronx Museum Teen Council © Stefan Hagen

GARBAGE WALL

DANS LE JARDIN DES TUILERIES

❙ Du vendredi 15 juin au lundi 24 septembreLe vendredi 15 juin dans le jardin des Tuileries, deux classes du Collège Marcel Pagnol de Montsoult (95) participent à l’interprétation d’une action de Gordon Matta-Clark, en créant un nouveau Garbage Wall [mur de déchets]. Ce mur de déchets colorés sera dévoilé au public à partir du dimanche 17 juin et présenté sur la terrasse du Jeu de Paume jusqu’au 24 septembre.

Cette manifestation fait écho au programme pédagogique « De la rue au Louvre », dont la restitution aura lieu du 15 au 17 juin : à l’entrée des Tuileries, écoliers, collégiens et lycéens exposeront les travaux qu’ils ont réalisés tout au long de l’année avec des street artistes à partir des collections du Louvre. Ces derniers ponctueront de leurs œuvres un parcours qui conduira le public jusqu’au musée du Louvre.

• En accès libre sur la terrasse du Jeu de Paume, dans le jardin des Tuileries

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>> Pour le jeune public

>> Cycles de cours

SESSION 2018Le Jeu de Paume propose chaque année des cycles de formation en arts et histoire visuelle. Ces cours ont pour objet l’étude des pratiques et des usages de l’image du milieu du xixe siècle à nos jours, dans une approche plurielle et transversale. Les séances de cours ont lieu le jeudi de 19 h à 21 h à l’auditorium du Jeu de Paume. Ils sont ouverts à tous et peuvent s’inscrire dans le cadre de la formation professionnelle.

❙ Cycles de cours / dernier volet de la session 2017-2018Enjeux des images contemporaines – Mutations et circulations

Jeudi 7 juin 2018, 19 hMises en scène, hybridations, transitions

Jeudi 14 juin 2018, 19 hEspaces urbains standardisés

Jeudi 21 juin 2018, 19 hL’effet « Google Street View »

Jeudi 28 juin 2018, 19 hParcours d’exposition : Gordon Matta-Clark – Bouchra Khalili

• inscription : 01 47 03 12 41 / [email protected]

LES RENDEZ-VOUS EN FAMILLE

❙ Samedis 7 juillet, 4 août, 1er septembre à 15 h 30Le premier samedi du mois, les conférenciers du Jeu de Paume accueillent les enfants (7-11 ans) et leurs parents, ou les adultes qui les accompagnent, au cours d’un rendez-vous avec les images.Plusieurs parcours sont initiés, dans les expositions et dans l’espace éducatif, entre les images exposées et les images projetées. Les participants sont invités à découvrir les photographies et les vidéos de chacun des artistes présentés. Durée des rendez-vous en famille : 1 heure, le premier samedi du mois à 15 h 30.Visites gratuites, sur réservation, pour les enfants de 7 à 11 ans et pour les abonnés ou sur présentation du billet d’entrée.

• Renseignements et réservations : 01 47 03 12 41 / [email protected]

Pour prolonger votre visite, le Jeu de Paume produit des portraits filmés pour chacune des expositions. Les portraits filmés présentent l’exposition grâce à des interviews des commissaires et à des focus sur les œuvres. À partir de mi-juin 2018, le portrait filmé Gordon Matta-Clark sera téléchargeable sur le site du Jeu de Paume.

www.jeudepaume.org / section « ressources »

Pour les visites de groupes adultes et associations, ainsi que pour les activités en direction des publics scolaires et enseignants :Renseignements et réservations : 01 47 03 12 41 / [email protected] Jeu de Paume est membre de la mission « Vivre ensemble » du ministère de la Culture.

PERFORMANCE CULINAIRE

❙ mardi 18 septembre, 19 hRevisiter El Internacional : action artistico-culinaire inspirée par le restaurant et projet artistique El Internacional conçu par l’artiste Miralda et la cheffe Montse Guillén dans le quartier de Tribeca à New York, en 1984-1986

En collaboration avec Hana Bento et en partenariat avec l’ambassade d’Espagne en France

• En accès libre

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>> Des jumeaux dans le jardin des Tuileries : une histoire commune, des destinées différentes

Jardin des Tuileries / côté Rivoli

Place de la Concorde, 75001 Paris

WWW.JEUDEPAUME.ORG

Jardin des Tuileries / côté Seine

Place de la Concorde, 75001 Paris

WWW.MUSEE-ORANGERIE.FR

>> L’exposition « Nymphéas. L’abstraction américaine et le dernier Monet » au musée de l’Orangerie • du 13 avril au 20 août 2018

Les terrasses triangulaires de Le Nôtre constituent le socle en angle droit sur lequel se posent le bâtiment de l’Orangerie et celui du Jeu de Paume. À partir de 1909, le Jeu de Paume devient une galerie d’exposition d’œuvres d’art avant de devenir, en 1922, une annexe du Musée du Luxembourg destinée à la présentation des écoles étrangères contemporaines. La même année, côté Orangerie, la donation de l’ensemble monumental des Nymphéas de Claude Monet à L’État est formalisée et des travaux sont entrepris pour leur installation spécifique dans ce lieu.

Aujourd’hui, le musée de l’Orangerie est un lieu exceptionnel pour la création artistique des premières décennies du xxe siècle et le Jeu de Paume un centre d’art de référence dédié aux pratiques de l’image aux xxe et xxie siècles. Le dialogue se poursuit ainsi et se renouvelle entre les programmations de ces deux institutions et au travers des échanges entre peinture et photographie qui caractérisent les mutations esthétiques de l’art moderne.

En 1955, Alfred Barr fait entrer au Museum of Modern Art de New York un grand panneau des Nymphéas de Monet, alors que les grandes « décorations » demeurées dans l’atelier de Giverny commencent à attirer l’intérêt des collectionneurs et musées. Monet est alors présenté comme "une passerelle entre le naturalisme du début de l’impressionnisme et l’école contemporaine d’abstraction la plus poussée" de New York, ses Nymphéas mis en perspective avec les tableaux de Pollock. C’est sur ce moment précis de la rencontre entre la redécouverte des grandes décorations du maître de Giverny et la consécration de l’École abstraite new-yorkaise que l’exposition du musée de l’Orangerie s’arrête, à travers une sélection de quelques œuvres tardives de Monet et une vingtaine de grandes toiles d’artistes américains tels que Jackson Pollock, Mark Rothko, Barnett Newman, Clyfford Still, Helen Frankenthaler, Morris Louis, Philip Guston, Joan Mitchell, Mark Tobey, Sam Francis, Jean-Paul Riopelle et Ellsworth Kelly.Claude Monet (1840-1926), Le saule pleureur, 1920-1922, huile sur toile, Paris, musée d’Orsay. Donation de M. Philippe Meyer, 2000. Photo © Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Michèle Bellot

>> L’exposition « Gordon Matta-Clark. Anarchitecte » au Jeu de Paume • du 5 juin au 23 septembre 2018

Réunissant une centaine d’œuvres de Gordon Matta-Clark (1943-1978), l’exposition explore l’importance du travail de l’artiste au regard d’une réévaluation de l’architecture après le modernisme. Couvrant un large éventail de médiums – photographie, film et gravure –, l’exposition présente des œuvres qui, du fait de leur lien avec la culture urbaine contemporaine, éclairent le contexte dans lequel s’inscrit une passionnante critique de l’urbanisme.S’installant à New York à la fin des années 1960, Matta-Clark commence à produire une série d’œuvres in situ dont le propos semble être de procéder à une anatomie du corps même du paysage urbain : il découpe et démantèle littéralement les structures des bâtiments, exhibant ce qui subsiste à titre de preuve. Gordon Matta-Clark a aussi pris acte de cette tendance croissante à interagir avec l’espace public que traduit la prolifération des graffitis. Bien que son origine remonte à l’Antiquité, c’est seulement après la Seconde Guerre que le graffiti prend la dimension d’un phénomène mondial.Gordon Matta-Clark, Conical Intersect. Rue Beaubourg, octobre 1975 © Marc Petitjean

>> Visites croisées Jeu de Paume / musée de l'Orangerie Les samedis 16 juin et 7 juillet, le Jeu de Paume et le musée de l’Orangerie invitent les visiteurs à l’occasion de visites croisées de leurs expositions, sur le thème « de l'espace pictural à l'espace public ».

SAMEDIS 16 JUIN ET 7 JUILLET 201814 h 30 • musée de l’Orangerie et Jeu de Paume. Visites croisées • Départ de la visite au musée de l’Orangerie • Commentaires assurés par les conférenciers de la Réunion des musées nationaux et du Jeu de Paume • Durée totale de la visite croisée 3 h (pause et traversée du Jardin des Tuileries inclues) • Tarif : 18,5 € / Tarif réduit : 13,5 € pour les adhérents de l’une des institutions et les – de 25 ans) • Réservation : 01 44 50 43 01 / [email protected]

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1. Gordon Matta-Clark découpant au chalumeau son Graffiti Truck, vers 1973 Photographe inconnu Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

2. Habitants du Bronx peignant le Graffiti Truck de Gordon Matta-Clark, juin 1973 Photo d'archive Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

VISUELS PRESSELa reproduction et la représentation des images de la sélection ci-après est autorisée et exonérée de droits dans le cadre de la seule promotion de l’exposition du Jeu de Paume et pendant la durée de celle-ci.

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Visuels presse téléchargeables sur

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Identifiant : presskitMot de passe : photos

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3. Gordon Matta-Clark Graffiti, 1973. Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

4. Gordon Matta-Clark Graffiti: Linda, 1973. Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

5. Gordon Matta-Clark Graffiti: Leon, 1973. Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

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6. Gordon Matta-Clark Clockshower, 1973. Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

7. Gordon Matta-ClarkUntitled (Anarchitecture), 1974. Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

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8. et 9. Gordon Matta-Clark Bronx Floor: Boston Road, 1972 Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

10. Gordon Matta-Clark Walls, 1972 Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

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11 et 12. Gordon Matta-Clark Day's End (Pier 52), 1975 Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

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13. Marc Petitjean Gordon Matta-Clark travaillant à Conical Intersect. Rue Beaubourg, octobre 1975 © Marc Petitjean

14. Harry Gruyaert Gordon Matta-Clark et Gerry Hovagimyan travaillant à Conical Intersect. Rue Beaubourg, 1975 © Harry Gruyaert / Magnum Photos

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15 et 16. Gordon Matta-Clark Conical Intersect, 1975 Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

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17. Harry Gruyaert Gordon Matta Clark (en reflet) travaillant à Descending Steps for Batan et Yvon Lambert, Galerie Yvon Lambert, Paris, 1977 © Harry Gruyaert / Magnum Photos

18. Harry Gruyaert Gordon Matta-Clark travaillant à Descending Steps for Batan, Galerie Yvon Lambert, Paris, 1977 © Harry Gruyaert / Magnum Photos

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19. Gordon Matta-Clark Graffiti, 1975 Courtesy The Estate of Gordon Matta-Clark et David Zwirner, New York / Londres / Hong Kong. © 2018 The Estate of Gordon Matta-Clark / ADAGP, Paris

Visuels presse téléchargeables sur

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Identifiant : presskitMot de passe : photos

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CATALOGUE

>> GORDON MATTA-CLARK. ANARCHITECTE

>> Ouvrages en résonance

Gordon Matta-Clark Pedro DonosoÉditions Poligrafa201638 €

Gordon Matta-Clark: The Beginning of Trees and the End: Drawings and NotebooksÉditions David Zwirner201658 €

Librairie du Jeu de Paume / www.librairiejeudepaume.org1, place de la Concorde, Paris 8e

Mardi (nocturne) : 11 h - 21 h – Mercredi à dimanche : 11 h - 19 h / Fermeture le lundi t. 01 47 03 12 36 / [email protected]

Une histoire des espaces alternatifs à New York – de Soho au South Bronx (1969-1985) Pauline ChevalierÉditions Les Presses du réel2017 30 €

Un catalogue est publié à l’occasion de l’exposition.Préfaces de Marta Gili et de Hollly BlockTextes d’Antonio Sergio Bessa, Cara M. Jordan, Xavier WronaEntretien d’Antonio Sergio Bessa avec Jessamyn FioreÉditions du Jeu de Paume, 176 pages, env. 35 €

anarch-itecte

gordon matta-clark

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Gordon Matta-Clark Pedro DonosoÉditions Poligrafa201638 €

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5 000 titres internationaux arts plastiques � photographie � cinéma � nouveaux médias � esthétique et théorie de l’art

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vente en ligne et par correspondance

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HORAIRES D’OUVERTUREMardi (nocturne) : 11 h - 21 h

Mercredi à dimanche : 11 h - 19 h / Fermeture le lundi

TARIFSPlein tarif : 10 €

Tarif réduit : 7,50 €

VISUELS PRESSEVisuels libres de droit téléchargeables sur le site www.jeudepaume.org

Page d’accueil : Presse / Identifiant : presskit / Mot de passe : photos

RELATIONS PRESSE Annabelle Floriant

+33 (0)1 47 03 13 22 / + 33 (0)6 42 53 04 07 / [email protected]

@Jeudepaume#Jeudepaume

1, PLACE DE LA CONCORDE · PARIS 8E · M° CONCORDE

WWW.JEUDEPAUME.ORG

La Boîte à Images, terrasse estivale HANA BENTO dans le jardin des Tuileries © Jeu de Paume, Adrien Chevrot

LA BOÎTE À IMAGESTerrasse estivale HANA BENTO Petit Café — Cuisine japonaise

Du 17 avril au 23 septembre 2018, le Jeu de Paume ouvre une terrasse qui surplombe le grand bassin octogonal des Tuileries et bénéficie d’un ensoleillement optimal. Elle invite à profiter de l’un des plus beaux jardins de la capitale, tout en visionnant des vidéos projetées dans la Boîte à images.

La terrasse est ouverte tous les jours, sauf le lundi, de 11 h à 19 h.

Nocturne le mardi jusqu’à 21 h.