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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE
SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT GESTION
MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION : Finances et Comptabilité
Présenté par : RAKOTOARINANTENAINA Haingotiana
Sous l’encadrement de :
ENCADREUR PEDAGOGIQUE : ENCADREUR PROFESSIONNEL :
Louis ANDRIAMAMONJY Christian ATHANASSIOU Inspecteur du travail Chef de Service Sinistre Auto Enseignant à la faculté DEGS ARO
Année Universitaire : 2010/2011 Session : 20 Septembre 2011
ANALYSE DES PROCEDURES DE LA GESTION
D’ASSURANCE AUTOMOBILES
Cas de l’Assurance AROCas de l’Assurance AROCas de l’Assurance AROCas de l’Assurance ARO
PAGE DE GARDE
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE
SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT GESTION
MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION : Finances et Comptabilité
Présenté par : RAKOTOARINANTENAINA Haingotiana
Sous l’encadrement de :
ENCADREUR PEDAGOGIQUE : ENCADREUR PROFESSIONNEL :
Louis ANDRIAMAMONJY Christian ATHANASSIOU Inspecteur du travail Chef de Service Sinistre Auto Enseignant à la faculté DEGS ARO
Année Universitaire : 2010/2011 Session : Septembre 2011
ANALYSE DES PROCEDURES DE LA GESTION
D’ASSURANCE AUTOMOBILES
Cas de l’Assurance AROCas de l’Assurance AROCas de l’Assurance AROCas de l’Assurance ARO
i
AVANT-PROPOS
L’entreprise est un élément de culture qui illustre un aspect plus enthousiasmant de
l’évolution scolaire et universitaire, sans doute le rapprochement universitaire-entreprise.
L’Université d’Antananarivo a pour mission de former des étudiants pour qu’ils
soient immédiatement opérationnels et adaptés aux évolutions du milieu professionnel. La
quatrième année en salle s’achève en réalisant un stage d’une durée de trois (3) mois en
entreprise.
Effectivement, le présent mémoire sera consacré à la Compagnie d’Assurance
ARO qui est une des plus connues à Madagascar. Le stage au sein du Département Transport,
plus précisément auprès du service sinistres automobile de la Société ARO sise à
Antsahavola, nous a permis de faciliter l’insertion dans le monde du travail, de voir les
réalités des travaux , voire sa complexité, son importance et de mettre en pratique les théories
acquises à l’Université…
L’étude se focalisera sur l’analyse des procédures de la gestion d’assurance
automobile de l’Assurance ARO à Antsahavola.
ii
REMERCIEMENTS Nos quatre (4) années d’études s’achèvent et nous reconnaissons que nous n’avons
pas travaillé seul. Dieu nous a tant béni et aimé que nous ne saurions comment le remercier
pour cet amour, la grâce et les forces qu’il nous a prodigués. Nous lui adressons entièrement
nos premiers remerciements car sans lui, nous avons recherché vainement nos connaissances.
Nos sincères reconnaissances à toutes les personnes qui ont contribué, de près ou
de loin, à la réalisation du présent ouvrage.
Nous tenons à remercier tout particulièrement et à témoigner toute notre reconnaissance aux
personnes suivantes :
- Monsieur ANDRIANTSIMAHAVANDY Andriambadanaina Abel, Président de
l’Université d’Antananarivo
- Monsieur RANOVONA ANDRIAMARO, Doyen de la Faculté DEGS Antananarivo
- Monsieur Olivier Origène ANDRIAMASIMANANA, Chef du Département Gestion,
qui nous a donné droit d’effectuer un stage dans une entreprise ;
- Monsieur Louis ANDRIAMAMONJY, Inspecteur du Travail, notre encadreur
pédagogique, qui n’a pas ménagé son temps pour nous guider et nous encadrer ;
- Tous les enseignants du Département Gestion de l’Université d’Antananarivo, qui
nous a donné toutes les connaissances qu’ils nous ont transmises durant ces quatre années
d’étude ;
- Le Directeur de centre d’études et de recherche en gestion
Nos vifs remerciements s’adressent aussi à :
- Monsieur Patrick Selaniaina ANDRIAMBAHINY, Directeur Générale de la
Compagnie d’Assurance ARO, pour nous avoir acceptés comme stagiaire au sein de son
entreprise;
- Madame Hantavololona RAKOTONDRASOA, Responsable de Formation au sein
de l’entreprise ARO, qui elle aussi a accepté notre demande de stage ;
- Monsieur Christian ATHANASSIOU, Chef service sinistres automobile au sein de la
Société ARO, pour l’insigne honneur qu’il nous a fait preuve en assurant l’encadrement
durant notre stage et pour ses remarques pertinentes et constructives ;
- Tout le personnel de la Compagnie ARO, en particulier l’équipe du Département
Transport qui m’a chaleureusement accueilli et nous a accepté d’intégrer leur groupe ;
iii
-Ma profonde gratitude s’adresse à notre famille, surtout à nos parents qui nous ont
toujours épaulé ;
- Et tous ceux qui n’ont pas été cités mais qui il revient le plus grand mérite pour leur
dévouement,
MERCI.
iv
SOMMAIRE REMERCIEMENTS SOMMAIRE AVANT-PROPOS GLOSSAIRE LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES INTRODUCTION
Première partie : DONNEES D’ETUDE ET CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE
Chapitre 1 : Présentation de la Compagnie ARO
Section 1 : Identification de l’Entreprise
Section 2 : Secteur d’activités, produits offerts et réseaux de distributions
Chapitre 2 : Organisation et environnement de la Compagnie ARO
Section 1 : Organisation de la Compagnie
Section 2 : Environnement de la Compagnies
Chapitre 3 : Compte rendu global du stage
Section 1 : Méthodologie et condition de travail
Section 2 : Les atouts et acquis du stage
Deuxième partie : ETUDE ET ANALYSE
Chapitre 1 : Notion théorique sur l’assurance
Section 1 : Quelques notions
Section 2 : Les garanties en assurance automobile
Chapitre 2 : Présentation de l’existant et analyse
Section 1 : Les procédures de la gestion du contrat d’assurance auto
Section 2 : Les procédures de la gestion des sinistres autos
Section 3 : Analyse SWOT
Troisième partie : SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre 1 : Solutions
Chapitre 2 : Recommandations
CONCLUSION ANNEXES BIBLIOGRAPHIE TABLES DES MATIERES
v
GLOSSAIRE
Accident :
Tout évènement soudain, involontaire, imprévu et extérieur qui entraîne des dommages
corporels, matériels ou immatériels.
Agent général d’assurance :
L’agent général représente dans son secteur géographique une société d’assurances
Il engage les tâches suivantes :
• vendre des contrats d’assurance à ses clients ;
• recevoir le paiement des cotisations d’assurances et aussi les déclarations de sinistre ;
• verse des indemnités aux assurés à la suite d’un sinistre.
Assuré :
Personne dont la vie, les actes ou les biens sont garantis par un contrat d’assurance.
Exemple :
• en assurance de responsabilité civile, c’est la responsabilité qui est assuré ;
• en assurance vie, c’est la personne dont le décès entraîne le versement du capital ou de
la rente prévue par le contrat.
Avenant :
Document complémentaire du contrat constatant les modifications qui y sont apportées.
La société d’assurances établit un avenant, par exemple :
� Si l’assuré demande une extension de garantie
� S’il demande une modification des sommes fixées dans le contrat
� S’il change d’adresse.
Bénéficiaire :
vi
Personne qui reçoit l’indemnité ou le capital versé par l’assureur. Ce mot est utilisé surtout
pour les assurances vie. Pour les autres assurances celui qui reçoit l’indemnité est soit
l’assuré, soit la victime (en assurance de Responsabilité Civile).
Déchéance :
Perte du droit à obtenir une indemnisation prévue dans le contrat. Par exemple, il peut y avoir
déchéance lorsque l’assuré n’a pas respecté les obligations prévues par le contrat après un
sinistre (qu’il l’a déclaré trop tard et que, de ce fait, l’assureur a subi un préjudice).
Dommages :
Une perte, une destruction, une atteinte corporelle, un manque à gagner.
Dommages matériels, par exemple, dégâts causés à des immeubles, à des objets ou à des
animaux
Dommages immatériels, exemple, conséquence de la perte ou de la destruction de l’objet,
telles que :-la privation de jouissance ou perte de droit (comme l’impossibilité pour l’occupant
d’un appartement incendié de vivre dans celui-ci)
-l’interruption d’un service rendu (ne plus pouvoir utiliser sa voiture accidentée
pour travailler…).
Echéance :
Date à laquelle il faut payer la cotisation d’assurance. Il peut y avoir plusieurs échéances dans
l’année, en cas de cotisation semestrielle ou trimestrielle notamment.
Exclusion :
Ce qui n’est pas garantie par le contra d’assurance. Tous les contrats comportent des
exclusions de garanties. Elles figurent en caractères très apparentes dans les dispositions
générales ou spéciales de la police d’assurance.
Des exclusions imposées par la loi : les amendes ; les sinistres intentionnelles commis par
l’assuré pour recevoir une indemnité (incendie volontaire, vol simulé, etc…)
Expertise :
Avant sinistre : estimation de la valeur des biens à garantir, telle que l’expertise
préalable en assurance de bâtiment et matériels industriels ou pour les objets précieux.
vii
Après sinistre : estimation du montant des dommages, éventuellement
détermination des causes du sinistre
Expertise amiable : un expert désigne par l’assureur évalue le montant des
dommages, ce qui permet de proposer une indemnité à l’assuré. Celui-ci n’est pas lié par les
conclusions de l’expert.
Expertise contradictoire : la société d’assurances désigne un expert ; l’assuré en
choisi un autre, souvent avec le conseil de son agent ou de son courtier d’assurances. En cas
de désaccord, ils en prennent un troisième : les trois experts reprennent leurs opérations en
commun et les décisions sont prises à la majorité des voix.
Franchise :
Somme qui, dans le règlement d’un sinistre, reste à la charge de l’assuré. L’assuré dont le
contrat comporte une franchise s’engage à conserver à sa charge une partie des dommages.
Les sociétés d’assurances appliquent souvent une franchise aux garanties « dommage ». La
garantie « catastrophe naturelle », légalement obligatoire, comporte toujours une franchise.
Indemnité :
Somme versée pour réparer le préjudice subi par l’assuré ou la victime.
L’indemnité d’assurance correspond à la somme que l’assureur verse après un
sinistre, conformément au contrat signé. Dans la majorité des cas , l’assuré ou le bénéficiaire
de l’indemnité signe une quittance.
L’indemnité journalière est l’allocation payée pour chaque journée d’incapacité de
travail.
Police :
Preuve matérielle du contrat passé entre l’assureur et l’assuré. La police d’assurance
matérialise l’accord des deux parties, l’assureur et l’assuré, signataire du contrat.
Sinistre :
Evènement (incendie, décès…) qui fait jouer les garanties du contrat (indemnité, capital ou
rente).
viii
Pour les assureurs de responsabilité civile, il n’y a sinistre que si la victime réclame un
dédommagement au responsable assuré.
Il faut déclarer un sinistre les cinq jours ouvrés (deux s’il s’agit d’un vol) à compter de la date
du sinistre ou du jour où l’assuré en a eu connaissance.
Souscripteur :
Personne qui signe le contrat et qui paie les cotisations. Parfois à distinguer de l’assuré ou du
bénéficiaire.
Tiers :
Deux personnes signent le contrat (l’assureur et l’assuré). Le tiers, c’est autrui, c’est-à-dire
toute personne non engagée par le contrat.
Il peut y avoir plusieurs assurés pour un même contrat : par exemple, l’assurance de
responsabilité civile familiale couvre la responsabilité de tous les membres de la famille. Si le
souscripteur est différent de l’assuré, il n’est pas non plus considéré comme un tiers.
Reportez-vous au contrat pour savoir exactement qui est le tiers et qui ne l’est pas.
ix
LISTE DES ABREVIATIONS AFP : Assurance Famille Passagers
APA : Assurances Personnels contre les Accidents
AR : Agents Régionaux
BF : Bordereau de Perforation
BG : Bris de Glaces
CA : Constat Amiable
CAD : Constat Amiable Directe
CDA : Code des Assurances
CEAM : Comité des Entreprise d’Assurances à Madagascar
DAA : Déclaration d’Accident Automobile
DPN : Dommages aux Pneumatiques
DR : Directions Régionaux
GEMP : Grèves, Emeutes et Mouvement Populaires
IDR : Indemnisation Directe et Recours
PJ : Privation de Jouissance
PV : Procès Verbaux
RC : Responsabilité Civile
SST : Service Sinistre Terrestre
x
LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Plan de recherche .................................................................................................. 26
Tableau 2 : Plan de travail ........................................................................................................ 27
Tableau 3 : Taux appliqué pour chaque catégorie de véhicule ................................................ 41
Tableau 4 : Taux appliqué au renouvellement ......................................................................... 42
Tableau 5 : Taux appliqué en cas d’utilisation d’une franchise ............................................... 43
LISTE DES FIGURES Figure n°1 : La répartition des actions au sein de l’entreprise ARO .......................................... 7
Figure n°2 : Organigramme du département transport ............................................................. 18
Figure n°3 : Organigramme du service sinistre automobile ..................................................... 19
Figure n°4 : Part de marché des assurances à Madagascar ..................................................... 23
LISTE DES ANNEXES Annexe I : Catégorie des véhicules à deux roues………………………………………………I
Annexe II : PV de constat……………………………………………………………………..II
Annexe III : Permis de conduire……………………………………………………………...III
Annexe IV : Expertise………………………………………………………………………..IV
Annexe V : Fiche de procédure en gestion de sinistre automobile……………………………V
Annexe VI : Déclaration d’accident automobile……………………………………………VII
Annexe VII : Croquis et circonstances détaillées de l’accident…………………………….VIII
Annexe VIII : Constat Amiable Directe……………………………………………………...IX
Annexe IX : Bordereau de perforation………………………………………………………..X
Annexe X : Organigramme de la compagnie…………………………………………………XI
Annexe XI : Dépréciation temporelle des véhicules………………………………………...XII
Annexe XII : Questionnaire………………………………………………………………...XIII
1
INTRODUCTION
L’année 2010 se caractérise par un début de rétablissement de l’économie
mondiale, qui, selon les Nations Unies, affiche une croissance modérée de 2,4%. Ceci est dû à
la politique d’interventions massives et parfois concertées prises dans des grandes économies
qui ont efficacement stoppé l’érosion de la confiance à travers le monde.
La tendance de la réduction à la production industrielle qui à caractérisé les premières phases
de récession est désormais inversée.
Toutefois, la reprise reste fragile et les conséquences des années de crise restent palpables et
continuent à impacter la fragile reprise.
La crise politique de 2009 continue à faire souffrir l’économie malgache et
l’avenir de tous les secteurs reste incertain tant que la reconnaissance internationale n’est
acquise. Selon les bulletins de la banque centrale, une relative baisse d’activité se fait à travers
l’évolution de la consommation du carburant, des exportations et du crédit bancaire. Cette
baisse d’activité a pour conséquence directe une certaine tension de marché du travail en
affichant une progression de 21% du nombre de chômeur par rapport à 2009.
Le secteur industriel a été la plus impacté par ce recul d’activité pour les industries de
transformation suite à la baisse des importations de matières premières. Par contre les secteurs
primaire et tertiaire ont connu une légère reprise.
Madagascar est parmis les pays toujours en voies de développement. Ce sont
toutes nos activités qui nous permettront de se stabiliser ou de s’estomper. Cela dépend alors
de notre savoir faire enrichir notre nation.
Quand on parle de développement d’un pays, il y a toujours un rapport avec
l’économie, c’est-à-dire avec l’art de bien traiter la production, la répartition et la
consommation des richesses. Notre richesse vient de l’activité que nous menons, c’est
pourquoi l’entreprise joue un rôle très important au bon fonctionnement d’un pays car c’est à
partir de son activité que nous pouvons parvenir à gérer nos besoins.
2
En parlant tout juste d’une entreprise, la société d’assurance est parmis l’une qui
nous assure non seulement la sécurité mais aussi la conformité, car chacun de nous et même
notre patrimoine ont besoin de protection. De plus, ce n’est pas seulement les richesses qui
comptent pour l’évolution d’une nation mais surtout la sécurité, c’est-à-dire que tout pays ne
peut pas échapper au service de la société d’assurance.
Notre stage a été effectué dans une entreprise d’assurance, qui n’est que
l’assurance ARO. C’est l’une des meilleures sociétés d’assurance qui existe à Madagascar
puisqu’elle occupe plus que la moitié du part de marché des assurances à Madagascar et qui
nous a donné une suite favorable à notre demande afin que nous puissions élaborer le
mémoire.
Il nous a permis de fortifier nos études depuis ces quatre années, car après ces études
théoriques acquises à l’université, nous avons pu les mettre en pratique dans cette société.
Ce stage s’est déroulé au sein du Département Transport qui assure les véhicules
terrestres à moteur. Comme le nombre de véhicules arrive à Madagascar ne cesse
d’augmenter, la probabilité des accidents automobiles s’accroît aussi.
C’est la raison pour laquelle l’assurance automobile s’est instauré, car non seulement elle est
la source de bénéfice pour l’assuré, mais elle pourrait aussi atténuer ou supprimer les
conséquences de la réalisation d’un risque d’où l’idée de réparation de l’indemnisation.
L’assurance est une activité qui consiste, en échange de la perception d’une
cotisation ou prime, à fournir une prestation prédéfinie, généralement financière à un individu,
une association ou une entreprise lors de la survenance d’un risque.
Cette assurance est souscrite auprès d’une société qui a peut en faire son activité exclusive
(Compagnies d’Assurances) mais qui peut aussi en faire une activité complémentaire
(Banques…)
La concurrence au niveau du secteur des assurances devient de plus en plus rude.
Le CEAM a adopté une nouvelle méthode de travail qui consiste à créer des Commissions
Techniques Permanentes chargées de traiter les points saillants concernant huit domaines
sensibles. A savoir : Automobile, Incendie et risques divers ; Vie et assurance des personnes ;
Juridique ; Formation ; Fiscalité ; Maritime ; et prévention.
3
De plus, suivant l’ordonnance du 3/10/60, article 60 du Code des Assurances : « l’assurance
est obligatoire pour toute personne physique ou morale mettant en circulation un véhicule
terrestre à moteur (2, 3 ou 4 roues et plus), leurs remorques et semi-remorques ».
Quelle est l’importance d’une gestion?
La gestion est l’ensemble des activités d’organisation matérielle, humaine et financière au
sein d’une entreprise.
Dans un souci d’optimisation, le périmètre de référence s’est constamment élargi. La
problématique de la gestion s’efforce dans un souci d’optimisation et d’harmonisation,
d’intégrer de dimensions nouvelles sur les prises de décision de la gestion.
N’importe quelle entreprise ne peut s’échapper à la gestion, elle existe depuis des temps et
elle englobe les différentes techniques et règles permettant à une entreprise de réaliser leur
objectif.
Pourquoi avoir une procédure ?
Par définition une procédure est une succession imposée de tâches à réaliser. Elle répond en
général à des impératifs qui ne sont pas discutables par l’opérateur qui les applique. Une
procédure n’est pas un processus car un processus est une démarche indicative qui permet de
transformer des données d’entrée en résultats de sortie.
D’après ces définitions, nous pouvons tirer une autre question et qu’on devrait
l’analyser tout au long de cet ouvrage: est ce que la gestion des assurances automobiles au
sein de l’entreprise ARO est-elle toujours fiable ?
De toutes les considérations relatées précédemment, trois mots clés peuvent être mis en relief
à savoir : « assurance automobile », « gestion » et « procédure ». A partir de ces mots clés et
des réalités vécues durant notre stage, nous avons décidé de traiter le thème qui s’intitule :
« Analyse des procédures de gestion d’assurance automobile » (Cas de la Compagnie
d’Assurance ARO)
Pourquoi nous avons choisi l’assurance ARO ?
Ce qui peut ne pas être perdu de vue c’est la place importante qu’occupe cette
entreprise sur le marché en dépit de l’existence de tous les concurrents qui s’y trouvent.
Diverses questions peuvent se poser :
4
-Mais une Société bien connue ne commet-t-elle jamais d’erreur dans ces opérations ?
-Dispose-t-elle de la ressource suffisante pour chaque Département ou pour chaque service que ce soit humaine ou matérielle dans l’exécution de ses activités ?
- est-ce qu’elle indemnise tous les sinistres effectués par ses assurés ? - y a-t-il jamais des retards sur le règlement des sinistres ? - est ce que le personnel est performant ? -…
L’étude consiste essentiellement à faire une analyse critique mais constructive de la gestion d’assurance automobile au sein de l’entreprise ARO et d’apporter ensuite des solutions pour rendre encore plus meilleure la qualité des services, l’organisation, la relation entre l’assuré et l’assureur.
A cet effet, des méthodes complémentaires ont été adoptées pour collecter des
informations comme :
- l’analyse documentaire au niveau du centre de documentation de l’entreprise ARO pour évoquer la concordance des faits réels constatés au sein de l’entreprise, avec les théories ;
- entretien avec le personnel et les questionnaires pour acquérir les connaissances au milieu du travail, du comportement de la personne ;
- entretien avec des professeurs notamment avec l’encadreur pédagogique et l’encadreur professionnel
- des enquêtes auprès des assurés,… - l’application de la méthode SWOT
Pour mener à bien notre étude, nous avons divisé notre travail en trois parties :
- Dans le premier temps, nous allons situer dans lequel l’étude a été faite. Ainsi, nous
aurons à identifier la Compagnie d’assurance ARO. Nous parlerons également de ses
organisations. Ensuite, nous aurons à analyser la méthodologie d’observation et d’analyse
adoptée pour cette étude.
- Dans un deuxième temps, nous aurons à effectuer une étude de l’existant et analyse
proprement dite du thème
- Enfin, dans la troisième partie, nous avancerons des solutions et des recommandations
concernant les points faibles et les menace rencontrés au niveau du service terrestre, ainsi
qu’au niveau de l’entreprise en générale
PREMIERE PARTIE
DONNEES D’ETUDES ET
CONNAISSANCE DE
L’ENTREPRISE
5
Cette première partie intitulée « données d’étude et connaissances de
l’entreprise » comprendra trois chapitres. Le premier chapitre est consacré sur la présentation
de la Compagnie ARO, il identifiera l’entreprise, ses activités et ses objectifs ses produits
offerts ainsi que ses réseaux de distribution.
Le second chapitre parlera de l’organisation et de l’environnement de l’entreprise
en générale, nous parlerons alors de l’environnement interne et externe de la compagnie et
puis ses concurrents et ses partenaires. C’est dans ce chapitre également qu’on va parler de la
structure du département transport ou nous avons effectué notre stage, et les attributions de
personnel au niveau de ce département.
Le dernier chapitre, l’accent sera mis sur la méthodologie utilisée lors de l’élaboration
de ce mémoire, les conditions de travail, les atouts et les acquis durant le stage
6
Chapitre 1: PRESENTATION DE LA COMPAGNIE ARO
C’est dans ce premier chapitre que nous allons présenter d’une manière générale
notre entreprise d’accueil, c'est-à-dire la Compagnie ARO et décrire dans ses grandes lignes,
ses activités principales ou secondaires. Ainsi que l’environnement y afférent.
Nous allons voir également les différentes organisations et structures de cette entreprise afin
de cerner le fonctionnement d’une telle Compagnie d’assurances.
Séction1 : Identification de l’entreprise
11. Présentation générale
Assurances Réassurances Omnibranches ou ARO est une société de prestataire de
service. C’est une société anonyme (SA) régie par le nouveau code des assurances
A l’origine, ARO était une émanation du groupe LA PRESERVATRICE qui était une
société anonyme de droit français fondée à Paris en 1874. En tant que telle, elle opérait dans
les Assurances contre les accidents, l’incendie et les risques divers.
Siège social: 77 rue
Solombavambahoaka
Frantsay - Antsahavola Antananarivo
BP: 42
Téléphone : (+261) 20 22 201 54
Fax : (+261) 20 22 344 64
Adresse mail : [email protected]
Site web : www.aro.mg
N° statistique : 66011 11 1948 1 10004
NIF : 1050.01942
RCS : 2002 B 0559
Forme juridique: Société Anonyme (SA)
Capital social: Ar 7.013.300.000
Effectif du personnel au 30/06/2010 : 393
Figure n°1 : La répartition des actions au sein de l’entreprise ARO
Source : Rapport annuel de la Compagnie ARO, 2010
D’après cette figure, nous pouvons déduire la répartition suivante entre actionnaires
� Etat Malagasy
� Personnel ARO
� SONAPAR
� SGR :…………………………………….
� Autres porteurs
L’Etat Malagasy détient, sans conteste, une grande part des actions avec 73,35% des parts.
Les autres porteurs suivent l’Etat Malagasy avec 10,83%.
12. Etapes de son histoire
Nous allons retracer dans cette
au cours de ces plusieurs années
1935:Agence Générales du Groupe LA PRESERVATRICE,
de droit Français.
1965:Délégation Générale du groupe LA PRESERVATRICE
autonomie plus grande et réglait la quasi
importantes étaient encore prises à Paris.
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
7
La répartition des actions au sein de l’entreprise ARO
Rapport annuel de la Compagnie ARO, 2010
, nous pouvons déduire la répartition suivante entre actionnaires
Etat Malagasy :…………………………73,35%
Personnel ARO :………………………... 6,28%
SONAPAR :…………………………….. 6,59%
:……………………………………. 2,93%
Autres porteurs :……………………… 10,83%
, sans conteste, une grande part des actions avec 73,35% des parts.
Les autres porteurs suivent l’Etat Malagasy avec 10,83%.
Etapes de son histoire
Nous allons retracer dans cette partie, les événements marquants l’évolution de la compagnie
au cours de ces plusieurs années
Agence Générales du Groupe LA PRESERVATRICE,
Délégation Générale du groupe LA PRESERVATRICE
autonomie plus grande et réglait la quasi-totalité des problèmes. Seules les décisions
importantes étaient encore prises à Paris.
Etat Malagasy
Personnel ARO
SGR
SONAPAR
Autres porteurs
, nous pouvons déduire la répartition suivante entre actionnaires :
, sans conteste, une grande part des actions avec 73,35% des parts.
partie, les événements marquants l’évolution de la compagnie
Agence Générales du Groupe LA PRESERVATRICE, Société Anonyme
Délégation Générale du groupe LA PRESERVATRICE qui jouissait d’une
totalité des problèmes. Seules les décisions
Personnel ARO
Autres porteurs
8
1970:Le processus de malgachisation s’accentuant Monsieur Pascal
RAKOTOMAVO fut nommé Secrétaire Général de la Délégation. Dans le cadre des
manifestations progressistes et populaire de 1972, les cadre et membres du personne de la
Délégation Générale prirent part au mouvement sous la Direction de son Secrétaire Général
selon deux axes spécifiques étroitement liés :
� Protéger l’outil de travail de l’entreprise contre les risques de débordement et de
vandalisme.
� Participer aux mouvements et aux manifestations populaires pour la recherche et la
défense des droits des nationaux sur tous les plans.
1974:Conscient de l’irréversibilité du mouvement, les dirigeants du groupe LA
PRESERVATRICE décidèrent de procéder à la malgachisation. C’est ainsi que celle-ci
devient une Société Anonyme DE DROIT MALGACHE une nouvelle dénomination
« PRESERVATRICE DE MADAGASCAR ».
1975:Attribution à l’Etat du monopole des opérations d’Assurances et de
Réassurance sur le territoire Malagasy, par l’Ordonnance N°75-002 du 16 juin 1975.
Nationalisation de la PRESERVATRICE DE MADAGASCAR qui devenait une Société
d’Etat à gestion privatisée.
1976:La nouvelle dénomination ARO ou ASSURANCE REASSURANCE
OMNIBRANCHES fut trouvée et officiellement adoptée à la place de PRESERVATRICE
DE MADAGASCAR à la suite d’un concours organisé au sein du personnel.
Ce nom ARO est un MESSAGE parce qu’à l’égard de la clientèle, nœud central de toutes les
réflexions et les actions de la compagnie, ce substantif à la fois significatif en extension et en
profondeur (ARO signifie PROTECTION, DEFENSE tout ce qui sert à protéger) fonctionnel
et mnémonique, affirme la mission spécifique de la compagnie et le label de qualité qu’elle se
proposait d’imposer et de véhiculer.
1988:Création de la société spécialisée dénommée FIARO qui signifie
« FINANCIERE D’INVESTISSEMENT ARO » pour l’exercice autonome de l’activité
financière de ARO. Par la notoriété qu’elle a su acquérir progressivement depuis sa création,
9
sur le plan national, régional et international. FIARO est fréquemment sollicitée par les
organismes institutionnels internationaux comme la Banque Mondiale et ses filiales, sinon à
être le chef de file de la partie Malagasy dans un certain nombre d’initiatives lancées en
commun, tout au moins à y participer activement.
1990: L’amélioration de la qualité de vie en général du personnel.
1991: Le nouvel organigramme a été formalisé et systématisé par un nouveau
code d’organisation complète progressivement par des notes d’application postérieure et
comportant pour la première fois une définition des postes des responsables des différents
directions, Départements, Services et points de vente.
1995:20ème anniversaire de ARO. A part l’organisation de plusieurs
manifestations, ARO a marqué cet anniversaire par plusieurs constructions, preuves de
solidité financière de la compagnie :
� Construction de la Zone industrielle d’Andranotapahina-Antananarivo ;
� Extension du complexe commercial et administratif d’Ampefiloha
Antananarivo ;
� Construction d’un immeuble à Sambava.
1996: ARO continue sa performance avec une nette augmentation du chiffre
d’affaires aux environs de 45%.
2000: 25ème Anniversaire de ARO, diverses manifestations socio-culturelles et
sportives.
2003: Inauguration du nouvel Immeuble ARO d’Ampefiloha Antananarivo le 12
juillet 2003.
Décembre 2003 : Inauguration du nouvel Immeuble ARO d’Antsahavola 2- Antananarivo.
2005: 30ème Anniversaire de ARO.
10
ARO arbore toujours une solidité financière inégalée et conforte sa place de leader sur le
secteur d’Assurance. A part l’organisation de diverses manifestations socio-culturelles et
sportives dans tout Madagascar, les dates ci après sont à retenir :
� 22 juin : Pose des premières pierres pour la construction d’un immeuble à Antalaha
� 23-24 juin : Première Salon des produits ARO à l’Hôtel Madagascar HILTON. Dans
le but de jouer la transparence avec la clientèle et le grand public.
2006: Pour la première fois dans son histoire, ARO a obtenu la notation AA de
l’Agence Sud Africaine Global Crédit Rating (GCR).
Cette notation, traduisant une capacité de règlement de sinistres très élevée, est à ce jour la
meilleur notation jamais attribuée à une société Africaine d’Assurances et Réassurances
(exclusion faite de l’Afrique du Sud).
2007: Changement de dénomination du journal « Ny Akon’ny ARO» grâce à une
concours organisé au niveau du personnel de la compagnie.
2010: La célébration du 35ème anniversaire de ARO et la nomination d’un
nouveau Directeur Général en remplacement de Monsieur RAZANAKOLONA Bera ont
marqué l’année 2010. Ainsi, Monsieur ANDRIAMBAHINY Patrick Selaniaina a été nommé
Directeur Général de ARO le 15Mars 2010.
Section 2 : Secteur d’activités, produits offerts et réseau de distributions
21. Activités
La compagnie d’Assurances ARO est une institution financière caractérisée par deux activités
indissociables : celle d’ASSUREUR/REASSUREUR et celle de FINANCIER .
La vocation première de ARO est d’effectuer toutes les opérations d’assurances et de
réassurances autorisées à Madagascar, et l’investissement financière est son activité
secondaire.
211. Assurances
� Les Assurances terrestres :
Les assurances terrestres désignent les assurances de dommages et les assurances de
personnes. Les assurances de dommage garanti l’assuré contre les conséquences d’un
11
évènement pouvant portant atteinte à son patrimoine et les assurances de personnes porte sur
la vie, l’intégrité physique ou la santé de l’assuré.
� Les Assurances des transports :
Les assurances de transport concernent les assurances
� Les Assurances liées à l’aviation, elle garantie
� Les Assurances agricoles
212. Réassurances
Au titre de ses activités de réassureur, c'est-à-dire lorsque ARO devient à son tour l’assureur
de l’assureur ou l’assureur de réassureur, ARO accepte des engagements de réassurance aussi
bien sur le plan local qu’international. C’est ainsi qu’elle intervient à deux niveaux :
En acceptation « directes », elle réassure l’assureur direct
En rétrocessions, elle réassure le réassureur
213. Investisseur financier
D’un autre coté, l’activité annexe de la compagnie ARO c’est d’investir, elle a une politique
financière
Pour permettre aux compagnies d’assurances de faire face à leur engagement vis-à-vis de
leurs assurés, il leur est fait obligation de constituer des provisions techniques. C’est
l’affectation et la gestion de ces provisions techniques qui traduit la politique financière
d’une société d’assurance et le placement approprié et judicieux de ces ressources contribue à
l’amélioration des résultats nets.
Les placements sont répartis sur plusieurs postes :
-Placements en numéraires auprès d’Organismes Financiers Traditionnels
-Prêts hypothécaires
-Investissements immobiliers
-Prise de participation financière
A ce niveau, ARO conçoit et pratique son intervention dans le cadre du partenariat financier
et selon des normes rationnelles de rentabilité. C’est ainsi que la Compagnie participe à la
promotion et à la création d’entreprises nouvelles ou à la reprise d’entreprises en difficulté
mais toujours à forte potentialité de développement à court ou à moyen terme.
12
L’importance capitale assignée à cette fonction d’investisseur financier a amené la compagnie
à créer en Juin 1988, FIARO dont les activités ont démarré en Novembre 1988.
Le capital social de ARO a été ouvert au public, c’est-à-dire au personnel de ARO, à des
organismes, sociétés et personnes tant nationaux qu’étrangers.
Sur le plan « capital-développement », FIARO intervient dans le financement des entreprises
déjà mures qui voudraient développer certaines de leurs activités.
Sur le plan « capital-risque » FIARO investit dans des projets ayant une perspective de très
forte croissance et susceptibles d’apporter le maximum de profits. Le financement concerne
donc e !n général de jeunes entreprises.
Mais en état de cause, FIARO n’investit que pour les projets dont elle a au préalable apprécié
la fiabilité et la viabilité.
22. Objectifs
Toute entreprise voulant évoluer dans le marché professionnel actuel, doit se fixer des
objectifs à court, moyen et à long terme. La Compagnie ARO fait partie de ces entreprises qui
ne veulent pas stagner. Afin de satisfaire ses clientèles, elle a des objectifs comme suit :
Les objectifs fixés par l’entreprise sont :
� maintenir la position de leader dans le marché des Assurances à Madagascar en
détenant le maximum de pourcentage de part de marché ;
� accroître le chiffre d’affaires ;
� améliorer les produits existants ;
� créer les nouveaux produits en fonction des besoins des clients ;
� rechercher les besoins de la clientèle et des affaires nouvelles ;
� obtenir les conditions les plus favorables en matière de Réassurance.
23. Produits offerts et réseau de distribution
231. Produits offert
La compagnie offre différents produits à des catégories de personnes. Deux grandes
catégories d’offres s’adresse aux clients de l’entreprise selon qu’il s’agit de professionnels et
d’entreprises ou de particuliers.
L’offre aux professionnels et entreprises est composée de :
13
� Assurance de responsabilité civile
Entreprise
� Assurance des récoltes sur pied
(ARP)
� Assurance mortalité d’animaux
d’élevage
� Assurance maritime
� Assurance perte de produits en
entrepôt frigorifique
� Assurance de véhicules terrestres à
moteur
� Assurance tous risques chantier
� Assurance Aviation
� Assurance matérielle électronique
� Assurance incendie et risques
divers
� Assurance bris de machine
� Assurance multirisque dommages
� Assurance santé
� Pack ARO Tanteraka
� Assurance retraite
L’offre aux particuliers, quant à elle, est composée de :
� Assurance santé
� Assurance personnelle contre les accidents (APA)
� Assurance accident
� Assurance de responsabilité civile
� Assurance rente éducation
� ARO assistance
� Assurance de véhicule terrestre à moteur
� Assurance incendie et risques annexes
� Assurance retraite
� Assurance vie
232. Réseau de distribution
Compte tenu de son objectif pour améliorer la qualité du service et pour mieux se rapprocher
de ses réseaux cibles de la clientèle dans les différentes régions de l’île, la compagnie a mis en
place des unités de distribution qui assurent la vente de ses produits.
Elles se présentent sous formes de réseau composé des Points de Vente Directes (Direction
Régionales, Bureaux Régionaux, Unités Régionales Intégrées) et ceux appelés aussi Points de
14
Vente Indirectes (Agences Générales, sous Agences ou Agences rattachées).ARO s’impose
ainsi à l’échelon national avec ses 19 Agences Directes dans toute l’île.
2321. La vente directe
C’est la vente effectuée directement par la Compagnie ou par l’intermédiaire de ses agents
salariés.
Les directions régionales : Actuellement au nombre de 9, ce sont des unités technico-
commerciales ayant bénéficié des pouvoirs émanant du Siège, du point de vue technique et
administratif, notamment le pouvoir technique de transformation des contrats : la prospection
des risques, la réalisation de contrats, la gestion des dossiers clientèles et le pouvoir de
règlement des sinistres. Dans tous les cas, les DR doivent toujours se référer au Siège en cas
de problème rencontrés.
Les Agences directes : Ce sont aussi des unités technico-commerciales mais de moindre taille
par rapport aux DR dont d’ailleurs elles sont rattachées et bénéficient seulement du pouvoir
technique de transformation de contrat. On compte 6 bureaux régionaux dans les différentes
régions de l’île.
Les Unités Régionales Intégrées : Elles sont de même type qu’une DR, toutefois elles sont
implantées dans les régions périphériques compte tenu de l’importation géographique et
économique du marché environnant. Les Unités Régionales Intégrées bénéficient également
des pouvoirs techniques et financiers qui leur sont délégués par le Siège.
2322. La vente indirecte
Elle est effectuée par des intermédiaires non salariés de la Compagnie mais rémunérés par
des commissions dont le taux varie en fonction de l’étendue de leur mission, on distingue :
Les Agences Générales : Ce sont des Agences autonomes, donc des unités à part qui sont
régies par des compromis de nomination dont le personnel n’est pas salarié de ARO.
15
Représentées par les 6 Agences, elles agissent en « apporteur gestionnaire complet » et sont
dotées du pouvoir technique et financier émanant du Siège.
Les Agences rattachées ou Sous Agences : Elles sont nommées par la DR avec l’accord
préalable du Siège et sont régies par voie de compromis de nomination. Elles n’ont ni le
pouvoir de transformation des contrats ni celui de règlement de sinistre. Ce sont des
« apporteurs simples » et apportent donc des affaires pour ARO.
Les Courtiers : Ce sont des personnes physiques ou morales qui agissent pour leur propre
compte et dont la mission exclusive est d’apporter des affaires à la Compagnie. Ils reçoivent
en contre partie des commissions d’apport en fonction des affaires réalisées.
Ayant terminé la présentation générale de l’entreprise, nous allons maintenant
consacrer à la deuxième chapitre de cette partie qui parlera les différentes organisations au
sein de l’entreprise ARO, notamment au niveau du service terrestre. Ce chapitre divise en
deux sections, la première parlera de l’organisation dans l’entreprise et aussi dans le service
terrestre, et la seconde section se chargera de l’environnement interne et externe de
l’entreprise ARO.
16
Chapitre 2 : ORGANISATION ET ENVIRONNEMENT DE LA
COMPAGNIE ARO
Toute entreprise aussi grande que la Compagnie ARO doit avoir une structure bien organisée
afin de bien coordonner ses activités, mieux répartir ces tâches et de faciliter la gestion de son
personnel.
C’est dans ce chapitre donc que nous allons voir comment les dirigeants de la Compagnie
érigé sa structure.
Séction1: Organisation de la Compagnie
Il s’agit ici de découvrir la structure générale de la Compagnie ARO, du département
transport et du service sinistre automobile
11. Organigramme général de la Compagnie ARO
Le fonctionnement de la Compagnie est articulé autour de 2 directions générales adjointes, 4
directions, 4 départements autonomes et 12 départements rattachés aux directions, le tout sous
l’autorité de la direction générale1.
12. Les attributions de chaque direction
• La Direction Régionale
Cette direction est chargée de l’exécution des études et activités en vue de la recherche d’une
efficacité et d’un rendement meilleur des actions des différents services au sein de la
Compagnie.
• Le Département Technique
Elles sont chargées de la transformation des produits et du règlement des sinistres en
Assurance Omnibranches. Mais également, la centralisation, la gestion et le contrôle des
souscriptions des sinistres en vue de l’amélioration les résultats techniques.
� Le Département Incendie Risques Divers/ Engineering/ Aviation (DIRD)
� Le Département Terrestre et Maritime (DMT)
1 Organigramme générale de la compagnie ARO : ANNEXE X
17
� Le Département Vie et Assurance des Personne (DVAP)
� Le Département Réassurance Acceptation
� Le Département Réassurance Cession
Chaque Département de la Direction Technique est divisé en 2 services : service sinistre et
service production.
1. Le service production
Il procède à l’établissement des pièces nécessaires pour les polices d’Assurances souscrits et
le suivi des affaires. Ces pièces sont également au nombre de 2 : les Conditions Générales et
les Condition Particulières et éventuellement les Conventions Spéciales et les Clauses
Annexes.
Il s’occupe aussi de la tarification des contrats, des primes à payer par l’Assuré.
Notons que l’obligation première du souscripteur est de payer la prime lors de la
souscription et celle de l’Assuré est la prise en charge du sinistre si ce dernier est garanti par
le contrat d’assurance. Cette obligation est assurée par le service ci-dessous
2. Le service sinistre
Il s’occupe de tout lors de la survenance d’un sinistre : établissement des documents
nécessaires, et bien évidemment payer les prestations auxquelles ont droit l’Assuré ou le
Bénéficiaire de la police d’Assurance.
• La Direction Commerciale
Elle est chargée de la recherche et de la gestion des méthodes d’accroissement des
chiffres. Elle charge aussi de l’amélioration de l’image du groupe dans la
satisfaction du marché général et de la coordination des actions concernant les
points de vente.
• La Direction de l’Inspection et Contentieux Sinistres
Elle contrôle le bon déroulement des indemnisations réclamées et leurs
conformités aux obligations de la Compagnie et procède à l’instruction des
sinistres litigieux par des enquêtes et à évaluer des réserves techniques :
18
Elle possède deux Département à savoir :
- Le Département Inspection et Enquête
- Le Département Contentieux Terrestres et Maritimes.
• La Direction Ressources Humaines
Elle contrôle la qualification du personnel et son suivi et se charge de la mise en œuvre de
l’ensemble de la politique en matière social de la Compagnie.
Elle se divise en :
1 - Le Département Administratif et Animation
2 - Le Département Formation.
13. Organisation au sein du Département Transport
C’est dans cette structure fonctionnelle du département transport que nous allons voir la
structure du service sinistre automobile, ainsi que les attributions du personnel au niveau de ce
service.
131. Structure du département transport
Structure organisationnelle du Département Transport se présente comme suit
Figure n°2 : Organigramme du département transport
Source : Centre de documentation de ARO
Le département transport est composé de deux services: Le service terrestre et le service
maritime, et chaque service est divisé en deux autre services (service production et service
sinistre).
Département
Transport
Service Terrestre
Service Production
Auto Service Sinistre
Auto
Service Maritime
Service Production
Maritime
Service Sinistre
Maritime
19
132. Structure fonctionnelle du service sinistre automobile
Nous allons présenter l’organisation succincte de l’unité avec effectif
Figure n°3 : Organigramme du service sinistre automobile
Source : centre de documentation de ARO
Le service sinistre auto est assisté par un chef de service, des deux cadres techniques qui ont
une bonne connaissance en matière de gestion de sinistre automobile, un aide rédacteur
spécialisé dans des tâches plus ou moins secondaire et un classeur qui range tous les dossiers.
Chaque personnel a sa propre attribution que nous allons décrire ci-dessous.
Description et attribution de chaque poste :
Chef de Service
Description
Responsable devant le Département Transport.
Il s’occupe du règlement des sinistres automobiles purement matériels. Il joue un rôle
technique dans le règlement des sinistres, dans l’assistance technique aux points de vente, un
rôle administratif dans la vérification technique des points de vente et leur comptabilisation
Attributions :
Les attributions d’un chef de service sont de recevoir les courriers et de les répartir entre
rédacteurs, de superviser le travail ou faire la vérification de la garantie ; de la responsabilité ;
des règlements effectués…, c’est le chef qui doit traiter les dossiers graves et ce dernier qui
donne l’accord de règlement ou la notification non garantie.
Chef de Service
sinistre
Cadre Technique
1Aide rédacteur
Classeur
Cadre Technique
2
20
Ensuite, c’est le chef qui reçoit les clients et faire des discussions à propos des dossiers à
problème. Il participation aux travaux d’évaluation des réserves et consulter un à un les
dossiers en cours, mentionner sur les couvertures les modifications à faire, mentionner sur
l’état de réserves le reste à régler.
Enfin, c’est le chef qui doit assister aux réunions et participe à l’élaboration, proposition et
réalisation de l’objectif du service.
Cadre Technique :
Description
Traitement approfondi de tous les dossiers qui arrivent auprès de ce service. Il donne des
opinions et même prendre des décisions.
Attributions
Comme le chef de service, le cadre technique reçoit aussi des courriers (déclaration, pièce de
règlement,…), il donne des instructions sur les dossiers : appréciation de la garantie où il
vérifie la période d’assurance, la qualité du conducteur, catégorie du permis de conduire…
Le cadre technique contrôle les règlements effectués par DR et AG.
Il fait des comptabilisations sur V9 (logiciel spécifique à ARO : traitement sécurisé des
données telle la comptabilisation, règlements ainsi que toutes les informations concernant
l’assuré).
Aide rédacteur :
Description
Constitution des dossiers sinistres
Attributions
L’attribution d’un aide rédacteur est d’ouvrir tous les dossiers sinistres de toutes les Agences
de ARO : faire une demande du dossier police au service production s’il n’y a pas de dossier.
Il effectue un saisi sur ordinateur de tous ces dossiers et vérifier toutes les pièces composantes
du dossier (courriers, déclaration d’accident, lettre de réclamation MAMA, NY
HAVANA…).
Il communique avec les agences tout renseignement sur le dossier et leur client.
21
Classeur :
Description
Classement des dossiers
Attributions
Le classeur range tous les dossiers et cherche ces dossiers en cas d’utilisation, il envoie les
dossiers à d’autres services puis transmet des courriers au service concerné.
Il met à jour les dates ou retour des dossiers au SST sur ordinateur, il peut assurer l’intérim de
l’aide rédacteur pendant son absence.
Séction2 : Environnement de la Compagnie
Une entreprise ne peut se suffire à elle-même, elle doit évoluer dans un environnement avec
d’autres acteurs économiques et respecter cet environnement qui influe certainement sur sa
survie. Elle vie donc en permanence avec un environnement interne qu’elle choisit selon ses
convenances et ses besoins, qu’on peut donc qualifier de collaborateurs, et autre
environnement, externe cette fois, qu’elle ne peut ni choisir ni changer à son gré, mais auquel
elle doit s’adapter et s’organiser.
21. Environnement interne de l’entreprise
La clientèle constitue l’environnement interne de la Compagnie, elle a deux catégories de
clientèle
o la majorité est les personnes qui souscrivent les contrats d’assurances à titre
individuel
o et le second client est les personnes morales ou les entreprises.
ARO possède plusieurs points de vente dans presque toute l’île et sa clientèle s’agrandir.
Depuis peu, on a même pu constater une accélération de l’information et une décentralisation
dans les points de vente. En effet, ces derniers commencent à acquérir un certain pouvoir de
décision et une grande liberté d’actions, surtout pour faciliter et accélérer les activités de la
Compagnie. C’est ainsi qu’en 2010, on observe une croissance de certaines branches due
principalement à l’accroissement des affaires nouvelles, à l’impact de la revalorisation des
22
capitaux, à l’apport des assurances sur les crédits alloués par les banques à leurs clients et à
l’augmentation du volume du portefeuille sachant qu’il n’y a pas eu de revalorisation tarifaire.
22. Environnement externe de l’entreprise
Toutes les entreprises sont d’une certaine façon influencée par leur environnement respectif,
que se soit social, économique, politique ou autre. Elles doivent donc s’adapter à ces
différents acteurs qui régissent le marché et essayer de s’organiser en fonction de ces
variations.
1. Les partenaires
La Compagnie est en constante collaboration avec :
des réassureurs tels que : Munich Re Maurice, Africa Re Maurice, Zep Re, Best Re,
Cica Re, Partner Re et récemment Sen Re, Atlas Re et Comores Ass etc
des pools d’assurances : OESAI Fire Pool, Pool Aviation et Pool Pétrole/Energie et
Aviation Fair Pool
des courtiers d’assurances : JB Boda,First Re, OAAGC, CK Re, etc
Mis à part l’assurance, ARO tient aussi un rôle financier et est actionnaire dans plusieurs
sociétés touchant de nombreux secteurs à savoir : (Africa Re ), le transport (AUXIMAD,
FLITATO, TRANS 7 ), le tourisme (AVENTOUR, SOMACRAM ), l’agro-alimentaire
(KOBAMA, SAGRIM), la construction et travaux publics (Ciment d’Amboanio,
MALGAPAN, SMATP), le textile (COTONA), les prestataire de service (SONAPAR,
PRISMA, CINEMEDIA), l’hôtellerie (Sociétés de Promotion Hôtelière de Madagascar), la
Pêche (Pêcherie de Nosy-Be, Pêche et froid de l’Océan Indien), l’Industrie Pharmaceutique
(OFAFA), etc
Mais il faut connaitre que des concurrents existent à savoir :
• NY HAVANA
• MAMA
• ALLIANZ
• COLINA
Du point de vue de la concurrence, le concurrent direct de l’assurance ARO est l’assurance
NY HAVANA qui tous les deux opèrent dans l’assurance à multi
La part de marché de chaque société œuvrant dans le domaine de l’assurance est la sui
ARO (54%)
NY HAVANA (25%)
MAMA (9%)
ALLIANZ (7%)
COLINA (5%)
Schématiquement, la part de marché de chaque société qui offre des produits d’assurance est
donnée par l’histogramme ci-après.
Figure n°4 : Part de marché des assurances à Madagascar
Source: Rapport annuel de l’entreprise ARO
La figure nous montre que le concurrent direct de la compagnie est l’assurance NY
HAVANA. Le second concurrent cette dernière est la mutuelle MAMA.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
23
Du point de vue de la concurrence, le concurrent direct de l’assurance ARO est l’assurance
NY HAVANA qui tous les deux opèrent dans l’assurance à multi-risques.
La part de marché de chaque société œuvrant dans le domaine de l’assurance est la sui
Schématiquement, la part de marché de chaque société qui offre des produits d’assurance est
après.
art de marché des assurances à Madagascar
de l’entreprise ARO, 2010
La figure nous montre que le concurrent direct de la compagnie est l’assurance NY
HAVANA. Le second concurrent cette dernière est la mutuelle MAMA.
ARO
NY HAVANA
MAMA
ALLIANZ
COLINA
Du point de vue de la concurrence, le concurrent direct de l’assurance ARO est l’assurance
La part de marché de chaque société œuvrant dans le domaine de l’assurance est la suivante :
Schématiquement, la part de marché de chaque société qui offre des produits d’assurance est
La figure nous montre que le concurrent direct de la compagnie est l’assurance NY
24
CHAPITRE 3 : COMPTE RENDU GLOBAL DU STAGE
Section 1 : Méthodologie et condition de travail
C’est dans ce troisième chapitre que nous allons voir le déroulement de notre stage durant les
douze semaines, la méthodologie que nous avons adopté lors de l’élaboration de cet ouvrage,
le plan du travail, ainsi que les acquis durant le stage.
Comme nous l’avons indiqué précédemment, notre stage s’est déroulé au sein de la
Compagnie d’Assurance ARO sise à Antsahavola, plus précisément au niveau du Service
Sinistre Terrestre (SST).
D’une manière générale, nous n’avons rencontré aucun problème majeur qui aurait pu
handicaper la réalisation de notre stage. Nous étions bien accueillis, et nous avions toujours
des tâches à réaliser, des techniques et des choses à apprendre, ce qui fait que nous ne nous
sommes jamais ennuyés ni sentis mal à l’aise, les douze semaines se sont donc déroulées très
vite, et grâce à l’aide de tout le personnel, il n’y a pas non plus eu de problèmes pour le
recueil des informations utiles.
11. Méthodologie
Nous allons expliquer brièvement la méthodologie que nous avons adoptée durant
la préparation de ce mémoire afin de mieux connaître les problèmes rencontrés au niveau de
l’entreprise, plus exactement au niveau du service terrestre, et en cherchant des solutions
appropriées à ces problèmes.
La méthodologie adoptée dans cette étude consiste en une approche qualitative
combinée avec une approche quantitative. Il s’avère indispensable de recourir à ces deux
approches dans la mesure où le contact direct avec les acteurs du terrain (l’assureur et
l’assuré) permet de recueillir une réaction brute et spontanée par rapport questions posées
d’une part. D’autre part, l’administration du questionnaire permet de vérifier.
Selon Wacheux (1996), la démarche qualitative laisse au chercheur "un degré de liberté"
important dans la réalisation de son projet. Le chercheur n'arrête son cadre théorique qu'après
25
les études de terrain et les questions se construisent au fur et à mesure de la confrontation avec
le terrain.
Pour ce faire, nous avons établi des tas de questionnaires où il y a des questions fermées et des
questions ouvertes et nous laissons les enquêtés à répondre librement afin d’obtenir une
réponse précise.
Tout d’abord, l’entretien avec le personnel et des visites de différents services
étaient le principal moyen de collecte des données. Ceux-ci permettent de connaître ce que
sont exactement les tâches effectuées, l’organisation, voire les moyens utilisés du personnel.
On peut dire que cette méthode est très importante, parce que non seulement on se contente du
manuel de procédures de la société mais on fait une descente sur terrain et voir de plus près ce
qui se passe dans ce monde de travail.
Ainsi, nous avons fait des recherches au niveau du Centre de Documentation de la
Compagnie ARO (ouvrages et livres divers, gazettes…), ceci nous a permis d’avoir toutes
les informations concernant l’entreprise.
Etant donné l’évolution de la technologie nous avons eu l’opportunité de consulter des sites
Internet car elle est aussi la source de nombreuses informations afin d’être en bonne
connaissance de la situation actuelle.
Autre que le recueil d’informations et l’entretien avec le personnel, nous avons
utilisé la méthode d’échantillonnage, cette méthode permet de choisir des individus qui
constituent l’échantillon, et ces individus représentent une partie de la population. Pour
obtenir cette représentativité il faut que les individus considérés doivent avoir la même chance
d’être choisi.
Enfin nous avons utilisé l’analyse SWOT lors de la conception de ce mémoire.
L’analyse qualitative SWOT est l’abréviation de Strenghts, Weaknesses, Opportunities et
threats. C’est l’identification des forces/faiblesses et des opportunités/menaces. Cette méthode
est un outil qui peut aider à identifier les forces et les Forces et les Faiblesses qui sont des
facteurs internes qui créent la valeur ou détruisent la valeur. Ils peuvent inclure des actifs,
des qualifications, ou des ressources qu'une entreprise a à sa disposition, comparées à la
concurrence.
26
Ainsi elle identifie Les Opportunités et les Menaces qui sont des facteurs externes qui
créent la valeur ou détruisent la valeur. Une entreprise ne peut pas les maintenir sous contrôle.
Mais ils émergent de la dynamique concurrentielle de l'industrie / marché ou des facteurs
Politiques, Economiques, Sociaux et démographiques, Techniques.
Tableau n°1 : Plan de recherche
Types de données à collecter
Source de données Technique d’approche
Environnement interne de la société
- Centre de documentation de l’entreprise ARO - Entretien avec le personnel - Manuel de procédure du service terrestre
- Observation - Documentation - Interview des responsables
Environnement externe
- Webographie - Enquête auprès des usagers de la Compagnie ARO
- Documentation - Enquête - Observation
Source : Conception personnelle
D’après ce tableau, nous avons effectué des recherches lors de la conception de ce mémoire,
on a consulté des ouvrages auprès du centre de documentation de l’entreprise ARO, on a fait
des entretiens avec le personnel ; des enquêtes auprès des usagers afin de mieux comprendre
la situation existante, le manuel de procédure du service terrestre est aussi à notre disposition.
Enfin nous avons fait des recherches sur l’internet pour élargir notre connaissance sur le
domaine des assurances.
27
Source : Conception personnelle
12. Condition de travail
Nous étions soumis aux mêmes règles et disciplines que tous les membres du personnel.
Ainsi, nous effectuons huit heures de travail par jour, et cinq jours de travail pendant la
semaine. Nos retard et l’absence devaient aussi être régularisés par des billets .
Cependant nous pouvons choisir notre horaire, ce qui fait que
- de 08h00 à 12h00 le matin
- de 13h à 17h l’après midi
En effet, certains employés entraient à 7h30 pour finir à 16h.
Nous avons également bénéficié d’un après midi de congé toutes les semaines et d’une
permission lorsqu’il nous fallait nous entretenir avec notre encadreur pédagogique.
Section 2 : Les atouts et acquis du stage
21. Les atouts
Pour nous beaucoup de situations ont pu nous fournir des atouts majeurs pour la réalisation de
ce stage et l’élaboration de ce présent mémoire.
Tableau n°2 : Plan de travail
ACTIVITES SEMAINES
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Prise de fonction ou séance de présentation au personnel
Fixation du thème avec l’encadreur professionnel
Collecte des informations concernant l’entreprise (l’identification de l’entrepris>e, l’historique, les objectifs, les produits, les concurrents, les organigrammes…)
Collecte d’information sur les tâches et activités du personnel de Département Transport
Collecte de données et informations relatives au thème de stage.
Entretien et enquête auprès du personnel et les usagers de ARO
Pré - rédaction du rapport de stage et du mémoire
Pré - rédaction du mémoire
28
D’abord, l’accueil chaleureux et ouvert du personnel qui a beaucoup facilité la récolte des
informations, l’intégration et l’apprentissage des diverses tâches.
En effet, pas un ne peut rechigner à nous répondre ou à nous montrer ce qu’il fallait faire.
Ensuite, le fait que nous puissions participer aux activités nous aidait à vraiment comprendre
et à apprendre diverses techniques. Cela nous aidait aussi à nous intégrer et à nous impliquer
dans le domaine.
Enfin, la mise à disposition des documents et matériels dont nous avions besoin facilitait la
rédaction du mémoire.
22. Les acquis du stage
221. Les acquis techniques
Nous avons acquis bien des choses durant notre passage à la Compagnie ARO, que ce soit sur
l’Assurance en générale ou sur l’Assurance Automobile.
Ainsi donc nous avons appris à traiter un dossier sinistre automobile : déclaration, l’ouvrir,
l’instruire et le comptabiliser. Pour cela, nous avons eu accès au manuel de procédures du
service et nous avons appris en nous servir correctement. Nous avons également acquis les
techniques de travail du service en assistant quotidiennement les différents membres du
personnel dans la réalisation de leurs tâches respectives.
Nous avons aussi appris à nous impliquer dans les tâches que l’on nous confiait, et à nous
concentrer dans leur réalisation car nous étions responsables en cas d’erreur.
Ainsi, concentration, implication et responsabilité sont devenus les maîtres mots de notre
quotidien.
Enfin, nous avons appris à nous organiser correctement dans ce que nous faisions, car en effet
nous avions du travail à faire, mais nous avions aussi le mémoire à rédiger et nous avons dû
chercher une méthode d’organisation efficace.
222. Les acquis humains
Notre passage au sein du Service Sinistres Terrestres nous a été vraiment bénéfique tant sur le
plan intellectuel que social.
Avec l’accueil chaleureux du personnel, toute appréhension et timidité a disparue et notre
intégration dans le milieu a été facile.
29
Comme nous avons quotidiennement côtoyé les membres du personnel ainsi que les clients,
nous avons appris à toujours agir avec Respect, Courtoisie et Politesse.
Le stage a été d’une certaine particularité pour nous puisque des qualités relationnelles ont été
nécessaire afin d’obtenir des données. Cela nous a permis de développer et d’améliorer notre
relation avec les autres. En effet, afin de regrouper les informations dont nous avions besoin et
pour apprendre le travail que nous devions accomplir, il nous fallait être en permanence,
côtoyer les différents membres du personnel et engager la conversation avec eux. Cela nous
appris à nous ouvrir aux autres et d’élargir notre réseau de relations.
Aussi, il nous a appris à mieux comprendre notre entourage. Cela nous a permis à vivre
toujours en harmonie avec autrui. Nous avons pu faire sortir notre capacité d’adaptation vis-à-
vis des multiples relations observées au niveau de chaque employé.
De ce fait, un certain SAVOIR ETRE adapté à tous les différents types d’interlocuteurs nous a
été utile.
30
CONCLUSION PARTIELLE
Cette première partie nous a permis de connaître l’entreprise en générale, ses
activités, son organisation et le personnel afin de comprendre son fonctionnement. Nous
avons pu constater de visu que c’est une grande Compagnie et que ses activités sont
nombreuses et variées, ce qui lui vaut une part de marché considérable.
Nous y avons également parlé des différentes constatations primaires durant notre
stage et on a parlé de notre méthodologie d’observation pour acquérir les connaissances au
milieu du travail.
Maintenant, nous allons entrer dans la deuxième partie de ce mémoire qui consiste à faire une
étude plus avancée et plus concrète de notre thème. Cette partie va se consacrer et à faire
maintenant une analyse profonde des informations récoltées sur l’entreprise.
DEUXIEME PARTIE
ETUDE DE L’EXISTANT ET
ANALYSE
31
Après avoir terminé sur la connaissance générale de l’entreprise, nous allons
entamer dans la deuxième partie du travail.
Cette partie intitulée « étude et analyse du thème » se divisera en deux chapitres, le premier
chapitre est consacré à des notions théoriques sur l’assurance, sur ce, on va parler des notions
en assurance en générale et les garanties en assurance automobile.
Dans le second chapitre que nous allons discuter de la présentation de l’existant et
l’analyse des faits et des problèmes, ce chapitre se divise en trois sections. La première va
charger de la procédure de la gestion du contrat d’assurance auto, la deuxième section parlera
de la procédure de la gestion des sinistres autos et la dernière section discutera de l’analyse
proprement dite.
32
Chapitre 1 : LES NOTIONS THEORIQUES EN ASSURANCE
Nous sommes maintenant dans la deuxième partie du devoir qui est consacrée au
traitement du thème que nous avons choisi au préalable avec nos encadreurs. Ce thème, qui
est « l’Analyse de la Gestion d’Assurance Automobile », englobe d’une manière générale les
activités du service auquel nous avons été placés durant notre stage.
Avant de passer à une étude et à l’approfondissement de ce thème, il nous est nécessaire de
connaître tous les points essentiels concernant l’activité d’Assurance, notamment l’Assurance
Automobile, afin de ne pas nous perdre plus bas, dans notre exposé plus ou moins technique
du thème.
Section 1 : quelques notions
11. Notion du risque, de mutualité et de grands nombres
111. Notion du risque
L’assurance est née du fait que les hommes courent des risques dans leur vie quotidienne.
Le risque est un événement incertain ou de date incertaine contre lequel on désire s’assurer.
C’est, par exemple, le risque incendie, de vol, ou le risque de décès, d’invalidité… c’est aussi
la mise en cause de la responsabilité de l’assuré.
Par extension, l’objet ou la personne assurée est désigné comme « RISQUE » pour les
assureurs.
D’une part le risque peut être un événement incertain, qui ne dépend pas de la volonté de
l’assuré et dont la date de survenance est incertaine
Exemple : le risque vol
Et d’autre part il pourra être certain mais la date de survenance est incertaine
Exemple : le risque de décès.
112. Notion de mutualité
Le but essentiel de l’assureur est de faire supporter les conséquences de la réalisation d’un
risque pour tous les assurés d’une même branche, mais ce but ne pourra être atteint que par le
groupement d’une multitude d’assurés au sein d’une MUTUALITE.
33
La mutualité suppose un groupe de personnes qui mettent en commun les risques
susceptibles de les atteindre et acceptent solidairement de contribuer au règlement des
sinistres qui frappent l’une d’autre elles.
Ce règlement est opéré à l’aide de cotisations versées par ces personnes. En réalité,
l’assurance n’est qu’un simple intermédiaire pour gérer un fonds commun.
La Mutualité constitue donc un principe fondamental de toute opération
d’assurances.
113. Notion de la loi des grands nombres
Mais il ne suffit pas de regrouper les risques, il faut organiser techniquement cette
mutualité suivant la loi statique. En effet, en tant que gérant de la mutualité, l’Assureur doit
évaluer au préalable chaque risque et prévoir le nombre de sinistres. En matière d’assurance,
prévoir le nombre de sinistres qui se réaliseront par rapport au nombre de risques assurés
constitue un calcule de probabilité qui ne peut être effective que grâce aux statistiques établis
sur la base d’évènement passés. Cette probabilité de réalisation de chaque risque est
déterminée suivant une méthode statistique basée sur la loi des grands nombres.
Donc pour avoir des précisions valables, l’Assureur doit grouper
Un très grand nombre de risques
Des risques de même nature : il doit y avoir autant de statiques que de type de risque.
Exemple : Grouper des statistiques d’incendies et d’accidents de la circulation seront
rationnellement inexploitables.
12. Obligation d’assurance
L’assurance est obligatoire pour toute personne physique ou morale mettant en circulation un
véhicule terrestre à moteur (2,3 ou 4 roues et plus), leurs remorques et semi-remorque, selon
l’ordonnance du 3/10/60, article 60 du code des assurances.
Ne sont pas soumis à l’obligation d’assurance:
� Les véhicules appartenant à l’Etat
� Les véhicules appartenant aux ambassades et chancellerie
� Les chemins de fer
34
En matière d’assurance, seule la Responsabilité Civile est obligatoire. Dans le cadre de cette
obligation, le propriétaire doit faire assurer sa Responsabilité Civile envers le tiers à
l’occasion de la circulation de son véhicule. Le véhicule peut être en marche, en
stationnement ou au repos sur une voie publique ou privée. Cette garantie qui est en générale
illimitée s’applique aux dommages corporels et matériels ayant pour origine :
� Un accident, un incendie ou une explosion provenant du véhicule lui-
même, de ses accessoires, de son carburant, des objets qu’il transporte.
� La chute d’objets, accessoires, substances ou produits.
Section 2 : Les garanties en assurance automobile
21. les garanties de base
Sont garantis ceux des risques ci-après :
211. Le risque A : Responsabilité civile
L’assureur garantit les conséquences pécuniaires de la Responsabilité Civile que l’Assuré peut
encourir à raison des dommages corporels ou matériels causés aux tiers par les véhicules.
La garantie s’étend aux dommages causés, à l’occasion de la circulation, par les
accessoires du véhicule, des produits servant à son utilisation, aux accidents causés par les
véhicula remorquant occasionnellement un véhicule en panne, aux dommages causés par les
jets de flamme, incendie ou explosion des véhicules assuré ou les marchandises transportées
sur les dits véhicules.
212. Le risque B : Dommages subis par les véhicules
L’Assureur garantit les dommages subis par les véhicules avec les accessoires et les pièces de
rechange dont le catalogue du conducteur prévoit la livraison en même temps que le véhicule,
lorsque ces dommages résultent :
-Soit d’une collision avec un autre
-Soit d’un choc contre un corps fixe ou mobile
-Soit d’un renversement sans collision préalable
En cas de dégât au cours de transport, l’assuré s’engage à les faire constater vis-à-vis du
transporteur ou des tiers par tous les moyens légaux.
35
213. Le risque C : Incendie et explosion
L’Assureur garantit les dommages subis par les véhicules avec les accessoires et les pièces de
rechange dont le catalogue du constructeur prévoit la livraison en même temps que le
véhicule, lorsque ces dommages résultent des évènements suivants :
-incendie, combustion spontanée, chute de la foudre
-explosion du moteur et toutes explosions en générale, à l’exclusion de celles
causées par la dynamite ou autres explosifs analogues.
La garantie ne s’applique pas au contenu des véhicules (marchandises transportées).
Toutefois, l’Assureur couvre à concurrence de 1000 Ar les vêtements et objets personnels
autres que les bijoux, argenterie, billets de banque, espèces et valeurs.
214. Le risque D : Vol
L’Assureur garantit les dommages résultant de la disparition ou de la détérioration, à la suite
d’un vol ou de la tentative de vol, des véhicules désignés aux Conditions Particulières et
couvre les frais engagés par l’Assuré avec l’accord de l’Assureur pour la récupération des
véhicules.
N’est pas considéré comme « tentative de vol », le bris d’une glace ou la coupure d’une
capote à moins que l’Assuré ne rapporte la preuve.
22. les garanties facultatives
Les garanties facultatives énumérées ci-après peuvent être souscrites en complément de la
garantie de base et suivant les besoins de l’Assuré.
221. Indemnisation Directe et Recours (IDR)
Cette garantie se subdivise en indemnisation directe (ID) et recours.
Dans le cadre de la garantie ID, l’Assuré est directement indemnisé par son propre Assureur.
L’indemnisation directe permet à l’assuré d’être indemnisé directement proportionnellement à
sa part de sa responsabilité et l’accident n’aura occasionné que des dégâts matériels.
L’ID ne s’applique que sur une collision entre deux véhicules et dont les assurés sont
identifiés.
36
Le recours est une réclamation d’une victime auprès d’une responsable de son préjudice. Le
recours pour lequel ARO s’engage à réclamer amiablement ou judiciairement au tiers
responsable la réparation des dommages matériels causés au véhicule assuré.
222. Bris de glace (BG)
Cette assurance couvre les bris consécutifs ou non à un accident des pare-brise, glaces
latérales, lunettes arrière et glace du toit ouvrant prévu par le constructeur du véhicule assuré.
La garantie ne peut être accordée qu’aux personnes adhérentes aux risques « Incendie » et
« Vol ». La valeur de la garantie ne doit pas dépasser de 20% de la valeur du véhicule, avec
un minimum de 240 000 Ar.
223. Privation de jouissance (PJ)
C’est une indemnité quotidienne est versée à l’Assuré s’il se trouve privé de l’usage de son
véhicule à la suite d’un accident faisant jouer la garantie « Incendie et explosion », la garantie
« vol » et « les dommages éprouvé par les véhicules ». Cette indemnisation est due pendant
toute la durée normale des réparations déterminées par l’expert sans que la durée n’excède 30
jours. En cas de perte totale déclarée par l’expert, celle-ci est fixée forfaitairement à 10 jours.
224. Grèves, Emeutes et Mouvement Populaire (GEMP)
C’est la garantie des dommages subis par le véhicule à la suite de GEMP à condition que
l’Assuré n’y participe en aucune façon. Cette garantie s’applique aux risques B, C et D.
225. Dommages aux pneumatiques
Les Assurés aux risques B peuvent étendre leur garantie aux « Dommages aux
Pneumatiques ».
L’assureur indemnise les crevaisons des pneus (enveloppe et chambre à air) lors d’un sinistre.
L’origine du dommage devrait obligatoirement être la survenance d’un sinistre mais non pas à
cause de la vétusté des pneumatiques.
L’indemnité à titre de ce dommage est fixée à 50% de la valeur neuf.
37
Chapitre 2 : PRESENTATION DE L’EXISTANT ET ANALYSE
L’analyse de la procédure de gestion d’assurance automobile et de l’environnement de
l’entreprise répond à trois (3) objectifs : - l’inspection des forces et des points faibles lors de la procédure du traitement des dossiers ;
- l’identification des différents éléments composants susceptibles d’affecter l’activité de
l’entreprise ;
- l’identification des opportunités et des menaces environnementales.
L’analyse s’inscrit dans une logique de diagnostic interne et externe et sert fréquemment à
préparer une analyse FFOM ou à apporter des informations destinées à alimenter une
réflexion stratégique. C’est l’outil de diagnostic ou outil de base d’identification des choix
stratégiques qui sera utilisé. Quelques enquêtes seront faites pour appuyer notre analyse.
Section 1 : La procédure de la gestion du contrat d’assurance
Cette section décrira les procédures relatives à l’exécution d’un contrat
d’assurance adopté par la compagnie ARO.
Tout d’abord, le contrat d’assurance est une convention qui lie une compagnie d’assurance à
son assuré dans le but de le prémunir contre certain risque défini à l’avance.
Il est établi en deux ou trois exemplaires précise les conditions de l’assurance par :
Des Conditions Générales, imprimées et communes à tous les assurés pour un type de
contrat. Elles décrivent les garanties et indiquant les conditions de validité du contrat. Les
descriptions des garanties sont parfois regroupées sous le titre « Conventions Spéciales »
Des Conditions Particulières (ou personnelle), qui adapte le contrat à la situation et au choix
de chaque assuré (durée de l’engagement, nom, adresse de l’assuré, garanties choisies…)
Les Conditions Particulières prévalent toujours sur les Conditions Générales. Par exemple,
elles peuvent modifier un ou plusieurs articles des Conditions Générales, à la demande de
l’assuré ou de l’assureur
38
11. Les composantes du contrat d’assurance
111. Les préliminaires
Le préliminaire se divise en trois étapes :
� La proposition d’assurance
� Le consentement de l’assureur
� La note de couverture provisoire
1111. La proposition d’assurance
Proposition à remplir par l’assuré pour délimiter et définir les risques à garantir et donner tous
les renseignements possibles à son sujet.
Celle-ci est un imprimé préétabli par l’entreprise d’assurance et transmise au futur
souscripteur. Le formulaire comporte généralement un questionnaire qui permet à l’assureur
de recueillir tous les renseignements que le proposant peut lui fournir et ces déclarations
servant de base à la conclusion du contrat. Elle n’engage ni l’assuré ni l’assureur. Dans
l’esprit d’une meilleure protection de l’assuré instauré par le code des assurances, article 7,
« l’assureur doit dorénavant, fournir au proposant avant la conclusion du contrat, un
exemplaire du projet de contrat ou une notice d’information sur le contrat qui décrit
précisément les garanties, les exclusions, les obligations de l’assuré et la cotisation ou
la prime due par l’assuré ».
1112. Le consentement de l’assureur
L’assureur n’est pas lié par la proposition d’assurance. Lorsqu’il a accepté de garantir le
risque qui lui est proposé, et qu’il l’a tarifié, il établit le contrat de police, qu’il envoie pour
signature à l’assuré.
L’article 9 du code des assurances édicte les informations à indiquer dans le contrat
notamment :
o Les noms et domiciles des parties contractantes
o La chose ou la personne assurée
o La nature des risques garantis
o Le moment à partir duquel le risque est garanti et la durée de la garantie
o Le montant de la garantie
39
o La cotisation ou la prime d’assurance à payer par l’assuré et la sanction prévue en ces
de non paiement.
1113. La Note de Couverture Provisoire « NCP »
La NCP est le document constatant l’existence d’une garantie provisoire avant l’établissement
de la police d’assurance. Elle permet à l’assuré d’être immédiatement affirmé sans attendre la
rédaction définitive de la police. La NCP n’a plus d’effet dès qu’elle est remplacée par la
police.
La NCP est donc essentiellement provisoire et temporaire.
12. Mode de calcul et taux appliqué à la prime
121. Mode de calcul de la prime
La prime ou le prix du risque représente la valeur du risque, elle est déterminée par des
actuaires en fonction d’éléments mathématiques. Elle comprend essentiellement :
� La prime pure :
C’est la couverture théorique du risque. Elle est établie en considération de la probabilité de
réalisation du risque et de son intensité, de la somme assuré et la durée de l’assurance. Elle est
donc exprimée par la fraction :
Nombre de chance de réalisation du risque
Nombre total de cas possible.
� Les chargements :
Ils représentent la somme qu’il faut ajouter à la prime pure pour obtenir la prime nette ou
prime commerciale.
Ils comprennent les frais d’acquisition et les frais d’administration ou de gestion
Prime nette = prime pure + chargements
� Les impôts et taxes :
On les affecte à la prime nette afin d’obtenir la valeur de la prime total. Les taxes sont
perçues pour le compte des pouvoirs publics.
Prime total = prime nette = TE + TVA
40
122. Le taux appliqué par ARO
En remplacement de l’article 31 des conditions générales, les termes mentionnés aux
conditions particulières sous la rubrique « usage du véhicule » correspondent aux définitions
suivantes :
� Catégorie 1
usage : - promenades, affaire
- privé d’engins motorisés à 2, 3 ou 4 roues sans conduite intérieur.
tarif 11 : qui sont les véhicules à quatre (4) roues dont le nombre de place
est inférieur ou égal à dix (10).
tarif 12 : pour les véhicules à deux (2), trois (3) ou quatre roues dont PV
inférieur ou égal à 50 kilo.
� Catégorie2
usage : transport de personnes :
tarif 21 : transport à titre gratuit y compris convoi, transport d’élèves des
écoles, de personnel,…
tarif 22 : transport à titre payant : taxis, taxi-be, voitures de grande
remise,…
� Catégorie3
usage : Transport de marchandises
tarif 31 : à titre gratuit comme les voitures de tourisme, voitures à
carrosserie commerciale, camionnettes, camions, tracteurs, véhicules servant au
transport de produits ou marchandises appartenant à l’assuré non munis de la patente
de transporteur, plate-forme,…
tarif 32 : à titre payant : transport public de marchandises, service postal,
déménagement, porte-engins,…
� Catégorie 4
usage : Garagistes, concessionnaires et/ou vendeurs de véhicules circulant
sous W
41
� Catégorie 5
usage : Engins de chantier circulant sur la voie publique (d’un chantier à un
autre)
les engins mobiles de chantier pouvant être compris dans l’assurance
« AUTOMOBILE » sont les appareils mobiles utilisés par les entreprises
industrielles,…
� Catégorie 6
usage : véhicules de type spéciaux, ne rentrant dans aucune des catégories
1 à 5 et notamment :
- voitures d’ambulance
- corbillards, fourgons funéraires ;
- véhicules des collectivités publiques : arroseuses, balayeuses, bennes,…
- tracteurs agricoles et forestiers (avec ou sans chenille) ;
- véhicule de dépannage.
Nous allons établir sur un tableau les différent taux appliqué par ARO selon la catégorie des
véhicules pour calculer des primes.
Tableau n°3 : Taux appliqué pour chaque catégorie de véhicule
Garantie Taux appliqué en pourcentage
Tarif 1 Tarif 2 Tarif 3 Tarif 5
Dommages subis par le
véhicule
5% 11% 9% 1,80%
Incendie 1% 1,5% 1,5% 1%
Vol 1% 1,5% 1,5% 1%
Bris de glaces 5,41% 10,90% 9,72% 4,76%
Source : Convention spéciale assurance auto, tarif auto de l’assurance ARO, 1999
42
Pour les véhicules de la catégorie 4, la prime par police sera fixée en fonction du nombre de
cartes roses délivrées au Souscripteur.
Tableau n°4 : Taux appliqué pour le véhicule de la catégorie 4 (valeur en Fmg)
Nombre de
cartes
Garanties Total
garanties
de base
Risque A
Risque B
Risque C
Risque D
1 7400000 8688000 845000 845000 17778000
2 11100000 13032000 1267500 1267500 26667000
3 14800000 17376000 1690000 1690000 35556000
4 18500000 21720000 2112500 2112500 44445000
Source : Convention spéciale assurance automobile, tarif auto de l’assurance ARO, 1999
13. Le taux appliqué à la garantie annuelle et fractionnelle applicable
aux contrats mono véhicules
Suivant que le présent contrat aura ou non donné lieu à l’enregistrement de sinistres
par la Compagnie, il fera l’objet dans les conditions fixées ci-après, soit d’une majoration, soit
d’une réduction.
Pour l’application des présentes dispositions, on entend par :
ANNEE D’ASSURANCE
- Pour les contrats annuels : la période de douze mois consécutifs d’assurance comprise entre deux dates de renouvellement.
- Pour les contrats fractionnés : la période de douze mois consécutifs d’assurance entre deux dates de renouvellement (mensuelle, bimestrielle, trimestrielle
43
Tableau n°5 : Taux appliqué au renouvellement
Différent cas
Situation actuelle
TAUX APPLIQUE AU RENOUVELLEMENT
Un sinistre partiel
En an (N-1)
Un sinistre totalement responsable et plus ou deux sinistres partiellement responsable et plus En an (N-1)
Zéro sinistre responsable
Réduction
-50% -40% -30% -20% -10%
-50% -40% -30% -20% -10%
-4O% -30% -20%
0 0
-50% -50% -40% -30% -20%
Prime de référence
0
-10%
+25%
-10%
Majoration
20% 40% 60% 80% 100%
0 0 0 0 0
40% 60% 80% 100% 100%
0 0 0 0 0
(Convention spéciale Assurance Automobile ref :000.013)
0 : Prime de référence (ni réduction, ni majoration)
14. La réduction et la majoration de la prime
141. La réduction
1411 : Réduction en cas d’absence de sinistre responsable
Il est convenu que si pendant l’année d’assurance écoulée, il n’y a eu ni sinistre responsable,
ni suspension excédant UN mois, le Souscripteur bénéficiera d’une réduction calculée sur la
prime de souscription ou de renouvellement valable aussi bien pour les contrats annuels que
fractionnés.
Il est à remarquer que :
- Seuls les sinistres faisant jouer les risques « incendies, phénomènes naturel, IDR » sont
considérés non responsable ;
44
- les sinistres faisant jouer le risque « Vol » sont considérés non responsables sauf cas d’imprudence ou de négligence manifeste.
- Les sinistres faisant jouer les risques « Dommages » et « Bris de glaces » sont considérés non responsables en cas d’action récursoire impossible.
Cette réduction sera de :
-10% pour une année sans sinistres
-20% pour deux années consécutives sans sinistres
-30% pour trois années consécutives sans sinistres, et ainsi de suite
Cette réduction est conditionnée par la présentation d’un certificat de situation en cours de
validité, inférieure ou égale à trois mois après expiration du dernier contrat, délivré par le
précédent Assureur.
1412 : Réduction en cas de sinistre responsable
Deux cas peuvent se présenter :
1- Si le contrat bénéficie d’une réduction inférieure à 30% avec un sinistre responsable et plus, la réduction annulée et il y a lieu d’appliquer la prime de référence à son renouvellement.
2- Si la réduction est supérieure ou égale à 30% avec un sinistre responsable et plus, le taux sera réduit de 10% à son renouvellement.
142. La majoration
1421- Majoration en cas d’absence de sinistre responsable
Le pourcentage de majoration sera réduit de 100% au renouvellement si aucun sinistre
responsable n’a été enregistré au cours de l’année précédente.
Cette réduction ne doit avoir pour effet de ramener la prime à un niveau inférieur à la prime
de référence.
1422- Majoration pour sinistre responsable
Il est convenu qu’en cas de survenance de sinistre responsable, au cours des douze mois
consécutifs d’assurance précédant la souscription ou le renouvellement, le présent contrat fera
l’objet de l’application d’une majoration.
45
15. La franchise
La franchise est une somme qui, dans le règlement d’un sinistre, reste à la charge de l’assuré.
L’assuré dont le contrat comporte une franchise, s’engage à conserver à sa charge une partie
des dommages.
151. Franchise d’avarie obligatoire prévue par le tarif
- Véhicule de la catégorie 1
En ce qui concerne les risques « vol », « GEMP », la Compagnie bénéficiera d’une franchise
obligatoire égale à 10% du montant du sinistre (indemnité et frais de dépannage) avec un
minimum de :
� 112 000Fmg pour les véhicules à 4 roues.
� 75 000Fmg pour les véhicules à 2 roues
- Véhicules des catégories 2 et 3
En ce qui concerne les risques « Dommages au véhicules », « incendie », « vol », « GEMP »,
la Compagnie bénéficiera d’une franchise obligatoire égale à 10% du montant du sinistre
(indemnité et frais de dépannage) avec un minimum de 312 500Fmg
- Véhicules de la catégorie 4
Pour les véhicules à 4 et 2 roues, en ce qui concerne les risques B, C, D, GEMP, la compagnie
bénéficiera d’une franchise obligatoire égale à 10% du montant du sinistre avec un minimum
de 1 407 000Fmg pour les 4 roues et un minimum de 235 000Fmg pour les 2 roues
- Véhicules de la catégorie 5
Même franchise que précédemment mais avec un minimum de 1 187 000Fmg
La franchise facultative donnant lieu à une réduction de prime. Nous allons voir les franchises
facultatives sur les risques B, C, D ou C, D et la franchise facultative sur le risque B
uniquement.
46
152. Franchises facultatives sur les risques B, C, D ou C, D
Tableau n°6 : Le taux appliqué en cas d’utilisation d’une franchise
1- véhicule de la catégorie 1
Franchise en
pourcentage sur le
montant du sinistre
Minimum
Réduction de
prime
5%
10%
15%
282000
563000
844000
15%
20%
25%
Source : Convention spéciale assurance auto
2- véhicule des catégories 2 et 3
Franchise en
pourcentage sur le
montant du sinistre
Minimum
Réduction de
prime
5%
10%
15%
563000
900000
1267000
10%
20%
30%
Source : Convention spéciale assurance auto
Section 2 : Les procédures du traitement des dossiers sinistres
D’une manière générale, le traitement du dossier sinistre se fait en trois étapes, nous allons
voir maintenant ces étapes.
21 .Déclaration de sinistre
La déclaration d’accident peut se faire :
� Soit auprès de l’agence de gestion de la police
� Soit auprès du Siège
� Soit auprès d’un autre Agence autre que l’Agence de gestion
47
Elle est établie en 2 exemplaires (ou 3 exemplaires selon le cas) :
- L’original pour le Siège ;
- le double pour le dossier de l’agence de gestion de la police ;
- un troisième exemplaire est nécessaire lorsque l’Agence de gestion de la police
n’est pas l’Agence réceptrice. Cet exemplaire est adressé également au Siège qui
le répercutera ensuite à l’Agence concernée.
22. Ouvertures du dossier
L’aide rédacteur est le responsable de l’ouverture du dossier. Il s’agit ici d’utiliser la chemise
sinistre dont la couverture devra comporter toutes les indications sur le sinistre, de donner un
numéro d’enregistrement…
23 .Instruction du dossier
Après réception de la « déclaration d’accident automobile », du « constat amiable », des
procès-verbaux de la Gendarmerie, de la police, de l’huissier de justice, de la lettre de
réclamation du tiers ou de la victime, le responsable de l’ouverture du dossier se chargera
d’ouvrir le dossier à l’aide d’un document appelé « chemise sinistre ».
Le sinistre est alors enregistré et numéroté dans un bordereau de déclaration et en se référant
au manuel de codification.
La tâche comporte quatre phases qui doivent être encore analysé.
La première c’est l’appréciation de la garantie, Il s’agit ici de vérifier si la garantie peut être
octroyée à l’assuré, selon les critères suivant :
� La prime : est-elle payée ?
� Le véhicule : si c’est bien celui indiqué dans la police d’assurance ?
� La période d’assurance : est-ce qu’elle couvre la date du sinistre ?
� Le permis du conducteur : est-il régulier ?
� La visite technique : est-ce qu’elle est en état de validité ?
� Les circonstances du sinistre : est-ce qu’elles répondent aux cas prévues dans les
Conditions Générales et Particulières ?
48
Si l’un de ces critères n’est pas rempli, il y aura rejet du dossier par l’assureur. Dans
ce cas, l’Agence de gestion devra faire notifier immédiatement l’assuré des raisons du rejet et
cette dernière devra envoyer une copie de cette lettre de notification au service sinistre.
Le second est l’appréciation de la responsabilité, il s’agit de déterminer la responsabilité de
l’assuré suivant le barème de la responsabilité, le code de la route ou l’Infracode.
La troisième c’est l’évaluation du dossier qui sera porté sur le bordereau de déclaration. Elle
a pour objet d’évaluer le coût total du sinistre (matériel et corporel).
Et la dernière phase est la réparation du préjudice. Ce sont les règles générales
applicables à tous les risques. Par exemple, une expertise par un consultant en expertise est
nécessaire avant réparation de la chose endommagée, l’indemnisation doit se limiter aux seuls
dommages consécutifs au sinistre, toute facture à régler doit être visée au préalable par le
Consultant en expertise…
24 .Le règlement
Le règlement du dossier sinistre est différent pour chaque garantie.
241. Le règlement sur les garanties de bases
� Le règlement pour le risque A
-L’indemnité à régler au tiers doit être proportionnelle à la part de responsabilité mise à la
charge de l’assuré.
-Pour les fournitures, tenir compte de la vétusté indiquée par l’expert.
-régler la valeur différentielle (VV-épave) si le véhicule est en perte total, c’est-à-dire
Valeur de la réparation + TVA > VV.
� Le règlement pour le risque B
-Application de la règle proportionnelle si VA<VV
-Pas de règle proportionnelle si VV-VA<10%VV
Où VA : valeur assuré
VV : valeur vénale
49
� Le règlement pour le risque C
Même procédé que précédemment, sauf s’il y a lieu de tenir compte de l’application de la
vétusté sur les fournitures et de l’exclusion des dommages aux appareils électriques si
l’incendie est dû à un défaut de leur fonctionnement.
� Le règlement pour le risque D
1. Vol total du véhicule assuré
Il s’agit du vol total du véhicule assuré et dans les deux cas cités ci-après, l’assuré doit
remettre l’Attestation de déclaration de vol délivrée par les Autorités de Police ou de
Gendarmerie, et aussi déposer une plainte au Parquet dont une copie portant référence du
dépôt au Parquet est verser dans le dossier au Siège.
- une enquête systématique est demandée à l’unité d’enquête et d’expertise dans les 5 jours de
la réception de la déclaration par le chef de point de vente.
- la demande, par le biais d’une fiche d’enquête accompagnée du dossier complet est à
envoyer à l’unité d’enquête via SST du Siège.
-obligation de l’assuré : remise d’une de déclaration de vol, dépôt d’une plainte au Parquet.
Pour un véhicule retrouvé l’assureur va demander à l’assuré l’Attestation de
découverte délivrée par les Autorités de Police. Cette Attestation devra faire état des dégâts et
manquants constatés.
Pour le reste, même procédé que pour le risque A.
Une expertise est obligatoire, et tenir compte de la vétusté.
Pour un véhicule non retrouvé et passé le délai d’un 1mois, l’assuré doit produire
l’Attestation de non découverte délivrée par les Autorités de Police ayant établi l’Attestation
de déclaration de vol.
Requérir un expert pour l’évaluation de la VV du véhicule.
L’indemnisation s’effectuera dans la limite de la VV si VV<VA et si VV>VA
50
2. Vol partiel
Dans le vol partiel il y a des accessoires normaux et des accessoires hors série et le règlement
se fait sur la base de l’expertise et sous déduction de la vétusté.
Application de la règle proportionnelle en cas de sous-assurance.
Franchise à déduire.
A noter que les accessoires hors série ne sont découverts que si l’assuré fait l’objet d’une
déclaration à part lors de la souscription.
242. Le règlement pour les extensions de garantie
2421. Bris de glace
Deux cas peuvent se présenter dans le traitement de BG
- Indemnisation au titre de garantie BG, limitée à la valeur assurée (sans vétusté), la
garantie ne peut être accordée qu’associée aux risques « incendie » et « vol » et le capital en
BG ne doit pas dépasser 20% de la valeur déclarée du véhicule avec un minimum de 240 000
Ar.
- Si la cause du sinistre répond à la condition d’octroi de la garantie « dommage » (choc
contre un corps fixe ou mobile) : le BG peut être réglé au titre de la garantie «dommage ».
2422. Garantie recours
Détermination de la responsabilité de l’accident :
A réception du CA, du PV de constat de l’huissier, de la police ou de la gendarmerie, étudier
les responsabilités (suivant le barème de responsabilité, ou le code de la route, infra code,
cf.instrucion du dossier)
- Si l’assuré est entièrement responsable et sa garantie acquise, attendre la réclamation du
tiers ;
- Si l’assuré est entièrement responsable mais sa garantie non acquise (non assurance), il faut
que l’assureur notifie le non garanti à l’assuré et informer l’assureur adverse pour qu’il puisse
exercer un recours direct auprès de notre assuré.
51
• Si l’assuré n’est pas entièrement responsable mais sa garantie non acquise, l’assureur
doit notifier le non garanti à l’assuré, de délivrer une attestation et un motif du non
garanti, et de conseiller l’assuré d’exercer son recours auprès de l’assureur adverse.
Si l’assuré n’est pas entièrement responsable, et sa garantie acquise, demander la position de
l’assureur adverse.
Si la garantie de la partie adverse n’est pas acquise voir dans la partie Recours.
2423. Tierce collision
Cette garantie joue uniquement dans le cadre d’une collision entre véhicules terrestres à
moteurs identifiés soumis à une obligation d’assurance.
La procédure est la même qu’en garantie dommage que ce soit pour la couverture B’ ou B’’.
Pour la couverture B’’, si le véhicule assuré est responsable en partie : le règlement s’effectue
comme si l’assuré n’est pas responsable, c’est-à-dire ne pas tenir compte du partage de
responsabilité
Section 3 : Analyse SWOT
Après avoir décrire les procédures de la gestion d’assurance auto au sein du service terrestre
de l’assurance ARO, on peut relever les points forts et les points faibles au niveau de ce
service, ainsi que les opportunités et les menaces.
31. Les points forts
331. Sur la procédure de gestion de contrat
3311. Existence d’un questionnaire déjà préétabli
L’existence d’un imprimé déjà préétabli est un guide important pour le personnel au niveau
du service production automobile lors de l’élaboration du contrat. On peut voir dans cet
imprimé tous les renseignements concernant les clients. Même si le responsable est encore
nouveau dans son travail, il n’a pas du mal à le faire car toutes les questions possibles à poser
pour les clients se trouvent dans ce document. Sur ce, l’assureur ne cherche plus des
questions, il ne fait que lire et demander ensuite au futur souscripteur sauf en cas
exceptionnel.
52
3312. Le classement des dossiers
Une fois que les renseignements sont clairs et que les deux parties se mettent d’accord, le
contrat est conclu et le responsable du classement des dossiers arrange ces dossiers dans un
autre endroit. On a pu constater que le classement de ces dossiers se fait par agence et par
numéro de la police d’assurance. Ceux-ci facilitent la tâche du responsable quand il cherche
des dossiers.
3313. Le contrat à tacite reconduction
Les usagers ne sont plus obliger de venir auprès de l’agence ou auprès du siège pour
renouveler leur contrat, mais la compagnie envoie une lettre pour le renouvellement à l’usage,
et il devrait contacter ou répondre par mail l’acceptation du ce renouvellement.
Après acceptation, le contrat est renouvelé automatiquement. C’est un gain de temps pour
l’assureur.
3314. La comptabilisation du contrat
Au niveau du service production automobile, il y avait un comptable et un autre aide
comptable pour la comptabilisation de tous les contrats. Ils rendent plus meilleur les activités
car la comptabilisation des affaires du siège et les agences générales est séparée, le comptable
s’occupe les affaires du siège (c’est-à-dire les affaire auprès du service production auto
du siège) et l’aide comptable occupe les affaires des agences générale.
3315. l’existence d’un tarif flexible
L’existence d’un tarif flexible appliqué dans l’assurance auto est l’une des grandes forces de
l’entreprise, il dépend de l’importance et de la fidélité des clients. Par exemple, pour une
année sans sinistre, il y a une réduction de 10% des primes, pour deux années consécutives
sans sinistre, il a une réduction de 20% des primes et ainsi de suite.
Cette réduction peut aller jusqu’à 75% du montant des primes si aucun sinistre n’est jamais
survenu. Donc pour le calcul de la prime, elle serait diminuée automatiquement s’il n’y a eu
d’un accident.
3316. paiement échelonné
53
Le paiement des primes peut être échelonné en deux (2) ou quatre (4) paiements selon la
convention entre les deux parties. Les usagers ont donc des choix selon leurs possibilités.
Au cas où l’objet assuré n’existe plus. Dans le cas où un renversement sans collision pour la
garantie RC est arrivé, l’entreprise rembourse le reliquat des primes.
332. Sur la procédure de la gestion des dossiers sinistre
3321. Un manuel de procédure claire pour le SST
Au niveau du service sinistre terrestre, le manuel de procédure est une sorte de guide pour le
personnel, car la description des tâches est bien définie, et même les subordonnés du chef a le
droit de consulter ce manuel afin qu’ils puissent connaitre exactement ses activités concernant
ses postes.
Donc, il serait facile de gérer ou suivre les activités de chaque employé car les tâches
effectués sont tous bien définies.
Ce manuel de procédure est modifié, autrement, mis à jour dans le cas où un
événement entraîne une modification dans le traitement d’une opération.
3322. Formation au moins deux fois par an pour les employés
Le dirigeant de la compagnie offre à ses employés des formations au moins deux fois par an.
Celle-ci permette aux chefs (Direction, Département, Service) de faciliter la suivie et le
contrôle des activités de ses subordonnés, et de suivre sans trop de retard les nouvelles
consignes ou les nouveaux changements qui se trouvent au sein de leur service ou au niveau
de l’entreprise.
3323. La déclaration immédiate par des canaux de communication
variée
La déclaration d’un accident peut se faire sous plusieurs formes : soit au moyen de l’imprimé
de « CAD », soit par autres formes de déclaration et modes de transmission comme le
téléphone, email, fax… ou bien l’envoi d’une missive transmise par voie postale ou par voie
de cahier de transmission. Aujourd’hui grâce au développement de la technologie, beaucoup
d’usagers envoient leur déclaration par mail. Donc le retard du traitement des dossiers vont
diminuer car plus la déclaration arrive à temps (par exemple, le jour du sinistre) plus le
traitement commence tôt.
54
32. Les points faiblesses
321. Sur la procédure de la gestion du contrat
3211. Ignorance du contrat
Certain client ne se soucie pas de lire attentivement le contenu du contrat qu’il a
signé au moment de la souscription. Et lorsque le sinistre s’est survenu il pense d’avoir
quelque chose qui ne figure pas dans le contrat.
Les assureurs automobiles proposent en général des contrats auto avec plusieurs formules aux
usagers lors d’une souscription. Par conséquent, ces assurés n’arrivent même pas de voir ou
de lire les conditions dans le contrat, c’est la raison pour laquelle il y a toujours des conflits
entre les deux parties
Nous avons enquêté 102 usagers, suivant notre enquête, 85% ne lisent ce qui se trouve dans le
contrat, ces usagers se contentent seulement aux explications faite par l’assureur au jour de la
souscription du contrat.
Donc on peut constater alors que c’est l’une des raisons qui entraine une mésentente entre
l’assureur et l’assuré. Pour éviter ce malentendu, il faudrait que les deux parties doivent
toujours tenir compte de ce qui se trouve dans la clause du contrat, surtout l’assuré.
3212. L’utilisation d’un logiciel différent entre l’agence générale
et le siège
La comptabilisation ou la transformation des contrats d’assurance est l’une des
attributions du service production auto. Tous les mois, il reçoit toutes les pièces de production
des agences générales (affaires) et faire le contrôle de tous les dossiers.
Ces agences utilisent un logiciel « WINPASS » (ancien logiciel mais les agences
l’utilise encore) pour la comptabilisation de ses contrats, puis ils expédient au Siège toutes les
pièces et la somme correspondantes à ces contrats afin que ce dernier puisse faire le contrôle
de toutes les productions de la Compagnie ARO.
D’un autre coté le Siège utilise un logiciel différent de celui des agences, appelé « V9 » (c’est
un nouveau logiciel pour l’enregistrement et la comptabilisation des affaires) Donc le
problème c’est qu’au moment de la réception des dossiers de ces agences, le Siège est obligé
55
de les transférer dans le logiciel V9 avant de faire le suivi et le contrôle des dossiers car on ne
peut pas travailler sur deux logiciels différents.
Ceci entraine alors une perte de temps pour ce service, car on effectue deux fois le même
travail, et la saisie n’est pas la tâche du service production.
Il est à noter que ce nouveau logiciel est encore en cours d’exécution.
3213. Le calendrier d’expédition
L’une des tâches du Service Production Automobile est de faire le suivi, le
contrôle et la comptabilisation de tous les productions faites par la compagnie ARO. Donc les
agences générales devraient expédier toutes les productions du mois auprès du Siège. Sur ce,
le Siège donne une date limitée. Parfois tous les agences envoient ses dossiers à la dernière
date, et ceux-ci entraine une surcharge de travail pour le Siège, alors qu’il y a des jours où il
n’a presque pas de travail à faire.
La détection des problèmes rencontrés au niveau du service sinistre automobile est très
importante, car les dossiers des accidents sont tous traiter au niveau de ce service, la décision
de l’acceptation ou le non acceptation d’indemnisation dépende de ce service.
Pour le traitement, l’assureur fait référence aux conditions générales, au Code des
Assurances…
322. Sur la procédure de la gestion d’un sinistre
3221. La détermination de la responsabilité de l’accident
Les assureurs emploient une grille appelée « barème de responsabilité » pour
déterminer le responsable du sinistre. Ce barème comprend tous les croquis des accidents qui
arrivent fréquemment, et il pourra aider les assureurs à déterminer le degré (en pourcentage)
de responsabilité d’un conducteur lors d’un sinistre, pour voir qui est le fautif.
L’existence d’un croquis est une preuve probante pour l’assureur. La prise des
photos par l’expert ou l’assuré elle-même est obligatoire, mais lors de la déclaration du
sinistre, l’usager devra aussi faire un croquis qui explique le déroulement et la place de
l’assuré et du tiers au moment de l’accident.
56
D’après notre enquête sur 102 usagers enquêtés, 70% ne connaissent pas l’existence de ce
barème, et c’est surtout sur ce que posent les problèmes car l’usager ou bien le tiers pense
qu’il n’est pas responsable, alors qu’il était le responsable de l’accident.
3222. Le retard d’indemnisation
L’objectif premier de l’assureur est l’indemnisation dans un meilleur délai les
sinistres.
Mais parfois il n’est pas toujours respecté car les accidents ne se produisent toujours entre le
même assureur (véhicule entre ARO).
L’assurance ARO travail avec les autres assureurs comme NY HAVANA et le Mutuelle
MAMA.
Le non respect de ce délai d’indemnisation peut être aussi à cause de la nature de
l’accident, car s’il s’agit d’un accident corporel, il faut attendre la décision du tribunal avant
d’indemniser les victimes.
Pour une indemnisation plus rapide entre ARO et NY HAVANA, l’IDR joue un rôle très
important puisque l’assureur indemnise toujours les assurés s’ils sont le responsable ou non,
et ce n’est qu’après que l’assureur exerce son recours auprès de l’assureur responsable si ce
dernier est le responsable.
Par contre, la procédure d’indemnisation entre ARO et MAMA se fait par un système de
compensation puisque l’assurance MAMA n’utilise pas la garantie IDR. Le système de
compensation se fait comme suit, exemple ARO envoie 1O dossiers sinistres chez MAMA
dont ce dernier est le responsable de l’accident et en contre partie MAMA donne 10 dossiers
à ARO dont ses assurés sont les responsables.
Nous avons consulté des dossiers auprès du service sinistre, et sur 150 dossiers, on a pu
constater que 85% de ces dossiers ne sont pas toujours réglés. La plupart de ces dossiers sont
des accidents entre le véhicule de l’assurance ARO et le véhicule de la Mutuelle MAMA.
D’après la statistique au sein du CEAM, 1198 dossiers entre MAMA et ARO ne sont pas
encore réglés aujourd’hui.
D’après l’article 37 du CDA, « l’indemnité due par l’assureur à l’assuré ne peut dépasser le
montant de la valeur de la chose de l’assuré au moment du sinistre.
57
Il peut être stipulé que l’assuré reste obligatoirement son propre assureur pour une somme, ou
une quotité déterminée, ou qu’il supporte une déduction fixée d’avance sur l’indemnité du
sinistre ».
Le calcul d’indemnisation est basé sur le taux appliqué par l’expert, sur la valeur des pièces
appliquée par l’assurance ARO (annexe), et surtout sur la valeur vénale à dire d’expert.
Parfois la somme entraine une déception pour les assurés car parfois elle était toujours
inférieure à ce qu’ils ont pensé.
On a effectué une enquête auprès des assurés, et nous avons demandé s’ils connaissent le
système d’indemnisation de la Compagnie ARO vis-à-vis des tiers.
Sur 102 enquêtés, 45% d’eux ne savent pas le système d’indemnisation de l’assurance ARO.
Par conséquent, ce principe à causer une désillusion pour les assurés.
Il est vrai que le principe d’indemnisation est compris par la majorité des assurés. En effet,
l’enquête démontre que 55% de l’échantillon déclare connaître le principe d’indemnisation.
Mais il est à souligner que parmi ceux qui déclarent savoir le mécanisme d’indemnisation,
90% ne connait pas ce qu’on entend par « assurance en cas d’émeute». Ce constat est valide si
l’on prend en considération le pourcentage obtenu par la question posée : « Que signifie pour
vous le fait d’être assurée?». Cette question révèle que pour les usagers, le fait d’avoir une
assurance suppose « couverture contre tous les risques possibles et imaginable ».
3223. Insuffisance de ressources humaines et matérielles
Le personnel au niveau du service terrestre est caractérisé par une insuffisance de l’effectif.
Et nous avons constaté cependant qu’une même personne s’occupe de plusieurs tâches (aide
rédacteur), comme l’ouverture du dossier, l’enregistrement de toutes les pièces dans le cahier
d’enregistrement, de voir si les dossiers sont incomplets ou non. Toutes ces tâches seront
primordiale avant de traiter tous les dossiers, d’où la lenteur du travail.
On a pu constater aussi qu’a l’égard de toutes ces tâches qu’il doit accomplir, le responsable a
submerger la quantité du dossier à traiter.
Au terme de la lecture de l’organigramme du service sinistre, le service ne compte à son actif
que seulement cinq personnel qui sont disposés à traiter tous les dossiers venant des agences
58
générales de la Compagnie. Compte tenu de l’ampleur des charges de travail, force est de
constater que le nombre du personnel est insuffisant.
Pour effectuer son travail, la Compagnie d’assurance ARO devra améliorer les
matériels informatiques car ils occupent une grande place dans le travail du personnel, par
exemple les documents envoyés par le tiers concernant l’accident, sont tous fait par mail, la
discussion entre la compagnie ARO et l’assureur adverse ce fait aussi par mail…
Nous avons constaté que la plupart de ces matériels est déjà amorti, des pannes se surviennent
souvent et la connexion ne marche correctement. De plus, dans la direction technique il n’y a
que deux photocopieurs, alors qu’il existe 5 départements dans cette Direction.
Ceux-ci entrainent un retard sur l’exécution des travaux, des fois une pièce à photocopier peut
attendre jusqu’à 2 jours.
Ces problèmes entrainent des retards sur les traitements des dossiers, au niveau du service
production et au niveau du service.
33. Les opportunités et les menaces
Une entreprise ne peut pas être considérée comme une entité isolée du milieu dans
lequel il agit. Elle doit suivre en permanence son environnement car, d’une part, elle s’intègre
dans cet environnement et d’autre part, elle agit sur ce même environnement. L’entreprise
peut être influencée par son environnement de manière positive (opportunités) ou de manière
négative (menaces).
Elle doit surveiller de manière permanente l’évolution des marchés, l’évolution de
la concurrence et des technologies. Il s’agit d’identifier tout d’abord l’ensemble des variables
d’évolution et d’élaborer ensuite le cadre des actions nécessaires pour profiter des
opportunités ou pour réduire d’éventuelles contraintes imposées de l’extérieur.
331. Les opportunités
Quand le mot opportunité est invoqué, il s’agit notamment de circonstance favorable que
l’entreprise peut saisir. En ce qui concerne la Compagnie d’assurance ARO, il lui est conseillé
de constater les opportunités en commençant par la mise en place de nouvelles méthodes.
L’objectif de la Société d’implanter des agences dans l’ensemble de l’île lui serait
avantageux. ARO a récemment créé une Direction de Recherche et Développement composé
59
de plusieurs spécialistes. En effet, la continuité de la recherche de nouvelles garanties que les
clients ont besoin dans la vie quotidienne lui sera davantage favorable.
Concernant particulièrement le marché que la Société occupe actuellement, elle doit étendre
sa part de marché en atteignant l’échelle internationale. Elle permet à d’autres entreprises
d’assurance de faire connaître tous les produits qui peuvent exister, car il y a parmi eux qui ne
les utilisent.
L’optimisation de la Société dans la relève du défi moderne en innovant sans cesse les
services offerts par les clients, les actionnaires, partenaires, qui s’avère indispensable pour
avoir une bonne image envers l’extérieur. Ceci constitue une opportunité pour la Société.
332. Les menaces
D’une manière générale, l’environnement est à la source d’un certain nombre de
contraintes pour l’entreprise. Ces contraintes peuvent être externes ou résulter de phénomènes
économiques et sociologiques. Donc ces contraintes externes sont très importantes pour
l’entreprise et ceci constitue une menace pour lui.
Elles sont facilement identifiables. Sans vouloir être exhaustif, on peut citer par
exemple, l’apparition de nouveau concurrent sur le marché, les dumpings faits par le nouveau
concurrent. Celles qui ont plus d’influence sur les activités de la Société sont généralement.
L’influence des phénomènes économiques, sociologiques et naturels ; l’environnement
politique, économique, socioculturel et technologique.
Les influences provenant de l’environnement externe est également très important. Il peut
s’agir par exemple du niveau de chômage, du marché de travail, des mentalités, de la
différenciation des prix, ou encore d’événements spécifiques pouvant parfois bouleverser les
options stratégiques de la Société.
Il est donc normal si l’entreprise cherche à réduire les risques en développant la connaissance
des variables clés de l’environnement ou en tentant de négocier avec les concurrents par
exemple.
3321. L’environnement politique
60
Comme la Compagnie ARO est une Société sous la tutelle de l’Etat, elle est dépendante des
contraintes politiques, soit qu’elles résultent du changement de couleur politique du
gouvernement soit qu’elles résultent des modifications liées aux nationalisations,
privatisations, etc…
En effet, quelque soit le changement au sein de l’entreprise (changement des
postes,…), s’il résulte de couleur politique, la compagnie devrait toujours accepter ce
changement.
Parfois les problèmes qui se passent au sein de l’entreprise, c’est que la personne embauchée
qui doit remplacer une personne qui n’est pas encore compétente mais qu’on devrait lui
confier le travail. En conséquence, les tâches ne sont pas biens effectuées et elles vont donc
diminuer les clientèles même de l’entreprise car ces clients ne sont pas satisfaits de leur
service.
Par exemple, si on change un chef au niveau du service terrestre, ou bien le chef du
département transport, cela va avoir une grande conséquence sur le travail s’il envers les
clients car la courte durée de formation qu’on va donner au nouveau embauché n’est pas
suffisant pour qu’il puisse maitriser les tâches.
3322. L’environnement économique
La crise met en question les modes de gouvernance de l’entreprise. Il ne faut pas perdre de
vue sur la crise actuelle que le pays malagasy connaît. Bref, la concurrence est actuellement
dans une transformation complète. Celle-ci se déplace sur d’autres terrains que les prix et se
joue également sur la qualité des services, il y a aussi l’apparition de nouveau concurrent sur
le marché.
Prenons l’exemple du service terrestre de la compagnie ARO, même si la qualité offerte par
ce service est meilleure, la conséquence de la crise va diminuer le pouvoir en argent des
clients et qui les oblige à déplacer vers une autre compagnie d’assurance moins cher que ce du
premier assureur.
La concurrence est une compétition, une rivalité entre des personnes, des entreprises, etc., qui
ont le même objectif et qui recherchent le même avantage.
Elle est parfaite si les offreurs de produits ou de services vendent au prix du marché, aucun
d'entre eux ne disposant du pouvoir de fixer les prix ou d'influencer les décisions des autres
acteurs. Le prix résulte alors de l'affrontement et de la négociation de l'ensemble des acteurs.
61
Concernant l’assurance automobile à Madagascar, la concurrence est déloyale (abus de
concurrence), car le taux appliqué par le nouveau concurrent est en-dessous du taux proposé
par le CEAM, c’est ce qu’on entend par « dumping ». Il consiste à offrir de prix abusivement
bas par rapport aux autres assureurs afin d’attirer les clients et d’obtenir une part de marché,
par contre cela va diminuer la part de marché des assureurs qui sont déjà existés sur le
marché.
A cause de la crise en 2009 la branche terrestre, c'est-à-dire sur l’assurance auto a connu une
baisse de -7%2.
3323. L’environnement socioculturel
Il s’agit de l’évolution du style de vie des consommateurs ainsi que des valeurs sociales, ses
besoins. Par exemple, si ARO envisage d’implanter une agence dans une nouvelle région, une
étude de marché est nécessaire sur le plan socioculturel avant de procéder à n’importe quel
investissement car le succès d’une implantation dépend en effet d’une bonne compréhension
de cet environnement.
3324. L’environnement technologique
L’innovation est devenue une composante essentielle de la compétitivité de l’entreprise. De
nombreux changements peuvent affecter l’entreprise tant sur le plan de fabrication (mise en
œuvre de nouveau procédé) que sur celui de la gestion (développement de l’informatique de
gestion dans tous les domaines).
Personne de nos jours ne peut ignorer la technologie, surtout dans une entreprise tertiaire
comme celle d’une entreprise d’assurance, d’où l’apparition des nouveaux matériels
informatiques plus performants est très importante. Donc les concurrents peuvent joués aussi
sur la technologie. Comme par exemple sur le traitement des dossiers, pour qu’ils puissent
être traité plus rapide, il faudrait utiliser un logiciel plus performant.
2 Rapport annuel de l’exercice 2009
62
CONCLUSION PARTIELLE
Cette deuxième partie s’est focalisée sur l’étude de l’existante et l’analyse du thème.
Nous avons parlé de la procédure de gestion de la production auto et du sinistre auto et elle
nous a permis de connaitre plus sur le travail au niveau de ce service.
Ensuite, on a fait une étude de la situation interne (forces et faiblesses) et l’étude de
l’environnement externe (opportunités et menaces) du département transport et de l’entreprise
ARO en générale. Malgré les menaces auxquelles l’entreprise devrait faire face, elle a toutes
les opportunités grâce aux compétences de l’équipe et le développement de ses activités. En
se rendant compte de la place qu’elle occupe sur le marché, elle ne sera jamais en risque de
disparaître.
TROISIEME PARTIE
SOLUTIONS ET
RECOMMANDATIONS
63
La suite d’une analyse permet de nous donner quelques idées sur l’amélioration
des points forts et les points faibles du Département Transport, et aussi de l’entreprise elle-
même. Comme tout problème peut correspondre à au moins une solution, c’est dans cette
dernière partie qui comportera les solutions et les recommandations d’action.
La troisième partie intitulée « solutions et recommandations » se divise en deux
(2) chapitres. Le premier chapitre portera sur l’idée d’amélioration des points faibles au
niveau du service production auto et le service sinistre auto, et le second chapitre se chargera
sur les recommandations d’action.
64
Chapitre 1 : SOLUTIONS
Après avoir analysé toutes les forces et les faiblesses au niveau du service terrestre, ainsi que
les opportunités et les menaces au sein de ce service et même au sein de l’entreprise en
générale, nous allons proposer des solutions et des recommandations.
Section 1 : Solutions sur la procédure de la gestion du contrat
11. L’établissement d’un nouvel calendrier d’expédition des dossiers
On a pu constater qu’il a un déséquilibre sur la quantité du travail effectué par le comptable,
parfois il y a un jour où il n’y a presque pas de travail, par contre il y a des jours où ce
comptable a beaucoup de travail.
Pour éviter les surcharges de travail au niveau du service comptable de la production auto.
Nous allons proposer un calendrier afin de mieux organiser les tâches.
Ce calendrier va montrer une date d’expédition différente pour chaque agence.
Tableau n° 6 : Calendrier d’expédition des dossiers
Source : Investigation personnelle, août, 2011
Ce tableau montre que chaque agence a une date précise pour l’expédition de ses affaires. Par
exemple pour l’agence 19 (Auximad) et l’Agence 80 (BSA) ils doivent envoyer ces dossiers
tous les premières semaines du mois. Pour l’agence 74 et 27 (agence Ramanandraibe et
agence Henri Fraise), ils expédient leurs dossiers tous les débuts des deuxièmes semaines du
mois, et ainsi de suite.
Ag 3 : Grands comptes
Agences (Ag) Ag 19 et Ag 80 Ag 74 et Ag 27 Ag 3 et Ag 28 Ag 7
Jour L M M J V L M M J V L M M J V L M M J V
Réception des dossiers
Vérification des dossiers
Comptabilisation
65
Ag 28 : Mitsinjo
Ag 7 : Ascoma
12. Amélioration de ressources matérielles
La prise en compte des moyens utilisés est importante car ce sont les ressources actives et
motrices de production de l’entreprise. En ce sens, l’amélioration à proposer s’installe sur le
plan humain et le plan matériel.
L’utilisation de moyens matériels performants est indispensable pour mener à bien le
fonctionnement des activités au niveau du service terrestre. Donc, nous allons proposer des
solutions qui permettent aux employés de faire fonctionner ces activités.
121. La conception d’un logiciel de traitement des dossiers
L’utilisation rapide du nouveau logiciel performant appelé V9, qui est encore en cours
d’établissement sera recommander.
Ce nouveau logiciel aide à la sécurisation du dossier et aussi à la rapidité dans la
comptabilisation. Donc il faut mettre à terme l’ancien logiciel et faire fonctionner le plutôt
possible le nouveau logiciel d, que ce soit au sein du Département Transport ou au niveau de
chaque Agence Générale. Ce dernier permettra de mettre tout le personnel qui contribue à la
réalisation des tâches sur un même pied d’égalité.
122. Investir des nouveaux matériels de bureau
Concernant les matériels de bureau, comme l’ordinateur, l’imprimante, photocopieur,
Il faut les investir à nouveau car la majorité de ces appareils est déjà amortie.
Si on ne parle que l’ordinateur, il tombe toujours en panne alors que toutes les nouvelles
viennent de ce dernier, donc il y a un retard d’information (communication) si celui-ci ne
marche.
Le personnel du Département Transport ou peut être les employés de chaque service terrestre
et le service maritime, devrait avoir au moins un appareil photocopieur et une imprimante
pour son l’exécution de ses tâches afin qu’il n’y aura plus des attentes si les employés ont
besoin.
66
Section 2 : Solution sur la procédure de la gestion du sinistre
21. Mise en place d’une nouvelle structure fonctionnelle
Comme étant avancé auparavant stipulant les faiblesses, que les lourdes tâches
confiées au personnel du service sinistre pourraient engendrer des méfaits sur ses principales
fonctions.
Dans cette situation est proposée la mise en place d’un autre poste comme, un chef
assistant qui va aider le chef sur le travail qu’on lui a confié, afin d’améliorer les tâches.
Et s’il avait un moment ou l’un d’entre eux est absent ou en congé, l’autre devrait
prendre la place de l’absent.
Donc la solution que nous allons proposer c’est de recruter ce personnel au niveau du
service sinistre automobile. Ceci est très importante afin d’améliorer les tâches et
l’organisation du travail au niveau de ce service, puisque les dossiers peuvent être traité plus
rapide qu’avant d’où il n’y aura plus des retards.
Comme nous avons déjà parlé le problème que même s’il y avait des descriptions
des tâches bien claires au niveau du service sinistres, nous avons constaté que les activités
effectuées par le personnel ne sont pas bien définies.
Ensuite, lors de la consultation des attributions de chaque employé, on a pu constater que les
deux cadres ont la même fonction, mais opérationnellement ils n’effectuent pas le même
travail. Donc vaux mieux séparer en deux les tâches pour qu’il n’y ait plus de déséquilibre du
travail.
La mise en place d’une telle structure peut accorder des intérêts majeurs pour la Société dont
les plus importants seront le respect de la séparation des tâches, la clarification de la définition
de responsabilité, l’information tant économique et technique y est rassemblée.
Le service sinistre a donc une nouvelle structure adéquate avec la gestion des activités qui
prône l’intégration, et la décentralisation de la décision.
Nous allons voir maintenant la nouvelle structure organisationnelle du service sinistre :
67
Figure n°5 : nouvelle structure du SST
Source : Investigation personnelle, août, 2011
Chef de service
Il s’occupe la même tâche, mais participe plutôt à l’établissement des procédures de
fonctionnement de son service et en contrôle l’application .
Chef assistant
- Son travail est de remplacer le chef lors d’une réunion s’il est occupé pour le traiter des dossiers graves
- L’assistant devrait contrôler les tâches des subordonnées du chef, et elle peut donner une notification auprès de son chef.
Cadre technique 1
Le premier cadre s’occupe de :
- appréciation de la garantie : vérification période d’assurance, qualité du conducteur, catégorie du permis de conduire,…
- détermination de la responsabilité : consultation barème de responsabilité, consultation code de la route et infracode
- règlement des recours des tiers, de l’agence 74, des assurés des points de vente de passage au Siège
- rédaction : rédaction de la lettre, CR, fiche technique.
Cadre technique 2
Il va s’occuper de tous les contrôles des dossiers et la comptabilisation sur l’ordinateur
- Contrôle a posteriori des règlements effectués par le DR et agents généraux
- Comptabilisation sur V9.
Chef de service
sinistre auto
Cadre
technique 1
Aide rédacteur Classeur
Cadre
technique 2
Chef assistant
68
Aide rédacteur
Les tâches de l’aide rédacteur sont :
- la réception de tous les dossiers ; - l’ouverture ; - l’enregistrement sur le cahier d’enregistrement ; - transmissions des chèques ou renvoie des CR.
Classeur
Il va s’occuper seulement les classements des dossiers et gérer les fournitures du bureau
Cette nouvelle structure met en lumière de nouvelles fonctions et bien sur une
meilleure donne, nécessaire, afin que chacun puisse s’affirmer dans son activité. Il faut donc
dans cette nouvelle organisation mettre en place un système de « Fiche de poste », pour que
chaque salarié sache quelle sont ses missions.
22. Amélioration de la communication entre les clients et assureur
L’assurance auto se caractérise par une concurrence bien réelle, une rentabilité volatile et une
banalisation accrue. De fait, la gestion des sinistres, qui constitue souvent le seul canal de
communication entre assuré et assureur, peut apparaître comme un véritable outil de
fidélisation.
Le traitement des sinistres constitue une occasion unique d'instaurer une bonne
relation avec l'assuré et que la qualité de la communication est essentielle. Cependant, celle-ci
doit être adéquate afin de ne pas être considérée comme feinte ou simplement destinée à
retarder l'indemnisation. Le défi consiste à doter le personnel des capacités nécessaires pour
faire preuve de compétence et de compréhension. Ils doivent aussi veiller à ce que la
communication soit ancrée dans le processus de réclamation et habiliter les employés à traiter
avec empathie les problèmes qui pourraient surgir.
Enfin, l’assureur devrait expliquer à ses usagers son système d’indemnisation qui était
toujours la source d’une mésentente entre les deux parties.
L'étude confirme que la gestion des sinistres constitue un moment crucial pour la fidélisation
de l'assuré. Une communication optimale avec l'assuré représente la clé du succès et peut
avoir un impact profond sur les coûts de fidélisation.
69
Chapitre 2 : RECOMMANDATIONS
Section 1 : Au niveau du service terrestre
11. L’amélioration des conditions de travail
Il apparaît que « depuis quelques années […] le concept de satisfaction au travail traverse, à
notre avis, une période de crise ». (Foucher, 1983)
La satisfaction au travail détient le haut du palmarès avec les concepts de choix de carrière et
de motivation au travail. Actuellement, la rémunération et la qualité de vie au travail sont les
sources de satisfaction des employés. Si bien que nous suggérons à la Société de prendre en
compte la motivation du personnel du point de vue salaire et formation. Les salariés auront
plus de motivation au travail, et ne considèrent plus le travail comme une simple source de
salaire mais plutôt avoir la même vision que les dirigeants.
12. Pour les sinistres douteux
A l’occasion de la déclaration de tout sinistre, l’assureur doit vérifier que la garantie est bien
acquise à l’assuré pour le sinistre considéré et qu’il est à jour de ses primes.
Parfois, certains indices peuvent faire suspecter l’existence d’une fraude et il faut que
l’assureur doit vérifier avec prudence les dossiers.
Selon James LANDEL « on peut voir un sinistre frauduleux par exemple, à la
souscription récente de la garantie dommage faisant l’objet d’un dommage ; présentation de
factures non numérotées, ou impossibilité de fournir es documents originaux, nombre anormal
de factures douteuses provenant d’un même réparateur ;… ».
En présence de plusieurs indices, l’assureur peut procéder à des vérifications portant sur les
contrats souscrits par l’assuré, les sinistres déclarés antérieurement auprès de lui-même ou de
précédents assureurs.
L’assureur peut aussi attirer l’attention de l’expert qu’il a missionné en lui demandant de
vérifier certains points (traces d’effraction, imputabilité des dommages à l’accident).
Deux situations peuvent poser des difficultés sur l’acquisition de la garantie :
- Il existe une doute sur la garantie, parce que, par exemple, les circonstances de
l’accident ne permettent pas de déterminer avec certitude qu’elle est effectivement
acquise. Dans ce cas, l’assureur doit faire des réserves sur la garantie et, si
70
possible, il faut que l’assureur procède à des investigations qui vont permettre de
lever cette incertitude rapidement ;
- La garantie n’est pas acquise à l’assuré. Dans ce cas, l’assureur doit lui faire
connaître avec justificatifs à l’appui les raisons pour lesquelles il ne peut
intervenir. Si possible, l’assureur doit le faire rapidement, pour ne pas laisser
l’assuré dans l’illusion que la garantie lui est due.
13. Création d’un registre de sinistre
Dès connaissance des premiers renseignements essentiels sur le sinistre, le responsable de
l’ouverture des dossiers sinistres doit effectuer l’opération d’inscription du sinistre déclaré
dans un registre appelé « registre des sinistres ».
C’est au cours de cette opération d’inscription dans le registre des sinistres qu’un numéro de
dossier est attribué au sinistre déclaré.
La bonne tenue d’un sinistre est importante et nécessaire dans la mesure où ce document
constitué un 1er tableau de bord qui permet de suivre l’évolution du traitement de chaque
sinistre enregistré.
14. Application d’un taux de retard
Le CEAM qui regroupe toute compagnie d’assurance à Madagascar, devrait appliquer un taux
de retard pour les assureurs qui ne respectent pas le délai de règlement (à condition que le
dossier sinistre soit complet, la garantie est acquise et que l’assuré n’est pas entièrement
responsable de l’accident) auprès de ses assurés pour éviter à chaque fois le retard
d’indemnisation.
Cette solution peut motiver ou stimuler l’assureur à traiter le plutôt possible chaque
dossier sinistres et de régler à terme la somme prévue afin qu’il n’y aura plus du conflit à
cause de ce retard.
Le montant à régler auprès des assurés est toujours la cause du retard, peut être que le
dossier est déjà consulté par le responsable mais c’est sur le montant à payer que les deux
parties ne sont pas mis d’accord et qui entraine une déception parfois pour les assurés.
71
Section 2 : Au niveau commerciale
21. Amélioration de la force de vente
L’efficacité du commercial est soutenue par une organisation commerciale
optimale. Entre autre, nous avons constaté que le nombre des commerciaux est insuffisant
pour l’accomplissement de leur fonction.
Ainsi, la Compagnie ARO doit procéder à un recrutement de nouveaux commerciaux.
Ces commerciaux doivent avoir des compétences nécessaires pour être plus
opérationnel, c'est-à-dire, avoir une bonne gestion d’un secteur où les clients à prospecter se
trouvent, connaitre l’établissement d’un tableau de bords indispensable au suivi de leurs
actions. En tout, ils sont ainsi appelés à réagir rapidement toute modification de
l’environnement ou de la concurrence. Pour le cas de l’assurance auto alors, plusieurs usagers
ne connaissent pas les autres produits, d’où la force de vente serait très recommandée.
22. Vulgarisation des certaines garanties
D’après le résultat de notre enquête, la plupart des clients ne savent encore les
autres garanties de l’assurance automobile, on peut dire alors que le niveau de publicité est
faible ou on dirait que les responsables commerciaux ne sont pas en mesure de les faire. Donc
la Compagnie devrait alors recruter des nouveaux responsables commerciaux qui sont
capable sur ce travail (responsables des ventes), ou bien donner une nouvelle formation pour
les anciens commerciaux afin qu’ils puissent bien attirer l’attention des clients sur les
produits, et que ces clients vont facilement souscrire une ou des autres garanties.
Si l’accident pourra être indemnisé rapidement, il faut que l’assuré pense à souscrire à
ces extensions de garantie.
Voici quelques garanties de l’assurance auto qu’on devrait relancer à nouveau :
221. Assurance AFP
Pour éviter que le conducteur du véhicule ne soit pas indemniser au moment d’un sinistre,
la garantie AFP (Assurance Famille Passager) est à recommander.
Elle garantie toute personne transportée à titre gratuit y compris le conducteur en cas d’un
accident. Elle permet de prévoir une indemnisation automatique et forfaitaire pour tous
occupants d’un véhicule déterminé. Les indemnités prévues sont :
331. Le Capital Décès
72
332. Le Capital Infirmité Permanente Totale ou Partielle (IPT ou IPP)
333. Le remboursement des frais de traitement (FT).
L’AFP jumelée est destinée au contrat monovéhicule. Cette garantie est réservée aux
véhicules des tarifs ci-après :
Tarif 1 : - véhicules à 2 ou 3 roues
- véhicules à 4 roues ayant un PV inférieur ou égale à 150
Tarif 2 et 3 : véhicules dont PTC n’excède pas 3,5 tonnes
222. La garantie tierce collision B’et B’’
La majorité des problèmes qui se trouve au niveau du service sinistres est le retard de
traitement ainsi que le retard du règlement des dossiers entre la Compagnie ARO et la
Mutuelle MAMA.
On a déjà parlé auparavant que le règlement des dossiers entre ces deux entreprises
d’assurances se fait par le système de compensation. Même si elles le font par compensation,
aucun règlement ne se fait rapidement, les affaires urgentes sont toujours les priorités.
Pour éviter tous ces retards, il faut que ARO relance le produit tierce collision B’ ou B’’,
celle-ci annule la lenteur des décisions prises si le tiers est la Mutuelle MAMA.
L’assurance « Tierce Collision » (B’) prend en charge les dommages dus à une
collision avec un véhicule terrestre à moteur appartenant à un tiers identifié sans qu’il soit
nécessaire que la faute du tiers soit établie.
Et l’assurance « Tiers Collision Aménagée » (TCA ou B’’) garantit les dommages
consécutifs à une collision avec un véhicule terrestre à moteur appartenant à un tiers identifié
mais à condition que l’assuré n’est pas responsable à 100%.
23. Application d’une nouvelle stratégie
La stratégie d’entreprise est une science dont l’objet principal consiste à faire des
avantages concurrentiels qui vont contribuer à asseoir et consolider la composition de
l’entreprise. Toute stratégie d’entreprise doit se caractériser par un renforcement de sa
situation en tirant profit des opportunités offertes par l’environnement et également de ses
propres forces internes.
Pour améliorer la fonction commerciale au niveau de l’entreprise ARO, nous allons avancer la
stratégie de Harward (prestigieuse école Americain) M. Porter, on peut identifier trois grandes
options stratégiques :
73
231. La stratégie de domination par les coûts
Ce que l’on appelle les stratégies de coûts sont des stratégies qui orientent de façon prioritaire
tous les efforts de l’entreprise vers un objectif considéré comme primordiale : la minimisation
de ses coûts complets. Ceux-ci incluent le marketing, les coûts administratifs et financiers…
Ces stratégies de coûts sont fondées sur le postulat suivant lequel l’entreprise la plus
compétitive est celle qui a le coût le plus bas ; en d’autres termes c’est de la capacité de
l’entreprise à minimiser ses coûts que dépend son avantage concurrentiel.
Si pour un produit donné, s’il existe un produit de marché qui s’impose à l’ensemble des
entreprises en concurrence, l’entreprise qui a les coûts les plus bas, obtient les marges les plus
importantes, et peut investir pour renforcer encore sa position concurrentielle.
La domination par le coût est impulsée notamment par l’effet d’expérience et d’autres
éléments.
232. La stratégie de domination par différenciation
Les stratégies de différenciation cherchent à fonder l’avantage concurrentiel de l’entreprise
sur la spécificité de l’offre qu’elle produit. Cette spécificité étant reconnue et valorisée par le
marché ou par une partie suffisante du marché.
La différenciation ainsi créée permet à l’entreprise d’échapper à une concurrence directe par
les prix, et donc par les coûts, en rendant son offre difficilement comparable à celle de ses
rivaux. Par exemple, seule la compagnie d’assurance ARO et NY HAVANA qui ont des
multirisque.
Pour être réussie, c’est-à-dire pour déboucher sur la création d’un avantage concurrentiel
durable, une stratégie de différenciation doit satisfaire à trois conditions : elle doit être
significative, économiquement viable et défendable.
233. La stratégie de focalisation consiste
Elle à développer un avantage concurrentiel sur un petit nombre de segments ou sur un
segment unique.
Elle vise à donner à l’entreprise un avantage concurrentiel qui porte sur le prix et/ou sur une
différenciation perçue comme unique par cette cible restreinte.
La stratégie de focalisation s’apparente donc à la fois aux stratégies de domination par les
coûts et aux stratégies de différenciation, mais ne concerne qu’un nombre limité de segments
du marché. L’activité de l’entreprise peut se focaliser sur un type de produit ou service, sur un
74
type de client (par exemple les grandes entreprises, les particuliers,…), sur une zone
géographique (par tout dans Madagascar).
Section 3 : Les impacts
31. Au niveau de l’entreprise
L’objectif de la compagnie est de responsabiliser d’avantage les points de vente et de
consacrer les services techniques au siège en gestion d’exception.
Donc, pour l’entreprise y aura une réponse rapide des points de vente par rapport aux
demandes des clients et de décongestionner les services de siège pour certaines tâches
techniques qui peuvent être directement effectuées par les points de vente.
32. Au niveau des clients
Règlement avec célérité les dossiers sinistre et réduction des réclamations des clients. Plus le
règlement est rapide, plus la confiance entre assureur et assuré ce multiplie et qui entraine la
fidélisation de la clientèle.
33. Sur le coût financier
Le traitement des dossiers dans les plus brefs délais permet à la compagnie de diminuer les
charges (il n’y a plus de constitution des provisions pour les sinistres à payer ou les risques
en cours).
75
CONCLUSION
En terme de cette étude, nous pouvons tirer plusieurs enseignements sur la procédure
de la gestion d’assurance automobile, ainsi que l’assurance en générale, son importance, sa
raison d’être. Nous pouvons maintenant répondre à la question que nous avons posée dans
l’introduction de cet ouvrage. On a pu décrire sommairement la gestion d’assurance
automobile au sein de l’entreprise ARO.
Une gestion efficace des contrats est essentielle pour tout assureur. Elle permet d’avoir une
vision claire sur l’évolution des contrats, pour fournir le meilleur service client possible.
Il faut également besoin de contrôler leur exécution, et d’être capable de les analyser.
Une gestion efficace des contrats maximise la performance financière et
opérationnelle, tout en apportant le meilleur service à tous les clients.
Lorsque les contrats ne sont pas gérés efficacement, les ressources de l’entreprise ne sont pas
utilisées au mieux de leur potentiel. En d’autres termes, ces problèmes diminuent la
performance des entreprises.
La compagnie d’assurance a donc besoin d’un système qui garantisse :
- Une productivité augmentée et un service client amélioré
- Moins d’activités administratives à l’aide d’un portail accessible aux clients et une
dématérialisation des documents
- Une vue consolidée de la situation client
- La possibilité pour des canaux de distribution, de mener des opérations sur les contrats,
en contact direct avec les clients.
Lorsque qu’un sinistre survient, la Compagnie d’assurance sera tester, la façon
dont elle prend en charge les sinistres, dont elle fournit une assistance et rembourse les
sinistres, à une incidence directe sur son image. La satisfaction client est la clé d’une relation
cliente pérenne.
Par ailleurs, les paiements de sinistres sont un des postes de dépenses principaux
pour toute Compagnie d’assurance. Voilà pourquoi avoir un système de gestion de sinistres
76
qui garantit une réduction des coûts administratifs de traitement et de paiement est si
important.
Si les sinistres ne sont pas gérés correctement, des problèmes peuvent affecter le processus
tout entier : retards, fraude, refus de paiement, augmentation des coûts de fonctionnement.
Il y a aussi risque de perte de temps, d’argent, et de la fidélité même des clients sans une
gestion précise des processus et données sinistre.
Il est donc nécessaire pour l’entreprise d’avoir à sa disposition :
- La déclaration sinistre immédiate par des canaux de communication variés
- L’indentification rapide des dommages et garanties
- Une réduction des cycles d’instruction, réparation et règlement
- Une réduction proactive à chaque étape du sinistre
- Des coûts de gestion et de règlement réduits.
L’élaboration de ce travail nous a également permis de mesurer l’assimilation des théories
durant ces quatre années études par rapport à la situation réelle en entreprise. Plus
précisément, lorsque nous avons pris connaissance des techniques de procédure de la gestion
d’assurance automobile de l’entreprise. Il s’agit notamment du déroulement des activités
Département Transport depuis la souscription du contrat fait par l’assuré jusqu’au règlement
des sinistres s’ils surviennent.
Le début de notre travail d’analyse a commencé par la prise de connaissance de la Compagnie
ARO en générale, ces activités, ces produits offerts, ces réseaux de distributions ainsi que ces
objectifs.
Nous avons aussi parlé surtout du Département Transport, plus précisément du service
terrestre où on a effectué notre stage durant les trois mois. Dans ce service nous avons fait une
analyse sur les procédures des activités du service production auto et du service sinistre auto.
Dans un second temps, on a procédé à l’analyse définitive de la procédure
d’assurance auto, qui a consisté à déterminer les points forts qui sont les ensembles de règles
77
et textes, ainsi que les points faibles au niveau des deux services que la Compagnie devrait les
améliorer.
Enfin, notre analyse nous a permis d’apporter des solutions et des
recommandations liées aux faiblesses pour pouvoir contribuer à l’amélioration de la gestion
d’assurance auto dans le but d’atteindre l’objectif dudit bonne gestion.
Malgré les faiblesses que constituent ce service terrestre, le personnel dans ce
service réalise en bonne foi leur travail et en se référant aux règles qui sont déjà établis dès le
début de l’activité de la Compagnie ARO. Effectivement, elle peut toujours procéder à une
amélioration pour les opérations à venir.
L’étude de ce thème du mémoire peut être jugée majeure car il permet la
sauvegarde de l’image de l’entreprise ARO. A cet effet, elle permet également à cette dernière
de bénéficier des conseils à travers les recommandations découlant de l’analyse des
procédures.
ANNEXES
I
ANNEXE I
VEHICULES A DEUX ROUES
CATEG CARACTERISTIQUES ET
DEFINITIONS
PERMIS AGE MINI
Cyclomoteur
Tout véhicule à deux roues :
- Pourvu d’un moteur thermique auxiliaire d’une cylindre inférieur à 50cc
- Dont la vitesse ne peut excéder par construction à 50 Km/h
Néant
14ans
Vélomoteur
Tout véhicule à deux roues :
- Pourvu d’un moteur thermique d’une cylindrée égale ou supérieure à 49cc, mais inférieur à 125cc
- Dont la vitesse annoncée par le constructeur peut dépasser 50Km/h
A1 ou tout
permis de
conduire
16ans
Motocyclette
Tout véhicule à deux roues :
- Pourvu d’un moteur thermique d’une cylindrée égale ou supérieure à 125cc
A
16ans
Tricycle ou
quadricycle à
moteur
Tout véhicule à trois roues ou quatre
roues d’un poids à vide n’excédant pas
400 kgs :
- Pourvu d’un moteur thermique dont la cylindrée n’excède pas 125cc et ne répondant pas à la définition d’un cyclomoteur
A ou tout
permis de
conduire
16ans
L’adjonction d’un side-car ou remorque à une motocyclette ne modifie pas la classification de
celle-ci
II
ANNEXE II
P.V DE CONSTAT
La constatation du sinistre peut se faire :
- Par des Autorités � Huissier � Police � Gendarmerie
- A partir d’un constat amiable (établi sur imprimé Réf.050.390, à défaut sur papier libre)
Il devrait refléter les identités et les faits tels que les parties les ont perçus lors de
l’accident. Les témoignages peuvent être consignés dans le constat.
Il devrait comporter un croquis faisant état des mesures de le chaussée, des
signalisations s’il y en a, des sens de marche des véhicules, du point de choc ainsi que la
distance de celui-ci par rapport au bord de la chaussée.
Il devrait accepté et signé librement par les parties.
III
ANNEXE III
PERMIS – cf imprimé Réf.000.130-
- Le conducteur d’un véhicule comportant 10 places et plus ou transportant 10 personnes et plus doit faire titulaire du permis D validé.
- La conduite d’un véhicule de location avec chauffeur exige le permis B validé.
- Le conducteur d’un taxi doit être titulaire du permis B validé ou du permis D validé obtenu depuis plus d’un an, sauf si le contrat concerne prévoit la clause n° 26 auquel cas le permis B suffit.
- Le permis A1 (ou permis de toute autre catégorie) est exigible du conducteur d’un cyclomoteur d’une cylindrée n’excédant pas 50cc mais capable d’atteindre une vitesse supérieur à 50Km/h.
- Une motocyclette (c’est-à-dire engin à 2roues ayant plus de 125cc de cylindrée) ne
peut être conduite par un titulaire de permis A. - Le permis n’est pas exigible du conducteur d’un tracteur agricole circulant
uniquement dans une zone d’exploitation et n’empruntant que des chemins de terre non classés.
- Tout permis irrégulier ne peut tenir lieu de titre valable (exemple : durée de
validité anormale). - Une attestation de perte ne vaut pas titre. La production du duplicata d’un permis
déclaré perdu est donc obligatoire avant l’octroi de la garantie. - Un permis militaire doit être converti en permis civil pour permettre la conduite de
voiture privée.
IV
ANNEXE IV
EXPERTISE
- Pour tout sinistre survenu dans une localité où il n’y a pas d’Expert, faire prendre des photos du véhicule et les envoyer au Siège qui adressera par la suite à la DR le rapport d’expertise sur pièces établi à Tana.
- En cas de dommage important nécessitant l’intervention d’un Expert compétent, aviser immédiatement le Siège qui décidera des dispositions à prendre.
- Pour tout sinistre « douteux », faire procéder à un contre-expertise du véhicule si le
premier a été requis par le propriétaire. - Toute anomalie constatée sur un rapport d’expertise est à signaler au Siège.
V
ANNEXE V
FICHE DE PROCEDURE EN GESTION SINISTRE AUTO
DATES ETAPES/TACHES REALISATION
Oui Non
Réception déclaration sinistre
- Nature • Constat amiable • Imprimé classique de déclaration • PV de constats • Autre moyen
- Assistance et mesure de conservation - Documents complets
• Déclaration du tiers • Attestation de déclaration du vol • Plainte déposée au parquet
- Partie adverse identifiée - Convocation tiers
Ouverture du dossier
- Création dans le registre de sinistre - Ouverture physique du dossier - Pouvoir de règlement agence - Création sur V9
Instruction du dossier
Appréciation de la garantie
- Sinistre ouvert par la police • Nom de l’assuré sur carte grise • N°chassis et moteur • Validité du permis de conduire • Validité de la visite technique
- Date du sinistre dans la période de garantie - Prime payée en totalité - Existence d’exclusion - Garantie acquise
Appréciation responsabilité
- Part de responsabilité de notre assuré - Demande de la position de l’adverse - Réponse de l’adverse - Litige sur la responsabilité - Demande d’arbitrage du litige - Demande d’enquête - Intervention inspection sinistre
VI
Evaluation du dossier
- Désignation d’expert - Rapport d’expertise - Réception factures visées - Autres pièces justificatives
Indemnisation
- Offre par ARO suite dossier complet Dommage matériel Dommage corporel
- Acceptation par le bénéficiaire - Transmission service contentieux sinistres - Existence ATB - Décompte ?
Règlement
- 1er règlement - RAR - Règlement définitif
- Transmission au service recours
Classement du dossier
Mise a jour du tableau statistiques
VII
ANNEXE VI
VIII
ANNEXE VII
IX
ANNEXE VIII
X
ANNEXE IX
XI
ANNEXE X
XII
ANNEXE XI
XIII
ANNEXE XII
QUESTIONNAIRE
Afin de me permettre de mener à son terme mon mémoire de fin d’études, je vous prie de bien vouloir
répondre aux questions que dessous.
Ce questionnaire a pour but d'identifier les points forts et les points faibles de la gestion des assurances
automobiles
Pour cela, votre collaboration nous sera d'une grande utilité et soyez assuré (e) que les réponses seront
tenues confidentielles. Nous vous demandons de répondre à toutes les questions. Nous vous
remercions pour votre franche collaboration.
Questionnaire posé aux assurés
Q1 : est ce vous avez déjà pensé à lire attentivement la clause du
contrat avant et après la signature que vous avez fait avec vos
assureurs ?
oui
non
Q2 : lorsqu’un accident arrive, est ce vous connaissez ce que vous
allez faire auprès de votre assureur ?
oui
non
Q3 : est ce que vous connaissez parfaitement comment on rempli un
constat amiable?
oui
non
Q4 : est ce que vous savez quelle est la raison du retard de règlement
ou d’indemnisation d’un accident ?
oui
non
Q5 : est ce que vous connaissez l’existence des principes
indemnitaires de votre assureur ?
oui
non
Q6: les principes indemnitaires sont-ils bien expliqués ?
oui
non
Q9 : en cas d’absence d’un constat amiable, est ce que vous
connaissez d’autres formes de déclaration ou d’autres modes de
transmission ?
oui
non
XIV
Questionnaire posé à l’assureur (auprès du personnel du service terrestre)
Q7 : l’usager connait-il de remplir le PV de constat amiable ? oui
non
Q8 : le constat amiable est-il rempli suivant votre exigence ? oui
non
Nous avons fini de l’enquête à question fermée, ensuite nous avons encore quelques questions
ouverte à poser auprès de ces assurés.
Question ouverte
Q10 : quelle sont selon vous les responsables de l’assureur ?
- Assurer le conducteur - Assurer les passagers - Assurer le véhicule - Assurer le vol - Assurer l’incendie - Assurer l’émeute…
Monsieur A pense qu’il a payé une police d’assurance qui assure son véhicule, d’après lui, si
quelque chose arrive à ce véhicule quelque soit un accident, ou un vol, ou un incendie, il sera
toujours assuré.
Par contre ce Monsieur a fait un accident de voiture avec sa famille le mois de février 2008,
lui il a eu une grave blessure, ainsi que ses passagers, mais l’assureur, il n’a payé que les
dommages subis par le véhicule.
XV
BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES :
DONAT NOBILE, le contrôle de gestion dans une entreprise
d’assurances et de réassurances, édition l’argus, 407 pages
JAMES LANDEL et LIONEL NAMIN, Manuel de l’assurance
automobile, 4ème édition, 428 pages
JEAN PATRICK MARCQ, risques et assurances transports, 2ème édition,
200 pages
M. PICARD et A.BESSON, les assurances terrestres, 5ème édition par
A.BESSON, année 1982, 870 pages
M. SALVATOR et Ph. GONDE, gestion des assurances de l’entreprise,
4 Clet, 333 pages, collection dirigée par BH. ABTEY
R. FOUCHER, ‘‘Plus de cinquante années de recherches sur la
satisfaction au travail ou les vicissitudes d’un concept.’’ dans Tarrab, G. et Coll. (Eds),
1983.
Documentation de l’assurance ARO, généralités sur les assurances
Documentation de l’assurance ARO, condition générale sur les
assurances automobiles
TEXTE LEGISLATIF :
Loi n° 99-013, Code des Assurances du 9 Juin 1999
WEBOGRAPHIE :
www.aro.mg
XVI
TABLE DES MATIERES
AVANT-PROPOS ...................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iii
SOMMAIRE ............................................................................................................................. iv
GLOSSAIRE .............................................................................................................................. v
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................. ix
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................... x
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................... x
LISTE DES ANNEXES ............................................................................................................. x
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
Première partie : DONNEES D’ETUDE ET CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE
Chapitre 1 : Présentation de la Compagnie ARO ......................................................... 6
Section 1 : Identification de l’Entreprise ......................................................................... 6
11- Présentation générale ........................................................................................................... 6
12- Etapes de son histoire ........................................................................................................... 7
Section 2 : Secteur d’activités, produits offerts et réseau de distributions .................. 10
21- Activités ............................................................................................................................. 10
211-Assurances ........................................................................................................................ 10
212- Réassurances .................................................................................................................... 11
213- Investissement financier ................................................................................................... 11
22- Objectifs ............................................................................................................................. 12
23- Produits offerts et réseau de distributions .......................................................................... 13
231- Produits offerts ................................................................................................................. 13
232- Réseau de distribution ...................................................................................................... 14
2321- La vente directe .............................................................................................................. 14
2322- La vente indirecte ........................................................................................................... 15
Chapitre 2 : Organisation et environnement de la Compagnie ARO ........................ 16
Section 1 : Organisation de la Compagnie .................................................................... 16
XVII
11- Organigramme générale de la Compagnie ARO ............................................................... 16
12- Attributions de chaque direction ........................................................................................ 16
13- Organisation du département transport .............................................................................. 18
131-Structure du département transport ................................................................................... 18
132- Structure organisationnelle et attribution du SST ............................................................ 19
Section 2 : Environnement de la Compagnie ARO ...................................................... 21
21- Environnement interne de l’entreprise ............................................................................... 21
22- Environnement externe de l’entreprise .............................................................................. 22
Chapitre 3 : Compte rendu global du stage ................................................................ 24
Section 1 : Méthodologie et condition de travail .......................................................... 24
11- Méthodologie ..................................................................................................................... 24
12- Condition de travail ............................................................................................................ 27
Section 2 : Les atouts et acquis du stage ....................................................................... 27
21- Les atouts ........................................................................................................................... 27
22- Les acquis du stage ............................................................................................................ 28
Deuxième partie : ETUDE ET ANALYSE
Chapitre 1 : notion théorique sur l’Assurance ........................................................... 32
Section 1 : quelques notions ......................................................................................... 32
11- Notion du risque, de mutualité et loi des grands nombres ................................................. 32
111- Notion du risque ............................................................................................................... 32
112- Notion de mutualité .......................................................................................................... 32
113- Notion de la loi de grands nombre ................................................................................... 33
12. Obligation d’assurance ....................................................................................................... 33
Section 2 : les garanties en assurance automobile ........................................................ 34
21- les garanties de base ........................................................................................................... 34
211- Le risque A ....................................................................................................................... 34
212 -Le risque B ....................................................................................................................... 34
213 -Le risque C ....................................................................................................................... 35
214- Le risque D ....................................................................................................................... 35
22- les garanties facultatives .................................................................................................... 35
221- IDR, Bris de glaces .......................................................................................................... 35
XVIII
222- Privation de jouissance et GEMP .................................................................................... 36
223 –Dommage aux pneumatiques .......................................................................................... 36
Chapitre 2 : Présentation de l’existant et analyse ...................................................... 37
Section 1 : la procédure de la gestion du contrat d’assurance auto .............................. 37
11- Les composantes du contrat ............................................................................................... 38
111- les préliminaires ............................................................................................................... 38
1111- proposition d’assurance.................................................................................................. 38
1112- Le consentement de l’assureur ....................................................................................... 38
1113- La note de couverture provisoire ................................................................................... 39
12- Mode de calcul et taux appliqué à la prime ....................................................................... 39
121-Mode de calcul de la prime ............................................................................................... 39
122- Le taux appliqué par ARO ............................................................................................... 40
13- Le taux appliqué à la garantie annuelle et fractionnelle des contrats monovéhicules ....... 42
14- La réduction et la majoration de la prime .......................................................................... 43
141- La réduction .................................................................................................................... 43
1411- Réduction en cas d’absence de sinistre .......................................................................... 43
1412- Réduction en cas d’absence de sinistre responsable ...................................................... 43
142- Majoration ........................................................................................................................ 44
1421- Majoration en cas d’absence de sinistre ......................................................................... 44
1422- Majoration en cas de sinistre responsable ...................................................................... 45
15- La franchise ........................................................................................................................ 45
151- Franchise d’avarie obligatoire prévue par le tarif ............................................................ 45
152- Franchise facultative de la gestion des sinistres autos ..................................................... 46
Section 2 : la procédure de la gestion des sinistres autos ............................................. 46
21- Déclaration ........................................................................................................................ 46
22- Ouverture ........................................................................................................................... 47
23- Instruction du dossier ......................................................................................................... 47
24- Le règlement ...................................................................................................................... 48
241- Le règlement sur les garanties de bases ........................................................................... 48
242. Le règlement pour les extensions de garanties ................................................................. 50
2421. Bris de glaces ................................................................................................................. 50
2422. garantie recours .............................................................................................................. 50
2423. Tierce collision ............................................................................................................... 51
XIX
Section 3 : Analyse SWOT ........................................................................................... 51
31- Les points forts ................................................................................................................. 51
331- Sur la procédure de gestion d’un contrat ......................................................................... 51
3311- Existence d’un questionnaire déjà préétabli................................................................... 51
3312- Le classement des dossiers ............................................................................................. 52
3313- Le contrat à tacite reconduction ..................................................................................... 52
3314- La comptabilisation du contrat ....................................................................................... 52
3315- L’existence d’un tarif flexible ........................................................................................ 52
3316- Paiement échelonné........................................................................................................ 53
332- Sur la procédure de la gestion des dossiers sinistre ......................................................... 53
3321- Un manuel de procédure claire pour le SST .................................................................. 53
3322- Formation au moins deus fois par an ............................................................................. 53
3323- La déclaration immédiate par des canaux de communication variée ............................ 53
32- Les points faibles .............................................................................................................. 54
321- Sur la procédure de la gestion du contrat ......................................................................... 54
3211- Ignorance du contrat ...................................................................................................... 54
3212- L’utilisation d’un logiciel différent entre l’Agence et le Siège ..................................... 54
3213- Le calendrier d’expédition ............................................................................................. 56
322- Sur la procédure de la gestion d’un sinistre ..................................................................... 55
3221- La détermination de la responsabilité de l’accident ....................................................... 55
3222- Retard d’indemnisation .................................................................................................. 56
3223- Insuffisance des ressources humains et matérielles ....................................................... 57
33- Les opportunités et les menaces ......................................................................................... 58
331- Les opportunités ............................................................................................................... 58
332. Les menaces ..................................................................................................................... 59
3321. Environnement politique ................................................................................................ 60
3322. Environnement économique ........................................................................................... 60
3323. Environnement socioculturel .......................................................................................... 61
3324. Environnement technologique ........................................................................................ 61
Troisième partie : SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre 1 : Solutions ................................................................................................. 64
Section 1 : Solution au niveau du service production auto ...................................................... 64
XX
11- Etablissement d’un nouveau calendrier pour les agences générales .................................. 64
12. Amélioration de ressources utilisées .................................................................................. 65
121. Ressources matériels ........................................................................................................ 65
1211. La conception d’un logiciel de traitement des données ................................................. 65
1212. Investir des nouveaux matériels ..................................................................................... 65
Section 2 : Solutions au niveau du SST ................................................................................... 66
21. Mise en place d’une nouvelle structure fonctionnelle ........................................................ 66
22. Amélioration de la communication entre client et assureur ............................................... 68
Chapitre 2 : Recommandations ................................................................................... 69
Section 1 : Au niveau du servie terrestre .................................................................................. 69
11. Amélioration des conditions de travail ............................................................................... 69
12. Pour les sinistres douteux ................................................................................................... 69
14- Création d’un registre de sinistre ....................................................................................... 70
14. Application d’un taux de retard .......................................................................................... 70
Section 2 : Au niveau commerciale .......................................................................................... 71
21. Amélioration de la force de vente ...................................................................................... 71
22. Vulgarisation des certaines garanties ................................................................................. 71
221. Assurance AFP ................................................................................................................. 71
222. Tierce collision B’ et B’’ .................................................................................................. 72
23. Application d’une nouvelle stratégie .................................................................................. 72
231. La stratégie de domination par le coût ............................................................................. 73
232. La stratégie de domination par différenciation................................................................. 73
233. La stratégie de focalisation ............................................................................................... 73
Section 3 : Les impacts ............................................................................................................. 74
31. Au niveau de l’entreprise ................................................................................................... 74
32. Au niveau des clients .......................................................................................................... 74
33. Au niveau financier ............................................................................................................ 74
CONCLUSION ........................................................................................................................ 75
ANNEXES .................................................................................................................................. I
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................. XV
TABLES DES MATIERES .................................................................................................. XVI