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2 sessions de conférences 4 tables rondes 29 orateurs 261 participants de 38 pays Les réponses de l’Industrie des Agroéquipements aux enjeux de l’Agriculture mondiale 3e Sommet Mondial des Agroéquipements 3e Sommet Mondial des Agroéquipements Organisé par Sous l’égide de Partenaires Un Succès International Un Succès International

Agrievolution2011 Un Succes International

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Page 1: Agrievolution2011 Un Succes International

2 sessions de conférences

4 tables rondes

29 orateurs

261 participants de 38 pays

Les réponses de l’Industrie des Agroéquipements aux enjeux de l’Agriculture mondiale

3e Sommet Mondial des Agroéquipements 3e Sommet Mondial des Agroéquipements

Organisé par Sous l’égide de Partenaires

Un Succès International Un Succès International

Page 2: Agrievolution2011 Un Succes International

Table Ronde 1Table Ronde 1

AGRIEVOLUTION 2011 • Regards croisésAGRIEVOLUTION 2011 • Regards croisés Pour cette 3e édition, le Sommet Mondial des Agroéquipements AGRIEVOLUTION 2011, organisé par AXEMA sous l’égi-de du CEMA, a réuni plus de 250 décideurs représentant les organisations agricoles et de constructeurs ainsi que les politiques publiques agricoles des grandes régions du monde. Un Sommet qui revêt une importance toute particulière dans un contexte d’incertitude des marchés agricoles, de volatilité et de hausse des prix. Une rencontre très attendue où chacun des intervenants présents a pu partager son savoir-faire et livrer sa vision stratégique pour répondre, à tra-vers la mise en lumière de sa propre expérience, aux enjeux du secteur.

La deuxième table ronde avait pour objectif de dresser les scé-narii d’évolution de l’agriculture mondiale.

Gabriel Csicsai, Secrétaire d’Etat slovaque à l’Agriculture, nous

a montré en introduction l’importance de la mise en œuvre de

politiques publiques pour développer le secteur agricole, à l’image

du développement considérable intervenu en Europe avec la mise

en œuvre d’une politique agricole commune.

Pour Marion Guillou, PDG de l’INRA, qui nous a livré les

conclusions de l’étude AGRIMONDE menée par l’INRA et le

CIRAD, il est important de ne pas oublier que la productivi-

té agricole a plus que doublé dans le monde pendant la

seconde moitié du 20e siècle. Pour l’avenir, face à l’aug-mentation de la population, elle estime que l’évolution des

régimes alimentaires aura des influences majeures sur la

demande des produits agricoles. Cela exige une évolution

des pratiques agricoles et d’élevage vers des systèmes

productifs et écologiques. De plus, les échanges mondiaux

seront nécessaires car les zones de productions agricoles et

celles de l’évolution des populations ne s’inscrivent pas

forcément dans les mêmes régions. Enfin, il importe de

définir les termes d’une gouvernance concertée et articulée

des agricultures et des alimentations mondiales permettant de faire face au défi de la sécurité alimentaire, en contexte

de changements environnementaux globaux significatifs.

Luc Guyau, Président de la FAO, soulève plusieurs questions clés : le Monde peut-il

nourrir le monde ? En avons-nous les moyens techniques, économiques, politiques ? Il

insiste ensuite sur le rôle de la FAO, qui n’a pas de pouvoir en tant que tel, mais qui

possède un véritable rôle d’influence. L’exemple le plus probant ? La capacité d’établir un

consensus entre 191 pays. Ces mêmes pays qui à Vancouver expliquaient pour certains

avoir des intérêts divergents et qui, à travers le réseau fort de la FAO, se retrouvent

autour de la même table et se parlent pour partager la même ambition : lut-

ter contre la faim dans le monde. Un critère universel qui rassemble tous les

pays. Il conclut en mettant l’accent sur l’importance de la permanence des

politiques agricoles et alimentaires dans le temps, à plus forte raison lorsque

l’on aborde les questions de volatilité et de fluctuation.

David Hughes, Président de Argen Trigo (Organisation des producteurs de Blé en Argentine) a tout d’abord décrit la situation de l’agri-

culture en Argentine et la volonté légitime des agriculteurs argentins d’augmenter leur revenu, tout en souhaitant par ailleurs davantage de

technologie et de compétitivité. Dans ce contexte, il a décrit également les préoccupations soulevées par d’autres régions agricoles du mon-

de et concernant l’objectif de moins dépenser d’énergie ou de produits de protection des plantes. En résumé, il évoque clairement le souci

des agriculteurs de développer des modes de productions agricoles plus respectueux de l’environnement et soucieux de la dimension sociale.

Alida Fleury Bellandi, du Conseil National des Machines et Equipements (ABIMAQ/CONIMAQ) et présidente de l’entreprise Guarany Brésil, a mis

en exergue la relation étroite entre 3 facteurs: croissance de la population mondiale, changements climatiques, sécurité alimentaire ; et la mécanisa-

tion comme solution permettant d’augmenter la productivité d'une façon durable, en prenant en compte la préservation des sols et la sécurité des opé-

rateurs. Elle a souligné l'augmentation de la fréquence et l'intensité des catastrophes naturelles comme une des conséquences des chan-

gements climatiques, et leur incidence sur la production agricole ; elle a également mis en avant l’importance des 3 «triptyques »: de l’enjeu économique/social/environnemental, de la responsabilité de l’agriculture de produire nourriture/fibres/biocarburants et de l’agri-

culture durable (utilisation responsable de la terre et de l’eau, machines/autres intrants, et agriculteurs). Elle a cité comme exemples

brésiliens de réussite la pratique du non-labour et la production d'éthanol, en plus de l’importance du respect des normes internationales

et de la certification des matériels. Finalement, rappelant que «les problèmes sont globaux et exigent des solutions globales», elle a

souligné l'importance des partenariats privés et publics autour de l'innovation technologique et de la recherche appliquée à l'industrie,

afin de garantir la production de nourriture en quantité et en qualité suffisantes et selon un mode de production durable.

Geoffrey C. Mrema, Directeur de la Division des Infrastruc-

tures Rurales et des Agro-Industries à la FAO, a

dressé quant à lui un panorama de l’évolution des

situations alimentaires dans le monde, ainsi qu’un

panorama de l’évolution de l’utilisation et des mar-

chés des machines agricoles, avant d’aborder les

opportunités offertes par les 10 économies les plus

dynamiques au monde.

Tzvetan Dimitriov, Vice-Ministre de l’Agriculture en Bulgarie, a expli-

qué les effets bénéfiques de la PAC (Politique Agricole Commune) avec

son cortège de règles et de soutiens financiers. Une phrase a particulière-

ment marqué son intervention : « une politique agricole n’est pas une

vache à traire mais bel et bien un engagement des agriculteurs pour pro-

duire à la fois en quantité et bien entendu en qualité ».

Mohammad Asif Rahimi, Ministre de l’Agri-

culture, de l’Irrigation et de l’Elevage en Afghanis-

tan, a livré une analyse de la situation de son pays,

complexe à plus d’un titre. Un pays en pleine re-

construction, en profonde mutation et qui avait su redonner à l’agriculture toute sa place. Un secteur

qui emploie 80% de la force de travail du pays et qui

permet désormais d’atteindre un niveau d’autosuffisance.

Michel Portier, Fondateur et Gérant d’Agritel, société de gestion dans les marchés

internationaux, s’est d’abord demandé si la volatilité des matières pre-

mières agricoles était conjoncturelle ou structurelle. Il opte clairement

pour une évolution structurelle. Il a également insisté sur le caractère

inélastique de la demande de produits agricoles selon lui et une offre de plus en plus aléatoire. A l’image de Marion Guillou, il met lui aussi l’ac-

cent sur l’importance des échanges internationaux, que ceux-ci soient

physiques, financiers, mais aussi de communication ou d’informations. Il

note aussi l’importance des politiques agricoles, plus souvent abandonnées selon lui et

qui ont pourtant permis par le passé le développement de ce secteur agricole.

Alain Savary, Délégué Général d’Axema, a conclu cette première journée en mettant en parallèle les préoccupations qui se regroupent,

se mondialisent et se globalisent. « En 2008, à Rome, les analyses marquaient des différences selon les régions, aujourd’hui, cela semble

moins le cas. Certes, les facteurs de production agricole restent extrêmement différents selon les régions du monde, en termes de pro-

ductivité, de climat, de structure foncière par exemple, mais face à cela on constate de plus en plus de convergences sur les ambitions et

les objectifs des agriculteurs : produire davantage et mieux avec moins. Davantage de produits agricoles, en quantité, en qualité et en

sécurité, avec moins d’énergie, moins de produits de protection des plantes, c'est-à-dire en respectant mieux l’environnement ».

Enfin, un débat pour clôturer cette deuxième table ronde sur

les particularités de la mécanisation des petites structures

agricoles dans certaines régions du mondes, mais surtout sur

la volatilité des prix des matières premières agricoles avec une

question : Faut-il lutter contre ou vivre avec ?

Dimanche 20 février : L’Agriculture dans le monde

Table Ronde 2Table Ronde 2

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Lundi 21 février : L’Industrie des Agroéquipements dans le monde

Gilles Dryancour, Président du CEMA et Directeur des Affaires Publi-

ques « Europe, Afrique, Moyen-Orient » de John Deere, a abordé la

question de l’avenir de l’Agroéquipement en Europe pour ces deux pro-

chaines années. « Pour 2011, le marché se positionne sur une poursuite

de la reprise mondiale à deux vitesses où les économies émergentes auront à gérer des périodes de « surchauffe » avec des entrées possi-

bles de capitaux extérieurs. Il sera toujours question d’austérité raison-

née dans la zone euro. En 2012, les économies émergentes devront stimuler la croissance d'autres économies plus lentes ».

Rohtash Mal, Président de l’association Indienne des tracteurs et Directeur exécutif du groupe Escorts, constructeur d’Agroéquipement,

nous a fait part d’une première analyse du contexte chiffré du marché des équipements agricoles en Inde rappelant que la production an-

nuelle est d’environ 500.000 tracteurs mais que dans le même temps, et si plus de 50% de la population indienne sont des agriculteurs,

seulement 30% d’entre eux possèdent un tracteur. Il nous a également rappelé l’importance du respect des cultures et des habitudes ainsi

que des structures foncières de petites tailles. En prenant des exemples d’échec d’entreprises sur le marché indien, il a montré également comment, par des exemples pertinents, les technologies bien choisies et adaptées pouvaient répondre aux considérables besoins du marché

d’équipement.

Table Ronde 1Table Ronde 1

Gary L Collar, Vice-Président et Directeur Général « Europe, Afrique, Moyen-Orient, Australie, Nouvelle Zélande » d’AGCO Corporation,

considère que l’augmentation de la production agricole est un défi majeur. En effet, la population mondiale atteindra 7 milliards d’individus

en 2011 et 9 milliards en 2050. La population de l'Afrique doublera d'ici 2050. Pour y faire face, la production agricole mondiale devra aug-

menter de 20% tous les dix ans pendant les 40 prochaines années. La technologie est donc une réponse évidente à condition qu’elle soit

étroitement liée au respect de l’environnement. L’innovation occupe donc une place essentielle dans cette vision future même si elle s’inscrit déjà dans une démarche du quotidien grâce à d’étroites collaborations avec des universités et des organisations de l’Agriculture de précision.

Celso Luis Casale, Président de la Chambre Brésilienne des Machines et des Equipements Agricoles (CSMIA) et Président de Casale

Equipamentos Ltda, Brésil, offre un regard sur la situation brésilienne: la filière brésilienne représente 405 fabricants de machines agrico-

les, principalement des entreprises familiales, et environ 50.000 emplois directs. Il livre une analyse chiffrée des ventes de matériels agri-

coles, aussi bien sur le marché intérieur qu’à l’export. Des chiffres qui révèlent une production croissante et un dynamisme certain de la

filière, notamment sur le marché intérieur. Entre 2004 et 2010, les ventes de tracteurs sont passées de 28.699 à 55.857 unités, soit pres-

que le double.

Konstantin Babkin, Président de Rosagromash (organisation des constructeurs d’agroéquipement en Russie) et Président du Directoire

de la Holding Novoe Sodrujestvo (Rostselmash, Empils), a dressé un tableau des caractéristiques actuelles et des perspectives de la filière

en Russie. C’est un marché dynamique qui a tout de même subi les impacts de la crise. Avant cette période, le taux de croissance annuel

était de 45%, il a aujourd’hui chuté mais tend à se stabiliser. Il met à jour les écarts importants dans les niveaux de revenus entre Russes,

Américains et Européens. K. Babkin déclare par ailleurs que la production de céréales en Russie en 2020 pourrait être multipliée par 2 ou 3

voire par 4 par rapport à maintenant. Des objectifs qui viennent compléter le discours de Gary L. Collar puisque selon la FAO et l’OCDE, la

consommation céréalière devrait augmenter de 299 millions de tonnes d’ici à 2019.

Chakib Jenane, Chef de l’Unité de la Technologie Agro-Industrielle et Vice-Directeur de la Branche Développement Agro-business de l’ONUDI, nous a

éclairé sur les tendances et les évolutions de la filière dans les pays en développement. Il analyse le changement des politiques actuelles en

faveur de l’agriculture qui peuvent conduire à des investissements dans la mécanisation et donc à une demande toujours croissante de

matériels agricoles. Il poursuit son intervention en analysant la situation africaine et les défis importants qui se poseront au continent en

2050 : le nombre de personnes sous-alimentées atteindra 240 millions et l’Afrique devra en plus faire face à l’explosion des prix alimentai-

res et des coûts en énergie, à une urbanisation croissante mais également aux nouvelles exigences environnementales. C’est donc un ren-

dez-vous essentiel pour l’Afrique, à fort potentiel économique. Comme indiqué la veille par Geoffrey C Mrema, le potentiel de mécanisation

en Afrique est très élevé et offre des perspectives d’investissement particulièrement porteuses.

Baskar Reddy, Co-Directeur et Directeur de la Division Agriculture de la FICCI (Fédération des Chambres Indiennes de Commerce et

d’Industrie) a quant à lui exposé les complexités du marché indien mais a également mis en avant son dynamisme tout à fait exception-

nel. Il s’est attaché à détailler les différents secteurs d’intervention de la filière et des besoins qu’ils entrainent que cela passe par des

coopérations agricoles, de la formation et du développement de compétences, mais aussi au travers de services aux entrepreneurs ou via

des fonds de garantie de crédit pour l’achat de machines agricoles... Des opportunités nombreuses pour les partenaires qui do ivent cepen-dant s’adapter aux spécificités du territoire et à la demande réelle.

Hermann Garbers, Membre du Conseil de Direction, Vice-Président Exécutif département Technologie et Qualité du Groupe Claas, et

Président du VDMA-Landtechnik, affiche 3 défis majeurs pour l’avenir. Le premier consistera à garantir la qualité des approvisionnements

alimentaires à des prix abordables pour une population toujours croissante. Le second, se servir de l’énergie venant des ressources renou-

velables, et enfin, réduire l’empreinte carbone tout en préservant la base de production. Pour faire face à ces défis, il préconise trois

grands champs d’action : la productivité, la durabilité et la gestion des risques.

Peter Schulze Lammers, Président d’EurAgEng (Société

Européenne des Ingénieurs Agricoles) dont l’objectif est de pro-

mouvoir la profession du génie agricole et des bio-

systèmes. Selon lui, les exigences du marché en

Europe sont principalement basées sur les questions liées à la compétitivité. Toutefois, il indique que

70% des exploitations agricoles possèdent moins de

5 ha. Il faut donc que les fabricants européens s’a-

daptent en proposant des outils de plus petite taille

tout en fabriquant des machines de pointe pour

rivaliser avec d’autres régions productrices.

Su Weike, Vice-Président du groupe chinois YTO et membre du Comité de direction de la Chambre des Fabricants de Matériels Agricoles de

Chine, a mis en exergue les objectifs qui se posent au pays : aller de plus en plus loin dans la recherche et l’innovation, proposer des maté-

riels toujours plus performants en poussant davantage le co-développement, accélérer les processus d’internationalisation des entreprises et

favoriser une mise à niveau de la qualité des produits. Su Weike nous a également montré combien le potentiel de développement du marché

était à l’échelle du pays expliquant qu’un groupe comme YTO prévoyait d’investir dans une unité nouvelle de production de 75.000 tracteurs par an. Il a insisté sur l’ambition de produire aux standards internationaux de qualité et de norme sans exclure sa volonté de mettre en place

un réseau de distribution dans les principales régions du monde.

Table Ronde 2Table Ronde 2

Pour Luc Boyeldieu, Président Directeur Général de l’entreprise

Bourgoin en France, constructeur de récolteuses de maïs doux et de

légumes, il devient primordial de relier l’aval des filières agroalimentai-

res avec la production agricole. En effet, il nous a montré comment les

machines de récolte « juste à temps », analysaient les caractéristiques

de ces récoltes et les communiquaient aux ateliers de transformation

alimentaires en temps réels, faisant de l’agroéquipement aux champs une véritable

antichambre des process agroalimentaires.

Mario Bogliani, Directeur de l’INTA (Institut National de Technolo-

gie Agricole) en Argentine, aborde la question du machinisme agrico-

le argentin afin d’établir un point sur la situation actuelle et de déga-

ger les principales tendances. La superficie de la production agricole

s’étend sur 180.000.000 ha et offre un fort potentiel de rendement grâce à une technologie à la pointe laissant une grande place au

respect de l’environnement et aux économies des énergies. Leader

en Amérique Latine de l’Agriculture de précision et 3ème producteur mondial de

biocarburants, l’Argentine fait figure d’exemple.

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Massimo Goldoni, Vice-Président du CEMA, relève en conclusion deux points clés à ce 3ème sommet Agrievolution et qui ressortent des

échanges de ces deux journées: tout d’abord, la sécurité alimentaire et les nouvelles exigences de sécurité sanitaire du secteur agricole.

Répondre à la faim est une priorité et cela doit se construire dans une démarche de développement des volumes et de protection de l’envi-

ronnement. L’innovation ensuite, de même que les échanges de savoir-faire, les coopérations entre les pays amèneront des réponses pro-

metteuses pour un secteur qui l’est tout autant. Aussi fort qu’il est fragile et soumis à de multiples facteurs dont il ne ma itrise pas toujours les causes : les évolutions de population, le climat, les spécificités des territoires et des cultures demandent une évolution permanente de la

filière. N’oublions pas un chiffre: 10% des agriculteurs du monde possèdent un tracteur : le challenge est donc grand…. Aux problèmes glo-

baux, des solutions globales. Jean-Pierre Bernheim, Président d’Axema, en conclusion des débats a souhaité que chacun n’oublie pas qu’à chaque fois que nous

avons parlé de faim dans le monde, d’agriculteurs ou d’industriels, nous évoquions à chaque fois l’existence d’hommes et de femmes qui

vivent ou travaillent. Puis il a souhaité nous faire entendre les propos enregistrés du ministre français de l’agriculture Bruno Le Maire,

qui a transmis le message d’espoir qu’il nourrissait pour un secteur agricole et des industriels des Agroéquipements à même de relever le

défi de l’augmentation de la production agricole en respectant encore davantage l’environnement. M. Bernheim a enfin clôturé ce 3e Sommet en remerciant participants et intervenants et en annonçant d’ores-et-déjà la tenue d’un 4e Som-

met. Un groupe de travail composé des 3 premiers pays organisateurs se réunira pour tracer les grandes lignes de la prochaine édition… la

Russie et l’Inde s’étant déjà portées candidates. Rendez-vous donc à tous en 2013 pour la 4e édition : Agrievolution 2013.

Pays Participants

ConclusionConclusion

Quelques témoignages des quatre coins du monde...

A word of my greatest appreciation to you and all the people involved with Agrievolution Summit 2011 (Afrique du Sud) Thanks for all your work

putting Agrievolution together. It was certainly a success. (USA) Votre congrès a été un vrai succès, j’ai trouvé les sujets traités avec beaucoup de

compétence, de hauteur de vue et sans sacrifier a une vision concrète orientée vers l’action. Vous avez fait un très beau travail et je vous en félicite car je

sais votre investissement professionnel fort et qui a permis de proposer un programme cohérent, couvrant bien les enjeux. (Ukraine) On behalf of the

Slovak delegation, thank you and your colleagues for an excellent organization of summit. I am looking forward to our further communication and hopeful-

ly, cooperation, too. (Slovaquie) It was organized very well. Participation of 258 representatives from 40 countries reinforces the success of the confe-

rence (Inde) La délégation angolaise à Paris a beaucoup apprécié la qualité de l’organisation, les contacts, le Sima, le Sommet. l’excellent accueil et l’organisation très professionnelle d’Agriévolution. Tout s’est très bien déroulé, les thèmes, les contacts et les visites du salon très intéressants. (Angola)

C'était très intéressant et instructif (Ukraine) Thank you very much for all your hard work in arranging a very successful Agrievolution. I found the

whole event most interesting and it was a wonderful opportunity to network amongst colleagues. (R-U) Thank you, I did appreciate the summit (Israël)

Thank you for this very interesting summit ! (Nlle Zélande) Félicitations pour l’Organisation et la qualité des participants (Sénégal) Félicita-

tions pour le Sommet...les échanges entre participants ont été très riches… (France) Thank you for the opportunity to participate in the Agrievolution

2011 and for the hospitality during our stay in Paris. For me it was a great pleasure to attend the event which was very organized and goal for which I

want to congratulate all of you (Brésil) Thank you so much for your kindness to invite me to the Agrievolution 3rd World Summit. It was a very impres-

sive summit, and I had a lot to learn from it (Japon) Congratulations for the summit (Allemagne) I would like to thank you for all the introductions,

arrangements and indeed your interest for my visit to SIMA in Paris. The enthusiasm that you displayed is indeed commendable and will go a long way in

ensuring vibrant dialogues not only between India and France, but also between various collaborators. Thanks and compliments. (Inde) Nous avons

bien apprécié la table ronde . Bravo pour votre organisation et accueil (France/Japon) Congratulations once again on a well organized conference.

(Italie) Back in Brussels I would once again like to congratulate you for the organization of Agrievolution. It was really very well organized! (Cema)

It was a great stay at the seminar and the SIMA spectacular exhibition (Chili) We would like to thank you for the excellent organization of the third

World Summit on Agricultural Machinery, AGRIEVOLUTION 2011, in Paris. It was a great pleasure to attend this event and we would be more then happy

to participate in your following events. (Ukraine) Bravo pour vos talents d’organisatrice, largement mis à contribution avec les différentes facettes de votre salon et du Forum Agrievolution (France) I would like to express my sincere congratulations for your excellent work aimed to the Agrievolution

2011 success. I did find the roundtables very interesting and it was a great opportunity to learn about the agricultural machinery in developping countries

and emerging economies. On the other hand I want to thank you for your kind assistance (Espagne) I learned a lot and enjoyed meeting many old

friends and new friends (India) I don’t know how to thank you for this wonderful day, your very interesting program and the lovely cruise (Chine) ¡

Un auditorio tan calificado de nivel international ! (Argentine) Félicitations pour la conférence Agriévolution . Le rendu était excellent et on sent que les

interactions entre participants étaient riches pendant et après, autour, dans le lobby (France)Gostamos imenso do que ouvimos nos dois dias da confe-

rencia e do que vimos no parque de exposições, resta-nos trabalhar para a constituição de parcerias com as empresas expositoras visitadas (Angola) I

would simply like to thank you… for the welcoming, the perfect organization and your kind assistance. The delegation has taken good advantages of the

rich exchanges and hope to have contributed with efficiency to the summit. (Slovaquie) My participation and inclusion in the Agrievolution Summit

2011 at SIMA was a bonus to and yet another opportunity to expand my contacts and database even more… Congratulations to Agnes, AXEMA, SIMA,

CEMA, and UBIFrance for this opportunity and the excellent hosting of such an event. Good luck with Agrievolution 2013 (Afrique du Sud) Well done!

(R-U) 3rd Agrievolution Summit 2011 Paris: I really appreciated it (Afghanistan)Thank you (Russie) Thank you for all the work you have done

(Slovénie) Vous avez fait un travail formidable pour ce Congrès. Toutes mes félicitations (France) To conclude on Agrievolution [and the planning of

a 4th edition], most certainly, agriculture and our industry will remain high on the global agenda for the next coming years (CEMA / Europe)

www.agrievolution2011.org

Agrievolution 2011 Contact : AXEMA— Agnès Cécile HOTTIN 33.(0).1.42.12.85.90 [email protected]