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GROUPES Agenda 2007
Abdoumens - http://www.aegc-buegrass.org/abdoumen.htm Blue Railroad Train – [email protected] Bluegrass 43 – [email protected] Bluegrass Burger – [email protected] Bluegrass Factory – [email protected] Bluegrass Matinée – 04.79.87.53.07 (après-midi) Blue Side of Town – www.bluesideoftown.de Cactus Pickers – www.cactuspickers.com Crazy Buffalo – http://crazybuffalo.monsite.wanadoo.fr Ellis Island – [email protected] Just'in – [email protected] Keep off the Grass – http://keepoffthegrass.free.fr La Bluegrass Compagnie - [email protected] Little Creek - [email protected] Lone Saône – www.lonesaone.fr.st Lonesome Day – http://lonesomeday.countryfr.com Mart O'Pickers – http://www.iaho.net Mary & Co. – www.maryandco.com Moonshine – web.mac.com/christopherhw/iweb/moonshine Nashville Airplane – http://mapage.noos.fr/nashplane/index2.html Nobody's Business – [email protected] On a r'trouvé les clés - http://lescles.neuf.fr Quartier Français – www.quartierfrancais.net Paris Bluegrass Band – [email protected] Red Barn String Band – [email protected] Roots 66 – http://pageperso.aol.fr/rootssixtysix/ Rosewood Bluegrass Music – http://rosewood.neuf.fr/index.htm Sandwich-Express - http://bbouillon.free.fr/sandwich/ Signé Bluegrass – [email protected] Springfield - http://springfield.music.free.fr Stepping Stones – 03.88.47.35.24 [email protected] Sweet Mix Trio – [email protected] Swingrass - [email protected] Tante Agathe's – [email protected] Turquoise Bluegrass Band – www.turquoiseband.com Two D.A.Y.S – [email protected] Zip Code 2025 – www.zipcode2025.com
GROUPES Agenda Novembre
03 Thierry Lecocq et Freddy Della à Creil (60) 03 Zipcode 2025 à Crêche sur Saône (71) 07 Tante Agathe’s, Hot Club de Lyon, 26 rue Lanterne 69001 Lyon, Tel : 04 78 39 54 74 10 Thierry Lecocq Group à Jouinville (94) 13 Peter Rowan et Ralston Bowles, La Pomme d’Eve, 1 rue Laplace, Paris 5ème Tel 06 16 79 23 99 16 On a r’trouvé les clés à Saint Louis 16 Pierre Bensusan, Chez Véro 1 route d’Aunais à Congenies (30111) 17 Liane Edwards Band et Thierry Lecocq à Brassac (81) 17 Just’ In, à Neville près de St Valéry en Caux (76) Tél : 02 35 50 93 22 17 Pierre Bensusan, 100 Bd de la Barasse à Marseille (13) 18 Zipcode 2025, Festival des Soupes au Creusot (71) 18 On a r’trouvé les clés à Saint Louis 22 Melting Potes à The Bell à Pibrac (31) 22 Thierry Cajun Band aux Mureaux (78) 23 Pierre Bensusan à Château-Thierry (02400) À l’Amphithéâtre du Palais des Rencontres 24 Thierry Lecocq Group à Cergy (95)
Décembre 01 Zipcode 2025 à Aix-les-Bains (74), au Casino 01 Thierry Lecocq Band à Ermont (95) 04 Philippe Shwall, Thierry Lecocq … à La Garenne (92) 05 Pierre Bensusan à L’Archipel, 17 Bd de Strasbourg, Paris 75010 06 Thierry Lecocq et Blue Railroad Train à Marseille (13) 07 Thierry Lecocq et Station à Cernay la ville (78) 08 Thierry Lecocq Band à Ermont (95) 12 Zipcode 2025, concours Adami Bruno Coquatrix, Cabourg (14) 15 Freddt Della Group, Thierry Lecocq … à Creil (60)
Janvier 20 Thierry Lecocq et « Veillée Québécoise » à Nancy (54)
Février 02 Véronika et Thierry Lecocq à Maisons-Alfort (94) 03 Ian Scott avec Thierry Lecocq, Bruno Besse … au Bataclan à Paris
Mars 9 Zipcode 2025 à St Jean de Bonnefond Festival Les Déjantés
Petite annonce (N’oubliez pas que c’est bientôt Noël et qu’il faudra faire des cadeaux à tout le monde) : Pierre Bastide - Le Colonel - vend sa guitare Martin DR de 2004. Très beau son, équipée d'un micro Fishman Thinline actif et avec son hard case TKL d'origine. Prix : 1.000 €. Livrable à Paris ou éventuellement Vichy.
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Pierre Bensusan vend sa guitare Ryan, Modèle Signature, avec laquelle il a tourné ces 4 dernières années.
Le prochain stage résidentiel de guitare animé par Pierre Bensu-san a lieu du 5 au 11 mai 2008 à Château-Thierry.
http://www.pierrebensusan.com
Après son spécial 48 pages consacré en partie au festival de La Roche-sur Foron, au Country Rendez-Vous de Craponne et aux sources du fingerpicking (Muhlenberg Sound), retrou-vez la chronique “Bluegrass & C°” de Dominique Fosse qui présentera dans le prochain numéro (102) les albums des Cherryholmes, Hickory Project, Ron Block, Steve Gulley, Hunter Berry, Donna Hugues, Paul Craft, Jim Nunnaly, Croo-ked Still, Spruce Pine, EWOB 2007, etc.
Le Cri du Coyote (27 euros pour 6 numéros) BP 48, 26170 Buis-les-Baronnies
Toutes les formations belges
Blue Cartel website : Blue Cartel
Bluewire website : Bluewire
Choking website : more info Kazoo website : Kazoo Louvat Brothers website: Steve Louvat
Rawhide website : Rawhide The Sons of Navarone website : The Sons of Navarone
The Straps website : The Straps The Sundowners website : The Sundowners
Retrouvez F.B.M.A. sur internet : http://www.france-bluegrass.org
BLUEGRASS !
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Novembre—Décembre
N° : 64
Exclusivité: nous présentons en avant-première, et avant toute la presse spécialisée, les photos des futurs artistes bluegrass prises au stage de musique à Craponne-sur-Arzon..
Photo F Robert Il est né en décembre 1939, c'est l'un des maîtres du banjo blue-grass moderne, inventeur du "melodic picking technique", référencé sous le vocable "Keith Style". C'est aussi l'un des derniers mythes vivants (avec Peter Rowan, Del Mc Coury ou Byron Berline) à pou-voir témoigner de la rencontre au départ improbable de Bill Monroe, sudiste absolu, avec les "Northern Guys" qui à la grande époque du "folksong revival" des sixties remirent sur les rails de la notoriété le père fondateur et ses bluegrass boys, plus ou moins tombés dans l'oubli avec l'émergence du Rock N Roll. Il a joué avec Judy Collins (à la pedal Steel), Ian & Silvia, The
Kweskin Jug Band à la fin des années 60,... Mais il a sur-tout participé à la création certes éphé-mère mais néan-moins déterminante pour l'histoire de notre musique, de "Muleskinner", pre-mier vrai groupe de newgrass, avec bat-teries et guitares électriques, co-fondé avec Richard Greene au violon, Peter Ro-wan au chant, Cla-rence White à la guitare et David Gris-man à la mandoline. C’était en 1972, 11 titres diaboliques qui changèrent la face de la planète blue-
grass à une époque où Sam Bush se faisait encore les dents avec Alan Munde.
Il a aussi écrit de nombreuses méthodes que l'on trouve toujours dans le commerce (éditions Homespun), a participé à plus de 150 albums, inventé des mécaniques (Keith Banjo Tu-ners; beaconbanjo.com) qui lui permettent de vivre décemment ce qui n'est pas toujours le cas dans le monde de la musique aux USA.
Dernier point qui explique en partie sa connexion privilégiée avec la France, il vit depuis une trentaine d'année avec Claire Liret (ils vien-nent de marier leur fils!) qui écuma dans les années septante la scène folk française avant de convoler avec le gaillard, alors en tournée avec Claude Lefebvre et Pierre Bensusan. Il parle d'ailleurs un français très sophistiqué et même riche dans son vocabulaire comme vous pourrez le constater dans cette interview.
Mais le plus remarquable à vrai dire c'est son humilité, sa modestie non feinte, qui en fait un personnage presque mystérieux. Ce mo-deste (trop?) a accepté de répondre aux questions de François et de Thierry Schoysman (banjoïste Bruxellois et ami de Bill depuis 25 ans, sans doute son plus fidèle adepte outre Quiévrain).
Il fallait qu'il en fut ici cordialement remercié alors: Merci Monsieur Keith d'avoir bien voulu vous prêter à cette petite interview.
Espérons que le bluegrass français aura la bonne idée de vous inviter très prochainement à une de ses fêtes. Et puis pourquoi pas se retrouver un de ces jeudi à un concert de votre groupe dans ce club de Woodstock où vous vous produisez régulièrement ? Le rendez-vous est pris. Dominique Guillot
Bill Keith, Bicentenial Bluegrass Band Courville sur Eure en juillet 1977
Photo F Robert
DISCOGRAPHIE BILL KEITH (Sélection)
- Muleskinner, A Pot Pourri of Blue-grass Jam (Warner Bros BS 2787) - Something Bluegrass (Cezame CEZ 1022) - Tony Trischka, Bill Keith, Bela Fleck, Fiddle Tunes for Banjo (Rounder 0124) - David Grisman, Rounder Album (Rounder 0069) - Tony Trischka, Banjoland (Ronder 0087)
- Bill Keith & Jim Collier (Hexagone 883020) - Bill Keith & Jim Rooney, Bluegrass Livin’ on the Moun-tain (Prestige/Folklore 14002) - Bill Keith, Banjoïstics (Rounder) - Bill Monroe, Bluegrass Instrumentals (MCA 104) - Bill Monroe, Bluegrass Time (MCA 116) - Bill Clifton & Company (Country 765) - Slim Richey Jazz Grass (Ridgerunner RRR 009) - Jim Rooney, One Day at a Time (Rounder 3008) - Mud Acres Music, Among Friends (Rounder 3001)
Et avec des musiciens français … - Banjo Paris Session (Pony P20001) - Banjo Paris Session, Vol 2 Le Bluegrass (Cezame CEZ 1041) - Pierre Bensusan, Près de Paris (Cezame CEZ 1004) - Christian Seguret, Old Fashionned Love (Cezame CEZ 1035) - Marcel Dadi & Friends (Transatlantic TRA 89.527) - Dadi Picking Lights Up In Nashville Vol1 (Cezame CEZ 1019)
Egalement, il est possible de l’entendre avec New Blue Velvet Band, Red Allen & Frank Wakefield and the Kentuckians, Tut Taylor, Billy Baker, New-port Folk Festival, Phila-delphia Folk Festival … François Robert
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Bluegrass ! Journal bimestriel de : France Bluegrass Musique Association 145 Rue de la Croix F—74800 la Roche sur Foron tel. (33/0) 450 03 42 04 http://www.france-bluegrass.org
Bureau Président : Christopher Howard-Williams [email protected]
Secrétaire : Christophe Constantin [email protected]
Trésorier : Corinne Masson [email protected]
Webmaster: Joël LeDoyen [email protected]
Directeur de publication : François Robert [email protected]
Rédaction / conception: Dominique Guillot, François Robert.
Abonnements : Valérie Morin et Mathieu Rué, Châtenay 71290 SIMANDRE
Ont participé à ce numéro Bill Keith Le Banjard Masqué Steve Louvat Thierry Schoysman Valmy Gérard Vandestoke Les News sont de : Pierre Bensusan Jacques Brémond Christophe Constantin Eltofdelparis François Galland Eric Gloaguen Thierry Lecocq Sharon Lombardi Max Gowland Quartet Philippe Naudot Rahwide Yves Savariaud Zipcode 2025 L e j o u r n a l d é c l i n e t o u t e responsabilité en cas de perte de détérioration ou de non-retour des documents qui lui sont confiés. Les informations données par le journal ne dispensent pas les lecteurs de compléter et d'adapter cette documentation à leur propre usage. E l l e s n ' e n g a g e n t p a s l a responsabilité de FBMA et de sa rédaction. Les citations des marques et les adresses qui figurent dans les pages rédactionnelles sont données à titre d'information, sans but publicitaire. Les prix des produits sont indicatifs et peuvent être sujets à variation. Les opinions exprimées dans Bluegrass! par les auteurs des articles, ne sont pas nécessairement celles de FBMA.
Éditorial
1 Discographie et Présentation de Bill Keith
par Dominique et François
2 Sommaire, Editorial Dominique et François
Hommage à Mick Larie Gérard Vandestoke
3 Des irréductibles Bluegrasseux
belges par Thierry Schoymans
4/5/6 Rencontre d’une légende : Bill Keith par François
7 Les Brèves
8/9 Reportage photos du stage
musical de Craponne sur Arzon
10 Us et coutumes chez nos amis belges par Steve Louvat
11Le coin des Bios:
Bill Keith et Thierry Schoysman
12 Picnic Festival de Namur par le Banjard Masqué
13 Vente CD’s , Relance, Abonne-
ments, Adhésions
14 Tablature : Crossing the Cum-berland
par Bernard Bouillon
15 Valmy rencontre le luthier Jean-Paul Aleman
16 Agendas
Groupes
SOMMAIRE
Un bel hommage à Mick Larie
Beaucoup d'entre nous ont côtoyé Mick Larie. Lors du dernier festival de Craponne, la grande famille du Bluegrass Français se retrouvait. Indubitablement nous échangions nos souvenirs... Les anecdo-tes resurgissaient au fur et à mesure des conversations. Pour ma part, Mick restera l'Ami avec qui je déjeunais tous les midis dans le quartier Beaubourg de Paris. Il gérait le rayon Bluegrass, country et musique californiène de la Fnac Châtelet, proche du magasin Quincampoix ou je travaillais. Nous nous retrouvions avec tous les copains Bluegrasseux de passage. Quelles franches tranches de rigo-lade on s'est payé ensemble... C'était des moments de vie qu’on n’a pas vu passer. On était prêt à tout pour ne pas laisser passer l’opportunité d'un concert à honorer. J'ai l'image d'un trajet dans ma R5 de l’époque, ou je ne sais plus vers quel Festival je devais remplacer Hervé de Ste Foy qui n'était pas libre ce soir là. Une équipée de fou, Jean Marie Redon devant, son étui de Banjo entre les pieds et Mick à l'arrière quasi allongé à coté de ma contrebasse, sa mando sur les genoux! C'était assez épique, on avait revu le répertoire la veille dans mon studio rue de Flandre et pour ne pas louper la fin des morceaux, étant derrière Mick sur scène, il devait lever le pied pour m'indiquer les dernières me-sures. Souvenez vous des franches parties de rigolade avec Mick sur scène... Et même entre nous, lorsque Wells Fargo et Long Distance se retrouvaient pour taper le boeuf sur la scène trop petite du nouveau carré Torrigny. Il faisait circuler un gros auto-collant publicitaire sur les instruments de cha-cun, voire même il se reculait pour bloquer les cordes de ma contrebasse lorsque je jouais. C'était pas
triste!!! Ce ne sont que des flashes de vie qui sont gravés avec tant d'autres dans nos coeurs et qui ressurgissent dans le souvenir de Mick. Je n'ai pu me rendre à son dernier voyage, ca-cheton oblige... Et en reparlant de tous ces bons moments de partage d'Ami-tié, votre rédacteur du journal m'a de-mandé de vous les narrer. Je suis cer-tain que beaucoup d'entre vous se souviendront aussi de plein d'autres moments de partage avec Mick. Gérard VANDESTOKE, à Lyon maintenant
Dans les fonds de tiroir de Gérard...
C’est l’automne, et je n’aime pas l’automne. La nuit tombe de plus en plus vite chaque soir, les feuilles tombent, la pluie tombe, et j’ai failli tomber hier dans mon jardin. Les festivals de cet été sont déjà bien loin. Quelques souvenirs en page centrale de ce numéro avec les photos du stage de Craponne. Ce numéro est un « spécial Bill Keith ». Nous l’a-vions rencontré à Voothuisen (NL) au printemps dernier il a accepté de répondre à nos questions sans hésitation. Quel charisme ! une légende vivante, qui est certes connu pour ses clés ou le style « melodic » mais qui mériterait de l’être (aussi) pour sa gentillesse et sa lumineuse intelligence. Les 1er souvenirs de Dominique avec Bill Keith : En buvant une bière au bar d’une MJC : « j’ai compris pourquoi on dit, la mousse tache ». Bill maniait déjà la langue française à la perfection. L’année suivante, lors d’un concert à Liévin avec Claude Lefebvre et Pierre Bensusan, Bill donne 10 francs à un petit garçon émerveillé par le banjo en lui disant : « Un banjo coûte 400 francs, voilà une pièce, plus que 39 pièces à trouver, et tu pourras en jouer ». Peut-être a t-il fait l’ap-point… depuis. Et puis Namur, son festival et le retour du banjard masqué. On vous propose aussi un petit tour en Belgique avec Thierry Schoysman et Steve Louvat qui présentent et analysent le bluegrass outre Quiévrain. Une dernière réflexion : nous trouvons dommage et inquiétant de recevoir si peu d’articles de la part des adhé-rents pour la revue. Nous nous investissons beaucoup pour trouver matière à votre information, mais notre efficacité aura inévitablement ses limites dans les prochains mois. Mais cela ne dépend que de vous pour inverser la ten-dance. L’union fait la force ! A bon entendeur … Dominique et François
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LE BONHEUR DE VALMY !! (20 sept 1792)
Guitares Beuzon (réparateur agréé des guitares Martin) Fabrication, réparation, restauration, achat, vente. Allée de Fontbonne, Rte d'Ales, Villevieille, BP 62019, 30252 Sommières Cedex Tél: 04 66 80 30 72 — fax: 04 66 77 73 85 ww.guitaresbeuzon.com
Lutherie Celtic Fabrication de banjos, Réparation de tous instruments à cordes, vernis, frets, nacres, bois, charbon, limonade. Tél: 01 60 23 03 63—6 Cours de Verdun 77100 Meaux
Hervé Coufleau Fabrication & réparation guitares et mandolines bluegrass Tél: 03 85 36 95 80 www.coufleauguitars.com
Pierre Lajugée—Luthier (Alsace) 25 ans d'expérience en lutherie classique au service de la guitare et de la
mandoline Bluegrass 03 88 89 62 39 — 7 rue des roseaux, 67340 Ing-
willer
François Migeon (Vichy) Fabrication et réparation tous instruments à cordes. 04 70 98 73 66 : www.luthier-guitare.com
Daniel Oger (Lille) Fabrication et réparation tous instruments à cordes. 03 20 54 60 87 : [email protected]
Lutherie
Je kife mon Luthier par Valmy
Pendant de nombreuses années je pensais qu’en achetant un instru-ment de facture américaine j’avais résolu tous les problèmes liés à l’instrument. Mais chacun a pu le constater tous nos instruments vi-vent, il faut parfois aussi les sonori-ser… A la suite de l’installation d’une cellule sur ma guitare, j’ai été confronté au pire. Imaginez, vous donnez votre instrument en bon état à un magasin qui s’affiche comme qualifié en la matière et celui-ci vous le rend certes avec la cellule mon-tée mais abîmé. A partir de ce jour
je me suis promis de ne plus confier ma guitare qu’à une per-sonne qualifiée et de confiance, et je me suis mis en quête d’un vrai luthier. Il habitait en Normandie à cette période et je suis allé le voir avec ma guitare. Ma première rencontre m’a-vait à l’époque surpris : j’ai trouvé une personne qui connais-sait très bien les instruments en parlait à livre ouvert, comme si chacun d’entre eux avait été conçu, fabriqué par lui. Il connaissait tous les instruments, les bois utilisés, leurs points forts, leurs points faibles, leurs conception barrage, formes diapason, leurs qualité sonore,… et surtout per-cevait rapidement le problème qu’il pouvait y avoir entre votre instrument et vous. Et comme médecin il propo-sait le remède. C’est à ce moment que j’ai commencé à douter sur ma conception de l’instrument parfait à vie. Un check-up de ma guitare, ainsi qu’un réglage confirma mes doutes. En quelques minutes Jean-Paul Aleman puisqu’il s’agit de lui avait amélioré de façon sensible mon confort de jeu. Le conseil ne s’arrêta pas à ce simple réglage, il me conseilla de refreter la guitare. Ayant du mal à me séparer de mon instrument, je mis quel-ques jours à me décider à le lui confier. Quelques temps pas-sèrent avant que je reçoive un appel téléphonique de Jean Paul me prévenant que ma guitare était prête et que je serais surpris. Surpris oui je l’ai été. Le jour où j’ai acheté cette guitare elle avait une sonori-té exceptionnelle puis le son avait changé, un son plus sourd, moins précis, et là quand il me l’a rendue, elle avait retrouvé ce son, cette précision, le confort de jeu, j’ai eu l’impression
de posséder un autre instrument (elle était redevenue la San-ta Cruz Tony Rice). Je pourrais raconter beaucoup d’histoires comme celle-ci. Demandez donc à Christophe comment ses mandolines ont été transformées ou à Patrick Peillon comment sa guitare a repris vie, à Laurent Vue comment il a transformé la D18 que Dorian possède maintenant… Bref je vous ai parlé de son expertise pour mettre en valeur votre instrument, je voudrais maintenant vous parler du luthier fabricant de guitares. En visitant son atelier j’avais remarqué des instruments de sa facture, vous pensez sans doute, comme moi à l’époque que seules les guitares américaines sont bonnes. Petit à petit, au fur et à mesure que j’essayais les guitares fabriquées par Jean Paul, ma conviction changeait, et je craquais pour un modèle OM. Pourquoi aller chercher loin ce que j’avais tout près, avec en plus un service après vente de toute première qualité. Cette année nous avons fait les festivals de Craponne et de La Roche avec une guitare que Jean Paul nous avait confié, un modèle D42. Elle sortait tout juste de son atelier un certain nombre d’entre vous ont pu l’essayer, cette guitare en plus d’être belle est exceptionnellement bonne, elle a déjà comme le souligne Patrick Peillon, un son boisé (quelque chose qui fait penser au son des vieilles). Dorian a bien eu du mal à ne pas la garder. Jean Paul réalise des modèles différents, D, OM, 000 Archtop,… Prenez le temps de parler de votre projet avec lui, c’est une Rolls que vous achetez avec lui !!! Je pense aussi aux autres luthiers Français, entre autre à nos amis Her-vé Coufleau, Dominique Cheva-lier… Je suis convaincu mainte-nant que nos luthiers sont du ni-veau des lu- thiers américains et
qu’il faut leur faire confiance et jouer sur leurs instruments, pour que la belle aventure de ces ma-giciens du son conti-nue.
Modèle Archtop
Modèle 0M
Une guitare 0
L’OM
Jean-Paul avec une OM, une Archtop, une Mosse-man
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CROSSING THE CUMBERLAND de Bernard Bouillon Une tablature de mandoline, d’après Bill Monroe, cette fois-ci. C’est une jolie mélodie, en sol mineur, un rythme de marche, pas très rapide. Cela fera penser, pour les plus imaginatifs à un pas de danse. On peut écouter cette version de difficulté moyenne, sur le site se la méthode de mandoline de Bernard Bouillon, l’auteur de cette tablature :
http://bbouillon.free.fr/sandwich/mando.htm Puis dans un 2ème temps, vous pouvez écouter et travailler des variantes, niveau perfectionnement, u peu jazzy sur le 2ème thème. Si vous avez des furieuses envies de titres bien précis, envoyez vos attentes; Nous essayerons de vous satisfaire.
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Des irréductibles Bluegrasseux … en Belgique par T. Schoysman
En ce temps, la Belgique fut complètement envahie pas la mu-sique commerciale. Toute la Belgique ? Non. Quelques irréduc-tibles bluegrasseux résistent encore à l'envahisseur pop. La Belgique n'a jamais connu de période de haute conjoncture bluegrass, contrairement à ses pays voisins. L'avantage c'est qu'elle n'a jamais non plus connue de rechutes. On a toujours pu compter sur les doigts d'une main le nombre de groupes qui se produisent régulièrement. Pendant les années 80, il était impossible de trouver des musiciens bluegrass à Bruxelles (qui compte pourtant 1 million d'habitants). Cela a obligé votre servi-teur de joindre pendant des années des groupes country avec son banjo et ses harmonies vocales. Un élément stimulant, qui n'est pas inconnu aux Français, est l'amitié qui s'est fondé entre notre héro à tous Bill Keith et moi-même. Ensuite avec Steve Louvat, banjoïste prodige liégeois, qui, inspiré par Bela Fleck, a lancé un quatuor de jazz (www.melotrolls.com) de très haut niveau.
Au niveau interna-tional, ce sont Rawhide et The Sons of Navarone les plus actifs. Rawhide (www.rawhide.be) a démarré en 1977 et a toujours eu une très bonne réputation pour ses harmonies vocales. En 1985
ils avaient gagné le concours international de bluegrass à Tou-louse. Ils ont refait surface au niveau international avec leur passage remarqué au Autums Leaf Festial en 1996 et au pre-mier European World of Bluegrass en 1998 aux Pays Bas. De-puis, ils se sont produits plusieurs fois en France, Suisse, Alle-magne, aux Pays Bas et au Danemark. Ce qui les rend uni-ques, ce sont les arrangements de pièces musicales héritées d’autres styles très divers, arrangés avec beaucoup d'humour. The Sons of Navarone (www.sonsofnavarone.com) combine trois Belges et un Irlandais, pour l'occasion représentés par 3 trois sachets de frites et un verre de Guiness. La force de ce quatuor, c’est les harmonies vocales et beaucoup d'humour dans la présentation. Un mérite des Sons est qu'ils ont réussi à forcer leur présence sur la scène de musique folk. Le Folk est très populaire en Belgique, mais beaucoup d’organisateurs ont une certaine hostilité vis-à-vis du bluegrass. Mais on y tra-vaille ! Le plus important magazine de folk en Belgique a publié récemment un article sur le bluegrass écrit par les Sons.
Un élément qui renforce le bluegrass en Belgique est le site 'Bluegrass in Belgium' (www.bluegrass.be) qui permet aux inté-ressés d'être tenu au courant des activités liées au bluegrass en Belgique et dans les environs. Ce site a déjà permis à plu-
sieurs mu-siciens de former ou compléter un groupe. Vous y trouverez également un lien vers tous les grou-pes de bluegrass ainsi que des petites annonces gratuites. Autres initiatives positives sont les stages organisés annuelle-ment à Virton
A Namur en 2006
BLUE CARTEL Sandra Pluys
Ivo Croux KAZOO
Mick Peeters KAZOO
DUELLIN - 1988
RAWHIDE Festival de Toulouse 1985
SONS OF NAVARONE Eugène O’Brien Namur 2006
F Robert
F Robert
F Robert
F Robert
F Robert
F Robert
BILL KEITH et SONS OF NAVARONE à Voorthuisen en 2007
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BILL KEITH : Rencontre avec une légende par F.Robert
Au départ on avait essayé de faire cette interview par courriel. Mais Bill Keith fut ef-frayé à l’idée d’avoir à répondre en français écrit. Donc, aucune ré-ponse à notre envoi. Et puis quelques temps plus tard, il y a eu l’EWOB, Quartier Français y jouait et nous l’avons croisé dans les couloirs, soli-taire la casquette tou-jours rivée sur la tête. Bill est devenu un homme
âgé, mais il conserve son regard pétillant d’intelligence et son jeu de banjo époustouflant que lui connaissent tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route. Thierry Schoysman, L’un des meil-leurs banjoïste belges, qui fut son élève il y déjà fort longtemps a donc arrangé la ren-contre. C’est François qui s’y est collé et petit à petit la glace s’est rompue avec ce grand timide qui nous a livré quelques confidences en un français presque impec-cable. Bill est marié depuis près de 30 avec Claire Liret, violoniste dans les années 70 de Bluegrass Connection, ceci explique sans doute son français que nous avons tenu ici a respecter au plus près. En dehors de ses activités de musicien, il dirige au-jourd’hui une petite entreprise dont le but est essentiellement la commercialisation des Keith Pegs, (www.beaconbanjo.com) un système ingénieux de mécaniques pour banjo, qu’il a inventé il y a fort longtemps et qui équipe aujourd’hui la plupart des banjos de grande marque. Que pensez vous des groupe qui évo-luent actuellement en Europe ? Ce qui me plait c’est que la musique évolue en perma-nence, je pense que chaque groupe qui adopte la philosophie de la musique pour la transcrire dans sa création la fait évoluer dans le bon sens. Par exemple j’aime bien l’Old Time mais je trouve que cela manque un peu d’inventivité.
Je suis content de voir que cette musique est pratiquée de plus en plus, en Espagne en France et en Belgique bien sur, … en Suisse en Allemagne, et en Tchéquie où les groupes sont innovants tout en res-pectant la tradition. Vous jouez encore au USA ? Je fais partie d’un groupe, un petit groupe qui s’appelle Saturday Night bluegrass Band, www.bluegrassclubhouse.com où il y une photo de nous et où l’on peut nous écrire, (ndlr : ce groupe joue tous les jeudi dans un bar de Woods-tock avis aux amateurs si vous traînez par là) mais quand je tourne aux Etats Unis c’est plutôt en solo pour enseigner dans des workshop. Et parallèlement vous jouez encore de la pedal steel ? Un petit peu oui, bien qu’en ce moment je l’ai prêté à un ami donc je
ne peux pas la jouer mais oui j’en joue encore. J’aime la musi-que Country alors j’en joue dans mon coin en écoutant les dis-ques ou la radio. J’aime la flexibilité des accords, contrôler les notes dans un accord, et ça corres-pond à ce que je fais sur le manche d’un banjo. Et en ce qui concerne les contacts avec les musiciens américains, vous êtes encore pré-sent dans les ré-seaux ? Il y en a beaucoup que je vois chaque an-née à IBMA, je suis sur-
tout en contact avec les banjoïstes, en ce qui concerne à la fois les mécaniques et la musique, oui je reste en contact avec les musiciens d’une manière ou d’une autre. Votre dernier disque est sorti il y a déjà longtemps, vous avez des projets dans ce domaine ? Il y a une courte liste de trucs que j’ai-merais faire mais je n’aime pas le processus, les contraintes des studios, surtout quand c’est une responsabilité qui me revient en matière d’organisation. Dans ces situations j’ai du mal à donner le meilleur de moi-même. J’aimerais bien faire un cd de plus mais je ne sens pas ces conditions là. De plus en plus de musiciens ont des installations à do-micile pour créer
(home studios) n’est pas une solu-tion plus « relax » pour pallier à cet inconvénient ? Sans doute que ce serait plus facile même pour répéter ou travailler. J’ai un micro ordinateur avec lequel je peux enregistrer sur Garage Band, un truc pratique facile à utiliser et qui te donne du rythme. J’utilise aussi « Band in a box », mais d’une ma-nière générale je ne suis pas assez discipliné pour prendre le temps cha-que jour de travailler sur ces outils. Ces derniers mois on a été très oc-cupés à refaire la maison, mon fils se marie dans deux semaines on a tou-jours autre chose à faire et là on a vraiment bossé dur. Et puis avec la compagnie où je gère la vente des mécaniques ça occupe une grande partie de mon temps. Bref je peux pas beaucoup jouer ces temps-ci. Les mécaniques jouent donc un rôle important dans votre activité professionnelle ? Oui, c’est même l’essentiel.
Dore L’Eglise 1992
Publicité pour les fameuses clés - 1975
F Robert
Douai, 1975
Bill à l’EWOB de Voorthuisen Pendant l’interview F Robert
F Robert
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Vente CD’s, Relances, Abonnements, Adhésions
Bulletin d'adhésion à F.B.M.A.
A renvoyer à Valérie Morin et Mathieu Rué, Châtenay 71290 SIMANDRE — avec chèque de 16,00 € à l'ordre de France Bluegrass Musique Association (abonnement et adhésion à FBMA pour un an)
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Les nouveaux (ré)abonnés : QUELQUES NOUVEAUX QUI SONT LES BIENVENUS Mathilde COUSIN, Véronique MARCHAND, Alain SOUILHAC, Christian LABONNE, Gabriel SAMPOL, Franck GILLARD, Michael AMITIN, Joël ESPESSET, Corinne MASSON, Guy LAROCHE, Christophe CONSTANTIN, Michel SOBASZEK, Jean Loup PARDON, Patrice BERNARD, Bruno BLUTEAU, Yves DURAND, Alain KEMPF, Bernard DELMAS, René AIRAUD.
Ne vont bientôt plus recevoir le journal : APPLETON David, REY Christian, DOS SANTOS Dominique, BENOIT Luc, COUSIN Eric, MIECH Gérard.
Ont oublié de se réabonner en août, septembre et octobre : REALI André, COUFLEAU Hervé, LAROCHE/GUIOT Philippe/Virginie, LELOU Hervé, LE CHAT Pierre Yves et Réjane, MUTEL Guy, ZERR Jacques, WAHL-DISTEL Jean Paul, McCAFFERRY Kenneth, AIRAUD René, DERENNES André, MARIUS Christian, PENOT Didier, BYARD Edward, CHECA Philippe, GARDIN Jean Michel, LORRE Louis, LORRE Pierre-Jean, DELAHAYE Didier, VANDESTOKE Gérard, MELLIER Benoit, MIGLIASSO Noël, VUE Laurent.
Pourront se réabonner en novembre et décembre : LEGRAND Patrice, ROSSILLON Michel, GRASSET Jean-Marie, SPITZ Pascal, BRET Jean Yves, GLOAGUEN Eric, LOISEAU Philippe, PREAU Eric, TUEL Martial, RUE-MORIN Mathieu et Valérie, LACOTE Jean, RICAUX Valmy.
Service offert gracieusement aux groupes avec 2 musiciens adhérents à FBMA.
Contact achat vente: Christopher Howard Williams 145 rue de la Croix, 74800 La Roche sur Foron
MODE D’EMPLOI : Noter l'artiste et le nom des CD que vous voulez recevoir. Envoyer un chèque pour le montant total (en y incluant les frais de port), à l'ordre de France Bluegrass Musique Asso-ciation (précisez le nom et l'adresse destinataire pour l'envoi des disques).
Prix unitaire : 15 € le CD (sauf mention) + port : 4,75 € pour 1
ou 2 CD Plus d’infos, sur le web Big Break BGB Feeling home
Bluegrass Avenue En Cavale
Bluegrass Factory Fastory
Blue Railroad Train Going Back to the Riverside
Cactus Pickers Hola Tornad !
Canyon Band From Kentucky to Louisiana
Eric Gloaguen Dear Old Dixie
Eric Gloaguen B’downs and Fiddle Tunes for Banjo
Eric Gloaguen Hot’n Blue
Eric Gloaguen & James Field Blue Railroad Train
3 volumes : 20€ le volume de 25 titres.
Lonesome Day You Put the Blue in Me
Gilles Rézard Wood, Metal & Skin
Gilles Rézard Les 10 principales techniques – 27€ (méthode banjo + Cd)
Gilles Rézard Recueil “Banjo Book + cd”.
3 volumes : 20€ le volume de 25 titres.
Lonesome Day You Put the Blue in Me
Mary & Co Scène I (10€)
Mary & Co Scène 2: Un peu d'insouciance
Quartier Français Sitting on the Fence
Springfield Opening
Station Trucks
Station Space
Thierry Lecoq Push
Various Artists France Bluegrass
Zip Code 2025 Et après …
Zip Code 2025 C’est une course qui commence
Zip Code 2025 Le Nouveau Disque
Zip Code 2025 DVD: Rencontre du 3ème Zip (18€)
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PICNIC FESTIVAL DE NAMUR par le Banjard Masqué
Le festival de Namur fait la part de plus en plus belle aux blue-grasseux français puisque après Turquoise et Keep Off The Grass (2005), Bluegrass 43 (2006), nos représentants consti-tuaient plus de la moitié de la programmation cette année. Lau-rent Eeckhout s’est efforcé de présenter un plateau plus équili-bré que l’an dernier, réunissant les classiques et les modernes, un groupe avec fiddle et un autre avec dobro, avec toutes les facettes du bluegrass, des instrumentaux au gospel. C’est Thierry Massoubre qui allumait les premiers feux de cette jour-née consacrée au bluegrass, en duo avec Jefferson Louvat, la vedette locale, pour une série de duos de guitare. En me ren-dant au festival, je m’étais régalé en réécoutant « Guitares » l’album que Thierry avait enregistré avec Christian Séguret, mais comme ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu sur scène, j’avais oublié combien il est impressionnant à voir jouer. Il paraît qu’il prépare un album. Affaire à suivre donc. À======
Suivaient les ch’tis de Quartier Français avec leur nouveau gui-tariste-chanteur Hervé Parent. Ils ont conservé quelques com-pos de son prédécesseur David Appleton comme « The Red Man » que j’adore, mais ils ont aussi renouvelé une partie du répertoire, puisant de plus en plus dans le rock : Crosby Stills & Nash, Doobie Brothers et « Go Your Own Way » de Fleetwood Mac (ils jouaient déjà « Rhiannon »). Malgré ce qu’a pu déclarer Dominique Guillot dans le passé au Cri du Coyote sur le blue-grass chanté en français, ils ont terminé sur une adaptation d’une chanson de François Béranger. Y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, et Dominique joue de la mandoline, pas du banjo.
Jeff Louvat et Thierry Massoubre étaient ensuite de retour, ac-compagnés de Steve (banjo), le frère de Jeff, de Jef Van Peer (contrebasse) qui joue habituellement avec Jefferson dans Blue Cartel, et de la chanteuse hollandaise Loes Van Shaijk (h-vo) qui avait charmé le public en 2006 avec le groupe Waterflow. C’est Thierry qui chante lead, avec un registre aigu qui convient bien à ce répertoire de standards (normal, on n’est pas loin de Liège !). Ils se permettent tout de même de revisiter Béla Fleck à la fin du set.
Sans qu’ils l’aient annoncé au public, le concert de Zip Code était leur dernier avec Christian Labonne. En fait Jean-Marc Delon l’avait déjà remplacé depuis quelques dates (à La Roche sur Foron notamment) mais il ne pouvait assurer celle-ci, tenu par d’autres engagements (ah, ces intermittents !). On ne s’é-tendra pas sur cette prestation (ça boucherait la vue des spec-tateurs) puisque les quelques uns qui ne les ont jamais vu sur scène ont tous acheté le DVD, mais sachez que l’humour à base de bluegrass fonctionne aussi bien en Belgique qu’en France.
La journée s’achevait avec les Hollandais de Blue Grass Boo-giemen, archétype du groupe traditionnel. Tout y est : costu-mes, présentations à l’américaine, humour, chorégraphies milli-métrées autour du micro central. Arnold Lasseur, mandoliniste dans le style bien évidemment de Bill Monroe est le chanteur-leader du groupe. Une voix de tenor qui emporte tout et quel-ques compos personnelles dans un répertoire de reprises des grands groupes américains. Aart, le contrebassiste est égale-ment un bon chanteur et son slap sur certains morceaux accen-tue encore la dynamique du groupe. Il y a une belle cohésion vocale, notamment sur les gospels. On retrouve avec plaisir chez les Boogiemen le fiddler Lody Van Vlodrop qui a fait partie de plusieurs groupes européens majeurs des années 80 dont Freewheelin’ avec Jeanmarie Peschiutta et Natalie Shelar (mon correcteur d’autographe automatique me propose Sheila à la place de Shelar, qu’est-ce que je fais ?).
Une fois de plus, l’organisation et les conditions d’écoute étaient idéales malgré un changement de lieu par rapport aux éditions précédentes (désormais dans le très beau cadre de la citadelle signée Vauban), je ne manquerai pas le Picnic 2008.
Photos : F Robert
Loes Van Shaijk
Bluegrass Boogiemen
Zipcode 2025
Zipcode 2025
Jeff Louvat et Thierry Massoubre
Thierry Massoubre Jef Van Peer
Quartier Français
Quartier Français
Bart Van Strier Arnold Lasseur
Dominique Putinier
Toutes les photos : F Robert
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BILL KEITH, la suite
Vous avez fait progressé le banjo de manière très important avec l’invention du « Melodic style » qui vous caractérise, de nouvelles pistes ont été explorées depuis par les ban-joïstes ? Je trouve que de nouvelles techniques sont apparues, je vois Bela par exemple (ndlr :Fleck, bien sûr) il emploie des tech-niques tout à fait originales.
On peut encore considérer ces formes de digressions comme du bluegrass ? Il devient assez facile avec trop d’accords ou trop de techniques de sortir du bluegrass, mais après tout ça reste du banjo il ne faut pas oublier ça, en ce qui me concerne je m’inté-resse autant à l’instrument qu’à la musique qu’on fait avec. J’admire ce que des banjoïstes comme lui ont fait, même si je n’ai pas envie de jouer ces styles. J’aime que ce soit lui qui les fasse et j’aime les écouter.
Vous restez atta-ché au tradition-nel ? Je l’ai ap-pris avec le maître, Bill Monroe, mais j’aime aussi les choses plus avan-cées, plus moder-nes et j’en joue un peu mais j’aime aussi heureuse-ment les choses que je ne sais pas jouer.
Avez-vous des envies de tourner à nouveau en Europe, y a-t-il quelques chose de prévu ? Et bien non, j’aimerais bien revenir et j’entends revenir pour l’Ewob ici l’an prochain mais avec la petite Compagnie que j’ai, c’est difficile de partir trop longtemps, au-delà d’une semaine, 10 jours maximum. Pour une tournée en Europe il faut plus de temps. Et puis c’est si difficile quand il s’agit de tourner avec un groupe, trouver les autres mecs, les payer, trouver les hôtels, assurer la logistique et les frais, les imprévus qui font qu’on rate le concert, … tout ça est tellement stressant, j’aime autant venir juste pour le plaisir de jouer.
Vous participez souvent des festivals comme ici ? Au USA je participe à deux ou trois festivals pour y jouer. Je suis aussi motivé par la vente des mécaniques (ndlr : notam-ment à l’IWOB). Pour autant, ici ce n’est pas la raison pour la-quelle je suis venu. Il y a aussi un « Banjorie » qui se passe tous les deux ans en Allemagne en Juin où j’aimerais bien ve-nir. Et finalement je suis invendable dans les musiques blue-
grass, je n’ai pas de disques, pas de groupe, et personne se sou-vient de moi ! (rires) Vous avez une idée du nombre de disques que vous avez enre-gistré durant votre carrière ? Pas vrai-ment, j’ai été mu-sicien de studio alors, je dirais dans les 150. Quel a été le projet le plus extravagant, le plus « spécial » que vous avez fait au cours de votre carrière ? Il y en a deux oui trois qui me restent en mémoire, il y a bien sur le « Muleskinner » avec Clarence White, et aussi David Grisman, Richard Greene et Peter Rowan, il y a Blo-wers Grass un opéra en Bluegrass chanté en Allemand et en Italien, il a fallu travailler sur partition, aller en studio et on a fait au moins 12 fois Carnegie Hall, un souvenir très agréable, et puis aussi ce que j’ai fait Jim Ronney que j’aime toujours. Vous allez bientôt fêter vos 50 années de Banjo. En fait c’était à l’automne de 57, que j’ai acheté mon premier banjo 5 cordes et puis un an après j’ai commencé à jouer un peu avec donc d’ici un an, ça fera 50 ! (rire) Je me rappelle (ndlr : T. Schoyman) qu’on s’était vu et que vous alliez fêter vos 20 ans et que vous aviez dit « oh déjà 20 ans ! » (rire) De temps à autre j’ai des nouvelles de Pierre Bensusan, il tourne au USA assez souvent, une ou deux fois dans l’année, et il me passe un coup de fil quand il est pas loin.
Et de Claude Lefebvre ? J’ai pas eu d’écho depuis très longtemps. J’aimerais bien reprendre contact. Très bon type et l’aime bien sa musique.
Photo F Robert
Bruxelles, 1989 Bruxelles, 1989
Bill à Courville/Eure en 1977
Bill et Tony Trischka à Courville/Eure en 1978
Photo F ROBERT
Avec Jim Collier à Courville/Eure en 1978
Photo F ROBERT
Photo F ROBERT
Photo F ROBERT
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BILL KEITH, suite et fin... Un petit message à faire passer ? La musique est un plaisir il faut préserver ce plaisir. Je l’ai depuis que j’ai pu parler j’ai toujours aimé m’expri-mer en musique… difficile à expliquer.
Des regrets ? On a toujours des regrets, il y a des choses que j’aurais pu faire mais je ne suis pas mécontent des choses qui me sont arrivées et des choix que j’ai fait, j’ai pas envie de me plaindre, non, non, non pas de regrets. T.S. : Bill joue un rôle très important dans l’é-ducation des jeunes au Banjo il y a des gens que Bill a formé un peu par-tout dans le monde, ici à
EBMA, moi quand j’avais 15 ans, ensuite Steve Louvat, (ndlr : Thierry parle pour la Belgique) c’est une constante chez vous, l’éducation des jeunes ? C’est pas les jeunes uniquement, c’est tous les gens qui viennent, qui ont entendu parler de moi et qui veulent prendre des leçons. Oui j’ai eu la chance de me forger des amitiés dans la musique, comme Thierry par exemple, … Le bluegrass est une musique à part dans le monde, les musiciens y sont beaucoup plus disponi-bles. Dans le jazz par exemple il faut avoir de la chance pour serrer la main à un musicien, pareil dans le Rock n Roll, il y a toujours des barrières, de la police, dans le bluegrass tu peux faire connais-sance, … ce n’était pas comme ça lors-que j’ai commencé, les gens voulaient pas partager, voulaient pas montrer des trucs. Aujourd’hui c’est un peu différent, il y a des leçons des cd des Dvd, des li-vres, Internet, … J’ai toujours aimé ensei-gner, on voit dans les yeux de quelqu’un lorsqu’il comprend, il y a une lumière, une compréhension, on sait qu’il a un outil, quelque chose qu’il n’avait pas avant et que ça restera. Vous avez aussi des jardins secrets comme cette expé-rience autour de la conservation d’un œuf je crois dans une pyramide, vous faites encore ce type de recherche ? Pas de cette sorte non mais,… TS il est toujours frais cet œuf ? (rires) l’œuf dans la pyramide a été complètement desséché à travers la coquille ! Léger comme une plume. L’au-tre œuf qui était dans une boite normale. Des œufs achetés le même jour. L’œuf dans le boite était complètement pourri. L’au-tre était rempli de flocons transparents. J’ai fait la même chose avec des citrons, hors de la pyramide il était pourri vert et moi-si, dans la pyramide il était comme une noix, marron et tout rétréci, léger et desséché. Idem avec des bouts de steak, sous la pyramide il est resté 18 mois et il est devenu comme un mor-ceau de cuir. Une pyramide aux dimensions parfaites orientées vers le Nord magnétique, … il y a quelque chose là qui se passe. On m’a même raconté que l’on se servait de cette tech-nique pour ré aiguiser les lame de rasoir ! … mais j’ai un rasoir
électrique alors ! (rires) C’est sur ces rires et cette anecdote que c’est terminé l’inter-view, celle d’un musi-cien mythique et soli-taire, qui traverse à son rythme la petite planète bluegrass sans trop chercher à exploiter son immense talent, un peu comme on devrait économiser les ressources de no-tre planète si l’on était raisonnable. Et s’il y avait quelque à retenir de cette jolie rencontre c’est sans aucun doute au travers de cette nonchalance qui consiste à traverser la vie avec la plus grande sérénité possible, pro-fiter de chaque instant, à la recherche des
pe-tits bonheurs qui rendent la vie plus douce. Merci Monsieur ! Et comme le disent si bien vos indiens d’Amérique : « vous êtes un être humain ». Bill est doucement reparti, silhouette d’éter-nel dilettante, vers ses observations silen-cieuses avant son passage en scène avec Rawhide… qui fut un moment magique, on s’en doute.
ET FBMA DANS TOUT CA ? Il nous reste une chose à faire, à nous au-tres les bluegrasseux de France et de Na-varre/ la prochaine fois que Bill passe par notre grande Belgique qu’il fasse un « Detour » par nos vertes vallées, tenez par exemple pourquoi pas la Grange Rouge un jour de fiesta ou pour organiser subreptice-ment un stage avec ce grand seigneur ? A bon entendeur ,nous on pourra toujours
vous arranger ça… et vous le ramener c’est sur notre route...
Bill à l’EWOB de Voorthuisen Pendant l’interview F Robert
Bill avec Darol Anger, David Grisman, Tony Rice et Bill Amatneek à Courville/Eure en 1977
Photo F ROBERT
Photo F ROBERT
Photo F ROBERT
BILL KEITH
Voorthuizen
2007
F Robert
LE COIN DES BIOS Biographie: Bill Keith
Son vrai nom : William Bradford Keith, né le 20 décembre 1939 à Boston, Massachusetts. C’est le 2ème rejeton d’une famille de 4 marmots. Son père est militaire. Dès son jeune âge, Bill prend des cours de banjo et apprend également le piano et l’ukulélé. Adolescent, il intègre quelques groupes de Dixieland. A la fin des années 50, Bill s’intéresse à la folk music après avoir écouté Pete Seeger et Earl Scruggs. Il apprend leurs styles à l’aide de méthodes.
En jouant avec la violo-niste June Hall, Bill dé-plore les limites du banjo en jouant des Fiddle Tu-nes. Alors, il décompose les mélodies de ces mor-ceaux pour jouer chaque note et Bill invente ainsi un style : le « mélodic », le « chromatic » ou le « style Keith ». En 1958, avec son ami Jim Rooney, Bill se pro-duit dans les cafés et sur
le campus de l’université d’Amherst. Il rencontre Manny Greenhill, promoteur, et avec son aide, Bill fonde « The Connecticut Folklore Society » qui organise des concerts en Nouvelle Angleterre. Après un bref passage dans l’US Air Force Reserve, Bill ap-prend à fabriquer des banjos avec Tom Morgan. Plus tard, il forme the Kentuckians avec Jim Rooney, le mandoliniste Frank Wakefield et le guitariste Red Allen. Bill est de plus en plus reconnu comme un novateur au banjo ; Il met au point un système de « clés mobiles » pour cet instrument (brevet dé-posé). Pédagogue, à la demande d’Earl Scruggs rencontré en 1962, il écrit les bases de la méthode de ce dernier : Earl Scruggs and the 5-Strings Banjo (Peer International, 1968). Au milieu des années 60, Bill intègre pendant 8 mois the Blue Grass Boys, la formation de Bill Monroe sous le nom de Brad Keith). Il quitte ce groupe pour pouvoir effectuer davan-tage de session. Il joue avec Jim Kweskin’ Jug Band durant 4 ans. En 1968, Bill s’engage dans le Blue Velvet Band, mais il abandonne le banjo pour la pedal-steel. C’est un mélange de Bluegrass, de Folk et de Country avec Richard Greene (violon), Jim Rooney (basse), et Eric Weissberg (guitare). Il habite maintenant Woodstock, New Yotk. A cette époque, il accompagne Jonathan Edwards pendant un an et Judy Col-lins, joue en concert avec Jim Rooney et voyage beaucoup. En 1973, sort un fabuleux album, Muleskinner, avec Bill Keith, Peter Rowan, Richard Greene, David Grisman et Clarence white. Une merveille, dommage que cette expé-rience fut de courte durée. En 1977, Bill fut quelques temps chroniqueur dans l’excellente revue américaine : Frets maga-zine. Bill vient à cette époque, souvent en Europe et en particulier en France. Il joue avec des musiciens de grande qualité : To-ny Rice, Tom Gray, Vassar Clements, Kenny Kosek et Al Jones … Ses passages par la France sont importants à plus d’un titre. Il influence beaucoup les groupes nationaux (y com-pris par la variété du répertoire interprété), il publie une mé-thode de Bluegrass Banjo à 5 cordes avec Jean-Marie Re-don, il joue sur de nombreux disques français (Banjo Paris Session, Old Fashionned Love de Christian Seguret, quel-ques disques de Marcel Dadi, il anime de nombreux stages, il se marie avec la violoniste Claire Liret). En 1984, les 3 compères, Tony Trischka, Bela Fleck et Bill Keith apparaissent sur Fiddles Tunes for Banjo (Rounder). En 1989, le New Blue Velvet Band se reforme, avec Jim Rooney, Eric Weissberg et Kenny Koseck. Puis en 1995, Bill suit Richard Greene avec David Grier, Kenny Blackwell et Tim Emmons. Aujourd’hui, Bill continue à jouer chaque semaine à Woodstock… François ROBERT
Bill Monroe, Joe Stuart, Bill Keith, Del Mc Coury
Petite lettre amicale de Thierry Schoysman
Ndlr : on peut considérer Thierry comme l’un des initiateurs du Bluegrass Belge et plus largement de la sphère néerlandophone, bien qu’il maîtrise l’anglais et le français à faire rougir de honte la plupart d’entre nous de notre monoglotisme persistant ! C’est un des grands banjoïstes européens et son jeu de mandoline très pur et très efficace n’est pas mal non plus. Nous l’avons invité » à vous écrire en voici le résultat, il proposera sans doute bientôt des Jam’s régulièrement les Bluegrasseux limitrophes sont invités à rester attentifs à ces nouveaux rendez-vous. « Je suis Bruxellois depuis1966, c’est-à-dire de naissance. Je me suis intéressé pour la première fois à la musique à l'âge de 10 ans. La faute en revient à mon frère Robert, 15 ans à l’époque, donc infiniment plus vieux que moi. Voici les faits : avant de s'ab-senter de la maison pendant quelques heures, il m’avait aver-ti que, pour éviter toute raclée, je n’avais pas intérêt à toucher à sa guitare. Ceci réveilla évidemment une irrésistible envie d’y toucher. Quelques raclées et conseils plus tard, je finis par jouer quelques morceaux en Picking. C'est alors que je reçus la partition de "Duelling Banjos". Pour mon 11e anniversaire, Robert me conseilla de demander un banjo aux parents. Papa se fait alors mal conseiller et achète un banjo. 6 cordes ! il me fallut attendre deux ans avant qu’un copain d'école me conseille d'acheter un vrai banjo, à 5 cordes cette fois. Après un an de cours je produisis mes premières notes en public dans les rues de Bruxelles avec Georges, un pro de la manche. Je mon-tais également un groupe : Sunny Side. C'est dans cette pé-riode que j’ai eu l’immense honneur de rencontrer Bill Keith. D'abord en concert et quelques mois plus tard lors d'un stage de 2 soirs. C'est le début d'une longue amitié et il est aujourd’hui le parrain de mon fils. C'est également l'époque où je fis 2 stages mémorables de banjo (1983 et 1984) dans un château à Ste Croix au Mines dans les Vosges. C'est à cette période que je me suis mis à analyser très sérieusement le style de Bill. Pas les morceaux purement mélodiques, mais surtout les arrangements ou Bill combine le style de Scruggs avec des notes mélodiques, chromatiques et beaucoup de syncopes. Avec Marc Holsteyn, banjoïste convertit en guitariste, nous som-mes partis à la recherche d'autres musiciens. Mais à Bruxelles, malgré son million d'habitants, les musiciens Bluegrass sont in-trouvables. Je fus obligé de jouer dans des groupes country et ce pendant 10 ans. Trois groupes se succédèrent (Highway 35, Texas Pride et Papy's Country Band). Chaque fois avec beau-coup d'harmonies vocales … et mon copain Raf à la guitare. Et puis, enfin, en 1992 je fus invité à rejoindre Le groupe de Blue-grass anversois Rawhide. Ce groupe a toujours eu une excellente réputation en Europe : musiciens dynamiques, quatuors a capel-la et beaucoup d'humour. Nous avons été élus 3e groupe euro-péen à l'European World of Bluegrass en Hollande en 2006 et 2007. Récemment Nous avons sorti un DVD "Live" et un CD "Not Too Strictly" (2000) avec des critiques très positives Quelques années plus tôt, en 1991, j’ai rencontré Eugene O'Brien. C'est un banjoïste d'origine irlandaise habitant à … 2km de chez moi c’est dire... Ça a été pour moi l'occasion de me met-tre à la mandoline et de découvrir un nouvel instrument. Un peu plus tard, les Sons of Navarone se sont formés. Le groupe est certes un peu plus traditionnel que Rawhide mais avec également l'accent mis sur les harmonies vocales (Ndlr : qu’ils ont exception-nelles). En dehors de ces 2 groupes je vais très régulièrement à l’ IBMA aux E.U. et j’anime chaque année plusieurs workshops (banjo, harmonies vocales et bluegrass karaoke) à l’EWOB en Hollande. Je m’occupe également du site "Bluegrass in Belgium" qui tente de rapprocher le petit monde du Bluegrass dans notre petit royaume de Belgique. A bientôt amis français de la planète Blue-grass ! » Thierry Schoysman contacts : [email protected] sites : www.rawhide.be www.sonsofnavarone.com www.bluegrass.be
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Us et coutumes chez nos amis belges par Steve Louvat Steve et Jefferson Louvat ont la trentaine rayonnante. Liégeois d’origine c’est Steve qui a répondu à nos questions et donné un aperçu un peu plus précis de la planète Bluegrass made in Bel-gium.
Issus d’une famille très mélomane, Steve et Jefferson baignent très tôt dans la culture anglo-saxonne des parents, grands ama-teurs de rock de Creedence à Johnny Winter, en passant par Commander Cody et … New Grass Revival ! Le père heureux propriétaire d’une Martin D28 permet à ses enfants une approche précoce, c’est en famille qu’ils verront Tony Trischka sans imaginer un instant que Steve, 10 plus tard, donnerait un workshop à ses côtés. Steve aborde l’étude du banjo en 1988, il a 14 ans et Jefferson âgé de 11 ans se met parallèlement à la mandoline. Avec le père est ainsi créé un trio enthousiaste, très vite rejoint par la mère au violon. Leur premier groupe « Louvat Family » est prêt à battre la campagne. Steve rencontre Bill Keith à l’âge de 16 ans, ce sera une révéla-tion pour lui et un tournant dans son apprentissage.
L’entretien débute ainsi Votre rapport à l'Amérique : Pas mal de voyages aux states, en 93, 96, 97, 99, 2000, 2004 ..., participation à l'OIBF, deux show-case à l'IBMA avec Mark Schatz, voyage à Nashville ... autant
d’expériences fantastiques, on s'est vraiment sentis "chez nous", ces aventures nous ont permis de rencontrer et surtout de jouer avec la plupart des meilleurs musiciens de bluegrass (nos idoles que l'ont déchiffrait dans notre chambre étant tout jeune ! )
La famille bluegrass francophone est un microcosme, vous avez une idée pour faire que des jeunes comme vous puissent être captivés par cette musique et la pratiquer ? Il faut bien constater que le Bluegrass n'est pas dans la culture d’ici. Depuis 15 ans, Jefferson et moi nous sommes véritable-ment donné la mission d'ambassadeur du Bluegrass en Belgi-que. Nous avons animé les Jeunesses Musicales pendant 1 an, joué dans de nombreuses écoles pour faire découvrir cette mu-sique et les instruments. Si l’on ajoute tous les concerts que nous avons donné un peu partout ... On peut que chaque fois c'est un succès et même les élèves (avec leurs connaissances musicales formatées par la radio) sont emballés !!! Mais comme la culture est différente ... il y en a peut-être 1 sur 100 qui es-saiera un banjo ou une mandoline un jour ... il faut donc multi-plier les initiatives par exemple, féliciter le Picnic Festival de Namur et Laurent Eeckout son directeur artistique qui a pris le risque d’un festival consacré entièrement au Bluegrass ! Je pense qu'il faudrait du Bluegrass à la radio ou la télévision ... mais ce n'est bien sûr pas commercial, alors,...
Quelles ont été ou sont encore vos influences ? Pour moi: Earl Scruggs, Bill Keith, Bélà fleck, Sammy Shelor, Scott Vestal... Pour Jefferson: Sam Bush, Adam Steffey, Chris Thile, Tony Rice, and David Grier…
Avec qui avez-vous appris? J’ai pris des cours de banjo pendant deux ans avec Guy Donis de Liège puis avec Bill keith ensuite j’ai étudié en autodidacte ; à la guitare j’ai travaillé avec Jacques Stotzem au début. Jefferson a pris quelques cours avec Jean Pierre Voos (ndlr : salut JeePee) puis surtout avec Paul Van Vlodrop qui a pour lui été déterminent.
Un petit tour d'horizon de la Belgitude en terre bluegrass, tu
peux nous parler de vos amis musiciens ceux avec qui vous jouez ou que vous respectez particulièrement, le rapport entre bluegrasseux nedeerlandophones, et francophone, ... ? Clairement le milieu en Belgique est très très petit et notre gé-nération ne voit pas vraiment de relève pour l’instant. On peut
donc dire que tout le monde a joué avec tout le monde. En ce qui me concerne
Thierry Schoysman a été très important, avec Guy Donis ils ont été mes deux références quand j'ai commencé, il y a eu aussi Michel Janssen de Smoketown Strut qui m'a mis en
relation avec Bill Keith en organisant un workshop - je l'en re-mercie infiniment, ce fut un moment essentiel pour moi. Sinon, il faut avouer que nous avons surtout dû travailler d'arra-che pied jusqu'à être remarqué par exemple par Byron Berline en Oklahoma ce qui a déclenché notre « carrière internatio-nale ».
Comment donner envie aux musiciens français d'en savoir plus sur vous, de venir en Belgique croiser le fer dans des Jams d'anthologie encore à inventer ? Jefferson et moi avons d’excellents souvenirs des concerts en France (sur la route de Tullins, AEGC de paris ...), on revient quand vous voulez les amis !
Sinon voici quelques person-nes et endroits phares pour le Bluegrass en Belgique:
Pour la lutherie allez voir Hugo Valcke (www.hugovalcke.be), il y aussi Bluegrass in Belgium (www.bluegrass.be) il y a l’orga-
nisation de Kazoo un groupe actif à Saint Trond qui a déjà accueilli John Reischman, entre autres groupes US, il y a mon association "Blue asbl" qui fait la promotion du Bluegrass organise des cours et des stages (www.stevelouvat.com) sans oublier même si je me répète le Picnic Festival de Namur seul festival de Bluegrass en Belgique (venez nombreux !), le légendaire club T'oogenblik, l’association "musique acoustique" de Virton et son stage annuel qui accueille d’ailleurs beaucoup de français, l’association "croch" de liège…
Sinon quelle est votre actualité ? Le nouveau duo jefferson Louvat & Thierry Massoubre, un album et des concerts sont en projet Le Trio Steve & jefferson Louvat, Jeff Van Peer (voir site) J’ajouterai qu’il ne faut pas oublier que je joue aussi de la guitare pic-king. Je viens de sortir un nouvel album " A New Morning".
Le site www.stevelouvat.com centralise les infos sur Steve et Jeff, la rédaction invite donc les merveilleux lecteurs assidus que vous êtes à y faire un petit tour prolongé pour en savoir plus sur ces deux charmants garçons dont on ne soulignera jamais assez la gentillesse et la disponibilité et qui sont par ailleurs des musiciens d’exception.
STEVE Picnic Festival Namur 2006
STEVE Picnic Festival Namur
Steve et Jefferson avec Luce, Namur 2007
Steve et Jefferson, Namur 2007
F Robert
F Robert
F Robert
F Robert
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Les Brèves Eric Gloaguen nous communique son site
[email protected] site : www.bluegrassmotion.com
Pour les angevins et tourangeaux : YVES SAVARIAUD anime tous les mercredi vers 19h50, une émission d'1 heure, sur RPS FM, 96.3. L'émission s'appelle CAFE COUNTRY et traite de la country music et du bluegrass. Une place toute particulière est faite aux français. Je suis amateur de tous CD originaux ou MP3 accompagnés si possible d'une biographie. Mes coordonnées : Yves Savariaud - Port poisson - 49350 Saint Clément des levées - Tél 06.03.52.12.20
Email : [email protected]
SHARON LOMBARDI nous informe que Blue Railroad Train a eu l'immense plaisir d'accueillir Tom Nechville, un luthier américain exceptionnel, en visite à Paris. Il a montré plusieurs banjos de sa création, avant une jam session. Appa-remment, tout le monde était content
Eltofdelparis, infatigable, nous communique : « Notre ami STEVE LOUVAT de cette merveilleuse Belgique, nous fait savoir qu'il vient de sortir un nouveau superbe CD..... Regar-
dez sur son site : www.stevelouvat.com pour tout savoir....ou presque ! D’ailleurs, à y bien regarder, vous y re-trouverez notre ami FRED en sa compagnie ainsi que celle de son frère dans la galerie photo ... »
Traduction : Pour les 30 ans du sympathique groupe belge RAWHIDE, il y a eu un super concert à Mortsel.
Philippe Naudot ([email protected]), rési-dant en Slovaquie, et jouant de la musique country/bluegrass avec les musiciens slovaques et tchèques du groupe VODO-DAP, recherche des points de chute en France pour l’année prochaine. Vododap aimerait participer à des festivals. Depuis plus des 10 ans, ces musiciens ont joué dans les plus grands festivals slovaques, tchèques et polonais. Ils ont joué également en Angleterre, en Hollande, ainsi qu'en France ... Leur répertoire est composé des standards du country et du bluegrass, de compositions en slovaque, en tchèque et en anglais. Celui de Philippe Naudot est composé de chansons françaises, ou slovaques. Vododap est composé : d’une chanteuse, d’un banjo, de 2 guitares/chants, d’une contrebasse/chant, d’une mandoline, d’un harmonica, d’un dobro et d’un accordéon/chant.
Vododap a un site : http://www.vodopad.sk et Philippe Naudot aussi : http://www.philippenaudot.com Sur les deux sites il y a des photos et des extraits mp3. Contact (en anglais) : Ondrej Paciga : [email protected].
« Perdu de vue » au Merlefest En avril 2008, j'irai au Merlefest pour la quinzième année consécutive. Je n'en tire aucun orgueil, je me dis au contraire que j'ai beaucoup de chance et je voudrais pou-voir donner éventuellement, un coup de main à ceux qui vont s'y rendre pour la première fois. Soit avant le départ, soit une fois sur place. Au début du Merlefest 2007, donc cette année, une amie m'a téléphoné pour me faire savoir qu'un jeune français se trouvait seul au camping et qu'il passait un mauvais mo-ment. D'après elle, il ne parlait pas l'anglais et avait donc des difficultés à sympathiser. Nous avons en vain essayé de le retrouver. Pas facile, il y a eu 70 000 entrées. J'ai lais-sé un message sur le tableau prévu à cet effet, mais je n'ai pas pu l'intercepter. J'espère que le reste de son séjour s'est bien déroulé. Il est dommage d'aller à un festival comme le Merlefest et de ne pas pouvoir en profiter au maximum. Email: [email protected] Le lien ci-dessous mène directement à la programmation 2008. http://www.merlefest.org/MerleFestCMS/content.aspx?id=56&ekmensel=c580fa7b_8_30_56_1 François Galland
Au lieu d’aller traîner sur des sites comme petites vicieuses.com, vous feriez mieux de consulter plus souvent le site instructif :
www.zipcode2025.com non mais ...
Savez-vous pourquoi, les organisateurs installent à l’entrée du village une charrette de fumier quand il y a, à la sortie du village, une jam sessions de mandoliniste ?
Réponse: Pour que les mouches n’aillent pas sur les musiciens.
Mox Gowland Quartet a un nouveau batteur, en la personne de Bruno Chambodet ! Il rejoint : Mox Gowland (harmonica, chant), Jean-Marie Redon (banjo, chœurs), et Sharon Lombardi (basse, chœurs).
Mox Gowland Quartet
Petit cadeau offert par Jacques Criducoyote : De la vraie télévi-sion US (avec pub !) : http://www.myfoxaustin.com/myfox/ Tapez "blue railroad train" dans la section "search"
De la part d’un fidèle, Thierry Lecocq qui ose faire partager ses coups de cœur … surtout quand c’est Sam Bush.
www.youtube.com/watch?v=dBLwgfO46QA
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Reportage Photos
Publicité pour email Diamant
Tagada, Tagada
...
En direct des cu
isines
Sans doute un atelier mal entendants ?
Du Banjo sans les mains
Y a pas que les les Gypsy King dans la vie !!!
Le violon c’est pas facile !!
Hein Doumé ?
Thierry a perdu son violon
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Master classes en Craponnie (Photos François ROBERT)
Les animateurs étaient : Christophe Constantin du groupe Nashville Airplane (mandoline), Christian Labonne du groupe Zipcode 2025 (banjo), Vicky Layne (guitare), Mary du groupe Mary & Co (chant et travail de la voix), Dominique Puti-nier du groupe Zipcode 2025 (contrebasse), Pierre Bastide du groupe Pariss Bluegrass Band (dobro) et Thierry Lecocq (violon)
Ramenez l’chariot !!
A deux c’est plus
facile...
La guitare à Daddy
Pas tibulaire … mais presque !
Qui a bu les canettes ?
