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Titre

Borderougevoit enfinla vie en rose

Urbanisme P. 8

Titrexxxxxx P. xx

xxxxxxxx P. xx

- n° 2455www.metronews.fr xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

xxxxx P. x

xxxxxxxx

Texte blanc.

xxxxxxxxx P. xx

Les gamins passi innocentsde Kid Wise

mUsiqUe P. 16

Logement :la preuvepar le neuf

immobilier P.10

société P. 4

après avoir remporté la coupe du monde

avec les experts, Jérôme Fernandez souhaite

terminer son aventure toulousaine avec

un trophée. siPa

Une petite coupeet puis s’en va

Une petite coupeJérôme Fernandez

handball P. 20

www.metronews.fr jeudi 26 février 2015

édition spéciale

100%toUloUse

L’ouverture du métro jusqu’à 3 heures du matin a dopé la fréquentation des barset des restaurants. Mais ils n’ont plus le monopole de la fête dans la Ville rose.Collectifs et associations proposent des alternatives de plus en plus prisées.

Des nuits à la fête

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4 jeudi 26 février 2015www.metronews.frEnquêtE

La nuit s’encanaille

Delphine Tayac

J eudi soir, 22 heures, placeSaint-Pierre. Dans ce qui restele haut lieu de la fête à Tou-

louse, la terrasse du bar Chez Ton-ton accueille des groupes d’étu-diants qui sirotent leurs boissonssur fond de musique de féria. Enquelques heures, ils seront rejointspar d’autres fêtards qui remplirontles terrasses de la place jusqu’à lafermeture, à 1 heure du matin.Pourtant , ce r i tuel tendaujourd’hui à se transformer. « AToulouse, la règle devient deprendre l’apéro chez soi, expliqueMaxime, serveur au ConnexionCafé. Ici, la majorité des clientsarrive vers minuit. »

Toulouse, ville morte ?Depuis quelques mois, l’ouver-

ture du métro jusqu’à trois heuresdu matin le week-end et le retourdu tarif de nuit dans les parkings

ont donné un coup de fouet à lafréquentation des bars et restau-rants. « Il faut attendre un an pourtirer un vrai bilan, mais le chiffred’affaires pourrait avoir augmentéd’environ 5 %, indique Ivo Danaf,président du syndicat hôtelierl’Umih. Ce sont des mesures donton se félicite dans la mesure oùl’interdiction de fumer dans leslieux publics l’avait fait baisser de25 %. »Reste néanmoins que les bars et

les boîtes de nuit voient le mono-pole de la fête leur échapper. Cer-tains patrons de bar n’hésitentd’ailleurs pas à agiter le spectred’une ville en train de perdre sadynamique festive. Après s’être vususpendre temporairement sondroit de terrasse par la mairie deToulouse, Mikael Laclau, patron dubar le Père Peinard, a lancé legroupe Facebook « Toulouse, villemorte ? », estimant que sa situa-tion est représentative « des

contraintes administratives de plusen plus lourdes qui freinent le dyna-misme des bars à Toulouse ».

Bousculer les codes de la fêteMais ces «contraintes administra-

tives» ne sont pas les seules raisonsqui incitent les noctambules tou-lousains à modifier leur façon des’amuser. Convaincus qu’il fautfaire bouger les lignes et les codesde la fête, des collectifs d’organisa-tion de soirées se multiplient. « Onaime bien les soirées du collectifFolklore, car ils passent de lamusique électro des années 1990que l’on n’entend jamais ailleurs »,lancent ces deux amis d’une ving-taine d’années croisés dans lemétro.Organisées le mercredi soir dans

des lieux atypiques comme des cha-pelles, des galeries d’art, des usines

désaffectées tout en se terminantavant minuit, les « waiting rooms »de l’association La Petite ren-contrent un vrai succès. On y croisedes personnes de 20 à 40 ans, desétudiants comme des actifs. « On aune demande pour faire la fête ensemaine, à côté du jeudi et duweek-end, sans pour autant se cou-cher tard », explique RobinPlusquellec, leur programmateur.« Les Toulousains sont surtout à larecherche de soirées dans des lieuxatypiques, qui allient convivialité etprogrammation pointue, comme ilen existe à Londres ou Berlin. Cesendroits sont rares à Toulouse, alorsce sont les collectifs qui lesinventent. » Que ce soit dans lesbars ou dans ces nouveaux lieuxplus « underground », les nuits dela Ville rose n’ont pas perdu leurcapacité d’étonner.§

sortir. Bars et boîtes de nuitn’ont plus le monopolede la fête à Toulouse.nouveauté. En témoignela multiplication de collectifsorganisateurs de soiréesqui cherchent à renouvelerles codes.

les noctambules toulousains

voient l’offre de soirée se multiplier. frédéric Bisson

« Les Toulousains sontsurtout à la recherchede soirées dansdes lieux atypiques,comme il en existe àLondres ou à Berlin. »Robin plusquellec, programmateur.

La consommation d’alcool reste solidement ancrée chez les fêtards toulou-sains. En 2011, un tiers des jeunes de 17 ans de Haute-Garonne ont connuplus de 3 épisodes d’ivresse. Un plan de lutte a été lancé par la préfecture.Alors que les collégiens et étudiants en première année d’université serontciblés par des campagnes d’information, les contrôles seront renforcés danstous les points de vente d’alcool. Les établissements de nuit seront quant àeux invités à cesser de servir de l’alcool à partir de 1 h 30 avant leur ferme-ture et pourront bénéficier d’un label s’ils encouragent des consommationsplus responsables. Et « pour que les étudiants fraîchement arrivés à Toulousene se disent pas que boire est la seule activité possible », équipements spor-tifs et piscines pourraient être ouverts plus tard le jeudi soir.

Pour que soirée ne rime Pas toujours avec ivresse

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5jeudi 26 février 2015www.metronews.fr enquête

« La fête est un espace de liberté »InterviewLa vie nocturne c’est son domaine.Christophe Vidal, maire de la nuità titre honorifique, est aujourd’huià la tête de l’association Toulousenocturne, qui publiera le 7 avrilun Guide des bons usages de la nuit.L’occasion de formuler ses propo-sitions pour protéger les fêtards.

Comment concilier sécurité,tranquillité et tradition festive ?Toulouse a intégré la nuit dans

sa politique de la Ville, c’est uneavancée importante. Mais il fautaller plus loin que le métro à 3heures du matin le week-end, enl’étendant au jeudi car une lignede Noctambus ne suffit pas. Il fau-drait aussi davantage de taxis. Laprévention des risques est aussiessentielle. Pourquoi ne pas instal-ler des péniches sur le bord de laGaronne, sur le quai Saint-Pierre,avec des lits pour accueillir lesfêtards ? Cela se fait déjà dans un

bus à Bordeaux. La labellisationdes bars est aussi intéressante, sielle s’accompagne de mise à dis-position d’eau, de bouchonsd’oreilles... Il faut aussi étendre ledispositif « Fêtons plus, risquonsmoins » à toute l’année. Quant aux

nuisances, on pourrait imaginerune campagne d’affichage « Tu t’esvu quand tu urines dans la rue ? ».

Vous parlez beaucoup deprévention, mais est-ce suffisant ?L’arsenal répressif existe déjà, avec

l’interdiction de consommer de l’al-cool sur la voie publique parexemple. Encore faut-il l’appliquer.Pour des comportements inciviquespourquoi ne pas prendre des sanc-tions exemplaires ? Quand une per-sonne aura pris 135 euros d’amendepour avoir uriné sur une porte d’im-meuble, peut-être que cela calmerales ardeurs. Toutefois, la tentationest toujours grande de revenir au

couvre-feu. Il ne faut pas oublierque la fête est un espace de liberté,les gens ont le droit de boire s’ils lesouhaitent. Il faut néanmoins se sai-sir du problème des addictions.Enfin, il n’est pas non plus normalque les fêtards aient peur de rentrerle soir.

A quoi servira votre guide des bonsusages de la nuit ?Il sera baptisé « Toulouse enmode

nuit » et ne sera pas seulementconsacré à la fête. Il s’adresse aux93 000 étudiants toulousains maispas uniquement. Il comportera 12chapitres abordant les questions del’alcool, de la drogue, des maladiessexuellement transmissibles, maisaussi toutes les informations utilescomme les transports, les services,les soins. Amener de la sérénité lanuit passe aussi par de l’informa-tion et de la communication : tel estl’objectif de ce guide.§PROPOS RECUEILLIS PAR DelphIne Tayac

christophe Vidal, maire de la nuit. Jean chiscano

« Il n’est pas normalque les fêtards aientpeur de rentrerle soir. »chrIsTophe VIDal, maire de la nuit.

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6 jeudi 26 février 2015www.metronews.fréCONOMIE

Portrait

Thierry Merquiol veut donnerdes ailes au crowdfunding

Axelle Szczygiel

«D ans l’histoire ducrowdfunding, il yaura eu un avant et

un après aéroport de Toulouse »,affirme Thierry Merquiol. En pro-posant aux citoyens de racheterles parts de l’aéroport détenuespar l’Etat en novembre dernier, lecofondateur de WiSEED, plate-forme pionnière de l’equitycrowdfunding (financement parti-cipatif en capital), ne s’attendaitpas à un tel engouement popu-laire et médiatique. « Nous avonseu 10 000 intentions pour unmontant total de 20 millions d’eu-ros, se félicite Thierry Merquiol.Les Français ont c om -pris que lecrowdfun-d ing neservait passeulementà financerdes chan-teurs oud e sclubs

de sport mais qu’on pouvait aussiinvestir dans des domaines trèsconcrets du quotidien. »Depuis, la fréquentation sur le

site a explosé, pour le plus grandbonheur des quelques start-up quisont actuellement en pleine levéede fonds.

Inspiré par MyMajorCompanyCar WiSEED est d’abord né pour

elles. C’était en 2008. Thierry Mer-quiol venait de passer six ans àl’Incubateur Midi-Pyrénées. « Onaidait les porteurs de projet àdevenir des chefs d’entreprise,mais ils n’avaient pas assez defonds propres pour développerleur activité. Je me suis alorsdemandé comment on pouvaitcombler cette vallée de la mort dufinancement que traverse toutesociété. »A l’époque, on assiste aux balbu-

tiements du crowdfunding avecMyMajorCompany, qui a produit lepremier album de Grégoire grâce àla contribution des internautes.Ayant lui-même participé au finan-cement du projet, Thierry Merquioldécide d’appliquer le concept aumonde de l’entreprise. L’une despremières start-up toulousaines àen profiter est Angeo, qui déve-loppe des systèmesd’or ientat ionpour les mal-voyants. « On

s’est rapidement rendu compte queles sociétés qui proposaient un pro-duit avec un fort impact sociétalétaient celles qui plaisaient le plus. »Cinquante-trois entreprises finan-cées et 15 millions d’euros plustard, c’est toujours le cas, avec « debelles réussites dans les domainesde la santé et de la transition éner-gétique », note Thierry Merquiol.

Les cadres adorentAujourd’hui, la plateforme – qui

reçoit chaque année plus de 1 000demandes – finance ainsi 20 pro-

jets par an à hauteur de 250 000euros en moyenne et peut comp-ter sur une communauté de plusde 4000 « wiseedeurs » récurrents.Parmi eux, on retrouve notam-ment beaucoup de cadres trente-naires qui réalisent leurs premiersinvestissements. « L’avantage, ici,c’est que ce sont eux qui choi-sissent les sociétés dans lesquellesils vont mettre leur épargne. Celaleur permet par ailleurs de parti-ciper à une aventure entrepreneu-riale. » Les plus frileux opterontplutôt pour la micro-promotionimmobilière, l’autre activité deWiSEED à côté des start-up.Promesses d’un rendement

garanti, ces projets se financent enquelques minutes à peine, quandune start-up met entre 48 heureset trois mois pour achever sa levéede fonds. §Axelle Szczygiel

Thierry Merquiol veut

racheter une part du capital

de l’aéroport Toulouse

Blagnac. DoMInIque VIet

« Le crowdfunding nesert pas seulement àfinancer des chanteursou des clubs de sport. »Thierry Merquiol, le PDG de WiSEED

rencontre. Depuis six ans, thierry Merquiol codirige à toulouse la société WiSeeD spécialisée dans le financement participatif.pari. Après avoir financé une cinquantaine de projets, le chef d’entreprise a comme objectif de racheter aux investisseurs chinoisune partie de l’aéroport toulouse-Blagnac. Ces derniers ont en effet annoncé leur intention de céder 16 % de leur participation.

A l’annonce de la probable priva-tisation de l’aéroport de Blagnac,Thierry Merquiol avait lancé ennovembre dernier, via sa plate-forme WiSEED, l’opération« Rachetons l’aéroport de Tou-louse ». Le projet est loin d’êtreenterré. « Notre objectif est tou-jours de garder collectivement lamajorité, avec le conseil régio-nal, le département, ToulouseMétropole et la chambre de com-merce et d’industrie [CCI]. » Si Bercy a refusé l’offre de rachat desparts de l’Etat (10,01 %) par les citoyens, le consortium chinois Sym-biose, sur le point de finaliser l’achat de 49,99 % du capital de l’aéro-port, a quant à lui fait savoir qu’il remettrait 16 % en vente. « Resteà savoir quelles seront les conditions. Si cela nous permet dereprendre le pouvoir, nous sommes prêts à participer à leur rachatavec la CCI. » La collecte de fonds pourrait être lancée dès le mois demars.

l’etat a cédé 49,9 % de Toulouse-Blagnac

à deux investisseurs chinois. pASCAL pAVAnI/Afp

aéroport : le rachat toujours d’actualité

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8 jeudi 26 février 2015www.metronews.frQUARTIERS

Axelle Szczygiel

le vendredi, à 18 heures, c’estl’heure de pointe au Carré de laMaourine. Qu’ils vivent ou tra-

vaillent dans le quartier, ils sontnombreux à faire le plein de vic-tuailles pour le week-end dans lestout premiers commerces du quar-tier. « Les clients sont ravis, on sentqu’il y avait une vraie attente »,confie une employée de la boulange-rie. Même son de cloche chez le bou-cher et le primeur-fromager. Atten-dus depuis plusieurs années, ilsn’ont ouvert leurs portes qu’endécembre dernier mais comptentdéjà une clientèle de fidèles, tropheureux de pouvoir faire leursemplettes en bas de chez eux. « Onvient aumoins une fois par semaine,indiquent Aurore et Claude, un

couple de retraités. La qualité et lesprix sont très corrects et on peut yvenir à pied alors qu’avant il nousfallait prendre la voiture pour lamoindre course. » « C’est vraimentpratique, affirme quant à elle Nicole,une enseignante. J’ai hâte que lesautres commerces ouvrent ! »

Ouverture d’un cinémaLe 28 avril, c’est en effet un Carre-

four Market qui viendra s’installersur la place. Sa galerie commercialecomprendra, dans un premiertemps, « une pharmacie, un coiffeuret un restaurant », indique NadiaNuffer, la responsable de la commer-

cialisation pour la Foncière Borde-rouge. « A terme, l’espace commer-cial devrait comprendre une soixan-taine de boutiques. »Un peu plus tard, probablement

début 2017, c’est un cinéma typeUtopia qui devrait venir alimenterl’offre culturelle. « Le quartier vadevenir autonome, s’enthousiasmePascal, un riverain. On n’aura plusbesoin d’aller systématiquement aucentre-ville pour voir un film oumanger au resto. » C’est en tout casle vœu le plus cher de Françoise Ron-cato, la maire du quartier. « Le cœurde Borderouge va enfin se mettre àbattre. D’ici à quelques mois, les

gens viendront de partout. Ils ver-ront qu’il n’y a pas plus de pro-blèmes qu’ailleurs, malgré ce quel’on entend souvent. »Reste toutefois quelques challenges

à relever. « Il y a encore un manquecruel d’infrastructures comme descrèches, des écoles ou des complexessportifs, reconnaît Françoise Ron-cato. Ce sera notre grand défi dedemain. »

Urbanisme. Ce quartiertoulousain poursuit samutation jour après jour.CommerCe. Aprèsl’implantation de nombreuxcommerces de proximité, c’estau tour de l’hypermarchéCarrefour d’ouvrir ses portesdans cette zone.

les habitants peuvent désormais faire

leurs courses en bas de chez eux. Afp/gAbAldA

« Les habitants peuvent enfin se rencontrer »3 qUestions à.Metronews a rencon-tré Laurent Vergnes, de l’associationAnimabord. Il nous parle du quar-tier de Borderouge et des change-ments à venir.

Le quartier ne bénéficie pas toujoursd’une bonne image. L’ouverture descommerces changera-t-elle ladonne ?Oui, je le pense. S’ils avaient

ouvert en 2008, comme c’était prévuau départ, l’image du quartier ne se

serait pas dégradée autant. Les bou-tiques, les restaurants et le cinémaattireront non seulement une popu-lation qui n’avait auparavant aucuneraison de venir ici, mais en plus ilspermettront enfin aux gens du quar-tier de se rencontrer.

Etait-ce si difficile jusqu’à présent ?Aux débuts de l’association, je pen-

sais naïvement que les habitantsparticiperaient aux animations quenous leur proposions. Mais je me

suis vite rendu compte qu’il fallaitsoulever des montagnes pour lesfaire venir !

En quoi l’arrivée des commercesest-elle une bonne nouvelle pourune association comme la vôtre ?Avec l’ouverture de la galerie com-

merciale, j’imagine que nous pour-rons organiser des événements enpartenariat avec certaines enseignes.En tout cas, une chose est sûre : toutcela va dans le bon sens. §

« Le cœur duquartier va enfinse mettre à battre. »FrAnçoiSe roncAnto, maire du quartier.

Boulangerie, boucherie : Borderouge gagne

en autonomie. As/metrOnews

Habitants, associations, tous s’accordent

sur le fait que Borderouge a résussi sa mutation. CédriC lAnge

les Jardins duMuséum, un endroit incontournable

de ce nouveau quartier.museumde tOulOuse

Borderougeprend son envol

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jeudi 26 février 2015www.metronews.fr10 immobilier

LES PLUS

1 Prestations. Des matériaux récents, des pièceslumineuses, optimisées, sans perte d’espace, unparking, un ascenseur… Avec un tel niveau d’exi-

gence, il n’y a pas à tergiverser trop longtemps selonEric Massat, conseiller et chasseur immobilier pourDomicilium : « Dans une grande agglomérationcomme Toulouse, on ne trouvera ces prestations quedans du neuf ou du très récent. » Nombre de pro-grammes neufs en outre proposeront des apparte-ments ouvrant sur de larges balcons voire de grandesterrasses. Des opportunités à saisir rapidement.

2 Confort et Coûts d’entretien.Aujourd’hui,on ne conçoit plus un logement neuf sansdouble vitrage, sans VMC ou sans une isolation

thermique et phonique optimale. Les promoteurssont en effet obligés de se conformer aux dernièresnormes en vigueur. Pour l’acquéreur, c’est la garantied’économiser au quotidien sur l’ensemble des fac-tures énergétiques.

3 frais notariés. Ces frais de mutation, appelésà tort « frais de notaire » car composés essentiel-lement d’impôts et taxes, viennent s’ajouter au

prix de l’achat. Une dépense à ne pas négliger, carelle se chiffre en milliers d’euros, mais qui sera tou-tefois moins élevée dans le neuf. « Les frais notariéssont approximativement de 2,5 à 3 % dans le neuf,contre 7 à 8 % dans l’ancien », note Eric Massat.

4 avantages fisCaux. Dans le cas d’une venteen l’état futur d’achèvement (sur plans), lesacquéreurs sont exonérés du paiement de la

taxe foncière pendant les deux ans qui suivent l’achè-vement de la construction de l’immeuble. Dans cer-tains cas, cette exonération peut même être prolon-gée de trois années supplémentaires.

5 garanties. Si des malfaçons sont constatéesdans les dix premières années suivant la livrai-son d’un bien immobilier neuf, il existe plu-

sieurs garanties :– La garantie de parfait achèvement : pendant un an,l’entrepreneur et le constructeur sont tenus de répa-rer tous les désordres constatés lors de la réceptiondu logement neuf, quelles que soient leur nature etleur importance.– La garantie biennale : tous les éléments d’équipe-ment qui peuvent être enlevés ou remplacés sansdétériorer le bâtiment (volets, robinetterie…) sontgarantis par l’entrepreneur, le constructeur ou levendeur pendant deux ans.– La garantie décennale : elle couvre pendant dix ansles dommages compromettant la solidité de l’ouvrageet des éléments d’équipement indissociables ou quirendent le logement impropre à sa destination.

6 finanCement. Les primo-accédants respectantcertaines conditions de ressources peuventbénéficier du dispositif du « Prêt à taux zéro

plus » (PTZ+) qui peut financer la construction oul’achat de tout logement neuf. §Axelle Szczygiel

LES MOINS

1 délais de livraison. Sivous achetez sur plans, ilvous faudra bien souvent

attendre entre douze et vingt-quatre mois avant de poser lesvalises dans votre nouveauchez-vous. Un mauvais planpour les plus pressés.

2 Prix. Un logement neufest souvent 10 à 20 % pluscher qu’un logement

ancien. « Si l’on prendl’exemple d’un T4 de 100mètres carrés à Saint-Cyprien,sur les berges de la Garonne, ilfaudra facilement mettre 60000 à 100 000 euros de pluspour un appartement neuf »,indique Eric Massat. Mais il estaussi vrai que les biens sontrarement comparables entermes de prestations (parking,ascenseur…).

3 Personnalisation. Enachetant sur plans, onpense que l’on va pouvoir

choisir l’agencement des piècesou encore certains matériaux.« Mais ce choix est souventthéorique, prévient Eric Mas-sat. Le foncier étant très cher,les promoteurs vont avoir ten-dance à standardiser le pluspossible pour minimiser lescoûts. » Seuls les programmesréservés à une clientèle haut degamme permettent d’avoir unpeu plus la main sur la concep-tion du logement.

4 rareté des terrainsdans l’hyPer-Centre.En centre-ville, les lieux

constructibles sont rares, cequi explique une offre dans leneuf limitée. « Il y a seulementdeux ou trois programmesneufs dans l’hyper-centre deToulouse chaque année »,indique Eric Massat. Il fautdonc souvent se rabattre surdes quartiers un peu plusexcentrés, voire en devenir(comme Borderouge). §A. S.

l’écoquartier Vidailhan, à Balma,

a été inauguré en 2014. Axelle Szczygiel

investir

Acheter dansle neuf, oui mais...

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jeudi 26 février 2015www.metronews.fr12 immobilier

Où investirà Toulouse ?Marché du neufA Toulouse, il est possible de trouverdeux types d’offres dans le neuf.D’une part, les opérations pro-grammées par les collectivités,situées essentiellement dans leszones d’aménagement concerté(Cartoucherie, Borderouge, Mon-taudran) et, d’autre part, des opé-

rations plus ponctuelles – pour desimmeubles de 10 à 20 logements –dans les faubourgs.« Dans le cadre d’une accession à

la propriété, le mieux est de s’orien-ter vers ces résidences de taillemodeste où la gestion est plus facileet plus humaine », indique l’expertimmobilier Philippe Pailhès. Les

Le faubourg de Bonnefoy, un quartier

où il est possible d’investir. A.S./meTronewS

idée de budget

Voici quelques exemples d’opé-rations immobilières en cours àToulouse et dans les environs :• T3 Borderouge : 217 000 euros• T2 Grand Selve : 178 000 euros• T3 chemin de la Croix Bénite :194 000 euros.

avantages se mesurent égalementau moment de la revente. « En évi-tant les zones où de nombreux pro-grammes neufs voient le jour enmême temps, on s’assure une meil-leure plus-value à la revente »,confirme Eric Massat, de Domici-lium. Reste à trouver le bon quar-tier. Mieux vaut éliminer d’officel’hyper-centre, où le foncier est unedenrée rare. En revanche, dans lepéricentre, les immeubles sortentde terre plus régulièrement.

Accès aux transports« On peut trouver des petits pro-

grammes intéressants à Bonnefoy,qui est le faubourg le plus abor-dable de la ville, indique PhilippePailhès. Il est encore très mal des-servi, mais, avec la rénovation deMatabiau, il va prendre de lavaleur. » Si l’acquisition d’un bienn’est pas une urgence, l’expertrecommande de suivre avec atten-tion les discussions autour dutracé de la future troisième lignede métro. « L’accès aux transportsen commun, et surtout au métro,est devenu un argument de ventetrès fort à Toulouse, rappelle le

spécialiste. Les biens situés sur leslignes A et B sont aujourd’hui lesgrands succès de l’immobilier tou-lousain. »Les plus pressés peuvent se

rabattre sur les programmes quisortiront de terre sur la ligne detram T1, entre Arènes et Croix dePierre. « Cela n’a pas encore per-mis des plus-values extraordi-naires, mais cela reste intéres-sant. » Les ménages les plusmodestes, enfin, pourront s’inté-resser aux logements en prêtsocial location-accession (PSLA), undispositif qui permet d’accéder àla propriété de manière progres-sive, en réalisant bien souvent uneéconomie de 15 à 20 % sur le prixde vente. §AxeLLe SzczygieL

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jeudi 26 février 2015www.metronews.fr 13immobilier

«Le bonmomentpour investir»FinancementLe courtier en assurancesmet en concur-rence les banques pour obtenir lesmeil-leurs taux de crédit pour ses clients.Brice Bérard-Astic et NicolasPugliese, responsables des agencesCafpi à Toulouse, donnent leursastuces pour profiter au mieux destaux d’intérêt bas.

A quels taux peut-on espéreremprunter en ce moment ?Les taux d’intérêt n’ont jamais été

aussi bas depuis laSeconde Guerremondiale.En fonction de la durée du prêt et del’apport, la fourchette se situe actuel-lement entre 1,95 % et 2,30 %. C’estquasiment 1 % demoins que l’annéedernière. Sur le prêt moyen à Tou-louse, 170 000 euros sur une duréede dix-neuf ans, on peut emprunter15 000 euros de plus qu’en 2014 à

mensualités égales. Pour le mêmebudget, on peut passer d’un T2 à unT3 ! Les taux bas se conjuguent avecun prix des biens stable depuis deuxou trois ans dans l’agglomérationtoulousaine.Compte tenu de ces taux bas, lesbanques sont-elles plus frileuses ?Non. Le risque reste le même pour

elles. Elles prêtent de moins enmoins aux clients sans apport. Maisil existe néanmoins des solutions.Dans la mesure où les taux sont en

dessous de 3 %, ça reste lebon moment pour inves-

tir, même pour ce type de dossiers.Quelles économies peut-on espéreren passant par un courtier en prêtsimmobiliers ?Les courtiers ont toutes les banques

en face d’eux, y compris celle duclient. En faisant jouer la concur-rence et en s’adaptant au profil de

l’emprunteur, nous obtenons enmoyenne 0,26 % demoins sur le tauxd’intérêt que ce que le client obtientauprès de sa banque. Sur le paniermoyen de l’emprunt, cela corres-pond enmoyenne à 10 000 euros degain une fois les honoraires du cour-tier payés. Le courtier peut aussinégocier les prix de l’assurance.La période est-elle aussi favorableà la renégociation de son prêt ?Tout à fait. Par exemple, avec les

taux actuels, pour une personne à

qui il reste quinze ans de crédit à600 euros par mois pour un taux de4 %, à mensualité égale elle gagneratrois ans sur son remboursement.Mais nous conseillons le rachat decrédit aux personnes qui ont destaux autour de 3,50 %, 4 % et qui nerevendront pas leur bien avant cinqans. Il faut en effet au moins deuxans pour absorber les pénalités.L’économie n’est donc palpable quesi on va au bout du prêt.§PROPOS RECUEILLIS PAR Delphine Tayac

nicolas pugliese et Brice Bérard-astic, courtiers en assurances

et responsables des agences cafpi à Toulouse. D.T./meTronews

enTreTien

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jeudi 26 février 2015www.metronews.fr14 immobilier

Construction

L’écologie, c’est tendanceAxelle SzCzygiel

D epuis le 1er janvier 2013,conformément à la nouvelleréglementation thermique,

tous les bâtiments neufs à usaged’habitation doivent avoir uneconsommation maximale d’énergiede 50 kWh par mètre carré par an.Certains professionnels du bâti-ment proposent des logements àénergie positive, autrement dit deshabitations qui produisent plusd’énergie qu’elles n’en ont besoin.

Murs : la brique,le bois ou la pailleLes matériaux régionaux restenttrès plébiscités, notamment la

brique Monomur. « Fabriquée dansla région toulousaine, elle possèdeune très bonne résistance ther-mique, indique l’architecte DanielPonchet. Elle a une meilleure iner-tie thermique que le bois, se poseà la colle, sans isolation, avec seu-lement un enduit plâtre intérieurpour l’étanchéité à l’air. »L’ossature en bois est aussi de

plus en plus répandue, notam-ment pour les constructions delogements collectifs. Très écolo-giques, les constructions en paillese développent également dans larégion. « On en retrouve assez sou-vent en auto-construction, préciseDaniel Ponchet. Ce sont principa-lement des maisons individuelles

habitat. Isolation, chauffage, ventilation… les normes sefont de plus en plus exigeantes. Objectif : mieux respecterl’environnement et consommer le moins d’énergie possible.

mais il y a aussi des expériencesen logements collectifs. »

Fenêtres : des baies vitréesorientées plein sudEsthétique et tendance, ce typed’ouverture a l’avantage de favori-ser les apports de lumière etde chaleur naturelle, d’où des éco-nomies d’énergie, tant sur l’éclai-rage que sur le chauffage. « Onrecommande par ailleurs desmenuiseries à triple vitrage, quiont un meilleur coefficient de résis-tance thermique », souligne DanielPonchet.

isolants : la laine de boiset la laine de chanvreContrairement aux isolants d’ori-gine minérale, encore très utilisés,ces deux isolants d’origine végétaleoffrent un écobilan plutôt bon : ilssont par nature recyclables et ontune très longue durée de vie. Ilsoffrent en outre de bonnes perfor-mances thermiques, voire acous-tiques pour le chanvre.

ventilation : la vMc double FluxAlors qu’une VMC simple flux nefait qu’extraire l’air vicié d’unehabitation, la VMC double flux secharge en plus de réintroduire

dans le logement de l’air neuf pré-chauffé par les calories de l’air sor-tant. De ce fait, elle limite consi-dérablement les déperditions dechaleur, permettant ainsi de fairedes économies de chauffage.

eau chaude : les panneauxsolaires therMiquesLes cumulus classiques sont deplus en plus souvent remplacéspar des panneaux solaires ther-miques. « Dans les bâtiments àénergie positive, on va allerencore plus loin en installant éga-lement des capteurs photovol-taïques qui permettront au loge-ment de produire plus d’énergiequ’il n’en consomme », souligneDaniel Ponchet. §

rendez-vousLa 2e édition du Salon du loge-ment neuf se tient les 6, 7 et8 mars au stade Ernest-Wallon, àToulouse. Quelque 250 pro-grammes immobiliers prévusdans la Ville rose y seront présen-tés. Des conférences sur lesmodalités d’un premier achat oude la loi Pinel seront égalementorganisées.Infos: www.salondulogementneuftoulouse.fr

les murs à ossature en bois, de plus en plus répandus, offrent une excellente isolation. gIle mIchel/sIpa

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16 CULTURE jeudi 26 février 2015www.metronews.fr

Où faire du shopping ?Chez Groucho. Et plus généralement dansles friperies de la rue Temponières et duquartier Esquirol. « On trouve de tout etj’aime bien l’une des vendeuses avec sonlook hipster. »

Leurs adresses gourmandesLe Fil à la une. Leurs burgers seraient« les meilleurs de Toulouse. Ils ont un goûtde fou furieux ! ». On en trouve au cantalou aux aiguillettes de canard pourune dizaine d’euros. Autre adresse dans lequartier Saint-Aubin, le salon de thé Cœurd’Amande. « Surtout pour leur couscousmaison, à volonté, pas cher et très bon. »Le Fil à la une, 8 place du Pont-Neuf,Cœur d’Amande, 49 rue Riquet.

Leur quartier généralLe Dada. Un bar situé à Compans-Caffarelli,un quartier pourtant peu connu pour sesbars. « C’est tout nouveau, le lieu vient justed’ouvrir. On adore son décor très XIXe siècleavec tout un tas d’objets, on se sent commechez soi. On peut écouter de la musique,jouer au babyfoot ou au flipper... »Ouvert de midi à minuit, 27 av. Honoré-Serres.

Les groupes toulousains à suivreMehari and co. « Il y a une vraieeffervescence à Toulouse. Nous aimonsMehari, groupe d’indie pop, mais aussi leduo de rappeurs Bigflo et Oli, qui sont descopains. Dans un genre beaucoup plusexpérimental, nous suivons aussi Saåad,une musique ambient sans tempo. Maisaussi le pianiste toulousain Tom Terrien. »

Pour des burgers originaux, filez au Fil à la une. dR

Leur festival coup de cœurL’Usopop, un festival au Pays basque. « Pour la programmation, mais aussi pourle cadre et l’ambiance, c’est un tout petit festival très familial. Nous avons jouélà-bas une fois, avec une vue incroyable sur les collines. Le site est vraimentmagique, perdu au milieu des montagnes. »§

Festival de musiques actuelles, le 30 mai 2015, à Sare (Pyrénées-Atlantiques).www.usopop.com

Musique

L’Usopop, un festival à taille humaine. ELOdiEGRéGOiRE

«On a lâché nos étudespour le groupe»InterviewAprès avoir enchaîné les concerts dansl’Hexagone, le groupe toulousain KidWise s’apprête à sortir son premieralbum, L’Innocence. Les 6 musiciens,âgés de 20 ans en moyenne, reven-diquent une pop affranchie des for-mats commerciaux. Rencontre avecAugustin Charnet, chanteur, com-positeur et pianiste, entre deuxrépétitions avant leur concert auMetronum, le 27 mars.Depuis un an, vous jouez sur desscènes réputées. Comment vivez-vous cette ascension ?On n’a pas eu le temps de réaliser.

Nous avons décidé de lâcher nosétudes pour le groupe. On se meten péril car Kid Wise ne nous per-met pas encore de vivre, il faut quel’on vende notre premier CD.Vous définissez votre musiquecomme de la néo-pop progressive,c’est-à-dire ?

On a retiré le terme néo, c’était unpeu pompeux ! Pop, parce qu’onrevendique unemusique populaire,et progressive parce que noussommes totalement libres dans noscompositions. Nos influences vontde groupes de post-rock islandaiscomme Sigur Rós, à la musiquecontemporaine en passant par Phoe-nix, M83, Sébastien Tellier.Comment avez-vous débuté ?Nous sommes des potes avant

d’être un groupe de musique. KidWise a commencé par un projet soloplutôt électro. J’ai eu envie de fairede la scènemais je neme sentais pasl’âme d’un leader alors j’ai réuni desmusiciens autour de moi. Clémentau violon etmoi avons fait le conser-vatoire et jouons depuis que noussommes tout petits. Les autres sontautodidactes, Vincent vient du jazz,Léo, Nathan et Théophile du punk,du post-rock. Tout ce mélange fait

l’identité de Kid Wise.Pouvez-vous nous parler de votreprochain album, L’Innocence ?On aimerait en être fiers quand on

le réécoutera dans dix ou vingt ans,c’est notre ligne de conduite. Noschansons sont pleines de sentiments,d’émotions, nous ne faisons pas pas-ser de message particulier. Ellespeuvent être reçues de façons trèsdifférentes et par un public large.Vous avez publié une tribune surle site Konbini où vous qualifiez lascène indépendante actuelle de

« sans âme ». Qu’avez-vous deplus ?Je parlais de groupes comme

Arcade Fire que j’adore, ou DaftPunk. Quand on écoute leurs der-niers albums, c’est tellement propre.La scène indé se laisse guider par lesattentes de l’industrie musicale. EnIran, il est interdit de jouer du rock,alors saisissons l’espace de libertéque l’on a ici ! Si on sort unmorceaude 3 minutes ce n’est pas parcequ’un manager l’aura décidé.§ PROPOS RECUEILLIS PAR DeLPhIne tayaC

Kid Wise sort un album le 2 mars et sera

sur la scène du Metronum le 27 mars. ALiCE SmOOtH

Les bonnes adresses de Kid Wise

Le groupe est fan de fripes. dR

Ecouter de la bonne musiqueau Bikini ou au Metronum. Desincontournables. Tout comme leConnexion Café, qui est leur deuxième QG.

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18 CULTURE jeudi 26 février 2015www.metronews.fr

ThéâtreLaurent Pély adapte pour lascène du TNT L’oiseau vert deCarlo Gozzi. Dans cette fable écriteen 1765, on croise une reine sangui-naire, un roi dépressif, une charcu-tière, des fées. Une comédie noire etun conte philosophique à la fois.Jusqu’au 21 mars au Théâtre national deToulouse. www.tnt-cite.com

HumourActeurs sur le fil, situationsimprévisibles : c’est le charmedu théâtre d’improvisation. Ceweek-end, la Ludi de Toulouse invitedes équipes de Paris, de Suisse et deBelgique pour le Festival internatio-nal d’improvisation. Lors de cesdeux soirées, elles improviseront surdes thèmes imposés par le public.A 20 heures, salle Le Cap, 118 Route deNarbonne. 3 euros

ExpositionLa lumière nous accompagne auquotidien. Parfois sans que nous lapercevions. L’exposition «Lumière,

faites l’expérience» propose de nousla rendre sensible grâce à une ving-taine d’installations interactivesinvoquant aussi bien la physique oula photographie que la médecine.Espace EDF du Bazacle, jusqu’au 3 mai2015. Entrée libre. bazacle.edf.com

En famillePas de chapiteau ni de fauves àl’horizon. Le festival «Nez rouge»continue de promouvoir un cirquecontemporain fait de prouesses tech-niques et d’humour visuel. A noter,Clinc! du catalan Pep Bou et sa com-pagnie virtuose des bulles de savon.Jusqu’au 7 mars à Altigone à Saint-Orensde Gameville. www.altigone.fr

EN BREF

DR

Les guides sortent des sentiers battusTourismeArpenter les rues de la Ville rose horsdes circuits touristiques habituels. Telest le concept du site toulousainGuide like you qui met en relationtouristes et guides locaux. Ren-contre avec cinq habitants qui ontdécidé de partager «leur» Toulouse.Sophie, Thibaud et Sunny m’at-

tendent au Pont-Neuf dans le quar-tier Esquirol. Ils nous entraînentdans les ruelles de Saint-Cyprien.«Notre quartier de cœur. Les tou-ristes viennent rarement jusqu’ici»explique Sophie. Nous finissons pasnous réchauffer au café Ô BouduPont. «On peut y manger à touteheure, les patrons sont adorables,c’est le genre de lieux que nous vou-lons mettre en avant».

Dénicher le patrimoine cachéMathieu, étudiant en tourisme à

l’institut Limayrac, est rompu àl’exercice des visites guidées qu’ilorganise déjà pour des étudiants

étrangers dans le cadre de ses études.«Je me suis inscrit sur le site pourproposer une alternative au circuithabituel, place du Capitole, égliseSaint-Sernin, couvent des Jacobins».Il veutmontrer le Toulouse caché qui«recèle des façades à colombages oude petits cloîtres». Mais aussi amenerles touristes sur des places qui ont

mauvaise presse comme la Dauradeou Saint-Pierre, «alors qu’elles sonttrès belles de jour ».Geoffrey, 30 ans, entrepreneur, a

pris l’habitude de rencontrer deslocaux grâce au couchsurfing ou ense logeant avec Airbnb lors de sesvoyages. «Une visite avec des locauxest l’assurance d’accéder à des lieux

introuvables sur des guidespapiers.». Des visites qu’il juge com-plémentaires de celles des guidesprofessionnels. «Je ne prétends pasavoir de connaissances pointues surle patrimoine historique et eux nevont certainement pas sortir avecleurs clients jusqu’à deux heures dumatin» sourit-il. §Delphine Tayac

Thibaud, Sophie et Sunny. D. T./metronews

CommENt ça maRChE?

Fondé par Brice Martinou et Sté-phane Millet, deux jeunes entre-preneurs toulousains, Guide likeyou fonctionne comme les gree-ters. Une fois inscrits sur le siteInternet, les touristes peuventcontacter des locaux, souventdes étudiants, pour organiserune visite. Les guides fixent leprix de leur prestation. Encontrepartie, les visiteurs béné-ficient de réductions dans desétablissements partenaires.

Un concert «complètement fou»Une pop fluo et acidulée et des textes plus subversifs qu’ils n’y paraissent, telle est la recette deYelle qui revient pour une série de concerts en France après une tournée qui a cartonné auxEtats-Unis. La chanteuse bretonne, de son vrai nom Julie Budet, qui s’est fait connaître avec«A cause des garçons», présentera notamment des titres de son dernier album «ComplètementFou» sorti en septembre dernier.§Au Metronum le 28 février à 20 heures. Tarif : 20-21 euros.

musique JUSTYNA SANkO/SipA

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SPORTS jeudi 26 février 2015www.metronews.fr20

Le dernier baroud de FernandezPortraitA 38 ans, Jérôme Fernandez espère finiren beauté son ultime saison à Toulouse.Celui qui ne veut pas encore raccro-cher les baskets souhaite profiter deses derniersmois chez les Fenix pourremplir un peu plus son armoire àtrophées garnie de 9 titres mon-diaux, européens ou olympiques.«Je n’ai pas eu beaucoup de temps

de jeu pendant le Mondial au Qataren janvier et, lors de mes derniersmois à Toulouse, j’ai envie de faireun bon parcours en club notam-ment en Coupe», glisse le record-man de buts avec les Bleus (1447 réa-lisations). Si leur classement dans leventre mou du cham-pionnat n’autorise pasles Fenix à prétendre àune place sur le podium,les hommes du président Dallardont encore deux chances de rempor-ter un trophée.En Coupe de France d’abord, ils

joueront leur huitième de finale

contre Aix-en-Provence le 28 février,mais surtout en Coupe de la Ligue:qualifiés pour le Final Four à Rouenfin mars, ils ont l’occasion d’accro-cher un nouveau trophée. Le pre-mier depuis 1998, quand l’équipe deToulouse, entraînée par un certainClaude Onesta et au sein de laquellefigurait déjà Jérôme Fernandez, avaitbattu Montpellier en finale de laCoupe de France.

Une reconversion avortée«On peut faire quelque chose dans

cette compétition, on peut légitime-ment la remporter», avance l’arrièreinternational. Car, après quatre ans

passés à Toulouse,Jérôme Fernandez feraensuite ses bagages pourune nouvelle destina-

tion. Revenu dans la Ville rose en2011, après un premier passageentre 1997 et 1999, le grand JérômeFernandez avait l’intention de clôtu-rer sa carrière et d’entamer une

reconversion sur les bords de laGaronne.Mais faute d’avoir trouvé un accord

avec ses dirigeants, lemonument duhand français devrait faire profiterde son expérience à l’équipe d’Aix-en-Provence. « Ils m’avaient déjàcontacté la saison dernière, c’est unclub quime suit depuis longtemps»,précise «Fernand» qui ne traîneraplus son 1,99mdu côté du Palais des

sports. « C’est àcontrecœur que je

q u i t t eToulouse,car c’est icique j’ai faitconstruire ma maison,mon fils se plaît dans son école.Mais je sais que cela fait partie dela vie de sportif de haut niveau !»

§PhiliPPe Font Jérôme Fernandez a tout gagné

avec les Bleus. JONATHAN NACKSTRAND / AFP

Aller chercher untrophée qui manque

depuis 1998.

NorvègeElevé en

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SPORTSjeudi 26 février 2015www.metronews.fr 21

Emilie Gomis, un renfort de choixL’internationale française, 194 sélections et championne d’Europe en 2009 avec les Braqueuses,devrait jouer pour la première fois sous ses nouvelles couleurs du TMB, dimanche face à Arras.«Miss Go» a signé pour les 8 derniers matches de la saison du Toulouse Metropole Basket, afind’aider le club à se maintenir dans la première partie du tableau.§TMB-Arras, dimanche 1er mars à 15 h 30, au petit Palais des sports. Infos : www.tmb-basket.com

Basket SIPA/MoLIèrE

LoisirsInitiez-vous à la course d’orien-tation. L’équipe Granhòta proposeune découverte du jeu d’orientationdans le Parc du confluent Ariège-Garonne. Les organisateurs ontconcocté différents parcours dansles villages et sites naturels auxportes de Toulouse pour partager unmoment ludique autour de jeuxd’orientation.Le 1er mars à 14 heures. Prix : 21 €.

DuathlonLe lac de Flourens sera le théâtredu duathlon de Toulouse.Ouverteà tous, la compétition comprenddeux épreuves : trail à pied (1 à5,6 kilomètres, selon les catégories),et course en VTT (2 à 24 kilomètres).Dimanche 1er mars à partir de 10 heures.Infos : toulouse-tri.com

HandballLes Fenix veulent goûter à laCoupe de France. Mal embarquésen Championnat, les Fenix n’ontplus que les coupes pour sauver leur

saison. Avant de jouer le Final Fourde la Coupe de la Ligue, le parcoursdes coéquipiers de Valentin Portecommence samedi soir sur le par-quet d’Aix-en-Provence pour un 8e definale de la Coupe de France.

FootballLes Violets veulent briller faceaux Verts. Soucieux de se mainte-nir en Ligue 1 après un début d’an-née 2015 compliqué, les hommesd’Alain Casanova voudront se relan-cer face à Saint-Etienne, samedi soir.L’équipe coachée par ChristopheGaltier, abonnée aux places d’hon-neur du Championnat, sera unadversaire coriace et un révélateurintéressant pour les Toulousains.

Les Toulousains auront fort

à faire face aux Stéphanois. AFP

EN BREF

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22 jeudi 26 février 2015www.metronews.frdétente

RETROUVEZ TOUTES LESSOLUTIONS DES JEUX SURjeux.metronews.fr

Edité par SAS Publications Metro France 35,rue Greneta, 75002 Paris SIREN 439 396 474RCS Paris§N° de commission paritaire 0617 C

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DÉSIGNELA CHOSE

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FRUITDE MÈRETEL UNFRÈRE

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TACHED’EXPERT

SE SAUVA

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COÛTD’ENVOI

CÉLÈBRECOR-SAIRE(JEAN)

PRÉPO-SITIONCYCLI-

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Mots fléchés n° 1490 / difficile

Sudoku n° 1490 / difficile

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5 2 1 7

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Mots fléchésC D A B C S

R E V E I L L E M A T I NC O M P T A B I L I T E

F I L A O I E S R A UE N P O R T

B A R T I RN I E R R E

S N O B C A SU B U Z T S A M

V E I L L E A L T I E RL E U L E R E S O

P L I E E D I T S A CE L T E E N A G E R S

Sudoku8 6 1 7 5 3 4 2 9

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4 8 5 6 3 7 2 9 1

7 3 9 4 2 1 8 5 6

1 2 6 8 9 5 7 4 3

Solutions n° 1 490

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23jeudi 26 février 2015www.metronews.fr détente

BélierVous êtes beaucoup trop terreà terre et vous manquezd’imagination. Mettez doncun peu de fantaisie dans votrevie, cela en vaut la peine.

TaureauVous ne réfléchissez plus, vousvous laissez emporter par le feude la passion. Vous avez décidéde vivre pleinement votrerelation.

GémeauxVous n’arrivez pas du toutà gérer les conflits à la maison.Il suffirait pourtant de gardervotre calme pour que tout rentredans l’ordre.

CancerVotre excès de confianceva vous jouer des tours. Gardezen tête que vous pourriezle/la perdre à tout moment.

LionVous avez envie de tout envoyervalser sur un coup de tête, maisce serait une grave erreur, vousrisqueriez de vous enmordreles doigts.

ViergeIl est difficile de savoir ce quevous pensez tant vous êtesmystérieux(se). Cela va finirpar lasser votre moitié, ouvrez-vous un peu plus.

BalanceVous avez l’impressionque les responsabilités sont troplourdes pour vos épaules.Vous ne savez pas commentgérer toute cette pression.

ScorpionVos projets prennent du retardet cela vous frustre. Vousaimeriez que tout aille plus vite.Patience, ne vous précipitez.

SagittaireLes choses ne sont passi terribles que ça si vouspreniez la peine de regarder lasituation sous un autre angle.Changez de point de vue.

CapricorneVotre moitié organise uneescapade en amoureux pourfuir le train-train quotidien.Vous appréciez de vos retrouverseul(e) avec lui/elle.

VerseauVous n’aimez pas les situationséquivoques et pourtantunmalentendu plane.Vous cherchez par tous lesmoyens à élucider le quiproquo.

PoissonsBien que sociable, vousressentez le besoin de vousisoler un peu. Vous avez enviede prendre soin de vous.

L’horoscope ema Fontayne

Consultation voyanCe 01 75 75 90 93 (5 € les 10 minutes)

La météo du jourCet après-midiCet après-midi

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L’ImaGe du jour

Du ski jusqu’en plaineALEX MESSENGER/SOLENT NEW/SIPACes montagnes dignes des paysages alpins sont…anglais. La colline de Mam Tor à 500 mètres d’altitude,près de Sheffield, s’est exceptionnellement couvertede neige, faisant le bonheur de skieurs d’un jour.

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