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MONTRÉALMercredi 9 mai 2012

MARY PICKFORD EN VEDETTE AU MUSÉE LE MUSÉE McCORD REND HOMMAGE À CETTE CANADIENNE

PIONNIÈRE DU STAR-SYSTÈME HOLLYWOODIEN PAGE 20

Le réseau cyclable ne

S’ÉTEND PASaussi vite que prévu

PAGE 03

Avec un rythme d’une trentaine de kilomètres supplémentaires par an, Montréal ne réussira vraisemblablement pas à doubler l’étendue de son réseau de pistes cyclables d’ici 2015, comme il était prévu dans son plan de transport. / YVES PROVENCHER/MÉTRO

Tout au plus y apportera-t-on quelques précisions, a indiqué la ministre de l’Éducation. «C’est différent de demander des préci-sions, puis dire qu’il faudrait la renégocier», a-t-elle commenté, après avoir noté que les deux parties avaient passé «22 heures à débattre d’enjeux de fond» lors du blitz de discussions. La présidente du Conseil du trésor,

Michelle Courchesne, a renchéri, disant que «l’entente correspond à la teneur de nos discussions».

Toutefois, les leaders étu-diants ne partagent pas ce point de vue. Selon le porte-parole de la CLASSE, Gabriel Nadeau-Dubois, il y a des dif-férences entre le contenu des discussions et le libellé de l’en-tente qu’ils ont signée samedi.

M. Nadeau-Dubois regarde désormais avec suspicion le fu-tur conseil provisoire des univer-sités inclus dans l’entente. Selon lui, ce comité – qui doit examiner les économies que les universités peuvent réaliser au profit des étu-diants – est «très hypothétique» et aurait des résultats «plutôt flous».

La volte-face des leaders étudiants semble trouver écho chez les cégépiens et les univer-sitaires réunis en assemblées générales depuis lundi. Une

vingtaine d’associations ayant voté jusqu’à maintenant a reje-té le document sans nuances. Jusqu’ici, seul le campus de Gaspé du cégep de la Gaspésie et des Îles l’a entériné. Les votes étudiants se poursuivent toute la semaine. LA PRESSE CANADIENNE

Étudiants. Malgré le rejet de l’entente de principe par un nombre grandissant d’associa-tions étudiantes, Line Beauchamp a affi rmé hier qu’il est hors de question de la renégocier.

Beauchamp n’a pas l’intention derouvrir l’entente

MAX : 19°MIN : 12°

Des professionsméconnues très en demandeNotre cahier spécial ÉducationPAGES 21-24

Les Devils en fi nale de l’EstPAGE 33

Un sixième rassemblement

Le premier ministre Jean Charest a une fois de plus demandé aux étudiants de retourner en classe.

• «Ce débat a trop duré», a-t-il fait valoir hier.

• M. Charest a aussi dit qu’il ferait «tous les eff orts» pour «maintenir le dialogue» avec les leaders étudiants, sans

donner plus de précisions.

Avoir un bébé à tout prix Un essai s’interroge sur la multiplication et la grande accessibilité des techniques de procréation assistée. PAGES 04-05

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03

1ACTUALITÉ

Quand les 46 nouveaux projets de 2012, qui totalisent 10 M$, auront été complétés, le réseau cyclable comptera 590 km de pistes. Pour atteindre les 800 km projetés, il faudrait en ajouter au moins 70 km par année. Or, la Ville avance à un rythme d’une tren-taine par an. «C’est vrai qu’on n’y arrivera peut-être pas, mais on fait le maximum», répond Michel Bissonnet, élu respon-sable des transports à la Ville. Il précise qu’un effort est aussi fait pour l’entretien du réseau actuel.

Si Vélo Québec trouve que les efforts actuels de la Ville pour-raient être plus importants, sa porte-parole, Suzanne Lareau, précise que plusieurs des ajouts de cette année se révèlent «intéressants».

Par exemple, la voie cyclable sur la rue de Maisonneuve Est sera prolongée jusqu’à la rue Alexandre DeSève et rejoindra ensuite le pont Jacques-Cartier. La partie est du boulevard Saint-Laurent sera exclusivement réservée aux cyclistes sous le viaduc entre les rues Belle-chasse et Clark. Pareil sur la rue Masson, entre les rues Chabot et Molson. Autre grand chan-tier, la création d’un axe nord-sud sur les rues Henri-Julien et

Lajeunesse dans le nord de la ville.

Parmi les autres nouveautés, signalons l’ajout de deux sas vélos sur Le Plateau-Mont-Royal et la création d’une zone de croi-sement au niveau de la Tour de la Bourse, pour éviter les conflits entre cyclistes et automobilistes. Comme à Copenhague, un grand panneau de comptage affi-chant en temps réel les passages des cyclistes sera installé près de la station de métro Laurier.

Mais comme le souligne le parti Projet Montréal, près de la moitié de ces annonces sont en fait un recyclage des annonces de l’année dernière qui n’ont pas été réalisées. Ainsi, le pro-longement de la piste sur de Maisonneuve Est qui était prévu pour 2011 ne débutera qu’en octobre et ne sera terminé qu’au printemps 2013. Il est pourtant comptabilisé cette année.

Bilan mitigé pour le vélo à Montréal

La Ville voudrait étendre son réseau de pistes cyclables jusqu’à 800 km, un objectif jugé irréalisable par plusieurs. / YVES PROVENCHER/MÉTRO

Transport. La Ville ajoutera 35 km de pistescyclables cette année, mais n’atteindra vraisem-blablement pas l’un desobjectifs du plan de transport qui prévoit doubler son réseau cyclable d’ici 2015.

Pouce en haut

• En 2013, un premier tron-çon de la future véloroute le long des rails du CP

traversera l’île.

• Les porte-vélos seront installés sur une troisième ligne d’autobus de la STM

(la ligne 146).

• Le partage des voies réservées aux autobus est à l’étude sur une portion

de la rue Viau.

Le président de la Fédération des cégeps, Jean Beauchesne, a affirmé hier que certains cé-geps devront abandonner l’idée de terminer la session présen-tement perturbée par la grève étudiante avant le 30 juin.

Lundi, plusieurs cégeps et fa-cultés universitaires ont rejeté l’entente conclue samedi entre le gouvernement et les associa-tions étudiantes et ont choisi de poursuivre la grève. Les cégeps qui sont en grève depuis la mi-février ne pourront rattraper le temps perdu d’ici le 30 juin.

«On peut bien faire de la gymnastique et utiliser tous les samedis d’ici le 30 juin, mais à un moment donné, ce n’est

plus possible. On va être dépor-té à l’automne», a indiqué en entrevue à RDI M. Beauchesne.

Selon lui, sept ou huit cégeps, principalement à Montréal, de-vront se résoudre à terminer la session d’hiver cet automne.

Parmi ceux-ci figurent le cégep du Vieux-Montréal, en grève depuis le 16 février, le Col-lège de Valleyfield et le cégep de Saint-Laurent, en grève depuis le 20 février, le cégep Marie-Victorin et le Collège de Maisonneuve, en grève depuis le 21 février, et le cégep André-Laurendeau, en grève depuis le 27 février.

Jean Beauchesne a précisé que l’annulation de la session n’était pas envisagée. MÉTRO

Cégeps. Des sessions reportées à l’automne

Manifestations

Deux plutôt qu’unePas une mais bien deux manifestations contre la hausse des droits de scolarité se déroulaient à Montréal hier soir.

Au traditionnel rassem-blement nocturne du parc Émilie-Gamelin, le 15e en autant de soirs, une foule moins nombreuse que les fois précédentes a commen-cé à marcher vers 21 h.

L’autre événement, qui avait pour point de départ le métro Acadie, a été annoncé sur le calendrier libre du site de la Coalition large de l’Association pour une Soli-darité Syndicale Étudiante (CLASSE). PC

Montréal

Un jeune homme poignardéUn homme de 24 ans se trouve dans un état critique après avoir été poignardé, a fait savoir hier le Service de police de la Ville de Mont-réal (SPVM).

Le porte-parole du SPVM, Éric Cloutier, a précisé que le jeune homme avait été re trouvé à l’intérieur de la station de métro Lionel-Groulx, où il se serait réfugié après les événements. La victime s’est effondrée devant la billetterie.

L’homme aurait peut-être été agressé à l’extérieur de la bouche de métro. Il présente une grave blessure au cou, a ajouté M. Cloutier. PC

Contrats publics

Le PQ dénonce les activités d’Accurso

L’opposition péquiste s’est étonnée, hier, que des entre-prises liées à l’homme

d’affaires controversé Tony Accurso puissent encore tenter d’obtenir des contrats publics malgré un récent resserrement des lois.

Le député Nicolas Girard a affirmé que Louisbourg SBC, liée à M. Accurso, fait partie d’un consortium qui sollicite le titanesque contrat de 3 G$ pour la réfection de l’échangeur Turcot, à Montréal. PC

MATHIAS [email protected]

Pouce en bas

• Le projet de Vélostation de 500 places à l’Îlot Voyageur est sur la glace.

• Autoriser le virage à droite au feu rouge pour les cyclistes n’est

pas au programme.

• La Ville n’a pas envisagé de solution à court terme pour les bouchons de

cyclistes sur la piste

de Brébeuf.

Collisions

Quand l’open data se met de la partieUn geek montréalais a mis sur une carte les données des centaines de collisions entre autos et vélos compta-bilisées chaque année par la SAAQ à Montréal.

L’application est en cours de développement,

mais il ressort déjà de cette initiative que les deux intersections les plus dangereuses sont situées au coin des rues Berri et Ontario et au coin de la rue Christophe-Colomb et de la voie de service de l’A-40. Elles cumulent une vingtaine de collisions en quatre ans.

Pour plus de détails : http://blog.zonecone.ca/bike.php. MATHIAS MARCHAL

Objectif

«C’est vrai qu’on n’y arri-vera peut-être pas, mais on fait le maximum.»Michel Bissonnet, élu responsable des transports à la Ville

Vic Toews

Serrer la vis aux

délinquantsLe ministre de la Sécurité publique, Vic Toews, et le

sénateur Jean-Guy Dagenais font aujourd’hui une annonce

sur les mesures visant à accroître la responsabilisation

des délinquants. PC

04journalmetro.commercredi 9 mai 2012

Procréation sans limites…

Comment on fait les bébés?La réponse est moins simple que celle à laquelle on s’attend, même si pour la grande majo-rité des couples, c’est encore la bonne vieille méthode traditionnelle. De 10 à 20 % des couples n’arrivent pas à concevoir de façon tradition-nelle. Mais les chiffres sont contestés. Est-ce qu’une femme de 42 ans qui essaie d’avoir un enfant doit être considérée comme ayant un problème d’infertilité? Ce qui est certain, c’est que la demande a explosé dans les cliniques de procréa-tion assistée, surtout depuis la gratuité au Québec [2010].

Vous dites être fascinée par le désir parfois aveugle des couples d’avoir des enfants. Est-on à une époque où l’on n’accepte plus l’infertilité?De façon générale, on n’accepte plus d’être privé de quoi que ce soit. On est habitué de se procurer ce qu’on veut, quand on veut. C’est aussi un peu le revers de la médaille de la contra-ception. Les gens contrôlent leur fertilité, on peut décider exactement du moment où l’on veut avoir un enfant. Et quand ça ne fonctionne pas, le désir flambe. Ça devient un projet, puis une mission.

De plus en plus de clientes des cliniques de fertilité sont des femmes «trop vieilles»…

Je pense que je ne me suis jamais sentie aussi vieille qu’en faisant mes tournées de cliniques pour le livre. Fin trentaine, début quarantaine, c’est la dernière limite. Après, il faut faire appel à une don-neuse d’ovules. Ça m’a étonnée. Déjà, à 37-38 ans, l’ovule est plus difficile à féconder et les chances de tomber en-ceinte chutent énormément. Ces femmes représentent environ 25 % des clientes, les autres ont de vrais pro-blèmes médicaux.

Les cliniques de fertilité imposent-elles des limites?Quand la gratuité a été ins-taurée, ça ne s’est pas accom-pagné d’une limite d’âge. Ce sont les cliniques qui en imposent une, soit 42 ans, car elles savent pertinem-ment qu’après ça ne sert à rien. Mais après cet âge, on peut avoir recours à une donneuse d’ovules et c’est couvert par l’assurance maladie si la donneuse est Québécoise. Nos cliniques acceptent les homosexuels,

les femmes seules… il y a beaucoup de pays où c’est plus restrictif.

Il y a aussi beaucoup d’hommes qui sont stériles? Oui et ça reste assez tabou. Depuis toujours, dans l’ima-ginaire collectif, on a tou-jours mis ça sur le dos de la femme. Dans les cliniques de fertilité, au moins 50 % des cas de couples infertiles sont attribuables aux problèmes d’infertilité des hommes. Et pourtant, sur les forums internet de couples infertiles, il n’y a jamais un gars.

Depuis 2010, la procréation assistée est gratuite. Qu’est-ce que cela a changé?La loi a instauré la gratuité et en même temps a limité l’implantation d’embryon à un à la fois. Il y a donc beau-coup moins de grossesses multiples. La gratuité a aussi permis à des couples qui ne pouvaient se le permettre autrefois d’y avoir accès. Les professionnels dans les cliniques constatent que le profil socio-économique des couples a changé. Il n’y a pas que des couples de professionnels blancs dans la trentaine. Et ça, c’est vraiment bien. Par contre, ils constatent aussi que les gens sont maintenant un peu moins rigoureux dans le pro-tocole. Alors qu’avant, quand tu payais 10 000 $ pour un traitement, tu le faisais.

Cette gratuité a aussi suscité la controverse?Les gens ne voulaient juste pas payer, dans un contexte ou notre réseau de la santé est à bout de souffle. On manque de médecins de famille, les urgences dé-bordent. Les gens se disent: «Est-ce qu’on va se payer le luxe de la fécondation in vitro?» L’opposition était surtout sur des questions économiques. La loi aurait pu aussi imposer des balises plus précises en mettant un âge maximum. Mais c’est très délicat politiquement de le faire, ce n’est pas pour rien qu’ils ne l’ont pas fait.

On peut avoir recours aux dons de sperme, d’ovule, d’embryon. Connaît-on bien les eff ets sur un enfant qui ne sait plus trop d’où il vient?Pas tellement. Les enfants de ces donneurs commencent à se faire entendre. Il y a le cas d’Olivia Pratten, qui s’est rendue en Cour suprême de la Colombie-Britannique afin que les enfants de cette province nés grâce à un don de sperme, d’ovule ou d’embryon puissent connaître l’identité de leur géniteur. [L’affaire est maintenant en appel.] Ces enfants disent sentir un vide, ils cherchent leurs racines

Entrevue. Don de sperme, don d’ovule, don d’embryon, fécondation in vitro, mère porteuse… faire des enfants n’a jamais été aussi complexe. Alors que les barrières des couples infertiles tombent les unes après les autres, la Dominique Forget publie aujourd’hui un essai, Bébés illimités, qui met en lumière les diff érents aspects de la procréation assistée.

ANNABELLE [email protected]

Un secret

1884En 1884 a eu lieu la première insémina-tion artifi cielle. Le Dr William Pancoast de Philadelphie a injecté le sperme d’un de ses étudiants dans le vagin d’une patiente. La mère n’a jamais su qu’elle n’avait pas été fécondée par la semence de son mari.

Les origines

Retrouver son géniteurPour aider les enfants nés de dons de sperme à connaître leurs racines, une mère a lancé en 2000 un site internet qui compte désormais plus de 30 000 membres.

Ce site a permis plus de 8 200 rencontres entre demi-frères et sœurs génétiques, et même entre certains enfants et leur géniteur.

donorsiblingregistry.com

Outil de recherche

Des bébés de réserveEn contrepartie à la gratui té de la procréation assistée, les Québécoises ne peuvent se faire implanter qu’un seul embryon à la fois (trois dans certains cas). Comme il faut parfois plusieurs ten-tatives, un certain nombre d’embryons sont gardés au frais en vue d’autres essais. Qu’en advient-il lorsque les premières insémina-tions sont concluantes? Si certaines communautés américaines permettent à d’autres familles de profiter de ces embryons de réserve, la question se pose toujours au Québec.

Vers un Sperma-Québec?

Si vous voulez vous faire inséminer au Québec, sachez qu’il y a de grandes chances que la petite graine qu’on vous implante ait traversé le monde.

• Depuis qu’il est interdit de rémunérer les dons de sperme, les banques

québécoises sont

désespérément vides.

• Certains spécialistes font campagne pour la création d’un organisme public qui se chargerait de la

collecte et du stockage

de la précieuse semence.

Une sorte de Sperma-

Québec en quelque sorte.

Bingo!

32En 2011, l’organisation britanniqueTo Hatch a lancé un «loto-bébé». Chaque mois, une personne est tirée au sort pour gagner un prix de 40 000 $ à dépenser dans une clinique de fertilité privée. Chaque billet est vendu 32 $.

Record du monde

67Carmela Bousada détient le record de la grossesse la plus tardive. En 2006, cette Espagnole a accouché de jumeaux alors qu’elle était âgée de 67 ans. Pour bénéfi cier d’une fécondation in vitro, la maman a vendu sa maison et a menti sur son âge, affi rmant au médecin n’avoir que 55 ans.

Choix du moment

«Les gens contrôlent leur ferti-lité, on peut décider exactement

du moment où l’on veut avoir un enfant. Et quand ça ne fonctionne pas, le désir fl ambe.»Dominique Forget, journaliste

En bref

Points saillants de la loi sur la procréation assistée :

• La loi sur la gratuité des traitements de procréation assistée est entrée en

vigueur au Québec le

5 août 2010.

• Les frais liés aux activités médicales, aux médica-ments, à l’insémination artifi cielle et à trois cycles de fécondation in vitro

(produisant plusieurs

ovules) sont assumés par le

régime public québécois.

• Un seul embryon peut être implanté à la fois (deux ou

trois embryons peuvent être

implantés dans certains cas).

La liste

Les services couverts par le régime :

• Prélèvement d’ovules ou de tissus ovariens

• Fécondation in vitro

• Diagnostic génétique préimplantatoire

• Transfert d’un embryon frais ou congelé

• Prélèvement de sperme au cours d’une intervention

médicale

PAR MAXENCE KNEPPER

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05

… ou presque

et ont une importante quête des origines. On commence à entendre la voix de ces enfants, et à partir de ce moment, si eux nous disent qu’il y a un impact, on ne peut pas prétendre qu’il n’y en a pas. Les géniteurs, une fois dans leur projet, ont parfois des œillères.

Il est aussi interdit de

rémunérer les donneurs et

les mères porteuses. Quelles

sont les conséquences?

Il n’y a pas tant de consé-quences, car on contourne la loi. Mais c’est hypocrite. Dans le cas des dons de sperme, les cliniques donnent des noms d’agences. Tu ne payes pas le sperme, mais les services d’agences qui l’achètent aux États-Unis. Il y a très peu de

«Et si demain les utérus devenaient obsolètes?» se demande l’auteure de Bébés illimités,Dominique Forget. La fi ction pourrait devenir réalité. Plusieurs chercheurs se penchentdéjà sur la gestation entièrement à l’extérieur du corps : la procréation remplacée. / MÉTRO

Livre

Bébés illimités, la procréation

assistée... et

ses petits

Par Dominique Forget, sous la

direction du Dr Jean-

François Chicoine

Québec Amérique

donneurs québécois parce que ce n’est pas rémunéré et c’est un processus lourd avec des tests médicaux et psychologiques. Pour les donneuses d’ovules et les mères porteuses, les gens se trouvent des donneurs sur l’internet, et la clinique ne pose pas trop de questions, même si une évaluation psy-chologique de la donneuse est faite.

Pourquoi ne pas adopter

un enfant?

J’ai demandé à tous les couples que j’ai rencontrés s’ils avaient considéré l’adop-tion et tous m’ont répondu qu’ils préféraient avoir «leurs» enfants. Ils veulent un lien génétique ou au moins porter l’enfant. Les cas où il n’y a rien de tout cela sont rares. Au Québec, les gens qui adoptent doivent passer par la banque mixte, où les enfants sont en situation précaire et ont vécu des situa-tions difficiles. Les délais pour l’adoption internationale sont maintenant très, très longs: cinq ans et plus. Les couples ont parfois l’impres-sion d’être plus en contrôle en choisissant les donneurs ou la mère porteuse. Et avoir l’enfant dès sa naissance est important pour eux.

Qu’est-ce qui est ressorti

de toutes vos visites de

cliniques de fertilité au

Québec?

On ressent beaucoup la dualité public-privé. On sent que le privé n’a pas envie de collaborer avec le public. Le privé considère que le public ne sera pas à la hauteur et que seul le privé pourra répondre à la demande. Le CHUM manque de ressources.

Et qu’est-ce qui est ressorti

de vos rencontres avec ces

couples qui ont eu recours

à la procréation assistée?

Le désir d’enfant est très humain. Même si de loin on ne comprend pas toujours les choix. Mais c’est difficile de juger ce qui est acceptable ou non alors que le désir d’enfant est intrinsèque à l’être humain. J’ai rencontré des gens heureux, et des gens détruits par leur expérience quand ça n’avait pas marché.

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Développer le potentiel économique

«Les intervenants locaux de développement économique et les acteurs socio-écono-miques ont été consultés individuellement, a assuré le maire de l’arrondissement, Pierre Gagnier. Ces ren-contres ont permis de mieux cerner les enjeux et les pré-occupations et, surtout, de s’assurer que la Stratégie de développement économique réponde à leurs besoins.»

L’objectif de la SDE est d’har-moniser le développement de l’arrondissement et d’y mettre en valeur les possibilités d’af-faires pour accroître les investis-sements dans ce secteur de l’île de Montréal. Pour ce faire, la SDE met en place quatre chan-tiers de développement jugés prioritaires en raison de leur potentiel. Il s’agit de l’Acadie-Chabanel, Gouin-Laurentien, le secteur du pont Viau et les berges de la rivière des Prairies.

Ces futurs projets représen-teraient, selon M. Gagnier, un budget de près de 500 M$ d’in-

vestissements publics et privés.Le maire de Montréal,

Gérald Tremblay, a profité de l’annonce pour faire valoir l’importance pour la Ville d’améliorer le réseau routier local. «La qualité de vie d’un quartier dépend en grande partie de ses infrastructures routières et il y a des artères qui ont un grand besoin d’in-vestissement», a-t-il affirmé.

Entre 2 M$ et 2,5 M$ de l’allocation de 50 M$ déblo-quée par la ville centre pour les arrondissements seront destinés à ces travaux.

Développement. L’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville a lancé hier sa Stratégie de développement économique (SDE) pour les trois prochaines années, qu’il a baptisée Osez Ahuntsic-Cartierville.

MAXENCE KNEPPERmaxence [email protected]

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, et celui de l’arrondissement d’Ahunstic-Cartierville, Pierre Gagnier, espèrentharmoniser le développement économique et social de l’arrondissement grâce à cette nouvelle stratégie. / YVES PROVENCHER/ MÉTRO

Objectifs

• Acadie-Chabanel : consolider

le parc d’emplois et diversifi er

les activités, mettre en valeur

les boulevards Saint-Laurent

et de l’Acadie, requalifi er la

vitrine autoroutière.

• Secteur du pont de Viau : densifi er les logements,

collaborer à la permanence

d’un marché public à la station

de métro Henri-Bourassa.

• Les berges de la rivière des Prairies : créer une zone

de loisirs et aménager les

espaces publics.

• Gouin-Laurentien : dévelop-

per le boulevard laurentien,

créer une association des

commerçants du boulevard

Gouin, re vitaliser les espaces

commerciaux, accroître l’off re

d’activités culturelles. M.K.

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Des vélos neufs pour des jeunes en diffi cultéLa Fédération des producteurs de lait du Québec, en collaboration avec Vélo Québec, a remis hier soir des vélos à 20 jeunes fréquentant deux centres de la Fondation du Dr Julien. / YVES PROVENCHER/ MÉTRO

Le Parc olympique revitLe Parc olympique propose cet été, pour la première fois, 77 événements culturels et sportifs sur son Esplanade.

«On veut ramener la fierté des Montréalais pour le Parc olympique», affirme David Heurtel, PDG du Parc olym-pique de Montréal.

Lancée hier, cette program-mation veut faire du Parc olym-pique une référence mondiale en matière de parc urbain.

«L’idée fondamentale, c’est d’engager la communauté dans le parc pour que ça réus-sisse», poursuit M. Heurtel. C’est pourquoi le tiers des orga-nismes participants provient de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

Le nouveau festival Jacka-lope, qui se tiendra les 20 et 21 juillet, se veut un exemple de cette réappropriation locale. Dédié aux «sports d’action», il rassemblera les amateurs de planche à roulettes, de fixed gear, de slackline, de parkour et de longboard.

Ce festival viendra, en quelque sorte, officialiser leur présence sur le site. «L’espace était déjà utilisé par des jeunes pour des sports comme la

planche à roulettes, constate Micah Desforges, de Tribu Expérientiel, qui organise l’évé-nement. On est content d’enga-ger les jeunes du quartier dans le projet.»

À surveiller

La programmation estivale de l’Esplanade Financière Sun Life du Parc olympique débutera le 1er juin. Parmi les événements à surveiller :

• L’événement 1ers vendredis, qui rassemblera une fois par mois des restaurateurs de rue. Une première initia-

tive intégrée de streetfood

montréalais aura lieu les

1er juin, 6 juillet et 3 août.

• Le retour d’un grand feu de joie pour la Fête nationale, avec un spectacle présenté

par le Théatre Sans Fil, le

23 juin.

• Un concert extérieur de l’OSM avec Kent Nagano,

le 9 août.

• Un projet d’agriculture urbaine avec l’organisme

Y’a quelqu’un l’aut’ bord

du mur.

Jardin botanique

Collaboration avec la FranceLa Ville de Montréal approuve un protocole d’entente entre L’Espace pour la vie (Jardin botanique de Montréal) et le Conseil général de la Moselle (Jardins fruitiers de Laquenexy), en France.

Le protocole officialise-ra les collaborations entre les deux institutions aux missions similaires. MÉTRO

Place du Canada

Fouilles archéologiquesLa Ville de Montréal lancera, en juin, un appel d’offres pour la mise en œuvre de fouilles archéologiques, dans le cadre du réaménagement de la place du Canada. Le cimetière catholique Saint-Antoine occupe l’espa ce sous la place du Canada et le square Dorchester. Il serait en excellent état de conservation. MÉTRODu 1er juin au 1er septembre, les événements culturels et sportifs se

succéderont sur l’Esplanade du Parc olympique. / ARCHIVES MÉTRO

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Le commissaire à l’environ-nement et au développement durable, Scott Vaughan, estime «peu probable» que le gouver-nement ait le temps de mettre en place les mesures qui s’im-posent pour l’atteinte de ses cibles, somme toute modestes.

Depuis l’abandon du Proto-cole de Kyoto par les conserva-teurs, le Canada a pour objectif de diminuer ses émissions de GES de 17 % par rapport aux ni-veaux de 2005, et ce, d’ici 2020. Il s’agit de la même cible que celle fixée aux États-Unis.

Or, Environnement Canada évalue que, si le gouvernement continue uniquement avec les mesures préalablement mises en place, les émissions seront de 7,4 % supérieures à ce qu’elles étaient en 2005.

Le temps file, et comme les mesures prennent par défi-nition du temps à mettre en œuvre, il serait étonnant que le Canada atteigne ses objec-tifs de Copenhague, même s’il procédait à un sérieux coup de barre, a suggéré M. Vaughan dans son rapport déposé hier aux Communes. Il faudrait en

effet imposer des règlements qui permettraient au Canada de couper ses émissions de 178 millions de tonnes de GES, soit l’équivalent du quart de ce qu’il produit annuellement.

«Bien que l’année 2020 puisse paraître loin, elle ap-proche à grands pas pour de nombreux secteurs grands consommateurs d’énergie», a-t-il souligné.

«J’espère me tromper», a laissé tomber le commissaire en conférence de presse. Mais vous ne pouvez changer le calen-drier, a-t-il rappelé, et cela peut prendre un bon cinq ans avant qu’une mesure passe de l’étape d’idée à celle de plan concret pouvant porter ses fruits.

Pour honorer ses engage-ments, le gouvernement de Stephen Harper mise sur une «approche sectorielle», suivant laquelle chaque domaine d’acti-vité fait un effort à sa mesure. Mais Environnement Canada n’a toujours pas fourni de chiffres sur les réductions de GES attendues dans chacun des

secteurs ni quelle réglementa-tion serait nécessaire pour faire bonne figure.

Même si le gouvernement accepte les recommandations du commissaire, il continue de soutenir que le Canada parvien-dra à ses cibles de Copenhague.

«Notre gouvernement tra-vaille en collaboration avec ses partenaires des provinces et des territoires ainsi que d’autres partenaires afin de prendre des mesures déterminantes visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre», a rapidement in-diqué le ministre de l’Environ-nement, Peter Kent. Interrogé par l’opposition en Chambre, le ministre a cependant soute-nu que ses chiffres différaient de ceux du commissaire.

«Ce que le commissaire n’a pas noté dans son rapport, c’est mon rapport d’inventaire sur les gaz à effet de serre du mois dernier, qui indique que les émis-sions ont diminué dans presque tous les secteurs, incluant le pé-trole et le gaz, depuis 2005», a-t-il lancé. LA PRESSE CANADIENNE

«Peu probable» que le Canada atteigne ses cibles pour 2020

Environnement Canada évalue que, si le gouvernement applique uniquement les mesures préalablement mises en place, les émissions seront de 7,4 % supérieures à ce qu’elles étaient en 2005. / ARCHIVES MÉTRO

Environnement. Le Canada n’est pas en voie d’atteindre ses objectifs de réduction de gaz à eff et de serre pour 2020.

Qui est Pierre Poutine?

Les documents informatiques deRackNine indiquent qu’une per sonne s’identifi ant comme «Pierre Jones» a défrayé les coûts de ces appels automatisés avec un compte de paiement en ligne PayPal.

• Élections Canada estime que quiconque se cache derrière «Pierre Poutine» s’est servi de la même adresse IP qu’un employé du bureau de campagne du candidat conservateur dans Guelph Marty Burke.

La piste suivie par Élections Canada pour retracer le mysté-rieux «Pierre Poutine» a mené les enquêteurs à une impasse.

L’enquêteur Allan Mathews tentait de mettre la main sur des documents internet d’un site web, enregistré en Saskat-chewan, qui permet aux inter-nautes de surfer dans la Toile sans laisser de traces.

Élections Canada croit que cette entreprise, Free Proxy Server, pourrait détenir des informations permettant à ses enquêteurs de remonter le fil des événements jusqu’à l’indi-vidu responsable des appels trompeurs logés lors des élec-tions fédérales l’an dernier.

Des électeurs avaient reçu des appels de gens qui les informaient d’un changement d’adresse de leur bureau de scrutin, ce qui était faux.

Selon des documents de la cour récemment publiés, Free Proxy Server a déclaré le mois dernier à Élections Canada que les documents internet deman-dés – qui auraient pu les aider à identifier «Pierre Poutine» – n’existent plus.

«Aucun document ou dossier saisi auprès de Marc Norris ou de freeproxyserver.ca – Les docu-

ments n’existent plus», peut-on lire dans l’ordonnance du tribu-nal exigeant ces documents de la compagnie. M. Norris exploite le site web en question.

«Pierre Poutine» a eu recours aux services de RackNine, une entreprise établie à Edmonton, pour loger des milliers d’appels automatisés le jour du scrutin, des coups de fil donnant des informations erronées sur leur bureau de scrutin à des électeurs de la circonscription de Guelph, en Ontario. PC

Appels trompeurs. Élections Canada dans l’impasse

Résidence permanente

Trabelsi devra quitter le CanadaLe beau-frère de l’ex-président de la Tunisie Zine El Abidine Ben Ali ne pourra pas récupérer son statut de résident perma-nent au Canada.

La section des appels de la Commission de l’immigra-tion et du statut de réfugié a annoncé dans un jugement rendu public hier que Bel-hassen Trabelsi et sa famille devaient quitter le pays. PC

F-35

Évaluation critiquéeDes documents internes laissent croire que la Force aérienne a écarté deux solutions de rechange au chasseur F-35, tandis que des voix s’élèvent pour ques-tionner la rigueur avec laquelle les représentants militaires ont jugé de ces appareils – exigeant du même coup plus d’expli-cations de l’armée sur les motifs du choix final.LA PRESSE CANADIENNE

Une question de conviction

«Ils n’y croient tout simplement pas. Ils continuent de subventionner les compagnies pétrolières dans les sables bitumineux et de déstabiliser l’économie en conséquence.»

Thomas Mulcair, chef du Nouveau Parti démocratique

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Plus sécuritairesL’arrondissement de Saint-Laurent a présenté hier les améliorations apportées à ses véhicules lourds pour assurer la sécurité des piétons, des cyclistes et des motocyclistes. Des dispositifs de protection latérale ont été installés sur 12 des 33 véhicules lourds de l’arrondissement. / YVES PROVENCHER/MÉTRO

Descendre sous terre pour voir des insectes travailler, se mouil-ler (un peu) afin d’explorer la biodiversité marine et regarder le monde avec les yeux d’un in-secte. Voilà quelques-unes des idées lancées lors du Living Lab organisé en début de semaine par les Muséums nature de Montréal, un remue-méninges réunissant biologistes, muséo-logues, architectes et artis tes de calibre international.

«L’idée, c’est de réfléchir au musée de demain, à son rôle et

à sa place dans la ville, et à la manière dont il doit interagir avec les citoyens pour rappro-cher ces derniers de la nature», explique Charles-Mathieu Bru-nelle, DG des Muséums nature de Montréal, qui compte miser sur l’immersion.

«L’idée générale derrière tout

cela c’est de montrer à l’humain qu’il est un morceau de nature et qu’il ne pourra vivre sans elle», précise Gilles Bœuf, pré-sident du Muséum national d’histoire naturelle, à Paris.

«Il faut l’amener à compren-dre que l’hu main et les animaux qu’il utilise pour son propre compte, comme les chiens, les vaches et les cochons, consti-tuent 90 % du poids des 5 000 es -pèces présentes sur la planète. Lui expliquer que l’activité hu-maine arrache 1 000 fois plus de sédiments que l’érosion naturelle et les tempêtes et qu’il doit donc réfléchir aux concepts d’harmo-nie et de partage», ajoute-t-il.

L’Insectarium continue sa métamorphose

Le DG des Muséums nature de Montréal, Charles-Mathieu Brunelle / ARCHIVES MÉTRO

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Résultats

2014Les résultats de ce remue-méninges commenceront à se faire sentir d’ici 2014, alors que le projet Métamorphose de l’Insectarium deviendra réalité.

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Ces pratiques coûteraient des milliards de dollars aux consom-mateurs chaque année. L’avocat principal de l’agence fédérale a ouvert hier à Ottawa son plai-doyer contre Visa et MasterCard avec une dénonciation en règle de leurs pratiques.

Kent Thomson a déclaré au Tribunal de la concurrence que les détaillants canadiens doivent acquitter des frais qui comptent parmi les plus élevés de la planète pour réaliser des transactions par carte de crédit. Les consommateurs ne savent toutefois pas que ces frais se sont traduits pour eux par des coûts additionnels de 5 G$ l’an dernier, a-t-il plaidé.

Les frais associés aux cartes de crédit peuvent être jusqu’à 50 fois plus élevés que ceux des cartes de débit, a dit Me Thomson. Il affirme que Visa et MasterCard s’en tirent avec de telles pra-tiques anticoncurrentielles en

refusant aux détaillants le droit d’augmenter leurs prix pour les transactions par carte de crédit, même lorsqu’il s’agit de cartes préférentielles dont les frais peuvent être jusqu’à deux fois plus élevés que ceux des cartes normales.

Me Thomson affirme que le système est truqué pour que les consommateurs les mieux nantis -- ceux qui utilisent nor-malement les cartes préféren-tielles -- refilent les coûts élevés associés à ces cartes à ceux qui ne les utilisent pas.

Le Tribunal de la concurrence s’est penché sur la question après qu’un groupe représentant des entreprises indépendantes eut déposé une plainte. Les compa-gnies de cartes de crédit se ren-draient coupables de fixation des prix. Les audiences, qui se dé-roulent essentiellement comme celles d’un procès, pourraient durer jusqu’à la fin de juin. PC

MasterCard et Visa ont des pratiques douteuses

Visa et MasterCard font face au Tribunal de la concurrence. / GETTY

Marché boursier

DOW JONES12 932,09

Le Dow Jones a perdu 76,44 points vendredi.

NASDAQ

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S&P 500

1 363,72 (-5,86)

TSX

11 704,74 (-155,91)

Dollar US : 1 $ vaut 1,0017 $US

Euro : 1 $ vaut 0,7698 €

Once d’or : 1 604,00 $US

Baril de pétrole : 97,01 $US

Groupe TVA

Perte importante

Le Groupe TVA a enregistré une perte nette de 39,3 M$ lors du premier trimestre de l’exercice 2012 et blâme, entre autres, une loi sur la récupération du papier qui a frappé ses magazines. Cette loi sur la qualité de l’environ-nement concernant la ges-tion des matières résiduelles impose aux entreprises des tarifs pour les services de récupération des matières résiduelles. ASSOCIATED PRESS

Gouvernement fédéral

Le dépôt direct

L’élimination des chèques du gouvernement fédéral en faveur du dépôt direct inquiète des groupes de protection des consomma-teurs. Cela risque d’avoir un impact sur les personnes les plus pauvres, qui n’ont pas de compte de banque, plaide l’Initiative canadienne des consommateurs. Ottawa a récemment décidé de mettre fin aux paiements par chèque d’ici 2016. AP

Procès. Le Bureau de la concurrence du Canada affi rme que les émetteurs de cartes de crédit ont mis en place un système qui leur permet de contourner les règles du marché.

Frais d’utilisation

3 %Les compagnies de cartes de crédit exigent normalement des détaillants des frais allant de 1,5 à 3 % du montant de la transaction, mais les règles interdisent aux commerçants de gonfl er leurs prix pour absorber ces coûts.

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2MONDE

Benyamin Netanyahou (à gauche) a conclu un accord avec le parti centriste pour assurer la stabilité du gouvernement israélien. / GETTY

Netanyahou évite des élections

La principale formation de l’opposition, Kadima, a en effet accepté dans la nuit d’entrer dans le gouvernement conserva-teur de Benyamin Netanyahou.

Après l’accord conclu avec le parti centriste, le premier ministre israélien a présenté

hier sa nouvelle coalition, l’une des plus larges de l’his-toire d’Israël, forte de 94 des 120 sièges de la Knesset.

Un coup de théâtre qui a sur-pris le pays, alors que la veille encore il proposait d’organiser des élections générales antici-pées le 4 septembre prochain. Benyamin Netanyahou et le chef de Kadima, Shaul Mofaz, sont apparus côte à côte hier pour une conférence de presse, expliquant que leur alliance allait apporter de la stabilité à la politique israélienne.

Les deux hommes ont promis une coopération étroite sur la question de l’Iran et espéré une

reprise des pourparlers de paix avec les Palestiniens, même si les signes de leurs divergences sur ce conflit ont rapidement affleuré.

La participation de Kadima, le parti le plus représenté au

parlement avec 28 sièges, devrait apporter un peu de modération au gouvernement de Benyamin Netanyahou, qui reposait jusqu’à présent sur une coalition de la droite dure. Cette coalition, au pouvoir depuis mars 2009, s’était montrée re-marquablement stable jusqu’à ces dernières semaines.

Elle était rongée par les divisions, notamment sur les décisions de justice ordonnant la démolition de deux colonies sauvages en Cisjordanie ainsi que sur la fin des exemptions de ser-vice militaire pour des dizaines de milliers de jeunes hommes ultra-orthodoxes. ASSOCIATED PRESS

Israël. Il n’y aura fi nalement pas d’élections anticipées en Israël. Le projet a été abandonné du jour au lendemain.

Libye

Le gouvernement attaquéDes miliciens ont tenté d’entrer de force dans le bureau du premier ministre à Tripoli, déclenchant une fusillade avec les forces de sécurité, ont affirmé des témoins hier. Selon l’un d’eux, les miliciens sont arrivés devant le bureau du premier ministre Abdurra-him el-Keib et ont demandé au gouvernement de leur verser leur salaire. Une personne aurait été tuée. AP

Yémen

L’attentat déjoué par un informateurDes responsables améri-cains ont affirmé hier que le présumé aspirant kamikaze au centre d’un complot d’Al-Qaïda récemment déjoué au Yémen était en fait un informateur travaillant pour le compte de la CIA.

L’organisation amé-ricaine a été en mesure de mettre la main sur la bombe sophistiquée bien avant qu’un projet d’attentat ne soit mis en oeuvre. L’informateur travaillait pour la CIA et les services de renseignement saoudiens quand il a reçu la bombe au Yémen. Il a ensuite remis l’engin aux autorités. ASSOCIATED PRES

Abdurrahim el-Keib, premier ministre libyen / GETTY

Priorités

4Netanyahou a défi ni quatre priorités pour la nouvelle coalition : mettre fi n aux exemp-tions controversées, réformer le système politique du pays pour favoriser la stabilité, protéger l’économie et promouvoir un processus de paix avec les Palestiniens.

Dmitri Medvedev

NominationLa Douma a approuvé hier, par 299 voix contre 144, la

nomination de l’ex-président russe Dmitri Medvedev au

poste de premier ministre. La veille, Vladimir Poutine avait prêté serment pour un nou-

veau mandat de président de la Russie. Les deux hommes avaient déjà annoncé qu’ils

échangeraient leurs fonctions. ASSOCIATED PRESS

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Suu Kyi peut quitter le paysLes autorités birmanes ont délivré un passeport hier à l’opposante Aung San Suu Kyi pour la première fois depuis 24 ans. Elle avait dû le remettre aux autorités en 1998, puis avait été assignée à résidence pendant 15 ans. L’opposante birmane doit bientôt eff ectuer un voyage en Norvège et au Royaume-Uni. / KHIN MAUNG WIN/ASSOCIATED PRESS

La Syrie risque la guerre civile,dit Annan

Il a prévenu que la Syrie pourrait plonger dans la guerre civile si sa mission de paix ne réussit pas, ont annoncé des diplomates du Conseil de sécurité. Kofi Annan a aussi affirmé que les pays contri-buant à l’envoi d’observateurs sur le terrain, soit un total de 300 hommes, avaient promis de les déployer d’ici la fin du mois.

D’après les diplomates, Kofi Annan a fait état d’une diminution des opérations mili-taires à grande échelle, et il a dit que la présence des obser-vateurs militaires de l’ONU, notamment, semblait avoir eu un effet apaisant.

Kofi Annan ajoute qu’il faut en faire bien davantage, notant

que les troupes gouvernemen-tales sont toujours présentes dans les villes et autour.

Il fait aussi état d’impor-tantes violations des droits de l’Homme qui pourraient encore augmenter et d’aide humani-taire insuffisante, et il déplore que le gouvernement rejette «les aspirations légitimes du peuple syrien». Selon lui, une éventuelle guerre civile n’affecterait «pas seulement la Syrie», mais aurait «un impact sur toute la région».

D’après un diplomate, Kofi Annan a également dit au Conseil de sécurité qu’un mil-lion de Syriens ont besoin d’une aide humanitaire, et il a exhorté le gouvernement «à accepter sans délai les conditions pour une augmentation de l’aide hu-manitaire». ASSOCIATED PRESS

Plan de paix. L’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan a déclaré hier au Conseil de sécurité qu’il continuait à y avoir «des niveaux inacceptables de violence».

Réunion privée

Les diplomates du Conseil de sécurité s’exprimaient sous couvert d’anonymat.

• Le discours de Kofi Annan, fait par vidéoconférence hier à

Genève, n’était pas public.

Grèce

Au tour de la gauche

Après l’échec des conserva-teurs la veille, le chef de la Coalition de la gauche radi-cale a été chargé à son tour, hier, de tenter de former un gouvernement en Grèce. Opposé aux mesures d’austé-rité, Alexis Tsipras a affirmé que les engagements pris par Athènes en échange de l’aide internationale n’étaient plus valables, car ils avaient été sanctionnés par les électeurs. ASSOCIATED PRESS

Ukraine

Sommet reporté

L’Ukraine a reporté hier un sommet sur la coopération régionale en Europe centrale et de l’Est prévu vendredi et samedi. La plupart des dirigeants attendus avaient annoncé leur intention de boycotter la réunion pour protester contre le traite-ment en prison de l’ancienne première ministre ukrai-nienne Ioulia Timochenko. Aucune nouvelle date n’a été annoncée. ASSOCIATED PRESS

Ioulia Timochenko, égérie de laRévolution orange de 2004 / GETTY

France

«Nous devions être l’un et l’autre pré-sents à cette cérémonie

pour rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui sont tombés pour la France.»François Hollande, président français, lors de la commémoration de la Victoire du 8 mai 1945 en présence de Nicolas Sarkozy

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13

Des soldats mutins liés à un ancien général congolais re-cherché par la Cour pénale in-ternationale ont annoncé hier qu’ils avaient fait défection de l’armée et formé un nouveau groupe rebelle. Cette annonce représente une évolution dan-gereuse du conflit dans l’est de la République démocra-tique du Congo (RDC), où de nombreux groupes rebelles ont pris racine.

Un accord de paix conclu en 2009 a permis à certains chefs rebelles d’être intégrés dans l’armée afin de mainte-nir une paix fragile. Les soldats déserteurs appartenaient au plus grand groupe rebelle de la région, l’ancien Congrès natio-

nal pour la défense du peuple, dont les combattants ont failli replonger la RDC dans la guerre civile en 2009. Un com-muniqué de l’ancien officier Vianney Kazamara annonce que les soldats mutins se sont rassemblés dans un nouveau groupe appelé le Mouvement du 23 mars. ASSOCIATED PRESS

Soldats

76Le porte-parole de l’armée congolaise a indiqué hier que 76 soldats mutins avaient réintégré l’armée et a qualifi é le nouveau groupe rebelle de «farce».

Congo. Naissance d’un nouveau groupe rebelle

Un juge sud-africain a or-donné hier aux procureurs d’enquêter pour déterminer si le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a commis des violations des droits de la per-sonne, estimant qu’une telle enquête serait profitable à la fois aux Zimbabwéens torturés dans leur pays et aux Sud-Afri-cains déterminés à ce que leur gouvernement assume ses res-ponsabilités internationales.

La décision du juge Hans Fabricius, de la Haute Cour de justice, est la première à être adoptée en vertu des statuts de 2002 qui établissent les responsabilités de l’Afrique du Sud à l’égard du droit interna-tional. Il s’agit de la première

décision du genre dans un pays africain. La décision du juge pourrait être la première étape d’un procès contre Ro-bert Mugabe. ASSOCIATED PRESS

Zimbabwe. Mugabe pourrait être jugé

Robert Mugabe, président duZimbabwe / GETTYExpulsion massive au Népal

De jeunes Népalais observent un bulldozer démolir des maisons de leur quartier, aux abords de la rivière Bagmati, dans la ville de Katmandou. Les forces gouvernementales ont expulsé plus de 200 squatteurs installés illégalement dans des logements de fortune. / BINOD JOSHI/ASSOCIATED PRESS


Propriété de Publications Métropolitaines inc. 625, av. du Président-Kennedy, bureau 700, Montréal H3A 1K2 Tél. : 514 286-1066 Téléc. : 514 286-9310 Éditeur : Daniel Barbeau Éditeur adjoint : Yves Bédard Contrôleur : Bernard Roy Rédacteur en chef : Eric Aussant Directrice générale des ventes : Mélanie Labelle Directeur des plateformes interactives : Christian Duperron Directrices de l’information : Jennifer Guthrie (jour), Rachelle McDuff (soir) Directrice des publications spécialisées : Martine Ménard Superviseure marketing : Laure Barnouin Directrice des ventes locales : Carole Dallaire Chef d’équipe, services créatifs : Jimmy Nicolopoulos Directrice de la distribution : Danielle Tessier Chefs de pupitre : Nathalie Villeneuve (jour), Benoîte Labrosse (soir) Équipe de rédaction Actualité en soirée : Maxime Huard, Camille Laurin-Desjardins, Anicée Lejeune Journaliste-pupitreur Monde : Charles-Eric Blais-Poulin Vous avez une opinion à nous faire parvenir? [email protected] Vous voulez annoncer dans nos pages? [email protected] Vous avez une nouvelle à nous faire parvenir? [email protected]

Trois filles célibataires en vacances au Mexique, ça donne lieu à toutes sortes d’aventures. Laissez trois amies dans un petit hôtel sympa près de la plage où le bar est le lieu de rendez-vous des habitués du coin, et elles se feront en moins de deux pleins d’amis mexicains et… quelques amants de passage!

Nous n’avons pourtant rien demandé! C’est que lorsqu’on est en voyage, il se produit un phénomène assez étrange. Notre timidité fout le camp, on peut facilement parler avec des inconnus, on accepte toutes les invitations qui nous sont faites, on arrête de tout analyser, on ne craint pas les refus, on trouve tout le monde beau, et on est dans le moment présent. Si seulement ça pou-vait toujours être comme ça!

Par exemple, si mes amies et moi avions été à Montréal, nous n’aurions peut-être pas accepté l’invitation à aller prendre un verre de notre timide guide de plongée. Nous n’aurions donc pas rencontré ses amis, et mon

amie Valérie n’aurait certai-nement pas vécu une petite amourette de voyage.

Elle n’aurait pas pu expérimenter le romantisme des Mexicains qui, ma foi, rendrait vertes de jalousie quelques Québécoises de ma connaissance. Ce n’est pas juste dans les films qu’un gars peut t’amener sur la plage pour te faire écouter sur son iPod une chanson qui lui fait penser à toi. Et ce n’est pas juste dans les films qu’un gars arrive en courant avant que l’autobus parte vers l’aéroport et qu’il a des fleurs pour sa belle (et ses amies!) et qu’il leur a préparé un petit lunch pour la route. Ça arrive aussi au Mexique, je vous le dis!

Si j’avais été dans n’importe quel bar de la métropole, je n’aurais sûrement pas eu le courage de rendre franchement les sourires au bel inconnu près de moi sur la piste de danse le soir avant notre départ, et je n’aurais pas osé l’aborder. Je n’aurais pas su ce que c’est que d’essayer de com-

muniquer avec quelqu’un dont l’accent est si fort qu’on n’y comprend rien mais, avec qui, au final, on partage des fous rires et des moments mémorables.

Si nous avions été à Montréal, Julia, elle, n’aurait certainement pas eu une baignade nocturne torride avec un beau touriste ou une séance de danse enflammée avec un pro de la salsa; une belle façon de se souvenir de son premier voyage de filles célibataires.

C’est clair comme l’eau de la mer des Caraïbes : il se produit en voyage un déclic qui fait que nos œillères tombent. Le défi maintenant? Tenter de le reproduire une fois qu’on est rentré au bercail.

Serait-ce une mission impossible? Est-ce que cet

état d’esprit ne serait dû qu’au fait que, lorsqu’on est ailleurs, on pense à court terme? À méditer…

Une chose est sûre, il y aurait certainement moins de célibataires au Québec si le nombre de semaines de vacances était revu à la hausse!

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

AVENTURES MEXICAINESUn déclic

C’est clair comme l’eau de la mer des Caraïbes : il se produit en voyage un déclic qui fait que nos œillères tombent.

Mettre fi n à l’esclavageRea Inu Bake, de la tribu Hunikui, était parmi les manifestants rassemblés devant la Chambre des députés brésiliens à Brasilia, hier, en vue du vote d’un amendement constitutionnel qui punirait les propriétaires terriens reconnus coupables d’esclavage. / ERALDO PERES/ASSOCIATED PRESS

Volume: 12

Numéro: 42

Courrier des lecteurs

Les étudiants ont appris...Madame la ministre,

On en est à la 13e semai-ne de grève étudiante. Or, c’est justement le temps que dure une session, 13 se maines. Au cours de ces semaines, maints étudiants, sans cours, auront fait plus d’apprentissages, debout à l’extérieur, exposés au froid et aux intempéries, qu’en session «normale», assis au chaud, à l’intérieur. Qui plus est, ces mêmes étudiants viennent de se colleter à l’ultime apprentissage qu’est celui de la négocia-tion au sommet, dans un monde adulte expérimenté. Où, à la suite de quoi, ils auront appris notamment la (re)lecture préalable que requiert une signature d’un document, a fortiori lorsqu’il est fait au nom de centaines de milliers de gens.

Pourquoi, donc, de tels apprentissages inédits ne seraient-ils pas crédités? Ainsi, la session ne serait pas perdue. Et là, tout le monde serait gagnant.

Enfin, il est faux d’allé-guer que, dans toute négo, il incombe à chaque partie de se rapprocher de (la posi-tion de) l’autre. Vers quelque chose de mitoyen. S’il devait vraiment en être ainsi, comme position initiale,

les étudiants n’auraient qu’à réclamer qu’on les paie pour étudier – attendu que c’est un travail, étudier, et que l’ouvrier mérite son salaire. Si bien qu’à la fin, le «juste milieu» serait la gratuité.DENIS BEAULÉ, MONTRÉAL

Microcosme montréalaisIl pleuvait sur Montréal hier matin. L’autobus de la STM dans lequel je me trouvais se frayait un chemin parmi les cônes orange, dans la partie en travaux de

l’avenue du Parc. Une femme asiatique

dans la trentaine attendait l’arrêt suivant, debout à la porte de sortie au milieu de l’autobus. Dans un français impeccable, le chauffeur d’origine maghrébine s’est adressé à elle depuis son volant : «Cet arrêt est annulé pour la durée des travaux, madame. Parce que je n’avais pas prévenu à l’avance, si vous le voulez, je peux vous faire des-cendre ici, à l’avant.»

La femme n’a pas bron-ché. Le chauffeur a répété un peu plus fort pour être sûr d’être entendu, mais

la femme n’avait toujours aucune réaction. Deux passagers se sont empressés alors de tout traduire en anglais à la femme, qui s’est aussitôt précipitée à l’avant où le chauffeur lui a ouvert la porte. «Bonne journée», lui a dit le souriant et cor-dial chauffeur.

Employé du secteur parapublic, l’homme en question est plus chanceux que nos 25 % à 30 % d’immi-grants maghrébins franco-tropes et scolarisés, mais au chômage parce que pas bilingues.

Et dans l’autobus, sous ce ciel gris, les passagers anglophones affichaient une mine contrariée, l’air de se dire : «Mais comment diable la STM a-t-elle pu embaucher un chauffeur qui ne parle pas anglais?» De leur côté, les passagers francophones montraient un air circonspect, l’air de penser : «Mais qu’attend donc cette femme pour apprendre un petit peu le français?» CHRISTIAN GAGNON, MONTRÉAL

L’actualité vous fait réagir?

Écrivez-nous! [email protected]

Manifestation étudiante de lundi, au centre-ville de Montréal / PC

Tribune

JULIETTEÉTERNELLE CÉLIBATAIRE

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Pour joindre Juliette :juliette@

journalmetro.com

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Exclusif sur le web

Série de petits rêves californiensSous le (très!) chaud soleil de la Californie, nous avons roulé, fenêtres grandes ouvertes, à travers le magnifique Joshua Tree National Park. À intervalles réguliers, nous nous sommes arrêtés, éblouis, pour prendre des photos de ce paysage qu’on ne voit générale-ment que dans les films.

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En tant que geeks, on est excités comme des puces par la sortie du film Les Avengers. Bon, ils auraient pu se donner la peine de traduire le titre, mais faut croire qu’après toutes ces scènes d’action, l’équipe était trop fatiguée pour se munir d’un dictionnaire.

En tant que geeks avoués, en effet, une sortie au cinoche entre boys ça change du Xbox pour un membre du duo et des congrès d’Elvis pour l’autre moitié. (Seb ne me pardonnera jamais pour Elvis, mais il est en retard à la réunion d’écri-ture, donc j’en profite.) C’est notre règle : le premier des deux qui commence à écrire prend l’article en charge, sinon ce serait une vraie foire d’empoigne pour avoir la chance d’écrire une chronique pour vous, amis lecteurs!

On s’est appelés hier, question de voir sur quoi porterait notre chronique du mercredi.

MA : Heille, on fait ça sur

les Avengers, trop cool, c’est déjà notre nom en anglais : The Masked Avengers.

SEB : Oui, mais ils ont été trop poches pour traduire le film par Les justiciers. Ça me fait ch… on manque un beau coup de pub gratuit!

MA : OK d’abord. Si on parlait du premier super- héros qui nous a marqués!

Les deux en même temps : Le Batman de Tim Burton!

SEB : Oui, c’était la première fois qu’un super- héros était un peu plus noir, rien à voir avec le Dark Knight, mais quand même, quel chef-d’œuvre!

MA : Je sais, une controverse faisait rage dans le temps. Au Téléjournal,on disait que c’était trop violent pour les enfants! Pffff ! Foutaises! Aucun effet secondaire, à part la fois où

t’as écrasé l’itinérant avec ta voit…

SEB : Chut! On a déjà dit qu’on ne parlait pas de ça au téléphone!

MA : Oui, mais quand est-ce que je vais ravoir ma pelle?

SEB : Ta gueule. C’est fou comme ça me rend nostalgique. J’étais rentré dans le cinéma avec mon père, comme si on m’avait accordé la permission des permissions!

MA : Idem! On avait quoi… 8-9 ans? J’me rappelle, j’habitais au Nouveau-Brunswick et j’étais passé par Rivière-du-Loup exprès pour le voir en français!

SEB : Alerte au consanguin!

MA : Pfffff ! C’est pas ta cousine tant qu’elle ne t’a pas été dûment présentée!

SEB : Après avoir vu ce Batman-là, j’avais vraiment l’impression d’avoir tout vu!

MA : Mon premier poil au menton avait poussé à la fin du générique!

SEB : Heille. On va-tu voir The Avengers?

MA : Amène ta flasque, je fournis le rhum!

Ah, y a des choses qui ne changent pas, merci Batman!

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

1989 : L’ANNÉE OÙ LES JUSTICIERS SONT

DEVENUS DES HOMMES

Tribune

LES JUSTICIERS MASQUÉS MARC-ANTOINE AUDETTE ET SÉBASTIEN TRUDEL, HUMORISTES

Trop cool!

Heille, on fait ça sur les Avengers, trop cool, c’est déjà notre nom en anglais : The Masked Avengers.

Sur le web

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3CULTURE

Pas moins de quatre compagnies scandinaves feront le voyage jusqu’à Montréal pour présen-ter leurs créations au festival, a-t-on appris hier lors du dévoi-lement de la programmation en salle qui s’est déroulé à L’Olympia. Parmi ce quatuor, soulignons que la compagnie suédoise Cirkus Cirkör présen-tera Undermän. Un spectacle «exclusivement mâle mettant en scène trois hommes en chemise à carreaux», comme l’a défini la directrice de Montréal complètement cirque, Nadine Marchand. Trois hommes en chemise à carreaux? Vendu. Ce spectacle prometteur prendra l’affiche dans une nouvelle salle du festival, à savoir Le National, du 9 au 14 juillet.

Mentionnons également qu’au Théâtre Outremont, du 12 au 15 juillet, les Finlandais de la Race Horse Compagny se livreront à une séance de Petit Mal, spectacle donné au son du mix improbable de la musique de Bob Dylan et de DJ Shadow.

Outre le Focus scandinave, parions que les plus coquins d’entre nous courront se rincer l’oeil au cours de La soirée, «seul spectacle classé 18 ans et plus du festival», dixit sa directrice. Ce cabaret, qui nous arrive de Grande-Bretagne, promet de mêler des numéros sexy, du burlesque et une bonne dose de décadence. Oh my!

Sinon, excellente nouvelle pour les fanas d’arts circassiens. Le festival offre cette année un passeport, vendu au coût de 100 $ (taxes incluses, frais de service en sus) qui donnera droit aux 13 spectacles de la program-mation. Cet excellent deal est désormais en vente sur le site de La Vitrine (www.lavitrine.com).

Rappelons que le coup d’en-voi de Montréal complètement cirque sera donné par Séquence 8, nouvelle création des 7 doigts de la main. Une compagnie qui fait la fierté des Montréalais et qui fêtera cette année son 10e anniversaire. Nous avons d’ailleurs eu la chance de voir, hier soir, un petit aperçu de la

nouvelle création en question. Au son de la poignante chanson Bullets du groupe british Tunng, huit finissants de l’École natio-nale du Cirque se sont livrés à un impressionnant numéro intégrant des cubes maniés, superposés, lancés et rattrapés au vol. Bref, le genre de pres-tation assez hallucinante qu’il faut voir pour concevoir.

Et, parlant de prestation hallucinante, nous avons éga-lement pu visionner un extrait de Carroussel et corde à linge, nou-veau spectacle de la compagnie des Îles-de-la-Madeleine Vague de Cirque, qui sera présentée du 6 au 8 juillet à la Tohu. Ceux

qui ont séduit le public avec Cabotinage l’an dernier nous ont offert un numéro de haute vol-tige au sens littéral du terme. Impressionnant.

La programmation exté-rieure gratuite sera présentée au mois de juin.

Montréal complètement cirque célèbre les pays scandinaves

La qualité avant l’âge

«Oui, on est un des plus jeunes festivals de la scène montréalaise. Mais on a beaucoup appris en peu de temps.»Stéphane Lavoie, directeur général de la Tohu

Cirque. Des compagnies de la Finlande et de la Suède participeront à la troisième édition du festival circassien montréalais, qui se déroulera du 5 au 15 juillet.

La compagnie suédoise Cirkus Cirkör présentera Undermän, un spectacle mettant en scène trois hommes en chemise à carreaux. / MATS BÄCKER

Télé. Patrice L’Écuyer fera chanter les familles à Radio-CanadaPatrice L’Écuyer animera cet automne l’émission musicale Un air de famille, qui permet-tra chaque semaine à trois familles de présenter un nu-méro de chant.

Chanter dans le salon familial est une chose, mais tenter la même expérience sur une scène, en direct à la télévision, en est une autre, comme le découvriront les 27 familles qui participeront à la nouvelle émission de Radio-Canada.

Chaque famille sera diri-

gée par un «coach», soit Bru-no Pelletier, Johanne Blouin ou Jean-François Breau. La mise en scène et la direction artistique seront assurées par René Simard.

Chaque semaine, une des trois familles sera déclarée gagnante et aura l’occasion de présenter le numéro d’ouver-ture de l’émission suivante en compagnie des trois mentors. Une grande famille gagnante sera choisie au cours de la finale à la fin de la saison. Les familles d’au moins trois

membres – qu’elles soient nucléaires, élargies ou recons-tituées – peuvent s’inscrire en ligne sur le site de Radio-Canada.

L’équipe de l’émission par-tira également sur la route au Canada pour rencontrer celles qui souhaitent s’inscrire en personne. Des arrêts sont pré-

vus à Trois-Rivières, Québec, Rimouski, Saguenay, Rouyn-Noranda, Ottawa-Gatineau, Montréal et Sherbrooke, mais aussi à Sudbury, To-ronto, Winnipeg, Vancouver, Edmonton et Moncton. LA PRESSE CANADIENNE

Patrice L’Écuyer / RADIO-CANADA

À faire aujourd’hui

Eli et Papillon

Le duo formé d’Elise Larouche

(photo) et de Marc Papillon-

Ferland lance son premier

album éponyme et en

off re quelques pièces sur

scène à cette l’occasion.

(Crédit photo : Florence

Mennessier)

Robin des bois4250, boulevard

Saint-Laurentinfos : 514 288-1010

17 h

NATALIA WYSOCKA [email protected]

Infos

Montréal complètement cirque

Du 5 au 15 juillet

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Le plaisir de chanter

«Le plus gros “buzz” que j’ai jamais eu, c’est dans les Bye Bye, de chanter avec un orchestre devant 1 000 personnes. C’est une sensation extraordi-naire, je pense qu’il n’y a rien qui équivaut à ça dans le show-business.»Patrice L’Écuyer

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CBC News: The National Stroumboulopoulos TV5 / / 145 Hôpital vétérinaire Envoyé Special Téles Cliquez TV5 Jrnl Élysée 2012 VRAK 0 0 140 70 Une famille VRAK la vie Le Trouble La Vie secrète d’une ado MDR Je t’ai eu Changement Fan Club NBC 2 7 280 Jeopardy! Wheel Off-Rockers Off-Rockers Rock Center Law & Order: SVU News 5 Jay Leno RDI 3 3 126 24 Heures en 60 minutes Grands reportages Le Téléjournal RDI Économie Le National Téléjournl Sport Canal D 4 4 129 Guerre Billy La Ruée vers l’or Bûcherons de l’extrême Histoires de crimes Les Mystères de l univers Savoir 6 6 - AFCAS Environ Conf. inter.du CORIM Contact Soirées des grands CursUS-santé ABC 6 6 281 News TMZ The Middle Suburgatory Mod Fam Apt. 23 Revenge “Legacy” News :35Nightline Évasion 7 S 134 Ushuaïa Nature Vu du ciel Les Maîtres de la survie Seul contre la nature Embarquement immédiat Séries+ 8 T 132 C.S.I.: Miami Ni plus ni moi “Épisode 4” (8:50) Porté disparu Hawaii 5-0 Rizzoli & Isles Historia 9 U 133 Les Ailes de la guerre Kaamelott NCIS Il Duce Canadese Cash Cowboys Ztélé : V 131 Jobs de bras C’est fait Falling Skies XIII Les Surhumains Les Stupéfi ants TSN < < 400 Hockey E:60 NHL Playoffs To Be Announced SportsCentre MPlus > > 141 Ste- M.Net Kardashian Kardashian Danse ou crève! Bienvenue à Jersey Shore Club des BG Club des BG ARTV ? ? 143 Jardins Rumeurs Chasseurs d’épices ›››› Grey Gardens (’09) Drew Barrymore. Carte Magie MMax @ P 142 Benezra reçoit Les Années “Baby-Boom” Génération 90 Les 100... Benezra reçoit RDS A A 123 Hockey 360 Hockey de la Ligue nationale: Rangers at Capitals L’Antichambre Sports 30 Homme-fort TéléToon B M 139 Défi s ex 6teen La Retenue Ça passe Les Simpson Amer. Dad Family Guy South Park Les Simpson Célibataire VIE C L 135 Airoldi Laisse faire Jo Frost à la rescousse Dépendance Dépendance Décore ta Design Inc. Mariages sucrés FOX D N 283 Big Bang Big Bang American Idol The fi nalists perform for the judges. Fox 44 News Fox 44 News The Offi ce How I Met DISC E E 520 Daily Planet Bering Sea Gold Deadliest Catch Sons of Guns Daily Planet SNE F F - EPL Review Show Soccer Sportsnet Connected Hky. Central Blue Jays TLC G ; 521 Obsession Obsession Sister Wives American Gypsy Wedding Toddlers & Tiaras American Gypsy Wedding YTV H 2 551 iCarly Boys iCarly Victorious Funniest Home Videos Boys Mr. Young Splatalot That’s-Weird SHOW - H 616 Intervention Canada ’70s Show ’70s Show ’70s Show ’70s Show 3rd Rock 3rd Rock Till Debt/Part ET Canada Zeste O O - 1 ing La Cucina Cauchemar en cuisine Le Restaurateur Donna Hay 1 ing Bon chef Effet CBS U U 282 CBS News Ent Survivor: One World Criminal Minds CSI: Crime Scene News Letterman Bravo! μ B 620 Flashpoint “Just a Man” The Mentalist All Hat (’07, Drama) Keith Carradine, Luke Kirby. Flashpoint “Just a Man” Mystere Õ Õ 136 Les Pouvoirs de Toby Dr. House Cible Tara Tara Esprits criminels TFO Œ Œ 137 Les Citadins du Pistés par nos gênes ›› Les Silences du désir (’00) Tony Leung Chiu Wai. Artisans du changement Prise2 œ œ 153 Radio enfer Km/h ›› Nico (’88, Action) Steven Seagal, Pam Grier. Mission impossible Km/h Radio enfer CASA – – 154 Le Fou de l’immo Prête à vendre Maison Masterchef Australie Michael Al Dante TT Rétro — — - Looney Tune Tom et Jerry Pierrafeu Pour Astro Tr’formers G.I. Joe Spider-Man Insp. Gadget Pour PDisney (159) (159) 549 Mickey Manny Stella-Sam Strawberry Bucket-Dino Benj Bear Out-Box Manny Stanley Katie-Orbie Planéte (171) (171) - Planète Bac Affaires classées Voyance-gourous Enquêtes Faites entrer l’accusé SÉ (201) (201) 180 Lincoln (:20) ›› Journal d’un Dégonfl é (’10) ›› Le passe-droit (’11) Owen Wilson, Jason Sudeikis. 10:50Méchante Soirée! SÉ2 - - 181 6:05›› Green Lantern JK Rowling: La Magie des mots (’11) ›› Un Jour (’11) Anne Hathaway, Jim Sturgess. Lincoln SÉ3 - - 182 72 heures (:20) ›› N’aie pas peur du noir (’11) ›› Stone (’10, Drame) Robert De Niro. (:45) Le Divan du monde (’09) SÉ4 - - 183 6:15Neige et cendres ››› La Princesse de Montpensier (’10) Mélanie Thierry. (:25) 10 1/2 (’10, Drame) Albert Kwan. Cinépop (205) (205) 185 6:15››› Napoléon ››› Hilary et Jackie (’98, Biographie) Emily Watson. (:05) ›› Une poignée de plomb (’69) :45Snatch TLN (250) (250) 700 Karol Un Uomo Diventato Papa Lidia’s Italy Lidia’s Italy ››› Kiss of Death (’95) David Caruso, Nicolas Cage.

C centre & est O ouest B Bell TV Films Sports Téléroman

Montréal

Spectacle reporté

Le spectacle-bénéfice de mardi prochain au profit du centre communautaire Hochelaga, dont nous avons parlé dans notre édition d’hier, a été reporté à une date ultérieure. Les déten-teurs de billets ont le choix d’être remboursés intégralement ou de transformer leur achat en don, auquel cas un reçu de charité pour la totalité des sommes leur sera remis. MÉTRO

Polar

Film noir à OdessaAuteur : William Ryan

Maison d’édition :

Flammarion Québec

C’est quoi? URSS, 1937. L’ins-

pecteur Korolev, des aff aires

criminelles, est tiré du

lit en pleine nuit, à l’heure

où un citoyen peut craindre

de partir pour ne plus

jamais revenir. C’est à

Odessa, en mission secrète,

qu’on l’envoie pour enquê-

ter sur le présumé suicide

d’une jeune femme un peu

trop liée à un haut dirigeant

du parti.

À propos de l’auteur : William

Ryan a travaillé comme

avocat à Londres avant

d’entreprendre une carrière

d’écrivain. Film noir à Odessa

est son deuxième roman.

Roman

La vallée des disparusAuteure : Bente Porr

Maison d’édition : L’Archipel

C’est quoi? Trois amis tombés

en panne sur une petite

route provençale sont blo-

qués quelques jours dans

le village de Moriac, où

ils prennent connaissance

d’une inquiétante légende.

Quel secret cache cet

endroit sinistre? Intrigué,

l’un des trois voyageurs

décide de mener l’enquête…

À propos de l’auteur : Après

des études de langues

modernes à Londres,

Bente Porr travaille d’abord

comme interprète à Paris

et à Genève, puis s’oriente

vers le commerce de l’art.

La vallée des disparus est

son premier roman.

Livres – Choix de la rédaction ANICÉE LEJEUNE

Chaque semaine, Métro pose quelques questions à un auteur.

Laurent Chabin a vécu en France, aux Antilles, en Es-pagne et en Alberta. Il s’est installé à Montréal, où il écrit pour les adultes et aussi pour les enfants. Il est l’auteur de 80 romans et vient de publier Les voix meurtrières (Hurtubise) et Le corps des femmes est un champ de bataille (Coups de tête).

Ce dernier raconte l’his-toire de Lee Chatham, un écrivain américain, reconnu coupable du meurtre de Léo Cavanagh, un écrivain cana-dien, et de son épouse. Il est exécuté dans une prison du Missouri, et ce, malgré qu’il ait toujours nié sa culpabilité.

Quel est votre livre de

chevet en ce moment?

Je suis en train de relire un livre que j’ai déjà lu à plusieurs reprises et qui s’inti-tule La mécanique des femmes, de Louis Calaferte. C’est un bouquin très bizarre.

Qui sont vos auteurs québé-

cois/canadiens préférés?

J’aime beaucoup Thomas King, un auteur des Premières Nations. Son livre Green Grass Running Water, c’est quelque chose de fantastique. Sinon, j’aime beaucoup Hubert Aquin, Anne Hébert et Alain Ulysse Tremblay.

Quelles sont vos

routines d’écriture?

Je pense n’avoir aucune routine d’écriture. J’écris seulement quand ça me plaît. Et l’écriture n’est pas un besoin, mais un désir. PROPOS RECUEILLIS PAR ANICÉE LEJEUNE

En rafale. Laurent Chabin

Polar

Le corps des femmes est un champ de bataille

Coups de tête

Des expédignes d

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Nous avons été les premiers à lancer la LTE au pays – la technologie sans-fi l la plus rapide de la planète. Vous pouvez maintenant visionner vos émissions sportives HD en continu ou encore, télécharger des fi lms, de la musique et des fi chiers en un clin d’œil.

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Qu’ont en commun les musiques

et Frank Zappa ?

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DES EXPÉRIENCES INTERNET DIGNES DE LEADERS MONDIAUX56933_0509


Cinéma. Portraits du monde actuel

C’est l’occasion ou jamais de s’initier aux créations artis-tiques de Pierre Hébert, réa-lisateur qui forge son propre univers et qui propose ces jours-ci une nouvelle série de courts métrages et même une exposition.

Résumer avec des mots l’œuvre de Pierre Hébert n’est pas évident. Même s’il est dans le milieu cinématographique depuis quatre décennies, ses opus demeurent souvent abstraits, représentant le monde à l’aide d’animations, de musique et de poésie. Ses nouveaux essais, regroupés sous le titre de Mouvements intérieurs, ne font pas excep-tion. Cette fois, les lieux et les monuments y occupent une place prépondérante.

«J’ai trouvé intéressante l’idée de la présence des gens autour du monument, ex-plique le cinéaste, rencontré au Café-Bar de la Cinémathèque québécoise. La contradiction qu’il peut y avoir entre les

activités des foules anonymes qui, en général, ignorent les monuments en question et le fait que ceux-ci sont censés commémorer quelque chose d’important.»

À partir, par exemple, d’un plan fixe de la statue de Gior-dano Bruno à Rome ou d’une gare d’autobus à Prague, Pierre Hébert déconstruit spa-tialement et temporellement une situation réelle pour lui donner une nouvelle signi-fication, y interrogeant au passage le rôle de la mémoire dans la société.

Son travail se manifeste de différentes façons. Que ce soit par l’opposition entre un magnifique village français qui doit côtoyer une usine de déchets nucléaires ou un lieu où se jouent différentes révo-lutions, une subtile prise de position se fait remarquer.

«J’arrive à avoir l’impres-sion que, dans l’ensemble de mon travail, autant quand il est explicitement question de situations sociales, politiques ou historiques, que quand toutes les images sont abs-traites, il y a quand même une espèce de message, de posture par rapport à la vie», déclare le principal intéressé.

Ce voyage esthétique, sur-réaliste et organique pourrait paraître atypique et débous-solant. Il n’en est pourtant rien si on se fie à cet artiste qui continuera à explorer ces fertiles terrains de jeu que sont les monuments. «Ce que j’espère, c’est que le spectateur accepte de se lais-ser porter. Je pense qu’aucun des films ne se prête à une intellectualisation forcée ou à outrance. Avec la musique, il y a un côté un peu hypno-tique et contemplatif, et ça rend possible de se laisser entraîner dans ces films-là.»

Le Musée McCord fait revivre Mary Pickford

Première star féminine des films muets, première véritable icône du cinéma américain, la Canadienne Mary Pickford, née Gladys Louise Smith, a été l’une des pionnières du star-système hollywoodien. Pas étonnant que le Festival international du film de Toronto lui ait consacré une exposition, qui est main-tenant présentée à Montréal avec une toute nouvelle facture, signée par le scénographe Denis Carrier.

«C’est un hommage à une femme extraordinaire, déclare le porte-parole de l’exposi-tion, Gabriel Thibaudeau,

compositeur et spécialiste de l’accompagnement au ciné-ma muet. C’est la première femme à avoir eu un studio à Hollywood, à avoir été pro-ductrice et distributrice. C’est aussi la première star à don-ner son nom à une gamme de produits de beauté.»

Au fil de l’exposition, installée dans une salle qui évoque «un cinéma des an-nées 1920», observe Suzanne Sauvage, directrice du Musée McCord, on pourra voir de nombreuses affiches de film de Mary Pickford («de véri-tables œuvres d’art», promet Gabriel Thibaudeau), des produits dérivés, des livres et des vêtements pour un total d’un peu plus de 200 artefacts

provenant de la Rob Brooks Mary Pickford Collection et de la Film Reference Library du TIFF. «Rob Brooks est un véritable passionné, un amou-reux de Mary Pickford, et il a réuni une panoplie d’objets documentant les moments importants de sa vie», précise Suzanne Sauvage.

Au cours de l’été, deux films de Pickford seront aussi projetés à l’auditorium du Musée McCord. En septembre, grâce à un partenariat avec l’ONF, deux autres seront projetés dans la plus pure tra-dition du cinéma muet, soit avec un accompagnement musical en direct de Gabriel Thibaudeau.

Expo. Le musée présente à Montréal l’exposition créée au dernier TIFF, Mary Pickford et la création du star-système.

L’exposition consacrée à Mary Pickford comprend des artefacts comme des vêtements, des affi ches et des extraits de fi lm. / YVES PROVENCHER/MÉTRO

Une image tirée de Herqueville, une performance de cinéma d’animation de Pierre Hébert / PIERRE HÉBERT

Infos

Mouvements intérieurs

Au Cinéma Excentris

Dès aujourd’hui

Infos

Mary Pickford et la création du star-système

Au Musée McCord

Jusqu’au 8 octobre

Carrière imposante

55Au cours de sa carrière, apprend-on dans l’exposition, Mary Pickford a tourné dans 55 fi lms et 141 courts métrages.

JESSICA É[email protected]

MARTIN [email protected]

Expo de dessins

Grâce à FacebookEn plus de ses nouveaux courts métrages, il sera possible de voir plusieurs fresques de Pierre Hébert sur les murs du hall de l’Excentris. Cette installation intitulée Tropismes rend hommage en 100 dessins à l’œuvre de l’écrivaine Natha-lie Sarraute. Et dire que le tout a débuté modestement sur un site électronique qu’utilisent des millions de personnes dans le monde! «J’ai mis les dessins presque quotidiennement sur Face-book, explique le cinéaste. Ç’a égayé ma vie jour après jour. Quand je suis arrivé au 100e dessin, j’ai eu un appel de l’Excentris qui me propo-sait de les exposer!» M. GIGNAC

Humour

Sugar Sammy, version françaiseAprès avoir présenté une quarantaine de fois son spectacle You’re Gonna Rire! à l’Olympia de Montréal, l’humoriste Sugar Sammy s’apprête maintenant à offrir son premier spectacle entièrement en français un peu partout au Québec dès cet automne.

Les billets pour ces spectacles sont présente-ment en vente. MÉTRO

Musique

Vallières chantera avec l’OSMAprès Simple Plan et Marie-Mai, c’est Vincent Vallières qui s’offre l’Orchestre sym-phonique de Montréal.

Le 19 septembre, le musicien sera à la Maison symphonique pour un concert sous la direction de Simon Leclerc, qui signe les arrangements. Le guitariste André Papanicolaou et Isabelle Boulay seront aussi de la partie. MÉTRO

Justice

Matthew Fox arrêtéMatthew Fox (Lost) a été accusé de conduite avec les facultés affaiblies en Oregon.

La police de la ville de Bend a indiqué que l’acteur de 45 ans a été arrêté tôt vendredi.

Un agent a constaté qu’il avait les facultés affaiblies et l’a conduit à la prison du comté de Deschutes.

L’acteur a été libéré vendredi et devra se pré-senter en cour le 17 juin. ASSOCIATED PRESS

Si on imagine bien les tâches d’un vétérinaire ou d’un infi rmier, deux métiers aux perspectives particulièrement intéressantes,il en va autrement pour d’autres domaines d’études qui, bien que dans l’ombre, demeurent tout aussi en demande.

Dans ce cahier, Métro démystifi e deux d’entre eux : l’électrophysiologie médicaleet la formation d’offi cier de navigation.

ÉDUCATIONMercredi 9 mai 2012

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journalmetro.commercredi 9 mai 2012 22

Électrophysiologie médicale

Un métieren constanteévolution

Entrevue. Jessica Mendez est coordonnatrice du département d’électrophysiologie à l’hôpital Royal Victoria à Montréal. Elle est jeune et passionnée par son métier, qui nécessite constamment des mises à niveau.

Qu’est-ce que fait concrè-

tement un technicien en

électrophysiologie médicale?

Nous avons été formés pour agir dans trois secteurs : la

cardiologie, la neurologie et les troubles du sommeil. Avec des électrodes placées sur la peau, il faut enregis-trer les potentiels électriques qui sont dégagés par les cel-lules de l’organe étudié. Ces potentiels nous donnent des courbes que nous analysons.

Qu’est-ce qui vous a

charmée dans l’emploi

que vous occupez?

J’aime vraiment la façon dont les spécialistes, comme les cardiologues, travaillent avec nous.

Quelles sont les compétences

que vous remarquez chez

un bon technicien?

Il y a deux côtés. D’abord, le côté analytique. Il faut aimer analyser les choses, aller chercher et voir en détail. La minutie du travail est très importante. Ensuite, il y a tout le côté relation

avec les patients. Il ne faut pas oublier que l’on travaille avec des gens, même si c’est juste des examens que l’on

[email protected]

Jessica Mendez / COLLABORATION SPÉCIALE

La pénurie de techniciens en électrophysiologie médicale dure depuis plusieurs années au Québec. / MÉTRO

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23

fait. Il faut avoir de l’empa-thie et une bonne capacité d’écoute.

Que diriez-vous à quelqu’un

qui veut se diriger vers les

sciences de la santé pour

l’inciter à aller en électro-

physiologie médicale?

C’est un des emplois où on a la chance de toucher à tout. Je trouve vraiment intéressant d’avoir le contact avec le patient, mais aussi le côté analyse. Contraire-ment à un travail qui se fait uniquement en laboratoire, le nôtre a une dimension humaine importante. Ça ne devient jamais routinier, il y

a des défis chaque jour. C’est toujours du nouveau; chaque année il y a des découvertes.

Croyez-vous que les

techniciens vont être

appelés à prendre plus

de place dans le domaine

de la santé?

Oui. Surtout depuis la création de la technique d’électrophysiologie, nous sommes beaucoup plus polyvalents. Les hôpitaux recherchent des gens qui peuvent faire de tout. Avec le vieillissement de la population, je pense que plus de technologues seront embauchés.

Polyvalence recherchée

«Les hôpitaux recherchent des gens qui peuvent faire de tout.»Jessica Mendez

Pénurie de techniciensen électrophysiologie médicaleIl manque d’adjoints pour les cardiologues depuis plusieurs années au Québec. Ceux que l’on appelle techniciens en électrophysiologie médicale ne sont pas assez nombreux pour répondre à la demande du secteur de la santé.

La pénurie pourrait durer encore plusieurs années, selon la coordonnatrice du département d’électrophy-siologie médicale du Collège Ahuntsic, Carine Blais. «Il y a beaucoup de remplacements pour des congés de maternité et des départs à la retraite en raison du vieillissement de la

population», explique-t-elle.En plus d’assister les

cardiologues pour des tests physiques, les techniciens en électrophysiologie médicale sont aussi recrutés dans le domaine de la neurologie et de l’étude du sommeil.

Comme dans la plupart des sciences de la santé, les filles sont plus nombreuses dans le programme, analyse Mme Blais. Cette dernière brosse un por-trait de ce qui est, selon elle, un bon technicien en électro-physiologie médicale. «Il faut de bonnes aptitudes de rela-tion humaine, affirme-t-elle

d’emblée. Il faut être empa-thique, avoir beaucoup de patience et quelques habiletés manuelles, puisqu’il faut par-fois prendre des mesures au millimètre près.»

Le Collège Ahuntsic détient l’exclusivité provinciale pour ce programme parmi les éta-blissements publics. Depuis septembre dernier, un collège

privé des Trois-Rivières offre aussi cette formation.

La rareté des candidats pourrait être due aux compé-tences exigées. «Il faut aimer la biologie et la physique», précise Mme Blais. Il faut avoir réussi les cours de mathéma-tiques 436 et de physique 534 pour être admis dans ce programme. MATHIEU MORIN

Placement

Le taux de placement estde 100 % pour les 31 diplômés du Collège Ahuntsic qui ont intégré le marché de l’emploi en 2011.

• Travail. Les horaires stables

et de jour sont un des

grands avantages dont

profi tent les techniciens en

électrophysiologie médicale.

• Salaire. Le salaire moyen

pour les fi nissants est

de 20,66 $ l’heure, ou

36 780 $ par année.

MÉTRO

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Le milieu maritime recrute dans les villesTravail. Pas besoin d’être issu d’une lignée de vieux loups de mer pour faire carrière dans le domaine maritime. Les recruteurs courtisent d’ailleurs les jeunes de Québec et de Montréal.

«Les jeunes ne sont pas attirés par ces carrières parce qu’ils n’en ont pas entendu parler», souligne Claude Mailloux, directeur général du Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie maritime (CSMOIM).

Alors que les baby-boomers prennent leur retraite et que l’industrie est en croissance, le taux de placement des diplô-més en navigation de l’Institut maritime du Québec est de 100 %. Les finissants peuvent choisir de monter sur un vra-quier, un pétrolier, un porte-conteneurs ou un bateau de croisière. En travaillant de six à huit mois par an, ils toucheront un salaire de plus de 100 000 $.

Les conditions de vie durant les séjours en mer se sont améliorées, soutient M. Mailloux. La technologie permet aux marins de rester en contact avec leur famille.

Pour éviter un roulement de personnel, les entreprises offrent des contrats de un à trois mois, rapporte Simon

Lebrun, qui a travaillé dans la marine marchande pendant 10 ans avant d’être pilote sur le Saint-Laurent. «Après un mois en mer, on passe un mois de qualité à la maison», dit-il.

Les marins peuvent être basés dans la ville de leur choix. Claude Mailloux observe que la majorité d’entre eux habitent Québec ou Montréal.

Formation continue

Pour monter en grade, les finissants de l’Institut mari-time devront retourner sur les bancs de l’école. Après avoir

cumulé des jours en mer, un officier de pont de quart pourra parfaire sa formation et passer l’examen de Transport Canada pour devenir premier officier de pont. Ce sera le même pro-

cessus s’il veut être capitaine ou s’il veut faire partie des 200 pilotes qui sont respon-sables des navires circulant sur le fleuve entre Montréal et Les Escoumins.

GENEVIÈVE [email protected]

Faits

• La formation d’offi cier de

navigation est uniquement

off erte à l’Institut maritime

du Québec, à Rimouski.

• Il s’agit d’une formation

de niveau collégial

de quatre ans.

• Durant cette période, les

étudiants eff ectuent un

total de 12 mois de stage.

• En plus d’eff ectuer les

manœuvres de navigation,

un offi cier de navigation

doit notamment assurer

l’entretien du bateau et

diriger les opérations de

chargement et de déchar-

gement du navire.

• D’autres métiers liés au

monde maritime sont à

la recherche de relève.

• Info : www.imq.qc.ca ou

www.csmoim.qc.ca

Le taux de placement des diplômés en navigation est de 100 %. / COLLABORATION SPÉCIALE

Simon Lebrun / COLLABORATION SPÉCIALE

Entrevue. Vivre de sa passionÉlevé à Montréal, Simon Lebrun, pilote sur le Saint-Laurent, n’avait pas envisagé une carrière dans le monde de la navigation. Ce sont des amis qui ont un jour fait remarquer à cet amateur de sports de plai-sance qu’il était possible d’en faire un métier.

Après l’obtention de votre

brevet à l’Institut maritime

du Québec, pourquoi avoir

choisi la marine marchande?

Je ne suis pas un cas parti-culier, car tous les élèves de l’IMQ veulent travailler dans la marine marchande. Il y a plus de défis sur les gros navires. C’est un milieu mieux organisé au niveau de la structure, des emplois, et les salaires sont plus intéressants.

Après vos études,

quel a été votre parcours?

J’ai d’abord navigué sur des navires canadiens, notam-ment sur des pétroliers. Ensuite, travailler pour une compagnie belge m’a permis de voyager partout.

Un moment fort?

Passer le cap de Bonne-Espérance, le cap Horn, le canal de Panama, le canal de Suez…

On n’est pas un vrai marin tant qu’on n’y est pas passé.

Vous avez également

travaillé six ans sur des

bateaux de croisière…

C’était mon monde. J’y aurais fait toute ma carrière. On doit être impliqué dans l’aspect touristique et le service à la clientèle.

Vous êtes maintenant pilote

entre Montréal et Trois-

Rivières. Quels sont les défi s

que vous devez relever?

Il faut connaître tous les as-pects de la navigation. Nous nous assurons de la sécurité du pilotage et contribuons à la protection de l’environ-nement et à la prospérité du fleuve Saint-Laurent. Il faut avoir une grande rapidité d’adaptation. La météo est également un défi. C’est un boulot qui change tous les jours. GENEVIÈVE FORTIN

Citation

«Travailler pour une compagnie belge m’a per-mis de voyager partout.»Simon Lebrun

220, rue Fairmount Ouest, Montréal (Québec)

514 277-6053 (poste 2204) 1 866 345-6053

institut-grasset.qc.ca

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+ CARRIÈRES

Colloque

L’humour rayonne

L’Observatoire de l’humour, une initiative de l’Associa-tion des professionnels de

l’industrie de l’humour et de l’École nationale de l’humour,

sera offi ciellement lancé jeudi. Objectif : rassembler des

praticiens et des chercheurs provenant de disciplines et d’universités diverses dans

le but de contribuer au rayonnement de l’humour et de développer le savoir dans ce domaine. Une première

activité publique, le colloque L’humour, refl et de la société,

se tient les 10 et 11 mai dans le cadre du

congrès de l’Acfas. MÉTRO

Des écouteurs laserFrancis VANIER et Mathieu MAISONNEUVE, École Polytechnique de Montréal

De minuscules sphères situées tout au bout de fi bres optiques. Leur surface est parfaitement lisse et emprisonne la lumière «incroyablement» longtemps. Un photon peut parcourir jusqu’à 80 m en 400 milliardièmes de seconde, suffi samment longtemps pour y faire plus d’un demi-million de tours! Ces micro-cavités permettent des interactions optiques non linéaires pouvant servir au traitement des signaux optiques et à la détection biologique et moléculaire.

IMAGE FINALISTE DU CONCOURS LA PREUVE PAR L’IMAGE 2012, PRODUIT PAR L’ASSOCIATION FRANCOPHONE POUR LE SAVOIR – ACFAS.JUSQU’AU 31 AOÛT, MÉTRO PRÉSENTERA LES 20 FINALISTES DU CONCOURS DE CETTE ANNÉE.

Une entente bidonFormation. Le gouvernement a essayé d’entortiller les étudiants avec une entente bidon. Si la grève continue, il n’aura que lui-même à blâmer.

Dimanche, je n’en croyais pas mes oreilles. Non seule-ment le gouvernement et les étudiants étaient-ils parvenus à une entente, mais ces der-niers avaient également réus-si à se négocier une place sur le futur Conseil provisoire des universités. D’après l’en-tente, le mandat de ce Conseil sera d’identifier des écono-mies récurrentes pouvant être dégagées de la gestion financière des universités. Ces économies devaient être refilées aux étudiants sous la forme d’une réduction des frais afférents d’abord, puis des frais de scolarité ensuite, dans la mesure où elles s’avé-reraient suffisantes.

Du moins, c’est ce que les étudiants disent avoir compris lors des négociations. Ils ont alors fait le pari qu’il était tout à fait possible de réduire les dépenses des universités de sorte que la hausse des frais

de scolarité devienne inutile. Malheureusement, quand c’est trop beau pour être vrai, ça l’est souvent.

En effet, une fois mise

sur papier, l’entente ne dit rien du tout d’une réduction potentielle des droits de sco-larité. Elle ne parle que de celle des frais afférents, c’est

à dire des frais que les étu-diants doivent payer pour couvrir les dépenses autres que celles liées à l’enseigne-ment : frais d’administration, frais technologiques, frais pour le centre sportif et ainsi de suite. Ces frais peuvent re-présenter 20 % ou 25 % de la facture annuelle des études.

Les étudiants ont pris conscience qu’ils se sont fait avoir, et plusieurs associa-tions étudiantes ont refusé d’entériner l’entente. Il y a donc de fortes chances que la grève continue, et le gouver-nement n’aura que lui-même à blâmer.

Il est maintenant clair que ni le premier ministre ni la ministre de l’Éducation ne voulaient vraiment négocier avec les étudiants. Ils ont plutôt essayé de leur en pas-ser une «petite vite», comme on dit si bien. En acceptant la création du nouveau Conseil, ils ont laissé croire aux étudiants qu’ils pour-raient exercer une influence sur la gestion financière des universités. Or, les étu-diants seront minoritaires sur ce Conseil, comme ils le sont sur les autres instances universitaires auxquelles ils participent. Déjà, les uni-

versités ont annoncé clai-rement qu’elles ne peuvent concevoir comment il serait possible de réaliser quelque économie que ce soit dans leur fonctionnement. Dans ce futur Conseil, toute propo-sition faite par les étudiants pour réduire la facture rece-vrait sans doute une fin de non-recevoir. Il suffirait aux recteurs et au ministère de présenter quelques analyses plus ou moins bien ficelées pour justifier leur position et de voter contre toute propo-sition étudiante.

Line Beauchamp leur a donc offert ce beau château en Espagne pour les convaincre de retourner en classe et de re-porter aux calendes grecques la question épineuse des frais de scolarité. L’échec de cette stratégie, à la fois méprisante et machiavélique, ne devrait surprendre personne.

DE BON CONSEILMario [email protected]

Mauvaise foi

Il est maintenant clair que ni le premier ministre ni la ministre de l’Éducation ne voulaient vraiment négocier avec les étudiants. Ils ont plutôt essayéde leur en passer une «petite vite».

Il y a de fortes chances que la grève continue, et le gouvernement n’auraque lui-même à blâmer. / ARCHIVES MÉTRO

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Un secret bien gardé à HawaiiQuatrième île de l’archipel hawaïen en importance, Kaua’i est la plus âgée des îles principales, étant sortie des eaux

il y a au moins 5 millions d’années. Sur les crêtes inaccessibles du volcan Wai’ale’ale, qui culmine à 1 569 m d’altitude,s’abattent chaque année 12 m de pluie, qui font de Kaua’i l’île la plus arrosée de la Terre!

CLAUDE HERVÉ-BAZINguidesulysse.com

Un paradis tropical

Sculptant la roche, les précipi-tations ont crée la plus belle, la plus verte, la plus luxuriante des îles hawaïennes, justement surnommée «l’Île Jardin» Chutes d’eau, forêts d’altitude, falaises sculptées de la côte de Na Pali, tout y concourt pour offrir l’image du paradis tropi-cal. Kaua’i abrite l’inattendu et superbe canyon de Waimea, le Grand Canyon du Pacifique.

Presque ronde sur le papier, Kaua’i (1 435 km2) offre en fait

une succession incroyable de paysages uniques et torturés. Au nord, des vallées profondes entaillent la côte de Na Pali, qui accueille une invraisem-blable forêt de falaises. À l’ouest, le canyon de Waimea s’engouffre au cœur de l’île sur près de 900 m de profondeur. Et sur le plateau marécageux d’Alaka’i, veillé par les plus hauts sommets et baigné par les brumes et les chutes d’eau, survivent à l’abri du monde des espèces floristiques et fau-

niques parmi les plus rares de l’archipel.

La générosité des pluies a permis à Kaua’i d’abriter, dès 1835, la première grande planta-tion de canne à sucre d’Hawaii.

Aujourd’hui, les champs ont pour beaucoup cédé la place à des vergers de goyaviers, de pa-payers, et à des pans entiers de caféiers. La moins peuplée des grandes îles – elle compte envi-ron 64 000 habitants – Kaua’i conserve en partie un charme rural qui fait de plus en plus défaut à Hawaii.

À l’ouest, un ruban de gou-dron tortueux grimpe entre ravins et forêts vers les mon-tagnes centrales, offrant une occasion unique de découvrir

le cœur secret de l’île. En une trentaine de kilomètres, il conduit à deux des plus beaux sites d’Hawaii : le Waimea Canyon et le Koke’e State Park.

Waimea Canyon

Moins profond que l’original, bien plus jeune aussi, mais tout à fait inattendu sur une si petite île, le Waimea Canyon incise la partie ouest de Kaua’i d’un sil-lon nord-sud. Il s’étire sur une quinzaine de kilomètres et se creuse, au maximum, de plus

L’île de Kaua’iLes chutes Wailua Falls / STOCKPHOTO.COM / KEN BROWN

Charme

Kaua’i conserve en partie un charme rural qui faitde plus en plus défautà Hawaii.

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Le thé à la mode

Thé littéraire, thé de charité, thé jazz… Le breuvage chaud est devenu une formule répandue, favorisant les rencontres cultu-relles et les événements sociaux.

Le Musée du Château Dufresne a adopté le rituel du thé pour des rencontres litté-raires ce printemps. Le public est d’ailleurs invité à rencontrer l’auteure Pauline Gill autour d’une tasse fumante le 3 juin.

L’écrivaine parlera du premier tome de sa série his-torique sur la Coco Chanel québécoise, Gaby Bernier, jeune artisane de la haute couture, à l’aube du 20e siècle. (chateaudufresne.com)

Le Carrefour de la littéra-ture, des arts et de la culture (CLAC) tient également des thés littéraires à la Villa Este-

van des Jardins de Métis, aux portes de la Gaspésie. L’expé-rience sera enrichie de jazz, le 3 juillet, au cours de la visite de l’auteur Gilles Archam-bault, grand amateur de ce genre musical. Il sera accom-pagné du duo St-Pierre\Roussel. (clac-mitis.org)

Le thé est par ailleurs uti-lisé comme moyen de rallier des gens à la cause de la So-ciété Saint-Vincent de Paul de Montréal, le 15 mai. Dans la tradition britannique, la pause thé de 17 h sera agrémentée d’une conférence sur l’engage-ment social du fondateur de la Société, donnée au Delta Centre-ville. Les convives sont invités à faire un don de 125 $ en ligne. (ssvp-mtl.org/donnez.php) MÉTRO

Littérature, jazz et œuvres de charité tirent profi t du breuvage chaud. / MÉTRO

de 800 m. Tailladée par les eaux de pluie, excavée par la rivière Waimea, la roche est mise au jour, exposant une latérite qui contraste superbement avec le vert de la végétation. Dans les vallées tributaires cascadent chutes d’eau permanentes ou temporaires et brillent arcs-en-

ciel fréquents. Peu à peu, les champs de canne à sucre cou-vrant les pentes basses cèdent la place à la forêt : au fur et à mesure de la montée, koa (acacia), ‘ohi’a (arbre aux fleurs rouges ou jaunes) et eucalyptus imposent de plus en plus leur présence.

Différents belvédères per-mettent d’avoir des points de vue spectaculaires sur le canyon. Le Waimea Canyon Lookout est sans aucun doute le plus beau d’entre tous. Sur l’autre versant se découpent les vallées escarpées des ri-vières Koaie et Wai’alae. Sou-vent, l’après-midi, lorsque les nuages lourds de pluie jouent à cache-cache avec le soleil, des arcs-en-ciel s’accrochent aux pans des vallées.

Koke’e State Park

Cerné par quatre réserves fo-restières, le Koke’e State Park, qui s’étend en grande partie sur un haut plateau, entre 1 000 m et 1 300 m d’altitude, englobe 1 759 ha d’une forêt d’‘ohi’a et de koa. Seule véri-table porte d’accès à l’intérieur sauvage de «l’Île Jardin», le parc est sillonné d’une multitude de sentiers permettant de dé-couvrir une flore et une faune encore en partie préservées. Les espèces endémiques d’oi-seaux sont ici plus présentes qu’ailleurs : ‘i’iwi, ‘apapane,

‘anianiau, ‘elepaio, etc. Voilà des espèces d’oiseaux forestiers uniques à Hawaii!

Le parc compte pas moins de 70 km de sentiers, dont les plus beaux, entre crêtes et à-pics, au pied des montagnes centrales gorgées d’humidité, pénètrent dans l’une des forêts les mieux préservées d’Hawaii. Ici et là, des points de vue stu-péfiants se révèlent sur des vallées isolées, inaccessibles. Tous peuvent permettre des randonnées d’une journée, mais on peut aussi préférer des sentiers plus courts : le Nature Trail et l’Iliau Nature Loop, deux endroits où le nom des plantes est indiqué. GUIDE ULYSSE HAWAII

Waimea Canyon / DREAMSTIME.COM / DAVID HELMS

Kaua’i

Un peu d’histoireKaua’i est vraiment une île à part dans le paysage hawaïen. La plus nordique, la plus occidentale de l’archipel principal, située à 110 km d’O’ahu, elle est aussi la plus indépendante d’esprit. Certains affirment qu’elle fut la première à être habitée – un statut que revendique à part au moins égale Big Island.

Là-bas, ces affirmations s’ancrent dans le rêve : à Kaua’i auraient vécu les menehune, ces petits hommes travailleurs peu-plant les légendes de l’île. Ils seraient peut-être liés aux premiers colons mar-quisiens, disent certains historiens, accordant aux mythes leur part de réalité. Une chose est certaine : Kaua’i fut bien, grâce au capitaine Cook, la première île hawaïenne découverte par l’Occident, en 1778.

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Salut le Monde

journalmetro.commercredi 9 mai 2012 28

Une formule hybride entre la galerie d’art et l’hôtel? Voici six adresses où photos, toiles, murales, sculptures, décoration et mobilier sont installés comme au musée.

EMMA E. FORRESTMetro World News

Quand l’hôtel devient musée

21Photo d’hôtel

Hôtel La Belle Juliette,Paris, FrancePassionnés de photographie, les propriétaires des hôtels Paris Rive Gauche, un groupe d’hôtels-boutiques charmants situés dans la capitale française, ont chargé des photographes de saisir en un seul cliché l’essence d’une nuitée dans un de leurs hôtels en 2005. Le projet a remporté un tel succès qu’il a inspiré le concours et l’exposition de photos Photo d’hôtel, photo d’auteur, qui vise à soutenir des photographes prometteurs. Chaque mois, un jeune photographe est invité à donner son point de vue sur une nuit passée dans l’un des hôtels Paris Rive Gauche. Les résultats sont présen-tés à l’adresse www.phpa.fr et dans le cadre d’une exposition annuelle dans une galerie d’art.

www.hotel-belle-juliette-paris.com

Histoire de l’art européen

La Colombe d’Or,Saint-Paul de Vence, FranceLa Provence, en France, a toujours stimulé la créativité. En plus de séjourner à l’hôtel La Colombe d’Or, des personnalités emblématiques telles que Picasso, Miro, Matisse, Cocteau et Cha-gall y ont laissé des œuvres d’art pour payer leur dîner ou leur chambre. En se prélassant sur une chaise longue près de la piscine, un verre de rosé local à la main, les clients peuvent s’émerveiller devant un mobile créé par Alexander Calder. Au cours d’un dîner champêtre sur la terrasse, ils peuvent admirer une murale en céramique de Fernand Léger, ce qui leur fait découvrir l’histoire de l’art ainsi que le patrimoine de cet hôtel horsde l’ordinaire.

www.la-colombe-dor.com

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Art intégré

Town Hall Hotel, Londres, Royaume-Uni

Les propriétaires de cet hôtel imposant, autrefois l’hôtel de ville de Bethnal Green, ont chargé sept artistes de créer des œuvres pendant sa réfection. Celles-ci s’amal-gament à l’architecture originale des années 1910 et 1930 avec subtilité et témoignent de la riche histoire de ce monument qui intègre l’art. Les feuilles de placage sur lesquelles Debbie Lawson a sculpté des dames de la nuit de l’époque victorienne se fondent discrètement dans le parquet du corridor du premier étage, tandis que l’œuvre de Zoe Mendelson illumine le coffre-fort original de l’hôtel de ville, datant des années 1930, à la réception.

www.townhallhotel.com

Musée d’art

Gramercy Park Hotel, New York, États-Unis

Ce n’est pas toutes les nuits que l’on dort sous l’une des Spin Paintings de Damien Hirst, mais les clients du Gramercy Park Hotel ont cette chance. L’intérieur flamboyant de ce grand hôtel, qui tient plutôt du musée d’art, a été rénové par le designer Ian Schrager et le peintre Julian Schnabel, dont l’une des œuvres trône au-dessus du foyer. Cet espace très créatif regorge d’œuvres inestimables, notamment de toiles de Basquiat et de Warhol discrètement disposées, de meubles de designer et un d’immense tableau écarlate de Cy Twombly, lequel est accroché dans le salon.

www.gramercyparkhotel.com

Centre culturel

The Gladstone Hotel, Toronto, Canada

Consacré à l’art, le plus vieil hôtel de Toronto, et le plus artis-tique aussi, compte 37 chambres décorées par des artistes. Un conservateur à temps plein organise des expositions dans les quatre galeries de cet établissement ouvert toute l’année, qui accueille environ 100 événements artistiques et expositions tous les ans, ainsi que des spectacles, des numéros d’humour, des comédies burlesques et des cours de création. Plus de 4 000 ama-teurs d’art assistent au festival annuel Come Up To My Room, qui présente des œuvres créées par des artistes et des designers. Pendant quatre jours, des sculptures envahissent les corridors, les chambres et, de manière générale, les espaces publics de l’hôtel.

www.gladstonehotel.com

Art africain

The Saxon Hotel,Johannesbourg, Afrique du SudCet hôtel somptueux est affiche clairement son héritage africain : Nelson Mandela s’y est installé après être sorti de prison pour y écrire sa célèbre autobiographie, Un long chemin vers la liberté. Dernièrement, l’hôtel a investi dans une impressionnante collection d’art africain en faisant l’acquisition de plus de 200 œuvres originales créées par 11 artistes montants ou établis d’Afrique du Sud, donnant ainsi aux clients l’occasion de vivre une immersion complète dans la culture africaine.

www.saxon.co.za


+ITECH

M. NETDenis TalbotAnimateur Musique Plus

VIE NUMÉRIQUEMaxime [email protected]

Le nouveau PDG de Research in Motion, Thorsten Heins, a dévoilé la semaine dernière le système BlackBerry 10 lors de la conférence BlackBerry World à Orlando, en Floride. / RIM

Pas trop de mutations!

Alex Mercer, le personnage principal de Prototype 2 / COLLABORATION SPÉCIALE

Cette fois, nous ne campons pas le rôle d’Alex Mercer, mais bien celui du soldat James Heller dont la famille a été décimée par Mercer, le propagateur du virus mor-tel. Motivé par la vengeance, nous n’avons qu’un but : détruire Mercer!

Ce jeu à la troisième per-sonne nous place dans la ville de New York. Une Grosse Pomme divisée en trois zones. La verte demeure assez sécu-ritaire. La majeure partie des soldats de la Blackwatch y habitent avec leur famille. La zone jaune abrite un lot certain d’infectés. On peut s’y promener en étant très vigilant. Le secteur rouge est à éviter. Les mutants l’occupent et les forces armées y tirent à vue. Les autorités disposent d’un arsenal très sophisti-qué allant de l’hélicoptère d’attaque aux mitrailleuses automatisées.

Comme dans la version précédente, Prototype 2 encou-rage l’exploration de ce grand monde ouvert, un peu plus

habilement que dans l’opus précédent. Sont cachés aux quatre coins de la ville des boîtes noires qui viennent nourrir le scénario. Celui-ci, plus étoffé que son prédéces-seur, offre des retournements intéressants.

Il faut dire, cependant, que le jeu a les défauts de ces

qualités. Certes, ce monde ouvert nous permet de grim-per n’importe où grâce à nos super pouvoirs, mais quand le gros autobus de l’intelligence artificielle est passé, plusieurs figurants dans le jeu n’étaient pas à l’arrêt! Dans un des secteurs du jeu, j’ai bondi sur le toit d’un immeuble

où étaient postés des gardes armés. J’ai accidentellement déclenché un tir de bazooka et j’ai coupé un des gardes en deux! Oups! Son collègue m’a regardé et m’a tourné le dos, comme si de rien n’était. Ce genre d’incongruité arrive souvent dans des titres offrant un monde ouvert. Prototype 2 n’y échappe pas, malheureusement!

La dernière création de Radical Entertainment offre une vingtaine d’heures de jeu, si on réalise toutes les quêtes. J’ai aimé le sentiment de puissance que nous offrent les différentes mutations qui

affligent notre personnage. Les combats proposent un bon niveau de difficulté. La variété des monstres surprend, et l’utilisation des tanks pour éliminer quelques mutants récalcitrants rend l’expérience riche en action.

Malheureusement, dans les endroits confinés, les jeux de caméra ont parfois des ratées. De mauvais angles de vue ou des caméras bloquées dans le mur nous empêchent de bien nous concentrer sur le combat en cours. Par ailleurs, ne gaspil-lez pas les points de mutation sur le brouillage de détecteurs de mutants. Ceux-ci auraient pu être totalement enlevés du jeu tellement ils sont inefficaces. Si vous avez aimé le premier, vous serez en pays de connaissance avec Prototype 2. Je le recommande!

Jeu vidéo. Prototype 2 se déroule 14 mois après l’aventure de la première mouture, parue en 2009.

BlackBerry 10 : un bon coup pour RIM

Les dernières années n’ont pas toujours été faciles pour Research in Motion (RIM). La compagnie derrière les téléphones intelligents Black-Berry vient toutefois de réus-sir un bon coup, avec le dévoi-lement la semaine dernière de BlackBerry 10, le système d’exploitation sur lequel la compagnie joue en grande partie son avenir.

Le nouveau système a bien été reçu par les experts du milieu présents à Orlando, en Floride, lors de la conférence annuelle BlackBerry World. BlackBerry 10 s’annonce puis-sant, innovateur et, surtout, de taille face aux Android, iOS et Windows Phone de ce monde.

Une nouvelle ère

Depuis une dizaine d’années, les téléphones BlackBerry

fonctionnent avec le système d’exploitation BlackBerry OS. Celui-ci commence toute-fois à montrer des signes de vieillesse, et RIM espère que BlackBerry 10 prendra la relève pour la prochaine décennie.

BlackBerry 10 est loin d’être une simple mise à jour de BlackBerry OS. Celui-ci est en fait complètement diffé-rent, autant qu’Android et iOS le sont, par exemple.

Quelques nouveautés

Parmi les caractéristiques de BlackBerry 10 présentées

la semaine dernière, notons que l’interface du nouveau système semble particuliè-rement fluide et moderne. La différence par rapport au BlackBerry OS 7 actuel

est d’ailleurs franchement impressionnante.

RIM a aussi présenté un nouveau clavier logiciel, qui intègre intelligemment la prédiction de texte. Si le

premier téléphone intelligent BlackBerry 10 offre ce clavier sur un écran tactile seule-ment, RIM a toutefois tenu à préciser que d’autres modèles avec de véritables claviers physiques seront aussi lancés dans un proche avenir.

«Nous avons les meilleurs claviers physiques au monde, nous n’allons certainement pas les abandonner», a expli-qué aux journalistes le nou-veau PDG de RIM, Thorsten Heins.

Il ne reste plus qu’à attendre

Malheureusement pour RIM, le système BlackBerry 10 n’est pas encore achevé, et les premiers appareils qui en profiteront devraient vrai-semblablement sortir vers la fin de l’année seulement.

Tout n’est pas gagné, et les prochains mois risquent d’être longs pour la com-pagnie canadienne. Mais si BlackBerry 10 livre la mar-chandise – et tout indique que ce sera le cas – l’attente devrait valoir le coup.

Fiche technique

Prototype 2 par Radical

Entertainment :

• Disponible dès mainte-

nant sur Xbox 360 et PS3.

Version PC disponible le

24 juillet 2012.

• Classé M

(17 ans et plus)

• Prototype 2 arrive en

deux versions : normale

et RadNet. La seconde

off re plus de contenu :

défi s supplémentaires,

diff érentes quêtes, etc.

Un nouveau système

BlackBerry 10 est loin d’être une simple mise à jour de BlackBerry OS. Celui-ci est en fait complètement diff érent, autant qu’Android et iOS le sont, par exemple.

Informatique en nuage

Google lance

Google Drive

Après le SkyDrive de

Microsoft et l’iCloud

d’Apple, c’est au tour de

Google de se lancer dans

l’infonuagique avec Google

Drive. Grâce à ce nouveau

système d’informatique

externalisée, appelé cloud

en anglais, les internautes

pourront stocker jusqu’à

5 gigaoctets de documents

en ligne gratuitement. Le

géant du web souhaite que

Google Drive devienne

le plus grand classeur

numérique au monde.

MÉTRO

Bon coup

J’ai aimé le sentiment de puissance que nous off rent les diff érentes mutations qui affl igent notre personnage. Les combats proposent un bon niveau de diffi culté.

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4SPORTS

En cas de disparité entre cette liste et la liste officielle de Loto-Québec, cette dernière a priorité.

Année Signe- - -

Résultats des tirages du:

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Adjoint de Marc Bergevin

Rick Dudley bientôt en poste?Rick Dudley, présente-ment directeur du person-nel chez les Maple Leafs de Toronto, deviendrait très bientôt l’adjoint du nouveau directeur général du Canadien, Marc Bergevin, selon La Presse.

L’homme de hockey, qui a travaillé auprès de Bergevin avec les Blackhawks de Chicago, a confirmé au quotidien montréalais que le Cana-dien avait demandé la permission aux Leafs de discuter avec lui et que la formation torontoise avait accepté.

Dudley pourrait même se joindre au Tricolore avant le prochain repê-chage, car il a une clause à son contrat lui permettant de se trouver un nouveau poste ailleurs. MÉTRO

Entraîneur chef

Mieux vaut oublier Joel QuennevilleL’entraîneur-chef des Blackhawks de Chicago, Joel Quenneville, a fait une sortie publique hier pour confirmer qu’il sera toujours derrière le banc de l’équipe la saison prochaine. Cela fera taire les rumeurs voulant que Quenneville soit un des principaux can-didats au poste d’entraîneur du Canadien. Marc Berge-vin, le nouveau DG à Mon-tréal, a longtemps travaillé à Chicago et a une bonne relation avec Quenneville.MÉTRO

Les Devils en finale de l’Est

Bryce Salvador a inscrit le premier but des Devils hier soir à Philadelphie. / MATT SLOCUM/AP

Très peu de gens pensaient que les Devils du New Jersey avaient une chance de passer le deuxième tour des séries. Ils venaient d’éliminer péniblement les Panthers de la Floride, tandis que leurs adversaires, les Flyers, avaient facilement eu le dessus sur les Penguins de Pittsburgh.

Eh bien, ils ont éliminé les Flyers en cinq parties grâce à une victoire de 3-1 hier soir. Ils affronteront les gagnants de la série entre les Rangers de New York et les Capitals de Washington.

L’absence de Claude Giroux, suspendu pour un match, a visiblement fait mal aux Flyers. L’attaque manquait clairement de punch. Seul Maxime Talbot – en première période – a trompé la vigilance de Martin Brodeur. Le gardien des Devils a aussi été très solide en bloquant 27 des 28 tirs des Flyers. Son vis-à-vis, Ilya Bryzgalov, a connu quelques ennuis. Il a, entre autres, offert un but à David Clarkson en ratant une passe.

Bryce Salvador et Ilya Kovalchuk ont été les autres buteurs des Devils. MÉTRO

Séries. Les Devils ont fait fi des prédictions de nombreux experts et ont éliminé les Flyers hier soir à Philadelphie.

L’heure est au bilan à NashvilleLes Predators de Nashville peuvent se consoler en pen-sant qu’ils ont posé plusieurs gestes concrets afin de rem-porter la Coupe Stanley. Main-tenant, ils passeront la saison morte à essayer d’évaluer à quel point ces décisions leur ont coûté cher, après avoir été éliminés dès la demi-finale de l’Association Ouest pour la deuxième année de suite.

«Nous avions des attentes élevées en tant qu’organi-sation, mais nous n’avons pas fait le boulot, a commen-té l’entraîneur Barry Trotz après la défaite. Toutes les équipes qui ont accédé aux séries dans l’Ouest avaient des chances de représenter notre association en finale et de remporter la Coupe. Il n’y a pas de mauvaises équipes cette année.»

Les Predators ont mani-

festé leurs intentions à court terme en faisant l’acquisition du vétéran défenseur Hal Gill et d’Andrei Kostitsyn. Ils ont aussi donné leur choix de premier tour aux Sabres de Buffalo afin de mettre la main sur l’attaquant Paul Gaustad. Cela a permis d’ajouter un peu d’expérience à une jeune équipe. Nashville a aussi re-

noué avec l’attaquant Alexan-der Radulov au mois de mars, quatre ans après qu’il eut dé-cidé d’aller jouer dans la KHL en Russie.

Tout cela a donné une saison de 104 points, la troisième récolte la plus élevée dans l’histoire de la concession. Les Predators ont terminé devant Detroit au classement et battu les Red Wings pour la première fois de leur histoire en séries.

Les Predators croyaient qu’ils avaient le champ libre après l’élimination des équipes de Detroit, Chica-go, Vancouver et San Jose. Mais leur jeu de puissance, le meilleur dans la LNH en saison régulière, s’est effacé dans les séries. L’avantage numérique a été blanchi en 23 occasions à domicile. ASSOCIATED PRESS

Et l’an prochain?

Les Predators auront des

décisions diffi ciles à prendre

avant le 1er juillet.

• Sept membres de l’équipe

pourraient devenir joueurs

autonomes avec compensa-

tion, dont Shea Weber. De

plus, huit joueurs pourraient

devenir complètement libres,

dont le défenseur Ryan Suter.

• Les propriétaires ont fait

savoir que l’équipe avait

les fonds pour rembaucher

le capitaine Weber et

Suter. Les Predators auront

une chance de retenir les

services de Weber, mais ils

n’ont pas encore réussi à

convaincre Suter de signer

une nouvelle entente.

Il a dit...

«Nous avions des attentes élevées en tant

qu’organisation, mais nous n’avons pas fait le boulot.» Barry Trotz, entraîneur-

chef des Predators de Nashville

Basketball Canada

Une vedette en charge

La plus grande vedette du

basketball au Canada, Steve

Nash, des Suns de Phoenix,

est devenu le directeur géné-

ral de l’équipe senior mascu-

line hier. Nash, qui évoluera

probablement encore dans

la NBA l’an prochain, aura

pour tâche d’améliorer un

programme qui n’a pas vu

son équipe participer aux

Jeux olympiques depuis ceux

de Sydney, en 2000. MÉTRO

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Ferrari permet à Jacques de rendre hommage à son pèreL’écurie Ferrari a commémoré le 30e anniversaire de la mort de Gilles Villeneuve en invitant son fi ls Jacques à piloter l’une de ses anciennes voitures. Jacques Villeneuve a ainsi pris le volant de la Ferrari 312 T4 utilisée par son père en 1979, saison au cours de laquelle le Québécois et son coéquipier Jody Scheckter ont remporté le championnat des constructeurs pour Ferrari. Gilles Villeneuve est décédé à la suite d’un accident survenu durant une séance de qualifi cation du Grand Prix de Belgique, le 8 mai 1982. Il avait 32 ans. / ERCOLE COLOMBO/AP

Raonic aff rontera Federer

Le Canadien Milos Raonic a dominé David Nalbandian 6-4, 6-4 hier en première ronde de l’Omnium de Madrid. L’Onta-rien de 21 ans a signé sa vic-toire aux dépens de l’Argentin en seulement 74 minutes à l’aide de son 16e as du match.

Raonic, classé 23e au mon-de, fera face au Suisse Roger Federer aujourd’hui en deuxiè-me ronde. Il s’était incliné de-vant le numéro trois mondial en troisième ronde du tournoi d’Indian Wells en mars.

«J’espère pouvoir offrir le

même genre de performance qu’en mars. Je dois toutefois mieux servir que je ne l’avais alors fait, a commenté Rao-nic. Je joue bien, je suis en confiance et mon service est au point, ce qui devrait être d’une grande aide. [Federer] n’est qu’un autre joueur de tennis qui veut la même chose que moi. Il faut le respecter, mais pas trop.» MÉTRO

Tennis. Grâce à sa victoire au premier tour de l’Omnium de Madrid, Milos Raonic a maintenant rendez-vous avec Roger Federer.

Il a dit...

«Il a réalisé beaucoup de grandes choses, mais, une

fois sur le court, il n’est qu’un autre joueur de tennis.» Milos Raonic

Impact de Montréal

Championnat canadien, prise 2L’Impact affrontera le Toronto FC ce soir en Ontario dans le cadre du match retour de la demi-finale du Champion-nat canadien. Les deux équipes ont fait match nul mercredi dernier. Le vainqueur s’approchera d’une participation à la Ligue des champions de la CONCACAF. MÉTRO

Canucks de Vancouver

Au tour d’Alain Vigneault?Tout semble tomber en place pour qu’Alain Vigneault soit de retour derrière le banc des Canucks de Vancouver la saison prochaine. Le di-recteur général de l’équipe, Mike Gillis, qui vient de signer une prolongation de contrat, a indiqué hier qu’il souhaitait que le Québécois demeure l’entraîneur de sa formation. MÉTRO

Équipe Canada

Burrows espère revenir au jeuAlex Burrows croit qu’il pourra effectuer un retour au jeu avant la conclusion du Championnat du monde de hockey. Le Québécois a subi une commotion cérébrale vendredi. Le Canada a remporté deux matchs, contre la Slovaquie et la France, et s’est incliné devant les États-Unis jusqu’à présent. PC/MÉTRO

Alouettes de Montréal

Un quart canadien arrive en villeLes Alouettes de Montréal offriront l’occasion au quart-arrière canadien Kyle Quinlan de se tailler une place au sein de la forma-tion. L’équipe montréalaise a conclu une entente de deux ans avec le quart des Marauders de l’Université McMaster. L’équipe a éga-lement annoncé hier que son camp d’entraînement débutera le 3 juin. PC

Alain Vigneault / CHRISTIAN PETERSEN/ARCHIVES GETTY

Blessure

Kesler ratera le début de saisonL’opération à l’épaule de l’attaquant des Canucks de Vancouver Ryan Kesler s’est déroulée avec succès, a indiqué l’équipe hier. Le hockeyeur de 27 ans aura besoin d’une période de repos de six mois. Cela veut dir qu’il ne sera pas disponible pour le début de la prochaine saison de la LNH. LA PRESSE CANADIENNE

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1. Honteux.

2. Statue d’homme soutenant une

corniche - Assemble.

3. Déteste - Raille.

4. Insecte social - C’est un gouffre.

5. Métal blanc - Plus dans le coup -

Essentiel à l’être humain.

6. Pas à eux - Personne qui mal-

traite (quelqu’un).

7. Colorée.

8. Brûle du tabac - Servaient à

ranimer.

9. Coiffure militaire - S’emploie

pour appeler - Homme.

10. Calibrer - Pas bon marché.

11. A cours en Roumanie - A un

travail ingrat.

12. État du Proche-Orient -

Aiguille.

Verticalement

1. Titre donné en Inde à des

personnalités spirituelles de

premier plan - Déesse hindoue

de la Mort.

2. On y entend meugler - Un peu

fendus.

3. Courbé - Étonnement profond.

4. Rapport de grandeurs - Jetés.

5. Indique la négation - Caprice

extravagant - La belle saison.

6. Fromage anglais - De vive voix.

7. Peu compact - État américain.

8. Mesure agraire - Appât.

9. Extravagants - Interjection.

10. Grisé - Abrasif.

11. Nagoya s’y trouve - Nageoire

triangulaire.

12. Allongé - Devant le public.

Sudoku

Mots croisés

Solutions d’hier

Météo

MAX : 19°

MIN : 12°

MAX : 14°

MIN : 11°lMAX : 16°

MIN : 9°

MAX : 18°

MIN : 9°

AUJOURD’HUI JEUDI VENDREDI SAMEDI

Sakujo

HoroscopeGINETTE [email protected]

Bélier 21 mars au 19 avril♥ Vous séduirez et pourriez

rencontrer la bonne personne,

celle avec qui vous partagerez de

bons et beaux souvenirs. $ Vous

vous battrez parce que les vrais

problèmes ont été ignorés depuis

longtemps. Vous réclamerez justice.

Taureau 20 avril au 20 mai♥ Vous exprimerez vos idées

et vos émotions avec une belle

éloquence. $ Vous ferez progresser

le dialogue et laisserez une

bonne impression à des gens

haut placés qui ne demandent

qu’à vous aider.

Gémeaux 21 mai au 20 juin ♥ Vous semblez mieux vous

entendre avec un ami ou l’être

aimé. Sinon, vous agirez de

manière à créer l’harmonie dans

vos relations. $ Vous mettrez de

l’eau dans votre vin, certes, mais

pas au point de noyer le vin.

Cancer du 21 juin au 22 juillet♥ Vous discutez mariage, robe,

réception, etc. Sinon, vous trouverez

enivrante la vie à deux! $ Vous

songez à constituer un capital pour

vos vieux jours ou pour la retraite.

Sinon, vous ferez de très bonnes

affaires.

Lion 23 juillet au 22 août♥ Un ami vous fera une confidence

surprenante. Ou alors, c’est l’être

aimé qui recevra une confidence

d’un proche, et celle-ci vous

laissera sans voix. $ Vous mettrez

de l’avant une astuce qui rassem-

blera les contestataires.

Vierge 23 août au 22 sept.♥ Les célibataires feront de belles

rencontres. L’une d’elles vous

emballera! $ Si vous souhaitez sou-

mettre des solutions pour résoudre

des différends, sachez qu’Uranus

vous réservera des occasions aussi

soudaines qu’inattendues.

Balance 23 sept. au 22 oct. ♥ Vous offrirez vos plus beaux sou-

rires. Votre couple se retrouvera

souvent en tête-à-tête. $ Vous pou-

vez être assuré que vous bénéficiez

d’une chance phénoménale sur

tous les plans en ce moment. La

forme physique revient!

Scorpion 23 oct. au 21 nov. ♥ Des changements se produiront,

mais à un niveau très profond et

personnel. Votre manière de voir

les choses se transformera. $ Vous

prendrez les devants pour faire

bouger un projet ou régler un

conflit. Vous y parviendrez!

Sagittaire 22 nov. au 21 déc. ♥ Vous profiterez d’une belle

entente amoureuse et vous

rapprocherez de l’être aimé d’une

manière plus intense. $ Le manque

d’argent ne sera plus un problème.

Jupiter veillera à vous apporter

ce dont vous avez besoin.

Capricorne 22 déc. au 19 jan.♥ Une amie organisera un party

ou une rencontre entre amis. Vous

ne serez pas déçu. $ Les projets

professionnels, politiques, artistiques

ou d’affaires vous obligeront à agir

vite. Vous le ferez, mais au prix

d’un grand stress! ✷

Verseau 20 jan. au 18 fév.♥ L’être aimé s’est peut-être retiré

pour faire le point sur ses senti-

ments. Si c’est le cas, vous vivez un

grand stress. $ Vous soumettrez de

nouvelles idées et dégagerez une

force nouvelle qui vous conduira

vers la réussite.

Poissons 19 fév. au 20 mars♥ Vous souhaiterez entretenir

la flamme de votre couple ou

d’une nouvelle relation amoureuse

avec beaucoup d’attention. $ Vous

réglerez un problème d’incompati-

bilité entre deux personnes ou

deux décideurs. ✷

♥ En amour $ Au travail ✷ Chance!

1. Préchauffer le four à 350 °F.

2. Dans un plat allant au four, verser le sirop d’érable de ma-nière à bien en couvrir le fond.

3. Placer le brie sur le sirop.

4. Ajouter les noix sur le brie.

5. Faire cuire jusqu’à ce que le brie soit fondant à l’intérieur. Servir avec des tranches de baguette.

Ingrédients

6 portionsPréparation : 1 min.Cuisson : 15 min.

• 3 c. à soupe de sirop d’érable

• 1 fromage brie de grosseur moyenne

• Noix de pin ou noix de Grenoble, au goût

Métro recette. Brie au sirop d’érable

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