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Thomas Ospital orgue Bruno Delepelaire violoncelle résonances 19:15 Grand Auditorium Artist talk: Thomas Ospital et Bruno Delepelaire en conversation avec Charlotte Brouard-Tartarin (F) 14.10. 2019 20:00 Grand Auditorium Lundi / Montag / Monday Autour de l’orgue

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Thomas Ospital orgueBruno Delepelaire violoncelle

résonances19:15 Grand AuditoriumArtist talk: Thomas Ospital et Bruno Delepelaire en conversation avec Charlotte Brouard-Tartarin (F)

14.10.2019 20:00Grand Auditorium

Lundi / Montag / MondayAutour de l’orgue

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Wolfgang A. Mozart (1756–1791)Adagio und Fuge c-moll (ut mineur) KV 546 (arr. pour orgue de Jean Guillou) (1783/1788)9’

Camille Saint-Saëns (1835–1921)Prière op. 158 pour violoncelle et orgue (1919)6’

Josef Gabriel Rheinberger (1839–1901)Sechs Stücke für Violoncello und Orgel op. 150 (1887) 1. Abendlied 2. Pastorale 3. Elegie 12’

Maurice Duruflé (1902–1986)Prélude et fugue sur le nom d’Alain op. 7 (1942)12’

Joseph Jongen (1873–1953)Humoresque op. 92 pour violoncelle et orgue (1930)5’

Kaija Saariaho (1952)Offrande pour orgue et violoncelle (2014)6’

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Thomas Ospital (1990)Improvisation10’

Marcel Dupré (1886–1971)Sonate pour violoncelle et orgue op. 60 (1964) Allegro marcato Allegro moderato Allegro ma non troppo15’

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Orgue et violoncelle, alliance insolite

Claire Delamarche

Violoncelle et orgue, le mariage est insolite. À vrai dire, passé les violons ou les flûtes dans les sonates « d’église » de l’époque baroque (mais il s’agissait alors d’orgues beaucoup plus modestes), rares sont les instruments qui ont osé se mesurer à celui que Mozart qualifia un jour de « roi des instruments » – ou plutôt de reine, puisque le nom est féminin en allemand : sauf à jouer exclusivement sur ses jeux les plus doux, l’orgue a tôt fait d’éclipser des instruments à cordes ou des bois peu sonores. Aussi, au 19e siècle, lorsque les progrès techniques rendirent possibles la construction d’immenses orgues de salle ou de cathédrale, la musique de chambre avec orgue se réfugia-t-elle souvent dans les salons, sur des orgues plus modestes, voire des harmoniums.

Plus récemment, les compositeurs ont pris conscience des possibilités inouïes qu’offre l’orgue comme partenaire de chambre, avec sa palette de couleurs et de nuances infinie, sa tessiture immense, son souffle inextinguible. Des organistes comme Marcel Dupré ou Joseph Jongen ont développé un réper-toire de chambre, mais c’est la génération actuelle qui exploite au plus intime ces alliages sonores aussi nouveaux que fascinants, avec un Thierry Escaich – l’un des maîtres de Thomas Ospital – ou ici une Kaija Saariaho, pour ne citer qu’eux. L’orgue se mue alors presque en un immense synthétiseur, entraînant son ou ses partenaires au cœur même du processus sonore.

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Wolfgang Amadeus Mozart, Adagio et Fugue en ut mineur KV 546 (transcription de Jean Guillou)Bien que Mozart eût pratiqué l’orgue, il ne lui offrit aucune pièce soliste. Les Fantaisies KV 594 et 608 et l’Andante KV 616 furent écrits pour un orgue mécanique, possession du comte Joseph von Deym qui le faisait entendre aux visiteurs de son cabinet de curiosités. L’orgue mécanique ne se souciant ni de largeur de main, ni de nombre de doigts, ni de vélocité des pieds, ces pièces constituent de véritables défis pour les organistes en chair et en os. Les organistes désireux d’inscrire Mozart à leur programme peuvent aussi recourir à la transcription. Dans le cas de l’Adagio et Fugue en ut mineur, transcrit en 2011 par l’immense virtuose que fut Jean Guillou, le défi n’est pas moindre : l’orga-niste doit remplacer à lui seul un quatuor à cordes, dont les voix ont une fâcheuse tendance à s’entremêler.

Mozart composa cette fugue pour deux pianos en 1783, après avoir entrepris l’étude approfondie du contrepoint à l’instigation du baron van Swieten (érudit viennois féru de Bach et de Händel) et de sa jeune épouse Constanze. En 1782, il s’était imprégné du métier incomparable de Bach en transcrivant pour trio à cordes plusieurs de ses fugues pour orgue. L’écriture de fugues de sa propre main était le couronnement naturel de cet apprentissage. On ignore pourquoi, cinq ans plus tard, Mozart transcrivit la Fugue en ut mineur pour quatuor à cordes en lui adjoignant un prélude Adagio. Souvent joué par des orchestres à cordes, l’Adagio et Fugue y perd en transparence, par rapport au quatuor original, ce qu’il y gagne en majesté. Avec ses possibilités sonores quasi infinies, l’orgue est en mesure de jouer sur les deux tableaux.

Camille Saint-Saëns, Prière op. 158 En 1857, à 22 ans, Saint-Saëns accueillit Franz Liszt à l’orgue de l’église de la Madeleine, à Paris, où il venait de succéder à Louis-James-Alfred Lefébure-Wély ; l’illustre musicien hongrois se déclara très impressionné par ses improvisations et salua en lui « le premier organiste du monde ». S’il quitta la Madeleine en 1877, Saint-Saëns resta fidèle à l’instrument à tuyaux, qu’il pratiqua encore lors de ses séjours à Alger. Il laisse une vingtaine de pièces

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pour orgue seul, à laquelle il convient d’ajouter notamment les copieuses parties d’orgue de l’Oratorio de Noël, du Requiem ou de Cyprès et Lauriers pour orgue et orchestre, et bien sûr l’illustre Troisième Symphonie.

Composée en 1919 dans la foulée de Cyprès et Lauriers et de la Fantaisie pour orgue op. 157, la Prière témoigne d’un regain d’intérêt pour l’orgue deux ans avant la mort du compositeur. À l’orgue s’ajoute le violoncelle, autre instrument prisé par Saint-Saëns qui lui offrit notamment deux sonates, deux concertos et le merveilleux solo du « Cygne », dans Le Carnaval des animaux. La pièce est dédiée au violoncelliste André Hekking, qui venait d’être nommé professeur au Conservatoire de Paris.

La Prière est une mélodie au lyrisme doux et méditatif, adaptée si besoin à une exécution liturgique. L’orgue s’en tient au rôle d’accompagnateur et ne recourt que très peu au pédalier, et toujours ad libitum. Ainsi cette pièce (que Saint-Saëns adapta ensuite pour violon et orgue) peut-elle être jouée à l’harmonium, voire au piano.

Josef Gabriel Rheinberger, extraits des Six Pièces pour violoncelle et orgue op. 150Le Liechtenstein, principauté nichée entre la Suisse et l’Autriche, peut s’enorgueillir d’un compositeur de grand talent en la personne de Josef Gabriel Rheinberger. Parti à 12 ans étudier au Conserva-toire de Munich, il ne devait plus quitter la capitale bavaroise, devenant professeur de composition à la toute nouvelle école de musique (1867) et maître de la chapelle de la cour (1877). Malgré le respect que suscitait son nom de son vivant, sa renommée ne lui survécut pas. Trop classique pour les uns (son style restait ancré dans une tradition remontant à Bach et Beethoven), il était beaucoup trop moderne pour le mouvement cécilien, tout-puissant en Bavière, qui menait une réforme de la musique d’église visant à retrouver la pureté des origines et refusa les innombrables motets et messes qu’il composa pour le roi Louis II. Son œuvre pour orgue est considérable : pas moins de deux concertos, vingt

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sonates, des préludes et fugues et de nombreuses pièces de caractère, parfois avec hautbois ou violon. Adoptant une écriture de chant accompagné, les trois pièces de l’opus 150 (1887) choisies ici (Abendlied, Pastorale, Elegie) s’accordent aussi bien au violoncelle qu’à leur instrument d’origine, le violon. Tendres et élégiaques, elles forment une belle respiration avant la fougue du Prélude et Fugue sur le nom d’Alain.

Maurice Duruflé, Prélude et Fugue sur le nom d’Alain op. 7À l’instar de son professeur Paul Dukas, Maurice Duruflé laisse une œuvre extrêmement restreinte : quatorze numéros d’opus, et seulement six pour orgue édités de son vivant. Le Prélude et Fugue sur le nom d’Alain naquit en 1942, en hommage à un compositeur de génie trop tôt disparu : Jehan Alain, mort au champ d’honneur en 1940, à 29 ans. Le nom d’Alain est représenté en musique, selon un système d’équivalence reposant sur la notation anglo-saxonne, par les notes la-ré-la-la-fa. Elles forment le premier thème, en triolets de croches, du véloce prélude, ainsi que le sujet de la fugue. Entre les deux volets de ce diptyque, le thème des Litanies d’Alain est longuement cité, et l’irruption soudaine de l’irrationalité, de mesures complexes, d’une modalité irréelle au sein d’une structure minutieusement pesée témoigne du fossé stylistique séparant les deux hommes. Cette arrivée est toutefois habilement préparée par le second thème du prélude ; ce motif incantatoire, écho de celui des Litanies, ressemble plus encore au thème de

Josef Gabriel Rheinberger

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Cortège et Litanie, de Dupré – que Duruflé remplaçait alors au Conservatoire, et dont Alain avait été l’élève. Duruflé assura lui-même la création de ce diptyque, le 26 décembre 1942, au palais de Chaillot à Paris.

Joseph Jongen, Humoresque op. 92 pour violoncelle et orgue Compositeur et organiste liégeois, professeur de fugue puis directeur du Conservatoire royal de Bruxelles, Joseph Jongen est une figure éminente du paysage musical belge de l’entre-deux-guerres. Longtemps, sa notoriété de compositeur se résuma à la Symphonie concertante pour orgue et orchestre, popularisée par le célèbre organiste américain Virgil Fox. Son œuvre est peu à peu redécouverte – notamment par les organistes, qui y découvrent des pages de grande qualité pour toutes sortes de combinaisons instrumentales. Composée en 1930, l’Humoresque op. 92 pour violoncelle et orchestre (ou orgue), est dédiée à un grand virtuose belge, Maurice Dambois, auquel Jongen avait déjà dédié en 1916 son Poème pour violoncelle et orchestre N° 2 op. 46. Le terme d’humo-resque est ici à prendre dans son acception allemande de pièce capricieuse, soumise à des humeurs – à l’instar de l’Humoreske pour piano de Schumann. Si à plusieurs reprises passe le souvenir de Ravel et même de Debussy (la Sonate pour violon et piano), com-positeurs que Jongen admirait, on reconnaît bien l’élan rythmique et la palette harmonique (une grande liberté dans un cadre résolument tonal) qui font la marque du compositeur wallon.

Maurice Duruflé

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Kaija Saariaho, Offrande pour orgue et violoncelleOrganiste de formation, la compositrice finlandaise Kaija Saariaho aime son instrument au point d’avoir offert en 2017 un million d’euros au Musiikkitalo (Centre de musique) d’Helsinki pour la construction d’un nouvel orgue. Elle n’avait pourtant jamais écrit pour lui avant de recevoir en 2013 la commande conjointe d’un concerto par l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon et le Southbank Centre de Londres, qui avaient en commun d’inaugurer des orgues neufs ou restaurés. Ce concerto, ce fut Maan varjot (Les Ombres de la terre), créé en ces trois lieux par Olivier Latry. L’année suivante se mariait la fille du violoncelliste Anssi Karttunen, complice de longue date et dédicataire de tant d’œuvres de Saariaho – le violoncelle, avoue-t-elle volontiers, est son instrument préféré. Pour saluer l’événement, la compositrice reprit le matériau du second mouvement de Maan varjot et l’adapta pour violoncelle et orgue. La première audition publique de cette nouvelle pièce, Offrande, eut lieu le 13 février 2017, dans le cadre du festival Présences de Radio France, par Anssi Karttunen et Olivier Latry. Présentant la pièce au public, Saariaho expliquait que l’intérêt de cette association était de confronter la flexibilité du violoncelle, notamment dans les notes tenues, avec la fixité de l’orgue, qui jouit en contrepartie d’un choix énorme de couleurs. À l’écoute, tout est plus diffus car le son de l’orgue est tout sauf immobile : le recours aux jeux ondulants, au trémolo, aux trilles et à ce qui peut faire vivre la matière sonore de l’intérieur (rappelons que Saariaho est issue du mouvement spectral) crée des nappes de sons aussi mouvantes que fascinantes, dans lesquelles se lovent le chant triste et les trouvailles sonores tout aussi riches du violoncelle.

Marcel Dupré, Sonate pour violoncelle et orgue en la mineur op. 60À l’instar d’illustres aînés comme Alexandre Guilmant (son professeur), Louis Vierne (légendaire organiste de Notre-Dame de Paris), Eugène Gigout (son prédécesseur comme professeur d’orgue au Conservatoire de Paris) ou Charles-Marie Widor (dont il fut le suppléant, puis le successeur à l’orgue de l’église

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Saint-Sulpice de Paris), Marcel Dupré reste connu essentiellement comme interprète et comme auteur d’une œuvre prolifique pour son instrument. Au contraire d’autres organistes français (de naissance ou d’adoption) tels César Franck, Maurice Duruflé ou Olivier Messiaen, ces virtuoses exceptionnels peinent à se faire reconnaître dans d’autres champs que celui de l’orgue. Et pourtant, quelle puissance dans le Quintette avec piano de Vierne, quelles beautés dans les mélodies de Widor ! Dupré s’aventura lui aussi au-delà du seul instrument à tuyaux, même si les claviers (orgue et piano, pour lequel il avait également obtenu un prix au Conservatoire) restent au cœur de sa production. Premier organiste français à connaître une carrière internationale aussi fulgurante (il était une star absolue aux États-Unis), il s’essaya au fil de sa carrière à toutes sortes de combinaisons incluant l’orgue. Sa dernière expérience fut le duo orgue/violoncelle, sous la forme de cette sonate tardive (1964) composée en hommage au violoncelliste Paul Bazelaire, collègue de Dupré au Conservatoire de Paris. La découpe en trois mouvements s’inscrit dans la tradi-tion classique et romantique – à laquelle Dupré resta toujours attaché. Mais derrière la facture plutôt sage pour l’époque

Joseph Jongen

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(Pierre Boulez avait livré dix ans plus tôt, déjà, son Marteau sans maître), la partition séduit par son lyrisme et son tempérament souvent emporté, marques de la musique de Dupré.

Formée notamment au Conservatoire de Paris (CNSMD), tout en suivant des études universitaires de musicologie et de hongrois, Claire Delamarche est musicologue à l’Auditorium-Orchestre national de Lyon. Auteur de nombreux articles et ouvrages, habituée des ondes radiophoniques, elle a publié chez Fayard une monographie de Béla Bartók qui a remporté plusieurs prix.

Marcel Dupré

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Von Bach-Jüngern und einem spendablen OrgelfanGuido Fischer

Wohl in keiner anderen Musikmetropole kommen die Orgel-freunde so auf ihre Kosten wie in Paris. Nicht nur, weil die Zahl der über 300 Instrumente, die in den kleinen und großen Kirchen erklingen, ziemlich unschlagbar ist. Wie es seit dem 19. Jahrhundert beste Tradition ist, werden die Schaltstellen des Orgelbetriebs weiterhin mit der Crème de la Crème besetzt. In der Kirche St. Sulpice ist Daniel Roth Herr über die prächtige Cavaillé-Coll-Orgel. Thierry Escaich spielt regelmäßig in der Kirche Saint-Étienne-du-Mont auf. Und während sich an der Kathedrale Notre-Dame mit Olivier Latry und Vincent Dubois gleich zwei Weltklassemusiker den Posten des Titularorganisten teilen (bekanntlich ist aktuell die Orgel wegen des verheerendes Brandes verstummt), ist in der zentral gelegenen Kirche St. Eustache Thomas Ospital 2015 in die Fußstapfen des legendären Jean Guillou getreten. Anfang des Jahres ist Guillou, der ab 1963 hier wirkte, im Alter von 88 Jahren verstorben. Und als musikalischen Abschiedsgruß an sein Idol hat Ospital eine von Guillous unzäh-ligen Orgelbearbeitungen ausgewählt. Es ist die Orgeleinrichtung von Mozarts 1788 für Streichquartett geschriebenem Satzpaar Adagio und Fuge c-moll KV 546.

Zwischen Mozart und St. Eustache gibt es darüber hinaus aber auch noch eine direkte Verbindungslinie. Hier beweinte er näm-lich 1778 den Tod seiner Mutter Anna Maria, mit der er damals in Paris weilte. Ob er während dieses erneuten Besuchs der Seine- Kapitale zudem vielleicht die Orgel von St. Eustache geschlagen hat, ist nicht dokumentiert. Dabei juckte es den von Kindesbei-nen an glänzenden Organisten nicht nur stets in den Fingern,

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wenn er dem «König aller Instrumente» begegnete (diesen Ehren-titel gab er der Orgel). Bereits Mitte der 1760er Jahre soll sich Mozart in Paris freundschaftlich auf der Orgel mit dem berühm-ten Organisten Armand-Louis Couperin duelliert haben. Leider ist kein vollständiges Originalwerk für Orgel solo von Mozart überliefert. Immerhin liegen drei Stücke vor, die ursprünglich für mechanische Orgelwalzen geschrieben wurden und die sich längst im Orgel-Repertoire etabliert haben. Dass Mozart sich immer wieder intensiv mit der Fugen-Form beschäftigt hat, mag auch an den Vorlieben seiner Gattin Konstanze gelegen haben, die von diesen polyphonen Meisterstücken geradezu besessen gewesen sein muss. Aber natürlich waren Mozarts Fugen vor allem eine nachschöpferische Auseinandersetzung mit dem übergroßen Erbe des Kontrapunktikers Johann Sebastian Bach.

Bach to the FutureDer Impuls für die große Bach-Tradition in Frankreich geht auf Alexandre-Pierre-François Boëly zurück. Der in Versailles gebo-rene Komponist und Organist war mit dem Werk Bachs über seinen österreichischen Klavierlehrer bekannt gemacht worden. Und als Titularorganist an der Pariser Kirche Saint-Germain- l’Auxerrois muss dann Boëly sein an Bach ausgerichtetes kontra-punktisches Spiel derart übertrieben haben, dass es selbst dem Pfarrer zu viel wurde und dieser ihm die Kündigung aussprach. Immerhin fand Boëly mit seinen Bach-Reverenzen unter seinen Zuhörern prominente Anhänger. Zu ihnen gehörte César Franck und der noch nicht einmal 20-jährige Camille Saint-Saëns, der später im Vorwort zu einer Neuedition einiger Orgelwerke von Boëly diesen einen «Musiker von großem Talent und großer Gewis-senhaftigkeit» nannte.

Sein erstes öffentliches Bekenntnis zu Bach sollte Camille Saint-Saëns im Alter von 11 Jahren ablegen. Als dieses Wunderkind 1846 bei seinem Konzert in der Salle Pleyel neben Klavierkon-zerten von Mozart auch ein nicht näher beziffertes Satzpaar «Prélude et fugue de J.S. Bach» spielte. Im Laufe seiner raschen Karriere auch als Komponist schrieb Saint-Saëns sodann neben

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zahlreichen Bach-Bearbeitungen gar ein Weihnachtsoratorium, das er mit einem «Prélude dans le style de Séb. Bach» eröffnete. Und bei seinen Orgelkonzerten durften ebenfalls all die Präludien, Fugen und Choralvorspiele des Thomaskantors nicht fehlen. Saint-Saëns gehört zu den Granden der französischen Orgeldynastie. Immer-hin hatte er zwanzig Jahre lang die Organistenstelle an der Pariser Kirche Madeleine inne. Zudem weihte er mit Konzerten die von Klang und Ausdruck her revolutionären Cavaillé-Coll-Orgeln von Saint-Sulpice, Notre-Dame, der Église de la Trinité und des Trocadéro-Palasts ein. Saint-Saëns’ effektvollstes und opulentestes Orgelwerk ist bekanntlich die sogenannte «Orgelsymphonie» op. 78. Zu seinen milderen Klanggeschöpfen für die Orgel gehört dagegen Prière op. 158, bei dem sich noch ein Violoncello hinzugesellt.

Wer in Frankreich als Organist nach Höherem strebte, der kam auch zu Beginn des 20. Jahrhunderts nicht an Bach vorbei. So wie Marcel Dupré, der von seinem Lehrer Charles-Marie Widor nicht nur 1934 das Organistenamt von Saint-Sulpice übernommen hatte. Ihm verdankte er auch die Liebe zum Barockgiganten. 1920 war Dupré der erste Organist, der das gesamte Orgelwerk

Camille Saint-Saëns

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Bachs aus dem Gedächtnis spielte. Ein Jahr später wurde er erst-mals in die USA eingeladen, wo er in New York vor gleich meh-reren tausend Zuhörern an der legendären Wanamaker-Orgel im gleichnamigen Konsumtempel auftrat. Wenngleich Dupré laut eigener Zählung in seiner jahrzehntelangen Laufbahn genau 2.178 Konzerte gegeben haben soll, so füllte er trotzdem gewis-senhaft nicht nur das Organistenamt an Saint-Sulpice bis zu seinem Tod im Jahr 1971 aus. Auch als Professor am Pariser Conservatoire prägte er Generationen von französischen Orga-nisten – wie Marie-Claire Alain, Jean Langlais, Pierre Cochereau und nicht zuletzt Olivier Messiaen. Zwar hat sich auch der Kom-ponist Marcel Dupré einmal als ein von Bach geprägter «Kontra-punktiker» bezeichnet und sich von der Tradition der französi-schen Orgelsymphonik mit ihrer so reichen Koloristik ausdrück-lich distanziert. Trotzdem kann sein immenses Schaffen vorran-gig für die Orgel das Erbe und den Einfluss der César Francks,

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Charles-Marie Widors und Louis Viernes nicht verleugnen. Die Sonate für Violoncello und Orgel op. 60 aus dem Jahr 1964 sollte Duprés letztes Werk sein, das er nicht ausschließlich für die Orgel geschrieben hat.

«Das Beefsteak ist wichtig, nicht die Sauce»Im Gegensatz zu den qualitätsbewussten Vielschreibern Saint-Saëns und Dupré war ihr Landsmann Maurice Duruflé ein aus-gesprochen selbstkritischer Geist. So ist im Zeitraum 1926 bis 1976 ein Werkkatalog von gerade einmal 14 Opus-Nummern entstanden. Zufrieden war der einstige Schüler von Paul Dukas und Charles Tournemire eben selten, wie er 1980 exemplarisch in einem Interview bestätigte, bei dem auch seine Frau zugegen war. «Wenn man ein Stück schreibt, dann mag man es zumeist zu diesem Zeitpunkt des Entstehens. Aber später, wenn man es sich noch öfters näher betrachtet, ändert man oft seine Meinung. So war es auch in diesem Fall [gemeint ist die Entstehung einer Toccata].» Darauf Madame Duruflé: «Auch wenn Du das Thema nicht magst, ich mag das ‹Drumherum›, sozusagen die ‹Sauce›.» «Ja, die Sauce ist da», so Monsieur Duruflé, «aber nicht das Beefsteak! Das Beefsteak ist wichtig, nicht die Sauce.»

Zu den überhaupt meist bewegenden Orgelwerken, die im 20. Jahrhundert geschrieben wurden, gehört Duruflés Prélude et Fuge sur le nom d’Alain op. 7 aus dem Jahre 1942. Es ist ein Dipty-chon im Gedenken an den geschätzten Organistenkollegen Jehan Alain, der 1940 mit 29 Jahren im Zweiten Weltkrieg getö-tet worden war. Das in d-moll stehende Präludium verarbeitet im ersten Thema die Buchstaben des Vornamens Alain, während das zweite Thema Bezug auf dessen Orgelstück Les Litanies nimmt. Das Motiv «Alain» taucht gleichfalls als Material in der Doppel- Fuge auf, die jedoch nicht etwa in Tristesse, sondern in lebensbe-jahendem D-Dur mündet. Seinen letzten öffentlichen Auftritt hatte Duruflé 1977 – im Rahmen eines Gottesdiensts in der Pariser Pfarr-Kirche Saint-Étienne-du-Mont, wo er seit 1930 die Stelle des Titularorganisten innehatte.

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Modern vs. konservativWenn ein aus dem belgischen Lüttich stammender Organist Musikgeschichte geschrieben hat, dann war es natürlich César Franck. Schließlich war er der Organist von Rang und Namen, der in seiner Wahlheimat Frankreich und dort selbstverständlich in Paris die technisch und klanglich epochalen Neuerungen aus-reizte, mit denen der Orgelbauer Aristide Cavaillé-Coll die Königin der Instrumente in einen orchestralen Klangkörper ver-wandeln sollte. «Meine neue Orgel? Das ist ein Orchester!», lautet Francks berühmter Jubelschrei, nachdem ihm Cavaillé-Coll ein neues Instrument in der Kirche Saint-Jean-Saint-Franҫois gebaut hatte. Im Schatten Francks steht bis heute ein anderer großer Sohn aus Liège. Es ist Joseph Jongen, der sich zu einem der bedeutendsten belgischen Komponisten des frühen 20. Jahrhun-derts entwickelte. Jongen stand mit einem Fuß in der Spätro-mantik, sah er sich künstlerisch angezogen von der ‹orchestralen› Klangsprache Charles-Marie Widors. Auf der anderen Seite nahm er regelmäßig Einflüsse von Zeitgenossen wie Richard Strauss, Claude Debussy und Maurice Ravel auf. Heute ist sein Werk und damit auch seine Person etwas in Vergessenheit gera-ten – obwohl Jongen als Organist wie als Pianist in Paris, London und in Brüssel ein gefeierter Interpret war (er musizierte u. a. mit dem Jahrhundertpianist Artur Rubinstein und dem Geigenvirtuosen Eugène Ysaÿe). Seine Humoresque für Violoncello und Klavier op. 92 stammt aus dem Jahr 1930.

Während Jongen und all die anderen Komponisten und Kompo-nistinnen des heutigen Programms bei allem Traditionsbewusst-sein mit ihrer Musik immer auch in die Zukunft geblickt haben, zählt Joseph Rheinberger zu den «Konservativen» seiner Zunft. Der in Lichtenstein geborene und 1901 in München verstorbene Komponist war nämlich ein Bach-Jünger durch und durch und übertraf damit sogar noch den Kollegen Max Reger. Und so ignorierte Rheinberger in seinem beachtlichen Orgelschaffen nahezu alle klanglichen Erneuerungen à la franҫaise und konzen-trierte sich auf die romantische Hege und Pflege der musikalischen Götter Bach, Mozart und Beethoven.

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GroßzügigMit Kaija Saariaho und ihrem Duo Offrande für Orgel und Violoncello (2014) kehren die Musiker wieder nach Paris zurück. Denn hier lebt und arbeitet die finnische Komponistin seit Anfang der 1980er Jahre. Um den Klang bis in seine geheimnis-vollsten Verästelungen kennenzulernen, legt Saariaho ihn «unter ein Mikroskop». Und je länger sie hineinschaut, desto mehr zar-teste Schattierungen und Übergänge macht sie aus. Diese Akribie einer naturwissenschaftlichen Forscherin hat sie tatsächlich erst in der französischen Hauptstadt kultiviert, seit sie am dortigen Ircam Computermusik studiert hat. Zugleich kam sie in Berüh-rung mit der Spektralmusik von Gérard Grisey und Tristan Murail. Und genau diesen Begegnungen und Forschungsaufent-halten verdankt sich längst eine ungemein sinnliche Musikspra-che, die sich aus schier unendlich vielen Abstufungen in Farbe, Dynamik, Artikulation und Rhythmus zusammensetzt. Zu Recht gilt die Komponistenstimme von Kaija Saariaho als einzigartig.

Dass sie außerdem ein großes Herz für die Orgel besitzt, hat sie aber nicht nur mit ihrem Orgelkonzert «Maan varjot» bewie-sen, das 2014 von Olivier Latry uraufgeführt wurde und dessen langsamer Mittelsatz Pate stand für das 2017 erstaufgeführte

Kaija Saariahophoto: Maarit Kytöharju

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Duo-Stück Offrande. Da dem neuen Konzerthaus in Helsinki bislang eine Orgel fehlte, hat sich Saariaho entschlossen, den geplanten Bau mit der stolzen Summe von einer Million Euro zu unterstützen. Bravo!

Guido Fischer lebt als freier Musikjournalist in Düsseldorf. Mit dem Schwerpunkt Barockmusik sowie französische und zeitge-nössische Musik arbeitet er für Tageszeitungen, Hörfunk sowie Fach- und Kulturmagazine. Zudem ist er regelmäßiger Autor von Programmheften für Festivals und Konzerthäuser sowie von CD-Booklet-Texten.

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InterprètesBiographies

Thomas Ospital orgueNé en 1990 au Pays basque, Thomas Ospital débute ses études musicales au Conservatoire de Bayonne avec Esteban Landart et les poursuit au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où il obtient cinq premiers prix en orgue, improvisation, harmonie, contrepoint, fugue et formes. Il y a notamment pour professeurs Olivier Latry, Michel Bouvard, Thierry Escaich, Philippe Lefebvre, Fabien Waksman, Isabelle Duha et Pierre Pincemaille. Lauréat de plusieurs concours inter-nationaux (Saragosse, Chartres, Toulouse), Grand Prix Florentz de l’Académie des Beaux-Arts, il occupe pendant six mois les fonctions de Young artist in residence à la basilique Saint-Louis-Roi-de-France de La Nouvelle-Orléans. En mars 2015, il est nommé sur concours titulaire du grand orgue de l’église Saint-Eustache à Paris. Il a été le premier organiste en résidence à la Maison de la Radio de 2016 à 2019. Cette activité l’amène à collaborer régulièrement avec les différentes formations musicales de Radio France et à prendre part à des projets de médiation visant à faire connaître l’orgue au plus grand nombre. Sa carrière de concertiste le conduit à jouer tant en France qu’à l’étranger, aussi bien en soliste, en musique de chambre qu’avec un orchestre symphonique. L’improvisation tient une place importante dans sa pratique musicale; soucieux de faire perdurer cet art sous toutes ses formes, il pratique notamment l’accom-pagnement de films muets. En 2016 lui est commandée la musique additionnelle du film Django d’Étienne Comar. Son premier enregistrement, paru chez Hortus en septembre 2017 et réalisé sur le grand orgue de Saint-Eustache, est consacré

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Thomas Ospitalphoto: Céline Nieszawer

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à des œuvres de Franz Liszt. Enregistré sur l’orgue de l’Auditorium de Radio France, un deuxième album paru en janvier 2018 est consacré à des improvisations et à des œuvres de Johann Sebastian Bach mises en regard avec les Chorals-Études de Thierry Escaich, dont il a assuré la création. Passionné par la transmission, Thomas Ospital est régulièrement sollicité pour enseigner l’interprétation et l’improvisation dans le cadre de masterclasses. Il est depuis 2017 professeur d’harmonisation au clavier au CNSMD de Paris, où il enseigne également l’harmonie pour les ingénieurs en formation supérieure aux métiers du son.

Thomas Ospital Orgel1990 im Baskenland geboren, begann Thomas Ospital seine musikalische Ausbildung bei Esteban Landart am Conservatoire de Bayonne und setzte diese am Conservatoire National Supé-rieur de Musique et de Danse de Paris fort, wo er fünf erste Preise erwarb, in Orgel, Improvisation, Harmonie, Kontrapunkt, Fuge und Form. Namentlich erhielt er Unterricht bei Olivier Latry, Michel Bouvard, Thierry Escaich, Philippe Lefebvre, Fabien Waksman, Isabelle Duha und Pierre Pincemaille. Preis-träger verschiedener internationaler Wettbewerbe (Saragossa, Chartres, Toulouse), Grand Prix Florentz der Académie des Beaux-Arts, war er sechs Monate lang Young artist in residence an der Basilika Saint Louis King of France in New Orleans. Im März 2015 wurde er zum Titularorganisten der großen Orgel von Saint-Eustache Paris ernannt. Er war von 2016 bis 2019 der erste Organist in residence an der Maison de la Radio. In diesem Zusammenhang wirkte er an verschiedenen Vermitt-lungsprojekten von Radio France mit und konnte einem breiten Publikum die Orgel nahebringen. Seine Karriere als Konzertorga-nist führt ihn ebenso durch Frankreich wie ins Ausland; seine Solo-Konzerte sind ebenso gefragt wie jene als Solist mit Sym-phonieorchester und seine kammermusikalischen Aktivitäten. Improvisation nimmt einen wichtigen Platz in seiner künstleri-schen Arbeit ein, darauf bedacht, diese Kunstform in ihrer Viel-falt zu erhalten, namentlich auch in der Begleitung von Stumm-filmen. 2016 erhielt er den Auftrag, zusätzliche Musiken zu

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Bruno Delepelairephoto: Peter Adamik

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Étienne Comars Film Django zu schreiben. Seine erste Einspie-lung, die im September 2017 bei Hortus erschien, wurde an der großen Orgel von Saint-Eustache aufgenommen und widmet sich der Musik von Franz Liszt. Ein zweites Album, aufgenom-men an der Orgel im Auditorium von Radio France und erschie-nen im Januar 2018 beinhaltet neben Improvisationen Werke von Johann Sebastian Bach und setzt diese in Beziehung zu den Chorals-Études von Thierry Escaich, die Ospital auch urauf-führte. Begeisterter Lehrer, wird Thomas Ospital regelmäßig zu Meisterklassen in Interpretation und Improvisation eingeladen. Seit 2017 lehrt er am CNSMD Paris «Harmonisation au clavier» sowie Harmonie in den Toningenieur-Studiengängen.

Bruno Delepelaire violoncelleNé en 1989, Bruno Delepelaire commence le violoncelle à l’âge de cinq ans auprès d’Erwan Fauré. Après avoir étudié dans la classe de Philippe Muller au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris, il part en 2012 à Berlin où il reçoit les conseils de Jens-Peter Maintz à l’Universität der Künste, ainsi que de Ludwig Quandt à l’Académie Karajan des Berliner Philharmoniker. Il est nommé Premier violoncelle solo de l’orchestre en septembre 2013. Il a notamment joué en soliste Don Quichotte de Richard Strauss sous la direction de Semyon Bychkov. Il a remporté de nombreux prix en solo (premier prix à l’Internationale Instrumentalwettbewerb Markneukirchen ainsi qu’à l’International Karl Davidov Cello Competition) mais égale-ment avec le Quatuor Cavatine (deuxième prix du Concours international de quatuor à cordes de Banff en 2013). Parallèlement à ses activités de violoncelliste, Bruno Delepelaire a également obtenu un premier prix d’harmonie au CNSMD. Il se produit régulièrement en soliste et en musique de chambre, tout parti-culièrement au sein du Quatuor Cavatine ainsi que précédemment du Berlin Piano Quartet. Il est depuis novembre 2013 membre des 12 Cellisten der Berliner Philharmoniker, avec lesquels il a fait sa dernière apparition à la Philharmonie Luxembourg lors de la saison 2015/16.

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Bruno Delepelaire Violoncello1989 geboren, erhielt Bruno Delepelaire seinen ersten Celloun-terricht bei Erwan Fauré. Nach dem Studium am Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris in der Klasse von Philippe Muller setzte er seine Ausbildung 2012 an der Universi-tät der Künste Berlin bei Jens-Peter Maintz und im Rahmen der Karajan-Akademie der Berliner Philharmoniker bei Ludwig Quandt fort. Im September 2013 wurde er zum Ersten Solo-Cellisten des Orchesters ernannt. Als Solist spielte er namentlich in Richard Straussʼ Don Quichotte unter Semyon Bychkov. Als Solist errang er diverse Preise (darunter: Erster Preis beim Inter-nationalen Instrumentalwettbewerb Markneukirchen und bei Karl Davidov Cello Competition) ebenso wie als Kammermusiker mit dem Quatuor Cavatine (Zweiter Preis beim internationalen Quartett-Wettbewerb in Banff 2013). Bruno Delepelaire erwarb im Rahmen seines Studiums am CNSMD außerdem einen ersten Preis in Harmonie. Regelmäßig ist er als Solist und Kammermusiker gefragt, letzteres insbesondere mit dem Quatuor Cavatine und neuerdings mit dem Berlin Piano Quartet. Seit November 2013 ist er Mitglied der 12 Cellisten der Berliner Philharmoniker, mit denen er zuletzt in der Saison 2015/16 in der Philharmonie Luxembourg konzertierte.

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Autour de l’orgueProchain concert du cycle «Autour de l’orgue»Nächstes Konzert in der Reihe «Autour de l’orgue»Next concert in the series «Autour de l’orgue»

13.01.2020 20:00 Grand Auditorium

Lundi / Montag / Monday

Berlin Philharmonic Brass Arvid Gast orgue

Widor: Symphonie N° 6: Allegro Bach: Drei Choralvorspiele Fantasie und Fuge BWV 542 Mendelssohn Bartholdy: Symphonie N° 5 «Reformations- Symphonie» / «Réformation» (extraits) Puccini: Preludio sinfonico Chostakovitch: Suite pour orchestre de jazz N° 2 (extraits) Liszt: Präludium und Fuge über den Namen BACH (erste Fassung / première version) Gigout: Grand Chœur dialogué

résonances 19:30 Grand AuditoriumArtist talk: Arvid Gast im Gespräch mit Tatjana Mehner (D)

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La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu

Impressum

© Établissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2019Pierre Ahlborn, PrésidentStephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan GehmacherRédaction: Lydia Rilling, Charlotte Brouard-Tartarin, Dr. Tatjana Mehner, Anne Payot-Le Nabour Design: Pentagram Design LimitedImprimé au Luxembourg par: WEPRINT Tous droits réservés.

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