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« Talk In French » – Podcast 19 Pourquoi vous détestez croiser d'autres Français lors de vos vacances à l’étranger L’introduction : Frédéric Bibard : Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode « Talk in French » podcast en français, épisode 19 déjà. Bonjour Katie comment vas-tu ? Katie Probert : ça va très bien merci Frederic et toi comment ça va. Frédéric Bibard : ça va très très bien. Il fait un peu chaud ici mais ça va (rires) Katie Probert : Ouais, ici aussi, il fait du soleil, il fait très beau mais il fait chaud. Frédéric Bibard : Ouais parce que pour les gens qui écoutent ce podcast, on enregistre le 8 juillet c’est ça ? Katie Probert : Ouais Frédéric Bibard : Le 8 juillet 2016, donc, vous aurez le podcast surement en septembre donc il fera peut-être un peu plus frais. Katie Probert : (rires) Frédéric Bibard : mais (rires), pour nous, on enregistre dans des conditions, enfin ce n’est pas non plus la torture. Katie Probert : (rires) Frédéric Bibard : pour moi ça va mais ce n’est pas non plus parfait, j’ai un peu chaud, on va dire. Katie Probert : Ouais, on essaie de …. Un peu de soleil ,à , au mois de septembre. Frédéric Bibard : Voilà c’est ça exactement Katie Probert : (rires) Frédéric Bibard : De quoi va-t-on parler aujourd’hui Katie ? Katie Probert : Aujourd’hui, c’est un article qui s’intitule « Pourquoi vous détestez croiser d’autres français lors de vos vacances à l’étranger » Frédéric Bibard : Ouais, donc je rappelle un petit peu le concept, donc on prend des articles qu’on trouve sur internet, on les remodifie un peu, on les simplifie, etc.. , et on prend des expressions qui nous semblent difficiles, surtout le cas pour Katie on essaie de trouver les expressions qui sont les moins faciles pour les gens qui ne sont pas français, enfin francophones plutôt, et on essaye ensembles de les analyser, on

« Talk In French » – Podcast 19 Pourquoi vous détestez

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« Talk In French » – Podcast 19 Pourquoi vous détestez croiser d'autres

Français lors de vos vacances à l’étranger L’introduction:Frédéric Bibard : Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode « Talk in French » podcast en français, épisode 19 déjà. Bonjour Katie comment vas-tu ? Katie Probert : ça va très bien merci Frederic et toi comment ça va. Frédéric Bibard : ça va très très bien. Il fait un peu chaud ici mais ça va (rires) Katie Probert : Ouais, ici aussi, il fait du soleil, il fait très beau mais il fait chaud. Frédéric Bibard : Ouais parce que pour les gens qui écoutent ce podcast, on enregistre le 8 juillet c’est ça ? Katie Probert : Ouais Frédéric Bibard : Le 8 juillet 2016, donc, vous aurez le podcast surement en septembre donc il fera peut-être un peu plus frais. Katie Probert : (rires) Frédéric Bibard : mais (rires), pour nous, on enregistre dans des conditions, enfin ce n’est pas non plus la torture. Katie Probert : (rires) Frédéric Bibard : pour moi ça va mais ce n’est pas non plus parfait, j’ai un peu chaud, on va dire. Katie Probert : Ouais, on essaie de …. Un peu de soleil ,à , au mois de septembre. Frédéric Bibard : Voilà c’est ça exactement Katie Probert : (rires) Frédéric Bibard : De quoi va-t-on parler aujourd’hui Katie ? Katie Probert : Aujourd’hui, c’est un article qui s’intitule « Pourquoi vous détestez croiser d’autres français lors de vos vacances à l’étranger » Frédéric Bibard : Ouais, donc je rappelle un petit peu le concept, donc on prend des articles qu’on trouve sur internet, on les remodifie un peu, on les simplifie, etc.. , et on prend des expressions qui nous semblent difficiles, surtout le cas pour Katie on essaie de trouver les expressions qui sont les moins faciles pour les gens qui ne sont pas français, enfin francophones plutôt, et on essaye ensembles de les analyser, on

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essaye de…. des explications, on pense que ça peut-être intéressant, aussi de discuter un tout petit peu sur ce sujet, parfois on essaie de discuter ( euuuhh ) de nos visions, différences culturelles peut-être , etc… . Et aussi, à la fin du podcast, vous aurez toujours, un point de grammaire. Aujourd’hui, on parlera surement du verbe « rendre » et de ses différentes utilisations. Katie Probert : Très bien. Frédéric Bibard : D’accord, et tout d’abord, on va quand-même écouter l’article en premier et puis après on reviendra ensembles avec Katie, sur les mots difficiles. …

L’Article:http://www.slate.fr/story/105255/croiser-francais-vacances-etranger Imaginez que vous effectuez un road trip au Sri Lanka. Après plusieurs jours de voyage, vous voilà à Dambulla, jolie ville-sanctuaire du centre du pays. Vous venez de grimper plus d'une centaine de marches pour accéder à une «cave» renfermant un temple bouddhiste millénaire ainsi qu'un énorme Bouddha caché. Les moines vous accueillent avec le sourire et les singes essaient de voler vos offrandes. Soudain, une autre touriste vient briser l’atmosphère apaisante de ce lieu sacré. Elle peste car le guide ne parle pas sa langue, le français. Misère, voilà qu'arrive un groupe d’une dizaine de compatriotes qui râle à tout va: contre le guide, contre le prix des billets d’accès au temple, contre la chaleur et surtout contre l’obligation de retirer ses chaussures de randonnées Quechua. Vous savez que la visite, aussi passionnante soit-elle, va être gâchée.

Le Français, cet être infâme qui ne respecte rien

Si vous avez déjà voyagé à l’étranger, vous avez sûrement vécu ce moment de gêne incomparable. Et il y a de fortes chances pour que ces autres Français aient ressenti le même sentiment à votre encontre. De récentes statistiques réalisées auprès d'un échantillon de 1.000 internautes par le moteur de recherche spécialisé dans le voyage Liligo.fr montrent que le Français place ses compatriotes sur la seconde marche des pires compagnons de voyages et les juge «râleurs», «impolis», «arrogants» et «radins». Rien que ça. Les médias, les blogs spécialisés et les réseaux sociaux diffusent d’ailleurs régulièrement ce genre de comportements, forcément agaçants.

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Même Michel Houellebecq, pourtant très sociable, a pris part au débat dans son récit Lanzarote, où il dit que le Français est un «être vain, si épris de lui-même que la rencontre d’un compatriote à l’étranger lui est proprement insupportable.» Les motifs de notre colère contre le Français peuvent être nombreux : il est rude ou méprisant avec un étranger, il jette un déchet par terre, il prend des photos malgré l’interdiction, il porte des chaussettes dans ses claquettes et une banane autour de la taille, il ne fait pas d’effort pour parler la langue du pays où il se trouve, il essaie de négocier un porte-clefs coûtant à peine quelques centimes, il refuse de goûter aux plats traditionnels, ne s’intéresse pas à la culture locale… Vous pouvez aussi râler tout simplement parce que vous trouvez qu’un autre touriste français râle trop. Un comportement de repli qui peut pourtant paraître étrange. Est-ce à cause des statistiques réalisées auprès d’étrangers qui, régulièrement, viennent nous rappeler que nous sommes les pires touristes du monde? Le Français aurait-t-il honte du Français, entretenant lui-même ces clichés par la même occasion? Sur son blog Vadrouille.eu, une Française habitant en Nouvelle-Zélande s’étonnait justement de ce réflexe de fuite: «C’est comme si les autres voyageurs français ne méritaient même pas qu’on entreprenne une conversation avec eux dans le bus, comme si le fait d’être de la même nationalité leur enlevait tout intérêt. […] Pourquoi passer à côté de quelqu’un d’extraordinaire parce qu’il parle la même langue que vous ou bien qu’il habite à seulement 200 kilomètres de chez vous?» Difficile de trouver des réponses précises à cette question, peu étudiée, il faut bien le dire, dans le monde universitaire. Et pourtant, quand on interroge des sociologues et des anthropologues spécialisés dans le tourisme et les loisirs en France, on se rend compte que ce comportement est beaucoup plus culturel et ancré dans les esprits depuis plus longtemps qu’on ne le croit. À commencer par notre rapport à l’argent et la façon dont nous l’exposons dans des pays où le niveau de vie est inférieur au nôtre. Jean-Michel Hoerner, professeur émérite à l’université de Perpignan et auteur, entre autres, d'une Géopolitique du tourisme, nous explique le concept de «tourisme de classe», sur lequel il a travaillé avec sa collègue Catherine Sicart:

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«Sauf exception, les touristes sont plus aisés, parfois beaucoup plus aisés, que les populations locales qu’ils visitent et ne peuvent s’empêcher de le montrer. Or, dans de tels comportements, selon la psychologie des uns et des autres, ou simplement l’intelligence de vivre ailleurs que chez soi, on constate souvent que les touristes les plus riches ne se gênent pas pour le montrer. Toutefois, il me semble que c'est autant le cas des Français que celui d’autres étrangers…» En raison de notre attitude supposée ambiguë ou schizophrène face à l'argent, nous pourrions donc ressentir une honte plus grande en apercevant d’autres Français déballer leurs richesses devant des étrangers qui n’y ont pas accès. Mais cette dualité socio-culturelle se retrouve aussi entre Français : chez eux, deux visions du tourisme et du voyage s’opposent.

Le Français «aventurier» en lutte contre le Français «climatique»

La première façon de voyager consiste à aller chercher le soleil, la plage, le confort, le dépaysement et à fuir le quotidien de son propre pays. La seconde est beaucoup plus culturelle: on cherche à en apprendre plus sur la culture et l’histoire d’un pays, en visitant des musées, des temples, etc. Saskia Cousin, anthropologue à l’université de Paris Descartes et co-auteure de Sociologie du tourisme, nous explique que ce «phénomène de classe sociale» est déterminant dans notre façon de percevoir nos compatriotes: «Beaucoup de vacanciers, notamment en club, sont venus passer des moments en famille, entre amis, et ne se préoccupent pas de leur image ou de celle de leurs voisins, ni de la réalité du pays d'ailleurs. […] Les Français qui critiquent leurs compatriotes critiquent en fait le tourisme populaire, et le tourisme tout court. Le plus souvent, il s’agit de se prouver différent des autres, et d’abord des autres touristes. Comme l’a bien montré Jean-Didier Urbain [sociologue spécialiste du tourisme en France], le touriste, cet "idiot du voyage", c’est toujours l’autre.» Le Français «aventurier» n’hésiterait donc pas à se placer au-dessus de la mêlée de touristes «du soleil», enorgueilli par le savoir qu’il a emmagasiné dans les guides de voyages qu’il consomme sans modération. Et selon André Rauch, professeur émérite à l’université de Strasbourg et auteur de Vacances en France de 1830 à nos jours, cette appréhension de l’inculture de l’autre est particulièrement visible dans des lieux sacrés: «Notre rapport à la religion est mis à distance car nous sommes “laïcs”, et le respect du sacré peut nous apparaître comme quelque chose qui nous prive de notre liberté.

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C’est pour cela que certains visitent un peu des lieux sacrés comme des places publiques.» D’où l’agacement de certains quand ils croisent d’autres Français qu’ils estiment irrespectueux des traditions locales. Enfin, dans un registre un peu différent, André Rauch rappelle que râler est presque un sport national pour nous et qu’il faut tenir compte des éléments qui constituent une affirmation de notre identité : «Un Français qui ne râle pas, c’est un Français qui n’existe pas. Nous avons un esprit critique à l’égard de tout ce qui nous entoure, c’est une culture qui nous est propre et qui peut choquer à l’étranger.» Le Français va donc aimer râler, que ce soit contre des étrangers ou contre d'autres Français.

Le Français aime aussi son compatriote: tout dépend du contexte.

Bien sûr, chacun des sociologues que nous avons pu contacter a tenu à rappeler qu’il ne fallait en aucun cas généraliser ces explications. Beaucoup de Français aiment aussi rencontrer leurs compatriotes, qu’ils soient touristes «aventuriers» ou touristes «climatiques». André Rauch remarque que beaucoup de Français retournent tous les ans dans le même camping pour retrouver les amis qu’ils y ont rencontrés. Et puis, quand le touriste français se sent un peu perdu dans un pays et une culture qu’il n’arrive pas à maîtriser, il aurait plus tendance à justement se rapprocher de ses compatriotes, pour partager le fameux «choc culturel» qu’il est en train de vivre. «Dans la réalité, explique Saskia Cousin, lorsqu’il y a beaucoup de nationalités présentes et que l’environnement s’avère complexe à appréhender, par exemple dans les pays non francophones comme dans les guest-houses d’Asie ou d’Amérique du Sud, les voyageurs se retrouvent et s’appareillent bien par nationalité –les Français les premiers, notamment en raison de leur mauvaise maîtrise de l’anglais!» Que la compagnie de nos compatriotes puisse nous agacer est normale, mais il serait dommage de couper les ponts une fois la frontière passée. Après tout, nous sommes tous le Français d’un autre, pour le pire comme pour le meilleur.

LaTranscription:Frédéric Bibard : Ok donc on vient d’entendre l’article, comment a tu trouvé l’article ? Katie Probert : (rires) Je l’ai trouvé assez amusant et j’aime bien le style de l’écriture.

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Frédéric Bibard : Ouais Katie Probert : (mmm) , et ( euh ) je peux imaginer (euh) une image des français en vacances, Frédéric Bibard : Aha Katie Probert : enfin qui, qui voyagent, dégoutés de trouver des autres personnes de,du même pays Frédéric Bibard : Ouais. Katie Probert : Lorsqu’ils sont très loin de chez eux. Frédéric Bibard : Ouais, est-ce que c’est un peu la même chose pour toi quand tu voyages à l’étranger ? ou quand tu t’es résignée un petit peu à Katie Probert : (rires) Frédéric Bibard : à voir des anglais. Katie Probert : Oui, (mmm), oui c’est, je … j’imagine que je vais trouver des anglais un peu partout ( am ) Frédéric Bibard : Aha Katie Probert : en voyage mais, ça ne me dérange pas de les voir …. c’est. Frédéric Bibard : D’accord Katie Probert : Mais je comprends quelques fois quand tu vois très très loin de chez toi, tu veux avoir une expérience complètement différente et hop. Frédéric Bibard : Aha Katie Probert : Ah Il y’a un anglais ou un français ou quelqu’un de près de chez toi Frédéric Bibard : Ouais, de ton pays Katie Probert : Ouais de ton pays. Frédéric Bibard : C’est bien ça. ,… ok très bien, ouais, ouais... Ouais. Il reste peut-être très français, peut-être le comportement de certains français peuvent être agaçants. Katie Probert : (rires) Frédéric Bibard : L’article explique que, très très bien en fait, cette différence en fait de type presque deux catégories sociales de touristes français Katie Probert : oui Frédéric Bibard : donc, c’est vraiment un article que j’ai trouvé intéressant et je pense que ça peut-être aussi amusant pour vous de … de voir un peu ce point de vue un peu unique … je crois. Katie Probert : oui

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Frédéric Bibard : On passe directement au premier mot difficile. Katie Probert : Très bien Frédéric Bibard : Lequel, est-il ? Katie Probert : Le premier mot difficile c’est renfermant. Frédéric Bibard : Ouais, renfermant c’est vraiment l’idée de contenir quelque chose « containing » Katie Probert : Ah ok, d’accord Frédéric Bibard : Et alors on parle peut-être d’une cave ici renfermant un temple bla bla bla, mais c’est vraiment l’idée de cacher le trésor peut-être, aussi, enfin en tous cas cette image qu’on va découvrir in trésor peut-être. Katie Probert : D’accord, d’accord, très bien, mm le mot, millénaire. Frédéric Bibard : Millénaire Katie Probert : Millénaire Frédéric Bibard : ça vient du mot mille, et millénaire c’est, en fait c’est l’adjectif pour dire euuuh « millenium » peut-être. Katie Probert : Ah d’accord, ok Frédéric Bibard : Mais tu sais plutôt comme oh non « millenium » aussi le millénaire aussi mais ici. C’est un mot mais plutôt utilisé comme un adjectif ici. Katie Probert : D’accord. Frédéric Bibard : Très bien Katie Probert : Donc ça veut dire un temple budiste de mille ans Frédéric Bibard : euh de mille ans ou plus. Katie Probert : D’accord Frédéric Bibard : Ahhah Katie Probert : Bien, mmm, après, elle peste Frédéric Bibard : Elle peste, pester contre quelque chose c’est , se plaindre « to complain » Katie Probert : Aha, ok Frédéric Bibard : ça c’est AHH ça m’énerve de voir ça, je vois ici et ah le guide ne parle pas français etc… Katie Probert : D’accord, et est-ce que c’est un peu similaire du prochain mot que j’ai souligné. Râler Frédéric Bibard : Ouais tout à fait, c’est très similaire finalement. Katie Probert : Ok

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Frédéric Bibard : Pester et râler c’est, c’est vraiment similaire. Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : Je trouve. Katie Probert : Est-ce que un est plus fort que l’autre ? Frédéric Bibard : Râler je pense est plus fort. Katie Probert : Ok, très bien Frédéric Bibard : Pester en fait, c’est plus littéraire, la réaction est similaire je pense, mais râler est un peu plus populaire comme on dit souvent que les français sont râleurs Katie Probert : (rires) Frédéric Bibard : Donc, c’est un peu l’idée que c’est un mot beaucoup plus utilisé je pense que pester Katie Probert : Ok très bien, euuh , le mot gâché. Frédéric Bibard : Gâché , ça peut être « wasted » ou ça peut être aussi « spoil » peut-être , tu sais Katie Probert : D’accord Frédéric Bibard : va être ….. ça a été raté finalement. Katie Probert : Ok d’accord donc c’est pas « wasted » dans le sens de être bourré. Frédéric Bibard : Non pas du tout, pas du tout. Katie Probert : (rires) Frédéric Bibard : Pas du tout, oui c’est bien de préciser c’est pas « wasted » dans le sens de bourré mais vraiment de gâcher dans le sens de Katie Probert : D’Accord Frédéric Bibard : « Waste your time » une chose comme ça Katie Probert : Très bien Frédéric Bibard : Tu vois ? Katie Probert : Bien, mmm , être infâme. Frédéric Bibard : infâme ok, infâme, c’est vraiment euh « opnotious » odieux peut-être. Katie Probert : Ok, oui,. Frédéric Bibard : c’est un peu l’idée de « hateful person » peut-être « rires » Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : Infâme, c’est vraiment, c’est pas tout à fait comme « infamous » peut-être, c’est pas tout à fait ça, enfin peut-être qu’il y en ai « infamous » peut-être

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je, je comprends mal le sens, mais un être infâme c’est vraiment, presque « despicable ». Katie Probert : Ok d’accord, et le mot odieux, ça veut dire ? Frédéric Bibard : Odieux c’est vraiment quelqu’un en anglais on dirait « obnoctious» Katie Probert : Yeah, ok. Frédéric Bibard : C’est ça. Comment tu prononces exactement ? Katie Probert : « Obnoctious » Frédéric Bibard : « Obnoctious » Katie Probert : « Obnoctious » Frédéric Bibard : Voilà, et c’est un peu comme ça, odieux, quelqu’un qui est odieux. Katie Probert : Ok, parce que j’ai entendu parler ce mot, am , une fois et en anglais on peut dire « odious » mais ça c’est un peu, un peu vieux mais très très fort aussi « odious person, a really hateful person » Frédéric Bibard : Oui, je pense que c’est … de toutes façons vous utilisez aussi ces beaucoup de mots d’origine française ou latine aussi donc Katie Probert : voilà Frédéric Bibard : Et je pense que « obnoctious » me semble plus populaire en anglais que « odious ». Si je me tompe peut-être Katie Probert : Yeah, exactement. Frédéric Bibard : Ok, donc c’est pour ça que j’ai préféré d’utiliser le mot « obnoctious » parce que le mot odieux en français et plus utilisé on va dire. Katie Probert : D’accord, ok, bien … après on a le mot radin. Frédéric Bibard : Oh, radin, c’est vraiment une sorte d’argot « slang » pour dire « cheepskate » Katie Probert : Ah ok Frédéric Bibard : C’est ça ? quelqu’un de « scroodge » Katie Probert : Ok, très bien Frédéric Bibard : Quelqu’un qui n’aime pas dépenser de l’argent, tout simplement. Katie Probert : Très bien, ok , Est-ce qu’il Frédéric Bibard : Même il y’a un site en français, pardon de te couper, il y’a un site en français qui s’appelle radin.fr Katie Probert : (rires) Excellent.

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Frédéric Bibard : Et ça c’est un site qui permet des techniques pour économiser de l’argent. Katie Probert : Ok D’accord Frédéric Bibard : « To Save Money » Katie Probert : D’accord, et c’est bien parce que normalement le mot radin c’est un peu négatif mais le Frédéric Bibard : C’est ça. Katie Probert : Le site c’est pour … positif. Frédéric Bibard : Un peu plus positif mais ça reste quand même, parfois c’est un peu ridicule, c’est trop en fait. Katie Probert : (Rires) Frédéric Bibard : Beaucoup d’énergie pour…. Pour économiser 2 Euros, 3 Euros alors que peut-être tu pourrais utiliser ton énergie ou ton intelligence pour peut-être des choses qui te permettent de gagner plus d’argent justement. Katie Probert : D’accord, est-ce qu’il y a des autres mots pour dire radin en français ? Frédéric Bibard : On peut dire aussi ; il a des oursins dans les poches. Katie Probert : (rires) qu’est-ce que c’est un oursin ? Frédéric Bibard : Ah un oursin, tu sais c’est dans la mer, c’est une sorte de … ah j’ai oublié le mot en anglais, c’est une sorte d’animal qu’on peut manger mais qui a beaucoup de piques, « spike » en anglais Katie Probert : Ah « sea urchin » Frédéric Bibard : ça peut-être ça. Et donc on dit avoir des oursins dans les poches et là si tu mets ta main dans la poche elle va piquer Katie Probert : (Rires) Frédéric Bibard : Elle ne va pas dépenser de l’argent Katie Probert : (Rires) Ah Super, c’est bien. Frédéric Bibard : Oui Katie Probert : Très bien, Excellent Frédéric Bibard : Et on peut dire ça, il est radin il est avare on peut dire aussi Katie Probert : Avare Frédéric Bibard : Avare, mais c’est un mot un peu ancien on va dire, un avare Katie Probert : Ok

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Frédéric Bibard : Une pièce de théâtre de Molière qui s’appelle l’avare qui est très amusante où le personnage principal, justement est très avare, ne dépense pas beaucoup d’argent, même pour sa famille. Katie Probert : D’accord, est-ce qu’on peut dire aussi la pince Frédéric Bibard : Ah c’est une pince ouais, tout à fait, tu as raison, ouais c’est ça ouais tout à fait. Katie Probert : Je connais ça parce qu’on a amie, son surnom c’est La Pince, Frédéric Bibard : Ok Katie Probert : Et tout le monde expliquera c’est parce que il est mécanicien, c’est le nom de son outil, et aussi il est radin. (Rires) Frédéric Bibard : D’accord, ouais bah c’est un peu, ouais c’est ça, on dira plutôt c’est une pince. Ah t’es vraiment une pince. Katie Probert : D’accord, ok, bien. Frédéric Bibard : Une pince en anglais c’est … ouais ça peut être l’outil, ou ça peut être aussi, peut-être « pyre ». Katie Probert : Yeah Frédéric Bibard : Tu sais quand tu accroches des choses … donc … Katie Probert : bien, mmm, le mot récit. Frédéric Bibard : Récit, c’est comme un histoire « story » ou « tale » peut-être. Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : Il y’a vraiment l’idée de narration dans récit. Katie Probert : Comme (une) conte Frédéric Bibard : Comme un conte exactement Katie Probert : un Conte … Bien , ok… après la phrase : S’est épris de lui-même. Frédéric Bibard : Etre épris de quelque chose c’est être amoureux de quelque chose mais ici être épris de lui-même c’est … vous vous aimez quoi mais c’est dans le sens de « Ohh I’m the best » je suis le meilleur.etc… Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : Tu vois c’est un peu cette idée. Katie Probert : Tu admires toi-même ou il admire lui-même. Frédéric Bibard : Voilà c’est un peu ça voilà. Katie Probert : D’accord, dans le mot épris, il y’a le mot pris « like taken » Frédéric Bibard : C’est un peu ça ouais, je pense que c’est un peu l’idée d’être pris absorbé « like »

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Katie Probert : oui « absorb » Frédéric Bibard : Par quelque chose, donc c’est une peu ça l’idée je pense. Katie Probert : Est-ce que cette expression peut dire « self absorbed » ? Frédéric Bibard : Oh pour dire ça, si tu l’utilises de lui-même oui. Katie Probert : D’accord Frédéric Bibard : Et être épris de + quelque chose, ça peut être, être, amoureux ou être obsédé par quelque chose ou par quelqu’un. Katie Probert : Ok, Très bien … La phrase prochaine phrase c’est une banane autour de la taille. Frédéric Bibard : Une banane ce n’est pas « banana » ici, la taille ici c’est « waist » … c’est ça. Donc une banane c’est en anglais. Soit c’est « boom bag » pour les anglais ou « funny pack » pour les américains. Katie Probert : D’accord. Frédéric Bibard : Tu sais c’est le côté très typique des touristes parfois. Katie Probert : (Rires), oui. Frédéric Bibard : Très pragmatique. Katie Probert : Oui. Frédéric Bibard : Mais un peu les vieux, même de certains jeunes peut-être d’ailleurs qui portent une banane autour de la taille par exemple. Katie Probert : Ouais, mais seulement en vacances. Frédéric Bibard : Voilà. Katie Probert : (Rires) Frédéric Bibard : On parle aussi de claquettes c’est « flip-flop » ou des choses comme ça. Katie Probert : Avec des chaussettes Frédéric Bibard : Voilà. Exactement. Katie Probert : (Rires) Très bien. Frédéric Bibard : C’est un peu le cliché des touristes parfois. Katie Probert : Ouais, ouais, mais parce que c’est vrai. (Rires) non ça dépend (rires) Frédéric Bibard : Un cliché est toujours basé sur une part de vérité je pense Katie Probert : Ouais. Frédéric Bibard : Malheureusement. Katie Probert : (Rires) je rigole (Rires) Bien… Qu’est-ce que c’est un comportement de repli.

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Frédéric Bibard : Alors comportement c’est « behaviour » et repli c’est un peu … non en anglais replier c’est pas « reply » repli c’est « get back » peut-être. « like a retreat » dans une guerre par exemple. Katie Probert : Ah , « to move away from” Frédéric Bibard : C’est un peu ça, c’est vraiment « To move away from » en fait. Mais c’est vraiment l’idée de se protéger finalement. Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : Peut-être qu’en anglais je ne sais pas mais j’ai l’impression que « move away » c’est vraiment c’est vraiment c’est éviter. Katie Probert : Oui Frédéric Bibard : « To Avoid ». Mais repli c’est plus fort que ça en fait c’est vraiment c’est … tu restes quelque part pour te protéger même. Katie Probert : D’accord donc c’est un comportement de défense. Frédéric Bibard : Exactement Katie Probert : Ok … Qu’est ce que c’est entretenir. Frédéric Bibard : Entretenir ça peut être « maintenance ». Mais je pense que c’est plutôt l’idée de « nurturing » peut-être. Katie Probert : « nurturing ». Ok. Frédéric Bibard : « try to feed your own” cliché. Tu vois ça. Katie Probert : Ah okay. Frédéric Bibard : Je ne sais pas si on peut dire ça en anglais mais …. Ah il est cliché sur la France par exemple ou sur l’Angleterre mais tu accentue encore plus en faisant ce même comportement. Katie Probert : Ok Ouais. Frédéric Bibard : Tu continue tu prouves. Katie Probert : (Rires) Frédéric Bibard : Ce comportement on va dire. Katie Probert : D’accord, très bien, je comprends. Qu’est-ce c’est reflex de fuite. Frédéric Bibard : Reflex comme des « Reflex »… peut-être en anglais. Katie Probert : Oui c’est une réaction. Frédéric Bibard : Réaction automatique on va dire … de fuite c’est « run away … running away.. avoid » peut- être. Katie Probert : Et c’est du verbe fuir. Frédéric Bibard : Fuir exactement.

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Katie Probert : Ok … D’accord… Et aussi est-ce que une fuite c’est « a leak » … tu as de l’eau Frédéric Bibard : Exactement, une fuite, une fuite d’eau. Katie Probert : Ouais. Frédéric Bibard : Tout à fait. L’eau part, en fait, finalement. Katie Probert : Mais ici c’est pas une fuite de l’eau c’est … C’est du verbe fuir. Frédéric Bibard : Non …. C’est …. Fuir. Katie Probert : Ok … Bien … passer à côté de quelqu’un … Est-ce que ça veut dire éviter quelqu’un ou de voir quelqu’un. Frédéric Bibard : Passer à côté de quelqu’un on pourrait dire c’est …. Rencontrer quelqu’un peut-être ici…. Je dirai ça passer à côté de quelqu’un. Ah c’est plutôt l’idée de « to meet someone but no purpose » . Katie Probert : Ah ok Frédéric Bibard : « To Pass » Katie Probert : “ To Pass without Stopping” . Frédéric Bibard : Exactement Katie Probert : Ok. Et On se rend compte. Frédéric Bibard : Se rendre compte c’est presque … mmm … une expression finalement c’est « to realize ». Katie Probert : Ah Okay. Et donc si on dit réaliser en français ça veut dire pas se rendre compte ça veut dire « to create something or to make something happpend » . Frédéric Bibard : Ouais c’est plutôt comme ça tout à fait. Mais parfois les gens disent j’ai … j’ai … je ne réalisé pas « i can’t imagine ». Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : C’est pas même pas imagine c’est plutôt…. Imaginons je gagne un million d’euros…. Je ne réalise pas …. « I can’t figure, i can’t imagine » Katie Probert : « It will not happend » Frédéric Bibard : Voilà c’est ça. Katie Probert : Ok D’accord parce que je crois que c’est un peu infosamie . Frédéric Bibard : C’est un peu infosamie, moi je dirai Katie Probert : Pour les anglophones Frédéric Bibard : Qu’on peut utiliser pour … je me rend pas compte … je ne me rend pas compte, c’est ça. C’est vrai que vous utilisez beaucoup le mot réaliser. On

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français quand vous utilisez réaliser souvent j’ai remarqué ça mais ce n’est pas tout à fait la bonne traduction. Katie Probert : Ok. Frédéric Bibard : Se rendre compte me semble être plus précis. Katie Probert : Ok Très bien … mmm … qu’est-ce que c’est un professeur émérite. Frédéric Bibard : Émérite. C’est un professeur qui est expérimenté mais qui a aussi une certaine notoriété. Katie Probert : Ah Okay. Frédéric Bibard : Tu vois Katie Probert : D’accord Frédéric Bibard : C’est un peu « skill and fane » Katie Probert : ok Frédéric Bibard : Au même temps. Katie Probert : Bien … Et qu’est-ce que c’est aisé. Frédéric Bibard : euuuh « Wealthy » Katie Probert : Ah bien comme … Frédéric Bibard : « Well of » Katie Probert : « ease » Frédéric Bibard : Voilà c’est ça, ça peut ici être « ease » aussi mais dans le sens de t’es « at ease » t’es à l’aise, t’as de l’argent. Katie Probert : D’accord, tout est facile parce que tu peux payer pour tout. Frédéric Bibard : Exactement. Katie Probert : Ok… ET … Déballer. Frédéric Bibard : Déballer c’est …. C’est pas « unpack » ou « un pouch » je pense c’estt plutôt l’idée de « to show off » ici. Katie Probert : Ah ok. Frédéric Bibard : Déballer sa richesse ça c’est « to show off your wealth” Katie Probert : Ah OK …. De, de montrer les richesses. Frédéric Bibard : Voilà C’est ça. Katie Probert : Est-ce qu’il y a des autres … expressions pour dire « show off » en français ? Frédéric Bibard : Se la raconter on peut dire Katie Probert : Se la Raconter

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Frédéric Bibard : Ouais, se la raconter c’est …. C’est très bizarre c’est un peu l’argot mais c’est un peu « to show off » ouais Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : Se montrer on pourrai dire aussi Katie Probert : Se montrer Frédéric Bibard : Ouais Katie Probert : Ok … Bien … Après il y’a l’expression ou la phrase, le français aventurier en lutte contre le français climatique. Frédéric Bibard : Mais je pense qu’on pourrait dire la même chose pour tout … on peut mettre les anglais aventuriers en lutte contre les anglais climatiques c’est vraiment le concept ici, aventurier c’est « adventurer » et climatique c’est la personne qui va visiter un endroit pour le climat ou aller à la plage. Katie Probert : Ah ok. Frédéric Bibard : Tu vois ? Katie Probert : Pour se reposer Frédéric Bibard : Pour se reposer Katie Probert : Bien Frédéric Bibard : Et ici en lutte contre donc il est contre le français climatique c’est vraiment deux visions c’est … « Adventures Vs Leisure Time » peut-être. Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : Une chose comme ça Katie Probert : Et les deux groupes ils ne sont pas d’accord Frédéric Bibard : Ils ne sont pas d’accord. Après c’est vrai que on peut faire un peu des deux mais c’est vrai que , on peut voir quelqu’un mutinant ces certaines personnes à plutôt être français climatiques et d’autres à être français aventuriers je pense. Katie Probert : Bien (Rires) Frédéric Bibard : Qu’est-ce que tu es toi, T’es plutôt anglaise aventurière ou anglaise climatique ? Katie Probert : Je suis aventurier Frédéric Bibard : Aventurière Katie Probert : Aventurière Frédéric Bibard : Si t’es une femme. Katie Probert : Parce que je suis une fille (rires)

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Frédéric Bibard : Voilà Katie Probert : Et toi Frédéric Bibard : Ouais plutôt aventurier mais j’ai … Katie Probert : Ouais Frédéric Bibard : En fait vraiment …. Le côté climatique, j’ai du mal, je pense que je suis assez hyperactif. Katie Probert : Oui Frédéric Bibard : Donc … Par Exemple rester plus de deux heures sur la plage ça me rend fou Katie Probert : Oui Frédéric Bibard : (Rires) Katie Probert : (Rires) Frédéric Bibard : C’est vrai j’aime bien me reposer mais plutôt à une terrasse boire un café ou un verre … enfin rafraichissement on va dire pas forcément de l’alcool d’ailleurs. Katie Probert : Oui Frédéric Bibard : Mais j’aime bien … aller au musée , marcher, etc … Katie Probert : Ouais moi aussi. Frédéric Bibard : J’ai des amis qui … certains amis qui travaillent beaucoup en entreprises dans des bureaux préfèrent parfois un peu le côté climat pour se reposer ce que je peux comprendre parce que beaucoup de stress etc… peut-être que moi je suis un peu différent parce que j’ai un style de vie un peu différent aussi. Katie Probert : Oui … Moi j’aime bien regarder les gens et … bien sûr on peut regarder les gens à la plage mais pour moi, une plage c’est une plage. Frédéric Bibard : Ouais c’est ça. Katie Probert : C’est … Ce n’est pas super intéressant pour moi et je préfère de regarder les cafés, les musées, les parcs, les gens. Frédéric Bibard : Tout à fait, ouais c’est vrai, je suis d’accord aussi, mais bon après, les gens font ce qu’ils veulent. Katie Probert : Oui … oui bien sur Frédéric Bibard : il n’y a pas de …. On ne peut pas critiquer, si les gens préfèrent de se reposer je ne connais pas leurs vies. Katie Probert : Ouais ouais bien sur … non je ne suis pas contre, la plage c’est juste pour moi c’est pas , il n’y a pas grand-chose à faire pour moi

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Frédéric Bibard : Ouais Katie Probert : Je n’aime pas nager (rires) Frédéric Bibard : Bah , la , la mer c’est pas forcément le … Katie Probert : ça c’est le problème (rires) Frédéric Bibard : idéal non plus pour nager la piscine c’est comme plus facile. Katie Probert : Oui Frédéric Bibard : Je trouve Katie Probert : T’as raison, moins de sel. Frédéric Bibard : Moins de sel puis les vagues c’est rigolo mais c’est pas non plus idéal pour nager … tout le temps. Katie Probert : (Rires), mmm, il y’a le mot dépaysement. Frédéric Bibard : Dépaysement je crois que c’est un mot qui existe en anglais, enfin en tous cas, dans l’idée, c’est vraiment …. Vous traduisez par exemple, « change of scene » en anglais, mais c’est vraiment le sentiment, la sensation de dépaysement. Katie Probert : D’accord Frédéric Bibard : Quand tu te sens, ah ok , là je ne suis pas à Paris, pour moi qui habite à paris, je me dis , ah ok j’habite pas à Paris Ah là je vais dire là c’est vraiment exotique. C’est vraiment original, c’est vraiment la sensation. Katie Probert : Ok, D’accord très bien, mmm, la mêlée. Frédéric Bibard : Mêlée, finalement c’est un peu l’idée de, un groupe de personnes « croud » là, tu disais peut-être « scrum » mais quand tu dis « scrumb » ça me fait penser au rugby, rugby Katie Probert : Oui, oui Frédéric Bibard : Mais c’est plutôt ici c’est le « flow … the tourist like the flow like the influx of tourists” une chose comme ça. Katie Probert : D’accord, ok Frédéric Bibard : Tu as là, un groupe de personnes. Katie Probert : D’accord, qui viennent, qui partent … selon le … la saison. Frédéric Bibard : C’est ça. Katie Probert : Bien, … le prochain mot j’ai aucune idée … prononcer. Frédéric Bibard : enorgueilli Katie Probert : Ok ,,ça C’est difficile ( rires) tu peux répéter ? Frédéric Bibard : enorgueilli Katie Probert : enorgueilli

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Frédéric Bibard : Ouais Katie Probert : (Rires) ça veut dire quoi ? Frédéric Bibard : ça veut dire … en fait c’est l’orgueil, « pride » donc ici c’est « proud » Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : C’est comme fier mais c’est plus même c’est plus arrogant je pense Katie Probert : Ok, d’accord. Frédéric Bibard : C’est … une sorte d’arrogance plutôt. Katie Probert : Ok , bien … mmm … magasiner. Frédéric Bibard : Emmagasiner, Katie Probert : Emmagasiner Frédéric Bibard : Parce qu’il y a deux ‘m’ ici donc le premier ça fait ‘on’ ‘ma’ ‘ga’ ‘siner’ Katie Probert : Ok … Emmagasiner Frédéric Bibard : Donc … Emmagasiner finalement c’est pas magazine , c’est magasin, ici l’idée c’est donc c’est « store up » peut-être. … ou « like stock up » ou « like » accumuler. « accumulate … stack » Katie Probert : Ah Okay Frédéric Bibard : Tu vois … plein de guides de voyages ….juste comme ça. Katie Probert : Ok, d’accord de … ramasser ? Frédéric Bibard : Ouais on pourrait dire , collecter peut-être, collectionner Katie Probert : Collecter ? collectionner ? Frédéric Bibard : Ouais pas collecter ici Katie Probert : (Rires) ça c’est un anglicisme. Frédéric Bibard : Exactement Katie Probert : Ok (rires) … mmm … s’avère. Frédéric Bibard : S’avère, s’avérer, c’est … « to prove to be », je pense qu’on peut dire ça en anglais Katie Probert : Ok, et c’est un verbe réflexif Frédéric Bibard : Tout à fait Katie Probert : Bien … un autre réflexif, s’appareille Frédéric Bibard : S’appareille, donc s’appareille c’est ... euuh … l’idée de « match … like matching »

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Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : Tu sais c’est un « match between two things » d’accord ? tu vois ? ils se … ils se regroupent ensembles … Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : euh par nationalité « like, in a pair » c’est un peu l’idée de … réunir ensembles les mêmes gens. Katie Probert : OK , peut être parce que tout le monde parle le même langue la même langue c’est peut-être facile à … Frédéric Bibard : C’est un peu ça l’idée la … Katie Probert : Parler Frédéric Bibard : Culture etc … enfin bref Katie Probert : D’accord … avec des autres gens qu’on reconnait Frédéric Bibard : Oui … exactement. Katie Probert : Après , il serait dommage de couper les points Frédéric Bibard : De couper les ponts Katie Probert : Pardon, couper les ponts, une fois à la frontière passée Frédéric Bibard : Couper les ponts, en anglais vous ne dites pas couper les ponts vous dites bruler les ponts je pense Katie Probert : « Oh yeah to burn bridges » Frédéric Bibard : C’est un peu l’idée en fait. Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : « it would be too bad, it would be a shame , it would be too shame » peut-être ? De couper les ponts “burn bridges, ou cottise once we cross a border“ … Katie Probert : Ah Ok Frédéric Bibard : La frontière passé Katie Probert : D’accord, ça veut dire que ? en France, on s’entend bien mais …. Ça serait dommage de couper les ponts, dès qu’on part de la France. Frédéric Bibard : Non … en fait c’est plutôt l’idée que, Ah c’est peut-être agaçant de voir … des touristes du même pays à l’étranger mais … ce n’est pas pour autant de voir qu’il faut « burn bridges » couper les ponts … il ne faut pas non plus … les éviter. Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : C’est pas forcément non plus, être tout le temps ensembles mais c’est pas non plus les éviter, c’est toujours essayer d’avoir une sorte de …

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Katie Probert : Equilibre Frédéric Bibard : Equilibre on va dire exactement. Katie Probert : Ok … bien … la dernière phrase c’est, après tout nous sommes tous les français des nôtres, pour le pire, comme pour le meilleur. Frédéric Bibard : Ouais, après tout c’est « after all » … nous sommes tous le français d’un autre, « we are the french for another one” juste comme ça, je ne sais pas comment dire … Katie Probert : Oui c’est … Frédéric Bibard : Mais c’est un peu l’idée … Katie Probert : En fait c’est le, le français d’un autre qui Frédéric Bibard : Voilà … C’est le français d’un autre ça veut dire que, imaginons que … pour moi Katie t’es une étrangère … mais pour toi Katie, je suis un étranger, tu vois ? on est tous l’étranger de quelqu’un. Katie Probert : D’accord … Ok Frédéric Bibard : C’est… C’est la même chose mais là c’est pour un français, Katie Probert : D’accord Frédéric Bibard : Tu vois on est tous …. Ah je suis le touriste agaçant pour un autre français, et pour moi il l’est aussi le touriste agaçant. Katie Probert : D’accord … ça dépend du point de vue Frédéric Bibard : Exactement Katie Probert : Ok , bien et pour le pire comme pour le meilleur ? Frédéric Bibard : meilleur c’est « for the better and for the worse” Katie Probert : Très bien Frédéric Bibard : Ici c’est un peu la phrase qu’on utilise parfois dans les mariages. Katie Probert : Oui (rires) Frédéric Bibard : Quand tu fais la cérémonie de mariage … dans le meilleur on dit ça Katie Probert : « For better and for worse » Frédéric Bibard : Comment ? Katie Probert : « For better and for worse » Frédéric Bibard : Ah vous dites …. Ah exactement ça Katie Probert : Ouais Frédéric Bibard : Exactement … « for better and for worse » Katie Probert : Yeah

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Frédéric Bibard : C’est la même chose Katie Probert : Très bien … oui on dit la même chose dans les cérémonies de mariages aussi. Frédéric Bibard : Voilà, et donc c’est un peu comme une sorte de mariage ou de relation qu’on doit avoir avec d’autres français. Katie Probert : (rires) Frédéric Bibard : C’est un peu l’idée mais c’est un peu ironique ici … bien sur Katie Probert : Oui … très bien Frédéric Bibard : Très bien, on passe directement à la partie grammaire maintenant ? Katie Probert : Oui Frédéric Bibard : Alors, de quoi va-t-on parler aujourd’hui ? Katie Probert : mmm, on va parler du verbe rendre, et se rendre Frédéric Bibard : D’accord, on va parler de plein de façons différentes d’utiliser ce verbe qui est assez utilisé en français mais dans des situations très différentes Donc on a vu dans l’article, se rendre compte, « to realize » mais réaliser, c’est plus en anglais le faux-ami , c’est peut-être c’est réaliser. … c’est « to make something happen , … create , ou something become reality » … et par exemple en français on dit le réalisateur, « movie director » d’accord ? Katie Probert : « Because he makes the movie » Frédéric Bibard : Exactement Katie Probert : “Happen” Frédéric Bibard : Exactement il faut faire attention de bien l’utiliser entre réaliser et … se rendre compte c’est pas tout à fait la même chose je pense. Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : Maintenant on revient un petit peu sur l’idée de rendre … rendre ça a plein de sens en anglais, ça peut être « to give back » « to return » d’accord ? Katie Probert : oui Frédéric Bibard : Rendre justice par exemple « to administer » … l’administration on pourrait dire ça mais dans le niveau justice légal…. Rendre ça peut être aussi pour un devoir rendre un devoir « homework » devoir « to hand in » Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : « hand in » et par exemple aussi … d’autres choses par exemple « pay off, to pay off » par exemple « for an experiment »

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Katie Probert : Ah ok, comme ? De réussir. Frédéric Bibard : Voilà Réussir c’est ça. Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : LA prochaine ça peut aussi « to produce, to make , to yield yield yield » Katie Probert : “Yield ?” (rires) Frédéric Bibard : Et donc rendre ça peut être ici pour la production on peut aussi dire produire faire ici, tu vois ? . … il y’a aussi l’idée de rendre de l’argent «to repay » Katie Probert : OK Frédéric Bibard : « give back money” on peut aussi dire l’idée de “to render” render …. Une expression , ou … « a thought » , « an expression » en anglais peut être Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : On peut dire ça…. Il y’a ici l’idée de rendre « to surrender » … je me rend, c’est même c’est se rendre finalement c’est « to surrender » Katie Probert : Ah Ok Frédéric Bibard : ET (rires) il y’a aussi l’idée de rendre, « to vomit » Katie Probert : « oh nice » (rires) Frédéric Bibard : Voilà, ah j’ai rendu, tu peux dire ça (rires) d’un bébé il a rendu son quatre heures Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : Son quatre heures c’est … c’est quoi c’est « snack … 4pm snack » Katie Probert : D’accord Frédéric Bibard : Tu vois ? , on pourrait dire ça Katie Probert : D’accord Frédéric Bibard : C’est un peu l’idée de « to to give back » Katie Probert : (rires) « nice » (rires) cadeau Frédéric Bibard : Cadeau voilà Katie Probert : Ok très bien, Frédéric Bibard : Et , on peut dire , avec d’autres , avec par exemple avec rendre avec un adjectif « you make me happy » tu me rends heureux Katie Probert : OK … très bien Frédéric Bibard : D’accord ? Il y’a rendre visite à quelqu’un « to visit someone » Katie Probert : Oui

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Frédéric Bibard : Très important parce que les gens disent je visite quelqu’un, bon les gens vont bien sur comprendre mais ça veut dire techniquement visite c’est « to go in » Katie Probert : Okay, on ne veut pas dire ça (rires) Frédéric Bibard : tu visites un musée « you can go inside a museum » Katie Probert : Oui Frédéric Bibard : « You can not go inside a person » à moins que Katie Probert : D’accord, donc on , je rends visite à ma grand-mère Frédéric Bibard : Exactement Katie Probert : Mais je ne visite pas ma grand-mère Frédéric Bibard : S’il te plait oui Katie Probert : Ok (rires) d’accord Frédéric Bibard : Bon on a déjà parlé de ça mais se rendre à c’est « to go to » après il y’a ça … se rendre à l’appel de quelqu’un c’est « to respond to someone, appeal ou call » aussi Katie Probert : Ah okay, et pourquoi on n’utilise pas répondre ? ou on peut ? Frédéric Bibard : On peut aussi, on peut le dire aussi Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : Tout à fait, se rendre à l’avis de quelqu’un on pourrait dire ça aussi « to go to someone’s … advice » …. C’est pas … très utilisé je pense en français mais on peut le dire aussi Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : Euh , se rendre à l’évidence, par exemple « to face facts » Katie Probert : Aaaaah OKay , se rendre à l’évidence Frédéric Bibard : tu vois, ….bien c’est « you have to face reality » parce que evidence, c’est pas vraiment comme “evidence” en anglais plutôt comme c’est vrai en expression aussi, c’est « to face reality » un chose comme ça Katie Probert : Je me ‘rende’ à l’évidence Frédéric Bibard : Je me rends à l’évidence que, il faut se rendre à l’évidence que …. Bla bla bla Katie Probert : Ok … Très bien Frédéric Bibard : Est-ce qu’il y’a d’autres ? Enfin deux trois autres c’est se rendre aux ordres, ce n’est pas très utilisé mais on va dire « to comply with orders » je me rends aux ordres de votre chef par exemple.

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Katie Probert : D’accord Frédéric Bibard : Dans une bataille entre deux pays par exemple ils se battent, il y en a un qui admet sa défaite donc il dit je me rends à votre, à vos ordres, c’est presque, il dit « to surrender » … finalement …. Tu vois ? Katie Probert : Ok …. Et cette expression c’est dans le contexte …. Militaire Frédéric Bibard : Plutôt militaire ouais, je pense. Katie Probert : Ok Frédéric Bibard : se rendre aux prias de quelqu’un c’est … apparemment tu dis « to yield to someone’s please » je ne sais pas si vous utilisez ça en anglais mais bon Katie Probert : Oui Frédéric Bibard : Se rendre aux prias de quelqu’un ouais c’est un peu c’est idée là … ce n’est pas non plus très important je pense cette expression mais bon, j’ai trouvé cette expression. Katie Probert : Je crois qu’on dit en anglais « to answer someone’s please » …. Peut être Frédéric Bibard : Ok … bon d’accord, très bien … Katie Probert : « to answer » Frédéric Bibard : Ok … eeuh après euh, une toute dernière, se rendre aux raisons de quelqu’un, ouais c’est un peu la même idée c’est « to bow to someone’s reason » se rendre raison, c’est un peu c’est … accepter finalement Katie Probert : Oui ok Frédéric Bibard : C’est un peu cette idée d’accepter … je pense Katie Probert : Accepter, se rendre … Ok bien Frédéric Bibard : C’est ça, je dirai l’essentiel ça serait de bien comprendre que se rendre ou rendre, rendre ou se rendre, ça peut avoir plusieurs sens, essayes de bien comprendre le contexte autour … ou bien … euh … comprendre le sens, ce n’est pas forcément « to vomit », ça veut pas dire aussi « to give back » Katie Probert : (rires) Frédéric Bibard : Il Faut vraiment comprendre le contexte ici … je pense Katie Probert : Je pense qu’on comprend mieux le contexte en lisant des articles ou des livres … Frédéric Bibard : Tout à fait Katie Probert : Pour voir, dans une phrase, le verbe Frédéric Bibard : Ouais tout à fait, tout à fait

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Katie Probert : Très bien Frédéric Bibard : Très bien Katie Probert : Merci beaucoup pour l’explication. Frédéric Bibard : Bah c’est moi qui te remercie, si vous avez d’autres questions sur certaines expressions ou bien vous avez des questions de grammaire, n’hésitez pas à partager sur le site sur talkinfrench.com, vos idées … euh … un prochain article, un prochain sujet ou si vous avez aussi … euh d’autres expressions de rendre ou se rendre que je n’ai pas mentionné, c’est toujours intéressant de connaitre votre point de vue ou que vous rajoutez des petites choses aussi sur ça. Tu as d’autres choses à rajouter pour ta part euh Katie ? Katie Probert : Non rien à rajouter Frédéric Bibard : Très bien, et bah, euh je vais te souhaiter une bonne fin d’après-midi et puis on se voit bientôt dans un nouvel épisode Katie Probert : Merci à bientôt Frédéric Bibard : A bientôt

LaPartieGrammaire:

Le verbe “rendre / se rendre” Dans le texte : On se rend compte que ce comportement est beaucoup plus culturel…. Usages significations du verbe “rendre” : ● To give back, return (more info) ● To administer (justice) ● To hand in (homework) ● To pay off (e.g., an experiment) ● To produce, make, yield ● To repay ● To render (a thought, an expression) ● To surrender ● To vomit ● Rendre + adjective

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=> To make (happy, scared, mad....) ● rendre visite à quelqu'un

ð To visit someone (more info) Usages et significations de “se rendre” : ● To surrender ● Se rendre à

=> To go to ● Se rendre à l'appel de quelqu'un

=> To respond to someone's appeal ● Se rendre à l'avis de quelqu'un

=> To bow to someone's advice ● Se rendre à l'évidence

=> To face facts ● Se rendre aux ordres

=> To comply with orders ● Se rendre aux prières de quelqu'un

=> To yield to someone's pleas ● Se rendre aux raisons de quelqu'un

=> To bow to someone's reasons ● Se rendre compte

=> To realise Attention :

“Réaliser” (fr) = to make something happen/ create/ achieve/ become reality . Like “le réalisateur” (movie director)

LeVocabulaire:Renfermant : Containing Millénaire : A millennium Elle peste : She curses (is angry) Râle : Grumble / Complain Gâchée : Wasted Etre infâme : Infamous being

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Radin : Cheapskate Récit : Story / Tale Si épris de lui-même : So enamoured of himself Une banane autour de la taille : Bumbag / Fanny Pack around waist Un comportement de repli : Avoidance behaviour Entretenant : Maintaining / Nurturing Reflexe de fuite : Reflex of running away / Avoiding people Passer à côté de quelqu’un : Miss out on someone On se rend compte : We realise Emérite : Skilled / Experienced Aisés : Wealthy/ Well-off Déballer : Unload but show-off in this context Le Français «aventurier» en lutte contre le Français «climatique» : The French adventurer struggling against the “seeking better weather conditions” French people Dépaysement : Change of scene Mêlée : Scrum / Croud Enorgueilli : Proud Emmagasiné : Stored up S'avérer : To appear to be/ to prove to be S’appareillent : Match up / Kitted out Il serait dommage de couper les ponts une fois la frontière passée : It would be a shame to cut ties once past the border. Après tout, nous sommes tous le Français d’un autre, pour le pire comme pour le meilleur : After all, we are all the French from another, for better and for worse.