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Septembre 2013 N° 15 LA GAZETTE DES AMIS Dépôt légal n° 1712 du 18 septembre 2009 Les Amis de Champigneulles Association loi 1901 déclarée sous le n° W543000290 le 22 février 2006 2, impasse J. Moulin – 54250 Champigneulles 1 SOMMAIRE : Edito ………………………p.1 Le loto des Amis ….….…. p 2 Rencontre inter génération Visite du Musée Lalique….p.3 Les rois de la Petite Reine. P4 Souvenirs …………….p 5 & 6 L'été des Amis …...….……p.7 Bon à savoir ………………p.8 Rédacteur en chef : Renée Chauveau Secrétaires de rédaction : Renée Chauveau J. Pierre Kolodziej Comité de lecture : ………….Annie et Noël Vicq A l'heure de la rentrée Bientôt l'été va prendre congé et avec la rentrée viendra la période propice aux bonnes résolutions. Bonnes résolutions… souvent de modestes objectifs mais parfois de grandes décisions qui, peut-être, ne resteront qu'à l'état de projet. Mais pourtant il est si facile - d'écouter les autres et de faire preuve de tolérance. - d'aider quelqu'un en difficulté, de lui sourire, de lui faire comprendre qu'il existe. - de remercier, (ne pas oublier de remercier) pour un soutien, un dépannage. Et surtout de partager. Partager son temps, partager son savoir, partager …….. Ce mot partage peut se comprendre de différentes façons ; il signifie aussi bien séparer que compatir mais pour mieux vivre avec les autres et avec soi même avoir de la sympathie pour les maux dont souffre autrui est essentiel. Une pensée de Samosate : C'est une consolation de partager le même malheur et de ne pas être seul à en souffrir. nous fait comprendre combien le mal vivre peut être mieux accepté en compagnie d'Amis. Renée Chauveau .

Septembre 2013 N° 15 LA GAZETTE DES AMISlesamisdechampigneulles.com/gazettes/gazette15.pdftoubib (to be or not to be ?) Vous me direz pourquoi avoir choisi Champenoux ? Eh bien je

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Septembre 2013 N° 15

LA GAZETTE DES AMIS Dépôt légal n° 1712 du 18 septembre 2009

Les Amis de Champigneulles Association loi 1901 déclarée sous le n° W543000290 le 22 février 2006

2, impasse J. Moulin – 54250 Champigneulles 1

SOMMAIRE : Edito ………………………p.1 Le loto des Amis ….….…. p 2 Rencontre inter génération Visite du Musée Lalique….p.3 Les rois de la Petite Reine. P4 Souvenirs …………….p 5 & 6 L'été des Amis …...….……p.7 Bon à savoir ………………p.8 Rédacteur en chef : Renée Chauveau Secrétaires de rédaction : Renée Chauveau J. Pierre Kolodziej Comité de lecture : ………….Annie et Noël Vicq

A l'heure de la rentrée

Bientôt l'été va prendre congé et avec la rentrée viendra la période propice aux bonnes résolutions. Bonnes résolutions… souvent de modestes objectifs mais parfois de grandes décisions qui, peut-être, ne resteront qu'à l'état de projet. Mais pourtant il est si facile - d'écouter les autres et de faire preuve de tolérance. - d'aider quelqu'un en difficulté, de lui sourire, de lui faire comprendre qu'il existe. - de remercier, (ne pas oublier de remercier) pour un soutien, un dépannage. Et surtout de partager. Partager son temps, partager son savoir, partager …….. Ce mot partage peut se comprendre de différentes façons ; il signifie aussi bien séparer que compatir mais pour mieux vivre avec les autres et avec soi même avoir de la sympathie pour les maux dont souffre autrui est essentiel. Une pensée de Samosate : C'est une consolation de partager le même malheur et de ne pas être seul à en souffrir. nous fait comprendre combien le mal vivre peut être mieux accepté en compagnie d'Amis. Renée Chauveau

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Une gagnante et une présidente heureuses

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Au loto, tout le monde vient dans l'espoir de gagner le gros lot, mais chacun sait qu'il n'y aura qu'un gagnant, et seul le hasard fait la loi.

Cette fois, ce fut UNE gagnante qui s'est vue remettre l'enveloppe contenant 600€ en bons d'achat. Sa joie était communicative et partagée par la présidente de l'Association et par tous les membres du Conseil d'Administration pour qui un loto est une longue préparation et une dure journée : longue préparation qui commence des mois à l'avance pour aller à l'affut des bonnes affaires, les saisir et offrir ainsi des lots de qualité; dure journée qui en fait commence la veille avec l'installation de la Salle des Fêtes, le dimanche matin est consacré au dépôt des lots. Le dimanche après-midi tous les bénévoles arrivent à 13h afin que les joueurs n'attendent pas trop à l'extérieur et à 14h, les jeux commencent.

S'en suit un long après-midi de "recueillement" pour les passionnés de loto afin de bien entendre les nombres sortis de la sphère magique. Qui n'a pas participé à un loto serait très étonné par l'atmosphère ambiante: il y a les joueurs qui viennent avec leurs propres cartons afin de se rassurer et d'être détenteurs des bons numéros, il y a ceux qui viennent avec leurs grigris, pour conjurer le mauvais sort et attirer sur eux les faveurs du hasard, et tous les autres, attentionnés et prêts à crier haut et fort "quine". Tout cela, dans un contexte de jeu, certes, mais en toute décontraction, pour passer quelques heures, avec, peut-être… un lot sous le bras à la sortie.

Ce dernier loto a été pour Les Amis de Champigneulles l'occasion d'accueillir 250 joueurs mais d'en refuser une trentaine, afin de respecter les conditions de sécurité de la Salle des Fêtes.

A quand votre prochain loto ? demandèrent plusieurs joueurs en partant. L'année prochaine.

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Rencontre autour d'un atelier pâtisserie

(Photo Gilles Ordureau)

La moyenne d'âge des mercredis créatifs s'est vue très rajeunie ce 29 mai. En effet, le conseil municipal d'enfants, encadré par Evelyne Hansler responsable du Moulin des Générations et par Jacqueline Playe, adjointe au Maire responsable de l'enfance, des affaires scolaires, extra scolaires et de la jeunesse, s'est joint aux dames des mercredis; non pas pour coudre, tricoter ou peindre bien qu'il s'y soit intéressé mais pour réaliser avec elles un goûter facile d'exécution et rapide en cuisson. Une bonne soixantaine de chouquettes ont été confectionnées. Toutes les mains de ces jeunes ont travaillé pour le pesage de la farine, pour la préparation de l'appareil pendant lequel il faut tourner vigoureusement afin de dessécher la pâte et pour la partie la plus délicate (aux dires de ces apprentis), le cassage des œufs. Il y eut quelques soucis pour le réglage du four mais tout s'est très bien déroulé entre rires et fous-rires et aucune chouquette n'a été dédaignée. Un après-midi qui a permis une rencontre entre différentes générations et qui se renouvellera certainement.

Visite au "Pays du verre et du cristal"

Une cinquantaine d'Amis s'en sont allés à Wingen sur Moder pour visiter le musée Lalique où sont exposés 230 flacons de parfum prêtés par le président de la Société Lalique, des participations à l’Exposition Universelle de 1900 et celle des Arts Décoratifs de 1925 ainsi que des pièces maîtresses telles que la Fontaine Poissons créée en 1937. Considéré comme le génie du verre (et du cristal), Charles Lalique (1860-1945) fut un temps bijoutier puis verrier avant de marier Art Nouveau et Art Déco. Après le repas tout le monde prit la direction de la Maison du Verre et du Cristal à Meisenthal. Cette maison abritait autrefois l'ancienne verrerie, où Emile Gallé, chef de file de l'Ecole de Nancy fut initié à l'art du verre, faisant de Meisenthal le « berceau du verre Art Nouveau ». Visite commentée par un passionné et passionnant guide qui sait transmettre aux visiteurs le témoignage de la mémoire verrière locale au cours de laquelle nous avons pu admirer la somptueuse collection de verre Art Nouveau (Gallé, Désiré Christian, Eugène Krémer). Puis ce fut le retour à Champigneulles après une halte dans un magasin de chaussures dans lequel beaucoup ont trouvé chaussures à leurs pieds.

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Critérium Hebdomadaire

des cyclistes des cyclistes des Amis de Champigneulles

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Vendredi 7 juin 2013, il est 14 h au beffroi de Champigneulles. Merveilleux, le soleil brille et il ne pleut pas (pléonasme). S’évaporant lentement, la brume matinale qui nimbait les platanes a

disparu (que c’est beau la poésie). Le départ officiel (la presse était là !) du Giro, (de la petite boucle) Champigneulles - Champenoux - Champigneulles vient d’être donné. Les rois de la petite reine, les enrouleurs de braquet, les chasseurs de maillot à pois et les suceurs de roue vont en découdre le long des 35 km de bitume de la voie verte - ça va chauffer dans les cuissards… Attention le règlement est sévère : Rien ne sert de courir il faut partir à point (comme disait un Jean bien connu) ; la vitesse est limitée, il est interdit d’aller trop vite pour ne pas rouler dans le jardin (voir Wikipédia pour l’explication). Par contre monter les côtes à pied est autorisé. Nous ne sommes pas des maillots jaunes, mouliner sur 35 km suffisent, sinon gare aux courbatures de l’arrière train … Je n’en parle même pas… Je ne ferai pas l’inventaire des durillons fessiers, je ne suis pas toubib (to be or not to be ?) Vous me direz pourquoi avoir choisi Champenoux ? Eh bien je vais vous l’dire : « C’est tout simple, c’est tout plat, avec le vent dans le dos on avance tellement vite qu’il faut freiner pour ne pas être flashé par les radars, et surtout, et c’est là l’essentiel, il y a un estaminet à la Bouzule, quasiment à mi chemin, pour faire le plein de fuel … et re-remplir les bidons.» Comme le disait Yves Montand : Quand on partait de bon matin Quand on partait sur les chemins A bicyclette Nous étions quelques bons copains (une tripotée, une ribambelle, beaucoup en quelque sorte) Y avait Bernard, y avait Sylvain Y avait Jean Claude, y avait Jean Pierre et puis Alain… Sur le petit chemin de la voie verte Nous avons vécu l'enfer Pour ne pas mettre pied à terre Devant « Paulette » ou « Anne Marie » (décidément ça rime pas) J’espère qu’elle n’a pas eu la trouille, avec cette bande de « zigotos ». A mon avis elle mérite une médaille, ou alors les grivoiseries habituelles sont restées au placard. Je ne dévoilerai pas (comme pour une roue) le classement de ce critérium (ne pas confondre avec la pointe Bic). Tout le monde est rentré sain et sauf…ou presque. Sauf moi. Je n’ai pas pu participer à cet enduro du vélo car j’étais crevé (ma roue avant était crevée) et je n’avais pas de rustine… le magasin était en grève… bla… bla… bla…

Alain Bruson (le pigiste du jour)

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Au

fil des canaux

Une grande partie de ma vie est étroitement liée aux canaux, à la navigation. Que dis-je? Ma vie ! Mes gènes m'y ont conduit puisque mon grand père paternel était marinier. Il pilotait un petit berrichon, bateau étroit adapté au canal du Berry qui est plus étroit que les autres. Ce canal accueillait des bateaux de 27,50 m de long sur 2,60 m de large maximum. Le logement sur un berrichon était très réduit. Et mon grand père maternel était aussi un marinier. C'est dire que mon avenir était tracé! Je suis né sur le bateau de mon père "Le carabinier" en 1923 à Varangéville et afin que je naisse français mes parents et leur bateau sont restés à quai en attendant ma naissance. Quelques semaines plus tard, le transport de marchandises qu'ils avaient à effectuer les aurait conduits en territoire allemand. Ils avaient redouté la paperasserie et les tracasseries à faire pour régulariser ma situation. Tout en navigant, ma mère m'avait enseigné les bases de la lecture et de l'écriture si bien que quand je suis allé en pension chez mes grands parents afin d'être scolarisé dans une école de campagne à La Truchère près de Tournus, je n'avais aucun retard scolaire. Ceux qui n'avaient pas la chance d'avoir de la famille pour les accueillir devaient aller en pension. Certaines écoles leur étaient réservées ainsi qu'aux enfants de forains, les écoles batelières où les élèves portaient l'uniforme. A 13 ans j'ai quitté mes grands parents pour retourner "au" bateau de mon père. Entre temps ce dernier après un stage d'un an était devenu capitaine et avait acquis un bateau à moteur l'Oural 16. J'ai quitté un temps la navigation mais j'y suis revenu à 20 ans toujours sur un bateau de la Cie Générale de navigation, un bateau accéléré cette fois avec double équipage. La navigation se faisait sans interruption, jour et nuit, et aux écluses cette catégorie de bateau était prioritaire. Ensuite il y a eu la guerre et je me suis engagé dans les troupes du Maréchal de Lattre. A la libération en 1946, je me suis marié et ai repris ma vie de marinier. En 1953 je suis devenu propriétaire de mon bateau le Festina Lente (Hâte toi lentement), un bateau neuf. Dans un couple de mariniers l'épouse fait office de second, de mousse, de cuisinière, de mère de famille. C'est une rude tâche que d'être la femme d'un marinier….les semaines de travail ne faisaient pas 35 heures ou bien en 3 jours et encore! dans le meilleur des cas. Ma fille est née dans l'Aisne au cours d'un "voyage" et l'accouchement a eu lieu sur le bateau. Après quelques jours de repos les transports ont repris. Les difficultés ont commencé quand l'enfant a commencé à marcher, et là, pas question de prendre de risques. Les chutes dans l'eau étaient l'angoisse aussi il fallait improviser : un câble, un anneau, une sangle afin de sécuriser les déplacements et très rapidement l'apprentissage de la natation. J'ai eu connaissance d'une famille éplorée par la perte d'un enfant à cause d'un moment d'inattention. Elle a eu le même parcourt scolaire que tous les enfants de mariniers : placement dans la famille afin d'éviter la pension puis retour au bateau pendant les vacances.

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Depuis mes débuts au bateau beaucoup d'améliorations concernant la navigation ont eu lieu : Plus de halage par des chevaux, des mulets, voire des hommes mais des moteurs et un espace de vie un peu plus confortable, heureusement! car au début du XXème siècle l'espace de vie intérieur se limitait à la timonerie. Les lits situés en dessous étaient enfermés dans des placards. Une famille nombreuse ne vivait que dans une dizaine de mètres carrés seulement et les enfants dormaient souvent dans la cale, sur les cargaisons. A partir des années 50, l'espace de vie s'est agrandi par la construction d'une ou deux cabines cuisine-salon en prolongation de la timonerie. Le confort sanitaire s'est installé, le réfrigérateur, les appareils électro ménagers ont pris leur place à bord. Mais le travail restait dur, 13h, parfois 15 h de navigation par jour l'été, avec… seulement 10 h les mois d'hiver. Nous essayions de ne pas perdre de temps aux écluses (5 à 6 minutes de temps de passage) afin d'arriver rapidement au quai pour décharger et repartir avec les cales pleines.

J'ai navigué sur de nombreux canaux en France, mais je dois avouer que le plus beau est celui de Bourgogne avec des écluses en galvanisé, toujours très bien entretenu et où les réparations ne freinaient pas la navigation. En empruntant les canaux, on peut traverser la France du Nord au sud et de l'est à l'ouest. J'ai navigué également en Allemagne sur le Main et le Neckar J'avais un rêve partagé sans doute par d'autres mariniers celui de partir de Strasbourg, rejoindre le Danube sortir à Odessa, arriver à Marseille en suivant les côtes et remonter le Rhône, la Saône pour retourner au point de départ. Ce long voyage demandait d'être accompagné, un voyage en solitaire était trop risqué, il fallait aussi du temps et le temps… c'était aussi de l'argent.

J'ai transporté des marchandises diverses telles que des aciers, du sucre en vrac et en sac, de la soude, des céréales, du charbon et entre chaque chargement il fallait nettoyer les soutes afin de ne pas trouver de traces des produits transportés précédemment. Je me souviens que lors de transports de sucre en vrac destiné à l'alimentation du bétail ce sucre était dénaturé par l'ajout de poudre de poissons afin de ne pas pouvoir être utilisé comme sucre ménager. Un souvenir de chargement me revient, un parmi d'autres, à Paris je chargeais des produits Félix Potin à destination de Lille et là les cales étaient remplies pour monter à Paris par de la chicorée. Et oui, en navigation, monter ne veut pas dire aller au nord mais aller en amont et inversement, descendre pour aller en aval.

L'utilisation des voies d'eau est une des plus anciennes façons de se déplacer mais les canaux ne sont plus occupés par la navigation de transport de marchandises. Celle de plaisance semble prendre le relais mais pour un promeneur sur la rive voir passer un bateau fait toujours rêver, voyager, partir... Pour nous anciens mariniers qui sommes devenus des terriens il y a des réunions que nous ne manquerions pour rien au monde telles que celle de la Saint Nicolas qui à Strasbourg ou à Lyon attire des milliers d'anciens. Il ne faut pas oublier que Saint Nicolas est le saint patron des mariniers. Il y a aussi les amicales qui nous réunissent et où nous évoquons le "bon temps". Bon temps que le souvenir idéalise un peu sans doute mais les histoires que nous nous racontons sont inépuisables. Nous avons également un pèlerinage issu des traditions bretonnes, celui du Pardon de Longueil Annel dédié aux mariniers et à leur travail. Cette cérémonie est loin d’être austère, bien au contraire et nous avons aussi notre paroisse batelière à Conflans Ste-Honorine, le bateau "Je Sers" qui est un lieu d'entraide sociale incluant la banque alimentaire, les prières quotidiennes au long du jour, le soutien scolaire, les repas libres ou communs. La vie de marinier, je me répète, était très dure. Jusqu'à ma retraite j'ai navigué et j'en ai toujours la nostalgie. Je souhaite à tous les jeunes qui débutent une carrière d'aimer leur métier autant que j'ai aimé le mien. Paul Gardien

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Sur les bords de la Moselle La traditionnelle journée guinguette a connu comme tous les ans une bonne affluence malgré la chaleur. Le repas, accompagné à l'accordéon par Bernard, avait de quoi satisfaire tous les appétits. Et pendant que quelques uns digéraient à l'ombre des tilleuls les élèves des cours de danse d'Alain Zaccharie ont fait une belle démonstration de madison. Le professeur peut être satisfait de ses élèves ! La journée à Villiers-st-Etienne est toujours une belle journée où se côtoient jeunes et moins jeunes (nous avons toujours la participation de quelques dames de la résidence des Fourasses) danseurs et spectateurs, couples et personnes seules et où tous participent dans un bon esprit de convivialité et de simplicité. A l'année prochaine !

Vacances

Il n'y a pas eu de vacances pour les Amis, les concours de belote ont fait le plein de passionnés : 52 en juillet et 44 en août. Quant aux activités manuelles des mercredis, elles aussi n'ont pas connu de morte saison. Il ne faut pas oublier que la vie ne s'arrête pas à cause des congés d'été. Ces congés sont parfois synonymes d'un peu plus de solitude et d'oubli, alors c'est dans le but d'éviter cet ennui que nous maintenons des activités en juillet et août. Septembre verra la reprise des activités auxquelles vous êtes habitués ou bien que vous aurez envie de découvrir.

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BON A SAVOIR

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Concours de belote : � 06 89 60 36 83 Informatique : � 06 12 40 84 62

Lundi de 16h à 18h perfectionnement 17/09 – 15/10 - 19/11 Mercredi de 9h 30 à 11h 30 – débutants

Au Moulin des Générations

Généalogie : � 03 83 38 27 00 Le 4ème samedi du mois de 14h à 16h Randonnée pédestre : � 03 83 38 27 00 pour les généalogistes confirmés � 03 83 38 07 87 A 9h 45 le 2ème mardi pour les débutants Le mardi et le jeudi à 13h 30 – parking du FJEP Au Moulin des Générations

Balades : � 03 83 49 02 90 Cours de danse de salon : � 06 12 40 84 62 Les lundis et les vendredis Au complexe sportif de Bellefontaine RV parking Match Les jeudis de 15h à 16h 30

Conférences : � 03 83 38 27 00 Au Moulin des Générations 24/10 à 14h 30 : Au Pays de la Reine de Saba 19/11 à 20 H : Tout savoir sur Les Huiles Essentielles

Qi Gong : �03 83 31 23 10 : Au complexe sportif de Bellefontaine Les mercredis de 10h 30 à 11h 30 Décoration florale : �03 83 31 28 83

Mercredis créatifs : � 03 83 38 27 00 Le 2ème lundi du mois Tous les mercredis à partir de 14h Chez le fleuriste "Couleur de Fleurs"

Au Moulin des Générations Rue de Frouard à Champigneulles

Après-midi récréatif : � 03 83 38 27 00 Le 17 octobre à 14h 30 (réservé aux adhérents) Salle des Fêtes de Champigneulles : Voyage en compagnie d'un Elfe conteur

Voyages – visites- spectacles : � 03 83 38 27 00 ou 03 83 31 23 10

17/18/19 septembre : Visites en Bourgogne du nord

(Visite de Guédelon, Auxerre, Vézelay, l'abbaye de Fontenay, Noyers/Serein, Chatillon/Seine) 7 Novembre : visite du château de Commercy et d'une truffière à Boncourt/Meuse