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7/24/2019 Voix Qui Interroge
1/7
Presses Universitaires de Franceis collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Rue Descartes.
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Jeanne Delhomme: Finitude et interrogation: La voix qui interrogeAuthor(s): Franoise DasturSource: Rue Descartes, No. 11, Penser en Nietzsche (Novembre 1994), pp. 117-122Published by: Presses Universitaires de FranceStable URL: http://www.jstor.org/stable/40978401Accessed: 24-02-2016 15:16 UTC
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2/7
Franoise
astur
Jeanne elhomme
Finitude
t
interrogation
La voix
ui nterroge
J'ai
peu
connu
Jeanne
elhomme.
Je
me souviens
es
cours
de
prpara-
tion l'agrgation u'elledonnait u coursSvign tque, sur a recom-
mandation
e
Monique
Dixsaut,
lle
me
permit
nreusement
e
suivre
comme auditrice
ibre en 1967 il
y
avait cette
nne-lPlaton au
pro-
gramme.
j,
plusieurs
nnes
uparavant,
'avais
eu
en main
une suite
de
notesde
cours
portant
ur
Platon,
oigneusement
actylographiesar
certains e
ses
tudiants e Poitiers.
'est
cette
poque,
e
tout
dbutdes
annes
oixante,
ue
je
lus
presque
n
mme
temps
La Pense
nterroga-
tive1,
ui
a
t
publi
n
1954,
t
Temps
t
Destin2,
ui
date
de 1955.
C'est
le
souvenir e cettedouble
ecture
ue
je
voudrais
brivement
voquer
aujourd'hui. l est des livres u'on boitpourainsi dire d'un trait t qui
vous aissenta
gorge
n feu.C'est
ainsi
que
e
lus
successivement,
imulta-
nment,
es deux
ivres,
nsparables
ans
ma
mmoire,
nsparables
ussi,
je
crois,
dans
ce
qu'ils
tentent e dire et
que
j'ai
voulu
indiquer
ous
le
titre
e Finitude
et
interrogation.
ue
notre
prsence
u
monde
soit
interrogativeque
cette
nterrogation,ui
nat
de
cette
non-adhrence
soi,
de cette
hsitation
u'est
la
conscience,
oit
sans
antcdent3;
qu'elle
nous
expose
rrductiblement
l'tranget
oncire
e la ralit
t
que
cette
nterrogation
ur
oi
qu'est
a
pense
oit ussi
nterrogation
ur
l'tre tqu'ellenousouvre sa prcarit, ce manque trede l'trequi
fait
u'on
ne
peut
plus
simplement
'opposer
au
nant,
mais
qu'on
doit
au
contraire n
forger
n nouveau
concept
tel
qu'apparaisse
ue
l'tre
est
rong
de
nant4,
'est--dire
ini,
voil ce
que
je
lus
d'abord dans
La
Pense
nterrogative,
ansce livredont
Emmanuel
evinas
dit
qu'il
est un
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3/7
118
FRANOISE
ASTOR
livre ssentiel,arce ue, rrachant es choses la torpeurans aquelle
elles
ommeillaient5,
l nous
ouvre
l'merveillement
u
questionner,
cette
insomnie
riginaire
u
penser6.
Mais 'est n
isant
emps
t
Destin,
et ssai onsacr Andr
Malraux,
que
e
compris
raiment
e
qui
ie cette
nterrogation
ue
e
suis
non
pas
seulement
ma
propre
initude,
ais
la
finitudee 'tre
ui-mme,
ont
elle
n'est
asseparable.
ar
ce
que
Jeanne
elhomme
rouvehez 'auteur
de
La
Condition
umainet des
Noyers
e
'Altenburg,
'est
'exprience
d'un
cogito
impossible7
ans
lequel
l'homme
fait
'preuve
de
P bsencebsolue 'origine,ecetteontingenceniverselleuifait u'il
n'y
a
pas
d'
homme
ondamental,
as
de
fondation l'ide
de nature
humainet
que
a
pluralit
es
humanits,
oextensivecelle
escivilisa-
tions8,
ait
e a
condition
umaine
ne
ondition
mpossible.
ais,
la
dchirure
e la
conscience
t
Pchec u
projet
'tre
,
Andr
Malraux,
contrairement
Sartre,
e
propose
ulle
ssue
thique,
mais
niquement
Y
venturee
l'impossibilit
bsolue 'exister9.ar
cette
possibilisation
de
'impossible
u'est
oujours
'thique
ui
mplique,ar
une
romperie
et
une
mauvaise
oi
premires,
la
promesse
'un
arrangement
u d'un
compromisvec 'impossible,alrauxppose existenceans oordon-
nes
du
bateau
vre,
aventuree
'impossibilitui
est
'preuve
e
l'interrogation
taphysique
amais
finalise
ar
une
affirmation
i
oriente
ers
neconclusion
t
qui
consiste
exister
omme
emps,
exister
transitivement]
e
temps
,
equel
'est ien 'autre
ue
'incroyable
dmesuree
l'tre
ui
est
a
propre uestion10.
ourtant
ette
erte
es
repres
t
des
critrese la
positivit
t de
l'affirmation,
et
existerans
amarres
u'est
'aventure,
omme
preuve
u
temps,
t
qui
se vit dans
l'angoisse
ui
nous
prend
la
gorge,
ette
mtaphysique
e
l'impossi-
bleu nedoitnullementtre ppose l'affirmationionysiaquet au
oui
nietzschen,
ar
'angoisse
'est
as
exclusivee la
oie
et e malheur
est
ussi
bonheur
2. arce
ue,
i 'tre st
e
temps,
'il
n'y
a
pas
d'autre
possible
ue
'actuel
t i e
rel esse
e
se
doubler e son
ssence,
i P
nno-
cence
u devenir
st
bien
omprise
omme
on absurditoncire
t
sa
nouveaut
adicale
,
a
catgorie
ssentielleu
temps
st lorsY
ussi,
qui
ne
ignifieas
a
multiplicit
eulement
umrique,
ais
st u contraire
le
symbole
e
l'inpuisable,
e
signe
e
l'impossibilit
e
l'numration,
de
'ouverture
t
de
'imprvisibilit
u
temps13.
t c'est
ustement
et
n-
puisableuiest afinitude,u'ilne 'agit ullementepenseromme l-
ture,
omme imite
ue
a
pense ourrait
enir n sa
possession
t
dont
elle
pourrait
isposer.
'est
ce
caractre
npuisableui
fait
'infinit
e
la
vritable
initude,
a
libert
e
la vritable
ranscendance,
ntouchable
et
mpensable,
ui
met
n
droute
out
alcul,
oute
rvision,
t
qui
se
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4/7
Jeanne
elhomme.
initude t
interrogation
1
19
confond vec e mouvementoujours ecommencu temps,e surgisse-
ment
'une
contingence
oncirement
nessentielle,
tranget
ritable e
ce
qui
est
sans
pralable
t
qui
ne
peut
se
dposer
dans
aucune
positivit.
Or
cette
tranget,
et
anonymat
e la
vie
universelle,
e me
sont
pas
extrieurs,
'en
fais
u
contraire
'preuve
u
plus
profond
e ma
propre
gorge,
ans
'exprience
e la voix
voil le
motif
ue
Jeanne
elhomme
trouve
hez
'auteur
e La
Condition
umaine,
ar
equel
'annonce
'impos-
sibilit
e
l'exister,
'inadquation
'un
e
qui
est
toujours
pour
soi-mme
un
autre,
t
qu'il
faut
omprendre
omme
une
auto-affection
ui
est
tou-
joursaussi eten mme empsunehtro-affection.e registree la voix
ne
serait
as
alors
'preuve
'une
ntimit
ans
dehors,
'un
tre-auprs-
de-soi
e a
vie,
d'une
prsence
soi
du
sujet,
mais u
contraire
'une
tran-
get
t
d'une
altrit
remires,
'une
non-concidence
tructurellee
'ori-
ginel.
a
voix
humaine erait
'preuve
e
l'inhumain,
e
la
fuite e
la vie
devant
'effort e
rassemblemente
soi
14
et
de la
dispersion
u
temps,
e
l'anonymat
rrductible n
moi
qui
fait
que
je
ne
m'appartiens
as
compltement,
ue
e
ne
peux
disposer
e
moi,
u'il
y
a
en
moi cet
nconnu
en
lequel
e
ne
peux
me
reconnatre
t
que
je
ne
peux
pas
communiquer
- unepassivit ntologique onconvertissablenactivit,negnralit
inalinable
ans
'individuel t
une
mort u
sein
mmede
la vie
15.
ette
monstruosit
de
l'homme
pour
ui-mme,
'est
bien
en
effete
thme
du
livrede
Malraux,
omme
celui-ci e
reconnat
ui-mme
ar
la
suite
J'ai
cont
adis
'aventure
'un
homme
ui
ne
reconnat
as
sa voix
qu'on
vient
d'enregistrer
arce
qu'il
l'entend
our
a
premire
ois
travers es
oreilles
t
non
plus
travers a
gorge,
t
parce
que
notre
gorge
eule
nous
transmet otre oix
ntrieure,
'ai
appel
ce
livre
a
Condition
umaine,
explique-t-il
ansLa
Monnaie e
'absolu,
t
ce
passage
st
cit
dans
Temps
etdestin16.ar l'hommeestsa propre nadquation, le dcalage rr-
mdiable
de deux
voix
qui
ne
s'unissent
amais
n lui et
qui
ne
parvien-
nent
amais
cette
unit
du
son
et de
la
voix,
du
mondain et du
phnomnologique
7,
u dedans
t
du
dehors
ui
fait
'identit
aradoxale
de
la
phone
mantikt
l'indivisibilit
onstrueuse
u
zon
logon
khon
-
inadquation
t
dcalage
reusant
n vide
que
l'on
ne
peut
combler
ntre
l'essence t
'existence,
a
nature
t
'histoire,
'empirique
t e
fondamen-
tal18.
'preuve
de
la
voix,
c'est
celle du
cogito
mpossible
ui
fait
ue
l'interrogation
ltime
st elledu
suis-je
,
de
'invulnrabilitt
de
'auto-
nomie jamais mposablese l'tre
On
entend
a
voix
des
autres vec
ses
oreilles,
a
sienne
vec la
gorge;
de
soi-mme
n
effet,
n
n'a
amais
que
ce
on
que
l'intelligibilit
pparente
du
langage
ne
parvient
as
dissimuler
out
fait si
les
parolesportent
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5/7
120
FRANOISE
DASTUR
un sens clairdont e suis 'auteur, i elles ont a circulation 'une ntelligi-
bilit t un
moyen
e
communication
vec
autrui,
i elles
viennent e
moi,
h
face
nterne
e a
parole,
e
surgissement
e la
voix
que
e
perois
omme
rsonance
e tout e
corps,
vibration
otalede moi dans
aquelle
e
tente
de m'arracher
'expression,
uis-je
ire
qu'il
vient e
moi,
qu'il
est de
moi,
qu'il
est
pour
moi-mme
ignifiant
Certainement
as,
car
ma
voix
vient
de
plus
oin
que
moi et
'en
suisbien
plutt
e
passage
ue
e
n'en suis 'ori-
gine
les
autres
m'y
reconnaissent,
ais
moi,
e
ne
m'y
reconnais
as plus
que
e
ne
m'y
entends,
e
n'y
uis
as
intermdiaire
ntre n abme e silence
et un
abme
d'absence,
ma
voix
st-elle
ma
voix Elle
me traverse
ans
'arr-
ter,ete autrui
qui
elle donne e sensde maparolealorsque pourmoi
elle
chappe
et
m'chappe
dans e
bruit
auque
du non-sens e son
appa-
rition
9.
Cette absence
soi-mme dans
la
voix,
c'est
l'irrpressible
ransforma-
tion
du vivant
en
inerte,
du
sujet
en
objet,
de
l vie en destin c'est la
pr-
sence de la
mort au
sein mme
de la
vie,
cette mort
permanente
que
je
suis dans la
manifestation
ue
je
donne de
moi-mme,
parce
que,
passant
de ma
gorge
aux
oreilles
d'autrui,
ma
voix
prend corps,
e
dgrade
et
se tra-
hit20.Cette cadavrisationpermanentedu soi dans la voix attesteque la
voix
propre qui
n'est
ni un mode de
prsence,
ni
un
mode
de
communi-
cation,
mais un
mode
d'absence et de
sparation21
st
l'preuve
mme de
l'expropriation.
Cette voix
sans
identit t
sans
origine,
c'est
pourtant
ce
que
Jeanne
Del-
homme nomme
l'originel
,
non
pas
l'lment d'une srie ou le
premier
terme,
mais
une
dimension et un
horizon22,
qui
ne
renvoie
qu'
soi,
au-del
duquel
on
ne
peut
remonter,
ce
qui
n'est
prcismentpas
le
cas
de
l'origine,
qui
fait
toujours
partie
des
sries
qu'elle
est
cense
comman-
der23, andis que l'originelest ce qu'il y a de plus profonddans la pro-
fondeur,
a
dimension de la rsonancede la voix
dans
l'insondable
abme
d'un
cogito
sans
fond24,
ieu sans lieu d'une
appropriation qui
est
aussi
indivisiblement
xpropriation
d'une
exappropriation25
,
o se noue
lui-mme e
monstre
ncomparable,
prfrable
tout
,
le
destin
que
je
suis26,
dont la
fatalit est
plus
intrieure
nous-mmes
que
nous-
mmes,
parce
que,
pas plus qu'on
ne
peut
mme
une
seconde,
sinon arbi-
trairement t
par
une fiction
ui
ne
correspond
rien,
s'imaginer
une voix
diffrente
e
celle
qu'on
entend travers a
gorge,
on
ne
peut
se
couper
de sa naissance,de sa vie et de l'horizon de sa mort27.Cette profondeur
de
l'originel,
et
espace
sans
places qui permet
a rsonance
de
cette
bsence
anonyme,
cette
voix
indistincte
ue
j'entends
par
la
gorge,
cette
altrit
que
je
peux
saisir
puisqu'elle
n'est
ni terme
ni relation
de
termes28,
st
ce
qui
fait
'indivisibilit,
oujours
paradoxale
et
monstrueuse,
d'une
exis-
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6/7
Jeanne
elhomme.
inititelet
interrogation
121
tencehumaine, ui adhre soiparcelamme ui la fait ortir esoi.Car
cette
spce
d'affirmation
bsolue,
d'affirmatione
fou
que
e
suis
pour
moi-mme,
our
a
gorge,
cette
oix
qui
est oi
dans
e
surgissement
om-
mun
de
l'tre
et du
non-tre29,
'est
parce
qu'elle
est
unique,
d'une sin-
gularit
bsolue
ui
est
ellede
l'impossible
ui
est
t
qui
fait a
profondeur
de
l'ternit
inie
de
l'tre30,
u'elle
me
permet
ussi
d'entendre
'autre
dans
sa voix et non
dans ses
paroles,
dans sa voix
qui
comme a
mienne
est
a mmoire
rofonde
e
'tre,
a
mmoire
rofonde
e
la
profondeur
du
temps31.
Carl'preuve e la voixhumaine, 'estaussicelle de l'absolunon-sens
signifiant
'une
voix chre
,
de
la
gratuit
u
sens
qui
se donne
comme
non-sens32,
ar
de cette
voix
qui
n'a
ni sens ni
expression
iennent e
sens
et
l'expression.
Ainsi e
langage
st-il
originellement
'opacit
et
l'tranget
e la
voix,
a
lumire
ui
jaillit
d'une
impntrable
bscurit,
d'une
source
de
senselle-mme ide
de sens
et
d'un vide
originel ui
met
en
droute
e
prsuppos
de
l'intelligibilit
e
droit
de l'tre33.
ette
expression
ratuite
t
sans
origine,
'est
celle
d'une voix
qui toujours
nter-
roge,
a voix
philosophique ui
ne
renvoie nulle
essence
de
la
philoso-
phie,maisqui aillit, oujoursingulire,oujours irconstancielle,omme
la
trahison
e sa
propre
finition
trahison
ar
aquelle
elle
manifestea
libert
'aventuriret
'ouverture e
sa
fnitude,
ar a
philosophie
est
aussi
urprenante,
ussi
tonnante,
ussi
mystrieuse
ue
la voix
humaine,
et
peut-tre
erait-ce
e la
voix humaine
dont
l
faudrait
a
rapprocher
e
plus,
de
la
voix
humaine
dont elle a
le
surgissement
t la
rsonance
profonde34.
On ne
parle amais
que
a
gorge nfeuy
ans e
dcalage
t
'inadquation
dedeux oix.Ainsi elles 'Andr alraux tdeJeanneelhommeansTemps
et
Destin.
Ainsi
celle
e
Jeanne
elhomme
t
a mienne
n
ce moment
mme.
19
octobre 990.
1. La
Pense
nterrogative,
hse
complmentaireour
e
doctorat
s
lettres, UF,
1954.
2.
Temps
t
Destin,
Essai
sur
Andr
Malraux,
Gallimard,
955.
3.
La
Pensee
nterrogative,.
14.
4.
Ibid.,
p.
107.
5. Ibid.,
p.
10.
6. E.
Levinas,
La
pense
de
Tetre t la
question
de l'autre
1978),
De
Dieu
qui
vient
l'ide,
Vrin,
1982, p.
186.
7.
Temps
t
Destin,
p.
30.
8.
Ibid.,
p.
23.
9.
Ibid.,
p.
82.
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7/7
122
FRANOISE
DASTUR
10. bid.,p. 86.
ll./t,
p.
80.
12.
bid., p.
68.
13.
bid.. d.
70.
14.
bid., p.
31.
15.
bid,
p.
45.
16. bid
, p.
193.
17.
Cf.
T. Derrick,
La voix
aui earde
e
silence,
a
Voix
t e
Phnomne. UF. p.
89.
18.
Temps
t
Destin,p.
144.
19.
bid., pp.
29-30.
20.
bid,
p.
43,
21.
bid. p.
121.
22. bid. p. 139.
23.
bid, p.
139.
24.
bid, p.
141.
25.
Pour
invoquer
ci
une autre
voix,
celle de
Jacques
Derrida.
26.
bid.,
p.
263.
-
Ici la
voix
de
Jeanne
Delhomme
reprend
au
sens musicalde
la
reprise
celle de
Malraux
ans
La
Condition
umaine,
ont
e
passage
uivant st
cit
n
extenso
ans
Temp
et
Destin
Mais
moi,
pour
moi,
pour
a
gorge, ue
suis-je
Une
espce
d'affirmation
bsolue,
d'affirmation
e
fou
une
intensit
lus
grande
ue
celle de
tout
le
reste. our les
autres,
e
suisce
que
j'ai
fait.
Pour
May
seule,
l n'tait
pas
ce
qu'il
avait
fait
pour
ui
seul,
lle tait
out utre hose
ue
sa
biographie.
'treinte
ar
aquelle
'amour
maintient
es
tres
olls
'un
l'autre ontre a
solitude,
e
n'tait
pas
l'homme
u'elle
apportait
on
aide
c'tait u
fou,
au
monstre
ncomparable, rfrable
tout,
que
tout
tre stpoursoi-mme tqu'il choie dans oncur.Depuis aue sa mre taitmorte,May
tait e
seul tre
pour qui
il ne
fut
pas Kyo
Gisors,
mais a
plus
troite
omplicit.
Une
complicit
onsentie,
onquise,
hoisie ,
pense-t-il,
extraordinairement
'accord
vec
la
nuit,
omme si sa
pense
n'et
plus
t
faite
our
la
lumire
Romans,
liade,
Galli-
mard,
1947, pp. 218-219.)
27.
Temps
t
Destin,p.
198.
28.
bid,p.
67.
29.
bid,
p.
123.
30.
bid.* p.
21-222.
31.
bid,p.
123.
32. La Pense
nterrogative,.
157.
33.
bid,
p.
157.
34. bid, p. 202.
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